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Université Mohammed V – Agdal

‫ أكدال‬-‫جامعة محمد الخامس‬


Faculté des Lettres et des Sciences Humaines ‫كلية الداب والعلوم النسانية‬
rabat
‫الرباط‬

La Fiche technique de la recherche

Les attitudes des enseignants face à


l'intégration scolaire des élevés dans une
situation handicapé.

Année universitaire : 2019-2020


Spécialité : Master de Psychologie sociale du développement et des organisations.

Objet de recherche :

Les attitudes des enseignants face à l'intégration scolaire des élèves dans une situation
d’handicape et des élèves en situation normale.

Il s’agit d’une étude comparative suite à laquelle nous allons questionner la problématique
de l’intégration dans le milieu scolaire à travers l’étude des attitudes intégratives des
enseignants envers leurs élèves en situation d’handicap et ceux en situation normale, tout
dans l’objectif de connaitre si la catégorie des enseignants adopte des attitudes assez
positives visant l’intégration des élèves de façon général pour finalement voir les
différences attitudinales intégratives envers les deux catégories des élèves.

Cette étude va nous permettre donc de détecter les différents dysfonctionnements


comportementaux qui peuvent mener à une situation d’abondance scolaire chez la
catégorie des élèves en situation d’handicap.

Les outils de la recherche

Les questionnaires et les échelles de mesure des attitudes (Likert)

Échantillonnage :
La catégorie des enseignants (contractuels / de l’échelle 9 / fonction public) du niveau
primaire qui assurent la mission d’enseigner des élèves des deux catégories, c’est-à-dire, des
élèves en situation d’handicap et ceux en état normal.
Les études précédentes :
Le sujet des attitudes des enseignants a fait l’objet de plusieurs études passées qui seront plus
ou moins notre guide durant cette recherche ;

‫ مديرية‬،‫ التربية الدامجة لفائدة الطفال في وضعية إعاقة‬،‫ الطار المرجعي الوطني للتربية الدامجة‬،‫ دليل المدرسين‬
.2019 ‫المناهج بتعاون مع منضمة اليونسف‬

 Mémoire, l’université du Québec à trois rivières par PAUL GAUDT, Enquête sur les
attitudes des enseignants en relation avec l’intégration scolaire d’élèves handicapés en
difficulté d’adaptation ou d’apprentissage classe ordinaire, AVRIL 1998

 Mémoire, MARC-ANDRÉ HUOT, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL, Les


attitudes des enseignants en éducation physique de niveau primaire et face, à la politique
de l’adaptation scolaire et face à son application lorsqu’ils intègrent des édhaa dans leurs
groupes, JUILLET 2008

es personnes concernées subissent des discriminations multiples


fondées sur leur handicap, les privant de leurs droits fondamentaux
(accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi, etc.). Elles sont ignorées
dans les politiques publiques de développement, dont les actions
devraient pourtant réduire les causes et les coûts générés par le
handicap
‫ وحرمانهم من حقوقهم‬، ‫يعاني الشأخاص المعنيون من تمييز متعدد على أساس إعاقتهم‬
‫ يتم تجاهلهم في سياسات‬.(‫الساسية )الحصول على التعليم والصحة والعمل وما إلى ذلك‬
‫ التي يجب أن تقلل أفعالها مع ذلك من أسباب وتكاليف العاقة‬، ‫التنمية العامة‬
Le domaine de l'éducation et de l'enseignement des enfants en situation de handicap est
considéré comme un maillon essentiel dans le processus de l'intégration psychosociale des
personnes en situation de handicap.

L’enseignant était peut-être la composant la plus importante dans le succès et l’efficacité d’un
projet d’intégration des élevés en situation de handicap. Et ils voient son attitude comme la
variable majeure qui influence le fait que les élevés intègres deviennent les membres à part
égale de la communauté que forme la classe.

Il crée des attitudes à partir du problème social (négatif / positif) envers les élèves dans un
mode de handicap qui varie entre la compassion et la sous-estimation, et représente
l'impuissance, la limitation ou l'aversion, qui se reflète dans la position d'intégrer la personne
en situation d’handicap dans l'environnement scolaire,

Le refus de l'élève en situation de handicap et sa sous-estimation parce qu'il est différent


obligent les enseignants et les élevés de la classe à se concentrer sur son handicap, ce qui
n'aide pas à investir, et développer son handicap, mais suffit à l'effacer et à le tuer.

Dans ce cadre-là, on peut dire que la direction que les enseignants forment autour de cette
catégorie de la société est considérée comme la barrière selon Kochhar, West,
et Taymans (2000) à l'éducation inclusive et le résultat du bondon scolaire.
L’intégration :
L’intégration Ce terme fut d’abord associé au mouvement de normalisation et les
idées qu’il véhiculait à propos de la valorisation des rôles sociaux des personnes
marginalisées (principalement celles avec des difficultés d’apprentissage)
(Avramidis & Norwich, 2002). Thomas et Dwyfor Davies (1999) mentionnent
qu’une « différence centrale entre inclusion et intégration repose sur les idées
préconçues quant à la différence. Le terme intégration est surtout utilisé pour
décrire le processus d’assimilation des enfants avec des difficultés
d’apprentissage, des déficiences sensorielles ou des incapacités physiques dans
les écoles régulières »21 (p.67). Autrement dit, on cherche à placé l’enfant dans
une structure préexistante en ajustant certains aspects de l’enseignement
(Avramidis et al., 2000). La Fédération canadienne des enseignantes et des
enseignants (1981, dans Pivik et al., 2002) définit l’intégration comme « une
procédure de placement éducatif pour les enfants exceptionnels, basée sur la
conviction que chaque enfant devrait être éduqué dans l’environnement le moins
restrictif possible22 et dans lequel ses besoins apparentés peuvent être satisfaits
»23 (p.98). Sturny-Bossart (1995) insiste sur des éléments semblables
lorsqu’elle décrit l’environnement où doit avoir lieu l’intégration et l’importance
des besoins spécifiques de l’enfant. Vienneau (2004) ainsi que Moreau, Maltais
et al. (2004) parlent aussi d’organisations de services éducatifs avec différents
degrés de limitation, basés sur les besoins particuliers des élèves ayant une
incapacité ou une déficience.

Par contre, la philosophie derrière le terme intégration laisse sous-entendre que


le placement éducatif dans l’environnement le moins restrictif n’est pas pour
tous les élèves (Thomas & Dwyfor Davies, 1999; Vienneau, 2004). L’idée de
ségrégation persiste donc. En se référant aux modèles du handicap, il semble que
maximiser les capacités fonctionnelles (modèle I/M) de certains enfants et les
mettre dans une classe régulière rejoint la notion d’intégration.

Question et hypothèses de recherche Il est reconnu que la plupart des attitudes


sociales varient largement en fonction des évaluateurs (Albarracín et al., 2005)
et que la variabilité des attitudes des enseignants à l’égard de l’intégration
scolaire s’explique en grande partie par l’influence de différents facteurs (voir
chapitre 4). Ainsi, cette première étude cherche à déterminer quelles variables
font varier les attitudes des enseignants à l’égard de l’intégration scolaire en
Suisse. La question de recherche est formulée de la manière suivante : Quels
facteurs influencent les attitudes des enseignants envers l’intégration scolaire
d’élèves avec des besoins éducatifs particuliers en classe primaire ? Deux
hypothèses de recherche issues de la synthèse du cadre théorique sont
examinées. La première s’intéresse aux variables liées aux élèves avec des
besoins éducatifs particuliers, intégrés en classe ordinaire :

H1 : Les attitudes des enseignants de classe ordinaire du niveau primaire envers


l’intégration scolaire varient en fonction de la nature des besoins éducatifs
particuliers des élèves intégrés.

En regard de la revue de la littérature, cette première hypothèse peut être


précisée de la manière suivante : les élèves présentant des troubles ou des
difficultés de comportement sont moins bien perçus comme devant être
scolarisés en classe ordinaire que les élèves ayant des difficultés
d’apprentissage, un handicap physique ou un déficit sensoriel. L’utilisation de
l’échelle Attitudes Toward Inclusive Education Scale (ATIES) de Wilczenski
(1992 ; 1995) (voir section 7.2.2) permet de vérifier cette hypothèse.

La seconde hypothèse concerne l’influence de variables liées à l’enseignant et se


formule ainsi :
H2 : Les caractéristiques des enseignants influencent les attitudes des
enseignants de classe ordinaire du niveau primaire envers l’intégration scolaire.

Ces caractéristiques sont :

- le sentiment de compétence perçu pour enseigner à des élèves ayant des


besoins éducatifs particuliers ;

- l’expérience de l’intégration scolaire ;

- la formation continue sur le thème du handicap et/ou de l’intégration scolaire ;

- l’expérience du contact avec des personnes ayant des besoins particuliers en


dehors du contexte professionnel ;

- le nombre d’années de pratique de l’enseignement ;

- le degré d’enseignement ;

- le sexe de l’enseignant.

Le modèle théorique issu de la revue de la littérature permet de préciser cette


hypothèse de recherche de la manière suivante :

Les enseignants ont des attitudes plus positives à l’égard de l’intégration scolaire
s’ils :

- se sentent compétents pour enseigner à des élèves ayant des besoins éducatifs
particuliers ;

- ont expérimenté l’intégration scolaire ;

- ont suivi une formation continue spécifique sur le thème du handicap et/ou de
l’intégration scolaire ;

- ont ou ont eu des expériences de contact avec des personnes en situation de


handicap en dehors de leur contexte professionnel.
En ce qui concerne les trois dernières variables de l’hypothèse H2, le manque de
consensus dans la littérature (voir chapitre 4) ne permet pas d’affirmer leur sens
d’influence. Ainsi, elles sont tout d’abord testées pour vérifier si les facteurs
nombre d’années de pratique de l’enseignement, degré d’enseignement et sexe
sont associés aux attitudes des enseignants vis-à-vis de l’intégration dans le
contexte scolaire particulier de la Suisse. Si cela est le cas, ces variables seront
intégrées dans le modèle de régression permettant de déterminer quelles
caractéristiques des enseignants influencent leurs attitudes.

L’hypothèse H2 est vérifiée à partir de l’échelle Opinions Relative to Integration


of Students with Disabilities (ORI) d’Antonak et Larrivee (1995) et de certains
items du questionnaire Informations sur le participant

Les instruments de mesure utilisés pour vérifier ces hypothèses sont présentés
dans la section qui suit.

L’échelle d’attitude envers les personnes en situation de handicap

Dans le cas de l’attitude envers les personnes en situation de handicap, pendant


la revue de la littérature sur les différents questionnaires qui mesurent cette
attitude, notre attention a été attirée par le questionnaire d’Antonak (1982) pour
deux raisons. Premièrement parce que, d’après notre opinion subjective, trois
des quatre premiers items du questionnaire touchaient des points qui captaient
bien l’attention et pouvaient motiver les participant-e-s à s’intéresser ‘vraiment’
aux questions. En effet, après avoir répondu aux 30 items du questionnaire sur
l’intégration scolaire, il était possible que la fatigue affecte la motivation des
participant-e-s. Nous voulions les confronter à des questions qui attireraient leur
attention et les motiveraient à réfléchir à chaque question. Le premier item
faisait bien la transition avec le questionnaire sur l’intégration scolaire: « Les
enfants ayant une incapacité ne devraient pas avoir accès à l’éducation publique
gratuite ». Les deux autres étaient les items 3 et 4: « Un individu ayant une
incapacité n’est pas capable de prendre des décisions morales » et « On devrait
empêcher les personnes ayant une incapacité d’avoir des enfants ». La seconde
raison pour laquelle nous avons choisi le questionnaire d’Antonak (1982) est
pour l’expertise de son auteur. En effet, Antonak a écrit sur les mesures
d’attitude envers les personnes en situation de handicap (Antonak & Livneh,
1988) et a collaboré dans plusieurs ouvrages en tant qu’expert dans ce domaine
(voir, p. ex., Yuker, 1986).

Nous avons donc arrêté notre choix sur le ‘Scale of Attitudes Toward Disabled
Persons’ d’Antonak (1982). Ce questionnaire comporte 24 items. Nous avons
traduit le questionnaire avec l’aide bénévole d’une traductrice. Le questionnaire
était donc en français et les participante-s devaient répondre en se servant d’une
échelle Likert avec 6 choix de réponses allant de +3 (= ‘Très fortement en
accord’) à -3 (= ‘Très fortement en désaccord’). Le questionnaire que nous
avons utilisé pour récolter les données sur les attitudes envers les personnes avec
des différences fonctionnelles a été placé dans l’annexe G.

Pour donner un aperçu de l’effet attendu des textes sur les deux types d’attitudes
mesurés par les questionnaires que nous venons de décrire, nous résumons ici
brièvement les hypothèses principales liées à notre première étude (chapitre 8).

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