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  • Chapitre 6 Les Reacteurs Reels Cours

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    Mariam Zouhair
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    Les réacteurs chimique

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    Responsable module Me Chaba Chapitre VI: Circulation des mélanges réactionnels dans les réacteurs réels. Distribution des temps de séjour. Modélisation d’un réacteur réel Vi-LIntroduction Dans les chapitres précédents, pour établir le bilan massique des réacteurs continus, nous avons utilisé des concepts idéaux correspondant & deux types d’écoulement simples, & savoir = Pécoulement de type piston - Fécoulement avec mélange parfait 1 est important de mieux caractériser ces éoulements et d'avoir des moyens pratiques pour les reconnaftre. Un réacteur réel aura un Comportement qui s"écartera plus ou moins du ‘modéle idéal ct il serait intéressant de pouvoir chiffrer cet écart par rapport & Iidéalité, Cest dans ce contexte que la notion de distribution des temps de séjour présente un intérét tout particulier Le bat de ce chapitre est d’aboutir & une description des phénomenes d’écoulement et de mélange dans les réacteurs réels fondée sur une approche qui repose sur une description Statistique du devenir des différentes fractions du mélange circulant dans le réacteur. Lors d'un écoulement d'un fluide a travers un récipient de volume V, les diverses molécules du fluide séjournent 4 |'intérieur du volume V pendant des temps ts qui dépendant directement du type d’écoulement réalisé. Ces temps de séjour ts peuvent s carter rotablement du temps de séjour moyen (t= V/Q.). Il existe done une distribution des temps de séjour qui dépend du type d’écoulement, Les performances du systéme en tant que réacteur seront souvent li¢es a cette DTS. ‘La distribution des temps de séjour individuels des éléments autour de temps de séjour ‘moyen est une caractéristique importante du réacteur, car elle peut influencer sa performance une maniére appréciable- Se" eae Zone morte QR BH recirculation Genre Bes RRorepes —_Resnonsablecemetile M Charb ‘VL2. Détermination expérimentale de la DTS au moyen dun traccur La méthode de traceur consiste a marquer les molécules entrant dans le réacteur, et & suivre leur histoire jusqu’a la sortie, en particulier de les dénombrer dans le courant de sortie en fonction du temps. Pour cel, on utilise un traceur qui peut étre un traceur radioactif, un colorant, ou toute substance de mémes propriétés hydrodynamiques que le fluide, mais écelable par une propriéié physique caractéristique telle que conduotibilite électrique, thermique, etc. ‘On applique a laide du traceur un certain signal a l'entrée du réacteur, de manire i ne pas perturber le régime d’écoulement, et on examine sa réponse & ia sortic, On en déduit des renseignements sur le comportement interne du fluide, Ihest preferable dinjecter et de détecter le traveur dans des zones rétrécies od regne ‘une turbulence spontange. ‘V12.1. Distribution des temps de séjour VE2.1.1. Injection impulsion Considérons une expérience de tragage dans un systéme en écoulement permanent respectant contraintes suivantes = la vitesse du fluide est uniforme dans les sections d'entrée et de sortie = le traceur est injecté en un temps trés bref (< 0,01 x), on dil que Vinjection est impulsion = on encegistre 1a concentration du traceur, C,(0), en sortie en fonction du temps A Vinstant t, fa quantité de traceur qui est sortie du réacteur, depuis te début de l'expétience, est celle qui a un temps de séjour inférieur at, Elle est égale a {O.C,(Odt La distribution des temps de séjour, E(,}tt, est Ia fraction du débit de sortic composée du Mluide qui a séjourné dans le systéme pendant un temps compris entre 4 et tdi, Elle se déduit de C0) par Ocha. cde. FM, facald, [olde cl) Réponse a une injection impulsion Signal dentate pe cement 0 t Réponse a une injection impulsion ente’ Bes Reorepes esponsoble dv module M Chobent V12.1.2, Injection échelon et purge échelon Dans une injection échelon, la concentration du traceur passe brusquement de 0 a Cy dans Palimentation 4 instant t ~ 0. Dans une purge échelon, Vinjection permanente et établic du traceur est brusquement interrompue a |'instant initial. La réponse a une injection échelon est la courbe F(t)=C,(t)'C., c"est le distribution des temps de séjour cumulée qui augmente de 0 (t=0) a 1 (t= «) Par raison de symétric, la réponse a une purge échelon est P(t)= 1 — F(t). Les relations entre es fonctions de distributions E(t), F() et P() FW) =faoar, Bi) dFidt ot P= 1 FO, Si on pratique une injection impulsion de traccur, In relation suivante foumit directement E(t): Cult at, JoWar. Ell CADIC. Cates tt oe t 0 t Réponse & une injection échelon Réponse a une purge échelon ‘VL2.2, DTS dans les réacteurs idéaux Ces réacteurs ayant une hydrodynamique connue, il est possible de déterminer leur DTS en résolvant ies bilans de matiére détaillés en traceur, sans terme de production chimique mais en régime transitoires, et en milieu indilatable, VL2.2.1. Réacteur piston ‘Un réacteur piston se comporte comme un pur retard, Toutes les molécules ont le méme temps de séjour’, = La DTS est un pie trés droit situé au temps + La réponse a une injection échelon est un échelon décalé de + dans le temps. Genre Bes Roepe Responsable du module M. Chabant DTS dans un réacteur piston BO ant tot t Réponse a une injection impulsion Réponse a un échelon 1V.2.2.2. Réacteur parfaitement agité continu ‘Cherchons la réponse & une injection impulsion pour établir expression de E(t) le bilan de matiére sur le traceur donne Vwe+9c Apres intégration on a LnCiC,= t/t eeei donne @ = onl - 4 a 7 OalaDTs EO) en 4) et pour une injection échelon, on a F(@) = [ Edt + r Ceci donne Fostex 4) E) @ t ‘ DTS dans un réacteur parfaitement agité: (a) réponse & une injection impulsion (b) réponse une injection échelon ente’ Bes RRO EDES: esr tn mei. Chat 1V.2.2.3. Réacteur quelconque ‘Dans un réacteur réel oti ’écoulement est de type quelconque, on observe en général des courbes intermédiaires entre fes deux comporiements limites. Eq Cac, @) 0 t "i DTS dans un réacteur parfaitement agité : (a) réponse a une injection impulsion (b) réponse & une injection échelon VL3. Interprétation hydrodyn: fonetionnement On suppose les hypothéses suivantes ~ te fluide est incompressible = [écoulement est en régime permanent = Pécoulement & travers les sections entrée et de sortie se fait uniquement par ‘convection forcée les conduites d’entrées/sorties, sont de petit diamétre devant les dimensions du réacteur et écoulement y est de type piston. jique des mesures de DTS. Diagnostics de mauyais ‘Considérons une injection impulsion dans un réacteur parcoury, en régime permanent, par un fluide incompressible. Soit yt) le relevé expérimental de la courbe C(t)C.. Plusieurs renseignements peuvent étre obtenus a partir d’une telle mesure 1-on ne connait ni la quantité de traceur injevtée, ni sa concentration absolue la sortie, ‘on ne dispose que de y(t), Soit 8 = [ y())de ta surface sous la courbe, La DTS est obtenue par: E()= me 2 ou bien site détecteur est 6talonné en concentration on a foo B= Jewa Et on peut en déduire le temps de séjour moyen 7, = [¢,50,)at Oubien : cene BES EDES: RROe Gono a i= fico fea : (Cette information est intéressante dans beaucoup d’applications 2-On connait de plus Ia quantité m de traceur injectée, avec n = [ Q.C(t)dt on déduit le debit volumique : Q= —"—, on calcule ensuite le volume accessible au fluide Vo & Jewar partir du temps de séjour moyen. V,= Qi, 3- on connait le volume géométrique Vx du réacteur et le débit Q, on peut ealculer += ValQo ete comparer a, Sit, © ceci peut signifier qu'il existe un cour circuit, Q.=Q+Q. et Ze oT. Court circuit cere Bes RROPEDES ae _ _—Besponnable du module M. Chaban ‘Ces quelques indications montrent que les mesures de le DTS constituent un outil de diagnostic trés préciewx VLA.Quelques outils mathématiques est important de caractériser la distribution, pour une description quantitative, par la variance 6°, clle mesure |'étendue de la distribution, et est définie par Ju-nyowa fecim Feow — few Le temps de séjour moyen %, (moment simple, ordre 1) et la variance a” (moment centré @ ordre 2) caractérisent respectivement la position moyenne de la DTS sur I’axe des temps et son étalement autour de cette moyenne Par approximation ; 2 bt C.At XCAt, Ou bien o= DL EAL C(t) cit) ct) * importante o ‘ t t VIS. Modélisation des 6coulements non idéaux est important de rendre compte de allure de la courbe de la DTS par un modéle ‘simple pour prédire la conversion et pour servir de base a l'extrapolation. ‘VLS.1.Modéle des mélanges en cascade Une cascade de réacteurs agités permet de réaliser la transition entre les performances du réacteur agité unique et celle du réacteur piston, Le bilan transitoire dans un mélangeur de rang k de la cascade s'écrit oc=0c +e N De proche en proche, pour toute la cascade : ente’Bes FRE EDES _______Retpomnabe du module M. Chaban Hh Seep Nt rare(2y* ae Et F@=1 neff frenteos(ve) aa(wsy vo(v2) VLS.2. Modéle de Cholette et Cloutier Cholette et Cloutier ont proposé de représenter un réacteur agité continu réel parle schéma suivant Ce Le modéle comprend une zone en mélange parfait de volume BVie (Vx est le volume total du xéacteur), une zone stagnante de volume (1 —B) Vx et un courant de court-circuit (1 ~«) Qo Le modéle a deux paramétres, il permet l'acoés au volume mort et au débit court-circuité sur le traceur donne AQ Co= QC) +B VACy/at Le Ete bilan au point A donne (= a)QC, + QC = QC, La résolution d'un tel systéme conduit pour une purge échelon & C.01C, _, aucune discontinuité du flux de dispersion & — Vontrée et a la sortie —- 2, z=0 Z=L ~ Réacteur fermé & la dispersion ‘Le réacteur fermé 4 fa dispersion, en avant _ [LL eter amont, te fuide n’esttransporté que = ob [= par convection pure sae Z=0 Z=L = Réacteur semi-ouvert a la dispersion *En amont z=0 ZL On cherche 1a réponse Cit) en Z ~L, A ta sortic du réacteur la DTS est donnée par EO= 1) ot = LU Pour un réacteur ouvert a la dispersion, I'équation de bilan en treceur conduit & I"équation de Indispersion suivante; 25 ~ 2 a ésotuion de cote Squation donne co= n Jan rest le nombre de moles de traceur par unité de section droite déposées en Z=0. Si tout le traceur est réparti entre 0 et L, on a C,= nL d’oi la DTS = B(\) = Clt)/ tCyavec t= LU ente’Bes RR EDES teepinnaect mcie Chart PF) eg BEY alae, an, Avec Pe=U L/D : eritére de Peclet P, varie comme I’inverse de D. L’écoulement piston parfait correspond é P, —» 9 (D=0), lorsque P.— 0 (D = «), la forme de Ia DTS tend vers celle de I"exponentielle décroissante un mélangeur. "Pour les autres types de conditions aux limites, la solution mathématique est plus Jongue, et n'aboutit pas toujours & une expression analytique pour E(t). ‘Lorsque I'écart 4 I'écoulement piston est faible (P; > 100 parfois P. > 50), les DTS cortespondant aux différentes conditions aux limites sont quasiment indiscernables. Les termes en 1/P, dans Tt et en 1/P2 dans a/e peuvent Gre négligés devant 1 ct 2/P. respectivement (voir le tableau ci-dessous), et toutes les DTS s’approchent beaucoup d'une = soe L (2) of 22] acl a Lorsque P. est nettoment inféricur 4 100, les conditions aux limites commencent a intervenir fortement et il faut se reporter aux expressions exactes, EQ= ‘Tableau : Modéles dispersifs, expressions de {s/t et o”/+*; Det G, constants ‘Modéle wr | oie Réactour liming owvertata | , 2 dispersion) a Réacteur semi-ouvert Réacteur clos (fermé & a dispersion) Réacteurs agités ouverts en 1 cascades Remarques = Le choix du bon modéle (ouvert, semi-ouvert, ferme a la dispersion) repose sur les caractéristiques des sections d’injection et de mesure. Sila section est dans le réacteur, fon admet une condition de type illimité. Si la section est celle d'une canalisation troite ob régne une turbulence intense, la condition est de type clos. = A conditions opératoires fixées, D est constant, ceci indique que P,, N et s* sont proportionnels & la longueur 1. du réacteur. C’est une caractéristique du comportement dispersif. Si des expéricnces suggérent que a” n’est pas proportionnel a L, le modele dispersif doit étre abondonné. En pauticulicr, si o* est proportionnel 4 iif, il est probable qu'un profil radial de vitesse non uniforme soit responsable de la forme de la DIS. = Les modéles de dispersion axiale et de cascade de réacteurs sont équivalents lorsque P, et N sont élevés. On a alors : N~P,/2 Dés que on dispose d'une DTS expérimentale, on peut détemminer les deux paramétres « et Nou P. par diverses techniques ‘* Ontire € et o (par les équations vues plus haut), puis on utilise le tableau ci-dessus ente’ Bes RROe EDES: Geo do- a Hesse tr module a Chabont * SiN (resp. P.) jugé supéricur & 20 (resp. 40), les constructions graphiques de la figure suivante donnent des estimations trés satisfaisantes, * On ajuste les paramétres numériquement en utilisant les expressions de F(t) ( réacteurs agités en cascade et réacteurillimité). ce 3 ae SEE Figure : Estimation de %, et 6° pour une injection impulsion et échclon en écoulement dispersif’ VLG. Application 4 ia réaction chimique ‘Si nous connaissons I’expression de r= rédire fa conversion, CO=FCry(t00,b,, en tome Cavencement : XO=F Xwnult, EC, cee ‘Ca, des expériences de DTS suffisent pour relation permet de prévoir la grandeur X uniquement au moyen des mesures de Kit) et Xaras(t) (REAP -réacteur parfaitement agne fermé), sans tecours 4 un modéle quetconque. Elle «st toujours vraie pour des réactions du premier ordre. ‘V1.7. Estimation de la dispersion axiale ‘Le tableau suivant donne quelques corrélations : cd, Définitions : P, a Uh, bese ee —| ‘Tube vide (U=U,), écoulement turbulent 1 _Ud, 310" 135 Pa D7 REE par (Wen a Fan, 1975) ‘Tube garni de particules sphériques, Ecoulement d'un liquide seul £Pe= 0,2 + 0,011 RO, d/d, > 15 et 10° < Re < 1000 (Chung et Wen 1968) os | Tube garni de particules sphériques, écoulement d'un gaz seu 1 9, 05 2 ss Rs ae? MAPTS, 9008

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