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Objet de recherche :
Les attitudes des enseignants face à l'intégration scolaire des élèves dans une situation
d’handicape et des élèves en situation normale.
Il s’agit d’une étude comparative suite à laquelle nous allons questionner la problématique
de l’intégration dans le milieu scolaire à travers l’étude des attitudes intégratives des
enseignants envers leurs élèves en situation d’handicap et ceux en situation normale, tout
dans l’objectif de connaitre si la catégorie des enseignants adopte des attitudes assez
positives visant l’intégration des élèves de façon général pour finalement voir les
différences attitudinales intégratives envers les deux catégories des élèves.
Échantillonnage :
La catégorie des enseignants (contractuels / de l’échelle 9 / fonction public) du niveau
primaire qui assurent la mission d’enseigner des élèves des deux catégories, c’est-à-dire, des
élèves en situation d’handicap et ceux en état normal.
Les études précédentes :
Le sujet des attitudes des enseignants a fait l’objet de plusieurs études passées qui seront plus
ou moins notre guide durant cette recherche ;
مديرية، التربية الدامجة لفائدة الطفال في وضعية إعاقة، الطار المرجعي الوطني للتربية الدامجة، دليل المدرسين
.2019 المناهج بتعاون مع منضمة اليونسف
Mémoire, l’université du Québec à trois rivières par PAUL GAUDT, Enquête sur les
attitudes des enseignants en relation avec l’intégration scolaire d’élèves handicapés en
difficulté d’adaptation ou d’apprentissage classe ordinaire, AVRIL 1998
L’enseignant était peut-être la composant la plus importante dans le succès et l’efficacité d’un
projet d’intégration des élevés en situation de handicap. Et ils voient son attitude comme la
variable majeure qui influence le fait que les élevés intègres deviennent les membres à part
égale de la communauté que forme la classe.
Il crée des attitudes à partir du problème social (négatif / positif) envers les élèves dans un
mode de handicap qui varie entre la compassion et la sous-estimation, et représente
l'impuissance, la limitation ou l'aversion, qui se reflète dans la position d'intégrer la personne
en situation d’handicap dans l'environnement scolaire,
Dans ce cadre-là, on peut dire que la direction que les enseignants forment autour de cette
catégorie de la société est considérée comme la barrière selon Kochhar, West,
et Taymans (2000) à l'éducation inclusive et le résultat du bondon scolaire.
L’intégration :
L’intégration Ce terme fut d’abord associé au mouvement de normalisation et les
idées qu’il véhiculait à propos de la valorisation des rôles sociaux des personnes
marginalisées (principalement celles avec des difficultés d’apprentissage)
(Avramidis & Norwich, 2002). Thomas et Dwyfor Davies (1999) mentionnent
qu’une « différence centrale entre inclusion et intégration repose sur les idées
préconçues quant à la différence. Le terme intégration est surtout utilisé pour
décrire le processus d’assimilation des enfants avec des difficultés
d’apprentissage, des déficiences sensorielles ou des incapacités physiques dans
les écoles régulières »21 (p.67). Autrement dit, on cherche à placé l’enfant dans
une structure préexistante en ajustant certains aspects de l’enseignement
(Avramidis et al., 2000). La Fédération canadienne des enseignantes et des
enseignants (1981, dans Pivik et al., 2002) définit l’intégration comme « une
procédure de placement éducatif pour les enfants exceptionnels, basée sur la
conviction que chaque enfant devrait être éduqué dans l’environnement le moins
restrictif possible22 et dans lequel ses besoins apparentés peuvent être satisfaits
»23 (p.98). Sturny-Bossart (1995) insiste sur des éléments semblables
lorsqu’elle décrit l’environnement où doit avoir lieu l’intégration et l’importance
des besoins spécifiques de l’enfant. Vienneau (2004) ainsi que Moreau, Maltais
et al. (2004) parlent aussi d’organisations de services éducatifs avec différents
degrés de limitation, basés sur les besoins particuliers des élèves ayant une
incapacité ou une déficience.
- le degré d’enseignement ;
- le sexe de l’enseignant.
Les enseignants ont des attitudes plus positives à l’égard de l’intégration scolaire
s’ils :
- se sentent compétents pour enseigner à des élèves ayant des besoins éducatifs
particuliers ;
- ont suivi une formation continue spécifique sur le thème du handicap et/ou de
l’intégration scolaire ;
Les instruments de mesure utilisés pour vérifier ces hypothèses sont présentés
dans la section qui suit.
Nous avons donc arrêté notre choix sur le ‘Scale of Attitudes Toward Disabled
Persons’ d’Antonak (1982). Ce questionnaire comporte 24 items. Nous avons
traduit le questionnaire avec l’aide bénévole d’une traductrice. Le questionnaire
était donc en français et les participante-s devaient répondre en se servant d’une
échelle Likert avec 6 choix de réponses allant de +3 (= ‘Très fortement en
accord’) à -3 (= ‘Très fortement en désaccord’). Le questionnaire que nous
avons utilisé pour récolter les données sur les attitudes envers les personnes avec
des différences fonctionnelles a été placé dans l’annexe G.
Pour donner un aperçu de l’effet attendu des textes sur les deux types d’attitudes
mesurés par les questionnaires que nous venons de décrire, nous résumons ici
brièvement les hypothèses principales liées à notre première étude (chapitre 8).