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Droit des sociétés

Introduction :

L’entreprise est un instrument juridique permettant à un créateur de créer une structure


économique dont il assumera la gestion à ses risques et périls et dont l’objectif est de
générer des profits.
L’Entreprise connait une grande diversité qui touche d’abord sa taille (PME et multi
nationale).

De plus l’entreprise n’est pas uniquement commerciale, elle peut être libérale, artisanale
ou agricole. Il existe également plusieurs 2 types de statuts juridiques :
- L’entreprise individuelle dite en nom propre dans laquelle l’entreprise se
confond avec l’entrepreneur (droit commerciale)
- L’entreprise sociétaire (société commerciale) dans laquelle le personne morale est
distincte des individus qui la composent.

Def (du code civil) de la société commerciale = un contrat formalisé par des statuts, dans
lequel les associés procèdent à des apports dans le but de partager des profits ou de
réaliser des économies ou de participer aux pertes

• 3 catégories d’apports :
- apports en numéraire (argent)
- apports en nature (biens qui doit faire l’objet d’une évaluation par un CAC)
- apports en industrie (savoir-faire)

• Le capital social des associés se déterminent en fonction de leurs apports, qui


conditionneront leur droit pécuniaire et droit politique.

• La société requiert un certain nombre de formalités à sa création tels que :


- La rédaction des statuts
- Enregistrement des statuts aux impôts
- Publication de la société au JAL
- Dépôt du dossier au CFE ! numéro d’immatriculation (cf cours année dernière)

• La société est composée de 2 organes de fonctionnement :


- La Direction de la Société : Président/ gérant qui vont représenter la société
juridiquement (pouvoir de représentation) et économiquement (pouvoir de gestion)
ainsi que rendre des comptes aux associés.
- Les associés : ils se réunissent une fois par ans, suite à la clôture d’exercice (avt juin)
en Assemblée Générale Ordinaire (AGO) durant laquelle il est voté l’approbation
annuelle des comptes. Les associés approuvent ou désapprouvent le rapport de
gestion du dirigeant et pourront voter sa révocation ou son maintien dans l’organde de
direction (le dirigeant est lui-même un associé).
En cas de nécessité urgence ou à la demande du dirigeant ou associés pour modifier les
statuts, ils se réunissent en Assemblée Générale Extraordinaire (AGE). Les décisions
en AGE se prennent à la majorité des 2/3 des voies.

• Caractéristique principal d’une société commerciale : personne morale distincte des


associés qui le composent. Cad que le patrimoine de l’entreprise est différent de
celui des associés. Ainsi, si les dirigeants ou les associés l’utilisent à des fins
personnelles, ceux-ci pourront être poursuivis pour abus de bien sociaux
(infraction punie d’une peine de 5 ans d’emprisonnements et 75000euro
d’amendes).

Le dirigeant dans une société n’agit pas pour son propre compte mais au nom d’une
personne morale distincte. Il doit donc respecter un certain formalisme lorsqu’il est amené
à prendre des décisions importantes. Il doit aussi rendre compte de sa gestion auprès de ses
associés qui peuvent décider de le révoquer.

• La création d’une société patrimoniale personnelle repose sur des considérations


patrimoniales, économiques, fiscales et sociales.

- Aspect patrimonial : lorsqu’on veut protéger son patrimoine personnel, le choix


de la structure juridique est important. En effet, le fait de constituer une société
permet de différencier son patrimoine personnel de celui de l’entreprise et donc
de protéger des biens personnels de l’action des créanciers de la société.

Quelque soit le type de société choisie, les dirigeants sont garants de la bonne gestion
de l’entreprise à l’égard de leurs associés et à l’égard des tiers.
Si les associés ou les tiers sont en mesure de prouver que les dirigeants ont commis
des fautes de gestion se révélant être à l’origine des difficultés financières de
l’entreprise ; ils pourront rechercher leur part de responsabilité et attenter à leur
encontre une action en comblement du passif qui rendra personnellement
responsable le dirigeant desdites pertes financières et donc assumeront leur
remboursement.

Dés l’instant ou la société est se trouvera dans l’obligation de demander un concours


bancaire, il est fort probable que la caution du dirigeant ou des associés soit érigée.

Le régime social de l’entrepreneur est important, en effet le CE doit tenir compte de ce


critère afin de payer le moins possible ( de charges) et de bénéficier de la meilleure prise
en charge possible.
Le régime social le plus avantageux est celui des salariés car les cotisations sont moins
importantes et les prises en charge médicales + étendues.
En revanche, le régime social des indépendants est plus défavorable : cotisations soc. +
élevées (de 30%) et prises en charges moins conséquentes (d’où le recours à des
assurances complémentaires fort couteuses).
L’entrepreneur peut avoir le statut de salarié dans 2 cas :
- s’il est prsdt. Dir. Général d’une SA ou SAS (Société par Action Simplifiée)
- s’il est gérant minoritaire ou égalitaire d’une SARL.
S’il est gérant majoritaire d’une SARL ou EURL = Entreprise Individuelle.
Le régime fiscal de l’entreprise et de l’entrepreneur :
Selon le type de structure choisie, les bénéfices de l’entreprise sont assujettis soit à
l’impôt sur le revenu* (dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux) soit à
l’impôt sur la société (33,3% des bénéfices).

*Les tranches d'imposition 2010 sont les suivantes :

• Jusqu'à 5 875 euros : 0%


• de 5 875 euros à 11 720 euros : 5,50%
• de 11 720 euros à 26 030 euros : 14,00%
• de 26 030 euros à 69 783 euros : 30,00%
• au-delà de 69 783 euros : 40,00%

Par conséquent, il est préférable d’opter pour l’impôt sur les sociétés dans la mesure où
l’activité sera amenée à générer des recettes importantes du fait du développement de la
société.

(Lorsque impôt sur le revenu, l’entreprise est contrainte de contrôler ses bénéfices, afin
de ne pas être pénalisées par des taux fiscaux importants qui risqueraient de
compromettre le développement de son activité)

Concernant la crédibilité vis-à-vis des partenaires (banques, clients, fournisseurs) et pour


approcher certains marchés, i lest recommandé de créer une société avec un Capital
conséquent.
Par ex : une Société Anonyme (K min : 37000) rassure par sa taille les banquiers et les
investisseurs, facilitant ainsi une levée de capitaux ou une introduction en bourse.

Les différentes formes juridiques de la société commerciale.


Il existe plusieurs formes juridiques pour créer une société.
Quelles sont les régimes fiscaux et la protection sociale qui en découle ?

Autant de questions dont il faut tenir compte pour déterminer la formule correspondant le
mieux au projet de créations d’entreprise tout en permettant à l’entrepreneur de rester
seul maitre à bord.

a) La SARL (Société A Responsabilités Limitées)

C’est la forme sociétaire la plus courante et certainement la mieux adaptées aux petites et
moyennes entreprises.
Elle est constituée de min 2 associés avec un max de 100 associés.
Il peut s’agir d’une personne physique ou morale.
Montant du capital social : min 1euro (avt 2003 :7500e)
Les apports peuvent êtres réalisés en espèce ou en nature.
Les apports en espèce doivent être libérés d’au min 1/5 lors de la constitution.
Le solde doit impérativement être libéré dans les 5 ans.
Les associés ne sont responsables des dettes de la société que dans la limite de leurs apports.
Les apports en industrie sont autorisés. La part qui lui revient est au min = à celle de l’associé
qui a fait l’apport le plus faible.
Les gérants sont responsables de la gestion de la société, ils sont aussi responsable pénalement
et pour les fautes de gestion civilement.
La société est dirigée par un ou plusieurs gérants, pers physique obligatoirement nommée
parmi les associés ou un tiers.
Les gérants ont tout pouvoir pour agir au nom et au compte de la société.

• La SARL est soumise à l’impot sur les sociétés. La rémunération reversée au gérant est
déductible du résultat.
Mais il est possible d’opter pour l’impôt sur le revenu si c’est une SARL de familles ou
composée de parentés directes. Dans ce cas la société ne peut pas être côtée en bourse, effectif
< 50 salariés et CA< 10M d’euro.

• Le régime des gérants est différent selon qu’il est majoritaire, minoritaire ou égalitaire :
- Le gérant majoritaire est affilié au régime des travailleurs indépendants (non salarié).
- Le gérant minoritaire ou égalitaire relève du régime social des assimilés salariés (pour
sa protection soc.). Ainsi, il bénéficie du régime de sécurité sociale et des retraites des
salariés.
Le gérant minoritaire pourra également annuler sa fonction de gérant avec un contrat
de travail (!assurance chômage et protection du code du travail).
Pour cumuler ces deux types de statuts il faut : antériorité du contrat de travail,
effectivité (activité réelle) et distinction (entre la fonction du contrat de travail et celle
de gérant).

• Concernant le régime fiscal des gérants (majoritaire, minoritaire ou égalitaire) ! régime


fiscal des salariés. Les rémunérations sont imposées dans la catégorie traitements et
salaires.

• La transmission (ou cession) des parts dans la SARL demeure peu couteuse (taxe de
cession de 5%)

• Cependant, les frais et le formalisme de constitution d’une SARL sont contraignants :


rédaction d’actes juridiques comme les statuts, la nomination des dirigeants, la publication
de l’avis de constitution dans un JAL, l’enregistrement des statuts aux impôts,
l’immatriculation de la société.

b) L’EURL (SARL à associé unique : 1 actionnaire)

Le montant du K.soc est librement fixé dans les statuts. Libération d’au min 1/5 des
apports lors d la constitution et 4/5 dans les 5 ans.
Responsabilité de l’associé unique est limitée aux apports. Toutefois en cas de fautes de
gestion, sa responsabilité peut-être étendue à ses biens personnels (ex : dépenses importantes,
fraudes fiscales)

Le gérant peut être l’associé unique ou exeréc par un tiers.


-Si l’associé unique exerce la fonction de gérant ! régime travailleur indépendant, (il ne
pourra cumuler sa fonction de gérant avec un contrat de travail).
- si la fonction de gérant est exercée par un tiers ! régime de sécurité sociale et des retraites
des salariés. Il pourra cumuler sa fonction de gérant avec un contrat de travail, lui permettant
ainsi de bénéficier du régime d’assurance chômage.

• Si l’associé unique est une personne physique ! impôt sur le revenu


• …………………….. une personne morale ! impôt sur les sociétés

Ainsi, l’EURL n’est pas une structure favorable, car impôt sur le revenu, statut indépendant,
cotisations sociales importantes ; excepté pour les filiales et les personnes morales.

c) La SA (Société Anonyme)

Il s’agit d’une société de capitaux, comptant un min de 7 associés.


K. min = 37000 euro.
Le capital doit être libéré au moins de moitié lors de la constitution (cad 18500euro) et le reste
sur une période de 5 ans.

• La responsabilité des actionnaires est limitée aux apports.

Les dirigeants sont responsables civilement et pénalement.

La société est dirigée par un Conseil d’Administration comptant 3 à 18 membres qui désigne
un président parmi les membres. Ce président ca assurer la gestion courante de la société et la
représente dans ses rapports avec les tiers.

Les associés se réunissent en AGE et AGO.

La SA est soumise à l’impôt sur les sociétés.

• Le régime fiscal du président est assimilé à un salarié. Il peut cumuler ses fonctions
avec un contrat de travail et bénéficier des allocations chômages.
• Droit de cession des actions est de 3% à la charge de l’acquéreur (souplesse dans
la transmission des actions)

• Crédibilité vis-à-vis des partenaires

• Obligation de désigner un CAC

d) La SAS (Société par Action Simplifiée)

Elle est composée d’au minimum 2 associés.


Le k.social est librement fixé. La moitié du K doit être libéré lors de la constitution.
La responsabilité des actionnaires est limitée aux apports. Le chef d’entreprise a la
responsabilité civile et pénale.
Les associés déterminent dans les statuts les règles d’organisation de la société.
Contrairement à la SA qui prévoit un Conseil d’Administration, la SAS peut être dirigée par
une seule personne, souvent un dirigeant.

Elle possède des spécificités telles que la possibilité pour les associés d’insérer des clauses
pour contrôler l’actionnariat de la SAS :
- clause de l’inaliénabilité = interdiction de céder des actions pendant 10 ans (pour une
stabilité des actions).
-clause de préemption = les actionnaires sont prioritaires pour la vente des actions
-clause d’agrément = toute cession d’actions doit recueillir l’accord des actionnaires.
-clause de changement de majorité = tout actionnaire qui subit un changement de majorité
doit en informer la société qui pourra prendre une mesure d’exclusion de l’associé qui n’a pas
respecté les clauses.

e) La SASU (Unipersonnelle =1associé unique)

Le président sera assimilé à un salarié et pourra cumuler ses fonctions de président avec un
contrat de travail.
Elle est soumise à l’impôt sur les sociétés.
Cession d’actions : 3%

Les principaux avantages :


-souplesse contractuelle pour l’associé qui détermine els règles de fonctionnement.
-responsabilité des actionnaires limitée à leurs apports.
-statut du dirigeant assimilé à un salarié
Structure crédible vis-à-vis des tiers.

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