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Énergie en France
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représentait 2,0 % du PIB en
Outils Centrale nucléaire de Cattenom (Moselle,
2015, et la facture
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énergétique 1,8 % du PIB.
Suivi des pages liées Bilan énergétique (2018)
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Offre d'énergie primaire 245,3 M tep
Pages spéciales finale (au niveau des (TPES) (10 269,7 PJ)
Lien permanent consommateurs) de 2017 se par agent énergétique électricité : 45,6 %
pétrole : 28,5 %
Informations sur la page répartissait comme suit par gaz naturel : 15 %
Élément Wikidata bois : 7,2 %
sources primaires d'énergie :
Citer cette page charbon : 3,7 %
combustibles fossiles : Énergies renouvelables 11,1 %
Dans d’autres projets Consommation totale 140,1 M tep
69,9 % (charbon 2,6 %,
(TFC) (5 867,2 PJ)
Wikimedia Commons pétrole 44,3 %, gaz par habitant 2,1 tep/hab.
Imprimer / exporter naturel 21,9 %) ; (87,4 GJ/hab.)
nucléaire : 17,3 % ; par secteur ménages : 27,5 %
Créer un livre industrie : 19,9 %
Télécharger comme énergies renouvelables : transports : 32,4 %
PDF services : 16,9 %
13,9 % (biomasse- agriculture : 2,7 %
Version imprimable
déchets 9,7 %, pêche : 0,2 %
Sommaire [masquer]
1 Vue d'ensemble
1.1 Production
1.2 Consommation finale
1.3 L'énergie dans l'économie
1.4 Comparaisons internationales
2 Ressources énergétiques
2.1 Ressources énergétiques primaires locales
2.1.1 Énergies renouvelables
2.1.1.1 Production d'énergies renouvelables
2.1.1.2 Énergies renouvelables thermiques
2.1.1.2.1 Bois énergie
2.1.1.2.2 Biogaz
2.1.1.2.3 Solaire thermique
2.1.1.2.4 Géothermie
2.1.1.2.5 Chaleur fatale
2.1.1.3 Énergies renouvelables dans les DROM
2.1.2 Charbon
2.1.3 Pétrole
2.1.4 Gaz naturel
2.1.4.1 Gaz de schiste
2.1.4.2 Gaz de houille
2.1.5 Uranium
2.2 Ressources énergétiques primaires importées
2.2.1 Pétrole et produits pétroliers
2.2.2 Charbon
2.2.3 Gaz naturel
2.2.4 Uranium (combustible nucléaire)
2.2.5 Énergies renouvelables
2.3 Principaux acteurs
2.3.1 Total
2.3.2 Engie
2.3.3 EDF
2.3.4 Nouveaux acteurs
3 Bilan énergétique
3.1 Énergie primaire consommée par source d'énergie
3.2 Énergie primaire consommée par la branche énergie
3.3 Énergie consommée pour les usages non énergétiques
4 Conversion en énergies secondaires
4.1 Raffinage
4.2 Regazéification
4.3 Production d'électricité
5 Transport et distribution d'énergie
5.1 Oléoducs
5.2 Gazoducs
6 Énergie finale consommée
6.1 Répartition par énergie de l'énergie finale consommée
6.2 Répartition par secteur de l'énergie finale consommée
6.3 Marchés de l'électricité et du gaz
7 Secteur de l'électricité
7.1 Production d'électricité
7.2 Consommation d'électricité
8 Réseaux de chaleur
8.1 Production de chaleur
8.2 Consommation de chaleur
9 Impact environnemental
9.1 Émissions de gaz à effet de serre : approche territoire
9.2 Émissions de gaz à effet de serre : approche empreinte
9.3 Émissions de CO2 - approche territoire
9.4 Dépenses pour la lutte contre le changement climatique
10 Politique énergétique
10.1 Transition énergétique
10.1.1 Stratégie nationale bas carbone
10.2 Rapport de la Cour des Comptes sur le soutien aux énergies
renouvelables
10.3 Fiscalité
10.4 Soutien au développement des énergies renouvelables
10.5 La loi POPE (2005)
10.5.1 La programmation pluriannuelle des investissements (PPI)
10.6 La politique énergétique européenne
11 Prospective et recherche
11.1 Prospective
11.2 Recherche
11.2.1 Recherche dans le secteur des énergies renouvelables
11.2.1.1 Biomasse
11.2.1.2 Solaire thermique
12 Notes et références
12.1 Notes
12.2 Références
13 Voir aussi
13.1 Sources et bibliographie
13.2 Articles connexes
13.3 Liens externes
1
Évolution des principaux indicateurs de l'énergie en France
Consommation
k1 Importation Consommation Émissions
Population énergie Production k1
nette électricité de CO2
primaire
Année Million Mtep Mtep Mtep TWh Mt
1990 58,2 224 112 119 348 346
2000 61 252 131 132 440 365
2008 64 267 137 139 492 350
2009 65 255 129 134 475 337
2010 65 263 136 132 503 341
2011 65 254 136 127 472 314
2012 66 254 135 126 483 317
2013 66 255 137 126 487 318
2014 66 245 138 116 463 286
2015 67 249 139 117 471 292
2016 67 244 132 118 478 293
2017 67,1 247 130 125 483 306
2018 nd 245 135 120 483 nd
Variation
1990- +15 % +10 % +16 % +5 % +39 % −11 %
2017
1er : Chine
k2 Importation (415 Mt) 2e :
Pétrole brut 10e 2017 58 Mt 2,7 %
nette États-Unis
(349 Mt)
k7 1er : Chine
Solaire PV
(130,6 GW),
Puissance
8e 2017 8,2 GW 2,1 % 2e :
installée
États-Unis
(52,0 GW)
1er : Italie
% solaire (8,2 %), 2e :
9e 2017 1,7 %
PV/élec* Allemagne
(6,0 %)
1er : Chine
Production 10e 2017 557 TWh 2,2 %
(6 602 TWh)
k8
Électricité 1er :
Exportation
4e 2017 40 TWh 11,4 % Canada
nette
(62 TWh)
2018p : provisoire
* % source (nucléaire, éolien, solaire)/total production d'électricité, classement parmi les dix premiers
producteurs
n3
La consommation d'énergie primaire par habitant de la France s'élevait en
2017, selon l'Agence internationale de l'énergie, à 3,68 Tep/hab (Tep/habitant),
nettement au-dessous de la moyenne des pays de l'OCDE : 4,10 Tep/hab, mais
très au-dessus de la moyenne mondiale : 1,86 Tep/hab ; celle de l'Allemagne
était de 3,77 Tep/hab, celle de la Chine de 2,21 Tep/hab et celle des États-Unis
k1
de 6,61 Tep/hab .
Article détaillé : Liste des pays par émissions de dioxyde de carbone par
habitant.
En 2016, les énergies renouvelables ont fourni 25,9 Mtep, en recul de 1,1 %
par rapport à 2016 ; elles se composent de 59 % de biomasse (39 % de bois
énergie, 10 % de biocarburants, 5 % de déchets renouvelables, 3 % de biogaz,
2 % de déchets agricoles), 30 % d'électricité primaire (17 % d'hydraulique, 8 %
d'éolien, 3 % de solaire photovoltaïque, 1,6 % de géothermie) et 11 % d'autres
sources : pompes à chaleur, solaire thermique 0,7 %, énergies marines
e9
0,2 % . Rappel : les conventions en usage pour établir les bilans
énergétiques minorent fortement la part des énergies renouvelables électriques
(hydroélectricité, éolien, solaire, énergies marines) au niveau de l'énergie
primaire ; ce biais est moindre au niveau de la consommation finale.
La chaleur fatale désigne les rejets de chaleur des activités utilisant des
procédés thermiques (sites industriels, incinérateurs de déchets ménagers,
centres de données, etc.). Elle constitue un gisement dont la récupération est
comptabilisée dans les objectifs à atteindre par les énergies renouvelables
thermiques. Dans l'industrie, ce gisement est énorme : il atteint 109,5 TWh,
dont presque la moitié à une température supérieure à 100 °C. Les trois
régions les plus industrielles, Grand Est, Hauts-de-France et Auvergne-Rhône-
Alpes, concentrent, à elles trois, plus de 45 % du potentiel national. L'ADEME,
dans les scénarios qu'elle a établis pour la programmation pluriannuelle de
l'énergie (PPE), propose de faire passer le volume de chaleur recyclée
d'origine industrielle de 0,5 TWh par an fin 2016 à 2,3 à 3 TWh en 2028. Celle
émise par les incinérateurs d'ordures ménagères, elle, est déjà largement
valorisée avec une « puissance installée » de 8,5 TWh envoyés dans les
réseaux de chaleur ; elle pourrait croître de moitié d'ici à 2028. Le Fonds
21
Chaleur de l'ADEME a déjà soutenu la production de 0,6 TWh .
La production française de pétrole a été divisée par plus de deux depuis la fin
des années 1980 ; en 2017, 758 000 tonnes de pétrole brut ont été extraites du
sous-sol français, en repli de 7 %, soit environ 1 % de la consommation
nationale. Au 1er janvier 2018, les réserves de pétrole brut (8,3 Mt) et
d’hydrocarbures extraits du gaz naturel représentent environ onze ans
e 11
d’exploitation au rythme actuel .
En rachetant Elf en 2000, Totalfina double quasiment son effectif, ses capacités
de production ainsi que son chiffre d'affaires ; le nouvel ensemble prend le nom
de « Total Fina Elf SA », puis reprend la dénomination Total SA en 2003. En
2011, Total fait partie des supermajors du secteur pétrolier et est l'une des plus
31
importantes entreprises au monde .
L'injection de gaz de Lacq dans les réseaux, qui avait culminé à la fin des
années 1970 à plus de 80 TWh par an, s'est arrêtée définitivement en octobre
2013 ; l'injection de gaz de mine extrait du bassin du Nord-Pas de Calais ne
représente plus en 2015 que 247 GWh contre 2 000 GWh au début des années
2000. Depuis 2012 a commencé l'injection de biométhane, qui double chaque
c4
année : 82 GWh en 2015 contre 32 GWh en 2014 .
la part des pays de l'OPEP est remontée à 49,4 % en 2017 contre 46,7 % en
e 14
2013, alors qu'elle atteignait 94,7 % en 1973 . L'importation de pétrole se fait
par oléoducs et par voies maritimes (notamment par les grands ports pétroliers
français : Antifer, Fos-sur-Mer, Montoir-de-Bretagne…).
Les importations de gaz sont réalisées, selon la provenance, soit par gazoducs
venant de Norvège et de Russie par les points d'entrée de Dunkerque,
Taisnières et Obergailbach, soit par voie maritime sous forme de gaz naturel
liquéfié (GNL, transporté par méthaniers), par les ports de Fos-sur-Mer, de
Montoir-de-Bretagne et de Dunkerque.
En 2019, en raison de la chute des prix du GNL causée par l'abondance des
ressources (Australie, Russie, gaz de schiste américain), les importations de
GNL ont bondi de 87 % ; les trois terminaux méthaniers de Fos-sur-Mer,
Montoir-de-Bretagne et Dunkerque ont fonctionné à plein régime ; le GNL
importé provenait à 21 % du Qatar, à 20 % de Russie et à 15 % des États-Unis.
L'afflux de GNL s'est accompagné d'un recul de 10 % des importations de gaz
par gazoducs depuis la Norvège, les Pays-Bas et la Russie, qui représentent
encore les deux tiers des entrées de gaz sur le territoire français. Les flux de
transit ont atteint un niveau record : la France a réexporté des volumes en forte
43
hausse vers l'Espagne (+42 %), la Suisse et l'Italie (+105 %) .
Selon le World Energy Council, les besoins annuels mondiaux fluctuent entre
59 ktU (milliers de tonnes d'uranium) et 66 ktU ; la production mondiale
atteignait 43 880 tU en 2008, dont 20,5 % au Canada ; 19,4 % au Kazakhstan ;
41
19,2 % en Australie ; 10 % en Namibie ; 8 % en Russie ; 6,9 % au Niger, etc .
Les ressources identifiées atteignaient, au 01/01/2009, 6 306 000 tU, dont
26,6 % en Australie, 13,2 % au Kazakhstan, 9 % en Russie, 8,6 % au Canada,
41 41
etc . S'y ajoutent 6,8 MtU de ressources estimées non encore identifiées .
Selon le Livre Rouge 2011 publié par l'AIEA, les ressources mondiales
identifiées ont crû de 12,5 % depuis 2008 et la production totale des mines
45
d'uranium a crû de 25 % .
Total figure à la 10e place du classement « Fortune Global 500 » de 2013 par
chiffre d'affaires (7e dans le secteur énergie), et à la 24e place pour ses
53
bénéfices .
Engie, ex-GDF Suez est 37e au classement Fortune Global 500 de 2013 par
51
chiffre d'affaires ; c'est la 8e capitalisation du CAC 40 au 27 février 2014 . Sur
54
son site web, GDF Suez se présente (chiffres au 30 juin 2013) comme :
Engie a perdu 1,5 million de clients en cinq ans (2009-2015) sur un total de
11 millions d'abonnés au gaz, n'en conservant que 82 % au 31 mars 2015 ; sur
le segment des professionnels, sa part est même tombée à 70 %, et en volume
à 42 % contre 75 % en 2009. Sur ses 9,2 millions de clients actuels (dont
8,8 millions de particuliers), 2,1 millions ont souscrit à des offres de marché,
soit 23 % du total. Engie développe ses ventes d'électricité pour compenser
ses pertes dans le gaz ; il s'est fixé un objectif de 4,6 millions de clients à
56
l'horizon 2018 contre 2,3 millions en mars 2015 .
EDF est le principal concurrent d'Engie sur le marché du gaz, avec plus d'un
56
million de clients (9,5 %) au début 2015 .
E.ON
no 1 allemand de l'électricité, 15e société mondiale au classement
53
Fortune 500 de 2013 , a racheté en 1995 à Endesa la société SNET qui
exploite les anciennes centrales à charbon des ex-Charbonnages de
France ; E.ON France prévoit de fermer 5 centrales et de les remplacer par
des cycles combinés gaz sur les mêmes sites. Le site web d'E.ON France
59
présente les chiffres clés 2012 d'E.ON en France : « Effectif : 889
salariés ; Chiffre d'affaires : 1609 M€ (1987 M€ en 2011) ; ventes
d'électricité et de gaz : 10,1 TWh d'électricité et 4,8 TWh de gaz (13,1 TWh
d'électricité et 6,9 TWh de gaz en 2011) ; capacité installée : plus de
3,2 GW ; production d'électricité : 7,4 TWh. 4 centrales thermiques, 2 cycles
combinés gaz, 6 parcs éoliens et 2 fermes solaires » ;
ENI
pétrolier et gazier italien, 17e société mondiale au classement Fortune 500
53
de 2013 , déjà présent en France dans la distribution de produits pétroliers
(180 stations-services AGIP, bitumes, lubrifiants, etc.) tente depuis 2004 de
se lancer dans la commercialisation de gaz avec la marque Altergaz, qui a
60
été remplacée par la marque ENI au 1er octobre 2012. ENI se présente
comme 1er fournisseur "nouvel entrant" avec une part de marché d'environ
14 % et un volume vendu en 2011 en France de 74,2 TWh. ENI a franchi la
barre des 500 000 clients gaz en France au début 2015, avec
460 000 clients résidentiels et 60 000 clients professionnels fin mars
56
2015 . En octobre 2015, l'entreprise a annoncé devenir fournisseur
61, 62
d'électricité en France dès 2016 . ENI prévoit d'atteindre
600 000 clients en France fin 2015, dont 540 000 clients particuliers, avec
un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros ; il se place au 3e rang du marché
du gaz, derrière Engie (9 millions de clients) et EDF (environ 1 million de
clients) ; il compte désormais sur l'électricité pour sa croissance à venir, et
table sur environ 1,5 million d'abonnés en 2018, et sur un chiffre d'affaires
de 2 milliards ; les trois-quarts de cette croissance viendront de
63
l'électricité .
BILAN
b6 65 e 18 e 19 e 20 e 21 e 10
Énergétique 2012 2013 2014 2015 2016 2017
résumé (Mtep)
RESSOURCES
Production
d'énergie 135,58 138,41 139,63 140,61 133,64 132,09
primaire (P)
Importations 157,0 158,03 151,47 153,19 151,63 156,82
Exportations −30,94 −29,10 −32,35 −32,69 −29,75 −31,66
Stocks et
soutes −6,41 −7,56 −9,15 −7,28 −5,96 −7,90
internationales
Total
255,23 259,78 249,61 253,82 249,57 249,36
ressources (R)
Indépendance
énergétique 53,1 % 53,3 % 55,9 % 55,4 % 53,5 % 53,0 %
(P/R)
Consommation
branche 99,34 99,82 99,60 101,17 94,84 94,20
énergie
Consommation
finale non 14,05 13,77 14,42 13,94 13,48 14,15
énergétique
Consommation
finale 141,95 146,19 135,58 138,71 141,25 141,01
énergétique
Des explications détaillées sur les différentes rubriques sont disponibles dans
l'article Bilan énergétique (statistique).
Les conventions utilisées par les statistiques françaises, alignées sur celles de
l'Agence internationale de l'énergie (AIE), contrairement à celles de l'Energy
Information Administration (EIA) ou de BP, minorent la part des énergies
renouvelables électriques : ainsi, la production hydroélectrique de la France en
2017 est évaluée par BP à 11,1 Mtep, soit 4,7 % de la consommation d'énergie
66
primaire , contre 4,30 Mtep pour l'AIE (1,7 % de la consommation d'énergie
1
primaire) ; selon BP, la part des énergies renouvelables électriques en 2017
est de 7,9 % au lieu de 3,1 % pour l'AIE, et la part totale des énergies
renouvelables dans la consommation primaire passe ainsi à 15,1 %.
Conversion en énergies
secondaires [ modifier | modifier le code ]
Raffinage [ modifier | modifier le code ]
Le pétrole brut
est transformé
en produits
pétroliers par
les raffineries.
La raffinerie de Donges,
Le raffinage en vue depuis les marais de
France, Lavau-sur-Loire.
comme dans
Pétrole brut et raffineries toute l'Europe,
en France.
est confronté à
une baisse de
la demande intérieure due aux délocalisations Le complexe
et aux politiques de lutte contre le changement pétrochimique de Lavéra est
situé face à la Méditerranée.
climatique ; il est aussi affecté d'une
inadéquation entre la structure de la demande
intérieure, majoritairement tournée vers le gazole, et celle de l’offre. Par
ailleurs, la concurrence internationale est intense : les raffineries américaines
qui bénéficient d'approvisionnements à bas coût en pétrole et gaz non
conventionnels, et les installations géantes du Moyen-Orient et d'Asie, des
raffineries modernes situées près des lieux de production du brut ou dans des
pays dont la demande est en forte croissance, produisent à moindre coût.
Enfin, la réglementation environnementale européenne impose des coûts et
des contraintes plus élevés que dans d’autres pays. Le raffinage français se
trouve en surcapacité. Enfin, il ne pourrait répondre à la forte diésélisation du
parc automobile national qu'en produisant moins d'essence et plus de gazole,
ce qui impliquerait des investissements très coûteux dans les installations
existantes. Après la fermeture de plusieurs raffineries au début de la décennie,
la production des raffineries françaises a baissé d'un quart (moins de 60 Mt
depuis 2012 contre 80 Mt par an dans les années 2000) ; la raffinerie de La
Mède, exploitée par Total, a cessé de traiter le pétrole brut fin 2016 et est
reconvertie pour produire des agrocarburants. Au total, la France n'a plus que
huit raffineries. La production nette de produits raffinés a légèrement progressé
(+0,3 %) en 2017 après un recul de 1,5 % en 2016, précédé d'un rebond de
3,6 % en 2015 grâce à la chute des cours du pétrole brut, qui avait permis de
e 23
quasiment doubler la marge brute de raffinage .
Total exploite cinq raffineries en France, qui emploient 3 800 salariés. Deux
sont déficitaires : celle de La Mède, à Châteauneuf-les-Martigues (Bouches-du-
Rhône) et celle de Donges (Loire-Atlantique). Le site de La Mède, qui perd
entre 150 et 170 millions de dollars par an, va arrêter en 2015 ses activités de
raffinage de pétrole brut (153 000 barils par jour de capacité) et reconvertir ses
67
installations à la production de biocarburants .
Transport et distribution
d'énergie [ modifier | modifier le code ]
Oléoducs [ modifier | modifier le code ]
Les compteurs de gaz chez les particuliers vont être remplacés d'ici 2022 par le
compteur communicant Gazpar; son déploiement a été annoncé, mercredi 20
novembre, par GrDF, après que le gouvernement ait donné son feu vert en
août ; GRdF investira 1 milliard d'euros dans ce projet. Ce compteur sera
relevé à distance grâce à un module radio, permettant la facturation sur la
consommation réelle sans relève physique du compteur ; un relevé quotidien
sera accessible par internet ; des opérations de vérification et maintenance à
71
distance seront possibles .
En 2017, les ménages français ont consommé, au total, 67,0 Mtep d’énergie en
2017, dont 40,7 Mtep dans leurs logements et 26,4 Mtep pour leurs
déplacements. Ils ont consacré 85,9 milliards € à leurs achats d'énergie, soit
8,5 % de leurs dépenses réelles (hors loyers), part en hausse de 0,2 points
après trois années consécutives de baisse, et 5,4 % de leur consommation
e 24
effective (avec loyers et services sociaux) . Leur facture énergétique a été
de 2 906 € par ménage, dont 1 520 € pour l’énergie dans le logement et
1 386 € pour les achats de carburants. Cette facture totale augmente de 4,4 %
après trois années consécutive de baisse. La hausse de 2017 est imputable
uniquement à la hausse des dépenses en carburants (+9,7 %) alors que les
dépenses pour le logement restent stables grâce au climat doux de 2017. Le
prix moyen de l'énergie domestique est en légère hausse. La dépense de
produits pétroliers augmente de 11 %, celle d'électricité baisse de 1,2 % et celle
e 24
de gaz de 3,1 % .
9, e 25
Consommation de pétrole par secteur en Mtep
part variation
Secteur 1973 1979 1985 1990 2000 2010 2013 2014 2015 2016 2017
2017 2017/1973
n 23
Industrie 24,1 21,0 9,6 9,3 7,0 5,1 2,9 2,7 2,7 2,6 2,5 4,3 % −90 %
Résidentiel-
32,7 27,7 19,2 18,0 15,9 11,0 10,4 8,5 14,6 % −74 %
Tertiaire
dont
nd nd nd nd nd 7,1 6,7 5,6 5,5 5,4 5,3 9,1 % nd
résidentiel
dont tertiaire nd nd nd nd nd 3,9 3,7 3,3 3,4 3,1 3,2 5,5 % nd
Agriculture 3,3 2,9 2,7 3,3 2,4 3,4 3,5 3,5 3,4 3,0 3,0 5,2 % −9 %
Transports 25,3 31,0 33,1 40,1 48,2 45,8 43,2 43,4 43,8 43,9 44,3 76,1 % +75 %
Total
85,4 82,6 64,9 70,8 73,5 65,3 59,9 58,5 58,9 58,0 58,2 100 % −32 %
énergétique
Ce tableau synthétise bien les parts de marché des énergies et leur évolution :
le choix des ménages d'habiter dans des communes souvent éloignées des
centres-villes, ou même des agglomérations, pour améliorer leur cadre de
vie et diminuer leur dépense en logement,
la concentration des emplois dans les pôles urbains, et en particulier les
plus grands d'entre eux,
le nombre croissant de couples dont les deux membres travaillent, ce qui
rend difficile de trouver deux emplois situés dans des lieux proches et
impose à l'un des deux conjoints des déplacements domicile-travail
importants.
En 45 ans, la consommation
d'électricité a été multipliée par 3,6,
celle du secteur résidentiel-tertiaire par
7,3 et celle de l'agriculture par 3,1 ;
celle de l'industrie ne s'est accrue que
de 70 % et celle des transports de
99 %. La part de l'industrie (sidérurgie
comprise) est passée de près de 60 % Consommation finale d'électricité
en 1970 à 26,8 % en 2015, alors que en France.
Source données : base de données
celle du résidentiel-tertiaire est passée
Pégase du ministère de l'Écologie.
de 34 à 69 %. La désindustrialisation
et la tertiarisation de l'économie
française se lisent clairement dans ces chiffres.
En 2017, 4,2 Mtep de chaleur destinées à la vente ont été produites en France
(3 % de plus qu'en 2016). Nettes des pertes de distribution, 3,7 Mtep ont été
livrées aux consommateurs, dont plus de la moitié venant des réseaux de
chaleur, le tiers restant étant issu de centrales de cogénération. On dénombre
760 réseaux de chaleur, dotés d'une puissance thermique totale d'environ
22 GWth, dont près de 10 GWth en Île-de-France. Ils ont livré 2,2 Mtep en
2017, en progression de 2 % malgré un climat globalement plus doux ; leur
consommation d'énergie primaire de 2,9 Mtep est dominée par le gaz naturel
(37 %), suivi de la chaleur issue de la valorisation des déchets urbains (25 %),
puis de la biomasse (22 %) ; le fioul et le charbon, dont la part était de 60 % en
1990, ne représentent plus que 5 % du bouquet énergétique des réseaux ; la
part des énergies renouvelables a plus que doublé depuis le début de la
décennie, pour atteindre 41 % en 2017, en progression de 4 points en un an ;
avec les énergies de récupération telles que la part non renouvelable des
déchets urbains et la chaleur industrielle récupérée, leur part atteint 56 %. Plus
du quart des réseaux de chaleur (27 %) possèdent un équipement de
cogénération ; la chaleur produite par ces équipements représente environ
e 26
0,4 Mtep, soit 17 % du total des livraisons des réseaux .
Les émissions de
gaz à effet de serre
en France, qui
étaient déjà reparties
à la hausse en 2015,
après une baisse
quasi ininterrompue
depuis la fin des
années 1990, ont à
nouveau progressé
en 2016, selon les Émissions de gaz à effet de serre dues à la combustion,
80
résultats présentés le en France, 1990-2010 .
22 janvier 2018 par
Nicolas Hulot, alors
ministre de
l'écologie : les
émissions nationales
ont atteint 463 Mt éq.
CO2 (millions de
tonnes équivalent
CO2) en 2016, soit
3,6 % de plus que le
plafond indicatif fixé
par la Stratégie Répartition des émissions de gaz à effet de serre dues
80
à la combustion en France en 2010 .
nationale bas
carbone (SNBC), de
447 Mt éq. CO2. Ces émissions sont imputables pour l’essentiel aux secteurs
des transports (29 %), de l’agriculture (20 %), du bâtiment (19 %) et de
l’industrie (18 %) ; la production d’énergie pèse pour 11 % et le traitement des
déchets pour 4 %. Le dérapage par rapport à la feuille de route de la SNBC est
particulièrement important dans le domaine du bâtiment, où le dépassement
atteint +11 %, et dans celui des transports (+6 %) ; il est plus modéré pour
l’agriculture (+3 %) et le secteur de l’industrie est à peu près en phase avec les
objectifs nationaux ; les émissions de la production d’énergie ont été inférieures
81, 82
de 8 % à l’objectif .
Un calcul similaire, effectué par le Ministère de l'écologie sur une période plus
longue, conclut qu'en 2010, l’empreinte carbone par personne est identique à
celle de 1990, alors que le niveau moyen par personne des émissions sur le
territoire a diminué de 19 %. L’empreinte carbone d’un Français, qui tient
compte des échanges extérieurs, s’élève en 2010 à environ 11,6 tonne CO2éq
(dont 8,5 tonnes pour le CO2), soit 51 % de plus que la quantité émise sur le
territoire national : 7,7 t éq CO2. Au cours de cette période, les émissions
associées aux importations se sont accrues de 62 % pour atteindre la moitié de
85
l’empreinte carbone de la consommation de la France en 2010 .
Sur la base d’une estimation provisoire, l’empreinte carbone est estimée à 10,7
tonnes équivalent CO2 en 2016, en baisse de 5,5 % par rapport à 2010.
L’empreinte carbone moyenne des Français a augmenté de 1,2 % sur la
période 1990-2016. Au cours de la même période, le niveau moyen des
86
émissions par habitant sur le territoire a diminué de 16,4 % .
87
Un calcul détaillé , présenté dans le journal Les Échos, évalue l'empreinte
carbone moyenne des Français en 2015 à 11,6 tCO2e (tonnes équivalent-
carbone), dont 2,92 tCO2e (24,1 %) dans les transports (en particulier
l'automobile : 16,3 %), 2,7 tCO2e (22,4 %) dans le logement (en particulier le
chauffage : gaz 5,4 %, fioul 4,1 %), 2,35 tCO2e (19,5 %) dans l'alimentation (en
particulier viande et poisson : 9,5 %), 2,63 tCO2e (21,7 %) dans les biens de
consommation (en particulier informatique et électronique : 8,5 %) et 1,5 tCO2e
88
(12,3 %) dans les services .
Autres données :
Selon une étude publiée le 12 novembre 2015 par l'I4CE - Institute for Climate
Economics, organisme de recherche en économie du climat fondé par la
Caisse des Dépôts et l'Agence française de développement, les différents
agents économiques français ont dépensé en 2013 environ 36 milliards d'euros
pour le climat, montant équivalent à deux tiers de la facture énergétique du
pays. Près de la moitié des « investissements climat » sont allés à des
dépenses d'efficacité énergétique, soit 17,6 milliards €, dont l'essentiel (15,8
milliards) a été capté par le bâtiment, destination première de tous ces
financements (18,1 milliards) liés au réchauffement, dont 50 % financés par les
ménages ; 12 milliards d'€ sont allés aux transport, en particulier au
développement des transports collectifs (TGV, bus). Plus de la moitié
(18,7 milliards d'€) des sommes engagées pour le climat en 2013 résultait
d'une décision publique, que ce soit pour financer, cofinancer ou seulement
subventionner une opération ; mais la part des incitations publiques (taxe
89
carbone, aides et subventions) est modeste : 3,9 milliards € .
La Cour des Comptes dans un rapport (mars 2018) sur les politiques publiques
de soutien au développement des énergies renouvelables, note que la stratégie
formulée par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte
(LTECV) repose sur un double objectif : limiter les émissions de gaz à effet de
serre d'une part, réduire à 50 % en 2025 la part de l'énergie nucléaire dans le
mix électrique d'autre part, et que les calendriers des deux objectifs n'étaient
pas compatibles, ce qu'a confirmé le ministre chargé de l’énergie. Elle note
que, « faute d’avoir établi une stratégie claire et des dispositifs de soutien
stables et cohérents, le tissu industriel français a peu profité du développement
des EnR » ; la balance commerciale des équipements EnR est largement
déficitaire du fait des importations d'équipements éoliens et solaires, alors que
le solaire thermique et l'hydroélectricité sont les seules filières à présenter un
solde constamment positif ; les filières EnR les plus pourvoyeuses d’emplois
sont le bois énergie, les pompes à chaleur, l’éolien terrestre et l’hydroélectricité.
Enfin, le soutien aux EnR s'est concentré sur les EnR électriques : 4,4 milliards
d'euros en 2016 contre seulement 567 millions d'euros pour les EnR
thermiques, alors que les usages thermiques sont très largement supérieurs
aux usages électriques et constituent l'essentiel du potentiel de réduction des
émissions de gaz à effet de serre ; les engagements pris jusque fin 2017 vont
représenter 121 milliards d'euros entre 2018 et 2046 ; le photovoltaïque et
l'éolien en mer ont été particulièrement coûteux ; selon l’ADEME, lors de l’appel
à projets biomasse du fonds chaleur en 2016, le ratio moyen de soutien était de
30 €/tep, alors que le soutien aux centrales solaires photovoltaïques au sol (les
plus compétitives) représente aujourd’hui environ 140 €/tep. La Cour considère
que « compte tenu de son profil énergétique peu carboné, si la France avait
voulu faire de sa politique en faveur des EnR un levier de lutte contre le
réchauffement climatique, elle aurait dû donner la priorité aux EnR thermiques
qui se substituent principalement à des énergies fossiles émettrices de CO2.
De ce fait, la place consacrée aux énergies renouvelables électriques dans la
stratégie française répond à un autre objectif de politique énergétique,
consistant à substituer les énergies renouvelables à l’énergie de source
nucléaire ». La Cour plaide pour une politique étayée par une connaissance
claire des coûts constatés de production ; sans oublier les coûts induits par les
98
réseaux électriques et le stockage .
Depuis le 1er avril 2014, une taxe carbone existe sous forme d'une
« composante carbone » proportionnelle aux émissions de CO2 dans les taxes
sur les énergies fossiles. En juillet 2015, le Sénat a voté par amendement au
projet de loi sur la transition énergétique une trajectoire d'évolution de la
contribution climat-énergie de 22 euros la tonne de CO2 en 2016 à 56 euros en
99
2020, puis 100 euros en 2030 . L'Assemblée Nationale a voté la loi ainsi que
cet amendement le lendemain, avec l'appui de la ministre de l'environnement ;
les hausses annuelles de la taxe carbone devront cependant être votées
100
chaque année dans le cadre de la loi de finances .
Des crédits d'impôts (au taux majoré de 50 % au 1er janvier 2006, valable en
2007) sont mis en place pour encourager les équipements des ménages
fonctionnant avec une source d'énergie renouvelable (ex : alimentation solaire
photovoltaïque).
n 28
Un système de traçabilité de l'électricité (« garanties d'origine ») a été mis
en place pour permettre aux particuliers de choisir, contre un surcoût, l'origine
de leur électricité.
À titre d'exemple, les appels d'offres organisés par la CRE au 1er semestre
103
2012 concernaient :
Les objectifs de la loi POPE ont été précisés en 2006 dans le cadre de la
106
programmation pluriannuelle des investissements d'électricité (PPI), mise à
jour et étendue à la production de chaleur en 2009, définie par deux arrêtés
107
concernant l'électricité et la chaleur .
Objectif au 31 Objectif au 31
Source
décembre 2012 décembre 2020
7 400 ktep (pour 7 400 ktep (pour
Bois individuel 7,3 millions de 9 millions de
logements) logements)
Biomasse dans les secteurs de
l'habitat collectif, du tertiaire et de 2 500 ktep 5 200 ktep
l'industrie
Chaleur produite par cogénération
540 ktep 2 400 ktep
à partir de biomasse
Géothermie profonde 195 ktep 500 ktep
Géothermie intermédiaire 100 ktep 250 ktep
Pompes à chaleur individuelles 1 200 ktep 1 600 ktep
Solaire thermique individuel 150 ktep 817 ktep
Solaire thermique collectif 35 ktep 110 ktep
Part renouvelable issue des
470 ktep 900 ktep
déchets
Biogaz 60 ktep 555 ktep
La plus récente étude prospective publiée par les pouvoirs publics est le
rapport Énergies 2050, commandé par le ministre chargé de l'énergie, afin de
mener une analyse des différents scénarios de politique énergétique pour la
France à l'horizon 2050. Le but est d'éclairer la programmation pluriannuelle
des investissements (PPI) que le ministre chargé de l'énergie présentera
devant le Parlement en 2013, afin d'identifier les investissements souhaitables
dans le secteur de l'énergie au regard de la sécurité d'approvisionnement.
Ses conclusions portent sur « le point commun entre tous les scénarios que
nous avons examinés est le rôle primordial de la sobriété (réduire la
consommation de services énergétiques) et de l'efficacité (réduire la
consommation d'énergie pour un même service rendu) [...] sans sous-estimer
la contrainte liée à l'épuisement des ressources énergétiques fossiles, c'est la
contrainte environnementale qui prend aujourd'hui le pas sur celle du pic
pétrolier. [...] Pour ce qui concerne l'énergie nucléaire, prolonger la durée de vie
des centrales existantes aussi longtemps que l'autorité de sûreté nucléaire le
permettra, prévoir un petit nombre d'EPR pour lisser la production au moment
de la fermeture des centrales les plus anciennes, et préparer l'avenir en
poursuivant, au côté du développement des énergies renouvelables, le
développement de la génération 4, tout en laissant ouverte la question de la
part du nucléaire.[...] Le développement de l'énergie éolienne, mais aussi du
photovoltaïque au-delà de 2020, pose un problème d'intermittence qu'il ne faut
pas sous-estimer dès que la part de ces énergies dans la production nationale
d'électricité devient significative. Une grande attention doit être apportée à
toutes les perspectives de stockage massif de l'énergie et de gestion de la
demande, sans passer leurs coûts sous silence ; certes les stations de transfert
d'électricité par pompage (STEP) apportent une réponse utile mais limitée,
mais tant que d'autres solutions ne seront pas disponibles et compétitives, des
centrales à gaz (dont le financement sera problématique) devront assurer la
permanence de la production ; le « foisonnement », même à l'échelle de
l'Europe, ne permet pas d'exclure une situation d'absence de vent pendant
plusieurs jours consécutifs. En tout état de cause l'investissement sur les
réseaux de transport et de distribution doit être amplifié et les procédures
d'acceptation des lignes aériennes par le public simplifiées. »
Pour arriver à des prévisions aussi divergentes, les promoteurs des scénarios
ont évidemment choisi des hypothèses très différentes :
Électricité en France
Économie de la France
Liste des réacteurs nucléaires en France
Tonne d'équivalent pétrole
Énergie renouvelable
Ministère de l'Écologie (France)
Direction générale de l'Énergie et du Climat
Ressources et consommation énergétiques mondiales
Code de l'énergie
Commission de régulation de l'énergie
Énergie en Allemagne
Énergie en Bretagne
Énergie dans la région Grand Est
v·m
Énergie en Europe [afficher]
v·m
Économie de la France [afficher]
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