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Tout travail de recherche repose sur une certaine vision du monde, utilise une méthodologie,
propose des résultats visant à prédire, prescrire, comprendre, construire ou expliquer.
Trois grand paradigmes épistémologiques sont identifiés en science de l'organisation:
◦ Le paradigme positiviste: explique la réalité.
◦ Le paradigme interprétativiste: comprendre la réalité
◦ Le paradigme constructiviste: construire la réalité
Trois questions essentielles sur quoi doit s'interroger un chercheur pour définir sa démarche
de recherche:
◦ Quelle est la nature de la connaissance produite?
◦ Comment la connaissance scientifique est-elle engendrée?
◦ Quels sont la valeur et le statut de cette connaissance?
Positivistes: La réalité existe en soi. Principe d'objectivité: l'observation de l'objet extérieur
par un sujet ne doit pas modifier la nature de cet objet. Indépendance de l'objet par rapport
au sujet. Hypothèse ontologique. Cherchent à découvrir la réalité extérieure et les
mécanismes qui la conditionnent. S'interroger sur les raisons économiques, politiques,
techniques du fait à expliquer. Notion de l'unicité de la science obtenue à travers
l'application de critères universels. Suivent une logique déductive, qui est la seule qui
permette d'avoir une reproduction objective de la réalité.
Interprétativisme: processus de création de connaissance passe par la compréhension du sens
que les acteurs donnent à la réalité. Il s'agit de comprendre cette réalité au lieu de juste
l'expliquer. Une démarche se développe à travers la prise en compte des intentions, des
motivations, des attentes, des raisons, des croyances des acteurs. Ils font une distinction
entre comprendre et expliquer: l'explication implique la compréhension. La compréhension
se fonde sur la notion de Vertehen (comprendre) développée par Weber en 1965, qui
recouvre deux niveaux de compréhension qui se fondent sur le processus de création de la
connaissance: C'est un processus par le quel les individus, dans leur vie quotidienne, sont
amené à interpréter et à comprendre leur propre monde/ C'est un processus par lequel (au
sens restrictif) le chercheur interprète les significations subjectives qui fondent le
comportement des individus qu'il étudie. Remettent en cause la logique déductive chez les
positivistes. Deux critères de validité: 1° Le caractère idiographique des recherches (une
recherche représente un caractère idiographique si les phénomènes sont étudiés en situation.
C'est le contraire d'une recherche de type nomothétique par le fait qu'elles s'intéressent à des
événements singuliers). La connaissance produite doit intégrer une description détaillée du
phénomène étudié, incluant ses aspects historiques et contextuels. 2° Les capacités
d'empathie que développe le chercheur (c'est la faculté de se mettre à la place d'autrui, de
percevoir ce qu'il ressent. Le chercheur doit s'approprier le langage et les terminologies
propres aux acteurs. Il devra développer une capacité d'empathie afin d'atteindre les réalités
telles qu'elles sont vécue par les acteurs). Denzin 1984 : Ces deux critères peuvent être
opérationnalisés à travers les questions suivantes (Est-ce que l'interprétation développée par
le chercheur est révélatrice de l'expérience vécue? Est-ce qu'elle est enracinée
historiquement et temporellement? L'interprétation proposée par le chercheur est-elle
cohérente? L'interprétation produit-elle une compréhension de la réalité sociale étudiée?
Constructivisme: basé sur la compréhension, mais avec une démarche de construction par
l'acte de connaître (le chemin de la connaissance n'existe pas à priori, il se construit en
marchant). Remettent en cause la démarche de vérification (un caractère illusoire) et de
réfutabilité (un caractère inadapté) des positivistes. Ils refusent de donner un unique critère
de validité, et certains auteurs proposent des sources de validation de la connaissance
comme le critère d'adéquation (Glaserfled: une connaissance est valide dès lors qu'elle
convient à une situation donnée. La métaphore de la clé) et le critère d'enseignabilité (Le
Moigne = les critères de la connaissance enseignable s'énonce dans les termes de
reproductibilité, intelligibilité, constructibilité. Argumentation = Constructibilité =
Reproductibilité = Intelligibilité chez l'interlocuteur)
Constructivistes et interprétativistes: la réalité (l'objet) est dépendante de l'observateur (le
sujet). Elle est appréhendée par l'action du sujet qui l'expérimente. Hypothèse
phénoménologique: un phénomène est le mode d'apparition interne des choses dans la
conscience. Il n'y a donc pas de connaissance objective de la réalité. On ne peut que la
représenter voir la construire. L'interaction qui peut exister entre les acteurs permet de
développer une signification intersubjectivement partagée. La connaissance ainsi produite
sera alors subjective et contextuelle. Contestent la notion de l'unicité de la science. Ils optent
pour une pluralité de méthodes (non pas la méthode déductive seulement comme ont fait les
positivistes).
Tableau 1.2 (page 21)
Les critères de validité de la connaissance:
◦ Positivisme:
▪ Vérifiabilité: une proposition est soit analytique, soit synthétique, soit vraie en vertu
de la définition de ses propres termes, soit vraie, si c'est bien le cas, en vertu d'une
expérience pratique. Vérification empirique
▪ Confirmabilité: suit une logique probabiliste. Elle remet en cause le caractère certain
de la vérité. On ne peut dire qu'une proposition est vraie universellement mais
seulement qu'elle est probable. On ne peut jamais s'assurer cas par cas que, dans
toutes les circonstances, elle est vraie.
▪ Réfutabilité: On ne peut jamais affirmer qu'une théorie est vraie, mais on peut en
revanche affirmer qu'une théorie n'est pas vraie (réfutée). Une théorie qui n'est pas
réfutée est une théorie provisoirement corroborée (non pas confirmée)
◦ Interprétativisme :une recherche représente un caractère idiographique si les phénomènes sont étudiés en
situation. La connaissance produite doit intégrer une description détaillée du phénomène étudié,
▪ Idéographie incluant ses aspects historiques et contextuels
▪ Empathie
◦ Constructivisme :
▪ Adéquation
▪ Enseignabilité les critères de la connaissance enseignable s'énonce dans les termes de
reproductibilité, intelligibilité, constructibilité
L'immaturité : La non utilisation d'un paradigme = une science prépragmatique.
La coexistence de plusieurs paradigmes dans une seule recherche permet un enrichissement
de la connaissance = Une position épistémologique aménagée (exemple: le positiviste
aménagé par Huberman et Miles en 1991).
L'objet d'une recherche est la question générale que le chercheur s'efforce de satisfaire, l'objectif que
l'on cherche à atteindre. Elle est sous forme d'une question relativement large et générale. C'est
l'élément clé du processus de recherche: il traduit et cristallise le projet de connaissance du
chercheur. C'est une question ou problématique élaborée par le chercheur au travers de laquelle il
construira ou découvrira la réalité. Il s'agit de produire une question liant, articulant ou interrogeant
des objets théoriques, méthodologiques et/ou des objets empiriques.
Les étapes de construction du design de recherche et de la méthodologie peuvent venir affecter la
définition de la problématique initiale.
La construction de l'objet est un processus fait d'aller-retours. Ainsi, l'intuition, la rigueur, les
connaissances et l'imagination du chercheur, avec son sens de l'observation et de l'abstraction
peuvent lui servir comme guide durant son chemin d'aller-retour entre son objet de recherche et sa
méthodologie ainsi que ses résultats de recherche.
Pour les chercheurs positivistes: l'objet de recherche consiste principalement à interroger des
faits afin d'en découvrir la structure sous-jacente. Le chercheur élaborera son objet de
recherche à partir de l'identification d'insuffisances ou d'incohérences dans les théories
rendant le compte de la réalité, ou entre les théories et les faits. Les résultats de sa recherche
viseront à résoudre ou combler ces insuffisances ou incohérences afin d'améliorer notre
connaissance sur la structure sous-jacente de la réalité.
Pour un chercheur interprétatif: il s'agit de comprendre un phénomène de l'intérieur pour
tenter d'appréhender les significations que les gens attachent à la réalité, leurs motivations et
intentions. La réalité est essentiellement mentale et perçue (hypothèse phénoménologique),
et le sujet et l'objet étudié sont fondamentalement interdépendants (hypothèse
d'interactivité). Ils ne cherchent pas à découvrir la réalité des lois la régissant, mais de
développer une compréhension de cette réalité sociale.
Pour les cherches constructivistes: construire un objet de recherche consiste à élaborer un
projet de connaissance que la recherche s'efforcera de satisfaire. La connaissance que
propose le constructivisme est une connaissance à la fois contextuelle et relative, mais
surtout finalisée, en ce qu'elle traduit une forte intentionnalité. Ce projet trouve sa genèse
dans l'identification d'un besoin de transformation des modes de réponses traditionnelles
dans un contexte donné. L'objet d'une recherche constructiviste sera donc éclairci qu'à la fin
de la recherche.
Par ailleurs, une fois l'objet temporairement défini au cours du processus de recherche, il est utile
d'essayer d'appréhender les postulats qui lui sont sous-jacents afin d'en identifier clairement les
limites.
Inductif : des lois et théories à l’explication et la prédiction
Déductif : des faits établis à l’observation aux lois et théories
Chapitre III: Explorer et tester
Le test d’un modèle : une première approche du test peut consister à décomposer les relations au
sein du modèle en hypothèses simples et à tester l’ensemble de ces hypothèses, les une après les
autres. Nous aboutissons alors à l’un des trois cas de figure suivants selon Lerbet (1993) :
o Aucune des hypothèses n’est infirmée (rejetée).
o Plusieurs hypothèses sont infirmées.
o Toutes les hypothèses sont infirmées.
Ensuite, il convient de choisir une méthode parmi les méthodes spécifiques permettent de
tester un modèle dans sa globalité comme, par exemple, les équations structurelles. Le test
d’un modèle revient à juger de la qualité de la simulation de la réalité, c’est-à-dire de sa
représentativité. Si celle-ci est faible, le modèle est rejeté.
Le test d’objets théoriques concurrents : Face à la multitude des théories et des modèles en
concurrence sur un champ de débat épistémologique, le chercheur se crée un conflit interne dû à
l'embarras du choix entre rationalisme et relativisme.
Deux courants qui s'opposent du fait que le premier pose l'existence d'un critère simple,
éternel, universel permettant d'évaluer les mérites comparés de théories rivales, alors que le
deuxième nie l'existence d'une norme de rationalité universelle qui permettrait de juger
qu'une théorie est meilleure qu'une autre.
Le chercheur pourra donc comparer la qualité de représentation de la réalité par chacun des
modèles qui ont été pris individuellement. Et après avoir calculé les écarts, le modèle pour
lequel les écarts sont les plus faibles est alors qualifié de « plus représentatif de la réalité »
que les autres.
Le chercheur poursuit une triple adéquation entre : Finalité / Approche / Donnée. Problèmes
liés au coût et à l’irréversibilité.
Le chercheur doit utiliser des données primaires (issues de l’empirique), tout en s’appuyant
sur des données secondaires (des études et informations déjà existantes).
La validité interne et externe :
o Les données primaires ont une validité interne immédiate. Sont difficilement
accessibles. Sont très flexibles.
o Les données secondaires offrent une maîtrise de la validité interne. Sont disponibles
et facilement accessibles. Sont peu flexibles.
Il existe une complémentarité entre données primaires et secondaires, et entre les différentes
approches tout au long de la recherche : une triangulation émerge dans ce sens ; le processus
de recherche se base nécessairement sur l’articulation entre données, approches et
finalités. Cette triangulation permet d’adopter une démarche systématique permettant
d’évacuer un tel « opportunisme méthodique » imposé par la contrainte temporelle et les
difficultés l’accessibilité aux données.
Approche qualitative :
o Selon la nature des données : donnée numérique ou donnée non numérique. (la
nature de la donnée ne dicte pas une approche de recherche quantitative ou
qualitative)
o Selon l’orientation de la recherche : plus de validités externes sont accordées à cette
dernière suite à ses limites liées à la généralisation+accroît l’aptitude du chercheur à
décrire un système social complexe. Une approche qualitative qui ne serait destinée
qu’à tester une théorie+le rôle de l’approche qualitative n’est pas de produire la
généralisation d’une théorie existante.
o Selon le caractère objectif ou subjectif des résultats : le développement de l’approche
qualitative (constructivisme, interprétativisme) a été caractérisé par la prise en
compte de la subjectivité du chercheur (la mise en exergue de l’interprétation).
o Selon la flexibilité de la recherche : le chercheur bénéficie en général d’une plus
grande flexibilité dans le recueil des données.
Approche quantitative :
o Selon la nature des données : donnée numérique ou donnée non numérique. (la
nature de la donnée ne dicte pas une approche de recherche quantitative ou
qualitative)
o Selon l’orientation de la recherche : offre plus de validité interne des résultats. Les
possibilités d’évaluation d’explications rivales du phénomène étudié sont plus
grandes.
o Selon le caractère objectif ou subjectif des résultats : l’approche quantitative offre
une plus grande garantie d’objectivité.
o Selon la flexibilité de la recherche : quantitative n’offre pas de souplesse car elle
implique généralement un calendrier plus rigide.
Recherche sur le Processus : décrit et analyse comment une variable évolue dans le temps.
Analyser le comportement dans le temps
Pour décrire : soit pour une description en profondeur de l’objet de recherche dans le
temps, soit pour décrire le processus, soit pour comparer quelques processus pour en
déduire les similarités ou/et les différences.
Pour expliquer : voir si l’évolution de la variable X (qui se modifie à travers le
temps) conduit-elle à l’évolution de la variable Y (à travers le temps) ?
Les deux analyses se complète (approche mixe) : le processus enrichit la recherche sur le contenu,
et vis versa. Les deux approches sont nécessaires pour améliorer la connaissance d’un objet. Toute
décision prise dans l’organisation, tout système organisationnel ne constituent que l’aboutissement
d’une succession d’étapes et de dynamiques.
C’est la trame qui permet d’articuler les différents éléments de la recherche (problématique,
littérature, données, analyse et résultats). Ces éléments doivent suivre une même logique constituant
une forte cohérence dans le travail réalisé.
Van a démontré qu’il n’existe pas de lien simple entre le positionnement épistémologique du
chercheur (les paradigmes) et l’utilisation d’une démarche particulière de recherche (quali ou
quanti).
Le processus de construction du design final est un processus évolutif qui comporte généralement
des itérations lors de son élaboration. Les étapes sont :
Le processus de recherche débuterait avec la réalisation d’études exploratoires (favorisant
(l’émergence de théories et l’identification de nouveaux concepts ou nouvelles variables
explicatives où les connaissances sont peu développées), puis se poursuivrait avec des
designs plus solides, expérimentations et enquêtes quantitatives. (Camerer, 1985).
Étude expolratoire a pour objectif de sélectionner les doses à utiliser pour une étude ultérieure plus détaillée
Ce processus permet au chercheur de clarifier ses idées, ce qui conduit généralement à affiner sa
problématique. Cette projection future des résultats pourrait démontrer la pertinance de sa
problématique. Ceci pourrait faciliter l’analyse au préalable de la démarche choisie, pour
d’éventuels conseils provenants des autres chercheurs.
Egalement, ce design initial constituera un guide de travail et permettra ainsi d’éviter une trop
grande dispersion qui peut être coûteuse, notamment en terme de temps.
La mesure est le passage du monde théorique vers le monde empirique à travers les étapes
suivantes :
Chapitre 8 : Echantillon
Le biais de l’échantillon : se sont les erreurs pouvant affecter la validité interne et externe de
l’étude. Il existe trois catégories de biais :
o La variabilité des estimations : différences constatées d’un échantillon à un autre.
o Les biais de l’échantillonnage : lié à la méthode de sélécetion ou à l’estimation.
o Les biais non liés à l’échantillonnage : les biais liés à l’absence de l’observation (non
réponses dus aux refus ou incaccessibilité des individus de l’échantillon) et les biais
liés à l’observation (erreurs des répondants leur de la formulation de leurs réponses
ou erreurs de mesure de ces réponses).
La détermination de la taille de l’échantillon :
o Pour un traitement quantitatif : la taille de l’échantillon diffère selon l’importance de
l’effet mesuré, la puissance du test, le nombre de paramètres à estimer, la taille de
l’échantillon à contacter à causes des non réponses probables (la taille de
l’échantillon utile devra être corrigée par le taux de réponses estimé précisé
généralement par des spécialistes dans le domaine étudié), la variance des éléments
de l’échantillon étudié.
o Pour un traitement qualitatif :
Le cas unique : son statut fait l’objet de controverses. Yin (1990) estime que
le cas unique peut être assimilé à une expérimentation. Aussi, il présente trois
situations principales justifiant l’étude d’un cas unique :
1) La 1ere est celle où l’on souhaite tester une théorie existante;
2) La 2eme c’est lorsque le cas présente un caractère extrême ou unique;
3) La 3eme c’est lorsqu’il permet de dévoiler un phénomène inaccessible à
la communauté scientifique.
Les cas multiples : deux méthodes permettent de définir la taille de
l’échantillon qui présentera une confiance satisfaisante des résultats :
1) Le principe de réplication : (Yin 1990) chaque cas est sélectionné :
a) « Réplication littérale » : Soit parce qu’on suppose trouver
des résultats similaires : Le nombre de cas de réplication
littérale dépend de l’ampleur des différences constatées et du
degré de certitude souhaité.
b) « Réplication théorique » : Soit parce qu’il devrait
conduire à des résultats différents : Le nombre de cas de
réplication théorique dépend des conditions supposées
exerçant une influence sur le phénomène.
2) Le principe de saturation : (Glaser et Strauss 1967) la taille adéquate
d’un échantillon est celle qui permet d’atteindre la saturation
théorique. Généralement la collecte des données s’arrête lorsque les
dernières unités d’observations analysées n’ont pas apporté
d’éléments nouveaux. (ce principe est observé empiriquement)
Le rôle du pré-test (quanti) ou cas pilote (quali) : Il permet de définir la taille et la composition de
l’échantillon final.
Autres démarches :
o Constitution progressive de l’échantillon dans une démarche classique : moins
coûteuse et permet de déterminer un échantillon final deux fois moins grand que
lorsqu’il est déterminé par une démarche classique (déterminé à pripori). Elle n’est
pas toujours utilisable.
o Constitution d’un échantillon apparié à posteriori : Selon les variables et les données
choisies ont détermine l’échantillon finale par une procédure d’échantillonnage
aléatoire (elle n’est pas toujours fiable).
Procédures de contrôle des réponses : essentielle pour détecter les non réponses et les erreurs
de réponses par :
o L’interrogation d’un sous-échantillon de non répondants.
o La réalisatione d’une stratification à posteriori.
o Le remplacement des individus défaillants, tout en prenant en concidération les
caractéristiques des non répondants pour rechercher des répondants similaires.
Remarques :
La contamination : Elle peut être définie comme toute influence exercée par un acteur sur
un autre acteur, soit une influence directe ou indirecte. Trois types : contamination
intergroupe, contamination entre le chercheur et la population interviewée, contamination
entre source de données primaires et secondaires.
Stratégies d’approche et de gestion des sources de données :
o Approches contractuelles ou oblative : encadrer le travail par un contrat entre le
chercheur et l’entreprise (contractuelle), ou bien être fondée sur l’esprit de don avec
une démarche informelle (oblative).
o Approches dissimulées ou ouvertes : divulguer (ouverte) ou non (dissimuler) les
objectifs de sa recherche.
o La distance ou l’intimité à l’égard de la source de données : plus le chercheur
développe une intimité avec les acteurs interroger plus ils auront tendance à se
dévoiler et à dévoiler des informations pertinentes. Toutefois, c’est une attitude qui
peut avoir un effet négatif sur la validité interne de la recherche.
On distingue 4 cas de figure : peu-compatisant et avisé (espion), peu-compatisant et
ingénu (outsider), compatisant-avisé (allié) et compatisant-ingénu (novice).
Validité de l’instrument de mesure : le processus qui permet de mettre en relation des concepts
abstraits et des indicateurs empiriques (opérationnalisation). Il faut se poser pour chaque mesure
effectuée la question de sa fiabilité et de sa validité.
Dans une recherche quantitative : « modèle de la vraie valeur » (la vraie valeur et les
erreurs aléatoires et systématiques). Quatre méthodes existent :
o La méthode du « test-retest » : même test sur les mêmes individus dans des
périodes différentes.
o La méthode des formes alternatives : même chose mais avec des teste différents.
o La méthode des deux moitiés : utilisation du même outil au même moment sur
les mêmes individus mais en séparant l’ensemble des items d’une échelle à deux
moitiés.
o La méthode de la cohérence interne : estimer des coefficients de fiabilité qui
mesurent la cohérence interne de l’échelle et qui ne nécessitent pas à découper ou
répliquer des items. Le plus connu et le plus utilisé de ces coefficients et l’alpha.
Dans une recherche qualitative (l’entretien, l’observation et les sources documentaires) :
la fiabilité et validité des instruments reposent sur les compétences du chercheur.
o La fiabilité des observations : ne procure pas des éléments permettant de juger
leur fiabilité.
o La fiabilité des sources documentaires : dépend du travail de catégorisation des
données écrites pour l’analyse du texte.
o La fiabilité des entretiens : vérifier si tous les individus interrogés comprennent
les questions posées de la même façon, et que les réponses peuvent être codées
sans ambigüité.
La validité Interne et la validité Externe de la recherche :
La validité interne : C’est de vérifier s’il existe une cohérence interne ainsi que la pertinence
des résultats générés par l’étude. Il convient aussi de vérifier que les variations de la variable
à expliquer sont causées uniquement par les variables explicatives.
La validité externe : La validité externe d’une recherche examine les possibilités et les
conditions de généralisation et de réappropriation des résultats d’une démarche.
o Préoccupation 1 (généralisation) : dans les deux cas qualitatif et quantitatif,
l’échantillon étudié et la population visée par cette recherche doivent être précisés
afin de connaitre le périmètre de généralisation des résultats obtenus.
o Préoccupation 2 (transférabilité) : il doit porter une attention particulière à
l’éventuelle dépendance contextuelle des résultats d’une recherche.