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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

MINISTERE D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

UNIVERSITE CATHOLIQUE DU CONGO

FACULTE D’ECONOMIE ET DEVELOPPEMENT

COURS DE DROIT PUBLIC ET


PRIVE

Ecrit par Maxs BIKIOMO


Promotion G1 FED

Année académique 2014-2015

Seule l’humilité doit nous guider durant notre vie


INTRODUCTION DU DROIT PUBLIC ET
PRIVE

1. INTRODUCTION

Nous allons voir 3 points qui nous permettrons de connaitre la réalité du droit
qui est quotidienne

• L’économie est présente partout où il y a l’homme, toute société quel


que soit le degré de son évolution, son système économique est appelé
de résoudre trois problèmes :
1. Quel bien faut-il produire et à quelle quantité?
2. Comment ses biens doivent-ils être produits?
3. Pour qui ses droits doivent être produits?

La science économique met ainsi l’accent depuis de nombreuses années sur la


volonté d’expliquer comment l’individu agit en groupe ou tout seul affecté à la
satisfaction des ressources des biens illimités et des ressources limités .

L’économie étant qu’un ensemble de phénomènes des faits et des activités


relatives à la production, la circulation et la consommation des richesses dans
un ensemble donnée et une réalité inhérente à toute société.
Partout où il y a l’homme l’économie existe

• UBI JUS IBI SOCIETAS(le droit est toujours présent là où se trouve toute
société)
L’’adage latin si haut démontre (affirme) que le droit est vieux que la société ou
même le droit est né au même moment que la société.

L’Homme est un être social qui vit en relation avec d’autres hommes (famille,
clan…).Il y a parfois interaction entre les hommes et entre les groupes sociales.

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Il y a aussi possibilité des conflits entre hommes, qui, chaque fois nécessite une
solution d’où la nécessité des règles.

Le droit est donc partout, il est plus que présent dans la vie de tout économiste
au sein de l’Entreprise, dans le commerce, dans l’organisation économique de
l’Etat ; ces règles et préceptes accompagnent la vie quotidienne de
l’économiste d’où l’importance de l’enseignement du droit public et privé à
l’économie qui lui permet de se familiariser avec les notions fondamentales de
cette discipline.

• Droit objectif et subjectif : Double composante d’une même réalité.


Le vocable droit recouvre deux acceptions différentes tantôt l’ensemble et
désigne l’ensemble des règles de conduite qui gouverne les rapports des
hommes dans la société.
On parle dans ce sens de droit l’objectif : le qualificatif objectif est tiré de
l’objet de la discipline qu’est précisément d’élaboré un accord des règles dans
sa totalité ou dans l’une de ses branches.
- Tantôt le vocable droit désigne le pouvoir accordé d’une personne d’user une
chose ou d’exiger d’un autre individu l’exécution d’une prestation sans cet
aspect, on n’évoque pas le droit de manière général mais un droit ou plusieurs
droits l’on se sert de l’expression droit subjectif, le qualificatif évoquant le
titulaire (le sujet) de la prérogative1 juridique et est attaché à l’individu ou au
sujet
EX : taximen

1ère Leçon : LA REGLE DE DROIT

1. Définition: La règle de droit est une règle de conduite dans les rapports sociaux
dont le respect est assuré par l’autorité publique.

a) La règle de droit est une règle est une règle de conduite


La règle de droit ne gère pas des pensées mais uniquement des actions.

1
Avantage, privilège attaché à une fonction, à une dignité

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Notons tous de même que l’expression de la pensée que se révèle ensuite par
une action peut être saisie par le droit, il en est ainsi du droit pénal qui tient
compte de l’intention qui a inspiré l’action.
NB : IL faut le dire que l’intention n’est saisie qu’en droit pénal.

EX : la différence et le point convergeant du meurtre et l’assassinat.

Parlez de leur point convergeant on dira qu’eux tous donne la mort.

Du point divergence est que le meurtre c’est donnée la mort brusque tandis
que l’assassinat c’est un meurtre mais avec l’intention de tuer.

b) La règle de droit est une règle dans les rapports sociaux.

Le droit n’existe que dans une société ou dans un groupe organisé d’être
humain.

IL n’y a pas que la règle de droit qui régit la conduite dans la société, Il existe
d’autres institutions qui ont pour but d’assurer le fonctionnement harmonieux
de relations humaines sans pour autant être la règle de droit.

Ex : la règle des biens séances, les préceptes moraux, les lois religieuses, les
commandements de l’équité, la politesse.

Ce qui caractérise la règle de droit et la distingue des autre règle de droit ce


n’est donc pas son contenu.

C) règle de droit dont le respect est assuré.

Le droit a un caractère coercitif pour obtenir des assujettis, il se conforme à la


règle des contraintes ou sanctions sont prévus, souvent la simple crainte de la
sanction suffit à obtenir le respect de la règle ; si la règle est transverse, les
sanctions s’appliquent.
Les critères décisifs c’est l’existence des sanctions, alors que les autres règles
de conduite sociale voient leurs respect laisser par la conscience de l’individu
(la honte, le remord, la pression sociale, l’âme) la règle de droit est doté de
sanction sociale conçus à la puissance publique suivant la procédure
particulière.

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d) La règle de droit est une règle de conduite dont la sanction est
administrée par l’autorité publique.

La justice bien fait, la vengeance individuelle risque dégénérer dans les abus et
provoque des conflits ou des désordres plus graves, c’est ainsi que la mise en
œuvre de la sanction doit être réservé à l’autorité publique et droit agir selon
certaines procédures.

L’existence de l’organe social dont la fonction est de faire respecter au nom de


la collectivité. Dans la société actuelle, l’Etat a le monopole de la force publique
(Armée, police…) et est chargé de cette fonction.

2. Les caractères

* les caractères obligatoires

La règle de droit étant destinée à organiser la vie sociale.

Elle est donc imposée, un précepte dont le respect serait laissé à la discrétion
de chacun ne serait pas une règle de droit mais un conseil ; les individus et les
juges doivent aussi respecter la règle de droit.

Le caractère obligatoire de la règle de droit doit être nuancé dans la mesure où


on distingue parmi les règles de droit celle qui sont impérative et celle qui sont
supplétives.

Les règles impératives sont celles qui s’imposent absolument à tous les sujets
de droit, ils ne peuvent en aucune façon de les écartées.

Les règles supplétives, elles peuvent être écartées par la volonté contraire de
personne qui est soumise.

L’obligation n’existe que sous réserve d’une manifestation contraire de


volonté.

* Caractère permanent

Ici, les règles de droit sont permanentes, elle s’applique de la même manière, à
tout moment mais pas éternelle car elles sont un commencement et une fin.

La permanence de R.D est au niveau du territoire et du temps.

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*Caractère coercitif

La coercition correspond à la sanction de la règle de droit confier en principe à


la puissance publique. Seule la puissance publique peut recouvrir à la force
pour faire respecter la loi.

Il peut arriver dans le cas rare que la puissance publique refuse d’exécuter.

*Caractère général

La règle de droit est rédigée à des sujets ou termes abstrait elle ne s’applique
pas à telle personne ou telle personne. La généralité de la R.D est une garantie
contre toute discrimination

3. Les buts

*Les finalités morales

On oppose souvent la morale dont le but est la vertu, la justice, la charité ; on


l’oppose au droit dont le but général est l’ordre social.

Rien n’interdit que l’ordre social ne soit pas fondé sur un idéal de la justice bien
au contraire une loi injuste peut se heurter à la résistance la conscience
individuelle et du corps social.

La morale et le droit doivent coïncider autant que possible. Certaines règles de


droit sont la consécration d’une règle morale. Il y en a aussi des règles qui
interdissent l’amnistie (pardon général).

NB: Il faut noter que la morale est plus exigeante que le droit.

La morale chrétienne exige la charité et la justice. La charité inspire la


générosité et le pardon des offenses ; pourtant si le droit impose certains
devoirs de charité comme par exemple porter secours à une personne en
danger, il n’existe aucune générosité ou le pardon des offenses.

La morale condamne les mensonges tandis que le droit tolère les mensonges
qui n’ont pas des conséquences…… bien souvent le droit s’écarte de la morale
pour respecter la liberté individuelle.

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4. la différence entre le droit et la morale.

• La différence quant au source

Alors que morale possède diverses sources tel que la prescription religieuse et
la conscience individuelle, le droit quant à lui ne puise ses sources aux
commandements de l’autorité publique régulièrement établit (parlement,
gouvernement et justice)

• Quant à la finalité

Le but poursuivi par la règle morale est le perfectionnement de l’intérieur de


l’individu tandis que la R.D vise le bien être de la société et l’épanouissement
de relation des individus

• Quant au contenu

La morale n’est connaît que le devoir puisqu’elle ne vise que l’élévation de


l’individu tandis que le droit connaît à la fois les devoirs et les purgatifs.

• Quant à la sanction

La morale ne connaît que les sanctions intérieures (culpabilité, etc.) tandis que
le droit bénéficie de contrainte organisé par le corps social.

*Les finalités Matérielles : Les biens communs : le droit tend selon l’expression
de Saint Thomas D’Aquin.

Schématiquement, les biens communs peut être définit comme l’ensemble de


valeurs considérer comme essentielle au bon fonctionnement d’une société
étatique ; c’est à la fois des valeurs considérer comme une finalité à atteindre
dans une telle société ; c’est aussi l’ensemble des moyens choisit par cette
société qui doivent être mis en œuvre pour atteindre une telle finalité.

*Besoins de sécurité et de stabilité juridique.

La sécurité juridique suppose la possibilité pour les personnes de prévoir les


conséquences de leurs actes. C’est une garantie de la liberté individuelle
nécessaire à l’activité économique.

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La sécurité juridique exige trois conditions :

• La rareté et la précision de règle juridique.


• L’absence de l’arbitrage administratif et judiciaire dans l’Etat droit, le
fonctionnaire et juge doivent appliquer les lois.
• Le non rétroactivité de la loi nouvelle.

Le droit doit aussi tendre à la stabilité juridique, lorsqu’on modifie le droit, on


doit veuillez qu’elle ne perturbe pas l’ordre existant. C’est pour cette raison
que généralement dans les lois qu’il est placé des dispositions d’ordre
transitoires pour éviter l’instabilité juridique.

2ème leçons : LES GRANDES DIVISIONS DU DROIT DE LA

SPECIALISATION DE LA RDCONGO

Nous allons retenir 3 choses :


1. Les règles de droit sont très nombreuses et diversifiés (dans tous les
domaines),
2. Au fur à mesure que les sociétés évoluent, les règles de droit évoluent
également
3. Toutes les règles de droit sont nombreuses mais il faut pouvoir les
classifiées ou de faire une subdivision pour nous permet de se retrouver.

Il y a deux grandes classifications de R.D :


- Droit international
- Droit national
- En droit public
- En droit privé

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Section 1. Division des droits international et national
1. Droit international
Le droit international régit des rapports de droit dans lequel
intervient un élément étranger.

Il comprend :
- le droit international public
- le droit international privé
- le droit communautaire.

1.1.1 le droit international public

Règlementent le rapport des Etats entre eux ; il comprend des sources


supranationales: les conventions et le traité internationaux, les coutumes
internationales, les principes généraux de droit reconnus par les nationaux.

Il a aussi des institutions:

- l’assemblée générale des nations unies


- le conseil de sécurité
- la cour internationale de justice de la HAYE.

C’est pour connaitre les conflits entre les états.

1.1.2 le droit international privé

Il régit les rapports des particuliers entre eux mais qui comportent un élément
étranger.

Ex : un congolais se marie avec une angolaise à Brazzaville et construit une


maison en guinée, ont eu un garçon au Cameroun et veulent divorcer en étant
au soudan ; la question est de savoir le législateur va appliquer que droit ? bien
entendu il va appliquer le droit international privé.

Les rapports entre les particuliers suscitent des questions de conflits de loi
càd les déterminations de droit national applicable à une situation juridique
international intéressant des particuliers.

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Le D.I.P concerne également la condition des étrangers càd la question de
savoir de quel droit les étrangers peuvent jouir dans un pays qui n’est pas le
leur (L’accès à certaines professions, accès à la sécurité sociale).

Le droit international s’intéresse aux règles qui existent.

1.1.3 le droit international communautaire.

Il est l’ensemble des règles qui régissent une communauté d’Etat


(l’URSS, USA)

Ex : CPGL, OHADA

La différence entre le D.I. Public et le droit communautaire.

La différence réside dans l’impact de règle par rapport aux citoyens habitant
dans cette communauté.
Lorsqu’une institution communautaire met une règle, elle s’applique

Même à des citoyens de cette communauté.


N.B: la règle de droit international communautaire a un fait ou caractère
immédiat, mais une règle de droit international public a un effet médiat à
l’égard des citoyens; il doit d’abord passer à un filtre qui est le parlement càd
une règle du D.I.P est probable d’être appliqué dans un pays.

2. Droit national ou droit interne

Il est appelé ainsi parce que c’est le droit en vigueur dans un Etat déterminé
ayant des sources, des organes et des sanctions propre à cet Etat.

Section 2 : subdivision des droits privés et droits publics.

1. Droit public
Le droit public comprend l’ensemble des règles qui dans un Etat donnée ont
pour objet l’organisation, les structures, les composantes de cet Etat ainsi que
les collectivités publiques et qui gouvernent leur rapport avec les particuliers.

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Le droit public comprend les branches suivantes :
• droit constitutionnel : comprend l’ensemble des règles qui organisent
le pouvoir de l’Etat. (le parlement, le gouvernement et la justice)
• le droit administratif : règlemente la structure de l’administration
ainsi le rapport avec les particuliers.
• Le droit fiscal : détermine les conditions et les montants de la
participation des sujets de droit au budget de l’Etat et de collectivité
publique.
• Droit pénal : définit les sanctions pécuniaire ou corporelle dont l’Etat
par l’intermédiaire de tribunaux peut frapper l’individu qui
transgresse certaines règle de droit.
• La procédure pénale : organise le déroulement des procès devant les
tribunaux judiciaire répressif lorsque sont réunies les conditions de
l’infraction définie par le droit pénal. .

2. Droit privé

C’est l’ensemble de règle qui gouverne les rapports des particuliers entre eux
ou avec les collectivités privés (Sté privé, des associations)

Ses branches:

• Droit civil ou le droit commun: Il s’applique chaque fois aucune règle


particulière ne régit une situation. Il détermine les droit dont peuvent
prévaloir de personne privée sujet de droit et des obligations qui
s’imposent à ces sujets de droit en contrepartie.
Il a la vocation de protéger l’individu, la famille et le patrimoine.
• Droit commerciale : Comprend les règles applicables aux commerçants
et aux activités commerciales et industrielles.
• Droit social : Comprend des règles qui régissent le travail ou droit de
travail (relation entre employeurs et travailleurs) et le droit de la sécurité
sociale.
• Droit des affaires : Il regroupe les branches du droit applicable aux
entreprises.

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3ème leçons : SOURCES REELLES ET FORMELLES DU DROIT
A. Introduction

Le droit est un phénomène social qui peut prouver dans certains aspects de vie
sociale.

Certaines données fondamentales expliquent l’apparition des règles.

Il s’agit des facteurs juridiques ou non qui contribuent de manière directe à la


formation de ces facteurs de droit sont de forces qui concurrent à sa
formation, ces sont des principes ou des faits sociaux ainsi que l’enrôlement qui
constituent les forces créatrices du droit et que l’on appelle source réelle du
droit.

Ces sources réelles du droit sont très nombreuses et difficiles à délimiter.

Dans les facteurs du droit, on classe régulièrement les règles religieuses, règles
morale, les droits économiques et états sociales.

Les sources réelles se distinguent aux sources formelles qui correspondent plus
techniquement au mode de formation de norme juridique, aux procédés et
actes par lequel sont créés les règles de droit, sources formelles amènent des
pouvoirs constitués de l’Etat (pouvoir législatif, exécutif, judiciaire), elle tire
leur autorité de la forme dans laquelle elles sont présentées, d’où l’appellation
de « sources formelle ».

B. Définition de sources de droit.

On attend par source de droit, les différentes manières dont les règles de droit
sont établies :

- Soit elles émanent des autorités qui ont le pouvoir de le créer et d’en
imposer l’observation (on parle alors de lois au sens large)
- Soit elles résultent des pratiques habituelles répétés qui sont devenues
obligatoires (on parle alors de coutumes).

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Des lois et des coutumes ne peuvent pas tout prévoir, elles sont souvent
imprécises et n’ont pas besoin d’être interpréter ou même compléter, c’est
le rôle de la jurisprudence2.

Section 1. Les sources écrites du droit


Les sources écrites sont des lois.

Le terme loi a deux sens :

- Au sens large, la loi englobe tout le texte formulé par le pouvoir législatif
que par le pouvoir réglementaire.
- Au sens stricte, la loi est l’acte qui émane le pouvoir législatif
conformément aux règles établis par la constitution ; c’est ce qu’on
appelle « la loi ordinaire »

1. Les lois ordinaires « loi au sens strict »

La définition de la loi ordinaire correspond à celle de la loi au sens strict. Le


parlement doit respecter les procédures dans la constitution.

1.1 Domaine de la loi.

Le domaine de la loi c’est le domaine dans lequel la loi intervient, il est


déterminé dans les articles 122 et 123 de la constitution.

Il existe un domaine dans lequel la loi régit la totalité de règles. ABC

A B

Loi

D C

Règlement

2
Jurisprudence: science du droit et des lois

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Il existe aussi un domaine dans lequel la loi ne régit que les principes
fondamentaux. (ADC)

Lorsque la loi ne régît que les principes fondamentaux, elle laisse un domaine
en mesure d’application et ce dernier est prise par le gouvernement.

Les matières qui ne sont pas du domaine de la loi ont un caractère


réglementaire.

La loi vient fixer les mesures fondamentales et le règle fixe les mesures
d’application.

2. Processus d’élaboration de la loi ordinaire.

1ère étape: initiation de la loi

L’initiation de faire une loi peut venir soit d’un député soit d’un sénateur, soit
du gouvernement.

Lorsque l’initiative vient de la loi émane d’un député ou d’un sénateur, on parle
de la « proposition de la loi ».

Lorsqu’elle est initiée par le gouvernement on parle du « projet de la loi ».

2ème étape : Le dépôt de la proposition ou du projet de loi sur la table de la


présidence d’une des chambres.

Au cas où c’est le gouvernement qui initie (projet de loi), Ce dernier a le choix


entre les deux chambres.

3ème étape : L’examen

L’examen peut se passer en plénière en commission.

Après l’adoption du texte à la 1ère chambre, le texte passera ensuite à la 2ème


chambre, arrivé là il fait aussi l’objet d’un examen.

Il peut arriver que la 2ème chambre ne soit pas totalement ou partiellement


d’accord à la première chambre. En ce moment le travail revient à la
commission mixte paritaire (les membres de l’assemblée nationale et du
sénat).

Lorsque le texte est adopté, il revient à la plénière.

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Au niveau de la commission mixte il y a un texte unique.

Après examen, le texte est définitivement adopter et envoyer chez le


président ; ce dernier a deux possibilités :

- Soit il promulgue
- Soit il renvoi pour une harmonisation de quelques aléas si possibles.

Si toujours pas satisfait sa doit aller à la cours constitutionnelle.

Après que la loi est adoptée, passe au journal officiel.

3. L’entré et la sortie en vigueur d’une loi.

Une loi est applicable dès son entrée en vigueur jusqu’à sa sortie en vigueur, on
l’appelle aussi « approbation ».

L’entré en vigueur est subordonné par trois formalités chronologiques :

1. Promulgation : l’acte par lequel le président de la république atteste


l’existence et la régularité de la loi. Ordonne sa publication et son
exécution à tous sont d’assujettis. La date de la promulgation devient
la date de la loi.
2. La publication : elle a pour objet de faire connaître la loi au public, elle
a lieu au journal officiel de la République.
3. Le respect d’un délai légal, il s’agit du délai accordé aux citoyens pour
connaissance de la loi. A l’expiration du délai n’est censé ignorer la loi.
La loi devient en ce moment obligatoire .ce délai est de 30 jours à
dater de sa publication.
Notons que la loi peut prévoir la date de sa mise en vigueur autre que
celle tenant compte du délai de 30 jours.

La sortie de vigueur fait perdre à la loi son caractère obligatoire pour l’avenir.
Elle se fait généralement par la voie d’abrogation3 , ce dernier peut être

3
L’effet d’annulé

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expresse, elle peut être tacite4. Càd sans que la loi nouvelle ne dispose
expressément que la loi ancienne est abrogée.

4. L’application de la loi dans le temps et dans l’espace.

X Y

Temps = la durée X vers Y

L’espace = sur la situation géographique

1. Application de la loi dans l’espace (milieu)

Dans l’espace la loi s’applique dans le territoire national.

1.1principe : la non rétroactivité de la loi nouvelle (la loi nouvelle n’agit pour
le passer)
2. application de la loi dans le temps
• principe : la non rétroactivité de la loi nouvelle (la loi nouvelle
n’agit pour le passer)
• l’explication du principe: -la loi nouvelle ne s’applique pas aux
situations ayant disparu avant son entrée en vigueur.
- la loi nouvelle ne s’applique pas aux situations contractuelles nées
sous la loi ancienne et dont les effets se prolongent sous la loi
nouvelle.
- la loi nouvelle s’applique aux effets futurs de situations contractuelles
nées avant son entrée en vigueur et se prolonge après l’entrée en
vigueur.
- loi novelle s’applique à tous les situations nées après son entrée en
vigueur

EX : la constitution (1960) nous dit que tout citoyens atteint 18 ans doit être
déclarer majeur, nous sommes en 2012 c.-à-d. que tout celui qui est né en 1994
est majeur ; arriver en 2014 y a une autre loi qui nous dit que nous repoussons
l’âge majeur à 21 ans, or ceux qui étaient ne deviendront plus mineurs.
4
Qui n’est pas formellement exprimé

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Ex : le code du travail nous dit que Tout agent y ayant 25 ans de carrière
professionnel doit aller à la retraite. Un fonctionnaire de l’Etat en engagé en
2005, sachant la situation sait que en 2030 doit aller à la pension arriver en
2015 y’a une nouvelle loi qui dit que la pension est à 45 ans de carrière. Le sujet
prolongera jusqu'à atteindre 45 ans de carrière.

Le principe de l’application de la loi dans le temps connaît 4 exceptions.

1. Les lois expressément rétroactives.

Ex : la présente loi doit s’applique depuis 2009

(Ex : la loi d’amnistie)

2. Les lois interprétatives : sont prise pour interpréter une autre.


Une loi floue demande d’être interpréter.

N.B : la date de loi interprétative est la date de la loi interprétée et non la date
de sa promulgation.

3. Les lois pénales plus douces: définissent les peines mais qui sont
douces.

4. Les lois des procédures: sont d’applicable immédiate même pour les
faits qui se sont passés avant son entré en vigueur.

2. les actes règlementaires


1. Définition

Sont ceux qui émanent le pouvoir règlementaire. L’acte règlementaire peut


être défini comme tout acte unilatéral de l’administration qui crée des règles
de droit générale et impersonnel.

*l’acte réglementaire est un acte unilatérale càd le réglementaire n’est ni


requise ni l’accord et moins l’acceptation des personnes auxquelles il s’adresse.

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*l’acte règlementaire se perfectionne par la volonté de son auteur

Les règlements émanent de l’administration et non du pouvoir exécutif et du


pouvoir règlementaire.

*l’acte règlementaire crée des règles de droit càd les règles susceptibles de
conférer les droits et d’imposer les droits et les obligations.

Les règles créent des règles générales et des impersonnels càd applicable à
toute personne.

2. Domaine du règlement : le principe de base est que les matières seules qui
sont du domaine de la loi ont un caractère règlementaire. Il est plus important
que celui de la loi d’où l’on dit que la compétence législative, de parlement est
une compétence d’exception, d’attribution alors que la compétence
règlementaire de l’administration est une compétence des droits communs.

Le domaine réservé au pouvoir règlementaire comporte catégories des


matières selon la constitution :

1. Les matières totales et exclusivement réservés


2. Les matières partiellement réservés aux règlements
3. Les matières totalement assignés au législateur

3. Les détenteurs du pouvoir règlementaire d’après la constitution en vigueur

a. le Président de la république

Il dispose d’un pouvoir règlementaire, résiduel ou limité. Il s’agit par voie


d’ordonnance.

b. Le 1er Ministre

Il est le chef de l’exécution.il a la charge d’assurer l’exécution de la loi, il est le


chef du gouvernement, il est le détenteur par excellence du pouvoir du pouvoir
règlementaire. Il statut par voie de décret.

c. Les ministres

Ils ont un pouvoir règlementaire en raison de la matière. Ils agissent par voie
d’arrêté ministériel.

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d. Les autorités administratives des provinces

1. Les gouverneurs de province

Il est le titulaire du pouvoir réglementaire pour exécuter des édits provinciaux


et pour exécuter des lois et des règlements nationaux.

2. Les ministres provinciaux

Ils agissent par matière. Les gouverneurs de province et les ministres agissent
par voie d’arrêté.

e. les autorités des entités administratives décentralisées

1. La ville

Il a comme autorité le maire

2. La commune

A comme autorité le bourgmestre

3. Le secteur

Le chef de secteur et le conseil de secteur

4. La chefferie

Le chef coutumier et les conseils de chefferie

3. les actes ayant force de loi


Ils sont toutes déclarations de volontés émanant de l’exécutif et destiné à
produire en vertu de la constitution ou en vertu des théories des circonstances
exceptionnels des effets juridiques semblable à ceux d’une loi.

Les auteurs des actes ayant force de loi sont généralement le chef d’Etat ou les
autorités du gouvernement.

Il y a 2 grandes types d’actes ayant force de loi :

a. il y a ceux qui sont pris dans le cadre des circonstances exceptionnels


b. il y a ceux qui sont édictés en vertu de la constitution en temps normal

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*en temps normal

C’est le parlement qui habilite le pouvoir exécutif à prendre les actes qui ont
force de loi. Le gouvernement prend l’initiative pour obtenir l’autorisation de
dicter des mesures qui sont normalement du domaine de la loi .L’autorité
donné par le parlement s’appelle loi d’habilitation. Le parlement fixe dans la loi
d’habilitation ; la limite dans le temps ainsi que les matières dans lesquelles le
gouvernement peut agir. Dans cette limite de temps les actes prisent par le
pouvoir exécutif doivent être ratifié, approuver par une loi de ratification.

Dans le cas où la loi de ratification n’intervient pas, les actes pris par le pouvoir
exécutif devienne caduque.

En cas des circonstances exceptionnels, les actes ayant force de loi peuvent
être pris soit en vertu de la constitution (Etat de siège), soit de manière
exceptionnelle, non prévu par la constitution (coup d’Etat, rebellions) lorsque
le président de la république prend un acte ayant force de la loi on le qualifie
comme ordonnance loi tandis que chez un ministre c’est le décret-loi.

Le traité ou apport internationaux sont des instruments diplomatiques ainsi


que les actes juridiques qui organisent les relations internationales.

La RD Congo a signé des nombreux traités d’accord international. Les traités


internationaux………………………… ratifiés sont appliqués sur l’ensemble du
territoire national le texte en vigueur. Le président de la république négocie et
ratifie le traité. Le gouvernement peut conclure les accords en forme simplifié
càd les accords qui ne sont pas ratifié par le parlement.

Le traité de paix, de commerce, le traité relative aux organisations et au


règlement des conflits internationaux sont ceux qui engagent le finance
public………….modifient les dispositions législatives, relation à l’état de
personne ainsi que le traité qui comporte un échange du territoire ne peuvent
pas être approuvé ou ratifié après une autorisation par le parlement sous la
forme d’une loi d’autorisation.

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Section 2 les sources non écrite de droit

§1 la coutume

Elle est une règle de droit qui se dégage lentement et spontanément de fait et
de pratique arbitrairement suivit dans un milieu social donné. Elle devient
obligatoire, indépendamment de toute intervention expresse ou approbation
même tacite du législateur.

Elle émane directement du peuple, c’est une règle qui est reconnue par les
autorités comme étant obligatoire. Les cours et tribunaux congolais appliquent
la coutume pour autant que celle-ci ne soit pas contraire à l’ordre public et aux
bonnes mœurs.

La coutume est appliquée au même titre que la loi cela fait de la loi congolaise,
une loi dualiste. Toutefois, en cas de conflit entre les 2 lois, il y a primauté du
droit écrit sur le droit coutumier.

Quelle est la place de la de la coutume parmi les sources du droit ?

R / elle peut jouer un rôle à défaut de la règle écrite ou bien elle comble le
lacune de la loi ou bien encore la loi elle-même renvoi à la coutume.

Est-ce que la coutume peut aller de la loi ?

NB : Une coutume ne peut pas être contraire à une loi impérative.

§2 l’usage des faits

Ce sont des pratiques contractuelles souvent spéciales à une région ou à une


profession .on les trouve généralement en matière commerciale.

L’usage des faits est une convention d’………………………………….

Il peut être écarter par une ………………contraire expresse. La force obligatoire


des usages des faits est celle de toute convention.

Seule l’humilité doit nous guider durant notre vie


§3 Jurisprudence, doctrine et la pratique

*jurisprudence

Est l’œuvre de l’autorité judiciaire. C’est la solution donnée par les tribunaux
sur un point de droit litigieux.

Deux conditions peuvent être ruine pour qu’on parle de jurisprudence :

1. la répétition: c’est l’habitude prise par les tribunaux statué dans un sens.

Impose comme jurisprudence lorsqu’elle émane une juridiction supérieure

2. la hiérarchie : la jurisprudence à un rôle créateur du droit qui se manifeste à


un niveau d’une part elle interprète les lois et d’autre part elle comble les
lacunes des lois.

Quelle est la place de la jurisprudence parmi les sources du droit ?

R / La jurisprudence n’est pas par elle-même une véritable règle de droit, en


effet il lui manque 2 caractères de la règle de droit, à savoir :

• obligatoire
• générale

*la doctrine

Elle est constituée par l’ensemble des travaux et études juristes sur diffèrent
problème de pouvoir. Elle ne joue qu’un rôle indirect dans l’élaboration des
règles de droit.

L’opinion d’un auteur ne s’impose jamais aux tribunaux ni législateur. La


doctrine donne une interprétation du droit et elle dégage les principes
généraux de l’ensemble des textes et décisions individuels. Elle assure le
progrès du droit.

*la pratique

Le rôle des praticiens (avocat, docteur…) est d’aider les particuliers à résoudre
les problèmes d’ordre juridique qu’ils rencontrent. Ils interviennent comme des
conseillers et des défenseurs.

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Les praticiens contribuent à l’interprétation de la règle de droit en proposant
des solutions qui si elles sont adoptées par le juridiction qui formerons une
jurisprudence.

Section 3 la hiérarchie et complémentarité des sources de droit


Il existe plusieurs sources de droit mais une hiérarchie est établie entre les
différentes sources de droit.

En principe, un texte de catégorie inferieur ne peut pas de…………un texte de


catégorie supérieur.

Du point de vue de leur force juridique, la hiérarchie des sources se présentent


comme suite :

1. pyramide normative ou la constitution.


La constitution (la source)
Les traités d’accords internationaux
- les actes législatives (lois ordinaires, actes ayant force de loi)
Coutume
Les actes règlementaires
Les actes juridiques ou jurisprudence
- La doctrine et la pratique

DEFINITION ET CLASSIFICATION DES DROITS SUBJECTIFS

La notion de patrimoine a permis de déterminer une classification principale


des droits subjectifs dans le critère de distinction est pécuniaire. Les droits
extrapatrimoniaux et les droits patrimoniaux.

Droit subjectif

Droit patrimoniaux Droit extrapatrimoniaux

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§1 Droit extra patrimoniaux

Sont étroitement liés à la personne et ne sont pas évaluables en argent, ils ont
généralement une valeur morale.

EX : le droit du nom, à une vie privée et familiale, à l’image.

Ils sont dépourvus des valeurs pécuniaires :

- Ils sont intransmissible càd on peut jamais transmettre à un tiers ?


- Ils sont insaisissable càd que les créanciers ne peuvent jamais saisir
pour obtenir le payement de leur créance pour leur débiteur.
- Ils sont indisponible càd hors du commerce juridique.
- Ils sont imprescriptible càd ils ne se tiennent pas par leur usage

N.B : la violation de droit subjectif peut toutefois être sanctionnée par des
dommages et intérêts. Ce n’est alors une réparation et non un prix afférant à
ce droit.

§2 Droit patrimoniaux.

Il s’agit de droits évaluables en argent et ont donc une valeur pécuniaire.

Ex : - droit de propriété, droit de créance.

Ils s’inscrivent dans le patrimoine du sujet de droit, ils sont en principe


transmissibles, saisissables, disponible et prescriptibles, sont placés selon qu’ils
portent sur une chose (Droit réel) ou sur une personne (Droit personne)

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Nature du patrimoine Droit réel Droit personnel
Il s’agit des droits qui Il s’agit de droit que
portent directement sur détiennent une
une chose ; en fait c’est personne (le créancier)
la relation entre directement sur une
Définition l’homme et la chose. autre personne (le
débiteur) ; relation entre
Il existe une sous l’homme et un autre
distinction parmi les homme dans le cas
droit réels entre : d’espèce l’AV sont
- le droit mobilier qui débiter et créancier.
porte sur un bien
meuble.
-le droit immobilier : qui
porte sur un bien
immeuble.
Ex arme, mines…

Caractéristiques Absolus : Relatif :


càd que son titulaire est En ce sens il est
l’opposé. Il comprend à opposable au débiteur
ceux qui n’ont pas été de ce droit (le créancier
partis à l’acte qui fondre d’une somme d’argent
ce droit. ne peut agir que contre
Actif : celui qui est redevable)
En ce sens il entraine
nécessairement un droit
et non une dette dans le
patrimoine de son
titulaire.

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4ème leçons : LES TITULAIRES DES DROITS SUBJECTIFS
§1 Définition de la personnalité juridique

Les titulaires de droit subjectifs sont des personnes qui sont dotés de la
personnalité juridique. Ce dernier est définie comme l’aptitude à être titulaire
de droit et débiteur d’obligation vis-à-vis des tiers cet ensemble de droit et
d’obligations continue le patrimoine d’un sujet de droit.

Le patrimoine est une universalité de droit càd un tout indivisible de droit et


des charges actuelles et futures.

Le patrimoine est lié à la personne. Ils s’en suivent des conséquences ci-après :

- seul les personnes ont un patrimoine

-toute personne a nécessairement un patrimoine

-une personne n’a qu’un seul patrimoine

Le patrimoine est constitué de droit pécuniaire uniquement (évaluable en


argent)

§2 la distinction entre personne physique et personne morale

Les sujets de droits sont soit des personnes physiques (les individus) soit les
personnes morales (les groupements d’individus)

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Personne physique Personne morale
Attribution de la Est un individu. En Est un groupement
personne juridique particulier, elle est dotée pourvut d’une
de la personnalité organisation permettant
juridique en condition l’expression d’intérêt
de naitre vivant et viable commun non individuel
et qui défend les intérêts
Les personnes morales
poursuivent un but :
-un but lucratif, lorsqu’il
s’agit de A.S.B.L
(Association Sans But
Lucratif), de A.B.L
(Association à But
Lucratif)

Trois causes entrainent la perte de la personnalité juridique pour les personnes


physiques :

*la mort qui est constaté par l’acte de décès

*l’absence : c’est équivalable à la mort après

*la disposition la déclaration officielle

La personnalité juridique d’une personne morale cesse par la dissolution de


celle-ci :

*volontairement

*de manière extérieure à la volonté de ses membres (liquidité judiciaire ou


disparition de l’objet social)

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5ème Leçons : NAISSANCE DES DROITS SUBJECTIFS : LES
ACTES (volonté) ET LES FAITS JURIDIQUES (hasard)
Les droits subjectifs naissent de la survenance…………d’évènement dont les uns
traduisent une volonté de la part de leurs auteurs (actes juridiques) tandis que
les autres sont le résultat d’évènement fortuit5 (faits juridiques)

* l’acte juridique : est une manifestation de volonté destinée à produire les


effets de droit.

Ex un contrat

Elle peut être bilatérale, multilatérale, unilatérale (lorsqu’il y a une seule


volonté par ex un testament)

La distinction entre acte et un acte et un fait juridique est fondamentale en cas


de litige. Le titulaire d’un droit subjectif devra démontrer son existence. Selon
qu’il s’agit d’un acte ou fait juridique, les règles pour démontrer leurs
existences sont différentes

*le fait juridique : est un évènement involontaire auquel la loi confère les
effets de droit. Il peut aussi être le résultat d’un évènement volontaire par ex
un accident de circulation, une naissance, la mort…)

La loi attache les conséquences de droit à des tels faits.

- La ressemblance entre les 2 et qu’ils produisent les effets de droit.


Ces derniers se manifestent par la naissance de droit, par la
transmission de droit et de faire éteindre les droit.
- La différence entre les 2 est que dans les actes juridique y a la volonté
tandis que dans les faits juridique y a les hasards.

5
Qui survient de manière imprévue

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6ème leçons : LA PREUVE DE DROIT SUBJECTIF
Tout droit subjectif, qu’il soit patrimonial ou extra patrimonial s’acquière à la
suite d’un évènement (acte ou fait juridique) lorsque les droits dont une
personne prétend être titulaire et constaté, cette personne doit en rapporter la
preuve càd elle doit établir l’existence et la réalité de ces évènements (actes et
faits juridique) qui a fait entrer ce droit dans son patrimoine.

Les juges ne reconnaissent pas une prérogative à un individu que si le droit


subjectif a été démontré selon les règles qui renvoient à 3 questions:

-que doit-on prouver ?

- qui doit prouver l’acte ou le fait juridique ?

- comment doit-on prouver l’acte ou le fait juridique ?

§1 Que doit-on prouver?(l’objet de la preuve)

Celui qui se prétend être titulaire d’un droit, doit démontrer les circonstances,
les faits ou actes juridique qui servent des sources de droit subjectif qui
l’importe càd la règle de droit n’a pas à être prouver, seul l’acte ou fait
juridique doit être établit. La règle de droit n’a pas être prouver, en principe, il
n’appartient pas à celui qui invoque une règle de droit (droit objectif) de la
prouvée, sauf s’il s’agit des usages locaux. Seul acte ou fait juridique doit être
prouvé

§2 Qui doit-on prouver?(A qui repose la charge de la preuve)

En principe celui qui doit prouver càd celui qui a la charge de la preuve est celui
qui avance un effet. Néanmoins, il arrive que la preuve soit difficile ou
impossible ou celui qui se prévaut d’un acte ou d’un fait juridique. La loi a alors
aménagée la charge de la preuve.

a. Principe: la charge de la preuve et le renversement de la charge de la


preuve (Art 197 du code civil livre 3). En principe celui qui support la charge
de la preuve est celui qui avance un effet. C’est le sens de l’adage
laten: « ACTORI INCUMBIT PROBATIO » il donne la charge
d’apporter la preuve. Réciproquement, celui qui se prétend libérer doit
justifier le fait qui a produit l’extinction de son obligation : « REUS IN

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EXCIPIEND FIT ACTOR ». lorsque la charge peut être difficilement à apporter
ou impossible à apporter, la loi met en place les présomptions6 qui ont pour
effet de déplacer la charge de la preuve. La charge de la preuve pèse sur
celui qui provoque l’effet.
b. Exception des présomptions : la loi prévoit que celui qui devait supporter la
charge de la preuve du fait ou acte juridique deux dans les cas
limitativement bonifié d’un aménagement qui le dispensera de la preuve
un possible et l’autorisera à prouvent n’ont pas les faits ou actes juridique
imposent mais un élément voisin et de l’existence, le juge pourra conclure
là l’existence de l’événement en établir.

Il y a 2 catégories des présomptions, à savoir :

*légales

*du fait de l’homme

*la présomption légale est celle qui disparut des preuves celui qui en bénéficie.

Il existe 2 types des présomptions légales :

*La présomption légale irréfragable

*La présomption légale simple.

- Les présomptions légales irréfragables ne peuvent en principe être renversées


par la preuve contraire. Elles sont limitativement énumérées par la loi.

- les présomptions simples peuvent être renversées par la preuve contraire.

*la présomption du fait de l’homme est un procédé de preuve qui consiste à


prouver un fait voisin de celui dont on cherche à établir l’existence. Elle repose
sur les indices qui facilitent la déduction par les majustrats du fait à prouver.

§3 Comment prouver?(les moyens de preuve)

En droit civil, les moyens de preuve requis seront diffèrent selon qu’on cherche
à démontrer un acte ou un fait juridique. Il existe 2 catégories de moyen de
preuve :

6
Jugement fondé sur les indices et non encore prouvé

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- Parfaites
- imparfaites
1. preuves parfaites

Elles offrent la plus grande sécurité et sont dotés d’une force probante réelle
parce qu’elles sont matérialisées. Elles sont nécessaires pour la démonstration
des actes juridiques.

Preuve parfaite écrite Preuve parfaite non écrite


1. acte authentique, il s’agit d’un écrit 1. L’aveu judiciaire, c’est la
reçut par un officier public (auteur, déclaration fait en justice par
greffier…) ayant le droit lequel une personne tient pour
d’instrumenter dans le lieu où vraie un fait qui peut produire
l’acte a été rédigé avec la salacité contre elle des conséquences
récuse. juridiques. En d’autre terme, la
Le contenu d’un acte authentique fait personne avoue un fait ou
foi jusqu’à………. l’existence d’un fait devant les
juges.
7
2. Acte sous seing privé , il s’agit d’un 2. Le serment décisoire, une partie
écrit établit et signé par deux à un procès demande à l’autre
personnes ou plusieurs personnes partie d’affirmer la véracité de
privé dont le support peut être ses affirmations.
varié. Il fait foi jusqu’à la preuve
contraire

2. Preuves imparfaites

Elles sont dotées d’une force probante moins importante et peuvent compter
une preuve parfaite. Elles sont admises pour la démonstration des faits
juridiques.

7
Se dit d’un acte qui n’a pas été établi devant un officiel public

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Définition Moyen de preuve
1. témoignage, est un acte par 1. Témoignage
lequel une personne atteste
l’existence d’un fait dont elle
eut connaissance. Le
témoignage est direct si la
personne qui atteste l’existence
d’un fait en a eu
personnellement connaissance
(le témoignage est dû par
commune renommé) par une
tierce.
2. L’aveu extra judiciaire est la 2. l’aveu
déclaration est en dehors du
tribunal par laquelle une
personne tient de vraie un fait
qui peut produire contre elle
des conséquences juridiques. La
personne avoue un fait mais
pas devant un juge.
3. Le serment supplétoire, il 3. serment supplétoire
consiste pour les juges à défaire
4. le serment à une partie (et 4. la présomption
non par une partie de son
adversaire) sur un fait sur
lequel le juge a encore des
doutes, le juge demande à l’une
des parties de prêter serment
sur la réalité des faits.
5. l’écrit non signé, c’est l’écrit qui 5. l’écrit non signé
n’est pas signé perd son caractère
authentique. Il cesse alors à être
une preuve mais peut servir des
compléments des preuves pour un
acte juridique ou un fait juridique.

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UNIVERSITE CATHOLIQUE DU CONGO

EXAMEN D’INTRODUCTION AU DROIT

G1 FED/Première session 2013-2014


1. Est-ce qu’une Loi d’habilitation est une Loi ordinaire ? Si oui pourquoi et si non
pourquoi ?
2. Expliquez et commentez les deux domaines dans lesquels intervient le
Règlement ?
3. Expliquez en quoi la jurisprudence n’est pas une véritable source de droit ?
4. Définissez et donnez la différence qui existe entre Acte juridique et un Fait
juridique ?

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