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INTRODUCTION

I) NOTION D’ATTACHEMENT

1) Historique
1) La théorie d’attachement
2) La méthode utilisée pour étudier l’attachement

II) TYPES ET NIVEAUX D’ATTACHEMENTS

1) Types d’attachements
2) Niveaux d’attachements
3) Aspect particuliers de la méthode expérimentale en psychologie de l’enfant

III) ETUDE COMPARATIVE DES TYPES D’ATTACHEMENTS DANS DIFFERENTS PAYS

IV) LES LIMITES DES PARENTS ET AUTRES FOURNISSEURS DES SOINS EN MATIERE D’ATTACHEMENT

V) INTERET DE L’ETUDE INTERCULTURELLE EN PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT

CONCLUSION

REFERENCES
INTRODUCTION

Dans le langage courant, les termes « attachement » et « interculturel », sont indispensables. Le


premier (attachement) désigne un sentiment d’affection éprouve pour quelqu’un. C’est à dire une
estime durable qui unit aux personnes ou aux choses. Le deuxième terme, est celui de l’interculturel
faisant référence a son sens large, a deux mots : « inter » et « culture » qui signifient « entre » et
« culture », interpelle donc l’ensemble des processus psychiques, relationnels, groupaux,
institutionnels, générés par les interactions de cultures, dans un rapport d’échange réciproques et
dans une perspective de sauvegarder d’une relative identité culturelle des partenaires en relation
.Sur le plan psychologique, l’attachement renvoie au lien qui existe entre l’enfant et sa mère et qui
n’est pas le même dans les cultures du monde entier. À la suite de notre réflexion, il semble
intéressant d’insister sur l’étude interculturelle de l’attachement, en se basant sur quelques points
essentiels.
I) LA NOTION D’ATTACHEMENT.

1) Historique

JOHN BOWLBY (1907-1990) vécu péniblement ses primes années : Pourvu d’une mère
distante, il reporta son affection sur la bonne d’enfant qui veillait sur lui, en fut privé ensuite et se
retrouva en internat. Il en conçut quelques griefs. Devenu, en 1946, psychiatre à la clinique
TAVISTOCK de LONDRES, il développera une théorie qui lui vaudra un grand succès : Celle de
l’attachement, dont YVANER WIART expose, dans cette étude, la genèse et le destin. L’attachement,
c’est cette idée que dès la naissance, l’être humain recherche la proximité des personnes qui lui
assurent sécurité et protection. Les comportements de ces figures selon qu’elles sont réceptives, ou
distances ont une influence décisive sur le développement de la personnalité et l’équilibre futur de
l’enfant.

D’abord très lie à la psychologie, J.BOWLBY, s’en éloignera progressivement. Il trouve en effet,
son inspiration dans les enseignements de l’éthologie animale. Les expériences d’HARRY HARLOW
sur les jeunes singes lui montrent que l’attachement à une mère ou à un objet de substitution est un
besoin chez le primate, au même titre que la nourriture. Celle de KONRARD LORENZ sur les canetons
révèle que cette présente répond à un besoin de protection. Mais cet appel à l’animal scelle aussi la
dissidence de J.BOWLBY avec les psychanalystes Britanniques. MELANIE KELIN lui objecte que les
récits de patients sur leur vécu relationnel infantile relèvent du fantasme et non de la réalité
J.BOWLY qui a étudié de jeunes délinquants séparés de leurs mères dans la petite enfance, insiste sur
la sensibilité de l’enfant face à son vécu et a ce qui peut mettre en danger sa relation avec la figure
d’attachement. ANNA FREUD quant à elle, considère qu’un enfant ne peut souffrir de la séparation
d’un être proche, ses structures psychiques n’étant pas encore suffisamment élaborées pour vivre un
deuil. A contrario, J.BOWLBY s’attache à démontrer l’importance de l’angoisse de la séparation chez
l’enfant à bas âge.

Les travaux de J.BOWLBY ont connu en fait un grand rayonnement et sa théorie. Sa discipline directe,
MARY AINSWORTH, par ses observations de terrain, a produit une typologie fine des relations mère-
enfant. MARY MAIN a développé la notion d’attachement à l’âge adulte et de nombreux travaux ont
suivi, en neuroscience comme en psychologie.

2) Théorie de l’attachement

La théorie de l’attachement est un champ de la psychologie qui traite d’un aspect spécifique des
relations entre êtres humains. Son principe de base est qu’un jeune enfant a besoin pour connaitre
un développement social et émotionnel normal, de développer une relation d’attachement avec au
moins une personne qui prend soins de lui de façon cohérente et continue. C’est dans ce sens qu’on
peut dire que l’attachement est primordial pour l’évolution psychologique de l’enfant. Cette théorie
a été formulée par le psychiatre et psychanalyste JOHN BOWLBY après les travaux de WINNICOT,
LORENZ et HARLOW.
3) la méthode utilisée pour étudier l’attachement

La méthode utilisée dans l’étude de l’attachement est la méthode expérimentale ou


l’expérimentation. A travers les expériences menées par plusieurs auteurs à l’instar de :

WINICOTT, pédiatre et psychanalyste anglais qui s’est intéressé à ses premières relations de l’enfant
et de sa famille.

BOWLBY, FREUD, WALLON, SPIT ont travaillés sur les échanges affectifs mère-enfant (cas des
enfants sauvages).

La méthode expérimentale consiste à obtenir une réponse à travers un stimulus.

II- ETUDES INTERCULTULLES DES TYPES D’ATTACHEMENTS

1) Les 03 Types d’attachements

 L’attachement Secure : est corrélé à la sensibilité de la mère ainsi qu’au plaisir que cette
dernière prend à s’occuper de son enfant. La relation mère/enfant est fluide et les
réactions cohérentes et appropriées de part et d’autre, sans indépendance ou
dépendance.

 L’attachement évitant : est marqué par un évitement par l’enfant de ses états
émotionnels qui ne sont pas reconnus et traités en tant que tel pour les adultes. Il est
caractérisé par le manque d’attention de la mère face à la détresse de son enfant, par
des réactions de colère ou des moqueries de la mère. Les enfants à l’attachement évitant
inhibent leurs manifestations affectives pour en éviter les conséquences indésirables
(réaction négative de la figure d’attachement). Ici, l’accent est placé sur le raisonnement
au détriment des affects.

 L’attachement ambivalent (ou anxieux) : il s’illustre par un fonctionnement quasi


exclusif sur un mode émotionnel chez l’enfant, là encore engendrés par des réactions
parentales qui peuvent être opposées telle que l’hypervigilance anxieuse (la
surprotection) ou au contraire le désintérêt ou la négligence. En l’absence de la mère, le
bébé à l’attachement ambivalent est agité et pleure intensément. La figure
d’attachement arrive à le calmer rarement à son retour.
2) Niveau d’attachement selon les âges

Les enfants dont l’attachement à la mère est actif et donc plus enthousiaste dans leurs
activités d’exploration ; sont particulièrement disposés à jouer avec leur entourage. Ces
enfants ont été jugés comme tels à 12 mois car ils jouent avec plaisir et explorent
l’environnement avant la séparation, ils manifestent le manque de leur mère en pleurant et
appelant, ils recherchent activement sa proximité a son retour avec le désir d’être pris dans
les bras et, finalement retournent tranquillement à leurs jeux une fois rassurés. A l’âge de 6
ans, les enfants évalués sécures à 12 mois se montrent peu affectés par la séparation d’une
heure avec leurs parents. A leur retour, ils les accueillent calmement mais avec plaisir, les
associant volontiers à leur activité en cour. Plus tard vers l’âge de 19 ans, ils présentent des
récifs cohérents et structurés de leur enfance et de leurs relations avec leurs parents
reconnaissant l’importance de l’attachement.

Les enfants évalués évitant à 12 mois se remarquent dans la situation étrange par leur
apparente indifférence à l’absence de leur figure d’attachement, puis à son retour
continuant de jouer et explorer comme avant la séparation, même quand ils sont laissés
seuls. Tout ce passe comme si quand l’insécurité est plus grande (environnement, personnes
inconnus), plus ces enfants adoptent une attitude nonchalante et attentive en même temps
pour ne courir aucun risque de rejet de leur mère et s’assurer une proximité minimale en cas
de danger extérieur. A l’âge de 6ans, ces enfants continuent de se montrer évitant lors des
retrouvailles avec leur mère. Ils évitent subtilement les conversations par des silences ou des
absences de développement sur les sujets abordés (réponses courtes, « je ne sais pas »,
« rien »). A 19 ans, ils présentent des expériences d’enfance globalement sous un jour positif
mais ils ont incapables de fournir des détails précis pour alimenter cette image idyllique à la
limitent se contredisant. Ils idéalisent souvent leurs parents et n’établissent généralement
pas de lien entre ce qu’ils ont vécu enfants et leurs difficultés comportementales
/émotionnelles actuelles. Ils vont même jusqu’à nier l’impact et l’intérêt de l’attachement
(c’est à dire de l’amour même ou en tout cas des preuves d’amour).

A l’âge de parler, l’enfant évalué ambivalent/anxieux pourra volontairement manipuler


ses émotions particulièrement inventer celles qui ne sont pas réelles ou en exagérant celles
qui le sont. Ces stratégies coercitives de maintien du lien peuvent s’exprimer d’autres
manières : opposition, agressivité, mensonge, fausses excuses, séduction, critiques,
plaintes…
La séduction alterne avec l’agressivité par manque de confiance en soi et manque de
confiance en l’autre.
III) ETUDE COMPARATIVE DES TYPES D’ATTACHEMENTS DANS DIFFERENTS PAYS

1) CAS DE LAFRIQUE
2) Cas de l’Allemagne

Klaus et Karin Grossman et leurs collaborateurs(1981,1985) ont constaté des liens


d’attachement insécure dont la moitié appartenait à la catégorie insécure-évitant dans le
nord de l’Allemagne. Selon les chercheurs, les comportements évitants des enfants seraient
dus en partie à l’importance accordée à l’indépendance par les parents allemands, qui
encourageaient d’ailleurs leurs petits à devenir autonomes avant leur premier anniversaire.
Mentionnons toutes fois que l’attachement évitant laissait des séquelles à long terme :
comparativement aux enfants sécures, qui avaient plus d’assurance, d’autonomie et de
capacité d’adaptation à l’âge de dix ans, le groupe d’enfant évitant avaient de la difficulté à
nouer des relations avec leurs parents.

3) Cas d’Israël

Ici, les chercheurs mettent en exergue la grande différence du lien d’attachement entre les
enfants qui dormaient dans les dortoirs et les nourrissons qui retournaient dans leur foyer le
soir venu. Plus précisément ils tentent d’expliquer la proportion accrue des liens
d’attachement insécure parmi les bébés des dortoirs par l’inégalité des soins (donnés par la
mère ou une autre personne durant la journée, plus par un étranger le soir). Toutes ces
études en Israël nous à montrées au final un nombre supérieur de nourrissons ambivalents
et un nombre inferieur de bébés évitants.
VI) LES LIMITES DES PARENTS ET AUTRES FOURNISSEURS DES SOINS EN MATIERE D’ATTACHEMENT

Le concept de compétences parentales « acceptables » dont les bébés ont besoin pour survivre
est important. Le but n’exige pas d’être un parent modèle mais d’offrir à son enfant soutien,
compréhension et réagir à ses signaux de détresses ou d’autres.

BOWLBY croyait que les enfants séparés de leur figure d’attachement avaient des réactions
émotives particulières. Sa trilogie attachement et perte, subdivise la perte en trois étapes : la
orientation, le désespoir et le détachement. En écrivant cet ouvrage, BOWLBY a enrichi notre
compréhension du phénomène de deuil ; i a tenté d’expliquer des réactions généralisées à la perte
d’un être cher (figure d’attachement) et certaines formes inhabituelles de deuil ayant des
répercussions sur les compétences parentales. Par exemple, quelqu’un qui n’a pas fini son deuil et se
retrouvé parachuté dans un autre milieu inconnu pourrait avoir de la difficulté à se conformer aux
pratiques parentales « acceptables ».

Les parents qui consomment une grande quantité d’alcool ou d’autres drogues créent une
situation problématique. Le parent qui s’absente en raison d’une invalidité physique ou mentale,
d’une hospitalisation ou simplement de son mode de vie élève son enfant de manière incohérente et
désordonnée. Sans compter que la consommation d’alcool ou de drogues pendant la grossesse
risque de perturber le développement du fœtus. Bien que le parent soit capable de s’occuper de son
enfant lorsqu’il ne consomme pas, la nature imprévisible des soins reçus par le nouveau-né engendre
un attachement insécure.
V) INTERET DE L’ETUDE INTERCULTURELLE EN PSYCHOLOGIE DU DEVELOPPEMENT

La psychologie du développement qui est l’étude dans le fonctionnement psychologique de


l’individu au cours de sa vie que ce soit sur le plan affectif, cognitif ou social, met l’accent sur une
étude interculturelle. Pour une étude des liens entre la psychologie et la culture , l’une des
définitions de la culture selon les anthropologues ALFRED LOUIS KROEBER et CLYDE KAY MAYBEN
KLUCKHOHN (1952) : « la culture consiste en des modèles , explicites ou implicites , d’idées et de leur
incarnation dans les institutions, les pratiques, les artefacts , dérivés et sélectionnés par l’histoire ;les
modèles culturelles peuvent, d’une part , être considéré comme les produits de l’action et , d’autres
part, comme conditionnant les éléments d’une nouvelle action » s’avère d’après certains
psychologues culturels l’une des plus appropriées .Alors, respectivement sur le plan clinique ,le plan
psycho organisationnelle , et sur le plan psycho pédagogique , les modèles développés en
psychologie interculturelle sont également utilisés pour permettre :l’étude de la culture et de la prise
en compte de celle-ci dans la prise en charge psychologique , l’intégration de la culture et des
interactions entre celles-ci et les individus dans l’étude de la vie organisationnelle , et une tentative
d’étude du rôle de la culture dans l’apprentissage .Bien évidemment on parlera d’une psychologie
interculturelle comme une discipline scientifique qui étudie les relations entre la culture et la
psychologie des êtres humains . Ainsi, une psychologie interculturelle du développement s’y
imbrique au même titre que dans le champ de la psychologie du développement , qui s’intéressent
au développement de l’enfant au niveau cognitif, social, comportemental et affectif , pour permettre
une étude de l’influence du contexte social et culturel qui s’y impose .Grace aux processus de
socialisation et d’enculturation , on assiste à une transmission de la culture .C’est par là que l’enfant
acquiert « les croyances, les comportements , les valeurs , les compétences, les manières de penser,
et autres motivations »propres à sa culture , et ce pour mener à bien la perspective de devenir un
membre susceptible d’apporter sa contribution au groupe .L’on se base donc sur l’étude du whiting
et whiting pour illustrer ce propos en comparant les temps d’aide aux tâches domestiques (dans le
cadre familial)effectués par les enfants au sein des sociétés traditionnelles et agricoles. Il en ressort
une contribution au travail domestique plus conséquente chez les enfants au sein des sociétés
agricoles .Par conséquent les enfants qui collaborent davantage ces taches ont tendance à être plus
affectueux et à aider plus facilement les autres ; tandis que les enfants qui y passent moins de temps
tendent à être plus égoïstes et réclament plus d’attention et d’assistance.
CONCLUSION

Cette analyse parmi de démontrer toute l’ampleur de la documentation interculturelle sur


l’attachement parent-enfants, qu’il s’agisse d’études générales ou de recherches portant
explicitement sur les cultures et groupes ethnoculturels. On ne peut cependant déterminer dans
quelle mesure leurs conclusions s’appliquent au contexte canadien.

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