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Peggy Dorais

DORP28607406
Jessyka Ouellette
OUEJ31559403
Safiétou Kane
KANS17618704
William Dumont
DUMW01109505
Billy Savoie
SAVB14119600

Devis de recherche
« Comment les changements sociopolitiques se répercutent dans la décision de placement
d’un proche aîné ? »

Présenté à :
M. Frédéric Parent

SOC3380 gr. 40

25 janvier 2020

Université du Québec à Montréal


Table des matières

La problématique --------------------------------------------------------- p. 3
Le cadre historique ------------------------------------------------------- p. 6
Démarche quantitatif ----------------------------------------------------- p. 9
Démarche qualitative ----------------------------------------------------- p. 15
Bibliographie -------------------------------------------------------------- p. 18
Annexe 1
Questionnaire ----------------------------------------------------- p. 20
Annexe 2
Grille d’entretien individuel ------------------------------------ p. 27
Annexe 3
Affiche de présentation de la recherche ----------------------- p. 33
Annexe 4
Formulaire de consentement ------------------------------------ p. 34

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La problématique
Au début de notre session, nous nous intéressions aux aîné-es, les maisons
d’hébergements, que sont les centres d’hébergements et de soins de longue durée
communément appelés CHSLD, leurs différents coûts et leur mode de fonctionnement
auprès d’une clientèle fragile autant physiquement que mentalement ou émotionnellement
pour certain-es. Nous nous intéressions aux familles qui ont toujours pris soin de leurs aîné-
es et aux différentes sortes de souffrance qui peuvent survenir dans leur existence et qui les
obligent à vouloir institutionnaliser ceux et celles-ci.

De telle sorte que nos revues respectives de la littérature autour de cela nous ont
mené à d’abord aller voir ce qu’en dit la sociologie de la famille. Bien que par le passé, le
Québec a connu aussi une grande ère d’une famille traditionnelle, élargie, soudée qui vivait
de son agriculture, son économie de subsistance, les différents gouvernements avec leurs
politiques à chacune dont l’État-providence qui fut la plus marquante à travers notamment
l’avancée des manières de vivre et du savoir, de la médecine, l’éducation, l’employabilité
des femmes entre autres, ont été de grands bouleversements pour la société. Sans oublier
que parmi ces bouleversements il y en a qui ont accéléré la création des résidences de type
Centre d’Hébergement et de Soins de Longue Durée (CHSLD). Concrètement, avant que
l’État n’en prenne la responsabilité en 1960, ce sont les communautés religieuses qui
avaient en charge les aîné-es malades ou mourants dans ce qui furent les premiers
établissements (Décarie, 2014). De plus avec l’espérance de vie de plus en plus importante,
les CHSLD offrent une sorte de répit aux familles même s’il n’en est pas toujours le cas.
Les familles, qui ont été une cible ou le point de départ de notre réflexion également, point
auquel nous sommes revenus plus tard, ainsi que leurs aîné-es ne sont pas toujours parmi
les plus épargnés sous une perspective économico-social. Il peut peser sur elles des
responsabilités sociétales, mais que les politiques gouvernementales leur refilent en disant
qu’elles sont de leur ressort, du domaine du privé. C’est-à-dire, qu’avec une société de plus
en plus individualisée, un éclatement des liens sociaux et le néolibéralisme les valeurs
d’antan sont remplacé par de nouvelles. (Guberman et Lavoie, 2007). Ensuite, on observe
une obscurité à l’agenda politique de par la liberté d’action socio-économique qu’elle
permet, émulant sur sa mission gouvernementale de plus en plus floues, le tout encastrée
dans une société avec une hétérogénéité d’intérêts. Les conséquences génèrent des tensions
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entre les possédants et les producteurs à intensité variable. Concrètement, l’État telle une
jungle où les plus forts peuvent dévorer les plus faibles, applique des mesures d’austérité
pour certain-es et de relâchements envers d’autres. Ce ne sont pas toujours les plus
vulnérables qui sont ceux qui profitent du relâchement, nous entendons par ici une certaine
flexibilité pour certaines personnes ou des grandes compagnies qui sont exemptées
d’impôts par exemple. (Deneault, 2003). Notre revue de la littérature en surcroît, a exploré
les revenus des aîné-es à travers aussi bien les retraites que les employeurs. Les employés
cotisent pour certains cas que les avoirs que l’employeur épargne lui-même. (Courtier,
2018). Pour terminer sur les éléments qui nous ont paru pertinents dans nos différentes
lectures, Il relève de la question de souffrance, émulé du concept de « souffrance éthique
» retrouvée dans les problèmes médicaux et d’autres ordres chez les ainé-es, simultanément
ce concept de souffrance s’extrapole à intensité variable chez leurs familles. Ce phénomène
peu documenté nécessite un approfondissement puisqu’on retrouve de la souffrance
intimement liée aux difficultés auxquelles sont confrontés leurs aîné-es. Ces manifestations
de souffrance proviennent tant bien des contraintes de santé, à celles financières, en passant
à celles liées au temps et à la gestion-planification des tâches et soins, les contraintes sont
nombreuses. Cette souffrance appelée la souffrance éthique, plus connue dans le milieu des
relations de travail, n’est pas moins importante dans le cadre d’une recherche sur les
motivations des familles quant au désir d’institutionnaliser leurs aîné-es.

À la lumière de nos recherches ultérieures, regroupant tous nos éléments de


littérature, certains concepts ont émergé, nous expliciterons dans la section sur le cadre
conceptuel. D’un point de vue holistique, notre problématique de recherche s’engage à
trouver les raisons qui poussent les familles à vouloir institutionnaliser leurs aîné-es tout
en tenant compte d’une part de l’aspect financier. De l’autre part, de la notion de souffrance
et pour finir avec l’exploration du concept d’autonomie. Nonobstant ce cadre théorique,
nous n’oublions pas d’autres paramètres, comme la diversité d’origine culturelle, dans
l’équation du choix, d’institutionnaliser ou pas. Nous partons du postulat que l’essence de
ce choix a une hétérogénéité de conception qui ne peuvent pas se réduire au chapeautement
d’une seule doctrine, tel que l’utilitarisme. Certaines familles ont du mal à concilier la
volonté et ce qui ressort de la faisabilité, parce qu’il a un schisme entre eux. Le choix peut
relever tant d’une multitude de raisons externes que de l’interne et même se dynamiser

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entre elles devenant des profils intersectionnels, incluant également les profils
intersectionnels « positifs ». Pour exemple, ces choix peuvent se déterminer autant de la
culture que des capacités financières, convictions religieuses, des opportunités médicales
et des relations avec le concerné. C’est en ce sens, qu’elles font un second choix plus
approfondi du lieu de résidence adapté, voir à la maison où dans un autre type
d’hébergement.

En ce qui concerne la pertinence de notre problématique, elle repose sur deux


choses : d’abord d’après nos lectures spécifiques, nous ne trouvions pas d’études ayant été
faites sur le sujet. Bien sûr que des écrits se sont intéressés à la santé, les logements, plus
récemment des politiques visant à restaurer l’approche des proches aidants, mais pas sur la
relation qui nous intéresse, à savoir entre les familles, l’aîné-e, l’État et les services. Ensuite
une telle problématique est plus que d’actualité avec des politiques d’austérité qui touchent
de façon exponentielle les aîné-es et leurs familles. Cette problématique est déterminant
dans le calcul et la prise de décision des familles, puisqu’il influence le capital des familles
et de l’ainé, son pouvoir d’achat, en plus d’influencer le temps donné sur la sphère
domestique. Autre phénomène social de plus en plus préoccupant, qui malheureusement
fait partie du décor de la société, et est dû à pleins d’autres phénomènes ou situations
antérieures, l’effritement du tissu social. La rupture des liens sociaux causée par des
familles de plus en plus préoccupées par leurs besoins personnels, l’éducation de leurs
enfants, les loisirs, etcétéra et donc toutes ces charges pèsent déjà sur elles et les aîné-es ne
souhaitent pas être un fardeau de plus (Guberman ; Lavoie ; 2007). Alors l’individualisme
qui caractérise les sociétés modernes, industrialisées, juxtaposée au vieillissement rapide
de la population, pose le questionnement sur la création ou non, d’un ‘’chaos’’ au niveau
de la cellule familiale ? De telle sorte, que la seule solution qui demeure serait l’option de
faire institutionnaliser les aîné-es ou sinon d’avoir une ressource capable de combler leurs
besoins de différents ordres.

Ce qui nous mène à poser la question générale à savoir : Comment les changements
sociopolitiques se répercutent dans la décision de placement d’un-e proche aîné-e ? Les
changements sociopolitiques que nous avons énumérés dans les parties précédentes, sont
simultanément les causes, dans le processus de placement, ce qui rend la situation

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irrévocable parfois. C’est parce que les raisons sont variées et en grand nombre que nous
cherchons véritablement à connaître : quelles sont les motivations des familles quant au
choix d’institutionnalisation des aîné-es ? Qualitativement nous espérons voir ressortir, à
travers les réponses futures de nos répondant-es, nos hypothèses formulées dans notre
opérationnalisation et qui sont rattachées à nos différents concepts que nous considérons
comme pertinents pour notre recherche. Ainsi, pour terminer quantitativement sur ce qui
nous intéressera est : quels sont les éléments ou facteurs individuels, matériels et culturels
associés à l’institutionnalisation d’un proche aîné et au choix d’un type d’hébergement en
particulier ?

Contexte historique

Bien que chaque membre de notre équipe possède un bagage théorique qui lui est
propre, nous n’avons jamais adopté un cadre théorique particulier. Ce qui fait la richesse
de notre recherche, c’est surtout notre compréhension du contexte sociohistorique
québécois et ses répercussions sur la manière dont nous prenons en charge nos aînés.
L’histoire de notre province lors du dernier siècle se découpe en trois périodes importantes:

1) Avant 1960, l’économie du Québec est agricole et de subsistance. La famille constitue


l’unité principale. Le père et les fils travaillent la terre, s’occupent des animaux, etc. La
mère et les filles préparent les repas, nettoient le logis, etc. À l’époque, il n’y a pas de
système de retraite ni de résidences et c’est une responsabilité familiale (donc féminine) de
s’occuper des aînés, qui terminent souvent leur vie au domicile.

2) Dans les années 1960-70, l’économie du Québec s’industrialise rapidement. La famille


traditionnelle est sous la pression des impératifs du capital (travail salarié, flexibilité, etc.).
Le mouvement de la Révolution tranquille développe un marché québécois fort et
indépendant, un système de santé publique, un système de retraite gouvernemental (avec
l’aide du Canada) et des hébergements pour personnes âgées (CHSLD). De plus en plus,
les aînés bénéficient d’assez de fonds pour terminer leur vie dans leur propre domicile ou
parfois même dans une résidence privée (qui sont au stade embryonnaire). Ceux qui n’en
ont pas assez sont souvent pris en charge par l’État. La famille reste toujours un pilier
important.

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3) Des années 1980 à aujourd’hui, l’économie du Québec devient néolibérale. La famille
traditionnelle est éclatée. Le système public est démantelé par plusieurs vagues d’austérité.
Les CHSLD et les hôpitaux perdent des ressources et le coût de la vie augmente alors que
les revenus de la population vieillissante stagnent. Les résidences privées se développent
rapidement et se concentrent entre les mains de quelques oligopoles. Les employeurs se
retirent des régimes de retraite collectifs (diminution des RPD) et c’est encore plus aux
travailleurs d’assumer les coûts de leur fin de vie (hausse des REER). Certains aînés vivent
plus ou moins confortablement à domicile ou dans une résidence privée qui dispose de
services, d’une vie sociale, etc. D’autres aînés doivent faire des choix difficiles : vivre avec
sa famille (s’il y en a une) et être un poids économique pour ceux-ci qui ont déjà beaucoup
de problèmes ou vivre seul et dans la misère avec les quelques fonds accumulés.

Résumées de manière très brève, ces trois périodes sont reliées par un fil conducteur
qui va jusqu’à aujourd’hui. Notre objectif est de comprendre par quels moyens cet
historique influence les aînés et leurs proches lorsqu’ils vont en institution. Nos concepts
ont subi des modifications importantes depuis la remise du travail ultérieur
d’opérationnalisation des concepts. Concrètement, nous nous sommes appropriés la
relation de soin, l’autonomie, le type d’hébergement, les raisons économiques et les
caractéristiques sociodémographiques. Pour finir, avec ces nouveaux concepts plus adaptés
à répondre aux objectifs soient, la conservation du concept d’autonomie, relation de soin
et hébergements pour ainés et substituant, les caractéristiques sociodémographiques avec
l’origine culturelle et les raisons économiques avec la situation socioéconomique. Voici
l’élaboration de ces concepts avec recours a certaines modifications.

 La relation de soin est une configuration de relation parfois conflictuelle liant


acteurs, institutions et patients dont le but est de promouvoir le bien-être du patient.
Cette définition est inspirée de la lecture du chapitre Les relations de soins : du
colloque singulier au pluralisme médical dans le livre La santé à cœur ouvert :
Sociologie du bien-être, de la maladie et du soin. Dans ce chapitre la question des
relations de soins est problématisée dans un contexte médical où le patient est
réintroduit au centre des réflexions et où le pouvoir du médecin est contesté par le
patient. Il y est mis en tensions cure et « care » pour questionner une relation de

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soin souvent unilatéral promut par la biomédecine évacuant la dimension
symbolique de la maladie, le vécu et les désirs du patient. (Drulhe, Marcel. Et
Sicot, François, 2011)

 L’autonomie selon notre opérationnalisation, un travail ultérieur se définissait


ainsi, capacité de quelqu'un à être autonome, à ne pas être dépendant d'autrui ;
caractère de quelque chose qui fonctionne ou évolue indépendamment d'autre
chose. (Larousse, 2019). Comprenant mieux les besoins de notre recherche, notre
définition se divise aujourd’hui en deux catégories. De prime abord, l’autonomie
objective, c’est la capacité de l’aîné à accomplir les tâches quotidiennes de la vie :
s’alimenter, s’habiller, se laver, se déplacer, s’orienter, communiquer, etc. Ensuite,
l’autonomie subjective, c’est la conception rapportée par l’aîné et ses proches sur
ses aptitudes individuelles. Il serait intéressant de savoir comment ces deux
dimensions influencent les familles dans leurs prises de décision.

 L’origine culturelle peut se traduire par l’endroit où la personne est née. Nous
pouvons aussi inclure dans ce concept les gens qui appartiennent à un groupe
ethnique sans qu’ils soient nécessairement né en dehors du Québec.

 La situation socio-économique de l’aîné et de ses proches se rapporte


principalement à sa retraite. Ce sera dans une perspective orthodoxe (puisqu’elle
se base uniquement sur les chiffres et les plans) (Polanyi, 1944) que nous allons
mesurer la dimension du capital à la retraite. Il y a un régime universel fédéral
(RPC), un autre par cotisation provinciale (RRQ), ensuite l’un est par cotisation
avec l’employeur (RPD ou RCD) et finalement l’un est par cotisation individuelle
du travailleur (REER). Tout dépendant d’une combinaison entre ces différents
régimes, l’aîné peut toucher à une fin de vie assez confortable ou misérable.
Ensuite, le revenu et le niveau de diplomation des proches (frères et sœurs, enfants,
petits-enfants) peut avoir un grand impact sur l’institutionnalisation des aînés.

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 Les hébergements pour personnes âgées se divisent en différentes catégories. Les
CHSLD publics ou privés conventionnés sont le même type d’établissement à
l’exception que le public est entièrement géré par le gouvernement et que le privé
est géré par le propriétaire à qui appartient l’établissement. Ensuite nous avons les
CHSLD privés non conventionnés qui ont leurs propres règles de fonctionnement
et dont aucun frais n’est couvert par des programmes gouvernementaux (Labrie,
2015). Il est à noter que ces trois types de CHSLD ont tous pour critère d’admission
que l’aîné ne doit pas être autonome ou a besoin de soins journaliers. Finalement,
les résidences privées sont des établissements hétérogènes qui varient en taille,
équipement spécialisé, espaces commun, personnel ou non, services offerts, etc.
Celles-ci ont les coûts mensuels les plus élevés (moyenne de 2200$ par mois).
Elles sont en pleine expansion depuis les trente dernières années et constituent une
source de profits considérable pour les grands joueurs de l’immobilier : Groupe
Savoie, Cogir immobilier, etc. Nous voulons savoir comment l’historique combiné
aux concepts expliqués ci-haut détermine dans quels établissements les aînés sont
pris en charge.

Démarche quantitative
Procédure de collecte de données quantitative

Considérant la charge de travail consignée ultérieurement, il s’agira donc d’utiliser


la méthode du questionnaire.

Il est justifié pour nous d’utiliser cette méthode, puisque cette méthode est
formalisée, il n’y a donc pas de place d’interprétation des répondants, puisque l’analyse se
concentre exclusivement sur les réponses. Les objectifs s'attachant à la formule se
retrouvent à être, « de mesurer ou de pondérer, de valider des hypothèses, valider des
tendances, l’évaluation d'intérêts et décrire une population. ». C’est par des données brutes,
concrètes et structurées qui vont nous aider à tirer des conclusions latentes du phénomène
observé. Les recherches d’études qualitatives suscitent une abondance participative
beaucoup plus importante que la recherche qualitative, de par la liberté d’implication

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qu’elle génère. En plus, d’avoir une flexibilité de coordination entre les répondants et les
chercheurs. En surcroît, les questions de type quantitatif sont de nature simple.

Le mode de recueillement des participants (type individuel) s’engagera par


téléphone, mais plus probablement via internet par courriel notamment. Il nous faudra
recruter 100 participants. Nous générons le recueil d’une information primaire. C’est à
dire que nous allons chercher l’information à la source et non de sources secondaires, déjà
standardisées. Les données quantitatives sont des données observables numériques qui
diffèrent des données qualitatives observables par catégorisation. Nous avons également
choisi de ne pas faire une analyse longitudinale puisque celle-ci demandait un temps
massivement supérieur, au temps alloué. C’est pourquoi nous devons faire une étude
transversale soit, que les données recueillies proviennent de plusieurs entités. Pour la
construction de notre questionnaire visant cette collecte de données, nous nous sommes
référés au schéma inclus dans le travail dans la section quantitative. Le but premier de ce
questionnaire provient de cette question : quels sont les facteurs matériels, culturels et
individuels associés au placement d’un proche aîné et au choix d’un type d’hébergement
en particulier ? En ce sens, le grand nombre de données fournies incite à l’utilisation de
logiciels statistiques soient SPSS ou EXCEL pour le traitement des données.

Nous sommes conscients que notre recherche aura des limites. Nous ne pourrons
pas faire plus de 100 questionnaires puisque le temps va nous manquer et nous n’avons pas
beaucoup de contrôle sur la volonté des gens à s’adonner à cette tâche.

Qui sont les participantes et participants ciblés ?

Comme mentionné dans l’introduction du questionnaire, nous allons avoir besoin


de candidats qui ont institutionnalisé un proche aîné-e de leur famille ou prévoient le faire
dans un avenir rapproché. L'aîné s’y verra exclu des questionnaires. Nous avons choisi ces
gens puisqu’ils connaissent la situation socio-économique de l’aîné-e, ont eu ou vont avoir
une expérience d’institutionnalisation, peuvent témoigner des émotions que ces décisions
peuvent apporter et nous pourrons aussi peut-être constater des différences entre les mœurs
des gens d’origine ethnique différente.

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Indiquez les étapes et modalités du recrutement (ex. Lieu de collecte des données ?
Personnes-ressources ? Dans le cadre d’une collecte en classe, quels sont les cours
ciblés et quelles démarches de contact sont prévues pour les enseignant-es ?)

Pour ce travail et pour remplir les questionnaires, vu que les aîné-es ne feront pas
partie des entretiens, nous comptons solliciter des personnes ayant institutionnalisé leurs
aîné-es ou prévoyant le faire. À défaut d’avoir une liste avec des personnes déjà en
résidences ou en vue de l’être, nous allons procéder en partie réseau établi c’est-à-dire que
chacun d’entre nous, membres autour du sujet, va contacter des membres de sa famille, des
amis ou connaissances qui sont confrontés à la question. Nous serons alors notre propre
ressource et comptons aussi sur du bouche-à-oreille autour de nous pour recruter d’autres
familles.

Aussi nous explorerons le côté très en vigueur du mode de recrutement par la


publicisation sur la plateforme internet de notre questionnaire avec une description du
thème de recherche et par courriel. Pour internet il sera question de communiquer avec la
communauté Facebook et demander s’il y a des intéressés à remplir ce questionnaire. Puis
pour finir avec les courriels, ce sera des participants qui vont daigner de s’y prêter avec un
haut taux de change qu’ils soient en relation avec les chercheurs.

Pour la construction de notre questionnaire, nous nous sommes référés au schéma


qui est présentement au bas de notre description de démarche quantitative. Ce que nous
voulons faire ressortir par ce questionnaire est : quels sont les facteurs matériels, culturels
et individuels associés au placement d’un proche ainé et au choix d’un type d’hébergement
en particulier ?

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Lorsque viendra le temps de passer les questionnaires, nous donnerons d’abord quelques
consignes afin d’assurer la bonne complétion de questionnaire. Nous commencerons,
premièrement par une rapide présentation de notre personne. Ensuite, nous allons expliquer
que nous effectuons une recherche dans le cadre de notre cours de méthodologie. Notre
questionnaire indiquera que nous cherchons des personnes ayant vécu ou qui vivront dans
les prochaines années l’institutionnalisation d’un aîné. S’ils ne répondent pas à l’un de ces
deux critères, nous pourrons éliminer d’avance leur candidature. S’ils répondent à l’un de
ces critères, alors nous leur proposerons de participer à notre recherche en mentionnant que
le questionnaire ne devrait pas prendre plus de dix minutes à compléter. Nous leur
indiquerons à ce moment que notre recherche est, bien sûr, confidentielle et expliquerons
notre question de recherche. À ce moment, nous leur donnerons le questionnaire et un
crayon pour répondre aux questions.

Nous avons retenu cinq concepts que nous jugeons pertinent de mesurer dans le
cadre de la démarche quantitative de notre recherche. Nos concepts sont : la situation socio-
économique, l’utilisation des entreprises locales, l’origine culturelle, l’autonomie et la
souffrance éthique.

Pour mesurer la situation socio-économique, nous avons choisi les indicateurs


suivants : avoir lié à la retraite (Questions 14, 15 et 16), revenu du répondant (questions 12

12
et 13), dernière année scolaire complétée par le répondant (questions 10 et 11). Nous
cherchons ainsi à mesurer la situation socio-économique des répondants et celle de l’aîné
afin de déterminer si elle a un réel impact sur le type d’hébergement dans lequel l’aîné est
ou sera. L’une de nos hypothèses liées à la situation socio-économique est : les avoir liés à
la retraite influence le choix d’institutionnalisation des aînés. Les aînés présentant un plus
grand capital à la retraite seront surreprésentés dans les CHSLD privés et les résidences
privées. Inversement, les aînés ayant un faible capital à la retraite seront surreprésentés
dans les CHSLD publics.

Pour mesurer l’utilisation des entreprises locales, nous avons recours aux
indicateurs suivants : oui/non (questions 24 et 25) et la fréquence (question 25). Nous
souhaitons savoir si d’avoir fait l’utilisation ou non d’EÉSAD croisé avec la fréquence
d’utilisation peut avoir un impact sur le désir d’institutionnaliser ou sur le type
d’hébergement dans lequel l’aîné est ou sera. L’une des hypothèses liées à l’utilisation des
entreprises locales est : l’utilisation des entreprises locales n’a pas d’impact sur le type
d’hébergement. Les aîné-es se retrouveront proportionnellement distribués dans les
différents types d’hébergement qu’ils ont fait ou non l’expérience des services
d’entreprises locales.

Pour mesurer l’origine culturelle, nous avons choisi les indicateurs suivants : Pays
de naissance de l’aîné (question 8), depuis quand (question 6), pays de naissance du
répondant (question 5 et 7) et appartenance à un groupe culturel (question 9). Nous
cherchons à savoir si l’origine culturelle de l’aîné ou des répondants pourrait avoir un
impact sur le désir d’institutionnaliser un aîné. L’une des hypothèses liées à l’origine
culturelle est : les répondant-es provenant de familles d’origine ethnique autre que
québécoise seront plus nombreuses à vivre avec leurs aîné-es comparativement aux autres.

Pour mesurer le concept d’autonomie, nous avons sélectionné les indicateurs


suivants : subjectif (question 17) et objectif (question 18 et 19). Nous voulons savoir si la
perception subjective de l’autonomie et/ou l’état objectif de l’autonomie des aînés peuvent
sur un effet sur le type d’hébergement final. L’une des hypothèses liées à l’autonomie est
: plus l’autonomie de l’aîné est perçue ou évaluée comme faible plus le désir
d’institutionnalisation augmente.

13
Pour mesurer la souffrance éthique, nous avons choisi les indicateurs suivants :
Perception des soins nécessités par l’aîné (question 20 et 22), temps nécessaire pour assurer
les soins de l’aîné (question 21) et la perception de la qualité de vie de l’aîné (question 26).
Nous cherchons à savoir si la souffrance éthique serait un facteur d’institutionnalisation
et/ou un facteur dans le choix du type d’hébergement. L’une des hypothèses liées à la
souffrance éthique est : par exemple, parmi les personnes qui disent avoir ou auront à placer
un aîné, la plupart diront ne pas pouvoir accorder, à la hauteur de leur satisfaction,
suffisamment de temps aux soins de l’aîné.

À la suite de notre démarche quantitative, nous avons dû re-planifier notre schéma


puisque nous avons rencontré certaines difficultés à le mettre sur papier. Donc après avoir
décrit tous ces concepts nous en somme venu à faire trois catégories qui aurait dû au départ
être nos concepts c’est-à-dire la catégorie matérielle qui contient la situation socio-
économique et l’utilisation d’entreprises locales, la catégorie culturelle qui comprend le
pays de naissance de l’aîné, du participant et l’appartenance à un groupe ethnique et pour
la dernière catégorie nous avons l’individuel qui comprend l’autonomie subjective et
objective de l’aîné-e de plus que la souffrance éthique de la famille. Nous avons joint le
schéma à notre démarche quantitative pour mieux démontrer à quoi nous nous référons à
partir de maintenant. Le questionnaire a été fait en fonction de ce schéma.

Démarche qualitative
Avant les années 60 l’espérance de vie était beaucoup moins longue qu’aujourd’hui
ce qui faisait que les aînés restaient dans leur famille et s’ils devaient être institutionnalisés
c’était la communauté religieuse qui s’occupait de ces gens, mais à partir des années 60
l’État a remplacé le rôle du clergé dans la sphère sociale et du même fait s’est porté garant
de ses aîné-es. Depuis ce temps l’espérance de vie n’a cessé d’augmenter et les mœurs
familiales ont énormément changé ce qui fait que les aîné-es sont maintenant
institutionnalisées et non dans leur famille.

Avec la démarche qualitative, nous voulons tenter de répondre à la question : qu’elles sont
les motivations des familles à institutionnaliser leurs aîné-es ?

14
Entretiens individuels et en dyade semi-directifs

Pour la méthodologie nous avons choisi de faire cinq entretiens individuels semi-
directifs et cinq entretiens en dyade aussi semi-directifs et tous deux avec grille d’entretien.
Les entretiens individuels semi-directifs seront pour recueillir les observations et émotions
des candidats envers l’institutionnalisation d’un proche aîné-e. À partir du récit, nous
pouvons voir au-delà de la description, ce qui nous permet de rendre compte de subtilités
qu’autrement nous ne pourrions pas voir. (Foisson, Jamin et Faulx, 2018) Cette entrevue
peut aussi nous indiquer comment nous poserons certaines questions dans le questionnaire
qui pourraient être plus délicates. Par exemple une allégeance à la droite identitaire
pourrait être demandée de façon à savoir ce qu’ils en pensent au lieu de leur demander s’ils
en font partie. (Dietrich, Loison et Roupnel, 2012) Nous avons aussi choisi les entretiens
en dyade semi-directifs parce qu’ils peuvent faire ressortir des points de vue que sans le
deuxième candidat nous aurions passés à côté. Nous avons prévu de poser une question
aux deux participants pour ensuite les écouter un après l’autre puis on va leur demander ce
qu’ils pensent de la réponse de l’autre candidat si sans faire de malaise, le but n’est pas de
mettre la chicane, mais bien de mieux comprendre leur raisonnement. L’aspect semi-
directif nous permet de garder un contrôle sur l’entretien et de ramener les discussions vers
les sujets que nous voulons éclairer tout en donnant une liberté aux candidats de parler de
choses qui leur sont importantes et que nous ne pouvons pas prévoir à l’avance.

Description de terrain

Le terrain fait partie intégrante de la démarche scientifique, il participe à la


problématisation de notre objet. (Messu, 2016) Le public que nous ciblons est toute
personne qui peut, dans un avenir rapproché, avoir à institutionnaliser une personne âgée
de sa famille. Pour les entretiens individuels et en dyade semi-directifs nous rencontrerons
les candidats dans un endroit neutre tel, une cafétéria ou au café du coin. Ce sera à leur
discrétion. Nous avons prévu de rencontrer un candidat individuel et deux candidats pour
les dyades par membre de l’équipe pour un total de quinze participants.

15
Plan de recrutement

Pour notre plan de recrutement, nous aurons besoin de candidats qui ont
institutionnalisé un proche aîné-e de leur famille ou prévoient le faire dans un avenir
rapproché. Nous avons choisi ces gens puisqu’ils connaissent la situation socio-
économique de l’aîné-e, ont eu ou vont avoir une expérience d’institutionnalisation,
peuvent témoigner des émotions que ces décisions peuvent apporter et nous pourrons aussi
peut-être constater des différences entre les mœurs des gens d’origine ethnique différente.

Nous allons procéder par réseau établi c’est-à-dire que chacun des membres de
l’équipe va contacter des membres de sa famille, de ses amis ou connaissances qui sont
confrontés à la question. Nous comptons sur le bouche-à-oreille autour de nous et nous
utiliserons aussi des affiches qui décrivent ce qu’est notre recherche, les participants que
nous voulons recruter et la façon dont ils peuvent nous joindre que nous allons afficher sur
les babillards dans des entrées de centre d’achat et d’épiceries.

Dans toute recherche, la nôtre n’y fera pas exception, des obstacles sont à prévoir
et la plus grande est d’après nous, se heurter au refus de certaines personnes. Pour des
raisons d’anonymat, même si nous ne comptons pas publier les entrevues ni les résultats et
que nous leur en ferons part, certaines personnes sont très réticentes à l’idée de s’ouvrir sur
certains sujets. Autre obstacle serait peut-être dû au recrutement : trouver les bonnes
personnes et/ou, trouver des heures qui correspondront pour les entretiens.

Procédure de collecte de données

Le choix de la méthode dépend essentiellement de la stratégie de collecte des


données. Dans cette recherche nous procéderons par entretien individuel et en dyade semi-
dirigée avec grille d’entretien. Nous voulons utiliser ces deux méthodes puisque les gens
quand ils sont seuls ont tendance à s’ouvrir plus et ne sont pas influencés par ce qu’une
autre personne pourrait penser. Tandis que les entretiens en dyade vont nous montrer une
autre dynamique puisque ce sera entre deux membres de la famille. Cette méthode peut
faire ressortir des idées par l’échange entre les membres de la famille, c’est-à-dire que le
conjoint peut évoquer un fait qui va faire évoquer un autre fait à sa conjointe qui ne serait
pas ressortie dans un entretien individuel. Cela va créer deux points de vue différents. En

16
surcroît, l’entretien individuel semi-directif et dyade se caractérisent par le fait qu’ils
laissent à l’entretien un espace et une liberté plus grande d’information. Connaissant notre
manque d’expertise, cette collecte de données est plus fructueuse et incite à la co-
construction des engagés.

Nous sommes conscients que les entretiens doivent se développer dans des lieux le
plus neutres possible donc nous n’irons pas à l’université et nous ne pouvons pas non plus
aller à l’extérieur puisque c’est l’hiver donc nous avons opté pour une cafétéria ou le café
du coin, ce sera à la discrétion du candidat. Nous avons choisi ces lieux parce que ce sont
des compagnies internationales, lieux semi-privés, peu coûteux, qui transcendent toutes les
classes sociales, l’accessibilité du wifi et de prises de courant et protège la vie privée des
candidats. Nous prévoyons que les entretiens individuels auront une durée approximative
d’une heure et les entretiens en dyade d’une heure trente puisque plus il y a de gens plus il
y a de préparatifs et de chances qu’il y ait des imprévus.

Pour le mode de collecte de données, nous procéderons par enregistrement audio.


Les sujets abordés seront la situation économique du candidat, les origines culturelles de
la famille, l’autonomie de l’aîné-e dont il est question, l’économie sociale à savoir si le
candidat a déjà ou croit utiliser le service des ESSAD pour un aîné-e dans un futur
rapproché, la souffrance éthique par rapport aux membres de la famille qui doivent
s’occuper d’un aîné-e et que cette situation affecte sa vie en général, le type de logement
puisqu’il y a une panoplie d’hébergement qui ne sont pas abordable pour tous et certains
ont des conditions très strictes telles que les CHSLD qui ne prennent pas de patient
autonome et l’expérience de placement à savoir qui a voulu trouver un endroit? L’aîné-e
ou la famille et comment ils vivent ou ont vécu l’expérience d’institutionnalisation.

Nous sommes conscients que notre recherche aura des limites. Nous ne pourrons
pas faire d’entretiens pour plus de quinze candidats puisque le temps va nous manquer et
que nous n’avons aucun contrôle sur ce que les gens vont partager avec nous.

17
Bibliographie

Aubry, F. & Couturier, Y. (2014). Gestion de contradictions organisationnelles et


souffrance éthique. Regard sur une formation destinée aux préposés aux bénéficiaires au
Québec. Travailler. 31 (1). P. 169-192.
https://www.cairn.info/revue-travailler-2014-1-page-169.htm?contenu=article

Couturier, É-L. (2018) Évolution des statistiques sur les retraites. Institut de recherche et
d’informations socio-économiques (IRIS).

Récupéré de https://iris-recherche.qc.ca/publications/retraite

Décarie, L. (2014). Longue vie ! Vieillir au Québec autrefois. Exposition présentée du 24


avril au 22 décembre 2013 au Centre d’interprétation historique de Sainte-Foy (Québec).
Commissaire invitée : Suzanne Marchand, Rabaska, (12), 321–325.

https://www.erudit.org/en/journals/rabaska/2014-v12-rabaska01535/1026825ar.pdf

Deneault, A. (2003). Le management totalitaire. Montréal, Lux Éditeur.

Dietrich, P., M. Loison et M. Roupnel (2012). Articuler les approches quantitative et


qualitative. Dans Serge Paugam (dir.), L’enquête sociologique. Paris, p. 207-222.

https://www-cairn-info.proxy.bibliotheques.uqam.ca/l-enquete-sociologique--
9782130608738-page-207.htm

Drulhe, M. et F. Sicot (2011), Chapitre 8. Les relations de soins : du colloque singulier au


pluralisme médical. Dans La santé à cœur ouvert : Sociologie du bien-être, de la maladie
et du soin, France, Presses universitaires du Mirail, p. 185-206

Guberman, N. et J-P. Lavoie (2007). Quel partage de responsabilité entre les familles et
l’État ? Informations sociales, 7 (143). P. 76-86.

https://www.cairn.inforevue-informations-sociales-2007-7-page-76.htm

Labrie, Y (2015) L’autre système de santé – Quatre domaines où le secteur privé répond
aux besoins des patients, L’hébergement privé et les soins aux aînés : l’exemple du Québec,
Chap. 1, Institut économique de Montréal, p. 9-17
18
Larousse. (2019). Définition du concept d’autonomie.

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/autonomie/6779#definition

Messu, M. (2016). Le « terrain », mais pour quoi faire ? Cahier de recherche sociologique.
(61), p. 91-108.

https://www.erudit.org/fr/revues/crs/2016-n61-crs03301/1042370ar/

Polanyi, K. (2013). Extrait du El Correro. La grande transformation. Édition Tel


Gallimard. 467 p.

http://www.elcorreo.eu.org/IMG/article_PDF/La-Grande-Transformation-de-Karl-
Polanyi_a22897.pdf

Velea, S. et CREDO. (2012). Child-Friendly Schools, External Evaluation Report of the


Child-Friendly School Initiative. Republic of Moldova, ministère de l’Éducation de la
République de Moldova/UNICEF.

19
Annexe 1
Le questionnaire

Nous sommes cinq étudiants (Jessyka Ouellette, Safiétou Kane, Peggy Dorais, Billy Savoie
et William Dumont) en fin de baccalauréat en sociologie à l’Université du Québec à
Montréal. Pour notre cours de méthodologie nous faisons une recherche sur les facteurs
qui incitent les familles québécoises à institutionnaliser leurs aînés, soit d’intégrer un
centre d’hébergement. Ce questionnaire nous permettra de mieux comprendre ce
phénomène en expansion dû au vieillissement rapide de la population québécoise. Nous
avons besoin de participants qui ont déjà institutionnalisé un aîné de leur famille ou qui le
feront dans les années à venir. Nous estimons que le temps nécessaire pour répondre aux
questions est d’environ 10 minutes. Votre participation est importante puisque sans vous
notre recherche serait incomplète. Le questionnaire est complètement confidentiel, nous
n’avons pas besoin que vous vous identifiiez et les données seront détruites après la
remise du travail. Si vous avez des questions vous pouvez toujours nous joindre au (metho-
aine@hotmail.com). Nous vous remercions d’avance de prendre le temps de nous aider
dans notre recherche.

Cochez la case qui correspond à votre réponse.


1) Avez-vous déjà vécu une expérience d’institutionnalisation d’un aîné de votre entourage
(résidence, CHSLD, etc.)?
Oui

Non
2) Allez-vous vivre une expérience d’institutionnalisation d’un aîné de votre entourage
(résidence, CHSLD, etc.) dans les prochaines années?

Oui

Non

Je ne sais pas
Si répondu oui au questions 1 et ou 2, qui?

Père

Mère

Beau-père

Belle-mère

20
Autre, précisez: _____________________

3) Quel est votre âge?


________________

4) Vous êtes?

Femme

Homme

Autres

5) Quel statut civil?

Célibataire

Conjoint de fait

Marié

Divorcé

Veuve/veuf

6) Êtes-vous né au Québec?

Oui

Non

7) Si répondu non, depuis combien de temps êtes-vous ici?


_______________

8) Quel est votre pays d’origine?


Précisez : __________________

21
9) Quel est le pays d’origine de l’aîné?
Précisez : __________________

10) Selon vous, appartenez vous a un groupe culturel? Considérant la pluralité de


définitions que ce terme demande, nous entendons ici par un lien d’appartenance avec une
ou plusieurs communautés distinctes.

Oui

Non
Si répondu oui, lequel ou lesquelles : _______________________

11) Étudiez-vous?

Oui

Non

Prévois un retour aux études

Si répondu oui, dans quelle branche?


____________________________________

12) Quel est votre dernière année d’étude complétée?

Primaire

Secondaire

CÉGEP

Université 1er cycle

Université 2e cycle

Si répondu université 2e cycle, maîtrise ou doctorat?

22
Maîtrise

Doctorat

13) Travaillez-vous?

Oui

Non
Si répondu oui, dans quel domaine
_____________________________________

14) Quelle est échelle salariale de votre ménage?

Moins de $25 000

$25 001 - $ 35 000

$35 001 - $45 000

$45 001 - $55 000

$55 001 – $65 000

$65 001 - $75 000

$75 001 - $85 000

$85 001 – $95 000

$95 001 - $105 000

$105 001 et plus

15) Estimez le revenu de l’ainé?

Moins de $25 000

$25 001 - $ 35 000

$35 001 - $45 000

23
$45 001 - $55 000

$55 001 – $65 000

$65 001 - $75 000

$75 001 - $85 000

$85 001 – $95 000

$95 001 - $105 000

$105 001 et plus


16) À combien estimez-vous le fond de pension de l’aîné?
Précisez : _______________

Je ne sais pas

Ne répond pas

17) Possède-t-il d’autres avoirs (capitaux)? Cochez les réponses correspondantes.


Actions :
Propriété(s), précisez : _________________
Autres : _____________________________

Je ne sais pas

18) Selon une évaluation médicale, l'aîné est-il autonome?

Oui

Non

Je ne sais
Si répondu oui ou non, quel est sont niveau d’autonomie sur une échelle de 1 à 10
diagnostiqué par le spécialiste, la case 1 représentant une faible autonomie.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Je ne sais pas

24
19)
A- Selon vous sur cette même échelle, a combien l’aîné est-il en mesure d’accomplir ses
tâches quotidiennes, la case 1 représentant aucune autonomie et la case 10 une autonomie
complète.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Je ne sais pas

B- Reçoit-il de l’aide?

Oui

Non
C- Si répondu oui à quelle fréquence estimez-vous l’aide nécessaire au quotidien

1 fois par jour

2 fois par jour

3 fois par jour

Permanence d’une aide


D- Si répondu oui à la question 19section B, a-t-il/elle besoin d’aide diagnostiqué
(demandé par un spécialiste) pour ses capacités physiques, ses capacités cognitives ou les
deux?
Capacités physiques

Plutôt Oui

Plutôt Non

Je ne sais pas

Je ne veux pas répondre

Capacités cognitives

Plutôt Oui

Plutôt Non

25
Je ne sais pas

Je ne veux pas répondre


20) Selon vous, L'aîné-e souffre-t-il ou souffre-t-elle mentalement? Pour exemple, cette
question peut inclure les cas de dépression, démence, Alzheimer.

Plutôt Oui

Plutôt Non

Je ne sais pas

Je ne veux pas répondre


Si répondu oui, de quoi ____________________________

21) Dans quel type d’établissement pour personnes âgées votre aîné est-il placé ou sera-il
placé?

CHSLD public /privé subventionné

CHSLD privé non subventionné

Résidence privée

Je ne sais pas

Ne s’applique pas

22) Les soins nécessités par l’aîné sont-ils ou seront-ils bien pris en considération dans
l’établissement où il/elle réside ou résiderait ?

Plutôt Oui

Plutôt Non

C’est compliqué

Je ne sais pas

26
23) Avez-vous déjà pensé à une alternative autre que les résidences qui pourraient
permettent de rester à domicile?

Oui

Non
Si répondu oui, laquelle : ____________________________

24)Si répondu oui, est-ce que cette forme de ressource (répondu à la question 23) pour
les soins et les services a été utilisé par et pour vos proches?

Oui

Non
Si répondu oui, à quelle fréquence?

1 fois par semaine

1 à 2 fois par semaine

2 à 3 fois par semaine

3 fois et plus

25) S’il y a lieu, les services et soins offerts à domicile assurent-t-ils une qualité de vie
satisfaisante sur une échelle de 1 à 10 pour votre aîné, selon vous? La case 1 représentant
complètement insatisfaisant et la case 10 très satisfaisant.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Je ne sais pas
Je ne souhaite pas répondre
26) Sur une échelle de 1 à 10, est-ce que le choix de l’institutionnalisation ou non reviendra
à l’ainé? La case 1 représente l’incapacité total d’un choix dans le processus décisionnel
et que la case 10 résulte seulement de sa décision.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Je ne sais pas

Je ne souhaite pas répondre

27
27) Selon vous, sur une échelle de 1 à 10, quel est votre pouvoir décisionnel dans ce
processus d’institutionnalisation de votre proche? La case 1 représente l’incapacité total
d’un choix dans le processus décisionnel et que la case 10 résulte seulement de votre
décision.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Je ne sais pas

Je ne souhaite pas répondre

Le questionnaire est terminé. Nous vous remercions sincèrement d’avoir participé à notre
recherche.

Annexe 2

Grille d’entretien individuel

Thématiques Dimensions Questions

-Avez-vous déjà eu recours


à des services d’économie
sociale pour les aîné-es? Si
oui, lesquels?

-Étiez-vous satisfait des


services? Pourquoi?

Économie sociale et -Avez-vous déjà entendu


Services de santé parler des ESSAD?
gouvernementaux

28
-Vous y aviez déjà eu
recours?

- Étiez-vous satisfait des


Expérience spécifique services? Pourquoi?
d’institutionnalisation
-Seriez-vous prêt-e à tenter
l’expérience à nouveau?

-Avant son
institutionnalisation, votre
aîné affirmait-il être
autonome?
Autonomie
-Si oui, est-ce que c’était
important pour lui de le
montrer aux autres?

-Et vous, comment


évalueriez-vous son
autonomie?

-Avez-vous déjà vécu


l’expérience
d’institutionnalisation d’un
proche, que ce soit une
résidence, un CHSLD, etc.?
ou êtes-vous en train d’y
réfléchir?
En même temps, vous allez
les choisir pour ces raisons,
non?
-Quel est votre lien avec la
personne?
-Comment s’est déroulé le
processus décisionnel?
Quel rôle avez-vous joué
dans le processus
décisionnel? Qui sont les
Expérience spécifique autres personnes
d’institutionnalisation Relation à l’aîné impliquées.

29
- Y avait-il des désaccords?
-Quels étaient les pour et
les contre?

-La décision était-elle celle


de l’aîné, une entente entre
vous deux ou votre propre
décision?
-Comment se sentait votre
proche avec la décision de
déménager dans une
institution? Et comment
vous sentiez-vous ainsi que
vos proches?

-Si votre proche fait partie


de votre famille, pensez-
vous que
l’institutionnalisation a
transformé l’atmosphère
familial?

-Avez-vous déjà agi en tant


que proche aidant? Si non,
est-ce que quelqu’un dans
votre entourage occupait ce
rôle?

-Sentiez-vous être capable


de répondre à l’ensemble
des besoins de l’aîné?

-Si non, qu’est-ce qui vous


empêchait de le faire?
Comment vous sentiez-
Expérience spécifique
Souffrance vous face à cette situation?
d’institutionnalisation
-Pensiez-vous que
d’institutionnaliser l’aîné
contribuerait davantage à
son bien-être que de
continuer à lui donner des
soins à domicile?

30
-Dans une suite logique
d’idées, que pensez-vous
du programme de proche
aidant du gouvernement?

-Auriez-vous été prêt à le


faire, d’être un employé à
temps plein à son service?

-Est ce que votre proche


habitait dans votre la
famille?
-Quelle était l’organisation
Contexte général Famille autour des soins prodigués
à votre proche?
-Votre proche souffrait-t-il
d’une maladie quelconque?
Si oui, laquelle? À quel
point est-ce que ça affecte
leur vie?
-Votre proche avait-t-il une
vie sociale active?
-Est ce que votre proche
avait des loisirs ?
-Est-ce que votre proche
Famille consommait de la
médication -Si oui, à quelle
fréquence?

- Quel est votre âge?

- Quel emploi occupez-


vous?

- La situation économique
de votre proche lui
permettait-il de vivre
décemment? Lui
Contexte général permettait-elle d’aller en
résidence?

31
-Votre proche avait-il une
Économie retraite? Si oui, quel type
(RPD, RCD, REER, CELI,
etc.)?

-Votre revenu était-il


suffisant pour supporter
une personne additionnelle?

-Est-ce que vous partagiez


vos biens et décidez
ensemble des dépenses et
investissements?

-Êtes-vous né-e au Québec?

Origine culturelle -Votre proche aussi?

- Que pensez-vous des


différents types de
placement? (CHSLD,
résidences privées)

-Quels sont les facteurs qui


vous feront choisir un type
d’établissement plutôt
qu’un autre?

Types de placement Résidences - L’argent était-il une


contrainte importante dans
le choix du type de
placement?

-Vous savez sans doute que


les résidences
subventionnées offrent
parfois moins d’avantages
que celles privées par
exemple. Qu’en pensez-
vous?

32
Annexe 3
Affiche de présentation de la recherche
(page 33)

Annexe 4
Formulaire de consentement
Page 34-36

33
Besoin de participants pour une recherche sur le
processus d’institutionnalisation des proches aîné-es.

Nous sommes 5 étudiant-es en fin de baccalauréat en sociologie à l’UQAM qui avons


besoin de participants pour une recherche dans le cadre de notre cours de
méthodologie.

L’institutionnalisation des aîné-es nous touche tous et toutes à un certain moment


dans notre vie. C’est pourquoi nous avons choisi ce thème pour approfondir nos
connaissances et explorer des avenues jusqu’ici insoupçonnées. Notre objectif n’est
pas de publier les données, mais bien de nous démontrer le processus de
méthodologie d’une recherche en sociologie.

Nous aurons donc besoin de participants ayant vécu l’institutionnalisation d’un aîné-
e proche ou qui sera en processus d’institutionnalisation dans un avenir rapproché
d’un aîné-e.

QUAND
Durant le mois de février 2020

Au café du coin
DURÉE
Environ 1h00
Si vous souhaitez participer à notre recherche vous pouvez nous joindre
à l’adresse courriel : metho-aine@hotmail.com
Il y aura un questionnaire de consentement pour assurer votre
anonymat. Au plaisir de vous rencontrer!

34
FORMULAIRE DE CONSENTEMENT

Recherche sur le processus d’institutionnalisation des proches aîné-es.


(Méthodologie 1)
Étudiant-chercheur
Billy Savoie Baccalauréat sociologie (514) 250-1074 billy.savoie81@hotmail.com
Jessyka Ouellette Baccalauréat sociologie (514) 266-8553 jessykaouellette@gmail.com
Peggy Dorais Baccalauréat sociologie (540) 502-2110 peggydorais@gmail.com
Safiétou Kane Baccalauréat sociologie (438) 877-5503 kane.safietou@yahoo.fr
William Dumont Baccalauréat sociologie (514) 953-4205 dumont.william95@gmail.com

Professeur
Frédéric Parent, professeur de méthodologie au département de sociologie à l’UQAM
(514) 987-3000 poste 0845
parent.frederic@uqam.ca

Préambule
Nous vous demandons de participer à un projet de recherche qui implique de répondre à des questions en
entrevue au sujet de ce que sont vos impressions par rapport au placement en hébergement des aîné-es de
votre famille. Avant d’accepter de participer à ce projet de recherche, veuillez prendre le temps de
comprendre et de considérer attentivement les renseignements qui suivent.
Ce formulaire de consentement vous explique le but de cette étude, les procédures, les avantages, les
risques et inconvénients, de même que les personnes avec qui communiquer au besoin.
Le présent formulaire de consentement peut contenir des mots que vous ne comprenez pas. Nous vous
invitons à poser toutes les questions que vous jugerez utiles.

Description du projet et de ses objectifs


Le but de notre recherche est prendre compte des effets que le placement d’aîné-es dans la famille a
comme conséquence sur la famille. La durée entière de notre recherche est de huit mois.
Nous avons besoin d’environ dix participants. Certaines entrevues seront individuelles, mais vous avez
aussi la possibilité de le faire avec un de vos proches aussi touchés par le sujet. Par exemple votre conjoint-
e. Les participants retenus doivent avoir vécu ou auront à vivre un placement d’un proche aîné-e de la
famille.

Nature et durée de votre participation


Nous vous demandons de nous exprimer vos impressions à propos du placement d’un proche aîné-e. Ce
sera fait sous forme d’entretien semi-dirigé c’est-à-dire que quelques questions seront posées pour vous
mettre dans le contexte, mais c’est le participant qui décide de ce qu’il croit le plus important à dire. Nous
avons besoin de votre participation une fois et sera d’une durée d’environ une heure. L’entretien se
déroulera au café de votre choix et sera enregistré sur bande audio. Si un suivi vous intéresse, nous vous
contacterons pour vous rendre compte des résultats.

Avantages liés à la participation


Vous ne retirerez personnellement pas d’avantages à participer à cette étude. Toutefois, vous aurez aidé
cinq étudiants en fin d’étude de baccalauréat à obtenir leur diplôme universitaire.

Risques liés à la participation


En principe, aucun risque et avantage ne sont liés à la participation à cette recherche

Confidentialité

35
Les données recueillies seront traitées seulement par les membres de l’équipe de recherche et ne seront
pas dévoilées lors de la diffusion des résultats. Elles seront conservées dans les notes de recherches puis
détruites par déchiqueteuse à la fin de la recherche en mai 2020.

Participation volontaire et retrait


Votre participation est entièrement libre et volontaire. Vous pouvez refuser d’y participer ou vous retirer en
tout temps sans devoir justifier votre décision. Si vous décidez de vous retirer de l’étude, vous n’avez qu’à
aviser un des membres de l’équipe verbalement ; toutes les données vous concernant seront détruites.

Indemnité compensatoire
Aucune indemnité compensatoire n’est prévue.

Des questions sur le projet ?


Pour toute question additionnelle sur le projet et sur votre participation, vous pouvez communiquer avec les
responsables du projet : Frédéric Parent directeur de recherche au (514) 987-3000 poste 0845 ainsi qu’à
l’adresse courriel parent.frederic@uqam.ca ; Billy Savoie au (514) 250-1074 et à l’adresse courriel
billy.savoie81@hotmail.com, Jessyka Ouellette au (514) 266-8553 et à l’adresse courriel
jessykaouellette@gmail.com, Peggy Dorais au (450) 502-2110 et à l’adresse courriel
peggydorais@gmail.com, Safiétou Kane au (438) 877-5503 et à l’adresse courriel kane.safietou@yahoo.fr
et William Dumon au (514) 953-4205 et à l’adresse courriel dumont.william95@gmail.com

Remerciements
Votre collaboration est essentielle à la réalisation de notre projet et l’équipe de recherche tient à vous en
remercier.

Consentement
Je déclare avoir lu et compris le présent projet, la nature et l’ampleur de ma participation, ainsi que les
risques et les inconvénients auxquels je m’expose tel que présenté dans le présent formulaire. J’ai eu
l’occasion de poser toutes les questions concernant les différents aspects de l’étude et de recevoir des
réponses à ma satisfaction.
Je soussigné(e) accepte volontairement de participer à cette étude. Je peux me retirer en tout temps sans
préjudice d’aucune sorte. Je certifie qu’on m’a laissé le temps voulu pour prendre ma décision.
Une copie signée de ce formulaire d’information et de consentement doit m’être remise.

__________________________________________________
Prénom Nom

__________________________________________________
Signature

__________________________________________________
Date

Engagement des étudiants-chercheurs


Je, soussigné(e) certifie
(a) avoir expliqué au signataire les termes du présent formulaire ; (b) avoir répondu aux questions qu’il m’a
posées à cet égard ;
(c) lui avoir clairement indiqué qu’il reste, à tout moment, libre de mettre un terme à sa participation au projet
de recherche décrit ci-dessus ;
(d) que je lui remettrai une copie signée et datée du présent formulaire.

__________________________________________________
Prénom Nom

36
__________________________________________________
Signature

__________________________________________________
Date

__________________________________________________
Prénom Nom

__________________________________________________
Signature

__________________________________________________
Date

__________________________________________________
Prénom Nom

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Signature

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Date

__________________________________________________
Prénom Nom

__________________________________________________
Signature

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Date

__________________________________________________
Prénom Nom

__________________________________________________
Signature

__________________________________________________
Date

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