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EL JEBROUNI Zakariae
Encadré par :
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Faculté des Sciences et Techniques - Fès
B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
212 5 35 60 80 14 ; Fax : 212 5 35 60 82 14
2016/2017
Titre : L’étude d’essaie de désulfatation d’acide produit par appoint de pulpe au niveau du
réacteur (maturation)
Résumé
La production d’acide phosphorique par voie humide à JFC3 consiste en la dissolution de minerai
de phosphate dans l’acide sulfurique. Ceci conduit à un mélange d’acide phosphorique produit et
diverses impuretés, principalement les sulfates libres (SO 42-). Pour réduire la teneur de ce dernier on
fait l’opération de dé-sulfatation.
La dé-sulfatation consiste à ajouter la pulpe (phosphate + l’eau) sur l’acide phosphorique afin de
diminue la teneur en sulfate libre sans effet sur le titre de P 2O5, c’est pour cela on fait un bilan
matière de dé-sulfatation, un essai laboratoire a été effectuer afin de connaitre la quantité de pulpe à
injecter selon le besoin des clients et finalement on a appliqué l’essai à l’échelle industrielle.
Mots clés : acide phosphorique, dé-sulfatation, attaque-filtration, filtration, pertes, impuretés, titre de
P2O5.
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Faculté des Sciences et Techniques - Fès
B.P. 2202 – Route d’Imouzzer – FES
212 5 35 60 80 14 ; Fax : 212 5 35 60 82 14
REMERCIEMENT
Je souhaite accorder toutes mes reconnaissances aux personnes qui ont soutenu mon projet et
m'ont aidés à le mener à son aboutissement.
Mes vifs remerciements vont à mon encadrant à la faculté des sciences et techniques de Fès
Pr. CHTIOUI Hicham pour la qualité de son encadrement, ses précieux conseils, ses
encouragements, ses fructueuses orientations et son soutien tout au long du déroulement de ce
stage. Il m'est également agréable d’exprimer ma vive gratitude aux professeurs et membres du
jury Pr. LHASSANI Abdelhadi et Pr. KHALIL Fouad pour l’honneur qu’ils m'ont fait, en
acceptant d’examiner et de juger notre travail.
Je remercie également tous les gens d’atelier phosphorique JFC3, les chefs d’équipes, les
opérateurs, le secrétaire personnelle et le secrétaire technique pour leurs accompagnements.
Merci de m'avoir intégrer chaleureusement dans votre équipe.
N’oublie pas les gens de laboratoire locale (LABOMAG) qui ont m’aidé à mon travail au
laboratoire et ils n'ont pas hésité de me donner des conseils.
Finalement, je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé, de près ou de loin à la réalisation de
ce projet. Merci à tous !
DÉDICACE
A mes parents
Ceux qui ont sacrifié pour que je puisse arriver à ce stade
Je ne serai et je ne pourrai vous remercier
Pour tous ce que vous avez faits pour moi
A mes frères
TS : Taux de solide
Liste des figures
Les entreprises cherchent à satisfaire les exigences des clients vis-à-vis des impuretés
Parmi ces entreprises l’Office Chérifien des Phosphates (OCP), leader mondial sur le
marché du phosphate et ses produits dérivés, veille à réduire les impuretés contenues dans ses
Dans cette optique, JFC3 (Jorf Fertilizer Complex) s’intéresse à la purification de l’acide
phosphorique produit par voie humide. Ce milieu contient plusieurs impuretés en particulier les
sulfates libres.
Pour atteindre l’objectif visé, le travail est divisé en quatre chapitres, le premier chapitre
phosphorique de JFC3.
Ensuite le chapitre 3 nous définirons dans une revue de littérature les différentes impuretés
susceptibles de nuire à la qualité de l’acide phosphorique parmi lesquelles les sulfates libres,
diminuer le taux de sulfates. Un bilan matière autour de l'essai de dé-sulfatation est établi dans
le quatrième chapitre afin de connaître la quantité exacte de phosphate à ajouter. Suivi d’un
1
Chapitre 1 : PRESENTATION
GENERALE DU POLE CHIMIQUE
JORF LASFAR
2
I. INTRODUCTION :
L’Office Chérifien des Phosphates est une firme Étatique crée depuis août 1920, dans le
cadre de l’exploitation de la richesse nationale en phosphates, il est transformé à un groupe
nommé le groupe OCP à partir de 1975.
Le développement des activités assurées par le groupe OCP s’est propagé dans le temps et
l’espace, car en commençant par la seule activité initiale qui était l’extraction des phosphates
en 1921, le groupe est passé à la commercialisation des produits dérivés du phosphate au
niveau international (Figure 1), ainsi qu’il a entamé la fabrication et l’exportation de l’acide
phosphorique en 1998. [1]
En tant que leader mondial sur le marché des phosphates et de ses dérivés, L’OCP est un acteur
clé sur le marché international, depuis sa création en 1920. Présent tout au long de la chaîne de
valeur, L’OCP extrait, valorise et commercialise du phosphate et des produits phosphatés,
notamment de l'acide phosphorique et des engrais.
L’OCP est le premier producteur et exportateur mondial de phosphate sous toutes formes. Il est
aussi l'un des plus grands producteurs d’engrais au monde.
L’OCP intervient dans tous les aspects de la création de valeur dans l’industrie des phosphates,
de l’extraction du minerai jusqu'à la production des engrais, en passant par la fabrication de
l'acide phosphorique.
La variété et la qualité des gisements de phosphate marocains sont parmi les meilleures au
monde et assurent la richesse des produits que l’OCP propose. La stratégie commerciale est
3
basée sur le développement d’un portefeuille de produits innovants et de qualité qui peuvent
être adaptés à divers sols et cultures. La grande capacité industrielle de L’OCP, associée à son
système de production flexible, assure une structure des coûts optimisée.
L’OCP est une entreprise citoyenne, engage au quotidien ses responsabilités
environnementales, économiques et sociales. [1]
4
Le projet JFC3 (lieu de déroulement de notre projet d’études) est un ensemble chimique de
production, son activité principale est la fabrication et la commercialisation d’acide
phosphorique et des engrais (DAP) (Figure 2). Il est composé des ateliers suivants :
En effet tous les ateliers de JFC3 fonctionnent en série ; ils sont liés entre eux et leur
interaction est représentée sur la figure 3.
5
1. Atelier sulfurique (SAP)
Cet atelier comprend 6 lignes d’une capacité unitaire de 2300 tonnes de monohydrate par
jour, utilisant le procédé de la double absorption permettant d’obtenir de très bons rendements
et une très bonne protection de l’environnement, l’acide sulfurique est obtenu à partir de
combustion de soufre.
La totalité de la production est utilisée localement pour la fabrication de l’acide phosphorique
sans oublier l’apport énergétique bénéfique. [2]
2. Atelier Phosphoriques (PAP)
L'usine d'acide phosphorique est conçue pour produire 450 000 t/an de P2O5 sous forme
d'acide phosphorique de concentration de 28 % et 54 % par le biais du processus de Dihydrate
de Jacobs. [2]
3. Atelier Engrais (DAP)
Il est composé de 4 lignes ayant une capacité unitaire de 60 tonnes par heure de DAP.
Deux de ces lignes à une capacité de 48 tonnes par heure chacune. Le DAP contient les éléments
fertilisant principaux que nécessite la croissance des plantes. Ce type d’engrais est
commercialisé dans le marché international. [2]
4. Atelier des utilités (CTE / TED)
Centrale Thermoélectrique :
Centrale Thermoélectrique a pour but de produire l’électricité nécessaire au
fonctionnement des installations en utilisant de la vapeur haute pression produite par la
chaudière de l’atelier sulfurique qui fait tourner une turbine qui entraine un turbo alternateur
qui produit une énergie électrique.
Atelier Traitement d’eau douce :
L’installation TED a pour rôle le traitement, le stockage et la distribution des différentes
qualités d'eaux aux consommateurs et par la suite cette eau sera utilisée pour la fabrication
d’acides sulfurique, ainsi que pour des besoins de refroidissement.
L'usine d'acide phosphorique ODI située à Jorf Lasfar, au Maroc, est conçue pour produire
450 000 t/an de P2O5 sous forme d'acide phosphorique par le biais du processus de Dihydrate
de Jacobs. Le taux de fonctionnement instantané prévu est de 1 500 t/jour (62,5 t/h) de P 2O5
sous forme d'acide phosphorique. [2]
6
Chapitre 2 : PROCEDE DE
FABRICATION DE L’ACIDE
PHOSPHORIQUE
7
I. Généralités sur l’acide phosphorique
L'acide phosphorique est un composé chimique qui présente une grande importance au
niveau industriel car il intervient dans de nombreuses applications telles que la fabrication des
engrais phosphatés, la fabrication des détergents, dans les industries alimentaires.
L'acide phosphorique est essentiellement obtenu à partir de la roche de phosphate.
Généralement il peut être produit selon deux voies principales. La première est connue comme
étant le procédé humide, Elle consiste en l'attaque de la roche de phosphate par un acide fort, le
plus souvent l'acide sulfurique. La deuxième voie est basée sur un procédé thermique dans
lequel la roche de phosphate est réduite à des éléments qui sont ensuite oxydés et hydratés pour
obtenir l'acide phosphorique.
A l’état pur et anhydre, l’H3PO4 se présente sous forme d’un produit cristallisé incolore
les caractéristiques physiques de l’acide phosphorique peuvent légèrement varier avec les
impuretés résiduelles contenues dans l’acide, lesquelles sont fonction du procédé de fabrication
et de la provenance du phosphate naturel utilisé.
L'acide phosphorique, ou plus correctement acide orthophosphorique H 3PO4, est une
importante composante chimique de l'industrie des engrais. La production de ce dernier passe
par plusieurs étapes telles que l’épaississement, l’attaque-filtration, concentration d’acide. Dans
ce chapitre nous allons présenter une description détaillée de ce processus de fabrication. [3]
8
1. Caractéristique chimiques du phosphate utilisé
Le procédé de production de l'acide phosphorique par attaque des phosphates naturels par
l'acide sulfurique est le plus ancien procédé de fabrication par voie humide.
Les réactions principales (toutes exothermiques) de production de l'acide phosphorique, issu de
l'acidification de concentrés phosphatés, sont généralement les suivantes [4] :
Ou plus correctement :
9
Selon les conditions opératoires et les valeurs de divers paramètres (température, concentration
de l'acide, …), on peut avoir :
La réaction de production d'acide phosphorique selon le procédé dihydrate est, par conséquent,
la suivante :
Cette réaction, généralement menée à 80°C (procédé JACOBS), conduit outre à l'acide
phosphorique H3PO4 à la formation de sulfate de calcium dihydrate CaSO 4.2H2O (principale
composante du phosphogypse) et d'acide fluorhydrique HF.
Les autres éléments, présents initialement dans le minerai, passent en solution à l’état de
sels et précipitent partiellement avec le sulfate de calcium, dont le degré d'hydratation dépend
de la concentration en acide utilisée et de la température.
L’atelier de production d’acide phosphorique par le biais de procédé humide dihydrate,
comprend les unités suivantes (figure 5) :
10
- Unité d’épaississement ;
- Unité d’attaque ;
- Unité de la filtration ;
- Unité du stockage d’acide 28% ;
- Unité de la concentration d’acide phosphorique 54% ;
- Unité du stockage et clarification d’acide 54% ;
1. L’épaississement :
11
L’épaississeur est également équipé de pompes de recirculation afin d’éviter le sur-
épaississement en évacuant la pulpe vers la partie supérieure, et pour éviter le sous-
épaississement la pulpe est recyclée dans la partie basse.
Le solide est évacué vers le cône de décharge par un racleur avec un taux de solide de
65% au niveau du cône de décharge et soutirée vers la cuve d’attaque. [4]
2. La section attaque-maturation :
La pulpe épaissie est introduite dans la cuve d’attaque de 2380 m3 pour qu’elle subisse
une attaque par l’acide sulfurique en provenance de l’atelier de fabrication de l’acide sulfurique
avec une concentration de 98,5%. Cet acide est dilué par l’acide phosphorique de retour qui
provient de la section de filtration, la dilution de l’acide sulfurique a un rôle primordial : elle
assure une meilleure dispersion de l’acide sulfurique en évitant les surconcentrations locales,
une agitation est prévue pour améliore l’homogénéisation et favorise les réactions.
Les deux réactions principales (exothermiques) sont l’attaque des phosphates par l’acide
phosphorique
12
Selon la réaction suivante :
La réaction du composé intermédiaire formé avec l’acide sulfurique pour produire de l’acide
phosphorique et du gypse :
On peut résumer ces deux réactions dans une seule réaction dites « D’attaque » :
13
Figure 7 : la cuve d'attaque et maturation [5]
La bouillie formée dans la section d’attaque doit être filtrée pour séparer l’acide
phosphorique du gypse. Elle s’effectue sur un support sous vide, Après la formation du gâteau
initial dans les cellules du filtre, le gypse solide est lavée trois fois sur le filtre afin de réduire
le P2O5 soluble dans l'eau. L'acide du filtre contenant environ 28 % de P2O5 est pompé vers la
zone de clarification et de stockage d'acide à 28 %. Le gypse lavé est aspiré sous forme de pulpe
avec de l'eau de mer dans une conduite souterraine vers la mer.
14
Figure 8: Vue typique d’un filtre [4]
15
Puis vers le secteur d’acide moyen pour que le gypse restant subisse un premier lavage avec
l’acide faible pour être aspirer comme un acide moyen (acide de retour).
Au niveau du secteur faible le gâteau est lavé une deuxième fois par l’acide très faible et donne
l’acide faible. Un troisième lavage s’effectue par l’eau gypseuse récupérée dans un bac lors de
lavage des toiles et filtré sous vide pour donner l’acide très faible
Le gypse est finalement déchargé, par renversement de la cellule basculante en position
inverse, dans une trémie arrosée de l’eau de mer servant à son évacuation vers la mer. Le
décollement du gâteau de la toile est facilité par la force de gravitation et aussi grâce à un
soufflage. La toile est lavée afin d’évacuer le reste de gypse
16
5. Concentration d’acide phosphorique :
L'acide phosphorique préparé par le procédé humide titre de 28 à 30 % de P 2O5 lorsqu’il
est récupéré à la sortie du filtre. Cette faible teneur en P 2O5 rend la commercialisation d’acide
phosphorique difficile suite aux [6] [4] :
- Transport inutile d’eau (produit dilué).
- Inadaptation à la réalisation de certaines formules d’engrais nécessitant un acide de départ
plus concentré.
La concentration est alimentée par de l’acide de 28% clarifié, Elle consiste sur
l’évaporation sous vide de l’eau et d’autre corps volatils contenus dans l’acide phosphorique.
Cette opération s’effectue de manière continue dans le bouilleur (sous vide 75 torrs et T=82°c)
associé à une pompe de circulation.
Un apport de chaleur par l’intermédiaire d’un échangeur tubulaire dans lequel circule de la
vapeur d’eau chaude permet de chauffer l’acide 28% clarifié en système semi-ferme avec un
bouilleur et une pompe de circulation pour augmenter le rendement (figure10).
A la sortie, on obtient ainsi que de l’acide phosphorique concentré à 54% une vapeur d’eau avec
d’autres gaz.
17
6. Description du procédé de FSA :
Le gaz sortie bouilleur est riche en fluor et en silice sous forme de gaz HF et SiO2 qui sont
absorbés après un lavage par l’eau de procédé dans le premier condenseur en donnant un acide
fluosilicique H2SiF6 selon les réactions suivantes [6] :
18
Chapitre 3 : L’ORIGINE DES PERTES
D’ACP, L’ETUDE DES IMPURETES ET LES
MODES DE PURIFICATION D’ACP
19
I. Origine des pertes dans une unité d’acide phosphorique :
L’objectif de ce paragraphe est de définir l’origine des trois formes de base des pertes
en P2O5. [7]
20
Figure 14 : le phénomène de blocage du mécanisme d’attaque [7]
La solubilité du phosphate est un facteur important. En effet, si elle est élevée le calcium
est rapidement mis en contact avec le sulfate et la formation d’un manteau autour du grain se
fait rapidement. Par contre, si elle est moins élevée, ce manteau se forme plus lentement.
Cela explique le fait que les phosphates ignés sont, dans une certaine limite moins sensible
au blocage de la réaction car la surface spécifique des grains est faible ce qui implique qu’il ne
faut pas beaucoup de sulfate de calcium pour former une couche imperméable.
Les phosphates sédimentaires par contre, en raison de leur plus grande réactivité et de leur
plus grande surface spécifique pour une même taille de grains voient les pertes en phosphate
inattaqué augmenter de façon plus homogène.
21
Cette partie des P2O5 perdue sous cette forme s’appelle “Pertes en P2O5 cocristallisé (ou
syncristallisé).
22
Ci-dessous est explicité l’effet de quelques facteurs :
Plus la teneur en P2O5 est élevée plus la concentration en ions HPO42- croît donc formation
de cocristallisé ;
Les pertes en soluble eau sont fonction d’une part de la taille et de la forme des cristaux
de gypse et d’autre part du taux de lavage, du nombre de lavages sur le filtre et du type de filtre
utilisé.
Il existe une relation liant la filtrabilité d’une bouillie d’attaque et les pertes en P 2O5
cocristallisé. Moins bonne est la filtrabilité, plus les pertes sont importantes en soluble eau.
Les pertes en soluble eau sont étroitement liées à la quantité d’eau utilisée lors de la
filtration. Le type de procédé, la teneur en P2O5 de l’acide produit et le type de sulfate de
calcium évacué du filtre influencent également les pertes en P 2O5. Les unités de dihydrate
ont beaucoup plus d’eau à disposition pour le lavage du gâteau. Cela permet donc une
diminution des pertes en P2O5 soluble. De plus cela permet de réduire le nombre de lavages.
23
II. Etude des impuretés de l’acide phosphorique :
L’objectif de notre étude est la réduction des sulfates libres (%SO42-) présents dans l'acide
phosphorique et qui sont des impuretés comme beaucoup d'autres présentes dans cet acide, c'est
pourquoi ce chapitre contiendra une présentation de différentes impuretés y compris les sulfates
libres existants dans la roche de phosphate et l’acide phosphorique, ainsi que les différentes
opérations nécessaires à la réduction ou voir même la suppression de ces impuretés.
De façon générale, les effets de ces impuretés peuvent être répartis en 4 effets globaux qui sont :
a. Sources primaires :
Les études effectuées sur les impuretés de l’acide phosphorique montrent que la roche de
phosphate naturel est leur principale source. En effet, cette roche est constituée en proportions
variables par un mélange complexe formé d’une cinquantaine d’éléments chimiques tels que la
fluoropatite, quartz SiO2, carbone sous forme de CaCO3 et de matières organiques, métaux et
d’autres substances comme : CaO, SO3, SiO2, Al2O3, K2O, Na2O,CO2, etc.
b. Sources secondaires :
Ces impuretés ont pour origine soit les additifs chimiques tels que : les agents de
floculation et de conditionnement, soit l’acide sulfurique et l’eau de procédé qui introduisent
de faibles quantités d'impuretés tel que : Fe, Al, Si, etc.
Nous citons aussi la corrosion, l’abrasion et l’érosion des équipements qui introduisent
essentiellement le fer comme impureté.
24
2. Les impuretés contenues dans l’acide phosphorique :
De nombreux composés interviennent lors de la fabrication de l’acide phosphorique. Ci-
dessous les principaux d’entre eux ainsi que leurs effets principaux sur le procédé.
- La chaux :
Rapport CaO/ P2O5
S’il est < 1.6 c’est meilleur car la consommation d’acide sulfurique sera minimale.
S’il est > 1.7 la consommation d’acide sulfurique est importante.
- Carbonate :
L’effet principal du carbonate de calcium CaCO3, est que pour une teneur élevée nous
avons une consommation excessive d’acide sulfurique conduisant à la formation de CO 2, qui
en présence des matières organiques donne naissance à la formation des mousses selon la
réaction suivante :
La formation des mousses a pour effet le blocage de la croissance des cristaux de gypse ;
par une augmentation des pertes en syncristallisé, ainsi qu’une diminution de la productivité
par diminution du volume utile du réacteur (cuve d’attaque).
- Calcium et sulfates :
Les sulfates et le calcium ont une importance émanant dans les performances de
l’installation et dans le rendement de la section Attaque-Filtration. En effet, les quantités
élevées en acide sulfurique affectent la forme et la taille des cristaux, sans oublier leur influence
sur les pertes en P2O5 co-cristallisé et inattaqué.
- Fluor :
Le ratio F-/ P2O5 est assez constant dans le phosphate (généralement fluoroappatite)
Le fluor cause des problèmes de corrosion et des problèmes de pollution atmosphérique.
25
6 HF + SiO2 H2SiF6 + 2H2O
- Al2O3 et Fe2O3 :
Ces composés peuvent former des précipités complexes qui sont responsables de pertes
importantes en P2O5.
- MgO :
A un effet défavorable sur la viscosité. Se lie avec le fluor (effet favorable sur la corrosion)
- Na2O et K2O :
Ces éléments forment des sels de silice responsables de nombreuses incrustations
- Matière organique :
Le Phosphate contient une certaine quantité de matière organique, ces matières se trouvent
soit sous forme soluble, soit insoluble, leur grand impact est la formation des mousses en se
combinant avec des grandes quantités de CO2 au niveau de la cuve d’attaque, d’où l’effet de
retard du processus de cristallisation, à côté des pertes en co-cristallisé et inattaqué, conduisant
par conséquent à une diminution du rendement de la section.
26
3. Influence des impuretés :
Basse teneur :
- Augmentation du coût de transport du phosphate
Teneur en P2O5
- Augmentation du coût de traitement et manutention du phosphate
P2O5 et CaO
- Diminution de la productivité du filtre
Rapport Rapport élevé :
CaO/ P2O5 - Augmentation de la consommation spécifique d’acide sulfurique
27
III. Purification de l'acide phosphorique
28
Chapitre 4 : L’ESSAI DE
DESULFATATION D’ACIDE
PHOSPHORIQUE 28%
29
I. Introduction :
Afin de satisfaire les exigences des clients au niveau de la qualité de l'acide phosphorique
produit, l'OCP utilise différentes opérations physico-chimiques pour traiter les éléments
nuisibles à la conformité de l'acide. L'un des éléments les plus importants est le taux de sulfates
(%SO42-) présent dans l'acide phosphorique et qui ne doit pas dépasser une teneur de 3% pour
un acide concentré à 28% en P2O5, c'est pourquoi nous procédons à une opération de
désulfatation qui consiste à ajouter du phosphate à l'acide phosphorique produit afin de
diminuer ce taux de sulfates pour atteindre une valeur inférieure à 2%.
L’objectif :
n(CaO) = n(H2SO4)
𝒎(𝑪𝒂𝑶) 𝒎(𝐇𝟐𝐒𝐎𝟒)
=
𝑴(𝑪𝒂𝑶) 𝑴(𝐇𝟐𝐒𝐎𝟒)
30
𝒎(𝐇𝟐𝐒𝐎𝟒)
𝒎(𝑪𝒂𝑶) = 𝑴(𝑪𝒂𝑶) (𝟏)
𝑴(𝐇𝟐𝐒𝐎𝟒)
𝑴(𝑪𝒂𝑶)
𝐐(𝐂𝐚𝐎) 𝐧é𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 = 𝑸(𝑯𝟐𝑺𝑶𝟒)
𝑴(𝐇𝟐𝐒𝐎𝟒)
𝟓𝟔
𝑸(𝑯𝟐𝑺𝑶𝟒) 𝑹é𝒂𝒈𝒊 ×
𝐐(𝐩𝐮𝐥𝐩𝐞) = 𝟗𝟔
%𝐂𝐚𝐎 × 𝐓𝐒
31
Le débit de pulpe requis :
𝟓𝟔
%𝑺𝑶𝟒(𝑹é𝒂𝒈𝒊)×𝑸(𝑯𝟑𝑷𝑶𝟒 ) ×
𝟗𝟔
𝐐(𝐩𝐮𝐥𝐩𝐞) =
%𝐂𝐚𝐎×𝐓𝐒
1. But de manipulation
L’essai à l’échelle laboratoire consiste à ajouter des quantités déférentes de la pulpe épaissie à
un volume de bouillie de 500 ml pour réduire la teneur en sulfate libre.
2. Mode opératoire :
32
c. Détermination des sulfates libres dans la bouillie :
- Principe :
Mesure de la teneur des sulfates libres (exprimés en acide sulfurique) dans l’acide phosphorique
par volumétrie.
Mode opératoire :
A 2ml de H3PO4 on ajoute 100ml d’eau distillée et quelques gouttes de l’indicateur coloré
sulfonazo -3.
Le point d’équivalence est détecté par le virage de la solution du violet vers le bleu ciel.
avec :
Tb : Tombée de burette de BaCl2 au point équivalent.
d : densité acide phosphorique (ou filtrat bouillie)
3. Les résultats des essais laboratoire :
On a les résultats suivants sous forme d’un tableau :
33
A partir de tableau 4 on trace la figure 16 :
40
35
sulfates libres en g/l 30
25
20
15 SO4-- (g/l)
10
5
0
0 5 10 15 20
Pulpe (ml)
A partir de ces résultats on peut voir que la teneur en sulfates libres est diminuée
directement quand on ajoute de la pulpe. Puisque la réaction (phosphate avec l’acide sulfurique)
est rapide on a pu de diminuer cette concentration et atteindre une valeur de 8,33 g/l (0,65%).
Nous avons procédé par la suite à déterminer les pertes en P2O5 en syncristallisé et inattaquées.
Les résultats obtenus sont regroupés dans le tableau 5.
0 0,24 0,61
5 0,24 0,62
10 0,22 0,65
15 0,2 0,68
20 0,21 0,70
Tableau 5: Resultats d'analyse de gypse
34
La variation des pertes
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4 P2O5 INT %
0,3 P2O5 SYN %
0,2
0,1
0
0 5 10 15 20
On constate que les pertes en P2O5 syncristallisé sont augmentées quand on ajoute de la pulpe
ces types des pertes varient inversement avec les sulfates (Si SO 42- diminue les pertes en P2O5
SYN augmente). Les pertes en P2O5 inattaqué presque restent stable (ils augmentent quand la
teneur en SO42- augmente).
Pour choisir la dose optimale de pulpe à injecter il faut prendre en considération le fait de
diminuer le %SO42- à une valeur inférieur à 2% tout en minimisant les pertes (en syncristallisé
ou en inattaquées) et en visant une teneur de P2O5 proche de 28%. Normalement il faut faire
aussi une analyse de P2O5 dans l’acide phosphorique.
- Sulfates libre : La stabilité des sulfates dans la cuve d’attaque est un indicateur de
stabilité de la marche. Surtout un titre en SO42- dans la bouillie de 28 à 32 g/l, cette
condition est optimale d’une attaque correcte et d’une bonne formation des cristaux dans
la bouillie.
- Température de la bouillie : Une augmentation de la température favorise l’attaque.
La température de la cuve d’attaque doit être comprise entre 78 et 80°C pour le procédé
dihydrate.
35
- La granulométrie du phosphate broyé : Une granulométrie très fine favorise l’attaque
vue la surface réactionnelle qui se présente.
- Taux de solide : (30-32%) Le taux de solide conditionne la densité de la bouillie. Quand
le taux de solide augmente, l’agitation de la bouillie, ainsi que son homogénéisation
devient difficile.
- L’agitation : une bonne agitation pour bien homogénéiser la bouille.
- Débit de la bouillie à dé-sulfater
- Débit de la pulpe à injecter
L’essai à l’échelle industrielle été établi sur une période du 02/04/19 à 14h30 jusqu’à 07/04/19
à 6h30. On a injecté un débit de 22m3/h pour un objectif d’atteindre des valeurs en sulfate libre
proche de 1,5%.
36
On a procédé à un prélèvement de deux échantillons chaque heure durant la période de l’essai
l’un au niveau du 1er digesteur (en amont du point d’injection de la pulpe) et l’autre à la sortie
du 4éme digesteur (en aval du point d’injection de la pulpe).
Ces échantillons ont été analysés pour déterminer leurs teneurs en SO42-(sulfate libre)
Les valeurs moyennes sont données au tableau 6 d’après une étude statistique qu’on a fait.
D’après l’étude statistique qu’on a faite on obtient le graph suivant (figure 19) :
36
SO42- en g/l
35
34
33
32
31
30
02/03/2019 03/03/2019 04/03/2019 05/03/2019 06/03/2019
37
La courbe de variation de la teneur des sulfates libres durant le 02/04/19 jusqu’à 06/04/19,
montre qu’il y a une variation normale et de cette teneur puisque ça reste entre les limites
supérieur et inferieur.
Selon les résultats de tableau 4-4 on a pu de tracer le graph de réduction de la teneur en sulfate
libre :
35
30
25
20 SO4-- avant la désulfatation (g/l)
15 SO4-- aprés la désulfatation (g/l)
10
5
0
2,5
2
%SO4-- avant l'essai
1,5
%SO4-- après l'essai
1
0,5
0
09h30
16h30
19h30
23h30
02h30
06h30
07h30
08h30
10h30
11h30
12h30
13h30
14h30
15h30
17h30
18h30
20h30
21h30
22h30
00h30
01h30
03h30
04h30
05h30
38
Les résultats qu’on a obtenus de ces graphs sont positifs parce qu’on a pu de réduire la teneur
en sulfate libre jusqu’à des valeurs aux alentours de 1,5% au lieu de 3% avec une stabilité et
une bonne marche de la production journalier durant la période d’essai.
Les résultats de la variation de la teneur en sulfate libre avec le débit de la bouillie à dé-sulfater
sont regroupés dans l’annexe 4, tableau 4-7.
SO42- ( g/l)
Q(Bouillie) en m3/h
1000 20
800
15
600
10
400
200 5
0 0
11h30
17h30
23h30
05h30
06h30
07h30
08h30
09h30
10h30
12h30
13h30
14h30
15h30
16h30
18h30
19h30
20h30
21h30
22h30
00h30
01h30
02h30
03h30
04h30
À partir de ce dernier graph (au cours de la journée), on peut constater que le sulfate libre varie
avec le débit de la bouillie (la cadence).Si la cadence augmente au fur et à mesure la teneur en
sulfate libre augmente. Il y a une fluctuation de la teneur en sulfate libre et le débit de la bouillie
à dé-sulfater dans le même sens
Par exemple à 9h30 on a une diminution de débit à partir de 1000 m3/h jusqu’à 500 m3/h, au
même temps la teneur en sulfate libre est diminué tends vers une valeur de 12g/l. Et l’injection
de la pulpe reste la même (22m3/h).
39
d. L’effet sur les pertes :
Les résultats d’analyse des pertes en syncristallisés et en inattaquées sont présenté dans le
tableau 7. On fait cette étude pour déterminer l’influence de réduction de la teneur en sulfate
libre sur les pertes en syncristallisés et en inattaquées
SYN % INT %
0,8
0,6
0,5
0,4
0,3
0,1
0
SYN % INT %
Tout au long de cette journée on n’a aucune influence sur les pertes de P2O5.pas d’impact sur
les pertes en syncristallisé ou en inattaquée car on n’a pas réduit la teneur en sulfates à des
valeurs très basse.
40
jour SO42- (g/l) Densité SO42- % P2O5%
02/04/2019 25,92 1274 2,03453689 26,24
03/04/2019 21,1925 1280 1,65566406 26,3175
04/04/2019 24,255 1279 1,89640344 25,9775
05/04/2019 24,255 1272 1,90683962 25,86
06/04/2019 26,46 1270 2,08346457 25,745
07/04/2019 30,625 1267 2,41712707 25,675
08/04/2019 30,0125 1257 2,38762928 24,485
09/04/2019 31,33 1258 2,49046105 24,63
10/04/2019 35,8925 1255 2,85996016 24,61
Tableau 8: Sulfates libres d'acide 28% et le titre de P2O5 dans le stockage
SO42- en %
P2O5 en %
26 3
2,5
25,5
2
25
1,5
24,5
1
24 0,5
23,5 0
P2O5% SO4-- %
Au cours de l’essai de dé-sulfatation (à partir de 02/04/19 jusqu’à 06/04/19) on peut voir que la
teneur en sulfate libre est diminué à une valeur inférieur à 2%. Par contre le titre de P2O5 a été
augmenté jusqu’à des valeurs proche de 26% (normalement il se situe aux alentours de 24%).
Après cet essai (07/04/19) la teneur en SO42- est augmentée progressivement jusqu’à 2,85%.
En outre le titre de P2O5 est diminué à 24,61%.
Donc la teneur en sulfates libres est inversement proportionnelle au titre de P 2O5
41
Les résultats d’analyse des bacs de stockage d’acide phosphorique 54% qui sont présentés dans
le tableau 9, est pour objectif de déterminer l’influence de réduction de la teneur en sulfate
libre de l’acide 28% sur l’acide 54%.
On trace le graph de variation de la teneur en sulfate libre dans l’acide phosphorique 54%
(figure 25).
SO42- en %
3,5
50
3
40 2,5
30 2
1,5
20
1
10
0,5
0 0
SO4--(g/l) SO4--%
Les résultats obtenu dans ce graph est positif. On a pu de diminue la teneur en sulfate libre dans
l’acide 54% à des valeurs très basse par rapport à l’état normale de production.
42
Les deux courbes montrent que la concentration des sulfates libres diminue à partir de premier
jour d’essai jusqu’à la journée de 07/04/19 et atteindre une valeur de 1,82%, après ça
commencent à augmenter progressivement jusqu’à 3,94%.
Le titre de P2O5 :
D’après les résultats du tableau 11, on peut déterminer l’influence de réduction de la teneur en
sulfate libre sur le titre de P2O5 dans l’acide phosphorique 54%. C’est pour cela on trace le
graph de la figure 26.
JOUR P2O5 %
02/04/2019 53,4066667
03/04/2019 53,8633333
04/04/2019 53,6333333
05/04/2019 53,83
06/04/2019 53,83
07/04/2019 53,75
08/04/2019 53,8166667
09/04/2019 53,7
10/04/2019 53,67
Tableau 10: le titre de P2O5 dans l'acide 54%
53,7
53,6
53,5
53,4
P2O5
53,3
53,2
53,1
A partir de ce dernier graph on peut montrer que le titre de P2O5 est augmenté un peu de sa
valeur initiale (53,4%) et atteindre à des valeurs proches de 54%. Le titre de P2O5 commence à
diminuer après 3 jours de l’arrêt de l’essai (l’effet sur le titre de P2O5 dans les bacs de stockage
prend du temps pour qu’il apparait, presque 3jours après de l’arrêt de l’essai)
43
CONCLUSION GENERALE
Dans notre sujet qui concerne la dé-sulfatation d’acide phosphorique à jorf lasfer unité
phosphorique on a l’occasion d’avoir une idée générale sur le rôle des différentes étapes de
production d’acide phosphorique au sein de l’atelier JFC3. Pour donner au lecteur une vision
claire sur le procédé de fabrication afin qu'il puisse mieux suivre notre travail.
Cette réduction ce fait par l’opération de dé-sulfatation qui consiste à ajouter le phosphate
sous forme d’une pulpe. La quantité à ajouter dépend de la teneur de sulfates libres présents
dans l'acide, C’est ainsi que le bilan matière a permis de calculer le débit exact de phosphate à
introduire pour réduire cette teneur.
L’essai à l’échelle industrielle nous a permis de réduire la teneur en sulfate libre et de voir
l’influence de dé-sulfatation sur le titre de P2O5. L’injection de la pulpe (22m3/h) se faite dans
le 3éme digesteur de la cuve de maturation, et on a procédé à un prélèvement de deux échantillons
chaque heure durant la période d’essai (l’un avant et l’autre après le point d’injection de la
pulpe). Ces deux ont été échantillons analysés pour déterminer leurs teneurs en sulfate libre.
On a pu d’atteindre l’objectif de l’essai (réduire la teneur en sulfate libre jusqu’à des valeurs
proches de 1,5%) sans influence sur les pertes en syncristallisé ou en inattaquée.
Les analyses des bacs de stockage d’acide phosphorique montrent qu’il y a une augmentation
de titre de P2O5 à des valeurs proches de 28% donc un bénéfice sur la qualité de produit.
44
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[1] http://www.ocpgroup.ma/fr/group/group-overview
[2] Formation ‘’ Production d’acide phosphorique ‘’, Complexe industriel Jorf Lasfar JFC3
[3] MECIBAH W, ‘’ Elimination des métaux lourds de l’acide phosphorique par un procédé
membranaire‘’, THÈSE DOCTORAT EN SCIENCES, UNIVERSITE DE BADJI MOKHTAR
ANNABA, 2013
[5] MP 3/4 ligne E, acide phosphorique, ‘’Les principes fonctionnement de cuve d’attaque et
maturation‘’, JACOBS ANULAR REACTOR FILTER ACID, Août 2011
[7] Formation phosphorique pour Chef d’atelier ‘’Chimie du procédé de la production d’acide
phosphorique 29% P2O5 ’’
Annexes
Annexe 1 : Les schémas d’attaques-filtration
1-1. Schéma d’attaque
Au point d’équivalence :
Na * Va = Nb * Vb
X mole=Nb*Vb/2Va
X = Nb * Vb * 98 / 2Va
X = 4.9*Tb
Annexe 4 : les analyses d’essai dé-sulfatation à l’échelle industrielle
4-1. Les résultats d’essai de 02/04/2019 :
Densité
SO42- avant la SO42- après la densité acide
densité densité filtrat désulfatation désulfatation acide très produit Sulfates libres
Bouillie TS Bouillie Bouillie en (g/l) en (g/l) faible 28 réagit (g/l)