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18SEP2014 ABDERRAHIM.

RESPONSABILITE CIVILE

La responsabilité civile regroupe la responsabilité civile contractuelle née d’un


acte juridique, et la responsabilité civile délictuelle née d’un fait juridique.

I) Responsabilité contractuelle : est due à l’inexécution où la mauvaise exécution


des contrats.

Les formes d’inexécution : a-b-c :

a-obligation de donner :

-refus de paiement par l’acheteur dans le contrat de vente ;

-Refus de paiement de l’indemnité de congé payes par l’employeur.

b- obligation de faire : 1-retard de livraison par le transporteur.

2- –Refus d’exécuter un travail par un salarier

c-obligation de ne pas faire : 1-violation d’une clause de non rétablissement par


le vendeur d’un fonds de commerce similaire.

2–La violation d'une clause de non concurrence par un salarier démissionnaire.

II) l’action judiciaire

Le juge peut prononcer :

1-l’exécution forcée

2-la résolution du contrat lorsqu’il s’agit d’un contrat synallagmatique

3-la réparation (indemnisation) par équivaut (octroi des dommages intérêts)


Exp :

1-Exécution forcée Le débiteur refuse de La ; deviendra exécutoire


payer sa dette à défaut de contre dit de
débiteur (CAD que le
débiteur de s’incliner. Par
conséquent le créancier
impayé pourra faire saisir
les biens de débiteur.

Le locataire, le locataire Le juge pourra délivrer


qui ne pays pas ses loyer ordonnance d’expulsion.
depuis un an et refuser
de payer
2-la résolution du L’exécuteur n’exécute pas Le juge anéanti
contrat son obligation exp rétroactivement le
(vendeur ne livre pas la contrat aux torts (aux
marchandise à temps) préjudices) le débiteur
fautif.
La mauvaise qualité de la Le juge va octroyer ou
3-réparation par farine livrais par le allouer des dommages et
équivalent débiteur a causé un intérêt en vue de
préjudice au créancier de compenser des
l’obligation préjudices subit

III) les conditions de mise en œuvre de la responsabilité contractuelle :

Le créancier qui veut engager la responsabilité civile contractuelle de son


débiteur doit prouver : le dommage (préjudice) le fait générateur qui est à
l’origine du dommage et enfin le lien de causalité entre le dommage et le fait
générateur.
Fait générateur exp :

Fait Lien de Dommage ou Commentaire


générateur causalité préjudice
Mauvaise Fabrication Matériel Destruction ou détérioration
qualité de mauvaise du d’un bien
farine pain -manque à gagner des
cocontractants exp un retard
de fabrication générer par un
retard de livraison
Corporel sont indemnisable :
-les blessures physiques,
-le pretium doloris (prix des
douleurs supportées par la
victime marie mort
-le préjudice esthétique (ex
cicatrice apparente)
-préjudices d’agrément expo
en raison du dommage, la
victime réparera plus jouer de
piano
Moral Souffrance moral exp la perte
d’un être chère.
dans un accident pour être
indemnisable le dommage doit
être :
-licite conforme à l’ordre
public et aux bonne meurs
-certain et pas éventuelle
-directe
« Personne ne peut se prévaloir de sa propre turpitude »

B) le fait générateur : est l’inexécution du contrat il est constitutif d’une faute

Le lien de causalité entre le fait générateur et le dommage doit être direct et


certain.
02OCT14

IV) LES CAS DE RESPONSABILITE

1- La force majeure : la FM pour qu’elle soit exonératoire il faut que le fait


constitutif de la FM soit imprévisible, irrésistible ; insurmontable ; en fin
extérieur ou débiteur ; exp : inondation, tremblement de terre ;

2-le fait d’un tiers et imprévisible irrésistible.

Un déséquilibré mental qui pousse un voyageur hors de train ;

3-Le fait de créancier de lui-même ; exp le passage se jette lui-même hors du


taxi

V) LES EFFETS DE LA RESPONSABILITE CONTRACTUELLE

Quand la responsabilité contractuelle d’un débiteur est engagé (fautif) le juge


peut allouer : 1-2

1-Des dommages intérêts compensatoires destinés à réparer l’entier (la


totalité) des préjudices subit.
2-Des dommages et intérêt moratoires ils sont destinés à réparer le préjudice
résultant du retard dans l’exécution de contrat.

Introduction :

La responsabilité civile peut résulter de l’inexécution d’un contrat


(responsabilité contractuelle) ou de toute faute personnelle ou du fait d’autrui
ou du fait des choses (responsabilité délictuelle),

Ou la responsabilité aussi peut venir de la commission d’infraction.

Le droit marocain impose à tout individu une règle de comportement selon


laquelle il lui fait défense (interdit) de préjudicier à autrui.

Dés lors que cette règle est transgresser, et des qu'un dommage (tort) a été
causé à quiconque l’auteur de méfait s’expose à subir à titre de sanction les
rigueurs de la responsabilité civile.

La responsabilité civile désigne le régime de la réparation ou l’indemnisation


encourue du fait du dommage cause à autrui.
Ce régime se subdivise lui-même en deux responsabilités distinctes.

-la responsabilité civile contractuelle qui recouvre les règles applicable ou cas
des dommages qui résultent de l’inexécution de l’obligation contractuelle,

- la responsabilité civile délictuelle qui recouvre les règles applicable ou cas de


dommage résultant d’un fait juridique ; CAD ou cas de préjudice causé à autrui
indépendamment de tout convention ou de contrat.

Les qualificatifs délictuels s’expliquent ici terme délit civile qui engage la
responsabilité civile de son auteur et qui fait naitre un droit subjectif : c’est le
droit de l’indemnisation ; ou le droit a réparation,

-Si le dommage a été causé de façon intentionnelle ou volontaire ; ces agissements


constitueront un délit civil, au sens strict de terme.

- Si au contraire ; le fait dommageable résultent d’une simple négligence ou d’une


faute d’une prudence, en sera en présence de quasi-délit ;

$comparaison entre responsabilité civile contractuelle et délictuelle

La responsabilité civile regroupe à la fois la responsabilité civile contractuelle


née d’un acte juridique et la responsabilité délictuelle née d un fait juridique,

En effet, la responsabilité contractuelle a pour but de sanctionner la non


exécution ou la mauvaise exécution d’un contrat conclue entre les parties. À
défaut de contrat, se sera la responsabilité civile délictuelle qui s’appliquera ;

En matière de responsabilité contractuelle ; tout contractant a l’obligation de


réparer le dommage causé a son cocontractant de fait de la mauvaise exécution ou
de la non exécution de ses obligations contractuelle (obligation de donner ; de ne
pas faire ; de faire obligation de moyen et obligation de résultat).

Le fait générateur est résulte de la faute commise par le débiteur, qui n’as pas
exécuté ses obligations contractuelle.

La preuve des obligations contractuelles dépend de l’étendu de l’engagement : en


cas d’obligation de moyen ,le débiteur de l’obligation n’est pas tenu à atteindre un
résultat précis, exp le médecin de vis-à-vis de son malade, le créancier de
l’obligation (devra prouver le fait générateur . en revanche pour une obligation de
résultat le débiteur de l’obligation est obliger d’atteindre un résultat précis, exp
le transporteur de personne et de marchandise s’il ne l’attends pas présomption
de faute pèse sur lui le débiteur en l’occurrence le transporteur, les personnes ou
de marchandise CAD la faute du débiteur présume .

Le créancier de l’obligation n’aura pas approuvé la faute de débiteur, il lui suffira


de démontrer que le résultat n’as pas été atteint exp le retard de la livraison, ou
la détérioration de la marchandise.

En matière responsabilité civile délictuelle il existe 4 régimes de responsabilité


qui superposé :

a- La responsabilité de fait personnel,

b- La responsabilité du fait d’autrui,

c- La responsabilité du fait de la chose,

d- La responsabilité de producteur du produit défectueux.

Dans tout les cas, la responsabilité a pour but de réparer un dommage causé à un
tiers.

En principe ; la responsabilité civile délictuelle ne peut être engagé que si la


victime prouve existant d’un dommage ; d’un fait générateur ; et d’un lien de
causalité entre le dommage et le fait générateur.

Toute fois ; lorsque la loi admet une cause d’exonération ; l’auteur du dommage
peut s’exonérer de responsabilité s’il peut démontrer l’un des 3 cas suivant :

1-force majeure

2-fait de la victime

3-fait d’un tiers

CHAPITRE I :

LA RESPONSABILITE CIVILE CONTRACTUELLE

Les contrats sont conçus pour être exécutés. CAD que dans l’immense de majorité
des cas, les obligations contractuelles se terminent par l’exécution scrupuleuse
(SANS FAIRE DE MAUVAISE FOIE) et spontané qu’en (exécution) font leur débiteur
respectifs, mais il arrive que l’exécution d’un contrat fasse problème :

a- soit que le débiteur d’une obligation se ment récalcitrant ou déloyal ;

b- soit qu’il prouve en tout bonne foie du mal a honoré de son engagement ;

c- soit encore que des circonstances de force majeure viennent perturbe le bon
déroulement normal de la chose.

Ainsi ; le créancier peut /se heurter à un simple retards de son débiteur


(inexécution temporaire) ou sa défaillance total du débiteur définitif.
09OCT14

Le contractant qui n’exécute pas les obligations misent à sa charge par le contrat
peut cause un préjudice à son cocontractant .le créancier de l’obligation inexécuté
pourra alors agir en justice pour faire condamner le débiteur à lui verser une
somme d’argent destiner à réparer le préjudice qui résulte l’inexécution de
contrat ,parce qu’ il s’agit de la réparation de la préjudice , la question relève donc
du droit de la responsabilité civile, et puisque le préjudice résulte de l’inexécution
du contra il s’agit de la responsabilité civile contractuelle( par opposition à la
responsabilité civile délictuelle.

Les règles régissant la responsabilité contractuelle sont édicté par le DOC ; art
261 et suivant et abondamment complète par la jurisprudence .puisque nous
sommes en matière contractuelle et que les parties disposent d’une marge de
manœuvre considérable (liberté contractuelle), le contrat peut à son tout prévoir
et organiser les conséquences d’une inexécution. À cote du régime légal (section
I), se développe ainsi des modalités conventionnelles de la responsabilité
contractuelle (section II)

SECTION I :

LE REGIME LEGALE DE LA RESPONSABILITE

CONTRACTUELLE
Le débiteur qui n’a pas exécuter ses obligations ou qu’il les a mal exécutés sera (à
certains conditions) tenu de réparer le préjudice causé au créancier de fait de
l’inexécution de contrat. On applique la règle générale selon laquelle chacun est
tenu de réparer le dommage qui cause à autrui art de 261 à 274. Quoi qu’il en
soit des solutions retenus par les jurisprudences continuent de planer sur la
délimitation de domaine de la responsabilité contractuelle et délictuelle (la
question de la responsabilité délictuelle sera traité d’une manière approfondie à
l’occasion de la 2iem chapitre).

En effet l’action en justice de responsabilité contractuelle suppose la réunion des


3 conditions :

A) Un préjudice,

B) Un fait générateur de responsabilité ;

C) Un lien de causalité entre le fait générateur de responsabilité et les


préjudices.

D) Elles Supposent aussi que le débiteur ne soit pas en mesure d’invoquer


une cause d’exonération.

A) Le préjudice : il n’existe pas de responsabilité civile que s’il y’a un dommage

Aussi l’inexécution d’une obligation contractuelle née source de responsabilité s’il a


cause un préjudice au créancier de l’obligation inexécuté.

1-L’origine du préjudice ; selon l’art 263 du DOC « les dommages et intérêt


sont dus, soit à raison de l’inexécution de l’obligation, soit en raison du
retard dans l’exécution …. »

a) Le défaut d’exécution : pour réparer le préjudice cause par le défaut


d’exécution, le juge accorde des dommages et intérêts,

Par sa fonction économique d’instrument d’échange de bien et de service le


contrat présente toujours un intérêt pour le créancier. Le défaut d’exécution
lui sera donc préjudiciable, et le créancier n’aura aucun mal à le prouver devant
le juge pour qu’il puisse demander la réparation.

Le créancier peut réclamer réparation du préjudice de lui cause une inexécution


totale, mais il peut tout aussi bien demander réparation des dommages que lui
cause une inexécution partielle ou encore une inexécution défectueuse qui
suivant son importance, sera assimiler à une inexécution totale ou partielle.

A titre d’exp :la livraison d’orange pourra être assimiler à l’inexécution totale,
alors que la livraison d’orange d’une qualité inferieur à la qualité convenue sera
assimiler à l’inexécution partielle,,exp ; si la construction réalisé par un
architecte n’est pas apte à l’usage auquel il est été destine le juge fera comme
s’il y’avait inexécution total ,par contre si la construction réalise est apte à
l’usage auquel il été destine mais il ne réponds pas aux normes de qualité ou de
performance convenue ,le juge procédera comme s’il y avait inexécution partiel.

b) Le retard dans l’exécution : si l’exécution du contrat a lieu tardivement, le


créancier et en droit de réclamer la réparation du dommage qu’il a subit de
faite du retard .ainsi le juge peut lui accordera des dommages et intérêt
moratoire qui assure la réparation du retard à apporte de l’exécution de
contrat ; dans ce cas précis le juge devra rechercher la perte effective que
le créancier a éprouvé (ressentir) et le gain dont il a été prive.

Ainsi, l’inexécution tardive peut, lorsqu’elle ne présente plus d’utilités de


créancier peut être assimilé à une inexécution totale, alors à titre d exp robe
de mariée livrai après la cérémonie de mariage, musicien qui sont charger
d’animer la soirée du mariage qui arrive au moment les invites prennent congé,
marchandise commande pour une date déterminer ; qui sont livrai tardivement.

2-Consistance des préjudices

Selon l’art 264 du DOC (le préjudice consiste dans la perte effective que le
créancier a éprouve mais aussi dans le gain dont il a été prive)

a) La perte éprouvée :

L’inexécution ou la mauvaise exécution peut provoquer des pertes pour le


créancier

. Il y a perte pour le créancier, quand celui-ci n’a rien reçu en contre partie du
prépaye ; ou qu’il reçoit des marchandises ou des services mais d’une qualité
inferieur à la qualité convenue .à titre exp : le plaideur à verser des honoraires à
son avocat mais celui-ci ne la pas représenter devant le tribunal, exp des travaux
réaliser par un entrepreneur se révèlent défectueux ce qui a obligé le propriétaire
de sortir de l’argent de sa poche et d’effectuer de réparation.

Il y a aussi perte pour le créancier quand en raison de l’inexécution et se trouve


oblige d’engager des dépenses qu’ n’aurai pas eu lieu si le contrat avait été
correctement exécuté. Titre d exp :

Le voyageur blessé au cours d’un transport qui doit dépenser pour se faire soigner,
exp le client d’un restaurant qui été intoxique par un plat et qui doit engager des
dépense pour se faire soigner, il y a également perte pour le créancier quand
l’exécution tardive l’oblige à engager des frais CAD que les travaux de
construction n ont pas été achève à temps et dans le délai prévue dans le contrat
ce qui a contraint (oblige) le propriétaire de la maison inachevé.

Dans tous ces cas, le créancier sera fondé à réclamer le remboursement des frais
engagés et ensuite la réparation des pertes subit de fait de l’inexécution du
contrat.

b- le manque à gagner : l’inexécution du contrat peut placer le créancier dans


l’impossibilité provisoire ou durable d’exercer normalement ses activités
professionnelle ou tenir ses propres engagement à l égard de ses clients. A titre
exp le voyageur victime d’un accident encours de transport devra interrompre ou
cesser ses activité professionnelle et sera prive de ses revenus.de même, le
retards apporte dans la fabrication de telle machine aura pour effet de retarder
la mise en fonctionnement de l’usine, et donc de priver l’entreprise des profits
qu’il aura réalisé

Dans tous ces cas, et dans bien d’autre, le créancier sera privé des gains qu’il aura
réalisé si le contrat avait été correctement exécute et sera par voie de
conséquence fondé à réclamer une indemnisation ou réparation.

c-la réparation des préjudices moraux : même si les textes relatifs à la


responsabilité contractuelle ne font aucune allusion au dommage moral, la
jurisprudence n’hésite pas à en admettre la réparation.

Le créancier de l’obligation inexécuté qui subit un préjudice moral et donc admit à


en demander réparation qu’il s'agisse par exp d’un préjudice esthétique, un
voyageur défigurer par un accident.
d-Le pretium doloris : Un malade dans l’état de santé est aggravé en raison de la
négligence ou l’ignorance de médecin. Ou par exp La teinte à la considération et
la réputation d l’entreprise qui du faite de l’exécution tardive ou défectueuse n’a
pas pu tenir ses propres engagement et qui va ainsi mettre en péril par sa
notoriété.

B) Le fait générateur de responsabilité : la responsabilité contractuelle


prouve sa source dans l’inexécution par le débiteur de son obligation
contractuelle qui constitue « le fait générateur de responsabilité=la
faute »la question reste cependant posé et de savoir si cette inexécution
doit être fautive ou non fautive. (1)

De même que reste pose la question de la gravite de la faute lorsque la faute est
exige (2)

1 la question de l’exigence de la faute


16OCT14

La faute contractuelle suppose un manquement à une obligation contractuelle, un


tel manquement constitue une faute .la faute est donc nécessaire pour engager la
responsabilité du débiteur. Cependant, la faute est susceptible de plusieurs
degrés.

a-la nécessité de la faute : le DOC ne fait pas allusion à la faute, de toute fois
l’article 268 du doc dispose : ‘’il n y a lieu à aucun dommage et intérêt lorsque
le débiteur justifié que l’inexécution ou le retard proviennent d’une cause qui
ne peut lui être imputé, tel que de force majeur, le cas fortuit, ou la
demeure de créancier’’

On peut donc, on déduire que l’inexécution de ce qui a été promis constitue une
faute. En effet l’inexécution est nécessairement fautif sauf l’existence d’une
cause étrangère établit=prouvé par le débiteur.

Sur ce point, les dispositions du DOC, comme celle du code civil français sont un
peut explicite .D’une part, concernant l’article 263 qui dispose ‘’les dommages et
intérêts sont dues, soit à raison de l’inexécution, soit à raison du retard dans
l’exécution, et encore qu’il n’y aucune mauvaise foie de la part de débiteur,’’
Cet article autorise à dire que la faute intentionnelle n’est pas exigé et que la
responsabilité contractuelle peut être retenue en dehors de la mauvaise foi du
débiteur. Mais cet art ne dit pas si l’inexécution génératrice de responsabilité
doit être fautive ou non.

D’autre part, l’art 268 dispose que ‘’qu’il n y a lieu à aucun dommage et
intérêt, lorsque le débiteur justifier que l’inexécution ou le retard provienne
d’une cause qui ne lui peut être impute. Tel que la force majeure le cas
fortuit‫ ﻏﯿﺮ ﻣﺘﻮﻗﻊ‬à la demeure de créancier’’.

Cet article nous permet de dire que toute inexécution n’est pas génératrice de
responsabilité et que le débiteur n’a pas à répondre de l’inexécution due à la force
majeure ou à la demeure de créancier.

Donc, un cocontractant commet une faute d’un manquement cad qu’il n’exécute pas
une obligation prévue dans le contrat la conséquence de ce manquement, et pour
que la parti qui commet la faute puisse être condamné à répare le préjudice qu’il a
causé, il faut que soit apporté la preuve de cette faute.

b- la preuve de la faute

La distinction entre les obligations de moyen et de résultat présente un intérêt en


matière de charge de la preuve de l’inexécution de contrat :

-lorsque l’obligation est une obligation de moyen, le créancier doit prouve la


faute de débiteur, cad que l’inexécution de l’obligation résulte de faite que le
débiteur ne s’est pas comporté avec tout la prudence et la diligence nécessaire

-lorsque l’obligation est une obligation de résultat, le créancier n’a pas approuve
la faute de débiteur et se contente à prouve que le contrat comporte un
engagement déterminer qui n’as pas été respecté. La preuve de la faute ce
confond avec la preuve de l’inexécution total ou partiel de l’obligation ce qui fait
pèse une présomption d’inexécution fautive sur le débiteur puisque le dommage
ne peut s’explique que par sa défaillance ; ainsi la faute ou le fait générateur,
résulte de la défaillance ou du manquement du débiteur qui n’a pas exécute
l’obligation née du contrat, on peut distinguer défirent types de faute

-en fonction de la nature, de l’obligation inexécuté : obligation de moyen et


obligation de résultat
La preuve de l’inexécution

Obligation de moyen Obligation de résultat

Le créancier doit prouver la faute de La responsabilité de débiteur est présumée ; si le résultat n’est pas
débiteur : Il n’a pas utilise tout les bien évidement atteint.
moyens et les connaissances voulus
requise.

- En fonction de la gravité de la faute

Faute

-Faute intentionnelle -Faute non -Faut lourde : il est assimiler au dol -Faute légère :
intentionnelle : c’est une ,bien qu’il n y pas intention de nuire ou pareil à une faute
Ou mauvaise foi :
simple imprudence ou de malhonnêteté ;exp le débiteur Qui non intentionnelle
L’inexécution est
négligence au niveau de se refuse délibérément à exécute son
volontaire est due à la
l’exécution de contrat ; obligation commet une faute lourde et
malhonnêteté du
dolosive ;
débiteur. Pareil pour la faute
légère.

La question du fondement de la responsabilité contractuelle ;a donne lieu à d’un


partante controversé doctrinal en France et qu’ont connue quelque prolongement
au Maroc. Mais la discutions semble révolue depuis que les tribunaux marocain on
accueillit la distinction des obligations des moyens et de résultat.

Il convient donc d’utilise cette distinction pour répondre à la question posé, car le
régime de la responsabilité contractuelle varie suivant que l’obligation inexécuté
est une obligation de moyen ou de résultat.

c-La faute découle d’une obligation du moyen ou de résultat

$1-faute qui découle de l’obligation de moyen : lorsqu’il s’agit de l’obligation


de moyen, le débiteur promet de mettre en œuvre les moyens dont il dispose en
vue de parvenir à un résultat. Le débiteur promet de se comporter avec
prudence et diligence en vue d’atteindre un but. Ainsi le médecin promet
d’utilise son savoir ; ses connaissances médical et d’agir de manière
consciencieuse et diligente pour amène son patient à la guérison .de même un
avocat promet de mettre tout en œuvre son savoir et ses connaissances
juridiques et d’agir aussi d’une manière consciencieuse pour obtenir gain de
cause.

Le créancier d’une obligation de moyen qui veut engager la responsabilité de son


cocontractant devra donc prouve que le débiteur n’a pas mis en œuvre les moyens
promis, il n’a pas agit conformément aux règles de l’art, ou qu’il ne sait pas
comporter avec diligence et prudence…. ;En un mot qu’il a commet une faute ;et
que l’inexécution est donc fautive. Des lors , le juge appelé à condamner, devra
porter un jugement sur la conduite de débiteur, il devra comparer le
comportement réel de débiteur aux comportement qu’il aurai du avoir s’il avait
respecte les normes professionnel et les règles de prudence et les règles de
diligence, bref ; s’agissant des obligations du moyen la faute (ou l’inexécution
fautif) constitue une condition essentiel de la responsabilité de débiteur ou point
que le créancier qui ne parvient pas approuve la faute , ne pourra pas obtenir
réparation, et le débiteur qui réussit a prouve qu’il n a commis aucun faute sera
exonéré de toute responsabilité.

$2 faute qui découle résultat :

La situation est différente lorsque l’obligation inexécutée est une obligation de


résultat. le débiteur s’engage alors à fournir un résultat précis est détermine : le
transporteur s’engage à faire parvenir le voyageur sain et sauf à destination,
l’emprunteur s’engage à rembourser à la datte convenue, le locataire s’engage à
verser un loyer selon la période cité est convenue ,des lors le créancier qui
entant(peut) agir en responsabilité n’a plus besoin de prouver la faute de débiteur,
tout ce qu’il pourra approuver c’est que le résultat n’a pas été atteint ou moment
ou il devait l’être : le voyageur n’est pas parvenue sain et sauf à sa
destination ; les frais n’a pas été remboursé à l’échéance, les loyer n’est pas été
versés à temps.

Bref, la responsabilité de débiteur découle alors d’un seule fait matérielle de


l’inexécution sans qu’il y besoin de recherché, si l’inexécution est ou n’est pas
fautif. Pour échapper à la responsabilité, le débiteur devra prouver non pas qu’il
n’a pas commet de faute, mais que l’inexécution est due à un cas de force majeur.
Le débiteur est ici, présumé responsable de l’inexécution (présomption de
responsabilité) et cette présomption ne peut être levée que par la preuve d’un cas
de force majeure.

Le fait générateur de responsabilité (qui résulte de la faute) varie ainsi suivant il


s’agit d’une obligation de moyen ou de résultat.la question et n’est donc pas de
parfois si l’inexécution génératrice doit être fautive ou non, mais de savoir, dans
chaque cas particulier, à quoi le débiteur s’est il engage? Le régime de
responsabilité contractuelle est donc en fonction de l’intensité de l’obligation
inexécutée.

d- la gravité de la faute : est sans aucun lien avec l’importance de la réparation


du dommage ,une faute même très légère peut obligé son auteur à de lourde
réparation, un versement une faute lourde et même intentionnelle peut n en traine
aucun dommage n’ oblige en conséquence son auteur à aucun réparation .

Le droit civil est un droit indemnitaire il ne vise pas a sanctionné uniquement la


gravite de la faute.

Une hiérarchie dans la gravité de la faute découle de divers textes et de la


jurisprudence. Trois niveaux de faute peuvent ainsi être mis en évidence :

-La faute légère ou la faute simple : c’est une faute qui est à la base de droit
commun ; elle est en particulier présumé quand une obligation de résultat est
inexécuté,

-la faute lourde : c’est une faute qu’a été mise en évidence par la jurisprudence.
Assimile au dol quant à ses effets, c’est une faute grave qui révèle la carence et
la défaillance de débiteur de l’obligation et qui se traduit par une inexécution
importante de contrat. Mais la faute lourde peut être aussi commise lorsque
l’obligation inexécutée par le débiteur est importante ou substantielle pour
l’exécution du contrat, ainsi lorsque la responsabilité de débiteur se trouve
subordonne à la preuve de la faute, quelle gravité celle-ci doit elle revêtir, le juge
se contentera –t-il d’une faute banale ou exigera il une faute caractérisé (faute
appelle dolosive ?

La réponse à cette question est commandé par la distinction qui peut être faite au
sein même des obligations de moyen .ainsi , le créancier n’aura approuve qu’une
faute ordinaire chaque foi que le débiteur sera tenu d’une obligation de moyen, il
s’agira alors d’une imprudence, d’une intention ou d’une défaillance dont un
contractant prudent et diligent ne seront pas coupable , donc le juge devra
recherche si le débiteur s’est comporte comme il aurai du (bon père de famille) il
va considère qu’il existe une faute chaque foie que le comportement de débiteur
lui paraitra blâmable, ?

En droit marocain la distinction entre la faute simple et le dol présente un autre


intérêt de faite qu’elle peut produire des conséquences sur le montant de la
réparation ou de l’indemnisation ?

L art 264 de DOC , invite en effet le juge à ‘’évaluer déferrement la mesure des
dommage et intérêt selon qu’il s agit de la faute de débiteur ou de son dol’’.

Des lors, il faut admettre que le montant de dommage et intérêt doit être fixé en
fonction non pas de la gravite de la faute, la firme art 264 mais en fonction de
l’étendu du préjudice étant donne une faute, mais légère peut causer d’important
dégât. La réparation doit donc couvrir l’intégralité de préjudice quelque soit la
gravite de la faute,

C-Le lien de causalité : pour que la responsabilité du débiteur puisse être


mise en cause il faut un lien directe entre l exécution et le dommage (art 264
de DOC),ainsi la conséquence directe de l’inexécution de l’obligation réside
dans le dommage ,car entre le faite générateur de responsabilité (inexécution )
et les préjudice il doit donc y avoir une cause et un fait ; pour que le débiteur
soit déclare responsable il faut une causalité existe entre l’inexécution et le
préjudice subit par le créancier.

La règle correspond à une exigence rationnelle et logique incontestable mais il se


lève des normes difficulté pratique, qu’ils sont de l’origine d’une importante
controverse théorique.

a-Difficulté pratique, la première difficulté réside dans le fait que le préjudice


subit par le créancier et due non seulement au fait de débiteur mais aussi à un
concours de circonstance étrangère ou débiteur ?se pose alors la question savoir
s’il faut choisir et comment choisir parmi les défirent facteur qu’ont concourus à
la réalisation des dommage,

A titre exp : une personne, qui souffre de difficulté respiratoire, s’adresse à un


médecin qui diagnostique une bronchite et prescrit un traitement anodin. Le
malade rassurer s’en tient (se limite, se contente) et va réaliser plus tard que son
état de sante se détériore .3 mois plus tard, des examens médicaux approfondie
révèle l’existence d’une tumeur malin qui provoque la mort ou le décès du malade
en espace de 4 mois.

Les héritiers intente un procès en responsabilité civil contre le premier médecin,


.le juge dans ce cas aura donc à se prononce sur les conséquences de l’imprudence
ou la légère te de médecin et de ses limites. le juge va demander une expertise
médical qui admettra sans doute que l’imprudence de médecin a concouru à la
perte du malade, mais il conviendra aussi de savoir que la mort du malade a d’autre
cause : évolution rapide de la maladie, condition de vie et de travail du malade, et
les antécédent médicaux etc….

Le juge devra il alors mettre de côté tous ces facteurs pour ne retenir
uniquement que la seul faute de médecin, ou devra-t- il mesure le rôle causal de
chaque facteur pour le retenir la responsabilité de médecin que pour la part que
lui revient.

1- La seconde difficulté tien en fait que de l’inexécution d’un contrat provoque


parfois, non pas un préjudice bien circonscrit mais une cascade de préjudice
en chaine. La question qui se pose ou faut il arrête la chaine ?.

2- A titre d’exp : un couturier charge de confectionner une robe de mariée et


ne la livre pas à la date convenue .la cérémonie est annuler, le marie
fortement contrarie par ce contre temps renonce le mariage. la mariée va
faire une dépression nerveuse, qu’elle a conduit au suicide. ou faut il arrête
la cascade des malheurs dont la coutrier doit répondre ?

Est-ce l’annulation de la cérémonie de mariage ? Est ce la renonciation du mariage


par le mari ? Est-ce la dépression nerveuse de la mariée ? Ou enfin est ce le
suicide de la marie ?

Autre exemple ; un voyageur est blessé au cours d’un accident, il est transporte à
l’hôpital ou il subit plusieurs perfusion sanguine au cours de ces perfusion il est
contamine par le virus de sida qui cause de sa mort, au bout des quelque mois.

Dans le même ordre d’idée le juge dans ce cas aussi va se poser les questions
suivantes, ou faut il coupe la chaine ?quels sont les préjudices dont le
transporteur pourrai avoir à répondre ? Est ces les blessures dus à l accident ? Ou
est la contagion du sida par le malade, est ce le décès de la personne blessé ?
23OCT14

D)LES CLAUSES D’EXONERATION

Dans le procès en responsabilité civile, le débiteur cherche à échapper à la


condamnation cad l’indemnisation .il pourra le faire en contestant l’existence des
éléments constitutif de la responsabilité, le préjudice ; l’inexécution, ou le lien de
causalité. mais il pourra aussi chercher à se libérer en invoquant des causes
d’exonération qui ont pour effet de dispenser de débiteur de l’exécution de
contrat et de le faire échapper ou de le soustraire de tout responsabilité.

On prendra donc que ces causes d’exonération ne puissent jouer qu’à titre
exceptionnel, et que le débiteur ne soit libérer que s’il justifie que l’inexécution
provient d’une cause qui ne peut lui être pas impute ; tel que la force majeur, le
cas de fortuit ; ou la demeure du créancier (art 268 DOC).

1-LA FORCE MAJEUR ET LE CAS FORTUIT :

L’art 268 de DOC parle de la force majeure et cas fortuit mais l’art 269 ne
définit que la seule force majeur. En fait, et sous réserve de quelques nuances les
deux expressions peuvent être considérés comme synonyme.

Ainsi l’art 269 définit la force majeur comme « tout fait que l’homme ne peut
prévenir ….et qui rond impossible l’exécution de l’obligation contractuelle ». le
même art 269 ajoute deux définitions importantes :

 -Ni point considéré come force majeur la cause qu’il était possible d’éviter
si le débiteur ne justifie pas qu’il a déploie tout diligence pour s’en prémunir.

 -« N’est pas également considère comme une force majeur la cause qu’a été
occasionnelle par une faute précédente du débiteur, »

En effet l’évènement doit être imprévisible ; car si l’évènement était prévisible,


les parties auraient pris les dispositions appropries au moment de la conclusion du
contrat.

La force majeure présente 3 caractères :

-l’irrésistibilité
-l’imprévisibilité

-l’extériorité

$1- l’irrésistibilité : la force majeur doit être irrésistible, cad que le débiteur
n’a pas été en mesure de l’écarter. L’évènement doit être insurmontable pour un
individu normalement capable et qu’a une conduite tout à fait normale.

L’impossibilité doit être absolue et non pas relative à la personne du débiteur.

$2- l’imprévisibilité : un évènement est imprévisible lorsqu’au moment de la


conclusion du contrat, il y avait aucune chance pour qui il puisse éviter, ou
prévenir le danger, à titre d’exp inondation, tremblement de terre, au terme de
l’article 269

Du DOC « la FM et tout fait que l’homme ne peut prévenir tel que les phénomènes
naturel l’inondation, sécheresse, incendie, orage, un vasions de l’ennemie et qui
rend l’exécution impossible.

$3-l’extériorité : l’inexécution doit avoir sa cause dans l’arrive d’un évènement


extérieur aux parties, la preuve de la force majeur incombe au débiteur qui s’en
prévaut pour s’exonérer de son obligation.

2-LA DEMEURE DU CRÉANCIER :

Lorsque l’évènement qu’a empêché l’exécution de contrat réside dans le


comportement du créancier, la responsabilité du débiteur ne peut être engagée.
Le créancier ne peut pas invoque l’inexécution du contrat pour demander une
réparation à son débiteur.ici c’est le créancier est le fautif qui refuse l’offre
d’exécute par le débiteur.

Il s agit selon l’art 270 du DOC du cas rare en pratique, où le créancier refuse son
motif valable la prestation offerte par le débiteur. L’inexécution ou le retard
dans l’exécution est alors due au créancier qui n’a pas fait ce qu’il devait faire et
non au débiteur .c’est donc le créancier qui fait ici obstacle à l’exécution du
contrat et cela suffit a dégagé le débiteur de tout responsabilité. Si
ultérieurement, le créancier agit en responsabilité contre le débiteur pour
inexécution de contrat celui-ci pourra se libère en prouvant que c’est le créancier
qui s’est oppose à l’exécution et qui par son refus on a rendue l’exécution du
contrat impossible.
La demeure du créancier joue ainsi comme une cause d’exonération de débiteur.

SECTION 2 :

LES MODALITES CONVENTIONNELLES DE LA

RESPONSABILITE CONTRACTUELLE

Le régime légale de la responsabilité contractuelle s’applique lorsque les parties


n’ont rien prévue par rapport à leur responsabilité ; mais les parties peuvent
prévoir et réglementé contractuellement leur responsabilité au moyen de clause
de responsabilité, ces clauses devenues très fréquentes viennent tantôt pour
précisés les conditions de la responsabilité. Les parties peuvent aménager leur
rapport comme elles l’entente.

-En précisant dans quel cas le débiteur sera le responsable ;

-En déterminant par avance les montant des dommages et intérêt « clause
pénale » quelle type de clause permet-t-il d’aménager conventionnellement la
responsabilité contractuelle

1-les clauses d’astreinte : (gharama tahdidiya) à titre d’exp en stipule


dans le contrat et on insère une clause qui stipule que le débiteur en l’occurrence,
le promoteur qui ne délivre pas la maison ou l’ouvrage à terme convenue, peut être
pénalisé ou sanctionné d’une astreint de 1000dh/jrs de retard.

2-Les clauses de non-responsabilité : à titre exp ; le règlement d’une


société parking auto stipule que la société décline tout responsabilité en cas de
vol dans les véhicules.

3-les clauses limitatives de responsabilité : ce sont les clauses insérées


conventionnellement dans le contrat qui fixent un plafond de dommage et intérêt.

4-les clauses pénales :à titre exp les parties insère une clause qui fixe un
forfait (mablagh jazafi) 500milion DH a titre de dommage et intérêt en cas de
non-respect du contrat

5-les clauses résolutoire : à titre exp le contrat prévoie la résolution


automatique du contrat en cas de faute de l’une des parties,
A-LES CONVENTION RELATIVES A LA RESPONSABILITE DE DÉBITEUR :
ces conventions peuvent avoir des effets distincts :

Il peut prévoir du débiteur dans le cas ou la lois l’exonère exp c’est le cas de la
FM .

-ils peuvent également écarter la responsabilité de débiteur dans le cas ou la loi le


prévoit, c’est les clauses de non-responsabilité. Tout fois ces clauses peuvent
être dangereuses dans la mesure où l’une des parties parvient à faire admettre
(insérer) une clause excluant tout responsabilité de sa part.

C’est pourquoi ces clauses sont admises avec des réserves à titre exp ; ils ne sont
pas admise dans le contrat d’assurance ;

B -LES CLAUSES RELATIVES EN MONTANT ET DOMMAGE ET INTÉRÊT

En cas d’inexécution du contrat, les parties doivent s’adresser au juge pour fixer
Le montant du dommage et intérêt mais les parties peuvent aussi éviter le
recours au juge en insérant dans leur contrat des clauses relative au montant des
dommages intérêt. En d’autre terme ils peuvent s’entendre d’avance sur le
montant des dommages et intérêts qui seront dues au créancier en cas
d’inexécution, ces clauses peuvent prendre soit la forme d’une clause pénale soit
celle d’une clause limitative de responsabilité.

13NOV14

1-LA CLAUSE PENAL

La clause pénale est une évaluation forfaitaire des dommages et intérêts à


laquelle procède les parties au contrat à l’avance pour le cas ou le débiteur
n’exécuterai pas ou exécuterai d’une façon défectueuse ou avec retard son
obligation. le forfait et dommage et intérêt qui constitue la clause pénale
déterminer par le contrat.

La clause pénale constitue un moyen pour contraindre le débiteur à s’exécuter


envers le créancier ; elle doit jouer automatiquement en cas d’inexécution qui serai
imputable au débiteur ;elle a un rôle comminatoire (menaçant), en raison de ces
avantages ,la clause pénale est très fréquente en pratique. elle permet d’abords
d’éviter les difficultés d’évaluation des dommages et dispense de la preuve de
l’existence et de l’étendue des dommages. elle joue aussi comme un facteur de
prévision puisque les contractants savent dés la conclusion du contrat à quoi ils
devront s’en tenir en cas d’inexécution , en effet la clause pénale sert à faire
pression sur le débiteur pour qu’il s’exécute et renforce ainsi la force obligatoire
du contrat, la clause pénale est inséré dans les contrats les plus divers .elle est
très utiliser dans la pratique il s’agit d’une évaluation conventionnelle et
forfaitaire des dommages et intérêts contractuelles.

On retrouve la clause pénale dans des nombreux contrats tels : les contrats
d’entreprise en raison de retard dans l’achèvement des travaux ; les contrats de
prêts, les contrats de ventes retard e de livraison de marchandises ….. etc

Au Maroc, le DOC ne contient aucune disposition de porté générale relative à la


clause pénale. Malgré du silence de législateur, cela ne signifie pas qu’il est
prohibé par la loi. C’est ce qu’a été décidée par la cours d’appel de rabat dans un
arrêt en date de 26- 1926. de même la cours suprême en 1991 a admit le contrôle
du juge en vue de réduire le montant de la clause pénale lorsque il est
manifestement excessif. ainsi la loi confère au juge à large pouvoir de modération
des clauses pénales ;et les parties peuvent critiquer une clause pénale devant le
juge en raison de son caractère excessif ou dérisoire .

Récemment le législateur a permit au juge soit d’augmenter soit de diminuer le


montant des dommages et intérêts déterminer à l’avance par les parties en raison
de l’inexécution totale ou partielle.

Toutes clauses contraires et réputée non écrite ceci découle de l’article 264 de
DOC. Tel qu’il a été modifié et compléter par le dahir du 11 Août 1995.

Ce pouvoir modérateur du juge n’est pas sans limites, il ne peut pas , s’il augmente
une clause pénale il ne peut pas l’élever jusque un montant supérieur au préjudice
subit ;et s’il a réduit ; il ne peut pas réduire ce montant à un montant inferieur au
préjudice constater.

2-LES CLAUSE LIMITATIFES DE RESPONSABLITE

Par une clause limitatif de responsabilité les parties conviennent d’avance qu’on
cas d’inexécution le montant du dommage et intérêt ne dépassera pas une somme
determiné.la limite il s’est fixé constitue le plafond en ce sens que le créancier de
l’obligation inexécuté ne pourra pas obtenir d’avantage, quelque soit l’étendue du
préjudice subit.
Une fois la faute contractuelle du débiteur est établit, ces clauses fixent un
plafond de responsabilité, donc de réparation. par exp dans un contrat
d’assurance, l’assureur fixe le montant maximum possible des dommages et
intérêts qu’il versera à l’assuré en cas de survenance du sinistre; de même, une
clause peut spécifier quand de cas de perte d’un colis contenant des objets de
valeur ; le transporteur ne sera tenu de verser une somme maximum déjà prévue
dans le contrat, le plafond.

A la différence des clauses pénales qui fixent un forfait ; les clauses limitatives
de responsabilité institues des plafonds : la réparation due par le débiteur ne
dépassera jamais la somme inscrite conventionnellement ;et le juge ne peut en
aucun cas le condamné à verser plus que le plafond cad la somme stipulé et fixé
conventionnellement.

SECTION 3 :

LES MECANISMES APLICABLES

AUX CONTRAS SYNALLAGMATIQUES

I-RÉSOLUTION DU CONTRAT SYNALLAGMATIQUE

I ) RÉSOLUTION S

Conditions Effets

Inexécution Fautive, totale Anéantissement rétroactive du contrat, sauf simple


partielle résiliation : anéantissement uniquement pour l’avenir
des contrats à exécution successive (bail, contrat de
D’une obligation essentielle née du
travail)
contrat

Décision du tribunal : résolution Eventuellement, le juge octroie les dommages


judiciaire intérêts

Sauf clause résolutoire, dans ce


cas la résolution est conventionnelle
II) L’EXCEPTION D’INEXÉCUTION
$1- condition de l’exception : $2- Effets de l’exception :
moyen de défensif ou de défense

1-un même rapport juridique fait 1-l’exécution de l’obligation de l’autre parties est
naitre des obligations dont suspendue
l’exécution doit être simultanée

2-l’une des parties n’exécuté pas 2 Mais , le contrat subsiste son exécution est
son obligation par sa faute ou par reprise lorsque cesse l’obstacle apporte par l’une des
suite d’un cas de force majeur parties ou la force majeur

3-l’inexécution n est que provisoire


(suspendue) si non on passe à la
résolution
20NOV14

Les contrats synallagmatiques sont ceux ou les deux parties assument des obligations
réciproques l’une à l’égard de l’autre ; lorsque l’une du parties contractantes ne parvient pas à
obtenir l’exécution du contrat elle peut en demande la résolution. La résolution du contrat est
le premier élément de régime spécial établit pour les contrats synallagmatique. Elle consiste
dans une mise à néant (anéantissement total) comparable dans ses effets à l’annulation, et qui ne
peut être prononcée que par le juge. En pratique, si le juge qui est investi de large pouvoir
d’appréciation, sauf le cas ou le contrat stipule expressément en vertu ( bimojib) d’une clause
résolutoire que le contrat sera résolue de pleine droit en cas d’inexécution . D’ailleurs l’une
des parties aura le choix entre poursuivre l’exécution forcée ou solliciter la résolution : ex ainsi
le vendeur qui n’obtient pas le paiement des prix peut agir en recouvrement forcée (la saisie) ;
ou demander la résolution de la vente. La résolution du contra doit être obtenue en justice
(art 259 du DOC) ; ce qui donne à penser que le tribunal saisie dispose d’un certain pouvoir
d’appréciation. Car le juge ne prononce la résolution demande que lorsqu’il constate une
inexécution suffisamment grave. S’il la refuse, il peut aussi accorde un délai d’exécution au
débiteur .le juge a également le pouvoir d’allouer au créancier des dommages et intérêts. la
résolution opère normalement comme la nullité ou l’annulation de façon rétroactive, en effaçant
le contrat pour le passé comme pour l’avenir. Mais il en (résolution) va autrement pour les
contrats à exécution successif résolue en cours d’exécution .dans ce cas la résolution comporte
seulement la résiliation du contrat qui ne disparait que pour l’avenir. En effet dans les contrats
à exécution successif on ne peut, on cas de nullité effacé les effets passés du contrat (contra
bail, abonnement, travail) le contrat n’est anéantis que pour l’avenir.

La résolution entraine l’anéantissement rétroactif du contrat, elle produit donc des effets à la
logue (semblable) à ceux de l’annulation mais la cause des deux sanctions est différentes :

L’annulation suppose que le contrat ne s’est pas valablement forme cas d’un vice qui entache la
formation de contrat.
La résolution en revanche suppose que un contrat valablement formé mais dont un évènement
ultérieur, ex l’inexécution d’une obligation a rendue nécessaire l’anéantissement. Lorsqu’il s’agit
d’un contrat à exécution successif qui a été exécuté pendant un certain temps puis qui cesse de
l être par l’une des parties. par ex le locataire cesse de payer son loyer, dans ce cas ; la
résolution rétroactive ne peut pas être prononcer ; on lui substitue la résiliation du contrat
cad son anéantissement que pour l’avenir uniquement.

La résolution ou la résiliation interviendra sur tous en cas d’inexécution fautive de ces


obligations par l’un de ces contractants. Et la sanction pourra s’accompagner alors de des
dommages et intérêt mis à la charge du contractant fautif ; a titre exp : une marchandise n’a
pas été livre a temps , l’acheteur peut demande la résolution du contrat et des dommages et
intérêt pour les préjudice subit : il s’agit d’une vente manqué ,mais la résolution ou la résiliation
peut également être obtenue alors que l’inexécution résulte de la farce majeur ;ex si
l’immeuble loué est incendie par cas fortuit ;le bail (contrat de bail) se trouve résilié , car il
serait illogique d’oblige le locataire à payer un loyer alors qu’il n’habite plus l’immeuble, il y avait
alors pas des dommages et intérêt : c’est pourquoi en cas d’inexécution d’une obligation par
force majeur ,on dit que les risques sont pour le débiteur de l’obligation inexécuté qui perd son
droit à la contre prestation. le même ex pour la contrat de travail : le salarie malade perd le
droit au salaire .

En raison de cette interdépendance les contrats synallagmatiques sont soumis à des règles
spéciales : ce sont des règles spéciales qui jouent en cas d’inexécution d’un contrat
synallagmatiques ;en effet ces contrats donne naissance à des obligations réciproque et
interdépendante . 3 conséquences importantes découlent de leur inexécution:

 1-Si le débiteur n’exécute pas son obligation, le créancier peut demander au


tribunal de supprime le contrat afin d’être libéré de ses propres obligations ; c’est la
résolution de l’inexécution qui fera l’objet de la 1 Ière section

 2-les obligations des parties doivent être exécutées simultanément (exécution


trait pour trait) sauf clause contraire de la convention. ainsi une partie peut suspendre
exécution de sa propre obligation tant que son partenaire n’exécute pas l’obligation à
laquelle il été tenue, c’est ce qu’on l’appel l’exception d’inexécution du contrat qui
fera l objet de 2 section.

 3-si l exécution est dû à la force majeur et empêche l’un des contractants


d’exécuter par force le contrat ; l’autre partie se trouve de ce faite libéré de son
obligation ;il y a alors application de la théorie des risques qui fera l’objet de la 3
section.

SECTION I

LA RÉSOLUTION POUR INEXÉCUTION


Lorsque l’inexécution est le fait de débiteur, le créancier peut engager la responsabilité de ce
dernier mais il peut aussi vouloir se libérer en provoquant l’anéantissement du contrat. à cet fin,
il devra recourir à la résolution qui est prononcé par le juge, (la résolution judiciaire) mais aussi
il peut résulte d’une clause du contrat (la résolution conventionnelle). Ainsi la résolution peut
être judicaire A ou peut être conventionnelle B.

A-RÉSOLUTION JUDICIAIRE : résolution judiciaire est prévue par l’art 259 de DOC, au
terme de cet article si le débiteur est en demeure (averti écrite) et s’il n’est possible d’obtenir
d’exécution force, le créancier a la possibilité d’obtenir la résolution du contrat.

En effet, le créancier qui n’obtient pas la prestation promise peut demande au juge de le libéré
de ses propres engagement. L’action en résolution vient alors sanctionner le débiteur défaillant
en le privant de bénéfice du contrat ; il se fond de l’art 259 de DOC qui précise bien que la
résolution ne perd pas de pleine droit ; et qu’elle doit être prononcer par le juge, et lorsque le
débiteur est en demeure le créancier a le droit de le contraindre à accomplir l’obligation si
l’exécution est bien sure est possible, à défaut il peut demander la résolution du contrat ainsi
que les dommages et intérêt dans les 2 cas .

-La résolution du contra ne peut pas avoir lieu de pleine droit, car il doit ETRE prononcer
par le juge.

-La résolution judiciaire implique certaines conditions :

1-Les conditions de la résolution

La condition judiciaire s’applique au contra synallagmatique, par ex dans le contrat de vente


chaque parties peut demander au juge de le libéré de ses obligations on cas de défaillance de
l’autre parties. Il n est pas nécessaire que l’inexécution soit totale ; car l inexécution partielle
peut donner aussi lieu à la résolution judiciaire art 259 DOC , en effet cette article
subordonne l’action en résolution à la mis en demeure du créancier mais la citation en justice
vaut mise en demeure art 255 du DOC.

04DEC14

L’inexécution doit être imputable au débiteur car la résolution constitue une sanction imposée
au débiteur qui n’a pas honoré ses engagements.

L’inexécution peut être totale ou partielle et le juge dispose d’un large pouvoir d’appréciation
pour dire si l’inexécution est suffisamment grave pour justifier la résolution. En effet
l’exécution défectueuse peut aussi entrainer la résolution pourvu quelle soit suffisamment grave
pour justifie l’anéantissement du contrat.
Dans tous ces cas, si le seuil de gravite requis n est pas atteint, le juge refusera la résolution
mais accordera des dommages et intérêt ou un délai de grâce pour permettre au débiteur pour
exécuter ses obligations (article 243 de DOC).

Selon l’article 259 du DOC, la résolution ne sera possible que si l’exécution du contrat est
impossible.

Dans le cas contraire, le créancier de l’obligation inexécuté ne pourrai pas obtenir la résolution
mais pourrai agir en exécution forcée,

En effet, l’exécution forcée se manifeste dans le cas ou le débiteur ne s’acquitte pas de son
obligation et s’il résiste même au mesure de coercition momentanée, car il est normal que le
créancier cherche à obtenir par la contrainte, l’exécution forcé de la prestation promis art 259
de DOC.

Portant, on sait qu’une tel éventualité (hypothèse) ne pourra pas toujours se réaliser ; car
l’usage de la force n’est pas juridiquement ni moralement acceptable, lorsque il est destiner à
s’exercer sur une personne physique. Ainsi la recherche d’une exécution forcée est
pratiquement exclue chaque foie que l’obligation en cause suppose que son accomplissement un
concours actif et personnel du débiteur doc 261 : ex contrat de travail, ou contrat de
prestation de service contrat d’entreprise.

En revanche il arrive que la force publique soit mise en ouvre pour procéder à l’expulsion d’un
locataire rétif ou si la mise en possession de l’acheteur contre le gré du vendeur qui refuse de à
livré la chose vendue, il est donc clair comme matière de résolution judiciaire le juge dispose
d’un pouvoir d’appréciation considérable qu’il lui permet de modeler les solutions en fonction de
la gravite de l’inexécution et en fonction de la bonne où du mauvaise foie des parties,

Saisie d’une action en résolution, le juge peut choisir entre plusieurs solutions :

1-il peut refuser d’anéantir le contrat et donner une nouvelle chance au débiteur en lui a
accordant un délai de grâce pour s’acquitter de son obligation.

2-Il peut condamner le débiteur à réparer les préjudices par le créancier du fait de
l’inexécution sans prononcer la résolution du contrat.

3-il peut prononcer la résolution une condamnation à des dommages et intérêt.

Illustration : une entreprise marocaine de promotion immobilière construit des logements et ils
les vont à crédit, lorsque les paiements des échéances mensuel vient à être interrompe par le
créancier ; l’entreprise agit en justice non pas en paiement et à la réparation mais en résolution
de la vente, toutes fois ; la plus part des tribunaux saisie refus d’accorder la résolution
judiciaire et se limite à condamner les acheteurs défaillants aux paiements des échéances
exigés qui reste.
2-Les effets de la résolution judiciaire

Le jugement qui prononce la résolution judiciaire provoque l’anéantissement rétroactif de


contrat et les restitutions réciproques qui permettent de placer les parties dans l’état ou elles
se trouvaient avant la conclusion du contrat. A titre ex : l’acheteur qui n’a pas payer qu’une
partie de prix restitué au vendeur la chose vendue ; le vendeur restitue a l acheteur la fraction
du prix perçu.

Comme l’annulation, la résolution judiciaire entraine l’anéantissement du contrat avec effet


rétroactif, le contrat résolu est considérer comme n’ayant jamais existé. Rien ne peut plus être
réclamé en vertu du contrat et tous ce qui a été payé dans le cadre de ce contrat doit être
restitué. En outre ; le débiteur défaillant peut être condamné à des dommages et intérêts.

Il n est pas tjrs possible de remettre les parties dans la situation ou elles se trouvaient avant la
conclusion du contrat c’est le cas de la résiliation dans le cadre du contrat à exécution
successive (bail ; contrat travail, contrat abonnement téléphonique).

Dans ces cas la résolution n’aura pas d effet rétroactif et le contrat prendra fin uniquement
pour l’avenir.(il s’agirait alors d’une résiliation judiciaire et d’une résolution )

B-La résolution conventionnelle : Les incertitudes inhérentes au pouvoir d’appréciation


dont dispose le juge en matière de résolution judiciaire conduisent souvent les contractants à
prévoir une clause résolutoire. Celle-ci se fond sur l’article 260de DOC qui autorise les parties
à insérer dans le contrat une clause résolutoire au terme de laquelle le contrat sera résolut si
une partie n’exécute pas ses obligations.

Ces clause présentent l’avantage d’éviter le recours aux tribunaux car le juge se bornera à
appliquer la clause résolutoire tel qu’elle est a été prévue et a constater la résolution sans
exercer aucun pouvoir d’appréciation. (le juge a les mains lies).

En effet de terme à l’article 260de DOC dispose : « si les parties sont convenus que le contrat
sera résolu dans le cas ou l’une d‘elle n’accomplira pas la résolution du contrat s’opère de pleine
droit par le seul fait de l’inexécution du contrat »

Si la résolution conventionnelle permet d’éviter le recours au juge ,elle présente des


inconvénients .en effet, les clauses résolutoires peuvent être dangereuses notamment dans les
contrats d’adhésion ou la partie en position de force peut chercher à provoquer la résolution du
contrat à la moindre défaillance de débiteur ; c’est la raison pour laquelle en droit français , de
nombreuses clauses résolutoires ont été déclarés abusifs et donc no avenus en raison de la
disproportion entre la gravité de la sanction (résolution et la mesure de l’inexécution ).

Au Maroc la résolution conventionnelle est aussi dangereuse pour la partie faible. Les
contractants qui se trouve dans une position forte peuvent faire un usage abusif en se
reconnaissant le droit de se libérer le lien contractuelle même si l’inexécution ne justifier pas
suffisamment la résolution, par exemple : le locataire qu’est en retard pour le paiement de
loyer ;le propriétaire le fait expulsé ;cette raison art 260 de DOC prévoie que la clause
résolutoire supprime l’intervention du juge, sauf si les parties au contrat sont en désaccord sur
l’application de cette clause.

A la différence de la résolution judiciaire, la résolution conventionnelle opère de pleine droit, il


n’a pas besoin d’être prononcé par le juge .mais il produit les mêmes effets que ce de la
résolution judiciaire aussi bien en c’est concerne l’anéantissement rétroactive du contrat et ce
qui concerne aussi l’allocation des octrois (man7) des dommages et intérêts.

SECTION II

L’EXCPETION DE L INEXECUTION
Le II mécanisme de régime applicable pour les contrats synallagmatiques consiste dans
l’exception d’inexécution. la formule signifie que chacune des partie et ont droit et de refuser
d’exécuter l’obligation qu’elle a souscrite tant que l’autre partie n exécute pas la sienne et cela
sans avoir à soumettre ce refus à l’appréciation préalable de juge. il s’agit d’un moyen de
défense et de pression qui relève du l’idée de justice prive. Ce ne peut être que une solution
provisoire : ou bien la pression fait sans effet, et le contrat est exécute, ou bien elle échoue ; il
y a lieu alors pour la partie intéressé d’agir soit en exécution forcée ou avoir recours à la
résolution judiciaire du contrat.

L’exception d’inexécution est un moyen de défense qu’un contractant acquit on demande


l’exécution de ses obligations peut opposer à son partenaire lorsque celui-ci ne fournit pas
l’appréciation convenue.

L’exception d’inexécution n’entraine pas une rupture de lien contractuelle mais seulement à
suspension provisoire. En effet en terme de l’article 235 de DOC qui dispose « dans les
contrats bilatéraux l’une des partis peut refuser d’accomplir son obligation jusqu’à l’accomplissement
de l’obligation corrélative de l’autre partie ». Par ex l’acheteur peut refuser le paiement du prix
en cas de refus de vendeur de transférer la propriété.

Cette exception d’inexécution joue aussi bien en cas d’inexécution totale ou partielle à condition
que celle-ci présente une certaine gravité.

11DEC14

SECTION III LA RESOLUTION EN VERTUS DE LA THEORIE DES


RISQUES

Quant aux 3iem mécanismes relatifs aux règles spéciales applicables au contrat synallagmatique,
ces règles fixent le sort (destinée) du contrat dans le cas ou l’une des parties se trouve
empêché d’exécuter son obligation par les faits d’un événement de force majeur. C’est la théorie
des risques. Le principe est que l’impossibilité pour l’une des parties d’exécuter (par l’effet de la
force majeur), entrainent la libération ou l’exonération de l’autre partie : le débiteur de
l’obligation inexécuté supporte les risques de la fore majeur on ce que ne peut plus demander
l’exécution du contrat à son profit.

En cas de force majeur ; l’exécution devient impossible et à l’impossible nul n’est tenu. le
débiteur qui n’exécute pas ses obligations en raison de la force majeur ne sera pas donc
sanctionné. Mais que devient alors l’obligation qui pèse sur l’autre partie et dont l’exécution
reste possible ? En d’autre terme, la partie qui n’a pas exécuté ses obligations en raison de la
force majeur, peut elle réclamer à son cocontractant l’exécution les obligations lui incombe ?

A titre d’exemple le transporteur qui, en raison d’un événement constitutif de la force majeur
n’a pas pu effectuer le transport ; peut il réclamer le paiement du prix ou garder le prix perçu ?
autre ex le chirurgien qui en raison d’un cas de force majeur n’a pas pu opérer ; peut il réclamer
des honoraires ou garder les honoraires perçus ?

Alors, en définitif, la question et celle de savoir qui ; de débiteur ou de créancier devra


supporter les risques de l’inexécution. La réponse donné par le DOC varie suivant qu’il s agit du
contrat translatif ou non translatif de propriété.

-s’agissant du contrat non translatif des propriétés la règle est énoncé par l’article 338 de
DOC qui dispose « lorsque l’inexécution de l’obligation provient d’une cause indépendante de la
volonté du deux contractants, le débiteur est libéré mais il n’a plus le droit de demander la
prestation qui serai due par l’autre partie ». Celui qui se trouve dans l’impossibilité d’exécuter
son obligation cesse donc d’être tenu mais il perd en même temps tout droit à la contre
prestation.

Car si la force majeure éteint l’obligation de débiteur ; il éteint aussi et de même coup
l’obligation de créancier. En dira donc que les risques sont réciproques pour signifier que le
créancier aussi n’aura pas à subir les conséquences de la force majeure ?

-En revanche ; s’agissant des contrats translatifs des propriétés ; les risques sont à la charge
des propriétaires. Ainsi à titre ex dans le contrat de vente le transfère de propriété
s’opère(faire ;effectuer ;réaliser) généralement par l’échange des consentements, dés lors,
si le vendeur se trouve de l’impossibilité de livrer la chose qui a périe du fait d’un événement de
force majeur l’acheter qui n’a pas encore payer sa marchandise ne sera pas libérer de
l’obligation de payer le prix car ici dans ce cas ( des contrats translatifs des propriété ) les
risques sont pour le propriétaire car l’acheteur devenu propriétaire au moment de l’échange de
consentement. mais, si la force majeur survient avant le transfère de propriété ; les risques
seront pour le vendeur demeure (rester) propriétaire et non l’acquéreur (acheteur) qui n’a pas
encore devenu propriétaire.
CHAPITRE II LA RESPONSABILITE CIVILE DELICTUELLE

1-Les conditions de la responsabilité civile délictuelle : donc à l’instar de la


responsabilité contractuelle ; l’engagement de la responsabilité civile délictuelle requiert
(exige) un dommage ou préjudice un fait générateur (la faute) et le lien de causalité
entre le fait générateur et le dommage causé. L’auteur du dommage ne peut dégager sa
responsabilité qu’en prouvant l’un des cas des exonération (cas de force majeur fortuit..)

A-Le dommage ou préjudices : Comme en matière contractuelle (chapitre précédent), le


dommage peut être d’ordre matériel ; corporel, ou moral.

Exemple des dommages :

– dommage matériel : l’incendie provoqué par l’enfant détruit la maison du voisin.

-Dommage corporel : sont indemnisable - les atteints corporels (blessures) ; – le pretium


doloris : le prix du doleur et des souffrances en durés.

- Préjudice esthétique : Cicatrice apparente.

-Préjudice d’agreement : la victime sera privée désormais de certains activités agréables dans
la vie ; il ne pourra pas jouer de piano ;

-Dommage moral : souffrance moral causé par la diffamation (sabb w chatm) ; par la perte
aussi d’un parent dans un accident

B-Le fait générateur, (la faute) : le fondement traditionnel de la responsabilité civile est la
faute.

Exemples :

-des faute civiles : faute par omission ex l’absence des signalisations de travaux voiries a
provoqué un accident.

Faute commission : l’automobiliste qui renverse un piéton engage sa responsabilité délictuelle,

-Faute de prudence ou négligence : (constituer d’un quasi-délit).

-Faute intentionnelle délit : ex abus de droit (ta3asof f sti3mal l7a9) du propriétaire qui
cherche à nuire à ses voisin (tapage nocturne)

C- le lien de causalité : entre le fait générateur et le dommage doit être directe et certain ;

D- les cas d’exonération de la responsabilité : trois cas d’exonération de la responsabilité :

- la force majeure : événement d’origine externe, imprévisible, et insurmontable


-le fait e la victime elle-même : ex 2 personne ivres s’entraine au tire l’une d’eux blesse
l’autre, la victime a commis une faute en se prétend aux jeux qui pourra le cas échéant exonérer
partiellement l’auteur du dommage de sa responsabilité délictuelle

-Le fait d’un tiers : ex en faisant un écart pour éviter une pierre lancé d’un pont (un passant
lance une pierre) qui se blesse en tombant.

SECTION 2 : LE REGIME DE RESPONSABILITE DELICTUELLE


Il convient de distinguer la responsabilité du fait personnel, du fait d’autrui ; des fais des
choses ; des bâtiments et des animaux.

A-LA RESPONSABILITE DU FAIT PERSONNEL : selon l’article 77 ; du DOC qui dispose


« tout fait quelconque de l’homme qui cause sciemment et volontairement à autrui un dommage
matériel ou moral oblige son auteur à réparer le dit dommage ; lorsque il est établit que ce fait on
est la cause directe »

Cet article énonce un principe général de bon sens et d’équité au terme duquel quiconque
provoque à autrui un dommage doit en principe réparer et indemniser, ‘’qui casse paye’’, la
responsabilité personnelle peut donc résulté :

-D’acte positive (c’est l’acte de commission) trouble voisinage ; défaut de signalisation


imitation signature.

-D’acte matérielle, (lancement de pierre ; ou d’acte intellectuelle : parole injurieuse, et


diffamatoire ; en fin acte volontaire ou acte involontaire ; à ce sujet l’art 78 d DOC dispose
que chacun est responsable non seulement de son fait volontaire mais aussi de sa négligence ou
son imprudence fautive.

Outre la responsabilité a chacun pour ses propres actes, on est responsable aussi des dommages
causés par le fait des personnes dont doit répondre.

En effet l’article 85 du DOC précise que parmi ces personnes spécialement il s’agit des parents
des éducateurs et aux employeurs :

Le père et la mère après le décès de l’un des deux et parce qu’ils sont investi de l’autorité
parentale sont présumés responsables des dommages causés par leur enfants mineur qui
cohabitent avec eux, l’idée explicatif de cette responsabilité est que la faute commise par
l’enfant et probablement d’un défaut de surveillance et d’éducation de la part des parents

Les éducateurs (les artisans, instituteurs ; et fonctionnaires service de la jeunesse, répondent


tous pour les dommages par leur apprentis et élèves pendant le temps qui sont selon leur
surveillance on suppose la encore que le dommage a été favorisé par un défaut ou manque
d’éducation de l’éducateur,
les employeurs :sont responsables des actes dommageables commis par leur salariés et préposés
dont les fonctions auquel les emplois, ici l’idée explicatif et que l’employeur en engageant une
personne à son service assume volontairement un risque dont il lui faut répondre ; par ex : le cas
d’un préjudice qui résulte d’un fonctionnaire de la banque qui a abusé de sa fonction en
apportant son aide à quelqu’un qui a émis une série de cheque son provision.

B-la responsabilité du fait d’autrui :

Cette responsabilité engendre un obligation de réparer le dommage causé par le fait d’une
personne dont doit répondre, ex : on est responsable du dommage causé des faits des personnes
qu’ on doit répondre, dans des établissements qui reçoivent des handicapés, ou des associations
qui accueillent des mineurs place sur des décisions de justice…..

C-LA RESPONSABLITE DES FAITS DES CHOSES DES BATMENTS ET DES ANIMAUX

De même que l’en doit réponde de ces actes personnels et de ceux des personnes sur les
lesquelles on exerce une surveillance ou autorité ; La loi aussi oblige chacun à répondre de fait
des choses qu’a sous sa garde, sous forme d’un principe général art 88 DOC, d’autre texte en
font des applications particulières ou cas de dommage causé par un animal ; art 86 de DOC ou
par un bâtiment qui s’enfonce art 89 du DOC.

Ainsi chaque fois une chose intervient come instrument d’un dommage causé à autrui, la loi invite
à en recherché le propriétaire pour le déclarer responsable et l’obliger à réparation, si celui qui
avait la garde (la responsabilité de maitrise et le contrôle) de la chose au moment du fait
dommageable qui voit sa responsabilité civile délictuelle engagée. Et cette responsabilité est
présumé ; comme les parents et les artisans ; parmi ces responsabilités : responsabilité faits
des choses qu’l on a souligné sous sa garde et qu’ont été l’instrument du dommage.

-des faits des animaux : dont en est propriétaire ou qu’il on a en garde.

-la responsabilité civile bâtiment : dont en est propriétaire ; et qu’ont causé des dommages par
leur ruine de faite d’un défaut d’entretient ou d’un vice de construction.

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