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Introduction :
De plus l’entreprise n’est pas uniquement commerciale, elle peut être libérale, artisanale
ou agricole. Il existe également plusieurs 2 types de statuts juridiques :
- L’entreprise individuelle dite en nom propre dans laquelle l’entreprise se
confond avec l’entrepreneur (droit commerciale)
- L’entreprise sociétaire (société commerciale) dans laquelle le personne morale est
distincte des individus qui la composent.
Def (du code civil) de la société commerciale = un contrat formalisé par des statuts, dans
lequel les associés procèdent à des apports dans le but de partager des profits ou de
réaliser des économies ou de participer aux pertes
• 3 catégories d’apports :
- apports en numéraire (argent)
- apports en nature (biens qui doit faire l’objet d’une évaluation par un CAC)
- apports en industrie (savoir-faire)
Le dirigeant dans une société n’agit pas pour son propre compte mais au nom d’une
personne morale distincte. Il doit donc respecter un certain formalisme lorsqu’il est amené
à prendre des décisions importantes. Il doit aussi rendre compte de sa gestion auprès de ses
associés qui peuvent décider de le révoquer.
Quelque soit le type de société choisie, les dirigeants sont garants de la bonne gestion
de l’entreprise à l’égard de leurs associés et à l’égard des tiers.
Si les associés ou les tiers sont en mesure de prouver que les dirigeants ont commis
des fautes de gestion se révélant être à l’origine des difficultés financières de
l’entreprise ; ils pourront rechercher leur part de responsabilité et attenter à leur
encontre une action en comblement du passif qui rendra personnellement
responsable le dirigeant desdites pertes financières et donc assumeront leur
remboursement.
Par conséquent, il est préférable d’opter pour l’impôt sur les sociétés dans la mesure où
l’activité sera amenée à générer des recettes importantes du fait du développement de la
société.
(Lorsque impôt sur le revenu, l’entreprise est contrainte de contrôler ses bénéfices, afin
de ne pas être pénalisées par des taux fiscaux importants qui risqueraient de
compromettre le développement de son activité)
Autant de questions dont il faut tenir compte pour déterminer la formule correspondant le
mieux au projet de créations d’entreprise tout en permettant à l’entrepreneur de rester
seul maitre à bord.
C’est la forme sociétaire la plus courante et certainement la mieux adaptées aux petites et
moyennes entreprises.
Elle est constituée de min 2 associés avec un max de 100 associés.
Il peut s’agir d’une personne physique ou morale.
Montant du capital social : min 1euro (avt 2003 :7500e)
Les apports peuvent êtres réalisés en espèce ou en nature.
Les apports en espèce doivent être libérés d’au min 1/5 lors de la constitution.
Le solde doit impérativement être libéré dans les 5 ans.
Les associés ne sont responsables des dettes de la société que dans la limite de leurs apports.
Les apports en industrie sont autorisés. La part qui lui revient est au min = à celle de l’associé
qui a fait l’apport le plus faible.
Les gérants sont responsables de la gestion de la société, ils sont aussi responsable pénalement
et pour les fautes de gestion civilement.
La société est dirigée par un ou plusieurs gérants, pers physique obligatoirement nommée
parmi les associés ou un tiers.
Les gérants ont tout pouvoir pour agir au nom et au compte de la société.
• La SARL est soumise à l’impot sur les sociétés. La rémunération reversée au gérant est
déductible du résultat.
Mais il est possible d’opter pour l’impôt sur le revenu si c’est une SARL de familles ou
composée de parentés directes. Dans ce cas la société ne peut pas être côtée en bourse, effectif
< 50 salariés et CA< 10M d’euro.
• Le régime des gérants est différent selon qu’il est majoritaire, minoritaire ou égalitaire :
- Le gérant majoritaire est affilié au régime des travailleurs indépendants (non salarié).
- Le gérant minoritaire ou égalitaire relève du régime social des assimilés salariés (pour
sa protection soc.). Ainsi, il bénéficie du régime de sécurité sociale et des retraites des
salariés.
Le gérant minoritaire pourra également annuler sa fonction de gérant avec un contrat
de travail (!assurance chômage et protection du code du travail).
Pour cumuler ces deux types de statuts il faut : antériorité du contrat de travail,
effectivité (activité réelle) et distinction (entre la fonction du contrat de travail et celle
de gérant).
• La transmission (ou cession) des parts dans la SARL demeure peu couteuse (taxe de
cession de 5%)
Le montant du K.soc est librement fixé dans les statuts. Libération d’au min 1/5 des
apports lors d la constitution et 4/5 dans les 5 ans.
Responsabilité de l’associé unique est limitée aux apports. Toutefois en cas de fautes de
gestion, sa responsabilité peut-être étendue à ses biens personnels (ex : dépenses importantes,
fraudes fiscales)
Ainsi, l’EURL n’est pas une structure favorable, car impôt sur le revenu, statut indépendant,
cotisations sociales importantes ; excepté pour les filiales et les personnes morales.
c) La SA (Société Anonyme)
La société est dirigée par un Conseil d’Administration comptant 3 à 18 membres qui désigne
un président parmi les membres. Ce président ca assurer la gestion courante de la société et la
représente dans ses rapports avec les tiers.
• Le régime fiscal du président est assimilé à un salarié. Il peut cumuler ses fonctions
avec un contrat de travail et bénéficier des allocations chômages.
• Droit de cession des actions est de 3% à la charge de l’acquéreur (souplesse dans
la transmission des actions)
Elle possède des spécificités telles que la possibilité pour les associés d’insérer des clauses
pour contrôler l’actionnariat de la SAS :
- clause de l’inaliénabilité = interdiction de céder des actions pendant 10 ans (pour une
stabilité des actions).
-clause de préemption = les actionnaires sont prioritaires pour la vente des actions
-clause d’agrément = toute cession d’actions doit recueillir l’accord des actionnaires.
-clause de changement de majorité = tout actionnaire qui subit un changement de majorité
doit en informer la société qui pourra prendre une mesure d’exclusion de l’associé qui n’a pas
respecté les clauses.
Le président sera assimilé à un salarié et pourra cumuler ses fonctions de président avec un
contrat de travail.
Elle est soumise à l’impôt sur les sociétés.
Cession d’actions : 3%