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1 INTRODUCTION
Le but des travaux pratiques sur la machine synchrone est :
1. Observer et mettre en œuvre une machine synchrone dans les fonctionnements alternateur autonome,
2. Déterminer les paramètres d’un modèle linéaire de la machine synchrone et tenter de le valider par un essai
direct sur une charge R-L (ou R si les conditions ne le permettent pas),
Ce modèle considère la machine synchrone comme un dipôle muni d’une impédance interne constante.
La relation ( ) est affine. Un schéma monophasé étoile équivalent modélise le tiers des échanges des
puissances active et réactives; caractéristiques d'un dispositif cyclique fonctionnant en régime triphasé équilibré
sinusoïdal. Il utilise des tensions simples et des courants de ligne. Le schéma de la Figure 1, modélise la machine
synchrone triphasée.
Rs jLω=Xs
I
Je
Mω
E = J e e jδ
E V 2
V = V origine des phases
Figure 1
2.2 Modèle de Behn-Eschenbourg
Ce modèle suppose que la fém et l'inductance ne dépendent que du courant inducteur J e et sont
donc totalement indépendants de la charge ( et ). Le modèle repose sur l’équation électrique de la machine en
considérant que E = E ( J e ) et X = X ( J e ) . Soit alors, pour un fonctionnement en générateur :
E ( J e ) = V + (R + jX ( J e ) ) I (1)
E ²( J e )
X (Je ) = − R²
I cc ²( J e )
ME3 2ème année Electrotech- TP M1 - Alternateur Synchrone Autonome TP M1 page 2/3
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E, I , X Icc ( J e )
Icc ( J e
X ( Je )
Je
O
Figure 2 : Mise en œuvre du modèle de Behn-Echenbourg
Ainsi, après avoir déterminé les paramètres de la machine avec leur dépendance vis-à-vis du courant
d’excitation, le modèle est parfaitement connu. En général, on cherche à prédire le courant d’excitation Je pour
assurer un point de fonctionnement donnée défini par V , I , ϕ imposés par la charge. Il est évident que cette
recherche nécessite la résolution d’une équation non linéaire (Equation 1) que l’on peut mettre en œuvre
graphiquement ou numériquement avec les moyens de calcul dont on dispose aujourd’hui.
3 MANIPULATION
La machine synchrone est entraînée à une vitesse constante et égale à la vitesse de synchronisme par un
moteur à courant continu. Faire varier le courant d'excitation d'une manière croissante depuis la valeur zéro
jusqu'à une valeur telle que la tension délivrée par l'alternateur atteigne 1,3 fois la valeur nominale. Tracer E(Je).
Remarque : La caractéristique est sensible aux variations de vitesse. On prendra soin de maintenir
constante la vitesse de rotation grâce au moteur d'entrainement (MCC).
La machine synchrone est entraînée à vitesse constante et égale à la vitesse de synchronisme par un
moteur à courant continu. Afin de déterminer la valeur de l'impédance synchrone X s , nous faisons une mesure
de la valeur du courant de court-circuit au stator en fonction de la valeur du courant d'excitation Je ; La
caractéristique étant linéaire, quelques points de mesure suffisent. TracerIcc(Je), en déduire la valeur de
l'impédance synchrone Xs(Je) pour toutes les valeurs du courants d'excitation Je mesurée lors de l'essai à vide.
Cette mesure étant effectuée par une méthode classique voltmètre-Ampèremètre, nous ne reviendrons pas
sur la méthodologie.
La machine synchrone est entraînée par le moteur à courant continu à sa vitesse nominale; elle est
branchée sur une charge constituée d'une résistance triphasée. Au point de fonctionnement choisi, il est demandé
de relever toutes les valeurs qui paraissent utiles à la détermination du rendement de la machine (grandeurs
électriques et grandeurs mécaniques).
On s'intéressera particulièrement au courant statorique de la machine synchrone ainsi qu'à la tension
phase-neutre, aux bornes de la charge R. Nous relevons le courant d'excitation Je lors de cet essai.
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Remarque : Faire 2 essais différents : l’un à faible tension, faible puissance (pour rester dans la zone
linéaire) et l’autre à tension voisine de la tension nominale et une puissance raisonnable (au moins la moitié de la
puissance nominale).
Tracer sur la même feuille, les caractéristiques, E (Je) et Xs(Je). Par un processus itératif selon la méthode
de Behn-Eschenbourg, déterminer la valeur du courant inducteur Je nécessaire pour obtenir le point de
fonctionnement ( , , ) mesuré lors de l'essai en charge. Comparer le résultat obtenu avec la valeur mesurée
du courant Je pour les deux essais effectués.
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