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Le choix porté sur la pratique du management des ressources humaines n’est pas le fruit du
hasard. Nous avons été intéressé par l’inefficacité de ses ressources humaines lorsque nous
avons constaté que l’OGEFREM/Matadi n’arrivait pas à réaliser efficacement les objectifs lui
assignés pourtant considéré comme vache laitière prompt à renflouer les deniers publics.
Outre ce choix, cette dissertation revêt un double intérêt. Sur le plan théorique, elle permet
d’amasser une gamme des recettes managériales susceptibles de contribuer à la performance
des ressources humaines au sein de l’établissement sous étude. Sur le plan pratique, cette
recherche sert de tremplin, d’outils de référence sinon de conseils pour les gouvernants, les
cadres de conception et les agents d’exécution de l’établissement sous étude en vue de leur
permettre de piloter en véritable manager, cet outil gouvernemental d’une grande envergure.
2. ETAT DE LA QUESTION
Toute investigation scientifique devrait débuter par une revue de la littérature en vue de
l’identification de son originalité pour échapper aux redites sinon au plagiat. C’est dans cette
optique que l’état de la question est conçu comme une étape de départ constituant une
première phase pour la spécification de la problématique.
En effet, pour B. MARTORY et D. CROZET (1), gérer les ressources humaines consiste
moins à gérer des personnes qu’à gérer la contribution qu’elles peuvent apporter ou apportent
au fonctionnement des organisations, à la définition et à la réalisation des objectifs
organisationnels. Le développement des démarches prévisionnelles suivies par l’entreprise en
matière de personnel est un phénomène qui date d’une quarantaine d’années. Pourtant, c’est
encore un domaine mal balisé. En particulier, il n’existe pas de terminologie admise par tous
et consacrée par l’usage.
D. WEIS (2) dans son étude sur « Fonction des ressources humaines » a exposé les différentes
fonctions des ressources humaines dans une entreprise. L’auteur démontre que les ressources
humaines ont une incidence sur la rentabilité d’une entreprise tout comme sur sa faillite.
C. BATAC (3) en abordant « La gestion des ressources humaines dans le secteur public»,
analyse les différentes approches managériales des ressources humaines dans le secteur
public. Il nous montre que le secteur privé place beaucoup d’attention sur la dimension
humaine, chose difficile pour le secteur public. Ainsi, selon cet auteur, le secteur public
devrait s’inspirer des méthodes de gestion de priver pour atteindre leurs objectifs escomptés.
K. NZALA (4) dans ses recherches sur « La gestion des ressources humaines et son
rendement dans une entreprise publique. Cas de la Banque Centrale du Congo », analyse
l’incidence des ressources humaines sur le rendement de cette institution financière. L’auteur
nous laisse croire que la motivation des ressources humaines est une garantie sur la rentabilité
de la Banque Centrale du Congo.
Au regard de ce qui précède, l’originalité de la présente étude est établie par le fait que nous
procédons par une contingence pour analyser l’opérationnalité du management des ressources
humaines dans une agence d’un établissement public congolais qu’est l’Office de Gestion des
Frets Multimodale / Matadi.
3. PROBLEMATIQUE
La problématique (5) est entendue comme un ensemble des questions posées dans un domaine
de la recherche en vue d’une recherche des solutions. Elle désigne un ensemble d’idées qui
spécifie la position du problème suscité par le sujet d’étude.
En effet, il est établi aujourd’hui que la principale richesse d’un pays réside dans la qualité de
ses hommes. Un établissement public, tel qu’il soit, est condamné aux mauvais résultats s’il
n’est pas animé par un personnel compétent à tous les niveaux, depuis les cadres de
conception jusqu’aux agents d’exécution.
En effet, l’OGEFREM en tant qu’établissement public, n’est pas exempté des exigences de la
pratique du management des ressources humaines et des bienfaits qu’il procure. Les pouvoirs
publics congolais l’ont d’ailleurs bien compris et montrent une volonté manifeste à donner à
cette structure une image de qualité tout en améliorant tant soit peu les conditions de travail
des ressources humaines.
C’est dans cette optique que la présente étude est centrée sur « La pratique du management
dans un établissement public congolais. Cas de l’OGEFREM/Matadi ». Pour être précis, la
problématique de cette étude est focalisée sur les questions pertinentes ci-après :
Ces questions méritent des réponses provisoires. Ce qui nous amène à aborder les hypothèses.
4. HYPOTHESES DE RECHERCHE
D’après RONGERE (6), l’hypothèse est une proposition de réponses aux questions que l’on
se pose à propos de l’objet de la recherche formulée en termes d’observation ou d’analyse afin
d’infirmer ou de confirmer cette réponse. Elle n’est rien d’autre que le fil conducteur pour un
chercheur engagé.
En effet, nous pensons qu’il se pose quelques problèmes organisationnels qui entravent la
pratique du management des ressources, à l’instar d’une mauvaise division de travail, une
mauvaise application de la hiérarchie, d’une absence de spécialisation des ressources
humaines et autres. Ce qui entrainerait la contreperformance. Appliquer le management des
ressources humaines serait une conditionnalité pour le rebond de cette société.
5. METHODOLOGIE
La méthodologie est pour nous un guide qui nous a permis de détecter, de récolter, de
dépouiller, d’analyser et d’interpréter les données y afférentes. Elle regroupe les méthodes et
les techniques.
5.1. Méthode
La réalisation d’un travail scientifique exige le recours à une démarche rationnelle de l’esprit
pour arriver à la connaissance de la vérité. Les sciences humaines et sociales ont montré que
pour appréhender un phénomène dans son champ, il existe de nombreuses méthodes, dont les
unes sont qualitatives et les autres quantitatives.
Pour R. PINTO et M. GRAWITZ (7), la méthode est l’ensemble des opérations intellectuelles
par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontre et
les vérifie.
En effet, il y a un rapport direct entre l’objet d’une recherche et la méthode employée pour le
saisir. Dans le contexte de cette étude, nous avons recouru à la méthode systémique. Cette
méthode fonde l’analyse de l’objet et l’explication sur la notion de système.
5.2. Techniques
Les techniques (10) sont définies comme l’ensemble de procédés exploités par le chercheur
dans la phase de collecte des données qui intéresse son étude. De cette façon, les techniques
de recherche sont mises à la disposition de la méthode pour aider le chercheur à récolter les
données nécessaires et suffisantes pour l’élaboration de son travail.
En effet, trois techniques nous ont permis de récolter dans une certaine mesure et traiter les
informations nécessaires à l’élaboration de ce travail. La technique documentaire nous a
permis de collecter les informations stockées dans des ouvrages, des articles de revue, des
archives et autres documents puisés à l’Internet. L’interview libre nous a aidé à récolter les
informations brèves en organisant des entretiens exploratoires avec les cadres et agents de
l’OGEFREM/Matadi ainsi qu’avec quelques experts dans le domaine du management.
L’observation directe, quant à elle, nous a permis d’observer de nos propres yeux, la gestion
calamiteuse des ressources humaines de cet établissement.
6. DELIMITATION DU SUJET
7. PLAN SOMMAIRE
8. DIFFICULTES RENCONTREES
Cette étude ne s’est pas déroulée sans difficultés. Nous avons été butés à une difficulté
majeure, celle de rencontrer notre comité d’encadrement à Kinshasa. A distance, il nous était
impossible de nous convenir sur le plan de rédaction et autres. Nos propres moyens de bord
nous ont permis de faire face à cette exigence.
1 MARTORY, B. et CROZET, D., Gestion des ressources humaines, 3ème éd. S.E, S.L,
2001, 205p.
2 WEIS, D., Fonction des ressources humaines, Ed. d’organisations, Paris, 1997, p.92.
3 BATAC, C., La gestion des ressources humaines dans le secteur public, Ed. Flammarion,
Paris, 1998, p.190.
4 NZALA KABALA, La gestion des ressources humaines et son rendement dans une
entreprise publique. Cas de la Banque Centrale du Congo, Mémoire en SPA, FSSAP,
UNIKIN, 2002-2003.
5 KUYUNSA, B. et SHOMBA, K., Initiation aux méthodes de travail scientifique en sciences
sociales, PUZ, Kinshasa, 1995, p.42.
6 RONGERE, P., Méthode des Sciences Sociales, Ed. Dalloz, Paris, 1970, p.20.
7 GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, Dalloz, Paris, 1974, pp.331-333.
8 NSAMAN-O-LUTU, O. et ATSHWEL-OKEL, O., Comprendre le management : Culture,
principes, outils et contingence, Ed. CAPM, Kinshasa, 2007.
9 NSAMAN-O-LUTU, O. et ATSHWEL-OKEL, O., Op.Cit.
10 KUYUNSA, B. et SHOMBA, K., Op.Cit, p.58.
CHAPITRE PREMIER : CADRE
THEORIQUE
Dans un travail scientifique, la compréhension des concepts est une nécessité absolue. Ceci se
justifie dans la mesure où un mot français peut à la fois signifier plusieurs choses, mobile pour
lequel un chercheur est dans l’obligation de donner des précisions sur les concepts.
Le management (11) peut se concevoir comme une démarche rationnelle par laquelle les
ressources humaines, physiques et financières sont coordonnées vers la réalisation des buts
poursuivis. Cette démarche se traduit suivant un processus qui consiste à planifier, organiser,
diriger et contrôler les activités de façon à en tirer un rendement optimal (gaining the most the
least), conformément à une philosophie axée sur la satisfaction des différents publics
impliqués. Lié à une réalisation socio-économique, le management nécessite l’emploi de
toutes les facultés humaines.
Le management (12) est le métier qui consiste à conduire, dans un contexte donné, un groupe
d’hommes et de femmes ayant à atteindre en commun des objectifs conformes aux finalités de
l’organisation d’appartenance.
Pour M.K. IBULA (13), le management est un processus par lequel, ceux qui ont des
responsabilités formelles, de tout ou de partie de l’organisation, essayant de la diriger ou, du
moins, de la guider dans ses activités. (14) Le management est loin d’avoir une signification
normalisée, bien qu’en général, on s’accorde pour dire que ce mot signifie du moins
l’exécution des tâches par des personnes et grâce à elles. Il pense que le management est l’art
de combiner les ressources matérielles, humaines et techniques que les facultés intellectuelles
et morales pour atteindre au mieux possible les objectifs qu’on se fixe.
Le management (15) est un processus rationnel de prise de décision qui évite que les
retombées de cette décision se retournent contre le décideur ; une aptitude à faire exécuter un
travail par quelqu’un d’autre et ce, d’une façon rationnelle. Cela implique un système de
commandement adéquat ; une démarche qui peut se résumer en deux mots clés, à savoir :
Rationalité, Efficacité, Efficience et Performance.
L’efficacité signifie que l’objectif visé est atteint. Pour plus de réalisme, il doit être
quantifiable, mesurable et clairement défini. L’efficience en revanche, consiste à savoir au
préalable, d’où ou par où, on va. Il s’agit surtout et avant tout de se poser des questions
importantes : Faire quoi ? Pourquoi faire ? Qui le fera ? Quand le faire ? Avec quoi ?
Comment ? A quels coûts ? Plus claires sont des réponses à de questions, plus aisé est
d’atteindre les objectifs poursuivis au maximum et au moindre coût. Ceci implique un
contrôle, tout un déviationnisme et un suivi.
Un processus qui comprend deux adverbes : “mieux-mieux”. En clair, il s’agit ici, de chercher
à améliorer d’une façon hiérarchique l’état “A” du point essentiel d’un phénomène vers l’état
“B” souhaité (A >>>B : amélioration). Tout pouvant être mieux fait.
Ce point retrace les grands principes auxquels doit recourir tout manager de sorte que
l’organisation de celui-ci soit gérée de façon efficace et efficiente. Appelés aussi les fonctions
du management, ces principes sont :
- Planifier
Sur le plan du management, quand on parle de planifier, il s’agit de tracer les lignes générales
de ce qui doit être fait et les méthodes à employer pour l’accomplir ; penser à l’avance,
exercer son esprit pour deviner et minimiser l’impact de l’imprévu (gestion des incertitudes)
sur les activités.
La planification consiste à établir à court, à moyen et à long terme des objectifs qui
correspondent à la mission aussi qu’à mettre au point des stratégies pour atteindre ces
objectifs.
- Organiser
Organiser en management signifie établir des structures de l’autorité, des responsabilités, des
relations et de la division du travail. L’organisation consiste à réunir les gens et les tâches au
sein d’une même structure de façon non seulement à accomplir le travail, mais aussi à
procurer une satisfaction à ceux qui l’accomplissent (17). Bref, organiser, c’est établir la
structure de l’organisation, délimiter les relations, créer les descriptions des postes et établir
les qualifications de ces postes.
- Diriger
Diriger, c’est prendre des décisions et les rendre opérationnelles sous forme d’ordres,
d’instructions et des règles. La direction consiste à appliquer la politique de l’entreprise dans
le cadre de la limite tracée par l’administration. Diriger, c’est aussi utiliser rationnellement les
quatre ressources : les hommes, les finances, les matériels et le temps afin d’atteindre
efficacement les objectifs.
- Coordonner
La fonction de coordination permet d’établir les liens d’intégration entre les diverses parties
dans un ensemble et cela dans un effort coopératif de manière à faciliter le fonctionnement et
le succès, et en à assurer l’harmonie.
- Commander
Commander en management signifie donner des ordres et se faire obéir. Le commandement
implique le pouvoir, l’autorité. Commander, c’est faire-faire le travail par les autres que soi-
même. On ne peut parler de commandement en management sans évoquer le pouvoir de
décisions. Commander c’est prendre des décisions et les faire exécuter. C’est par des
décisions que se justifie son pouvoir de commandement dans l’organisation.
- Contrôler
Contrôler signifie veiller à ce que tout se passe conformément aux règles et aux ordres établis.
Dans son sens le plus large, contrôler une situation signifie la dominer, en être le maître, la
conduire dans le sens voulu.
1.3. Typologie
Le management des ressources humaines tend de plus en plus à prendre, dans les discours, la
pratique et la recherche, une place centrale. Il devient au cœur des stratégies et de l’efficacité
des organisations.
Cette montée en importance semble découler de ce qui pourrait tenir lieu de « morale de
l’histoire » telle que l’ont relevé G.R. Terry et S.G. Franklin (19) pour qui « une entreprise se
compose d’êtres humains qui se rassemblent pour tirer des avantages réciproques, et,
l’entreprise est faite ou détruite par la qualité et le comportement des individus qui la
composent (…) ». Ce n’est que par l’intermédiaire des ressources humaines que toutes les
autres ressources peuvent être utilisées efficacement.
- Quelques définitions
Il faut noter que le management des ressources humaines est à la fois une discipline
scientifique et une pratique. De ce fait et au regard de la diversité des contextes socio-
économiques de leurs développements, il existe une pluralité de définitions qu’il serait vain de
restituer en totalité.
En tant que discipline scientifique (20), le management des ressources humaines se veut
comme une discipline des sciences sociales consistant à créer et mobiliser les savoirs variés
utiles aux acteurs et nécessaires pour appréhender, négocier et tenter de résoudre les
problèmes liés à la régulation du travail dans les organisations.
En tant que pratique, elle concerne une fonction de l’entreprise (la fonction ressources
humaines) jouant un rôle spécifique dans la mission générale de l’organisation. Ce rôle est
notamment de permettre à celle-ci de disposer en tout temps des ressources en hommes
correspondant à ses besoins, en quantité et en qualité.
Dans le même sens, L. Belanger (21) définit le management des ressources humaines comme
étant l’ensemble des activités d’ordre opérationnel (planification, acquisition et conservation
du personnel) et d’ordre énergétique (création d’un climat organisationnel satisfaisant et
valorisant) qui utilisent les ressources (humaines, financières, physiques et informationnelles)
en vue de fournir à l’organisation des ressources humaines disponibles, productives
relativement stables et satisfaisantes.
- Problématique
La gestion du personnel est la gestion des individus (la main d’œuvre) dans l’absolu, dans une
perspective de court terme et d’ajustement sans référence aux besoins qualitatifs de
l’organisation et aux intérêts professionnels des travailleurs. C’est sous ses deux aspects
qu’apparaît la fonction dans les organisations.
Le management des ressources humaines intègre en dépassant les deux aspects. Il est, en effet,
la gestion de l’adéquation des besoins et des ressources en hommes de l’organisation articulée
aux besoins et intérêts professionnels des hommes, donc de l’adéquation hommes-emplois.
Comment assurer en tout temps cette adéquation au regard des mutations socio-économiques
permanentes ? Telle est la problématique et le plus grand défi du management des ressources
humaines. La fonction ressources humaines donc comme l’a relevé P.H. SAPPEY (22), par
essence une fonction d’optimisation dans la mesure où le terme implique non pas la
satisfaction totale des besoins en présence (souvent impossible) mais la recherche d’un point
d’équilibre optimal variable d’un moment à l’autre de manière que les attentes des uns et des
autres soient satisfaites dans la mesure du possible et que l’action des forces en présence aille
dans un sens correspondant à la finalité de l’entreprise ou du moins qu’elle soit acceptable par
elle.
- Signification
Le management des ressources humaines (23) est une gestion particulière puisqu’elle
concerne les ressources humaines, c’est-à-dire les personnes qui composent une organisation
et sont chargées de la faire fonctionner. Les ressources humaines ne sont pas une catégorie
particulière : il faut donc aborder leur gestion comme une fonction parmi d’autres.
Rappelons que le management des ressources humaines a deux significations principales (24)
:
- La première est de considérer cette fonction comme toute aussi banale que les fonctions
financière, commerciale ou logistique. En ce sens, le management des ressources humaines
doit contribuer à l’activité et à l’efficacité de l’organisation. Elle ne se situe pas en dehors de
cet objectif général, même si ce dernier se décline de manière différente d’une fonction à
l’autre. Etre une fonction à part entière se traduit correctement par quelques signes qui n’ont
pas toujours été évidents dans l’Histoire. Tout d’abord, le management des ressources
humaines figure comme fonction dans l’organigramme. Dans la plupart de cas, elle reporte
directement à une direction générale, le titulaire de la fonction est fréquemment membre du
comité de direction. Plus clairement encore, la fonction a un budget qui concerne les
rémunérations et les salaires, mais aussi le développement des compétences et l’amélioration
du fonctionnement des organisations ;
- La seconde est de voir le management un processus, une démarche à trois phases, que l’on
retrouve dans les ressources humaines comme dans d’autres domaines dans/et hors de
l’entreprise : Analyser et diagnostiquer (Constater une situation, la décrire, mesurer les
caractéristiques fortes, le potentiel d’évolution, la sensibilité aux changements, à
l’environnement, …), décider (choisir et traduire en actes) et contrôler (vérifier la pertinence
de ses choix, contrôler leur efficacité selon des critères fixés).
- Gestion :
Il s’agit d’effectuer les choix stratégiques, c’est-à-dire définir les options à long terme en
matière d’utilisation des hommes (politique de l’emploi, choix des niveaux de qualification,
politique des rémunérations et des récompenses, politique des relations sociales et syndicales,
organisation et transmission du pouvoir ainsi que les décisions quotidiennes). Cet aspect
concerne les choix en matière d’acquisition, de développement et conservation des ressources
humaines.
Il s’agit de relever ici la particularité du facteur de production qu’est homme (ayant ses
intérêts professionnels, ses aptitudes, ses limites, ses valeurs, sa culture) au travail (c’est-à-
dire effectuant une activité contraignante qu’il peut percevoir comme valorisante ou
humiliante). il ne se manie donc pas mécaniquement. Il faut donc tenir compte des périodes
d’ajustement souvent longues de ce facteur.
C’est l’aspect du travail effectué dans une collectivité avec d’autres hommes (équipes,
entreprise, service, atelier, etc.). Ce qui appelle à s’intéresser aux problèmes non seulement de
relations humaines entre individus, mais aussi à ceux de pouvoir, de coordination,
d’organisation du travail et d’intégration pour assurer l’efficacité collective.
Il résulte de ce qui précède que la tâche du management des ressources humaines est
d’articuler, à moyen et long terme, les besoins de l’organisation (quantité et qualité en
hommes) et des besoins des hommes (développement, récompenses).
2.2. Missions ou activités du management des ressources humaines
Les missions du management des ressources humaines s’articulent autour de ses grands
domaines d’action largement complémentaires que sont :
- L’administration du personnel ;
- Les études et le développement social ;
- Les relations syndicales et sociales ;
- La communication, la motivation et l’information ;
- La politique des ressources humaines.
- Administration du personnel
Elle concerne :
- Collecte et analyse des données servant de base à la formulation des politiques des
ressources humaines adaptées : Elaboration des plans, budgets, prévisions, tableaux de bord ;
- Analyse des emplois, des qualifications, des compétences disponibles et émergentes ;
- Analyse et mesure des indicateurs de performance (productivité) de comportement ou de
conflictualité ;
- Evolution du métier, des marchés, produits, législations sociales et fiscales, secteur :
technologies attentes de clients, utilisateurs, cartes des métiers, matrices d’emplois et métiers,
etc.
Le mot est aussi utilisé pour désigner une action de faire par laquelle une ou plusieurs
personnes s’engagent, définissent une situation ou organisent une activité. Il est alors question
de l’établissement d’un contrat ou d’un courrier, de l’établissement d’un plan d’action ou de
l’établissement d’un testament ou d’un inventaire.
Mais, le mot désigne aussi, une entité structurelle à laquelle son ou ses fondateurs ont décidé
de vouer à un type d’activité, notamment dans l’ordre économique ou artistique, cultuel,
professionnel voire pédagogique (Établissements de soins, établissements scolaires ou
universitaires, établissements industriels ou commerciaux). Cette notion est indépendante du
secteur dans lequel les dirigeants de l’établissement parviennent à l’objet pour lequel il a été
créé. Ainsi, il existe des établissements privés comme des établissements publics, et cette
notion est également indépendante de la forme juridique que l’établissement emprunte pour
avoir accès à la vie juridique. Ainsi, il peut prendre la forme d’une entreprise personnelle,
d’une association, d’une fondation ou d’une société.
Un établissement qui exerce une activité économique, constitue une unité géographiquement
individualisée, mais juridiquement et financièrement dépendante de l’entreprise qui l’a crée. Il
est fait appel à cette notion, en particulier dans le droit de la sécurité sociale et en droit du
travail.
En droit du travail, dans les entreprises comportant des établissements distincts, il est créé en
principe autant de comités d’établissement qu’en a créé l’entreprise pour les besoins de son
fonctionnement et de son développement.
En France, un établissement public (28) est une personne morale de droit public financée par
des fonds publics et qui doit remplir une mission d’intérêt général. Ils se distinguent des
entreprises publiques qui sont des personnes morales de droit privé à capitaux publics qui ne
remplissent pas nécessairement une mission d’intérêt général. Les domaines d’intervention
des établissements publics sont variés, mais la plupart remplissent une mission de nature
économique ou sociale. Il peut s’agir du domaine de la santé, de l’enseignement, de la culture,
de l’économie. Certains établissements ont un caractère unique, d’autres inversement font
partie de « séries » d’établissements du même type fonctionnant sur le même modèle. Cette
distinction est parfois subtile. Ainsi, les universités qui sont souvent très différentes, forment
une série d’établissement du même type.
Conformément à l’article 3 de la loi n°08/007 du 07 Juillet 2008 portant dispositions
générales relatives à la transformation des entreprises publiques congolaises, un établissement
public est toute personne morale de droit public créée par l’Etat en vue de remplir une mission
de service public.
A. DE LAUBADERE définit l’établissement public comme une institution dont la gestion est
confiée à un organisme public personnalisé, spécialisé et subordonné à une autorité de tutelle.
Ses caractéristiques sont semblables à celles des services administratifs en régie, gérés
directement par l’Etat. Cela revient à dire que l’Etat fournit les moyens matériels et financiers,
les subventions et en contrôle le fonctionnement.
Au-delà des dénominations multiples que peut énoncer le législateur de chaque Etat, la
doctrine ne distingue que deux catégories d’établissements publics (29), à savoir : Les
établissements publics à caractère administratif (EPA) et les établissements publics à caractère
industriel et commercial (EPIC).
Source : PETON, A.K., « Gestion publique : L’établissement public est-il toujours adapté ? »
sur http://infos.lagazettedescommunes.com(archives), 18 mai 2010, consulté le 16 Juillet
2012.
Toutefois, en pratique, cette distinction est loin d’être absolue et connaît de nombreuses
exceptions. Le personnel de direction des EPIC est généralement fonctionnaire. Certains EPIC
ont reçu de la loi le droit de recruter des fonctionnaires, tandis que certains EPA emploient
également des contractuels de droit privé.
Des EPA peuvent avoir une comptabilité tenue selon le plan comptable applicable aux
entreprises, mais certains EPIC munis d’un comptable public peuvent être partiellement
soumis au règlement général sur la comptabilité publique. Certains EPA ont un état des
prévisions de recettes et de dépenses au lieu d’un budget.
Pour ce qui concerne les marchés, certains EPIC appliquent le code des marchés publics. Bien
que les établissements publics à caractère industriel et commercial soient proches des
personnes morales de droit privé à bien des égards, ils bénéficient, en tant que personne
morale de droit public, de certains privilèges de droit public.
27 Ces données ont été tirées dans BRAUDO, S. et alii, Dictionnaire juridique, Paris, 1996-
2012.
28 Lire in www.google.établissement_public en France/définition et approches.fr, consulté le
13 juillet 2012.
29 Lire avec attention PETON, A.K., « Gestion publique : L’établissement public est-il
toujours adapté ? » sur http://infos.lagazettedescommunes.com(archives), 18 mai 2010,
consulté le 16 Juillet 2012.
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DU CADRE D’ETUDE
Dans ce chapitre, il est question de procéder au dévoilement du champ d’investigation de cette
dissertation qui n’est rien d’autre que l’Office de Gestion de fret Multimodal (OGEFREM) / Matadi.
Pour ce faire, nous faisons allusion respectivement à la situation géographique, à la personnalité
juridique, au patrimoine, à l’organisation et au fonctionnement de cet établissement.
L’Office a son siège social à Kinshasa. Il peut dans la mesure du possible de ses moyens
financiers et moyennant l’autorisation de la tutelle compétente, créer des succursales, agences
ou Bureau de représentation dans les ports, Aéroports, … au Congo ou à l’étranger.
L’office a pour mission de promouvoir par des mécanismes appropriés ou par des actions
spécifiques, la productivité nationale dans le secteur de transport en ayant constamment
l’envie de la recherche de l’efficacité et de la rentabilité de toute opération depuis la
production jusqu’au consommateur. A cette fin et moyennant, éventuellement les directives
émanant de l’autorité de tutelle compétente.
Le patrimoine de l’office est constitué au départ de tous les biens que l’Etat lui aura apportés
lors de son démarrage dans un délai de trois mois à compter du démarrage effectif de l’office,
le Ministre ayant le porte feuille dans ses attributions soumettra à la signature du Président de
la République, un projet d’ordonnance par laquelle l’Etat transfère au profit de l’office,
dûment valorisé, les biens dont celui-ci a besoin pour son équipement et son fonctionnement.
- Le capital de l’Office pourra croître notamment des apports extérieurs que l’Etat pourrait lui
consentir ou des réserves qui pourront y être incorporées dans les conditions prévues par la
présente ordonnance.
• service en staff ;
• service contrôle de gestion ;
• service informatique avec comme deux bureaux : programmation et maintenance ;
• service férie.
Les structures hautes énumérées sont présentées dans l’organigramme généalogique ci-après :
Source : Direction Provinciale Ogefrêm/Matadi année 2013
§2. Fonctionnement
Compte tenu des difficultés que nous avons rencontrées sur terrain par le fait que certains
chefs des sous-directions n’ont pas voulu nous informer des compétences de leurs services et
bureaux, nous n’allons présenter que le fonctionnement de quelques services et bureaux.
Malgré cela, l’organigramme renseigne sur les détails.
Le service du guichet unique de port de Matadi est placé sous l’autorité d’un chef de service
et comprend trois bureaux :
• le bureau trafics africains : Ce bureau est chargé de la gestion des navires en provenance de
la côte Afrique de l’Ouest et du centre ainsi que de l’Afrique du sud et australe ;
• le bureau trafic Nord Continent (Norco) : Ce bureau est chargé de la gestion des navires en
provenance de l’union européenne ;
• le bureau autres trafics : Ce bureau est chargé de la gestion des autres trafics, du trafic de
tramping et fret à l’exportation.
Le service assistance aux chargeurs est placé sous l’autorité d’un chef de service et comprend
deux bureaux :
- Le service financier
Ce service est placé sous l’autorité d’un chef de service et comprend trois bureaux, à savoir :
- collecter, traiter et enregistrer toutes les données comptables relatives aux activités de la
direction provinciale ;
- produire les états comptables de synthèse y afférents ;
- établir le tableau de bord périodique, suivi de leur exécution et analyser les écarts ;
- établir la situation journalière de la trésorerie ;
- procéder aux opérations d’encaissement et effectuer les paiements suivant les procédures en
vigueur ;
- tenir le livre de caisse et le livre de banque ;
- établir les chèques, les ordres de paiement et les remises en banque ;
- préparer les opérations de transfert et suivre leur exécution.
• Tenir et mettre à jour, les dossiers du personnel (congé, engagement, promotion, mutation,
transfert, sanction, composition familiale) ;
• Contrôler les listes de paie et assurer le paiement des rémunérations ;
• Identifier les besoins de la direction provinciale en matière de formation ;
• Gérer les questions relatives à la sécurité, à l’hygiène du travail et à la prévoyance sociale ;
• Gérer le patrimoine mobilier et immobilier ;
• Assurer les transmissions par phonie, télex, téléphone et courrier ;
• Organiser le travail de corps de métier, veiller au respect des droits et obligations des
travailleurs ;
• Assurer la bonne application des conversations médicale et pharmaceutique ;
• Gérer et veiller à la maintenance et à l’entretien des biens meubles et immeubles.
Cette sous-direction gère les services en staff, en contrôle de gestion, informatique et férie.
CHAPITRE TROISIEME :
OPERATIONNALITE DU
MANAGEMENT DES RESSOURCES
HUMAINES A L’OGEFREM/MATADI
Dans ce chapitre, nous procédons à un état de lieu de la pratique du management des ressources
humaines et proposons des perspectives managériales pour provoquer le bon rendement de l’agence
de l’Office de Gestion de fret Multimodal sous étude.
La division du travail est une nécessité absolue pour la survie d’une entreprise. En effet, elle
consiste à diviser un travail en des petits travaux effectués par un certain nombre de
personnes. La division du travail permet une bonne qualité du travail, le gain de temps, …
Après avoir observé et questionné, nous nous sommes rendu compte qu’il n’y a pas
d’effectivité de la division du travail à l’OGEFREM/Matadi dans la mesure où elle a
occasionné un cumul de tâches ayant des conséquences fâcheuses sur la vie du personnel.
En effet, il est difficile de trouver un seul agent avec une seule tâche à l’OGEFREM/Matadi.
Souvent un seul agent exerce plusieurs tâches en dehors de celles qui lui sont attribuées
régulièrement. C’est le cas d’un comptable qui est à la fois agent payeur, agent de
recouvrement. Il est vrai qu’il y a là cumul des tâches qui, du reste, ne sont pas rémunérés et
obstruent au contrôle effectif et efficace.
En nous référant à ce qui se passe à l’OGEFREM/Matadi, nous nous sommes rendu compte
que le manque de l’unité de direction crée des problèmes de commandement basé sur les
principes managériaux. Malgré la présence d’un organigramme à l’OGEFREM, la réalité dans
l’exécution des tâches est tout à fait autre chose. Certainement, les apparences prouvent à
suffisance qu’il n y a pas de problèmes de ce genre, mais en réalité, quand on pénètre cet
établissement, on se rend vite compte qu’il existe ce genre des problèmes.
Toutefois, ce sont des collaborateurs qui en souffrent dans la mesure où dit-t-on « quand deux
éléphants se battent, ce sont des herbes qui en pâtissent ». C’est autant dire que les conflits de
compétence entre deux chefs ont pour victimes les agents sous commandés.
La centralisation du pouvoir n’est pas mauvaise partout où il y a anarchie mais, elle fait
toujours songer à une dictature du tenant du pouvoir. Certes, l’OGEFREM/Matadi dépend
directement de la direction générale dont le siège est à Kinshasa. Mais, quant à sa gestion
interne, le constat est tel que le responsable a tous les pouvoirs avec lui et les autres ne sont
que des simples exécutants. Avec la centralisation du pouvoir, il est pratiquement impossible
aux agents de l’OGEFREM/Matadi d’exprimer ou de faire valoir leurs capacités ou même
leur savoir-faire. N’étant pas à mesure de prendre des décisions sur leurs tâches, les agents se
voient parfois bloqués dans l’exécution de leur travail tout en attendant que le chef décide. Ici,
il faut aussi tenir compte de l’humeur du chef qui ne peut décider que quand cela lui plait. La
mauvaise centralisation bloque le travail et ne permet pas à l’établissement de réaliser les
meilleures performances. La centralisation ne peut être bonne que dans la mesure où elle est
faite pour permettre à l’établissement ainsi qu’aux agents de pouvoir réaliser les
performances. A titre exemplatif, la direction fait son plan de trésorerie pour son
fonctionnement. Celle-ci doit attendre le quitus ou l’autorisation venant de Kinshasa alors que
pendant ce temps, l’agence engendre des difficultés dans son fonctionnement.
2.2. Non respect de la hiérarchie
A l’OGEFREM/Matadi, un chef peut donner un ordre à un agent qui n’est pas de son service
sans que son chef direct n’en soit informé. L’agent exécute, rend compte non à son chef direct
mais à un chef d’un autre service qui n’est pas le sien.
De fois, cela crée des problèmes entre les chefs. Il arrive aussi dans cet établissement qu’une
information véhiculée parte du centre opérationnel (ouvrier) pour atteindre directement le
sommet stratégique (cadres) sans transiter par la ligne hiérarchique (les agents de maitrise).
C’est comme un ouvrier qui dispose d’une information qu’il transmet directement aux
directeurs sans pour autant passer par son chef d’équipe ou de service. Peut être que ce dernier
pourra être informé qu’après par une voie non autorisée.
En s’appuyant sur les principes de spécialisation, on veut mettre chaque agent à sa meilleure
place et pour une tâche bien précise. Au fur et à mesure que cet homme évolue à son poste, il
va devoir maitriser sa tâche et en conséquence spécialiser son travail.
Pour TSHIMANGA MUANZA (30), la délégation est une commission qui donne à quelqu’un
le droit d’agir au nom d’un autre.
En effet, la délégation est aussi une action par laquelle un manager (dirigeant) confie un
certain pouvoir aux subordonnés, c’est-à-dire que ceux-ci ont le droit de prendre certaines
décisions ou d’effectuer certaines tâches sans qu’ils aient à se référer par avance à leurs
supérieurs, ils sont ensuite jugés sur leurs résultats. Une chose est certaine, les chefs ne
peuvent pas résoudre tous les problèmes seuls. Certaines responsabilités peuvent être confiées
aux agents. Cette façon d’agir peut être bénéfique pour les cadres parce qu’elle les libère de
petits problèmes qui les incombent et peuvent ainsi, se tourner vers les grandes
préoccupations.
Cependant, à l’OGEFREM/Matadi les chefs hésitent à déléguer l’autorité pour des raisons
suivantes :
- Les chefs croient qu’ils peuvent faire le travail mieux que leurs collaborateurs. Ils craignent
que ceux-ci ne fassent pas le travail d’une façon satisfaisante ;
- Les chefs n’ont pas confiance en leurs collaborateurs ;
- Les mécanismes de contrôle efficace qui permettent d’assurer un suivi des objectifs et de
plein d’actions des collaborateurs font souvent défaut ;
- Les chefs acceptent difficilement que la direction les oblige à déléguer leur autorité.
L’autre constat fait à ce niveau à l’OGEFREM/Matadi est que les collaborateurs eux aussi
refusent de prendre des responsabilités. Les principales raisons sont les suivantes :
- Souvent le collaborateur préfère demander à son chef comment il doit faire son travail plutôt
que de décider lui-même ;
- Plusieurs collaborateurs craignent d’être critiqués ou blâmés quand ils prennent des
initiatives ;
- Le manque de confiance en soi. Plusieurs agents n’aiment pas des responsabilités et
craignent de ne pas être à la hauteur de ses responsabilités.
Les politiques qui dirigent cet établissement confondent la gestion à la politique. Les
engagements se font sans procédure et ne tiennent compte d’aucun critère.
SECTION 2. PRATIQUE DU
MANAGEMENT DES RH
Les conséquences d’une organisation managériale de l’OGEFREM/Matadi peuvent être :
Après avoir identifié que les agents hésitent parfois de prendre des initiatives et sont recrutés
selon la volonté politique, nous recommandons la définition du profil de poste pour permettre
de fixer les exigences en qualifications requises (niveau d’expérience, caractéristiques
personnelles) et les qualités de personnalité, en fonction des contraintes du poste et de son
environnement partie intégrante de l’analyse du poste. Il nécessite une rédaction détaillée et
précise. Il se situe dans la démarche logique de la gestion prévisionnelle des compétences
pour déterminer la cible qui permettra les analyses et les ajustements.
Le poste type peut s’étudier, par exemple, sous quatre angles : La technicité, l’information, la
communication, la contribution économique, le référentiel emploi et les politiques
d’ajustement.
1.2. Politique de formation continue
Etant donné que l’incompétence et la mal formation sont requises, il est évident de penser à
une politique de formation pour permettre à l’agent de réaliser les performances, car tout
employeur public ou privé a l’obligation d’assurer la formation, le perfectionnement ou
l’adaptation professionnelle des travailleurs qu’il emploie.
Pour accomplir cette fin, les services de formation de l’OGEFREM doivent utiliser les
moyens mis à leur disposition pour cette fin utile. Cette formation devra poursuivre les
objectifs suivants :
§2. Usage des principes pour une bonne gestion et stabilisation des emplois
- L’unité de direction : Elle signifie un seul chef et un seul programme pour un ensemble
d’opérations visant le même but. C’est la condition nécessaire de l’unité d’actions, de la
coordination de force, de la convergence des efforts ;
- La rémunération : La rémunération du personnel est le prix des services rendus. Les divers
modes de rétributions usités pour les ouvriers sont : le paiement à la journée, à la tâche et aux
pièces ;
- La hiérarchie ou la liaison : La hiérarchie est la série des chefs qui va de l’autorité supérieure
aux agents inférieurs. La voie hiérarchique est le chemin que suivent les agents, en passant par
tous les degrés de la hiérarchie ; les communications qui partent de l’autorité supérieure ou
qui lui sont adressées. Il faut donc concilier le respect de la voie hiérarchique avec
l’obligation d’aller vite ;
- L’ordre : Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. La propreté est un
corollaire de l’ordre. Aucune place n’est réservée à la saleté. L’ordre social est une bonne
organisation, un bon rendement.
- L’équité : La justice est la réalisation des conventions établies. Traiter le personnel avec
bienveillance, est un signe d’équité ;
- L’initiative : Un chef qui sait donner de l’initiative à son personnel est infiniment supérieur à
un autre qui ne le fait pas ;
- L’union du personnel ou l’esprit de corps : L’union fait la force, dit-on. L’harmonie, l’union
dans le personnel d’une entreprise est une force dans cette entreprise. Il faut donc s’efforcer
de l’établir. Le principe à observer ici est l’unité de commandement. Le danger à éviter est
une mauvaise interprétation de la devise « Diviser pour mieux régner ».
2.2. Stabilisation des emplois
Avec une clientèle fidélisée suite à une organisation managériale, les emplois à
l’OGEFREM/Matadi seront stabilisés dans la mesure où la clientèle donnera des moyens
nécessaires en achetant les services.
La stabilisation est d’un gain très utile parce qu’elle est gage d’une paix sociale durable. La
ville portuaire de Matadi compte une jeunesse dynamique dont de nombreux jeunes sont en
chômage, obligés d’évoluer dans l’informel pour juste avoir le besoin de manger. A
l’OGEFREM/Matadi, s’il y a des jeunes qui sont déjà employés, il est réaliste que leurs
emplois soient stabilisés le temps que les autorités appellent d’autres investisseurs.
Il est établi en management que l’homme, une fois motivé, rend le meilleur de lui-même et,
par conséquent, l’organisation réalise les performances attendues.
Les besoins humains sont organisés en une pluralité de niveaux, suivant une hiérarchie
d’importance. Au niveau le plus bas, se trouvent d’abord les besoins physiologiques
préconisés dès qu’ils sont contrariés. Dès que le pain manque, l’homme ne vit plus que pour
en obtenir. Mais, pour l’homme qui mange régulièrement et à sa convenance, la faim cesse à
son tour de constituer un besoin important. Un besoin satisfait n’est plus un facteur de
motivation pour le comportement.
Lorsque les besoins physiologiques sont raisonnablement satisfaits, ce sont les besoins du
niveau immédiat supérieur qui commencent à donner le comportement de l’homme et à
motiver celui-ci. Ce sont les besoins de sécurité. Tels sont les besoins de protection contre les
dangers, la menace et la privation.
Il est important de souligner que puisque tout salarié de l’industrie se trouve dans un état de
dépendance, ses besoins de sécurité peuvent revêtir une force considérable.
Le comportement arbitraire des dirigeants à son égard éveillera chez lui un sentiment
d’insécurité concernant la garantie de son emploi ou celui d’être victime d’un favoritisme ou
d’une discrimination, d’une politique ou d’une administration aux décisions imprévisibles.
Tout cela peut constituer les relations du travail, à tous les niveaux professionnels, du
manœuvre. Il est clair que les conditions de la vie moderne ne procurent que des chances
licitées à l’individu d’exprimer ses besoins relativement faibles.
Le manager devait aussi considérer d’autres motivations telles que la promotion, l’argent, les
primes, etc. Ceux-ci hormis le salaire peuvent constituer des stimulants très forts pour
mobiliser l’énergie des travailleurs.
CONCLUSION
30/08/2013
Non classé
Dans la présente dissertation scientifique focalisée sur « La pratique du management des
ressources humaines dans un établissement public congolais. Cas de l’agence de
l’OGEFREM/Matadi », nos préoccupations majeures étaient de savoir quels étaient les
problèmes organisationnels de l’OGEFREM / Matadi qui dénotent l’inopérationnalité du
management des ressources humaines ? Que faire pour que la pratique du management des
ressources y soit effective et produise un bon rendement ?
Pour y parvenir, nous avons recouru à la méthode systémique. A elle, ont été jointes les
techniques telles que documentaire, l’interview libre et l’observation directe.
En effet, le premier a été dédié au cadre théorique. Nous y avons défini les concepts clés tels
que le management, le management des ressources humaines et établissement public. Le
deuxième, quant à lui, a été consacré à la présentation de l’OGEFREM/Matadi. Nous avons à
cet effet, mis en exergue les éléments tels que l’aperçu historique, la situation géographique,
le patrimoine, les structures et leur fonctionnement.