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2019/2020
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Introduction
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Sommaire :
ChapitreI
1- étape de travaux de route………5-6-7
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1-Étapes de la construction d’une route
Pour un projet, trois phases d’étude ont été définies par le C.P.C. Cahier des
Prescriptions Communes des études routières : étude de définition, étude
d’avant projet et projet d’exécution. a) Dimensionnement du projet .
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environnementales pour effectuer un levé détaillé et le tracé. Les devis
du projet sont alors établis.
Les agents chargés de l’emprise de route négocient avec les propriétaires
fonciers l’achat des terrains nécessaires pour la route.
Le nivellement :
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*étude géotechnique :
Une étude géotechnique ou géologique est une étude de sol qui vise à
: déterminer les caractéristiques mécaniques des terrains amenés à
supporter une construction, apprécier les risques naturels recensés dans
le secteur dans lequel un projet s'inscrit et leurs impacts sur la future
construction.
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sondage par forage carotté, sondage au pénétromètre, etc..), essais en
laboratoire géotechnique sur des matériaux prélevés sur site…
Une phase d’ingénierie permettant d’analyser les résultats des
investigations, de les synthétiser pour ne garder que les paramètres
représentatifs et importants, de modéliser à l’aide de ces paramètres le
comportement du futur aménagement sur le site d’implantation envisagé
et d’étudier la faisabilité de solutions techniques permettant l’adaptation
spécifique d’un aménagement à son site.
G1 : Etude géotechnique préalable ;
G2 : Etude géotechnique de conception ;
G3 : Etude géotechnique de réalisation (étude et suivi géotechniques
d’exécution) ;
G4 : Etude géotechnique de réalisation (supervision géotechnique
d’exécution) ;
G5 : Diagnostic géotechnique.
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Les routes nationales sont, au Maroc, des voies importantes ou qui
traversent de larges portions du territoire, par opposition aux routes
régionales ou provinciales. Leur usage est gratuit. Elles sont ouvertes à
tous les véhicules.
La construction, l'entretien et l'exploitation de ces voies sont à la charge
de l'État.
N1 : Tanger – Lagouira
N1A : Larache – Ksar El Kébir
N1B : N1 (Dakhla) - Dakhla Centre
N2 : Tanger – Ahfir
N3 : El Argoub – Aghouinite
N4 : Kénitra – Figuig
N5 : Laâyoune – Guelta Zemmour
N6 : Salé – Oujda (Frontière Algérienne)
N7 : Sidi Smail – Tata
N7A : Safi – Ouled Dlim (Centre 44)
N8 : Essaouira – Cala Iris (Al Hoceïma)
N9 : Mohammedia – Mhamid el Ghizlane
N10 : Agadir – Errachidia
N11 : Settat – Agadir
N11A : Agadir – Tamait Izder (Autoroute A3)
N12 : Berrechid – Tinghir
N13 : Chefchaouen – Errachidia
N14 : Tan-Tan – Boukraa (Laâyoune)
N15 : El-Aroui – Midelt
N16 : Tanger – Saidia
N17 : Saidia – Lagouira
N17A : Rissani – Taous
N17B : Smara – Amgala
N17C : Guelta Zemmour – Frontière Mauritanienne
N17D : Mijek – Frontière Mauritanienne
N17E : Aghouinite – Frontière Mauritanienne (Nord-Est)
N17F : Aghouinite – Frontière Mauritanienne (Sud)
N19 : Nador – Tendrara
N21 : Sidi Ifni – Assa
N23 : Bouznika – Ouarzazate
N25 : Rabat – Demnate
N27 : Moulay Bousselham – Meknès
N29 : Kassita (Al Hoceïma) – Ezzhiliga
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- Les autoroutes: Ce sont des routes nationales d’une catégorie spéciale dont
les principales caractéristiques sont que ces dites autoroutes sont:
*réservées à la circulation mécanique rapide.
* accessibles en des tronçons spécialement aménagés.
*ne comportent aucun carrefour à niveau.
* ont des propriétés limitrophes ne jouissant pas de droit d’accès
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Aujourd'hui 70 % de la population marocaine est directement reliée par
une autoroute, toutes les villes de plus de 300 000 habitants et 24 sur les
27 des villes de plus de 100 000 habitants sont rattachées au réseau
autoroutier.
Développement du réseauX
L’histoire du réseau autoroutier marocain a pris naissance à la suite
d’une étude générale sur le secteur du transport routier au Maroc menée
en 19699. L’étude en question pointait du doigt le problème du transport
au Maroc en général et la congestion du trafic entre Rabat et
Casablanca en particulier. En effet, ces deux métropoles étaient reliées
par trois routes parallèles — une nationale et deux routes secondaires —
, mais les déplacements entre elles étaient devenus difficiles et l’idée
d'une autoroute est née pour y remédier.
Impacts économiques
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24 villes sur les 27 dépassant 100 000 habitants Améliorations
techniques[ :
ISO 9001 version 2008 (2009) — Depuis la fin des années 2000,
ADM a essayé d’apporter plusieurs améliorations à son réseau, ce
qui lui a permis de décrocher le certificat ISO 9001 version 2008.
Cette certification porte sur l’ensemble des domaines d’activité de la
société, couvrant la construction et l’exploitation des autoroutes, ainsi
que sur tous les processus de management par ADM.
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Les aires de repos sur les autoroutes marocaines sont toutes
équipées avec les services de base à savoir les carburants, des
points de restauration et des sanitaires. Les aires dites de services
contiennent, en outre, des centres de maintenances pour les
véhicules. Les aires sont souvent espacées de 40 à 70 km19,
contrairement à la réglementation sur les routes nationales
marocaines où ce sont les services de l'état qui fixent les règles d'un
minimum de 30 km entre les stations de services pour raison de non
concurrence, sur les autoroutes au Maroc c'est la société ADM qui
fixe les règles20 selon les longueurs des autoroutes et leurs
fréquentations, entre Rabat et Settat les aires d'autoroutes sont
situées en majorité a des intervalles inférieurs a 30 km mais la
fréquence du trafic ne remet pas en cause leur rentabilité.
3/CONCEPTION LONGITUDINALE et transversale :
1 Définition
Ligne rouge
CONCEPTION TRANSVERSAL
Type de profils
1 Profil mixte
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NB :
Les limites des terrassements sont déduites en fonction du calage de la ligne rouge et
du profil en travers type adopté.
Profil en remblai
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NB :
Les limites des terrassements sont déduites en fonction du calage de la ligne rouge et
du profil en travers type adopté.
Profil en déblai
Chaussèe :
Une chaussée peut être définie comme étant un ensemble des couches de
matériaux superposées de façon à permettre la reprise des charges appliquées
par les véhicules circulant dessus. Cet ensemble de couches est mis en œuvre
sur un sol terrassé appelé plate-forme support de chaussée. Cette dernière est
souvent surmontée d'une couche de forme. D’un point de vue structural, les
chaussées se répartissent en celles rigides, semi rigide et souples:
1) Chaussée rigide: Elle se compose d’une dalle en ciment portland pouvant
fléchir dans le domaine élastique sous l’effet des charges appliquées. Cette
dalle repose sur un sol compacté ou sur une mince fondation en pierre ou en
gravier concassé. L’avantage que procure cette chaussée est de répartir les
charges sur une grande surface de la fondation du fait de la rigidité de son
revêtement.
2) Chaussée souple: Elle est constituée de deux matériaux structuraux: les
sols et matériaux pierreux à granulométrie étalée, ou même serrée, les liants
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hydrocarbonés conférant une cohésion et établissant des liaisons souples entre
les éléments pierreux.
3) Chaussée semi-rigide: Dans cette famille se distingue: les chaussées
comportant une couche de base (et quelquefois une couche de fondation)
traitée au liant hydraulique (ciment, laitier granulé...). La couche de roulement
est en enrobé hydrocarboné et repose quelque fois par intermédiaire d’une
couche de liaison également en enrobé hydrocarboné. Ce type de chaussée
n’existe actuellement
les chaussées comportant une couche de base et/ou une couche de fondation
en sable gypseux Celles-ci sont fréquemment rencontrées dans les zones
arides. La figure 1.1 donne un schéma de la composition structurelle des
différents types de la chaussèe
Chaussèe
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- GB: grave bitume
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*7m(deux voie normale)
*10.5m(trois voie)
*14m(quatre voie)
*les chaussèe unidirectionnelles ont les largeur suivant :
*5m(une voie)
5- ROLE DES DIFFERENTES COUCHES DE CHAUSSEES :
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6-matèriaux de route par les norme :
arase de terrassement :
surface de la partie supérieure des terrassements (PST) supportant la couche
de forme (dans le cas où elle est présente)
plate-forme de chaussée :surface de la couche de forme supportant les
couches de chaussées. Dans le cas où la couche de forme n’est pas présente, la
plate-forme se confond avec l’arase de terrassement
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aux normes NF EN 13285 et NF P 18-545. Les conditions d’utilisation des GNT,
en fonction du niveau de trafic, sont définies dans le Tableau G.2
GNF
GNF1
GNF2
Couche de base: La couche dite de base reprend les efforts verticaux et repartis
les contraintes normales qui en résultent sur les couches sous-jacentes.
structures bitumineuses épaisses structures composées d'une couche de
surface et d’une couche de base en matériaux bitumineux ; la couche de
fondation peut être en matériaux bitumineux ou en grave non traitée.
L’épaisseur totale de matériaux bitumineux est supérieure à 0,12 m.
Couche de roulement :en béton En général, pour les structures béton, la
couche de roulement constitue également la couche de base. Les
caractéristiques des granulats et leur granularité sont choisies afin de satisfaire
aux exigences d’adhérence. Le traitement de surface du béton (dénudage,
balayage, grenaillage, etc.) est également adapté selon les caractéristiques
d’usage recherchées. Dans certains cas, il peut cependant être fait le choix de
mettre en œuvre une couche d’enrobé mince, très mince ou un enduit
superficiel.
*Domaine d'épaisseur des différentes techniques de couche de roulement
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BBS NF EN 13108-1 EB10 – type 1 0,04 à 0,05
Les graves non traitées :Les conditions d’emploi sur les GNT en couche de base
des chaussées à faible trafic sont fournies dans le Tableau G.1 conformément
aux normes NF EN 13285 et NF P 18-545. Les conditions d’utilisation des GNT,
en fonction du niveau de trafic, sont définies dans le Tableau G.2
l’extraction
le transport
la mise en œuvre
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s.
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Le chargeur (ou chargeuse)
Le chargeur fait partie des engins de terrassement les plus populaires. C’est un
engin de chantier sur pneus muni de roues imposantes lui permettant la pratique de
tous types de terrains. Sa benne de grande taille située à l’avant, aussi appelée godet,
peut effectuer des mouvements verticaux et pivoter sur son axe porteur.
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A noter qu’il existe des modèles sur chenilles qui apporte une meilleure stabilité
dans les zones difficiles d’accès, mais la vitesse de déplacement les rend peu. Il existe
également des chargeuses compactes plus adaptées en milieu urbain.
Le contrôle du compactage est réalisé soit par des mesures ponctuelles de densités
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Niveleuse :
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6-contrôle extérieur des terrassement et couche de forme :
étude géotechnique :
Une étude géotechnique ou géologique est une étude de sol qui vise à : déterminer les
caractéristiques mécaniques des terrains amenés à supporter une construction, apprécier
les risques naturels recensés dans le secteur dans lequel un projet s'inscrit et leurs impacts
sur la future construction.
L’essai CBR :
L’essai CBR est un essai de portance (aptitude des matériaux à supporter les
charges) des remblais et des couches de formes compactées des ouvrages
routiers. Il s’agit de déterminer expérimentalement des indices portants (IPI,
CBR) qui permettent - d’établir une classification des sols (GTR) - d’évaluer la
traficabilité des engins de terrassement (IPI) - déterminer l’épaisseur des
chaussées (CBR augmente ⇒ épaisseur diminue)
La teneur en eau :
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L’essai de teneur en eau permet de déterminer quel est le pourcentage
massique (W%) d’eau dans le sol étudié c'est-à-dire quelle est la masse
d’eau présente par rapport à 100 grammes de sol sec.
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Les contrôles de la fourniture des granulats comprendront, à minima, les
prestations suivantes :
Aide à l’approbation du PAQ par examen documentaire ou
évaluation qualité sur site (audit) ;
Approbation des F.T.P. (fiches techniques produits) par épreuve de
convenance ;
Contrôle d’acceptation des lots livrés par :
o suivi de l’application des PAQ en carrières et sur aire ;
o suivi des résultats du contrôle intérieur du producteur et de l’entreprise
routière ;
o réalisation d’épreuves d’admission périodiques sur des lots de
livraison (teneur en eau, analyse granulométrique et propreté des
granulats) ;
Comparaison de résultats avec le contrôle intérieur selon les critères
des normes NF P 18-545, NF EN 13043, NF EN 13 242 et NF EN
12620+A1.
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La vérification de la masse volumique apparente pourra être réalisée à
partir d’une méthode par rétrodiffusion. La fréquence sera proposée
dans le plan de contrôle, par exemple un pas de mesure de 15 ml par
voie de circulation ; l’épreuve sera considérée comme une épreuve
d’information avec détections de zones à présomptions d’anomalie. Ces
zones feront par la suite l’objet de mesures normalisées (NF P 98-241-1/
NF EN 12697- 6 ou 7 sur carottes) pour confirmer ou non la non-
conformité ;
Contrôle des épaisseurs de couche :
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