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Or le Maroc est l'un des pays les plus attractifs du monde arabe. En effet, les efforts
consentis par le Royaume en vue de garantir un climat propice aux investissements
lui ont valu une place prépondérante au sein du monde arabe, notamment en
matière d'attraction des IDE. Si maintenant les investissements augmentent d'année
en année, c'est surtout grâce à la politique globale établie par le Maroc et sur les
études économétriques des facteurs d'investissement qui s'appuie principalement sur
le facteur « ressources humaines » qui n'est pas absent, mais peu déterminant, ainsi
les facteurs de localisation des IDE sont d'abord les caractéristiques de marché du
pays d'accueil. Les études de cas mettent l'accent sur des facteurs plus spécifiques
d'IDE, avec des variations selon les pays d'accueil :
*La valorisation du capital humain qui prend une nouvelle dimension avec
le lancement de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain. Cette
Initiative s'articule autour de la réduction des déficits sociaux,
particulièrement dans les communes rurales les plus démunies et les
quartiers urbains pauvres en équipements et services sociaux de base, la
promotion d'activités génératrices de revenus stables et d'emplois ainsi que
l'aide aux personnes vulnérables ou à besoins spécifiques. Ce programme
qui s'étalera sur cinq années (2006-2010) est doté d'une enveloppe
estimée à 10 milliards de Dhs et sera financé par le budget général de l'Etat
(60%), les collectivités locales (20%) et la coopération internationale (20%).
Concernant dans une première étape 360 communes parmi les plus
pauvres du monde rural et 250 quartiers pauvres, en milieux urbain et
périurbain, médinas anciennes et bidonvilles, cette Initiative a consacré
l'approche contractuelle et le partenariat avec le tissu associatif et les
acteurs de développement local et de proximité.
Dans le cadre d'une répartition appropriée des rôles entre les secteurs
public et privé, l'Etat, tout en procédant à une refonte de la gestion
publique, se retire progressivement des activités de production de biens et
services marchands assurées par les organismes placés sous sa tutelle
afin de pouvoir mieux se consacrer aux missions de régulation, de
supervision, de contrôle et de sanction des dépassements éventuels.
A été engagé en 1989 et il est devenu effectif au début des années 1990.
En onze ans, 40 entreprises et 26 complexes hôteliers ont été partiellement
ou totalement privatisés pour un total de 6,4 milliards de dollars. L'évolution
des flux d'IDE entrant au Maroc semble donc être expliquée en grande
partie par les opérations de privatisation. Sur les 10,7 milliards de dollars
d'IDE pour la période 1993-2003, 6,4 milliards de dollars proviennent des
opérations de privatisation. (Adil HIDAN, diagnostic de l'attractivité du
Maroc pour les IDE novembre 2002)
Les coûts de production, quand a eux, s'ils revêtent une grande importance
pour l'entreprise, leur signification réside encore plus dans leur
comparaison avec ceux en vigueur dans les pays concurrents.
Cependant, le Maroc, encore loin d'enrayer ce fléau à court terme, est sur
la bonne voie. Ainsi, pour atténuer ce fléau, le Maroc s'est doté d'une loi
contre la contrebande et la contrefaçon, En effet, le Maroc a réagi en se
dotant d'une loi moderne visant à atténuer l'ampleur de ce phénomène,
soutenu par des réseaux assez influents, enracinés dans les grandes villes
du Maroc. De ce fait, les autorités concernées (tribunaux, juges, douanes,
police judiciaire) doivent passer à la vitesse supérieure, si elles ont
vraiment l'intention d'endiguer rapidement la vague des produits contrefaits.
(Adil HIDAN, diagnostic de l'attractivité du Maroc pour les IDE novembre
2002).
Une autre dimension des coûts de production réside dans leur comparaison
avec les niveaux applicables dans d'autre pays, particulièrement, ceux
directement concurrent du Maroc en matière d'attraction de l'investissement
étranger .Ce travail nécessite évidemment un diagnostic approfondi et des
comparaisons systématiques.
Faute d'études globales publiées à notre connaissance en la matière pour
le cas du Maroc, on se limite dans le cadre de ce travail à un essai de
comparaison du niveau des principaux coûts de facteurs de production
entre le Maroc et la Tunisie.
Pour le cas de l'énergie, il est constaté que le coût du KWh est supérieur
d'environ 50% à celui facturé aux entreprises en Tunisie.
Parmi ces entraves on peut citer les manquements à l'état des droit, les
insuffisances s du système de l'éducation -formation, la propagation de
l'administration marocaine, l'inefficacité des institutions élus, la complexité
des relations professionnelles, l'absence d'un projet économique et social
fédérateur
1.4. La Justice :
L'aspect fiscal à son tour n'est pas des moindres. Ce dernier doit en effet
être adapté aux différents secteurs d'activité afin de permettre aux
investisseurs de bien cerner les différentes composantes de financement
de l'investissement .Le Maroc peut également faire plus d'efforts en matière
de fiscalité. C'est un facteur essentiel à améliorer pour gagner en
compétitivité, se différentier des concurrents et devenir ainsi plus attractif. Il
serait donc judicieux de trouver un niveau d'imposition qui permettrait aux
investisseurs et aux consommateurs de trouver le juste équilibre. Un niveau
qui aiderait l'entrepreneur à investir plus et le consommateur à consommer
d'avantage.