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ANNEE 2011
SOMMAIRE
4- METHODES DE DIAGNOSTIC.
I) CORROSION ET PRINCIPE DE LA PROTECTION
1. Définition de la corrosion :
(Oxydation)
Corrosion
MINERAI (Fe++) METAL (Fe)
Etat stable de la matière Etat métastable
M++ e- M++
e-
e-
M++ e- M++
M++ e- e- M++
→
M ← M++ +2 e-
Equilibre d’un métal dans une solution
2. Types de corrosion :
Il existe plusieurs formes de corrosion électrochimique :
Corrosion généralisée, elle affecte toute l’interface métal - milieu corrosif par
suite d’une délocalisation des zones anodiques et cathodiques. Elle peut être
uniforme ou non. C’est le cas de l’enroulement de l’acier dans les environnements
naturels.
Corrosions localisées, elles proviennent de la localisation des zones
anodiques en certains endroits de l’interface, pour des raisons d’hétérogénéité
dans le métal ou dans l’électrolyte. La pénétration de la corrosion est d’autant plus
rapide que le rapport de la surface anodique sur la surface cathodique est faible.
La corrosion par piqûres, qui touche, par exemple, l’acier recouvert de la
calamine, ou les aciers inoxydables en milieux chlorurés.
La corrosion inter granulaire des aciers inoxydables austénitiques
sensibilisés à chaud par précipitation du carbure de chrome aux joints des grains.
Les corrosions sélectives, touchant la phase la moins noble de la structure
métallurgique (graphitisation des fontes grises, dézincification des laitons,
désaluminisation, des cupro-aluminiums, etc..).
La corrosion galvanique ou bimétallique, qui se traduit par l’accélération de
la corrosion du métal le moins noble quand celui-ci est en continuité électrique
avec un métal plus noble, exposé au même électrolyte.
La corrosion par aération différentielle qui se traduit par accroissement de la
corrosion dans les zones les moins aérées, qui fonctionnent comme les anodes.
La corrosion par piles géologiques en est le meilleur exemple, une structure
métallique, comme un pipeline ou un puits, qui rencontre plusieurs qualités de
terrains, peut voir sa corrosion plutôt localisée dans les zones les moins aérées,
telles que les argiles. D’une façon plus générale, des différences de nature de
terrains peuvent conduire à la localisation préférentielle de la corrosion dans les
zones de moindre résistivité.
La corrosion caverneuse des aciers inoxydables en milieux chlorurés,
possède un phénomène plus complexe, mais se traduit aussi par attaque
préférentielle des zones où le milieu est moins renouvelé (sous dépôt, dans les
recoins, sous les joints, etc..).
La corrosion bactérienne, en milieu anaérobique, ce qui est le cas de
certaines eaux stagnantes, ou de terrains argileux, vaseux imperméables et
riches en sulfates, certaines bactéries consomment l’hydrogène produit au niveau
des micro cathodes, permettant ainsi à la corrosion de se poursuivre, et
transformant les sulfates en sulfure de fer.
Les conduites métalliques (que se soit celle de l’eau, du gaz ou autre) enterrées
dans le sol sont toutes exposées au danger de la corrosion.
Pour remédier à ce problème et pour assurer la protection des structures
enterrées, il est souvent nécessaire d’associer plusieurs procédés et qui sont la
protection passive (revêtement et enrobage) et active (protection cathodique) ;
ainsi, les conduites seront protégées par un revêtement externe qui a pour but
d’isoler au maximum le métal du milieu corrosif, cependant un tel revêtement n’est
jamais parfait et la protection cathodique permet de palier les défauts en plaçant
le métal exposé dans des conditions d’immunité par rapport à la corrosion.
Dans tous les cas, il est toujours souhaitable que le revêtement utilisé possède
les qualités suivantes:
Catégories de revêtements :
C’est la protection dite cathodique car elle consiste à créer la circulation d’un
courant électrique entre le métal et le milieu qui l’entoure, circulation telle que le
sens du courant passe du milieu vers le métal, et de favoriser ainsi la réaction
cathodique au niveau de ce métal que l’on veut protéger contre la corrosion, en
reportant la réaction d’oxydation sur une autre structure, dont on accepte à priori
la dégradation.
D’après ce qui vient d’être dit, il existe deux manières de réaliser la protection
cathodique :
- Principe :
Ce mode de protection est appelé, plus communément, protection par soutirage,
et consiste à utiliser un générateur extérieur au système conduite/sol qui débitera
un courant continu, reliant le pôle positif à une pièce conductrice appelée
déversoir, tandis que le pôle négatif est relié au métal de la conduite à protéger
pour le rendre cathodique.
Le courant venant du déversoir traverse le sol, puis entre dans la structure créant
ainsi l’abaissement de potentiel d’immunité recherché qui est pour l’acier compris
entre –850 et –1200 mV / Cu-CuSO4.
- Domaines d’application:
Le soutirage de courant s’emploie chaque fois que l’intensité nécessaire à la
protection est importante ou que la portée demandée est élevée:
- Conduite enterrées ou immergées, revêtues ou non;
- Castings de forages;
- Structures marines importantes;
- Réservoirs de stockage de grandes dimensions;
- Ouvrages concentrés;
- Etc.
b- Déversoir :
Le déversoir sert à injecter le courant de protection cathodique dans le sol, il
doit donc être de matériaux conducteurs de courant. Se comportant comme
une anode, il est soumis aux phénomènes d’oxydation. La masse du matériau
constituant le déversoir devra être déterminée pour que l’installation ait une
durée de vie de l’ordre de 15 à 20 ans.
L’un des matériaux suivants peut être utilisé pour la réalisation des
déversoirs : Le graphite, le Ferro-Silicium, la magnétite, le titane platiné et
l’acier sous forme de rails
Dans le cas de la protection de l’acier, les anodes utilisées sont à base de Zinc,
d’aluminium ou de magnésium. Dans ce type de protection, l’anode se consomme
par dissolution en portant la surface du métal à protéger au delà de son potentiel
d’immunité.
Les anodes sacrificielles (réactives) ne peuvent être économiquement employées
pour la protection des structures enterrées. Ces dernières peuvent être utilisées, que
dans les sols de résistivité convenable.
A titre d’exemple :
• L’emploi d’anodes en zinc est réservé à des milieux de résistivité inférieure
à 25 Ohm .m (structures immergées).
• L’emploi d’anodes en magnésium est réservé à des milieux de résistivité
inférieure à 50 Ohm .m (sols agressifs ou structures immergées).
1- But de ce document.
4- Documents de référence :
Largeur
PK Observations
(m)
321+ 513 Piste
321+738 Piste
322+788 Regard de vidange et vanne de sectionnement
333+906 Regard de vidange et vanne de sectionnement
344+163 Regard de vidange et vanne de sectionnement
353+138 45 Oued
Remarques :
- Dans tous les cas, il faut prévoir des shunts (câbles 1x16 mm²), pour
assurer la continuité électrique entre l’amont et l’aval de la vanne de
sectionnement.
Ces anodes devront être installées aux endroits ou la résistivité du sol est très
faible, et ce, pour assurer un débit de courant important. Dans la pratique la
valeur de la résistivité du sol préconisée devra être inférieure à 50 ohm .m.
Selon les données de la résistivité du sol, la région SP2-SP4 est caractérisée par
des résistivités électriques très élevées « terrains résistants ».
Les meilleurs endroits préconisés pour l’installation de ces anodes Mg sont situés
aux PK suivants :
322 – 324 – 327 – 328 – 373 – 377 – 388 – 392 – 395 – 411 – 435 – 436 – 441 –
473 – 474 – 482 – 491 - 504
Où, les valeurs de la résistivité du sol sont comprises entre 11 et 100 ohm .m.
- Dans les 24 heures qui suivent la mise en fouille, une campagne de mesure
du potentiel naturel de la canalisation sera réalisée, suivie d’une protection
provisoire par anodes en magnésium.
- Après réglage du courant nécessaire pour la protection cathodique du
tronçon, un relevé préliminaire du potentiel et du courant devra être
effectué pour s’assurer de la protection du tronçon,
- Après 48 heures de polarisation de la conduite, une campagne pour
l’évaluation de la résistance d’isolement du revêtement avant vieillissement
devra être réalisée. Cette campagne permettra de vérifier que tous les joints
de soudure ont été enrobés et les défauts détectés par balai électrique ont
été réparés.
It = 41 A .
Avec :
Ro : Résistance d’isolement transversale initiale à t = 0 (50000 Ω.m²).
- Constante d’atténuation :
α = r/R
α = 3.54901E-05 1/m
- Calcul de la répartition des potentiels et des courants sur les deux conduites,
en tenant compte des PK réels des PPC (à la mise en service des ouvrages) :
1,35
1,30
1,25
1,20
1,15
1,10
1,05
Es=-1300 mV
1,00
0,95
0,90
0,85
E0=--850 mV
0,80
0 6000 12000 18000 24000 30000 36000 42000 48000 54000 60000 66000 72000 78000
PPC
Conduite
Is2 Is1
Is = Is1+Is2
(A revoir)
Courant total à soutirer par poste à la mise en exploitation des ouvrages est de :
En conséquence, les calculs ci-dessus montrent bien que la disposition des trois
postes de protection cathodique au niveau des trois stations (seuls endroits où
l’énergie électrique est disponible) couvre la protection cathodique des deux
ouvrages.
Au niveau des trois sites, les déversoirs seront disposés de la même manière :
- Ils seront implantés horizontalement et à une profondeur de 2 m, dans des
lits continus de fine de coke (diamètre du système anodes fine de coke =
0.4 m).
- Ils seront posés perpendiculairement par rapport aux deux conduites,
- La tête du déversoir sera à une distance de 300 m par rapport à la conduite
la plus proche, et ce, pour augmenter la porté du poste de protection
cathodique.
Selon les mesures, les valeurs de la résistivité du sol aux trois endroits
d’implantation des déversoirs sont approximativement et respectivement :
SP2 : ρs = 217 Ω.m.
SP3 : ρs = 219 Ω.m.
SP4 : ρs = 190 Ω.m.
Rd = ρs*(Ln(Ld2/P*D)+ (ρf/ρs)*Ln(D/Dr))/(2*π*Ld)
Avec :
ρs : Résistivité du sol à l’endroit de pose du déversoir [Ω.m];
ρf : Résistivité de la fine de coke [0.35 Ω.m];
Ld : Longueur du déversoir à installer [m];
P : Profondeur de pose du déversoir [2 m];
D : Diamètre du déversoir [0.4 m];
Dr : Diamètre d’une anode en fer au silicium chrome 2’’x 60’’ avec backfill
[ 0.0508 m ].
M : Poids d’une anode : 22.7 Kg.
Durée de vie = M / (ρ * Cp * I)
Conclusion :
Les trois postes de protection cathodique à prévoir, doivent avoir les paramètres
nominaux suivants :
U = 60 Volts / 30 ampères.