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JFËUX ALCAN, ~D!'i'EUR

L'ANNÉE SOCIOLOGIQUE
f'UBU~E~OUStAOmeCTtOKCE
E. DURKHEIM
PmhtMufde totMoste&la t'MttMdes te))Mtde t'UahtntKde Bet~mut.

Chaqueannée formeun roiume!n-<*de 6K<pagesde la &tM'o<M~Ma


de philo-
MpAttMt~mpenttttc. 10 fr.

Prem~ra année. t896-18C7


E. DOBKHEOt La prohibitionde rincette et ses origines. G. MM-
MEL Commentles forme* sociales M maintiennent. – Anatytedes travaux
du t" juillet t896 au 30 juin 1M? Sociologie~t~'a<e. feM~MM~.wcM!~
juridique, cnM)M<H<, économique. BfMM.

Detudéme année. <8~.tM8


E. DUBKHBÏM De la définitiondes phénomène:religieux. H. HU-
·
BERT et E. MAU88 Essai sur ta nature et la fonctiondu Merince. –
Analysedestravaux du <" juillot )f)97au 30 juin <8M Sociologie~M~w~,
reN~w<M. MOMtyc.~t«'M<gMt, c~NtMM~. ~coMOtn~Mt. Jh~Ao~tfjj~MtM~.
–DfMM.

DE M. EmileDURKHEIM
TRAVAUX
AUTRES
De la division du TravaU Mctttt. 1 volume in'8* 7 fr. M
Le Suicide Iétude~oeiotogique).1 volumein-S* 7 fr. M
Les Restée de la Méthode sociologique, < Miumein-tS.. 2 fr. SO

C. BOUOLÈ.– Lea Solenoes Bociates en Allemagne, t vol.


in.M. :ff.M
C. BOUOLÈ.-LeeïdeesëgaUtairee (étude sociologique).1vol.
in- 3 ff. ?
P. LAPIE. Les CiviUeatioa< tumiatennes (musulmans,hrae-'
lites, europeene),étude de psychologieMciaie, t vo!. in'tZ. 3 fr. !?
P. LAPtE. – La Jtustioe par t*Et<tt,étude de morale sociale,
iye!.in. !fr.M
0. RICHARD. Le SeotaUeme et la Science sociale. < vol.
in-t:<dition. 9f'M
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L'ANNÉE
SMIOLOGIQUE
~PUBUÈE SOUS LA DtRECTtON
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EMtLE
DUHKHEtH
PeeS~M~ttMeMogie Ah FMtiM des tottre; de t'Uotirertthi de BordMM.

AV<!Ct*COH,*BO)tA')'tOt<))t!MM.
RATÏE).,pmh'MW it maimMitt de M~; 9t06t.. professeurt rUnitmM de Venotio
STEtttMEM.professeurA UtttMMittd'UtnteM;HtCMARO.BOUO~,doctmtt*hhMrM:
LAME.m<tf(M de conMnMMxt it t'Cnt'm'M de Hc<)M«
E. LEWÏ.eh'~deMNrtth FMNMdedteitd'Att
MUCOMMET, HUBERT.MAU8S.XtUfFAHO.PAMOt.
F. StfOAttO. t:t<K<tde t'UttheniM.

TROïSïEMB ANNtE (tS98-i899)

t. MÉWOtttESOtttOtMAUX
MMtMt. – te tM, SocMM<'<<'&fa~.
BtehtMnt. – Les ct'MM sociales e< la cW<MtM<!<<M.
Stetometz. – C<<MM/!c«<«Mt dM types mciaMj'.
)). *MAt.Y9Ëf
Dea tMMUXdu <" juittet <MS au 30 juin iMO. SocM-
~'c j)<M~ <-e<~)etMe,mo<~e et ~Mt~Me, et'tMtf.
neHe, ~coMomf~MC.JM<ttpA«/o~<e«Xto~. – ~fMM.

PARIS

ANCIENNE )L.iBMA!BIË GERMEX HAtH-tÈRE KT C''

FEUX ALCAN, ÊDtTEUR


<(?. BO)tH!VAHC SAtST-f!)!tmAÏX, t08

1900
TMitdtoitt tt«tt<t.
L'ANNEE SOCIOLOGIQUE

d898-i809

PREMIÈRE PARTIE

MÈJtmaj~SORtGtMAUX

LESOL~L'~dtÈTË ETL'ETAT
ParFa~MCHATXËL

t. – LH SOL ET LA SOCtÉTË

Commet'Ètat n'est pas concevablesans territoire et sans


frontières, il s'est constitué assez vite une géographiepoli-
tique, et quoique, dans les sciencespolitiquesen général,on
ait souvent perdu de vue l'importancedu facteur spatial, de
la situation, etc., il est cependant regardé comme hors de
doute que t'Ètat ne peut se passer dusot.En faire abstraction
dans une théorie de t'Ètat est une vaine tentative qui n'a
jamais pu réussir que passagèrement.Au contraire, il y a eu
biendes théoriesde la société qui sont restéescomplètement
étrangères à toutes considérationsgéographiques;celles-ci
tiennent même si peu de place dans la sociologiemoderne
qu'il est tout à fait exceptionnelde rencontrerun ouvrage
où elles jouent quelque rôle. La plupart des sociologues
étudient l'homme comme s'il s'était formé en l'air, sans
liens avec la terre. L'erreur de cette conceptionsaute aux
yeux, il est vrai, pour tout ce qui concerneles formesinfé-
rieures de la société, parce que leur extrême simplicitéles
fait ressembler aux formes les plus élémentairesde l'État.
Maisalors, si les types les plus simplesde l'État sont irrepré-
E. DuMMNM.– Amëe sociol. )M8-tSM. <
2 t,'AXX)iRS<tCtOLMtWf!.M'J<tM9
seataMcs sans un sol qui teur appartenue, it en doit être
ainsi des types tes plus simples de la société h) conclusion
s'impose. Uaus un cas comme daus l'autre, lu dépendance vis-
à-vis du sol est un enet (tes causes de toute sorte qui attachent
l'homme ù la terre. Sans (toute, le rôle (tu sol apparaît avec
ptus d'évidence dans l'histoire des Htats que dans l'histoire
des sociétés, Hoserait-ce qu'à cause des espaces plus considé-
rables dont t État a besoin. Les lois de l'évolution geogra-
phique sont moins facilesa apercevoir dans te développement
de ta famitte et de lu société que dans le développement de
t'Htat; mais c'est justement parce (pt'ettes sont ptus proton-
dément enracinées dans le sol et en changent moins tacite-
ment. C'est mëtne un des faits les plus considérables de
l'histoire que ta force avec laquelle ia société reste fixée au
sol, alors tneme que t'Htat s'en est détache. Quand t'~tat
romain meurt, le peuple romain lui survit sous lu forme de
groupes sociaux de toute sorte et c'est par t intennediaire de
ces groupes que se sont transmises à ta postérité nue multi-
tude de propriétés que le peuple avait acquises dans i'Ktat
et par t'Ëtat.
Ainsi, que l'homme soit considère isolement ou en groupe
(famitte. tribu ou État), partout on ou t'observe on trouve
quelque morceau de terre qui tient et a sa personne et au
groupe dont il fait partie. Pour ce qui est de t'Ktat, la géo-
graphie politique est depuis longtemps habituée à faire entrer
en ligne de compte ta grandeur du territoire à côté du chiure
de la poputation. Même les groupes, comme la tribu. la
famiite, la commune, qui ne sont pas des unités politiques
autonomes, ne sont possibles que sur un sol, et leur déve-
loppement ne peut être compris que par rapport il ce sol; de
même que les progrès de t~tat sont inintelligibles si on ne les
met pas en rotations avec les progrès du domaine politique.
Dans tous ces cas, nous sommes en présence d'organismes qui
entrent en commerce plus ou moins durable avec ia terre,
commerce au cours duquel il s'échange entre eux et ia terre
toute sorte d'actions et de reactions. Et a supposer que, citez
un peuple en voie de croissance, t importance du sot ne soit `
pas aussi évidente, qu'on l'observe au moment de ta déca-
dence et de ta dissolution On ne peut rien entendre à ce qui
se passe alors, si l'on ne considère pas le sol. Un peuple
régresse en tant qu'il perd du terrain. 11 peut compter
moins do citoyens et tenir encore assez solidement au terri.
t'. MAMHt..–t.KSO).,t.ASM))!TÉKTf.')!TAT 3
toire ou résident lessources de sa vie. Ataisque son territoire
se resserre, c'est, d'une manière générale, le commencement
dotatin.

H. – HA)ttTAT)ON
KT AUMENTATtOS

Sous des variations diverses, le rapport do la société avec


le sol reste toujours conditionné par une double nécessite
celle de l'habitation et celle de t'atimentution. Le besoin qui
a pour objet l'habitation est tellement simple qu'il en est
résulté, entre t'ttommo et le soi, une relation qui est restée
presque invariante dans le temps. Les habitations modernes
sont. pour ta plupart, moins éphémères que celles des peuples
primitifs mais t'habitant des grandes villes se fait avec des
pierres de taille un abri artificiel qui n'est pas toujours aussi
spacieux que les cavernes de t'age de pierre; de même, bien
des villages nègres et polynésiens sont composés de huttes
plus confortables que plus d'uu village européen. Dans nos
capitales, les représentants de ta plus haute civilisation qui ait
jamais existé, disposent, pour leurs logements, de moins de
place que les misérables habitants d'un kraa! bottentot. Les
habitations entre lesquelles il y a io plus de dinérence sont,
d'une part, cettes des pasteurs nomades, avec teur extrême
mobilité que nécessitent les migrations eontinuettesdo la vie
pastorale, et, de l'autre, les appartements entassés dans les
maisons-monstres de nos grandes cités. Kt cependant, les
nomades eux mêmessont attachés au soi. quoique les liens
qui les y attachent soient plus taches que là où ta société
mené une vie sédentaire, lis ont besoin de plus d'espace pour
se mouvoir, mais ils reviennent périodiquement occuper tes
mêmes emplacements. On n'est donc pas fondé à opposer les
nomades a tous les autres peuples sédentaires pris en bloc,
pour cette seule raison qu'après un séjour do quelque mois
dans un eudroit, le nomade enlève sa tente et la transporte,
sur le dos de son chameau, dans quelque autre lieu de pâtu-
rage Cette diMérencen'a rien d'essentiel elle n'a même pas
l'importance de celle qui résulte de leur grande mobilité, de
leur besoin d'espace, conséquence de la vie pastorale.
On a également représenté les nomades comme complète-
ment dépourvus de toute organisation politique au sens de
l'ancienne maxime -SacacMOMa~< c«:«<t<<'wHOM
s)<M<, Aat'fMf.
4 L'AXXKESO(:t(').ontQt'E.)MMM9

On s'est demande s'its tiennent ousot qu'ils occupent et, cou-


séqucmment, s'ils te dctimitent. Mai! aujourd hui, !o fait
est hors de doute le territoire (te ht Mongolie est aussi déli-
mité et divise que celui de l'Arabie. Des montagnes, des
richesses, des cours d'eau et même des tas de pierres artift-
ciettement edittcs représentent les frontières des tribus, et il
n'y a pas jusqu'aux plus petitesdivisions que n'entourent des
limites. Ht quant a l'aptitude de ces mêmes peuples a créer
des États, uu peut voir combien elle est ~raudo par t'histou'e
des sociétés sédentaires qui se trouvent entourées de tribus
nomadt's; quand tes JUtatsdes premières tombent en ruines,
ce sont justement les nomades voisins qui y importent uue
vie nouvelle d'en résultent de nouveaux Htats.
Au reste, ce n'est pas chez les pasteurs nomades que t'atta-
chement au sol est a son minimum car ils reviennent toujours
aux mêmes pâturages. tt est beaucoup ptus faible citez ces
agriculteurs de t'Afrique tropicate et de t'Amenque qui, tous
tes deux ans environ, quittent tours champs de miMet ou de
manioc pour n'y pl us jamais revenir. Et il est moindre encore
chez ceux qui, par peur de peuples qui menacent leur exis-
tence, n'osent passe lier trop fortement à ta terre. Pourtant,
une etassmcation supei-licielle ne ran~e pas de telles sociétés
parmi les nomades. Si l'ou classe les peuples d'après la force
avecInquclle ils adhèrent au sol, il faut mettre tout à fait en
bas les petits peuples chasseurs de l'Airique centrale et de
l'Asie du sud-ouest, uiasi que ces groupes que t'en trouve
errants dans toute espèce de sociétés, sans qu'un sol déterminé
leur soit allecté en propre ~par exemptf, les Bohémiens de
l'Europe, les Fettabs du Japon). Les Australiens, les hubi-
tantsde ta Terrede Peu, tes Ksquimaux.qui, pour teurschasses.
pour leurs recottes de racines, recherchent toujours certaines
tocatites et qui détimiteut tours territoires de chasse, sont à
un niveau plus élevé, Au-dessus, se trouvent les agriculteurs
nomades des pays tropicaux puis, les peuples pasteurs qui,
dansdifférentes relions de l'Asie, se maintienneutsur le même
sol depuis des siectes. Et c'est alors seulement que viennent
les agriculteurs sédentaires, établis dans des villages a poste
fixe, et les peuples civilisés, également sédentaires, dont la
ville est comme le symbole.
L'alimentation est le besoin le ptus pressant pour les parti-
culiers comme pour la collectivité aussi les nécessites qu'elle
impose aux individus comme aux groupes priment-elles toutes
fi!)!)..– ).KSO).,t.A!!tM:t~T~
f. MA KT).'<TAT !}
tes autres. Que l'homme demande sa nourriture à la chasse,
il ta pêche, aux fruits de la terre, c'est toujours de la nature
de l'alimentation que dépendent et le lieu de i'habttation et
l'étendue du terrain qui produit les aliments. Lt durée des
établissements un même endroit varie également suivant
que les sources do l'alimentation coulent d'une manière du-
rahte ou se tarissent au bout d'un temps. La chasse emploie
les hommes de préférence, taudis que la recette des fruits est
plutôt l'occupation des femmes et des enfants. l'tus la citasse
et la pèche sont productives, ptus il y a de femmeset d'enfants
disponibles pour le travail domestique; plus, par suite, la
maison peut être solidement construite et convenablement
aménagée. Enfin, plus l'agriculture est en état d'assurer au
besoin de se nourrir une satisfaction certaine, plus aussi il
devient possible de se fixer sur un habitat limité. !t y a donc
uue multitude de phénomènes sociaux qui ont leur cause dans
le besoin, primitif et pressant, de l'alimentation. Et pour s'ex-
pliquer ce fait, il n'est pas nécessaire de recourir à la théorie
de 1' « urgence dont parte Lacomhe, d'après laquelle les
institutions les plus primitives et les plus fondamentales
seraient celles qui répondent aux besoins les plus urgents.
Quand on n'exploite le sot que d'une manière passagère, on
ne s'y fixe aussi que passagèrement, Plus les nécessités de
l'habitation etde l'alimentation lient étroitement la sociétéà la
terre, ptus est pressant te besoin de s'y maintenir. C'est de ce
besoin que l'État tire ses meilleures forces. La tache de l'Étaf,
en ce qui concerne te sol, reste toujours ta même en principe
l'État protège le territoire contre tes attaques extérieures qui
tendent a t'amoindrir- Au plus haut degré de i'évotution poti-
tique, la défense des frontières n'est pas seule à servir dans
ce but le commerce, te développement de toutes les res-
sources que contient le sot, en un mot, tout ce qui peut ac-
croitro la puissance de t'État y concourt également. La défense
du pays est la fin dernière que l'on poursuit par tous ces
moyens. Ce même besoin de défense est aussi le ressort du
plus remarquable développement que présente l'histoire des
rapports de l'État avec le sol; je veux parler de l'accroissement
territorial do l'État. Le commerce pacifique peut préparer cet
accroissement, car il tend finalement à fortifier l'État et à faire
reculer les États voisins. Que nous considérions une grande
ou une petite société, avant tout, elle cherche à maintenir
intégralement le sol sur lequel elle vit et dont elle vit. Qu'elle
t! (.'Ax'o!t! st)(:)n).<M,<t)rK. ta')8-)ftac

vienne &se charger spéciaiement de cette tache, aussitôt elle


se transforme en État.
)t faut observer tes formes les ptus simples des sociétés
pour bien comprendre ce rapport. Si t'en examine de près
ta relation de la société ave'' le sol et cette nécessite de pro-
téger le sol qui est la raison d'être'de tintât. on remarque
que, de tous les groupements sociaux, celui qui présente la
plus forte cohésion est ta maison dont les membres habitent
tous ensemble, resserres dans le ptus étroit espace, unis
au même coin do terre. Les habitants du vittage, de la ville
sont encore, pour la métne raison, fortement tics les uns aux
autres. Même quand ces dernières sortes de sociétés prennent
des formes politiques, elles conservent encore quelque chose
de famitiat dans la manière dont elles sont constituées et
nous lie voyous pas encore t'~tatapparu!tre parce qu'il se con-
fond avec ta famitte. Le caractère domestique de l'association
eu recouvre le caractère politique. C'est seulement quand ta
fanutte s'est fragmentée que tes arrangements sociaux. néces-
saires Mtu défense, se séparent des autres: et nous voyons
alors apparaître t'Htat en tant que des forces empruntées a
ces divers groupes familiaux sont mises en commun dans le
but spécial de défendre le sot. L'idée que le sol Il quelque
chose de sacré, parce que tes ancêtres y sont ensevelis, con-
tribue il ce résultat; car l'attachement au sot, qui en est ta
conséquence, crée entre les sociétés, distinctes et séparées,
une communauté d'intérêt qui est un acheminement a ta
formation de t'Htat.

!U. – LR SOI. ET LA t'AM!Lt.E

Du point de vue économique aussi bien que du point de


vue politique, le rapport le plus simple qu'une société puisse
soutenir avec le sot est celui que l'on observe dans le cas de
la famille monogamique: j'entends par là le groupe formé
par un coupte et ses descendants qui, a partir d'une hutte
commune, rayonnent sur un espace timité qu'ils exploitent
par la citasse ou la pèche, en vue d'en tirer leur nourriture.
Si la famille saccroit par multiplication naturelle, alors on
voit aussi s'accroître le sol qu'it lui faut pour pouvoir vivre.
Dans le cas le plus simple, cet agrandissement se fait sans
– ).KSOt.,
F.HAT)!Kt.. hAMC~tÉRT)/)!TAT 7
solutions de continuité, c'est-à-dire que le domaine exploité
s'étend tout autour de lu maison familiale. Hn augmentant,
ia famitte monogamique peut devenu'ht famille composée ou
te ctan qui. comme dans l'Amérique du Nord et en Océauie,
contiuue a habiter tout entier sous un mémo toit, dans lu
maison du clan Naturellement, it n'en peut être ainsi
que ta ou le soi est particutiérement productif, comme près
des neuves très poissonneux de l'Amérique du Nord, ou bien
encore dans tes régions où l'agriculture est parvenue à un
assez haut degré de développement.Cette sorte de famitto ou
de clan tient alors lieu d'r:tat. Maisquand le groupe familial
se partage afin d'assurer aux nouveaux venus une partie
déterminée du soi, aussitôt des habitants nouveaux appa-
raissent et chacun d'eux est le siège d'une nouvelle société
domestique. Alors l'inégale valeur des terres commence à
faire sentir ses ellets; elles sont ptus ou moinséloignées, elles
n'ont pas la même situation, ta même fécondité et toutes ces
différences ont une influence sur le développement des
familles, Des parents ne peuvent former des groupes écono-
miquement fermés tes uns aux autres mais le tien qui les
unit en vertu de leur communauté d'origine se maintient et
rattache tes uns aux autres ptusieursétabtissemeuts, plusieurs
villages, plusieurs maisons de claus. C'est ainsi qu'un État
prend naissance. Cettefois, la séparation des unités politiques
et des unités économiques est un fait accompli. Mais, a ce
stade du développement, t'Htat coïncide encore avec le clan.
Or it est dans son essence de se faire un territoire qui dépasse
celui qu'occupe le groupe familial. Ce dernier est et reste un
organisme monocellulaire; t'Ètat, au contraire, attire dans
son cercle d'action un nombre toujours plus considérable do
ces organismes étonentaires et les déborde tous. U se forme
ainsi, entre ces deux sortes de groupement, une différence de
grandeur qui est profonde et essentielle.

!V. – LE SOLET L'ÉTAT

Au detà du ctaa, tout accroissement de la société est, en


réatité, un accroissement de t'Ëtat. Si plusieurs clans con-
tractent une alliance offensiveou défensive, la confédération
qu'ils forment par leur union n'est pas encore un État. L'État
'),:n:o" >.0 no' ,.o"

8 t/xxKt! Mcmf.QUtOM.IMS-ISi~

se dégage donc successivement du groupe économique, puis


du groupe familial. tes domine et tes enveloppe. Alors, 0) est
arrive à la pttase ou t'~«/ ~f /f ~t<<~t~xpc qui p)«M<'rcc<'t'o<r
«M<'Fj'ffMf!<o~ <<'n'~on«<<'MKt<M«t'.C'est de cette manière qu'il
s'est de plus eu ptus accru jusqu'à fortner des empires qui
retttpiissident presque des continents et ta limite estante de
ce développement M'est pas encore atteinte.
Ainsi, de même que les groupes économiques, composes
d'une habitation avec les territoires de citasse, de pèche ou
de culture (lui eu dépendent, représentent les formes primi
tives de t'Ètat. ce sont eux aussi qui sont les premiers à
perdre tout caractère de ce geure. Mais ils se développent
activement dans d'autres sens et, si t'Ëtat auquel ils appar-
tiennent vient a se dissoudre, ils sout prêts !'t reprendre leur
ancien rùte des que c'est utile. C'est qu'ils comprennent,
comme t'Htat, un territoire et des tommes. Le groupe des
parents, lui, ne comprend que des hommes; il n'a point de
racines dans le soi aussi le voit-on disparaitro entre le \'ii-
lage et t'Htat, dès que i'Ètat dépasse le ctan.
Quoique la tendance à l'extension territoriale soit comme
inuce dans le nature mctno des Ktats, il eu est qui, placés dans
des conditions spéciales, doivent, pour pouvoir se maintenir,
renoncer à s'étendre. Mais quand t'Htat assidue ainsi des
bornes à sa candeur, le crott naturel de ta population la
rend nécessairement très dense, si des forces politiques et
sociales n'interviennent pas pour mettre obstaete ù cette con-
densation. Si cette intervention ne s'était pas produite, le
rapport des hommes avec le soi aurait dû se modifier partout
dans le même sens; ils seraient devenus toujours plus nom-
breux tandis que ta portion du sot, occupée par chacun,
serait allée en diminuant. L'état qui tient fermement à son
soi et qui ne veut pas sortir de t'isotement oil il trouve la
sécurité, est donc obligé d'engager une lutte contre la société.
H eu empêche t'accroissement naturel, en déterminant des
migrations. Toutefois, tant que l'humanité n'a pas encore
dépassé le stade de la barbarie, ce sout les moyens les plus
simples et les plus rapidement efficaces qui sont employés
de préférence. Toutes les pratiques qui ont pour e<!et de
diminuer artificiellement le nombre des vies humaines et
auxquelles la société est obtisée de se conformer, depuis
l'exposition des nouveau-nés jusqu'à l'anthropophagie, ta
vendetta, la guerre, concourent à produire ce résultat. La
t. MATXH).. – t.){ <ttt., LA SOO~ftt RT ).')~TAT 9

nécessite de cette diminution est particulièrement évidente


partout où les peuples occupent un domaine nettement ctr-
cooscrit por la nature, comme tes oasis ot los ttes; c'est ce
qu'avait déjà vu Matttms. Hi)en'est pas aussi visible dans les
petits États des peuples primitifs, car ta nature ne tes
sfpitre pas aussi radicalement du reste du monde mais ta
vo!oatedes hommes veille d'autant plus tes maintenir isolés.
C'estun des plus pressants (/<'«</<<(M de ta sociologieque les
méthodes par lesquelles ou a mis obstacle il l'accroissement de
la population, méthodes dont la pratique est tantôt consciente
et tantôt inconsciente, soient enfin exposées d'une manière ·
systématique. La manière dont les sociétés languissent et
tneurcnt quandelles sont mises en contact avec tes peuples de
civilisation supérieure a été décrite dans de nombreuses mo-
nographies et pourtant ce phénomène est toit) d'avoir joué
danst'histoirede l'humanité un rote aussi important que ta
tendancedes groupes sociaux a se concentrer dans des espaces
restreints et a s'isoler les uns des autres, tendance à taquetto
des nrilliers et des milliers do peuples, petits ou grands, ont
sacrifieles forces qui leur eussent permis do s'accroître.
Le progrès de l'humanité, qui n'est possible que grâce au
contact des peuples et à leur concurrence, devait nécessaire-
meut être entrave au plus haut point par des pratiques do
ce genre. Dausle cercle étroit et toujours homogène de t'Ètat
famitiat, aucune personmdite originale ne pouvait se consti-
tuer et les innovations étaient impossibles. Kttes supposent.
ea etïet, qu'une première ditterenciation s'est produite au
soinde ta société et que, de plus, des rapports se sont étublis
entre les dHîereutes sociétés de manière à ce qu'it puisse y
avoirentre elles comme une excitation mutuetto au progrès.
Htil faut que le fait ne se produise pas une seule et unique
fois, mais se répète. C'est cette même idée qu'exprimait
Comtequand il disait que, eu dehors du milieu, il y avait
une force, capable ou de hâter ou de retarder le progrès, dans
la densité croissante de la population, dans le besoin crois-
sant d'atiments qui appandt en même temps, et dans la divi-
sion du travail et ta coopération qui en résultent. Si Comte
s'était élevé à une conception proprement géographique, s'il
avait compris que cette torce comme ce milieu ont le sol pour
baseet n'en peuvent t~tresépares parce que l'espace leur est
également indispensable, il aurait à lit fois approfondi et
simplifie toute la notion qu'il s'était faite du milieu.
1. n .n.. ,n. 1
.V.1

't0 t/AXXKE S<'t:t(!ftitUrE. ti!9<.))t9C

Lasociété est l'intermédiaire parteque! t'Ètat s'unit au soi.


Il s'ensuit que les rotations de la société avec le so! affectent
la nature de t't~tat. A quelque phase de son développement
qu'on le considère. Quaud l'activité écouomique est peu déve-
tuppée, taudis que le territoire est étendu et que, par suite,
OHt'aliène aisément, il eu résulte un manque de consistance
etde stabilité dans ta constitution de i'Htat.L'ne population
ctairsemée, qui Mbesoin de beaucoup d'espace. alors môme
qu'elle serait enfermée dans un cercle de frontières nettement
définies, produit t'Ëtat des nomades, dont le trait caractéris-
tique est une forte organisation militaire, rendue nécessaire
par le besoin de défendre de vastes étendues de terres avec
un petit nombre d'habitants. Si, par la pratique de l'agricul-
ture, la société s'unit plus étroitement au sol, alors elle
imprime à i'Ktat tout uu ensemMede caractères qui dépendent
de ta manière dont lesterres sont partagées entre les famines.
D'abord, t'~tat est plus solidement étabi! sur un sol très
peuplé, d'oH il peut tirer ptus de forces humaiues pour sa
défense et une plus grande variété de ressources de toute
sorte que si la population était rare. Aussi n'est-ce pas sim-
plement d'après i'éteudue de son territoire qu'il faut appré.
cier la force d'un État ou a une meilleure mesure dans le
rapport que la société soutient avec le territoire. Mais il y a
ptus; ce mOne rapport agit aussi sur la constitution inté-
rieure de i'Ktat. Quand le sol est partagé également, la
société est homogène et penche vers la démocratie au con-
traire, un partage inégal est un obstacte à toute organisation
sociale qui donnerait la prépondérance politique aux non-
propriétaires et qui serait, par conséquent, contraire a toute
espèce d'otigocratie. Celle-ci atteint sou maximum do déve-
loppement dans les sociétés qui ont a leur base une popula-
tiou d'esclaves sans propriété et presque sans droits.
De ta vient unegrande ditlérence entre deux sortes d'États
dans les uns, la socif'té vit exclusivement du sot qu'elle habite
(que ce soit par l'agriculture ou l'élevage, il n'importe) et
le domaine de chaque tribu, de chaque commune, de chaque
famille tend à former un Htat dans t'Htat dans les autres, tes
honnncs sont obtigés de recourir à des terres différentes et
souvent fort éloignées de celles où ils sout établis. Là où ta
densité est à son plus haut point, il n'y a qu'une petite partie
de la population qui vive uniquement du sol; la majorité s'en
va demander les aliments et les vêtements nécessaires pour
– t.R Su).,LASMUtMETL'ÉTAT
C. ttAT~KL. H
vivre, à un sot étranger. Dansles districts industriels les plus
pouptés, une bonne partie des travailleurs habitent loin de
l'endroit où ils sont employés; c'est une population tlottunte
qui s'en va ici ou tu suivant les occasions (to travail qui lui
sont onet'tes.Maisceux qui nevivent pas du sol qu'ils occupent
ont natureltement besoin d'être mis en rapports avec d'autres
terres. C'est a quoi sort le commerce. Seulement, le soin de
mettre ces rapports a t'abri des troubles possibles est une
fonction qui incombe a t'Ktat; c'est ainsi qu'un te voit étendre
son champ d'action au moyen de colonies, de confédérations
douanières, de contrats decommerce. mouvouent d'extension
qui a toujours, au moins à quelque de(;ré, un caractère poli-
tique. Kous rt'nf'ontrons donc, même aux stades les plus
élevés de i'évojution sociale, la même division du travail
entre ta société qui utilise le sot pour t'habiter et pour en
vivre, et frétât qui le protège avec les forces concentrées
dans sa main.
Un nous objectera peut-être que cette conception dépré-
cie la valeur du peuple et surtout de t'homme et de ses
facultés intellectuelles, parce qu'elle exige qu'il soit tenu
compte du sol sans lequel un peuple ne peut pas exister.
~tais la vérité ne laisse pas d'être ta vérité. Le rote de
l'é)ément humain dans ta politique ne peut être exactement
apprécie, si l'on ne connaît pas les conditions auxquelles
faction politique de l'homme est soumise. « L'organisation
d'une société dépend étroitement de la nature de son sot,
de sa situation ta connaissance de ta nature physique
du pays, de ses avantages et de ses inconvénients, res-
sortit donc à l'histoire politique, n L'histoire nous montre,
d'une manière beaucoup plus pénétrante que t'bistorien.
a quel point le sol est la base réelle de ta politique. Une
politique vraiment pratique u toujours un point de départ
est géographie. En politique comme en histoire, la théorie
qui fait abstraction du sol prend des symptômes pour
des causes. Comment lie pus comprendre tout ce qu'it y
a do stérile dans une ttttte dont ta puissance politique est
l'unique enjeu et où ta victoire, de quelque coté qu'elle se
tourne, laisserait pourtant peu prés les choses dans l'état où
ettes se trouvaient auparavant? Des traités qui n'ont pas
pour ofïet de répartir cette puissance conformément a la
situation respective des États, ne sont jamais que des
expédients diplomatiques sans durée. Au contraire, lac-
L'AXXÉE !,Ot:tOLOt!~t'K. t8))S-)~'

quisition d'un territoire nouveau, eu obligeant les peuples


à entreprendre do nouveaux travaux, en rendant teur
horizon morat. exerce sur eux une action vraiment tibé.
ratrice. Voita ce qui détermine lit renaissance des peuples
de nou-
qui, après une guerre heureuse, s'euricitisseut
veaux pays, prix de leur victoire. Yotta d'où vient cet
effet de rénovation et de rajeunissement que de profonds
historiens, comme Alommsen, attribuent M toute expan.
sion politique. Lu Russie a développe sa puissance au
cours de ces mêmes luttes que t'Kurope occidentale a sou-
tenues pendant tes croisades. Atais, ici, éctate la grande
dinérence entre l'histoire qui se meut sur sa terre natale et
celle qui se dissipe en expéditions lointaines dans des pays
étrangers. C'est en Russie que s'est fonde ce grand empire
chrétLn de t'Est que les croisades cherchèrent vainement
à créer ailleurs, mais en se passant de toute base territoriale.
La on voit crottresans interruption un Ktat qui tire ses forces
du sol nouvellement acquis: ici, on assiste à un rapide
avortement du a ce qu'on était trop loin des sources mêmes
de la vie nationale. La guerre de Crimce, le traité de Paris
de t8S(} et sa dénonciation en t8ft sont d'autres exemples
du même phénomène; les conditions géographiques y ont
joué le même rote.
Dans cette puissante action du sol, qui se manifeste à
travers toutes les phases de l'histoire comme dans toutes
les sphères de ta vie présente, il y a quelque chose de mysté-
rieux qui n'est pas sans angoisser l'esprit; car l'apparente
liberté de l'homme semble conune anéantie. Nous voyons, eu
enet, dans le sol la source de toute servitude. Toujours h'
m6mo et toujours situé au même point de l'espace, il
sert comme de support rigide aux humeurs, aux aspira-
tions changeantes des hommes, et quand il leur arrive
d'oublier ce substrat, il leur fait sentir son empire et
leur rappette, par de sérieux avertissements, que toute ta
vie de t'Htat a ses racines dans la terre, tt règle les des-
tinées des peuples avec une aveugte brutalité. Un peuple
doit vivre sur le sot qu'il a reçu du sort, il doit y mourir,
il doit en subir la loi. C'est dans le sol enfin que sali-
mente t'égoïsme politique qui fait du sol l'objectif principal
de la vie pubtique: il consiste, en CHet, à conserver tou-
et à tout faire
jours et quand même le territoire national,
liens de
pour rester seul à en jouir, alors même que des
-_o. 1

F. KATXH)..
– t.E SOL,LAs«t;tt5T)!
KTt.TAT )3

sang, des affinités ethniques iocHueraient les t'murs vers


des gens et des choses situés au detù des frontières.

V. – LH SOLET LH t'MOOt~

tt est tout naturot que la philosophie de t'histoire ait


toujours mis une sorte de prédilection à rechercher la –
base géographique des événements historiques. Ht) enet, eu
sa qualité de science plus étevéo, qui se distingue uni-
quement des autres disciplines historiques par sa ten-
dance à rechercher de préférence tes causes générâtes et
permanentes, elle trouvait dans le sot, qui est toujours
idcuUque à tui-meme, un fondement immuable aux évé-
nements changeants de l'histoire. C'est également ainsi
que la biologie, qui est en dettaiUve i'histbiro des êtres
vivants sur la terre, est toujours ramenée à ta considé-
ration du sot sur lequel ces êtres sont ues. se meuvent et
luttent. La philosophie do l'histoire est supérieure à lu
sociologie en ce qu'otto a procédé par comparaisons histo-
riques et qu'elle a été ainsi amenée, d'ette-meme, à com-
prendre l'importance du sol, Parce qu'il onro u .point
de repère fixe au milieu des changen~Htsinces~ts des
manifestations vitales, <<f </< <'K ~fyMf~Mt'
f/to.<c(/(' ~))f<'M~.Voilà comment il se fait queues pttito-
!;op))esest sont venus assez tôt à reconuattro. mieux que
les historiens proprement dits, te rote du sol dans l'his-
toire. Montesquieu et lierder ne se proposaient pas de ré-
soudre des problèmes sociologiques ou géographiques quand
ils se préoccupèrent d'étudier les rapports des peuples
et des t~tats avec leurs territoires respeetits mais, pour
comprendre le rote de l'homme et sa destinée, ils sen-
taient le besoin de se te représenter sur ce sot qui sert
de théâtre à son activité et qui, d'âpres Horder et Kitter,
a été créé pour lui, de manière a lui permettre de s'y
développer conformément au ptan du Créateur.
Ce qui est surprenant, c'est que, dans les considéra-
tions relatives au progrès historique, on en ait tenu si peu
compte. Combien sont obscures ces théories où l'on nous
représente le développement humain sous la forme d'una~
ascension en ligne droite, ou d'une sorte de Hux et do
~4 ).'Ax*))!ssûCtU).mit(.n't:.)itM.tM9

reOux, on d'un mouvement eu spit'ato etc.! Ëeartons ces


fantaisies et tenons.nous-en & ht n'atite, en nous obligeant
à sentir toujours le so) solide sous nos pieds. Alors, nous
voyous révolution sociale et potitiquc se reproduire sous nos
yeux, au scia d'espaces toujours plus étendus. It est évi-
dent (jue, par cela mente, t'evotntion, elle aussi, s'etevo
toujours plus itaut. Parce ~ue rhorixon géographique s'étend,
les sciences, de l'ustrouontie juaquà ta sociologie, outre
qu'elles se devetoppeut en tin-geur, parvtenuent a un dexre
de connaissance toujours ptus e(e\e. A mesure que le ter-
ritoire des r:tats devient plus eunsideraute, ce n'est
pas
seuiemcut le nombre do idtotnëtres carres (lui s'accroît,
mais aussi teur force collective, leur ncitesse, leur
puissance
et, Mnatement, leur durée. Comme l'esprit humain senric))it
de ptus en plus u mesure que les chemins parcourus
par
révolution tnmunne sur cette terre s'attougent davantage,
le progrès peut être tis"e, avec une approximatiou sutt!-
sante. par nue spirate ascendante dont le rayon va de
plus
en plus eu grandissant. Mais l'image est si loin de la réalité
qu'elle est dépourvue de tonte utilité. C'est pourquoi il
petit être regarde comme suffisant de montrer, dans t'exten.
siou progressive du territoire des États, un caractère
essentiel et, en même temps, un puissant moteur du
pro-
grès historique.
n

LES CtUSES SOCIALES ET LES COXDITtOXS


DE LA OttMtXALt'FË

rUt'UASTOXtUCftAHU

L'objet le Btieux défini de ta sociologie criminelle sinon


l'unique objet, est l'étude du rapport entre le milieu social et
les conditions mêmes du crime. Les statisticiens ont mis en
évidence les facteurssociauxdu plus grand nombre des délits.
La critique des conclusions et des données de l'anth ropologle
crimineHe a confirme ce résultat. Entre sociologues et anthro-
pologistes, on discute sur l'importance comparative de ce
facteur social et d'un autre facteur purement organique; on
cherche si certaines catégories do crimes ne dépendraient pas
plutôt de conditions biologiques que de conditions sociales.
Mais t'enquéte sociologique arrache aux anthropologistes con-
cession sur concession même dans le pays oHa été conçue
l'hypothèse du crime atavique. Ations plus toin la thèse an-
titropotogique qui attribue l'origine des crimes de sang à un
facteur organique plutôt ethnique qu'individuel, est portée
toujours plus a demander des preuves à la psychiatrie. Or
l'on voit prendre faveur une hypothèse déjà ancienne d'après
laquelle les maladies mentales et la dissolution de l'esprit
individuel seraient des conséquences directes des troubles de
la conscience collective et de la dissolution des croyances
sociales Le facteur organique ne serait donc qu'un aspect

dansles~rcAt'fM
(t)Audiifrcnt. cWMttHeMe(FoHc
'<'a)t</t<'opo~<e et cri'
tt' u°
atixahte;. année. 80. Cf.VcntnW.C<n't~/M)Mf< :MyeA<t-<MMeMm,
«' f'e (BfMiotttequede Stofket AtoMou.
cntittnoto~ie),
16 t.'AXXÉK!HtCtH).U(!tQUK.XOX.t<9')
du facteur social considère ainsi comme le facteur
unique de
la criuuuatité Néanmoins ht sociologiecriminelle n'a encore
rien (ait tant qu'elle M'indique pas avec plus de précision la
nature du rapport entre le milieu .wciat et les conditions de
ta criminalité. tt faut en enet résoudre un problème réelle-
ment formidable, car il parait posé eu termes contradictoires.
7.CWt<«')(.<0<'«(~('«f-<<
(/t~'MtM<'rh </<.MO~M~MK</M~'t'MXMCMM~
dot~ t< fh'pcKf~Quand le sociologue (tiri{;eses études, non
point sur iaerimituditt', mais sur le droit crimiuelet tes insti-
tutions pénates, il lui est retativemeat aisé de démontrer que
l'institution de lu peine répond it une résistance opposée par
lu conscience collective aux actes qui tendent a t'anaibtir. Ce
milieu sociat exerce donc sur les individus une pression qui
tend à les rendre semblables entre eux et à cnacer les ano-
malies. tt détermine l'apparition du droit peuat comme celle
des institutions éducatives et des institutions mititaires. Mais
puisque la conduite crhninette, objectivement considérée,
est une anomalie et puisqu'elle correspond à une anomalie
psychologique, commentle mitieu social pourrait- en déter-
miner ta multiplication ? Si le milieu social qui détermine
lu création consciente de la peine est celui-là même qui pose
inconsciemment les conditions du délit, il faut ou bienattri-
buer au crime je ne sais quelle noatité immanente et faire
du criminel une sorte d'agent indirect et inconscient du bien
commun, on bien attirmer l'existence d'un facteur iudh-i.
duel, organique et psychologique, et soutenir que la part
de ce facteur dans la formation d'uu crime est d'autant plus
considérable que ce crime contrarie davantage les fonctions
de la société. Les légers délits contre la propriété obéiraient
à un déterminisme social ou tout au moins économique; les
graves attentats aux personnes, à un déterminisme physioto.
gique.
11nous semble impossible de nous arrêter à ta discussion
de la première hypothèse: elle ne donne à la question aucune
réponse satisfaisante. 'fout au plus pourrait-on soutenir que
le délit est la revanche de tendances légitimes emprisonnées
à l'excès par certaines formes sociales. Maisonn'explique pas
ainsi ce mystère le même milieu social attaquant sa propre
organisation par le crime et la défendant par te droit pénal.
Traduisons si l'on vent cette formule en termes tels que le
milieu social ne soit pas personnifié on n'arrive pas à aper-
cevoir comment les mêmes conditions sociales déterminent à
<i.)M))U)0.–t.MCtU-.ËSSOCt.tt.E'. t7
ta fois tes tendances dont ta société consciente doit se préser-
ver et l'ellort réftéetn pour anéantir ces tendances.
<Juautà l'hypothèse anthropologique, elle supposerait prou-
vé que les attentats aux personnes, et notamment tes homi-
t'ides. ne sont pas visiblement influencés par les conditions
sociales. Maisla statistique morale dément cette opinion. ~on-
seutement te taux de t'itomicide varie de peuple &peuple et
t'st htfois plus élevé en Italie qu'en Heosse,«Misces variations
ne peuvent pas être attribuées a la dinérencc des races ou des
tempéraments ethniques. Ht) effet, depuis ~CO,la cmninatHe
sant;)ante s'est reguticronent abaissée en !taUe. En France
le taux du meurtre a clément vane à diverses reprises et
dans le cours d'un même siècle du simple au double, Enfin,
il est reconnu (pte la criminatitc sanglante coïncide uni-
versettemeut avec la prédominance des formes coueetives
du crime, et penser que ces dernières n'auraient pas de
conditions sociales serait porter un défi a l'esprit scienti-
nque.
A notre avis une seule solution reste ouverte c'est que le
milieu social détermine la formation du droit penat et celle
de ta crinuaatite en des temps dtuerents. La société organise
spontanément ou consciemment la résistance aux tendances
criminelles quand elle est a t'etat. normai,c'est-à'dire &l'état
de développement lent, harmonique et régulier elle déter-
mine l'apparition de la criminalité quand elle est à i'etat de
crise.
11a été prouvé que les crises économiques élèvent te taux
des délits contre ta propriété et la coopération contractuelle
que les guerres civiles et internationales élèvent celui des
attentats à ta vie humaine. 11 a été admis, timidement, au
moins, que les transformations sociales brusques, les révo-
lutions religieuses et politiques stimulent en générât l'ac-
tivité criminelle, Cette constatation a été faite comme en
passant. On n'a guère cherché à en déduire l'explication des
rapports entre le milieu social et tes (acteurs de la crimina-
lité.
~ous chercherons si cette influence des crises sur le pro*
cessus de la criminalité ne peut pas être mieux détinie et si
les phénomènes qui déterminent constamment, régulièrement
et dans un certain ordre, une a~ravatiou du taux des délits
ne peuvent pas être considérés comme indiquant la condition
principale de ta crhntnatHe eUe-mème.
K.Um)iUKnt.–Ann<5eMt:it)).)898-tSH9.
ttt ).'A\\Tt:)C~)H'(~.H').t.S'M'.)).tt9

four conduire a hit'n cctt'xan)'n, nous devrons somuettrc


ù la discussion tt"(~t'itn'i~:d('s~m'disatinn't.)dutisM aujour-
d'htti pur iasociut"~iccruuiufHc.X<)trfctud''aura donc parl'
eud ruitstt'canx-H't'c d'une critiqxt'quoique nous tums t'ttuc-
L'tt)n'<dt'~t'<)Uj"'rdes<tonm'('subj''tti\'t-'sututot')ued'uppuset'
<ti:dccti()uetncntdt"<t)tcurics.

On!) souvent ttutftinthtt'm'cfxprcce~ur la t'rituittoio~ie


))art<'st))<'urit'!}fjnipr<'v:)h'))tda))stast)t'it))<~it'cott)parc''t)u
tas<)ci<)iut:ictf''th'ri)tc.L'L't:tt)'n'atdp):t(;ritain'du~it'~usi-
ti\'ist('iti))iL')m<'))('u'< dont)'')'u<'(;:)siott de ('oustittf)'cette
()ej)<t)d!)<tc'L't'fro)'td';ct.~t. t'f('ti''t:d't'jjHqm't't<svin'i.t-
Uons de t:<)'in)i)):dit<'<')))<tt'!t)t:tL'h:)nt:'l'action cmnttittep
de h'uishtc~m's. le {.K't<'m't)t'))tit)t)'c facteur sociatuu
fc')tn))nntm'cUt'{:tc~'ntt'x~'t')n''mtt')hn'i'tUK.H~d(!t')ne)'t il
vriddit't'n'est nn)''ret)tt'm)))t"dit)catcut'de faction des deux
autt'fs.u f:n;t<'m'so<;t<dsont :)ttt'it))n's)''«')'i)))<'s cottt'f )a
pt'ojx'h't' :m factcm' o)'}::H)i<)m' les o'iox's contre h's pt'r-
souut"?. ~tids il faut cx)')i'tU(')'t'<)t)t)i)f')'t)cf:tt')t'nt'socia) et le
facteur ittdh'iduct sc<:umbim')ddi(tt''n')<)))t<'nt ~'ton )cstt'm))S
cth'st))i)i('uxs<t(:i!tt)X,d!mstt'stitHit''sdt)))))t~)nect))uaL.
t'at'<'x<'mptc(a{')')t'iK't''h'rhu)nit:it)t'dc(')'n!t)'};tt)if')V)n''t)t
ctttt.atic depuis <:)u:n'n!ttt':ttti<.n'~uHftfmt')~ aussi ht trc-
qm'ttccduvoiy <'st:«;crm'.Ces))tH'tU)tm;m's<ifKnn~!aisst!
observer.'juoi<((t)' d'une fitf'outnoii~ft'ajtpatttc, dans toute
ta statistifjuetuurak' dcsxittious de t'Kuropc uccidt'nt:)tc au
xtx siÈcte. Cefendaut le facto))-or~t)if;u~. c'est-a-dirc )'in'i-
tabititt; (te )a race. a d)'t rfstt'r )t' nt<tue. 0 faut doue admettre
une action au tm)iu!'tttdin'('tt'd'')in-ivi)is:ttitjm't du milieu
social sut' toutes tes <'i)t~"ri''s t)u crime il faut a<h))Cttrc
que ta civiHsatiou mnditie i'h'rit:d)i)it'' dt' !a t'afc dans !a
inesur'' nt')u~ où f'U'' reud la \'ic t'tmttioum'nc ptus Ya)'ii)t)t<;
et t))us cottt~tiquc'?. 1/uouticidc rfs~-rait duac la c()n~(;ufuc(!
de certaiuM coxdiUous psye)M)-pi);'sit)!o~n[UG<t, mais le taux
social de t'honticide varierait avec t.n'ivUisation. eust-M-dire
avec les caust"; <;ui n)udi(i(iut ta concun'f'uee vita)c et sut<sti-
tuent )a tutte inteHectup))'' et astucieuse :)h) lutte muscutairc
et. ~uerritire. Ou arrive ainsi a distinguer une cnminaHtc
't.mcmM).–<,K<t:)tt<t:s.M)t:m.t;- t!)
'f"~«' et une f'rimuiati~' <f)ft«t[-< CeUt'-ei n'ttf'tc les vicfs
'tt'tat-iviti'iationactm'th'.t'ctif'-tacxptitnt'tadL-ct'oissam'e
d'un type unn'iduu'jm'tumtt'i'hutnanitt'a appartcuu mais
~ni ))(')!(itS<'t)!)))s)')-!«;S!<ujtmt'd')tUt('tYtt)SM<"i<ttt<dc.
st)n'h'ant't";))tt)s')U))t<'tn';t<n'K'
")ttt-:))t!!h)t'nK't)<)t)(:)!t<)t')i))iti<)n(t))t-)'i)ui))(')-m'())))))-ô.
st'!))<'tn('ri)ui)):t)ttt-itt:(Yi<jH('t-t)ntn)cmK'.tS[nu'tn'un';)'deta
tt)i'.n('it))(tK")t"'ttt'sstt)-h':)m'cs. A).\).t-'<'rt'<'t'<).Sint'c)G['t
\i('(')'t)mt)ntctt'.d!)tts[<f'nh'it:))i('tttK'.)t-d)'nnt.-)'s<n-)ou(,)t's
r<'i't'~ntMttLsd('(~ttc)h(".('t)m.t')-t'ns-uuus.C!.tt!t)cf't't'
t~'tn'ottttm')))'')'<«' ~t's[tt!tnsIt-st-Hn)cs)m)ttt)H)':tp))i()m's
ti''Xit'<;<t))'')S))t't!t('rtMU<'t<)f.')')t.~ttt<t))'))-)-~U)')'tt!t)H!b!H--
[);))-t'<)t)t<')t)ptH'aint'.)))t')'<tm.'ntrt'uvt.'t':tiU!tfun)m)t.'ht jthts
r):ti)-t'
Of'.itHoussf-tnbh'ftm'.siianuHondcs'.urvivimct'ssocinips
~-t<<'()[-i)i('n\t~t)t't'tin'tt'tt'rn)i)t<'ct't)t.(K;ioi~i(', ettc
't'-vtcut.<[tcri)nm")(~i'uhsu)u)n<'ut)))t''('tnutai::s.))))e.
Si t:t<;)-hnit)!t))h'hmni<;ith'cuHt'cth'c,t't-:)-diru commise
~'m-)-!))''n)t'ut)':n't)Hst!nninMt)ud('s:)!.sot')!)tit'ns,Ci:.tm)t:
-u)'ivitt)t't').u<;i:t)<itfimty\t)irt:)p('ri.ist:))))L-fdct'f')'t!)in('s
n'~)t'sjnt)r:))t't))U)ris!tnt)'t'))t[))uide):)\'it))cnM'))um');t
~<'ft'nsf<'th'su(.;cui!d('toutc)'t'ti(t'<;un<ctivH't~that('!(ve(;
d.mt)'es.~ais<fH''s)n'vi\'tt)t<:t'm')M'ut[MMt'tn'ist)h't.ott
doit ta hou\'era~edautrt's\-('stinesd'ma'coutume,d'une
''r~n)is<ttmndct:){!m]i)h',d(')Mpn)))ri)-tt-.du):(c()n)nu)n~('t
d(;)'Hh)<.L:t)otdt't-orr~s)M)t)d!n)t'dt'sdit!t:')-('))tcsj)i)r)n'<-(tt-
)'u)~.)))isa)i(mstM;i!))<Ci.ti)ssMt)k'Ht'(!tb)i<'j)f)Ut-f)u''))tta
)')C)tn(;c')t)))))fttU))t)stu):!t.t) est imj'))':si))h'<j)h-htmut'!)))'
~t(f'oit{im)!)is):tsc)ttc'.un')Y!t))(;('()hsMn-a)))e.Si ia
frt')m'n<-('dcst)t)nn(;id(':i,<)npKHt't):t)-K'r:t\<-(-t)t-t'('isit))),dM
nn'urtrt'xh'~dcmcnt <(tt:ditit-St'st t't'tT)'tdu)n'sm'vh-!m<'<'
itt")'.dc,<'Hc doit cocxistt'r avec tapct-sistafx.-cd'uu vieux
droit t'out.umif)-.d'un Yn-ux sy~'mfdupart'ntt'ftdcpro-
jn'it'tt', bref. im'c toutes h's sun-hances jm-idiqucs. cfunmni-
~m;scttt)~))Mr(;)i!t's('
Mutons ({m' le fait dt' )a survivance, pour ne pas devenir
h)si~tntiantà force d'~tt-<'i))dt-tt't-tnit)c.u<'duitpas (''trucon-
(undu :t\'ct- t'an-ct du dt-Yetuppoucht,avec ta pM-sistauced'un
ancien ctat social eomjdct. Dans rKspagne eontonporaint',
t'ctat social du x\'y sifcte perststc a bien des t~arda on ne

tt)Vfir .t<tnff.wt-t't</t!<y<«f. <innnt.'n< et :t' ~mn~s.


Sucit')uj;i''
? t/AXSKK .«)':t<)).<MtQt'Ë. iS'tMt'

_1t. _1.1'<11. 1" __A ~t __W 2_.


dira pas sans absurdité quo !'Ëspague est tout enHere une
survivance. Si doHCou nous montre que les associatifs cri-
mineUes de t'Audatousie nous onrent t'exageration de t'iduat
moral cher uu peuple espagnol, si t'ou uous pruuve par l'ob-
servatiou directe et Hnstoire titteran'e, aiusi que t'a fitit
recetntnentSaiiHas', que le Cid revit daus les bandits euM-
tempot'ains les plus cetebres, ou ne fait pas pour cela uue
application de t'idue de survivance. l'ue survivance n~
peut être que la pm'siiHancc d'un tra~tnent d'un etnt sociat
disparu.
Le problème est donc pose l'élévation du taux du tneurtt'e.
ta (n'queuce de ta criminaiite sanglante exercée par des
associations, n'est une survivance morate que si ette se pro-
duit dans un état social un l'ou constate, non pas t'arret d'une
ancienne civilisation, mais bien des survivances juridiques et
économiques d'un état social, préhistorique ou protobisto-
riclue. Si les donuees socioto~iques et celles de la statistique
ntorate ne eoïncideut pas ici, il faut abandonner t'bypotttese
du crime atavique si séduisante qu'ette paraisse être.
D'après Ferri tes peuples d'Euruj)e se classent, au point
de vue de t'bomicide dans l'ordre suivant

ttOMtUOt: t'Ut/K t Mtt.HOS t)'t).U!)TA*;TS

Mie. 96,
Espagne. ~i, i
Hongrie. ~,4
Houmaoie -M.t
Amt-iche. ~.t
t'ot'tuMt. ~3.8
Sui~c. tc.4
France. ):').~
Huisic. H.t
Mci'jue. <4.~
SoMe. ~t
DMemM'k toj
Atiemagnc. «).T
friande. i0,8
An~eten'e. 5,<i
Huttan'te. S.t}
Ecosse. !i.tt

(<; RafaetSatittM. f/</<HCM<H~M/«t')o<.thufpa. Madn<).Suareï.


~) .~ttante. ~H<<'o/)o<o~)co-t<a<<tCû.
p. ÏHi ~Boeca.edtteur;.
l'
X.HtCUAnD.–t.KSOU~MOAt.H!' 21

La crimiuatite sauvante est donc au maximum dans l'Eu-


rope méridional et au minimum dans l'Europe du Nord.
Ur, si t'en considère le droit, la religion, t'organisation poli-
tiquo, domestique ou professionnelle, on trouve en Europe
de:; survivances d'autant ptus nomtx'eusef; que l'on se rap-
proche non du Midi, mais de t'Orieut. Le pn'scnt de l'Orient
t'st le passe de l'Occident, a-t-on pu dire. La division du tra-
v:tit et l'organisation professionnelle de t'Hurope du moyen
i't~ese retrouvent en partie conservéesdans la Russie coutem-
poraine ce sont des groupes héréditairement constitues qui
remplissent ici iesdincrentes fonctions sociales. La structure
du vittuge est a peu près ta même en Russie qu'en Perse, eu
itiudoustan, en Chine et en tndo-Chino. Les populations
t'urates y ont encore un droit coutumier distinct de lu tégis-
):ttion a taqueUe sont soumises les classes cultivées et les
poputations urbaines. Il en est ainsi de t'organisation dômes'
tique. La famille a cessé d'être une unité économique dans
tes sociétés de l'Europe occidentale. Des anciennes commu-
xuutes /«<«<'<M on ne retrouve en France et dans les régions
avoisinantes que quelques vestiges,toujours plus rares mais
sous le nom do Zadru~a. t'équivalent de cette communauté
est encore bien vivant citez les Yougo-SIaves. Ce qui est vrai
de la division du travail et de la famille l'est aussi de lu cons-
cience collective. Eu Hussie et dans les Balkans, le lien social
''si encore confondu avec le lieu religieux t'Htat est encore le
bras séculier d'une église; les dispositions du droit cano-
nique ont encore force do toi. La Hussie punit t'hcresie de
peiues criminelles et l'irréligion est punie comme un crime
t'n Autriche. Sans être achevée, la distinction de la société
civile et de ta société religieuse traditionnette est poussée
beaucoup plus loin dans les sociétés de l'Europe occidentale.
L'intolérance des m't'urs y est bien réelle, mais ledroit ne lui
onre plus un point d'appui.
Ceserait abuser de la patience du lecteur que de pousser
plus loin t'énumération..Sm'tn<o;j~)<Mt< a coKf<'a.<<c
''Mfr''<t't«'o~<'fM'!<'M<n~<' ncfo/f'M~/e,' <r<n)r~<t'<~n-
<'f/'A'Mt'<~)<'
<t'< du la ~t«<M<<f/Mf ft'tMXMf'~f, '<t<MM<«t!<'e,<t'fOM~'<M<<' Mt
''Mft't'<H~C <M<'<'«<MM«/<' <'f<<« Opf'dit .Y(M'<<.
Sans aucun doute, ce contraste sociotogx(ue se retrouve
aussi dans l'ordre criminel. Le taux de l'homicide est. à une
unité prés, le même en Hussie et en France. Ce serait une
i~raveerreur d'en conclure que la criminalité russe otire le
t.t~Xt~t'm')Lm.)'.trt:.tt<i!<'

tnemetab)eau([ueta(-)'imi)nditetrau<aise.f;on)nK.t'a)t)ontrt'
TarnoM'sJki.le taux de-iattentats aux personnes t)c seteve pas
h-t.ssensth)etm'ntf'n)t'<Mit':cequtt'steuprosrf!t-'t'sn'at-
teinte a ta coni-t'ienee reti~ieuse cuttcctivc. (''est t'tK'n-sie.
~aii: si t'ott vu) induire de ta une cot'rcspondanee entre tes
Mtatssot'ianx et )t";furn'e.sde ta criminatite.it faut. renverser
entieront'nt ta ctassitif.dion des po-iitivistes italiens. Au tien
d'opposer ta crintinatiteataviqu''un tmuticidea ta eriutina)it6
t'-votutive ou astucieuse, ittaut distinguer la criminalité pri-
n)iti\e~cott('cti\iste!,qui('st)a)esiottde)acouseieucecottec-
tive ou religieuse, et ta t'rhninaiite moderne'individnatistP)
quicstuneh'sioldesbiensjuridiqnes.
A vrai dire. Lotnht-osoet certains de ses cotiattorateurs ont olit
souvent assimite rHut'M)'t'tn''r)dionai(.tt'(tt-n't)t.etU'<))M'n
(tu asiatique. C'e~t aiasi que Xict'fm'ucomptn'f les bct~crs
du ~mx-o Snrd~ aux Ot~t~s et itutrcs pcu[))adcs du TurkHS-
tau'. pf'tfdattt quL- L<))))hn)sot'ctfw. a ja-opos d'um' ctude
d'<))'('h!t[)sk\ la fr<'q't''))(;t'dM associations erimincHM eu
Russie, trait comunm il m'.pays. il t'Hatif et a )'~pas"<
Cttcnncturaitdnnc que. la <'i\'i)is!)ti'Mt ayant subi tmarr~t do
se tt'onvc
t)''v'"t')ppG)nt'"tdan-! t'Km'opc tt«'-)'idiun:))c,cette-ci
au~urd'itui au tueme shtd<'<)UL' ta itussiu ft tc-s pays Slaves
de rctis" ~rc'quc. Les difïcrcocc!;({n'ofirc lu toitpt'ratm'e
de Dtatit- t'())))p!'n'e a M-))f dt! ta ttussif, t'xpHqueraient
p))urt))t<)i)t' taux de i'hmnx'idc est plus t'te\-t'daos les régions
mo'idioiah's qm- dans It's paysortRataux. Un devrait tettir
co))tpto aus?)dtt h'n)pc')'at))cnt<'t)t)nqnc. beaucoup ptus imput-
sif dans )i) t-aff n)''t)it''tTa))ce))))eque dans )a rafe s)av< L'ne
cn~nu' cesserait ainsi d'être proposée il )a socloto~ie crhni-
neHe.
Cptt)' ('xpHnati')t) nous parait inacceptabte. La civHisation
a t'ct't.'inf'ntent. subi un arr~t <!t-dt'vetttpjM'menteu Hspa~ne
et dans rttatic jadis espaKnote. Cet an-et, disons mieux, cette
ré~t'esision a. de t'aveu unaninte. fait suite au renime inquisi-
tot-i:d qui pn'vatut apn's te coucHede Trente. Il date donc
de )a fin <t') \v)' siech'. ~is tes caractères des sociétés ante-
rit'nres n'ont pas 'te restaures pont-ce):). Ni la structure des
sociétés orientâtes ni celle des anciennes tribus germaniques
ou stavcs, oi tnen)e celle de t'Europe féodale n'a reparu.

()) Af<(Mt/MeMM .na. '')).n).j).Ci-t.


'/< ~M't"<t. vu).XtX,fasc.).
'~) .t)T/<t(f~
)t)':n~t)'.–'t.t:<<:)t)'.):sM)Cf\t.):< j!3

étions ptUStoin.t~CitOCioto~ienUt'UtiVe et qui Ctasse les


n.tti~n.sd'.tpr''s tes sm-vivam'ei,({n'ettcsrenfermt't)t trouvera
<)t'sau!t)oi!ie<profotMte-).non pas entre le ~tidi et t'Orient.
m.tist'titt'et'Unetttette ):w-(!.U:mt ks tonpsh's ptus
tn.~t'aes. ta ci\'i)i<f!)tion qui ("itt'aractt'riscf par ta science
ptt.sitivf.tacoopcratioucoatritctttt'tte.)~ )')'}{i)nedf't'<')ttre-
jt)-i'.<tavieurh!'ine.a)t)at'<:t<(tet'U)t<'st.'tt't-t.L:()<ttssiea lt
,.tL'dvi)is('cap)'es!aLit)t)mnie.)aLittmaut')prest!tt'oto};He,
)~))(H)gri<'ettaHot)~ne.ce))<'s-ciaprès)'Attetnas"e. Mais
tt;t))st'anti'tuitéeta)tntoy('na~tacuttUt'einte))epttK')t')a
.iv))ifj)tiouindustt'H)eeta}.rtco)'p)ttstard)cdroitro)t)aitt
('tt!t))t")'.t)<'<'ht'tif!'n'[')'()))!t~c!)i<'ttt<)uSn(t!)uXord.
L'H!'n''t'tt'pi'))<i\'i)is!)im)tt!(<mtc<'U<)t!(.'ti~m';t<'s
t,:mtcsciviti')ient)t)'tandc,):tC('nnanic('ttcs)M\'sst.mdi-
n:t\s.Lnfuic)))ptm[uednd~uiot)pc)neutdch(eivi)is!)Uou
''ttHm'"pc,cestt!tssi))')ihttit))t!f)'!)dm'Ued'sp<up)psdn~')rd
ut de t i'~t nnx f'onnitissancps.aux croyMttccs. aux arts, aux
principps ju)'idi()ueset «xn'Huxdes ppttptes ut'ridif)n.n)x, chez
)<()ue)s ut) voudrait voir des tmonins de la persii-tancc de ta
)):u'))arie.
Qa'on interroge )'hist()iredu<tt'oit. On yvpt't'a (juc t'Hurope
du Xord a Mnso'vc p)-ps<)t)e aus~-i tou~tfntp-i que )'Ëut'ope
())-i"nt:<)edes institutions Mputt'es tn's p)'intitivp:<.Ce n'fst
p:)S()ans les cnutumM ou les luis df !'ita)ic et de ] Hspi~oc
')n«t!t science du droit c(m)))arL'arctrouvdcs institutions
~ttiun~ucs a M'ttps des codes brahmaniques, des coutumes
iduntiqups i) ('cttes (tes vi))a}!eois hindous. C'cst dans tes
tiragas de i')s)andc, c'estdans les )ivr's des Hreitonsd'h'tande.
Des institutious ideatiquf's a celles du plus ancien droit
r~tnain étaient encoreen videur, il y a tnuins de deux siectes.
dans les te~istations de la ~on'e~e et de la Suéde. Kn SuMe,
le code de )T!4 reproduisait. Mns grandes modifications, le
f'w/c.f<u'M<to<'MKfMprontut~m'' trois siècles plus tôt. et le
<)de de Christoptte ditlérait si peu du code do Ma~nus,
n'caeitti au Xtn"siecte de la bouchf metne des ~AM)«)t ou
prudhommes suédois, quon traduisit 0) tatiut'uupour
t'autre Orc'était le pur droit barbare. On a souvent si~ttate
t'identite de ta h< M<~<«'et du code promut~ue en pteiu
xvm' sieete, au etcurdu Caucase par le roi de Ceorgic. \'ak-

nart'stc. t'/Mf/M <<Mh"v/f f/7. p. Mi:.Entr~te Codedt Magnuo


<'t)<'~'ttc <)''tT:titit grandettitt't-rfn' c<t.)')e te dt-ruicrfutapj))i'tn''MM!t
YfUcs et<u)xt'antpa~nes inttis)inct"<nfnt.
~4
i [.'AXS)':t:sm:t'tUMKH'K.t!<<tS99

tang. Mais ta toi satiquo peut être comparée, d'un coteau


droit romain le ptus ancien. de l'autre aux Cramas d'istande
et aux autres vieux codes Scandinaves.
Entre ta Scandinavie et titatie ou peut. dans le temps et
dans t'espace. rectmstHuer toute nue évolution. La pt'ttétration
du droit rumaiu tel que t'enscigmut i'ecotc de Hotogae,
c'est-à-dire arrivé au dernier terme, ce droit qui ignore l'an-
cien système successoral et lu tutelle des femmes, qui abolit
la distinction sucutaire entre les contrats et tes pactes, ta
pénétration du droit romain dans t'Hurope (lu Nord est l'in-
diee exact de lu profondeur et de ta rapidité des transforma-
tions opérées. L'Au~teterre et t'trtande. comme )a Suéde, ont
repoussé le droit romain et conserve jusqu'à ta date la plus
récente uu droit coutumier, issu de transactions entre le droit
barbare et le droit canonique. Or, un droit identique, contenu
dans le .U~'<w< .Sff.<et le .M«w .s~M<«'.succombait en
Attemanne au xv" siècle et faisait ptace &lu « réception du
droit romain, Inutile de rappeler la tntte du d.roit eoutumier
et du droit romain en France. L'Hurope du Kord acte assi-
miiee au droit de t'Huropedu Midi comme sa civilisation.
La criminalité actuelle des nations méridiouules n'est donc
pas une survivance morale de la vie barbare, si les survi-
vances obéissent vraiment il une loi sociologique.

Jusqu'ici, nous avons taisst; dans t'ombre, autant que pos-


sible, les données historiques du problème criminotogique.
En apparence elles donneraient raison a la thèse des positi-
vistes italiens. Des Htats, au~urd'hui éprouvés surtout par
les attentats individuels a la propriété et aux mœurs, l'ont
été, il y a quelques siècles, par les attentats collectifs a ta vie
humaine. Les historiens de t'Attema~ne nons peignent un bri-
gandage dont t'ampteur et t'audace, a la fin du tV siecte, lais-
sent bien loin derrière elles celles des modernes habitants du
Xuoro Sarde. Les chevaliers-brigands, dontFrantzde Sickin-
gen a été le spt'cimen le plus célèbre, traitaient alors les
villes commerçantes exactement comme les bergers du Nuoro
traitent aujourd'hui encore tes habitants opulents des bourgs
de Sardaigne. Les candidats a l'Empire ne dédaignaient pas
1.

)!.KX:HA!U'. –t.K'!CM!!RS!:nt:t.U.ES ?

df s'assurer leur protection, tout comme un candidat A h


dt'putation rechercttc dans t'/f«t<'<&<<!)'«l'appui d'un bandit
tamcux. Cependant, a un stade de cutture plus éteve, le bri-
gandage a entièrement disparu de t'Attcmagne. pour ne
trouver asile que dans t'imagination des poètes dramatiques.
t'ourquoi ne verrions-nous pus dans t'itatia meridionate et
l'Espagne d'aujourd'hui les équivalents de l'Allemagne du
xt" siècle et, dan:; la criminatite allemande contemporaine,
celle qui est réservée à t'ttatiede dentaia'
L'AXenMgae.à ta Dit du x~siecte Ètait-ette un pays sans
culture intellectuelle, sans activité économique, et les cheva-
tiprs-hrigands etitieot-its engendres spontanément par tes
mœurs de la bartm'ie? Les tnstorieMs catholiques, dont
Janssen est le ptus cottou, ont peut-ôtre fait nu tableau
uptiotisto de ta civilisation attemande au moment de la
ttt'fut'tue. tts ont n~aantoins bifn mis en hnnierp deux grands
(.tits l'un est que t'activite économique de t'Attemagne sur-
passait alors celle de n'importe quelle nation européenNe
le second est que l'essor intettcctuet et esthétique, désigne par
iRnom impropre de Menaissance, était ait moins aussi puissant
''n Attemagne (}U'enFrance et en Angleterre. U'aitteurs, est-il
un sociologue capable de croire qu'un mouvement d'idées.
tel que la Réforme put se produire chez une nation inculte 'l
Les Sickingen, les Bertichingeu, les Setbitx, tes Cronberg,
tes Knerstein et autres grands chevatiers-bt'igands étaient
compatriotes et contemporains des propagateurs de t'impri-
tnerie, des banquiers entreprenauts d'Augsbourg et de Nu-
remberg, des théologiens précurseurs de Luther et même
des premiers représentants de ta conception hetiocentrique
du monde.
La civilisation de l'Allemagne a lu fin du moyen âge n'était
donc intérieure à celle deJ'Attemagne actuelle qu'en degré,
non en qualité. Ce n'était pas a sa barbarie que t'Atie-
ttta~oe devait ses cbevatiers-brigands. Mais à la (in (tu
x\' siêcle, l'Allemagne, grosse de ta Héforme, traversait
une crise profonde, u la fois religieuse et politique. La disci-
pline religieuse du moyen âge, déjà ebrantee par les Lottards
des Pays-Haset les Hussites de Hohemc, y allait succomber.
C'est un fait bien connu que tes t-'reres Bohèmes y avaient
devancé partout ta prédication luthérienne, et qu en combat'
tant le hnssismo l'Allemagne se t'était, assimile. La disci-
pline juridique et politique n'était pas moins compromise.
? t,'AXXHH-:Ut:H)).')t:)~H.)SM-))!9''

t'iu'toutdcux droits t'tittt'ut t'n tottc d un côte. le drott cauo-


v v n '.L 1 _f -1~ i.
r.

niqu<*cumhin<'avec te'mnt'u'tnn'st'ouhHm's ~crotanifjm's: d''


t'attH'G.tcdroit r()m:mt,t-tr:)Ht!erau p)'u]t)t',maisfavorist:'pat'
les priMMt's.L'idt'-t:du '/«)<( ~'( p()f')t'/se prt'senUut ph<s (jttc
jamais:) i'fspt'it ()<*sdo'tm'rs reprfsfuttmts de ta eht'vatM'ie
et eufitntatt te ht'i~itnd:)~ cxactt'tHcnt cumnK', dt's pi'mcitws
dc)'<T<(<.n:'i''st'ut:tujuttt'd'))uit'tK'ot'~)at)ta(i!tt'U<'t)ripn)-
di~f ~ifiti')).
L'itttt'tt~itt' du tjri~tnda~cctt .U)('tu:~ttt' un \v"siL'c)e Mt-
r('i'pt'tt():)))a):t''t'i!.('<)ui:t(;Ct)n)pi)~tt!tit.ta()(L'c<)tupt).si)it)tt((c
)'<'tn))tt'tdt't.')('pubHf(Ut'<itrctn't'm'. Cette crise, h)i)t
d'in'"ir pour caust' une n'f'Dtdcsccttcc df )<tt)arj)n)'ic. )):)r!)!t
ptu~t.:tYt)h'h'<tu<tt!m'htU<'('')tt'uth'('ivitis!)tn)tt))))m''nc
ftm)'k<iU''dist;it))itf!M-i:)h'in<mp!tti)')f!t\'('c<'Hf.cn
sut'<tit-H)m'5itin<ittt'(ttidi<'ct'tttc))))x'rai))t'
Les dontu't's ntati~iqm's nnus tnumr''nL qm'. <h'{tuis)Mt)«. )<'
taux de t'hotxk'idc a snht en ttittu' un uh:)isst'mt;nt rcsuiif)'.
Uc ri"'? c)n-i)-"MM))?< it ~un)n'it ?i4)8 en tWO, :')4 en
)8~i, :t;St'tt tsi'c, a ~(i) ça tK'~i.Avec t'hcmicidf, dimi-
nuent ici- attaques il tuain arn)t'e. It's rixes, etc. Knnu~m'
tcntjM. ot) assiste tit'puis t~Ua un acroissMtnpnt r~utift'du
m)n)bru dos bau<ju<'t'outes, <)ps {raudos conu'x.'rciates. des
escro()ucri<'s't des suicides- <'<<' Mf~wo/o~t' </<'/'f c//w<-
M<t<<<~yfw< <~f /«<f< /j/M~/Y</«W<'<(<*Mf/w«/'<v<f< <'<<*
'<Mt'<<'«)t~<w<~)w<<t<~t<n'<~w<'< L'Italie du tnoycn
.<t' il taissf ttct'rit't'o'u'' un vfsti}{<'di~n'' (t'être etttdM; nous
voutonspartfr de h) n'puittiquc de Sai))t-M:)ri)t.La constitu-
tion sociatc ~'t potitique <'<)t't, dans les grandes ti~oes. ta
n~me <}u'auxv"siccte. )tans ta petite n'pubtiquc municipaie,
ia crintiniditt; ~m-rak est tmis fnis Mtointtn'que dans toute
autre popotation du ruyaunn' uutm'rnjuctnent c~ate*. t~t
peut donc conctun' <[))(*)t'pruf<us de ta crimitMtib't'n
Itaiif retrace <'xa''tt't))eot ttistuirc de la ~ran<te crise pott-
tiquc et reH~ift~R qui a acctonpagttu. au miticu de \)x' st6dc,
)a(m de t'anci('<t)')'~it))e.)'cxpu)si')n des Autrichiens, )ades-
trueti~u des ctats h'mrtfonictts ft ta supttrcssion des Kt:ttsde
)'t-isc. U' taux de t'h'xnicidc s'est abaisséa ntesut-e (lue ta
crise n'Yotutiouuaire a (ait ptacc a un Htat n'guiier.

<ft).Ht).i~.SM"f/iH.<w.M.t.n~!<.p.tMft!tn.V)t).'i*ti!,p.T:'T.
2. H~'H"<<'<</)uv<<<t«. 'm. V)H.n° < p. ?tj. – Laschi,f.o'h'ffM'
<)M<HM/«''<«'"<. C;t))it.).
~t)):i:tunin),ia''t-«o/.</<Mi<'t<an.)X,n*3,p.)!!<!<}.
')t)(:H\m'.–U:):K)-H--Lf)t:)U.t;< MÎ

Det'aveudetoo'i, ta Ht'votution itittienncct sestrois~randes


(-ta)M's. lS~.)s~).t~().s()ntunprotonnt.')))fntd<'htr''vo)u-

"('"fra))cai!:cet)fres)dtatdt-sott<-xp!t))siot).0ncstdt<nc

:')m'm'àcherch<-r''i.a!asuitedt'):))~.vo)utionfram'!ti-e,tc

'('in)ed(')a('rtn)ina)ih'n:tt)raitpaK<-t<'h')netn('qu''dun8
t'ttaiiMcontctnporaine.
On sait <)m'.depuis tt<f. h'taux(tu tueurtrcs't'st rt.~uHL'f-G-
meut abaisse en )-')'!tn<'eju)-(tu':t tK~t.dak'ataqufHeon
constate on scosihtct'etëvetueut. suivi d'ottnouvft tthaisse-
"'et)t.Uen)~tnt'.).)cf-i)ninaiitf''<-<)))e<')iveadi.<:p!)ru<'on)U)eie
prouve i't-~ditu a peu près comptete du notnhrt'des i))taires
<')du)H))))b)-t'des!)ccust-s.L'a)tt)''t')i'<<)tt)ar()ueen)-'rauce!it
def'titcdt'-tiuitivede ('ancien régimeet. par suite, inaugure une
transfonuatiun de ht crise )'evotutiun)u)ire.t)r.si)'un remonte
jusqu'à la ueriode du Directoire ft au dcta, un y ottsene. (le
!? a )~'t, m) d)''vftoppent('t)tcu)t)ss;)t du ht't~nditUt' qui,
est hcaucoup de r~iotts, nG te ~'da fu t'it'n a celui que vit
)'ttaticmt't'idi«n!)tc:m)ni)it'udusi(-(')t'.f:('t(t')[orn)t'de)acn-
mioatit''('prouvait sm'tuut !'om'st<'t le tuidi d'' )a h'ance m't
te)-'))'a)istne !:<stintutait~nais (')t~ n'y ~tait~s h)(':t)is<ct't
un voyo~'dc t'at-is a Ortcat~ u'ct.tit pas sans (tan~'t'. Ce ht'i-
Saodage ne ()isp:tf-tttfjua fa suite des mesures (t)-it<'o)tifnt)es.
''(tictces pat').) loi de février )~'t et i)pj))i())t<'fs<))))tt' m)
Mott!)p!t)'tt'pum'ait )<' fitiff. i~p.stnhunaux miHtitin's fm'cnt.
substitues .') h) jut-idictiu)] MijrtdtL-rcet, d'apt-ës Thicrs, en
f)Uf)qup~n'ois, ptusn'm s œntidoesdt; hri~auds furcut f)~i))fs
aprùs uu jtt'occs sommaire, i'~t-it pussibiu cppethtant qu'ici
le bri};an()aj:t'puisse ~trc cousidt-t-f t-utnme une survivance
morate? A la nu du xyu)' siecic. ):' Franco ne devait pus A
une rccrudMccnct'de ta barharh' f'e~sorde ta crimiuatitc sau-
vante et cottectivc. '<e la dcvait-cttt' pa~ at) coutrain' :) ta
crise qui accttHtpagnait iachuh'd'une vieille dis<:ip)ift<'
sociah' et l'expansion trionphantc d'une nouvctte fut'mMde
tacivitisation?'?
Si nous retrouvons le nteme processus <)aft!!une sociutc pru-
sentontavec celles de ).Ancien Orient tesanatc~'es de struc-
ture les ptos profondes, ntttre induction i-e fortitinra pu
d'autres )er)m's, Housaurons quetqtK' riusun de penser que,
indepcndannncttt du niveau (te )a civiHsution, les formes co).
lectives et san~tantes (te )a ct'iminatite correspondent u une
crise aigui'. et tesformes individueltes, astucieuses, à une crise
en voie d'atténuation.
~M
:?~ L~KK'~Chtt.U~'t'~ tît~.)~
La formation de
l'empire angio.indien. ou le sait. M'a
pas été due, a proprement parier, a une
mais
a MMsorte de révotution intérieure: ou conquête,
plutôt elle fut lu
conclusion provisoire d'une période
d'auareitie, rcsuttaut
de la lutte entre t tstam et l'hindouisme.
Pendant tout le
dtx hutt.eme siècle. t'tude a présenté le
spectacle d'une
anarchie clu'aucuue autre société n'a
jamais connue ce
d~re. « C'était, dit Lyali. uue lacération brutate. un
cement du cadavre gisant à terre, une libre dépé.
météo sans autre
but dettni que le pittage ou l'annexion des
revenus terri-
tonaux'. » Les Htats musulmans,
qui, d'aitteurs, n'avaient
jama.s eu sur la société hindoue d'autre autorité
force mititah-e, étaient renversés que la
par une réaction violente
du brahmanisme sous la direction des
Mahrattes. Ceux-
brtses par les partisans musulmans, ue
purent r.'stau-
rer anoenne discipline sociale et
n'y songèrent mêmepas.
Aussitôt on vit te brigandage
prendre une ampleur gigan-
tesque. Des bandes armées, vivant d'un pillage et d'un
système d'extorsion savamment régularisés,
comptèrent &
certains moments jusqu'it :Mt)(Mhommes
obéissant à un
même chef. Ce furent les Pindaris dont on nous
ainsi ta naissance et le recrutement. « exotique
avatt baiayé du domaine de sou influenceL'empire mo~.ot
les institutions
politiques indignes; leur tour, les Mahrattes, aidés dans
leur œuvre de destruction
par les Afghans, par les Sikhs,
les Jats, par tes rebelles et
génératemeut tous les chefs des
compagmes franches, batayerent net i'empire moghot. Do
targes corps de troupes débandés quittent alors les
régions
pac.fiques et vont se livrer ailleurs Aun banditisme
trop fort
pour la {aibte police des Etats, abandonnés à leurs seules
ressources. Tel était précisément t'état des
choses, lorsque
les hordes vagabondes, s'accroissant et
se multipliant dans
Unde centrale, formèrent les hordes
piudaris, si bien
qu'eu t8t4 Emir.Khan vivait aux dépens du
avec une armée compacte d'au moins 30000 Radjpoutana
hommes
d'infanterie et de cavalerie, outre une artillerie
tante Il On sait que la impor-
Compagnie des Indes dut est t8t<: faire
aux Ptndaris la guerre comme à une
puissance régulière.
La marche de la criminalité dans i'Hindoustan a pu, dès

(t).«<;<<M. trad. franc..p. t)f9.:tj).Thwin.e.tHeur.


J<'t«<;u
~«<<<M.
p. ~u~)T.
tUt:n.\)tO. t.K~ <:tU~H<: SO~AH~ ~')

lors, êtret'~tn~tthn~tî~tt~~t~~t
méthodiquement .tt.,t: étudiée. au moins dans t
une
petite fraction de cette immense socit'te. Nous avons en
vue la statistique crimioette des établissements
français.
Corre qui l'a soumise a une analyse minutieuse constate
y
l'égalité croissante (lu nombre des poursuites ut du
nomtM-edes accuses, et par suite, la disparition de la crimi-
nalité collective: t'ahaissement du taux de t'homicide
3' la multiplication des petits délits 4" la forte contribution
des Asiatiques, c'est-à-dire des Hindous n"s <'n dehurs des
etahHsseMteutsfrançais, aux attentats aux personnes et aux
associations de tnatfaiteurs'. Les ctabtissetnents
frayais sontt
disperses dans presque toutes les pat-ties de la p.'ttinsute.
et la crimiuaiitC n'y peut suivn' une marche sensible-
ment dinerente (le celle qui serait constatée dans t'Inde
anglaise. Vous pouvons donc conchn'e (lue lit criminatitè
observée dans tes années qui suivirent )8tt était une couse.
qucnce et un protongement de ta grande crise du xnn' siècle,
et que la transformation du ~rand crime en
petits délits
répètes a correspondu à une restauration partiette de l'ordre
politique. Notons que la structure sociale de t'Inde n'a pas
été sensiblement modifiée, même dans les
possessions fran.
caiscs et qu'aujourd'hui encore les Hindous sujets de la
France conservent teur statut personnel.
Les études faites sur la criminalité de i'fndo-Chine con-
firment lu même induction.
Elles prouvent, d'atMrd, que ta crhniaatite
sanglante et
collectivene prend pas nécessairement une
grande ampteur
dans les sociétés dont l'organisation est
réputée inférieure.
Au témoignage d'un magistrat
français, Hanoï. ville de
:!()))u00habitants compte en temps ordinaire trois fois
moins da graves attentats qu'une ville
européenne égate.
ment peuptee'. H faut donc renoncer a
imputer au tempé-
rament ethnique des Hindous, à leur monde, leur
éta-
lisation, à leurs croyances religieuses, le grand essor pris
chez eux par le banditisme a la fin du xvnr siecte. La norai-
son des associations criminelles qui subsistent encore
aujourd'hui sous le nom de Thu~, de Dacoïts, et de Duu-

()' C.'rre.~K))oy;tf e,n,")t-M<ch. Xcinwah).


t-ditt-ur.
<~AsMU.). cité ~r Corre.t'~Me~-MM/fte et). \t ))<)
t-WmtMfMf.
~<<t.
~M., ch.v et ~).
).)':HS)tt)t~).tnt't:.)St"<.t.'i')'t

~asdevt'attdonc~trpattt'ibuM'~htcrisepotitiqueetreH-
itieu~t-jtsecondtieu.t'extint'tiondubandttistneettatnu)-
tipticationdes deiïts astucieux s'efïectnent aux yeux du
statistit-ien dan-! ttndo-Chint't-ouxne dans t'tuut', comme
danstat-'ranct'.in \t\ siecie.t'onttne dansi'Attemasne
'noderne..sans que pour ceta ta structure suciate et {a civi-
H';ati()n:tiL'ttttr:t\'t't't'))t)cn)('t:)<m)t-p)n).<).'œt))))K'[)';c.u'h's
tt'a))~'<)))t):)thtU.tt<').)t;i\'itisi)ti~fts('f<nttt')ttjuuM:tV('cuue
ext)-t)tftt'ttt(L'ur,t:)ttdis)[tttj):)<-)-i)ui))!t)it<\pt.utt'h:m~<t'dt'
nahH'('(.'t)U)t('L't')tiu)).SiU)s(tuttt('.<-t'Het'd.)Uu)t()bs('r\'('H
<'ntrt'i'iftU'nsitt''t)t's(:ti(sct'itnittc)st'tCf)h'<)t's crises sociatcs
i)nj~it)U'ct)ntt'!)i)'Hm')nttUx\'nM(tcL'jntbms(j.qut't('s<undi.
tiott-.(tn<'ti)tt).'pntitiqtK-m'i.t))~p!)S(mK't't'utMduct-int<'
vut!L::)irt'<tsttrt).'utdct'huu)i(-i()'i ft))'(jm.-e')n'tiv<M!ti.s
h"'<<tit-!<'nmit'tt)t't)t<'n)t<t'mft)t notre hypothèse. La dis-
t.im'titm r.tdic:)h; f.tit(')'!u'Lt)t))t')"s~t.'nt['<'tt's séditions
t'tieA)-uvuiuti()nst'.<tt)ishn')')m'))K'tttdL-()t)Ut'vm'dt'st'ns.
('at'tan'votutiun h<tj):)s autre (')t<)-))n'ttnt'sfditit)tt qui
vit'ntMssur~-ria victoire d'une idcH))t)un')it.L':tnt)r<'exté-
rieure df la t{'())utit)uf)'.)nt;:<is(.'était t'xin't.mm-ttteeHe
de ):tLi~u'ou t))'ttu'dfsscditi«t)~ populaires du \n)'t du
\n''sit''<'k~.S<U)sh)iutteintcne(.'tue)i('ettif:t~'pattc<tUt'sdu
x\'ursie(;i't'!))ttt''t' !n'aurait t'-te qu'une )-t.'pt'titit))tdata
Jacquerie on des t'-)ttf'ut~cah')t;)tiet)t)<t.<')t)isoneis)))e, dit-
ou.distinguerait !(-ni)))i))t')vu~airt'du t'rituiueipt))iti<)ue.
Cette distinction n'po-c sur nue t'tude Lien sunt'rncietip
dt's(')'is.(-)\<nutn)n)mircs.t'Hrt)))')ubiiu,en)it{i)i~h).)'exis.
t)'m-ed't)nt'c)'it)tina)itL'))<)iitiqu''if~pit-t'('nar tes tendances
les jdus rétrogrades. UaiHcurii. antre chttse te n'<)iuti')u-
nuire. autre f'tio.st's< instruments. Ceux-ci peuvent être
et s<))ttpres')uetuujouM des ttonunesdu niveau mura)
teptu-:h!ts.
~uns «nmnes conduits a euncture (tue. toute crise :tttect!tnt
pt''jfondetne)it ta disciptinc reti~ieuse <'tpotitique d un peuple,
forme en son état suciat un processus cpitnine) identique. La
crise stitnute d'abord t'intensite de i!(cri)nin:di)ec<)t)ectivc
et satt~taatf! (u'oporUunm'nement. a sa propre inU'usite.
L'atténuation de la crise est suivie plus tard d'une deerois-
<iam'ede)acrin)inantt'<-oite'-tivere)np)acee parnnecri-
tHinaHte ptus duuce conunise par des individus isolés au
det riment dn droit de propriété.
On n'ubsfrvedonc pas deux processus criminetsse S)H;c<'dant
'K)':t)\)t)t.–t:<n)-.M-.)t:)u.ti< a!
il deux a!;ex(titMrents de )a<:ivittMati«t).tn!(isu)t
processus
"((ne qui présente deux UKttueutsdiftt'rettts.t/tUtpttrtauce
de ce puiut est (-apitate.)t est teoterairedaffirtoer
qu'une
''ivitisati't)) inférieure ait pour sisttet'attetttid.'t ta yie.ntM
''ivitisatittnsuperieure.t'ittteutatMtaprupriete. décrire que
t')tuu)ieidei)U)dique des passions desiutcressees et que ta
'P'diteearacterise tes hommes d'une eutture supérieure.
Lit teuttanceaj'extm'siou peut être observée a tous les
'ments du proee'.suscrintitiL't. Tout au ptus. pourrait-on
dire que tes t)!t)da)it)''sviolentes de t'extorsiun correspon-
dent a t'int'-nsite de ta crise et tesmodatites astucieuses a
souaUt'nuaUon. M!'i'.(')tSt't-:titht<'tn'tn'('t)tn.'vt)('cf))tt("
t.ibtt'.).:)\'(')'it(''<t<jm')'st:t'intin())'~ist('s()ntt)-uj):(tTcc~th'
dt'd:<is"<)''s<to)ttiL't'sd<'I'i)ist()i)-t'('L'<)))u)tti<tUfAutt'tnps
')(tU'titth;<:)!U-!Ht:'tt)tisctt)tanm't-r')Xn)-f)t)bct~('tuu
Sickin~'ttsmtmcHitit a ses extorsions )(.'s hour~'nis de
\u)-))~.Aut;shM))-).t:~r:tMdt' p):)(-ethtitHt.'icMde rAUt'uti~nc
d'utots. avait dt's hantjuicM, tes ih'ehstœttt't-, donttes hauquc-
)'<)utt's<'t)('s('cr<)qu(')'it'spu)tt-ratt'ntt'i\di!;cr,f)tt'~tt'du):t
n!)tut'fd(.'si)tt:ti)-cs,.tVHt'h's)i)nnh'rit's)cs()h).t:utu-,sidMdu
\t.siM;iM. Dans rt))dM,t'ti;:(.'()M.\t.dtr!ttt("!ft des t'indaris
''tait au~i)'ncd'')t'des itsiot<Ut's. Knt'')':utct'.h-si)t-iptn-
dal;es de la cthtuanneric, dt's cumpannifs d' Jchu, descitmif-
f~ut's. tt't')))))t~;t)aii'ntnn))(')))<.ntte-; rajtincs (k's {om'nissexrs
d)'s itrnt~s. les spt'-cutatuots midttoun~'tcssut- les
assignats
ft tes hi''ns natiututaux. L\'xtm'sion pnut jx-endt-eft) tot~nc
t''m))s tt's {ortnfs tM ptu~ di\'t'r:-cs. Les uns eotmw tt's Minas
d('t'h)de(')'ntrait't't)t'sCat<)-at)sdcr)w)sseaux\-))t sn-ck'
''('c())ttt'))h'td.dt'vu)''rdu)h'tai). D'autres tt'n'ntsm-))~
''uttivatem-s u)t impôt {on;t;, ce qm: les t-uutit'rs du tuoyen
:<' DonHnaientt''<<)ff'MtM<<, les Hindous le '<("<f.les Kcos-
Mtish- ~<t<(-<; tjttttt. Amst {.dsaienLtes Pindm'is.t;untme certahts
';tK'(sdes ctaus des iti~tdands, co)nn)c les brigands du ia c:fn).
j'a~uc romaitto et de ta Siciie. i'cnda))t ce temps, d'autres
''ommetteut des es('t'«querit's beaucoup ptus savautes. ce qui
ne les en)pect'e pas de ntettre parfuis icchafaud
politique :)
leur service, comme disaient, sous la Tet't'eur et pendant la
période thermidorienuc, ttuvere. Fouche, 't'.dtien et autres
jacobins célèbres'.l,

!)t)))t'c)))-c!)tHc))<ts')u')'prf)t't.<!u<!t)nttt)(etu')<tt)s!!)-)mtjtrt".cB.
tert-crta:n!tc)tr:h-t.;rc!!d)t)~rettt!!
.i~ttsf~)inef<-M(s
..t.~ :i.,r)..ux.L\.r~-
tn-i!tU"n ~t tu t)i\-isiott
d~ttK;sti')m* du triait s<~tde ~uiss~mtit ut~.ht~.t-
m SOCtUUMt~'Ë.)N!tSfH
t-'AXXËË

Ir

Il est admis dans toutes tes sciences inducth'es que tout g


phénomène dont t'upparition est tu condition constante et
suffisante d'un accroissement de t'intensitc d'un autre phc-
notnene est tie à ce dernier par une loi. II est donc légitime
de conclure que lu cause de la criminatite ne réside nulle

part ititieursque dans les crises, dans les transformations


rapides et violentes de ta discipline morale. religieuse et

politique, 'si bienfaisante et si inévitable que cette transfbr-


mution puisse être en eth'-meme. g
Mais cette démonstration toute formette n'est pas suffisante

elle serait même difficitetnent admise.
t
Nous devons suivre une marche inductive plus laborieuse.
1° L'existence d'une relation de causalité entre lu eriminaiite

politique et la crise sociale ne peut guère être révoquée pn j


doute. Un peut dire que l'existence du crime politique atteste
la crise parce qu'elle en est t'enet direct. Or c'est à tort,

croyons'uous, que les anthropologistes ont opposé radicale-


ment les criminels politiques aux malfaiteurs dont toute .b
société régulière doit se défendre. Le criminel politique serait, fe

teors thmt t!t st.'ttisti~uf «nr~istr'' t'etht. t.:t durée et intemitt du


prorcMU!! t'rhttinct uat ptn.s d :uut')<:nr la t'atetiur dnux;stn)ue fuuctiunth'
encore e) nu subsiste d.m'i t~ute s"!) iot'~rit'' ta t-r,nsctcuce Ct'tk'eti"; df
la f!itni))p. t'-i. t'etat de t'ri~ f)t ![tr'nt))iMant suit )a f-ocicte rcti~teusf..
t
soit la StK'ittt' [~'[iti~Mc. eoit tt.u)C!t k's deux. ttj"ute v))c"fù a ta h)rf'' retii-
th-c dfii Mhtttttcnt~ de fatttiUt'. AMXtuttc!) [)))Utit(ue!iet religieuses Ytettncut
donr B'' <uH<-rtM Ct'nthtii et tes ïh:ttit'< de; xwnitt:! donM'!iti'(HM.Cette f'
t'irt'on'stanrft.~t.fn le s.tit.cxtrt-mcment fav"f!<bte:tht~neratiaaUoH'tt-s
petn-hattts hfmti'-ide~. Htt'' t~uttipti'- ta vendftta ''t. ')): )~ vendetta, nait tf
))Kuditism<' nu scu;! pn'cis du fut. h ~"Nditi~n de h'utt'm'. du ~«tt~tt~
de tht'tnttu' 'jui '!f d'-rube ;t );<justit'c et ')ui (t-nd !t f~rtner. ave'- dt's emn-
p!)}f""ns !< it)f"rt)tttc. une petite sceiete M cùt<; de h grande. AJnutun!! t"e
la UM-<tt"itt'd"tth'ti<(uc ett'ruKe k-! haines, en sorte <)nc les <;th'ts crix'i'
nei!! d om- crise peuvcot survivre iun~tt'ttt)): il s.t disparition. – Au ''fu-
tratr' i't "ù ia famiit'' o't' ('hn ua <;rt:ftne de la production, "n chacun
de ses txetoiires a. dan: t.t divi!ii"n du tMY:n). une fonction pr'))<re. )t u en
peut aitcr ai)t!ti. La criM' peut dpfhainer les pa~siona ))"n)it-ide: )ea Mt'te!!
peuvent pr!h''r)'meurtre et )'asMssinat connne des xx'yensk'~itimes
d'assurer la victoire de t'-uM prim'ipes. ~)ait le devoir de veut!er te sanj{
nf fait jdus partie de la m~rate dumestitjue. Le retour a t't'tat noftna)
dissout spontimetoent tes secte!! 'fui suo omhent il UMeatuM'spht-re d'in-
dit)éreu<'e et de s<'epti''i!)ue..Uorii. en quetques u)ub. un gouvernement
eMrttitjue peut baiayer le brigandage.

M
Mt;tt.\KU. LM OUSKi.
MCtALM
d après eux, le défenseur passionné de t'idee du progrès; il
serait conduit par l'idée ttxe du nouveau et du mieux &un
t'tat d'aliénation dont ses attentats seraient les manifestations
iuévitabtes. Le malfaiteur de droit commun incarnerait, au
contraire, les aspirations tes plus rétrogrades de l'humanité.
Xonsaurions ta une loi de ta criminologie. A notre avis, i) est
difficile de proudre ptus comptetement une pétition de
prin.
cipe pour une induction scientifique. Les auteurs do cette
thèse out eu évidemment tes yeux fixés exclusivement sur
t-frtuins conspirateursau service du tibératismo, dans ia pre-
mière partie de ce siècle ou au service de )a démocratie,
plus
tard. Maisqued'omissiousvotoutaires! u'out pas seulement
<mb)icie type catiiinaire. si entieretueut réaiise chez certains
ttouttues de t79H et de t87i ils ont encore ouuUe les crimes
putitiques iuspu'es par les passions rétrogrades tels, les
trahisons des royalistes français en n93, tes ordonuuueesde
iniitet t830. le coup d'État de décembre <8?:t.tts out oubiie
surtout de lire t'eMU)net-ationdes crimes contre la chose
publique, t) leur serait difficile de prouver que l'abus de pou-
voir, ta forfaiture, ta concussion, le taux, le faux-tentoignage,
la formation des associations de malfaiteurs etc..
puissent
'~trcinspires par un amour excessif do t'humanite et uu zëte
immodéré en faveur du progrès.
Le vrai type de ta criminalité politique nous est offert
par
).)erimhuttitÊ sectaire dont Sigliele a fait une étude si lumi-
neuse. Or it nous semble que le crime sectaire manifeste une
(it)ubterégression. D'un côte, la conscience de ta responsabilité
j'crsonuettecst annulée par lit pression qu'exerce sur t'indi
vidu ta conscience collective de la secte; d'un autre côté les
~timents sociaux les plus élevés, ln pitié surtout, sont
''mousses dans tes tuttes que soutient ta secte contre les sectes
rivâtes et contre la société régulière. L'individu est donc tivn'
~ns contrepoids à ces accès tic terreur et de colère collectives
'jxe tu résistance des autres hommes fait éprouver aux sectes
<:taux foutes. C'est pourquoi la criminalité sectaire,
presque
toujours collective, est si facilement sanglante.
Voici donc un type de crime dont les conditions ne
peuvent
'~tre découvertes nulle part ailleurs que dans un état de crise
<ieli société, dotons que te crime politique et sectaire
peut
servir d'exempte dans les luttes engagées entre les familles
et les individus.
Aux crises de l'organisation économique on
peut attri*
t~ttMMtt.– Année «K'tot. )8M-tM9. 3
3~ L\\SSEH~:t''t.M.~tH.S-)!M'

buer tous tes crimes qui impliquent te pantsiti-nne. L'état


des crises econmmques e-;t. de donner aux hommes mu*
impression ptus vive et plus immédiate de la concurrence
vitate:e)tes surexcitent donc tes instincts qui président a ta
conservation ))ersonnette ainsi (p)e les formes busses de t'ins-
tinct du moi. i'ar ta. elles mettent en périt les sentiments
sociaux les plus délicats par tesquets, en temps uormut, tu
lutte des intérêts est rendue moins âpre. Sont-ce proprement
des crises commerciales, ayant pour conséquence la multipli-
cation des (aittites? Hites rendront unprand nombre d'indi-
vidus insensibles à cette idée de justice contractuette ({ni :t
pris si tardivement, une forme detinie dans ta conscience
monde des t'itees civilisées. Lu crise atteint-ette la produc-
tion Leschômées pt'ot')n~:t'sdétruisent t habituded'un tra-
vail re~utier et bien disciptine. ttabitude ~ui. comme ht
montre Ferrero. est ta principate ditlercnce entre l'homme
civitii-e et te barbare. La crise atteint-ette ta consommation
ette-memc et devient-ette une disette? Htte peut mettre les
m"'urs et les sentiments sociaux a la même épreuve qu'une
épidémie. L'obéissance a l'autorité et aux lois n'est pas
moins attaibticators que le respect du travait, te respect des
contrats et.de la proprietc. Setoti la culture des ctasses, on voit
semnttiptier soit teso'iMjuerie. la banquerunteet ta fraude
commerciate, ~oit ta mendicité, te vagabondage, te marau-
dage et le vot. Ur. i'imitation aidant, le type de criminatite,
ne des crises économiques, survit aux conditions do son appa-
rition.
~'existe t-it pas un tien de causalité réciproque entre
les crises politiques et les cri~e-: économiques en sorte que
t'intensitt' des dernières serait beaucoupptus grande dans un
état eu voie de transformation ou de dissolution? Sans pré-
tendre résoudre cette question, nous sommes conduits, et)
comparant t'enet exercé par ces deux sortes de crises sur ta
criminalité sectaire et sur la criminatit' parasitaire, à recon-
naître la présence d uncaractère commun. Uans les deux cas,
il y a a la ("is dissolution d'une discipline sociale et régres-
sion de certains sentiments moraux. Cette conctusi"n fait
surgir un nouveau problème. Les crises politiques et tes crises
économiques ne sont-ettespas les symptômes d'une crise plus
protonde, d uncont)it engage, nonseuiement entre tes vieiUes
croyances collectives et les nouvettcs conceptions de l'univers
ou de la vie. mais encore entre les habitudes cotteetives tra-
').MK:t)AKU.–).H.<t:)(t!:HSS<M:).\t.)! i
ditiouueOea et uue forme nouveHe et plus eieveo do ta cons-
cience moraie. une conscience nouvette des droits et dos
devoirs sociaux? Hn (tautres termes, derriëre ios révolutions
potitiques et les crises économiques ne decouvre-t-on pas une
t'risoenueo reii~jeuss. c'est-à-dire unedissotution rapide de
croyancesct d habitudes coltectives, bien dittereutes sausdoute
<teia moraUte, mais propres donner aux seutintents moraux
h's ptus reconmtfttt act)tt~ uuc st:)bi)itMqui, satts ces habi-
tttd<'s.ffroit toujours dftaut a une partie de ta popuiatiou?
L'hypot)K-!M du déterminisme ecunomique. oteore si accré-
ttitue, est ixcotnpatibtu a\'cc une tciie expiieatiou. Ses par-
tisans ne voûtent vuir dans fa crise etitico-t-eUK'euse
que la
(née subjective d'une crise plus (frave resuttant d'uue trans-
formation de ta production etdeia distribution de:<richesses.
.\)ais.a no)n' sens. on n'a jamais pris .soin de donuor une
-rieuse vérification du dntarnnnisme économique.
Quefques
facéties deMarx fjuetqups pa~esdiiïuses. paradoxaies ou con-
tradictoires, deLoria ou de Labriota n'y suffisent vraiment pas,
le socioto~ue no doit pas, conuHe le médecin de Motière. se
t-tisser ebiouir par la ~'««~' des théories qu'on lui
propose.
Hn revanche. Contte et ses successeurs ont démontre ù satiété
ta correspondance entre les crises politiques et
économiques
~ui ont affecte l'Occident au xvm et au .\). sieete et le pro-
)<'u}!cmentdes crises intetiectueiies et ethico-reiigieuses des
trois siecief; précédents. Les itistoriensde la Cite antique ont
toontr~ des reiatiuns anaio~ues. Renan a tire une conchtsioa
-('tnbtahtedet'i)istoired'tsrae). Maine, Lyai), Seeieyet autres
historiens (U) observateurs an~tais de Unde modet'oc ont
ttiontre aussi que la dissotution de itiodouisme et ta forma-
tion d'états tnusutmans sans racines dans la conscience
popu-
htire foxrfussent une expfi<fti<m s-ttishisante de ce prodi-
gieux phénomène historique, le plus surprenant que le monde
ait vu depuis l'empire romain, la constitution de
l'empire
.tn~to-indien. Orcette crise poiitico relieuse n'a pas été sans
(tonner ptus d'ampieur et de fréquence aux crises annonaires,
cst-à-dire aux cris' économiques dont peuvent soutîrir les
j'opuiations de t tthte.On peut dune, sans témérité, considérer
''omme hautement probable lu thèse qui voit dans ta crise
''thico-reHgicuse t origine des deux autres.

<) )'(;t<[-~.)u:t)i<i<-r
!U[tf.-t)).!t)t
h' )Mf; ')t'i[ c~n~'re A)'<n«tr..h.tn-
<i«eft[ich(- <'M/<f7'<tiv. ). eh. t, tj
3<: LAXXËK !iOCtOL<M!)~tM. i!t!-t!<9t'

Une difftcutte, ptus grave a elle seule que toutes les objec-
tions de ta sociotogieéconomique, reste à résoudre. ('OH)M('H<
t<Hpro~t'~ <<fht fOnSfffOt'C
MO~C p<'«f-<(MOM fO<M('«~
M«<<'M)<'Kf
«cfr «M<'t't~tfM~M<~«<<M<'7-M)<M«<ftf.«'('((«'n'et p«rattftK'<'<'
Mt
<«t'OtM(~K(W('. Mt««CKMrCtVttf/t'Ct'OM'~f~f f<'ft<'ft~ffMtOM*
Nous reculerions devuut ta sotutiou d'un tel problème, si
elle ne nous était hupticitetueut {ournie par uu des esprits
phitosophiquM les plus complets et les plus httttiucux qui
itient paru au cours du siècle qui preud tiu. Xous voulons
parler de Frederic'Atbert Lange. Ses études de stut)sU({ue
tnorate' l'avaient conduit, nous dit-il, à uneconetusiou fur-
toutee abreviativement dans uu chapitre bien connu de son
~Mtf)«'<'~MM)a<«~MM(f.Cette page coutettaut une idée trop
négligée des sociotogues,ou nous pardoNaera peut-étre de ht
citer t'Mf'~t'M<o.
Si t'ou comparei'etat d'une population de bergers vivant
uniformément, comme nous pourrions eu trouver dans plu-
sieurs départements de la France centrale avec i'etat d'une
population eatratuee par le mouvement industriel, littéraire,
politique des esprits, chez laquelle la vie quotidienne réveille
par eUe-metue uue plus grande quantité d'idées, provoque
des actes et des résolutions, excite des doutes, enfante des
pensées: chez laquelle, pour t'individn comme pour l'en-
semble. les aiteruatives de fortune ou d'infortune sout plus
grandes, les crises extraordinaires plus fréquentes au seul
examen des visages,des attitudes, des costumes, des mœurs.
on voit aisément que, chez cette dernière population, il doit se
manifester une bien plus grande dim'reuce entre les indivi-
dus, et que chacun de ces individus est exposé a des alter-
nances bien plus fortes d'influences de toute espèce. Or,
comme une pareille évolution favorise sous ie rapport moral,
aussi bien tes qualitésnobtes que les défauts ignobles, et pro-
voque tout aussi bien des traits extraordinaires de dévoue-
ment, de désintéressement, d'amour du prochain ou de lutte
héroïque pour le bien général, que des faits de cupidité,
d'égoïsme et de passions désordonnées, on peut imaginer un
centre de gravité moral pour les actes de cette population,
centre dont s'etoignenUes actes individuels, tantôt dans une
direction boune, tantôt dans une direction mauvaise, tantôt
dans le sens d'une excentricité morale indifférente. Chez une

t)) Ccuf!profeMp et rc~teinédil.


4 Bonnen <8&7
(..)<M))A)U'.–).K!it:KKt!S.<(M:).tt.K'. 37

population d'une évolution moindre. tous les actes se groupe.


rout ptus prés du centre du gravité, c'est a dire que lesactes
excentriques et exccpti(mne)tement nobtes seront compara-
tivt'ment aussi rares que les actes très mauvais La loi ne se
prcuceupe pas du ptus grand nombre des actes et se borne ai
fixer dans de eertainesdireetions. a t'égoismeetaux passions,
une limite au delà de taquette commencent les poursuites et
les punitions. JI est donc tout naturel qu'une population d'un
degré d'évolution plus ctevé produise, si égalité de contre de
irravité moral, un plus grand nombre d'actes immoraux, soit
purce <tuo les actes de volonté accentuée se manifestent plus
souvent par tôte, soit aussi qu'une excentricité plus grande
éloigne davantage les individus du centre dans le bon sens
comme dans le mauvais, taudis qu'une partie seulement des
actes de l'autre poputatiuu mérite d'être notée
La théorie de Lansc. expressément opposée aux esprits
simplistes portés a estimer que le taux usuet de criminalité
d'uu pays « doit être considère comme ta mesure de ta mora-
titc de ce pays n'a pas reçu tous les éclaircissements
nécessaires. Elle nous laisse supposer, sans nous la montrer,
t'existcHee d'un parattetismc entre le progrès de la conscience
morate et la dissolution des instincts sociaux et des habi-
tudes collectives sur lesquels repose toute la discipline des
sociétés inférieures. Or ta preuvedect'parattctismeestdonnée
par toutes les études sociologiques précises. Une étude atten-
tive dwdroil et de ta morale religieuse de l'Ancien Orient, et
ça particulier du droit israetite, une étude du droit grec et
romain, du droit germanique et du droit canonique chrétien
nous montrerait partout la dissolution de petites communau-
tfs moralesétroites, de consciences collectives cristallisées et
enfermant dans leur j~an~ue la conseienef individuelle. Mais
exptique-tou suffisamment par ta comment le progrès morat
d'une élite s'accompagne d'une régression manifestée par ta
criminalité? Lange scmbte se contenter d'une idée fréquem-
ment exprimée, c'est qu'une civilisation ptus intense surexci-
terait tes défauts ignobles aussi bien que les qualités nobles.
!<ien n'est moins évident qu'une tettc assertion. La culture
iutellectuelle et esthétique, que distribue plus largement une
civilisation supérieure, excite plutôt, onvoudra bien le recou.

)t) HM/o'ffliu )MHMt-)«<MtH«' ttt. Tt-ad.fr., p. tM-


H. )))' pMUe.ch.
4M.
? t.'AS'<KK!tW)t)t.m.tom.tM'tXM

uaitre. tes émotions élevées que les appétits animaux. Rn


même temps, ta civittsatiuu matérietic rend ptus aisée lu satis-
faction des besoins nutritifs. L'observation si importante de
Lange laisserait donc subsister uneéuigme si t'en n'admettait
pas que ta dissotution de ta vieiitedisciptinc sociale correspond
à ta pression des sentiments moraux et de l'aptitude au cou-
(rôte persounet pour toute cette partie de ta puputatiou dont
révolution morale est tardive. L'a esprit, capable de quelque
critique, lie peut confondre h) moratité avec ta sociatité. si t'o))
entend par ce terme équivoque non pas ta force des sentiments
sociaux, mais l'invasion de la conscience collective dans lu
conscience individuelle Xéanmoius, de même quêtes senti-
ments sociaux etevéN.te sentiment paternel et filial, la Me-
lité eoHjugate, les sentiments civiques et la pitié ne peuvent
s épanouirs'ils n'ont pas t'unisson psychotonique pour racine
de même.t'autorite des habitudes et des croyances collectives
fait obstacle ta régression morale ct)extous les hommes qui
sont restés Bti arrière do l'élite ou même de la moyenne.
Lorsque cette discipline sociale vient à (aire défaut, ta cou.
curreuce vitale, même atténuée et transformée eu concur-
rence économique, lail bien vite disparaître les sentiments
altruistes les plus délicats, par exempte, la fidélité aux enga'
ftemeuts. Le moindre dctirc collectif, le moindre vertige
des foules fait disparaître ta conscience de la responsabilité
personnelle. t)e ta, ta oiminatite parasitaire dans un cas et
la criminalité sectaire dans l'autre, deux types qui peuvent
fort bien se marier et douuer lieu à des formes hybrides.
La lésion des biens juridiques, c'est-à dire la forme moderne
de la criminalité est. de toutes tes manifestations de cette
régression, celle que ta statistique morale enregistre avec le
plus d'exactitude. La lui de régression, euenet. se lit claire.
ment éuoncée dans tes tables de criminalité. Les biens juri-
diques les plus souvent tescs ue sont pas seulement ceux
dont ta défense est assurée le plus difficilement, têts que
ceux qui reposent sur le crédit et ta bonne toi et sur lesquels
se porte par conséquent la faible énergie des parasites. Si
l'on attente à la propriété mobilière et aux contrats plus qu'à
la propriété foncière, à ta propriété ou aux droits réels plus

(t) «an!)te premier'iot!. ta s.<ci.i)itt'


'nsiiitctait ? vivre pou)'autrui
'i.t))!tle second.Avivrepar :mtr!ti.en autrui. Vivrep'mrautruisuppo-x-
) exigence d'un<-<u-at't<'rt-
perM)))))f)vivreex aulrui,tnMit'atioM th-tout
<nrMt<'f<
).. H)';))UU).–).);t:)USH<SOt:m.H~ ?

qu'aux droits personttetx.ati'pudeur et ata réputation ptus


qu'à la vie, ce n'est pas seutement parce que tes hommes
(tendent, leur vie ptus cnergi<iuetm'nt que tout autre bien, et
participent aux droits personnets plus communément qu'aux
ftntits réets, c'fstem'ore parce que ta tidétiteaux contrats, le
f'spect de ta proprit'tc. de ta pudeur et de ln réputation sont
dt's sentiments que l'espèce a tardivement acquis. Le respect
<)t-la cuutiance d'autrui, ta justice coMtractueUeest ht plus
rcccut'' de nos acquisitions morales )a statistique eruninette
nuus ntontre assex qu'aucune n'est phttôt atteinte parla dei!c-
m'rMcenee moratt' du parasite.

La formation d'un erinnue) est un pheMomenc iucompa-


mj)e nvec l'action qu'un mHieusoc!at stable et vraiment nor-
n)at pourrait exercer sur les sentiments et ta conduite de
''haque individu. Elle suppose, en CHet,ou bien que l'iuten-
situ d'une émotion collective abolit temporairement chez lui
la conscience de ta responsabilité et l'aptitude au controto
pt-rsonnei, ou bien que le sentiment de ta concurrence vitale
surexcite les instincts de conservation personnelle ainsi que
tt's appétits nutritifs ou genésiques. au point de les soustraire
a tout contrôle ou do les rendre incoercibles. Or nous ne pou-
auus concevoir ni l'action d'un milieu soeiai nornnu qui no
serait pasunediseipHne, ni une discipline sociale qui ne serait
p!)sa ta fois un auxitiah'e du contrôle persounet et un modé-
rateur de ta concurrence vitale.
(')) acte cruninet est toujours ta réaction d'un caractère
individuel et sur cette constatation repose l'idée d'imputabi-
iite. Mais ta statistique morale a montre jusqu'à l'évidence
qu'un acte crhninet fait toujourspartie d'un processus social.
Lecaractère criminet obéit à une lui de formation que la psy-
dtotogie et, à plus forte raison, ta biologie ne permettent pas
suffisamment d'établir. Le caractère criminel bien que pré-
pare sans doute par cet état que M. Hibot a nommé i'«)/«K-
f<<wM<' ~ycAo~~Mt' n'est pas inné mais acquis, et si t'en
n'avait pas confondu les erimittets avec les simili-criminels

.hf«f<<«'Ht', t~, <.t't- fa)'«f<f<M


«««<'«<««.<'<
M)wttf/<
40 ).'tX\t::H!!<t(:tt)).Oti)~-t:.tS''S.)8M

(fous muraux et epiteptiques)'.on n'aurait jamais par))''de


caractërescriminets innés. Cecaractère acquis est tantôt cetui
d'un type sectitire. tantôt celui d'un type professiount'taten-
dance parasitaire. L'un et t'autre sont des types sociaux,
attestent lu dissolution de la disciptine sociale~ p:;)-suite un
atfaibtissemetttdueontrôte personnet et des sentiments
''t)tico.soci.)ux chez uue certaine catégorie d'individus.
La criminatite résulte d'un desaccord entre lu toi de déve-
loppement (te ces caractères et h ptus etevee des t'uuetions
sot-i~tes, celle qui consiste :')garantir aux personnes les droits
ou, pour mieux dire. les biens juridiques.
Les crintinutistes (jui out demandé des explications a ta
psychiatrie et a t'aut))t'(tpo)o{;)ecomparée ne se sont p:ts
trompes radicaiement. car ils (tat mis te doigt sur utte reta-
ti'm dont t'importance est capitate. ht rotation entre ie
pro-
cessus de ta criminalité et ta régression des tendaaces
morates et sociates. A cet e~ard, it n'y a pas tien d'itttacher
grande importancf A t'opposition de la théorie française de
ta dégénérescence et de ta théorie angto-itatiome de t'ata-
visme~. La dégénérescence, scientifiquement conçue, n'est
pas t'atteration d'un type primitif hypothétique il faut y
voir la dissolution des attributs acquis recetnment par l'es-
pece ou ta race et, par conséquent, ta régression. Or. sans
doute, .tes sentiments moraux, c'est a-dire les sentiments
sociaux les plus délicats et les plus élevés, sout ceux que l'es-
pèce a acquis les derniers et qui. par suite, sont les premiers
atteints par ta dégénérescence, comme te prouve, entre autres,
t'observation des ntcootiques. Cette régression n'a pas pour
etiet immédiatta formation d'un penchant au crime, car parter
d'un tel penchant n'est pas faire autre chose que t-eatiserune
abstraction. ?«<. f< <~t'~w.itMM <'f)r<'M/)o/M/ /n«/oK~.<*)t«Me
<'<')'<«<K<'t)tM)<)-<('pf!)'n.<!(<<):M'
nr<<7M<<wM<'4-m')<~M<'pt'j~
</<'
M«H<~w /i! a~Mr«?~-<' n-tM)HtH/<w«' <<'yaM«yf~<-
pfM<C<t<'<' .Mtt.t/M<'r //WM/M«W<~«M </M<H~'f/</<M 0« (/M
;'<'<-<;f)MMM
M)w-«<<<. Toutefois, cttex tes criminatistes de t'éeote
anthropotogique. la régression n'est pas expliquée. Considérée
scutemcnt chez l'individu, elle se présenterait comme un fait

); C'Mta t'em-fi qu'unehngue ~eientitittup


bieMfaiteaoraittp)))i'ju<'
te tenue tte ctht)i))a)ni)tf!t.
~) ThéorieitnKtft.nttittfc.itatienne
semith ff'nttntef~itetcet <<)<)itoMc.
f<tt'On)t"n.Mn<)<M<'y et Menedikt ).e)M.
n'y <)utj)Mtnuit)tf()n)ribu<'t)))e
btMOet M"rrn.
ti.)U(:t)Utt').K'ttt<)t!)UU.K'. 4t

accidentel. Pour en rendre compte, i) a fattu lu faire rentrer


ttypoUn'tiquement dans uue toi et on a faitappet a t'atavisme.
Mais f'st-it prouveque t'atavismo et !a régression coïncident?
L'atavisme est-il nécessairement patttot(~i()ue? Kst ce la
x'appat'itiun de caractères utites aux ancêtres de respect'
:tctm')[c ou ta disparition de caractères utiles a tours descen-
dants" Con~etex une des racines du cttene actuet, nous dit
Lombroso et vous vct't'exappat'atH'e te fcuittat~edu chêne de
)'poque tertiaire. Kst-ceta une r~rcssiott VHt'ttabtcoun'est-
ft' point ux cas d'adaptation normale ?
n'aussi yanucs anato~ies ne peuvent conduire !'<une expli.
cation scieHtifiquc. La régression des sentiments moraux.
<'xp)icationde t'e~prit sectaire et du parasitisme sociat dont
ta crimimUite. tesion des biens juridiques, est ta conséquence
ordinaire, reste donc inexpliquée si on ne ta rattaehe pas il
un état du milieu socia).
Sans aucun doute, c'est vers cette solution qu'inctine-
raient les sociologues de t'ecote positiviste italienne. Ferri
et Niceforo entre autres. Mais ici surgit une nouve)!e equi-
vo(}ue.Luerimittatité atavique, fruit d'une régression moraie,
t'st considérée par cette ecote comme une survivance des
ctats sociaux les plus anciens. La régression morate est
assimilée à un wrM qui fuit reappara!tro les mett:e
(tes très anciennes sociétés et parfois, dans l'association
de rnatfaiteurs. le type même de ces sociétés. Mais les plié-
nomènes sociaux ne sont pas ainsi reversibtes. La reversi-
hititt' totale implique le mécanisme universel et il semble
)<ienque le mécanisme pur n'existe même pas dans le monde
morptuique. Sans demander d'aittcurs it lu philosophie des
sciencfs autre chose qu'une raison de douter de cet evo-
httionisme quelque peu simpliste. le sociologue peut trou-
ver des preuves certaines de ta dinérence entre les régres-
sions et les survivances. La survivance est une loi de ta
société normale elle est ta grande preuve de ta continuité
des etitts sociaux. Jamais survivance n'a fait obstacle a lu
jouissance des droits Au contraire, tes redressions sociales
tendent vers le parasitisme, et )<' parasitisme est toujours
une cause de désordre et de sounrances.
Puisque nous ne pouvons point chercher hors du milieu
sont pt)rf"it'!< "'M)!Mf~ntraiff!!!U)X
t) ).C!!MU-vivnnceit Fxip'tx-e!:
c e!)
dudroitpnf. )nai!i usagesS!'nt.
!)())'a[Cttte9 e n htit. rutities
par tmcon-
«'ntonent ncnCt'utritittt.
).X~t;H <t)):)))t.Ot!)~tE. tMX-)8W

social la cause de la régression monde (tout ht crimmuiitè


est t'ettet, et puisque )n criminidite ne peut jamais être eott-
sidcref cotttttto ht survivance d'une ancieune morah' sociate.
Il faut rétribuer a un ctift de crise de ht suciete, crise qui
se reproduit chM<tuefois f}ue lu disciptiMe sociale doit subir
ttue truus(u)'t)):)tiott. A ces crises Mcorrespondu ta fo)'<H:(-
tiou d'utM etite moraie qui tt'accotMptirait pas su iottction
sochtie si elle tte travaillait pus il instituer une vcritabh'
prophytaxie du crime. Or elle M'y réussira jamais si elle
u'attÈnue. dans in mesure de son pouvoir. i'iuteMsitc des
crises murâtes, potitiftuei! et uconotniques.
fit

CLASStFICATK)~ DHS TH'i:S SO<:IAr\


t-:TCATALUGtt':t)t-:8t'KL't'LKS

)'at~t..S-[Kt\MKTX.

<.–LK!i)-'A);TEhE'rLHS MHS-OtNi! MBt'MOOOt.OU)QUE!<

UELASuctOLOUtE

L:)première faute qui frappe tout esprit critique. même dans


tt'.<meii)enres<t'uvresdestM'iotoniG,adntresrMresexcepttons
ptt's l, c'est le défaut d'une connaissance universelle et systé-
toatiquement complète de leur dontaiueeutier. HaremeMt,on
a t impression que t'autem' est orteMté de tous les eôtcs.
ou même de plusieurs. I) est, sans doute, naturel que ses
tf<;herche8persontteites, quand elles sontspeciates, ue se rap-
pwtojt qu'à un district circonscrit ntais ta connaissance des
itutres no devrait pas (aire tout à fait défaut. Quant aux
recherches ptus gênerates, elles H'ont rieu à faire avec une toca'
tit~' plutôt qu'avec une autre. Ceux qui s y iivrentdevraient
d'juc avoir une science quelque peu approfondie de tous les
sroupes de peuples et de tous les types de culture. Je crois
~m*tout te monde reeonua!tra avec moi que tel auteur, très
stinmet très téméraire dans ses spéculations, nous fait l'im-
pression d'être tout à fait étranger à la culture arabe, it celle
<t<* l'Asie orientale ou à la civilisation si originale, si intercs-

'): CumnM! t'uMtvr"<tcSponcer, t!)'à<:<'il son t<:nm() t)'tt\<u)t)'' r';Mtn~


'tr~anii'csen tithteKUt,
)' t<)t<<}{i'tUt'<, d<ttt~ ks huit vutuntesia'Miu<tf)it
)t<<tijttir~S<')'i«tuny c«t)t('ru)(anth's Aut! t~w;'w. l!'r)t''tit''< et
)'))!'t)t''i'')tS,
)'<sM'"[n'!Ut)~,''t'* <'tj'artni)t'sra' iof';)'it'Mr< h's Po)\nc-
-t'nii.h't At)i<;umK u[ ')M''t<)tt< d
)K'a)')t's f t Astf tu''f«)pi)ttt"ttt ''h' ftH'*
~atMM.C''))i<T.))UM''t'M''tSt'tn')i)))t:.L''))CU<t'u~nncttni<)~f<tit<tt'
"-ttc intmen~'<-aU''<'tiuu 'te htit:,hitin)'ta))iiset mn"'<MHt)M)t'nt atnmgt'
'~tm)t!t'<n'ur<'))r("')n;tMotn'ii<'it!tn'
4tIt ).SSH')<H.'m)~)'H.)~'8.)it'M
santé, de t'Amerique du Centre Te! autre t)o (tonne pus la
preuve convaincante qnit ait une connaissance quelque peu
famitierc d'aucun pcupte primitif ou barbare. A i'ettmotogue,
t'histoire sera inconnue d'une manière deptorabte. Ht cela,
alors que ):<science qui manque a fauteur tm sentit de ta
plus grande ntitite, au point de changer tous ses raisonne-
ments.
Combien il est rare qu'un sociologue, établissant une loi
pour tous les peuples, se base sur pins d'une soute catégorie
de sociétéset ne néglige pas toutes tes autres avec nue fran-
chise vraiment naïve* Quoique les conquêtes de ta sociologie
descriptive ne soient ni rfcentcs, ni detuissees de notre
temps, ni de pett de valeur, ce n'est pas du tout un cas com-
mun que tes raisonnements sociotogiques se fondent fnetne
sur des peuples qui nous sont aussi tamitiers que tes
États du Soudan central, de t'tndo-Oune, du Kashmh', les
peuples de l'Amérique centrnte et (tu Pfrou avant ta cou-
quête. tes empires importants qu'embrasse l'inde anglaise.
Même ta ttussie ancienne, le Japon et le Corée sont presque
toujours ignorés
Nous ponvons résumer notre reproche dans le jugement
suivant pour toute ta sociologie qui se rapporte à l'huma-
nité entière ou aux peuples barbares et cultives, c'est-à-dire
qui ne se confond pas avec t'ettmotogic proprement dite, la
période comparative n'a pas encore comtnence. La méthode
comparative n'est pas encore de rigueur absolue dans toutes
les recherches dignes de ce nom, qui prétendent être plus que
de la rhétorique ou de la causerie. Or, je crois pouvoir avancer
que, si cette méthode est si peu en faveur, ta faute en est
pnncipatetnent à t'abseneo d'une classification et d'un cata-
togue de tous tes peuples d'après leur état social et le degré
de teur civilisation.
L'œit du sociologue n'embrasse pas toutes les catégories de
peuples et de cultures, parce (tue ces catégories ne sont pas
encore faites il si pas un aperçu de tous les peuples, parce
qu'il est impossible au regard humain de dominer le chaos.
Le sociologue un peu philosophe ne sait souvent que très
vaguement qu'it y a de tout autres peuples que les Grecs, les

<). t) <;itvrai(ju'i)y ')~'< t'TM))ti"))!t;


M. St"in (viesocialef)'~e M)
Lichtet/ff MthMpAx*. avait
t)!US~ t'mtcntiun')'<) drx unutr~shma))t'
omi~il o'y a J)asrou~i il du))))'* t~suthM!:
'))<e)')MM ''t))t)u)«)ti<)ac~.tt))u<
')ui ne t'oaitituent)m*'te re<'h':r~'))M:t
du txat, et ))'"t)t)i''tt <)'(ttit;tttit).
– Ct.A~tt-tC.tTKtX
STt:)XMKTX. hK.!T~Mt MU.tt-X 45
romains et tes Huropeens contemporains, et
qui pourtant ne
suut pas des satires. t,es peuples primitifs sont Lien au-
dMsousdc sa considération ce serait
dérobera ta dignité de
la philosophie que de soumettre ses
superbes hypothèses au
t-MjttôJede cette humble histoire. !t
n'y a ptus un seul xooio-
H)ste qui, dans ses théories générâtes, songe un moment à
~))!{er tes formes inférieures de la vie ou qui d'en
f;ore une étude approfondie. Quelles sont au dédaigne
contraire tes
(-.MttMtssancps eU.nograptuques et ethnologiques de nos ecri-
nuns tes ptus réputés eu sociologie
générale? Au lieu d'une
sctenee des commencements sociaux, ou ne nous om'e
jamais
que de ta philosophie du droit ou des dithyrambes comme
<-euxde M. Izoutet. Ou prétend asseoir notre théorie
et, par
sutte. notre technique sociale sur de vagues
nuages qu'cm-
porte le vent changeant de Ja modo phUosophique.
C'est l'absence, dans notre science, d'une
classificationuni-
~'rsettetnent acceptée qui mené inévitablement aux défauts
stimajes et dont les conséquences sont très
~ous n'en voulons mentionner que deux. Les regrettabtes
livres, si nom-
L'-euxet si Mon écrits, sur le suicide,
qui ont paru dans les
dt'rnteres années, négligent Je plus souveut tous les
soit barbares soit primitifs, situes en dehors du peuples,
cercle euro~
pcfn J'a: appeie i'attention sur cette faute et
j'ui fait un
commencement de correction, mais sans
fruits pourles socio-
~ues a la seule exception de M. Vierkandt,
qui est plutôt
et
fthnotogue. de M. Durhhei.n~. Pourtant. il est certain
toute notre conception du suicide que
doitehaMget-,si nous avons
présent à l'esprit qu'i) est très commun chez plusieurs
tifs et citez quelques barbares comme les primi-
Chinois et tes Hin-
dous. De même,toutes les specutationssur
!'evo)utiondu sexe
Mmittinet sonémattcipatioa prochaine ont
péché par suite du
t'eu d'attentiouque l'on donne'adiversite
destypes sociaux.
t ar ia. rexpitcatiou des causes de l'état présenta étédes plus
supertietettes Ici, pourtant, !e rapport étroit entre ta situa-
tion des femmes et toute la condition
morate, économique et
J'y '"? .)Mn. WvnMn.H..
"<-/.f~.<< .LttH!iv. ~99;. ,).M P"e Fnmck.
~<< t~. t8s6.
').. trt.Me <.H.o~,
~M.M peoplesin Me~M.f<w<!M
tS.t c. .).,)t. t.as..),,“.).. su,).).k'/M.
·ouiulwixscrtacltu/l, !8'd'J.
)).cp..t-mMt:i de notnt)'e)-mn.'tM.)t..
"u j'ai es=.ayt: M.e~cM.t.umf.tM9 Lt-iden
d)tp))Mfot)dit-)c pmt.Mtue un t~u ptus.
4~ t.'A\<Ht:<tt(:)m.<'Ut~Hi.tM"W

intettt'ctuette du peuph* est assez tacite a découvrir Tou-


jours par suite de la m&mefaute, si ta (iiversito des peuptes
ft ht ricttMse des formes soci:des sont connues <Mft/Atf/fM'ff.
t'He" ne te sont pas assez intimement et sotidement de la
majorité des sociologues pour leur être continueHetuent pré-
sentes a t'esju'it et pour inHueneer toutes tcurs t'echorchp!).
même ta formatiot) htconsciente dcipttt's hyputMscs.
A ce (h'fitttt ~frave .t'cu juint un autre, h~rHane de notre
passf sp~'utatif. Jtaos tous les t'HisonHoneots. on p!u't d<'
ht conMptiot) d uaH hmu:unt<: une et indivisibtc. A )'ot)b)i
dfht dh'ersit<des typGss'idtiMh tendance H nier pratique-
ment tour existence. Un ne les conua!t pus sunisammfnt
ft on ne sent pus te homitt do les connaitre. L'ignorance
est soutenue par ta survhaMce, peut-ôtre incuMscicnte,du
d'~mc de t'unite ossentieHe du j~enre humain: et tons ces
pn'ju~es sont t'otreteous par i'hahitude df's raisonnements
abstraits, et t'c)oit!t pf"' les rectx'rehps positives,
({ui, fondées sur des matériaux historiques et etbnoKra-
phi'(ues, ont le tort d'être beaucoup ptus {ati~antes. Ou
cet si aecoutun)'' à raisonner sur tas {acuttes humaines, sur
la societc eu n<'uerat, qu'H usttt'~s dit!ici)e d'at'rh'er a uuc
tout autre conception, ~ios ancêtres scientiuuues sont les
p)dtosop))es.qui ne connaissent que l'homme tout court, et
tes juristes qui. it y a bieu peu de temps, concevaient un
st'ui droit pour tons les peuptes, on te déduisant des principes
du droit romain. Hst-ce utt miracle que, eu sociologie ~M'
rate, on s'en tienne encore a ces habitudes d'esprit, qui, en
ontre, ont tavautage de rendre le travail très faeite?EM
déduisant un peu, on construit toute une série de lois en
quelques heures~. Ccst tr(' amusant, et cela ne fatigue
que te lecteur. Cette tendance de l'esprit, est encore renforcée
par te besoin M'onomique d'obtenir de grands résultats M
peu de frais. On désire des vérités tardes, etcrnettes, valables
pouf toute t humanité, comme prix de quelques heure<!
de specutation somnolente. Les grands physiciens ont
autrement travaitte pour arriver M leurs fois' Toute cette
\tir t<;<t' [K-r< h.~'!MM.'ir' M<'t'ctw'f ~'«m'7«'<«;</ (/t'c
/t/M'-Md~ </c<- H'fr/.«'/M/7
l\I.fI'IIfl/1 .t!!97t,~l
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<t<H)S illt.(", 11r.
,hm~hlIlet'IIP
ht«tt«f<Mh't-<fff<.</<*
.~jc;«-, t8K. p. ~X-i.
f~ f~xton''t )<''« dan--~h' th-Mstt!)<~a'-<:tHt))')"Wh-i: .)'«H~<'M."
."<K-tWo./«'. )XS:i."u)t. W.tt-to*. (~Y/'fMhMx'
f~.«'h- fOtaU). (:<««)).
t't!
')'' i'!t'Ri(t)i'
t-t'iti'jn~' )?)«' it<~f'e'<<' .Mr'<<A'M~A'<' iHX't)trf)ritt
tur !i.ttwt~"n:i'-i):t)t.ii!'M. t:i<)')it<Rs.f't-)n<<'f/cM< )'. 'M.
* ')
– t:H!<)t')r.ATH'X
"TKtXMKTX. ))){.<
'ftt'KSSUCtAt
X 4i
''in'f de spéculateurs paresseux doit 6tre extirpée de notre
sciettce, pour que t ttahitude du hou h'avait puisse enfin s'y
acclimater.
L't'coutUtttf politique, ht branche ta plus avancée et ta
ptu-<indépendante de ta soctoto~te. csL aussi celle qui a te
plu-; sat-riue a tu tendance abstraite. <~est ta sente science.
avec !a tu~i(;uo pure. qui. jusqu'à notre epu()ue, ait cru
pouvoir pt-osf'sset- pat' des h'.tit<s <'ten)C)t)ai)-t'siotertoi-
ttaMeg.Ce tt'est pas que nie lit vah'ur retaUvc et prepa.
rntuirede ta mt'thodo abstt'aite pom' ceUe .science'.Mais
je n'en reste pa'! moms t'onvaittcu qu'ette n ahusû de t abs-
U'actiou.de la déduction, et ut'{j:tit;cbeaucoup trop l'indue.
tiott sur taquettc ette sera basée dans t'avenir. Un vuutait
exptiqm'r les pttettomenes de la vie 'onontique de toute
t'h'unaaite et s'appuyer sur cette explication, et. sur les
fois aiM: découvertes, pour ju~'t- de t'avenir et en diri-
ger te mouvement, et ceta ators qu'on ne connaissait qu'une
sente t~riudt' df cette vie économique, une période qui ne
durait tjue depuis un ou deux siècles et qui n'avait été
obserV)' qu'' dans un seul groupe de peuptes a peu près
semblables les uns aux autres. C'est bien lit un monument
d ignorance et de préjuge.
four s'expliquer lit conduite de l'homme, on commen.
'ait par se t'im:t{;<'r tout uutrc qu'il n'est. On se te n~urait
toujours tMtettiseMt, toujours égoïste, toujours ctatrvoyunt1
pour ce qui regarde ses intérêts, toujours sur le qui-vive,
:dors qu'it est le ptus souvent indotent, bête, ue~tigent et,
par intervattes, assex bonhumme. Xaturettemeut. on finis-
sait par ne rien comprendre a son histoire. La plus grande
faute qu'on commettait ainsi était de supposer que tous tes
hommes étaient a peu près e};aux, faute dont le socia):sme
:( été ta très ~rave punition, t'ar ta. on se retirait te moyen
de comprendre et d'apprécier la fonction des capitalistes et
des entrepreneurs, des directeurs du travail', que pourtant
on aimait tant a justHier.

~) t:~))Mj'.
Ht'ynt.'tn~. fK"'«<f<-<'<)A)f'tu<<f<~t'S~«<hMt!/tt)t«/tM<t<<<))i80.
.-)~'ttt~t-.«'<U<'f/f'J</t'</<'t-.S''«'fM<f'-M)ffM.«;/<M/7fM.
)SX:t.
~) ~«~KMt/irf'n .h'tt'<<<'t- .)n )<rot.J. Wn)),in).'rtt).)mh-<'< t-ntr.)).
ihY<'ntih.)! t-)-tt"u~et )' )'«'.<-u(if-,<tt:n)u'')-.'<'fx-)«<MM<M.t
««<<
~i~ffM.
/<~A.M'tc/t«/7.tot-</«MM. .)X9X).)). :<iHt..<). \V«)ttt )M!:mrott)')tnct)<
!t(')trccirjf.! Mtr')n'<tu<=.)t)a)!i)):)'-<.t)!t'"-Mt))-
).«tt');)(t')t''Hrs<)u<ic<
-.mttuCMt. <:u)ttj).Mu~i Ma))'K-k. t<f4«M)-Htx/~«'MXM~t;' «'<'<«). ts~.ct
.<wt;)t't!f~<;<v< <«!!)?..
48 ).'AX\)!H't:t')'.K"K. )8!'S.)~

La seconde futile de t'cconomie classique, correspoudantK


la prentiere. émit de m'gtiger les différences énormes qui
séparent les diverses pfriodes économiques. On no voyait que
l'humanité travestie it lu modo du x<x' siècle. Par exempte.
ou n'imaginait que d'une seule et éternelle manière lu
formatiou des prix. On devait savoir pourtant que, dans
les villes du moyeu âge, tes prix s'etabttssaient d'une tout
autre façon, non par le balancement de t'onre et de );)
demande, mais par l'appréciation expresse et raisunnec'.l,
La théorie du prix de revient doit-elle aussi être limitée"
Nombre de producteurs vendent a un tout autre prix par
exemple, le primitif, tei qu'on t'observe encore dans une
grande partie du monde, vend des choses produites avec
beaucoup de peine quand lit fantaisie qu'on lui eouuait
pour le ctinquant te saisit Hest vrai que l'économie histo
nque a apporte un grand changement mais il sembte bien
que la doctrine est encore édifiée de toutes pièces par
l'abstraction déductive, et que les leçons do l'histoire n'y
figurent qu'a titre dornements. L'induction historique et.
comparative n'occupe pas encore dans t'ecouotnie théo-
rique ta place dominante qui lui convient. C'est plutôt uue
étude à part. Les divers types sociaux ne sont jamais pris
en considération on n'en tient aucun compte.
Cette faute de mfthode est probablement soutenue par
la tendance conservatrice, qui n'aime pas reconua!tre que
nos formes sociales et juridiques ne sont ni cternettes et
immuables pour tout le passe et tout t'avenir, ni même le
rcsu)tat heureux et stable d'un développement rcctiHgue,
mais tout simplement des traits anereats à un type social
spécial, à côté duquel it en existe d autres. C est un reste
<te la philosophie precopernicienne. Ou ne peut pas com-
prendre que nous changeons, que notre culture europeeum'
n'est qu'un phénomène particulier et passager comme te~
antres. Tout ce qu'on admet, c'est ie développement rec-
tiligne. qui aboutit a notre ordre social. C'est ainsi que
l'histoire économique de t'Ëurnpe est construite par t'emi.
nent professeur de Leipzig, pour qui le monde grec et routait)

(ti Cutmmjtt" C''<A ~Mf//M/< /«</«~f'/f'M~t'<M<tMtt'f'<'<


)()8!X).
]<. M7. «!!).; Fruin. t'<'«/<t'<'<<' )tXtM): t'fMA~mAcAf
'.M'-At't/YfM.
.</«</
<M</e)))<W<M<'<'M)t-.
p. )M. tUt. tm; UfU)')'.t'n~~MC/te tt'M/M<M/7.<-
f<t/K-Mf/<(~«M ~<M~<~<'<- tMOt, p. ;'8.~0.~3.
(~ Bm-her. ~'c «'t~e/t«/ï f/p<-.Y<ttK<'t-<:Mv'
~M!').)).30.
StKtXMKT)!. <:t.A!)t-t<:ATt()X
))KSTYt'K-!
!:Ot:)UX 4')
~'h.-1.
lie s cm pas 1
efove au-dessus de ta ~Mf/~MfW /~<t««f«'~f/ta/ir
'<))<r~'hT/<H/de Hodbertus;, jaquette succefte l'économie
des villes du moyen âge et t'économio nationale de notr"
tt'mps'. Cette théorie simpliste se heurte à une masse de
faits, très connus, de l'économie grecque et romaine~.C'est
lit tendance à concevoir t'évotution comme se faisant eu ti~ne
ttroite, conception étroite et bornée, qui poussait nn homme
aussi savant et spirituel que M. Hitchor &édifier sa cons-
truction. On ne veut pas de types sociaux divers qui ne
soient pas des stades d'une évolution unitinéairo. Au point de
vue purement scientifique, la conception ta plus targe
scmhie pourtantta plus attrayante aussi. Je suis sur qu'ici
t'innuence des tendances pratiques se manifeste de tu manière
la plus fâcheuse. On lie désire pas avunt tout une expli-
''ation causale de tous les phénomènes de ia vie sociale,
plutôt une justification de notre état social à nous.
C'est précisément l'école historique, M<tfM éthique, qui est
poussée par ce besoin extra-scientifique y.
La même faute se montre aussi en ethnotogiB'; ce qui est
beaucoup ptus surprenant, parce que cette science est tout
fait dénuéede tendance pratique directe. tci, le défaut est
<ip nature plus intellectuelle. En ethnologie aussi, on ne
pense pas par c!assincation. Ce n'est que très récemment
'(tt'uno autre tendance y est apparue~. Je ne veux relever
qu'un exemple qui emprunte sa signification décisive au
nom et a la valeur scientifique de l'écrivain qui, dans sa
)res connue MMtor</o/' M<«M<ut .M<tn'M~<négUge toute ctas-
)) Bu.'hfr.0«' ~KMfA«K. f/ct-t'o/~«f<'<tcA<t/7, )!)')!( <d. p.6S.
~) Ctttnp.Atti~r. ffe tt'tf~/tjtf-/t«/<<e/«' t'<~tf).M<t<y <<< .t/<e<tUMt.<
)S')a CtttUtit)ft)t)U". tt'M/fMt C't-t/MH/fOM in th t'fUfMHttt' .t~<'C<t ()Xf!
)tt.t.-h <:<-icfAfM-/«' ~Mf/ttc/~f )!nM)k< t'f
A'ttUtt, <o< ~f /« C«')<tK</i"M
'/c <n~M-Mf/t'Mcf (t8i)Up. :iUj Xetuch.M<'<;<-oM~«/<M<tW <M< ~«f<t«tt.
</cA<'y/'<a<- .'<octM<u-<mf)MfAa/7 (tiM~.p. )8 s'j.
!:t.')))))). t<<m(;)< Les.t'tCMt.w .~xi«/Mft) .t~oM~Mt- (tX96~ p. 7: St
J WuU.Sttc<f~MMt<M Mtf/ ~</«/MM<-A<' f;f.«'H<c/t<~«)-f/MMnf/K'
j'. )tX;().
C'nttxte<)ttnxlit phito~tphi''')<)<))'')!). <:<m))t. )'intro))a''tion
<t)))('tt
</ff
~j~' fM~Mt~M~ i~ff/'f, )8i't, intru<).,9!t,S ), 1.
J': «t'iK-us)ttMi-xM~tttt!. UatMnmo~<-n/!e,)nnsi~uo't'msmon~«/e-
~fMtx~tft.wttM K
't«96;.it n'y 'mo ')*) )tw'!( inMntMtntes de)<tt-ta!sin<-it-
'<)) <). )~-))j))).s.')Mui<tMuj'ax''))< t)ton)s)i)))ittHt)H)c!i
mMf.'chcn'hcsuux
ft-itoitif.: s..))):i
ot <)u<' JM nut'-s ttie pas)n<!)a)))t''i! te:!Btt'tMtn'~
~ve ;.upt"
n'-nr!< «.tttMM' e
t-'t'tait. t c'Mt('nforfte ea<<t<m!.h': ttX-iHcnt-M jtaMicati'Mts
thn'th~i.ju.'s. Mun /.<)/<«)<M<< N<ca/~ .M~Me'h <<«'<t<t<)-rfM-<'t' tM?'!<t
't'~ii)M':ntt'«Mjt f nt)t))))rt.
)ttttt')i"rt;iiuU!)
):. ftmtitttttt. – Annrc ant'it'L tttM ))K)i). t
!? t.XXKH ~CM).t))UQt):. t!fUX.)K')H

sincntion des peuples. Des peuptes inférieurs et supérieurs


de très divers types sont metanges dans le <'ours de l'at'KU-
mmUattun.
Xaturett<'mpnt.)c'<ettn)o)oj.u<'s savent très hie)) que les
peuples. ct<ex ~squek ils suivent t't'votution ne tcHfS ou
tt'ttes institutions, nappartienm'ntpas tous au metne type';
même ))-<savent que l'existence d'un certain tr:)it st)c;Mt
itnp'trt.)ut()oitMH)t'ttfrdc pt'of'tttdcs couscqucnccst't ittthx'n-
cor ph)'' «tt tnoius tuut("iles autres institttti(t)ts. Us te savent.
tum" itsu'utitisf'nt point )')'K:t\uir. C'est'jue)!t ctossificM-
ti<)ndt'spcup)t's)nMM()tt('('t')()f)eset)n)t'(ut;m'sn'pnseut<'nt
pas vht'tot'nt te i~soin. Pouf eux. tous les ppttptcs sont du
<m}t)tt'typ<()Uf)i<)ue pt'rsotme ucsitche mieux que lit rutdtt<*
Herepuudp~si'n'f'ttcccnccptittttsimptiste.
Dans ['t'tttnotu~ic. ttous n'tt'ouvuns fa prcdHectiou pour
révututionmtitittM'irc. qui ut:tit t'cxtt'~me concession desefo-
t)0)nistt's:)M)use)teyestc)tp)<'it)cn<)t')tisot).Ru<')ïet.s),
f'uHnnf'il fuulle n'<'ot)U!'itrc.tes ct))u<t)()RHCs sont des 6vo)u-
tioottistes :t fte très ritres exceptions prcs. ils conçoivent !'evo-
lutiuli dt* t hutntmite beaucoup trop sitnptetnent. Pour eux,
toute condition sociale, si centrifuge qu'eUe soit. doit repré-
seules-)t)te''<;))(')tcde t'escatier unique et conformément a cette
tendance, chaque phenomeM qu'on duconvre, si rurf qu'i)
puisse être. est ~eneratise comme un stade du devetoppement
que toute race. tout peuple a parcouru déjà ou doit parcourir
dans ta suite'. Pour eux. c'est toujours le metno chemin
monotone. On est. sans doute, obti~e de recoMMfUtrequelques
déviations trop évidentes, par exempte, l'absence de retat
nomadedans i histoire des peuples sup<rieurs de)'Amerique
t'eutrute ftdu t'erou mnis cela lie change en rit'n la tendance
~éMeraieet fortement enritcinée.
Cette tendance en comporte une autre celle qui incline
ieiiesprits :'( prendretoute institution contraire à celle qui
domine chez nous, pour la (orme initiale de toute t'uvotution.

f)) t'<M'ptruv ))"utt<tttt 'tu pt'nd'Ntt'-tUion


<)n'tnp<trt<' t <')'s'juestiani'
~t<h<ttt)wj<.t''M.nih)'')'t<t))').ttn<)tt')Uti!ih'.)tt'!ttYrai.<toi,f.M«'n/'«'-
t~t'fM</<'<f<~fM(t'tH<'«/M~t<Af/MMj/<jyMt'/f'<'A/t(/t'4/fM/)<4M<)</</<'<'A'ffMt!.
().?, MM'n'')'' t< X('t)-Xuhm<htis. ~~Mtcunnai.p)tartant.<'o)))tx!t()e~ chus-
seurs.CMtftp.hm<-)ithjt)(: <tt:ce )iv)'ein ~MeMM. <tt:):.t89t. )).3e)fs<!t).
t'ht! tard il <tc'trnK'' ''t-ttut.mte a enfoM&la p!tf{e
<)U'it ffj)~tt?(; 13(tu
M)ntiti~tn's imp'<rt:mt <tec<t<M)M<St«c <t<t/
</fMt'~t<-A«(/M)M xwhcAa/Ï-
~f/t<m/t<~<t8!)6.. p. <?.
(~CutM)'. la cnUquod'iMitti!);), .h)</«-~o~M~Y<p/ttf. )). p Mt.
– t;t.AMt)'K:n')')X
~'tmXMKTX. MHSTV)'):<
«ton X :it
L antériorité générate de lit propricté commune, t'universa-
titédumatharcat avant le patriarcat.sont des exemptes de
cette tendftncc Onsu refuse a ndtnettm, coq'))
snmbfppour.
tant le plus nature). que. sous t'inttueuce de conditions très
ditïérentcs par teur quantité. tour qu:))ité et tour ordre de
succession. les divers ~roupesde jmujdesnejtcuventpas avoir
acconip); ta m~me série (te chan~'mcnts. Ces dit~'rcoccs.
toujours )tHt)tipH(ies.d()iv('tt)tavoir(.'()n'!titttt'd('stypes (t't'vo-
tutio)) et, comoto rcsxttit'ttes. (h's types (tecutturc tr~'s divers.
quin('ser('ss<'))th)erot)tprob!)))tctnent{.t)t)!ti'(~(jttiestun(t
consotation.
.)'!ud''j:') sijtUittftcs !;t'<~t-a)is!tti<ms
))M!mc')uptrop rapides
)tUXt)t)dh's)!tN)t'f'otm!)iss)mct'et)'ot))<)tdt'tdiv('t'sitt-dcs
typt's sociaux et de tY'vohttion(tonne lieu. Si tous tcsppuph's
sont~aux, si tont)<)ccnrc hunmin est un et homo~ue duns
toutes ses sectiott)!.it f'st )N)'fMitM)no))t io~'one qm' ('<'qui est
vntipottr une partit-doit <()-<'vrai pour tontes. Xtd)w<oin
d'inductions )a))orieuses,d't'.f/)M'<M<f'f;<«M cf<«'t.<;toute tron-
vaitte d'un fait rare. au t'ontt'.tirc.reuvt'rse ta toi ia mieux
~'taktie. C'fstconxne si )'o)) prétendait connstilre )a t'espiration
des tnatomifures par cc))c des poissons, ou bien si rou ren-
versait tt's notions que t ona sur ta <:ircu)ationchez tes poissons
en vertu d'une decouvarte faite sur un reptile très rare.
La situation respective des ditterents peuptes dans la clas-
sification n'est pas ctaire~ent déterminée; et pourtant lu
solution de très importants prohtcux's eu dépend. Pat-exempte,
~t. <:rosse prétend que tes chasseurs et les pécheurs pré-
cèdent les i~ricuiteurs. et de cette antériorité il déduit que
tes formes de famille qui se troovent chex les pronipt-s sont
ptus archaïques que co))es que présentent les seconds
M. Kohter n'est pas convaincu par ce raisonnement La
pn'tnière faute de M. Grosseest de traiter comme une série
~éucato~ique cequ'it donne pour une ctassincation de ressem-
htance pnro. La seconde estqu'it né~tige les survivances qui.
d une civilisation, passentdansia suivante. S'il s'était pénétré
plus profondément des principes de la ctassitication. i) aurait

ft) f:«)t(j'. tt'")t '~N'te~'f MfMOfM Fot'&tMH.CH :«)- f;Mc/.«/<(<' (/<f


'MftMt-AHf/tfM '«
t'«M)t<<f. Xt'thf/O't/t /?) ~UC;(~t(MMM«;/«t~.)St)'),)).<:SS
M'<)..M5-sat:.
t!tl'«-. O'f~)M<;ft</).')' tt'«-t0/< MOft tHe<'e<-M«'t)
< f«Ht;<
.))«)(().)*.2a. )33.)t.(. )<i: M. t' M.?. t.
;); K~ht-'r.<'«<- ~<«t-A~ t/n' A'Af(t8!<!f). p. t).
M t.'AXXHK~)(:tt)L')(i)t.E. tM'8-t~

évité ces erreurs'. Toutes tus recherches ethnologiques


changeraient de caractère et devh'udraieut beaucoup ptus
profondes et aussi ptus fertiles ex découvertes sures, si l'idée
de ta divers!té des types de cutturedo)ninait tes esprits de
toustescttcrchpurs.
Danstesdiscussionssofiutogiques un peu positives.où t'on
s'appuie sur des faits pmpt'untésadi<térentsp''up)es. on peu)
remarquer (}uet'en n'est ni ctair ni d'accord sur tu position
géaérate décès peuptes et. parsuite, sur ta vateurprohante d''
ces faits. Par exempte, il y a bien des choses dont l'aspect
change suivant que t'en regarde ta liussie contemporaine
connue appartenant à la même ctasse que t<*speuples de
t'Huropeoccidentale ou, plutôt, comme t'égaie de t'Hurope d'il
y a deux siécies. Je crois que beaucoup de personnes ne
m'accorderont pas t'importance de cette distinctitm, et.c'est
précisément cette inditlercnce presque p;enét'Mte.surtout dans
ta pratique même des meittcurs savants. qui est t'objet de
mon reproche. Ou aime a éclititauder de larges t)<eories.
simples tissus d'hypothèses, qui ne se rapportent à aucune
classe bien définie de peuples. à aucun type précis do culture.
et qui pourtant, de prime abord, ue peuvent pas non plus
s'appliquer A tout le genre humain sans exception. A vrai
dire. il n'y a qu'excessivement peu de propositions sociolo-
giques qui soient vraies des Attonands comme des Moshi-
mans, des Athéniens comme des Chinois et des Esquimaux.
Et cependant, on ne rapporte pus le tait atténue à une classe
spéciale, et on ne se donne pas ta peine de chercher si,
peut-être, le même fait se rapporte pourtant à plusieurs
autres classes et auxquelles. On ne cherche pas à déterminer
le domaine des assertions que t'on émet; on reste inditté-
rent à la question capitale de savoir si le phénomène n'est
qu'une exception ou bien un fait ({énérat commun à quelques
classes ou &toutes. Les raisonnements des œuvres sociolo-
giques sont presque toujours tout à fait vagues et sans fon-
dation suffisante.
Tandisque les raisonnements qu'on trouve dans les ouvrages
de sociologiesont vagues et ne reposent pas sur une base
suffisante de faits bien observés et classés, au contraire, dans
tes œuvres historiques, on se donne beaucoup de peine pour
0)0))/~MCM<')fM
(t) CM)))). :M)'f:Mf/«f/t/C< MtMM/t-
fo~C/tXMjiM'M
<«'A<'Hff)M(/f'<
M &M/«'<Y//'<!fA'<M-<a<«'t'~f)Mc/«)/7,
)?! p. <Kt&
ii<'()..
809..pf;.
– <;).«)t'<tT)<).\ )?.< Tt')'K.<!<Ot;).U'X
STKt.\MKTX. ?
.· 1.. _u!iLt. 1_-
itit'udt'erircpt authentifier par ht critique les faits qui sont
tubjetpropr<'de)u)'echerebo.\taistescomp!traisonsy)i!;u-
tt'ut plutôt a titre de distraction, ou tout au ptus comme un
ohtven do mieux comprendre les autres faits dont ou s'oc-
cupe, L'établissement d'une toi gcueratc sur nue induction
~ufiisante n'est jamais leur but. Les sociologues sont trop
abstraits et pas assez positifs, les tustoriens trop concrets,
tudittcrents aux gettér'disations. Pourtant, tes dernières sentes
s!))tt l'objet (le ta science. Le sociologue ne voit pas de etasses
ni de types divers parce qu'itesttrop peu précis: tttisto-
t'x'n ne les voit pas non plus parce qu'il est trop étroit dans
so))savoir, dans ses tendances, parce qu'il n'a pas t esprit
<denti<!qne,tn) sens le plus élevé du )not. Le sociologue veut
dt'-tidées seneratessans chercher a les appuyer sur des faits,
[historien cherche des faits, nMt8,sut* cette hase, it n'ftpTR
tit'u. Le soctoto~ue doit apprendre qu'H y a des espèces
s'~iitics ditterentes. que t'humauite n'est pus une abstraction
h'))not;enc ('historien doit reconnattre ffue le peuple dont il
s 'n'cttpe n'est qu'un individu, ntetHbre d'une ctas.se à cAtf de
taquette il y en a de tout autres, aussi intéressantes, et que
ie but doit être de les connaître toutes.
l'arce qu'on ne cherche pas Ii faire une induction aussi
'aiptete que possibte même dans les meilleures Œuvres
't'cUtnotogio ou de sociologie comparatives, (sauf de très
Mn's exceptions), on ne parvient pasa limiter les ctassesavoc
'jaetque précision. La bonne induction et la limitation pré-
cise des classes s'impliquent ntutuettonent. l'ar exemple,
quand on veut.savoir quelle forme de retigiou ou de famille
se trouve chez les clrasseurs inférieurs, deux conditions pre-
timinaires doivent être rempHes. On doit définir précisément
quets seraient les traits caractéristiques du chasseur infe-
'icur, en ics (tethoitaot par ceux de l'agriculteur inférieur,
du pécheur proprement dit, et on doit rassembler auMi coin-
t'tetement que possible tous les exemples de peuples assez
bien décrits qui répondent a cette définition. C'est alors
s-'utement qu'on pourra poursuivre t'enquëtc principaie.
On serait forccutent conduit à pratiquer cette induction
scrieuse, si l'on éprouvait un peu plus généralement le
i't'soin de )'<rp<'<'<w«fMM recommandé par tous les
f<')<f<.<,
)')i;'ciens, né~tige par presque tous les sociologues. C'est un
fait connu que très peu de raisonnements sociotogiques ont
le pouvoir de convaincre un esprit quelque peu critique la
Mt t.X\)':K'.«t:t')).Uti)~Hi. )!)?!)

cause en~std'abordùnnsutnsance des iMUUc)it)ns.tt('mptui


trop ftfqtu.'nt du raisouuf)u''nt par ext'ntpie, en second tien
au défaut presque rt'jtuiim' t~' )'<M"o<"Mt f<'«t't<.t~Utttx)
ou a itppttrk' quelques exemptes a t'appni dx sut) hypothèse.
on esl tout content ou n't's~m' pas d'uteudre )a rechercue u
toute ):t<)asse en question; oit no se fuit pas d'oi~'ctionsa at
soi-utt-tn' ou ne cherche pa~ d'cxccptiuus apparentes a ht
re~te supposée. – t't fou no cutn'.tittM~tttttUt}.H htttt tuu-
}unMn'ctttt)ttn'ttt;et'.
Ut)fxctt)p(u bica tt'app:)))~des f:mte!! ~t':n'cs(jui vteuuuut
d'ctft' nx'uUoufMesest le livre pourtat~ si su~fsHt et si int6-
resstti) de ~t. Brouks Adtttns. /<<Af~</<'~<''«:t7<w<<o« <'< '/c
~<f<<~(<M.AdMMtsnt'st'de(nuHdepassUabi,p!n'tuipro-
posée, vaut pour toute ta ctassc des pupltrs qu i) étudie
il n't'tt poursuit ta vèt'ittCittionque chez les Komains, tes ty-
x<uttins.)est''t':)))t':ti!!Utif!iA))i;t<)i8.Hn)}sedu))nepMst.t
peiue d'essayer d'expHquer )t's faits ducisifs d'm)Hautre txa-
niërc: Hue dit rioxdM autres hypothèses qui o))tctuj)ru-
posées puur ou reuttre eoupte. Quetque prutoode itupressiou
que m'ait faite ''e livre, il ftt'est tuut a hut impttgsibtode u)e
reprc-:et)ter un lecteur coutpetuut qui reste convaincu par
sou ar~Utoeuttttiou. Ou est frappe partuie te)te lecture, ou
reste pcrpiexe. Ou couttncuce par (tire il est possihte qu'i)
en soit ainsi. Ou finit eti se <)isat)t:itMtttM!tpussibte(ju'H
est soit :)ntreu)out. Je le demau<)e, ost.ea (jue les Uteit-
teut't's muvres de socioto~ie ne taissent pas toutes cotte
tuefue impression. Ou )ne dira que lit eomptexite euortue des
taits en est cause. Je reponds pourquoi, daus tes scieuces
naturei)es, se donne-t-ou tant de peine pom' pénétrer ()cs
puMtoutùues retaUvomeut simples, taHdiii que nous oHt''
{;eous a ce point notre travai) oM face de problèmes si con)-
ptexcs? Non, la haute en est a notre méthode; la faute est 0)
nous.
Voici une petite illustration de ce souvent insuffi-
saut, des sociologues. metne des plus connus, et de leur iu-
trépiditc a baser ta-dcssus de graves couctusions. M. Adan)~
tje m'eu prends a h)i parce qu'il a beaucoup de mérites) nou~
veut {aire croire que )a femme .t''tait beaucoup ptus esthnec
là oit eïïe était achetée que chez nous, et que sa position
était très bonne au moyen âge it semhte prendre le culte
poétique do la femme pour une vérité sociale. La première
assertion est contredite pa)' toute t'eUmotogie; !a seconde,
''THtXMKTX.–)H):ATt'!X
)'){')ït'HS-i<tt:t\tX

p:tt'tes historiens'.M. Adatusénouceces dt'uxpa t'itdoxes par-


cn)m'sut)a)'KU)t'ent!)tio)t)'t'xii.;e:)K;i)n'enpruttV('p!ts)avt'.
titt'. Ue tncme, on rencontre souvent t'assertiou gratuite que
les nomades ont invente t'eschtva~e avec ht domesticité des
ani'naux. et que cetteei manque aux peuptes chasseurs et
(~L'tte.urs. M. Niehoer'a denututrepitr une induction soi.
~tn-use que ces deux hypothèses m.tnqnent de base suftisante.
tt n'y a qu'un moyen de renK'-diera cett" situatiou de ta
-.t)cit'tot;ic les Gxigenct's de ntt'Ufodcduivcut ûtrc ))t'nucoup
p)us grandes, afin que t'niuvn' (lit dik'ttantc et celle du vrai
s.tV.tnts)'distit)t;u('ttttn)U)''di!ttt'tneut.Or.)epren)it')')n'ogr~'s
du utut)mde dout nous avous bcsoiu et pour lequel, j'en suis
(t)uvaincu, notre science est nnh'e. c'est t'introductiou de la
c):)s:it)icatiou.

't. –(.'TtUTM ))t: ).A CLASSn'tt:Am.)Xt'oUB COHKtt.HH


LESt'AUTES:tETttOmoUHSHE LASOCtOLOGtË

Le plus grand bieufait. que j'attends de la classification en


~ocioto~ie,sera ta rupture detiuitive et totale avec ta socioto-
~it;abstraite et phitosophique qui ue procède que par afnrnta-
tinns sonores HHenous aidera il atteindre cet idéal, que toute
t'ontrihution qui comptera parnu les vrais adeptes sera vrai-
tm'ut une contrihutioH à notre savoir positif, véritable. La
-uciotosie littéraire doit être bannie sans retour. LactassiHca-
tiun des peuples et dos types de culture, une (ois qu'etteaura
pénètre dans nos habitudes do recherche et qu ette dominera

)) V. Sptnr<')-. SorM<tM;t/.t.1. p. -.16 ~M!.M'.


là.'Tt6 I)ieFtii-iiit-it
~if ~'«))))<'M
dri- Fumtfie
t~)' Ptimilie
</«'Fu<'M<fM '<- tt'')-/wAM/~ )t!H)t:).
p. tXt. ~t. ~:t. X~S W.'stcr.
~n~)'th.ef'y<)/A«M«tt)/<tm<< )X'tt).p.<M;)!u<'h<)'.Mf/f<tMfK-
/e .,« .Mf<f). (t!)!t~p. 8. n. :):t.4K.4)t.5t K. W.-inhut.). ~t'<-
'~t'~c/tt'Kt'<«M <)«.M<«<'<M/<)' ()SM).t. p.~itX.i39. :!M.eS3.~M.i'ae.t.
M~t-O:U. )). C-tX.?: t'att).f.<-Mn<<)'<Mf/e<e<'Mt«M).wA<'M Mf/.)<«j);<
III~IR!rgl. p. t18. il!1, t:9 Rruter·k.I:esr·I~ichle elern//rnllichensifllich·
't) )?)!!).
h't. in ~cM~<'A/<t<tf/,
)). US.4)'). t8')T.
m )Rtt.k-rk.
). )?( S'hattï. ~e«~<-AM
<:MfA.t-M. t~)- ~<.)t«t<-AM
/.ftcM'M< )(' «;«/
.f~f/
): Ju/H'AMMf/ft-t. <if3~.p. ~St. ~i5. ~iT B'«~. ~Mc/.ft'/t/p t~- <-A<'tMM-
./«/<.m/t,,< )t) ()!(9!)j.
j,. ;u; L!itu))tt;<:ht.
«eM~t-Ac f;Mf-A<t-A<)'.
't. )'.M.r?. t79: t)). p. )0). tM:J. Cfitm! 0<-Mh<tf K<'<t<.<a~et<AM<'
)<Mt. p. M3.tOt. MT.M). ~H.tM.tSO.
f~)at«f< fManttt<<~<<'ta~fH),ttM.
Hurktx'itu(Hf</t<M < ~M.Mct/t<K~ Mt'fohat~Mf. ;). ')ti <'u!tttC)t<) h'
"m~')tY!tn(!t~
).'AXXKHSm;)ut.um~rK.fSM.))t<M

notre esprit (et c'est sentonentaiorsqu'ette nous sera


~timent acquise!, ('hasse rata déduction abstraite et sans
)Ms' pat-ce qu'ette n"us rappettera a chaque moment lu
masse des faits ctassitK't que nous sommes appels à
expti
q'tfretaetaborer pour en découvrir les toi:).
Le cttaos est, par tui-meme. si rebutant que
l'esprit s'en
(h'tourne votoutiers et en {.ut aisément abstraction; au con-
traire, ia inasse des faits, une fois cf.tssee.est si admirabte et.
''n même temps, si attrayante qu'elle
appette i'attention. t'ne
fois donc que nous aurons réussi il ixtroduire un
peu d'ordre
dans le c))aos des faits sociaux, le chmnitt sera ouvert
pour
d autres tnais toujours on aura en vue tes faits, les problèmes
veritabtes. on ne raisonnera pius dans k vide, )oiu d'eux. La
ctassification nous posera tant de questions, elle nous
ptou-
}!('ra si profon(fetncnt dans cette me)- (le prouietues positifs
et tituités, que le désir ne nous quittera plus d'en conuattre
toutes les profondeurs tes ptusrecutees. Ators on i-aura, à lie
ptus jamais t'oublier, que notre science, connne toute autre,
doitoxpiiquer des faits. et nonf'utreiaccrdes ima~iuatioHs
pardespttrases.
Le second bienfait de cette u'u.vre. une fois
accomplie ou
seulement entreprise d'une mnnict'e sérieuse, sera tesuivaut
la classification suppose et comporte la collection. Qui veut
<asser doit cottectiomx'r: (lui veut cottectionner doit corn.
pteter. Compléter )a collection duvieut des lors une indomp-
tabte passion. Or. c'est précisément ce dont nous uvons besoin.
En histoire naturette, on coiiectionneavcc passion; en socio.
to~ie. avec inditterenee. Hien de plus efticace pour cttftn~er
cet état des <'))osesquota classification. Ce serait
déjà tout uu
travai) que d'indiquer seuiement tes lacunes existantes dans
la partie descriptive de la sociologie. Je ne mentionnerai
que
quetques-unes des plus regrettables.
Les penptes primitifs s en vont. Un peut
prévoir déjà le
moment où le dernier d'eulre eux sera ou extermine ou
corrompu dans ses mœurs ori~iuates. Pourtant, il n'y a pas
uu de ces peuples qui ne présente
quoique cote fort inté-
ressant pour fa sociotosie et la psychologie comparée. En
outre, deux faits sont certains le premier, c'est
que notre
postérité, ptusinstruiteet plus perspicace, verra dans ces faits
ptus de choses que nous ne pouvons en voir et appréciera de
tels documents beaucoup mieux que nous no
pouvons faire,
étant données notre ignorance et notre profonde indifférence.
– t:LAs-)(:trtox ne!. 'm'K~ suo~L-x
~-fEtXMKrx. S7
t. second fait, c'est qu'à ce Momentces peuples auront dis-
paru à tout jamais. Aucune force ne les ressuscitera. Combien
nous d'-pensons pour exhumer les restes dt'sciviiisations t<ar-
t)!)t-('sde)'antiqnite: (h-, lit préservation, pour une postO-ité
ptn-i s:)}; desdocuments vivants (te notre présent coûterait
)n-:ntcoupmoins et est plus urgente. car ces documents psy-
chiques et sociaux lie bussent pas de restes materiets qu'on
puisse retrouver tn)jom';geu~'s, tegobset-vittiottst'tdcsct'ip.
(i'ms que xous pouvons en faire sontsusceptibtes de les con-
«'npr. t<a posterih'' nous ))C<'ni~)et'tttte reproches po(U'avoir
n.'KH~ ce devoir, à ta sente exception des r:tats.tJnis qni (ont
une partie de h) tache(jtt! leur int-onhe a cet c~ard, par t'or-
H'tttcde lu SHf~A~MWM ~f~t«wH. H y plusieurs années ()ne
M. Hastian do Hertin, hn le premier. M.Grosse de h'ihour~et
)))":– j'en passeet des meitteurs, –avons appete t'atteuttott
(tu puhtic sur cette tache negtigee. M<nsest vain: i) n'y a pas
un groupe de peuples primitifs suffisamment étudie, et com-
ttit'n de peuptes intéressants qui sont a peu près ignores ou
dont nous n'avons que des descriptions très insuffisantes:
C'tui qui emploie le grand travail de Mancroft sur les peu-
piadt's de lit côte pitcifiquedei'Amcriqnedu Nord, est désap-
pointe plusieurs fois ce qn'ii y trouve sur les peuples les
moins civilises, qui sont tes ptus intéressants, se réduit a bien
peu de chose. Est-ce qu'on peut être satisfait do ce qu'on s~tt
sur tes peuples de t'Amerinue du Sud quand on a consutte par
'-xempie lit liste de Marhhamet tes descriptions de Martius ?
.h' crois ne pas exagérer en disant qu'it n'y a que quelques
peuples de ce continent qui nous soient suffisamment connus'.1.
KnAfrique,ta situation est ta mémo on y trouve des centaines
de peuples qui ne sont pas mieux connus que les Mucasse*
'jm'res, décrits par Serpa Pinto, dont jamais un ethnographe
scrieux ne s'est proposé d'approfondir la vie sodatc pm' nn
t""S sejouret avec une connaissancesuffisante de ieur tangue.
four t'Austratte, le livre de Curr indique plutôt ce qui nous
manque. La littérature sur t'tndonesieest énorme mais les
ti'cuncs ne sont pas moindres. Le gouvernement hottandais
ne reconnaît pas encore t'avantage qu'il y aurait il avoir une

t )t)tHi)ta«)..< ~«/t<- ~t<-)!)M //)<-tf<H<f<///tf .t<M«:«M,J..))t'Mtd


h~t.
\)tt)u''))t'))tt({K-.)t oft.t-. Mtitai').XXt\ )!!?. MiUtitt!Xf"-A'<Awn/<-«.
yA"'.tMtft'ftM'~07.
(2' tt ))'y a l'us )n'!H)t-<)Ut<
<tt.'()<)t'ri)'tion!.
<-utn)t)H
n'nM tt<')tt)TttMrn''t
Y"t<<h.H S~'im-n'
t,'AXXKH<t)<:)<.).tt~H.ttt').)t!i!9

cotmniMam'eeotnptëteet protoudedes peuptes qu'Hsouvcrnc.


Je ne veux pas contiuner.
MeitUcoupd'ethno~raptK'spuut-eH'e
ne pat-tu~eroHtpas mou opinion. C'est que ceux qui cuttivettt
cotte science du point (if vue ~o~r.tpitique et (if <'c
qu'on
peut notnmert histun-c dMruées. scconU'ntentde la connais-
sance d.' quetques niitteriaux linguistiques, (te queiques objets
industriets et de quctques te~endes: ils cotmaiiiseutet i)s re-
couu:)isse))t à peine les cxi~tces de ta dcsct-iptton soetutu~
que. Ce u c~t que très lentement que ces demieressuut recon-
nues en pt':ttique.Metne)'cnqnetesm'tes coutumes
juridiques.
due a t'ittitmtive de la /H<<'t~<««<t(«<<' t'Ctv<f(t;/t««~tM- t-e<<('(-
<«'<«/ ~'t-Afii(t<«'«.<tA«~ t(M<< )f~~«-«-~c/<«/'<~<«-<' de Berim.
et (tout je suis eu train de publier les très iuteressauts résul-
titts. a trop ue~Ii~e les faits sueit~ugiques pt-opremeutdits a
cute des faits plutôt juridiques.
L'tteautre iitcune, très ituportaute et ro~'ettahte. de Hotrc
scieuce est le défaut de deso-iptionseontptetes etprofuudcs
de ta vie sociale et moraie des peuptesciviiises. Ou
peut par-
tager eu trois parties ce dout nous avons besoiu ici. L'uepre-
tniere poun'ait être nonnuée un t'u))t)ore coutpteté; il faut
euteudre par )a la description de ces parties d'uu peuple civi-
tisé où se conservent des restes évidents et plus ou tnoius vi-
vants (.'WMt-o des civitisations passées; ce sont les popu-
tations arriérées de uos eampa~nes.i) n'y a pas de raison
pour
limiter ces recherches au folklore proprement dit, c'est à-dirc
aux tet:eudes et aux chansons. On y a dejit admis la descrip-
tion des coutumes archaïques, mais, sauf dans
quelques cas
assez rares, on a négligé la vie sociale et morate qui est
pour-
tant ptus importante. Une seconde partie serait formée par la
description desautresgroupes de ta population, centres indus-
triels, grandes villes, etc., description dont nous possédons
beaucoup d'echantiHons excellents ou pour laquelle nous
avons nombre de matériaux précieux maisqui
u est cornptetc
«) Cutupitt' tuonarti.-).M"<v</Mt-/(ft- /</M.x'<in .tm r<~< )8')!:
.Nile-KrumlGrlAlari:lr~
Xit" W·rlneyIfurtlruulrlaut,fltr W·ir·ncr. o/' hiriryTulrs
«m)).)f'ttkhtt-ist.;Sydnfy U.n-t).ux) dans rAf~-M.M<-<- <««- rH/f~
.-W tn..t-).)' j.hH.ju.. M.~k H<«tM'M«'/ </< t~MM.~<)ft,
.<t«<-< f.MfMt in t'imt (;<-MMt<t-fM f/f;. w~tMMMt.A.'«
t)t. ).. ;<.Mo<t;<'
tM!<). s.).
(~)~)-1. Mp)).-)tc .)))..les.t)vr<-s.).. Minh.'w..t<-n.~tth..h'Sin~'r..).<
T)<un. <tcSaxet .h' t.u)L't'MttiM. t.-s <-«ttt)
ibutitHt;!
!.i hcUt's.[u!.<}t'ttu ..t
')'?~ont~-oh'. tjtti sftttttropt))'j<)i!<M"
(3)P<tro<e)o)t)c. )c«-n.)nrtci., to~ctcttMAtn)isti.tat'tet n))i)anU)ropiutte<.
)<"i))r'M'''ri)n!ne)s.etc.
'.n:)'<MKTJ!.–t').t)')i:~T<HX)'KSt'Y)'K-«t:mx M)

t.)):)U<'unpays et qui meuM. dans bien des cas, laisse presque


tuut a désirer'. La troisième partie serait constituée par ta
th'st'ription défitvie et desparticuiaritesdo toute sorte propres
;)U\ etasses speciates, qui sont dispersées dans toutes tes toea-
tttes.tcttef.qm'tt'sprustituees.tesctasst'scritninettesetdau-
H<'t'eu'<e)!,testmiitait'es.tes}{ensde)ne)',iesKensd*t'~tise,tes
!)<tt)t'tuienset les artistes forains, tes n<tbteset tes mittiou-
u!)it't'!t,etc. Cen'est que depuis ces dernières années, t~racea
t'mitiath'H dct'ecoie itatienne. ftu<*tes deux premières classes
'.t)Utt'tudiees ptus positivcn)e)tt touis ces recherches tt~tnes
d"tvcut ~tre hien apltrotuutlies parttmt et htatt~m'L'us en ptu-
-it'tuspays. Combien peu noussavuMs sur tes autres choses!
t:t". t-tudes m' jteuv~ttt pas cmnpto' cacore pour ua travail
\r:)i)ne))t scientifi<tue. tt y a de jîrandes sucietes oxtfOttoto-
~i.jucs pourMtudierles inscctps; tnais nous ne nousdonno'ts
nucttne peine pour coMuattre les {{eusqui nous cutoureut.
rm' (juatrieme section pourrait coutetur les traits caracteris-
ti'jUt' pi usdescriptifs ou pius raisou)h's,de uatious entière!
<u)omeceuxde ta ttussieparTikhotuirow~, dos États Uui~
par dt'Tucquevitteetp.tr Heckur~,dct'Ha)ie parKicetoro, etc.
C''stuu bonheur que, du mfnus pour tes faitii~couomiques,
!<' )ra\'ait ait6Mfait plus ou )uoiuscou)p)cte)neut pari'eco-
)n)t))icpolitique descriptive t't par ta statistique. Pour tout le
rc-te de lit vie sociale, il y adestnat6riauxvo!umiueux,des
tentatives mcritoires, mais rien de plus, Or, dans tout ce
domaine, le désir passionne de compléter la coitectiou.
entretenu et excite pnriacotiection même conséquence
immédiate de ta classification, indispensable etie-meme à lit
vritabte induction), eftectuera des changements dont toute
ta sociologie a te plus pressant besoin.
~e sera encore le cas dans nue autre sphère très voisine
d'' lit précédente, je veux dire l'histoire sociale au plus large
sens du mot, appelée aussi histoire de ta civitisatiou. Je ne
'ux pas m'arrêter trop ton~temps a cette branche considé-
ritbtc de notre science. L'histoire sociale est formée par une
série coutiauette de descriptions qui ont pour objet ta situa-

't)Snr)<t))t<'n))oU.n)')' voir tout)nt')ic)''sur ~f.M')Mt'<'Mf<'M/


SucMtt'M
Mf~~tttftt'.
M<'<-(tfht<<'<'<t<t<too«<e
</f.~uctMy'~tf.)!(96.
~t /.« <fMwf'/<uft/t~«<'<'<.<o<'tM/f. 18M.

:t) /~)Mmoc)f<<f<'
fn .tu<c)'Mf.tK)0.B''<'kor.~'f /tM<tt/<'f~<)/t)~f
H~)M
M(7..t87't.
il A'~f~n Ha'-t<t<-ft.
tS08.
~0 t/AX.t't:SOC!m.Of!)~t'K.t!t'.M-t!<99

tion sociuto'd'uu peuple ou d'un groupe de peuptes ette con-


tient ainsi les plus importants probtemes qui nous soient
poses. Certes, je ne méconnais pus t'important et aumirabto
tt'avait qui a été (ait ici pin' les tnstorietts, surtout par les
historiens (te t'ecouomie potitique. Mais )f sociotosue qui,
une fois, it senti le désir de comparer tes tustoires sociates de
ptusieurs peuptes sur quelques questions spéciales. quoique
encore trèsetettdues. sait combien nouss(WtUtt";en<;«ru loin.
a cet t'gat'd, d'utt état qnetque peu sittisfaisaut. Ce u'est pas
seuionent parce que beaucoup de côtés de )a vie sociidc suut
neKti~és, ni parce que l'histoire sociate de ptusieurs peuptes
esHresincu)n])tèteou mérite peu deconfianee; mais c'est que
tes matériaux ne sont pas arranges de manière a pouvoirêtre
tacitement employés par celui qui entreprend de les comparer,
ou vue de les rendre intettigitttes et, par ta. vraiment utiles.
Car. après tout, tes matériaux concrets des histoires spéciales
ne remplissent tenr rote véritable que par t'usage qu'en (ait
le soeioto~ue et par t'cxptication qu'i) eu donne, quand it
découvre teurs fois au moyen de ta méthode cotnparMth'e.
Combler toutes ces taeunes, voita ta grande condition de ta
sociologie véritable; ta ctassittcation y poussera les savants.
Jusqu'à présent, un sociologue, procédant pxctusiveatent par
voie d'exemptification et d'ittusn'ation, peut s'imag;iaer que
notre science descriptive est déjà très riche et assexcomptetc.
La vue confuse qu'il en a ne lui permet guère de distinguer tes
lacunes énormes qui s'y trouvent, de mémo qu'ette ae <uien
facilite pas te veritabic usage. Mcmc dans son esprit, la cias-
s))!eation ferait une lumière révélatrice. Le manque d'ordre
empêche seul de voir le manque de connaissances '.La c!as-
sincation, une !ois introduite dans les mu'nrs scientinqucs,
et les exigences de la véritable induction nous forceront.
p!us que toute autre puissance, à remédier au mat qu'eues
auront ettes mêmesnus en tumière avec une cruette évidence.
A elle seutt', ta ctassitication rendra impossible t'argumen.
talion par exemptes isolés; ette forcera tes intettigences tes
ptus recatcitrautes a t'induction veritabte parce qu'eHe

tt) t)<'s<-))~<ifh-!tti<tt~t.t)). tt.ttttition.~<)'n)t.'


..t-i.-tt'ot)(n'Htcun<-tmv
:mf )-u))ats :hn)!H)t)is:))) \Vu)).ttt.M-. )!<M:)).),.?). (.)u'-))c .sfmtht-
')i.~i)t)Sti<'
[t')ttt)'')-ait
)'.tpp)i<ttion du o-tt)' it fit
rr){).. ~.K'ixtoffh' in'ttt'')tc
'~t)'at').t t-)M<~iti't)i')t).
f)f)'.i.h't-s<)"ot.j<')<.nt ttti'.t' d!ttt.<
t'')r'hft[ui
'nnvit-nth-t))i''<)![ jtour))f)Hr..uiv~- d';<~t;h<;t-ch. infhh-th~Mt)!)' )))us
M't)d '.u.-<-t-~ptts-ihtc.Mt)t.tf. U. ().~S.
-TK)\MKTX.–t:t.tt't':ATif'X))K<'fYt't:~OCt.tt'X Ht
nx'ntrcra qu it y a des groupes difterents de type:) sociaux.
~nc et*()ui est vrai pour t'un n'est pas vrai pour l'autre. Hien
m'oous aidera mieux a éviter les genëratisations prétnatu.
r. vrai fléau do notre scion'e: sous t'empu'e de ht etassif!-
t'n)i"n, le pr''ju{{t' tetidra bientôt a n'attacher un caractère
.)n':ut groupe il observé en pronit't' tien, et ce he
~'ri) ')tte lentement, on s'itutfM'i.santd'observutious précises,
.~t<men vicndt'a a t'uttribuef aussi aux auU'es groupes. C'est
tuttt le pontt'ah'e de lit temhutcc présente, oft !'o)t passe, par
st'cunsses mvotontitit'es, de la gett~raUsation a )a thnitattou
;))«)< ou avanceraprudemment de !a seconde a ta première.
A présent, ou Mopnut tncrune certaitte bon'eut a admettre
utn' ''xception on aime a t'i{;uor<'r.Aveclit ctass~cation, mais
~<'uh')ne))t,je te répète, torsqu'eUo sem passée dans la moeUt)
')'' nos os, on no soutira )ttus pareille répugnance; car on
~tna pris t'babitude des exceptions en constituant les autres
muupes et ou saura protondement qu'elles indiquent seule-
<m't)tune autre loi, qu'ettes ne peuvent être des exceptions
'ont court, des faits isolés. La classification nous enseignera
~u'it n'y a pas plus de faits de ce genre que de faits univcrscts,
~[n'itn'y a que des groupes de faits plus ou moins étendus,
'~) i)fauttactter de distinguer et de limiter.
t'ar ce chemin tacite, nous parviendrons même il ta passion
'te t '\f~f'«Me<)~«« c<w«, passion qui est la sévère et iufaittibte
pierre de touche du véritable homme de science. Avec cette
perfection de ta méthode, it n'y a pas de chaos de faits que
h')U!-ne puissions réduire a l'ordre. Ce que l'expérimentation
vt'ritabte est aux sciences physiques, dont les données sont
moins complexes. t'<rp<'<'tM)p«fxm ct'MCM t'est aux sciences
'pu ne peuvent faire usage de ta véritable expérimentation
~ns tui, pas d'induction comptcto. Oit ne peut accepter une
t"i comme certaine, sans qu'on ait cherche et expliqué d'une
);t';on satisfaisante les exceptions à la rëgte. Quelle est ta
\:deur, parexemple, de l'assertion que la femme des peuples
rhasseurs se trouve dans une condition servile et dégradée,
si je ne suis capable ou de démontrer par une induction com-
;')<'tequ'il n'y a pas d'exception à cette loi, ou bien d'expli-
qaer tes exceptions par t'innucnce croissante d'une autre cir-
''onstance «??
Cette recherche assidue de l'exception aura encore t'avau*
t!'};e de nous mettre sur la trace de nouvelles lois; car ces
exceptions ne peuvent être que des manifestations de cottes c:.
(M L'X'<t:K-ut:)ut.Otit~L't:.tS'i-tS'M

!t n'y a pasde repos pour le vrai cttercttourscientinquc avant


quêtes exceptions soient réduites a (tes tais nouvelles. t)o ta
sorte, on pitrviendra inévita)))em<'ntMt'étabtissement de lois
ptus précises, par ta ptus vraies, parce qu'on aura déterminé
tes conditions sous tesquettes elles sont vatabtes. ta spttere
de leur action. On découv<'iraleur dépendance entre ettes,
et tcur rapport avec les lois p)u~nurit)ci;. Les toist''nunc<'fs
atot's ne seront ptus (tes assertions vaines et ambitieuses:
tnais cHt'scontiemh'ont vraimcnHout'' la certitude et toute ta
gftH'ratisation quo notre tnatifre pertnf't a ) esprit tuttuain.
.\)ors, entin, ta causerie sera hanuK'deta socioto~ie comme
elle t'est déjit des autres sciences, plus furt.uuees. Les causeurs
seront stigmatise' comme des ditettanti qui n'ont rien à
faire avec la vraie science. éprise de découvertes. Or il s'en
faut uu<' nous f'n soyons ta. Ce sont eux plutôt qui ttouueut
te haut du pave, surtout en t-'rauce.
Je crois donc avoir démontreta grande utilité de ta ctassiti-
cation socmioKiquGpour réagir contre les défauts objectifs et
subjectifs de notre science.

H). – nt: LA POSSOUt.tfÈ )'H LA t:t.SSH'tCA)tO};

HS SOCtOLOCH:

Mais le besoin d'une reforme ne sumt pas à la réaliser, it


faut qu'etie soit possibte. four nous. cette question revient a
celle-ci est-ce qu'il y a matière dassitiabte en sociologie
U ne fftat pas nous y tromper notre cas est tout autre
qu'en xootogie ou eu botaniqae Ici, des masses innombrables
d'individus forment des groupes natureis, où tous tes in(li-
vidus se ressemblent à un têt point que nous negtigeous
ordinairement teur individualité et ne regardons que l'espèce,
qui, seule, est dectaree vraiment existante. Les espèces, de
plus, sont si nombreuses (au milieu de notre siècle ou en con-
naissait déjà tHOUCO), et leurs groupements principaux sont
si évidents, en gros que déjà Aristote tes distingua d'une
façon fort rationnelle et (tue personne n en peut mecouuattre
les grands traits. Comme tout ceta change en sociologie! H y

il) t'ai.)')'« <-<)ttfpitt-t-t- 0<;t't-e


p:n''t)))<)r t.. A~n~ix. cl </fla Cf<M.
ff/ft.-«~OM M/«o~<e tt!f<<Mf. ;<.<~)~.
– <:t.\«H-H:A')-)u?!
<Tt:)'<tHTi!. )tK<Ttt'K"""cm'X tM

ht'aucoup moins de sociétés individueites qu'it n'y a d'cs-


;)-de itent'es.tnemt'.ehxootonieuu en botanique. Les indi.
\'du:')itéssnciates sont, on outre, beaucoup moins nettement
!u))i)L-es.si itienqu'i) faut une étude approfondie pftor tes
h!t-ndistit)i:u('r.ttes(imposs!!))e,(tutnoinspo)tr)csptus
!f)))t<-s<)'enh')'t')tt"t, de )es embrasser du ret;ard;on ne par-
\i'-h)i'tes <'ounattr<'et:') tes ditterencier que sut'te papier.
\ntt ces dernières années. on ne distinKU!titc)au'eme)tt que
'r.'s peu de peuptes. trop pot pour sentir te besoin de tes
-)')up<'r: et on eu connaissait trop bien tes traits individuets
j~)))'<'roirea ta possibititedequctque groupement ou cttaque
it~ih'idn n<' formerait pas un groupe H pnrt. les Juifs, les
'.rc' tes Kon)Minst''tmcnt des iudivi()us dont on etudittit
))tin')ti('tt!!t'tnfnti('spiuspe(it-id6tMi)!ott)-pui!;<t!titMtes
r.u)~ dans une ctusse, ce qui aunut impUqm' qu'on admet-
!ait h'ur t'csscnthtance avt'c d'autres pcuptcs moins Vft)er<'s.
t':tnt qu'on HP voyait partout que des héros, des fouies et
'tt": f!tit~exceptionncts. t'idce <n6mo(t'))ncctassificittion de ce
~u)')''vait6trt!abso)utucntit)di\du<')6t!)it absurde'.l,
).;<prcMift'c Mmdition ctuit duttc de eounintt'e beaucoup
.).- p~'uph's, trop (titK'rcuts de nous pour qu'ox pat mecon-
~u)rf ces di)t<'rfncGS.trop nombreux pour qu'ou put ne
j.~ scotir le bt'suiu d'un certain {;pP'ncnt. ))e ptus, il
)i))~it les eonua!t)'e lissez ftien pour en voir les sinntttudes
!')tj)!))'entes.
t'oe autre ditticutte était t'abondancc des caractères indi.
\idm')squepr<'st'ntai('nt h'speuptesqnit'tak'ntdès lors
:t'-sfx bien connus pour qu'on p)U se sentir tenté de les
ht'.ser et pour que lit etassincation put être entreprise avec
~x'cps. En outre, on n'estintitit que ces sortes do particuta-
i itt'Ket on méconnaissait t'Cnorme importance des caractères
-))<'raux. C'est seutetnent après que t'cconomie potttiqoe,
) '-timotogiecon)pitrce et !'ant))roposocio)ojtie ont démontre
fiottuence prépondérante du i;onre de vie, de ia composttion
-~t'iate et anthr<'p«)ogique d'un peupte donne, sur toutes les
'N:t))i(estationssociatcs, que ce point de vue a change et il
'hantera toujours dnvautage*. Ici, !a science ana!ytique
'h M'tUtttfttU.t'MM/o«'e<'</M/<M'!)«')).<')S8!i). )). tKS)'))..OOiiL'o.
~t.!t)th))"tt"j)))i)'tn!t)rn.tti<tt'~t't'hi.<('<i~U)t<'f'ti!.tt~h.nT.t'i!irt'))~«)n
'\r)u!'ivie))~me)'t)))t)!'<)))''t)))et'un<' Yt-rih'.dt<Mx'm''
~r.m'tt'()arL<)<'
)"t- t'ttM)hn)p'M't'))<~iM. tfai ne ttt'-tit'' tM
p!ts ttH<tt(nt- th-(.«ria(.Sac'«<
~tt'o/M<o~ .tat)~)'.tMft-)M<M .tM</<)-o/~o.~<,tt\nt)!t'.)')), ni cellesde
1
<!t t.'AXXHH H. ))!')!).«?'
SOUtuLOti~t

devait précéder et préparer le chemin A!))ciassincation: c'est


ht marche contraire a ceite qu'a suivie l'histoire naturelle, on
la ciassincation a précédé de beaucoup ta morphologieet ta
physiologie approfondies.
Une circonstance qui ))f faciiitera guère la distinction
des types sociaux et des périodes diverses des peuples histo-
riques, c'est le fait bieu~ connuet presque universel que ces
types ne sout pas délimités d'une tacon saiiïante, mais qu'au
contraire les institutions d'un type se rattachent d'une
manière continue a celles de l'autre. tt n'y a jamais eu de
chaudement abrupt entre deux périodes ou deux types de
ch'itisation, et drt en conuatt de moins est moins à mesure
que notre savoir historique s'accroît. Ce qui parait y resscm-
bier n'a cette apparence que pour quiconque s'en tient à des
résmnes schématiques tuais, a chaque progrès de nos cou-
naissances. on voit ce prétendu vide se résoudre en une suite
de transitions insensibles. Quelle peine on prenait jadis pour
expliquer de difterentes façons, l'une plus ingénieuse que
l'antre, ia réception du droit romain à la fin du moyen âge.
Ce qui faisait la dimcutté, c'est qu'on se représentait cette
introduction de tout un droit étranger comme rapide, inté-
grale. On supposait qu'it ne restait rien du passé: c'était un
véritable changement a vue. Maintenant que nous connais-
sons les transitions lentes etmnttiptes, le fait n'a plus rien de
miraculeux. Nous savons qu'il y avait dans t'Ëurope du Sud
mi))e restes du droit romain, que le droit ecclésiastique en
présentait de nombreuses traces, que les jurisconsultes savants
préparaient la transformation par petits progrès impercep-
tibles, enfin que, nulle part, l'ancien droit populaire n'a dis-
paru complètement, mais qu'au contraire il en est resté plus
de vestiges que t'on ne supposait. Le même changement s'est
produit dans notre conception de la révolution sociate et éco-
nomique qui a suivi ta Révolution française de t789, grâce
aux travaux de de Tocqueville, de Taine et d'autres. Même
ici la solution de continuité fut beaucoup moins tranchée
qu'on ne l'avait pensé. Dans l'Amérique centrale le mémophé-
nomeue se présente encore a nous la conquête si brutale du
Mexique et du l'érou par les Espagnols n'anéantit pas la civi-
lisation originale elle n'extermina pas les Indiens. Mais il en
Wtttttttann<h«' ~r«'tM<Ae ?7<Mt'tf«Nf~</f)'.o<'MMM)m. MM)')M<<
J~nt~ch(.'?<M-K<~<M<< t8'M) !,<'MtMtt)''ttt
<-)'.<
ret')t';n;))M ')'<m'tm-
)t)ci))''ii o
tttnm'nt c))")f':')an<it''Mr)tr)')ni<'r''
jt'nn'
''TK~MKT)!. – C).<s)nt:ATmx M" TVt'Kf S)M:)UX G&

t'~ta .tnot
des nnllan.I.n.ltl.'lnn
traces nombreuses .1qui I1HAUf
firent, ..1.
de ft.lt""
cette ,"lu.
région de
t Amérique,on pays ù part bien différencié de l'Espagne. Hn
u)) mot, tout indique qu'en sociologie, comme en géotogie.
nn rfxonecrn Ala théorie des révotutions brusques pour cette
.h- l'évolution lente et insensée, due &l'action de causes qui
~mt toujours tes mêmes et qui travaillent sans interruption.
La dimcutté que ronc(Mttreia classification par suite de cette
(ut) ticuhn'itf, est encore aggravée par ce (ait que ta même
))''t-ioden'est pas ta même, dans toutes ses manifestations,
( hcxdeux peuples voisins. Par exemple, le moyen âge, c'est-
à-dire ta période qui va de ta <tades Mérovingiens jusqu'au
\v sit'cte. est marque de traits bien dinerents en Attemagne,
)-)tttittie, en Francs et en Angleterre. La puissance du souve.
«tin et celle des nobles, la position des hommes fibres et la
s~niticatiou des villes et des corporations, tout différait dans
cfs quatre pays du moyen âge'. Ea zoologie, il est vrai,
nous voyons aussi de très frappantes disparités. Les baleines,
contrairement a tous les autres mammifères, habitent la mer;
la durée de la vie n'est la même dans aucun groupement
supérieur d'animaux'. Mais il y a toujours cette dinérence
:n ec la sociologie, qu'en histoire naturette on n'a pas de peine
:t se représenter les individus d'une espèce comme tout a fait
-=ctn))tabtes,et qu'en sociologie,au contraire, on voit tout de
suite et avec évidence les dinërenccs des sociétés qui seraient
tes plus appelées a entrer dans une même classe.
Vraiment, assez de difficultés s'amonccttent devant notre
projet ? PauMt donc y renoncer'? Je ne le crois pas.
D'abord, maintenant que nous connaissons tant de sociétés,
nous ne pouvons éviter de les classer, au moins grossière-
ntent. it en est que nous pensons par groupes, instinctive-
txcnt. Nous obéissons en ceci a une tendance de notre iutei-
titfence: nous ne pouvons nous représenter une multitude un
i'eu grande, sans y distinguer des classes. On parle du chaos,
maison ne se le représente pas. Nous classifions, quand nous
portons des sociétés civilisées ou des sociétés primitives ou
barbares; en somme, des expressions comme le moyen âge.
la période classique, l'Asie Orientale, employées dans un sens

tM r''tMf))M!.
'<) <:<Mnpar'')! <)"M.t))tf)th''itu.
~m~<M ~<<<tJMt/M<
t"t«h'M<' (ttt)&). )). )<?.<<?.
At<hti: Lac.ct< p. t U C'estil)M'in<! disy un fttiMtf)'')t)~ d'uni-
h'rmi)'''-ho!!t<sn')')t~<nt<mt!<
'tfs))itt<wn)':<
cta~ et ''f'tttftans >;
<'))rtait)f).
)'<tti<<
E.ttnnittM.– .\nn''p!<i").t!t'M)s'): :i
Ct! XM-tMU
t/~Xtit: SOCtOLOOtQtt!.

sociotogique, lie désignent rien que des groupes de sociftés


d'un type plus ou moins dé<!ni.Seulement, il tant que nous
rendions notre ciassincation plus précise, ptus systétnatique
et plus rationnette si en outre, nous t'etendons à tous les
peuples et a toutes les phases connues des peuptes histori-
ques, etie nous sera d'autant ptus utile.
Nous n'avons donc autune raison pour désespérer de cette
tentative vraiment scientifique. Je suis convaincu qu'aucune
entreprise M'est possible contre notre position centrale il y
a sur ta terre de nombreuses sociétésou phases sociales dif-
f''reHtes qui ne sont ni tout a fait tdeutiques, ni diftérentes
suus tous ieurs aspects. ni toutes setnhiitbieset dilléreules de
la tneme ntauiet'e. Or, la couditiou principale de la ctassiOca-
tiuu uous est. par cela tueme. douuee. L'ue autre conditiou,
qui est presque aussi importante, se trouve egatcmeut rem-
ptie tes peuples et tes phases oe changent pas eontinuette-
meut. Quoique l'individu biologique se transforme toujours
uu peu suivant les tois de sa vie personnelle et sous t'innuenee
du ntifieu. cependant il reste foncièronent le tnemo. et garde
sou individualité qui ne se confond pas avec ce milieu. t)e
metne, un peuple garde sa physionomie spéciale assex long-
temps, quoiqu'il change tentemeut. Hn outre, les changements
sociaux ne se suivent pas sans système Us se tiennent tou-
jours dans un certain cadre rentier. De ht sorte. nous voyons
qu'en sociologie il y Il des objets différents, sembtabieset bien
Hmités. Pourquoi donc serait it impossible de les classer?
Que ces objetsne soient pas materiets, tangibles, il n'y a rien
lit qui constitue une objection vatabte. its le sontptus que les
idées, les états de conscience, les régies du droit, les mots
d'une langue, toutes choses qu'on classe avec succès. Que
nous tait ia matérialité des objets? Elle n'u même pas avan-
tage de rendre la classification nécessairement plus facile.
Mais voyons encore de plus près cette objection, si dange-
reuse, qu'en sociologie même les individus d'une espèce lie
seraient pas semblables entre eux.
D'abord, les espèces d'un même genre, en histoire naturelle.
sont classées ensemble de manière à former un groupe plus
éteve et plus étendu. quoiqu'eHes ne se ressemblent pas
comme les individus d une espèce; cette ressemblance n'est
donc pas une quatitc nécessaire, sans laquelle le groupement
serait impossible. Mais de plus, si nous y regardons de plus
près, sinous nous tibérons detoute conception traditionnelle et
STHtXXHTX. – CUSOFtmftOS ORt 'nPf{!! !!(K:mx )!?

n* omptredes mots, il tant mon reconnattro qu'il n'y a pus


h'ux individus touta fait é~anx. sous tous les aspects, t'ar
'wséqnent, toute h) dittérence qu'it y Ma cet égard entre ta
-iotogie et t'histoire nature))'* se réduit aune question de
~tns ou (h* moins. Le (:!)fre reeonnatt les mitte individus de
-~n troupeau u leurs traits partieuHersqui, pour nousinvi-
-ihh's, sont pour lui frappants; tout étevour ut tout mni des
hien!!S!titqnp,dMt)s)<!nt~))t'ruct',i))t'y a pas deux chiens
iui se rcsseutbtt'nt en q<):tHt6spiiysKtUfs et att point df
.!Hi du c!tt'i)(;t('t't'au point (jn'ot) ne puisse les distia~Ufr.
V'tih'tce qui se pitiisc <'))extes aunnaux, dont tesespëees s'mt
r'fH'dfes ccuntuodesunitfs initnititbtef; pour nous.' ')
ttt:tiHtenaMtu"us))ous)oun)ut)St'<')'<)es))OtMt))f'8.t)ueHev:))'i('t''
idiosyncrocies ph\'si())tcsetmomtes, quetquefoistrexitnpo)"
mtes, parnu nos setnb!!)))tes. X'cst-ce pas )a tâche la plus
'ti~ne du médecin de traiter toujotn's te maiadc. <'t uou la
tnatadie abstratte teHc qn'ette se présente daus notre espèce,
't-à-dircteUequ'ette ne se produit jamais dans ta reatit'
C''tn))iende nous meurent trop tôt parce que cette vérité est
nx'connue! Le droit critnine) moderne s'enorec, tentomeut
avec beaucoup de peint', de s'approprier la tuOne vérité.
L~ p)us ~raude faute du droit <-riminet dit ctassique ou,
u'it'ux, ancien, était de traiter t'hontme f/t «~a, eu M~H-
i;(nt SM difterents types. Maintenaut, nos meiHeurs cmni-
'H))();!uesexigent non seutoncnt une ctassittcation descritni-
nt-ts pour les peines pmooucfes comme pour leur exécution.
tn:tis encore i'individuatisation du traHement tout entier.
C"tmne la pratique s'éteigne ici de l'homme abstrait de nos
:))«'ett't'signorants et superficiets! Ptus notre expérience 8'ac*
'oh et notre horizon s'élargit, plus notre technique a besoin
~f connaissances ptus profondeset moinsptobates. ptus aussi
qui sembtait homogène se résout en étéments hétérogènes.
).<'commerce et. les expériences cotoniates nous enseignaient
~'puis longtemps ta diversité des races humaines, que t'an-
Otropoto~iesotuatiqne ~st venue préciser plus tard elle est
;tttf'i)cment en train de faire des distinctions somatiques
tx'itncoupptus profondes et plus nombreuses que ceHes que
mumenbacit pensait nécessaires.
it se peut ntéme très bien que iesdiHéreaces des individus
~t. Fufbrint! t'tf<'t'~<«'/)M<tf/ftt
:M)-.M<M-~«Jo.ff MMt/ </<;<*
''</4/<'t)<«f'<
'r<)M8).p. U0:t.h'sd)s))')-ttit))~))).\t-))~)'h')!ui!u\-)')))wt!t")<~
.~)"<tontt)<<)nr<'r'M)~.
(? ).XXKHSm:ff)LO<iWK.)M!<.t)tta
dans une espèce xootogique soient plus grondes encore quf
ceiies qu'on observe daus l'espèce humaine seulement, nous
possédons uue expérience personnelle très variée des particu-
larités humaines. tandis que l'espèce animale ne nous inté
resse le ptus souvent que par un côté. Nous oo uous occupons
pas du caractère des vacttes. mais de teut- lait seul. (;'est lit
faute de la phitosophie et du droit que d'avoir traite i'buma-
Mité, du moins lit race pt-oprenteut dite. d'une manict'e abs-
traite, comme la vache et c'est cette faute que la sociologie
a la haute mission de corriger. Mais nos besoins plus inten-
sifs do traitement, qui exigent une technique sociale au lieu
de la politique accoutumée, ne permettent ptus de poursuivre
cette route ancienne. Nous avons déjà mentionne quelques
points par où le nouveau jour se montre. Uans notre période
civilisée, où t'individuatisme devient possible, nous avons <
tant à faire avec les ditïerences des individus et des classes
sociales que nous ne pouvons plus fermer les yeux, si lourdes
que la tradition fasse nos paupières. A cote de lit pédagogie
criminelle, la pédagogie genérate abandonne l'ancienne mé-
thode qui ne coonatt que t'entant typique, toujours et par-
tout le même. La haine et ta peur du socialisme, qui devient
ridicule sans le dogme de l'égalité naturelle des hommes,
ont aidé plus qu'aucune autre expérience a convaincre nos
hommes politiques, nos économistes et nos historiens, de
l'inégalité des hommes, premier résultat de l'observation
impartiale et scientifique. Maintenant, nous sommes impa-
tients des résultats que promettent de nous donner t'autbro-
pologie des types spéciaux (criminels, prostituées, génies,
militaires), et t'anthroposoeiotogie qui étudie les diverses
classes somatiques et psychiques d'une population ainsi que
leur influence historique et sociale. Mêmenous entrevoyons
déjà une autre science qui pénétrera encore plus avant dans
litdiversité des hommes je veux dire la caractérologie. Com-
ment soutenir encore l'égalité idéale des individus d'une
espèce'! Toute notre histoire, toute notre culture, toute notre
misère est le produit de leur inégalité, s
Ainsi l'inégalité des membres d'un groupement sociolo-
gique ne sera jamais une objectiou valable contretactassifica-
tion. Msuffit qu'il y ait similitude dans les traits spécifiques
sur lesquels est basé le groupement, similitude qui doit
nécessairement se retrouver dans une masseencore inconnue
de phénomènes, qui se revêtent comme étroitement tiés à ces
<TH)XUKTX.–<:L~tt-<t:AThtX~m'ES<<M;t.U'): <
traits caractéristiques. Chez tout peuple féodat. on trouvera
)ttt certain régime de propriété, une certaine organisation de
t armée. une certaine relation entre t'Ëtat et t'Ëgttse, une
x'rtaiue fonction de ta guerre. une certaine moraie, etc., etc.
Il nest pas impossible du tout, Mimême dimcitc. de déter-
omter et derassembteren un groupe tous tes peuples féodaux
t~uurquoin'eu pourrait-on pas faire une espèce sans se laisser
ttrr~te)-pur des dittereuees, qui peuveut oecasiuuuet' des sous-
'{tt'ccs. ou bien qui doivent rester des n'aits particuliers aux
h)di\-idus, tout comme le systcute nerveux, réputé le ine<n<'
rht'x tous les hoonnes, est tettetnent dinerentde l'un &t'autr''
')m' t'Uttest un dieu et t'autre uue bête. que l'un est tteureux
et que t'autre se suicide. t:e n'est qu'une atlaire de point de
vue.
Xutts ne tomberons ni dans la faute de Benthan)
qui ne
v"\ait que t'humanite, pour laquelle fa tnemo constitutioM
p~titique serait honue, ni dans celle des historiens trop
:n)tstcs et un peu mystiques, qui no voient que des individus
qn'i):. n'osent guère comparer. A uous autres, ethnologues et
stn-iutogues, ia simple observation, pour un peu qu'elle ait
d '-tendue et de netteté, nous euseigne qu'il y a des dissent-
bt.ux-eset des ressemblances entre les peuples et les états de
uttm-c.Ht alors nous pouvons ctassiner.
t'unr bien convaincre le sociologue de la possibilité de
rhtsser tes sociétés, il n'y a pasde meitteure ecote que l'étude
de tethnotogie, qui ne s'éteigne jamais des descriptions ethnf-
~):'pt)i(tues. La masse, reettement confondante, des peuples
>.<tt\'i~eset barbares sans histoire le poussera instinctivement
a entreprendre leur ctassincation. Le regard
pins objectif
''t plus désintéresse qu'il nxera sur eux ne lui montrer!)
'icu qui s'oppose à leur distinction en groupes. Une fois
)'i<'n pénètre des avantages de celte méthode, notre socio.
i"S"e verra qu'it n'y a pas de raison de t'abandonner ponr
)' diverses phases sociales des peuples
historiques, tt décou-
vrira que les traits fondamentaux, qui pourraient fournir la
t'c d'un groupement, ne s'évanouissent pas si tôt qu'il soit
impossible de tes retenir il constaterait, au contraire, qu'it est
("'ttnis de teur attribuer une assez grande constance, qui, le
ptus souvent, se revotera d'une durée mcrvciUeuseà sa science,
une fois qu'elle se sera affranchie des vues
schématiques où
se complaisent les écoles et qu'elle aura percé la superneic
des faits. Le Folklore en est la preuve extrême.
Lc~Ktt«'e<
f't ).<'<HK';)H:Mtt.OU)~K.tM')i<

lie vaut en -II_ u..L. _I.


sociologie qu'avec do larges restrictions. Kos ins.
titutions, comme tout être vivant, ne sont pas identiques pou
daut deux anm'esde suite. maiseUesrestent très xembtabtesaIi
cties-meme pendant des siecteset souventpendant des dizaines
(tesiècles.
Hn mefoe temps, notre sociologue déeoovrira, grâce à ces
ctudes historiques, que. comme A Fêtât statique, c'est-u-dire
dans notre état. présent, les diverses institutions tiennent
)esunesaux autres ou, au contraire, s'excluent, de même.
dansie passé, c'est a-dire à t'etat dyninnique, cites hxmeut
'paiement dessystetnesdot)) tes parties s huptiquent toutue)-
tetnent. C'est en que ta sociologie nous pcrutet <)et il présent
<t<'déclarer ttautement. Les phases historiques, en reatitc.
ne formott pas un chaos ou tout coule, s'évanouit et nait
sans toi. tt y des re~utarites dans !e tnuHdesociat passe aussi
bien que dans le monde paieontotugiqtte. Les traits caracté-
ristiques de h'poque feodate ne sont pas les metues que o'ux
de l'organisation par tribus ou ceux de t'ëpoque iudustricite.
~aus ignorer leurs traits individue): on peut très bien
ctassitier les phases soeiates historiques et tes peuptes qui y
appartiennent, d'après des propriétés essentielles qui. tout
en étant communes au groupe, te si))!sentet qui empor-
tent avecelles de nombreux caractères secondaires, connexes
des précédents.
Ainsi disciptines, nousdécouvrirons élément des groupes
dans les états présents des penp)es civittsés. quoique, par
teur nombre restreint, il pourra arriver qu'un de ces groupes
soit peu nombreux ou même ne contienne qu'un seul exem-
plaire. t'eu importe: est-ce qu'en histoire naturetteit n'y a pas
de genres d'une seule espèce? Encore avons nous cette conso
lation que révolution et lit ditterenciation des peuples ne
finira pas avec notre siècte; ln sociologie de l'avenir aura
à enregistrer et à classifier un plus grand nombre de peuples
civilisés que nous n'en connaissons actuettement.
Nous n'avons pu trouver d'argument qui nous convainqu''
qu'il y ait une impossibilité a classer les peuples elles états
sociaux. Nous avons démontré t'utitité de la ctassiucatiot). ])
tant maintenant essayer de l'introduire.
Pour ne pas faire de fautes évltables, consultons avec indé-
pendance t'expérience des autres sciences classificatrices et
''coûtons les teçotts de la logique générate.
.rox.MKM. – f;t.t«)f)):tT)~\ )<K< T))'H.< ~ut:tH *ft

tV. – ).HSt)HKMSSYSTÈME'!
)tK '~ASStt'tCA't'tOK

.\t. Durand (de Gros; est certainement te logicien qui a


!);)itp te problème gcnerat do ta classification )e ptusampte-
txent. n distingue quatre ordres divers qui peuvent être ht
hase d'uue ctassincation ordre dégénérante ou de ressem-
)))ance, ordre de composition ou de cottectivitM,ordre de hté-
tixchie. ordre de généatogie et d'évolution La première
r):'sse les objets d'après la proportion de caractères communs
'fui tes unit; ici, le groupe le plus bas réunit des unités qm
"nt h' plus de caractères en commun et, par suite, il est te
j'tus restreint en nombre. « LesctassiUcatious de la i!otatnque
") de ht Zoologie passent pour des applications typiques de
t ordre taxittomique do gcuératite*. Seutemeut, de notre
u'otps, l'ordre génétique a conquis ce terrain pour uue large
))~)tie. L'ordre de composition ou de collectivité se tonde sur
t.t rt'tittion du tout à la partie et de ta partie nu tout. M. Du-
t.~td voit le ptus partait modèle de cet ordre dans notre syg-
tt-tttc()e numération « LuSérie hiérarchique n'est autre que
)!'s~'rieprogressive des grattes L'exemple le mieux connu
'te cet ordre est t'armée. Knnn. t'ordro généalogique classe
tes objets, d'après leur ordre de parenté, en ascendants, des-
''cnuauts et coftateraux. Le prototype de cet ordre est uatu-
r'-Xonent ht parente naturetto; le modete idéat de toutes tes
~pptications de cet ordre est l'ordre généalogique. Les ptus
intfressatttes applications se trouvent aujourd'hui dans les
systèmes de parenté des tangues, des sociétés ou des races
humaines et surtout dans ceux des espèces botaniques ou
i"'t))ogiques.
tt est superiht de démontrer que, pour notre but, il ne peut
'-h c questiondes ordres de composition et de hiérarchie. Tous
)'*<deux trouvent maiute application dans le domaine de la
<"cio)ogie, mais la ctassincatiou des peuples et des types de
''utturo na rien à faire avec eux. La parente des peuples
'tifterents, leurs origines, leurs migrations et leurs mélanges,
)) hmand '')<'tifts). ~perfMj;
~f T'ou'tournx' (<??'. p. S <<).
~t'M~'ft/e
~t Uunmtt. Loc.cil.. p. i8.
/.<'c.<'<<)).3T.
tift' Ct/ (). M.
7~ L'XtiH''Ù):)Ut.<M.t~t)!.t)!iM-t)M)

thème de prédilection
HK'mede nrMHectiou de bcuucouod'oHmoifranhes.
beaucoup d'ethnographes, sont suut cer-
tainementd'uu haut intérêt pour la sociologie; mais rien de
tout cela ne touctte directomeut ta ciassitication des diverses
civilisations. Si nous savions avec précision tous tes liens de
parente qui ont existe entre tes divers établissements des
Esquimaux Croëntanduis, Centraux et Occidentaux, nous au-
rious un bon moyeu de plus pour expliquer lit dispersion.
t'origiue et les particularités de )a civilisation de cette race
intéressante tuais nous Ire saurions rien de plus sur lit fré-
quence de ce type de civilisation, non plus que sur )a place
qu'it occupe dans le système des types du même genre.
L'étude tant cultivée des migrations des Polynésiens ne nous
dira jamais où, sur ta terre, se trouvent des civilisations
analogues et si cette civilisation ette-meme, teiie qu'on
t'observe dans tes diverses !)es de !a Polynésie, appartient
un seul type ou à plusieurs. Ni i'ftude de ta parente des
races, ui les recherches sur les rapports des diverses socié-
tés ne doivent être identifiées avec lit classification des peu-
pies. Ceiiesia s'occupent plutôt d'une partie des problèmes
que traitent i'Anthropoiogie. i'Etintographie ou l'Histoire
l'ordre que i'ou établit ainsi est un moyen d'expliquer ou
un résultat de l'explication, mais ce n'est pas le but du
travail.
Le seul ordre qui nous reste est celui de ta ressemblance.
Plus tard nous regarderons de plus près si t'ordre génétique
ne peut modifierl'ordre de ressemblanceen Sociologie,comme
ce fut le cas en Ilistoire ~aturette après Darwin
Avant d'examiner les diverses tentatives de classification
entreprises par des sociologues, peut-être ne sera-t-il pas
mauvais de nous occuper un moment des deux modes sous
lesquels peut se présenter l'ordre de ressemblance, et qui
sont tous deux employés en histoire naturelle. Le premier il
reçu le nom de classification artificielle, le second, de classifi-
cation naturelle. Kn histoire naturelle. ta première a précédé
la seconder Linuéaremplacé l'ordre artificiet par t'ordrf
naturel en Zoologie; mais, eu botanique, it conservait encore
l'ordre artificiel, tci. la réforme ne fut accomplie que par les
grands botanistes du commencement de notre siècle, de Jus-
sieu et de Candolle père. L'édificeadmirable de ta ctassifica-
11 Mot).Dff'tt'<oef/
MM~<t<M't/M«mMt«t~f(* o~~e«o/f<Mt'<'
(tt(9t)t,
/ft.Mm).
'} tt'xpr' Wnnd)~.e~M.H. p. )3;c'esth.' t'a:-~cth'-rit).
– Ct.)rtt:AT)'t'< )tK!<
"THtSMKTX. Ttt'K<-«:nrx M

tion botanique n coûté nu siècle de travail Ceta peut encou-


ritgcrtessociotogues.
Qu'est-ce que ).)chtesincotioMartinciette? c'est celle où ta
division des espèces repose sur un seul caractère'. Ce carte-
tt're est choisi non il cause de son importance dans t'orca-
tiist»e, ni parce (tue c'est lui surtout qui indique te ptus grand
ttmnbre d'autres ressembtances ou dinérenees entre tes deux
&
groupesd'objets, mais seulement parce qu'il est tacite prou-
ver et a distinguer. Le meitteur exemple en est !a distribu-
tinu des plantes par Linné d'après te nombredes étamines. Le
o-u) avantage de cette classification est que, par elle, on se
son
rappette mieux le nombre de ces organes. Mais, du reste,
tttitité Était minime parce que fes quatités les plus impor-
(untes des plantes ne sont pas fiées du tout au noutbre des
.-tioniues, purtieutaritM plutôt secondaire qui n'eu entraîne
pits beaucoup d'autres a sa suite. MOne cette distribution
!t\;nt ied6savanta8;equ'ette amenait à grouper ensemble des
de qualités
ftt.tntes qui, en reatite. n'avaient que très peu
f<fntio)tes en commua Ainsi cette etassincaUou de Linné
d'-ruutait piutotqn'eUe ueguidait tes recherches'.1.
).a seule utiiite que je voie dans une etassincation artifi-
cielle est ceHed'un premier et rapide inventaire. C'estcomme
~i. après un déménagement, devant le chaos de mes tivres
en
n'paudus par terre et sur tous les meubles de ma chambre,
~rand dangerde tomber par suite de leur absence d'équilibre,
jf commençais par les ranger en tas réguliers, par exemple
d.tpres teur format; cela fait, l'esprit tranquttte, je pourrais
les distribuer d'après les qualités plus essentielles pour les
buts que je poursuis. Uaus tous les Cas où l'on n'a il faire
-tu avecune sëute qualité des objets et où on se désintéresse
des autres, lu ctassiticntion par un seul caractère est bonne.
Aittsi, dans le boudoir d'une femme, les tivres seront rangés
de façon que tours belles couvertures forment uuo agréabtf
impression de couleur, tandis que. dans le cabinetdc lecture.
tt-s romans sont placés uniquement par ordre alphabétique.

<t)Ut;f:)m<)un'/.« r/t'i/A" p.
.~))h-(~)«)<tnK.<.o<ct<p.t8t.
:t)Jt,)mStuMtM'f).<).~c.tf.)'
t) i-o~fmk- sY!it'-t))c
itt-tiMeif)
f!.t ot))i){t? )''sottjt'ts
't'anit'ou ')oM'))!tM<
en fontmdicUet'itvct't'ur tKttm'e:
<[ui<*st<-vit)<'<tUtn:ttt
.ttto'' ttMU)i)'-re
'ittOMit fion )tt-tn''ip'de division.WM))')).
t't fon- d't-[rcin<idf').'& <<
.tf.)..t:
't.Ht:.<)tCft)L())i~tt!.t)(9<t)S'
ce qui en facilite ta rechercha. t~ans le bureau de poste, les
lettres sont distribuées d'après teur d~timttion, et ce seul
caractère, tout extérieur, doit ici dominer ta ctassifieatiou.
Ou le voit, lit etitssincation artificielle est tout a fait justi-
ttée, toutes tes fois uù. de propos délibéré, ou se restreint a
un seul c')té des choses. Hnconséquence, elle est condamnée
dans tous les cas où le but est de connaitre les choses dans
toute ta richesse de tours caractères. Car comme, pour ta
faire, ou prend à part un certain nombre d'objets, ceux ou
se montre le ptus clalirement lit qualité spéciale
qu'on veut
étudier', (tn obtient ptutôt un groupement spécial et. passager
qu'une ctitssitication proprement dite, qui doit être plus on
tnoins permanente.
En quoi doue se distingue la classilicalion naturette de
la précédente? En ce qu'ette choisit comme
principe de
division, aun point un seul caractère arbitraire, mais celui
ou ceux qui comportent avec eux le plus grand nombre et
la ptus grande diversité possible d'autres qualités. Ainsi,
on préfère comme principe de division une
qualité essen-
tiel' qui, a elle seule, est cause de la plus grande diver.
gence entre les groupes qui ta possèdent et ceux a qui
elle manque'. Dela sorte, le plus grand nombre de vérités
générâtes peuvent être trouvées pour les deux groupes.
On peut dire que ces qualités sont vraiment esselltielles,
qui contribuent le plus il faire les membres d'un groupe,
semblables entre eux et dinérents de ceux de l'autre*. Les
groupes ainsi formés sont vraiment naturels. C'est tout à
fait en harmonie avec cette conception de la ctassittcatioa
natm'ette, dont t'idéai est de retrouver et de représenter le
groupement des êtres qui se trouve dans la nature, qu'on
préfère ne pas y appliquer un sent et unique principe.
Lorsqu'un groupe repose sur plusieurs caractères, il ne
convient pas de se borner à énoncer le principal ou le plus
apparent, ou celui qui ne fait jamais défaut. Les autres
aident à reconnaître et justifient la distinction du groupe

tt) U'ajMf'fu r.-nf'''t'! Mit)~n.-<.<-ha<)tt)'


tth~notu'-tfo))ent.tn' )')))')!*?
t'-
tnitiUt);t «ùil )<r<;st'n)< <)a<).<
ta )(<u<
K'w')"i"tMt~ tto~fc.tf. p. g9t..
n'nh-~ur).t.)N('))n la
r.-jtusc j.t-cMti'nce puur t~ foeHiu)))' ').'
)Mtht))ot;i<)Ut!
Ri))'tt«'Ao/o~«' f/<fScM/tMfM~. XW!.)).62 .s~j.ti-t dt-Picm' Jan';t.
~t<(<e)t)<t<Mm< ~f/tohj~t~Me. t894,p. MM'<j..
(2)Mi)).tc< cf~ ).. Wunttt,to~M-,tt, là. )t.
':<;Mit),Loc.<< p.~75.
– ~s)ncAH"x
.-TH~~KTX ntssryt'~ ~:t.u x

.'n t.t tt~t~m~W


tant que naturel'. l Lu
f<t~t<tou!ftM<tt!~Mtnft!tHy!ftn<HMi
ctassifteatton zootugique aussi
it t-teguidée par ce principe. Hn générât, ses divisions repo
~nt sur des bases si larges. teurs principes sont eux-tncmeft
tt-HL'mentcompiiqm''s que, même quand ils sont exprimes
)'n uu sou) terme, pour constater que ln condition est rem.
p)ie. il faut regarder plusieurs pttenomenes. C'est evidem-
nh'nt le cas pour les quatre embranchements de Cuvier dont
la distinction repose sur le ptau générât de la structure des
-xtunaux. et aussi pour les tan)i))es qui sont distinguées a
la fuis d'après teurs formes et d'après les traits de struc-
des
tur''qui dt'tertnioeut ces {ormes'. Pour lit constitution
espèces, Agassix exi~e (}u'on regarde neuf conditions qui
omtt'nes-tnetnea ptut'tt des groupes de conditions très cont-
etc.
pk'xes; tels iofncmentation, le mode d association,
t.'t'preuve suprAtne pour chaque ctastiiticatiou vraiment
naturetie serait ()ue lit division d'après d'autres principes
parvint aux mêmes groupes'. Ce serait ia preuve, qu'on
avait bien ctassf ensemble les objets qui ont le plus grand
«ombre de qualités CMcommun, et que t'en avait ~pare
cfuxquidiuërent sous le plus d'aspects: ce qui est le but
naturci de chaque classification scientifique. Tous les togi-
riens et tous les classificateurs oxpcrhneutes suut d'accord
ht-dcssus. Tout ce qu'on attend du groupement des objets
"st de faciliter la découverte de vérités aussi générâtes que
ordre conve-
))o~it)teet de les fixer dans la mémoire en un
))!)btequi seul en garantit l'usage au moment opportun".
tue fois un système de classification, vraiment naturelle,
rt!))<)i,il me semble que lit classification par ordre géné-
Certes.
tique n'y pourra apporter que peu de changements.
h-s rapports entre les groupes apparattrout sous un tout
-mtre jour; ou plutôt ta théorie évolutionniste seule a essaye
.) ctabiirunrapport de causalité entre les difïerents groupes,

t ))?(;:m''uH't..«:.c;< (). )Xt.


-*)\t:t'-i/ < c<<)'. ~'S Lcot.un'nMne
)"nettt jt!ts'tr''tHi-
.r~ t,i.'it-<)~-n~-s.f.ttts).-Mr.<ti.it.n!ttm-)).-<.
f.)U.< eM)tt"n<t))f.M
.di d.. )uu.-c. )mi)~)e lit t
..truftun- utcneah-qui <"c.oxt'ttteutpuur
h'ftmnct')« f"rt))<
.3.(!<six. ~< f'f.. Il. ~M.9Tt.
SiK~ar).~t ')!<?.U. f. !'B. !):
t~M.vt''
~ttt toc. cif.,«. ~u TAeNf"<a<~<-oKM) t-~m./)';«<.«K
~.y.~H.)"t <</ <A'M. ir/.MM ~< < a'
~MH.wi./f ~<
<M<- .MM~<""A «M0~ Mf"« tM' 'W'
'«f'<f"</«'<MCt'W«t))fffeMt0/' <A<!< ~«'
7C ).'AXX)5t:S)M:)n).<)(it~t)!.tS'M-H!9))

au lieu d'un simple rapport de coexistence dans l'esprit du


Créateur. Eu outre, tes limites des groupes, surtout des plus
eieves, seraient quelquefois modifiées par l'importance atta-
cive aux rapports génétiques. Aîais eu gênera), les groupes
vraiment naturets, fondés sur des ressembhmces essentielles,
resteruient invariabtes. Est-ce que Mon caractère doit être
place dans un autre groupe, parce que ceux de mes parents
appartenaient a tel groupe dinerent? Est-ce que les classes
principates de t'embranchcment des vertèbres se rcssem-
btent entre elles moins essentiellement et est-ce qu'eHes
diflèrent plus esseutieHetoeut des classes appartenant aux
autres cntbranchetneHts. parce qu'il y a unetheorte sur ieur
origtue et sur la manière dont tes unes sont d6rtv6cs des
autres' Je ne puis le concevoir. Les quatre //««p~«MM< de
Haecket' protozoa, metiMoa, vertebrata et mammaHa,
sont, aussi bien que les quatre emLranchetnents de Cuvier,
sur le plan générât et essentiel de ta structure des
animaux. H est certain que les groupes mferieurs, les genres
et tes espèces, sont formés d'après )a ressemblance des indivi-
dus personne t)ereconna!trait, comme formant une espèce,
des individus qui ne se ressembieraient pas du tout, tout
en ayant la même descendance. L'n des meilleurs représen-
tants, en xootogie, de ta systématique evotntionniste concède
ce dernier point, eu disant que ia détermination des genres
et des espèces sera possible presque toujours par les signes
extérieurs seuls, sans quit soit necessatre de faire usage de
tout l'appareil anatomique, ontogenetique et patuontoto-
K'que
La ctassincation par ordre génétique ne peut avoir d'autre
but que de découvrir quels groupes ont en des rapports
d'origiac, de mêmes ancêtres, et de les unir alors dans un
même groupe supérieur On suppose que les ressemblances
indiquent en générât une même origine: mnis on ne se lie
pius a une ressembtanee toute superncicHe, parce qu'on sait
que, souvent, des formes qui. de prime abord, nous sem-
btent identiques, se reve)ent comme très dinerentes quand
nous savons toute teur histoire pbytogenétiquc~. Tout ce qui
se ressemble n'a pas toujours la même origine, comme on le

t")nm<tftto<in)' tw. t-'< )t. tT'i!-<).)M:i~ /«< c< p. 375s''<j.


~t'Ut)tftttt!)-.tM' <-< j). ))3T.
:tt Fiu).)mf;r.p. )):!?.)tSX.
!'TH)!<MKT!(:t..t<s)t'tt:ft))\ U)! TYt'K''som.UX 77i

'omprend aisément divers processus phyiogenétiques peu-


\t'nt nnaiement aboutir a une forme identique. Pour appré-
cier t« signification taxinomique d'un caractère. il faut con-
nitttrc surtout sa signification fonctionnotie dans t'organtsme*.
Certes, J'usage fondamontat de t'nnatomie, de t'onto-
~nese, de ta patéontotogie et de ta géograptue a permis
~approfondir ta manière dont étaient apprécies les prin-
cipes sur lesquels reposent les divisions des groupes. Le
but mente de )a formation des groupes supérieurs, surtout
[mur ce qui concerne les ordres et les familles, a changé.
~0 veut découvrir entre eux une relation de parente et on ne
<(' contente plus d'un simple rapport de ressembiance.
Mais je ne vois pas que lu cat6f;orie de lit ressemblance
:tit disparu de la systématique. Les groupements par res-
st'mbMtncesont toujours supposés le lien uttime des indi-
vidus. Seulement, on part do cette idée que lit même
tombinaison des mêmes caractères hétérogènes ne se trou-
verait pas facilement citez des groupes d'origine différente.
i'ar suite, quand deux groupes présentent des combinaisons
'te qualités ditMrentes, on conclut qu'ils n'ont pas même
=.
'frigine~.
Le grand but de lit systématique en histoire naturelle
t'st maintenant d'établir l'évolution des formes animâtes.
Si t identité d'origine et ta ressemblance profonde et véri-
table, de forme et de (onction, ne devaient pas se confondre
a la longue, a côté du système génétique on aurait tou-
jours besoindu système de ressemblance, c'est-à-dire du sys
terne naturet\ têt que nous t'avons décrit d'après l'autorité
des meilleurs logiciens. Kn somme, on peut dire que le seul
but de toute théorie évolutionniste est d'expliquer causale-
ment les ressemblances qui se trouvent dans la nature.
.~f. Furbriager lui-même reconnaît futilité pratique et pro-
pedeutique des systèmes descriptifs

p. <)M.
(tt t'utt't'in)~')-.
~) t'ar)'rin(;t'.p. t)3t.
~t)U)tt'' «ifutt)'''(uuM. t'&rt'rittK' t)'")'< )<-<tn)itd')t)'t'~)et'
aftiticiet
mt ~yji)<')u'toi"i:t )):MK)?n<'U'tuo jp. tt«). otf lu reMcmhtanft) pfo-
t 'n'tc ft 'i!tett)''))<'ne peut )ta:<<'<M a)<pe)t!cat~Mittonc.Seutextent,te
t.tj.poftd'uri){me, t'[)))M!ttiondes n.'ssemhtitMCM.mtttttuent<))tn!t
ce !tys-
t'M ne
«te t:HtUpe: tout )tts liést'n:Mt)()cpar un lien MUNt). mais!!<'u*
t 'otentpar un lien ideat,t)uoi~t)M la M!f:!e<nMan''cMitun rapporttouta
)..it rM-).
tot'.ctt., )). ))M.
7~ ).'AXXKK~)t:tf')-o'WH.M'"<

Ainsi, pour le but sociologique que nous poursuivons,


nous avons le choix entre trois genres de ctassitication
le système artificiel iun sent caractère arbitraire}, te sys-
tème naturel 'nu groupe de caractères essentiels qui
indiquent la plus grande ressemblance ou ditïérence;. le
système génétique 'rapport de parenté et choix des principes
de division capables de décider de la question i.
De suite, j'exprime ma ''onvictiun que, pour nott'e but
"péciat, qui n'est pas tant d'expliquer la filiation des
sociétés que d'activer en générai toutes les études socio-
toniques en nous faisant conuaitre tous les types de so-
ciété et de civilisation et en nous permettant d'avoir tou-
jours présents à t'esprit tous les représentants de chacun
d'eux, le premier et le dernier système ne sont pus les
meitteurs; le second, dit naturel, est le seul qui nous con-
vienne.
Nous avons remarque déjà qu'it ne nous faut point imiter
servilement les autres sciencM. L'histoire uaturelle poursuit
uu autre but que la sociologie actuelle. Xotre science doit
suivre le conseil de M. Fnrbrin~er. Dans sa pttase présente,
elle a surtout besoind'un aper'u complet de tontes tes formes
sociales; elle doit reconnaître son terrain, faire l'inventaire
des phénomènes qu'elle doit expliquer plus tard. Le cas de
l'histoire naturette sera toujours tout autre que celui de la
sociologie ta, des milliers et dos milliers de types, repré-
sentes souvent par des millions d'individus, dout toute la
nature doit être expliquée par leur descendance et dont lit
descendance est, par suite, le côté le plus important ici,
quelques centaines de peuptesqui out subi beaucoup d'autres
influences en dehors de cettes qui tiennent de teur origine et
dont l'origiue ne peut être le facteur le pins puissant. D'un
côté, un nombre inextricable d'êtres au milieu desquels ou
aurait bien du mat à se reconnaître si t'en lie se servait de
leur origine comme d'un tit conducteur; de l'autre cùte.
quelques objets seulement et qui ne sont pas domines avant
tout par ia nature de teur filiation. Des lors, n'est-i) pas
évident que le systèmegénétique ne peut prétendre à la même
prépondérance en sociologie qu eu histoire naturelle ? Il est
tout a fait nécessaire que la sociologie ne méconnaisse pas
la période où elle se trouve. C'est la période de l'arrière
jeunesse avancée, mais ce n'est pas encore lit maturité. tt ne
faut pas imiter tes sciences plus mures. Soit que ia ctassifi-
~TKttMHTX.–t:).\s<)F)t:ATt«'<))H!<'rYt't!«(:).tLST)
!)

.~tion génétique represonto uu stade ptus avancé la ctassi-


tit-ittioupar ressonbtance essentieite convient mieux "notre
tmt. Plus tard, quand l'objet de ce système sera atteint,
.jnnud les recherches sociales auront (tonné des résultats
.t~ut nous no rêvons guère aujourd'hui, quand des rapporta
i))i<tt<'ndus auront été découverts, alors nous examinerons la
~ot'stion a nouveau. ij ne taulpas anticiper une maturité que
t~m tie pos~dous pas encore.
La mesure que nous appliquerons aux divers systèmes do
( ):t!!sift{'))tioM
consistera
& faire choix d'un principe de divi-
sion qui unisse en uu seul groupe tous les peuples et toutes
h s phaseshistoriques qui se ressemhtent le piusessentieHe-
i~'ot, de façon it ce que le caractère fondamentat eutraine
.t su suite le plus grand nombre possiute de caractères con-
th'xes.Kn histoire naturette, on doit présumer que ce sont ta
!)- ciasscs génétiques; en sociologie, ce n'est pus du tout
f).'<-pssaire.Toutes les autres questions sont subordonnées a
<<Heta. La symétrie des divisions i'appiication des mômes
j!! im'ipespour les groupes supérieurs et inférieurs, etc., tout
~'fa est après tout d'une importance secondaire, i) ne faut
i~aisonhiier quête dernier but d'un système de ctai-sifica-
th')t n'est pas la satistaction osUtetique, mais le progrès de
11science, ia recherche de lit vérité.

–L'uBJET ttH LACt.ASStt'<CATt«X


SOCtOt.O<;t~OH

Avant que nous ne commencions notre r6snm6 et notre


ritique,il faut que nous nous entendions bien sur les objets
~m'noua voulons classer.
te sont les objets mêmes qu'étudie la sociologie. Si nous
~nfevonsson domaine comme ptus étroit, l'objet de notre
~'oupetneut sera plus restreint en nature et en nombre. Si
""us considérions ta sociologie avec Simmet comme la science

<)U'apn'sWtttutt,la ct~ssiMottion la p)uspMfwte MM Mené <)Ut mjMXM


la <:o)HMUM.tnee <!< rap~uftsdes cfu'itctffe!,)<M'<
c<:Mt!-ci
!ittiv<w)fs
.'ttrc!).toc.cil.. tt, p. t3.
t)ot)t)e<natut')t)ist''sjthitwcphescuuoncOtten,KeietM'ttbacb, et'
nt tant<tb<t!«;<<ans leurs!.y<!t'-tM<'s
iiym<'tn<t)tcs, et qoittcmtUM!
'tMiHainis
t urbrinc' <.<< <;<<)(. ttt9.
HO L'XÉt!0(:t«LOmmH. t!KM-)(tM)

des formes diverses de l'association humaine nous trouve-


rions dans un livre tel que celui de Gierke une classification
historique assez comptete de ces former, autant du moins
qu'eUes s observaienten Allemagne. Maisbien interprétée, ht
définition de M. Simmel est susceptible d'embrasser un
domaine beaucoup ptus étendu. Pour notre but du moins,
il nous semble indique d'accepter la conception la ptus large
du dofnaine de notre science. Ators elle serait l'étude posi
tive et comparative du genre humain, a lit seule exception de
sa base physique et psychique qui reste a la biologie et à ht
psychologie 2. Ainsitoutes tes sociétés avec leurs manifesta-
tions morales, juridiques, économiques, démographiques, et
dans leur évolution historique, sont l'objet de ta sociologie
D'après cette délimitation du terrain, on comprend que les
objets que nous aurons &classer seront les divers états ata-
tiques de toutes les sociétés. Xous savons déjà que tes diverses
manifestations dont il a été question ptus haut. telles qu'elles
s'observent a une période déterminée d'une même société,
tiennent étroitement les unes aux autres. Ces divers aspects
de la vie sociale forment une unité. Ce sont les unités ainsi
formées que nous voulons classer.
Chezles peuples dont nous ne connaissons pas l'histoire ou
on
qui n'ont pas d'histoire sociale, c'est-à-dire chez lesquels
ne découvre pas de changement social essentiel, t'état social
peut être identifié avec le peuple; nous pouvons dire que nous
<:tassonsles peuples sauvages, et non les diverses phases de
teur état social. Avec les peuples historiques, il eu va tout
autrement. Ici, nous avons à classer les différents états
sociaux qui se suivent au cours de l'évolution de ces peuples.
Quand donc devrons nousreconnaître un~tetétat comme assez
différent de ceux qui le précédent pour constituer une phase
sociale distincte? La réponse à cotte question-résulte de ce
que nous avons dit sur le but même de notre ~classification.

0) Sinm))-).~M/'t'aM<'m t~ f''oeto~'<'inSchtoottct- JoAt-Mc/MM' /W)-


M)t~
'<~<&MM9.~f'f<tMM~ t~W"C/f<<. <Mt. MM. MU)
.,hh't<)<) seraitt'etude<t<for<:M!i,
la Sm-intofjiN ot(let'et-u)t)tx«f
'tusfut-tx'M
.)(.rax~tiationhitntune.~*mt..Th'tn TAc/'f<-«'K/ i-!<<M .SarMo~
in f;e<'m< in ~me'tMM ~Mf'Ha~SocMa~. JMv.1897.p. S6)t,MO.
!) n<n'th. '/< ~McAfcA/c
B'f <'At<<Ma~At< f<b.SeeMo~'e <)8M), p. IV.te
(3)t'M nou=f 'tae qnetttUf!;
imf'M-t'! 't" cetteS<M-i(,
partit-smatd)'f)t)i<~
soientt-otth' par 't'-i-M-ien<-c!
) i!<ic)t)in(!nth' plus nu M'~n:!indt!)x-t)-
querEcunootic.
'htntefi.t'-He:! t'Ethn~ic, )'Hi!itoiM des Re)i({i'Mt!t'n~
toifedu Hn)i).ttf.
STKtXMRTÏ. ':t.AS)ttFtt;ATf))X
OJRS'H't'E'iSOCHt-X Mt
) ne phase dHIerente se montrera à nous là on tes diverses
manifestations essentielles de ta sociétf. qui se tiennent et se
(tetermin~nt réciproquement, auront subi un changement
t'ssentie), c'est.&.dire qui les aitecte toutes et dans leurs rap.
ports et dans leur nature. Alors, lit situation est lit même que
"i nous étions placés eu face d'une nouvelle société,
qui uatu-
reHement a besoin (t'être classée comme les autres, comme la
«wit'té qu'elle était et qu'ctto n'est ptus.
Quand devrons-nous admettre que cette condition est
rcmptio? Ccta dépendra entièrement du principe de ctassiu.
<ttion que nous aurons adopté. Si, par impossible, ce
priu-
ripe était, tout shnptonent, le chiiîre de la population et si
d'~ populations de dix, de vingt, de trente millions consti-
tn:<ietttdes groupes sociaux dinercuts. en t88u, les Htats-Unis
..('raiententres dans un autre groupe social, puisqu'ils ont
:dk'int a ce moment le chinre do cinquante millions La
p)):)seque nous serons ainsi amenés a regarder comme une
unit' sera réputée durer aussi longtemps que le principe de
division n'indiquera pas de changement.
Ce qui précède concerne l'extension historique de'nos
unités. Quant il l'extension géographique, le cas est un
peu
<)itK'rent.Ici, deux manières do procéder seraient possib)~.
t')t peut dire qu'une unité sociale s'arrête
geographiquement
ht oule peuple se sont autre, où il y a un autre gouvernement.
)mf autre histoire, souvent une autre tangue, enfin ou sont
n-tttpties toutes ces conditions par lesquelles les ttottandnis.
!)'<Hciges,tes Attonauds se trouvent séparés et forment des
)"'up)es différents. On peut aussi appliquer une autre mesure.
")) peuttintiter un peuple au domaine on le même
système
de caractères sociaux se trouve réuni. Aiors. nous aurions
une seule unité soeiotogiquc partout on domine le même
type
'te famille, de gouvernement, de distribution
démogra-
j'hique, etc. Il me semble qu'il convient de regarder ce der-
"icr groupement comme une classe sociale, qui embrasse
plusieurs unités, plutôt que comme une unité véritable.
Autrement, ta contiguïté géographique devrait faire dispa-
r:)itre cette unité sinon, sur toute la terre, il
n'y aurait
que quelques unités et point de groupes. Nos unités geogra
phiques seront donc cettes-ta mêmes que la géographie et
t '-thnographie acceptent comme telles, d'après l'unité de

() Moy~-Stttittt.M~<x~eM~.S'ocMw/(t895~,p. 3M.
K. UcKMtH!).– Annce aociu). )8u8.t8H9. o
S~ L'JMSM: -MM:~t.Ut.)~)H )f('"<-)8i)tt

t'uistoire. du p)UvepMemontsuprème, de ta conscience de soi.


méme,pt<

Vt.–LH-. KSSAtSOKCLASStUCATtOX SOOOLO~K'L'H


)'HO)'0~t:<tCSQt''tt:

Fidete à notre tendance, nous rangerons d'abord ces essais


''n quelques groupes. Je ne veux point teurapptiquer quelque
ne te!:
principe de ctassittcation subtile et systématique, je
distinguerai que d'après leurs traits caractéristiques.
Ainsi nous aurons les groupes suivants
)" les (troupements values et indéfinis:
i' les groupements artificiels 'Coste, Ward, FoulUfe):
3'ceux d'après !e de~t'e de dincrenciittion 'Spencer, Gid-
din}:s.t)eC!)'eef,))ur)theim';
4' ceux d'après les caractét-es ou l'intensité de !a vie écono-
mique ~Lisxt,Bticher, Vierkandt, Pescitet, etc.)?
les groupementsmixtes (Suthertand, Le t'tay':
< tesetassitications jp-netiquesou historiques et ethnogra-
tiquesfMnton.Ridze):
?' les classifications naturelles d'après un ou plusieurs
principes essentiels.
Commençons par les distinctions en classes très vagues.
mais très vastes, qui ont seules pénétre dans le public. On
distit)f;"s souvent tes peuples historiques de ceux qui n'ont
pas d'histoire. Certainement, cette diHéroncc en implique
plusieurs autres ce qui en prouve l'importance. Les peuples
historiques ont une écriture, une certaine littérature, une
connaissance plus ou moins précise de leur passé, toutes
choses qui manquent aux autres, et. uaturettement. ces diné-
rences sont accompagnées d'une masse innombrable d'autres.
Xous en jugeons surtout ainsi quand nous comparons tes
exemples extrêmes des deux cotés les peuples civilisés et
les sauvages Mais il n'est pas prouvé, et il est même très im-
probable, que, par exemple, les Perses ou les Coréens et les

(tt t'<M)t'<)Mprtt)))<'HK'!<~pefiMxutt["'utfxirrtxx:<t.)'<itiMti"n
~j'M-tit)'
.-ottttne jti <)''jàn'nmr.tucfi.fh'sMtii<-<HM['.mû" art. KttH'w t'etw
< ~MM~M :M'-'jf-.tr/t«'A<f t'aM)'«t'.in /<<tW/7 /?<-.Sec«tf-
</tf)MenM/f<<c/teM
M'MA'Mm'/tf/ï .m')i)t.t'. 6M.t!9tt~ttUMs-e de M. WMtff-
à an'' u)'j<(;tit)t)
tttil)'):`.
– CH~fftCtTtt'XHK~TY)')'"SoO.U'X
STKtSMKTX. «H
Mexicainsou les Péruviens devraient appartenir ades<'tassea
ttinérentes si toute t'ttumanité n'en contenait que deux.
Surtout, ht division en deux est trop simpliste. d'une utilité
minime. et doit rester limitée &t'usage populaire.
Cesont a peu près tes (nemos objections que nous avons
;) (aire contre une autre division analogue, ee))e qui dis-
tincte les peuples en sauvages et en civitisés, qui met ta
'anvitjjerie d'un côte et ta civilisation de t'autre. Un autre
n'pn'chp se joint au précèdent, c'est ):) nebutosité de ces
expressions. Les systèmes qno nous passerons en revue sont
)<t-e<!ise)nent en grande partie des essais en vue do définir
"'s termes. Abstenons-nous dotm d'eu {aire une critique
'pcciute.
)) y a un peu pius de prétention dans lu distinction entre
k'~civitisations stationnaires et tes ctvitisations progressives.
t.a grande majorité des pf'uptes sout regardes eomm)'station-
maires,tandis qu'on iifnite t'autre <:ate}{orieaux Crées, aux
it'unains. aux peuptesdei'Huropeoecidentaie etàct'uxqut
t n dépendent.On sait pourtant que l'Hjtypte, )a C))atdee,ta
'.hiae, t'ïnde, le Japon, te Mexique et bien d'autres ont faitde
grands progrès de tenr temps: [tome et la <:recen ont pas eu
uneptus tongue existence. Mais, aitons pins loin. Il n'y aurait
vraiment stationnaire qu'une société de Pitttecanthropi
'u d'hommes qui, itier, étaient des singes. Il n'y a pas un
"'t)t peupte vraiment primitif sur ta terre. Tous les autres
~nt tait d'énormes progrès. C'est t'errcur la plus grande
'!c t'etitnoto~ie q~uede meconna!tre les degrés par tesqnets
ils ont passé, prot~btement dans toutes les directions. On
devraitdonc diviser les peuples en ptus ou moins progressifs.
t~isqnit n'y en a pas de vraiment stationnaire: quet prin-
ripe quantitatif pourrait fournir une tette rej;te ? Je crois que
m<nsdevons laisser df coh'M's ~ronpementsinutitesct.trop
~t~ues. Passons a ta seconde cat~orie.
.) uppeiteartificiettes les ctassitications qui appiiquent uue
~'nte tnesure extérieure, choisie plus ou moins arbitraire-
ment.
t)!)ns son livre, ntei)) de pensées saines et de suggestions
utiles, M. Coste propose de diviser tes sociétés suivant les
rapports do ta population urbaine à la population absolue,
rapports qui nous fourniront les véritables densités compa-
ratives qu'on pourrait nommer tes densités sociotogiques.
Pour lui, ces dernières sont les bases do ta soeiontetrie ra-
M m'tt.ttttM
t/tXXKK<Ut:(U).tH.)t."K
tionnette Le fondement de ce projet do ctassinonion ou de
sociometrie, ce qui revient au même, est t'idco (tue tous )M
progrès sociaux se tiennent entre eux et se renetent dans la
sotidarité sociale, et que « tous ces résultats procèdent d'un
même phénomène initial. t'accroisst'mcnt numérique de h)
population unitiee Je reconnais votontiers tons les cttarmes
et tous les avantages de ce projet. La mesure appliquée est di-
visible autant qu'on veut: elleest plus exacte qu'aucune autr''
dont )a sociologie puisse disposer. H serait bien rare qu'un
peuple nous fut tellement inconnu que nous ue pussions
counaitre sa population et jusque quet point elle est concen
tree dans les villes. Je ne tnccoun:tis pas du tout !a grandL-
s){fnincat)onqu'a le progrès nmnerhtuode hl poputation pom
la marche de !a civitisation. Je sais qu'on a essayé, avec quet
que vraisembtance, de la présentet' comme la seule force qui
pousse t'humauitécn avant". La concentration de ta popula-
tion dans les villes etcertainement une grande valeur comme
symptôme de t'iutensite de lit vie sociale.
Tout en appréciant t'importance de ce principe, il me
semble inutile pour la division des peuples. C'est dommage
que M. Coste ne t'applique qu'aux peuples civilises; autre.
ment, il aurait obtenu de très curieux résultats. Des peuples,
évidemment au mémo degré de t échette quant a toute leur
cutture sociale, se trouveraient, par t'appticationde cette me
sure, loin l'un de l'autre par exemple, la Chine et )a Perse.
Par suite du hasard qui fait qu'un peuple comprend entre ses
frontières un désert, que tel autre est resserre entre de puis-
sants ennemis, le premier serait placé au-dessous du second.
M. Costetuimemeestotjtigede mutiler son principe en ne
comptant des États-Unis que tesSt États anciens'. Pourquoi
ne fait-il pas de même pour lit Kussie, ta Suéde et la Norvège,
ta Turquie et t'Autriche?
(t) A. (.:«!)(' /.M~'ttH-fMM t/'MMf.~fCto/O~tC uMfC~tff .)899t. Finis
t-A)t-:n).),. i'M.
t2)~M~t. là.~9.
:t. U')'i)t.tft /<M.<M
~t'nMNMt~Mff! f/f /f<f'')M.<~7t</tUM4<«-t«/<'
(t)!93),)).t.
Litt~ea '-tt!~unscsurtoutjmrM. K.KMUtïky <)ttt)!.
sot) ~<-<-~tM/!M« </<'<
t'oM-WM'mt/«'MM~«Mff/fM ~'f)t'«-AW/<<<ft'(.Mf«w/M~(t«80). Ceht r )'et)))))t-
n la ~tv'tih'rtittnjt<t')U«-dt's ttK't'-tmtUisitt's
).ut-t«ut))«urt')mK'"t't't"'
)t'-)a )M't)t)htti"t<.
<:<))())).
K)-.)''t,N<'f-<;Mw<M~t)M<'M. in ~w/M'Am-A
~ft' .~Mh<rMWM'tM/'<<t. Il )))<U9'. ~Mt. thtrwintu)-)t).~<t.' )t )?))';)«'
vers t't'Ut'itte' <ut))p.~'<-M')'M<u~;Wf<«, ))!Ut.)t.Ct8,et t'ht'h. ~if McA.
<t~<t<MtMttW Ha~e«M~f/ft-.Sc/tM<: der .Sc/tMftf/tMt~895, )<.<, iMMt.
(~ tee. (' t.. Ht.
– t:(.t<)t'tt:tT)'tXHt: 'f~t'ti-.!.tM:)U
STHMMKt'X. X 8S
«'autres conséqufnccs encore condamnent le système lu
t-'t'itnce~tOut'est ptacée au-dessous de lit itussie ))U3): les
!:t.)tsaHciensdes r:tats fuis ()!)S~toiu au-dessusde t'Attonague
H~. tes Pays-tias (~4) au-dessous de ta Turquie ~(}). t'H!)-
t~ae(t')), au-dessus de)a Xetgique t~. Ue parcescomjM-
nisonson estimerait tattottande ~4) beaucoup ptusindus-
tri<'Hequelit Mexique quoique le contraire soit lit vérité.
Kaoutre, je cruis que le foudftnfut de ce principe consiste
'h)f; ut)Muppt'fciatiott exa~urt'e de i'itnportaocc destfandes
ittcs. L'amctiot'ation des voies de transport u'apportera-t-eUe
)'!tsIII liu do cette coueeutration qui fortne le ptus ~ntud
.t:tttnerde notre vie moderne' Hst-ce que lit poputatiou sitine
~t rivitisee de ta Suëdf tut'rite d'être ptacee tout en bas de
la liste de M. Coste, toin au-dessous de la Turquie :M, et
do J.qfQ.i<~8.
Autaut cette sociontctrie me semble avoir de valeur pour
i xptieatioHde i'itistoire et des rotations des nations entre
'))' autant e))e me sembte inutite a notre but. Je ne crois
p!~ ()ac ce critère imptique sutUsantment tes dinerences
-t)es tes plus essentiettes contme ses coroOaires: cest
~rtitut ce que nous devous exiger. Je pense donc être eu
dnnt de nommer cette division artiticieûe et de la rejeter
~nnm'tetie
Ladivisiojtdcs societésquenous propose M.Foui))<'eapour
h.'sc le rapport du tout aux parties It applique ce principe
') '')!(ssi(!cation aux organismes individuels, aux animaux
~xntne aux sociétés. H n'admet pas ('opposition etabtie par
S))t'tn-eroutre tes organismes physiques, dont ta centratisa-
thtn .serait rigoureuse, dont les parties n'existeraient que
))t)m-le tout, et tes sociétés ou le tout n'existerait que pour tes
individus, seuls capables de plaisir et de douleur

') Ct~r)ti)))t'<it)~)')th'ttt)'' ))it)i)mt


<))')it ))<))))))!tti"h
:m'<'litrtmrcMtm-
'n~'n)!'an<h'< vin'
')ni jtrtUttt')'n''on'''ontr.' <'<'ft'it<t' t''<t ')<)'«jx-u')<'tctu)Mh'
'n~r.' ~'< ~mm)< <iH<(x'xt-n-rt.tti- ttut.th~-tn~'nt. !.an-.<)U<)'"ur
~t. )').() s'M-iH) <tM)'!H~<'ti)!tt(?)'it)suit t'him~ rofKfM'* t'n A'x~ri~U'
t .\nsh.t)i('<))'t'('m'<trt im T)Mt)-!t.).t). (:f tnt UM<' <h' bcvm's't''
i.\t<)!!)-t<'m'
tt'itvuirtttt't-«Ht<u <)))<'M'(n'()t.<timtJ«)utHMc~hur):. )fs H'
iun<tn".t.th'mt'tm'tjua t'Atttitjtmtm.
A. h''<t(i))<Atf.<<'<tt'f<)M/<'Mt/iMt/(f«f ~)! [t. t'M-tU3.CoM))).
)t~r))t.f'«'t'/t)<'m.)A)<-</m-<<r/tt.-t/<'M/.t .))t''7'.). f. )Mt.
.<Mt'<.<).tt'
i SjH'Mt'ff..Sn<'tu~uf/t/. ). )).14' //tC.<f)[' f~M~ /Af ~fMf/i~ ')~t~
'mtf/t.
? t.<'<HttStMa.t).t~H.tS'.)S.tMt)')
D'm)t'èsM.Fuui)t''f.
H après M. rout)h'e. dans
dattSMraunot'tttu
ce rapport un tout aux Mrt
parnes. il y
a une évolution, dont.tes p))ascs formenttes classes de sa divi-
siou, Lusociété tend :'tréittispr t'idéa) tt'ux organisme (tout tes
p:)rti''s seraient conscit'ntesd'cttes tuâmeset de ieurensembte.
idéat qui n'est pas réatisédans les organistm's physiques'.
La première ctasse contient tes sociétés très rudimentaires
et décentralisées, où le tout existe ptutot pour les parties que
les parties pour le tout, par exempte, les peuplades sauvages.
t)e~suite, je veux faire deux remarques. U'abord, cette deti-
miti'tion est ettroyabiemeut va~ue (jUf faut-il euteudre par
peuplades sauvages? Où est leur limite'' Quels sont tessi};nes
auxquels on peut recounattrc eette ctasse? ~tais surtout, )''
crois quet'opittioa des ethnoio~ues. et eux seuls sont compé-
tents sur ce point, est tout a tait coutmit'e a l'idée de
M. t''ouit)<'csur tasutidaritt' des sauvages Ils tes considèrent
toujours connnp vivant au seiu de groupes aussi étroitentent
unis que possible, et dont toutes les manifestations sociates
portent la marque de cette étroite unité. D'après eux, l'indi-
vidu ne s'y est pas encore dinft'ench' de la collectivité.
La seconde ctasse de M. Fouitiee embrasse « les sociétés il
centralisation et il (iecentratisation imparfaites, où le tout
existe autant pour les parties que les parties pour le tout M.
Alors il y a centralisation plus involontaire que volontaire,
sous l'action d'un chef suprême. auquel chaque tribu.
chaque individu tend à se soustraire. C'est pour ainsi dire un
despotisme en équilibre avec anarchie Le moyen ige
avec lit féodalité en fournit l'exemple.
Je présume quen générât ta féodatite doit être le trait
caractéristique de cette ctasse; tnais alors, il y a une difficulté
dans ce fait, toujours négti~é, que ta féodalité x'est pas du tout
limitée au moyen âge elle a un empire beaucoup plus étendu
et se trouve souvent chez des peuples réputés sauvages

~t.Fouitt' tot-.t-t7..)t.)7<
Ainsi5<')Mt\'Kh;dt'ditin<h'sphitxiuphua )«)urh
''t '(' <'t'ontmti!ttC!i
<)tMV!tf!s. )M~
<))tittoua['')"<)t''Ht )<uurt!H)t j(n!tf<i''Mi! (i)ttM<;s t'ont"
'<<;
du )!cnt'K
K''Mf'iS<: hu)M)ti«. M.OtsteveuttM<'x<')urM t)osobjets<)<: ta tKM'i"
)<t(<ie~oc.<<p.nt.M. FouiOm* ne ()!UttH«x)h! ))art les av'Mrctudi'-
d'unenxmi<rt'sp'~ixh'.t~t-fMf)<t'<m<'<in hiotuffish'f~tn'ra)ntstitt' )'
")'){< iM)~fit'tt).t'«)t)'n)brMtc)j<;M<cnt
<io.< M~ym)))~ uu dfs t'fot"
«Mtire!!
?
i3)toc. c~ p. ~S-tfS.
(4!Cou))*.)Mtr<fet)))th':M.<r<'UM,~<tt<-a)Me&ff<MC<« ~UtM;. il. <K);Ch<u-
ua}. /.<!
C tH/'M~eM T'eMt' K'<)'Kth"rftjthit'. < p. NMMaMb'
<rnt'<))K)x.–ct.)t'ft~rftt\nKSTyf);f;tA<x X?

nu ue voit pas non plus bien titairamont si les peuples dits


barbares te Mexique ancien, te Pérou, ht Chine, ta Perse,
t Ht;ypteaucieuue, l'empire t'omaiu, te Soudan. tes Ktats )'iu-
ttmts. t'Kmpire du Mo~o), etc., etc. doivent être r.'at;s dans
cette classe un dans lit suivuute. Est-ce que M. r'ouittee n'au-
rait pausis qu'a tHurope? ce serait d'un exclusivisme dont
t'auaio~ue serait ridicute eu zoologie ou en botanique. Au
moyeu uKe.dans les viHes, ta vie de groupe etttit très )<etive.
beaucoup plus pruuoucne qu'a aucune pénode postericurt).
t.c rapport eutro les parties et le tout M'était pas taibie;
o'utetueut, les t;roupes & vie iuteuse etaieut plus petits.
\t. t''ouiH<e,en philosophe a vues trop tardes, m-~ige toutes
<-csdistinctions. Eu Chine aussi, la cotntnuuautë restreiote
<~ttrès forte, mais t'oruahisation de t'onpire est asseï tActte.
La troisième clusse coutieut « tes États Mtititairesde Spen-
.-t.t, « oMt individu existe plus pour t'Ktat quet'Ktat pour
h)i M. Les Htats em-opéeus du x\T au \vur sieete y seront
rouptes, tA)te)))at;u('du xtx"siecte peut-être plutôt quecelle
-ht xv)u' siècle. L'empire des Kutites y appartieudrait plus
~t aucun autre, de tuôtue cetuideïchM~isKhau etdeTamer-
!.ut pourtantil y a de ta difterence entre notre Attema~ue et
.ps empires barbares! 1
La quatrième classe embrasse tessoctetes très supérieures
"a t'Htat existe pour les individus autant que les individus
~our lui, forme suprOne, il taquette t'avenir doit appartenir.
La lieigique, lit Hollande, l'ltttlio, tes Ktats Unis formeut-its
<)<'s~tats militaires ou bien expriment-its la forme suprême
<t<'tasociété qui durera jusqu'à t'cternite? Nousue nous ima'
sinious ni t'un ni l'autre.
La ctassincation que M. Lester \Yard propose dans son
urand ouvrage ressembie beaucoup à cotte de M. Fouillée.
.\t. \\ard distingue quatre pttases. La première est appelée
)'<))'lui t/tc <!n~f/ (M'f(Mt(«'<'A<c f!<«~< c'est celle on t'hamme
vit seul ou en petits groupes isolés, phase purement hypothé-
tique. La seconde est le <'o<M«'Mtw<< «~'c~<(<f M <«««'<<«'
<<f; t'associatiou y esteoMtraiNte, l'individu y estlibre, mais
f;'tK/M.tMMtM«'fM-.t/'<-t<-M'<j<.t;t. XuMhtt)!\'<'Ut.!'tMt«',t't; L. W't
.h. h'm/.J/t'M-«~tKM!.p. t~ f.))!tnti): Httnt<:r.M«/u)-~
/'<tf<MM p. )M. )77: )')-st-h'!W!t)<'tti,
<'<'o;t<<w. )'. 5t7 ~Tto~uu'
.V<")jto<e',
"t')Mhoutt. /tM)MM~ //<?.S/tNMO. )'. 2M SOtj.Je HCttonoe'(H')<)0'))<)M<
mh').<tL' tUf):not'!9.
h Le~wWxrtt.~taMttc ~ooM~ <tM~.t. p. 4Mt-4M. du Mjjron'-')''
)Hr.~)))j)jttt'f)Ufla )t)t)M)t<~c<)itiutt<)ctW)it')t)<)MfU)tttt)t-
t.tXX:<tM:)n).(oi~rH )s'x'!<t

nevttpasen secuntc: ta vertu sociale est encore inconnue.


C'est une phase éphémère. de transition. dont il mn-ait des
y
traces chezles t-'ut'giens, tes Australiens du centre ?
peu pr('s
incounus.tes Veddahs et les uosbimaus. Atats {muais aucun
ethnogra;)!)en'a rupportc que teur association etaitcuntrainte.
sinon pur te besoin de ta vie en commun, et i) n'en est
pas
autrement citez nous. ~nant il dire que cette phase est éphé-
mère. ('assertion me scmbte gratuite. Est-ce que les patéo-
tithesne vivaient, pas dans cette situation '.et est-ce
qu'il
n'est pas probaNc que tout le ~enro humain a passe
par cette
même phase et ne ra dépassée qu'après des centaines (te
siècles
La troisième phase est appelée t/t<'tMf/oo~ m-
po~~<r<))c
.~c; il y a des lors des chefs et des commencements do
gouvernement ta guerre y forme des nations plus grandes.
Cette phase embrusse actuellement tout le genre ))umain a ta
seute exceptiondes sauvuges inférieurs. Quant u ta quatrième,
fA''<'OA!Mm;w~(<!Mo<'~M~!<'<'A<('~«'/< elle appartient il l'avenir.
n va sans dire qu'une telle ctassHicatiou ne nous aide en rien
à atteindre notre but; c'est ptutot un aperçu
rapide de l'évo-
lution politique.
La faute commune u ces trois tentatives consiste en ce
qu'elles divisent toutes les sociétés en ne considérant t'evo-
lution sociale que sous un seul aspect. Or, il est toujours
beaucoup plus probable, en sociologie comme en xootogie.
que la ramineation d'un arbre en plusieurs directions repré-
sente le schéma de la classification qui ressemble le plus a
la reatite de l'évolution.
Le second groupe de systèmes dont nous allons traiter
est caractérise par l'importance fondamentale attribuée au
fait de la (tinerenciation. Tous se fondent sur l'exemple de
Herbert Spencer et n'en sont que des modifications. Nous
commençons donc par ce dernier.
Ecrivant pour des sociologues, nous n'avons pas besoin de
rappeler au lecteur le rapport qu'il y a entre lit c)assi(!cation
des sociétés que M. Spencer nous propose et le reste de son
système, assei;connu.

t)Tyhtra j.r.tov.'.(nt-tfs (Mt)c..)ithM


n-e)))t))ai.'))text.)Mt
axx TitStttit-
ttit'nsnvt.tt)t))<'nt
Mtfrtni)~ pat- t. A~hii. t:«m(.. t.inKth'ttt. TAf
.ttof~tKM't/TfMHtaMK.t ~)!tt)0).. t-t ~,Mt),,t H. )t. Ty),,t.UnMer<M-
mftM;tt))!fMftF~)V.t<-M/f</tf<<n~fn/tMt\Mw).~MfMM/o/(f .)))/A)t<BO~.
.~tca< 7H~t/Mh'u~tfw<fM«<tt <!«'/t«-~<M' XX)))~)a9t..);.ttt iip.j.
Ut: l'tt'K" .Ut:)UX
– (:).A-"ttt'tt:~T)')\
!.rKtXMtiTX. 8*)

).:nrésumant sa proposition, M. Spencer' ne distingue que


deux principes d'après lesquels il veut distinguer les sociétés
mais te premier est double. t)'at)ord. tas sociétésseront ran-
ou
ges d'après te'x' de~'e d'intesration. comme simples plus
~n moins composées: mais cette evotutiou dans te dégrade
t'omposition est accompannèe d'une evotution correspon-
.ianto dans te de~rt' de difterenciatiou. c'st-a-dire d'ttetero-
~.nt'itt' c)-oiss:<t<tf.Atusi, ht aeeoNdf serio ?0 devetoppitut
toujours p!H-:))t6)ement o ht premiëtf, ettes HefoDHentà elles
deux ou'mt sent principe de ctassificatiot) )aditterenciatiot)
<.stun coroHaire de )'i<)tPs'ou Le second principe, muius
dt'tioi d'âpres Spencer, est ta division en sociétés militaires
et industriettes Les premières sont surtout otractt''risees
les se-
))!H'la coopération torcee tt'o<M~t<<m< <-f)Hp<fff<'JH),
condes par )a coopération vo)ont:tire ~ro<MH~'n/ ffMp<'<-f««'
Dans les tabieaux qu'i) a dresses pour eiucidcr le premier
ditïereuciation.
~oupement. d'après t'inte~ration et !a
M. Spencer fait trois distinctions dinerentes. U'attord,il cons.
titue quatre classes principates sociétés simples, sociétés
omptcment composées, sociétés doublement composées.
<(tf-ietestt-ipiemeut composées. Les dernières, dont il ne dit
t'em-
t.tus rien dans ta suite, embrassent le Mexiqueancien,
l'em-
~irc assyrien. l'empire d'Hgypte Moquette période'
pire romain, la Grande-Ht'eta~ne, ta France, t'Attemagne,
t'ttittie, ta Hussie; quetques-unsdf'ces Htats auraient peut-être
éteint une pttase plus haute encore. Les trois premières
rtasses sont ensuite subdivisées seton que tes peuples n'ont
ou sui-
pas déchet du tout, ou n'ont qu'un chefoeeasionnet,
vant que ce chef, tout en étant permanent, n'a qu'un pouvoir
indéfini et instable; ta classe ta plus élevée comprend les
sociétésqui possèdent un gouvernement bieu eta))!i.La pre-
tniere de ces subdivisions fait dotant dans la troisièmeet ta
secondectasse où il n'y a ptus de peuples sanschet.
Hntiu. uans ces quatre ou trois subdivisions, de nouveUes
distinctions sont encore introduites seton que les peuples
sont nomades 'soit chasseurs comme les Fuegiens et tes
ttoshimans, soit pasteurs comme quelques Bédouins),semi-
). r/«' f'WM< f'o<'M"ay. t '"tM.. )'-''M
~.«cct~ )'. &H-M<Aittcnrs.')«)« h's f'.<<t<f<-«< hH;<<M<"MM 'tSS:.
e.'i.
t )ca<
t.. :.)Ms.).. 603tic.)..M.Sp.'n)'r&d.ri) ()h).<
ct)')i.-ite"'ctH ht-t-~
,)t'<!0t'i<'t'i.
;t, /.oc.c-< )'. M~.&!?.;iH.
M) ).X\Kt<t:t')t.<)~Ht: ))"'K!M''t

nomades ou n.v tout it r.v


tait .c.v.
sédeutairfs .mf.I
«'«<<'<< «M~Mo-
<~< M. Spencer donue des exempts de penptea pouf
chaque ~<'f/t'j!(M/tM)<(.
Ce système du K'd socioto~nc ne me contente pas tout il
fait, quoique j'en reconnaisse it's avantages. Ceux-ci, pour
les euumerer tout d'abord, sont le ci)r:n'tft'o (undinnentid ''t
prutund d'"< ctasse~ supt'rit'm'e'' de um' aussi hiptt (~)t' d''
rittttt'div')Stuu.ett!tctat'tt!d('sdMUXsubdiviifionsid'.(p)'Msit'
<n-a<;t6)'c du chut et d'itpt'fs hu'itppurt dup)'H{dcittt stt);. Mais
j'iti il faire de graves objuctiuus i'n'ettechtssith'atim). t)')dM)'d.
<t'i!t,H)n('se)t)hte,un~t'i)ndim'unvt'ttif'nt~m'tfsdt'uxdivi-
siou~n'.m'ut pi~ de mppwt eutrefHt's;cosuuHx't et bion deux x
'-).tssitit;ati«nsdiiïm'entes qui n'«nt rie<t H (iurc t'ttttH a\t'c
t'itutt'e, qui nfs'entr'aiduntni ttus'itnptiqttt'nt. tt yadospctt-
ptes ittdust)'tp)s, p<)Ct(t(t<tfs,d)tttStes deuxpt't'unun'st'tnssesdH
systf'tne de diftMt'CMciMtiuuet tousles pt'nptfs, tt't)i!*uux~nx.'
qttittru (ois cutupnst's. sont plus uu tnoius ntiHti'ires. Ainsi ic
ntititarisnn' ou t'industriittistne d MMsotiiete uc )ne semtde
pas pt'uprc à dottuer lit base d'un''ctassiticxtiuH. Cecantctt!)'e.
de plus, n'est pas très stat)te:tfs États-Unis uou'! suntbhncttt
t'Ht!tttentuit)smi)itaristcttutnondu.etpf'm'tat)t))t)n!tMi('n'
dont its se sont &tttp!n'csdes cotuuics espa~Hote!}a revête chez
eux un MtiiitansMteextrême, revt'iatiuHdmtHos<'u8u6t''eMC'<t't'
accentue par la tentative qu'ils ont faite pour supprimer ta
tibertc des Phitippines. Le caractère ixdttstrtet ou ntitttairt'
d'uue société peutM~urer. cotnntHtrait secondaire, dans un ou
ptusieurs groupes ditlerents il ne saurait nous fournir un
principe de division. D'aiiteurs. les seuls peuples vraiment
industriels, c'est-à-dire essentiettetncttt pacitiques, soraiout1
quelques sociétés qui, à tout autre point de vue, devraient
ngurer tout au bas de tccheHe~: car nous ne conuaissons
jusqu'ici aucun peuple civilisé qui ne soit plus ou moins
mititaire. t'ue telle division serait donc tout à fah inutile.
1/autre classification de M. Spencer m; ure sctnbte pas par
faite uoMplus. Le cfiouro auteur ne montre que tressotHmat-

.) M.SjK'))''<'r)))i-))t'n')m)t)"t'')t-s <'tt')t()it)t)))-i.te-!T'Mtns.
))')'<')!!
t~'sMi~htt)' )e~Kin'<'tts ),hm' h'~ t.ojx'htt' )';s Ptn-ttt'ts.)<<S<t))ttf)s '-t
~t'.t))<)U'Ar;'f<tra<M. <<< (<)' <i)7:t~tH)'.A'</t<<<. t.)t.3!M).t'-).
<'t)))'ttttmitt'<)itj')U()'rjt))).<.i''urs<mh'n'<t<un)Hf<)t)fsHstjui))tttt)'['h'
)'"iMtB<tfmw -Muidoeh.M't. /<< ~«' t'</<M~, S7.8X.p. 4t!, tesWodtttth
~rntïin. W'<t/<A,p. 48X~,tefi <:hftM<tt)t'n 'U'')tow..<</jy/«t)tM/«M.
)'.)!).).
2'Ëtt')m.')')UM6
figues.)'.MS.t).
– t:).A')t')'))"'< )'K<TÏ''H" SUt.t.UX
..THt\MEM. !'t

retint l'importance (te ces croupemonts c est-Mire qu'it


ne nous (ait pas voir ciairementconnnent ces distinctions
connexes. En
comportent. un nombre sales )ht de caractères
d'outrés termes, il netabtit pas qu'ettcs soient vraiment
.ntieites dans t'cvotution dos sodées et des civilisations.
Xousavons enumorc les peuples qualifies de triptonent com.
diversité des Mtcietes
poses. Comment n'être pas frappe par ta
t-ansecs dans cette ciasse? L'empire attemand et le Mexique
ancieu y tigurout côte a cûte! t) me sonbte pourtaot qo'it y te
les ComaMches
beaucoup ptus de dittercm-es entre euxqu'extre
ctasso ft tes troquois ctassei. La fédération atheuienne
est ptacee au-dessous de celles des troqucis et des Arauca-
niens. &lit deuxième subdivision de la troisième classe1 De
telles erreurs n'auraient-ettes pas pour cause te caractère trop
superndet du principe de division? D'autre part. ta défiui-
tion que M. Spencer donne de ta société simple es) tetiemeut
dans cette
vague que tous les peuples sauvages rentreraient
seutectasse~.
H me sonbte encore qu'à partir f! un certain degré une
plus haute composition des sociétés n'ontratne plus de grandes
(titïerences. Hst ce que hi Belgique a beaucoup change dans 0
ses caractères fondamentaux depuis la fondation de sa colo-
aie du Cou~o? Hst ce (lue la Hottande, avec ses eotonies
étendues, et ta Suisse qui n'en a jamais possédé ne sont pas
très semblables sous des rapports essentiels: et, si elles dif-
férent, ce qui n'est pas contestable, est ce bienir cette circons-
tance que sont dues ces ditïerences? it faudrait avoir prouvé
ta réalité de ces rotations pour que l'on put regarder comme
établie l'utilité de ce système. Or, aucun discipie du grand
initiateur de !a sociologie n'a, que je sache, rempli cette cou-
dition.
La classification de M. Spencer est pt'not une conséquence
de son système qu'une tentative pour trouver Fordre le plus
utile il nos recherches dans lit masse des sociétés. C'est un
système phitosophique plus que soeiotogique, théorique plus
))uo pratique.
La classification que propose M. Durhheim et qu'il appelle
morphotosique est une correction de celle de Spencer.

thxkh' ~.M«f~M .'tt'M' <t't.a.Mf ~«9~. )'. )M.


~.t)u)-k)t<'ittt.c')'.)").
a!~f)Mrhht'im.<'e.c<)'.tm'.
L'AX.\HK.«)(:ttH.U):)~tK.)!t98-tMK)

D'abord, M Durkheim nous donne une meilleure définition


(('une société simple, point de départ de ces systèmes. tt
appelle (le ce nom une société qui n'eu renferme pas d'outrés,
plus simples qu'ette'. et dont tes parties sont des individus et
non des groupes. C'est la horde dont tes membres sont juxta.
poses atomiquement- Peut être n'y a-t-it pas d'exempte
vivant d'une telle société mais certainement il y a des
sociétés formées, immédiatement et sans autre intermédiaire,
par une répétition de hordes alors, cette horde, partie d'un
tout plus };rand, est appelé ctan. M. Durhtteim ne voit
pas de
difficulté daus le fait que les dans connus sont formés de
t'amities, d'abord parce que lu fanntte s'est formée après te
c)an\puis. parce <tue tafamitte n'est pas unse~neutsocia).
n'étant pas une division potitique'. Ici. je dois interrompre
notre auteur. t)'ahord, pum-quoi ta famille primitive ne
serait-ette pas'une division politique, elle qui. pourtant, ren-
ferme le premier principe d'autorité, source fécondedu déve-
loppement de l'autorité publique Puis, est-ce que segment
sociul et division politique sont choses identiques? M. Durh.
heim lie t'a pas prouvé: or. tout, ce sont les sociétés
que nous sommes occupés a diviser. Mntiu. qu'importe que,
chronologiquement, ta famittese soit formée après iectan, si,
ntorphoiogiquemeut. elle eu est une partie intégrante?'1
Les autres classes sont constituées par toutes les combinai-
sons possibles de ces ctans. Tous ces modes de combinaison
seraient autant de classes fondameutates. Oe ce point de vue
on trouvera, d'abord, des agrégats formés de clans sans
groupes intermédiaires, tesquets sont nommés des sociétés
potysegmentaires simples, par exempte certaines tribus iro-
quoiseset australiennes, t'arch kabyte, la phratrie athénienne
et ta curie romaine. La troisième classe est formée par les
sociétés potysegmentairessimptementcontposées.parexempte
lu confédération iroquoise et kabyle, les trois tribus romaines
primitives. La quatrième classe comprend les sociétés poly-
segmentaires doublement composées, dont les parties coasti-

t. tw.)). )m.
))«nM'-ttH- aMt<'M)-.
t<t~<t'M«)M << r)f<Mt~ M.t«<itfm,);. t!i&.
C'''jni xf ~)t))))t-tt-)~ttifticitpft prouver.
.t. ~f.rt' ).. t():t.
~B.C')))))). ttton J?t~<* ~M~'fcMMtt~ f/ft' .S~vt/'f~)!)9t!,)). <-)t.v). Ytt
~'t tt<t.
STKtXMKT)!. O.ASStftmTX~ t)R< Tït't!~ '!t)<:)tt'X tM

tuantes sont ettes-ntémes des sociétés simplement composées,


par exemple « la cité. agrégat de tribus, qui sont tties-tnémes
des agrégats de curies qui. A!cur tour, se résolvent en j/t'MfM
ou ctans Il Ainside suite, chaque type supérieur sera tonne,
en générât. par une répétition de sociétés du type immédia
h'ment intérieur. ti existe toutefois des exceptions n cette
régie il y a des sociétés dont les parties constituantes ne
seraient pas de lu même classe. Têt t'empire romain.
M. Durkttcim veut distinguer ensuite au sein de chaque
tasse des variétés selon que les segments, (tout est formée
la société, gardent pins ou moins teur individualité ou bien
sont tout ù fait absorbes". Ce mode de contposition est vrai-
)nent de grande importance. A cote des tribus germaniques.
que t'auteur nomme, un meilleur ('xempte encore, parce qu'il
se dévetoppe sur une echet)e immense, de t'independance
des tribus au sein de ht société, est fourni par l'empire chi-
nois, ou les ~fKtM et les famiUes, loiu d'être absorbées, ont
garde une très grande prépondérance'.D'autres variétés
t'ucore pourraient se produire selon que, dans une composi-
tion, un segment supprime t'autre, taudis qu'ailleurs tous
les segments sont égaux.
On ne peut méconnaître t'intéretde cette contribution au
système de Spencer, qui en constitue une importante correc-
Uon. A bon droit, M. t)uritheim abandonne la distinction en
sociétés militaires et industrieties. Les deux sous divisions
de Spencer (d'après le caractère des che! et d'après le rap-
port au sol), sont également laissées de côté par fauteur qui
lie retient que lit division principale d'après le degré de com-
position.
Pour résumer notre tache ingrate de critique, on peut adres-
ser il ce système les mêmes reproches qu celui de M. Spen-
f-er. Quoique M. Durkheim tui-mémeait reconnu lit nécessité
de choisir des traits essentiels comme principe de division
il lie donne pas ombre de preuve que son principe comporte
le nombre infini de caractères dérivés qui distingue le vrai
principe de classification. Je crois que sa division pèche de

.t; Aoc.t't~ p. lui.


~j t'K-.t-'< p. tUS.(<?.
.3. \Vt-)~Wiaitttu: ~AetM«M/e H<'u-
(t8!t3..).)). 4T3-<86!
AfMy</«Mt
t!)a! CAfM«89~. p. Mt. 380.
4. têt. <'<<)'. <?.
9t ).x'<t:H')':n)'-MiWK.nwt-mm)

ce côté. J'en vois une preuve dans le fait que des troquais et
des Australiens sont places dans une même ctasse iisex ta
description lu plus optimiste des Australiens les ptus avances,
celle de Hawson', et le tableau que Hâte nous retrace des
être
troquois~, et ju~x si ces deux peuples ne doiveut pas
M. Durkheim
places duus des groupes diMereuts. D'antre part,
fait
patte des curies et des phratries et des arch kabytes; cela
humaines
pr<'sum''rttu'it classe plutôt des types d'associations
assez nature) qu i)
que des sociétés entières. Alors, il serait
eut cttuisi ce principe de ctassincation, qui. pour un tel but,
est presque le seul possible. Mais dans son introduction et
dans su conclusion, si je les ai bien comprises, rien n'indique
lui
qu'it aitsinsi limité l'objet de sa recherche. Mais si, pour
aussi, ce sont tes sociétés entières qu'it s'agit de classer, rien
ne me sctnbte prouver que e'' df~ré de se~ntentation soit le
trait caractcristique le ptus essentiel
Je regrette de ne pas avoir lu tnoi-n)emot''euvre principale
de M. de Greef. D'après t aperçu que M. Martben donne,
pour M. de Creef, les sociétés devraient être classées d'âpres
teur deK''ed'organisation, par anatogie avec ta série socioto-
ce iden-
sique pr<)j''tt'edej!'tparComte. M. Harth juge principe
de Spencer.
tique à celui de la dinérenciation croissante
M.de GrMfemprunte, eu outre, :'<Spencer ta conception d'une
:)g)'e~atioticroissante, pi)ra!)ète à la précédente évotution.
t't dont t('!iphases successives seraient le coupteandroj~yne,
la {amitié,la tribu, le peuple, les alliances internationates'.l,
Aucun disciple de Spencer n'est aussi explicite sur notre
sujet que M. Ciddin~s', comme on devait, d'ailleurs, s'y
attendre, puisque lui sent a ie K'd mérite d'avoir écrit un
traite complet et élémentaire de notre science, traite qui a
nombre de bonnes qualités.
M Ciddinss commence très justement par reconnattvP que
chaque science distincte doit avoir sa classification et sa no-
.<!U!1W.)M. .f~Nt~f <))?)).
.2,n. thb'. !«' ~MfM «Mf~- «/<t/f.<tSH:t.
:t ~t))p.).t 'riti.jM.-')'- W~-nx. f~MM'xotf f< .Ot-tC/f)X9C, ('. ~'i.
?7.
t /.<)<'(.. TU < Luis ~u/M'MM 't89:t) n*'t-unUtinnon).
ht.t))''tt:m-h-.tmpihc .(««~'M- <-<c<<M«/'c«<«'« t)n<«)-<e.rM'tt~ur notf
t)t''t)<
.<0t;<vf)"«??). Uurcst<il )t't pttitfiM-ite cottt.
<t'<t)t'
K<')-'<t<-)~<'<'
))t<:t<t:tttsnut' srionrt! imxi. '.t ~u~-rn:t'st tuu)a fuit i);"M'
)ntit'\
M
ST);)X.\)t:Ti!
–tm:AT'"X)'t{<Tn')'s<(M:)UX
(es
.nonciature il ette, pan- que ses pitéuomènesno sont pas
tenr
tt~mes que ceux des autres scit'nces. ators mOncqu'ils
rcsst'n)b)cnt'. ht' moyt'n d'éviter tes erreur de ctassiftcution
savons
..st de Mo cesser que d'après un seut principe; nous
ceserait ht le trait cafac.
nrét-isémcntque.d après les tosiciens.
[<.ristiquede lit ctassiticatiou artiticietto. (~principe mn'tup
Ueut pns se-
ptus (!)rd qt)<'M. (:iddi"f;s ne s'y
ttt.us vt'r)-<)))s
de <H<Mrenciatiot)
rait. co'Hf'e Spenc<'r <'))prottos. h. dp(!r6
outre le type df
..ni en "utt-e. nousdunnfftnt. h) MtoeitixUon
hewc)!et )Hd''(ittiti(m (le Mi)). « L'ne vraie ctusse est celle
.hns ti)(;UB))e les obicts sont ~-uttpf'sensembted'après (juct~tx'
m
.-aractt't-ftjuc ta ditMr'')'ctation normate a produit. Sinon,
critère t!e'ti(tuc n'est pas appiiqtK' des rotations totMpo-
r~treM"u fortuifs de ph~n<))n<'oes so-ont prises pour des re-
)i)
~tiohs pormanentes et esseutn'ttes~ Nous en attendons
très daire. car je
)..cuvt-. Ou reste, cette assertion n'est pas une
m.crois pas quf. pou'- une théorie évolutionniste, il y ait
for-
.t))e <:ito~equi ne soit pas produite par !a dit!6renciatio<t
t)!:dc.cause de tout.
dis-
\). <!iddi))Ksremarque' que ta seutc méthodesure.pour
inférieures, ce qui
'tu'~uer tes (orn)cs supérieures des tortues
.twede de ce qui suit. est de constater tes retations cinétiques
Maiscertamoueot
imttquees par ies~rés de di<Icre))t-ia)ion. un
.th' remarttue u'cst pas vraie pour les peuptes. t'ourquoi
autre peuple, n'aur:<it-i) pas
p.-unie, qui est oppareutc a un
de son développement.? Les
).!tt-couru seul les divers stades de
"«..tes sont parents (les peuptes germaniques; teur degré
.jitït'renciation sociale n'indique pas du tout cette parente.
~i d'aitteurs. notre auteur repète il plusieurs reprises que, so-
~ttte. ta classification d'après le dep-é de duteroneiatiou
ri;,).. réussira, il ne donne matheureusenteot pas tui-meme
contient neau-
tn. c'iticatiou exp)icite. Toutefois, son livre
Hn les réunissant, on peut se
,tnpd indications sur ce point. la
),)ir<' uneidée de la <-tassi)icationdes sociétés, telle qu'il
distinction fondamentatc
~ncoit.tt couxnence par faire uue Les
..ntre les sociétés ethniques et les sociétés dOnotiques.
où une parenté
~ntieres sont des associations génétiques, se-
.te sang, réelle ou ficUve, est le tien social principat les

) f..K-.f'tf.. )'-
<fr. '< )). 6:).
/.w. << )'. ''t.
!M) ).'AxxHt:St)Ct')).t~it~rH.)89i!-tSM

coudes soul des association!; ngrfgees, fiées par l'intérêt,


lu coutume et ta coopération. – U me sfmbte qu'it n'y a pus
de peuptes oH la parente et la naissance ne jouent un rote
prepontierant tes autres tiens s'y joignent, mais le premier et
le plus important est toujours te sang; cela est vrai même des
Htats-L'nisdonttes nombreux immigres m}sont de vra!s~n)é-
ncuiHs qu'à la seconde g6m:ratiou. Les sociétés ethniques
etnbmsseut toutes les sociétés jusqu'aux sociétés civilisées qui
possèdent un territoire tixe, une constitutio)) sociale dévelup.
pfe, du conxnerce, des classes sociales, etc. Mais toutes ces
<'ot)ditioussout remplies par les peuptes dits barbares (Chi-
nois. Mabometans, Mexicains, etc. Hst-ceque NI.(iiddiugs
les compterait parnu les civilises? Chez eux, pourtaut, la pa-
rentfet ntëmeta tribu joueut encore uu rotedonunant! Ou est
peut dire antantde plusieurs autres peuples, par exemple des
Javanais. Je crois que notre auteur aurait beaucoup de peiue
a diviser les sociétés récites d'après cette re!{te. – De plus on
no voit pas que ces distinctions soient {aites d'après les degrés
de difïerenciation it est certain que \). Giddings n'a pas prouve
cette origine. De mente, il a oublie de oous montrer que ces
distinctions sont essentiettes. que ces traits comportentte plus
grand nombre possible de caractères dérives.
Les sociétés ethniques existantes sont divisées rapidement
par lui en trois groupes d'après teur degré de composition so-
ciale t° de petites Aon/M,quelquefois unies temporairement
~"desfn7"<ou des hordes reunies ou étendues, plus haute-
ment organisée- et occupant un territoire nxe S" des agréga-
lions cohérentes ou <'oM/<W<'«twM< t/<'~'<&tM,qui ne forment
pas encore des municipalités ou des États nationaux, parce
que leur développement commerciat, intettectuet et industrie)
n est. pas encore suffisant. – tci, nous voyons plutôt des diffé-
rences dans le degré d'agrégation que dans le degré de dif-
férenciation ce qui, certainement, n'est pas ta mèmechose. –
M. Giddingsdivise ensuite ces trois classes, réunies ensemhte.
est deux groupes, seton que les sociétés sont metronymiques
'matriarcales) ou bien patronymiques patriarcales). Mois le
rapport entre ces deux groupements n'est pas ctair du tout.
ni quant à leur essence ni quant à leur repartition. L'auteur
ne nous démontre pas le rapport de cette dernière division
avec sa regte fondamentale, pas plus que la signification essen-

()) <'<<)'. )ST,)N<.


– t:LASStt'h:ATtOX
!'TKt'<ttKTX. S0t:t.tt'x
M< TYt'ES 5'7

Mettede <)«f~Hn <tistitt<*tionentre


cette distinction autre les sociétés tnatriarcates
tnatriarcutes et
patriarcates.
Les sociétés démotiquos ott civilisées nefot'mentqu'un sent
t'mbr)mchement'donH'évotution,tot)tetois, est diviséeen trois
ptosea. qui Mediffèrent pas seulement cttrottotogiquement,
tnais encore par teurs caractères et leur structure~; c'est dire
tjo'on devrait les appeler plutôt des sous-classes que des
phases. La première comprend l'ancienne Egypte et la Baby.
tunip; la seconde n'était pas tout à lait accomplie en Grèce.
t'tfutis queHome était seulement sur le seuil de ta troisième,
.n'tsout parvenues les nations modernes, probablement cettt's
d' t'Ëuropo favec exception de celles du Sud-Kstet de t'Hstt
et teursdérives. La première phase est marquée par t'iate{;)'a-
tiou politique et l'organisation grossière du gouvernement
.t'ntrat; c'est ta période politique. La seconde, ta période
h'itatc, est caractérisée par ta liberté intettectuette et person-
))''ttM.par t'etatconstitutionnet, ta présence d'uno masse tout'.
(ne d'associations intérieures, par la différenciation profonde
~)teprésente la constitution sociale dans ses détails. La troi-
si'-mephase, dite industrielle, n'est plus mititaireni potitique,
tnais économique et éthique. – Dès lors. aucun peuple exis-
) !))tno lui appartient. Je ne vois pas non plus comment la
'itt'ce et Rome. avec leur esclavage, dominant toute ta vie
iitte, leur religion d'état, teursoscittations entre la tyran-
!)it'et t'otigarchie, tour pauvreté do vie associative qui con-
'r-tsted'une manière si frappante avec ce qu'on voit au moyen
remplissent tes conditions énumérées de ta seconde phase.
Dans cette distribution M. Ctddings ne semble plus appti-
<;ttcrdu tout son critère do la dinerenciation ni celui de ta
t'nrenté son point de vue est ici plutôt téléologiqueet n'est pas
tt<'séteigne de celui du moraliste.
Xous trouvons encore, éparses dans ce livre, quelques
remarques qui intéressent notre sujet. Ainsi, il est dit un
tt)otde la composition double ou triple des sociétés'; plus
Utrd, l'auteur fait observer que ta phase critique de t'evotu-
tion mentale n'est pas la même dans toutes les sociétés
rivites, et il se fonde sur cette observation pour distinguer
deux types de sociétés les sociétés progressives et les socic.
t. ta< <-< p. t6S. ~–
SMO-ÏOS.
ct/ p,)).:1'.19-302, nn'
'-«nf..p. 30~0't's M~~ ~onl nOIlUII'
"IlIIf..
ntititain-
'-) mtt~M' tibrmh'.b'h\~<~)nn<tU'<ht)(()tA.
t'.t)! :M3. 7 t
u .10. 1 1
– An)t<cBocM.MiM-XMML'
E. OmxwKftt. 7
j
;tX t.'AXXHK~t<H.<))itm')i. "?"<

tes statiounaires division dont nous avons déjit parié et


qui n'est pas ptus que les précédentes husce sur ht ditîéren-
ciation.
M (!iddint!s n'a donc pasrempti les conditions qu'it
recounatt tui mêmeêtre uécessaires*. Sa contribution an sys-
tème de Spencer n'est pas bien importante. Peut-être nous
dottner.t-t-it plus tttt'd une classification moius rapidemeut
faite'; celle qu'il nous propose ne nous aide pas beaucoup.
Le groupe de ctassitications que nous abordons maintenant
se distingue par deux traits. Ea geuerat. tem'sMutfursont
ptuMt voulu indiquer des phases successives de )\'votutiou
humaine que des classes susceptibtes de coexister a une
tn''tne période de t'évohttion. Mais rien ne s'oppose n ce que
nous corrigions cette taute principate qui n'est pas du tout
Mseutietto dans leurs divisions. Us proposent uue scrie, sou-
vent incomptete, de phases par ou toute t'hmnimite aurait uni-
formément passe nous changerons cette scrie de termes
consécutifs en ciasses coontonm'es. Par ce t'hangement, ieurs
propositions seront débarrassées de leur erreur (ondamen-
tale.
t)e l'antiquitt). )a tradition est venue jusque uousdadistin-
~uer dans l'histoire humaine des phases diverse!; d'après ht
nature des procèdes emptoyes de préférence par chaque
peuple pour chercher sa subsistance. On distinguait les pé-
riodes suivantes la chasse et ia pèche, !'e)eva;:odes bestiaux.
i agriculture, t'industrie. tht pensait que tout peuple avait
passe par toutes ces phases'. L'économiste Li-ixta dcvetoppe
un peu celte conception en y ajoutant quetquesautros phases
après t'a~ricuiture, il distingue encore l'agriculture jointe a
la manufactnre, et enfin i'a}:ricuiture jointe :'))a maMufaeture
et au commerce J'ai déjà si~nate ta grande faute de tous ces
sch&mes ils prétendent être des séries consécutiveset univer-
settes, ce qui est évidemment faux. On connatt ta principale
) P;t!t.':!2h.Mt:.
//tt)t~/M/o «tfftec~MM/Aa/ at'<'
7'Af<M~of<ttt</ <tM</
.ttf/f«/!t'«M< </<a/
––
')). K(~ Ct-~tttS' tt't'UVft)'
<t'<t"t<n<M'~ .t~f'/f!!0/' f't'U/tf/t'UO
hittun'Xc:)')usMt)mutsur t:t<)i<r<;
h'n'h)ifi. 'it ptutot )~ )!t~<it!tU')H
rt'nri.itiun.
!:t )'< tns.

'<!tt.t~h./.û(:.cfy..)). 2M.f'. Mut'tit))'). f/cfffC/<«~e,<<<'


0''<fM<'A
~VcAe <'s)fn<:on*
e< f.t'«.'t~Mte, t.) )S!tO'.p. m, /<«jttfw, un parUiitm
t
<h'la viuiUe h<;m'it'
d'i trui~phit!
toc. << p. ~)6.
.!< )!dfU).
– (:H'tt')mT)UXKm TYt'H~
'-THtXMKT! fO<:m'X !<

objection maint peuple n'a jamais passé pat' tu phaso (tes


pitsteura. par exempte tes peuples agrieuheurs d« t Amé-
rique ancienne et.tes grandes civiiisations de l'Amérique cea-
trate et du Pérou. et ceta par cette sunpte raison qu'il n'y
-'xistait pas d'animaux possédant les qualités nécessaires a
t-)' genre de vie, avant l'arrivée des Km'opt'etts.
LUe autre ub)ection (pu est moinscuaut)' est celle-ci tes
.~rieuttenrs iafcriem's ite sout pas te tuoins du monde au des-
..ns des chasseurs, dfs p~'ttcurs, et, pres<jUftoujours tcut'
< n'iHsatiun est moins ctevo que t'eUedes chasseurs et surtout
~cs pêcheurs supérieurs, t) est fort p~ssihtcque les cttasseurs
supérieurs aieut passe par une période preatabh' d'agriculture
t ne se soieut toumes, pour ta seconde fuis. vers ta pèche et
!:)cttasse qu'après avoir cuutftis des terrains qui se prêtaient
;)\:tnt tout a Cfsmodes de subsistance
M. HHdebraud' a fait une division économique de t'huma'
oitc qui regarde pttttot t'ornanisation interne df ta vie econo-
utique ou la manière dont sout distribues les produits. Il dis-
tique économique tnarquee p:tt' t'échaH~e
t" )'o)'8-:mis!)tioH
n!tture) (A'«f«r«<<(-<(«'/w/t);~'ceUe que caritcterise t'usage
.i" )a monnaie (/;f'M«'<W~)(t-/«~ enfin, ta pttase dernière
..u te crédit domine et pénètre toutes les rotations économi-
stes <'<'<'<M<f<)<!<M/'<).On ne peutm''connattre l'importance
-)nsiderabte de cette division. Surtout ta transition eutre tes
'k'nx derniers degrés, quoique ))istori((nementinset)sibte. est
t)L-st!andeeu principe. Le crédit suppose une ot's''n'satiot)
~wiate très devetoppee; surtout si ton ne regarde que les
p'-riodes bien caractérisées, celles où t'nne ou t autre {orme
.tomme vraiment, il y a entre elles nne grande ditterence.
\)ttretneut,oK pourrait remarffuer que. par exempte, le crédit
.(vait assez d'importance dans le monde classique et qu'au
moyeu a~e ta lettre de change et ta rente viagère étaient déjà
~s<-x counues. Je n'isnore pas que cet auteur, comme tes
.'«très économistes qui proposent des divisions analogues,
n'ont eu vue que te développement économique de l'humanité,
ht.iis. croyant moi aussi a ta grande influence dn genre de
'ubsistauce sur toute ta vie. je développe leurs théories de
manière a en dégager une ctassiucatiou sociologique générate.
) Gt'OM'.Cff F'M<'M'<f''f«wMe )««<f<fft'ut'mf)t
der H'«-MC/ta/'<
)'?, p.
in .~AftacAf'<!<'
.«tMM~.'M M<tt«'M<W<e)f')tf/«!/Y,
Hit.t.'ttmn.L
MM'~
't/M't.
Y<t<«tHft/')''tuM')M' L U fMOt'.
P.t.
tOO L'AXX)':HS()t:M).M!HH:K.W

D'aitteurs, Hitdebrand lui.même donne une plus grande


signification a sa division, en nattant les traits tes plus
essentiels de t'urganisation sociate en rapport intime avec les
principes des trois classes. Par exempte. littuodatite était ine-
vitabte dans t'econotnie natureite sansart!nt' avec l'argent,
le sert, taboureordes champs, devient fibre*, mais lit société
se résout alors et) une masse atomique d individus isolés, qui
sontensuite réunis et lentement reteves par ta forcevivifiante
du crédit". Ou le voit. ta portée de ces changements n'est
pas bornée à la vie économique.
Mais ta division de Hitdebrand est trois phases seulement
nous semble un peu étroite chaque phase contient trop (te
sociétés divergentes sous les autres rapports essentiels. Sur.
tout ta seconde est très large une cet'taine sorte de monnaie
fut employée assez tôt par des peuples h'ès intérieurs an
point de vue do lit culture ~eoerate d'un autre c'<te, il
est bien long le chemin que les hommes curent a parcourir
jusqu'à ce que le crédit eut acquis une influence reiativement
prépondérante, influence qui a peut-être pour caractéristique
la difïusion des sociétés anonymes et t'emptoi du chèque par
les particutiers, pratiques spéciales aux pays angto-saxons. Du
reste, l'emploi de la mouuaie ne constitue pas une très grande
difïerence sociale, comparée avec t'échange en nature. Ainsi
cette classificationn'a pas une grande utilité pour ta socioto}!
Roscher, le champion connu de la méthode historique en
économie politique, nous donne une autre division de carac-
tère économique'; il distingue t'eeononne de ménage <«'
//afMM'M/<M/t<h, t'economie des corporations ou des associa-
tions, l'économie de la commune, de t'Htat. l'économie natio
nate, l'économie de l'humanité dont on n'aperçoit encore que
les premiers indices. Mais Hoseher tui-mome ne donne pas
de développement a cette classification qui, chez lui, a plutôt
uue portée analytique qu'historique ou géographique.
f))ttitdfbfM't./.<)<e~ p. 9 :!<).
121/t«/eM,p. tt.
(!)MMeot.p. M.
(tt S<-))UfU!. Ht'M<t</<-tM
ft«f' ~tMf/t«M~aMt'/tf<)<<' (/M<Mt/H~<98).
ptXttBt. Jun'' 'ni" pM')' )ti)'))'))r.m<t 't'<'nt<'txi)t:
ait rdison t'xctusivcmfttt
k~ttt~ttiUï))t'c!'i''U!f
p!tr)trK'*nt, ~«f.
ttt«t)nayt~ <'< p. 4i.t't<)ef!H)K' )'
tmtfM!) ffpnn'sde munnan'dans )'~c))at)t!natun') ~7Nuw/t<t''W/M''A"
p. t&).t'at'tout où un pru'htit favori agit <'<t<))n)M iMb-noMiMin' 'tant-
l'échange et eutMtntffumured': fitv<t)''ur<'t'tu prix.il y )t<)<i
t ar{{'
(S;M.Roscher.C)-«M~<t~t < .<t<iaMa<<<<H<'m'e 'tMO..),. !t.S5.
STK)XNKTX."t:tn(:tTn)\M<Tn'K'iS()':)At.X 10i
donne te
t!eMUCouppins profond est t'ape~u que nous
M. Kart tiuct'er.
t'L-puteprofesseur de t'L'niversite de Lt'ipxi~
Seloului. la première phase daus ht vie économique de l'hu-
toanitt'' était caractérisée par lit recttercttcindividuette de la
subsistance; l'individu ne s'occupait ators que de tui.meme.
t ttommeet lu femme avaient un ménage séparé, t'enfaut
des parants
.'tait HcgU!{e par suite de taoïsme furn)idab!e
~). t<Hchers'imagioc q<«' cette phase est construite d'après
:')
les (ttjscrvtttions des fthno~raphes'. J'en doute. Qunnt
crois avoir battu 0)
l'égotsme farouche envers les eufaut!i.je
hreche cette théorie ensoreetante pur sa rigueur théorique".
M. Meher iui ))te<Heeu etahnssmtt des rapports eutre les
lui
dittereats cotes de la vie, et le principe ecouornique par
socto.
rfteve, u(ms permet d'attribuer à sa divisiou une portée
trique generate.
La seconde phase, qui ne serait atteinte qu'incomptetetnent
les peuples européens
par les peuples sauvages, mais ou celle de
«-raient (teja parvenus u t'aube detttistoire', est
lit ~-Mt-/J~<'M<M"MC/)~, où chaque (iuniHe, au scus le
de ceux des
t.tus large, forme un meua);o tout il tait sépare
autres. Chaque ménage pourvoit tui-memoà tous ses besoins;
il n'y a pas de divisiou du travail entre eux. mais le ménaso
hti-meme peut embrasser assez de personnes pont- qu'une
sein".
division du travaH assez étendue s'organise dans son
.) ai déjà retove la conception de M. Bf'ctter d'après laquelle
élevée
toute l'antiquité grecque et romaine ue se serait pas
au-dessus de cette phase'. Quelle que soit mon estime pour
donner
t'itutorite de M. Bûcher, il m'est impossiblede ne pas
r:)isona ses adversaires~.
La troisième pt'ase serait celle de l'économie communale
surtout notre
s<«</<tw<~M~, laquelle aurait appartenu
t K.na'-hM)'. /<'<'K«M<t<«)'/<)'"M~t'A< os').. p.x-')).
t2.<.(M.C. il. Xt.
.:(.Y.~ art. f-'<-tf. t-t~A<-M M/<«.</ A<M<&
.f~,.a<.«-<M. M~A.7< y"' ~a~Me/.M/T. t"M.t. n ~Nt, para-
i:m).).<-ur.'<s)if).ntdans.,).M.t't-~ft'M/cM'<Mf/< &f'-o/<
j.. ffU-JM.
/)C. € )'. t).
(&.tof. e~ p. :H-tf. )'. M !'«<).
~6!<.<)< cil., p.6!'~j.
~t E. M.-v.-r.M~teMAMAa~.eAe KnttfifMM~ .«h-WAt~ fW..
t~)
~tCunttit)!;))ttn.. .M~<-<-o<M")'c.t~<M
<;Mht<t<t.M
)..tt <)HW.M.
.t!!95..)). )?. )(?. ttt, 183s').. tM.
tM t.'t'<Xt~M;H').<))it~H. )'«'

moyenne', Ici, les rapports économiques sont limités a ta


ville proju'enK'nt dite on ne produit que sur commande; les
produits passent directement du producteur au consomma
teur. Enfin, ta quatriOnc et la dernière pttase est celle de
t économienationate ( t~<~f<«/«t/f) où tes produite passentt
par plusieurs mains avant d'arriver au consonunatenr.
Ku tisuut ta cttt-itctértstiqm' très intcrpssttote 'tue M. <!uchet'
nous donne de ces quatre phases, on est frappe de leur itttpo
taMce~euerate. L'auteur )ui-)nen)e enest persuade~. Certai-
neiiieut, les traits tondawotaux de 1 or~attistttioneconotmquc
d une socit'te doivettt avoir une int!ue"ce profonde et Kf"
rate sur toute sa eonstttutton et sur toutes sex toauifestatioMs
vitales. Ai.Ufit'ht'r t) ptHfai)eo)pftt raison df dire que les eth-
noio~ues ont trop uégUjfece poiut itttporttmt
Pourtant, ta ('lasi-incation de cet autettr lie «te contente pas
tout il fuit; du moius, elle ne saurait suttire pour le but
socio!<tt:iqueque nous poursuivons. O'abont. cette réduction
de toutes les sociétés humaines a quatre classes, dout la
prenoere n'est guère représentée par des peuptes connus.
me sentbte fâcheuse. La seconde etasse embrasserait une
muttitude de sociétés, profondément difterentes &tout autre
point de vue. taudis que ta troisième me setnbte ou un peu
schématique ou très rarement représentée. De tout temps,
le commerce a joue un rote prépondérant et a lié les peuples
les uns aux autres. Cet:) est vrai des peuplades sauvages,
même de celles qui habitent les régions les plus inhospi-
tatièrHS connne les régions boréides. aussi bien que des
sociétés de notre moyeu a~e. !t faut nous garder de toute
tendance a schématiser
L'ne autre objection contre cette division, c'est que, dans
la troisième classe, on ne fait attention qu'à t'organisation
du travuit dans les villes, eu négligeant tout le reste.
it n'est pas certain non plus que cette forme d'organisation
emporte à sa suite une grande richesse de caractères secon-
daires. Pour ce qui est de la quatrième ctasse, il y a une
difficulté cachée dans ce fait que notre économie interna-

tst'at: 87.)).
'jUft)M:ii'htut tnottt'rn'f).tT:
t.a d';))ti~r''phtt! m' -nnt ;")::<));!<'
"imp. p. '!).
3j n aurait pu trouver)K'.tMt'"U)) 'tanstf- <!randft
<t'ittf))nnmtiun6 «mn'
<)<* L)'
«tOMOK'~t'ht'jMus )'))tv et<)*'
M'a '~cnh'.
t M. nu'')t" )'. M)t.)t..))~tt .ttf ohjt't-ti'tn.
StXj.UX
– t:).«nt:.U1'M t'E<TVt'KS
STKtSMK))!. tU~

tioootet tr<tt-~<~<!<(«/ suppose le concours de sociétés qm.


tes
eHes-mentes, se trtfuveut dans ht seconde dusse. Enfin,
des colonies appartiennent indistinctement à lit
peuples et!)s-
seconde dusse et & h) quatrième. Je ne crois pus que la
<i(ic!)Uonde M. Hucho- pui~e répondre a tous nos besoins.
écono-
M. Crosse u fuit une ctassitication sur une buse
but était de chercta-t-
mique un peu plus ditïéreuciéu. Sou «ux
[es diuërentes formes de la famitte qui sont pin-aHÈtes
!) se
dittereutes constitutions econouuq'ies de lu société.
eou-
met en K!c contre la tendance à coustruire une série
neces-
~'<-uti\'e; il suit que sa seconde ciasse ue precùdo pas
~it'euteut la troisième, et que cette-ci n'est pas inférieure,
<uus tous les aspects, à lu quatrième. Ses classes sout at)
les
nuttthre de cinq les chasseurs et les pécheurs inférieurs.
tes pasteurs xomudes.
[.~heurs et les chasseurs supérieurs,
les i~ricutteurs inférieurs et les agriculteurs supérieurs.
d'un peuple n'apparUeut
t'n'sque toujours lit vie cconontique
classes, mais chaque société
..as int~ratement il l'une de ces
L.stattribuée a telle ou tette d'après ia fonne de subststance
très juste.
oui y est prépondérante. L'idée est est
Hutre les deux tvpes de peuples chasseurs, ta diuerence
le produit de ta chasse
phttAtquantitative que qualitative'; celui
dM chasseurs supérieurs est beaucoup plus rictte que
se ser-
des autres, gràce aux armes perfectionnées dont ils
du milieu.
vent, mais surtout grâce ù lit ptus grande fortuite
Si elle
Mnis ccHe distinction me parait peu fondamentale.
chut valable, on devrait la ){c"eratiser et distinguer partout
dans
les peuples qui habitent un sot riche de ceux qui vivent
uu milieu pauvre.
Les agriculteurs inférieurs se différencient des supéneurs
individu valide
pur ce trait que, chez les premiers, chaque une
est adonneà l'agriculture, tandis que, chez les secouds.
bonne partie des forces économiques est consacrée à d'autres
emplois
M. Grosse n'a pas distingue les simples collecteurs

E.< bie F.~< </< .?-


"S
.)!p. ).SM. A .t <tmif<t.tc)aMitim<i..t.<
.),< ). v..h.).. )hn. i. ~c/.< MH</.~«<-«'</
.wf-AMw .<-<<-Aff/f;<m ~««MM/~t it8M.t !.H"ph-.il
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.)" t-/«ftww<t
)i.tit))!H.- et ~c/)f<"<./K<< «'tr'c"W<
t.ac.K'7..)'. ~7.
<< )t.:M
tOt ).'AXXKH t)t9i{-)8')<)
St)t:X'f.«ti~t-K.
<.s'«Mm~: des chasseurs; pourtant, les pretniers, qui se
Caractérisent par le manque d'armes de citasse quelque peu
développées, pourraient remplacer avec succès ses chasseurs
inférieurs, qui ne devraient pas être sépares (les autres
chasseurs. Si t'en regarde aux traits essentiels, il y a beau-
coup plus de raisons pour distinguer outre les pécheurs,
cotnnie entre !es chasseurs, sotou qu'ils sont nomades ou
sédentaires; car ta possibilité de s'étabtir demeure fixe
suppose que leur technique est déjà parvenue a un haut
degré de développement. t)e fait, il n'y a guère que des
pécheurs qui soient tout Afait sédentaires.
M. Crosse n'a pas fait une classe spéciale des agriculteurs-
chasseurs que Dargun a. le premier, distingués'.Ceux-ci
s'occupent d'agriculture tout en n'étant pas sédentaires, Ils
changent de champ, chaque fois qu'ils se dépècent, ne donnant
aucun soin à lu terre et aux plantes, et se livrent a ta chasse
ou à la pêche pour compléter leurs moyens de subsistance:
ils se trouvent surtout dans l'Amérique du Sud.
SetoMnotre auteur, citez les agriculteurs inférieurs, cha-
cun se vouerait au labeur des champs mais chez les peuples
ou l'agriculture est le moins développée. ce n'est pas ainsi
que les choses se passent. Les lemmes et, plus tard. les
esclaves sont seuls a s'occuper de ces travaux, tandis que
l'homme libre chasse, pèche, fait le commerce, se bat on
ne fait rien du tout. Ce n'est que dans une phase d agricul-
ture beaucoup pins avancée que toute ia communauté se
voue aux travaux laborieux des champs. Et alors, presque
toujours, il s'est développe une certaine division du travail
et. avec elle, un commencement d'industrie. On trouve des
forgerons, des armuriers, des constructeurs de bateaux et de
maisons, etc. Ainsi ces deux classes de M. Grosse ne me
semblent pas être !a division la plus conforme à ta réalité.
La dernière classe, celle des agriculteurs supérieurs, est
trop large; elle embrasserait les peuples semi-civitises de
l'Asie et de t'Amérique ancienne, les deux tiers de notre
moyen âge et, en outre, toutes tes sociétés modernes. Comme
on pouvait s'y attendre de la part d'un ethnologue, M. Grosse
n'a pas cherché a constituer les phases diverses des sociétés
non sauvages; il tes a confondues toutes dans une seule

i) L<tth<K'
Xttrgun.
f <)'MM~
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t'«/<'<c<-<«M'y.'9M<<t<'Ah</<t
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it)/<wAW/t'r<f<-t<-AM«/<.f{<.<t<K-M.t)-)M<-A~.
))8)!t,).?“?').
– "K-! TY)'H-t sOCtAt X <OS
STKtXMKT! t:S<H'tt:\T)"S

ses
..tasse hèh'n'~uect dinorme'. Sa etassiftcation. maigre
grands mérites, ne peut pas nous satisfaire. ren.
M. ttahn. dons son livre tn's utite. nous a donné des
de lu vie écono.
<ei};nementspn'-cieux sur les formes diverses
en premier tieu. ht phase
.ique des peuples. 11 distingue. vivent des
hypothétique des purs cottecteurs (.~Mtw~ qui trouvent
produits végétaux et des petits animaux qu'ils
sur leur chemin, sans employer d'instruments ou d'armes
formée par les chas-
quelconques'. La seconde ciasse est
~'urs et les pecttcurs, qui peuvent être errants, sédentaires
ou eu possession d'animaux de trait, pur exemple de chiens.
).a troisiume classe coutient les agriculteurs primitifs qui
uefunt usage que d'un seul instrument, ta pioche (M<«'M"!M);
sur-
ftle forme de culture est très extensive; elle se trouve
h)ut dans l'Amérique du Sud, dans une partie de t'Afrique
..t aux ites indom'siennes'. La quatrième classe est pintôt
une subdivision de la troisième on peut lit nommer t'agri.
et
.-utture M pioche, activée et centralisée par le cupita)
Ette ne se trouve que
i énergie européennes (~M~f~ax).
.m- quelques côtes de l'Amérique et des tndes. à Sumatra
La
età Java sou instrument était surtout l'esclave nëgro
.utture de jardin, t'ttorticutture ((:<t<'fPM/M«) est la plus
uttensivede toutes les formes de l'agriculture; c'est le plus
tes bêtes
i..)ut degré de l'exploitation du sot. Htte néglige
a
.te somme,elle fait usage des dejecta ttumains et elle
ht-soinde beaucoup de forces humaines. Elle se trouve sur-
tuut en Chine et au Japon
La sixième classe est formée par les peuples ou t'etevage
des bestiaux fournit ia partie principate et presque le tout
.Ie lit nourriture humaine. M. Hahn nous dépeint rapidement
..xnment ce genre de subsistance exerce une influence pro-
fonde sur toute la vie sociale et sur l'histoire et le carac.
:cre des peuples qui s'y sont adonnes". La septième et la
<Mwn~u.-ncM.)<'ce<
.t~ ~tuf-ttet~-nt~") th-r.'.t.t.tm.-hif.-M)..ttt
.t..fa.t.<:)csc), int~.s~t..)..a .ut.i. ).t~)~- .s d..n. t.-s.~
..i.s ph~<s.)..)-)..ti..n .i~).<t t. .).f!s pur h,
.t tt iHM.'rc)M)Ktrti~<)<n-itM.-Mn.:use~.)me<tM'k.r.i.")ttta ft"e des
'))!t!!SMUri't!rtcutteur:t.
H.U<thn.Me~<t<M'<erf 't896..1).ï!!X.
~.tc<c<<p.M8!.t'q.
(4)toc.<'<<p.3'Ms'
t!.)/.o<c<<t'.M!tt.
~)~.oe.ci<)).4''?!q.
K)t! ).'t'<\Kt.M":)t').'M!t~K. )??-')('

~ln.utO
dernière nl·ncuu
ftasse nl~a \(
(le M. Ilul~u
Hahn uc!
est tJ'U'U" u_a l'mrnin
formée par t'ricutture
proprement dite, caractérisée par lit prépondérattce des cc-
réates. t'emptoi d(~ bestiaux et (le ta charrue: elle se trouv
chez tes peuptescivitisés.<'u Perse, dans ttudeangtaisee)
dans quelques autres colonies européennes'. ~t itahu sup
pose que tt'x peuples qui possèdent cette forme de t'exptoi
tation du sol sont n'unis aussi par une civitisation eotnmunc.
quoiqu'ils npparttetment il quatre groupes tmguistiqufs. Un
<;)Tet.un petit numbt'H (t'tdees reH~ieuses donnttcnt cet em-
pire euorntG~; ce qui prouve ctiurcment l'existeuce d'un
rapport historique entre ici; parties si diuercMtes dont il t"-t
cotHpose. tJue division spéciale est (uru)ce par i'a~ricuttun'
à irri~atiou. dont i't~yptH et ia Uabytouie .tMcifuue nous
oHrent. les modetes~; M Hahu prédit & <ietnodc de cutturc
uu grand avenir utOtne dans les payscivitisÉs'.
Kotre auteur a exclusivement hase sa ciassitication écono-
mique sur lu ntaninre dont est produite lit matière première
de ta nourriture; il né~itge tout le reste, inotne ta récotte des
autres matières premières, comme celles de t'hubittement.
l'industrie minière, J'exploitation des huis, des eaux, etc.
Pourtant, it n'est pas certain que surtout les sociétés supé-
rieures soient caractérisées par leur genre d'agriculture.
Qu'une société civilisée se tourne peu à peu vers t horticul-
ture f~<<'«<'««). en résutterait-i) donc tant de dinerences'
L'évolution si importante des sociétés modernes de la manu-
facture vers ta grande industrie, avec sa production eHonne-
ment augmentée, avec sa tendance a se concentrer dans
tes villes, avec son besoin de marches, avec les progrès de la
science qui se produisent en même temps, etc., rien de tout
cela n'est touche par ta division de M. Hahn. Pourtant, c'est
ta ce qui constitue lu diflercnce profonde qui nous sépare du
xv)U"siècle. D'autre part, dans tes classes inférieures, les chas-
seurs-agriculteurs ne sont pas davantage pris eu considération.
Mais cette classification a cet avantage qu'ette admettrait
facilement des sous-divisions d'âpres les nuances et tes com-
binaisons de ces caractères économiques.

<t'oc.<)t.ttO«'<j.)'')Urt<t'fi~))'')!.i'<n<t<)"tM)<<h'u)tnt'
cHtt<u)tct'sutt')t)ttit<'u)t''ui!t<!)td))v"tun)<
~.t..t-. < )..tr:-)t6.
'3tuc.t'<j)).4iT.
tr'-i iot'f-s'thh: <)<-
~t-M.))ahn<t«ttnc)t))Mm)))'ti'')tti'<n <'<<ii!!tincti"n:.
~.tnsht);))<t-.t)tf)h'M'«)t'))tti')'t'tuir'')tH<)t)vuhttt)t-.)'.<!iMt7.
STEtXMHTX.–
Cf.tM.)H':AT"TY''K<~tt:)UX t()*!
Les chtHsitications économiques des sociétés, que nous
menonsde résumer. considéreut toute ta vie M'onomique par
un seul de ses côtés. Les unes no prennent est considération
que t organisation de l'économie f"«'f~fA')f/h: tcttes cettes <te
ttitdebrand et de Muctter. Les autres se basent ptutût sur ta
tccttnique prédominante dans l'industrie prineijmte ((!ros''e,
ttahn'. Je ne vois pas lit nécessité de cette limitation artiti-
cielle. it faut élargir le cxdt'e. !) faut re~afd'u' tous les côtes
qui earactét'isext ta base<couo)))it)ue des dHIerentes sociétés,
si) l'on veut faire de celle-ci le principe de lu division. Plus
tard, nous resmnerous des tth''ories qui voot plus loin que
les precédeutes dauR cette direction.
Le groupe de classifications qui, maintenant, réctame notre
attention est marque paria plus ~raudecumpUcatiou qu'eUes
introduisent dans les divisions des sociétés. Uu reste. elles
aussi s'attachent avant tout aux hases économiques deia ei\'i-
tisation.
Le premier savant de ce groupe sera Le Piay. le sociologue
ctifteux qui occupe une place a part daus notre science. Il est
re~rettabte (lue sou uiuvrc et surtout celle de son école soient
si peu étudiées par les savants des autres écoles. A côté de
beaucoup d'enfantillages et d'excentricités, ou y trouve des
ctudes consciencieuses de faits importants, conduites avec un
soin qu'on ne retrouve nutte part aitteurs, tandis que tes dis.
';iptes de Le t'tay nous donnent souvent des idées {;<*Meraies.
des hypothèses tt'ës intéressantes qu'aucunsociologue sérieux
ne doit ignorer Malheureusement,les savants de cette écolo
sont rarement assez à la hauteur de la science moderne par
)a. teurteuvre théorique, en dehors des monographies qui en
sont la base, fait souvent une impression de dilettantisme.
Ce qui caractérise Le t'tay lui.même, plus encore que son
''cote, c'est qu'il regarde surtout les bases de la société, tes
classes inférieures, non les sommets, les créations esthétiques
ou intellectuelles des natures exceptiounettes. En interro-
geant tes premières, il distingue des Peuples Prospères et des
Peuples SonHrants, et encore des Haees Simples et des Races
Compliquées
t Von-<ur)'n)r ')'-t. )')<n''n ccttrm)fin), de A. v"" W'<;h!!t'')).
<-<< mJaA<tN~x-t' ~f ~Mf<&MM~. MM</
)f'<-<ra~«M'?t'«Mjt)fM/Mf-t«/Y.
)X''t. t -t )t. \'iXttt' /<t
S i'tt'MCC
Mt-M~C
fftt~'V.* </<*
t<' t'/M~P~'/<!
<<M'fMC</)<')'
..r.fr't~MM/fMi'2 Vut.)8t~.
~fft'<f<~ ~«.<m)". 1 d87! )). T). 2M. ~ta.
!(? L'.tXXKt! '")t:)n).fW:t<~t;K. )i(!M-)tt<M

Les Hact's Simples ne vivent ~ne des produits spontané-


<)cleur propre pays et dos eaux tous tes membres en sont
fgaux a peu près. Parmi eux tes Pasteurs ont lit famille pa-
triiu'eate, les Pécheurs ta famille souche, tes (chasseurs lit
famille instable. Les races compliquées et aggimnérues fout
usage de toutes les forces naturettcs pour soutenir lu viede
leurs masses énormes et compactes. Chez eux. la famitto su-
int des changements profonds, lit famitte patriarcale devient
f:uutHe souctie, quelquefois même instable. Les <a)))iHesde
<'cs sociétés sont très iueg.ttesen richesse et en autorite so-
fiate', etLe Ptay distingue les sociétés ettes-memesen stables
't eu éhrautées et désorganisées suivant le type de (amiUe
qui y predontiue.
Cette ci peut être patriarcale, souche ou instable. Dans la
première, le groupe domestique est une unité forte, sous l'au-
torité permanente du père de famine, qui retient auprès de
lui les fils et les filles même adultes. Ce type se retrouve
encore quelquefois dans les populations ag~tonfrees. à ta vie
compiiquee, par exempte chez les paysans nttetmmdsautemps
de Le t'tay Tandis que les sociétés simples restent stables,
aussi longtemps que ia famille est domiuée parte décalogue,
les sociétés complexes et lettrées, où pénètre t'ixHuence des
villes, ne peuvent garder lit même stabitite~ qu'avec t'aide de
la religion et du gouvernement. Lit vie plus aisée, surtout lit
richesse amènent la désorganisation
La famille stable peut être patriarcale comme chez les pas-
teurs ou souche comme citez tes pécheurs*. Cesderniers sont
obligés d être sédentaires par les nécessites comme par les
avantages de leur profession, et facilement ils s'adonnent à
l'agriculture leur type ideat s'observe en Scandinavie La
famille stable repose sur l'institution d'héritier elle est pos-
sible dans tous les temps et dans toutes les professions et to
catités. La famille souche est marquée par la transmission
intégrale du patrimoine à un seul héritier, ce qui contraint
toe. t-t'< p. :M)-:))H.
:!) t'x-. tf< t:M.<?. L'< Vt.tttox!~ U. )U.t\' ttt'it~t«)-<e)':
Ë«Mpf<:<M
~untvuttf<intt )M))<u))tti«ns stat't' to Y*aux pHputatiuH- ).-
cbnmtce~.
\'t* ttM):p«))u)utto<M d)'i!u)g)tt)is!!f!i.
t«f. cil., vftt. p. x).
~t; f.oc.cf~ p. xvnt.
'5t toc. cft.. va). \'t, p. ![t «'<).
tw. ct/ v«t. Y). )).xx.x<.
– t:).A'!StfM:AT«)X
STHtXMKT)!. )))!-<Tït'K!:!!t)(:)UX tO't

tes autres enfants à gagner leur pain d'une mani6t'o indépen-


dante et &cmigrer au besoin
(h) le voit, cette division du Le t'tny lie considère qu'un
seul rupportdes choses; par ta, cite est artificictte a un haut
degr6. Un lie peut pas la dire superticiette elle est plutôt hi-
xarre.
tteureusement, elle a été corrigée et comptetee par tes con-
tinuateurs du mattre, les pubHcistosde lu -s't'«'~f<' .s'<M'/a/<
Ces
ituteurs distinguent les sociétés d'après trois traits caractéris-
tiques, d'abord d'après le type de (antitte prédominant, en-
suite d'après le mode principal d'existence, et enfin d'après
le groupement ethnographique, t) est bien regrettable que
tuute la Sc«'MM.Socxttene contienne pas un articte où ces
divers principes de divisionsoient mis en harmonie.
M. Demotins apporte une correction importante à la théorie
des trois types de famille. tt en ajoute un quatrième lu
fausse famille souche, qui est plutôt une famitte patriarcale
placée dans un milieu pauvre; nnetettefamitte reste toujours
le centre de gravité des entants qui y retournent dès qu'its
ont gagne un petit patrimoine en ville
Dans sa <~o~'a/~«('MCM<<* de <«FntKcc le même auteur nous
peint d'une manière fort intéressante et suggestive t'innuence
protonde du milieu et du mode de subsistance sur toute lit vie
sociale, et surtout sur lu (amitto. Les meilleurs articles de ta
Xcvue citée appliquent la même méthode aux peuples ditïe-
tents qui sont classes selon leur descendance ethnique et
la nature de leurs habitations ces facteurs, en etïet. deter-
tninent le caractère du milieu dont dépend le mode de subsis-
tance, qui décide tui-meme en dernière instance de toutes les
institutions du peuple et de son rôle dans l'histoire. H est
bien curieux que t'en doive a ces continuateurs de Le May.
si conservateurs et si religieux, l'application la plus systema-

t~ << c<<(.. xxu.


HttMo)it)!). t'~<fa<:<Mt< </ela-St-teMee sociale.in.Se«'<tc<.St)ft«ff.
XV,
le.~.<3. tt. tS.
~:t!)'ar~-)[<:ttt)')''
nt')))'))in!ttM fwMaoo'e~ ett'.«-)M<!<<'ott commMnnM<a<t-<'
'/f t'ftM)~ ~c. -S..XV.p. )? ee'). )). t07, tt's MK'Mh~ du p)'<))''sxttt
divisastt)
ttivisée6 vitaut'Mtc!!
so,'i.;œ5 rllrllllllÎlIlI
&ÎIfut'mtttiun <'o«))Mun)tuttnre et
t'ossistilsilautaire &tort))<tU"n
Î1\'orlllillilili
et<M<'i''tt'~
soci.;lt;"
(HtHit't)tafish'. )<<t
)'«t<n))m))tMt'' jn'ut n'){ncr')atM))th))"))''Mu)' 'hms):)
f.tttti)tMft ')<tn<)')':tat"u ')atMt'Htato'u) (p. tM). Les ~n'tt)i'')Mne
tt-oMV'nt ')')<'dans h's stt'p)K'< i)~sontdivisa eMt)'<')~
'')?!!)''< )))txt<'uri.
typt: <)t)i doit prairiesri''h''s'te t'Atit',t'etai destoundrasp~tuitO!? ''<
'ehti(!e!ideiitit-txpam-fusttc t'Anthieet du SatMM(p. t73).
~t0 <K):SUt:)t)).)))!t~-(C.t8)M-tM'"

tique que t on connaisse des principes de Huckte et de Taiuo.


M. Vi~ues,dans son th re sur ht .s<'«'M<v
~m'M/f<f«/c.<<ft'<~t'
< /.<' /4f/ n'xts propose ta ctassiftcation suivante. Premiéref
société simples te-; dm~eut's thms tas bois deuxième
forme de h) société simpte tes pasteurs dans la steppe, sub
divisés d après i.t nature de leurs nntieux troisième [orme
de société simple les pét'tteurs sur le bord de ht mer et des
tteuves poissonneux. La ctitssiticatiun des sociétés
cuotpti-
(tuées est ptïectuee d'upt-es ht phyttuuomte des famines (;m
tes composent.
La pretniëre catégorie est {urmee .par les sociétés commu.
nautitires de fatnitte et d'Ktat elle s'observe eu Orient, eu
dehors des sociétés simples. La seconde eaté~ttrie est divisée
<')t deux setou le type prépondérant de huuiHe instabte ou
souette. Les peuples comptiqués sout aussi distingues selon
qu its sont issus de pasteurs, de chasseurs ou de pécheurs.
Tandis que Le Way distingue les types de famitie d'après ta
t'ohahitation et ta transmission héréditaire, te critérium de
sescoutiuuateursde ta .s<.<cMc,. soc<<<~est devenu la nature de
l'éducation donnée aux enfauts
Ces résumés trop eunrts peut-être ne peuvent (aire sentir
au lecteur t intérêt que présente cette classification, qui. eu
uutre, a le grnnd mérite d .noir été appliquée et mise en pra-
tique ce n'est pas une division théorique comme tant d'autres
que nous avons examinées. La critique n'est pas aisée entace
d'une tette œuvre. Le coté faiute de ce système est certaine-
ment celui qui concernn les peuples supérieurs, ceux de
t'Hurope du moyen âge et (tes temps modernes qui ne sont
divisés que setou tours deux ou trois types de famitte. Le
moyeu ~e n'est pas caractérisé du tout~ la civilisation mo-
derne t'est principatemettt par sa fatnitte instable ou souche.
C'est bien peu. Ces {ormes de !am<!tese trouvent aussi chez
les chasseurs et les pécheurs primitifs. Trop de ditterences
essentiettes sont ignorées. Les pays latins et les pays angto-
saxons possèdent de tout autres formes de (ami)te, et
pour-
tant ils présentent de nombreuses similitudes. !ts se res-
semuteKt certainement ptus entre eux qu its ne ressemblent
aux peuples primitifs avec lesquels ils ont en commun tes

(t; Vigtt.-s.
/o< < f, p. M.~u.n'-tuutin~. <M .<-t<W<M««M </MMw~.
-<c.S.. XV,)t.. 3)5 ~.j. M. )'in'))./Ht'/<M.t)/ft.<~<.o
</<<t'j~~eMf/c
~'«xn'/<<.<S. XV)).('. ;<).). )'. tJc H.,U!.i< /M /M~<t~M <-<r.-MM.
po<ait«.S.< Vt, p. ~jt se~t.
STt:)\MtnX –t:).ASS)t')'T)"XMK''Ttt'H!-«)t:t\r\ Ht

mêmes formes de famitte. C'est que cette itnpoctaoce prép&u-


déraute attachée Mcet unique facteur semble, après tout, être
due à un reste d'attitude ptutotmoratisto que scientiuq ne
envers les faits !'ociaux. t'ourtant, comme te), distinctions,
(tu moins sotidcs. de Le Ptay se sont évaporées entre tes
mains décès continuateurs qui s'approchent davantage de ta
-t-it'uce moderne, mais qui s'éteignent de Le t'tay! J'ai déjà
remarqué, eu e<M,que ces auteurs n'oot pas éhtbore uu sys-
tf'tne hiu'nxMtit'uxde ces diverses division- La criti'jueiinitte
'toit attendre jusque-ta.
!.ec'')ëbre ethxftoK'am~ricaitt. Lnwis H. Morgan, nous a
<tut)ttettUfctussiftcatiut)des sociétés' quia eu tehouheursin-
~utier de devenir ptus connue,parce qu'ette u été adoptée par
)'('co)emarxiste.
Morgan part de Cid~eque tout peuple c~vitiséa passe par
deux périodes successivesde sauvagerie et de barbarie.
La route de t'hutnauite a été marquée, d un cùtÈ par dos in-
\ot)tious et des découvertes, de t'autrc, par révolution des
furutes de Ja famitte: par ta cf)))H!)iss:)Heedécès trois syntp-
t'u)es. nous serons Amême de détertniuer les phases prioci-
~ntes de t'évotution humaine. Si t ou met a part ce qui con-
croeles inventions et tes découvertes, le propres du genre
humain s'est produit surtout dans sept directions la subsis-
tance, l'organisation de )a société, ta tangue, la hnnitte, ta
rctision, ta vie de famitte et t'arehitecture, ta propriété U
'aute aux yeux que cette liste de Morgan n'est qu'approxi-
mative; it oubtie entre autr's choses la science, ta tnorate,
)':<rt.
!.es deux grandes ptutses principales de t'organisation de
):t société sont marquées par ta tribu 'gens) dont ta nation est
la (orme ta plus haute, et par t't~tat qui commence avec ta
vitte'. Ces deux formes marquent ta dinerence entre ta vie
t'rimitive et ta vie moderne. Mais tous les peuples ont par-
''ouru nécessairement le même chemin ou a peu près par

li CfU'-cta.s<i)n-)ttion
c~ttfaih'epar M'n'ftandaxs ~Qtt.<Kex'n~ .~c'<
t!7t j'' M');n:U'' 't'' «!' p'MiiMttcr
(jUflu tra'htctit'naH<*)n*nd<<')o c~'t
o'Ue 'ternif'n'M<e<'<f<fM/<a/V.
uvf!i):<'<'jmi.«':j'- cih!<)'Mpr('i) a<ff-
''Mf/fM MMt')c/</t«/jrMM<< Am<M)~ ttXUt).Cn ~suow tr't court'Mt<)t))mc
t'.tr M'n'xim 'tan" ~'n Mt'MtM ()H<~~«'Mf-tt/f «/' fAe.tntet'h'a't.«t«t't-
.y.MM ()?)). p. M.
(2;f')-a<(-Af/ )'. t. K.
~t)~e. cf< )).<i.
H2 L'.tXXt!)! !tt)t:)OLO(i<ot'K. t890.))(<K'

cela-seul que le cerveau humain est le même dans toutes les


races. L'identité des résultats de l'histoire chez des peuples
diiïérents est encore causée par ce fait. que les expériences
de ta barbarie et de la civilisation ne sont que le développe-
ment des conceptions de la sauvagerie.
Pour ce qui est des phases de ta civilisation, )a distinction
des arehéutogues entre les périodes de la pierre, du bronze et
du fer. ne saurait suture. Il est probable que. dans l'avenir.
tes inventions qui se sont produites dans l'urt de lu subsis-.
tance fourniront la meilleure des bases pour cette division,
a cause de i'inttuenee prédominante qu'elles exercent sur ta
vie de l'humanité mais jusqu'ici, l'histoire de ces inventions
n'est pas assez connue. Provisoirement, il faut mettre en
avant d'autres inventions et découvertes, moins ignorées:
nous verrons pourtant que chacune d'elles implique une
autre culture, représente un genre de vie qui lui est parti-
culier. Morgan croit fort possible qu'il se trouvera des excep-
tions à l'application de ce critère; mais cela ne change rien
au fait que, de cette manière, les peuples principaux de ta
terre pourront être divisés en classes selon leurs progrès
dans lit civilisation. tt distingue trois périodes de sauvagerie
et trois périodes de barbarie. La ~'<'M«<<'période de la sauva-
gerie commence par l'enfance de l'humanité et finit avec
l'emploi des poissons et du feu t'homme se nourrit à c.*
premier moment de fruits et de noix. Aucun exemple n'en
est veuu jusqu'à la période historique. La jt<'coo</<'période de
ta sauvagerie commence par l'emploi des poissons et du leu
et finit avec t'invantiott de t'arc et des neches tes hommes
se répandent sur la terre ta plus grande partie des Austra-
liens et des Polynésiens y appartenaient un moment on ils
furent découverts par les Européens. La ~MtJ~tf période de
la sauvagerie finit avec l'invention de la poterie. C'est à ce
stade que se trouvaient, lorsqu'on ~ommeaca a les observer.
tes tribus athapasciennes des pays du Hudson, cettes de h
rivière de Coiumbio et quelques tribus de la côte de l'Amé-
rique du Nord et du Sud.
Le seuil de la barbarie est marqué par l'usage de la poterie,
quoiqu'une telle marque soit toujours un peu arbitraire-
ment choisie; elle se clôt par l'invention de t'écriture phoné
tique. La p~Ht~v période de la barbarie finit en Amérique
avec l'agriculture par irrigation et l'emploi d'adobes (briques
séchées par le soleil), et, dans le monde ancien, avec l'élevage
– t:t,Mtf)':vr)'i.'< MK"
STKt'<Jt)KTi:. Tt)'t:<-'t':t\tX 1)3
danimaux domestiques. Les ftxtienR, &t'est (tu Missouri.
appartiennent &ce même groupe. Lu .«voof/c période de lit
ttarbarie finit avec t'inventiou de fart de fondre le minera: de
fer. Les Indiens de vittage. dans te Nouveau Mexique et
l'Amérique centrale, font parité (le cette classe. ainsi que (M
vieux Bretons. Ces derniers, it est vrai, connaissaient les
arts du fer mais c'est que le voisinage de nations ptuscivi.
tisèes avait èteve caex eux les arts au-dessus du niveau
propre à leur orgattiMUon socude. La pertodc supérieure d''
)a barbarie finit avec l'invention de t'écriture phonétique et
l'emploi de cette écriture pour des buts littéraires. A cette
période appartiennent tes Urées d'Hnmëre, les tribus ita.
HeHnes peu avant la fondation de ttome et les Uennaius au
temps de César.
Ici commence ta civilisation, avec )'t<criture phonétique.
a laquelle peut être jointe t'ecriturehierontyphiuuo en pierre.
La civilisation peut être divisée en civilisation antique et
moderne. Morganne nous dit rien de plus sur cette distinc-
tion
Les grandes périodes de t'humanite accompagnent une
plus tar~e diffusion des moyens de subsistance autrement,
lit dispersion des hommeset ta formation des grandes nations
auraient été impossibles. On peut distinguer a ce point do vue
lit subsistance au moyen de fruits et de racines cultivées sur
un territoire Htnite la nourriture par !a pèche, qui permettait
déjà une grande dispersion, eu même temps que la chasse
devenait plus avantageusepar t'inventiott de meitteurs instru-
ments. Ces deux genres de subsistance remontent à la sauva-
gerie. La barbarie donnait naissance aux trois autres l'agri-
rutture primitive, l'élevage de bestiaux destine à fournir une
alimentation animato et lactée qu! manquait il t'Amenque,
et enfin l'agriculture proprement dite qui donne une nour-
riture ittinutee. Avec cette dernière, lit concentration des
hommes devenait possible.
Les périodes difïerentesde t'evotntion humaine sontaccom-
pagnees aussi par des formes dinerentes de famille. Mor-
gan en distingue cinq principales. De la première, où les
frères et tes smurs s'entre-mariaient, il n'y a que des traces;
la seconde (punatua) avait pour caractéristique l'usage en
vertu duquel plusieurs frères avaient pour femmes plusieurs

<t'tôt'.<< 1).6-tt.
K. t)))HM)!)tt. Ann'-e M'-i.'t. tStS-tttiti'. !(
t)4 '<KK-.th:~).fM~)'E.))!t!-))t9i'
iKDursen commun. Ces deux types appartiennent a la sauva-
gerie. Lafamittesyudyasmique est cette ou une femme est
mariée à un seul houune. taudis que t'honmo est libre. Les
deux autres sont lit famille patriarcats, qui est. souventpoly-
game, et ta famittf mono;{a)))ique;ta dernière appartient sur-
tout ù ta civitisatiou
Les deux deruicres séries, tes genres de subsistance et les
types de famitte, ue sont que descorottaires de ta vfritabte
ctassUtcutiou basée imr t~'sinventions sjwciates et encore ce
ne sont que des coroHnircs contingenls qui n'accompagnentt
pas rcgutitit'ejnent tes phase-!diverses de ta premiet'e sprie.
Aussi puuvuos-nous les nc};ti~et' eo considérant la classifi-
cation proposée par Morgan.
Laproniere rouarqupqui s'otireanous est (ju'apt'cs tout
Morgan s'est montré ptnsethnotogue. an sens étroit, qn'his'o*
rien de la civitisatiou hutnaioe. A vrai dire, il a laissé de côté
les formes supérieures de la civilisation d'une manière
efïroyabte. L'Asie civilisée, ancit'nno et moderne,toute la cul-
ture antique en Afrique, en Asie et en Euroi)e, t'tstatn,
le moyen âge, le xvr', le x\'n' et le xvtn" siecte et tes
temps modernes, tout cela tte forme qu'un seul groupe.
quoique icidesdiftereuces s'oiïrent à notre vue, bien autre-
ment profondes quecettcs qui séparent tes ditterentes p'riodfs
do ta sauvagerie. Muis cette remarque n'est pas la seule que
j'aie à (aire, quoique je reconnaisse, d'ailleurs, les fortes
qualités du système de Morgan.
Les divisions de Morgan se rapportent ptutot à desphases
ancrâtes du probes humain qu'a des ctasses spéciales, .<
des types particuliers de culture et dévolution. Cet auteur
est tout rempli de fa conception simpliste de l'évolution.
Ceta me semble un préjuge dangereux, surtout pour uu ctassi-
ticateur. Do plus. il est beaucoup trop systématique, trop
épris de son système, pour que sa classification soit coa
forme aux faits, aux ressembianees et aux diflérences qu'ils
présentent réellement. En parcourant son œuvre, ou n'a pas
l'impression qu'il ait essayé d'embrasser, dans un aperçu
ausst large qu'impartial, tous tes groupes de peuples; H
semble que l'auteur pensait surtout à quelques peuples indiens
de l'Amérique du Nord, aux Grecs, aux Romains et aux
Uermains de Tacite.. Le reste est plus ou moins négligé.

it; ~ff. ci< )).~K).


S)'Kt\M)!Tit.–t:<j.ts<tm:ntuXi)H<Tt)'K<m:tALX H~

Comment s'expliquer autrement que, ':eton sosdethutions, tes


chasseurs agricutteurs ~<~<'<!<f<'rft) doivent être comptes
parmi tes bartfares, eux qui sont partni tes societMStes ptus
inférieures de t'Ameriquo du Sud, de l'Afrique et de t'tnde ?
f.fs Austratit'ns aussi et les Polynésiens sont places dans
h) seconde période de ta sauvaprerie, c'est a-dire parmi tes
peuples te:! ptus sauvages <)uisoient actuettement vivants.
Mais comment pcnt.oti t'ito~r dans la n~me ctasse deux
groupes de p<;up)esaussi dHM'muts Les r'ijieos. tes Neu-
Zétandais. te;; O.twaiiens. dont t'or~anisaU'Mtsociale et pu)!-
tique est très devetoppee. seraient au mcrne rang que tes
Austratiens. sociétés a pctt pr~s amorphes, dont uue Kt'ande
partie ne eotmatt pas même un chef quetcon<)ne t Enfin ft
surtout, tes t'otynesieus etaiettt, eu ~euérat, des agricuiteurs
<tui n'avaient rieu de si priunHt
La divisiou principale de Mor~aH tne sembte avoir une
hase trop frat;ite pour porter tout cet editicc. Les sauvanes
-~outsépares des barbares piu't'invcnUou de la poterie. Mais
d'abord, Morgan tui-meme n'a pas prouve du tout que cette
iuveutioo emporte a su suite un grand nombre da caractères
secondaires, que cesoit vraiment un trait distinctif essentieL
<:e)a me p:n'att bien douteux. Ensuite, une teite invention
manquera natureitement cbex un peuple qui possède de quoi
s'en passer, sans quecepeupie soit, pour cela. motns inventif
ou ses besoins moins bieu satisfaits, t'n exempie itiustre bien
ces deux objections eest celui des Potyuésiens compares
uuxMetanesiens. Aux premiers, tapoterieetaitinconnuH.mais
ils étaient très capabtesde faire des bouteitteset des verres
avec cette matière magnifique, te bambou. Un reste, ils
cxceUaient a construire des bateaux, des maison:), etc. Les
seconds, en geuerat beaucoup moins avances sous tous les
rapports, connaissaient au contraire ia poterie Hst-ee que,
pour celle raison, nn seul ethnoto~ue ptaccrait tes Polynésiens
au même rang que les Australiens et mettrait tes Mélanésiens
au-dessus d'eux ?– La marque distinctive de la civiHsation,
t.t~nhp.HTXCnn. !«'.tM~'«~t(M /f«t'<')!!Sti.t. p. M-56,'-t tt~tt)t'r.~c
~t/~)ct<t'K'/t<<')'Mft</< Il t!<i)i.j). ~0-i~"f)j'.u 'ti~'ut'-ta 'j~'sti'tn 'ht
.~)UV'')ttfm'))t <)'"t.\H<tt.ttt<'M~.
<«t)j)ar' Wait/crian'),.tM//fru~afu.«; </<*<'
.<~<t)'/M' \') ,)S7:
t'it.Ht.
'X \f)it)!-f:<'t'hnd. ~)< V). )'. *'<'-t M: )'.tt:ri't))tM)-' <)<*<Pijit'n..
'tt~' '.))!')).)-<))" ft<~)'oh'th"<)ri).. ('))<'th.').autf'' ))''t((t)')"n<h)i~"t
ttt"n')f' )<<«/<'<«. ('. ~)7!)-~St).
!tC <C!)f-tSff
t.t\XK)i«M:tOLOtit~t'K.

l'écriture phonétique, est plus siguitieittive. parce que plus


essentielle, emportant ptus de coruitaires. Seulement, elle
nous obligerait a mettre au rang des civilisés des sociétés
trop inférieures. par exemple, le bits moyen âge et les Mattas
qui possèdent une écriture proprement dite
)':st-ce qu'il t)'y Murait pas uu fait plus essentiel que h)
poterie pour caractériser les barbares parvenus jusqu'au
seuil de ta civilisation et les distinguer des sauvages les plus
bas ? tt a nombre de peuples africains et indonésiens qui
connaissent l'élevage des bestiaux et qui ne méritent pour-
taut pas d'être rangés au second rang des barbares.
L'invention de t'arc et des tteches, pour distinguer la
seconde de la troisième période de la sauvagerie, se prête a
la même objection'. H semble que Morgan ait fait une mau-
vaise appticution de t'id~e des ck~ssmenteursd'trwiuieHa qui,
en histoire naturelle. distribuent souvent les animaux dans
des groupesdifTérentsd après des signesde petite importance
Pour eux, ces signes ne sont que des indications de parente
c'est celle-ci qui est le vrai principe de division. Pour Morgan.
au contraire, ces traits insignifiants constituent les vrais prin-
cipes sur lesquels sont fondéesses classes, même principaies;
ce qui est opposé Mla logique de la classification.
Les socialistes aitemandsontadopte le système de Morgan.
tel qu'il a été élabore par Eugets Les grandes périodes sont
ainsi définies par Engets la sauvagerie, où l'homme s'assi-
mile les produits de ta nature tels que celle-ci les lui livre; la
barbarie où l'on apprend tes méthodes qui rendent productif
le travail humain enfin, la civilisation où l'élaboration des
produits de la nature est poussée pins loin la veritabtf
industrie et l'art font leur apparition Ici, la distinction des
grandes périodes est beaucoup plus fondamentale et pro-
fonde que chez Morgan tui-mème, mais peut-être, pour cette

~) Von)t)t'nn''r. «MMcA tfx~MA'HMMfMfM .SM;MM~'<M~M~. p. ~93.


'i C'onjMrfï,pitr<t'tup)' C.M. K'-yte. .Sx~/x~t<tH~ Bf')f<M ~x~.
MMf« M,in ~t/ft'Ma/iotM/M .)<)«'~t- tVAMo'/)-n/)/<tf,
t\' tXUt j. p.j67 t'ar'-
'"<tiMfftnnnditHit StxnMtDt, )mt))''<M'tt)!nv.nn tfmptoi' p. a~Kfn ~n~m)
'))«)'-
) ouest, y )''<t)tp))!<
Sut))ittr:t. C);)cttf!.
Boi'n<'o, fLJ:n<t,on 'xuptoi':)''
tUtttpitao,ttttnst'fiit,t'mrc.
!:<.M..)t./oc.
<-<<p. ~i: PuthrinK' ~f. cil.. p. mt.tt~e.
't! F. Kn):h. he~ff~tfMHs<<<FaMtfif.<<M t'ftMtei'/Mft/tMMM MH<<
</M.Sf«f<~ ~)8!!4:.
Kn~ts cutptovtut ttt-
tcsttotcs )taM,/«< t- p. tY.
~5~Hn~fts./ec.c'< p. 13.
'-TKtfMHT! t:t.t«))'h:VfH~t'KST''t't:S'KM:)At'X )t'!
raison même, s'ullapte-t-elle encore moins aux faits. Nombre
de peuples, très primitifs sous les autres rapports, sont
pourtant agriculteurs, tandis qu'il y a des pécheurs, par
t'xetnpto ceux de la côte pacinqua de FAmeriquo du Nord
qui ont atteint un degré beaucoup ptus eteve, non seutoment
dans l'organisation sociale, mais aussi dans t'industrieot dans
l'art. Que fart, d'ailleurs. n'appartient pas exctusivemont il ta
t'h'itisatiou, c'est ce que tous les travaux sur l'Ht't prioutif.
parus dans ces dernières années, suttisent & demuntrer.
NatureHetnent, nous n'avons pas a nous occuper des pro.
phéties de M. Hngets, qui démontrent ctaircmeot combien
toute cette conception évolutionniste restait toujours étran-
gère ce métaphysicien révolutionnaire.
La peinture de lit dernière période de la civilisation, est
pins déta)Hee chez Hngets' que chM Morgan, cela va sans
dire, mais elle est aussi peu subdivisée. Pourtant, t'œuvre de
)tarx pouvait sucrer une subdivision très importante, par
suite (te la difïerencequi y est etabife entre lit période de )a
ntaautacture qui va du milieu du xv)' siècle jusqu'au
dernier tiers du xvnr, et la période de l'industrie qui com-
mencedes ce moment. La manufacture, c'est le travail par
''omposition et division des forces humaines, sans l'aide des
forces natun'Ues ici, ta machine principaie, c'est toujours
la combinaison même des ouvriers'. Cette distinction de
Marx )Mesemble d'uue très grande importance'. Mais les
objections que j'ai faites à Morgan gardent toute leur force
'outre Eugeis.

Maintenant, tournons-nous vers un tout autre auteur, vers


')n naturaliste qui a écrit un livre très neuf, très original.
avec d'énormes lacunes, sur l'évolution de la morate. Afin
d éviter tes répétitions ennuyeuses aussi bien que l'argumen-
tation par voie d'exemples, qui n est jamais convaincante,

) <)t<))Mu'c?. 77«*
)tatt<'n!tt. '«<«' T<'tt<'< <<c /'<t<c S~M/M "y .f);f/t
t'~<'<K<'(t'tS7~
i<.e<«/)).he.
:t K.Muf\.~'MA'ft/<;<)<t~i! t'. :<t: :tH),:)?. 3Ua.C.mtjt.tn'i! tuot
t.trBt!i<'t'tittit)u<<)'ht
)Mrtt<<)';d<'ht ntunuftt'tt)t'<:<)!tt)~tt''))''t
)!iuit'itn))'
t MM.H'tk. p/t<<tt'/t<'M MM</ «K't'th'~MC/tfM ',<'««<«'<<'<) <<M
().3:tt)-~t.t)')ttt)''«tt <tpt!r';ttt'<<-t'Hcnt
't'ft.'MMtfM~X'tit!. ')c<Ut' ))<uth'()''
)'t'ttVt')''))Mt')')<'Httjf'')-<fu)''ttK'ttU)t)'))(«''« su)')it<)i!-ti))rti')tt
't''))<tf':t<«'H(i'<)tt~i-'t<')-itt.
HS ).xt~tM:)))t.<mt<.nK.)!<'ts-(«M

M. A. Suthertand a etaburé connu} pretiminaire de son tra-


vait uue ctassitication des peuples busee, non sur )eu)'s rap-
ports ethniques, mai~ sptttement sur te niveau général de teur
intetti~enee Xou~ n'avons ~uere besoin de remarquer que
ce principe fuudamentat de division est très va~ue. très arbi-
traire, très subjectif il prêterait à un nombre infini d'appti.
cations diu~rcntes.
tu d<'stm'rites de cet essai est que,pour tuutc ctassp et sous-
ctusse,i'auteut'nous:t donne piusicut'<:cxt'u)p)t's;mais, cotomp
toute cette partie de son u'uvre n'est midbeureusetnent qu'un
essai rapide, tes références aux docuntentsethuo~raphiques
nesout pas indiquées. Up ia sorte, la criU<tuede\'ieut.di{ticHe.
Hu outre, ceta nous mènet'ait trop ioiu de critiquer tous ces
exemptes qui. souvent, nous paraissent ne pas être a leur ptuce.
Pour detpt'otixe)' te niveau jft'ner«t de ) intpttf~puce des
peuples. M. Suthertand fait usane de très dinerents critères
qui ne sont pas des étonpnts d'une seule tnesure, commec'est
le cas daus les classifications simplistes. 1) y a quatre embran-
chements. L'emhrauchetneut de ta sauvagerie est caractérise
par tes trois traits suivants les hommes se nourrissent
des produits naturets, par petits groupes isoteset très étei-
gnes les uns des autres leur vie se passe tout eutière dans te
combat pour existence. Le de~re le plus bas est occupe par
tes .<<t«tw/<').
</<«'«/< nains, aux {ambes maigres et nu
ventre gros, errant par fanuttesde tt'-4t' membres,sans ttabi-
tation, à peu près sans vêtements, porteurs des plus petits
crânes humains qui soit'nt connus. Têts sont tes peuples py~-
mees Ahkas. Roshimans, ~e};rit0i:,Semants. Veddabs.
Les Mf<c«~MM<)~K.<.ils. ontmeitteur aspect ptiysique. des
paravents comme habitation, connaissent les vêtements,
quoique ta nudité reste commune aux deux sexes, cons-
truisent des bateaux grossiers, emploient des armes de
pierre et de bois. errent en hordes de Su a ~JOâmes, sans
distinction de ran~s et sans organisation sociate, mais avec
des coutumes ayant force de toi. Cette classe comprend tes
Tasmanicns. )e<!Australiens h's Ainos dn Japon les Hot-

.h T'/M<J<«t «Mt/OK~/t«~ //)<-.U'M-0</W/'M<-< i)8W'.tUitt08.


Pour):tjjtujjart.ils)M!)KM~<t''M) p:)~'t<hittMmtdu tout.ttii)~<').
<'<c.
''< U. j).& M<tUM)it)f)tt it tii <ot'-') <'t')M'~).t)t'-U't.
3 Loi Aino-n'' \"nt pit;. nu! Bithh'-)u). r/<e.t)tttfe/«/M<t()ftMt.
)t. t~ .«). f.out' h))tt'!s!nt u~s'ji!bt'nn". Smu~f Littt'tu)'</««€"'f//t
//«*~'«')- t893. p. 2t)7.
'.TE)XMt:T!–t:t.A'!Stm:nH)X)'t:STYt'):sstt(:)\ «!<

tentots tes t''uef{ien& et quel'jttcs tribus forestières du Uresit


etdetat'uyanc.
Les.«««'«{/<<~K''<'<'w.<its ont une stature moyenne
fxccpto dans les niions boreatus) des habitations, quoique
et) ~"eratettes consistent simplement. eu tentes depenux:
ta nudité est eucore très comtnutteaux deux sexes: ils se
-iervcnt de bonnes arntes de pierre. de cuivre ou d'os ils
errent par tribus de tM)a SuOarnes: les insignes, distittctik
du ran};, commencent :t être emptoyes les chefs ont une
autorité mat dennie: t'ordreest base sur ia coutume tribate.
Hutontp.tttie: lit ptupartdes Indiens d Amérique, comme
les h)diet).sdes prairies, les Atéutes les Tumehs, les H:ti-
dahs les Shushoues les t'atasottiens, tes Attipuns, tesArau-
cauieus; les Saumyodes, les Katntchadates; les ~ieobareses
les Santals, les Tudas, les Kareus, etc.
Les &«t&«n'<obtieuueut ta plus Kraudo partie dMieur uour-
riture en dirigeant par previsiuu les ho'ces productives de ta
nature ainsi, t'a~ricutture et )'étova(;c des bestiaux sout
teurs caractéristiques. Un reste,cttaque famit)e pourvoitette-
meute à ses besoins peu de division du travai) mais comme
la nourriture est plus abondante ut plus résutieremeut distri-
buée pendant t'annee, les arts et les sciences prennent nais-
~anee.
J~'s&«<'t<t<'t~ les habitations, permanentes en
<)t/M<('t«'.s
~euerat, forment des viHai;es; ils sont habittes excepte dans
les pays chauds: lit poterie est connue; ils ont de bons
bateaux, des instruments de pierre, de bois ou d'os, de petites
cultures autour des habitations; le commerce commence;
il y a des rangs détermines, mais bast's sur ta valeur indivi-
duette par rapport a la guerre le ~ouvernonent se fait par
chefs d'après des lois traditionnelles ils vivent par tribus
de) UM a !)()<?âmes, m:'is sont capables de former des fédé-
rations plus vastes. Ysont compris les iroquois, tes Ttiukits.
les tribus du (iuatémala, les Mosquitos, les Maoris, plusieurs

)'.f.t-sHottottuts
non )<)M! qui ))"ft<'nthl.-t'mtmvet tahar~ ttt. <!u
uh)in<ttitils sontresterh' plus purs 't'inttuc))'c<eut'")"?emtes.Rthe). 1.
).)).
ttotttMM et font))' sont ttt~ bien v~tns h'urstMtbitutiotts conticn-
mntjU!i~u'itMtpeM«))ne~. )!ttn''Mft.foc. ti/ t, f. !tt.
Xihtittk.Mf Co'M~ ~f~tattif S<tM</tf)'H ~hMt« '«'(/.Yo'/Ac'M B)-t
/tr.<<M)n4)'<).h.'t.t)!t))t)f'-i habitations))t'Mrt'tt!t'))MUr)'))it't-.
'h~vin~t.~Mf~rtiti'-ati')t~:)t'm'!4v't''t)'t'ttt~))tnt-t)'!t)))')')<~bo)v-'
'-tom'
)~0 t.tXXK).)):)t)).t)!i~'H.t!!Ut!.tKMM
6u:I.
tribus · I. 111.& 1-
mélanésiennes, les Hasoutos, les Cafres. les Uéctmaaas;
(es))aj.tks,tes t!attas. tesUstyukes, tes'fouugouses,tes
Khirgttises, les Kitonds et les Bheets. etc.
Les A«f'&«t'(~tito~otf! ils uut de bonues habitutton;; perma-
nentes, agrées de manière :'t (orn)erdes villes eonsidérabtes
ils sont vêtus. mais la uudité n'est pas indécente la poterie.
Fart de tisser et de travaiticr jusqu'à un certain point les tue-
taux sont connus; le commerce commence its ont une mou
n:ne, les tnarchc!; sont n'gu tiers on les trouve consolidés en
États contenant jusqu'à t UUUut) ihnes. t!out'ernes pm' des roite-
lets, avec des codes de lois coutmniÈres, des rangs bien défi-
nis. fondes en partie sur la vaillance militaire des individus,
en partie sur celle de la tamitte. Cette classe comprend tes
peuples les plus norissants de t'An'ique du centre, par
exemple le Dahomey, tes Achautis. tes \anyanouesi. les
Xiam-Niatu, )cst)i))t<as.les Momboutous; les Fijiens, tes habi-
tants des ttes Samoa, Tonga et Marquesas. les Cermains au
temps de César, les itomains avant ~uma, les (irecs d'Ho-
mère.
Les <'«<'&<«'<<
sM~'tetx'~ ils possèdent des cdinces do pierre
ils sont toujours vêtus; ils ont des instruments de fer, une
métallurgie meilleure, de l'argent monnaye, de petits vais-
seaux il rames, une juridiction grossière, rendue par des
cours de justice; ils comptent un demimittiun d'individus.
sous un seul roi, avec rau~s héréditaires, une division du
travail plus grande M. Suthertand range parmi eux les
Abyssins, tesSomaii. les Matais de Sumatra, les habitants de
Java et des Cetebes. tes Arabes et les Tartares nomades, les
t:recs sous Sotuu, t'ancien Mexique et le Pérou, les Juifs sous
tes Juges, les Angto-Saxons de la Heptarehie, les Homains
des premiers temps de la Hepubtique, les Tahitieus. les
Hawaïens.
La <'«'<<M«~<M, te troisième embranchement, se distingue
par la facilité plus grande avec taquette on se procure la sub-
sistance, par la division du travail, par t'extreme diMéren-
ciation des fonctions consolidées, par tcur indépendance
l'aisance matérielle. obtenue sans difficulté, jointe :) la spé-
cialisation, fait progresser les arts et tes sciences.
La <-<f<<<.Mt«w <H/~n<'tft<'possède des villes ceintes de
murailles, de beaux cdinces de pierre; lit charrue est
''mptoyce la guerre tend a devenir la tacited une classe des
cours de justice sont formettement constituées la littérature
– t:).<s)t')t:AT)()S
~THt'iMHT! )<K<
TVt'MStH:t\)X Hï
commence, l'euples qui y appartiennent les Atgériens, les
Touaregs, les Kabyles, tesTurcomans, tes Tibétains, tesAMua-
mites, les ttabitants du Cambodge. les Juifs de Hatomon, les
Assyriens, les t~gyptieus. tes t'ttenicien- tes Habytonions, tes
Cartttaginois. tes Crées aprosMarathon, tes itomains du tempe
d'ttanttibat, tes Anglais sous les rois normands.
La ffr~AM/M/two<«* tes temptes et tes maisons des
riches sont bien édifiés est pierre tes professions se rnutti-
plient; tes vaisseaux sont à voites; t'écriture devient com-
mune les manuscrits se répandent ta guerre est la chose
d'une profession les lois sont réunies eu codes il y a des
avocats. De cette ctasse sont les Perses, les Siamois, les
Afghans; les t-'innoiset les Magyares du siècle dernier; les
<!recsdu temps de t'erictès. les Homaios de ta tin tic lit répu-
blique, les Juifs après la conquête macédonienne, l'Angle-
terre sous les t'tantagenets et la France sous les premiers
Capots.
La <'<ftfM«f«M) <t<~<«'<«'<' tes maisons sont régulièrement
eH pierre, t<-sroutes pavées il y a des canaux, des moulins
a eau et à veut; ta navigation devient scieutiuque, ta guerre
n'est plus faite par te peuple tout entier; les livres, en mauus-
crits, sont tr&s lus, la littérature très estimée; le gouverne-
ment centrât, très tort. s'étend sur des dizaines de millions
de sujets les codes de lois sont fixés par écrit et publiés
ofuciettement il y a une hiérarchie bureaucratique, nom-
breuse pt~radueo avec soin. Cetteclasse comprend les Cttinois,
les Japonais, testtiuduus. tes Turcs, les républiques de l'Amé-
rique du Sud, tes ttomaius de t'Hmpire, t'Europe de 1 Ouest
du XVsiècle.
L'auteur ne nous donne pas une caractéristique générale
de sa phase la plus haute, ta c«/ft«'< La ft<<<Mt'c tM/~w<«'<'est
marquée par les traits suivants les besoins matériels sont
satisfaits de ta manière la plus tacite par ta substitution de<-
forces naturelles au travail humain ceci, joint il une organi-
sation et a une coopération plus efficaces, laisse a t'homme ta
liberté de cultiver ses facultés intellectuelles et esthétiques:
la presse est employée très géneratctnent. l'éducation est ut)
devoir essentiel, ta guerre perd de plus en plus son impor-
tance. les rangs et les honneurs dépendent plus de lu capacité
mentale que du courage, les lois sont faites par les représen-
tants du peuple, it y u un commencement d enorts nationaux
pour accélérer le progrès et propager l'art et ta science. Les
m t.'ASXKK <()t:Xt),UG~'t:. t)f)t.)8''9

principales nations européennes et tes États Unisse trouvent


dans cette phase.
La f«<<M«' <«~'<)K<' tous les hommes sout bien nourris et
bien toges; la guerre est coudamnee univerm'Hement, quoi
qu'elle ait lieu encore tie toin en juin de petites armées, quf
tuus h's pt'upies coucourent à former, fout lit police du
monde le commerce et l'industrie se deveioppeut selon des
lignes sympathiques (' t'<'<tucatio))tiburalcest uuh'erstiHe-
tu~ut t'cpitttdue; ips critues elles pemes sont t'tn'M. Ce Hn'<*ittt
sera peut-~tt'e atteint dans (juntre ou cinq siècles.
Lu('«~««' .<M~'«'t«' est (jneiqtte chose de ti'ftp nùbuteux
t'Ue est éloignée (le uous, peut-être, par un ou deux )uH)ier'-
(tatxiees.
Je demaude pardon au lecteur de lui avoir communiqué si
ampietneut lit ctassiticatiou proposée par M. SuHtcriaud. Elle
me sembtenteriterquous'yart'ete.tint'auraitett'impossible
de la taire conua!tre et apprécier par uu aperçu jttus succinct.
nécessaireutCttt incomplet et inadéquat a )a pensée de i'au-
teur.
Les nterites de ce système sttulent aux yeux. Adoptant une
division eu quatre enturauchetueuts, dout deux étaient réser-
ves pour les formes supérieures, Fauteur n'a pas été contraint
d'entasser dans un même compartiment toutes les sociétés qui
ont dépasse la barbarie, compris celles auxquelles nous ap-
partenons et celles qui pourront se former dans l'avenir te
plus reculé. Son cadre est ainsi ptus iarge que ceux qui sont
d'ordinaire en usage. Unautre mérite, non moins ~rand, est
d'avoir pris comme principe de classification le niveau générât
de i'intettigcnce il n'y a pas de circonstance qui soit plus es-
sentielle :<ia société humaine, a ht culture et a t'bomme.
D'un autre cote, nous avons trouve chez ce naturaliste une
revue de peuples, pris à tous les degrés de culture, autrement
plus iar{;e que chez aucun socioiogue'. Quel dommage qu'il
n'ait pas deveioppt; cette partie de son ouvrage en portant a
notre connaissance les données qui i'ontdétet'miuéa ranger
tel peuple dans telle classe, et les sources de ces données

~h)).!<.tt7'')!t))!n'f.titt*tt«'t)tt!n.«'n<)na))<)i)rf[<t''M'h'tM.S))('))f'M
')'<tt'oir
<:<it!(.S/MJt/ a/'.'<«c<M/n~~ t' futuri'M't"t!U"M' )"vpttmHt)tt
''t
)'~yc)x)f'igi<)U'! et
t)i't)(t;[i<tuc ~ttint t)'~u't''>t;thtt'tK't't' ~'«w
.tM~teM <«f'o<~t«'AfM ~f"f/'«;<'<~<!<-At'</7 /'< .n<-<a/M<M<'Mf'/tft/7.
t900.p. tf~ ')« tKtttn'iti' Aces t'tittcnre!)(h'<~(u't'"=histnri'tu'
xjftHt'')'
''t n'~ntimit~-sa 'jUfhjm'tpcu[')t'sdf ))~')))"<-tint).
)t)tpr«fu)Kties
~t);t\MK)X. – t:).A~)t')<:W)\ M~ TYPES -t:tU.\

Toute t'Mvre y oU~a~ne: car. dans t'état ou elle est,it ar-


rive que nous ne pouvons pas avoir une conti.tm'edaos
pteine
ct'ttectassitication, a !aqm'nf tout le reste du tivreest intime*
ntent tié; ce qui est.d'oitk'urs, une des grandes beautés de

t'ouvrajfe.
il me semtde cependant que cette ctassitication montre de
graves défauts a côtéde ses grands mét'ites. L'auteur nous dit
qu il veut ranger tes peuptes selon le niveau de leur intoni-
;:t'nce; pour sun but stxk'ta), MUf telle c):tss!ftc:)t)o))était
peut être suffisante. Elle M )'i) jtas mené à une ctassitication
HuititM'aire,quoique t'eia senthie avoir et<'ie cas. Tei ))eup)e
peut montrer autant d'intcUigetK'ednus t'agricuttuff que tel
autre dans )a pèche. ProsjK'rer et s'e)ever a un certain dc~re
de ch'itisatiun, quand tw est ptace dans de bonnes condittuns.
ne te)wdj.;ne pasdmn' intetU~euce supérieure à celle qu'il
faut pour se maintenir purement et simplement contre des
circonstancesdehtvorahies. Je cndnsqu'uue teiteappreciation
ne meue a un arbitraire ettroyabie. Qui dira que) poids doit
avoit'teHe ou telle itn'ention dans cette batance des intetti
sence!La dont M. Suthertandacombi ne ses cri-
tères ne me para!t pas safnsammeut fondée. Il est re~rettubie
qn'it n'ait pas donne ses raisons. L'usage des fenêtres, par
exempte, est un des traits deia secondephasede ta civilisation.
<'e)uides cheminée. un de ceux de lu troisiëme. Pourquoi?
Pour ce qui est des peuples historiques, il est bien tacite de
les ranger d'après la chronologie de leur développement.,–
et encore est-ce trop préjuger )a question de savoir te pro-
pres est permanent et sans rechutes! – mais. pour tes autres
j'euptes, d'après quelle régie procéder'? Dans ces conditions,
)'appreciation court le danger de devenir trop subjective.
U y a des critères que M.Suthertand applique en se confor-
mant régulièrement à ia marche de leur évotution. par
exempte, l'habitation, la concentration ea vina~es et en vittes,
t'intégra tionsociale. Maisil y en a d'autres qui sont déjà moins
en harmonie avec cette règle, comme l'évolution du gouver-
nement. Ici, M. Sutbertand préfère une forme a une autre
parce que cela lui ptatt mais même s'il est d'accord avec
lit plupart de ses lecteurs dans une telle appréciation, elle
reste néanmoins pcrsonnctte et arbitraire.
Les traits distinctifs sont d'une valeur très inégide, par
exempte l'usage de fenêtres ne peut avoir la même signtfiea-
tion symptomatique que la spécialisation de ta profession mi-
0'.0. o~ o. 1.

Ht 1 L'A\X)5B -M:)t".<)'!tQrE. )!<i)!t'<99

litaire. Que faire si des symptômes aussi inégaux sont en


couftit? Et en générât. que faire si quelques symptômes man-
quent et si d'autres sont présents? M. Suthertand ne nous
donne aucune direction pour résoudre ces ditncuttés.
Quelquefois, lejn~onentuniversei est en opposition nagrante
avec les rapprochements que fait notre auteur. C'est le cas,
par exemple, quand il met des peuples. comme les Afghans
et tes l-'innoisdu dernier siècle, qui «'ont a peu près rien fait
pour le progrès de t'humauité, au même rang que tes Grecs
du temps de Périctès, alors que, sous plusieurs rapports, ces
derniers n'ont été dépasses par aucun peapie, tuetne parnn
tes plus chitises. tt me semble dangereux de ju~er du niveau
intellectuel d'une société des signes aussi extérieurs
que ceux 'tue XI.Suthertand mnptoie. Je crois que lit est ht
raisou de ia singularité dont nous venous de parier. Eu géMé-
rai, notre auteur n'établit que des symptômes tout a fait exte
rieurs. pourte progrèsadministratif, industrie) et
rieurs: poiirleprogrès et scietitiliqtie,
scientifique,
les critères (font il se sert n'ont rien de décisif. Le de~re ve.
ritable de deveioppetneut de ta phitosophie et de )a science
n'est jamais mentionne: ht transformation de l'économie
maMufacturiëre en économie industrielle n'est pas considérée
comme l'indice d'une classe distincte, tandis que des appré-
ciations arbitraires sur lit moindre importance de ht guerre,
par exemple, ou sur l'importance pius grande attachée a ta
capacité mentale, e))opposition au courage militaire, prennent
une grande piace parm'i les signes de ia culture inférieure, lit
seule atteinte jusqu'à présent. Même parmi les Australiens et
les fndieus, lit sagesse du conseil est hautement appréciée:
témoin le respect pour tes vieillards qui s'est évanoui plus
tard. La capacité mentate qui fait le bon chasseur, le bou
pécheur 'H suffit de penser aux peuples boréaux), te lion mar-
chaud, le grand roi, a été grandement estimée de tout temps.
L'attribution du gouvernement a des représentants du peuple
est un fait qui se rencontre également chex plusieurs peuples
dont te degré de civilisation est très différent. C'est nue ques-
tion ouverte que de savoir si, dans les sociétés inférieures, on
devient chef parce qu'on est riche ou riche parce qu'on est
chef; pourtant, suivant notre auteur, c'est le courage a ia
guerre qui lait désigner le chef, même citez les barbares
moyens. L'art et le commerce ne commenceraient qu avec ht
barbarie le commerce serait encore a t'état d'enfance chez
tes barbares moyens, alors (me, pourtant, le commerce a une
'-THtXMKTi!. – t:t..tS).)f)t:t'r)t)\ ))KS TY)'t:< StM:).U X t~i

tresKranue "nportance pour tous les peuples boréaux au sens


tar~edumot'.etqm'i'artse montre certainement chexifs
"auvattes supérieurs, teisqu'it tes adcfinis*. L'organisation de
ta famitte,le rapport entre t'in<)ivtduet les groupes supérieurs
''t intérieurs, i'intensiteet t'etendue de t'attruisme, t))concep-
lion de l'inconnu et lie lit nature ne sont pas pris en considé-
ration dans cette chtssitication.
Un des signes de la eivtHsation supéneuro serait t'extension
tt'ttn fort ~ottt'et'ttetneftt ceutt-at sur des draines de mittions
de sujets; mais alors ta n'pubiittne des Pays-Masdu xn<' siecie,
tjui ne comptait que deux minions d'habitants et dont le gou-
vernement centrât était notoiremeutfaibte, ta Suisse, le Pur-
tugat. les Htats Scandinaves n'aut-aieut jamais atteint cette
phase.
Les chasseurs-agricutteurs devraient appartenir aux bar-
bares intérieurs parce qu'its cuitivent )e sol mais, eu
prin-
cipe, its ne sont pas sédentaires, its ne font pas de bons vais-
seaux, leurs hordes sont n'es petites, tears gouvernements
aussi tustahtes et tHtpuissaMtsque possibtc. Etnitt, M. Suther-
tand prend i'avënentent des avocats pour un des indices de
lu civilisation moyenne. Voita qui demonU'e assez bien teca-
ract&re extérieur et t'incoherence de ses critéres; car cet en-
droit est le seul nit il soit question de la représentation des
parties devant ta justice.
En résumé, t'idee (tes naturalistes de juger des
rapports de
descendance d'après des sigues. insignifiants du reste, mais
précieux pour ce but a cause de la fixité et de ta permanence
qu'its doivent précisément it leur peu d'importance, a trouvf
ici une mauvaise application. Le niveau de
l'intelligence ne
t'eut être juge que d'après ses expressions tes ptus caractéris-
tiques. Le système (le M. Suthertand ne peut donc pas nous
~ttisfaire. Mats il est assex difficile de te juger définitivement
t'in'ce qu'il n'est pas développe et pas du tout défendu par son
auteur. On ne peut se soustraire à l'idée qu'on ne lui reud
pas
assez justice.

Ce qui distingue le nouveau groupe de classificateurs dont


nous allons maintenant nous occuper, c'est qu'ils appliquent

Muas.r/teCM~tMfMo, .ttt«. Mf/<.«<«'.~</)Mo<Vf .t)M)t).


p. M9
\~t)S<:t)r"n'-k.Mft'Mw./<t .<MM't«<tt/M~89tt. p.5Nt.63e.
Mf'M!i</<)<- ~<'<'
A'M)M/
.<))/)?<)</<- i(MH'./wM«<t.
0" 0 1

H(; t.fHK ~'Ct.'t.~it~t'K.t<!9f')SW

une mesure vraiment essentiette. Chez eux, ou ne trouva xi


de ces subtils critères connue ceux qu'aintaieut nos derniers
auteurs, ni décès distinctions dont t'importance essentiel
prête au doute. lis vont droit ait but et ils distinguent tes so-
ciétés des hommes d'après tes caractères qui tes séparent tes
nus des autres ptusqu'aucuue autre chose. Du moins, c'est
leur prétention reconnue; nous verrous jusqu'à (tue) point
i)s y ont n'ussi.
t~ premk't' que nuits rem'ontrons est Auguste Comte, le
devenu socio)"~t)p,esprit coostruftif. qui, totl)
nt:<t!)c)n.<iicicn
en t')'odim)M))tque i'expet'ienœ.c'Mt.it-ditf tt'sfn'oir positif,
est i')))ti<tuedonainp de lit science, a pourtant dédaigne d'en
(aire ta hasede sa construction. Chezbeaucoup de socioiogucs.
le manque de eomMissHMMsodutes nott~ ft'apjM, tnais chM
aucun plus que chez Auguste Comte, fondateur reputu de
noU'escience.
On connattassex ta construction simpliste que Comte nous
donne de l'histoire de lit civilisation, t'ne ventabtc science de
te~'otution humaine serait identique à peu près à uue ch<!si-
tication des sociétés car elle ne pourrait pas nH'eonuattre les
divers chemins que les peuptes ont parcourus. U va sans
dire que Comte ne construit qu'une seule li;;ne d'évolution.
C'est de la poésie philosophique ptutot que de ta science posi-
tive. D'après lui, tout peupte pusse par trois phases princi-
pales au cours de son evotntion phitosophiquf, et c'est te
stade ou il se trouve a ce point de vue qui détermine tout le
reste de sa viesociale. C'est « lit )!ande toi. sur ta succession
constante et indispensable des trois états généraux, primiti-
vement theotogique, transitoirement métaphysique, et finale-
ment positif' ?. t,'ét<)ttheot(tgiqueest subdivise en trois âges:
âges du fétichisme, du polythéisme et du monothéisme. Paral-
tetementau régime theotogique se développe le régime rniti-
taire. Lepoque métaphysique devient l'époque critique et
révolutionnaire pour le régime theotogique aussi bien que
pour te régime mitituire- L'état positif amène avec lui la paix
t't lit chutf du militarisme

.t. A.Ct.ott- f.w«/<At7Mop/tff~<M;<«;<t)t):t,)\ p. mï!).,j03s'}.


f.f t')tti- Y ')u CttttM f.st t~Ut'acr'' .t 'Uf 'jxisiti"t<.
!:t;))'t)Ht'hM!-M«t')'' ')t.~)t'tn'j'c')))<;~)iH!omt''
ntj)j)tiH-)n'r'<c):tt))'t)ti!;
)V,)t. KOi~e').!sur)'')pp<)hiU<tn <h't'c~pnttttiUtttirf<'tttc)C!!)'n(in'tustrH't
!'(;:i))nt pou)'))r')jM'i~)~.tt'
in')u!!)ri''))t <titttM)<')'r,«)rttt'~uttxMtnst'tMttpt'inn't'
)' mt()'<!s: tiu~ti-')«" i'~''tmtr.tiK:("itpr"j<r'' )'j<t'it «)i)ititit' ~(K*.
"r):)\M):T/.– <:t.\«)t')(:t't)t)Xt)K<)Y)'K<s<)~UX H7
à..
Lomte s enorcedo -1-
déduire tous h's ct~ngements sueiaux
du dévetuppement.des états successifs de
t'esprit hmniuu. t!
nous donne connue un tr&s be! exempte do cette
dépendance.
):) conversion des peuples ctmsseurs a t'agricutturo.
pat-suite
de ('attachement aux feticttes toeaux, conversion
que les
besoins matériets n'auraient jamais pu déterminer'.
Uaus ta marchf parattéte que suivent. les trois séries de
phénomènes sociaux, esthétiques, philosophiques ou scienti-
fiques, industriels, c'est toujours des seconds que vient)'i<H-
pntsion i'état p)niosop))iquo (tétennmc les états industrieis
et esthétiques; c'est tout le contrairodu tnutériaiismeecono-
utique de i'écoie de Marx. U'apre-î Comte, la conception du
monde, a un moment donne, met son empreinte sur tous tes
autres faits sociaux~.M est curieux que Comte iui-mettte soit
devenu infidèle à cette théorie, qui semblait et.re fondamen-
tatc pour tui. !)e t':m t3H<)jusqu'à la Révolution
française,
c'est t évolution industrielie qui :) domine les deux autres;
c'est avec notre siectc. grâce a t'av6nement du positivisme,
que cet état de choses a citant, et que, comme aux tentps
antiques, t'evotution scientifique a repris ta preemincueesur
les autres'.
Comte se donne beaucoup de peine pour démontrer que tes
diverses époques de i'evoiution humaine 'temps
antiques,
moyen âge, temps modernes depuis t3U()sont dominées,dans
toutes tours manifestations, par t'~tat actnet de ta philoso-
phie. qui tiendrait sous sa dépendance même le geure du
~ouvernemeut'. C'est certainement sa pensée quêtes sociétés
humaines~ doivent être rangées d'après
teur état phiioso-
phiquo". La critique ici est tacite en ce qui concerne l'étMtmé-
taphysique, qui, comme tel, n'a encore jamais existé. D'un

)' =' )'m. hH.'rtuiotth).


L.a) <tM H.Utt)fuur x.i-.ittm'r M )'!i){)-tt-u[tHr.-
<.(j)t')t'Yit)t'-'tes h)~ti!tu<
!U~..rit!:)).<nyt)m).i.)UM t~t autrcn.<-ntin~Mi.'m.<e'< p. S')~).
2' toc. ct< )\ )<. Mt.
t.ac.cf< Yt. ).. ~-Ct.
XarUt./,«~ eif..{).5t.
Il t)'n (-onsHh-fu<)u<i
')t)t').)n.<-t)tK~tt'tt.M n- -.U[)~tf.-i..)t~t<))t
Mttu s<HM.' .UM)\)=.'
>).wm).«-t-iut.it)')).)t)M)!hh- )~t: )a t.tttureat~hnitt.
-te s(t..i..tu)ti.)ue ).-Anf..M){.w.
~.Mn;..tttb.~tiun j~Mtlui, .-mt.pn-.t.) ta
n')t)itMde. lu Htm.hf. tM p~s St-mn)tinuvc<(.-t <t)ttMc)<t)')<);;)). ~'t
p. M-6).j
t'uur Cuntt. <t))).ar<i)t' bc) apet~u ')'? d..tntcM. Binth.ht~ ait
</<~o)«~/t~ </{-<-
(:t'K-Aic/(fe
<t/tSttoM/oa'f(t8Mj,p. ga.K.
H8 t.X\HK .«M:t'H.t-K. )SitN-)!)9

autre coté, t'état positif appartient.. même selon Comte, u t'ave-


nir. t) ne resterait donc que les phases diverses do l'état théo-
logique. Les connaissances ettmograpttiques de Comteétaient
très pauvres; c'est ce qui explique qu'il Mitosé entreprendre
une distinction chronoto~ique 'en vérité, abstraite), entre
t'état fétichiste et t'état polythéiste. Kous. après tes bettes
recherches de t'ethnotogie dans ce domaine, nous M'oserons
le suivre dans cette tentative tes deux états sont métés
inextricablement. Si donc M. Harth a peut-être raison quand
il revendique pour Comte l'honneur d'avoir entrepris la
tneitieureetassiftcatiou possible des sociétés humaines', cette
entreprise a échoue et lit méthode abstraite rendait t'echec
inévitable, ~ous ven'ousque, pour les embranchements prin-
cipaux des sociétés, une distinction ptus profonde est pos-
sible, qui tient mieux compte des faits donnés: Comte les
a négligés parce qu'il tes regardait de trop haut pour les bien
apercevoir.
Pour les divisions inférieures, il ne nous donne aucun trait
distinctif. Ainsi, pour la classification pratique des sociétés, il
ne nous est d'aucune aide. Son seul mérite, de notre point de
vue, a été l'établissement du principe que les sociétés doivent
être distinguées d'après la caractéristique générale de leur
intelligence.
L'ne des classifications le plus profondément travaillées
nousa~té donnée par M. A. Vierkaudt*.Lui aussi. il veut
diviser les peuples en premier lieu d'après leurs caractères
psychiques, parce que tous les phénomènes de lit civilisation
ont pour dernières bases des processus psychiques. La hau-
teur de la civilisation et l'aptitude psychique se déterminent
l'uue t'nutre.
La classification qu'il nouspropose comprend tout d'abord
deux grandes divisions fondamentales les peuples primitifs
'.Va~'roc/tt' et les peuples civilisés (A'tt~MfCMMw). Ces
dernierssont caractérisés par la liberté de l'individu, l'esprit
de critique et de libre recherche les premiers se définissent
négativement par t'abseoco de ces qualités. Entre ces deux

(t) Bitfth.ttM.t't< S5.


H) ~<t<Mt-ro~f<-«af<~MMf't'MMf' ~tXM..Utte<:tu'i<itn:i'appn'fon'ti''!fMr
)' ditrun'n' ))s\))i')uos''t "'M'm)'eotrf <'e'!dt'ut fhtsff'sde Stx')'')'?-!
~<cA<~<M'M'<"M'~'<' .mampAM''A<' in tn'<«)/~tht'A''
F<'t'A''<'t<Mtf/.
~<'t~<<)/7t«')T /~<'<x«M'fM der .t<<'M<:A/<. ~cAtt- /<v<.4M<An'/)u-
~«', t8M8.
iiTKtXMHTZ.<:(.A!K!H'f(:ATtns
ORSTYPMWCt.U'X <?
extrêmes se trouvent les j~Mp~M~Mt-ctct~ (~a~tf~Mf-
ro~w), qui ressombteut aux primitifs quant à leur vie intel.
tpctuette.aux civilisés quantà teur situation économique.Les
~('M~MprtM«t</< sont subdivises en
t" Peuples semi-civilisés sédentaires
~Peuples semi-civitises nomades
3" Peuples primitifs au sens étroit
4° Peuples errants
tandis qu'une troisième classe principale est formée par les
peuplesde culture mixte.
Les subdivisions ne sont donc pas établies d'après le même
principeque les classes fondamentates. quoique, dans la défi-
nition des somi-civitisés, il entre déjà un élément Écono-
mique. t)ans sou dernier article, conttne ou peut le voir,
fauteur fait des semi-civiiisés une shnpte variété des peuples
primitifs'.l,
Les ditMrcnees psychiques entre les deux classes princi*
pâtes sont les suivantes. Les peuples primitifs sont passifs
vis-à-vis de la nature, taudis que les peuples civilisés la
dominent et la plient n leur service. Les semi-civitises
sont déjà actifs dans la vie materiette. toais. spirituellement.
ils sonteucore des esclaves de lu nature lu science et lu per-
sonnalité libre leur Manquent encore. Dans ta les
dieux sont craints par les primitifs, tandis que t'honone
chitisÉa confiance dans ses dieux chez les dieux des primitifs
predonnne le principe dynamique, chez ceux des civilises, le
principe morat. Les civilises aspirent consciemment a aug-
menter les biens iatetteetuots, politiques et économiques, et,
dans teurs eMortsvers ce but, tes ~ehet'ations successives for-
ment une chatne continue. A tous tes peuples primitifs il
manquequelque élémeut de ce comptexus. Les uns sont his'
toriques et progressifs, les autres sans continuité ou paraty-
scs par lu tradition. La vie et le temps ont peu de valeur pour
eux teur volonté est plutôt instinctive et impntsive, mat
motivée, sous t'innuence de l'instant présent. Chex les civiti-
st''s,tes actions siinultatiées des masses sont très t'Mt'cs,tandis
([u'ettes sont communes cttex les primitifs, où les individus
se ressemblent plus et agissent sous la même impulsion en
vertu du même instinct. L'action des civilisés est moins

X. (~tt))).th'i!p. M.'t <i:t<))'t'at-t.C«</«<~<'<)


<m'<-
t~ (<. tH-tM'ht
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E.t)mKt)titM.–AnttMM'fio).ttt!)X-tS')').
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L'.ttXKK sut:)Ut.om~CH. t!("S-)M!)


J30

unifiée, 'nais ptus énergique et permanente. L'énergie des


et)e est moins
primitifs n'est peut-être pas moindre, mais
centt-atisee et moins bien dirigée vers un but que cette de~
civilises; tes cérémonies, les rites religieux, tesrafnnemeuts
de in iun~ue absot-heot trop des forces des primitifs. Laré-
un trait carac-
pression du mut. une fois qu'il est arrivé, est
téristique de ces derniers, comme lit prévision et le traite-
ment prophyh'ctique distinguent les civilises. La morate
inférieure est marquée aussi par t'itnputsivite. Dans teeonttit
des tendances ~oïstes et attruistes, c'est t'opinion publique.
ta traditiuu et lit n'aiute des dieux qui décident: c'est liteons-
cieuce, chez les civitises. Le dévouement désintéresse à U)tc
tache ideate est inconnu tnëtue des demi-civitiscs, qui n'eu
ont tneme aucune idée. La, l'individu est lié au groupe: ta
libre personnaiite n'existe que chez les ch-itises. Les senti-
ments des premier sont {orts et courts, ceux des seconds
sont plus faibles, utttis plus durables. La mesure dans te:.
mouvements de la sensibitite, l'absence de passions indomp-
tables sont des traits essentiels de la culture. La science véri-
table u'apparatt qu'avec lu civilisation; jusque-ta. tes pensées
sont dominées par lit mythologie. Les primitifs ont de très
bons organes seusitifs, leur mémoire est excettente, mais la
pensée leur devient bientôt une fatigue ils sont plus réceptifs
que les civilisés, tandis que ceux ci sont plus aptes A pro-
duire'.
Les ~f <'r<'f«<f<embrassenttes sauvages inférieurs qui
se nourrissent de petites bêtes, de crustacés ou bien encore
de poissons et des produits de ta ils vivent au jour le
Australiens et les
iour. M. ierkandt compte parmi eux les
Tasmaniens, les Mincopies, les \eddas, les Aetas, les Kou-
bous, les Hoshimans et les peuples nains de l'Afrique, les
it n'y
Fuëgiens et les ttotocoudes. A t'exempte de t'esehet,
à droit', tt
comprend pas les Esquimaux, et cela tr6s bon
nous donne un aperçu rapide de ce que ces peuples, les ptus
inférieurs qui soient connurent de commun.
La deuxinmo etasse des peuples primitifs, les /M-<w<7t'( rc'-
«f«&/M(<<«'<K«'cAf« .V«<M' t-ti~t')-)sont caractérises par teur

f: tt)).'r'-u'tWJ''u '<")? n'~on)''< t~'m" )'. 6:<i'!')' fin). M-


/M<-<~<'M'T< ('. fC. <t)<'U)tti.-Mt .)U.'J. M'
M' M<)')')i'i<-ttt)«M
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)' t' '-nxtfMt~S())Mrtx,A''fh't'<"M~<'<* f't'.
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Aft)«ff. 't' '<. )?: f. t4t.
p. M.ft t'e~che))'««;f)-AM))dc
STKtXMKTZ. – O.A-StUCATXM t(K< Tït'K.< .<Ot:t.U-X Mi

mode de subsistance itademaHdetttteuratimentMtion il (a


chasse, à t'etevnge des bestiaux et a t'a~rioutture primitive;
its ne sont pas vraiment sédentaires. à t'exception des Poty-
ncsions: leur orRnnisatiun est marquée par te totémisme,
leur religion par t'animismo et un commencement do mytho-
togie ou t'on trouve dejjt une ttierarcttie de puissances surhu-
maines. Y appartienueut les Indiens, les peuples hor6aux,
les Asiatique:!du Nurd et les peupk's du Cuucase, tes mouta-
~nards de i'tnde, !("{nègres ait sud du SuudNt)et tes Ocea-
ciens At'oxceptiou des Japonais.
Les )tfmt-<'<r<<~ MnM)«</M se trouvent seutemcnt daus ta
zone des steppes de t'Atritjue et de t'Asie. ~tateriettement et
intenectueUemeut, leur culture s'utëve assez haut., mais ie
conbat avec ta oature absorbe toutes leurs forces {Mr suite,
ils ne connaissent pas t'idfit). Ils mut les soigneurs Musdes
ppuptcs sédentaires, tnais faibtes. Ces pasteurs s<u<t.trèsaptes
aux uctious politiques par {{raudes[Masses,parce que tous les
individus se rfssetMbteut assez et parce que leurs têtes vides
offrent peu de résistance aux idées qui leur sont su~estioo-
uees, taudis que teur genre de vie ies prédispose :tux actions
énergiques. Seulement, ces actions ne sont pas durables.
La dernière sous-ciasse est celle des .f<'wt-fttt<)«~<ftt«tt-
r''x. Cesont les Mexicains et les Péruviens et, dans le vieux
monde, tes i~tats qui entourent ta zone des steppes Ics États
du Soudan et les États orientaux, mais aussi t'inde, la Chine,
le Japon, et les Juifs. Leur caractère dinerentiet par rapport
a nous consiste surtout dans lit domination qu'exerce i'auto-
rite et dans t'absonce de tout ideat. Us ne possèdent pas ta
liberté des nomades; tenrt;"uverMen)entest despotique. La
re)i(;iou les etoune de rites et de reniements extérieurs.
L État est base sur ta crainte et ta tradition, non sur le dé.
vouement nationat. En rétinien, ils possèdent en gênera! le
monothéisme, mais ta divinité est plutôt puissance qu'idéal
tnora); l'individu, vis-a-visd'ette, nesentque sou néant.
La troisième classe prineipate. celle des cultures mixtes, a
pour origine t'influence exercée par lit civilisation européenne
sur certains peuples inférieurs, comme dans t'Amerique mé-
ridionale moderne, dans les culonies, au Japon et dans tout
t'Mstde t'Kurope. Leur caractéristique est que ta civilisation
supérieure y reste une apparence extérieure'.

'); C««M<
<tftf. p.''9-
!32 t.tXXKH S()t:t<)U)t!«.'t'K. t!!M-)tt)'9

Quant aux peuples historiques. les Grecs seuls ont atteint


la pleine culture; ni les Mahométaus du moyenne, ni les
Momaias ne sesoutétovés jusque ?. Httea commence dans
les villes de FEurope occidentale il fit fin du moyeu âge 1.
Aucun autre auteur n'a donné une justification si appro-
foMdiedo sactassitieation, qui, il faut bien le reeonnattre.
nous ottre des avantages importants pour notre ot))et. Le
principe dp division est très profond i) est vrniment en rap-
port avec toutes les manifestations de In vie sociate M.Vier-
kandt t'a démontré d'une façon magistrale. Je lui expri-
txerai ma reponnaissance est suivant son exempie, sous
beaucoup de rapports, dans mon propre fichetne.
Pourtant, j'ai quelques objections a tu! faire. Je resrettt'
que tes setni'civiiises lie forment citez lui qu'une sous-eiassc.
Leurs dittérences par rapport anx deux nutres classes ne sont
pas moins grandes que celles que i'on peut attendre d'une
classe intermédiaire. !) me paratt fort dangereux de diviser
toute t'humanite en deux moitiés. Le principe qui préside il
ettedivision admet pius de distinctions i) est assez soupie
pour unpciassineatiot) plus riche.
Les civilisations mixtes ne peuvent pas former une sente
classe principale toute sous-classe, au dessus de ta plus
basse, doit avoir à cttte une ctassc mixte qui contienne tons
les cas où une socie~de ce de~re domine et pénètre quelque
peu une autre société d'un type ditlerent. Aa Soudan, il y a
beaucoup d'exemptes de sociétés barbares qui exercent une
innuence assez profonde sur des peuples sauvages.
Je vois aussi un danger dans te fait que t'aperçu, plus phi-
losophique qu'ethnographique, de M. Vierkandt révèle une
tendance il se représenter h' ~enrc humain sous ta forme
d'une scule ligne progressive. Sa classification est trop
linéaire, pas assez ramitiM; elle re~x'de trop te degré d'évo-
lution atteint, pas assez le caractère particulier, le type social
des peuples respectifs, indépendamment de tout propres.
Toutes ces classes sont tes unes an dessus des autres, peut-
être à l'exception des deux "ous classes des scmictvitiscs,
nomadeset sédentaires, fn têt arrangement,suivant uneseule
série ascendante, me sembte trop étroit, certainement très
dangereux dans l'état de jeunesse on est encore notre science.
Il y a, en sotnme, trop de théorie dans une telle ctassincation.

'): .Ya~'t'oM-t't-
M<)t/tM~«<-ffMf<
)<.:<:S-:H3.
– ':t,AM)ftt:.W):<
iiTHtXMHTX. nt!< Ttt'MSt)t:)A).'X ~33
H))e professe et elle suppose toute une philosophie. C'est ce
que je voudrais éviter. U'une ctassitieatiuu adaptée ù i'etat
actuu) et aux besoins los ptus pressants de notre science, je
n'attends rien qu'un ordre ratiounel et de l'ampleur. Kiie
doit ressemblerle moins que possibte au lit do Procuste. Ses
compartiments doivent être lissezélastiques pour que les faits
s'y glissent aisément, sans danger d'arrangement artitieiet.
Les deux sous-ctasses des peuples errants et des vrai!! pri-
mitifs 1sontinsuffisamment dëtuntMes i'uue par rapport à
i'autre; leur vie econmnique, leur rapport au sol, leur reii-
Siott ne sont pasaMex difMrendes, du moinsselon ta descrip-
tion de M. Vierkandt, pour justifier cette séparutioM. D'un
autre cote, je voudrais distinguer, dans ces deux ctusse~de
primitifs, plusieurs groupes do peuptes. La seconde sous-
classe de Vierkandt coutieut trop d etétnents disparates.
La tneme objection doit être faite à ta mauierc dont est
formée la classe supérieure, celle des civilisés véritables. On
seot un besoin pressant de ta subdiviser. Vraiment, il y a
assez de dnîerences marquées dous cette classe pour qu'on
puisse essayer d'y distinguer quetques groupes. La Un du
xvnf siècle et le commencement du nôtre me parait une ligne
de démarcation tout indiquée ici, gouvernement plus ou
moins despotique, manufacture, restes encore vivaces de ser-
vage et de noblesse, progrès tents de la science là, c'e!:t le
spectacle contraire qui s'otire à nous! Les peuples modernes
qui ont vraiment subi cette évolution sont scindés, partages
en deux par cette tigne.
C'est un défaut du système de M. Vierkandt qu'il n'est pas
assez maUéabte il laisse trop peu de place pour les nouvettes
classes que l'on peut découvrir par une étude plus appro-
fondie des formes sociales. C'est un système définitif, comme
seule une science accomplie peut prétendre en faire. Kons
avons besoin de principes de division qui non seulement
soient assez larges pour embrasser tout ce que uous décou-
vrirous dans l'avenir, mais qui soient en même temps des
motifs de recherche, des aiguillons qui nous excitent à dis-
tinguer plus finemeut, à analyser plus profondément, à decou-

fh Le n«M)))< ttefnifMHK'<eM)b)e tn's toit)t'hui~i ft.t-M'tMfkt


jH'uph'ierrants sontomiMS prItHitiht)uctesttutn' i )'ro)mbK'u<uttt.
)tmtuuf
cutnnMn'ftMf<Mn<mmn!)' les se<*un4i!
et )''ura dunt)':le nom ')<'tuutt
la ctasiie,tattdM()ae tes ttt!0t<t<j!!
errantsn'ettm'Ht pour lui qu'uneii~rto
<r<H:MSii«it'<
184 ).<XHK :.t)):)M.fMtf~-K. tMtt-tMti)

vrir toujours de nouvelles formes. Surtout point d anticiptt.


tiou Seul, un système }eune, souple, convient à uotrc jeune
science. Ht je crois <)u'une division aussi empirique que
possible servira le mieux à nos tins.

HnHnnous voici arrivas à notre dernier groupe de classi-


ticatious. Les savants qu'il comprend désirent. appliquer le
principe de liaparente ethnographique; ce principe s'oppose
et à celui de la descendauco des races qui est purement
anthropologique, otà celui de l'évolution socioiogique d'après
lequel les forâtes soeiates et les etetnents do culture doivent
être étudiés, abstraet.iuu fuite des peuples qui tes manifestent.
Ces ethnographe!! croient pouvoir distinguer et detimitot' des
donMtiueasépares où uu seul principe de civilisation domine.
On<t6tertMtuoainsi des zonesdenuies de civitisatio~. Cttczi'ua.
c'est i'iunuenee du toitieu {téo~raphique qui predotoiue dans
)a (urtMatiottdecea zones (Hatzei) Chez l'autre, cest l'action
rayonnante d'un centre donné qui en rend compte de prefe-
reu':e, quoique, dans ce cas aussi, l'influence,du, milieu ne
soit pas oubliée*. Ainsi. M. Matzeldistingue en Afrique quatre
zones de culture les Africains du Sud, ceux du. Centre, ceux
de l'Est et ceux de la région erythréeune M. Frobeoius dis-
tingue une culture grecque, oceacienue, une culture du con-
tinent asiatique, une de ('Afrique de l'Est et une autre de
l'Afrique de l'ouest
Je ne méconnais pas du tout la grande importance de ces
recherches. Seulement, elles poursuiveutuu.hut plutôt histo.
rique ou géographique que sociologique. U est tces néces-
saire de distinguer les origines d'un groupe de formes simi-
laires et d'expliquer ainsi cette similarité; mais cela ne
dispense pas du devoir de rechercher des similitudes autre
part et de les réunir également en groupes. Ce n'est pa& par
un hasard que les ethnographes de cette tendance sont sur-
tout ceux qui étudient la civilisation matérielle des peuples.
les formes de leurs htstrumeuts et de leurs armes, les détails
de leurs ornements et do leur architecture etc., tandis que
le~ethnologueaqjUt se placent au point de vue soctotogique se
(t. Rt)~). r.~<.<-A-MM</C.<8<;i,)'* M).t.). <tt-)M.
9) L. Fr<th''nius. t~«' f.'<<«t)~f/e<<t/*t'<t<MMr<t<'M ffM/~f«'<*«~)M8),t.
).. 3.9. S M.
:t. ~Mte<-t«<)</f.
t. p. 3! !«'.).,360!)e.)..Stitto'). Ht.t~.5') ~<j.
t t'if. c< )). 1:M !.<}..~«<m'M).
STKtXMHTX.(:t.«f)':AT!QXPKSTYP)!"
!:()t:t.UX ~8S

vouent plutôt &l'étude des formes sociales et des produit!


intellectuels supérieurs. Les variétés des pt'enttprs sont
infinies et on comprend qu'en pareille matière faction du
rayonnemt'nt imitatif soit grande. Aussi les savants qui étu-
(tient ces formes matérieiïes sont-ils toujours inclinés A
accepter une explication historique, rattachant les civili
tions les unes aux autres par voie de tUiat!on. Les autres.
les socio-ethnologues, remarquant que les idéea oo tes
usages, objets deicurs études, ne sont pas imités et acceptes
des voisiMSavec une telle facilité, parce qu'ils ne peuvent
exister sans rafines ptus ou moins profondes, prêtèrent
l'explication pardévetoppement itt<rieuret spontané. Dans
leurs domaines spéciaux,tes uns et les autres ont.je crois, rai-
son. La science de t'avenir saura apprécier, en dotait et avec
précision. quelle explication doit dominer dans un problème
donné. Kn attendant, nous ne pouvons méconnaître cette
vérité que tout le monde ne peut pas toujours imiter it doit
y avoir quelque chose d'original, matière a imitation. Or,
nous voulons connattre les noyaux d'originatit~ et les classel'
selon leurs s:n))!!tudes. Tous les peuples chasseurs n'ont pas
pris l'habitude de la chasse eu s'imitant tes uns les autres;
je les réunirai en un même groupe pour étudier les autres
caractères qu'ils ont en commua. Je puis faire de même
pour les peuples polysegmentaires, les barbares inférieur!
ou quelque autre classe d'une division quelconque. Mais
j'obtiendrais do curieux résultats si je groupais ensemble
les peuples qui ont snbi l'influence de la civilisation sémi-
tique L'Europe de notre ère, l'Asie Mineure, l'Indo-
nésie et l'Inde et encore les Africains jusqu'au Sud s'y
rencontrcfittent. L'Amérique des Fuégiens et des Shoshbnes
jusqu'au t'erou formerait un seul groupe. L'utilité d'une telle
classification serait mince. Quelles diversités chaque classe
renfermerait Une nouvelle classification selon les ressem-
blances essentielles serait donc inévitable. Même des sous-
divisions d'après les centres de rayonnement plus restreints
ne nous dispenseraient pas de ce devoir. La contradiction
entre descendance et ressemblance subsiste toujours. Les
Finnois sont de descendance ouralaltaïque, apparèntea aux
Lapons et aux Samojèdes et aux autres Nongois Ratzcl

<M~~<'<~m(tS!)0).)'. ~tt.)3: F. MM)o' .t~M)<'M<-


'h Xriot'))).~tt-M
)<.:t8:t.
t~tttw/n~/tft-~)!<'r!)..
~S L'AXXÉR SUCMUKit~-K. tMSHit9t

les p)ace donc dans lit zone do culture des


ityperboreens
Ot', des le siècle dernier, its se sont ètevcs jusqu'au niveau
des peuples les plus civilisés du monde.
La sociologie a besoin d'une autre chtssiucation
que cette-
ci, quoique son utiiité pour des uns purement ethnogra-
phiques ne puisse être niée.
Xous avons termina notre rc~umô des essais de etassin.
catiou sociologique.
On pourrait les grouper de la façon suivante
<<«~t//<MM<M-A-«'~<< (Costo, Ward, t-'outilée),
rh.M</«'««b«j!«t<M-~to~~«M (Spencer, Durkheim, <:id-
dings).
<'<«~t'«~o<t.<o<tOMt«/«m. dont i'uue accepte comme prin-
cipe de division le mode de ~««~ t/c.<~/w/M<~.:j!titde-
brand), l'autre ro~tM««OH <yt''«~«~ (Buci)er;, une autre
<~f<fMx'Kt <<<' (w/tM~Mc((.rosse, Hattn),
6'/«Mt/«'f~to<M ieu etit
géofit-tiiiii
~o~<'«~/«f«.<M~~<t~Mes #tes (ilatzel,
(Ratïet, Fro-
beuius),
C/««</«;f<fto<M~t.M~«;uM(Comte. Sutheriaud). dont une
variété est tonnée par ta f<<(M</«-Mt<fw ~'«~-<\< <Ht-MtMM<f
~<'M/M. Atorgan),
r<(M.s</<e~tO)M Mt<~t'<tYierkandt, Le Piay, Steinmetz).
Avec la modestie <}ui n'est que natureUe à cetui
qui a
critiqué tous les autres, je a)e permets maintenant de présen-
ter la ctassitication qui me parait la meilleure.

VU. – MOSt'LAK!)? HLASStt'tCATtOS


SOCtOLOGtQUE

Apres tous ces essais, intéressants saus exception et sou-


vent très importants, il serait bien triste
que mou essai
put être très original. Je n'aspire qu'à un éclectisme rationnel
et pratique.
Quand nous laissons de c~te les systètnes artiHciets et les
systèmes géographiques, en dehors d'un système mixte,
nous n'avons à choisir qu'entre les
systèmes morpholo-
giques, économiqueset psychologiques.
Quaut aux systèmes morphologiques, représentés si bien
par MM. Spencer et Durkheim, je répète mon objection priu-
cipate: je ne vois pas bien la signification essentielle de ce

(t) r..Wf<tMf/e.
U. 733.-rcT.
– Ct.AS~fMATMS
STKtXMKT)!. nM TtTPHS
SMfAfX ~N?

principe de division je no crois pas qu'i) Implique le ptus


grand nombre possible do caractères secondaires. Et c'est
bie)) là le critère principa) de toute bonne ctassiiication.
Mais j'ai une seconde objection &faire à ce système. Sur-
tout on sociologie, nous ne pouvons pas nous permettre de
nous écarter trop des idées courantes. Cota ne v:)jiunins sans
di))icu)h'!tet quand ce n'est pas t~cessait'e, c'est un inconvé-
nient qu'il faut éviter. Je crains que cette divisionen socMt~s
stn)pte)net)toudoub!PtMent conpos~es, simpiesou poiyse);-
tuentait'es, ne penëti'o jamais ai dans te publie cuttive, ni
tneme parmi tes sociologues. Hiie nousreste.ra toujours étran-
gère. it sera déjà assezdif!ici)edefaireuccepterht tnethode de
la ctassitieation et d'amener tes savants à en Mre un usage
permanent dans toutes les recherches sociotuKiques ne mui-
tipiiotts par les ditMcuttes eu proposant un systëtne necessui-
t-emettt impopuhtire. Ce n'est pas que je sois do l'avis de
M. Wo'tns qui voudrait ajourner toute ciassincation en socio-
logie. jusqu'à ce que les vrais rapports sociaux nous fussent
mieux connus', c:tf c'est la classification saute qui rendra
possibles et fertiles ces recherches*. Mais je voisclairement
ta nécessite de nous éloigner le moins possible des notions
reçues. H faut tes épurer et lcs approfondir, mais non les rein-
ptaccr, à moins que ce ne soit tout à fait indispensable.
Ainsi il ne nous reste que les systèmes économiqueset psy-
chologiques.
Pour la grande division priucipatc. Je dernier mepara!tte
meilleur, les notions usuelles y prédisposent déjà.
Jamais nous ne chasserons les idées vagues, mais justes
et très pratiques, en vertu desquelles on distingue des
/«M<f< (A'ft/fU'PM~T),(~ B«WMfe< l't des t'tfth' (~<(<<M'
rti~vn Vierkandt a montre un grand nuir scientifiqueen con-
servant ces divisions. Seulement. à la seconde classe, it n'apas
rendu pleine justice, tci, il a dévie un peu de son principe.
Je me propose de classer les sociétés humaines, d'abord
en quatre embranchements, selon le caractère prédominant de
leur vie intellectuelle. Ce caractère intellectuel est le résultat

(t) Wunn! 0~<!HM'Me et Société,p. ~5 c~mp.sa<:titi'tue 'te ptusi~uM


)'. j!!&-3t0.
i-y~t~tneii.
(S)Toutc'Mtmn!, et)tustuir''t~tun-Hc.titt-)u~ith'tttt')n la phy-
)tprMt-M'hi
i.M«t;it'et la hiotoft'"<!<<!fate. 'tuuit)n'tv~ f~ut(at!f d e Ct'))<f-ci
K)''H<
annjHun! il en <)Ttde tt~ttu)fn suex.ttuHiL'
<:t))te.)4. tutthil M fautt<a!
antMpe)',il «efaut pitsstutHfles phaM~i))tet'nt<:dMt)Ms.
t~ <tXH)! '(:)()t.()t:)Q)')!. 18U8.t899

d'un grand nombre de causes de toute nature. qui mutent


leur action; et. a sou tour, il est lit cause déterminante d'uM
nombre non moins grand de traits caractéristiques. C'est t'é-
témeut centrât dont t'inHuence rayonne le plus loin possible A
lit périphérie c'est le trait le ptus essentiel qui emporte avec
soi le plus grand nombre de caractères dérivés.
Le caractère intellectuel d'une société doit être estimé
d'après ses sommets; ainsi, nossociétésapptu'tiennentnu plus
haut type existant, quoique toutes les phases inférieures se
trouvent parmi nous. L'ne société occupe le rang indiqué par
le type intellectuel qui y prédomine, tant que ce type n'est
pas remplace par un autre. Le moyen âge était moyen âge
nonobstant quelques esprits libres et critiques l,
Le p<tt<«')' <'M)6t'«n<~<'Mt<'nfest cetui que je voudrais
appeler en allemand celui des (/t-wnM<'A<'K. J'entends par ta des
êtres qui ne pensent pas d'uue manière bien différente des
bêtes, qui ue se forment pas d'idées sur les choses incounues,
des matérialistes purs, des positivistes comme il n'y en plus.
Ce n'est pas ta religion seute qu! teur manque, mais aussi
t'idéedame, d'esprits, de fétiches ils n'ont pas encore conçu
l'animisme. Peut-être y a-t-it encore des traces de cette
phase. Eu général, elle est préhistorique et, parla, hypothé-
tique mais, inévitablement, elle doit avoir précédélit seconde.
Le ;M'<'otK/
fM&r/«K'A<!HM')t< est cetui des sauvages ou des
sociétés primitives. Le type dominant de leur vie inteliec.
tuelle est marqué par ta naïveté ils ne pensent que par
association, Ils ont développé l'animisme sous la forme du
spiritisme.dneuttedeaancétresetdu fétichisme. Les hommes
n'ont pas encore besoin de système dans leurs conceptions;
leur force intellectuelle est trop faible pour un tel effort. Ce
t~'and pas en avant est fait par le ft'oM~m<* CM<<M'KHcAMMw<,
o~ apparatt l'aptitude à systématiser et à unttier les idées.
Les grandes mythotogies et tes hiérarchies d'ëtres surirumains
sont des produits de ce type des inventions sont faites,
même de grande importance de magnMquea poèmes phito-
sophiquea sont conçus; une certaine érudition même est
acquise. Mais l'esprit humain n'est pas libre encore. L'Asie
JMtOenreancienne, l'Egypte, la Chine jusqu'à notre temps,
les pays de t'tstam, notre moyeu âge, appart!ennent à cette
classe. Dèsla Renaissance et iexvf siècle. !e~M«<n'~N<'eM~M-

t) Hf'Mtcr.
';f«'/<icA<e tv/t~M~x.)<H'!f)<K.~
Fut.WWfMtK'.
HMTYff! SOC~L'X t39
STMXMKT)!.t:HS!.)t')C~T)t)S
<)«tMeM< prend. naissance. Le protestuutisme tut une dos
premièresmanifesttitiousde son ca)'actèroessentiel qui est
h) fibre critique, t'Mttitudeméthodiqueet scientifiqueenvers
le monde entier. Une morille humanitaire, des réformes
socialesmMhodiquesotpointspasmodiques,des progrèsseien.
tifiques réguliers <{uiservirent de base à une industrie
intensive,sontl'effet nécessairedo ce développementde l'in-
teUigeuce.
Cesquatreembrunchementsformentune série progressive.
CeM'estplus Je cas des autres classesque je vais proposer.
Le principe de leur division sera le caractère général de ia
vie économique.La ~MXMVest celle des petits eo//<v~M~
~amw<f/')qui collectent les dons de ta nature sans autres
instrumentsque les outils les plus simples et qui emptoient
dtrectemetttles produits de cette récotteà pourvoira leurs
besoins; la chasse, la pèche, toute industrie leur manquent.
tt n'y a plusque des traces de ce type. UneMj«.t-c~Mf ou une
r«nW sera formée par les sociétésplus hautes, qui deman-
dent encorela base de leur alimentationà ht pure collection,
mais chez qui lé reste de la vie économiquemontre un plus
haut développementgrâce à leurs rapports avecdes sociétés
d'un autre type, ou grâce à ta richesse extraordinairede lit
matièreà taquottes'appliqueleur activité ce sont les co«e~
t~tM~tw~wu' De tette termes bâtardes se trouveut dans
quetquosHesdet'Ooéanteoù les palmiers sontexploités,mais
sans etreeuttivé&.
La WNMt~f c~Moest celledes <;A«M<W)), qui ne vivent en
principe que de la chasse. La p~m~'f espècede cette classe
est formée par ces peuplades qui ne peuvent s'entretenir
entièrementpar la chasse, mais usent encore, et tar<;ement,
de lu collectionsimple par exempte les Australiens, les
r'uégiens.etc. La «'con~eespèceest ceUedes purs chasseurs;
ia tnKM~Mf comprend les peuplesqui sont tantôt chasseurs
tantôt pécheurs la ~Mt~me, les peupladesqui ont eneete
d'autres occupationsà coté de la chasse, cette,ci restant leur
soutien principal.
La~'cM~Mtf ~.Mf est îormée par tes ~ftM'< qui s'entre'
tiennent au moyen de la pèche à peu près exclusivement.
Les espècessonttormees,commedanste cas précédentpartes
différentesmanièresdont la méthode principalese combiae
avecd'autres.Seule, une étude appKttondiepotWMtes faite
connattretoutes; mesrecherchespréliminairesm'ont indiqué
t40 ).'AXS);H SOOt't.'x.~t'K. ))(!?. )M9

les suivantes dont le nombre pourra être augmente. Lu


~f-
)M)~'<'c~ft-f est cette des pécheurs qui sonten mémotemps un
peu cottecteurs ou chasseurs; lia ïK'o~fest celle despeciieurs
purs s:)Hsmeiange: ta~'o«t~M«'est formes par les peuplades
qui soutiennent eu outre leur vie par d'outrés procèdes,
par exetnpie comme passeurs, marins, pirates, etc.
La </ttf«n<-wc d<tjt.west celle des agriculteurs nomades ou
chasseurs-agricutteurs. Dans)a première espècenous mettrons
tous ceux qui prescnteut ce genre d'existence à t état de
pureté orrauts, ucdouMautaucun soiu a leur culture, ils sont
saus Letes domestiques et sans autre occupation. La .«'coHt/c
Mpftv nous les présentera a une phase plus eieveo. H est
encore impossible de direce qui a. pour eux, le pius d'utilité,
de t'a~rieutture, de la citasse ou de ia pèche, mais les soins
qu'ils donnent aux plantations sont plus grands; ils sont
denu-sedeutaires ils ont quelques Mtes domestiques. Une
<<-«MMo«'c~Mpourrait être formée par les chasseurs-agri-
culteurs qui ont en outre quelque autre occupation.
La <'<w/f</fwt'classe contient /<<ft-aM~f<c«~<'«~w<M/(<n~M'<f,
qui sout sédentaires, pour qui ia chasse est devenue chose
tout à fait secondaire, quoique encore de rtette utilité. Dans
la ~VM<t<'<-<;f.~v, ils sont à t'etat do pureté aussi complète
que possible; dans la Wt'oH</c,ils combiaent t'agricutture
avec d'autres occupations pt-itnairos, destinées à leur procurer
les matières premières a condition toutefois que ces
occupa-
tious aieut du moins quelque importance pour leur vie. Par
exempte, ils sont porteurs, éleveurs de bestiaux. Mais il faut
que cet élément n'influence pas trop leur genre d'existence,
ne forn)e pas leur priucipat moyen d'entretien, surtout ae les
rende pas nomades. Car, dans ces cas, ils seraient rangés dans
la classe des pasteurs nomades. Peut-être l'occasion se
pré-
sentera-t-ette de distinguer encore d'autres espèces.
La .<<eH!<'classe est formée par les Mf/HCM<<<'«~ .!M/w«'<u'.<
citez qui l'iudustrie et ie commerce ne représentent pas encore
des professions spéciales, saufde très rares exceptions, comme
celles des forgerons, des musiciens, etc. La citasseet, en géné-
rai. la pèche sont passées au troisième rang. Les soins don-
nés aux plantations sont beaucoup plus grands, et soutenus
par des moyens artificiels de quoique importance ils font
usage d'irrigations, d'engrais, d'instruments perfectionnés.
On pourrait les subdiviser en espèces selon les distinctions
de M. Hahn par exemple, t'agriculture supérieure qui n'em-
STRtXMBTÏ. – CLAS!t)C)(:AT)f)SMHS
Tt('K-< MOAfX 141

ploie que lit pioche, l'agriculture intensive des jardins, etc.


D'autres espèces seraient formées par l'union de l'ugrlculture
avec l'élevage de bestiaux, !:) piraterie, lit pêche maritime, le
commerce, ou pur des combinaisons diverses de ces occu-
pations.
La fM'~Mtf <«Mf de mon tableau représente tes ;/<M/<Wff
MowMf/M, c'est a-diro les peuptes errants avec leurs troupeaux
qui se procurent leur nourriture principale de t'une ou de
l'autre manière. Uans ta ~v'M~'f <f ils pratiquent encore
plus ou moins ta citasse et ta pèche; dans ta MCM«<< ils sont
a t'état de pureté ta ~'o<~Mt<'est formée par les pasteurs qui
inclinent déjà vers t'ugricutture. Des sous-espèces pourraient
exprimer ie degré de cette agriculture, qui indiquent en
même temps le degré de leur attachement au sot, lit mesure
dans laquelle ils sont deveuus sédentaires. J'imagine qu'on
devra diviser les pasteurs aussi selon le genre de bêtes qu'ils
étèvent. Ce n'est pas la mêmechose qu'ils fassent pattre des
chevaux, des rennes, des vaches ou des chameaux.
La /«««<~)<'<<w se distingue par ta <'<Mt~/<nfe des coudi-
tions. La division du travail s'est accrue, l'industrie est beau-
coup plus différenciée et occupe un rang plus élevé par suite,
le commerce a une importance ptus grande, qu'il soit exté-
rieur ou intérieur. Mais ta concentration des om'ners dans
l'atelier est encore très restreinte; une très grande partie de
l'industrie s'accomplit dans le menn~e. comme accessoire de
i'a~ricutture. Cette classe comprend les peuptes européens
jusqu'au dernier tiers du moyen âge, les Chiuois, et' Les M-
~fM sont formées selon que t'une ou l'autre occupationsecon-
daire ale ptus d'importance, par exemple comme ta pèche est
ttottandeeten Norvège, t'industriedes bois en AttenMgne,etc.
La MCMt't'~w <'<«)!«'est la période de lit MM'<t</<t('ft<n'
con-
centration des forces humaines en vue d'une même produc-
tiou, avec division du travai) entre ettes et emploi encore ru-
dimentaire des forces natureltes. Les ont les m~mes
hases que dans la ctasse précédente: en outre elles sont for-
mées par ta prépondérance ou non du commerce, etc. Proha-
htement t'etude comparative en eti'btira d antres encore.
Hunn la ~<fme c<«Mc,lit dernière qui jusqu ici se soit rc
vetéc, est caractérisée par)''M<t«~/t': division du travait pous-
le aussi loin que possibte, emploi régutiet' des forces natn
relies tvapeur, étectricité, explosifs, etc.), devenu la hase de
toute lit production, toute la vie économique fondée sur h'
t43 ).'tX!<~K .Sucn~tt't'K. t<M.t«''9

commerce iuternationat, tels eu sont les traits distinetifs. Ou


distinguera des ff/~cf.t selon que ce type est plus ou moins
étahoré.seton qu'it est encore tnétédnnefaeon appréciable
adeatypestuoinsoievés. L'Angleterre et ta Métrique pourront
être opposas a t'Attema~ue et sita t-'ranee.
Les espècesadmettent presque toujours des fiance, c'est
à-dire des groupes de sociétés qui, tout est possédaut tous les
caractères voulus de t'espoco, sa différencient tes uns des
autres paria façon dont ces traits se manifestent. Par exempte,
(Htreconnattra souvent deux variétés dans une espèce selon
que le milieu specia) d'où le peuple tire sa suksistoHee est
riche ou pauvre sous ce rapport. Cette ditlérexce daus le mi-
lieu, tous les autres camctt'res rcstaut !os)Mé)))es,comportera
des diiMreneossecoudait'os assez importantes.
Uue autre variété est ~se~sur le fait que, souvent, uttseut
Htatt t'tnbmsse des ctasse~ très différentes tels, t'ttatio, tes
États-Unis, la Russie. Ut) tel Mtat serait une variété de l'es-
pèce indiquée par le type prfdotninant selon la grandeur de
t'aMme (lui sépare les parties de ces rJtats, on peut les ran-
ger comme des variétés uu hien un former des espèces diffé-
routes de h) même classe, comme je t'ai indiqué à propos de
ta dixième classe.
Cne varit'tt' peut encore être formée par tes sociétés qui
possèdent des colonies, pour ta plupart tropicales, habitées
pur une autre race. appartenant ù une autre classe socioto-
~iqne. tt n'est pas nécessaire de démontrer que la possession
de semhtahtes colonies cntratne assez de conséquences non
seulement économiques, mais sociales, et dans toutes les
directions. pourjustifier une variété.
Je conçois aussi qu'on distingue dc~ variétés selon que lu
société considérée s'est assujetti une autre société d'espèce
ou même de classe différente, ou bien au contraire y est tissu-
jettie, comme c'est assez souvent )c cas eu Afrique les Akkas.
assujettis à un autre peupler et en Indonésie. Toutefois, il
faut que te rapport entre les deux peuples ne se réduise pas
au payement d'un tribut.
Quand ce schOne sera appliqué a la masse des formes
sociales, certainement on découvrira d'autres espèces et
d'autres variétés et, de-ci de-tà. on se trouvera dans la néces-
sité de changer le groupement que je viens de proposer. Ce
n'est qu'âpres un ton~ usage, dans ta pratique de la classifi-
cation, quête schème pourra atteindre à ta perfection.
– <:).AS<)Ht:ATh)'<
-.TKtfMKTX. t)ESTY,'E<~t.f~ t4X
J'ai explique pourquoi j'espère que to pro';h:"o pr~itrèsde
notre science consistera a devenir ctassim'ittrru, c't'st.à-dire
:'<ediner une véritabta ciamincation f)<'tai)i':t'<)<'toutes tes
sociétés comnes et do teurs pjmsps tnst~t-.ques. de faire de
t6))c sorte que, dans t'avenir, toute m'~at'tptttaUon et toute
recherche sociotogique devra reposer s':f o'He dassificatiott.
(~esoNt )A)!(? premier)! devuiri;.
J'iti mt f!tib)o ('spoir que, dans mK; te))e !)pp)icatio)t pru-
ttque, te ptun praposé par tnni ,trouvera sou utitite et sa
valeur c«Muae «wA:<M~/<« .M. J) faut bieu que. Bans
retard, nous mettions la main i ttcuvro et que nousuppti
quions pratiquemeut et jusqu à la tin )c soheme quetcoaqne
qui sera préfère par ies hm'tnc!! compétents ou ht tnatten'.

Vff). – )'t..<S))'< t.tT~LO'.UE ne TOtTeS


US SO(:)6t-<:SCOK~CE- ~K ).et'MS t'ttASHStttSt'OHtQL'Us

J'ai la conviction qu'il n Y peut-être aucun sociotogue,


historien ou ethnographe qui possède un aperçu comptet de
toutes tes sociétés, vivantes et disparues, et des phases histo-
riques connues (te nous. Hnoutre, nos connaissances histo-
riques de h) vie économique et soeiate HCsont pas du toutsuf.
usantes. Mon propre pays. quoique bien petit, n'a pas sou his-
toire sociale; si je ne me trompe, a l'exception de t An~eterre.
de t'AtienMgne et de ta France, ta ptupitrtdcs pcuptes ch'iH-
ses se trouvent d'ms cp cas. Xaturettemont, des matériaux.
epars et des t'tndes monographiques sont pnhtiees partout
mais nous sommes hieu foin de posséder t'histoire sociate do
tout peuple historique, ti serait, pourtant, t'eancoup plus
urgent d y travaitter que d'enrichir sans nn nos collections
entomoto~iques. Quanta nos connaissances ethnographiques,
j'ai déjà mentionne tours tacuoes énormes, d autant ptus
rc~rctt.ahtes que. pour les ordres de phénomènes les plus im-
portants, pour ta vie sociate et psyetuquc. elles ne pour-
ront être comblées ptus tard, a cause de l'évanouissement
très rapide de ces peuples grâce à notre civilisation et a notre
brutalité'.

<tiJ''sai~i-'<'cttt'«(')-H;)i«tt <)<'<)«')
t'attf'xti'tXsu)' )'t')t''))) ))'')ittivr"
<h'M.t'. )''ht'<ri''i ~M(/t«t«'<' MM<<.ht'<)M)<*)'f/t'«M<'t' (MMtU)s''hwit'.)iM)0
où it jM'mt. f<'sttt.'tth'nn".
)f'a)x'<'s -tt)<f-<'<.
h)''ottttuit''<'ovt.tb!t' <h't.At)~)t'-
Sdxutt!, <))t<;)tt' t*uu.<-tttttt){" tU)'-jours.
jHtifjtt'a
t44 <??.)??
t.'A:<'<~SUt:)t)).tK.~('K.
Mats il lie suffit pas d'indiquer ces lacunes ;it faut les
exposer et tes t'xer dans notre esprit d'une façon ptus inten-
sive. C'est ce résultat qu! peut être obtenu par le catalogue
que je vaispr<'posn'.
L'Ptttuographie n'est pas riche en exposés detatttes des
peuples inférieurs d'une région circonscrite Ceux que nous
possédons montrent tous de grands défauts qui les rendent
insuffisants, du moius pour notre but.
Lesmeitteu t'escorn pitatio'tsethnograptnquesrégiouatesquc
je me rappelle en ce moment sont les divers volumes de Wuitz
Ccrtaud, ceux de Datton sur ses peuples du Bengato, de ttie.
det sur uuo partie de t'ardut'et indonésien, de Curr sur
t'Austratie. de Martius sur le Bn'sil. de Bancroft sur les peu-
plades des côtes du Pacinque. J\'n omets et des menteurs;
mais les ethnographes tn'ac':urde"out que tous ces livres.
n)at};r6leurs très grands mérites q le je n'oublie pas un seul
instant, présentent des tantes et des lucuues si considérables.
(jnenousxepouvunsuousencoutcttter.
tt serait très désirable de corriger ces tautes et de combler
ces lacunes. Ce qui nous est te plus nécessaire, c'est l'étude
monographique et surtout très detaittee de tous les peuples
d'une région déterminée. Mais il tendrait qu'ette int taite
d'une manière si comptète qu'on n'aurait ptus besoin,
comme maintenant, de remonter, pour la constatation de
chaque (ait, aux sources ethnographiques, c'est-à-dire aux
récits de voyages et aux descriptions de peuples isolés. Les
monographies ainsi faites fourniraient ta base du catalogue
que je propose.
Les tubleuux de Spencer, avec leurs documents annexes,
embrassent trop peu de peuples primitifs pour nous être d'une
grande utilité t'ouvre de Feathf'rman manque trop de cri-
Uque. ne nomme pas ses sources; elle est d'un emptot dange-
reux. Ainsi, pour notre ptan.it faudrait remonter aux
sources. L'auteur d une monographie aurait t'avantage de
pouvoir les connattrc toutes, de pouvoir apprendre tes tan-
gues principales et d'acquérir ainsi une science intime d<'
sa région, impossible a t'ettmographe quinesetimitc.t ë't
aucune partie du monde.
Hn attendant cette amélioration int'vitahte des monogra-
ptties régionates, il n'y a rien de mieux il faire, pour exciter tes
esprits à y travailler, que de nous mettre à t'muvte. Du reste~
je crois qu'en faisant un usage diligent de tous nos moyens,
– t:t.t.S.Ot'tt:tT)0.'<
-iTKtXMRTX. XK'!TYt'K-.
S<)t:)A);X t4&

nous pouvons, sinon atteindre &lit perfection, du moins rendre


de suffisants services. Oit parvient plutôt critiquer et, ainsi,
:'<perfectionner uuo muvre accomptie qu'à remplir les condi-
tions nécessaires:'< h) perfectioniuttnediate. tt (aut commencer.
Je propose un cotatogne raisonne des peuples et do leurs
pt)USesttistoriqUCS.
Uuchaque peuple, on devrait donner tes qualitéssocin!es tes
ptus itnportantcs d'une tnaxtcre systc)n))tit)')e.P.n' exonptc.
if ootn du peutrle, to caractëre de s:) vie ecouo)H)))ued'après
notre c!assiticaUou. te c:tract(')'e df soMgouveroet))eu[, de sa
composttio)) sociate. de ro)'(;aM!sati<M) <)e )a ht)ni)ie. de lu
propriété, sa situattott dctno~t'apttique, SMphase iMtpHeetueHe
et religieuse, etc. Je pense qu'une douxaiocdo ces rukt'tques
sufftratent.
Pour sUuptitler te travait, on pourrait accepter uue oofneu-
ftature Hxe et pt't'cisc. t)ans chaque rubrique tt, 2, 3, etc.),
chaque caractère devrait être deuui avec précision et df'si~ne
par un non), qui, dans his tabteaux synoptiques, pour-
t'ait être remplace par une tettre; ces lettres, indiquant
tes caractères, auraient alors une si(;nincation fixe. Par
exempte, si h( rubrique de t'organisation de ta (annito était
);) troisiOne, le toutriarcat pourrait ~tre indique par «, te
patriarcat par b, t:) poty~antic par f, ta polyandrie par~, la
mono~tnie par < le systètne de parente par les deux parents
par lit répudiation facile par etc.; cette série, on le voit,
a une valeur purement descriptive, mais non évolutive. Le
''araeterc qui ne se tnanifeste plus que par quelques traces
survivantes pourrait être indique par sa lettre placée a
gauche, au dessus de ta tettre du caractère dominant le
t'.n'actere qui s annonce de ta tneme manière, a droite. La
(orntute de ta {amitié des Rattaks d'après \\itt<en serait
H. Katurettement. le tneme cttifTrepeut comporter plusieurs
tcttres par exempte, un peuple patriarcat potygamc serait
représente par K, s'il est monogame et pratique !o sys-
tème de parente par les deux parents, par 3, f/, etc. L'ne
tousition serait indiquée par par exempte « – <<-
Les detinitioMS devront être très exactes, tout a fait cou-
formes aux faits constates; quand la chose sera impossible,
un signe convenu <par exempte ') t'indiquera.
Xitturettement l'appendice des tableaux devra contenir
toutes les citations et tous les arguments qui ont amené aux
dennitioos représentées par tes lettres des rubriques.
K.t)t.M):))t:)M.–A')n''c!t"fi"t.tf<!M.t«M. <"
tm t.'t\\)!'H')t:)'t).')),)~)'E. tS'S-t.tM'

Quets sont tes avantages que j'attends de ) exécution satis-


taisantcdecfptan''
D'abord, noussfrionsforct": d'arriver entinadesdctinitioxs
précises et pr.ttiques.tt faudrait fixer tes traits qui non-: font
dfct!))'e)'t)tn'e)')'t!ti)tes<M'it't<'m:ttt'i:)rf':deoup!)t)'i.trt':)tt'.(;t'
serait utun''<ti)nahte avantage dans notr'<'i('nce ondoyante.
Le second avaat:)~'serait d'avoir un catatoitu''de tous )<*s
peuptes et de toutes les pttast'st'onnucs Cetabtean.cotntnc
tout lexique, tendrait ponnne de tui-mOne a devenir eutnpiet
et pousso'Mtttes tt'.n'itiXt'urs A i'at.'ix'n'r. Hiextôt )es s:)vant'!
spt'eiimx \'<)t)t))':tH'ntcot'ri~pr tes fautes, ducs aux ittsufti-
sauces de leur tt'avai). et que notre cittatu~ue tnettt'ait pn
rctief. Ceta les t'xeitet'ait aux t'ft'tterches dunt m'us avuu~
besuiuetd<)tttm)usa)))Hi';ue)io))ssi\'<t!")ttiers)''st'es)))ti)ts.
Et une fuis qu'un se seratt.accoutmne a <'et)(*tnmu'm'(atn)'
assei!.si))tp)e,ttu pourrait saisit' d'un cnupd'<tiit tous tes
traits iesptus caractéristiques d'un peup)e ou d'une phif-e
deterntiuee d'une swietc histarique'. Ator- plus (te vi~ues
assertions ail ton omb)i''t}ue le peupte cite possède de
tout autres car:tct''res.<)))tte saurait trop appn'cier ce moyen
facHc tle t'ounattre. d.)n'. tours rapports s;'st'm:)ti')ues. les
propriétés e~sentiettes du peupie qui rectante ootre atten-
tio)).
Ces tabteaux .raient ta ctaissincation apptitjuee et. p!)r
smte.its constitueraient te foeitteur tnoyen d'arriver aux
correctioas nécessaires. ))i; donueraient une t):)';o {erme à
nonbre (te ntot)nsr.tp)tie< de ctasso' d'espec" de variétés
de peuples qui fortneraieut une partie de la socioto~icautre
meut sotide que les d'dm'ti')H! tes phrases et tes hypothÈscs
tMbuteuses auxquettcs se comptait uotre sociotosio actuctte
et que nul ne son~c a \rifier..te pourrais résumer tous
tes avantages de ces tableaux en dis!) ntsiutptoncutqtt'its
coastitueraieut un catato~ue, et. de ptu- un catidogm) sys-
tématique.
Je ne puis imaginer un autre moyen, qui soit aussi
simple et aussi peu artincie). pour nous représenter en un
moment tous les traits essentiels do chaque peuple counu.
J'espère que nos premiers paragraphes ont prepitre le tec-
teur, s'il eNavait encore besoin, a rccounattre le ~rand profit
itj J<' ft-UM <)U'Uttr,tt.tt' 'te tttittcit fjMitti!<nt;t p<;H)))L'~
t't ))ttM.'i~<
fp(t<tft''U)''~)i<tti)!tti"n.
t'~irjttu'.h.t'tt !r;nt <MjA<t'un''tt' K'
)it'?j<!)Ur)~twht.'r'f-))u)'j)'n:i.)tt'"<ct.<'«-i«h)Ki'jM'
– Ct.\s<)t')t:AT)u\'
STMt'<HEfi!. t)K<'))<'<:<
-H!):tU-X )4'7

que ):t sMeusu rcch~'che sociuh)si<tuctirerait d'un tct iush'u-


Hteutdt.'tnn'ui). Lesfut'ititus qu'il ttt))t)n't'iLputt!iscr!ti(itttbicu
phtseOicaconent A tuvcntitbtu inductum, ')<)(.' t'exhm-tatiottta
t)tusctt)t(nct)tc,t(U-cnfiutinitn~ttV)~tM'.j/f!tusuittu
))Gutc:i)f:mt)'cm)t'ff:)t'ttc):(ba)HK'mt:'tht)dupun[')a\'uir
:t))p)i<tm'riidc)utnt'uL
M:t.\n~H PAH'U!:
ANALYSES

t'MKM)t:)tHSHt:nn\

soctOLontHCË~ËRALt-:
P')r.\t.\t.M"r.Ht-)PA!iO).)

t. – COXt:Kf'TtO\S):t:É)tAt.K:: KT Mt:mOt)Ot.Ot:)H

A COSTE. – Les Principes d'une soctotogie objective.


n--2M p., Paris, Atcan. )W.

M.C.veut«rc.){!ircontrctettot)noutantdctapsychotogie,
-)ui menace (t'envahit' tu soeiotn~ie et de ta confondre m'ee tes
<cicnees mondes et potHiques.). Ce n'est )MS))uela
sociotogi)'
't~h'e se réduire a ta bioto~ic les socit't~s stmt intinimnot
pt'ts tmtbitps, p)usdumb)es et plus extensibtfs que les orga-
nismes \auts )na:s e))c ne (toit retenir (tue tes faits propre.
tttctttsoc!aux «qut scutssottt objectifs", se soumettent a une
toi, se pretcxt a ta mesure, et se distinguent par ta des faits
subjectifs dont t'etude revient a t'ideoto~ie.
Kn etïet, tes maoifestations desintfressces de ):) penst'c
humaine, quoifju'ettes se produisent au sein des sociétés, n'en
'tependeut pas tes chefs-d'œuvre de t'urt,de la science pun'.
'te la philosophie sont dus à t'ori~inatité primesautiere de
grandes personoatitcs. dont t'apparition n'est nullement con)-
'Maudce part'etatsociat d'une nation (tj-~t. Destinées a t'uni-
versatité, ces productions sont cttOses tout individuettes; ni
teursefïets ni teurs causes ne se laissent detenniner par les fois
't'une evotution sociate. Lorsque A. Comte faisait dépendre
''ensemble de ta eivitisatian des trois états de ta connaissance,
t! ouMunt te earnetere relativement
snperneiei et aceidentet
des phénomènes de l'esprit les sociétés ne sont pas des
t~t ).Kt;n:)ut.t)'HK.)8U'i')

<)tetsdeta)':)iMt)ndt'shut)Ht)es~(p.8(~;itfaHt<'herc)terptus
b!)s.pnut'dt'mvrir<'equif!)ittar~ut:))'itt'd'tt'u)'vuhttiou.
L'ensptn)t)cde~)'tn'nuu)t'nt"<spo))t!)n's,itK'mtsciuut!<ttudu
moins n'r)'t~'<'his,p;trh'<))nt')ss\)pf.')'L't~)')ni-:)ti))))dt')ttdi-
viduset)\'Ut'd''i'itftt'n~.suciat!p.).Vt'ita)(*du)))!'i)t<'accc8-
sibte.'t ta s"t'i')f<~i' Laissant a t'id'~t'~ietoutcc qui dépasse
ct't)))i)it<)t'isn)t',('t)'<tudi''rat'L'vu!utiund('s(')H('ti()n'destint''es
afai))'vi\'reensc)nb)ettu''e)taittn<)t))ht'e d'individu"L'o R"u-
ver)n'tt)e))t.u)n*f)'')\'an<un'-ystt')))t'dt'p)')m'ti'<n.tenes
~)t)t!)'('t)uditiuttsm''cessitirt.'setsu~is:)utt'sdetuutcas.t)eia-
ti')t)j).~<f.Knt''tudi:)nth'str!)[)sforn)atit)nsdut:()uv('rnc)Ut'nt,
dt'tacruyatK'e.dctaproductiun.itserapossttttedemuutref
qu'ctte'<dt'p<'nd''nt d'un p)n''nf)nt<tt('')))j('tift'tnte-!urat))e.qui
)t\'st autre ')m' t'accruissen~'nt m~tm'dcspttputatitxtsuoitices.
A n)G!:ttrcq)n*h"; ditft''rct)t('.spt)f)-:Mdt')'('uhtttt)n'"«'):)!('se
d''t'(mt'')tt,'jn) voit se diversifier )t'sf')Hc[it)t)s{)titt)iti\'L')))('nt
indistincte- )):tt)si'or(h'eth)~<)U\'e)'tt''tt)<'))t.i'!tt)tnritt''ci\'itu
scdisti))~)fdf')'!tt<t'))-it<'miHt!)irc,put<!)'itt)t<'rit'')'is)<ttiv<'
de t'autt'ritf Hdmmistrntu'p, ctctttu), ~tur nn avenit' prochain,
on pt'ntpn"L'ntirf:) constitution iM'i'))pnd:)t)tt'd'ttt)ei)t)turitf
judicittir)\)):)n-t''))'dr'()e)acn)\!)t)cc.t!t)t-)i!i"u.qt)icvo)t)p
dupnh't)n'isnif'aun)«notht'ismt'.duntonot))t')Ktt)f'Hudcnn-
rntinnalismp, voit se dt't!tc))('rd'eUc'.d:)))<))'() le savoir ttMtiM-
MMtiqae,puis te savoir )'hyittn<'et hiGntôt~'SHV«it'M'~ani<)uc.
La productiu)), de puremeot donestique, devient)!)!tMuf:)cttt-
rièrcet co)muereia)e.j)uis.:tt))es)u'eqtt'eU'' utUiseptussavant
tnent les furees j~hysico-chimiques et les forces or~niques,
elle devient tnachinotactnrierc.) et « vivifa'turierc". Cette
tripte uv'thttion co~sUtue le propres socmL A chacune de ses
ptôses correspom) un sentxneut regnitut. soutien de t'ordre
etnbii. ~ri'tf'eauque) uxc certaiHe hier!)rf))icest admiseet une
fertaine harmonie reatisee. C'est ainsi que les hotnnfes ont
reconnu et respecte d'abord la suprématie (tu t'ëre de fa-
mine. puis la suprématie des Castes mUiUdreset religieuses,
puis fette de t'Htat pe)'sotU)i)iedans te prince et ses fonction-
oairf's, puis cette dejaHiehesse, aboutissant a t'individua*
lisme et aux in''}{atite-;d'tterit.t~p et d'instruction, ttaus une
phase future, il est a espérer qu'its n'admettront ptus d'autre
suprématie que <-ettede ta tihre assoeiatioa, qui réservera le
prestige suprême à t'inte)ti}îence.
Têt est le /w<'MM<:de t'evotutioM quel en est le m<~<')«'* t
tt tt'pstautre que )'ext''nsion des pnptttations soumises à une
A<U.Y'.K'–)~'<t:K)'r)"'<)it;~tH).)i- ~t
.1~ t~ _.1
tuetuediseip)iuf~p.t1..t'at'tttutouu"usY')yous)a('ivi)isa.
tiuu tiaitre et s<'d't't')pp''r, c'est que!t' ootnhre d''s hommes
as'-tn'iet s'est an-ru. suit p!)ri!~)""t''ratit)n sjMntanee,soit pur
<<)t(quetecu)t))))e)'i');tfe. soit p:)t'('u))q')etem))iti)ire. soit p!);'
:w-<tuisith)))jmti''i.)i)-('.soit p.tt'uniut) ft'()fn<tiv("p.;tM.L<
\)ait'spt)u<Hti'msdu~)'rf'ss<)))t)("}t'u))diti()ns"()t'tHO-
ti'jtt''s".Sii)k')t<[Ut's<~ttitï'-n't)t''s )"'tmt)cs))(Mn-)-:)icnt
ctt~' justt'nx'ttt citt-actt'ri~'t's ():tr )'t'<(tutttif):)tt<'('()'uue
ttf< tut'tocs sot'ii)t("t ():))')t's<)m'Ht's un)xnnh)'c p)us ou
moins ~)-.tt)<!d'mdi\'n)uss(')nntt't'<'m)t't'htt~ Ln jK't'iodGdu
~(r'ct'tk'(h')at'ttf',t-<'))t'd("'t<ff/<.(;('Hedt"!t'M/)f'j<,
~'Hcsiiuut)t'sdt"'i~)t:)ti()))s<(U)t:")nicnd)'tm't)tt''n)i('ux!tUX
j)))!)st'snc<'t'i\('.s du)))-<t'))u))):u)):c.)t't'))t"; indiqueraient
'jui)f.)u)''))(')'t'))t')'tt'~)':tis))ttsdt't')th''t't"i.dc<'L'pt'u~)'cs,non
)'a-d.n)St)m't'tm' i)titi:)ti\t' ittdhidut.'Hcmutt~udm'.m.usdaMS
un )))H;)to))tt-m.t'x~')'i(')H-et.su))''ri''u)'i)nx individus ".qui
(-.U':)<'c)'t)i-s(')))f)ttHh'i):d)t<'des))<))))tt<diott~~). )')<).
'unfaith'ditith'm'x. ))t)Ut-bi<'H(:un)))n')tdt'<JScscuui.c-
~)t<'ttcc.s,<ut:)hs)'r<'ft !)c'mi.s'.<'n)t'))t<'tdisti))M"c)'!it)))i'upuse-
tt)t')tt'4t*s<titft')-M))tt"<f<)t'tm"i))'t)t')m')ttt'nicitt-('!t,M.C.ne
)"u))th')):(' nnfsuttitt'!).s du ))u)t)h)'<'b)-)ttd'mx'))f)pu)aUuu
j~'ur ttK'sut't'f mtt-tid sm-i.)) (''est te dc~n; de t'unitication qui
)f!![nn'tt't(.')ttut.<<'st }x'«t'<j)fui«t)e «s()<'iott)''t)'ie)'Htt(muei)c~
th'u<t)!)~U)tu))tt'<))nptc (ht nombre et d''t))))portnncp des
vittc. t'our t't:ttdir uue cotnparitison oK'thudi't'te ptttrMles
dt'ttsit'-s s.tK'iott~iqm's (tt'ditTcrt'ntf~ ttittiuos.HttfsunH
)~()t')-))ttt'ut-)tt'rt<ur!<)'upt)t<)tiuns!)h<:t)im"quid<)t)tte)tteM
'm('h)u<'s<)rt('it'puidts bruts de )'i~rt'~tMttsucia)t';it faut
r:'[)['rt«')n't'tt'u)'s)Mpn)Htiu))Sur))ah)<'i.,qui eu mesurent ta
""tt't'tttr.ttu))). et)):))'consequeut Corpunsattut). situsoubtier
K-r.tj'))t)rt(icc<:stMputatiuusm'LaitK'saux poputations totales
pt~~n~.
A t'.ttdc de ces comparaisons axatytifjues. ~f. < pense que
hts~cinlu~ie conduira entiu a t'art soci:t) ()u'))e pom't'a, non
p:s scutetnent interpréter h' pass' mais critiquer te présent,
't. eu inaugurant tttteactiu;) ratiunuettede t'hmnme sur tes so'
''iftt's, tui penxettre <)e Ct~taborerconscicnxnent au progrès.
–Lid<(t<))ninftHte(h)<h're«'e.stpeut)''tt'cposausstt)f)))t't'))e
'p'e M. C. parait tecruirc!)). !fHi).L'h)<tuencedes(ti<îerentcs
cuuditious donotiques') a été maintes tois étudiée dans les
ouvrages de M. ttatxe!, parexemptu, et te )i\'re de M.Durkheim
sur ta /«t-MMtt</«r<'«f«<<0('M/aprecisetueut pour objet de
t5~ ).'A.t!)-K:t«).tt<!)t~m. (MX-tSX't

démontrer que '<ht spécialisation des fonctions setabtit en


raison de t'unitication sociate (tes poputations t) M'enétait
pas tnoins intéressant de cherche)' <<montrer, par des compa-
raisons systématiques, t'enet produit par l'accroissement des
populations sur t ensonbte du mouvement social, et tant sur
tfs (ormes du gouvernement que sur cottes de ht croyance ou
(te ta productiott.
Ou peut toutefois t'egretter <}ue~f. ne se soit pas ptfot'-
cup~ d'anatyserptus pt'ofoxdt'uteut les rapports (tui uuisscut.
eu cette tnatiet'e. ta cause aux e)Ms. CutXtxcot.àt'oided''
quets iMtet'fm'diairesun acct'oissemcnt de ta poputatioti peut
itdiversitk'r tes fouctioas, modHier les croyances feguatttes,
entr.ttnet' t'utitisatiot) de notn'ettes (onnes oaturettes? Voita
ce que nous voudrions savoir poor admettre qu'i) y a, dans
te rapport qui unit cet accruisscmettt au propres dp la civiti-
sutiou, autre chose qu une vash' coïncidence. M. (:. nous
donne bien quelques indications a ce sujet (p. tut), tS!i),tuais
vagues et toutes fragtncntaircs. Il eût fattu classer les ntode':
par lesquels la quautit'* suciateagit sur t'evohttioM.Si M.(:.
t)'a pas fait cette classification, c'est peut-être qu'it n'eut pu
ta (aire sans t'etonber dans ta psychologie, dont il voulait a
tout prix sauver )a sociologie. Les phénomènes démotiques
n'attissent sur tesphenomenespolitiques, n'iigieux.ouecono-
tniques que pat' les pressions qu'its exercent suries conscien-
ces individuettes. ou tes sotticitations qu'ils leur adressent.
''n un tnot par les phénomènes psychotoniques qu'Us susci-
teot. ii convient que ta socioio~o fasse tous ses etïorts pour
devenir "objective ntais il serait dangereux que sous pré-
texte d'objectivité, et)c eHmhuU de son champ de recherches
tout un ordre de faits sans tesqueis, entre les dinérentes
formes « extérieures de lu société, on pourra bien noter des
coneontitauces, tuais nonetabtirdcs rotations intettigibtes.
C.B.

CHOWELL. –Thé Logica.1 process ofaociatDeveïopment.


t vo).. vto ???., XeH Yorit, Hott and Crédit., t898.

Cetivre, de metitode singutif rement scotastiqueet qui n'é-


vite pas toujours !a togontacttie, ne prétend à rien moinsqu'à
constituer une « togique pure de !a sociotogie, c'est-a din'
à abstraire de leurs applications concrètes les (ormes de
pensée par !esqueUes « est rendue possible une étude iheo.
.tXtLYSHs.–t:tt!<t:Kt'T)0'<St,KXK)(U.K< HM

rique de cette ectonce x. Pour M C. t'idée foudamentah'
de la sociotonie est cette de '<type c'est a-dire que pour tui
toutes tes tendances ou les besoins sociaux s'objectivent et se
n'atiseut doual'idée d'une personne moyenneet <icti<'eet e))
ct'ta M. (:. est de t'ecotede ttatdwin.Seutement. tantôt tetypf
<( unt't'suttat, issu de la setection. et constituant te sentiment
"u lu définition de ta communauté de race c'est ce que M. C.
.tppette te <t/~Mf<«< et tantôt le type est une conception ideatt'
du caractère parfait de ta race. eu exprimant les aspirations
et tes virtualités; et c'est ce qu'il appctte ta tt~<'<ofMo;/<~M<
Toute ta vie soeiaic, sous son double aspect statique et dyna-
mique, résulte de t'equitibre ou dn couttit de ces deux forces.
tt'presentatives l'une de la nature et l'autre de l'humanité.
~). C. croit poavoir y distinguer (juatre ntoments togiques
) Desconditions tnatertettes de sUuatton et de milieu resutte
uue assimitatiu)) des individus les uns aux autres, et pur ta
se précise le type générique c'est t' intégration spéci-
fique M. Des dittercnces de position et de la diversité des
intérêts résulte une tendance invcrsea t'individuatisme c'est.
duns la mesure où ctte reste nor<nate. ta '< ditîerenciation
typique < ?' t)e tn contradiction de ces deux forces résulte ta
ttt'cessite d'un système social, qui accomplisse t'assimitation
typique par des '<institutions t" t'ar te concours ou l'oppo-
sition de ces trois tendances se constitue un esprit social
'cuvrede pure conception el ideidisution, force motrice de
la société c'est ta <'solidarité typique – Chacun de ces
t-tt'ments toniques emprunte à ta nature d'une part et a t'his-
tuire de t'autre un doubte aspect tn « typicatite s'exprime
.) la fois par ta fo«.r«'M<'<'
de t'identitc sociate, et par des .<t~);-
/w~.<w<< qui tnHnifcstent et accentuent''cttc identit'' t Midc
df pratiques extérieures. La variation normale sa trouve cir-
L'onscrite par la 'wtf<'tt(MM~<~d'une part et la prf)pW<~<'
"rii;inatite individuettet de t'autre. Les institutions sont a ta
fois un instrument d'M'</rfet un instrument de ~n~<- Ht
t'min, t'ideat de sotidarité s'exprime tour à tour ou à ta fois
p:u' la <<~w«et par ta wtf'wt'.
Si tottes sont tes conditions nécessaires et permanentes de
ti) société, eommcnU'evotution sociale s'accon)ptitc)te? t'ar
t:)setection des types. Si, dans ta nature, c'est par ta concur-
rence que les êtres les mieux adaptes au milieu physique
triomphent et constituent l'espèce, c'est, dans la société, par
le connit moral des conceptions génériques que triomphent
i~tÉ
à )'<'«-))?'
t.'A\<KK't')).<)!:)t.)tE.
tt's tttit'uxt(d!)p(<'es:')).)fois imx !tspir:)tit)))s idcaies et :mxc«)).
diti')t)S!(ctu<'ttes<)t')i)\'it'en''nt)))mm.))ct:'))epr~rfs.t)
s'itccutuptit..tu [tuittt de ~'uc typique extt'rieurctth'nt par
)'itH)in:tU~('t).)t)'jt'<'tht'tu<')tt}t.)rtitStt)Mt'<)in:)Ut)))<tftt)ut
f!tct('m':tt)ttsuci.t):–uupuh)tdcvtt('d'')i)«Vi)t-ii)ti(mnot'-
m!))c")':t(-J'H))tis.~t)K'nttt'u)t"st:ttU!i)n))t)-i)uxmdh'i-
dus: -:H)j)()i))tdt'Ym,'tttstitutifj)!))'i<t.'«ttt)-:tt:–<'t:t))pui)tt
dt.ttc )dca)<')t)ttt))!))-l!t<;unscicfict'('t)!)so)id!)t-i(t'.jt)'t)n,
t;t)t))ttt''(.-ot)ch)siuud('t'uit'n',ttt)t't))<)rit'dt'i:)t)K'thudcc))
'-M'iot~ic,qui d'r.titf)nt.'h))tjtCt'ah) fois )t'.<p<)ititsd<! vue e)
)'} ott'thudf.s dt.'ssciences dft:( nittun'et dfsscifneps ntonHcs
j~)t\i<)nc [t)r.«)tt't'))c~'htdit')<< coudiUmts jttn.sitjues de ).)
\tc t'tt soci'-tt'. (n-)t)if)t)t' )ors~t)'t')h'cUtdn'tes c~nditnn)!<d'c-
')(nHb)-p)))f))-:t).))<yctH)t')Ki')m')'~r-ttt'(-))ct'uc~)t.sidMt'(')csteu-
diUK;es:t.<sitt)i):)[i\t". t'th's ittstit'ttiot)' t)hih)su)d)i(tuuou~0-
<;t)).(Uv<t')t'squ'L'iffct)d)-rtitk"irt')!di~'st't)id)'id.
M.ti~t't''to))t)':)p))it)'t'itd'abstractions mts't'n\ef<'pj)t')apctt-
scc de t'.tUtt'ut',):)t)K-u)'icct'tttt-uh.'duth-t-c.soxbtcse t-cduit-c
:) Cfct :')<;)t:t<)ue H)()))(L'))t.)<'t.<t suciit)(.'st c«))stitm' par mt
')ui)i)tt'fp)u-. ou moins i))s)Mh)('entn'))";m't'('s).itcs phy-
siques de h) vie n!dUt-<'))t't'U<'s:)'!t)it-:)Uutt.s de )!t\-i<'mo)-i))t';
''tf'<u<'c'si)t'<<'t<-t'.s:t'-))it-i'))tsp)'c))he)tt 't)t')ttt't)t)a
~))'t))('s')(-i;d''t't'm('!tr<)('utd:u)sd'~<-<jHt<'t')))sty))i<)ttt".ft.
tcpt-t-t-)tt!))ifs.M.\t.T:u'dct-))MHou-t-t t!.))(h\ine)) Anx'ri'jue
hfn)s:)V!ti<H(dt'j:))'('nduf;Mid''t;<(!)))ti)ic)'t'.<.s:t))S))fct('t)dt'G,
ih'st vt'ai. n ).) ))n'-t)h't'i~m.'m't~x~K'ftsaxs~dutmet t'i))t)-
'.io)tdfi<deduin''<tw<. tt.t'.

Ct). n):)rvn:)t et PitAT. – L&Mouvene Monadologie.


)\o).it)-K! p..i'.n-is. (:.))!)),(jdit.t~
Sion'tt'ux ({u'iisoit en iui-t))t'-n)c,et quett~tf unport.ttM'e
'))t'it puisse avoir pourt'intt'ttincftccnut'histoit'cdttnet)-
criticist)tc,CGthre n'intéresse (ju'Mi.st'xindit-cctentext la
sociohtgi)'. t!ict) ptus, ou pput se dcntitodcr !i) )tc va pas jus-
')u'.t('ft nier )))tp)it-it<')))('itt):th'};i[h))ib'<'Up<-ar:tetcre
scien-
tifique. i-'undee en ettet sur )'Mfti)-)))ittin)t ittiti.de du Uhre
arbitre, qui, tout eue.n'itL'tet'isimt essentipttooettt t'être
immain, se ~n'trom-c :') quet~ue de};)-)'- jusque (taos ces tuo-
Mudes « ser\'MMtes qui coustituent )a tnatière morte ott
in<'r{!(ttisée, h) met:))d)ysique de M. nenom'ier u'itdtnet j)HS
saus les plus grm-es reserYMque des lois ~u'-rates et uecea-
tf)).Y'-K'<.–Ht)\C):)'))')'<"(!H.\)in\t.t: tS!)

.)ir('ssedt'~a~entdHt't'tudcd't<-H')nsttmu!tin'S!)nsd'mte.
F;))'nue <'un''essionitt''vHid))e,n):tis dont te i.cns reste d'ait-
)(')))-sf~tt()ttS('urdims'.ad(M'tri)n'.itret'()unatt<)Ut')n'iti<)ti~'
iudividuettt'est)ar~'uteutfi"titt'<p:'rt'.t<;ti'«t''xt'')i''nredes
muses s')t-i.a)("iet )U)tnt'eth"<:mat'<c<'s('an).e.-tdutV)'utsc
):nt)t')ter,ann)"iusit))'s<'tnt(!t'.a t.) titnit:)ti'))t d'un''monade
.titi~e.tnh;huntait)ep!)r)'eus(-tnbte de tt'utesh's autres nto-
))~d)"t-)tescim~nte)'est!t)ttd'm)'esde')uet'(uespuutan<'it<
t!tf lui natureHe n'exprime rien de ptus. en s~tmu' que te
ni\t':tu)t!'ttitue)')unt')y''))d'unef'<'rta)nt't'riedep)~'t)t')nene'
.)'variat)')us imHvidu''t)es. chacune u-espt'titt'e neu-
tr<)ti~'ut)'nu'')'autn'ctj)euv''ut'~reth'Htrwsd:tn<)aconsi-
.hr.ttion de ta somn)e:<h'i:t. jusque dans te monde p)iysi({up
.'t)t)e('auique.detatiberh'))t'st)u'its'a~itd'orn!tnis)nesptus
,t<'<t'<,(''e'-)-adit'edom'4d'unest)t)Utaueit('ptns)ar!eet
.tune activité p)us forte, cet etonentfoudamematd'th'tero-
.n'ite e(d''Yi))'iati<)))dcvit-)ttptus\-is)))t< <t))np"t'hntcc
p)us(".se))ti''nt',d''tH)rt''f)))usftf))dtK'.Sit~t't<))tcvndt)m'
.)):)<)))('individu t'<'t«'«')trG.f(tt)wi)ttdt'vue''uhjwtif, une
~))iK'ttm''<'ot<tt':n)))t'd!tn';sonn)i)iMHt'xtt't'i<'u)'.d'ttU
j"'itttdc\'n''o))}<'<'ti)'ti'bsu)u,)'af-(ioudc('(')ui)i''uu'st
",ujmll's Ilue ellllli\l~I!lIle, aucuue ut!cl!"sitÙIII!ÍIIUI'ui au-
toujours ()m'<'onHun't< aucunenéc<it'' t<)j.(K[m'tnuu-
t~'t.trt'odsusM'ptibtc d'une prcvi-.ioucertimn'.H't'yudouc
de lois sufiates. L'ttypothc~' tina)t',en t'~et,
)~s. )))'<))))'(.')m'))L
)!:u-)!(t)n('H't.Hen<)UvicrY<'mrt"«)U())'c)(')))yst('rf de ta
t!(-tij)c'' huui:)inc et.xtt setnhh'ttt se retrouvet' et se cumbiner
t.~ mys~'t'es ptatutueieus. )c do~ntGcttt'ftit'nde la ct'me.et
nh'nn; )f ctn'ix extt'a-tpntporc) de Kant. H)y)'«U)''se d'aptes
ne d'un catMch'sme, de )a ruine
h'jtn'ite Ht)t)'t'ttxivct's i-<'t-!)it.
d'un ctut iniUid de perfection el de bunheur po'verti et bou-
(tu nhrc arbitre d après taqueHe
i''v<')'se)):n'te ntimvttis usi)};<<
~'m-ore.t ntth't! etitt d<' guerre et d injustice devrait succéder,
~.m:; uft avenir c<tSM<i<)ue ptus ou ntuios t'')ui~nc. t.' rcstau-
tittinn d'un" rè~ncft es nns",dunn)ond<'de justice et de
[!!dx cette bypnHn'se m'~toesuppose, et que lu t-itute n'avait
rien de nécessaire, et (juc )a restauration nnith* aussi, –
')n')iquc ~t. tteuouvier ne te dise t'as au~si ttettement que te
voudrait la t<~i(tttf – eu reste libre, simptcn)ent possible et
itteutoire. autant que nos actions individueUcs ette-)n<)nes.
Un s'expti<)'te dM:;tm-s <)ue dans tessixietnc et septiOne
parties de t muvre,où il est question des sociétés et de ta
t~' ).tX\t!H'<"(:)<H.<H!)~tK.t(t'tt!)M

justice et un se trouve esquisse un tabteau (te t'histoit~.


tant pastèque future et probable. descivitisations humaines.
M. Rencuvier adopte partout tessotutions qui imptiquent tu'.
tet'ogt''n~e, diversité (tans les modes d'evututiou. et critique
)ttt contraire toutes tes ttteories qui admettent une evotution
previsibte et unique, en un sens détermine. tt ne veut pas
entendre parler des tois 'ipencerienncs (ht passade de t ttomo.
~ene à hétérogène f't de ta dittct'en<'iati<Mt. n ne eruit pas H
)')n'putht"fc tuono~nittue. il trouve iU~itittte )'assimi)at!uo
du sauvitgp .'< t'honuoe pt-hoitif in(it)i)t)et)tdivers dans teuf
Sertoc dfs t'ort~itK', les hommes demem'erout divers jusqu'au
bout. Aussi ta phitosophif d''s socié~'s t'este-t-pite tout hts-
tori<tuc, eest-u-dire co)tf:nfc dans ta (tescriptiuHdcs (tdts pm'-
tieutiers, t't ne se hasardf-t-dte il (ot'tnutcr aucune )oi. La
seute qu'it ose d~t~er, et. m~~fe en ittsistaot sar son cnntf-
tèrc de simple K<'H't)isatit))), sans ttecessitu tl pr««'<, c'est ce
qu'il apppttc )a « lui empirique de ta sufcessiott ties Uouvcrne-
tneots :iU'istoct'atip. demoo'atie,aoa<'t'i)ie,tymuttiecu cesa-
ristne. – Pat' suite encore, les vues de M. Heuom'io'sm- ta
civitisatioa ou tes idées sociates de ce temps so)tt eOcsen)-
preiutes d'uu profond pessimisme, et i) ne se tasse pas d'op-
poser t'ftatde ~terreet d'iujustice radicatesot') t)OMSvivons
a t't''tat de paix et de justice et de mesurer t'mfranchissabte
écart du r<'e)il t'ittt'at dans notre univers de haine et df
passions hustites, ne de );)chute, aucune conciiiation détini-
tive du bien morat et des conditions de )a vie ruene n'est :)
espérer, pitrce({u'ett'*exiserait. non seutement que t'individx
tut juste, mais que tous les individus le fussent f~detnent
bien ptus eacore, que t'univers physique tui-méme fut adapte
harmonieasemcut dans toutes ses parties au triomphe de ta
moraHte faute de quoi, le ma) repond au bien: pis encore.
le bien peut susciter te mat, et t'homme de bonne votonh'
prévoyant les conséquences probHbies de ses actes, peut sf
demander s'il ne doit pas parfois faire fléchir ta rigueur de
t'imperatif catégorique notre morate corrompue ne saurait
se passer de casuistique. – Aussi, aucune doctrine n'est plus
antipathique a t'auteurquet'optimismedes" philosophes", des
encyclopédistes ou des « positivistes humanitaires qui
se fonde sur ta croyance à notre bonté native, et sur t'espe'
rance que du concours fatat des forces naturelles et des pas*
sions résulteront d'eUes-mémes ta vertu et te bonheur. )t ne
croit pas a un progrès nécessaire en ce monde, ni à rametio-
~t.Y<H<.– t:~XCEPTh)XS
ti)!x)!M\).H- 07
ratiou tutoie de lit conduite et de ta destine humaino, ni aux
hienfaits moraux do ht science ou à son aptitude :')diriger et
~uir tes hommes Les progrès modernes du bien-être n'ont
):tit,seton lui, que rendre ht condition ttumaine. a lu preudre
't.'ns sa ~éuératité moyenne,ptusdeutourcuse et plus inquiète.
t.t'mancipation de l'ouvrier dans lu cité, de tu femme dans
h) famittc a été sans doute nu progrès morat est soi, mais qui,
).:))'tes conditions injustes ou il s'est réatisé, créedesdau~ers
t)"')veaux et aggrave le désordre ce que les émancipes ont
-a~né en nbertc ils t'ont perdu en garanties n. t'as ptutt
ht [oi d'airain ou t'avea~tc confiance dans te tibrejeu des lois
.unoiniques que, d'un autre cùte, te cotteetivisun' ou te
~'ciittisme d'État ne )ui semblent fournit' de sotutious acuep-
hthtes &des difticuttes pourtant réctteset urn<'ntes; seulesles
f<-<oct<)tiotts libres ~r groupes protessioMttcts et syndicats
~~))t a ta fois moraiemeut irreprocttabtcs et pratiquement
''tUcaees et pourtant elles supposent aussi, pour être vrti-
nx't)t fécondes, ta reforme ntoritte des individus.
Ainsi, en nn de compte, daus le tableau des sociétés hu-
midxes on retrouve le p)'inci))e mente de la doctrine dans le
t~'t~rcs tnora) individuet, dans la libre initiative et tit volonté
droite réside ta solution de toutes les ditticuttesdc ta socio-
h'ie nonmoins que de ta théologie ou de ta cosmologie tnais
n'est sans doute que dans uo autre monde que ce progrès
) uurra être définitif et reettonent bienfaisant. D. t'.

CttOPPAU. – Sag~ di Sociotogta.. ) vot. xxn-!7~ p.,


Mitan, Hattistetti, cdit., t8t'!). – Avec préface de .t. tx/tt-
<'<)«.
f.s divers articles reuuis dans ce volume concoureut tous à
dononstratiou d'une seule thèse, celle du « matérialisme
historique de Marxet de Kugets. Tantôt fauteur essaie d'en
')' t<'rmiuerle caractère propre et le contenu, et la défiuit
r~mme une doctriue: t'reatistc (c'est a dire a tendance empi-
rique) critique; 3° diatectique ou génétique. Tantôt itveut
t' préciserle rapport avec le darwinisme et t'evotutionisme,
conclut que, bien que pouvant s'accorder, les trois doc-
''ines restent distioctes et indépendantes. Le marxisme
~t le sponcériauisme surtout, lui sembtent très différents
-t esprit Spencer tend a réduire tous les phénomènes à un
même type d'explication, à une seule toi, dès lors très abs-
t~ t.t\\K)!~t:t')L~.)U''K."<

H-ititt'<t}:uet't-.t-)'e))~ti.t"e:tt~)di«tu''mc')n<r!tirt')ad')'
trined'):nxmetet()tt!n)<t-(')adiYt'r-.i)c't("<evu)mions
snciatt"ct"t) )t"<tt'jt"t'
des stx-i'-t' étant t'ttc-toOneitttiuiNx'ttt divers)'et \.)riabt<
Tattt~t <-uti"t.)!. veut t't'[itircir)\)mvoque dont pruvien-
))put.s'')<'n lui. toutes )t's';t'iHqm's adressées a S!)doctrifu-
~~M~XH~) pas <)u''tous tes ptn')t"tnt')"
M~p~
titi<'t':)Vt')'t):iti)ttu)etMHC()t)tt-<tH-t'tpt'a(;t):)ttm'')i'c))t-i!)-
tiuuswi:Ue~')H-o(tnit'))a)nt'u'urtt'd('rfWf~'f'<Md(.
('téni('ntst'x~'t-i<<.)Ut)ct)rd()))nc('<tt[)'n''um'~M<r''M'<«-
~<it'rt'dut-tit)iL-:itad)n'ut:ut-t'<)U(.')t'samn'sfitck'm's
!,Hf'i!)UX't"')'U')m<.n-ti!:uH).:)t-t,tc.).pt')n-t'mn!j:it-.t)t''n't"'H-
ett~tue)'L'i)nir-!Ur)'<'c('t!<')tti')"<LaUtt's('t't)ni.istt's<'u)c-
m<'ttt,sp).)n))~tr~:ttttpttt-)m:tmt''t)<)-'[t)<')('f!(t'ur<'t-()f)~-
mif)'est t')nj"m--<n)'<))')}!h-t'msi~.ttttrps.st'utpf'imo)--
dmL essentiel et <xpti('tif. ttth.')-pt't:tti<md'.tiitcm's t'))t)i-
v()))m':<H')I''t's)<'t<'uj<)t)!)<))'tct-tHH)('t'is))n.)<;tion(.)
seutenx'ot )*)')<; t"-i))titiv('t't)))t)sttr~'nt<ce ft')ft)ntn<'cou.
Leste, ou si t'H''est \-r:)m)''nt)"f"
rait ft):)ssut-p) t'!thst))u)'uni\'<'t's!))it'Kt encore t'eccnmuit)m.'
neut-i)sufti<-f!')t'c)K)t't'enti<')'t')tn'<'t<'t)t)t))ted'.tm'mt))hctt()-
tneHCsocm)t'napp!)r''f'<'e')i<t.')-f'nt.out)ie))tt'<'st-i)p:)St)))
etcnx'nt ou (me cm)()iti<)nt<)uj')U)<.(''t''t)H!'h«ri<ti<'navec
d'.)ut)'es,in-<-dnfti)))e-)hnd!)t~)a))n)dncHou de toute rea
Htt'h~h)ri'ptect~)cretc'h-it-)t<'t)r'')'')m)b)c)n''swi:t)n'it
qu'mt<i.attt-etacud'mt)tt'<)h)).-)neps\(-h'))uiti<)'H?.Asi}!n:th')'.
ditnstadct-nif'rt;etudedm'"tut)M,"u)'istt)r~)t'L'ttmeetbk'))
{Mitd<'sdin't-i;c-;t))')t'iMn't:ttiv('<:t)'t-)))tti«nf:'tni)i:'te.
t)i)t)ss:);'t-f!)<'<M.s)m-i))-oittKi.st''sm-)i)m'essit''dechs-
sittert-tdt'tahHt'et) seri<-s«)t's divers facteurs suciitux.quf
t-eux-ci,d:tith'urs,r<-stt'ut i))d.')K-t)d:)Uts ou biet) dérivent de
t'ecuttotniquc et i) proposecet ot-drc fHct''urs économiques,
mititaires. puitti~ues. rcti~ieux, urtistiffues. sci"t)ti<iques.
H. P.

M. HA~RtOL'. – Leçons sur le mouvement social. v"t-


)76 p., Paris, Larose. !?':). Cf. ~<f .!Mt~
mars ?': Art. de ~t. Xouasse,/<<t' .<«~«r<<: mai t'
Rép. de M. ttauriou.
Pour concilier, par une théorie plus satisfaisante que celle
\XU.VSH-– ')\(:H)'rtUXSt,KXHM\f.t:< )~'t
~h'M. t'~nitt'-e ou de M. Ht'rnes. tes deux conceptions de la
)t':)titt''<ot-)!))t't't'ttequitaeon'-nteft'comntt'mipt'od(iit
.tun)''cauisn)e,e)t't'Ht'quiyvoHu))p)''Mtuitd(')atibt'r)('
\).t) a <:t)erc)t''dt'nan:'to~ies direct fiées dans la mécanique
r~)i"unetteetta)tK'r)n')')ynamique.!t\'auntnouv(')nent
"tat"conqMrat<te au tnouvementptty.siqm''ayant t'onn)''
lui son espace, sa direction, sa mesun* t.eç.t'. ttyaun
potentiet social' constitue par la situation, tes richesses
!'< inventions, tes traditions, capable de !.e transformer en
\itesse acquise et inversement ~Le' H Hntin,et surtout, de
tn~'tne que les ptn'nomenes d'ordre tttprmique "represen-
h-nt tes mouvoncnts pttysique-). tes mouvements suci:)ux
"))) )'«)' r<'pn'.settt:)tio)).scicutitifju' ou idfitH~tc, tm'caniste
"nnonntt'enniste Lcc.i)t!.)'at'c<'ttf{()t')n(}n')uvt')teder<
))"t'~it',enpabtc de se com'o'Ur en m(mve<ne)itet hnct'setnent
!.< )\' une so)id:'t'itc nouvctte est cmtstituo',<)nicstn'pt'c-
-))titti\'c et nun ptus scutctttcut or~iUHtju''tLe' V'. (~'acMa ht
)' K'tiot)ittccssante df t'uttc sur Fautn', le mouvement sociitt
j'"ut tHre conduit connne le prouve le principe de la dis.
-ipaLion de t'eutropie, vers )a cr~atiuu d'un statique so<;in),
'~)ttct)dacot)citiu)'prMti()uetnc)tH('t))ccimi!i)ncett.)HbG)'tH".
\')us ue saurions suivre dans le datait tant d'assimitations
httdics. Elles ont d'aittcurs dounc ti'u, dans tes artich's
<:)tL- il un débat sutH~ant. ))'uue tnittm'r<*~tn'ratp. !) nous
-~timpossibh* de trouver que les rapprochoMent!) invoques
taireut les objets rapprochés. Souunes-oousinstruits sur ta
nature du nuide utectrique qui opère (tans te tetephoue si on
n~usdit qu'it est rppr''sentatif ".et qu'it route tes formutes
tt.mdutation en ondutation ~p.'io.? tuversernent, « que tes
.ttt<'mt)ncpsque t'ou observe dans t'histoire des institutions
<ia)<'s n'empt~'itent point tes institutions de conserver ta
m.-inc individualité, le tnetnc être, » ceta s'exptique-t it vrai-
nh'nt par la formute ~enerute du principe de la conservation
t'euergie' Les inetaphures or;;anicistcs ont longtemps
'n' ta sociotogie il ne semble pas qu'etie doive attendre
)o'aucoup dectaircissements des métaphores mecanistes.
C.M.

A.)). XKXO'ut..– Lea principes fondamentaux de l'Histoire.


3Htp., fans, t~toux. t8''9.
t-'hist~i)-)' ttf t'~wttttionspiritaettc.Or, t't~'otutioa
est t'xpo~iti<<n
tt!t) ).'tX.\tiH ~t:tt)H)t!~(H. ttt''H<M''

wiriltn·IÎt· s~· .Ii:limumu .1..


d' 1'oml.uli.m
t'th'uhttiuu uweSvi..ll..
)n:tt'ti'-)k v.em.1..tf htd'
~'ititu'-JK- s<- di'.tii)j.:(t)' par ptogf'f
)htid~)tt''t)t'<(t';t));t)').t;t'j))'tf)'~a\t~))<duUt''jM(SCt)t)(i)U):
il y ad' n'eut-t)t')t))t'tt'tt)t'~d!H)!'t')''V('tuti<))). Mais t!)ta)t')tK'ut,tt'
)'tU);t<<)\'tnp')t)t'.)<.ttt<t'"tdtt'd<')\pt'it.)''srtH)n'))m)v''n''stt('t-
j"xt!t))0'.<')))[):t'iSt.'ut''ta''ntMuxa))''n'mt<s,ttc<<t:t<'tr''httt"!tnn".
~'t)-)'iHH)''<.t.ithtttCf))'t)H'')))<'p('n)ru))))n)n')-,)nHt)-tt<')M('Y<tUX
)')Ut)Mi)sin[<-t)<tu''t~,)t'-<)n''ttt<()U't't)''tn''tf')tj')'c-c)tC<).!tron''
'tnttn)i('Htu<'tttuLt;eU')'itttitMtttHt,t'<'H'-tt'<s).nit'!<,ccHt'ttuht)-
'trdtH~))t't'<)m-)M)t't)tj'"m-('h't''t-t''tthf:tUt!)H''t':d't''('t)')tnfH)i)t\
Tt't<s'~tt)t'S)Httt''t[)''<fmh)MMM'))t;tMX,)t'!i)n)<it)'Stt!tit'd<'t'ta'
h'h' )':<.< ()u't))tjtt)i'='d'uunit. tf n)['-
M.X'')M)!tj)t)<'j)<')t--e pat
)'t'')'')n')))''ufdt'5<)n'~h)*t<jthjm'ttt")t'i<d'u!)t)i()Ht')u"ap)'n)-
'-h<)'sd'').(t't)it').:t<'t''iu)");i'')'<DHi'i:tHt''ttt't-itu.jmu't)')oisth'
'o'i.!tt't)'t't'<))))t)t('<.))ar~)))tu)'<<d'J!'t)'wt)t)")t)i<')'uiiti(tUt'.tt)Mis
n"n't''<'k)i'-de'.Mt'ccs-imt".Ça t'{"')))'t'j))iqth')'ht'=u<t;s'.iu)t
d'u)tt')i''dt'jdi')t')))t'))t"~)'i''tu)i'))t<i)'Uttt;)o-sihft't)<'))')<ti}:c t'

)''s<:itY'at''t:tt)('t"<'t<'('.mt.tm~mtm):<'tt)')HitMittutUt''tttnan.-
-;[)hf.M.X'-u<)))")d''ttt'!tt(t-<'s<t)))-utt<)))tn'<'ttU:tt)t.s<)itt'tt
di<).-)))it))tUt)t)''<~):)))ttttO))t)m'd''t))A))i<t)u<<'))t)'<))-:tiu<((:t'mh'.
M.tr\.)tu''kt'T:t)t)<Hm)t'd'n).)h'u~)'t')h'.t't' C.U.

s. M. Lt~USAY. – Thé unit ofiavestigatiom ia socioiogy


/«)«' < /'«<t'M~f/«<««t <'<t m'-x~f~/j..) :\))t):t)< uf ))< Attu't-. A'-Md.
"f ))").a. «h-.<t.'tt'XH.n" S. j'j!6.

)\'ntdu))t)''t'!t)tXt)'t;)n')<')H's'M-iu)o~t)tt<'s)'m)ih''t)U)tt'nt'n)!untm',
)tt'!U)ttt'~m''tt''faitsuciMtf'!t)dm))t')tt.d<jni'it)it.)'))U)')!t'-w)u)u!:i<
't'.}u').t);tt'))tt)''))t'u))!)))i<.tn~i)-)as''u'.a)iunp<)m').))'c)tf-
t"iti' Cchit. '< )<' d'-voif-ffun' socia)
t t'M~<'<t<<CM<, ~Ac~wM~
.«~A<M'tt'th't')n<h)''u')uir!u)t)th')'ittdh'idu!~itaut)'')nfttt
'-n~)'<tu')t~~Uh'st~.uLCt-Ht;d.~tntiu)))-~))M'Heho))t-t.-)t''
';))''tH)U.s!nuu-t)uu'-n)'?)ned'<n)t'f du fait s~'i.djx'mtjttcttuus ne
-)\t))t)t a t'admcOt' M n'ttoixs Muis ce
)'its disjnK~ 'o'ds. «ui nous
'-st oittsi d"t))! )t <'<t )Kt'= )t- f.tit s<)< iu) f')))d:tm'')().)t, <<) sf'uh'-

ttt'')ttiat:;u't~))''ti')U''dc-:r!)i)<st'ci:tt)x<jU<')!.f[M'i)s~t'it't)t,csseu-
ti'')suu'i<-rundai)'"i.).c:tt:tt'('))'it))p')!ttifMth's)}!n'*ath))tt')un
)"-ut )'t'u))t).titr'- t'-s ))))~)Mtn'-))''< SK'i'd~i'jucs, mftis et* n'est pas
nn''s')ht'd''))h~n')nt'-n)'-t\-p('c')tmm'):t'nu)''uu)as<'))t.!)tio)).Hy
it ta d''ux ')))')iuu:! f)n'i) t.n~ -'uit!))<-u«'))t''t)t dt!<(i))~t«'t' ):) n'chcrch'*
dn fait'):))''l)'tu'')tt;tit.t ta d'-tittittuo'tu fait «fiât ('M ~nOat.

f)'-jttu'd.)tt<)-t'Ht-im:tty-))-('t)ihtd''vu<'t))<')')'hu)n)!i'j)tett't'stp!)~
.t~xs<u' d)) p')i)tt '.)f vu'; E. )).
p)ty<iu)u~i'{u<

< mi.\t')'K).)J. – Sul metodo deHe scienze MciaU. (~M<- /a M<'</to~


~M<t-tMt'<j!')t'<«f<-i(.) hi~. ita). d. ')cio). i"'t't. iX98, p. !0-S68.
tn~i'-t'' «tt )' i)~uft!'i:mc(-5 d'; td nt'~h<)'t<- biotttjtittuc t')'oc)!ime

AXA).Y.<)!<. ')St:K)'f)uX.< Utt.'oiKALK" !Ct

t.'))t~s)ted'u))e)Kt'thod"t)i!!tut'iqm'.Mai!i<;unctuU'ienp~t))at)U'<
)M<'t)ttill'il n'y il jM"<tc t)'f<i<'<)ui<t)<')t<tt''))t's
<))' ph'!))0))x''oF'!.Mciaut.·
t'Kt'qu'')as')ck'tt'')t'stpa-)ssnn))at)tt')'(Ut)orna)U!.)m',ih)'suit
j'a-=qu'<'i)<'soit ))(')'.< (k't.) t)ah))-).!tf-«mj)h"!it('-d<tp))'no)n'ne<t
<i'("riqn''snfsut'()tp!t'.att<htmtttr<)(t'u)'irt:(tiu))atite,nn~m'par-
ti.-t))-.

\)).).A.
– La patoologria e le eoionze moraU<f< t~j/fAo/f~ff
/m xt't'~tcc~ M<w</M..Hh'. im). d.<'<;(.)).. s<-{)).)X9S. p. M))<-
H:t:

)).-vc)upp<'ridw)!)uss)tcctttft<')))''t)[t'x)'<)<ct')):tr<~).i.t)tp<'))idu)tt.
i'.mit.-)'- ci-Jt'~us.).!t)'t-itt';i)Mt)(-t-i(is.)n)~Mt't!tqu''Ht'ut)cak't)d
')'!))'<')' a jx'u pt't's t':n[k-:t)ctm'ntt< scu'tt':<'s -ioct:tt''set h' sciL'ncct-
t).)tm';Ut'c'st()H('tcs)th~Bt')'t'tn"ts<tf-i:tnxfon)t'')ttd<'ss\'nt))fs<
~.m<tt'.<~m'))Gstfs')tU)tit't'()u)t))n')"-mt')<t'))'<'(t~dtti~'sdt'
.'i'th'sdt-s~)t'-n)(')tts.f))t''t)t.'ut)')t)t')H'it'titt))!<M':i))t''(t('))n''vuirt't'
tjui))cn)'t':t.s'')M(sst'rt)a))StU)<'s)'ch')'t))~)nt't)U!t))dt'.<nt<t''St:i)-
tt'))''tMtn'<'si;ontd')t))t~("A)'i!um)'ntvnti)t)('ttt)'icnttt'd)ocre;ci))'
«uns ne cototius~tx j'os J<' sy))U«'"i''(t:t)~ ht t)f[h))-<- (joi, MJcs ttt'pK~
dh''M. n'* perçut*' t<' nx'')n)' cit)!u'('t't'. t~t eanchtsiox df r:mteu)'.
'st ()uc t'' <tet<tittt''s fmts~)'i!Htx n'<'<tj'as M)))it'.))'t<'o)hti-m'~n''
"tt)n'j'<;ut')U<)'t'atta''h''r,t)'t)))<'fu:u)h''«'j'h)St)U)nuin'uintaim'.
:tU):m~ttth's ))syc)n))u}:iq)t<'s t)' ){'~n''t:tux()uiysmtt en.jf'tt. t.'iutt'-n~
t)''t'!ttHt')ct*')td'')))0))t)<')'u)t)'fuisd''pt(t-;)ju''ttt)n'(n'utt't''duit'f')u
~'ciuh)j:n' :'t io j'sych'~ottt)' ifutitidm'))'' <)t)'<'nhussaot <)~ cM<?)f
.t't:tif dfs faits, c'Ctt-M-Jtn' ce <{u'i)st'ot <)<'!:p~c))t<{m'.)wu)' s'<'o
t'-tti)'!'t dt' {'tu'- OUtUtthtSV!ti!t)''Sf!t''t)'t)it~<. – Cf. du t))'tM'' !))tt<'U)'
utt axtrf attic)' de ):( m~nt<' revue )jnit)et t898j. /.Mt'<'ntc w)'
'<'<!('t(;t~e~n)'(C/<c~jt«f<'«/f. E. t).

< V)t)AM).– Roaminie Spencer, 1 vol. xto-M~ p., Mt).n),


Hoepti.tSM.
t.h)'e i)tt't'('sst)t)t, <)'it))o)-))tati«))
)''tcnduc et tte discussion sf rieuse.
m:ti')uin<'tuucho'tt)t:tt't".i)tdir('ct<'tm'ttt:'()as(n:i))to!<ie.pui!;qu'it
-ottsi~ecn ut) cxpo~. suivi J'«npxi)un.')) cntitjnc, dt's deux cthiquc).
df Husntini ft de Sj'cncet'. An'h'nit', pouft'ttistohc des iduM, l'uc-
«)ddu )'ationa)isme id'))i).tt' et c)n'tip<) d'' Xusnutti avec )')h'o!u-
tiuni:!tHCt;t))))i)it(uectuti)itait(',dans)':n'Ct'[)t<t(iu))detttdoet)'i))''
indhiduatistu pure t'indi~idu a M th) <*)tsoi, )i't)a pf'rfectio)) mo-
t.th'. ici te ptaisir, – ft )a soci~të n'est qu'un tnuy~n pour )n rcatiser.
M. \thtt)S!:t critique, itMt!.t''tr'ju~<'t)tcut sur ta (Hi.tinctM))
))''c<s<airc extrc ta sci'-nce et lu prutiqttc c'est un tout autre pru-
))tcn<cque se posent le psyehot"t!<teon le socio)o;'Ut'd'une part, et le
r-fo) tnitteurmorat ou soda! de t'autt e il y a tout incon~'Micnt A
B. ".u_O&& u__t--t.Ül'110
Ot.XtoM: A))n<esociol. tSM-tXit'. tt
)(H t.XKK«n:t')t.)t.t:.t!t'<

t;ont'tdt't\t'nvt('t~').t'-t)'')tt'<'))mttivct['c)t'h-)(t.st'it'ncftn'ttM;t-
th. t'.I'.

t..M.CU).tM)!A. –Storiaometodos<ortco.< bh't.h.~tp.


)'.ti.'t)m'.t!<

)t~n'<i-n)-(n~tt)))'<t'-i't'ttH!-)-ih')''t't'n)~.t':n)t<'<n
S.!))-r'['ht'<u['i~i)tM)r't;!hh<.t\)"Ur~'t)'t~).")')''
p~'<'i<)ttnttth'jn'i''s);)p(u')t-t''t))i''t"iti'<'t<t''i!t'i''m't-
!)t[)'t'i)tt't''Yn''tt'tt'titLtf~):))!.t)m~d'htt)t't)'t'<'ttt";
~[.r~p~-t'ttt.('-).<)H'tti~d~.jtt'"t~u~!)..i''nL).'hi'-t.rL'nY.Htdi~.
d!)-uu.t)u''tt'j)~r~u)i.'):ffi;ti.sit'tt)'tt-uH'j')!'[~rt.'ti'')'")"t't
\')':ttY''tiir..u)t)tu~u!)ii!i''tt~t)'')').'tn''nahtt't"c~tf-
tH)io!<i;t. Tuutj'tx''u"nh''))rt)''t~tmiu'( indivhtu~'tj'iu
t'~j~t;~t\t)tr!dntt~'t)<~ .m'tn:ti-.(t)ti~-t')tf.m'-)')~i~
~!tit'ttj!tn~ :)\fm'!«p!'tm;tit.m)~)!tu'-tt''t't:[)'h'.
'iuctt't'Y''n.Nt)'-it.\)~tc.itiyt'.titi'-tt.i)'/ ~up('(')a"t.'nu[ui;it.
)t';NU<j'!nt.t'ti)t)-)"ir"ju"j'f'h'))ti)i<n);tnt')U~t'if'ti'c-
m''ntd'utt~ti'it--)~~t!n~ir)s~ni~'))m.t)!'uh'M'h')tc~)it
))).)t!r" t)'')"')i'tu!t'ti))'-i.)~mt.t'-trt)u~tui<htt)'!t~ttc)atut'('t't
!;t<'['htad')t''nt'U)'u')r'sttm'')!i-t')i«'y''tita)')t-
Ku<i't)tn)''t)!t'n)j~n~)t"i'-tth~)t''))t-:) ''<;ff')itt~va~'ut'dn
t'tt)'!i.;)t.t~2'))~itt''tj!)::t.'t)ttti''it'-f.tit't.tt)*t't~)')"')~
~t)ii'<)Htd'(~tmih~.)'arh'tt'h~)"H'i))'i')tr<.)n~tit'ati'n,t)):ti-
m4)''nn:tt)))'r<!t)))tr-'ci''n"d!t)t~)t'rtl't~n.)''mic)'i
)')'~ht'«n"-n')) f.n-.mt.)U't)tt..mu'')~St')tt.mtj!.<-de'tifticuth'~
-j..ri.d. )'.('.

).. <:t)))'t."W)':X. -SoziotogisoheEssays, t:)'.


tnt)-.).tu.k.tt..t.t~.

t(<'rUt'i)t)'th't.)~t)~i.).)))-.<)it)Y~rtt(''<j''vn'().t.'m<ti\idu,t.-
m.Ht)'c et )t')))iti''n;)).).)t!))~iMi<)H'U:t'x'iu)t'it':)H. L'unit'
d~iu)~i;)V.<tt''t-t't)n<)(:d~)it''V.Ltf'ti')'ti' \'L Ut
t':n))iit'Yn-).hit)t~tt.ti-<)b'St-t) Frimer: VtH.L'u~oci'
!u.)'J"ux<i')'Ap)"["h'tth't't))~(ni~)'~ct.'nh'
t':)ntt'!t)'f''t~t"t~)'"t(t'<i't'{j)~f'ts\tt''n):<tit{)temfut
<hm~ la /.M~ '~< /<<; '') )'.t~M).h<f<h<'<'c/t< (.m.dys~ ici Fan
.t.'ti)i'-)'.t.)tf'.Mt-i;f:i.

L. STEtX. – Die monschlicho Goselischaft aïs PhHesophisehes


ProNem. t.c probtt'me p)ntoso)))n()u~de la i'~c huntinnf) iu
XXX. tMt), tteft t\, p. ~t-H).
~eM/<cAeA'<M<~<'AaM.

t.c rythme d''s id'c~ dan;. rimm;mi[6 !)':dfecte pas )a fortne tt'u))
ectcte, mais celle d'une ~pirate. Les quextiou~posées par ic~ .mcieM~
t'iU.Wt<.–.(H)XC.M'T)');«<:)':SK)H).t; t)M

-.t'utt'<)!))r<t).ttt))~'tt)st('ttut(!.tn))Uf.)'t"t))~r[''su)"t)''r<)'
t.'r-t.)(~).S.(.t.~t~H)~t<ttt).'t)t''V)t''tr..j[t)i))''it!tt'()m<-
)'h'U")U~(t~tth'srt~))-')''t'i))~ivbtn.t\t-t(ts'bi.-h~.

't.. ht t'tt.\t'. Morphotog~to dus faltssoc~ux /(''t'«f <~t'<w-


;.«;t"<t'<<n'd'')Y'tt)t'<'n"~t~
t.mt''m'-r)).m;u)<)(':t :~))h'i~)i.))t.ti'ut)')ittt-)i(n\;

~n)t<)''tt)ut)~utt.)..iti.m)..j.).h'fp~ittt.i).;<)n~)ut

'jm't~us'mnt"n~))t.'tftt"ft~'f;«'<-<ri.)).)tttt)').')))n)n'ttt!t''s

/i<ttt'f<«jt''<tr).(h"t)t[)~-t<itH'.r)tt),.nt~-<'«.<<f!')<.<f.<.).t'.tit'"r);f)

)!~u)<'ht't[':nH''tt)x.tnt)tn):tt~jm'.)")t'-pu)~t.')utt~)tj'~n-. !(U)n'

)'~n'tiuu,th;t'~)Ut,nit'!Utti)'ndt't~)',n~)i-).Sntt'n't )'"i)t),

)):).)m')').-).st''h~~u~<ri!t~s.[tti.tn.-tu.)~)t'stcu~~)t'i
hhtni.tm-t~tff'mrtt'')")).(<t.t-.itir'J.');))))''n)~)t)!tni't'

)U<'r'-th"-ti.)tt't'.tt)!HtMr:t))'i')'<t)~[ '<')!ni-a)i-
)"))tt)~("t'))«tH!)t't'n-)-t't'n:).t.t'~h)n<)Ut'–r~)!))tt'')')
!H'h.[))L!< t'~vni.n. -t<-t;t)i:~i"n')''tt)~')H)htt)t't):t<'t~'<

'jtH'i-'f(Utt~)"(ji)~')t't''<)'H(~)t's-'n'irt)'tittrt;tir('):t~)v.
t~it')t't't)')"t)sdu'u[~r'tcm")u<t:ut.t.tt't-ti~i')tt;
;jtr-f<-ft't.'«t.'t~tt';)'-))~tf~ur).!).);))'[.it..([.').)V..tun)r<)).

t~<t'-L)t'M;mi-Ht)h<tnt);t\;))i~th'i;~tt\~t)n')tn'))):i')t".b')t-

J:u)c')u"r.))c'tj)i'~(t<t<nt'tt-i.tt~-ttti'~n)a~r<'pti<tf)t't)a

-id:mt<P:n)<.h.t~n~~ruUj")nx)~h'ti.~t-(.m\h)s)itutin))'i

u~ttn:t~t~)))i'd')'~i.))i~n'-j'h'i.)))' tnnti)<t'iu-i-t''t'

'm)'.t)'t~i)r.)in~tti'inr..r!ihh~t'u)t.'tr)i't~'i~r.LUh)u--ut)'n

;t-)"t'-t!ciu)"t;i'ju' ]))'.

). M. )t.U.))\\ )X. – sociale et morale


IntorprëtaHon du principe
du devotoppemcnt mcntaL tt~nt. )'a) 'L. )x<[n.tt. u-:t~) )'.
t.i;n~t-Utt i'')'
)':Ht.<,t<)').)(tu.it!t)tht)n'rt'.n);t)y'i.'it'!)))
'k-t))it')~n4-Hx)

t')HI t –ï ProMemi doUa sociotogi~ /.<-</<f-<</t'< )/<'~f;<f)r<.<-


/t'Hh.t)!t).ttiMc.,)tt.))<)8t'u,().)t:)-tr~.

~i<)('ju-)iti''t't\i"i))''m')h<'t).'ah~tt':ti(f'-t)t(')«~«)u'-<t<'
)'tt"uti''j~tiH')u<-«)U)"d~x''rt\))(<'nf;)i)o):tnt'tht'd'n't.dc
.)''tu)~t')t's-.ri)-n<'t's "ni.'))* ).)U)<')u))'')':t)a)t)!!)-<"<'<tnutt't''))u'
-i):t-<-i"))!;f'j)r"t:r().'['()t'ftiY''(t)'-nt)':tt';tb''tr;t)'ti'))t<)t'.<!)b!)t'!h'tiut)'!
-~i''tttit)')U<'s,;n)m'~tt'')t'!fi())t)~<.titti\))L':tH~r.i)i)Cit''<')t:)itMA«'n-
'tition-i anxtjucHcs xc'sitti~'xt j'as )'-< Mt~ttHcUuost~' t'ccuttumi''
.'Ohoduxc. R.D<

ttHt.f~W. – Die mené histortache Méthode t~t n<~nn'-tt'-th'-Ht'htt-


histoti'~)'*). Muttict) f.'t t.cipM~, «tdeutjutttf;.
~(!4 t.'tXXHHStM:)m.(Mn<.)tt;.t89!tM'

).AM)'HHCtH. – Die historisohe Méthode des Herrm von Below


(/.« Mt'</tMt/f
/t~<<M'<t«' Bt-~«' «'fit'. <(''Hn''t', !«?'.
</<-

Mr\s')'t:t<XKh'–P!yohologyandhistopy /tu~<t'
tu<f<').Psy~-tt'Ht'Yk'w.~8~. V). t.

«fCK):H't. – Kulturwissenschaft und Naturwissenaohaft


<
t.So't'MM < .f'ftw' <tf<tt< t-'t-ibottt'tf.M.tht.
(-t't'f7)'~«"«
tKW,)'. ';t.
– Plan de la sociologie..t'<x'~<< </c
t. t)H AXt:.Ut)-:TK.
</<<0t't' t.
fM/tV-M.

X. \\u)tMS. – L'induction en sociologie. /A<W.

J. ~OV)(;')\v. – La théorie organique des sociétés. f'-r'-o"


'te )'"tWtuit:i~mt',

O.A!<AX''0.–Le ConceptsoientiBque des lois socioiogiques.


ttfnn' int't'natiouatt'dc suctutut; <i''j'm' t~

SUC)):'fHhKSO';)").()(:!t-:U)-:t'A)ttS.– )<iscus<iuu<mLes bases


sociales '.m La statique et la dynamique sociale. C«tnp)"s
r''nttu<'<:tt)'-tu /<f. tM~w~. t/t'<"c<< tt" ')'' j:"ni''t il joit-
)<-))8''t'.

H. – <;fV)t.t:!AT<OX
KT t'HO(iBÉS

AN))RÈ i,ALAXi)E. – La dissolution opposée & révolu


tion dans les sciences physiques et morales. – t vot.
4Mp.l'aris,Atcauëdit., )~i).
Cette œuvre, pteine d'idées, une des plus propres à Hhefer
des opinions toutes faites qui aient paru depuis plusieurs au-
nres, n'est rien moins qu'uue hypothèse geuerate, cosmo-
tonique et metitphysique Min fois sur )a ioi suprente de t'uui-
vers, hypothèse pitraitète et opposéeà ceHc de Spencer. –
Après avoir discute avec force les postutsts de ) evotuUo
nisme et montré tout ce qu'ils contiennent déquivoque ou
d'arbitraire, M. Limande(ormute en enet, une toi exactement
contraire a ta toi de dinérexciation et d'intégration évolutive,
la lui du passage de t'heterogène à l'homogène, qu it appelle
nue loi de dissolution, et qui lui parait aussi nécessaire a
~U.Y).H'–t:)VU.)<~t.)XKT)'n))'.Kf; )(M

t'exptication des choses, et aussi h'~ititnenx'nt induite des


t-esuttats tus pins surs de ta science. C'est aitu science sente.
d'aittenrs.qn'it prétend en demander ta t'ont: t'mation.Uans
tordre ptty.tittue..se fondant sur le principe de ht '< chutede
rcm't-nie et de t'irreversihiiite des pto'nomônes mécaniques
princijte de Carnet et de Ctausins il eruit constater que les
"-ansformations cosmiquess'accomptissent dans un sent sens,
.[ni est celui de t'equitihre progressif. de t'imtnonitite, de la
.titsutution. – Les phenutHette:; vit.mx pamissott. bien. en
) '-vitttehe.dotnim's par ics lois speth-eriennes de diiïerencia-
ti.m et de eotn-tx-n'ttpt'.({n'iis unt d'MiHeut'ssn~rues; mais
):' )t)en)p,M. L. t'ett'uHve )a diss~tutitm im'vitahte s<M!{une
.tun)))e(unnt':d'utK'pa)-t,t't)t:mtf)uett)tttt'tft't)e)-ati')nat:t
nt")-t po)))-co)'rc):)ti{:d'autre part, ent!t))t<[ttu taconsciext'e
< t)apenst'e. pin-touton elles se tuauifestettt.lui senthientcotts-
titue)- un obstaete, un at'r~t, ou etoneot d<' dt''c(nn))f'sitnjn
)"tm- les acthitt''spu)-et))t't<t vitaies, md)\idoe))eset instinc.
ttVt'S.
Mats c'c&tdans to dutnatne des taits humams et sociaux
.)n<'xotts devous ootts hut-ner a examiner ta vatenrde t'hypo-
Ut'-se dissotutive. Or ette exprimerait, scion M. L., la ten-
.).t))œcsseutit!)icdctoutlctravaiimenta), individuel ou
"dieetif. – C'est en une ftssitnitatim)pr~ressive des chose:!
'-ntre cites, en une ~etterittisatitH)de plus en plus conpreheu-
en un ctTttrtincessant vers i'txtite. queconsiste f'cuvrc
-h'i'inteiii~ence; c'est pMt'i't'ttjectivih'. t'nnivet'satit' i'e~aie
idem-que tous les itotntnes lui reconnaissent, <(uela vérité se
tt~ete et se définit et c'est enfin Mune combinaison, u une
~nitication constante des idées on des systèmes que nous fait
.t-ister i histoire des sciences comme celle de la philosophie
du droit. C'est donc ici le passadede hétérogène a i'ho-
"t'~ene (lui dontine. c'est-à-dire, an tien (le t'cvtdntion, ia
'tissutntion. De nieme dans t ordre mora) si diflerents
~n't'n soient ies principes, toutes tes éthiquess'accordent pour
n)t'Hre ta moratite dans t:) soumission des instincts et des
'tsmesindividuets, divergentset négatifs les ona desautres,
-t une loi rationnet)ccom)nmte;ct encure, dans t'etïort
pour
fondre tons les caprices particuliers en des manières do
s''ntir ou de vouloir désintéressées et personnettcs. Enfin,
t'' sentiment artistique à son tonr ne serait à tons ses degrés,
Ilien qu'avec nne pureté ptusou moins grande, que ta
repu'
st-ntation de sentiments et d'idées d'ordre morat ou mteticc-
))' ).'A\\ht:)").t:. )'?-).'<
t(tt').(:tt-itdir''))htS()Ut))')h)'<))<raHX:t<sn'n))'<('f)utc[n-
)))!)ttt.)('mdhidt)~)'t';tp)')'t)('tn'))t.<t'))~t)t'tt'tdtn'tt'n'net!tt'm
t.'t.))<)m':)i))~idi)t't''unt(tmtit'nt.)ttt'th'<(')'))s'j)u')t'sdt')a
t)n''urn'.on te v~it.<(<)''f;)i<'<'<)')!< f'(nn)!'i<t"d'ht ont-
nt)itt'td'')t'))H'(i'tH!ttti~H~"f,dt'st)hcnmm'm's sociaux
au(:).qm')'s\))"h)~i'))H"
.\i')m'-f't'-tt)t.))'. "!)')))<'))))'<'<i:u)':h'd')))t:)itt<'dt'h) s'x'io.
t<'i;t')'ro)"'t'))h')~t!itt')~is(t'!)h~n). (;))<'))''ntt')))t)dt}y t')n-
p)"\cr'U)t ))'ti''r:t (~t'.dt'x.xtstittu.'t' t'jhttinud<'
)'!)")))<))''primitif.))s:))))t(h:)[) ).s))t't)~"<))y))t)t))t"-fsht\f)'i-
<i:)))tf.,MH'(tt-(t'"<')b-)'v!<)it)t)<<)('t'')y;tt!)t)''i.)))ttso:t)n«it)s
t)<'nt('m('<)Ut''))ttt-!)t)i<'t')i)'Htr('t'!t't(r:)ith'm~.itutù-
t))f)~)'')n)n')h)p<t'))t:tup~<t')tt')'hmn:tt)it'()))s<'con-
tt'm)'t'i)dt't't'nnjnttt't'dt)Utt')u:'toit'c des <hi)i~:)tintt!. aussi
t):)ut'[tt<'d'(f')('nt))''t)<sdi~tn's'(''ftnj~'(tt'r'jtttt«))t<tn'ni(tet'.
fttAtHtt)tU)stt'tmv('t'<)))i'.d!)t)s)'"<i<))t'ntiuhs)')''<'h)esdfs
hum)))* h"-t'!m'.(";)jui)'xp)i')tt''nH<'stn<)t)\')')))<t)t''sociaux.
<'t<'t)tt)(''tU''tt')np-')c~!)t'c<')fn')tt :('). dit'c'qu''))) su cn))ti
t)''ra'(:)))s)\h)')''t)''t':)nti')')itt'~)')-h~it)('t<(Mn!)tiuu-
mot)'')'));–'h) t)<'t:')))))):n')'mjt:tsnu)t)'h)'<)!)société it Ut)
t)t't))is)m''[uist'tthït't')h'i('ctt'\u)m'dt't'tt")))"}i:))t'tt')t<'t<
)'t'))'t't<:t'ht. )'"tH'tt')t)')t't)\-sh~)nt'"<t'!ti!ot)'-(jnisct)t-
h)''))t'ti.St')'ttik'r'h')')ns)'ttp)t)-.('))''))tt't!')tt)<)t'fp:n'jni)t's
sm'i'))~t)t't)t~i--<m't')ttt )':))'jn'a')i\'i';io)) du t)':)\<i).
d;tnst:)~~<'it't('.ttt'u)U't't)!)p)):tt'<)j'd!t))s)t')n~tn''sc<));~u''
):)')i)r'-t'ttt'i;)tiu))))!N)-.)'")~)))i-:t))t': si <-)))'s))t't'i;))i--t't'indi-
\i<))td:t)t'unt')~u:n''d''t''r))ti)u'f'.t'th'n(')'y:)))S(n'tM'))!'s.
t'))''))'t'nfi)i) p:)'; t)))''tctnt'n)i))St')):)t'.i)))f'du t'tttt. ('ttcoc
)t)'t'nt<'<'nthtt'i''))(t'.t)):t)')~ufa)'t)t't't'dih'biu)"s")"St'tt)
in'.)t'ttt)h')jtt()t".dj<t')K-i!ttt"))'-tft''fi)titit''s.T')fttatt<'<))tt)':tit't'.
fn)t)t''tm.'tct))j~<[u'')attivisi<)n<)t))t':)v:!)))))'<t.t't<')t:h'un
<'a(tmctitn).(')h't\'nd~si)<tt't't'<!t'.t't)))ij)'')'m''t.jn't'av')i)
''tt't:tntd'tn'm'<~ )':))')<))tt'()t)i('it')')Y<'t'!)t<mf~m'M"n)t:)in'.
(tt'tfdt'<'tttr)~t't'tL'(tnt'')<)pssin)jd(')tt<'))N)"n)U)f',(tcs'nt
)t')'cs'.t't'!tux))!'r))')t't)t<n')t(')')x<'tf'<)))))nm)!d<efi(it')'
<)us-.i.st')n)d!d))')h'))t:tut)'c'jit<![h))"-i)))c:)t'u-)a.('))''cs!
))));t~t)tdt'):)di';s<)))))i<))t<h'<t':)st('~('tdf-t')!tsst'i;,<tt')'t'a
tih't'r'ns'<:)))tcdt's intentent')" dt')'U))if")'tnit<'dt'!i.'u)K~
))Ut)tai))c.
L!)tnt''t.))<)tt<'))X)'t't.j..pX!tm)m''tnt'h)u<u)tS()n')'.m()-.
j)it<))<)ttt<'t)t'.ss()('i;)')x.K)d'!))w)d)'ti)))}'<))tt()ftbo)t)nict't
df ht (cnnnp. Chextous ~'< )'pn)))e'<prittHtif~, e't'st.a-din' ptn~
~\).Y'.H' –CmU'.A'n')'<Krt'Ht)):)n':< )(~

soumis aux couditio))-: t't aux tnsti)K-(s(h' la vie proprpfm'ut


aniuxdct't bio)o~i(ptc. fc sont tes ditït'ren~'s <'t t'it~atitc qui
dominent, tiédis que )')tih't'U':tssi)ni):Hiou()t";8exM
:.('))))))<'<tt
proput-tiomtt'ttt's partout aux pf-o~t-t~dt' tintcHi-
~)-nM'.St'tun h( tn~tnc toi, ttous voyou-;ta fiUttiHcM'd~siotfs'
uu(')))'(')ui~~f))is<tt't:t thune t't')))t))tit':)ia<'a iatt~nf itnpc-
tia))'.u)t('s)'<;uti((('fui.:dtf)n<M)')''f)-))():t)!)un)on(t<'))Kttk')-))p,
'-t('t-~aHt''d(L"h)di\i()u~<'ntn'('u.t't~)'fmvGi<ccrupdaus(fs
(t<'oxcas. – Si te groupe ot-~fUtiqttc;Mtt'cx<;('Hcttcc,qui est
):t f:n)tiHt',S(.-)))ht(-
ainsi -.omnisa ta toi dt' dissututiuti itu com's
(tt":a~'s.)fs~runp("(.'t)ttm)u''st)'Y'('))a~[)<'nt)):)s!)fjnp)us:
't pat-t'ahstx'jttioa d~ jtfuptfs vaim-tt~,~cst-a-dit'e ot sf tes
a~ijni)anL n)aisaui-"it.n s'assimiiatttat'ux. que s'est dt''Yc-
tt)pp'<')(f)ftt<(');('m<))t<h'nt<t<)f')-tt<'tt')()Sft)«tttt'<'(!cn~t))c
!(":))!)tton:ttitt'<.ft'.<hf))-)tt't)-()it(":('t)f)t()tt':f's.<t('p)t!sct!p)us
d'"<i))~)-t'(?st't :)sshuit<'<'si'utK' a t'auh'e ?!«' tous les pt'ogrCs
~Htachiti~atinn.
)'<')'!tn)p)ct-t't't)fi)<)t'hits, toujours it)~))icus('t))ct)tittt)'t'-
pn'tM. sur )es<)tx')s s':tj);)t)x'nt totttt's M's Ht<ut'ic.s.on denop
<)'n')k'S(-ojH-)u-i(jnstir<'M.L.<Jt)c)t'tn<'nis)nc):o)utiuni'ite
'-t-)hmcdevant la n'))it)': tju'xn dnatisnn' irr''dm'tib)e, une
't')n)))t't('ndanc'('t\-Yt'')('aus~it)i<'n<)ani;t')tnivp)'s physique
~'n'da)t.~)')n)iv('t'smf)t'('tqn('si.d'u))t'pa)-).onm'p<'ut
fficr.'):)));!)<<<;h«s<-s.ttxc ~))~' d'institx't vita) :n'<'u~)e,<')')':)-
t''m'd<'t()utt'i)tdhi<hta))tt't'tdGt<)ut('ditîcrctx-t')vi(ted)'s('
'nsprver t't de s't''t''ttdrc en nunpnaut tnnt )t' n'stc.'(soi et en
h"!Upprunatttasf)t)p)'ntit.–pritH-ipf par suite de ditMrcncia-
)!'))). dt'<'«n('urr'')t<'c't<)f~t)t'rt'c.–i) faut y re<t))))):))tre
.'o~i.()'<))'<'pat't.un pri))('ip''i))v<'r<!t'd'L-')ni)ihrp et d')t))i-
t'tt-nnt('aup')i))tdcvUGmf<'atu')n)',d'a~i)))i)ati"t)t'td'u))itt-
r!)tio)t!)u point d''vu''m"rai,<'t qui sonb)t'. en sonune, tou-
jours s~)'(t':tvui)'tmtt')'t)it't't))"tpuis<jn'i) s'exprime par la foi
df la dep<'t'(tititmde t'ener~if en p)tysi<[u< d<'la m'n-t en Mo-
)"~i< (te );( p<'ns<co) p-yttutosa'. de la justice t')t ~u~ioh~ie.
t'uttcs iois iuctm'tahk"; t<')h'ssont )fS"cont')tt-.ionsdcf!)it
-Juant aux''conctusionsdt-droit').c)t("< aspir<'ntaretr<m-
vf'rdans ta doctrifie tfSt'Joootts d'une n)or!))e en nous mon-
trant dans tadissotution )f principe de faction hutniune et.
h"nttc.C'<te))t.'f{ttit)<)t)s)ibù)-Gd<Mch!t}npsf!t'.)))i))M!ih''pt
d'- t'Moistnc: c'est et! qni, pfn' ta. rcatisc t't-~ditt' d''s &trM
setouh justice et. par ta encore ta fr:) ternit''vcritabtc, qui
n'est que la fusion des individus ct)(:urassit))i)!)tionacco)U-
<(? t/XKK -.m:tut.<tC)~rH. tMX-tXU''

plie, terme tdeat do toute éthique. – Matafauteur insisto sur


cette reserve, que de cet ideat ou doit se rapprocher progres-
sivement, en tenant compte do t'iustim't vita) et des forces
évolutives, et que eeiies-eisont comme ta matière même de ht
tnoratite. A prétendre ne~ti~erces {orées adverses qui s'ap-
pettent nature pour l'individu et ttistoire pour les sociétés,
on t'isque de retarde! au Heude h) précipiter, ht dissolution
désirable et définitive.
– Les objections outes réserves qu'appette cet orJKiuatenort
de syntttëse sont, ttaturetioueut, considerubies. Lit ptus iuc
vitubto est sans doute cetie-ei t'pco)t)t)<e)t';auta rebout's ta
teotutivo do Spencer, .\t. L. est tombe d.nts tes ntemet;
défauts qu'it fui rcproctte si justonent; il emploie te mot de
dissolution en uu sens asse:! tar~e pour y envetopper des
phenouteftes souvent très divers. A vrai dire les eouctusious
morates du livre ue se rattaetieut quepar un artifice de tan-
gage à ses prémisses et pourtant cites n'en restent pas
moins iuutiles il est ctair, eu enet, (tue si le principe de
Clausius doit être accepte et interprété comme le (ait M. L
et si l'univers tend a t'immobitite définitive et a la mort, it ne
sert à rien de vouloir réhabiliter te mot dissolution eu
t'appliquant a t'œuvre d'assimitntion intettectuette ce n'est
pas a cette ci. c'est bien a ):)dissolution matenette et radi
cate qu'aboutit cette cosmologie. – Sans compter qn'it est
singutieremeut dansereux. eu ce moment surtout, de rappro'
cher l'action de t intetii~encedu propres par tequet tes orga-
nistnes se dissotvent, de nous montrer ta pensée ratentissant
ta vie, atïaibtissant les instincts et les forces individuettes, en
un mot, ouvrière de mort. Les peuples, comme tes individus,
ventent vivre avant tout et peut'etre se detourueraient.-its
d'un art. d une science et d'une morate même qui les condui-
raient ou veut les mener ~i. L. – U ne faut pas oublier
d'aittem's que toute cette demon~ration est suspendue à
l'adoption sans reserves du principe de Ctausius. principe
sans doute inconteste comme voite de fait, mais tout empi-
rique, dont ta nécessite tonique n'apparait nuttement, que
d'autres lois mécaniques .semblentpartois contredire, et dont
on peut se demander s'il o'c-stpeut-être pas t'chtttfet limité a
certaines conditions expérimentâtes particulières.
Quoi qn'tt en suit de ces réserves générâtes, it semble, au
point de vue sociotogique, qu'on puisse contester que ta toi
de dissolution exprime, autrement que par une équivoque.
,.on.- n n.

AXU-Y-.):–)\tt.)StTt').'<KTWt't'!Hf:< )t!t)

)<ts<'us des tMouvoments coHectifs on psychologiques. t':t


d aburd. Hest vrai que la civilisation semble atter dans te
st'hs d'une desiut~ration jH-ogrcssivedes casles, des cesses,
<tfs fitunttes. des patries, et fusse pitrticitK'r tous tes hoHHftt's
d une manière de ptus en plus e~ate il une même vie intcttec
tuette et morate. M. t.. a encore raison de montrer <)uela
.iivisiou (tu travail, eu spM-i.ttisatHh's occupations protes.
sitnmfUf!t, t-eud par tu m&MH! les individus plus fibres, et
)''s ptvpHf'clit vte cotnntuttc t't p)'o)t)'e)m'))t)ut)H!ti))e.aix
.(u'<'st-ce a dit-e, siuct) ({«0 tes distinctions absotucs. fittates.
.k'tiuith'es sont hrist't" au pt'otit d'une foute de distinctions
uunveHes. ptus volontaires et plus tibn's, et int!ui)neut plus
\:uia))tes aussi, plus subtiles et ptus complexes t'tt'teudre
.joc, les be«~)tes pr~fo~iottoettes acttevces, tous h's indi-
idus participeut a MM'w<< vie. iti l'ou pt'cud ce )no).«t~e au
"'tts t-inoureux. c'esl être dupe d'une abstraction au vrai,
'm veut dire seutt'meut. sans doute, que tous ont le même
~roit de se (ait-ecette vie il teur guise, que tous les ~em-esde
'"uduite ou de pensée teot' sont <Htct))e))t pennis. t))'.
connue les combinaisons d'idées et d'actions ({ui tcuc sont
:unsi possibles sont infinies, et sans doute beaucoup plus
rK'ttes qn'autt'efois, il en t'esutte que t intersectiou des mitte
ixtt't'ets, des mille opinious, des mitte ptaisirs, des so'uts,
't''s idées, des actions qui cot)stit))p))t à chacun Sa uuauee
'i âmeet sa vie intérieure et tibre, sera plus que jamais
"nique, et, qu'ainsi, ta <' dissolution eutr.)htera ta mutti-
~'Ucatiou des diversités. Saus doute, un avocat ressemble
plus a uu médecin ou M utl commerçaot aujourd'ttui qu'au-
'refois: txais u'est-U pas certain aussi que tous les avocat-;
'"t tes commerçants se ressemblent moins entre eux? Si
t"s ctasses ou tes catégories soci.)tes qui enfermaient jadis
t individu ont subi uue réelle « dissotution au sens d<'
~t L., i) est contraire aux faitseonnnea ta
tonique d'en
"xtcture que t'nssimitation rcette et totate des individus y
a~tte d'autant, it est permis de croire qu'à considérer tes
hoscsdu point de vue de l'individu et uou plus des groupes.
il y a bien eu, au cours des .;scs, differcuciatiou, evotution.
~ie. – Xeu pourrait-on pas dire autant même de la société
't.tns son cnsembte' Si certains ~roupcmeuts collectifs sont
)'ius tacites qu'autrefois, d'autres uese sunt-its pas constitues
teur ptace.' Sans compter que ta ntuttiptication et ta
v.'rietc des offices, des fonctions, des organes de ta vie
)TO ).'tXXKH'.t)t:)))~x,hjt):.)X'ttS')'.)

s()'-t!dt'rt's'!(')nid('bi<'n!tm)cdi(!t'rt'uci:tnun\'<ntithtp.Tout
ce qttox peut ()))-s;))!sd()t)t('.c')'st que tfsitssociittionsi) il

(uttdcnn'))tpt-uj<)-cntt')tU)i<)t<)nit)u<'t-tiustt)n'ti[~-ndt'a~-

ditsuud)'<tU))t-')<i[d':t-<<)<'i:dt()<~nmn-t'H<'s,[)h)sr!)ti()ttf)ct)c-:
et\'t))~))t:nn'

t':t-p)us')m')t'sh'!tusf()['n)!ttiu)).<tM'i:dt.'s.)e)r.(\'ni[i)it('t-
t('ctm.'t)K')'(")n))!L'i't!<t))ttou)-a une fti-t!.o)ntmn )'('(')!<-
L')t-s')u'')':(t'ttstL'(-x))t-t)))''uut'i't''<'<n)uns<'t)titn<'ut<\n))))n[))
a t<mii)<)t"tU)t)''s,)-t p:))-ta h'm'fait prends con~'k'tn't'dt'
t!)<()<mm)t)!)ttt)'nu''t))'' dcccttt- ))t:mifrc(h'p('))~)-<H)d''
st'))ti)',H))'f:)itt)!U).< m~'n't)V)'t'')tti)'t"t<' csst'))tic))c)m'))t
<u'i~m!))'iudi\[dtn'Ht'.<-()nt')'t-tt':i)dt)t))n' a)t~t-)tt')-<)tutx'
t-n\'<')<)pp<'ttt)hjm'([ui h- rend yiv:)nt:f:tnt<' dt' <)ttoi.))if
(''mj)t'ut)t)))''un'))n'n('m.('.t)-G.)))iu<<'crt(". il ne fait )):)'-
'f'uvr<d':u'):sNa)-f(.-)'<;f))tint<');)ni))))n'.t.('s).f!)(<)')''sh'
))ritn-i)x's nn'-ttx'sdt' .\). i.<jn'i) dit~'rt'ncic ;)!ut(~ <ju'i)
n'assi)ni)~.)))'t)t')))t'it'iu))~-)-:difaK')':t)ncus ))));('mt
id''a! c')n)mtmuudt'M'nt)ttt(')tts:dtt-uistt'-ft!tt'm-)':)ux.
it tumsdoutx'j~r ):()))')<)('ttnscttthm'ntjdus net d<'nfttn-
))''r~')))):)!i))-. il mm.. f!)itj))t)s<))t-cn'm..d''n'tt)-t'it)di\i-
dnn))))'.j<h)sh'n'du(-)!)'i't-ti))))~))(''tt':d')<'s:)ttmt:n))tt'.
t.:)''<))ttmi-.s;m<'t')'))ti)))t'~stri''n)!)"ittst)t)'n)t< dissoh)-
tn)n".t)y:)di''s'dutim).t-a-()i)'t'j):t'-<t'dc)')h-rt)!j:fuc
at'h')t)h)~(-t)'-))tr--qu'')'h<'tt't'<~t''t)'-t.'('<d'tt'<'h')j))))n'd('n'-
t)H'htmi')it''tt('.)u)~t)!))')t'()itt')-);tds':)bs<)ri)'')'tdi.<j):))':dtdan'.
t'id'')tti<)m\<(t'i)!t<'<)nt):)i«!t))f'f'tout':))-.it))H.)tiu))''t un''
~'))t'')-:))i.<:)t!))!)('.n)tit)u'')i<))';est tout i)')trc'-h'~c'p'mt-t!)H)
t)tt'ttm'c')))fu-.itm<))))i))f'c'))))i)i))!)i'tn)))t'r:)hi~ut'd(".d')tt)))''t'.<
parth')t)it''r'"=. )';))''doit ):ds-)-su))si-.tf't')tf:).)')tt))'d''t':mt)'
t'itit't'(;)st.t))')d'')t'si)td)y)dt)t')s.t.'))<')t'!td('n.s<)u:)):))'c''
t[m')''p:tt'ticu)i('t'<:))))Stsh'.t'tt(u't'th'<'xpritt)'')ct':)))p<)t'tdt"~
''Sjn't'c'tntr<'ttrt'.d<'spr't)'t'i'tcs)))mj)m's:n)xquati[t".i(tun
ti')u<'St't<'())nn)U))t")tGnn''n)<')'~)m'!fs:)Y:Httt<')td!'))'u))i
ti'(tt<ttid<ph('t)')tnt't)'i,(-<'H<'uf)iti'tti')ttn''confond <'«'«<)<'
~'e')))'(;)!pxp!i'[np:c)!t'n'est ()ue la (tcct)t)\)-tf d<')!)/f« dt'
('[n)S~.<t'-[-:t-dh'<'d('htn):)ni't'<'<tuntc[h"<)Htc')[t-Htn<'es.
t.sp)'it.)m)t):dn['st.i;!di-f!tit)t)rs<)n'Hpt)s<<dt',p()ttt'!)itt-.idirc.
ia)'<t'[t~.)H('u'n)uted'pf)t'n'u))<')x's. il comprend te.-t'h')St's
fju;H)di)s!)iL <)'')<') <«t". viennent et cutnnx'tttcHcs.fu))):
Jt')r<.qu'i)))f*nt)<tc.t!pmp')t)Md('('))()t))')S(')'t't)t'src';())))pnsc)'.
Gnut))nttttt'src('rt''Pt'.C'cs)dit't'quc!:tpG)Me)'co))::M'vc:)UX
ctmscs tcurdh'ct'sitt' tuut en ti) )')''dt)i:)nt, en i-c )'pp)'<-sentiu)t
\\A).Y.<t: –t:)v)).)'-u')"'<)")'t')«)):)~ )7<

)t't))'d''vpuit't't)<'tu'p<'wtt)<')i<))t.<[(t't"=W))ti<'))<?mGt)tdo))<'<'()t*
<'<t:H')t'~tt')t~Ytt;.S!t))..<)n)ptct'qu\')th(in~tM<'l'!tctt'dc
jK'[)'«'r)"'tt't)t'")'it)sti))t'Ht'')\'it!'t: et qm't'opt't'atim) )):))'
)!n)U).'))t.')'si)t)i~'t".(p(im)!mt(')tt')n~uH't)t)!h'tGditït'r)'m'it'
t)':tVt'<'t<nts)''s!t<'tt":i(nt('ri''m's)H)sitt)i)!)i)'('s.tt.)<ts).tcotm;(is
'ttK'(')'t'V())«t)'t()M<'t<);)))if<t<'fH))t)«it)sin)tit))t ()))<'ht dMsu-
)))))'))).
C'est qu'en sotntnf)\))nti)t)tf't):tdi«<'h)U<t<'tt)~))n't't
)'!tt))r't))!<r<)uent.))H)ins ([< h)istti'.tit)f')("<,dt";tcnd!)nc<'s
~))))nwc'=,'('t('d('sot)n())(io))~"n<)<t''))'f:H)''t's['(H')'t''[;t)h'<'K
~t')!t))('n't'tt');'<'i't)'s)')))St)<iu)t't)<'tt)))tcs)''s
r))'~f's)n)m!mn"=,t'tt')))t:tt')i~))i''t't)t"<('h''))n)))''))t'~s')('i:tttx,
~u)))H'<!('):) c<'mt~i!tm't')('<t''n\<tt'f)ti<'s))rh))')t'-
~i:))<'<H)!t)'<}m'))tt'ottttt)c m)t'\th)))'')n')iss<))u)))''('t('ontitm.
).pf'h<t'vabipttd)')'f'onh'ti'))''at'h~t'n~nf't(!tf)'?''f":p)'f-
ntictT')<'ft):)t't'))''s. j'r<<;))'<')h'v:)')t) confus (')ttttv'Ut't'n
t-):nt'<'ti)U()i--tit)''(.t'(i( il :t ainsi tonte Ut)t'j))n)SM de )'<'p'r:)-
ti")tit)tt')tf'tu''Ut'qui aboutit a )a<-ot)stituti"nd<' notions
j'~))icu)ic''t'<'t)~t<t'o~n''s.)in':a)o)s'')))nn)''nf'{'nncpha~'
)'<))('f'hit'u)'('sj)t'it:))):'t;tn'tiuit)<'sot)titm':)(!)t')if'tt)if''Gs.
('tf("<t'i<ttt''t)<jMr:)'.siti)i)a))<)))')).<'i)')))<t)''m'h'id''fM'-
)))!)tion,i't)'uttitt''i))iti:d<<('tt)''tt)'')tt.:)u)ien')')t'<'t'Hp-('i
)<'<'t!)it!t)tdt'')'utqnp')))fusi<)t).r)H)ih'(h)('ott<'t'))t''stph'i))'
)tt''t)t'))'ti)ti('t't )<)'<=<t'ont d'')n')t)t'):tSt)t'i't')pn'su)h'
~riodc (tf diffo'cm'tittiott t)):tt''ri<'))<'"(t ittstitx'th't' tjt)i
;t!t't(ttit:'tdes <tis)i)t<'t)')))s:t))so))t''s('))')L:idt'c))~['cvi''nt sans
'hnttt'i'tum'!t'.si)ni)ati()nr')h''t*hi't':)(i<)nm'i)t'et juste, qui
n'~Xt'tt)tnik";ditTt''rctt<'("t)i)'))ibt't't)'t)('('"ot'd<)))))t'st'n-
)''t))f.)t)"in.df t).s)tj))))'i)n''r. )ii''<) ))' n''t'<i)i)'<'tnf'nt
dt')rnit ni c"nft')n)nd'srit't~f-:()). j'c~t)<tti<')t\ihti~ <)))';
)'')tttt't)))t'')'i''))r'd'')')))e))'-)'('stfttti)tu{n'<td<h)''itc
')t')ni'.t-< !).t'.

i'. !un'H. – Die Frage des SittUchen fortschritts


derMeuscheit /<«'<f)« '/f;<~<<<
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Kxh'ai). de ht ttt'<f'"<.«.i(~ H'J.H(-H),
p.~itXi.
)')t()K):.n'<n)<M':t)t'<))'r<pt))t')-i)and't')")'j)ft))''ntdcht
t'i\i)i'=ati(~)''–tafit)duxvt)tsit''t')f.<nt<'n<'t:titf''t't))''n)t')i[
')t\tin<'t).A):tfit)d))xt\'nn;)'ait)))ntt''tp")'h')'[Mt)drt'
!)y'tt)t')<)<<tt)<'sih'prut;r('()est'<)t)n!ti'!SM)tt'csst'i''))ti)i~U('s
H~2 ).'A\\KK'.)!<:)t().<M:)~H!.)M~-)))'M
est indubitable, tes principes et tes sentiments moritux sont
au fond toujours les mêmes.
Les principes monmx changent n suftit, pour s'en con-
vaincre, de confronter quelques doctrines morutcs. celle
d'Aristute et cette de Rousseau, celle de saint Augustin et celle
de Metxctte 'p. 8u.8t). Mais comment prouver que les varia-
tions récites de ces principes, qui se manifestent dans te droit
et dans les m'tturs. constituent un progr&s'tt faudrait.pour
t'n décider, posséder uue mestn'e du propres, un critérium du
ttienmorat.
On peut te définir eu notant des points sur lesquels s'accor-
dent tes dinereutes doctrines morates les utititah't's s'enten-
dront avec tes Kantiens pour estimer au ptus ttantprix
t'autonomiede tapersoune ttUtnuine.et pour regarder comme
le ptus desirabte Mnordre social qui reposerait sur le concours
volontaire d individus indépendants (p.
Or il semble bien que le développement de notre civitisa-
tion ait entratnet'independancet'roissantu des individus. A
mesure ()ue t'ou passe de ta << primitive a la t-ite antique.
deta cite antique à t'Kt.tt moderne,ou voit s'étendre le nombre
des tt personnes" reconnues t'etraxi.rer. t'esctave, ta femme.
deviennent toura tour titulaires du droit. D'antre part. en
même temps qu'ils sont étendus à ptus d'être- les droit-;
attribues a ta personne humaine se font plus nombreux ~p.
ta société netui garantit pas seutement ses biens, sa vie. mais
sou honneur, et, dans uue mesure de plus en ptus targe. sa
liberté politique. – tt est donc permis de conclure que te
droit et tes mœurs portent t'oupreinte d'un propres desprin-
cipes moraux.
Les sentiments moraux marchent-its du même pas? On
en conviendra si t'en entend avec Huctde, sous le nom de
sentiments moraux, des sentiments d'humanité, de bienveit-
tance. de sympathie. Les transformations des pénalités sut)!
raient a !e prouver tes droits de ta piti': sont.de mieux en
mieux r~pet'tt's. t) semble aussi que, avec ta capacité de
"s'objectiver", augmente pour tes civilises ta capacité de
jouir des ptaisirs des autres ~p.S.. C'est ainsi que. par te
progrès de nos sentiments fondamentaux, notre ideat devient
de jour en jour plus humain.
Mais la conscience, ce système d idées et de forces qui rua-
ti-ict'idéat et fait passer a l'acte notre moralité virtuette, la
conscience a-t-ette vraiment vu s'accrottre sa puissance
– (:mtJ-~T)('XKY)'t(')!i)~
AXA).Y<K<. H:-t
J.t'
sooate/tt est difticite de le tttesurer.puisque ta pins grande
partie des actes qu'elle commande échappe lit statistique.
On peut toutefois observer (~t'< de certains états, matériel
t't spirituel, de la société. correspondent d'ordinaire commedes
retâchementsdc ta conscience. Lorsqu'une partie de plus en
plus grande de ht poputation soutïrc d'une mauvaise distri-
bution des richesses, ou lorsque tes croyances qui sont le
ciment d'uue nation sctuicttcut au cootnct de cottttfttssattees
Mouvettes.ta cotscienec perd de sa force p. )<)4).
Or il setnbie bien qu'à t'hcure actuelle nous soutïriotisdans
nos biens connue ditos nos idées, d:t)ts l'ordre
t'eonon)ifju<'
t-cntme dans l'ordre inteHectuet. D'un côte, le progrès des
banqueroutes et des crises industrieHes; det'autre. tedeve-
)"ppementd'un scepticisme qui s'attaque non pas seule-
))Mntit ta )'e)it!;im).mais à ta ntoratc même. temoigneMtd'mt
)uat.)ise qui explique cette sorte d'anaiMissemeut do )H
moraiité publique, qui est atteste par les statistiques du crime
"u du suicide.
Est ce dire (lue notre civHisation n'aura décidément plus
ht force de réaliser son idcat et que, comme celle de
i'Hmpire
romain, il taqueitc etie ressemble par plusieurs côtes, eitc
doive disparaître de ia scène? M. H.ne le pense
pas, car il
'-omptesur une force que les Homains ne possédaient pas, et
.[ai n'est autre que )a science même'p. )!3). La science.
.tpptiquee aux sociétés, leur montrera et que))es nus elles
doivent poursuivre et quets moyens elles doivent
employer
iviticopar les sentiments moraux, elle les aidera :t son tour
ditns leur effort pour faire progresser l'humanité.
C.H.

f!itOOKSAOAMS. – La loi de la civilisation et de la


décadence. Hssai ttistoriquc. Traduit de t'angtais par
A. Dietrictt. X. 43~ p. Paris. Aican.
Deux types Hd'hommes se disputent le monde t'emotif
et le positif, l'extatique et t'ecoiXtiquc t'un. fils de ta crainte.
Mt imaginatif, guerrier et religieux l'autre, fils de t'avidite.
est calculateur, mercantile, pratique. Les destinées des so-
ciétés dépendent de la prédominance de t'un ou l'autre de
ces types.
Or, à mesure que le « mouvement social s'accélère a c'est-
à dire sans doute à mesure que des relations plus
fréquentes
)~t h ).X\KK-).:t"t.<"i~H:.)S'M-)S""

s'établissent entre des poiuts du monde plus éteignes et sti-


mutent ta concurrence économique. a mesure aussi s opère
t:("consutidatiun~'ou lu concentration')socia)c:~race au
tes
jtouvoirde tarent, le sortduptus ~rand nombre est entre
tnains d'un petit )t"t))hn' de spécutateurs. Des tors, tout est
sat'rhi'- aux exi~ence~ du capitatisme. Au rituel religieux s'-
!.ut)-.tituet)ttes t'mt~ t-i\ i)s. [mut-i:t tauction <)fs cotth'at-; et
ht};t'ot'<'tiM)d''h)f'!i'sst'c)t')n<-it't't':p. ~t'))''iw)i''L'
)t'-H-ih)M''t'stt)ti';L' an~'rvicc d'' -fs t')ttt't'(uis)'s. C'est dit't-
(tuci'ho<)t"tt'iU''tu-h"itm'tt<'spopuht).iu)tsnGpcntsub!!is-
ter. Dans d''ss<K'K'tc!iainsi cunsttttH'fsit n'y a ptusj't.n-t'
pxU'~nx's 'p. ectui qui
que pour deux type". c'co<H't)tit}uc!<
vit en ne se refusant rifa, et celui qui ue vit qu'eu se refusaut
tuut, le banquiet-et le feUah. L'fnmtit, au systone m'rvcux
)<h)sMi~)tt. incapabtp df f'! j'Her aux t'tt'nn"! nunvettcink
ta c<ttt)[~titit)n,~t cumtatuuc a disparaitre.
C'est ainsi que. dans t'ttistuit'p de Hume, on vnit s'ettaccr
j))'u a pt'u t~ t\ pcdu Homain ~uprrim' et n'tiififttx. La Rume
du i<as-)'hnpirc, apt~s av"it- CM~' du produire des sotdats,
c~se de produire des ~m-raux p. ~0 ette u'enfante plus
que des pubUcaius. Ainsi em-ore, eu Ao~eterre. t'extension
connuerciate entraiue t éviction des t<~M''x(p. H~t Partout
<))')cotfvergettt tes ~rauds countuts qui tri'nspot-tent tes )ue
taux précieux, t'imagination est noyée, avec tout ce qu'ette
engendre de eourat{t', de foi, de poésie. <' Ainsi les reti~iuns
sontprecttepsetsontouhUées, tes empires s eteveut et. tom-
bent. les p))i)osop))iesuatSiient et tHeut'ont, )':tt-t et la poésie
tteurissent et se fauent. à mesure que tes sociétés passent de
ta désagrégation ou t'ima~inatiun s'euHatntne. a ta consutida-
tiondonttapresi-iuns'achevepartamott'p.St't'. f,
Quand uue civilisation, en étendant sa puissance unan-
ciëre. acotuptetement etuufïe te temperatnentimasinatiîsous
t t'c~n'xniquc, elle a pouf ainsi dire atteint son point cutnti-
uant. Si eUetrouveu sa port'-e, pour se rajeunir, une "pro-
vision de sa));;t~arbare t'ima~inatiou reprend ses droits, les
arts reneunssent. le '-ycto recommeuce: sinon i'ovotution
sociale s'arrête dans ta stérilité. C'est ta civilisation eHt'-
meme qui, par son progrès nature!, couduit à ta décadence.
Tet!e est la toi pour la demonstratioH de taquette
~t. H. A. passe en revue, en aHant de Rone à Xyxancoet de
t'An~teterre à t'tnde. un nombre considembte de faits.
tt est vrai que beaucoup semMeot iuuUies à la thèse était-))
~t.t'K".–):m)j't)"'<xrt'm'i.t)K )~

)th'nm'ssan'e de n"n< racontera nunveituHtntm)iatiundt;


)')jnpereurù~auossa,)edt* part des pn'nnt'rsfh'ni~'s.i'ittnour
d'it''bïse pour.\Laita)'().'H'.uttres faits invoqm'ssemhient
)n'u probants: if"fot'tna)is)n<dt'stettres de t'iiue.cotnp.t
rw". à eeiies tie <it'cron, p)'<mv<'t-U vraimext que tu con-
.))tr.ttion~ rutnaineaHait croissant (p. ttt'Kt quand, pour
!:([u'<')nié)e(ois, sous Michel \'[.(t'~tn'ct-n<'tnentitnprinta
'ur i~tttunnaic les eu!j.;iestics saint-,ce):t donontre-t-H net-
'ntfntMun~int'etHtifenener~iedutentpcrantentemo'
!)"nnei"~p.ii?
Lors n)enn'qnc)<'s faits f'iatcs sont hienrattachésâia
:!n-m'.)t'SKt\j)es"qu'e))e"ppose rcstt'otun pcuv.<ttM.
t.ttUt)if, cunnut* tf )M)';iUf,fst n'tn't'sctth' par des po'son-
'~t~cs~i))s"t"f"t ditï~t'Mttts. t'uc psyc))u)u~iM qui cnudui).
:t et~t~tK't' dans un u~me K~upe. d'uuu patt )c Christ, c).
')pu)t:-ut). d'autre part. <:ic''run.(;n)mwt')t c) Hothschitd,
n'cxt-cUepas d'une simpticituuu peu itt'[un'ta))tc'–H)tf!t).
n~ust'ttGrchnusvauK'mt'ntdan.stc )i\'t')')adt')t)<)ush'atiou
')''sp)'t)pn-!)tio))~sociu)()siqnessm'tf's<jucH''si[ s'appuie.
~(-il!;ur'tuc''(!tdt'(t;n's:'tio))St)('ii(t'ti)t)uk)'it))asiua-
'")nhuu)amc".f)uqucK h)\'t-)uci)'-duu)t))n't-)uent.d'u))''
~~ciftcest pt'opur[im)U)jc ij s~o cucru": et il sa )nasst; y?
L'ouvraKcdu~t.t!. A. pottt'ra. comoh't'etpt'ro son h'aduc-
tt-ur. uveiHcr des idées; tnais il n'en fet-a tcoit' aucune pour
'ifntontt'ee. (;

)' )-(.t'):T. Ouesttons politiques. p.


Paris, t:o)itt.Si)<).
Dcsdin<jreutsarttc)esdece th'rc ~.« <«««-<)';<)~i): /)<-(-<'M-
ffff~.W~'fO'f'/ /f'W~<ff" <.f <~t'ff)~.<Htt*
f'/t )S')i): ~Mf'.«'<-f<
/('
\X' sx- /j le dernier iutt'ressc speeiatenM'nUasocioto~ie:
~ar M. i'senttrce,aHn de prevotr notre avenir prochain,de
dftittir, dans ses caractères Kcneranxet se.-i causesprineipates,
tt-mouven)entdeuotroeivi)isatton.
M. Setgoubos conctuait son 7/M~v ~M~'f<~)(t' <<<'A'M~o<' en
roustatant que « trois accidents coutm~ents et imprévus,
.tvaient detennine t'evohtthm de t Huropccontemporaine
'Juet que soit le r'tie detertniuant des < petits faits M, M. )-
tstime qu'ils ne doivent pas faire oubiier les tendances gêné.
rates, explicables eHes-mOnes par des causes générâtes
p.).
!'?(! t.XHKS~t.~i~H!. )!'?.)«?

Quels sont donc les grands faits qui dominent te XtX"siècle.


ttui sont«assex universels pour être coxsidt'rés comme néces
saires "? Ce sont la démocratie, tes grandes aggiumérations
politiques, la ploutocratie.
Quelle que suit lu résistance de certains gouvernements,
ludémocratie est un fait général. Presque partout le régne d)t
suffrage uuivcrset La masse, défiante u t'égardtt'*s
anciens « chefs commence a (aire prévatutr son esprit
(p. ~48-4). Kn même temps, se revête une tendance aux
grandes agglomérations. Les peuples modernes veuient s'a
grandir, plus encore qu'ils ne veulent conserver intact iem
patrimoine nationat ~p. ~4-~7). la d'accord avec la concen
tration territoriale, s'opère ta com'entratiou des grands capi
tanx. Pe grandes ricttesse:! mobilières se coustitm'ttt ainsi.
donnant aux financiers plus de puissance q<te n'en avait
jamais donne la richesse foncière, et imposant unx tra-
vaiiteurs un asservissement d'autant ptus lourd que leur cou-
voitise est ptussurexcitée ip. 2Sf-:M7;.
Qneites sont les causes de ces trois faits D'abord tour
développement a été permis et comme seconde par t'attaibtii-
sèment de certaines forces anciennes. L't religion dectine,
au moins comme puissance associante. L'honneur de cast<-
perd tui aussi de son efficacité. L'instinct du patriotisme ini
même est lentement use par le cosmopolitisme d'en haut et )<-
cosmopolitisme d'en bas, pnrcehn des classes aisées et celui
des classes salariées 'p. ~o1-~7K).La déchéance de ces trois
forces a aidé atu progrès de la démocratie, de ï'aggtomér:)-
tion, de la ploutocratie.
Mais it est possible de saisir tes causes directes et positives
de ce progrès « facilité et rapidité des communications:
facilité et rapidité d'informations: facilité et rapidité de pro-
duction supériorité d'armement voilit ce quiavraiment
changé ia face de ia terre. « Si la démocratie existe partout
ou est sur le point de partout exister, c'est que les aristocra-
ties véritables ne supportent point la centralisation, résutt:))
des distances supprimées » (p. 2~). t'n gouvernement ne peul
plus être autocratique ta ou ta rapidité des communications
lui fait a chaque instant sentir ta pression du peuple. Cette
même rapidité, rapprochant les populations, les pousse a
se
s'agglomérer. Elle force le patriotisme local it ftéchir et a
résigner (p. ?3). C'est elle enfin qui, diminuant le nombre
des intermédiaires et augmentant le nombre des consomma-
– CtV)t.)!HTtûX
AXALKM. ET PKUUtU~ iTf

tours. met ta sort d un nombre croissant de salariés dans la


tMitiadu grand capitaliste (p. 284-~87).
Et maintenant, de ces grandes transformations materiettes,
peut-on trouver ta cause même? – Elle n'est autre que ta
science. C'est la science qui :t invente tes facilités nouvelles
de communications, ta machinisme, i'armement perfec-
tionne des peuples modernes. C'est elle, par conséquent, qui
il invente ia (temocratie, tes grandes aggtomeratioas terri.
toritiles et la ptoutocratie u fp. ?();. C'est elle qui. par son
dévetoppement rapide et précipite, a donne aux hottuues
t'ideo du progrès, et, unissant a lit cause du propre!; su
cause propre, a constitue comme une reii~iou nouvelle.
'< Elle est plus que le gouvernement du monde muderue i
elle eu est ie démiurge et elle en est i'ame tp. ~n).j,
Atais, de ce propres de ta science. peut-on encore assigner
la cause? M. i- te pense, et croit trouver le moteur du pro-
pres scientifique moderne dans t'ardeur avec taquetie les
ttOtnnu's, enivres par tes appticatioMs des connaissances
scit'tttititjues, ont cherct)6 a accroître leur bien être. K La
raison de la royauté de la science, c'est t'amourdu bonheur,
et cette ittusiou, presque jusliliée par d'admirables décou-
vertes, que le bonheur peut être atteint ici bas ') (p. 300;.
Et d'où vient tui-meme ce désir éperdu de bien-ôtre? tei,
M. F. s'arrête, et constate, sans essayer de t'expliquer, qu'il
y a des a~es mystiques, des âges artistiques, des a{;es pra-
titlues ou positifs. itieu, d'aitteurs, dans notre histoire coa*
temporainc, lie fait prévoir t'apparition d'un ago nouveau.
H semble bien que t'hnmanitc va continuer a rechercher
passionnément le bonheur en même temps qu'ette conti-
nuera à perfectionner ses connaissanees, et que par consé-
quent le xx' siècle verra les progrès de ta démocratie, de
taggtonx'ration politique, de la ploutocratie, porter tous
tours fruits.
A ces considérations, présentées avec verve, it nofaut pas
demander une grande précision. Kombre de faits parai-
tront tnsutnsatMment etabtis, et quelques explications trop
simptes. It n'en est pas moins intéressant de voir comment
un historien des idées politiques et morates est conduit,
pour s'expliquer leur mouvement, à une analyse de teurs
conditions sociales, et à tenir pour les « faits dominants i)
de histoire du x<& siectc des phecomeacs proprement
sociotogiques. C. B.
K. OcttMtKtM. Année ~i"). tt!t)S.)M!). <9
Hft L'AXXKH iitfX.tMO
-nom-Ot.tQt'E.
P. MtLJOL'KOt-'t-– Les Eeq~Mes de la oaltwe fuaae fcn mstx-).
)'"pM)ti.3"<dit..)~.t'.M'.M' partie. tM9,r.3<)S,
SaiMt-)'t'*)~'out'

n:u)scc-dt.-u\<tu))~. tH-.t-")tti)t-.)tmh)<-<,fautent-MMic de
)-ut«t)'n" [<<<M'aux qui ''a)wt<)isput)'<o)ution
s.i!m')'n-d'-pni-)'t('ttt)'(<<ptust\'<-ut<t:'t'sth()'r'')nif't'e
tt-utitti~ dm-i:m" qui :tit')'f:'it<t.t'pretnicrt-p:)t'ti'-tt-ftitc
d.-t!<))OptUit)iun,dt-t'Mt<'conm))iqup.d'-t'u)-t!at)isatiunpotitiquc
<-tMcht-' ta -o-ondc est coM~tOt'-c& i'H~tis'' ''t )t'cuic. Cou.
chtsionint<rMsnnt('sMrh'M))))uttstt<'):)ft'tt-)t!<<'ctttch:.cic)tM.
)':t)Hu~tc,)!tt''titti"))tt':t(-tt'-mua!i«)nnhu)t'k'tit)'('ns''ecotnn)e
<'nAt)jje(t't't't'.ntUt):c)'~th'ft~"nnh'('n)''t'!t))')<'tuunt'indif-
fcr<'ncetnutut-t)<t.)u)<-)tt'f)'ti')'t''aiti-.ihrttptU)~<)u'i)<.<)ns(.ttt'
''ntt'et'intd)in't)'t'n~<-<'t)''st-)as-.f'<t"'pu)!ti)-cs,itinsi<)uc)'
<Mract~~t':ttticuncrs~-c~)h-tuptun'.t.'<'x)')i''nti'!))<tntt )'<')'
F.Sx.K'
~Mti.(u".

CAtt). JËMSCH. Sooiataudese .St'-h'tint! .<ocia)<


A'n7w/t<'(J''M.<)'. Ym-M:' p. t.f'ijHit:. (trunof.

Ce tin'c. 'tni nf m:tt)r))t~)':)s .!<' vf-nc. est <ti)-it: Mntrc Rcnx <))ti
ct-oient qn'' !<-p'-om-~sttc la chi)i'=ation c- "ne cons~qut'ttcc <)f<
lois (tt'h-h-ticnnatm-<-))'t'[')"tU<aux socit't('-s.
L'nuh'ur'tt'-n'(nc''t'inL-t-rtttUttt-<t<:stuisinvoqut'-<ipa)'tMn:ttura-
n~ /~<wt'<(/.<M' n. <«'f<t~ et montre
tistcs (dt. '?'
'tt'ct': ~ui d.nvcnt '~t-Mmu-i-
qu'ik ne a'cntcn't'-ut mtiK-tn~ttt sut )';s
bufsàh ~tct-tion. Mh) v:)t-i:~im).u h tt-an~nission hcr'~imit-
Dan~tes chapitres Htiv:<nts («t. ~MM~wM ftM//t<'o/M~~<?'
Ne/t'ftt'oMM<-M/ dist-ut:n~ les e<'t)s<quenccs que les an'h''«po-
les sup''nt't-i)t'
socintesue~ "<)t )it-c.; <)'' 's tf'i- il prouve que
sucia)es oc con-c'.poodent t'.XM de.<types Motogiques dét:nis. q)t<' la
dUTerenced<-s situations is'u-iah's. luin d'être cttgot<d)'o par dM
distindion~ ph\-iqu< t''s ft-rnit bit')) p)u). n.t''t, que )<*jet) dcR
toisnatH)'f))t's)oiHd'ini;t!)t)<'r'')uiouM't<'ha';ut)â!tt)aif-p)H'-)'~
)&iMc[x't-dtc ou d('-i;r:td'-t-)'icn d'"< c:)p:tcit< qu')))h), c'- )):)hun-
)isme, s'il etui) vcfi~ dc~t-ait cottduit- &un tw's!i)M)s)))ct.)dic«).

VtCHAHSCO.– La sélection des 6Mments dans l'organisme


McM. /f''< ut<<'o~f"«'~ 'Mx-t'th~f. tt''d'ttt')'tt-s'')'t. <M9.t
soeiatismp. Len-
Chapitre d'un )h)c i~dit snr ):) phit'Mnphif du
teur wut f'~aMit-qu'à fnfsttt-f' ')<).- le caMc~-t-e c~h''ttft)tp f-t'ohM~
dans h tn'nf n<t"!ure <~c)t)(' aus!=i t'ftr~auif'mn sociat, d<-t<'t'tnine
à ce caractère.
partes conditions indisppnsabtM d'adaptation
AtALt.O! –
fEMOXXAUTK MHKCTh'E J79
H.tMM.O. DM aeeetz des Bozialea FortoohriMa <<, du
~,<)..U~meitM.; i,t.ttisti<:h~ ~t.-t)it, t. B. t.
/).< U.dbband
rubt))f!<'n. tM8. p.M.
t. p.f.s sociat ~o.,si<t<ait &,H~ de ptus en p)us 6tMit~n..nt
.a.-t t~ <tK.~s .v..c ).< ),n, et t. ),umm~ tp.; u.w ave.
t~u .es ..ar c-<.sttM,.c.. m<,ye., .tu<- k.s t,mc.s
t. ptu. grande .).m..tit.. pc-u~.n~i.
~sibt.. de )-n. ,Lt.u.. d~,<
ies ..t .i,s t.it.
.h~~ ~t,.)i.:mit.,s. th. ,“ te ,o~ chez
.s.st.-n.it dunsun. ~.tit~. d. ,.h.s ..“
ht.< a t.)~ ~<t.)~
n.t.p,-<jc)~.r et il se cotttbiu. )t,s unes a~c )..s itutn-s.

) t'H.UA L'adaptation est-eUe la loi derai&re dé


iôvotuttoN humaine? ~</t.
y
j)'tUj~.lUU.
t.. t.t.ni.c .h. )-)mi~ ).nain.. ,,c .s.,u,it .tr..
ça.. radaptatio., p.t ta.h.nta.
.t. a..ssi
t. ~pssiv<“<o~si~
P"'P' d. t homn,<-est ta ). d.t ).c.f..ctium~.nent h.d~i,
"< rn-uvc~ .tt.jcctiws et
suttjcctiv.-s t-n ~nt fnumip<.

St'KX.:f.:)t. What is aooi.1 ov.tation?


(~-<f..<. f. ~.<
~<w &o<-<'<t/f.Xxtctct-nth
<:cntt))-y,t..t. ~tM.
H.pot.d a M!m.~k qui lui :it r..).r,<.h. d.n.ronnattt-c ip,-Me
).o.n.n~ .tans ).. p,
t),) .its ,“.““.“, j, f~
'-) ) .ofMttUtt, )M;tt.'i<;<)<.
j<.ttt.;(..tiott rc.,t(- ~(-x.taot-.

.\0\-t(:u\V. La mort des soeMtés.


/~M~<~< j8')«.

"t. – t')!RSOXXA).tTK tXtm'un'E).).):


HT t')!K::0'<'<At.)TÈ CtU.t.t.t.m-Kt;

Kt8TL\KO\\ SK!.
GeseHsohaft und Einzelwesen
~w~~ A't'<t<'M«'</<o;Mf/,f
fM<<n-<Wtfft/<7t' s~t~tp
p. Herfh), Lieb)n:)HH.

Sous (tue)te cat6go.-io <i êtres hutt-i) (aire rentrer


la soci~<~
's q..eHc mesure rMsemhte-t-eHc aux individus qu-.He
PtatM, Hohbes. H<~ss..au avaieut
.e.nb)e? comparé) tttat
hM.MtHeen ne se ptaçant qu'au point de vue des
droits et
))ouvoirs. La sociotogie Liuto~iquo de nos
jours va si)~u.
''èrcment plus to.a e!)e prétend cousUtuer la
science de la
t80 ).<:<Ht!StM:KK.t(m~H-)<.tS'M!.ttM9

société prisa d:ms son eusfmbte et considérée dans toutes ses


(onctiouscn ta comparunt à un organisme. Hn fait, ette n'est
capabta do déttuir ni te sie~e de la sociét'}. ni ses étéments.
ni ses modes d'action. Httc s'égare eu ct'ercttant d'emblée tes
tois appticabtes it un comptexus de phénomènes qu'it fau-
drait décomposer pour le connaitre scicntittquement. C'est
bien phttot de ).<psychotogie que de ht hiotogie qu'on mn'ait
ntors bt'so!n ~ehap.)et ))'.
Coosidt'reepu cHe-m~me.))tso<'it''te!)p)KH'<t!t comtne un <Ure
c')))et'tit, constitue p!u' te ritpprochpment d'unUes (''tetxe))-
t:)itTs.Ha ':e sens. elle est Mnato~'c "t'x nutfcs cottectivites
nature)tes,A uneforet, a nnechatoede moHti~nes. Mitia. pouf
la caractériser, il ne suffit pns de dftitMiter son extension ni
de (ixer te nombre dp ses ~)t'<ne)ttsfch. tv). Hicn (t'exterieur
nppentdctinirta société. Son <M'i}!imttitc ('('suite des actions
et réactions qui s'échangent entre tes individus associes.
<:e)amême explique pourquoi ta statistique taisM' efi):)p-
ppr ce qu'i) y a de propretneut sofia). R))e tototisc tes faits
qui se repëtettt dittts !:<stM'ictesans pouvoir )))m<tr<'ren quoi
iis sont provoqu's par ta société )npm< Hntre les individus
dont elle dénombre les vots, les suicides, tes dfccs. ta statis-
tique ne prouve pus qu'i) y ait eu uni<tnrcette. t<esociologue
(p)i se taisserait {t"ider par les couceptious fatuitiercs aux
statisticiens risquerait fort de confondre juxtaposition et
associution 'ch. v;.
Hst-cc:)dire que tout t'être de ta société soit en dehors et
comme an dessus des individus rapproches' Le sociotoguc
qni se fierait exdush'emeut aux juristes pourrait le croire.
tts représentent t'Ktat comme une pcrsonuatite indépen-
dante, ayant ses fins. ses droits et ses pouvoirs; ils détachent
t'n quelque sorte, pour les étudier, tes lois et toutes les
x'~tementatinns sociales de teur suttstrat con''r';t 'cit. )uj.
Maiscette abstraction, légitime en tant qu'ette a pour but
d<!mettre en retief le côté pmprenn'nt juridique do ta vie
sociate. nf doit pas faire oublier qu'it y a. dans cette vie.
autre chose que des rentes, dans t.) sociéh'. autre chose que
t'Htat. A vnutoir, conxne Stammier. dftiutr te ptténometx'
social par ta réglementation extérieure <p. ~4~8), on exclut
de ta socioto~ie nombre de groupetncnts importants, et on
onhtiece sur quoi la réstementation même repose, tetravait
incessant par tequet sutaborent, entre tes individus rappro-
ches, tes faits proprement sociaux
A\.U.<"t<– t'KKsuXX.U.tTK
CuLLM.TnK t«t

pour apprécier les résultats de ce trnvait, il nasuffit pas


de ctasser, comtne t'a fait i'écote de la («~w~fAo~x-
f.m.tt'us<'t Stfinthat) ce <tuo t'individu doit à (a société, de
prouver. en analysant iesames i))dividu<'H'"<, qne non seute
titcnt teur contenu, mais leur tonne, non seuiement leurs
diuf'entes idées, mais ta façon dont elles se posent et s'uppo
~ent (es unes aux autres dépend en quelque toaniet'e de l'état
~)cm) il faut rechercher dtrectemeNt ce qui constitue la
cunscienec coHecttvc ~p. t43-)48
H)te contient d'abord tes etfetitdes (<i)!frentsprocessus par
k'sque)s les sentiments des individus s'ussimiient et s'addi-
tionnent, ou plulôt se muttipHeot. Elle est te siège de ces
~-audfs tendances sociales, pennanentes ou passagères, qui
résultent de la sonnne des tendances particulières. Eu ce
s''n!<on peut dire qu'elle est à la conscience individuelle ce
que te tout est à la partie. Mais il y a plus. Outre ces seuti-
tnents communs, la conscience collective contient des impe-
mtits. des règles qui, une tois constituées par une sorte de
synthèse créatrice, dépassent les particuliers de toute leur
ouh'ersatite, et se présentent à eux comme génératrices de
devoirs. En ce sens on peut dire que la conscience collective
est à la conscience individuelle ce que le type est à t'exem-
plaire (eh. vu.
Si telle est l'essence de la société, et sou double rapport il
i'ittdividu, on comprend dans quelle mesure elle peut être
contpacee à l'esprit individuel. Dans celui-ci comme dans
celle-là une certaine unité résulte des « interactions des élé-
ments. où se retrouvent-teurs forces assimilées et addition-
nées. Dans cehti-ci comme dans cette-tà, une synthèse créa-
trice dresse, au-dessus de cette unité empirique, un pouvoir
dominantet régulateur (en. vnt.
Maist'anatogie ne sauraitétre pousnivie plus loin. Les indi-
vidus ne s'absorbent pas dans lesétats sociaux commelesidées
dans une idée plus generato. Et c'est te propre de la société
que de travailler, en même temps qu'à la constitution d'unités
organisées. au développement des personnalités qu'elle unit
Le tivre esb pénétré de t'tnHuence de Simmet (auquel il
f'st dédié ainsi qu'à Windelband). tt est en même temps rem-
pli de souvenirs de Lotxeetde Herbart. On y trouve, sous uno
forme parfois un peu abstraite et Il philosophique un juste
sentiment de la spécificité des faits sociaux.
rC.B.
n
tM ).'AX'<KH
~Ct~L'h.t~rK. )89)t.tXXf

F UtNEH. – Batudios y Fragmentoa sobre la teoria-


de la persona social (~'f)«/M~xr ~< ~prjf«t«t<'.fo<!<«<<
Madrid. Mnrique ttujas, t~t, p. x-433in 8°.

Apt'es avoir étudié la notion de personne en géuérat. telle


qu'clle se présente eu psycbuto~ie. M. Giner fait t'apptication
de cesrt'chfrches la théorie de la personne sociate, ou, plus
exaetetnent, des personnes tuoratesett~fucnti, cotnpt'istit
sociftM.Pour lui, la pm'sunoe hutnaitu* ne se cumctet'tse tu
pin'nudividuutitc pt~siqtte. ni pi)r)a ntisoa itxpet-gouuette;
elle consiste esseuUettonettt daus nue urptuiittttiou mo)'ute
et psycttique.Cette détiuitiuu lui pet'tMet.d'admettre lu rèatite
des pcrsonues mondH!)
')))))os:mtla théorie de ta personne sociate a celle du contrat,
il t!)u)ftreque toute société. vrttitHCt)tdi~ne de ce uom, est un
être ratiottoet. uue or~imisatiou cousciente, qu'ette a uue
existence propre, distittcte de celle que Mtèoet'ensetnbte de
ses membres. C'est uue persouuatite m, s t). A ta fumiere de
ce principe, it critique successivement les théories des
juristes et celles des sociologues sur ta matière, tt divise tes
premières en empiriques, qui voient dans tes porsoouaiités
collectives des cmubiuaisous artitieiettes, des êtres de coa.
vpntion. siutp)esagrc};atsd'ittdividus. –et eu idéalistes, qui,
de Uej~t à Lussou, {oxdeut la société sur ce qu'il y a de
p'nerai dans t'hounne. A ces couceptions. it oppose cettes
dessocioto~uesqui, après avoir rameue ta persoutte sociale à
un fait d'organisation physique, comme t'ont tente Speucer,
Espinas, en sont venus peu ù peu a reconuattre dans la société
un surorKanisme« spirituel et morat
La partie ta plus intéressante et ta ptusorixiuatedutivreest
consacréeà t'étnde de cette personnatité collective .<'«~«erM
qu'on appelle t'Htat. L Ëtut n'est pas nue entité abstraite. ni
une p:u'tie de la société, ui t't'quivatettt du cerveau ou du
système nerveux ou d'un autre organe du corps humain.
t) u'est pas le principe de t'ornauisatiou sociale. comme
si la société, par elle-même, «'était qu'un tout inorganique.
tt est la société mètne. mais la société considérée dans sa
fonction juridique (p. 2ot). C'est la société tt~itéraMt sur
ette-mètne. Mais la vie juridique de toute personne cotte&-
tive peut se manifester sous deux formes t une spontanée
et continue, qui s'adapte a chaque instant d'ette-mém& aux
nécessitésde l'existence l'autre rcnéchie, rai~'unée et, par
– t'HKSUXXAUnS
.\XAU<)!<. 'H.),H':T~H ttKt
suite, intermittente, résultant d'un effort personnel et métho
di()uc. A cette distinction répond celle de ta coutume et de la
toi. La première est nue fonction de i'organisme entier pour
ta seconde se dévetoppent des nrgaoes spéciaux. Le priucipat
e~t le gouvernement ou État onkiet (p. 2tC). L'auteur est
amené aiusi a parier de )a constitution, du système doctorat,
(tes rapports de t'Ëtut avec les autres organes ou person-
natites collectives que ta société coutient dans sou sei)). tt
aborde ensuite le problème des rapjMrts de l'individu avec
n~ti't. examine les deux conceptions opposées, la démocrate
iudividufttiste et t'etatismeautorituireet se prononce, au hmd,
pour une solution tnixte.
Le tivre se termine p:)r uu exposé et une critique do l'ou-
V)'.)gede Setnenie A« ~'«M<M<!fK<'c </«MCM<M«~. K. U.

HLL\OOt). – Protegomen& to social Faychotogy


P<o<~nM)cHM « la ;M)/f/)~o'<' Mf<f<)<'
). Amer. Jour. ot
suciol, mars et mati t89U,t. t\ p. 6M-(i(Met S0'<.8~3.
L'inttenr distingue très radicatetnent ta psychologie indi-
vidnette et la psych"to~ie collective. Les faits qu'étudie la
"'fende ont pour sut'strat. non une cont-cienceindividuette.
tnais nH groupe de consciences de ce genre et ils doivent
:t t-ette origine specitique des caractères également speci-
thjues. Mais ta psychologie sociale, ainsi entendue, ne se
''uttfond-ettRpas avec la sociologie ette-metne? L'autour distin-
gue deux grandes sciences sociotogiques lu psycbotogie
~ociate ou sociologie subjective qui étudie les représentations
-sciâtes de toutes sortes, et la sociologieobjective qui traite
<iMtaits cosmiques, etttuiqucs, géograptnques dont ta société
t~ut subir t'influence. Les expressions ainsi employées sont
)n'ut-ètre assez malheureuses; car les taits dont s'occupe
t:' sociologie subjective sont, par dénuition, objectifs par rap-
port à chaque conscience individuelle, puisqu'ils rèsident
't'uts )c groupe et demnndcnt a tHre étudies objectivonent au
'ius autant, d'aitteurs, que ceuxde la psychologie indivi-
'tuette. tt vaudrait mieux distinguer une sociologie (oue-
HonneUe un psychologie sociale qui a pour objet ia vie
ottective. et une morpttotogie sociate qui a pour objet le
substrat de cette vie et ses (ormes< Mais cette critique ne
porte que sur la nomenclature et ne touche pas au fond des.
choses.
t84 t.'AXXXt! «98-t899
SOCtm.Ot.tWR.
Dans le second article, fauteur cherche te fait fondamentat
de toute psychologie soeiuto et it te trouve dans le ~'fM~
H<~t(. it n'y a vie collective que quand il y a un groupe cons-
titue qui vit d'uue vie propre. Au mot de groupement, fau-
teur substitue ensuite celui de eoordinution qui n'ajoute pas
grand'chose au premier. L'un et l'autre. d'aitteurs. ne sont
pas de nature a éclairer beaucoup ta question. La définition
donnée précédemment de ta psychologie sociale en apprenait
tout autant. Aussi, quand M. K., à t'aide de cette notion du
groupement, entreprend d expliquer certains taits sociaux,
comme les révolutions, le rote des grands hommes, etc., on
ne peut s'empêcher de trouver qu'i) se contente de bien
vagues généralités. D'un autre cutc. en faisant du groupe-
ment te iait psychologique (ondamentai, fait d'un phéno-
mène morphologique te type des phénomènes fonctionnets
car la manière dont tes hommes sont organises, ta forme (te
leur association ressortit évidemment a la morphologie.
H. D.

SAXt: t«)SSt. –L'anima deUa foUa. ~t<t)<< < /Mt'<'o/o~<a


cfHtMtttt. t \'ut. x))t.9M 1). C"tt'nM.tth-t-n. t'ttH., tM''ti.

Adoptant !'idée d'une ptycttoit~ic collective telle <)U<' t'a fbrmuh'


SiMhete.t:mt<-urdMce livre )MKtnti''ntst'Mtewnt ''fmtt'<' lui qu'U nt*
fftMtjKtsctu<tit')' ('x;tusiv('«)''nt dans ):( fout'' ses xmttih'stations cri-
Mim'ttcs, et (tu't')tc M,cutnmf)'h)dhidn, sa j~ychot'~ic normate pt
ses fonction:! pt&ducthM, qu'it ne faut pas dit' par suit' 'tue tou-
jours dan's une fuu!c les pensées individucttes se nt'utratisent et
sannutcnt tondis (tue te!: passions s'additionnent ta pensef peut
p:nfo~ s'y tt-pandrc. s'y intérêt-, s'y t?()Uttibt-cr.Partant <h' ta. M. tt.
ctudi'; d abord ta .<~<)'~M<' de ta fou)~. c'est-a-di)'' tes fortnei! divpt-
ses qu'eHc peut aHcHtpr (groupement indin~reneit', castes, patti~,
ctaM<*st.s''s )'nt)<'cpti<msdominantes, et t'nnnnt'nt elle <t tout en-
setnbie tnisoneist' ft pourt.tttt trt's 'mhtieuse des faits prefiset c<ms-
ei<'mment )Ct!di-s. <nais dfnoiuM* pur t'uttscan' survivance des
superstitions nn fies ))a')i)i«ns. Puis, it en con.siderf la ~Mamt~x''
sa )n:n)ietf de sentir, et tu pto~tt's ()ui soubte s'y dessiner, setux
t'.mt''Ut'. danste st'ns de t itttmi~tne et encore ta jeunesse et la vit'it-
t<'s.<fdes foutes, caracteriscf-s, t'une par t optimisme et ta connanf'
'')) sai, t'autre par le pessimi~tne, )e d)'co)nat:ement ou les fot-nte~
dit'f't-sesde neo-mysticism' Sottement «'tte vieillesse n'y t'stjamitis
définitive, et lu possibitite sut'&iste tot~ours pour tes foules de f'-
naixiNnces et de renouveaux. Enfin, la N secte représente t'etut
pat))o)o~i<)aede la foute, qu'ette se produise soit a l'origine de due-
-~Af.~M. – rKMMSKAnTË CULt.KCTtYK <85

trim's "u uroupcments nouveaux, soit dans ht tit'ittetse ''t ):) déca-
dence d<'s pat fis vaincus; quant a fit persecution, ctte constitue la
forme tu ptns nette de la « criiie » sociale. – L'auteur termine par un
afx'r'n historique d'' t'cvotutittn ttumainc, des périodes on doninent
h' t'.x-tesinduidua)it's Acett's ou h' premier r'tkfe vient &lu cuHm'.
th))' et il conclut A ht valeur sociale et &t'educat'itite de la fouh'.
t'ne secon'tf partie de sm'iutnHit' apjtti'jUHC,et of) tes n~toes i<t's
~nt t<; {'tus SttUYOttreptist's. tt:ntc t" 'tu <'at'acttrGdu tnidt de
) )t:t)ie 2' du t'ht'isttHuistnc et des furmatidos tti.turicu-sot'iatps 3" des
tUunanM a (fab)es t't )!H''ndt's poputuircs de t'ttatif ooit'idiMtittf);
4 ttt's 'pid<!)ni<'s psyc)t")uf:i<)tn'<.
!)<' [<tut'e f:n;i)c, mnis d'ori~inatit)'' as<f?. t't'stn'intc, ce ti~te
tt't'ctairctt (tut'n' lit nitturf dt's rapp~rt~ ''ott' t'Amc ittdtvntu<'))e et
) .'ttx'' <'o)t)'<'tiy<'p:tt' s'*s r~uttutx, il scMthk'rait montt'cr. contre !<
propres dires df )':n)t<'tt)',<)t<pla p.<y<-ho!o~i<' co))<'ttivpne fuit que
tcprnduiro en grand tes pMnom''u'*s <'t tes lois de ta p~ychotogit'
iodhidm'Hf. tt'auttL' part, M. t<. ne manque pa:i, t'* ras ('h~ant, du
tai~sf'r dupt')' par des )t)('')aphM<'snu des attstractions <)U't"it-ce.
par <'xc<np)<que la jeutx'ssc ou ):t vietUess~ dt's foules, s'il faut
r<ut)ttattt'e que rien n'y correspond au phenomentc de lu mort, et
ta f~ute est suscepUbte, gr.<: a des inftuence.s extpm''s d' at-
ttactioH et d<' su~cstion de se t'enouvetcr i))d(''t!)tinx'm?
!). P.

M!Ct:m. – La psicotogia deUa folla. Krochwc 3ï p. i8M.

CritiqMc assez so'rf'c des th'ories a )a mode sur la « psychotogi''


.)<'ta foule s, r''presc))tecs surtout j)ar Si~hete et t.ebo)) en France.
t.'autf'ur conteste que les sentiments st'uts jtuissont agir sur ta foule
'jm' la notion m~nM de foutt* ait e)~ suffisamment prefisee el
'tinie que ta foute soit t)e<;e'(iretnettt criminette, et <)u'<'n<inon
[~ui~sfconclure de son (''tude a la condamnation du partementit-
rismc. four lui, ta jtsyt'ttoto~ie <'ottf't'tivene doit pas s'at'sorher dans
t <~udcdes foutes, c'est-à-din' des npdte~ats inorganises, aceidentets.
j'as~agers, confus, qui ni' sont jamais ({<<ce que teuri! composants
)''< funt tHre et varient avec ceux-ci mais cite doit étudier tes prou-
("'tnent:) sociaux staMos. seuls o)'xat)i''e. et dan~ tosqut'ts seuls tes
individus, pouvant agir tonjïuemfnt t'un sur t'antre et se modifier
)<t'ip)'o<tM<;m<*nt, peuvent arriver a constituer une âme conective.
titO'Tt'nt'* dt~t'et))' des individus, sp<Mitiqucn)entd<tinis;!at)t'

t.OXtXSKt fXKnxtSLA~).–Itum. Sxtuc socio)o)!ic!!ny(Aa/~M/f).


2* ~dit. Varsovi' tM8, p. 80.

Le chapitre premier traite de ta suprématie de la foule dans ta


vie potitif~M. L'auteur n'accepte pns la théorie de Tarde et d'*
M! t'!)))!-)80M
).'AKK~ SOUtOLOtUQt'H.

Sifihotf qui bitMnt tu supt'~ntati~ Uo ta tnftjorit'' non ~euh'xteut sur


)o numbu:. tuais sur )i) tn'cjMtut~raucc df t'idcMt't'j't~fot~t' j'ar
))Ot)tb)'~Uat)sht\n'jn))[''mt'))t.ntc.(.c)t\-<tpf~tttu.iuUt'st'itttc))i-
t:m'e qui t'oxpmk' ):( ticttUtt'. t.tutoritc ~c ):( nMjMitt'' e'!( xouvsnt
ttf.<))uti'}u<*''t cf <~))t t' hth'ijtK' tes stttipcstions ttcs ctx'fs qui
')iii{!e)tt):(Yit'j"!)iti')m'.t'ou)'c''()ui<td(')ahut''t;<'hnh)<'))c,M.t..
sen'ftt-!t' et y \ui)' un )))tcnon)'ne origittitt ut ii <t't)ticnt t:) tht'sc c)as-
sitjm':f'«t/f</<<7<<~<MK~<<<«"~<w<<f.

< STAUCKH.– La personaattM !ibre..tMM«~ f/e /'<M~«f


t'«h'<'M«tf'wff</
<< .<~f'f'(M/t' )). ~2:i-S3t. t8f)U.
)'tt)t'statiu)t couttc )cs dit)\n'ut<< futtncs d'' t'iuJi\idua)isme
:t)):))<'hi)))))'<n<'ia)is)nt',ft''tnun-n)<').Lt't'utt('dctitp''rsonMatH''
tih)'t"af:( f')i.<.):(fut'e('t-t)ant:t):ntip<k')t"t)'t''))t)'8!0ny y
"btit;')tM)'h)divhht'tJt!V('[)u cet t''tn' int''))ifcnt.c<HKptrson-
n.ttite !ibt't''') '-cnsit't'' ptv<ts('f)«'nt t):u'('t' 'ju') ~on fxistf'n<'c f route
n')h)m'')u-oi<'i)Jct'))um!tnit<

tt. W~tUtS.–Psychologie coUeotive et psychologie individuelle


(~t'«p tt)tt;n((~«M< </t'.<M<-<f~«',atti) )~X).
M. W. th''cuu\)'' f"Hi~u'')))'-)tt ')()' )~'u 'Hk'wnt ta psyc)tu!o~ic
:t.:it''))t'(:t'i~)ui;i'u):u<~)t'it)v''t-n)t't)t)itSt)ci())('~i<'p<))t'-tt-ct't
m.M(iti'').tt'sy':)t<')').:i''Ht~tn(;it)'ti\h!')''i)<' Hx'-utifsdt'XittttMttct
'tt)!uu)<'(.U'uu <)))-ct.t)c)u'-)!'tttai~utttM)')t'~)t'it y ah'oi~sot'tps
't''pi;ych'))o!!i't"t.t))'<y'h~t')!!it'ht)tn!ti))''t!)'atf;2")itpsyc)h)-
t"t;i<)"i;)tcoud''snt'<)Up('t!t~y('Huto{jici)t<Jtivid))f.'tt'

f. <:t tHtm'A-m't.UHttt. – E~oluzione individuelle, evolozione


collettiva, 1 )')-<')<.6 p. )<t'~io-t:u)i)ia, t!)H8.
(.'auteur s'jtHicnt ')Uc. ~i lit <-o))c<
)ivit<; <vo)uc dims )c sens d'une
<'t:a)it<:
';t d'uneunif'x'nute crMS<:tt)(cx')<*tous .<psmetn~'s. t'cvotu*
lion tttdh'Mm'tic s'at't'om~it ;u) 'ntruitt' (tans )<j sens <)cta s()(''t:iit-
!tStttMUPtdc)it'dt't)()it)bt'a()')h~n)R)tta)('.t.<'t"nt'ori~:)t)ftHt';
i))t)ivit)uct)'t )')Ut j'uis~at))'' tjttc )'mtifu)'n)it''ton<tht'.i) yan'gt'M-
tes
)-!<))); ta'm tatiat)t'n.<i)h)hnhn.'))<<ont<))')nin's)'<ttt'<{!a)ts<t-
fiot)i!0ciat'itya)'r"t'f's.

SCHURHRT-SOLDERX. – ïndividuum und Gemetmachtttt


(individu et communauté), ~<wA~. ~<TM..S~««<«\, <8M,
p.76.
AXU~tis. – ~);K'.mj\SUt\')!HS)!< t87

tt'. –t.'fKSTtON'-ntVKttSKi!

MASSARTHT \'AX))HHVHU)R. Parasitisme organique


et parasitisme social, tH7p. )!iM. interu. des se. Me
t'aris, Schteicher.
<;ctivre est nu nouvcl exemptedeta tnétttode <}uetes auteurs
:n':tk'nt fmptoyee dans t'fo~wH n'MMcc. et qui consiste
!<emparer, points par points, fesditlerents phcnuxtènesqui
<h)ttnt)etttdans ta vie des sociétés :')ceux qui donuuet)t daMi:
)H\'tedesor~<tnis)nf.'s.
Kans t'ordt'e souioiogttjue, !es pantintes pt'ospf't'cnt en
eutpruutantaux j~rasitÉsstHUeuratituentMUmm~ttte'cmtttne
ic t~'tnit), soit )et)r force !cu)nntele remorHqui se fait porter
p!U' le t'etjuh~, soit leur tivree (coMuncles ar:(Ut:ides qui
imiteuttes fourmis
Ai)tsi. dans t'hmMauitc, nombre d'ôtres empruntent aux
nôtres leurs moyens d'existence fcfmnne les parasitt's pro-
pri''t:)ires, ces "ta'aias du corps social les pantsites poli-
tiques, « fouctioxouirpssinécuristes '). les parasites sexuets,
prostitueeset proxéuetes~'t. f) autres vh'eut dei'empruut de
ta force physique ou sociale <)e seigneur vit aux dépens du
p:'ysHU.te ctieut aux dépens du patrotu. D'autres euun em-
pruutent une tivree pour vivre (aiusi les faux tnendhtMts, tes
f:'ux prêtres, les diplômes incapables).
Cousidëre-t-ou t'evotution du parasitisme ? On s'!)per<:oit
'jue, chez tes animauxles parasites sout d'ordinaire d'anciens
prédateurs" (détruisant ta victime dout ils se nourrissent),
"u d'anciens K ntutuatistes obtenant teurs avantages eo
<'t)aut;ede services réets). Ainsidans t'ordre sociat, le t)ara.
"itisme n'est souventquedu pn'datismeatfaittti, rendu impos-
'-it'te par les traus(ormatioas du milieu c'est toute l'histoire
des tribus arabes du Mo~hreh. Ou hien des ctasscs qui reu-
(htient autrefois des services coutinucut a toucher les profits
du travait qu'ettes n'cxecuteut pius. Têts sont ces capitaines
de t'iudustrie ttui réduiseat au mMtunum teur intervention
j'ersonuette. ou o's fonctionnaires dontta fonction survit aux
t'esoius qui t nvaientfait naitrc.
Quels sont tes euets<te cette vie parasHaire? Les organes
des animaux qui vivent aux dépens des autres s'MUophient.
188 L'AXXKR .<ut:tu).('t:)Qt K. tMS.~M

Ainsi le parasitisme social entraîne d'ordinaire une dégrada-


tion. d'abord iuletlecluetle, puis phya!<)ue.Mais it produit en
mente temps, dans l'ordre social comme dans t ordre biolo-
gique. un perfectionnement des moyf us d'attaque par lesquels
les parasites s'entretiennent aux dépens de leurs victimes.
Quant &celles-ci. on les voit d'ordinaire s'attaibtir et tantôt
en arriver à unpointd'asservissement tel qu'elles s'empressent
de rendre des services a ceux qui les exptoiteot (traustorma-
tioas du crabe favombtes u ta sacculine recoumussaoce du
peuple pour les prêteurs à la petite semaine): tantôt au coM'
)rairee))cs réagissent, et sont ameuees développer contre les
parasites un système de défense, t'épressit ou preve~tit.
Beaucoup de rapprochements aiusi iustitues sont piquants
mais sont-ils vraiment instructifs? MM.M. et V. notent eux-
mêmes que de grandes dincrences séparent !p parasitisme
organique et le parasitisme social. Celui-ci n'existe qu'entre
êtres appartenant à ta mente espèce i) n'est pas héréditaire
il onre par suite des caractères beaucoup plus instabtes et
motus tranchés (p. M-H~).Pour maintenir, maigre ces ditte-
reuces protondes, des analogies avec le parasitisme social, il
est visible que les auteurs ont été amenés a forcer, sur plus
d'un point, te rapprochement, entre les individus ou les classes
qu'ils rangent, sans dénnition bien précise, parmi les para-
sites. Le livre n'est pas de ceux qui ébranleront l'opiniou
suivant laquelle tes sociologuesont à attendre, des métaphores
biologiques, plus de confusions que de clartés. C. B.

A. GROPPALt. – La Genesi sociatedel fenomeno soienti-


aco. t<t~t'«'w<H<t'</<<tw<~M<'f. t vot. xx)n-n4 p.. Tu-
rin, Socca edit. t899.
Parmiles divers phénomènes sociauxque, set~n ta tnethode
préconisée par 8t. Mitt et de plus en ptus universellement
admise par les sociologues, on devrait dissocier de tous les
autres par abstraction et étudier ù part, il n'en est pas qui
ait été plus entièrement négligé que le piténomene scienU-
nque tui-meme. M. Groppati n'a pas de peine à découvrir
pourquoi, alors que ta culture moderne substituait partout :<
l'explication par te hasard et faction imprévisible des grands
hommes. l'explication déterministe et génétique, c'est ù
l'histoire des sciences qu'ctte s'est décidée le plus tard à appti
quer ses principes et encore a-t-elle déclaré qu'il faudrait le
AXAt-YStM.– QL'tMT))~ MVSHSB~ t8~

faire plutôt qu'elle ne t'a fait la tentative exigeait en effet un


effortde dédoublement et de réflexion ptus grand qu'ailleurs.
Abordant te problème, M. Groppali commence par établir
que t'tnstoire des sciences passe tour a tour par trois phases.
Toute narrative d'abord, puis pragmatique (?) ou démonstra-
tive, c'est-a dire essayant de retrouver dans la succession des
doctrines une logique immanente et rigide qui les pousserait
vers un terme arbitrairement pose a priori, elle doit deve-
nir enfin génétique, c'est-à dire explicative des
systèmes pat-
les conditions de milieu qui les déterminent. Pour fauteur, ta
toi de ce déterminisme a <'te formuléepar le «Matérialisme
historique n de Marx c'est dans les conditions économiques
qu'il faut chercher t'origine de chaque système ou de chaque
doctrine. Non pas pourtant que l'action économique s'exerce
directement et seule sur t'etlet scientifique, et qu'on tes puisse
toujours rattacher l'un à l'autre par une série linéaire de
termessimples ta science subit l'influence de tout uu état de
civilisation, art, religion, politique; mais ces divers facteurs
eux-mêmes ont leurs principes dans certains besoins ou
certains efforts économiques. – Faisant l'application de ces
idéesà ta science sociale elle-même. M. (!roppa!i essaie d'éta-
blir le rapport de cause à effet entre ta situation
économique
contemporaine et le développement de ta sociologie.
L'intérêt du livre est peut-être dans la question qu'il
pose
t'tutûtquedanstessotutionsqu'itenapporte; celtes cid'aitteurs,
quoiqu'on en doive penser, sont affirmées plutôt qu'établies,
''t rien ne ressemble moins à une démonstration
scientifique
que le développement surtout dogmatique et oratoire de cet
ouvrage qui se rectame it chaque page de la science, tt est,
d'ailleurs, unedifïicuttede ta doctrine marxiste qucM. f;. n'in-
dique même pas, bien que sa tentative ta soulève sans cesse.
si vraiment les doctrines scientifiques sont déterminées
par
t'ctat économique; si, comme le prétend l'auteur, it Desuffit
pas de dire que t'etat économique détermine les f/xf~'oM
que le savant pose on étudie, mais bien encore les solutions
qu'il en donne ou en adopte, t'ceuvre scientifique ne se trouve.
t-ctte pas mince parla même? Ne
devient-elle pas toute rela-
1 iveet arbitraire? Et l'idée de vérité ne
perd-elle pas toute
signification ? H ne s'agit ptus. dans une telle théorie, de savoir
si une doctrine scientifique est vraie ou fausse,
puisqu'elle
est dett-nninee fatalement par les conditions
ambiantes, et
l'opinion même que j'aurai de sa vérité ou de sa fausseté ne
190 ).?t't)!K!'t)t:)(H.'x.)~rK.)t(S)t-tft9<)
siguKtera rien de ptut sinon quej'in été eontnnnt do t'anopter
par t'etat écottomique actue). Ne faudrait-i) pas ators attor
jusqu'à dire que ta doctrine de ce deternutn~nxi étant ette-
ntenie deto'mitn'M df cette façon. perd tout caractère de
verite.et. m'scmmes-aous pas eutermes dans un cercte vicieux
inevitabtt'?`!
Cest <jn'a vrai dire. si t'muvre seieuUttque. comme toute
autre. esl s:)ns doute détermina. c'est-M-dire ~p)ici)kte et
)nte)ti)!i))tc.le <)):))'xi'.))te
hu-ce tt"! htit-!p!)r unesi)np)iticMtiott
arbitraire eu \'uttt:)nt ramener ttHttes les ittftnem'asdt'ternti-
n:))ttesat'uoite du ('))enn)nët)eeco<)mni<;ue.Pour restrehtdre
ta discttssintt a ta quextiott de lu science, ettc suppose au
moms une condition o)) une cause h'reduetiMe Mubesoia éco-
notnique. et cette coaditiou n est autre que ta retotio)) objec-
tive des faits ou ht rehttion atMotue des id6ps, que ta reatité
et que <!)vérité, que lu to~itjuo en un mot si eeHe-cino sufttt
pas seule à detertnioer les adhÈsious humaines, – et c'est
pour ceh) que t'erreur existe – elle asit Rt)rette pourtant et
remporte parfois de haute tuttc. et c'est pour ceta qu'i) y a
une vérité et uue certitude. ~) découverte des rayons X sup-
pose sans doute un certain état econotniqueet suciai qui en a
permis ta recherche, qui même. si t'on vent. l'a orientée, mais
elle suppos'' aussi, ce sembte. ('existence objective de certains
phénomènes inaperçus jusque-ta et irresistihtement aHirmés
dès qu'une fois ils ont 6t6 reconnus. M H. no s'aperçoit pas
que t'httransi~eance de ce qu'il prend pour de ta rigueur scien-
tifique t'amenu a nier ta science. D. p.

W. TKXtCHKtF. L'activité de Ihomme. ttad. (tu tusse jun'


)'iHtt'-)n-.
M) ().t'itt-iii,<:o)n<)y.<89S.
Si r'in Yfut pr'vMr )')tc)i\'it' d'un homme, !) faut d'abord <;on-
na!tr<'tfs b'~ninii f!n')aux df t'homatiih'-ut A.~t'<'t:t)io)tsavct-ic
mondecxtt''ri<'ur.M:usr<')ane satirait suMn' ta fa. ondontse con-
duit
lluitUII ¡"¡ridu l'sl M'lIwmirtt',c
unindividuf<td'tM-)nif)'c surtout pur
surloul h~s condiliolls
partt's condttioHSde de sn
sa vie
sociute.pa! te'! Mt'itc~'rMphysi'nx".<'tm'ttaux df sa nn.'f. tte son
peuph', de ~a t-tassc.t~ttth'nt' ctas~c m''t)tudi')Uf'))x.'t<t
tes t-otm.'ns-
Mnec-n'c<'ss:m'e'!a cette pf'visit')) (i) 0) pt'<'s<*ntt;
nn t:tbh':)up. 7t~.
put:!il fournit un ''xonp)'' d'*s r''ch<*r<')«'< f{uc commande f<-(t<-
ctassiticatinnpn
classillcillinn1"11
d'-rrivanttu
M ('rivilutlllvie
vif d,'s Es'juitnanx1<'t
th's ESfluimlmx .1IP.III.s
tcutsCQutuOies.
coutumes.
« annonceque dM rfchfrt'hfs sont cntmnpn''<< suiv!))))tes m~mcs
principes,sur tes paysansaf;)icu)teur~de dix-huit gouvcrnement-
de ta ttuss!ecentratc.
~AM-;Kt.– <~)Mt«X:t
MYE~R!! )9)
)t. t<ELA
CHASSKtttE. -Ph4nom6nM sociaux de aurvi~mc. t.
n~pOtiMM !/<<'t't«'M(f<-H«o'o<t<!f<'
</<-
Mt'w~t'c.juin t89!t;.

L'!n){t-urn.hnt-nMi<m~ift.staHMsn.)nn!dc~rh<~dit.n);
h. vie s'jciatu )" )ctn.it<' t.) te dntt.rit. ta m-ujtt-t~t~;:t' ).. nou.
'')it'.
t." ")ti<mc <-n s<ait une'mfmif~tation o))«nn:t)c
';u.h~ comnest<cc<'<~Mf-'.)c t.xpii~ah~
t'h.t-m.' .'t)~)utismei.acerJotat~ tantût
~mm< tm-t'tt-HitMdf )'h'r~diH;, mt)t<-ri(-))<. «u i.t.~dp. – t) ,hn!ie
ttsuito, danst'tat dechoses ac[u"), ks institution!; ~titbtit.s p,,
reacc cuatK le tt.~otismc. )Miis les m~tuMons am.a-
.tut p<nn-raicMt
-m~t~d~nw~it~~M~~smxn~n~~naMu~ le
r~i'nc de )'nv:tnce)u<'nt& t'aneicnneM subsUtne pattout au
dMix.
"t t'etitbtJMfm'-ntd'<;u!c.! prof~ssiuHMtttcsavec concours à
t't-ntt-6e
)")Ut'toutes tt~fooctio))!
DEtJXtËMESEC'nOK

REUGtEUSE
SOCIOLOGIE
~'<trMM.U.)h))tKTetM.M~!i)

t. – TKAtTESCESËHAUX.MÈTUOCK

F. S. KRAUSS. – AHgemeine Methodik der Volkakundo


(Méthodologie ~Mt~-<~fdu /b~"<'<' compan'). Extrait des
<'A~< 18U!).tll, p. St-134.
jaArM~t'tc&fcy. t-f)Mt«M.
U n'est pas facile de faire entendre avec quelque précision
co qu'est cette t'<«M<<c à ):Ktue)tetant de savants se cou-
sacrent en AUemugue et dont on nous donne ici une metho-
dotogie. C'est une science qui ne rentre pas HisOnentdans
les cadres dHSinques et qui ntcme ne cofrespond peut-être
pas à un concept très uettetneut dcHui. Suivant M K., le mot
est synonyme de Fotktore, mais de FoUdoreentendu dans un
sens particutieronent large. C'est t'etude des phénomènes
« propres au peuple par opposition à l'étude des pheno-
mènes individuels <p. 36;. Elle a pour objet tout ce qui existe
dans la coutume et la tradition populaire, toutes les fortnes
de penser et d'agir qui s'élaborent spontanément au sein du
peuple. M. K. ne met pas est doute que de tels phénomènes
n'existent réellement, comme ohjets de science <p. 78).
Légendes, rites, usages se maintiennent, sans être entamés,
pendant de longs siècles d'histoire. Ce sont donc des réalités
que la science peut atteindre et notre auteur a le très vif
sentiment que ce sont des réalités sociales, qui dépendent
de conditions sociales ~p.8~
Ainsi euteud ue, la t'(~/«tHfff semble presque se con-
fondre avec la sociologie elle-même. Car M. K. va jusqu'à
l'identifier avec 1 Ethnologie, telle que la comprenait Pust,
et, en mcme temps, il appelle cette dernière la u science
tXtU'StiS. – SOCMt.fK.tt: HH).tt:tMSK ~t:t

naturctie de la vie sociale Ce qui accroit encore h confu-


sion. c'est qu'it se refuse à limiter sou étude soit aux seuls
peuples civilisés, soit aux seuls peuples primitifs. Pour lui,
il n'y )t pas, scientinquement, de sociétés
supérieure!), ni de
société inférieures <p. S8). Les peuples sans histoire écrite
ne s'opposent nullement aux peuples
historiques. La t'o~M-
A-xM~'s'occupe des uns et des autres et elle en traite non
pas
simplement pour les décrire sous teurs formes individuelles
ft (;o<)er6tps.mais pottt' arriver a t'titbHr des lois
générâtes.
M. K. montre, en eftet, et en excellents
termes, t unité et la
sintitnrite dos pitenomencs sociaux. Mais à côté de cette
conception très large de la r<~i{A-<««/c, ou en trouve chez le
ntëme auteur nue autre qui est très étroite. En même
temps
qu'eUo doit viser aux vues générâtes, cette science doit
s'ethM-cerd'atteindre tM particniaritt's (te cha<{ue
peuple pris
u part, « particularités qui se tout jour dans le cadre de la vie
populaire Il (p. 8: Pour eeta. il taut des recherches exhaus-
tives. des enquêtes, des denombronents. des
interprétations
précises portant sur des sujets définis observés dans des
iocatttes ou « des provinces j~ographiques déterminées
'§ "').
Toute t'œuvre de l'auteur est ainsi partagée entre l'amour
du détait et le besoin d'explications générâtes, tendances
(~ti
n'ont, d'aitteurs. rien de contradictoire et qui se font chex
lui partaitetnent équitibre D'une part. il réclame une cri-
tique des faits aussi attentive que possible, une observation
minutieuse et méthodique, une description exacte à t'aide
de termes adéquats, II demande qu'on renonce à
emptoyer
des termes imprécis comme ceux do tetiche, de
religion, de
sauvage, qui n'ont pas d'acception définie. Mais d'autre part,
il estime qu'il faut rechercher dt's hypothèses
explicatives au
mnyen de larges comparaisons. On ne peut rendre compte
d'une coutume, d'un conte par t'anatyse immédiate de son
contenu, tt faut rapprocher le fait que t'en étudie et
qu'on
veut expliquer des faits similaires que l'on retrouve chez les
peuples voisins. Presque tous les usages du folklore euro-
péen ont leurs équivalents. Les combinaisons sont infiniment
variées, mais tes traits fondamentaux qui y entrent sont eu
nombre restreint. Ces répétitions n'ont pas seulement
pour
cause l'unité do l'esprit humain, mais encore ta similitude
des conditions sociales ip. ?).
Partant de ces principes, M. K.fuit une critique pénétrante
L· il .u-
K. ))t;)tKttt)M. – Année s'K-io). tStS-tiMM. t3
'KH-W:)<)).)j(!)Qt-H.tttUtt.tM9

el juste des diverses <nett<odesqui sont actuettement en


honueur dans tes dittereutes ecotes de fothtoristes. Htait bon
ft facile umrcttô de ta ttteorie d'après taquette tes concor-
dances des dinetfats (otk)ores seraiettt simptement dues a
dt's emprunts et a des imitations mutut'ttes. t) a surtout t~eau
jeu à montrt'r ta parfaite ori~iuatité du contes que t'ou a peu.
d:)f)t Jott{{te<U)M Ct'usetM~)'tuHuM At.)ch'i)isi)tion hindoue [Mr
totM i<'sf)t't)))~sd Ëm'upo et d'Asie. La meHtode
phiMt~iftuo
lui )M)-)tfté~t)<')))e))tinsuftisuttte.0 ju~etout a fait excessif
et :u-hitn))tM le postutat de M.)x Mttttc)- (t'!)))r6s
tequet des
abus de bm~e vienth-iuext. d.ms revotution de
e))!<qu<'
t'itco. defot'f'er peu A peu un fond d'idées primitives. At.ds il
rejette aussi ta méthode tatittooue de la variante <?)! croit
faire avancer les questions ett itCt'tnnutattt tes receasiottsd'Ut)
ineute texte, et qui. en réatite. n'fctatre rien
qtte le texte.
et nottetnent sa signification (p. 73etsuiv.). Hn
metne temps,
d'aiitenrs. it nous met en garde contre des théories ))hit"so
phiqnes trop t.tcii''s. comme, par exempte. Cf'ttesd'un evhé-
merisme ptos ou tnoins rajeuni. S;ma doute, il a dans
y
chacune de ce!. tn'thudes des procèdes dont il faut savoir
se st'rvir a occasion. Quand on veut chercher la
signifi-
cation d'un tait de fotktore, il faut s'assurer que nous
t'observons hie.n sous sa fonne ta plus puro. pitrcousequf'nt,
rectu'rcher ta home recension. hieu distit~ner tes
p!t)-;)t)ë)es
des variitutes: il (antexan)im')' si te tat){; n'a p.ts eu d'in.
Huence sur t'idee. s'il ne s'est pas produit ainsi des detortna-
tions, etc. ~tais nue (ois ce travait (ait. il faut exptiqat'r par
comparai-on et par analyse, tt tant tuctter de retrouver tes
formes primaires de ta pensée humaine, comme Brioton.
par exempte, a tente de faire 'p. 7':); et ce n'est pas dans
les faits de l'histoire ou de t énigme amusante
qu'où les
trouvera.
On voit qu'en somme, à propos d'une branche spéciale de
la soeiotogie. M K. nous donne un aperçu (ort imeressant de
ce que pourrait être ta méthode socioto~ique en ~nf'rat car
il n'est K"ere de sciettres sociates auxqm'ttes tt's considéra-
tions qui precedeut ne puissent s'appliquer. Reste a savoir si
les phénomènes qn'ii assigne comme
objet à la <'o<(H<~
tonnent une c.)té~orie d'une suffisante muté pnttr
pouvoir
servir de matière à une science spéciale. On a pu constater
que la notion n'en est pas très précise. Cette science ne se
réduit pas a t étude des survivances, puisqu ette s'etead aux.
\XAt.ME.<. – SOOfX.OOK MKt.tfitHt SK )W;

sociétés primitives et se confondavec t'ethnoto~ie. Ce


qu'on
en peut dire peut-être de plus n.'t. c't'~t
qu'eitc con<preu(t
toutes têt manifestations cottectives qui prennent naissante
et qui ont tcut- sie~e dans tes masses, nou (tans tel
orgam'
défini de la société. Ainsi tes mœurs. tes croyances
popu-
taires. tes coutumesscraieat de son domaine. non )e'<d'~tm-s
cottstitxt's. hidroit coditté. <t.s) ta v)MSHt:i:t)e(ti<îus(.
)Mt-opjttt-
sition M h) vie Kocmte«~"tist't'. Or. (mtre
~u'Ut) tel ct~t))~
d'éh)d''s <'st hicn Vitstf.ot) peut se dooxnder si, le
ptus s<tt).
vent. les ph''t)ott)~)tesdinos pcm'ettt être ithstraits des
))))<
tiom&ups(n'émisesc«rrt!Sjmt)d:u)ts. Ctttmnettt
sépitt-cr <tims
t'éhuttt ht coutume dmttt'stifjueet te druit
dmxestifjtte. idot't
'{ue t'mn' ft ('autre om )"s m&tnestotx-ttotts. sot)) (tes ))t!t))iert".<
d'én-f d'un )uéuM {;t'oupe.ittors eutht qu it n'y a <'tHt-c).t~
lieux «rdt't's de fi)i)sque des ditTéreno's ()t; dt-Krés' f;ar utt tu
diiïusiott cesse 1-elleet oùeotnmeut'e t'ur~tuisittio))? Et il en
est de ntOm' des croynnees par rapport aux
d~tnt's. L:'
)«M.&t<t:~ttous )M)t-:tttd'mcêtre muins mtc science
spécmtc.
<ju'u)t ettsemhte (h- ret'tH'n'hcsassex d<sp:))-:ttesqui res-or-
tisseot à (les scicoces distinctes, tout ce qui com'ertm tes
coutumes a ta sw-iot~ie juridique, tout ce
qui t'e~rde )cs
systèmes d'hitbitotiuosa ht morphototriMsuci:tte, tuxtct'qtti
iMtpreiise h"; superstitions et les croyances et la
socioto~
)'eH}:ifuse.etc., etc.
Pour mieux marquer )a portée~éoérate du travail (le M. K.
nous a~ms (unis d't'tt dire tout d'a)mr<!te but
pt-m'haio. !<
consiste esseutiettemeut dans t)t)erevue
critique <h'souvrées
et des mmmuraphies tes phts impnrtatttes
parues sur )('
r'oHdore de )8't) à )8')7. t) mérite aussi d'être
si~natè a ce
litre; car o)) y trouvera uueexce)tente
bi)))iox'pute.
M. M.

< P. TtE!.H. – Elements of the Science of


Retigton.
P«<-<. ~«/<~g«-<t<(~~M)<'H<i<<<'
<« w~Mf-C ~<t'<'M;
2' partie. OMtotogiej Edimbourg. W.
Htackwood, ~<)!\
pp. vu-~8t<.
En anntysant ici même, !)n dernier, ti)
première partie du
livre du M. Tn')e. nutts avons nta) compris ce
que devait être
I;t seconde, qu'it aomMtçi'itdès tors soos te nom
d uutoto~io.
Le vague de cet-faitu'sexpressionsnousavait faH croire
qu'e))e
serait une sorte de thuotogie rationiielle. L'ouvrage,
que nous
);M t.tXXHK~CXtLt'.i~t-R.t~.tM''

avons maintenant entre tes maim a nn tout autre caraetëre.


Certes la théologie n'en est pus absente ettap. n et nu:
cppcnd!tnt Fauteur reste sur le terrain des buts. H se peu.
pose de chercher ce qu'il y a de commun entre toutes tes
retigions, te tond coustimt que recouvrent tes tunnitestatiottit
diverses de tu vie religieuse. Non pas qu'it songe il retromer
Dieu directement: il veut seutemeut atteindre ce qu'il y a de
retigieux dans t homine, t'essence et l'origine de lit rotigxM)
eu nt'm'rut. On voit (tue lit tnaaiere tn~me (tout se pose )<-
))t'utde)t)esuppose uue sorte d'opposition outre la religion et
ses mauHestatiot)s; tuais cotume ta pensée de M. T. estasses
vitfttte sur ce point. nous ne nous y arrêterons point.
Et d'abord, quet est ffionent permanent qui se retrouve
dans toutes les conceptions de Dieu? C'est, dit l'auteur,
t'idce d'un « pouvoir surhumain afïranchi des limites de
t'itctivite humaine. L'évolution det'ideode Hieu a consiste a
préciser de ptus en ptus cette notion. Ou s'est représente le
tnonde divin connne inscrutabte, comme spirituet on y a
introduit) ('tentent moral qui, dans le principe, est était rela-
tivement absent. On a réduit, progressivement les multiples
ligures du dieu. sous ces termes diverses, l'idée fonda-
ntentate est partout ta metne. Un voit que M T. abandonne
ainsi une partie de ses anciennes théories animistes, tt ne
fait jdus de Dieu un être surnaturet et suprasensibte; il
admet qn peut revêtir des formes matcrietteset vivre dans
ta nature.
Dieu détiui, ou peut déterminer ses rapports avec t'homme.
Toute religion les a conçus de deux (açons. t)iou est séparé
des hommes et il est en eux ~p. H~ctsttiv.). Divers thèmes
essentiels de la pensée religieuse s'expliquent par cette
duubte conception. Voita comment i hommeest souvent repré-
senté comme te hts de Dieu, comme son égal. Voita d'en
viennent et ta légende du Paradis ou tes ttontmes, soit dans te
passé, soit dans t'avenir, sont censés jouir d'une vie divine,
et surtout ta croyance il l'intermédiaire, à l'homme dien dont
le suprême achèvementest ta toi dans te Christ. Suivant notre
auteur, cette notion du fils de Dieu, sauveur des hommes,
sentit tout a !ait tondamentate ette répondrait aux besoins
de toute religion, besoin de communier, d'exprimer l'infini a
t'aide du nni, de se sauver.
Tettes seraient les idées religieuses essentielles. Mais ces
idées se manifestent par des actes qui constituent le culte.
A.\U.V<K'–t:)~.<M:)){HK).M)Kt't: tU7

':('tui-cin'e8tpast'essen<'cde)art')i~ion,maisitenest
tf'xpt'pssion nécessaire; itti);ure ta tuiseenretatioHde
) h"mm'' avec t)k'u. li compt't'nd deux grandes sortes de
tites. H y H d'abord la prière. qui est un ctément de toute
tt'tinion et qui est d'un UMtj;cuniversel. Elle n'a aucun rifp-
j'ort avec t'ineiUttation manque; mais elle est, des le début.
um' conversation spirituelle avec !<ien. Un spcoud lieu. il
!t tuttt-itmtect tesno-iticc. Toutereti~ino exprime le besoin
.j)))~t't'ssent t'hutume d'' su donner, lui on ses biens, a la
~th'iuitt'.
M:nH):) t-pUsi"!)ne se traduit p:)s seutcment au <h'))ors par
.!< actes individm'ts. Ht)c a un « t'Aie soda! et s'exprime
)' n' t))t organe socia). Autour de lit toi rcHifieuse, de ht rt't'cta'
)h.)).s'est constituée t'assueiatiou d''s <i(tè)es.t'Hgtise, tnani-
<tation sociatede):) rcti~itH)u. t/Ks)is<'n'st pas, d':)i))curs.
mx- institution artiOcieue; elle émane de )'eu)otiutt religieuse,
.)') besoin que ron a de ta eotmnuniquer, de s'unir u d'autres
h-'uHncs pour ta renforcer et t'épurer. De ta resutte ta ten-
.httK-t' desre)if{'s a étendre leur cercle d'action (p. !7: t)
~-t vrai que t'K);)isepeut dégénérer et devenir un instrument
') "ppression pour les consciences. Mais ators c'est qu'ette
( essed'être elle-même.
Ces ctemcnts vitaux de ta religion une fois détermines, on
(!fut atteindn' l'essence même et l'origine de ta reti~iot). It
~ufttt de les analyser ann do trouver <'c qui leur donne nais-
'oce. lit notion d'ou dérivent toutes les croyances et tous les
tt's. Suh-aut notre auteur, c'est ta notion d un pouvoir sur-
hmn.tin et de sa parenté avec nous (p. MM).De ta vient le
)"'soin d'adorer et le besoin de s'unir; le premier produit le
utte et du secoud résulte t't~Hse. U'autre part, !'ori~iue de
n'H~ion peut être déterminée en dettors de toute recherche
H)'-t:tp))ysiqueet par ta seule anatysc psychoiugique. Ette
'h'dvc de la nature même de l'esprit humain; elle est au
"'otre de notre vie spirituelle sans tenir specintement à teite
telle facutte fch. x). Et comme cette organisation psy-
''i'jue lui parait être essentielle it t'homme. ~t. T. conclut
'jne ia religion devra nécessairement durer autant que t'tm.
)n:mite.
<st un fait remarquable qu'un ouvrage, sous ta trame
't"f)uct on sent toute une science dont l'auteur ne veut pas
f~'re montre, alppellocependant des réserves et des critiques
')'' première importance. C'est que, )natf;rc des tendances
j;)~ t.KK!
ne saurait trop .-e.na.-quc. te point do vue
,-atioMtistcs qu'on
ta .uett.od. n'ont rien de propren.ent sc.t..
oudamentat .t
les p~u.
t"~
\t T. croit, pour "si dire. <' <<' les
et les intérêts de ta reti~ co.nc.dent (p. v..
vr-.ie science
et e..te.d. au f..h.c ..v.-e <c.
il du di~ i..t.n~ se.nbh-
no .e.su.-tut.t quand parte <-
une tt. .truite d-u..e
..useiK. pt..t.~ph
s~-nd t.t-t.. sa .~tt.o.te ded~.o.,st.-at.ou
(les s 'et~s. Kn Il'UUII-
~p~ctush.enK.ntdia.~t.queeU~ d.
hJ pas, aus.. (u,,d p.~i)de. des sc.c.s
procède
d'iquLent d.ti.i. et )nst..i.,ue.n~t sur de
bloc. eu q~quc sorte: sa sp..cu)..t.n porte
n.,r
.nbtes. aux c.nt~r. Hott~ts.
t'.d~ qn. se.. fait,
uan les faits pris en eux-.n~a.~
de h. prière, celle du snerince eu résulte
cette a..aiy.e, toute ,.t.i..sophi~e. de ~<
hathes, cu.nn.e quand il d.c'<. qu nya
d.. afti.tio..s
sans ou de reti~ sans dieu. en
pas de reti~nu prière
so.n.nai~s com.ne celle de la
résulte aussi des expiations
légeude du parllllis,
'S''?.t.roeedeco..nesi.entre cette phH~
science d~
t~ ~e.de. qu-i. appe..e
concrète de.eti~io.articutieres y a.a.t
et
conunes-i) n v avaitde pussihte que de vastes values
ou des d~cripti. individuel. Or.
~tioas
ctre tenter plus
d'autres sortes de comparaisons peuvent
restreintes, ph.s d.<i.,ies. vrain.ent
méthode socio~ique. ou p.t
a~ de consistance, <i-ohjecUvite.po.u- qu'ds )"cnt
d-u.. po. de
observes et compares aut.-c.nent que
Mais at~ d faut su.v
trop concret ou hop ~traiL auteur Leccs~e
inverse de celle qu-a suivie uot.-e
ma -O.e
ciat de ta religion, ta propriété qu'a tout P~<<
devient le ca..ct6n
d'être com.nu.. à un groupe dho.n.nes.
ta fd.ere des
essentiel. fartant de là, on peut sniv.-e
les extcr.eures aux ~tscon
et passer des manifestation, plus
de la vie ret~
ditions p)a. tointaine. et ptu. intin.
cettes-c. du premier coup.
.Maisqnand on essaie datteindre
introspection, on .et -ses preju~s. ses impres-
par simple des choses,
sions personuettes et subjectives a la ptace M.M.
at. rit.
\XtM!<Kt.–ut:MH.f't:<(!)t)!).KitKt'K t!M(
t.AXU (A'oDHHw– Thé Maktnsf of reUtfioa. <'owMx'«t
CM't fait <« <'<'<~t<~thondon, Longmans, I8HM,in-8,
ym.3Wpp.

Le titre est intraduisibte. Ce qui t'explique peut être, c'est


<)u'<msent dans tout le cours de touvrage comme une
\ne idée que la religion it et<*construite presque votontai-
rctnt'nt avec un certain nombre d'idées pritnitives. douées
~j:'t d'une certaine exactitude et d'une sunisaute ctenttiou.
Cej'euditut,eti r~ttitf, ht tnut)i6rpdont ces données initiâtes
~nt ctc ';))tht))'6esaucours des siècles n'est que très secoudai-
tt'nn'nt t'objet de t'etuue. n s'ugit ptutùt de déterminer
~ucites sont ces douuées que de retracer leur evotution.
L'ouvrage se divise en trois purties l'une ucgative et cri-
tique. les deux autres positives <ef.p. ~t;.i.
L'auteur se propose tout d'abord de réfuter l'animisme do
Spencer et de Tytor. t'eut-otre a-t-H, pour les besoins de sa
discussion, déliguré quoique peu les conceptions de Tyior.
.\);)isil est uu point sur lequel sa critique est décisive i'ani-
tnistne ne suffit pasà rendre compte de ta religion. Jamais tes
~uv.'ges ne scraieut pnrvenusà t'i(ice de U)eu. s'ils avaient.
tht ta d~~riverdirectement de t idée dame. mètno combinéeo
:)n'c ia représentation qu'ils se faisaient de lu mort. En fait,
suivant notre auteur, lu notion des grands dieux est tout
:mssi pritnitive que l'animisme. Cest à ta démonstration de
ctte thèse qu'est employée toute ta deuxième partie du livre.
HHes'appuie sur un certain nombre de faits qui sont bien
< ttttnus,mais qu'on avait peut être un peu trop perdus de vue.
).e culte dts grands dieux existerait dans les sociétés même
tes plus inférieures. Ces grands dieux sont, sans doute, des
"jttits; mais ce sont surtout des esprits créateurs et moraux,
dt"; esprits divins. Même dans tes mythotugies les ptusgros-
~iercs (Kuruai, Australieus du sud-est, Andameues, Zutus.
.M''t.tne~iens,etc. nous retrouvons la croyance en un dieu
''n'itteur.
Maintenant, comment cette croyance initiale a-t-elle évo-
tue? D'après M. L. évolution en aurait été régressive. La
'cotation primitive aurait subi une sorte de degeuereseence.
Certes, M. L. n'admet pas la vieille théorie de ta dégénères.
< eucereligieuse; il ne dit pas que les peuples sauvages aient
eu autrefois une civilisation supérieure à celle où nous les
trouvons maintenant (p. ~f9,~M). Maisit ne nouspresooto
~00 ).Xt;H StM.ttH.'Mtt~t'H.XaHMM
de ta
KUérequ'une réadaptation de cette théorie théutogique
révétation qui, pour des raisots peut-être extra-seientitiques.
reste encore presque classique ou Angleterre; ou ta retwuve
chexMax Mutter comme chez Lang et Jevous. Cette idée d'un
être créateur et mura) .p. 3to' auruit existé des le principe et
dans un état de pureté relative, puis se serait attérée, au tien
de s'épurer. au cours de t'évotutiou sociale. tt y aurait eu con-
tomination. Loin que te culte des; dieux fut ne du culte des
eu fusiouoimtavec
esprits, cespruit tu nution des esprits qui.
cette des dieux, t aurait eorruutpue 'p. ~4-8~ M. L. prcud
n son seus, tt'est nutte-
pour exentpte le sacritice ttmuaiu qui,
toettt prinmire. tt le dérive du uteurtre de t'esetave sur ta to)Hbe
du utattre. Ce meurtre, a t'uri~iue. n'avait t'ieMde religieux;
c'était u)! moyen d'apaiser tes[trimmnort. Mais, parassitni-
)ati«tt. on aurait tiui par s'imaf!;t"cr que tes dieux, cou'tne
t-ertains morts, réctatuaient des esprits ttumaius. tuvrse-
les
ment, ce serait par suite d'uue dégradation retigieuseque
UMrts auruteut fiui par être adores, ta uotiou de ta diviutté
s'étant peu a peu abaissée )usqu'u se coufoudre avec cette
tom ittéotogien
d'esprit. Ceci posé, M. L. tuoutrc, couxue
augtai- la remarquaLtc pureté avec iaquette les cmyaacGs
tout a~age
primitives se sout conservées eu [sraet, comment
été
impur leur a été épargué parce que tauvé a toujours
n'au-
distingué des esprits 'p. 3tH et suiv. Le prophétisme
rait été qu'uue restauration de la revétatiou ttucieuue.
.Uusi que nous t'avuus dit. cette théorie est celle qui est
n'avons pas
exposée daus la deruicre partie du livre. Si nous
nous avion-!
parte plus tôt de ta première thèse positive que
anuoocce. cest qu ette u'oHre aucun iutérét sociotogique, tu
même scienttnquc et, pour cette raison, nous ne nous y arrè-
tous pas. Elle a pour uttjet de demcter ce qui est a ta base de
notre idée du divin. Suivant M. L., ce qui s'y trouve, ce nesont.
ni d'autres notions, ni des Htusions ce sont des (aits, à savoir
ceux qu'analysent tes sociétés de sciences psychiques et que
t'en engtot~e d'ordinaire sous ta dénomination de spiritisme.
tts sout réettemeut supra-humains. Il y a donc des origines
le ptus primiUt,
supra.normates de ta retiniou L ttomme
tout comme nous, constate des taits dont les expériences
ordinaires ne rendent pas compte, tt les interprète peut.
être faussement. Mais si les sauvages et les spirites oui eu
tort d'expliquer, par exempte, les mouvements du bâton
divinatoire en supposant qu'un esprit t'habite, ils ont eu rai-
.<\)A'S):i. S))):t").')':tH
))):).HttHt''tH 2~

-ot) (te dire que dos causes surnaturettes le dirigent. 11y u


tuut un coté de notre nature et sur ce point tes sinn'a~e';
otttraisou-dont nous avons ta sensation et qui nous met
(k' ptain-pied avec les choses divines. t)e là nous vicut. setou
M. Lan,f, notre notion obscure de ta divinité.
Ce tivre est d'une lecture agreabte et certaines parties
u~'ritent de rester. On y trouve, par exemple, une exceiiente
discussion de ta mythologie péruvienne 'p. ~8). Mais tes
d'hauts scientifiques de l'auteur semhteut s'accuser de plus
'-tt ptus. à tnesure(tue sesuuvranesse rajtproeheotdavaotitge
.))' i'es<ayismG.La forote piquante qu'H reetterche trop \'oion-
tit't'~ n'est tMSsans nmt'e tm sérieux de ta ('rUtque. Amst,
qu'est t'enue te//<w<~W!,ta ereecHe des mystères, )e ft'M~MM
~str.ttieu ont il faire avec les visions p. m)? Qu'est ce qui
~')tt itutorispr il dire que le A' ~/«M) t~breu si~uifte te
.).-atem'~).m'S)''Je Mecite pas certaine phrase sur les pois.
~ms de ~'Hio, dont t'hutnuur t~ut !-eut taire oubtier ta
t~th'ete. Quant aux faits de spiritisme, tout ce qu'un en peut
.tire, c'est que toute raison scientitique manque pour y croire
:~)ssi résolument que te fait M. L. La science, sansdout' n'en
.( pas définitivement innt'me l'existence mais elle n'a rien
~rom-é non ptns. ("est d"ttc proct''der avec une sin~utiere
j.tt'cipitation que d'asseoir sur des reatite.s aussi probtema-
tiques toute une ttteorie de la religion. Et) tout cas. ces faits
to-sent-its exacts, qu'auraient-its de supra humain? Ue ce
.)uc la science n'en est pas encore faite, il ne suit pas qu'its
~'M'ntdivins. Ktttuand même toutes ces expériences spirites
.att-aient pu donnerat'humanite ta sensation de choses spi-
ritm'ttes en générât, on n'aurait pas eu pour cela t'idée d'un
tre onatcuret morat.c'cst-u dire t'idée de tadivinite.
Hestc, comme résidu important de l'ouvrage, ta thèse
t) après laquelle il y aurait eu des {;rands dieux daus les
r. tirions même les plus etementaires. Sur ce point encore.
)) y aurait des reserves it faire. L'existence de semblantes
tn'tions ne saurait être niep. Mais M. L.eoa-t-it bien déler-
mine ta nature D'abord, il y a des cas, qu'il cite a l'appui de
théorie, et où fou ne retrouve pas trace de ce inouo-
'tx'isme primitif, par exemple en Metaxesie. M:)is surtout il a
)t.'};t'K''de montrer un caratO'e très important de ces soi-
'Hsantgrandsdicux ou, du moins, de beaucoup d entre eux
<<t t insi~ninaxeedu cuite qn on leur rend. Ils sont les très
vit-ux, t<'s très lointains, Us ne jouent pas un grand rote dans
2(~ ).tX.\Ht;~t;t<tt.0tjt~tK. tf'X-tttU't
ta vie rcti~umse: ils sont :<u seenttd p):ut. it est )n~)t)c m't'u'f
.'tt'<)ute)))'dPj))f))dt'eun))<y<hedehÉt'ost'hUts!ttettt's)MtU)
un «tythodc j:nmd dieu p'pst h' citsde (~:)t, voire tn~toe de
)'.K'h!)ciU))!)c.S:ms (toute, uu ito'os .) pu sucmttotMh'c avec uu
dn'u, c<ttt)tt)p. <):ttts t'httk', \i:tnu in't'e H)'a)))na. M:tis & t'uri-
ginc, c\'st xintt'iooettt Utt~tre {.)hu!t'ux dunt un rftcotttait les
exploits SMtts<~t'c tetm A rien df ptus envers h)i Si dune h)
){ue.<ti')'<()~'pp)tree ti~'t'ccst iut<'t'css:t<ttc. )i~ccss.))t'f ttt~ttte,
ui k's (itits cites ni la tnimien* <tt'nt its s'mt atHttyscs ne ))er-
tnfttcnt d'en cofjsidct'ft' ht sotution tt)t;)Mpcumom pt-ovtsoi-
roncttt satishtisMOtp. ~t. M.

S. ttA)tt(.A\t<. Thé High god& of AustraUa..t <-<«at-oM«/


)/)<t~'f)f /.(t/f/< .)/)<<«/ «/h'tuf) /'<M-)'f, )St's, tX. t,
;-)(.~('j:)U.
M.S.)t.)).)m:)j!()~)[''it'i).t''t-t)i<)tu'!mt"n't)U'')tt't't".sitai))t'
)ht' d'' M. )..mL. ).<'<))<'.'u)t))t())"'tt');i'(t)t*:u)!:)<)is<; n'' )t0(n':tit(:us:.t't
)'ass)')'tn'!j))t)t');tt)n)))mtm'oftttttt~«'s))h')nh)'t"'tt~fu)'nMit
(t')))f');<i)s''t)<'sm'tit't)~).t)t.st't't)'<<t'ttt)t''t'))))ittcth~t)ot!i<<i tl
t')udtc)t'.sr.)~t)))<-M. ).:<)).t)t)'<mtt.ti) aux )'<'t)!;)un*:tu"tt\)t)'')tt)'
('t)fiHt'ut'')')th'u)'i')/t))''Ht';)\)H)K't))m'ct)'i."nj)'n('urs"
<)n':tU):n''t<)!t').'t'))iY''t.)tit'n<ittts)r:))t)'nn''s :t<:t)';t)))u)ut).
t<:ttan)')tHHJ').~).n)~!t<[-Xt{:)U).U<'i)'tt't')'t:titt'jH<\tH~tnt'd'Mj'r''s
)c<:)nt")n'= ))t''))tiu))m-s[<:)('M.L.. t'un-~ttc~ :mttt's m- !-nnt nutte-
tt)'nttt<it'tr~s-u)«~)tt')M'HSt'tt')<~t'-tHT.)).));t)))u)u)t,ct)Pi!)<<
tribus t)t'M)m:(\.t".)tu) dieu (ti~!)),'[tti a itt'-titm''h's't'')))oniMS.
~ui("-ttt)c'rt:i)f()))te)t'tt))t)'M)''m'ti!<'thU)nitd''fuchnit'd<'t'mf'u:
'')tMf'*s\\it':t')t~un)<')n~-t))t''tit't)t-sttf'~tttitp:)r)tMi.))t(')<:t)U)Ht')ui.
't!m".imtt)i'-tttti)).!t)ttt'snty'.)t'-t')ui)'('p)'Jtiuis<'ttts('.<:)rt')ttU)<'<.
Ht.'it.d.'u)'rt;tm-.r;f.).'>'h"')ttt)t'nt.'<)t''t)'')';)'j'r't<'t)t''t)tcutMm''
tttt'))''u''t't''ut-,i)n'y!tt))t't\Y.'i)<tn''tî''t(t'<))t'di')ttt)n!;biMi-
~ttM()).m.)tm).ji)c!-t<'n)):uti<'unt''t«'my''ti'j)tt'fu)<sint)')c.
'')) partit' un<ti<-tttriba); (MMun!{:tUX~nn d''s Ku))):ti ''st, t'nett'f).
tf t't-)<))).«. )'')wr<i de la tritut. )<')")-<'<t''Tunt)ut)<)tti:t insti-
tua )''? tny'hr' ''u K- Tundu)) <-t-<))'') est t't))[')uy< Hutin M. t..
-t:tit.tntn-))t-n'.uns-n<nts.trt))t))':ir''rit's)n-t'))t''si))t'ut'}n'jj)at
)''<Kut'naiaujt't)<t'')t)iti~,u<'t't:t't:m))Hti)n<)<;t)«'ut-.dui'fdogu<
M.S.Hi)rt);))htn':t[':)~d'')")tt'tt-t'iti.)))t-)'uu)'a)ci))';)['j'rut:ht;<u('n).

AXhHRWL.\X< – Australiam Oods A Bepiy. /'MM-< <?!


X.t.t'.t-t:.
t:. S)))'<):Ytmm.AXH. – AastratiamGods Rejoinder. ~<M<
<!it9",X,<,j'.tT-a7.
A t'artictf p~ccdt'tntnfn) :)t):))\~ <t'' M. Sitht'-y ttnrtjnnt), M. L<tt)!;
.tf.U.t:i~. SUCiut."ti)K
KKt.t'K'SK ~0~

).<t()t)d''nm"'t<'nttUc)t'p)iqm'.tmpp't't)hK~Aph'<tU)ettiscu-
~)~th'-r!tk'.i)ti')'t-t'U(n'M)U<'Ut~f!'it<:t)<nv)''t)''t'titM'a)'s
,tt.)H~)m't'x)ttic)')'n't'i)titt))uhut-")tt<i'n-:ttcut'<t'.t~).
tn:tisc''ttith('.)f-ns''it:)tt'i)tfntsiui duaufnt tt<'s:ttt)'i)'utsdt-di<-n
.).at<'m.tttt<Mm)i.-n«'!Ut.'i..ttt(.-f.t)'(-(.)t..tt<'t-d<"tt'tts..i)itn'mfm-.
i,tt'.<tib!.m'U'uan)'t';tuit'ttn~Bt<')<)('ttU)t'A'm')"ti"ttt'u"'
.tuuh'tt)t)ucttM-t-tt)''ttcnnc.'Ju.'ntim.'L"<'tyt)K"!iM~i<!ur-
t.tt.mt~dt;-<ou-ic~dit-ux.M.)..«);tint)')tt')n<-tcu)'i'u))<ntanct-<~t
-))d!titt',tehtm'tn''ntuhm)<tt')t')i~ic')'dut<(c de h'uf ))))())<
t:insttm<;cd<'M.S.tt.)K')t''j't't-t''tn)-msm-c<-)'uit)~iitt~dm<
.t~tt))'')'it)'Hi''t't'd('r):t'<st't)t."i)tt)tnJttsr('tt~h'u-M-Huc<'<)Ut
.)tt;t-rn''K!')!t)~,M..S. )). t)tuntn-("t'mt))"itt-t')'t ')u'' )'
.t.tnticf~ den~~M~<'<'tM. t.. sont tt' ptu~ -u~'n' à c~uttun

t.. ).. t.OMME. Ethnotogioat Data in Folk-ïore. -t et <t<ct'jtM.


X!'TT. – Ethnologicat Data in Folk-tore, .t Ac/< '<'?
/"<-f.)~<, a. ):)").)

)tt~r's:mt('di-('u«io)t.ntt'i't)))"t't:)))t't't!t.t":jt'ti<'Mti'ms<t)'t)o).
;~)~nnMth''rc~'F~k-to~Mts.<;ut)t)t)'std':tn'.t)Ut'ruri~in'-
.tttni't'
)-t'<'ut)nm"-ducn)~'<k"it':tu.d.)U!. h')''<j)k-)"t't'M<"j"n.«'t'aient
;jn:t)\t)Bt's;)<'i'uuh))n''sdttt'u)t<'thtt'MS<'t~i<'t)t!')'y''nt)t-
M. thitiotient suit j~MMtt~' \u<' <-<r..it ;'<)'i)op")tin~ "ott-
.hm')'<t:ent-<d')')i<-itt!~s.

j:))\C).0))t). –TomTitTot, .«tt'~< 'w .S«t- /«7M~A'/


).<-n(h-t'<thh-kwurth t-t < tM's. m-s", ~.f f.

rn-t)(ttt'xtt'dut;t.t)~!t))!t:tist))-T.'m'rit')'utr.'ttt'<)~n)~t Ut)'-
-rtt-<tY')'ut('i))tt'<)duc)i()niti'Mttdt''tu)-'u)k-).'rc.ttut-uH<'n)t:t)t.
r,attt-ur.suhaHU~)'nn<-ip''s.r;utt)tt-tM')'it':t''t:tH's('.t~i~t!'n<
i )'\))k-t"tc):(p'si<t.u)cc')t')a)')tit".<o)'hi'ttn!'t!

ttAX)<[ CU~Ett.– Bedpztungen. C~M. t~'8, t.XXt\. )'. m-h't'.

)-'<')ti))t)!0ttant attictt.- sur lu (tcct-~itc Jt- d'-ttnc) un ~'t)s cum-


~).-x<;:mx vocHbfps,M)K)nct' )')u.<sim)')t's, ctn)'toy'< fn t'thnot't-.

t.ACMASSKMtHH.t)EL~. -OMMUgionscompar~M a~pointde


vue sooiotogique. t'aris Hiant '-t Mricrc, ts~f. p. :)'< i"-S

).<-titt-f (te )uttVt-itue< t~mpeur. t.'autcta' n'~hutic ~.(s [es )-t-)i-


comtuc cotMposcps
i:i.'))sdu f'.mt dt- <)t'' !.(.cio)oj;i.)ttc,c'MSt-&-d)t-<-
~tu)))~uu)n'-m-s ~ciMM, nMisdu poiut de w sociat, en tant ~u'ettes
fument dc< soci~M. L.t n'ttgwu c~t, en e~-t, pour lui uue soct'-K-
Jt'4 ).t;K't:)t').)'~);MM!-)'W'

*tt))')i<~))'t)HtU))it)pstti<'tt.t<'<ht)t))na's.it'st-tn).s('t'mt't'')'s.
<[tttt<'cu'.<))~–t)t;i~'t~)'MHh-u)'dithi''ttm)['n')'t'<'t<tt'))<tttt<e('s-
nt~n')~)(~)t'(tt)''<mpp'')t<th'<)tty!)H!tv.)it~Mn<,i)yat"))t!'
)"t)t)i'M)B'id~'(':H)!))u~t)r. – ).!t)tt''m t'tf'f'')"' snt'c<'«i\')'t)K')t<
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")''it'-t)''t-hi)')'n'-t)<'(t'<ui\n'ns)KtSt'th:t\<'t'):s:)mttyst'!t.Ct'tt'<)
)!j<~))'<'ftn'ytt"'t"))'-)~))'t)''sinh't'<a)tt''s,))t)t<))rt)))''))t')t<'
rt'Ht-t')t)i.'n!)t-t;(r''i!n"uU)ht<'u)tf''uch''t)'.M:)i'd':)))")'t),t('si<.tt'<i
t)).)th)'f''tt(tt'")'JUYt'))td'tistit)t'tiù)t:o't")t!)it)':i'[n''):))'<'tiniont't
p)'pt))t'-t't'utt)t)n'u)n'<i''t)''<'ttt<n)t'!tUt<'m'J<t<'m)int't!tjt)MCt'pa)'n)i
!MU)t'sri('t)''<<.Kn<nit<(ittt)t'tm''t')"t..c!iUt'dt"-c~t)tt!'i'<tnfe:i
t)"j'tn;tttit("!tt'tt~'ntH)Suf)~:mtt")Jt"'t)':tt't't'!tt't'x''t)))'tc.Jes
hc:ttmmni'-t''s)[)')'j:nutAt<()'. SU.<)U)f:)i);)ttt.)Ht(r''t'n't)ts
')u~<)<'ttt<t'))uKu))u)tL: '<'h))t('i-.p.t~').e\'st-a-ttir<jtt<i':mt<;m'
r!)Uft)iht)t- t)Utn :)Ush:()"'att(i '.[Utt .t\t'C Utt tH"t hiMW.; 't'MM''t'MSte
'f''f'f)h)''i))!;)t'tt.t')t'S')Utf:t<tt"tt)'t'tm')itU'-)~)Hi~uH(?tt'(',
-;m<d~ttt('.)<'st~m)t'~s;t't' M. M.

t.A <;tt.\SSt':)t)K (H )<);n – De la psychologie des reUgioM.


)'.t)i<k;«t,t'<9:)'<in-8.

't'nm'!m<')'a)!tit'h''):tc~))tt')'-)M)ti'h))))')'-t')''()t.A(tt.t)tt')U't'tt
j~'utt'o)npt')fttn')'))U'ui'.<'ttout')'ir't')'v'd"h'<'t]t'))'fait')))'
't"ti)tt,ii<t~i)<)'<t)hti'-<')!'t-<')i~i"u.tt')U)'tt)'-t't)mnt<n-i<t~,)n.ns
'"n)t)t't')"<[''th"'tt'i))''t("tu)f)'')t)"):)~t('tt)tUt'cn)t'tj'stt'f.:n)'s
~t)('nou-:tV!')t-i~)t:t)'d:uts)';)<tU''fh"'ttut))t''t)tt'm'-m't))t).
)!'),))<<)-:tt-t;ust''s.)j-s))t~"n'))< itthit).tit's;i'ut).<'))ft'de ))''tt<*<
f'm) )'-<it)<v'm''ntin"!U'').<)')< t..) «'u)'')'t'(i)'t)it!)t't''qt)''t-
'ju'' int'<'t t'st )-))< mt t'.tut'-u) <'s.<iti<' d'apj'ti')u''t :(ux p)t<h)o)))cw'-
t'-)it!i''tt.\t!tv''t-=')"i--))-.y<-h")u);i~tt<(t'.p.tttii<'(suiv.).

ttK.Xt)H)t tt.HKt.Mt– Mythologie und Metaphysik. fh tunHiuit'))


eim't'<iti'ttt't'-rWt')tan!)!tuutn')).(.Vjy~t'y«*f/(~<</<y-
~Mf – Stutti;:)tt. )''t"tt)t))!t0t). t8Ui).j'. tv-~t<8.

T('(t);ttivf-ittt'~(".<.)))tt-))'~u<)'t'-t-n)i)u-)')ti'ti')tt('int.'nt)''t!)p)'ort
')'st)~tiou-.n)'tj'hy.'i<)u'tt[)"<)(utiot)s)n\Utc')")!it)tt<'scuu<:<*t)):tt)t
t:tt)atmt'<))))n~)tt)'C'<))'thtsh'')tt''ttt~t'histuitt'<)t'f:'t'et)!
~)'f-t-')')''quf');t)tt'-m'-)f))')')ftf'')'t'~))''ttt'!tt')t)<~uJ<).ac'<'n-
')'tttMnatnhtt')"'c<'t)tti')u'')t)ttm'))'h',t'')h'')u'<)t))att'omMt)it))s)!t
tn't;tp)t\)'j))'ntt.tt<)t'~it't'-t!<)tiyth'j)"gi')'<tis.:)v<'cP)a-
)..)).t't)v<'uttn)omt'm<'))t')t)!)t)it au c<-hh'M<t<'t'<mit'<'t's,n~))
j'ht" t tt'<tmn< t)Mis )(' &ttt~t)nttm)' i<' smnatttrc). < s~iritu''). h
/«/<t~. Av)-cttohd' M. H..tttnx't '{t~' c';U'' notiot) th) <j'itihte) s*<'s(
~t) M)it)~)'')).')))ipf')tmr<*~))s t'i)tt!))f'm' ))'-s )))y-t<)< ~)''t)!'it)t'*))Set
ASU.YSti-i. – t'OHXOMÈXH~Mft.t'.tKrX )t<.EUK'<T.t))tt:

.![t't)vsi!)'()t<A)':ntit''t<)t)umt'nt.t.t)'htttM<'))tti't.)it!tt)t'!t))ttt"'
.h~)n'))"<)srit'n'tit)tt-)n)'rst'r<)'ti)ti))Vt')tt<'ntt'ftt)''i''nj~)))ttth.'
utt'.))tHtt'")'o<'ct)t)i')U<'<;t)y'=H)ts)i)ni)Htm)'<))n'<'j)timtt'u-:t))ttt-)'))-
II'irlllv. ~nll· llüllvW111h·Ultllls rl'illtliyllt·l't"v~:1'llr·ïililta·t·;allllr·
!thjUt'u-thn~t'<mh'u("))'!tt'indn)m')'<ttn'si)tt)''n"tnh"
tt):tt-tr")'tt't':))''sj)uu)'j!)~n'!H'(«'utt)('tt)'')tt'ti'ntr)"<.<htt'<'))''t'-
.i;ti)i''t)tsd''sa!:St't'(t")t-')'«'))<)tt<'<):))')'p!))'n't<)j')!th'-tuocrit''
.))'s''ut~t'(tttt)tt''t)nr<'j'n't't)t!(ntdt'ta)-tm('t')'ti'm:tttUn''))'o'n-
!ri.)U< M. M.

)'F)ST)-:t<.Dia Ganesieder ReUgionsphUoaophie. 'mt'-r.


'.Hchtttit'.h S''it')titt)'<)'Yrh<'L'~t!")tt't)Ans))!tU.!(t(Mte!!f
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ti. – )')tt:!iOMKXES
ttHt.<mKC.\Ht.KMKSTAtHES
A. –MHH(:tOXs)'KtMt')nK':)-<iÉ~f:)tAL

)! SPKNCHHet F. (~LLHX. Thé Native trtbesof Centrât


An8tra.U&. London, Mi)ptni))!)n.t~Kt, !n-S°.t~t p..
Voiciuu des livres tes plus importMnts d'eUtXographie ft
'te sociotogie (tes<')'ip)h'eque nous c(tun:ussions. H contit'ut
mtextassecMortoede faits. Ces faits sunt i))<!)ti)t)entptrcieux.
jt'itburd tes tribus du centre de r.UtstraHe sont, elles aussi.
')t'j.t atteintes par lu ch'i)is:)tit)n.H taUaitsedfpechet'd'ettt'
.tistrer les observatiotts socio)<){;i()ttes)t6cess!Ut'e:i.Le tivre
de MM. Spencer et Ginen est certainement !e premier docu-
)np))tcomptet sur ta tnatiëre, il risque d'être le dernier sufti-
'))))<nentauthentique. Hnsuite, ces faits sont. ou te verra, tout.
a fait remarquantes, sinon inattendus, en tout cas teHement
nouveaux qu'i)s oMigent à tuodiner uu bon nombre de theuri'
d ordinaire reçues. – Entm, les auteurs étaient des plus cont-
)«-tents.L'un connaissait depuis h'ngtcHtps les indigènes dont
il était le magistrat inspecteur. L'autre, biologiste autorist-,
r'-sida plusieurs années parmi eux. Tous deux connaissaient
h' tangue de ces tribus. Tous deux ont cté les témoins ocu-
htircs de ce qu'its decrh'eut et ~<o<o~'<~)tf)tt. Kt, d'un
;)utre côté, its étaiem au courant dos récents travaux d'an-
t)t)'opo)oj;ie retigieusc. tti; out été admit'abtement con:)-
t iencieux et ont du avoir a un haut degré le souci d'être
ontptcts.Ils y ont réussi, daus une très targe (Mesure.Le
tabteau nu'its nous présentent de t'organisation soeiate et
jt)6 t.)it: tMS-ts'f
;)t:ft)).<MU<jfË.

retiniense. est un des ptus achètes que nous ait fournis t an'
ttn'o poterie.
Les tribus observées occupent un vaste terrain, depuis le
tac Myrejusqu'au vin~tiètnede~re do tatitnde S..Ce sont les
trihus Arunta. Luritfha.Kaitish, Warratnunsa.ttpirt'a.
Hiaura.t) n'y anuèreque les tribus A)'unta.ce))es qui habi-
tent dans tes monts ~~a<'d<)nnet~, que iesttuteurs étudient
n tund. d'un point de \'m' n'Hji.ifux; tMautn's, its ne tesetu
di''uttff))t't))t'nt')tt'au)Hti))tdt'vuedu)(n'tt!HHsi)ticas<K'ia!e
et fi'nxttate. Les fitit:! que coacerno ('ctt<' partie du Hvn'
seroa) t''tudi<< plus ioix. ~uus ne oous occupons ici que des
faits ext'tusivetoentt'eHj~ieux.
L:) ret'~i"ti de ces tribu" est, d'une fitçan g<ner!de. le tote
tnisute. tttdtviduset !~roupt'ssf)))tn'')'nt'si)s<t)ciesi< utte
t'tHSSt'd'uh~tt ntittet'iftst'ottsidt't'fs avec refpf<'t ~p. OX, cf.
p.~t)).–Or m) pt'e)<t)t'rf!'it'n'it tif.ntitis fort ~t'i)\'< peut
'.eeo))-.t!)tet'()!)t)scestt'i))US:)t't')h'u)isttte\'p':tittdepe)Ktnnt
th' ['t)r,ntis:ttiott fattti)i:tte i) ue n'~)e p:)s le tnitriM~ et
t'extWfuie. rigoureuse, n'est d''ter)))it)ce <}uep!)r te systëux'
d<'sctasses et scus-chtssp~. Htu' dépend pas de ta Ct'))&:tM!;ui-
)tite:et un puf:)ut peut n:ut)'ed:utsuu autre ~)'<mp)!~)))ne
pcutptusdirectiu~tntt'txinuefjueceiuidesantere.En
d'autre! terutes.suiviHtt les expressittu'ide~~f.Speoccr et
Uit)eu.expre-si'))tS()uist!t))hteat))):)it)t('tt!)t)tin'oirf.))tfor-
tum', le toteonsme de <'<*s tt ihusn'itumit pHsde c~t~s'M'iittM,
il ))'!)ur.tit 'ju'uuef'toctt'm rch~ioxe. MM. Spencer <'t(iiHen
('r<Metttf)n'itya)àunfit)td'tit'i~tne~p.H!)),ett)))e)eeôteso-
ci:))dt)t<tt''t)tis)))e.h))-n)<'tne))t!'ti<)))p!)riet<ttt'n)tstnedes
retatiotts tixnitiides et sociates. dans )e;!autres tribus de t'Est
Austridien. est t)n fait posteriettr. cutoute d uitteurs le sys-
teu)e de c):'sseh)i-)))et))e. Ça ils trouvent, dans txmnottthre
des tra()t(i<Mtsn)ythiqucs desArunta. tes traces d'une ejmque
<tU)'cndt~:nnie de etasse et de totent t'tait une rë~e.
En tout cas. il reste < fait le groupe totonique. chex tes
Aruutits,est une asstteiution religieuse, i) n'est pas un groupe
dntnc'itique. On appartient.en etï''t, a tel ont'') Kruupetote-
tnique. ptun- des raisons t'xchtsivement reH~ieuses. ou pour
mieux dire magiques t't'nfant lie nait pas dans te totem de ht
mère: il natt dans te totem tie t'esprit qn'it est censé iacarner.
A la naissance on détermine que) est t'esprit totetniqne. l'an-
cêtre ta ta (ois homme, nnhna). dieu; de )'.< 'e/f/M~t. qui a
repnseot'ps dans t'entant. Cet ancêtre est censé résider dans
t\t).Y~ – t')t)if"MH\HS m!).)'it)!LX X'.tiMKXfUHK~ ~07

<r)))ius tieux. où H s'est evitooui autrefois, où l'on trouve


.'th-ot-oh's p~rHesnesou corps. L:<feottoequi vient d'itccouehct'l'
i!)()i()ue)'eudroit où eHecroitavoirt'ouct). et t'eofn ut porte le
non)et te toteut de t'auc~tre ressuscite; it est t't't ancêtretui-
tn~tue.Ainsi une feuttUt'Htueu croit cotx'evoirprt'sduuarhn'
.~f«/«où réside un esprit totetoitjut', celui (te ta Ctu'ys.ttidc
tcnf.tnt est du Rroupe de la ct)rys!dide(pt~.tt devient
f.x'.ocie de toutes tpscttrysatidcs.hotumes et hëh's:t)estitteu-
)H)Ut'i')<()MS.a)t'S)M~tt)''SVt')'t()St-<'tt!{H<ttS('S'))t't')tfS,!)t''S))OU-
\"i)s. tes droits et tes ticvuirs que htidonttfs:) ttittofe. ntraitt'
t~mtesles c))r\'S!)Hdes« comme il se tr~iteriti). ttn-tn'~xe
\u-i lie m:)t)K''t-ii)Msd'<n'd)M!ti<'ede sou tntfn). quoique lit
.h'e))e h)is()it)MS!th<:ott)tne))tmtf)'ditM tttt'eotttftttHeque
[.n't'tttettt.Ht d'ituh'c )Mrt. c'est lui <)ut!) tfdruit d'en tt)!'t)}:er
t''pr<'ntt''r.Htc'<'sth)i!!<')))f}tti;)e)tt!)!.fit'!<t)rtes(-h"ses(te
~'o (<))€!)).Seu~. les )Metuh)'t't:(ht groupetot6)<t)'{tte peuvent
t''t)))<)ir)t's fonctions de Ct;j?r<)))pt;.
Quelles sont ces ftmc'iotts' C'est essentie)te)))ent t'nccon)-
)'hssftnpttt des cét'éntuttit's dites de )~~r/«MtM~'ch. u), cere-
U!ties:nnn)eHesd))}:)'HUpe t«te)))i))ue.Ct'))<'s-ciotttun
")')t-tjn~'is:«assm'ertaprns)tét'ht';ttetittH)n!)tot)deh)
~)')))e ')fottde)'"bjet. !)j'mte)'t)os tt"tx,t':tu.so)ei). etc.). « qui
't.n))t('8<)H))0)n!))tt<t)et))".S''))t))tid')('s:)feH''sf)t<c)tous
'~)!))!tiss')«s(teji't. chez tes t)iey)'tGS.cht'x les Kurniti. ettcs
~'NtaviHtt tout des cer<'t))'))uesdc tt):tK'osytnp;)thi<t))e.
t'n-ttottsttt) exempte sitnp)' Le }!r<m)M'derénx'M ~.mî
-).'fst('))!n-de(:t))'ep)'<t'<pt')'er)("!e)))etts,<ns('!tt)xd<it
t'o'nfsGt la ch:)irsMu< une ttout'ritut-e très itoput-tattte du
r'~e de h) trihx.Sm'un (".?!!<:€pii)t),)e chef (ht ~)'ut)pe. ses
')''<t.\titss'ottvrent h": veines; su)' )c saut coi~uté un rept't'sente
'~ttVt't))i<mnet)e)net)ttes diverses p!))')ipsd))cntps de ('et)tt't).
-œ)t(s.Ot)<)s')re.e))t)tie)))ufSttrte.<'ttMM)ri)tterpt't'tertps
«ttsci~oetnents des:)utem's. )'<'n)enco soi. Ou (ait ensuite, a
t.'i'tedot'jetssiteres. tires des trésors do {;)-«)) pe.troi~orne-
'h''uts de tête. qui rcpresextent te t'MtKcou de )'6tt)eu, et (jue
)!"r)e))ttrois )t0tnt))es du groupe. Ce<tXci, par teurs situts,
i")i)e))tcertititts detaits (lisht vie cie Fetnet) en tnétne teotps,
!< dmttts meoutent) histoire tttythuptedMt'ettteu. Le
s')"*
):)t-hrysatide fait.tes restes du papifto))ftui dépose tes u'uts.
itoitti la vie de )a tarve, t'eHe de ht chrysatide et de t'MtUtxa!
:"h))te. le tout d.)t)8 un endroit toteouquo o~ sont encore les
'tmpttps mythiques, les œufs txyUuques, etc. Le groupe du
?8 t.'MXXt! s<)<:Ht).))C~t'K. tSHtt )S9f

kangourou t' uc même à sa tocatite centrale ~'<~Mr«,on se


trouvent ta queue du kangourou-ancêtre et tous les objets
sacrés (p. t9t et où t'en imite, auprès des rocs. des arbres ou
résident encorf tes grands ancêtres. ta vie des premiers kan
gourons. et ou on se met eu contact avec leurs corps <p. 2'H
Hn même temps, faisant coûter le sat'H humain sur ta saittif
du t'oc, ['Msideuccdes esprits (tes kat~'mrous, on ch!)s"c h's
esprits des bctcs, et «H )e< envoie s'iHcamer dans les han-
~ournusft'mMttes, tout connue tes esprits des kangourous
honnne!! ont pénètre le sein de teurs mères, cartes nais
sauces et la vie de tout sont choses )na};i<)ueset retinieuses.
Par des cerentotties du tuOne ~enre. tes attires groupes assu
rf'uHauoraisot) de certaines ueursapoHexstK're. ta pousse'-
d'une espèce de manne, ta muttiptieation des fournus-til
«tiet. Legroupe 'tei. ~reuonittcs agit sur la pluie le ~"P''
det't'auagitsurt''Ht).cetuidusoteitsurtesotcit.
Mais si le carach-re tna~ique de ces eeréutouies n'est pa~
-un fait nouveau, nous avons a noter un (ait d'uueextreut''
intportance. Kttes se terminent (p. ~"4 sq(j.) par un veritabh'
"sacren)enttt'temi')ue".Ceritepr<is.dotttonavait)USt)u'ici
vainonentctx'n-hedes exemptes typiques, se trouve reatise.
A t'issue decttacune de ces t'en'mouies te totem,nui. d'ordi
naire. est sacre sic ('A'<«t~«) pour les mcmbresdu groupe tot<
toique. est ma<)!sotennettement par ccsderniers.aux'tuetstes
autres membres (tu ~roupf tocat itpportentfte cette nourriture.
Xon seutemetH ils ont le devoir d en mander, mais encore i)"
doivent être les premiers a en manser, après quoi. seutemcnt.
les membres des autres groupes totomiques ont le droit d'O)
manse)' autant qu'ils veulent. MM.Hpenccr et Uitten pensent
qu'it s'agit ta d'un acte de communion et d'identification
avec le totem ils pensent aussi qu'il s'agit de répéter <p. 2(M
les coutumes anciennes suivant tesquettes les ancêtres, au
temps de t'Atcberinsa, tuaient et mangeaient librement leur
totem (pp. 4f!(i.m. 43t, !:?, 4M. M8. Ht.. Xous verrons
s'il n'y a pas une autre interprétation possible de ces faits.
Tout ceci concerne le totémisme proprement dit. Le reste
des pratiques et croyances religieuses est en relations plus
ou moins étroites avec cctui-ci. Xous trouvons en premier
lieu une série de pratiques, qu'a première vue on pourrait
considérer comme étant des cas de totémisme individuel
(c'est d'ailleurs t'opinion des auteurs, et celle de NI. Fraxer
mais qui sont, selon nous, beaucoup ptus complexes ce sont
– tHHXUM~Ks
.~X.U.fE<. MKt.M.tK'
XKt.MMHtT.UttH-'
~OM
!s rites eoncern:mt tes rAxt«!~< ~cb. v<. Ceux-ci sont, en
f.tit. des phtttcitettes, ou des pierres ptates, ou des objets de
cette forme. portant ou uon des desseins du totem do t'iudi.
vidu. t)s ont une grande vaieur reti{;ieuse pour chaque indi-
vidu, le représentent, rcpréseutem i'ancétre qu'il incarne
ut qui aurait été leur ancien possesseur ils sout eu relation
étroite avec le centre totétnique on i'iudividu unrait été
) <w;u,artn'e ou roc, et sont reputes veuir de ce centre où
n').)dent eucore ies autes du groupe. – Tuus les 6'/<)«'«
~ntt cottectiooues et rassentbius duas des iieux écartes dits
M~M/t«t~<. Ces lieux sont sacres et devieuneut des lieux
d .tsite (p. t~). t!s sout ia propriété, non pas des groupes
tt~t''tni<)ues,ntais des K''oupes iucaux p. iSH Kt, eu cas de
ttisparitiou d'un groujM iocai, c'est un groupe de la mente
(htssc qui en iterite. D'autre part, ii arrive que, probabie-
tncnt pour renforcer ia puissance ma~i'jue d'uu groupe, un
groupe apparente lui emprunte un certain nombre de Chu-
ritj~as, auquel cas uue série de cérémonies a lieu pour le
prêt et ia reddition. – Les Churiugas sont ri};ourcuse)neut
iadividueis. On e)i iterite d'aiiicurs; c'est )e nts ou le frère
t'adet qui en deviennent propriétaires et ils peuvent ainsi pos-
~'dpr des (.<f«'N< d autres totons que le leur. MM. Spencer
et <!i)tcnn'ont pas assex, croyons-nous, analyse et t'ecberette
les faits concernant les Cburin~as; iis pensent assex sou-
vent qu'ii sa~it la dune sorte de p)ge de vie, d'.hne exté-
rieure, et d'indication totentique. La chose est exacte, mais
t institution parait plus complexe <)M«~f/« veut dire tout
-intpiement sacre (p. Ct8, ~iossaire). Cest ta chose sacrée
iadividuetie. t)s sont supposés donner force, courage, haijj-
teté n viser: ils rendent invisibles: ils sont un eharme
p MO),tis se rattachent aussi au centre totémique de ia vie
du groupe et a son passé mythique; cntin. ils représentent
plus ({ne l'individu vivant, its contiennent une pin'ceiie d es-
prit de toute ia série d'ancêtres reiucarues. L'interprétation
un peu simpliste que les auteurs donnent de ces faits doit être
'L'soiument combattue.
La deuxième grande série de faits religieux concerne les
'érémonics de l'initiation. Fort importantes dans ces tribus.
''tics occupent une bonne partie de ia vie du jeune homme
depuis dix, douze ans, jusqu'à vingt-cinq et tnéme trente.
Notons d'abord deux faits négatifs sur lesquels MM. S. et G.
HppeHentnotre attention. En premier !ieu, le rite de Fextrac
H.))m)fn)!)M.–A)))K')-!<.)(-i..).)M'M!-)xm'. Ilf
~t" t.'AX.\Kt!-im:)uU)~)t!.H!M)HKW

tion des incisives ne fait pas partie intégrante des pratiques


d'initiation p. ~t~j. LMauteurs vont mêmejusqu'à dire que
le rite est devenu dans ces tt'ihns un simpte rite décoratif,
qu'il a perdu le sens reti~ieuxqu''dans d'autres tribus it il
K"rdé(p. t~t'sqq.). ttnou<!setn))tequc,au)noinsencequi
concerne le groupe de t Kan.si ta cérémonie n'est jdnsattaetM'e
aux rites (te t initiation. ette n en est pas moins restée reti-
gieuse. M~ucil y a un fruit qui se retrouve aussi dans ht
pratique du percement du nez ~p. 4Mb.et qui nous ('uufirux'
daus cette vue le jeune h~fumpou h) jeune titte qui viemtettt
dt; subit' t'une de ces opérations jettent suit la deut. soit ie
~)inçon lie ))~i!).d.m!4ta direction du t'entre tutetniquc de lit
tnëre rite sy)nht)H(p)p qui marque i'ah.tndon du groupe
tnaternet et que t'oa fait partie désormais du groupe dont on
estpfteetivetttcnt mptnh)~ 'c(. p. ~Wh Le second fait négatif e"t1
des plus importaut". nnnsics auteurs ne t observentpasassex
les Cft'étnomcs de i'initiation sont afïaire du irroupe tocat et
tribal, et ne sont pxs affaire du groupe totonique. Tt-ois des
cerouoMies sm'()uatre se (ont sur ptace. par te ~rou)))'tot'at um'
<juatrien)es'uccon)p)it nvet' tecont'oursde tous tes uronpes qui
out il iuitier des jeuues gens des dittt'rents totems f p. ~Ht.~!H).
De telle sorte que noua ne pouvons pas dire. dans t'etut
actuel des choses, que. ('t)ez tes Aruntas. ta eex'monie d'ini-
tiation soit une cérémonie d'introduction de t'atne extérieure
totemique. Nous devons dire simplement qn'ette consiste
dans une série de rites, d épreuves et d'actions physiques sur
te)6uueitnth'.ay!U)t{)tUn'hutdetuipat-hircsonAn)e.et
d'en faire nu {rnct'rier pourvu de toutes tes quatitt's reti~ieuses
requises par la <;onseiencecottectivode ta tribu. H a ptus,
A!MS. et G. ne rfnMt-quent pas nh tait, selou nous. des ptus
importants, corret.ttii du dernier tes cérémonies sont surtout
réglemeutées par le principe de ta division eu classes et sous-
classes exo{;)"<*s. et par les rotations de parente v. p. 2);
~t. 225, 2~ ~!< etc.). Les parrains de t'entant sont ses
pères et (rëres aines !seton ta nomenctature de ces tribut!'
Xous aurons a tirer plus toin de!-t'onseqnences de ce (ait.
L'initiation se divise en quatre cérémonies, le jeune homnu-
plisse par quatre phases reti~ieuseset il lu suite de chacune
d'elles il reçoit un nouveau ritrc. – Dans ta prcmiëre, on
commence à séparer le jeune homme du camp des femmes.
et on le tance en t'air, « au ciel n. Après quoi le jeune homme
devient un H;tt<'r<M. – La seconde est ta ceremotue de ta
AXAHsH<. – t-)tKX'<Mt!X)!S HKUOErX )SL)!!t)KXT.UtU:s 2)<

circoncision. Dans un ticu dépose a cet effet. après une danse


u caractère mythifjnet des fumtm's (qui. sauf uM'rtaius
utotnent~, sont oxctues de ta ct'rétttonio, on peint te joune
homme, et, après )ui avoir douué te titt-de H'ttr~.ttu le
~nde dans ta brousse, te séparantdctoMtcout.h't in) pur.
t'endant plusieurs jours. on tf f:)it assister cacheou decottVft't
<<certaines cén'mouies. d'un car:(ctere totéutitjue. c'est-à-dire
aux Ct'rt'mouics du totem prédominant dans h' groupe tocat
daus le cas décrit. le t"t(')n du K:)t~')t))'t)tt)fp. ~~X, ~H,
~)4 !<(}<)..Puis on te coutip ceux qui st'mntifs <)))f)'i))t'u)'s
Ceux-t'))utf'xpt)<tucnt(ih'ct'sst'(')'t'ts qu'i) ne devt':tj!ttn:ns
rfve)cr. Ac~ tnnutpu)..ou coxstnth )))) :nstt'tm)t'n). ut) syothf~e
)'))f'tn!t)t)c.le .M/«~/« on le t)f<M<M&'ff <))«'pot't.ueut dcja les
~t'imdsanc~rps. <}uiles n'présetth'. ('t(tt)'(m f:)it t'txht-HM~)'. u
'th-pt-ses t'cprisps. et sut'tnnt in-itnt )'«)'ct'.tU<'u.pi)t' tu jpttae
honnue .p. ~t s<)f)..p. ~<7;. Adiverses n'priscs. tt's ttottitoes
'c jcttcttt sur la tète du \VurtJ!).Apt't's d'itutrcs ct'ft'txotti.'s a
~'os plus ou moins pt'ccis, ttu mitifu des ctis des JuxtHm's.
mpres d'un feu, au son des crccpttcs sacret's (p. ~Mt,, oh
<)))et'c.C'est
l.esllllors
fJ'ollt!I'I!, :dors qu'on
(IU'on lui douoe
tluuut.>Il!
)<;sp)-)u<'ip<"} t't'H~ieux de
Pl'iul'ÏfJl'81'('Ii¡tieux
t trihu fp. ~t9L Le jeune uontue (tevient fttors .t~A-x~. –
).:) troisième est celle de ).<snbincision, une t'en itppftted'or-
.<iu:)h'e« te rite terrible o. t.c jeune homme. dans t'itttft'Mdte
.i''s deux cérémonie! a été soumis a une série d'intprdictiotts
j' :?)!). A peu près éfjuindeute de ta CH'concision. '')te
"tusistc aussi à montrer à l'initie certaines eérentouies: on
lui (ait. encore embrasser le sytntx'te tott:'Htiq))e;on t'opère.
~pres quoi on le ramené sotenoettemeut uu camp tt est
')'et)u A'M A'uA«, « uonnne p. ~<tt}. – La quatrième
~t-emouie feh. V)t),cette de tUn~wura est ptnsimp'tt tante:
y com'cque un ~raud nombre de i;oupes df ta tribu. Ct-tte
taquette les auteurs assistèrent dura près de trois mois.
). groupes apportereut là tous teurs ChuWu~as, se di\'i-
~'rpnt eu deux camps suivant, les ctasses. Qu:tnt aux c6re)«o.
xx'saccotnpties.douUc but t'tait d'instruire le jeuue iuitie.
))us furent uettement totémiques. et dépendirent de celui
~us Il direction duquet elles étaient. Tous assistaient a
toutes les acteurs étaient d'ordmitire. mais non nec<'M:tn-e-
"n'nt, des membres du totem dont on donnait ta rfpresenta-
ti"M.La plupart de ces cérémonies n'étaient que :a <itturation
'tramatique de t'histoire des ancêtres des ditïerents groupes
'«tcmtques preseats. Nous ne donnerons pas le detai! de
~H t.'AX\).:t:St)(:t«t.')ti)~t:.)SM-)')

ces rites. its se passent tous suc un terrain sacre. Les chants
racontent l'histoire que le rite agit. Certains objets symbo-
liques .Vt«t«M/«et tt(«t<M~<,déjà utilises lors de ta circonci-
sion représentent précisément tes ancêtres totemiques, que
)'<)<)met ainsi et) contact avec les jeunes initiés. Tous ces
objets suut à peu près identiques pour toutes les cérémonies,
mais ou leur donne le sens que t'on veut (p. ~08). Des Xur-
tunja de même forme incarnent, suivant que )a cérémonie est
cette de t'emeu ou du gazon, i'emeu ou le gazon. Dans d'autres
cas, il y a bien figuration du totem ainsi 'tig.Mt; les ox~K~a.!
du groupe des grenouilles représentent assez bien des arbres;
ceux du groupe du soleil represeuteut assez bien le soleil.
Ajo'es avoir ctt' soumis a divers interdits. les jeunes gens
passent ennn par les cérémonies finales, tes épreuves der-
nières, a savoir par une série de passages au feu. Apres quoi
ils sont des hommes parfaits (.W'<«'«.< Pourles cérémonies
d initiation des femmes v. p. M-Ht. p. 2t!9sqq., p. 4!H-4(!0~.
Toutes ces cérémonies, ttmtceUes de i'tntiehiutna que celles
de l'initiation, sont, au fond, dominées par le mythe tote-
miqne. Toutes, eties ont pour but de figurer tes actesmythiques
des êtres totémiques antiques. Elles sout ta miseen action des
mythes. ou, pour pariercom menosauteurs, des traditions rela-
tives aux ancêtres de t'.tH(('nwy(t. MM. Spencer et Citiennous
reiatent ces traditions dans deux chapitres fort important
(x.\)). tci, its analysent les faits, non pas avec excès, mais en
attribuant unevaleur historique excessiveaux traditions qu'ils
rapportent. !ts distinguent trois phases dans ce passe (abu-
teux, i'une serait purement mythique, les deux autres corres-
pondraient à des faits historiques. Les Aruutas s'imaginent
que les êtres, à l'origine, étaient informes, n'étaient encore ni
animaux ni hommes; deux frères qui, après diverses aven-
turcs, montèrent au ciel, les transformèrent en divers ani-
maux-ancêtres totems, êtres divers qui eurent une histoire
fantomatique. C'est le rite de !a circoncision qui rendit les
êtres définis. – Mais les hommestotems restaient encore
Upmerka. c'est à-dire non initiés. Ce fut une compagnie
d'êtres totemiqnes, quatre groupes du citât sauvage, qui, en
introduisant !e rite de la subincision, en voyageant ici et ta.
apprirent aux différents groupes totémiques à se transformer
en hommes faits (p. 407 sqq.). Chemin faisant, ils eurent
diverses aventures, puis s'évanouirent dans les endroits d'où
partent encore les âmes de ce totem du citât sauvage. Les
– )'))MX)t!))t!'<K'.
\XU.V'.HS. )tK).H.)K(X
Kt.HMHM~mt; ~t~t
auteurs donnent une carte de cesmigrntiuns dont itssem'
Lient penser qu'ettes ont eu réeth'mcnt tien.– La troisième
))t)i)st'serait citt'ih'tériséc par t'introdnction du système de
t fxogamiodet'tasses ')'. 4)M).Cette ci serait dm' At'i)nlupnc<'
t)e.g<'nsd«groupedct'é)neu:avanteux,ni)aet!<sse,t)it<'
tott'm ne réglaient le mariage, et aucune régie juridique ou
t'-ti~ieuse ne dominait ta famitte. – Le rei-tedes traditionse~t
n'httif a chacun des totems. Ettes consistent, en prim'ipe, eu
tics thèmes très simpt<'s tci; ixtc~tt'ps jinreuurcut tf pMys,
t:)iiM.U)t des traces de tour pi)ss:)i{e'tanstous tus ct'ntt't's totc
miques; les j)t'ctniers groupes vuut se uuut'rissaut eontinuet-
tojtcut d'et)x-t))<)t))cs et des objets de teur espace ~p. t3t. 433.
4'W.4K));ils porteuties \urtu))jas, les Citut'ixKas,que gardent
eofore les tribus et les gruupes locaux et tutouittues, les akan-
duuneut ici, eu montrent ta fabrication ta, etc. En somme, ces
derniers mythes soot de simples mythes explicatifs des rites
et des choses sacrées.
Les autres faits religieux f(ue MM.S. et G. ont observes chex
k'sAruHtas sont moins nouveaux, etpeuvent être indiques phts
brièvement. Ils étudient les pratiques et croyances concernant
t'' sang et les cheveux; les interdictions alimentaires et tours
sanctions (p. 47:!). Ils tâchent de retrouver, dans les légendes.
'-t tes rites, des traces do cannibalisme, et n'y réussissent pas.
it notre sens. Ils expliquent tes croyances qui concernent uue
sorte de pays dos fées (xv), ott résident des esprits nnrs, iudi-
vidnets, appetés /n<K~<Nt«t, qui peuvent entrer eu rotation
avec l'homme, en faire un magicien, lui indiquer le secret
d'une cérémonie; et qui peuvent aussi ravir son double, dit
U«t«&««My«.Ils décrivent et interprètent fort ctfgammpnt
tes coutumes funéraires et les pratiques du deuit (x<v).
Us étudient fort soigneusement tes usages concernant tM
sorciers et médecins <xvt' et les diverses formes de magie.
Le chapitre concernant ta vendetta &t'aide de la magie, et
la sorte de </<'ro/wqui accompagne ta veudetta réctte intcrcs
sera les sociologues crhniuatistes. Le chapitre concernant !a
dvitisation tnatérietto et, surtout, ta partie qni a tmit aux
dessins et :')tenrs sens, intéressera vivement ceux qui soc
cupent de ta théorie des représentations cotteetives.
On voit tonte ta richesse et l'importance de ce tivrc. it est
temps que nous fassions quetques réserves. – Quette que soit
son étendue, nous le voudrions plus complet. Hy a des points
sur tesquets nous aurons encore à demander des renseigne.
~t4 ).AX\HH'.(tt:H)).t'.H-):9t<<J
1.
utt'tttotuxooteut'f.ctqu'itspout'rftotprohiddoneutetucidt'r.
L~'uyt))ott)~i~(-sttt':titt't'd'u))''f!'v"f")ts<tu')H!'ire~).Ut-
!')!'? ouff trouve eu d''))"rs de t'f chapitre quMte mythe de
t'u) tsiue du teu trouva dans h' corps d'un eurn. L'espèce de
divisiou du Utou'ie suivant tMtott'tUseUMC'tres qui tem'
s'uttitssocifs p. H7) est un fait trop iutt't-ess.uttpum'que
t)"'t-!))''d''tU!)udi)tus))asd<'siu(oru)atiouscon)pt<'tuentMU'es.
tjt~uih'. di)u< le mOne ot'dre d idées. il eut été tncite de nous
d)<uot't-!)tmtoiusun)('t'itc(nnptet,tr.tduitde):tt!tngue.\ruut!t.
des hits et restes d'uu~t'uupt'quetcouque d'ancêtres df
)'Ai''tx't-insi' )~(''tnt'.tt<'stt'xt~dn pt'iët'esavcc tt'.tductiot),
p:)Fcxct)))))<'tut des ch~tt~dc" ;;t':tt)dt'i:<'<t'u)n<)t)k"pnurmient
~tre dot)t)M et so'i'H'nt des dtM'mm'nts de jtrctniÈrc v.dcm'.
D'Mutn' ().t)t. i) fi'ut f!)ire no; rL'set'Vt'ssm-t'intcrjx'etMttuM
df <'(')-ti)ittshits Lt")utcm" et. depuis, M. Ft'Mcr <t'c eux.
son)'!eut cousideror le totetnistne do~ At'uotns contme pri-
utitif. L:tc)H)scdctn!))h~')'.tit :)~tt-citm)t)<'mt}ntdiscutct'.
Cfrh's. i) t'cstt'dc('('-<hits<j')'i) ('fut y avoir )ttttutenu~fttGittdc-
p''))(h)ntdt't'<)rt:!tnis!)tmndt'chtU.<ttn<'stunGventaHe«cuu-
{t'<'rt('"['(')i~i('usc. MiHsH est fM-tpossibk'qut', chez les
At'ttntf)' nonsuous trouvions en jx-esenced'mt ctat secuudait-e
ettK'H)n-int!)it-<tM.S.t't<)uont''cnttt'<'sheureuse)nMt
que dt's chan~fnK'nts penv~n) s'introduire dims ios cotituHfs.
tôt)) piHtit'ttticrt'nh'ot tors dt-s t:r!)ndes ccrétu-'nies t-et~ieniips
p.t~4~),.ttif't)tt<))))~-hcd')))<'df'sup)'f'scrqu<'i'or};.t-
nis:tti(n) totetnique. s':tt;cetttuant de ptusen ptussur te ten'aia
)'p)iKip))X.)turait!)h.)t)dû))))ctot)tà{!dtte(crt'ainta)niti!d,ct
:)t))-:titcess'' de Ciu'actt'rise)'te chu). – De {t)as. MM. S. et <
u))p))senLavM'pX!)St')':ttiou,S(!tonnous, le système d('s classes
et sons-t'htsses nu système des totems. Us sout, sur ce point
Ct'tnntp sur d'mttt't's, induite en cn'cur p!(t' leur coutiauce
en ):) v~tteur historique des tt'H(titio!ts indigènes. La ctasee
rcntptit est et!'et un t-ôte rdtsieux fort :)))port)tut <')tedotnitu'
toute t'ittitiation et des fetumes et des ~<?"KS surtout
p. ;? pour tes ft)ies,t!)dctto)-!<ti()u est (:))tepa)'tUt individu
df leur sous-ctHsse; pour tt-s ~iu-çotts, tours p.)rr!)ius sont
nn'tttttresde teurctassc; sur le termin de t'iuitmtion, tu divi-
sion est dHsaes est t'onstantc. Kt. quu"t à nous, te pieu suere,
)i!run))iou d'uu Hu<;eit'chumaiu, enduit do sau~ que t'eu <ait
toucherat'iuitié fp. :??. H7H,et surtuut 'i~ est un reste d'ut*
tr<'s ancifn culte de la ctassc. – .Utribuaut toujours une
vutftUt' htstoriftue aux mythes que rou raconte des ancf-
A.\UA.t:<. – )'Ht:Xf<M<);" MKD'.m'X H).t':MKS) \t)tH'. j!)Nil;

tx'< totems, (es «uteurs pensent que) ittterdietiou de tue)' le


totem et de s'en uuurrir est receute. tout cttmute le système
ttt't't.tssf. i) u'en est rien sf'iou nous. Les ftoeètres de chaque
jruape Mottt rejmtes s'être ttuurris tout le temps de t'especc
t'th'm. p"ur uue raison très simpte t<;mythe de t'Atcheringa
mrrespund exactement. non pas il lu vif ot'dixttH't' des «nc~-
tn's. tuais il tu vie t'it.ttt'tte d''s vivants: et i))«t's, cotnme tfs
\iv.)nt!). Hujom'd'hui, ))]Mt)~et)t)e tt<t<*t)) tors (tes jours de {été,
tt's :t)tct~)'es<}t)!)~i
divins duh'ext i'in'«ir ntiUt~ toujours.–
t~ttit)..<prupos dei; sito't'me~ts totfxmjnes <m peut tt'étt'e
j!its(tet :t\isde At~t. S. et C. ).<*<;<)tet'onunuttiei <'t toy~ti~ue
tt't'st pas le seul d:t))St'erite. )) s'omit fnunet, pour tes jft'uupex
tutoni'jues. de s'ideotith')' tna~i'jttoth'ut :t\t' ie toton. M<us
il y :t <)))autre e~te de ce rite '))n' les itutexrs n'eut pas mis
~t fmuicre. Les membres du tuteo) duiveut mim~er de têt))'
t')t).'tt]pMt't'ef)uc. K:t)tseetit. ie!; itntn's indiseucs des autres
munpes Meu pourrHieut num~cr. Pour cmpioyer la t.er)niuo-
t'~ie que uous vuudrious (itire .(dmcttre ils se sacridiseot
~t.t'tt tuetttc temps, desiteruttsent puur tes Mutrest'espece totc-
ftti'jue. – Mais ceci Mousconduit M(tue vue hnportunte sur
t t'uscotbtede ces faits tr6s prob:)bt<'tneut, a ta base de tous
<'seu) tes et de toutes ces croyauees, il y a, non pas ta uoth't)
.truite et trop restreinte du t'tteu), <nitista notioMdu sacre et
~e )'a<'ti<mmit~i~ue et. t'f)i~ieuse. L'expo~' dogmatique do
"-tte hypothèse ne peut être fait ici.

): H 1'YLO)t.– Totem Post from the Haida. Village of


Maaset. – ?'<«)~<<<<-<t<m~H //««.M~jt «<</<Vuf<'Ht<f
'<f')'f«~ – /<<'w«A'<<'« 7'nf<*w<.<Mt/h'Mt«r~)«'Nsxr le <«/<
Mt<'M' J«t<ni..t<t</). h<j< (t«'«t /~f. Xouv. série, t,
tt ) 1 et 2, p. ):? et suis.

Les deux premiers de ces ute<noires sembteHt, au pren)ier


.<bord.n'avoir qu'un tufret de mono~raptue; c'est uue des-
''riptiut). excelleute d'aiXuurs. de deux colonnes totemiques
't un viifaj;e iiaida et de deux cotuunes de maisott avec
'tt'ssius tutoniques, qui suut, sans doute, de la n)Atue provf-
xauee. Atais, eu )r<'a)ité,te sujet a une portée générale. Hn
t')ïet,<;essortes de pi )ierst)éra)dif} ues~p~'<M~uise~~
des Mythes
tutemiques. Les Haidas se divisent eu deux groupes (ouda-
meutaux, celui de l'aigle et celui du corbeau t nu couUcnt
)<'stotems du loup, de t'ours, de lit tune, du soleil, de t'oi-
HC t.t\XHt:)H:)m.)~t:. )«?.)!<

sMUdcptuie,etc.:t'autre.ceuxdeI'ai!!h'.ducorhe!)u.(te)a
~renouitte. de tatune,de ta )'oute,t'tc.t':tt'on peut remarquer
que chaque groupe contient certains totems identiques: que
te corbeau, eu tant qm'~ruupe. est autre chose que !e corbeau,
C)t tant que totem. Or, de chacun de ces totems, on raconte
un mythe ou tes autres totems jouent un certain rote; parl'
exempte, l'ours a mitn~é ta {;renouit)e. ta bateinc tueuse a
dévoré t'tndien ancêtre, etc.. et ce suntc~s mythes que repro-
duisent tes poteaux totémiques. D'ou M T. cont'tut. avec rai-
son, croyons-nous, que l'histoire xénéato~ique d'une tantitte
reproduit simptementthistoiro mythique du totem et que te
totémisme ne peut pas se cotnpreudrc M part du mythe toté-
mi<{ue.
Mais te myttte, commentt'expliquer' Tout d'abord. suivant
notre auteur, il (aut renonceravuir dans les cro.MUtt'estott'-
miques un pttenomene religieux {ïenerat. Les faits sur tes
quets on s'est appuyé pour en itHirmer t'uuiversatite ont
été ou mat observes ~c'est te cas des <:t)ippcways'ou mat inter-
prétés. On trouve des ctans soi disant totémiques ou il y a bien
exogamie, mais pas d'interdictions alimentaires, d'autre!; ou
il y a bien des interdictions, mais pas d'cxngamie. Non seu.
tement tes faits ne soutpas universcts.mais itsn'oot pas t'im
portance qu'on leur :) attrittuec car it est impossible de
soutenir que tes grands dieux soient tout simplement des
totems qui out fvotne. L'hypothèse est, pour témoins.
~rotuite.
Pour comprendre les mythes totcmiques et le totémisme
tui-meme, il faut tes rattacher a un principe plus générât
qu'eux et dont ils ne sout qu'une application particulière. Ce
principe, c'est celui dont M.T. fait un cmptoi constant c'esl
t'animisme. D'une part, on peut expliquer par !'animismt-
certains cultes d'animaux et de ptantes que t'en a indûment
appett's totemiques Le Dieu. esprit créateur, peut, comme
tout esprit, s'incarner dans un animât. Ainsi, Yeh!, le hcros-
dieu-corbenu des Ttinkits, est un véritable dieu et doit être
soigneusement distingué du corbeau, totem du ctaneorrespon
dant. D'autre part, on pRUtexptiqucr comment les croyance-.
relatives aux animaux et aux morts, ont déterminé certains
faits qui passent pour caractériser des groupes totémiques.
Ainsi, si les Mélanésiens f'roient que t'amc de leurs ancêtres
passe dans le corps d'un lézard pour se réincarner ensuite
dans un entant nouveau-né, ce n'est pas parce qu'its forment
<\U.t!<s. – )')tK\WHXXK.<
HEt.t':))!XKt.~MHXT.UKK'<
~)7

))))ctan totemi(tue. C'est tuut simplement en vertu des idées


qui concernent ta transmis' ~s, idées derivt''m
directement des croyances animistes tes ptus générâtes.
~ous avons exposa en dotai) te contenu de ces articles, a
cause do ta finessede t'argutnentution et (te l'autorité de t'au
tcur: tuais nous ne pouvons adtuettre ht conception qu'il
tftttc de substituer aux conceptions eournntes. S.ms dt'ute, i)
<( fundu .') n'stremdre te champ (Ccxtousiondu tot6ntis)ne,u
x fittre Hue cs))ëee t't'ii~icttsp, non te ~enre. (ht peut aussi,
co))t)net'avait d''j.') fait \ithen, dt''river !e totft)tis)ne d'un
oTtaina))H))is)ne. pourvu qu'on eotende le mot dans un sens
ttfs titrât'Ataisttous ne pouvons y voit'un ca'-p.) t'ticutier de
~'t anin)ism<'spMciatqui est u ht base des croyances rotatives
:)k) tt'ansnti~ratiot) (tes atoos en gencta), ttes a)ncs des morts
t'n pat'ticntier. Les notiotts d'où est dt'civc le totémisnte sout
(t'unc biet) autre cotnptexitf. M M.

.) < i-'HA/HR. The origtn of Totemism '(jH~tKf<


MtAMc).FfM-~«'t~ /<cf., )8M).avril et mai, p (!48-u6t!et
8:~<-8!)3.– ~M<'<'Ca<MM.xMMft')t~'«< ««Sf<-«<<«M ?'f~('M)t.M'
<f<ff«tfMM<f')t-<<'~~Mt~'f ~f <ttM<<'«<«' ~OKt'K.
<'<'Ht/'«<<').
/<7. Xouv. série f, u" 3 et 4, p. :?)
.tM</«' /M~. ~.<'<'f~.
ctsuiv.
t)aus ces deuxséries d'études. A!. F. reprend, à ta iumiere
dt's faits nouveaux signâtes par Spencer et Citten sa théorie
du totémisme, tt avait defhti autrefois le totem « une classe
<) objetsmat'riets que te sauvage regarde avec un respect su-
perstitieux, crnyantqu'it existe entre ces objet'; et tout membre
de la ctasse a taquette it appartient une relation intime et, en
tout cas, spéciale t) ne voit pas de raison pour modifie)'
<'fHedéfinition; mais, si nous te compt-enoni.:bien. il croit
qu'il faut s'en tenir désormais a cette notion très geueratc.
'-ans y (aireentrer d'autres caractéristiques. !t y a notamment
deux particularités, dans )csque!tes il avait vu précédemment
dt'nx attributs essontiels du totémisme, et auxquettes il ne lui
)'!t).))t ptus possible de maintenir ce caractère c'est t'cxo~a-
mie et l'interdiction de manger ta cbair du totem. Ru enet,

'V<'it<))t-)Ktt)''tt)<<)'ti')tt<tMt«t~)«i!tt))t'n)'at)"')ut)''f.d<:tt\
)Ut'ttt'.<.tMw MffMaf.tMtt
y«<fMtWt a* «~f'/ .t"t/t'«/(«M TtttM,).
Aothr.h~L X. S<:ri<t. t). it
'lui tt'aj"ut<'(K~(M'ita'-uu)) '<"
t'.nH'-te
F'Mt't'.
~)S t/ÂXXHH )SM
!t(h:mt.Ui!~t'K. )?)'
dans t'Austratie ccntt'tth', le totem peut ôtrc ntan~éet. d'autn'
part. te groupe totft))iqm'.d'!))'rfss)";tt'i)diti(tns.p.))'ittt avoir
'tt't't)do~!tnK}:tt"!rappttrtss<'xt)t')<t'ot)'t'tt)(')t))<rMd'mtn)At))t'
it''<p<'sont ttt~mcparfois obti~doir~.s'.p.H~.Lfstr!)it<i dis-
tittctifsdtttotenustuettoiVMtt donc ctt'f cherche!.aiHcnrs.
Lit veritahje fonction du tot''n)is))x'<<t)nit}:it)ut'. M. i'ap
pni''cette the~iturtetude des ('t')t'tnoniM dites de t'tnti
chi'tt))a.()ue pratiquent les groupes tott'nnqne:} dans tes tri
hus de t'Austratie(-eMtrate.t;h!)t;utt<h'ces groupesn'presenh-
une espèce.tnin~tte on \t.)te sur taquettc la trihn tout
entiereaintt'retaexen'er une action qm'l'on ttecoh-nit pos-
sitde que sous fo)')))om)t!i~t'onr'j~fct'UeapttOtt puisse
~U-eext'r<f\ini)utquecertauts~r()))pt.dt'j)t't'(!0)))tt'sst)t(')a
)):trticuti(')'t'<u<'ttta~cifs.t ces dh'o-~s sortes d'ëtt'cs ou dc
<'ht)ses:autt'n)"'()cb)))t<tit'rit(h'Ytttutt'(.uindc).))(tui('.
attroupe de )'f)nett le soin (t<'f!)i)'en'pn)du)rc~'sfux'us. Ht
''()t))tnt'.t'nV(')'tnd)'sn)t-t's()t-ituiti\'('s.ihi'))))ttf'dcst'<m't)<!
'(U)tnussc)tt:~i)'sut'd''sf)m'u<.it~<'o)t<:titm'ut)t<MU~'
'nuu dontt'!H:tiQtnnat:i')ttf't'sH!) raison (t'~tt't'.C't'st de cette
(')tt<;tiot)()uu dérive s:t<)!)turt'.Kt \i.t-t'xp!i'tnc t)i))!;ila m'
''fssit)<(.dus!)t;)'e)))enttt)t'))))')u't)t))t)H.S)t)it)t.)\'Hitdfvi)n'
t'cxistpoce et dont nous :iVt))tsnhuuk'ftintt des cxptnptcs :m-
thfotitjue:! )'S.)i)'.t).)t)-)-('s<:)i)'('t mite :)ns'o")~lui
\'t'ot avoir mtt.'iuthtt'ucc s))t')t's)')))<'us():)rt'xt')))j))t',ttt'
')d<'tttHifruc))X<'L(t')m-<'('):). tt(')n:)nt!(')':tun)oi))squch)ut'
(u!sdt')Hurc)):th'.H<))ht,Ct))))t))t't)n!t)'rh'c.))'t'pt')''sfHt)'r:)iM8i,
)'!H'les dh'f'rses sucichis totmttiqttes. tous les obiett. dont.ht
h'i)<udépend, il s'' produit en)rc ces groupes mn' sorte df
''oopfratMM tn!'t:iquf. Les nus tuitn~m peu du totMM) cU~is-
heut sur lui pour que les ftutres. protititut de leur acUot),
puis8euteun).ttt!;fr!)votoutt'p.'i~–Qu!)))ti't)'ittte)'di('-
tio)t athnentaire et il t'ittter'ticti'))) tte tuer, toin d'être à ):)
hitsedu t.ote<nisn)e.elles eu sct':ti<'utdHhw's ptcsqm' acci.
denteUetnent. C ,mtne les )nen)hres d'tm n~)McKroupc social
ctd'uue n)t~)ncespèce anitu~k' Mes'extt't'tuettt pas,Jt's pritnt-
tifs auraient, peusé <)«< pour s'attier :n'<'<;des cttoscs quct-
couques et s'itteutitit'r à t'ttfs. il {itthtit tus respecter tp. 8~
Knfht.en ce qui conceme tt'xo~atttie, ~t. F. croit que, pour
l'expliquer, il faut hire appel a d .tutres principes que h'
totémisme.
Reste un point sur Jequett'itutcur croit pouvoir Otaittteoir
son ancienne théorie )<-totentistne serait esscnUet)em~nt
~U.t'.H' – t'tth'XuMKSK-! M.HM);STAf)tt:-t
)tM).)':)):tX

(unditionne par te~u'ttiunssuri'ameextet-iem'et'ar exempte.


!c (.ituri))!ja indice totemiqueindividuet serait, pour tAus-
tr:()i<'ndu (feutre, presque son âme extérieure et, d'après ta
tt:<dition. elle aurait mem'' ou ontier~meHtee earaeter'' pourl'
h'- ane~tt'Mtnytttiques. JA' nurtunjit (symtwte totemique; que.
.);)))'.ct'rtaius groupes. uu emttt'asse peudaut ta suttiucisiou.
jutait fit même si~nincation p.H44).ttyauf'aitde)asorte
n)t''at)tc totcmique extérieure, qui serait en reatite t<!centre
.ht ~t'uutte t't que tuutes tes c'-remonies u'iuiUatiot) auraient
~~ut' but d'introduit' datts tes individus. –La preuve, M. i'
sait iui tnetue, est bien iusufttsautc. Même. H't'taia de~
r\t'n)jttf's que cite t'.mtcur .cetui des Hun'ros, p. t<4~ a uue
~~tteeopp~st'eaccHequ'iUui attribue.
Apres a\'oh' etab)), a son seu' que telle était ht uiiture du
~'t''tt'ismeaui:tratief), M. F. )noutrc(tu'eHe se retrouve dans
~:t aires soefetes.tf arrive amstnu[t<'cou<:e)ttn)ttt;ctmt'ate
un ~rand intérêt. Un Austratie et daus un certain nombre
.t'- ftaus atnericaitts 'p. t!M)', les t'host's se 'tiviseut suivant tes
.t'tUj't's totentiqucs. Chaque K''oupe est <')t!H'};t'non pas seu-
!rt)tent de la chust' qui sert de toton. ntais de tout un depar-
h'titcttt de ta nature; il est, par suite, doue de pouvoirs tna-
.:i.)ucs sur tous tes 6tt'es qui s'y trouvent contpris, et soutnis u
iff illultileles interdictions qui pot-tent sur ces mêmes êtres.
<tte con))e)'aUon tna~iquc serait donc il ta base même du
t"t''tn<su)e.
(:<'ttepartie de t:) théorie nous semble eu être ta plus iucon-
h'tabte. Mais. sur les autres points, d'importantes réserves
«uns paraissent nécessaires, b'abord. eu ce qui concerne la
n)~)tiërcdont le toton est déduit des idées t'etatives it t'ume
~t'-tieurp, ni les faits invoques ne sont suffisants, ni t'expti-
<ittiun n'est satisfaisante. Les notious qui se rapportent aux
'tononies d'injUation sont des ptus cotnptexes. Les esprits
'lui se transmettent avec les churingas, qui se reincarneut
~.)))~tes nouveatt-nes, ({ttt deviennent parfaits par l'initiation,
'"ntuta fois le totem, t'uncetre mytttiqm', t'attcetre humain.
t;' partie spiritnette de itme individuelle, âme cxtcrieurc.
'te. On Me peut les expliquer ni, avec M. Tytor, par ics
j'rincipcs de t'animisme ordiuaire. ni, avec M. t-'raxer. par
inte sorte d'anintisme n<ystique. – t)'un autre cote, s'it est
~vident que t association totémique n'est pa!!toujours un ctax
totonique, si elle n'est parfois qu'une sorte de confrérie,
otnmec'est le cas pour tus tribus de t'AustraHe centrate, rieu
:MO t.'AXXKK-(:)t').<'t.)~)'K. )!<(.t899

n'autorise Aprésenter cette organisation comme primitive. ))


peut très bien se faire qu'ette soit due il uuc régression du
ctatt-On ne voit pas bien, (t'!)iHeurs, dans t'hypothesed~
M. r'raxer, comment ces contrcries se seraient constitua.
t)'oa vient que chacune d'ettes est <'ompost''ede têts membres
plutôt que de têts autres ? ft'où vient qu'elles se sont partan*'
les choses sur lesquelles ettes exercent leur pouvoir magique
de telle façon plutôt (tue de telle autre? Les questions restent
sans repouse. Cependant, n! t'ette eomposttion ni cette n'p:u'
Utiou ne sont sans causes et. d'autre part, it est hnpossibk-
d'admettre qu'elles rcsuHent d'une sorte de couveutiou et
d'arrangements detiberés. On sent donc bien qn'it y a à la
base des groupes totetniqnes des faits que t'anaiyse de
M.t''ruMrtt'aUeintpas. M. M.

H. A. JCXOt). – Les Ba.-Ronga.. /<««<'<<)< <<<'


('<.'<oc«(e.<'«;
t'/«tf<«~<'</<'~ft;)/t«', t. X. Xeufchatet, Àttinge)', tSPS.
p. ?t)7. in-S'.
L'auteur a été missionnaire chez les Ha-Hou~a,auxquels il
a déjà consacre plusieurs ouvrages. Ce sont les premiers
documents importants que nous ayons sur ces tribus. Ma)
heureusement, ces populations sont parmi les moins interes
santes des peuplades Buntoues. Voisines de Lourenoo Mm
ques, elles sont soumises, depuis trois siècles, à i'iuttuencc
européenne et, depuis quetqne temps surtout, subissent des
transformations profondes. ~ous ne sommes donc pas en pn'
sence de croyances et de pratiques pures de toute aduttera
tion. Ajoutons qu'il y a vraisetMbtabtemeatune sorte de civi-
Hsation Hantoue, que toutes ces tribus ont agi les unes sur
les autres; c'est uiusi que certains contes'v. p.36~) teursem
btent communs à toutes. H est donc nécessaire de soumettt'f
les faits qui les concernent à une rigoureuse critique ethno
graphique.
La vie religieuse lie ces tribus parait être assez peu active.
Cependant le cutte domestiqueestasse:: développe.Les ritestf-
plus importants sont ceux de ta naissance interdits, ordaties.
cérémonies magiques pour assurer la santé de t'entant, p. 17 -à
ceux du mariage (dont le ptus intéressant est un acte d'al-
liance sacramentelle, p. 35, 37; enfin et surtout, les rites
funéraires ~p. 74 9S). Mais il n'y a pas de traces d'un cuite
des ancêtres. Fnc fois que le mort a été enseveli selon tes
.\XU.y-KS. t'HHXoM~XH-!
MKHtitKt'X
~.ÈMMT.UHESM<

n'êtes rituelles, ta série des cérémonies religieuses qui tecon-


''rnent semble close. )t en est ainsi nteme pour les ancêtres
dt's rois. tt y il bien un curieux usage on vertu duquel les
~n~tes et les cheveux, recueillis sur les cadavres des chefs
.~t'cfsstfs (te ta tribu sont soigneusement cottectionués
;). :~K').Mais ce fait ressortit au culte uationat; ta collection
jiNsi formée constitue le trésor magique de la tribu.
t/autcur croit, il est vrai, que ta religion pubtitjue est
~t-t'ivéedu cutte des ancêtres. Les anciens chefs auraient été
divinisés. Mais il s'est laissé abuser, croyons-nous, par quet-
~)m'sexpressions d'un evhenterisme trop précis, échappées
pf'rtains iutorntuteurs indigènes. Sans doute, les grands
.)i''ux. qui sont d'aitteurs très pou sp~einés, ont pu se con-
fondre parfois avec tes ancêtres des chefs mais ectn ne suffit
)';)':pour qu'on soit fondé a déduire un eutte de l'autre. D'un
mtte côte, si les dieux et les esprits sont désignes par un
«'ut et même mot. qui signifie sitnptetnent esprit, c'est que
.tte expression est générique; et comme tes Honga n'eut
i~s de dieux personnets. ils n'ont pas eu besoin de designer
)~r un terme spécial l'espèce particuti6re d'esprits que sont
)' -i dieux.
Le chapitre le plus important est celui où l'auteur, se lais-
~nt atter à ta comptexité et au vague des idées religieuses des
)t')))ga,examine ce qu'il appette lu notion du ciel. C'estdans te
i~'tque réside ta vietp. 4)0. c'est lui qui fait vivreet mourir,
'jni est ta cause des maladies, de la sécheresse, de ta nais-
~nce des jumeaux, etc. t) y a ainsi, difîusc dans toute la
r'~ion ceteste, une puissance vague, naturetteet sacrée, dont
pt'ndcnt les phénomènes normaux et anormaux et à
f.wjuettes'adresse te culte. Tout ce qui émane de cette puis-
~'icc, tout ce qui est entre en rapports avec elle en contient
qx-'tque chose. Ainsi les restes de t'oiseau de la foudre pas-
ut pour conférer à celui qui les retrouve des vertus reli-
Ki''))scsexceptionnelles.
est, pensons-Hous, avec ces croyances, et non avec celles
')')! concernent l'autre vie, que les rites les plus importants
')' s Hongasont en relations. Les principaux sont le système
't'*s interdits, dont M. J. nous donne un exposé qu'il suit lui-
")ne purement provisoire (p. 47t et suiv., p. M~),te système
'tn sacrifice, la théorie et la pratique de la cotnmunion, du
'fttact religieux, le rite remarquable du « tsou (p. 393-39S
t /"tM<Mt). H y a aussi un certain nombre de fêtes qui ont un
~S ).'t.Ht:MK:!))).0)i)~H!.tWi(tti.M''

caractère nettftnent agraire p. tH'; d'autr<'&Mntptutot


une fonction magique 'cettes an cours desquettes est adnti-
nistree la médecine df guerre) d autres ont pourbut d'etabtit
t'attiance periudiqu~ de lu tribu. etc. Pour ce qui est des
traces de totémisme, M. J. dcctare n'avoir pas reneouttt-
d'auimat eponyme. Mais il y u des animaux dont ta chair est
interdite eu dehors de certaines efn'tnuxies retisieuses, et ht
chèvre est réputée un être p:trticuHerNme)tt retigifux.
A la re))}; il cotnieut de ruttaehcr tuut cp qui couccrm'
les contes, ta médecine, ).) toa~ie.
Puur ce qui est des coûtes. M .). uous eu fait connattre neuf
qui etaieut encore tuedits. Cert:tius )'eu(eru)ent des dëtaits
juridiques iut~rt's~ant~ sur Coucte materuet par exe)t)p)c
~p. ~0~, 8tS, rarun tes thetnes les plus remarquautes,
Moustuettt)(M))ter<M)s le conte de Sikou)oun)é, qui est t'éqni
vateut du Petit Poucet. Quant aux pratiques tnedicates et
magiques – qui sout iuseparabtes, quoique Fauteur I(;s
sépare assez arbitrairement, tuutettsedenMudantsi elles t)t-
suut pas connexes t p. :n5; – ce sout de simples apphcations
de principes bien connus on cure le semblable pur le sent
btabte. un puritie de h<souiHure. ou détermiue pin' ta divitm
tiou le sureier qui a causé h maladie et on le puuit, etc. :1
noter <)ue. chez les Hou~u,ta tua~ie et ta religion sont dis-
tiuutes 'p. 4t<8 Le n)fde':n), te sorcier, uut des tonctiotis très
dinereutes de celles du prêtre et ils ne se recrutent pas dans
tes ut'~ues tamittes fp. ai 1, MU).).
Uu trouve chez ces tribus une théorie et une technique tW's
dèveioppee de la dh'iuatton. M. M.

H. t' t)t-:X?iETT. The Folklore of the Fjort Frencif


Cougot 'f F"M'r~ (/M ~w/tf. Pubi. Fotk Lore Society. A.
\utt, Londres, !8M8,p. xxxtt- in-t<
Les t''}'))ts uu Fiots sont une tribu du Cottgo trançius où
t auteur a résidé, t'n réel talent d'obaerv.ttiou, une bonne con
naissance de la langue, t'aide de M. S. HarUand qui s'est
charité de t'edition, donnent ce ti\ reune retnarquabte vateur
Peut-être voudraiL-on une plus grande détermmaHon dans
t emploi des termes les plus essentiels. C'est ainsi que le mot
(t'Uche déstj;ua la religion tout entière, le dieu, ta matenatt-
saUon du dieu dans un objet particulier.
Miss Kiagstey qui counatt aussi cette tribu et qui a dtri~<'
AfU.YsH". – t'HHMM&X). KKDUtmX )5t.M)ti\TU'(K'.

t auteur do ses consens fouroit une introduction iuter<'ss<t))t<


.~t tivrc. t.tte proposeune hypotttt'sc sur ta nature d''t.) grauttf
tt-tiniox (lui y est étudiée et dont t'H<'(xit M))ereti}!iouixtpor-
t 'c p x)n). th'ouett, au coutmire, y voit un simple duvc
)~)')K'ttn'ntdes cottes dot)tcstitpt<'s ~p. );i! tt csU~PH pt'o-
)r~)~' t(nf i une et i'tmU'f ct)m'(')):itm suut tt-ot) exclusives.
.\t fis Atiss K. a tout il fait t'i)isoH(te si~nido' la [tositibitité de
tn'- ituciennfs inthteoces <'ht't'tiet)t)fs p xxn. xx\)). HHc
s:jf'r~tt' eusnite Sttr )c Che~iH.). c'est~-dit't} sur ces (ohous
if~thntm'ts eu vo'tu dt's'jOfts it y Mpotn' chaque iudtvi(h)
~m' t;)x)Mcdt)ntit ne doit pas tnittt~ur suus (K'mede tnort sm'-
tt~Utt-t'Ht:p. xxt't et suit' p. )'(ft ): A eo sujet, cHetitit
)!t)''rt'n)!tn;m' Htttmt'tftutepout'tathuot'tt'de ta n'spousabitit)'.
tt )t!t)')t)'ait()m', diOtsccs t)'!bus, titt't'sjjottsabiiittjcnutiuenu
"tt t'iviteexii:)'!))t ).t conscicm'e de t'.tctc: i)U coutroirp. pum-
h (!tut<i ritucHc, on sft'Mitr~)onstd)iH )n6tne eu cas (t'ij;uu-
)!U)CC.
t.)' tt'avidt persoonct de M. U porte sur ta reti~toMet sut-
)' t'otttcs. i) cooticutde plus quet-jucs rmtsmK'tement'K'jMrs
~'r la structut'c f:<tt)i)i:t)' lu j)):t<'edu <:))e' df f.m)i))M,t'h)i-
)i:'Hnn. )e)))i)ri! )<;droit t:h'it dcHusci )))'u<'t-dm'e,p.tS).
<nd:dh's. nt:)is surtout tes ur()!t)ies dinu.tt'tin.'s.
f.<-cctttrc de t'ftudc sur )!))'<')i~iou. 'est ce que M D. ap-
~th' tt' ~kii-sism. L<*s<:x))th'Mti«t)s<jtt'it pu dMtoe sont nsscx
onhroxitttM's. Suivant nous. le Xhitsi )'at de tuut poiot cont-
));H;ddf' au Mima Mehttx'sie)): cfst ce fjm fait ):<(orée reti
tdt'use (it") chosus. C'est, en eflet, d'pn's tes termes de M. ()
it' p"tn'nir de ht terra. dea tx't'bfs. des phtntes. de ta médecine
)' 'n' et auiv.): c'est :ntssi !c pouvoir des t'sprits des ileuves,
'ft' rocher! de ln tner; c'ettt t:e <}tti protège les propriétés
j' <;est te pouvoir ex !et'itt (p t~t) (: pouvoir se con-
c~'tthed.ms des objets detertnim's. Ainsi chaque tinniHe a ses
\fu-.<iet. sou endroit sitcrc. j)e-< :tctes uccotnptis sur une
st:'t))e ~kissi aUci~nettt tous tes êtres qui tirent d'elle tour
v' tu n'tigieuso et. pftr cottsequext. teur vie 0) y pt:)ntant
d) clous, tm peul dotuer la toort a toute une fixuitte Hn
)'«)me, te Kkissi, c est )e rite et to mystère tui metne. Mais
si t'')s sont les caractères (p)'it présente en Renérat, il y a onf
'))"se en titquette il existe étttitx'tMnx'nt cest ta terre-tnÈre.
~ttc-ci est produite par une n)t<Htptie.(tiou d'une tnème
ti~ote myUtttpte.Le Nhissi aiosi donne ttaissaoce. d'uue part,
au t'ero Créateur et. de t autre, a la Terre mère. ta tameuse
r C\XXHH ;MMMt.')t.H~K. (MUtUM

Xxamhi. tt a là une véritabte trinité tMyUtotogiqttedont


t'MUteurn'a pus très bien vu ta naUn'e. A t'apput de notre
explication, nous signaterons ce fuit qu'âpres chaque prière
on doit faire baiser le sol aux fétiches ou Xkissi. Lu déesse
Xxmnbi:) aussi concentre autour d'elle les mytttes du héros
civilisateur.
Ontrouvera, de plus, dans ce livre, des renseignements sur
ta magie, les rapports du sorcier et du prêtre, les rites de h
tnurt 'ch. xxt))uu il y a il remarquer t'usa~e de déserter le
village après le duces, tes pratiques divinatoires {mur detcr
tuincrta cause de ta mort (cf. p. tt~ sur ta uaturedecM
cnuses(p.~etsuiv.
Les coûtes sout fort iuteressauts. mais uesoat peut-être pas
tous autochtones. Meutionnous ceux de t'épouse qui s'6v:)
uouit parce qu'on a violé sou tahou individuel <'t'<f< celui t
des deux jmneaux avec leurs animaux associes, celui sur le g
pays d'où t'uu ne revient pas, un conte etiotu(;ique destine u
expliquer pourquoi il y a des blancs et des noirs. Quant au
recueil des citants, il est fort bref, mais fort intéressant.
M. M.

MAttYtt Kt:<(.SLEY. West AfMcan Studies. Londou.


M)tcntit)anG-.)8't9. p.xxt-3Uin~.
Ce tivre fait suite et comptetnent nécessaire aux « ~tn'~ <«
'rf.!f .<<('« Il du tnetne auteur, tt se reconnnaudo tout autant
parla ctarte. ta sûreté, t't't~aucede t'intormution. tetourtitt'
raire.quetqaetuis cxcessif,dur~cit. MissK. y traitesurtout des
questions de potiti(tue coloniale. Mais, chemin faisant, e)te
comptete les renseignements qu'ette a donnes autrefois sur
tes retirions des populations nègres de t'Afrique Occidentale.
Elle appelle ces religions du terme générât de fétichisme,
(/f~). A ce mot, qn'ette emptoie maigre tous les avis, elle
donne d'aitteurs un sens vague, une siotpte signification géo-
graphique; le fétichisme c'est Il la forme de pensée des Xu-
gres Au reste, font au tong de ce livre, l'auteur a fait un
peu abus du tarpon des colons Anglais et du patois des uegrM.
ses informateurs. Souvent l'exactitude des renseignements
augmente ainsi d'autres fois, ta saveur du parterdepare t'au-
torité du document.– Dans cet ouvrage, MissK. s'occupe sur-
tout des religions guinéennes qu'elle avait autrefois un peu
negtigées. Et maintenant elle s'attache, quand elle traite des
.U.YSKS. – t.)tHX«MÈ.'<H< MH).tt.)Kt X A).KM)iXTA)tH!;( j~ i

)''f)!:<unsnègres eu générât, non plus aux grands cultes, mats


i~)xMoments poputaires de ta religion, sorcetterie, supersti-
tions. etc. Le point de vue géugrajmiqae change en même
que le point de vue sociotogique.
t<'t))pii
L't tradition reiigieuse et magique des nègres n'est
jt-ts
tmifurme c'est un renseignement important que nous donnu
):mtt'ut', <~i distingue très beureusomeot eutre tes écotes.
"< pour parier plus simplement, entre tesretigions. M't<.
.pffse fort bien les cuites du Ltgos (cultes de la vie) aux
.'uttcs du Catabar (cuttes do ta réincarnation, p. t45 aux
-uttps du Hfnm(cu)tes de )a tcrre-mÈre, p. < ~tit:se!)<!
montre aussi les formes ~rates du culte, les fonctiont
j'n'stjue partout, équivateutesdu prêtre :dn'inatiot), ottrande.
~<'rin<;e,protectiott surnaturettH des tidetes (p. t7U st~).
Cette dernière ftaestion tneno M" K. a exanuoer les
rapports du fétichisme et de la sorcellerie, ot), plus exacte.
m'-ut. les rapports de la reH~'ou nègre et du prêtre nègre
:t\<'cta magie et le sorcier. Htte montre qa')! existe outre
eux des rapports étroits. Le principe est le n~tne l'aui-
mistne, t'indistinction de t'houxne. do la utUttt'e, de l'esprit
t~'sffq., t8! sqq..Maiseite ntootreen tnôtno temps que
rk'u ne s'oppose plus que le prôtro tétictteur et le sorcier.
t. ut)combat t'autre le sorcier est déjà t'homme de la
magie
nxire, et le prêtre protège le Mete contre les ruses du magi.
la malignité des mauvais esprits (p. t08 sqq.). L'un
s stresse aux bonnes divinités, t'autre aux étres méchants
''t fantomatiques ~p. t62;. ~!ais tous deux
pensent au fond de
f~'fne façon. La médecine surtout 'p. i80 sqq.) est bien
itttpn'gaee de cet animisme qu'a décrit M. Frazer. Toute
))~t:tdieest causée par un accident arrive &t unequelconque
dt i~mesqui composent l'esprit humain C'est un sorcier ou
at) esprit qui out tendu quelque piège, ou fait quelque mat
à t'ame du rêve ') ou à « 1 âmeombre ou il « Famé de la
brousse H(incarnée dans l'animal ou le végétal associé). Le
boa médeci)) ou le prêtre déterminent la cause et peuvent
alors conjurer le mal par les rites nécessaires par exemple.
r;)t))enert'dme que garde un sorcier ennemi.
La discussion de Miss K. concernant tes relations du
culte anceslral et de la religion est aussi fort intéressantes
f !30 sqq.). Elle explique que les obtijpttions du rituel
domestique consistent simplement à nourrir t'aucétre, à lui
rendre ce qui lui est du, ses esclaves et ses femmes, en un
K.~mHtEM.– Annt'cMcio).)K98.)'). t:,
~t! ).'t\\m:tut.)<tt:<sm'n'

tout dans le «t«/f«t~/«~«' comme disent les nègres même


.') propos des fameuses coutumes du tteniu et du ihthotMcy.
Lentortestunûttequicoutinuei'tvivn'savioaudt'tud'-
la tombe, <t't~cte en vertu de ses qualités
ancieunes et de son pouvoir d'csptit. Maisit n'est pas divi
nisé.t/humain reste têt après sa mort, fut-it roi.
AI.K. nous donne aussi des rensei~netneuts sur le ct~)t-
Uterce siteucieux » encore pratique dans certaines localités
~éct)at)~t' dépôtsde at:H'c)mudi''es dans un lieu t'ù le.
h'MticiHttsse n'odt'ttt sttCt'cssivenMUtsans se voir. sur <<
r<'t:)tions d<' )'i);{ricuHurc<'tdf t.) propricte n~rc tp.
Elle tno))tn't''s rchttK'tts tp. H? Stp;. <pti existent entre lu
pt'oprtetc et t'u)'is:)t)"H soeiittc en ~tn'nd su r<p:<rtitio)t
t'ttpropnetédeiacourcnue.detittmnine.det'iudivtdu.
Htte fn~ttMtele t'.n'.tctof d'iuviuhdjttité de eet't.nus ordres de
propriétés, on Htt'y a expropriation ~uedHHsdt";cas t'iU'cs
et ctH'ieux pour citttsc de sorcetterie et de dettes. EUp
siit't'de des pr:)ti'pK'sfot'respoHduutesaud)).))'<)!) hiudou.
K)k'detiui).n-e<: pr"cisionte!;(;siois qui refissent
)')K'rit:)j{e.
M. de Cardi. dans une série d'appeudiees. dMrit, d'utte
façou fort autorisée, les tribus et petits royamnes du Dett.t
du \i~er. Les reusei~oetueots suut boo' d'une {;r''ude pt\'
t'ision geoi~rapttique. tt~ portent surtout sur le cutte, en par-
ticuMer les cultes d'animaux, et quetques cultes a~tait-cs
!p 4USsq'[. Matheureusemettt,~t. de C., très bien infornu',
ne s.ut. pi)Kassez rpettercher tes (aits etttUt~raphi'jues. Amsi
un sito-ince des pins intéressants <p. M3, cf. p. S)3) est fort
m:d décrit.

J ABERCHOMtn'. The Pre. and Protohistoric Finns.


~~t ~«.<<'n<(N)~)!'<<<'<-M 'r~/t </tC.t~«' .~)t~ 0/' f/t<'t~f~
F(K~. ~GrimmLibrar;' L')ndou,\utt,)8!)8,2vot.inS.
V. t. x-449 p., Y. !t, xv!-40()p.
Ce livre est très précieux eu ce qu'i) nous révèle tout uu
monde do faits, presque inaccessibles jusqu'ici a ta scieHce
européenne à cause des tangues dans lesquelles ils étaient
consignes. – L'ouvrage comprend deux parties ta premiete.
consacrée à la prehiatoire et à t histoire des populations
finnoises en générât, constitue un travail original: la seconde
est un recueil de documents.
A'<t).tsH-.– t'ttti.\<tMKXt!'i
HKUUtKt'X
)!f.)iMti.'<Tt)[tH.t~7
four <'f qui fut de h< periudo préhistorique. l'auteur, s'ap.
payant sur tcsdottttees de t'ftutix'opoioKieau.ttomiquo, entre.
prend de démontrer i'uottc de ta race depuis les temps h'f
!'tos reçûtes;puis, par t'areheotn~ioeHaHuguisUuuecompiu't'e
't<'sdin<'reutsfant!eH<)ttn<)is.itchn)'che a nous donner ))<
ttt'i!t-ri)ttiun hypothétique(le ce que fut iacivitisation des
~i''cr-<nnmpes finnois avant )eur séparation. Hfait ainsi pour
i-'innuis <'equ'on a bien som'ent essaye de faire pour les
hxh) Hurupt'ens. Assurément, t'eHc tucttutdc peut dtmu(!t'de<;
!<))tt:ttM.HHe)«'tttt'tahtirit's;'stt')ncd'isct)nctH'di)nces()ue
i't''sc))t(')tt <tcs)!))t~ucsupp:)t'e))t'es, et t utt puu), pourvu ()uo
r')n ))t-(jœdc :)vec pt'udettCt', coucturodctit cmotnun.'tttédes
h-t'ttK'sa t'ctte ()(";idt:e-!f'orrcspottdittttes. Seu)em'')tt, ccHe
")mt)ttUitUtu ()cut <tre expH<tUucde trois ht~ouaditîéretttfs
'-))c pput <~t)'e<tuc&un mpport (tu fitiittiut). à tm oopruut.
'~) Ottitt. t'tte peutctre le n'sxttxt de dfvctopputnents parat-
'ie!etind('pcndM))t<).p"m'suivis!t):){uisd!miitcti<nf;tt);cet
'h)))s)M <)t<i}0t's. sous t'ittthtcnMcde comtitiutts Mtcmtessimi-
f.tirt's. <h' ia fiuguisttqtte. u et)e seule, uu duum'){Gm'r.tt<'tne)d
)~'<le utoycu de choisir entre ('(Mtrois )<ypoth6s<'s.Cepett-
'<;mt, un peu Mt'hitt'ait'ement. opta p~tm't:) prentiëre
'ht'urif. comme si elle t'*tMhta seule possihk'. tt lui est to~mH
~o'h'é d'Httribm'r a lu préhistoire fiuttoise des usâmes ou
'it's croyHttces, qui se ret.t'ouveut, il est vrai. dans toutes
h's hrattchcs de lu race, ntais sans porter partout (tes notns
'fui soient dérives d'unonôtnaracinc.
C:))')uites rensei~oentOtts <{ttinous sont douo~sm' )i)civili.
'tiou. si~naiottsccux()«) (Mncernent ta(amiite 'p. t')et suiv.
Hf-cipc6sc)ttc qut'iques traces dttctat) cxo~iunc t'o~Ax~.l,
.~t.tis.()6s )a pr<')tistoirc, il sottbte bien que tes Muuois ont
monu)«fatt)it)ep!ttri.)re:<te proprement dite. Il y u une
~'tn.x'quubh*coutuote. cottttnmiti a toutes ces poputations, et
'ti temoi~tte d'une prcpoudéraucede ta )i(;))eaquatique: le
'"or!, après reuterretneot. est sensé s incarner dans un de
deaeendants en )i){netnascutine qui, des tors, purte son
""m'p. )')<!). Quant au mariaKc, il estrepute un taotneBt où
< ttmuvini;esprits sont (hu));ereux de )u, un tabou reci-
j~wpte des fiances qui s'ctfmt tMemeuu peu a)n'este mar)at;e.
"s le n)C(Hcordre d'idées, nous retevoxs le tabou du haau-
)"'rf par rapport o ia (eutmf ~p. )8~, <93) et une certaine
IHiUttitcd'interdit'tioossexufties pesantptutôt sur les fctnme!
Ceci nous amené & lu religion propremeMt dite. Comme
MX ).<HK<t<(:)o).m:ttjt-H.tM')'-iSi'<'

fond premier, comnum aux Finnois préhistoriques, t'auteur


retrouve les croyances a un va~ue animisme. la magie et
aux sorciers, croyances qui deviendront ensuite le schama.
uisme. Ce serait seutpment plus tard. après la deuxième
période de la préhistoire. que la religion finnoise serait arri-
vée a ta conception du surnaturel jusque-là, les hommes. ta
nature et les dieux seraient restés confondus. Mais a ce
tnonn'ut, par «ne sorte de révolution, il se serait constitue
un cuite d'un gnmd dieu, dieu du ciel, tout puissant, qui
aurait eu à la fois un caractère authropomorphique, des attri.
buts uatunttistes et des attributs moraux. Acôte de ec grand
dieu, il aurait existé divers dieux de ta famiite, de ta mahion.
du ctitu p. t6'uet une muttitude d'esprits i p. !?) et suiv.).
Après avoir ainsi reconstitue ta religion primitive de tous
les Finnois. M. A. s'occupe plus spéciatemott de celle des
t''i)ux'is de t'Ouest ch. vt). C'est à eux que se rapportent les
documents publies dans ta deuxième partie du livre et c'est
de ces documents qu'il tire la description qu'il nous donne.
Tout être a un esprit. mais au-dessus de ces esprits, it existe
uue série de dieux ptus ou moins grands, depuis le dieu du
ciel, jusqu'aux divinités de la forêt, de la terre, de t'air, etc
L'auteur uppette avec raison t'.tttentiou sur ta croyance en un
pays du mat et de la mort, d'où viennent tous les maux que
l'on conjure est les y renvoyant. 11nous montre enfin com-
ment ces superstitions primitives se sont étendues à ta façon
dont est actuellement pratiquée la religion chrétienne ta
Vierge, les Saints, Uieu ont des vertus curatives et magiques.
analogues à celles des anciens dieux.
Maisc'est ta seconde partie du tivre qui nous apporte ta con-
tribution ta plus importante. En elfet, les renseignements gem'
raux que l'auteur a extraits de cette collection de documents
n'ajoutent pas trop à ce que nous savions déjà sur la mytholo-
gie finnoise, ici, au contraire, il nous donne la traduction de ta
plusgrande partie des chants magiques linuois qu'avait publies
Lmnnrot; or, ceteusemblede textes est undes plus importants
que nous oyons, Il est vrai que tous ne sont pas traduits; mais
M. A. a pris soin de faire le travail au moins pour un exem-
plaire de chaque type. Ajoutons que sa traduction est réputée
exacte partes autorités compétentes: on peut regretter sente
ment que l'absence de commentaires et de paraphrases laisse
souvent de graves difficultés à résoudre au lecteur.
L'auteur s'eftorce de décomposer la structure des chants
.%XALY<H<. – ~t~MH\Ks HHHt:rx HLKAt):\TUHK':
~~t~y n-t t*
tn.)t!'uws \p. w4.n.u y trouve dix thèmes principaux qui
j'uurraient, croyons.nous. se n'duirea un ptus petit nombre.
Voiciceux (}up nous distinguerons. ~.M/«'t'<)woxt~'Mdo t'acte
hti~iuup (tttemea et t de fauteur) t'exon'iste vante son pou.
vit' ou prociamc sa huhicssc ct.:)pp<'th;aaon aide un
esprit.
'<w'<w«' ftttemes Xt: h)}oncti<)t)K t'esprH du mit)ou
~) )))i)t de hdt'c ceci ou cehn invitation !HMtns'n t'esprH
t!\m-:thtp inYOttUf; t'on'oi de t'~prit ici on ta, nson tieude
t'itrt n''cit d'une hixtuit'equi s'est passée dans mt <'asd'cxor-
istoeanato~t'e. /(.<-f nMpropose )tt) avantage il t'eHpritqui
-) va 'ttH'me 6;. ~w/f<«' fthemcs et 4). rit<'tr(is re))):u'-
.t'fabte, ()oi se retrouve aussi ettex h's Hsthonietts, suivant
h.jm') Je sorcier, pour cot~urer un tua), eu dit "('origine",
''st-a-dit'e ):)genèse n)f'giftuc,af(ir)t):tn)aiusi son pouvoir et,
p~r <;c)asot), ntettant i'esprit du ma) eu fuite.
Quitut aux textes fjui nous sont douncs ensuite, uous )te
j~'uvouseu rendre compte ici. i) u'ya pas lieu non plus de
~('nter )a ntaniëro tout e)npi)'i(jue dont ils sont classes. Ou
Ytrouve des chants ou prédomine )e tM'tnc des prétintinaires.
~h's chants curatifs contre une m:d:tdie, une htessure, un
!t):t)heur, des fonnutes et des charmes pour tesprineipates
~constances do ta vie, etc. )t est intéressant de
remarquer
.))«' les pt-iercs ne se distin~m'nt pas dos autres textes ma-
~i';ups, sauf qu'ettes font intervenir un esprit appete diviu ou
~tttouiaque Jésus, sa mère, les saints, un ancien dieu, ou
~)) mauvais diabte. Elles servent aussi bien pour exorciser les
puissances ntatfaisantcs. se prot~er des sorts et des voieurs,
')u'' pouriuvoqucrtes puissances hienfaisaotesqui amènent le
i;!hiGrau pic{;e,qui donnent le succès enamour, en voyage, etc.
Signalons, en terminant, une rejfrettabte tacune. On nous
't.'nne tjien )cs textes magiques, mais non tes rites au cours
s.tm'ts ces textes ctaicnt récites. On en trouve, sans doute,
muttiptes traces dans tes chants 'p. )H. t~, H7, ~3 et
-"iv.). Mais ces indications indirectes sont nécessairement
'Ht'omptctes. nr le rite verha) n'a tout son sens que rattache
m rite manuet dont Htait partie. M. M.

H. t) AtUtOtSi)E J) )t.\)X\ itJJ. – La civitis&tion des


Celtes et cette de t'ëpopée homérique Paris, A Fou-
temoin~. )8:)!),xn ~8 p. it)-8'.
~t. 't.\)huisde.)ubaittvi)te a et<'conduit par le hasard de
230 ).Xt!H~K:M<ni)ut'K.)'<'M<-)X)M
ses études il comparer tes mœurs de t'épopée t'ettique u ecttos
ties Harhares de t'ttiade et de t Odyssée.A vrai dire, il en a
tait moins une comparaison méthodique qu'un pm'attète a
)'i)nc)Mnnem.mière. sans objet précis, mais a~réubie et purtuis
spirituel: il va jusqu'i'rapprocher le costume ~'ec de ta
~-«f'« celtique. t/anteur ne ctterctto t'as a expliquer tes faits
qu'iténumëre.ctd'aitteurs.nes'occupautpashahitttetiement
de t'étude comparée des civitisations, il n'est pas eu état de
tirer rles t'iements (le cotnpix'aiMtt)qu'il a choisis tot!S tes
enst'i~oMxettts qu'iix peuvent fountir. t) est itttposiiibte. par
t'xeutpto. df se rotdt'c t'ontpte, dansuue t\'chct'che aussi titni-
tee, do ta sitt)uth'uti"n t)t)Mpourrait avoir rusa~e df eoupo
ta t~te des t'ttoetnis morts p. ~t. Apres uue cootparaisot),
u'aitteurs infrut'hx'use, du ~?< g' "'assise pus neces
sairemetttattx sacrifices, et du druide. \t. d A. a i'idt'ed'ccrirt'
ceci l.e cier~ modt'rnc. qui a te monopoie des fouetions
sacrées et t exen)p)io)tdu service militaire, pourrait sonbtct
d'crif:ittecettiquc si t'ououbtiaittjue l'esprit humMiHitpar-
tout les mêmes lois. A):) suite d'u))))ar.)ftruphuoaitparic.
~ff. xv. ~!t.(le cesdouons.
d'après saint At))f(tstit)./h' f'<'ft(<~<'
les qui eu;!)'ossaiet)ties femmes, itattactte une tuuj~Ut'
étude sur les (itiations divines dans ie-! deux mythotogies:
mais ces deux ordres de faits fussent iis déjà contpitrahtes.
doit-on croire avec M. d A que tes noms theophores pn ï~~
'~HMft,tétnoi~neot de croyances anaio~u''s'Ai)ieurs, dans un
expost' très ctair de ce ()ue l'on sait (tu sacrince hmnaiu che/
tes Grecs jM'imitifset t-hextes Celtes, M. d'A. a vrainn'ttt tort
d'assimiler un sacrifice humain. )u restitution de Chrysei-
roetatneeparApttiion.audebutdetHiade.Mat~rotout.ta
~ran()o érudition speciate <)ufauteur fait que eu tivro est
une revue pro'ieuse de ta tttteraturct'pique des payscetUques.
Il comprend ciuq grands chapitres. le premier intttut'-
simpiement <<'f«~<ttt.<;'<'<'<"<"«"«''< contient, à proposd'un''
étude sur tes combats sin~utiers, une anatyse do quctque-
motifs mythiques qui se rencontrent particu)i''rt'tnent dan~
la te~ende de Cuc)tu).)i)) ta part du héros, les épreuves, la
dracontomachie. le décapite survivant). Le ct(apitrcn(~"
<of«'< n'~«/t<ft'f ff~<' <o~t''<' /tOtM<')'~w<') (tétinit tes difté
rentes ctasscs de la sot'iété t'ettique, bardes, devins et sacri
ticatcurs. )n'e)res, ~('ns (le métier le marchand y nmnqt"'
comme dans lu société homérique, t'ne bonne partie de c''
cttapitrc et du chapitre )v ~sur ta reUgion', est consacré a )
~A).~)~. – )')n5\ftM)<!<){- HKUOm'X tit.t!MKXTA<ttE< 23)

tasse des Rruidfs. Af. d'A. y contredit abondamment une


tht'orie exposée dans le livre de M. Bertrand sur !a religion
des Uautois, aiguaté ici t'unnee dernière, d'aptes laquelle la
t'oufrerie des druides, sorte d'ordre monachique, aurait été
continuée par les monastères de t'élise irlandaise. M. d'A.
numëreune série de textes qui montrent les druides isolés,
vivant en famille et, d'ailleurs, s'opposant violemment a
t'introduction du christianisme. M. d'A. sonate d'autre part
) importance de ta ma~ie t'hex tes Ceites. tes dieux qui
habitent les souterrains et tes cavernes ou t'extréme occident,
h' pays des ntortssitm' t'~tonent à t'Cuest où ta vie continue
~tns tnodificitttuns. t'ahscnt'e des sanctions morates de t'uutre
vif. ttans te fhapitrp n', M. d'A. étudie ta fatnitte. De part et
d autre ta monogamie domine et admet comme correctif le
'fXtcuhinat; on cite qu<'t<)uesCMSde poty~nnie. de potyan-
dt ie. de mariage du trere et de ta sofur, du tils et de la mère.
t)p part et d'autre, ta femme est achetée par son mari, ce qui
tx' t'empêche pus de recevoir des cadeaux qui lui constituent
une dot ou un douaire. Undernier chapitre est consacre à la
Ltucrreet aux armes.
S~natons quelques passades omis par cette analyse. P. 30,
h neuvaine des Utates, faiblesse qui frappe une fois dans la
vie tous les hommes de la tribu, en mémoire de t'aecouche-
~'ntdeta femme de Cruuniue. Il. ~sqq., rites de divination.
'utre autres uu sacrince divinatoire le sacrificateur, après
.)\uir man~c une partie de ta victime, s'endort et a un son~e.
t'. t' ta divination est particulièrement une fonction des
t'-nnnes. 1'. )H7,dieux en formed'oiseaux. P. ~47,exemptes de
«)<<().Kous ne quercttcrons pas M. d'A. sur rit~uttisauce
't' parties de son travail ou il cftteure t'arctteotogie, mais
"'ctiement il est difficile de tirer quoi que ce soit du passage
on il traite de t'atternaoce de l'incinération et de t'iuuuma-
ti.tu fp. ~). H. H.

CHOOKH.– Thé Hill TrUMS of thé Central ïndi&na


Hit!s. ~««t..)Mf/uo. ~Mf., t89M,X. S. t, 3 et 4, p. Mt).
~:K.~
cnsemble do renseignements ethnographiques
Important
sm- ces tribus peu connues. L'auteur est un de ceux qui ont
organisé les études ethnographiques dans t'tndc. ti s'attactte,
dans cet article préparatoire, à l'étude de la structure sociale
~M ).\X\Hti )(!9« tSif)
<th;m).)!t:t~)H.

de ces tribus, et des ph~HOUteues~ttis'y rapportcMt.t! croit.


s'ant preuves suftisttutes.ppusous-nous, qu'eties ont toutes
passe pur t'or~'uisatittu tutcmiquo; le cote rotisieux du tote-
misutt}se serait retath-oneut etfaee sous Cinthteuee hindoue;
ma!s d'autres can)eteri-<ti))ues,)'exog:))))ie, ht titiittioMnta-
teroeHc, tes survivances du mariage de groupe, )e taboude h)
hpHc-met'e, lui soobtuttt ~tru des roisons suftisautcs du fuh-e
cette ));')wt)~se. Scton Mous, M. C. prouve tout sitnpictttent
t~r ):) t'0)'g:)His.)tiottdc~ ctaos. et ue dftm)))trp pas que ('es
fhots soient t~fnmtUM. – Lfs rites du marine et tes rites
de la tnort sout t'ubjt't d'utie étude conjtat'ath'p des ptus iutM-
ressautes.

t ttOMAS. La survivance du culte totomique dos ani


maux et les rites agraires dans le pays de GaUes.
/f<'<'«t' <
/7t<~<t-t'<~/<<<'</<.<.
)SK-<.
)).p. ~t:t-;<
Kt'\n<'tm''UM(H'jw.int't'<'«itnt<'<'(~tt<Lj~t''ntnn),t)u)'))k-)~rft)))
j':)\'sttt-f;!))))").(')~'t't)H't'c)i'm':)))K')-titint)'!t!)t<tist''< r:)))~
"utt!; <)in'r'')t(t"- )''(ut<'))tcuusid'r~ 'omnx'
mhri~tx's itm'c'tt'c; t<
).ti"<M-h')u)<-)tt):u'<')tt)"y')\'nt)'ttt-n))'tttdutt)tt't)))t)"tt;t:))Mti-
)n<')tt ~uuc i)isu)tc:m)t't<'tt) ;)*' tut''))) :t'-sis)fS!ttt''st't't)d;un' h'sttums
'-tt''<)n:u'jm'<t")'tnit)tt'ut)t'cttMi)U)~t)))'<'t'd'')'.tit'.dt!ttt)!tu:t[ut'
)")))it))«'))\t)~nt'ti<;tt))t))'')ttr:)t'!H't~t-is').:tt)t'Uxit'-t)t''S''(;tiOt)
'htif'nt .)'< j't);)i:t:t(')t' h'" ~n'utices.
i)tt'ti's~:ut)s.«)' )' -:)tr/'s;ij;f'st't
).:t)t<))-i'tH'ti")tf"(~'un<:t!'r~tttXt'ih")xt'ait't"'(j!i:'t~tt)t.\<.(".
)'f'<n:t'.)j'h' su <'t's)'ti(Ju )')'U''<t)!tt-))t''s)'n)n-)''<o)<'it<'t ta j)h))'
).)f)t)<)'');)nnn-))).).)titn)''t'ttiv(')'.t')')ttm)):t)\)t-Mt'H'ntt"t)nfnt
un''<'it'hf('"U('<)i.)n((t.fKit<t)nin'mH )):(-. <'u<-t))n't))''t'):ttc)ti'h)t-
"t'-r.;i')n'.)(.:):(<)):)):n:))ation-)(.:i:<a):ti'.(')nt')tt-t!.h''tn)xritn'

')'<:t7);t\'uxtt'-)!t')'"n-.s;ti))))t':)t)-.tV!<.t)H.u\)'mkt's'tt:)\'f3))<n-

t. A. W.U)t't:L).. – Thé Lopchas or Bongs and their


Songe. </<)ft-/<. y. A'</<Kn~ t~ XH, H.)'. U-tt.)

<))t)''ntut)j!titn'))uht'df'r''))~'i(;))<')n'')t('su''t'it)t'(<)t).'ti.<ru)t

)'~n'tu)''s)."t"'t).t<'<)t(.)t'i!:nti')tn)u''u<'i:d<)'.t'))'ut')'ti~it.'t).
')it<'un ('t')')aittt<~)n)')'t)<'t'))imt< :n'c'')!)t)':)dn''ti'))):)t'.<'m~ sont
'h"; )tyn)nt"!<)'.t'i"t':)u)r' )))':) c)t:t)-n)<<t!t)ttrt'<)<in))'t''<
''hauts.

MAHUX
)).UtTMAX\ AusdemReUgioNatebenderLyMschen
WOSte. i't:0-t;t.)
(.tf'/tt't'M~' /f'<<HtMM-MM'H.!<M/'<. t.3, )M8,p.

tt''t)Sf'i{f))''ntt'uts sur ut) cotai)) ))n)n)'n' <t'' patticut.u'i)'~ ))H'))''s


~).t-Ks. – t')t)!Mt;\Ht )t!:).)..tHt X )!t.KMK\T.\))tH< ~M

!)uy:un's <)<-)!
))u'-M)Mt!))is
du d~t'tt )yhi''n~))ut<t',().M').
.nt.Utt.'t-))tftt'.tttitt)h-t,d:tt)st~ttt<tt-ti)-J.t(-))<t)''n)<')tt'.
~r.-t'i''uxs)tt').)St't-t<'()<'<S<'))<)U<i<.

!f~.U.t< K. CH.~V)).).):. Notes on thé Jekris and ïjosof


thé Warri District of thé Niger coast Protectorate .w</
.)"fAr').t<)sttS.X.).),tt.tOt-)~.)

rH'n!utt)t''tnt)ti'tt''t).t(-)tsf-ijj:))'-))).-)))..fu)'U.t.-r-tttt-<'t)m))t
-))t~'nt-t')tm!i~u''s.[.j)))<"(i~t)')!t.it'i)t<:tti')n)!")it)~nct't
't't)('n').)';)it'.r'-)i)ii''t).ttm~un.ttt<'t'<ttt'h<'s.f<t<'<th-Yi)):)j;'('
!.[.i)tt',<').)<-t'<tu~.ttt. (.'<)\t;t)it-s,)a<'in-<'uci<i<.)t. h- muti-
.!<"ns.)<<'on)utt)<'<ftU)'t!)ht-~(jt.)()St.

H St:H't:t.. – Der Jehwe-Kutt in


Togo und seiaeAnhaenger.
Hxtt.tit <). .t/)-)' ~-t)hu).).-t)~).-h.'u.)-t:)Ud. )MS. t~ p. in-S".

~.t Y )mut0\\s. – On thé Natives of thé


Upper Welte District
of thé Belgian Congo. /<'«~t..)«//«'. /<M<t.tSi'8. X. s. T. ), a,
).tj.).).)
tt.-tt.im)~t)K.))t< !.ut' )<< )'t:tt)'<'s tt';nu:u'-tt) <h' r.-)ij;i..)t du
.[)ti p:)s

n){''t(p.))nat'!)nt')t):!tni-:)ti)))tsu<-)!))'t~dt.'ri()'<fnnrn)i)'<'s,

t'~<tt-un()).4))t"–)-:ttUttt)tn-).)m;st'<-H-'t-t~M<'m''n(-n-) t

~t~Xm)t)Xi;t)t)~:M)~.Mt.d'-sf!ti~trun)a)t<.<'t(h-<iivin:ttt('tt

~t).t'nt':mtn-t(ii)Ut"itttMt)Stnom))')).).

'H).t.tth. – Sur le Haut Zambèze. ~<wM.r A'


f'M
mM<t'<t«.t'~tis et XHth'y,«<'t~<-Lt-\tHM)(.t~S, t \-ut. jM't. in.t
\nu-MOp.

'nti''nt,)'-pa~.nnr.')-ti)i))t)<)t))h)-t'()<-)'u))S)ptt.<ci!;ncnh-))t!))t'
f tit:i..n t.t ta ~tt'n'-tUt'~ucht)"
tt.'s)t:t-K.)tsi. tm.Suu~,t'Luun'

\< )tt.<'M)!):n):.AUorIeiausSud-Afriha. )8W. Gt.).


!"h.ttt')h')-:t))!)t)n.ittfi".t8t~.
ttt'xst-i~nottx-uts mt~n'.«at)ts [). t2,9, 3:<;sot icsottt-txs caftt's.
-!it'-s.))Ct't-n!U)t)'))<'f.).-)tMti.)!urht!.it)Mtn')nt<-s(;t)f:tttts
i t0:t.

S)):)t)tA))SKt. Beitrmge zur Ethnographie der Sud-


Amerikanischen ïnMhi. Wi'-n. !).)<-r, )?"<, t p. iu-8".

):. ):) )S):. Om thé Tribes inhabitiog thé mouth of thé


:Mt1. t.tX\)::K''nt:Utt.u<)~'K.tfM-

Wam!getariver.New(hti)iea. ~'w~t. o/A<t<(fAt~. /M.~<.<~t.<-


/a./<X.S.).t.t8'M,p.2))S-~t".t

)t''t)s''i!it)''tu''t)!ssutt'"ttn')'Ut's,t<"ttit'<dun[)t'mcst)'}))t't
fmt~taf)'L'(cuutmm'~d'att'tm',p.)u;,t<'sf's.

H. t')t)U'<so. – Naehtraege zur Ethnographie der Ongtong


Java Insein. /M<t'«t..U-cA. /fAHo; tMS.p. t~ ~t sui\.),)

CotUit-uL d'-Kx'u~'iunt'utt'tUs it~o estants sm' u))c )~t'tn)t- de et't-


tiutt et tn')os chitisi~ut'; sur b tuytht'tu~ic. (''< nt't::mi'ttMn'.
s;tc.-t-')ut!tt')'"<th:i![uu)!tn.t!.it't ta <):)< ~tnc<«u):ttfua!!t'( il
)t<n'.)t; "ut tr-. ))'< <'tt)mtU)'()tbt')m'!) textes )itm')s()'0tt~
SHY.).

.\t«;tmt.~i.h H. m"< – EthnograpMcal Notes on thé Murray


Islands. Terres Straita. (. /t<x'«). /«)!<.(;< /<< )M'.s. X. S. ).
t. ~5~.

St'-ti''< df h-jtun's t'ut't iMb'')-c'iSt())tt" )n:')h''m''us<'n)t')tt n~cM'-i-


t't)ttu))'')")'t')'iti~u')UXt)h'«(j)t''stiu)tnMi)'<()t'<))t'i'jtu~i<'Jt"-
rij'ti\<' ')'~))tt'!<Ht''t)t'a ''u c"t)tmm)n;i~t). S<'n) r''m:))~U!ttt)M t'
t'n''('it!))'')H!-nt<t'Ut'('t'n:ntt))'s)t't<'tt)!.<p.ti~))".it)~t's)'t')i~i<'us<
t-.))h.)'t):t))t)''<tth'tt.ti:t))h!t'),t'thott'.dcp)-uj)t'it'tt?.j).9);U))''
'jm-t'- <)U'ti<'tt d'- u)\'th<;sf'u-timp'n'tant~ )'. ta s';t).. ).s pt-ati~m'"
''t)')i-thtut;u'i;)!:f'j'.)))).):tpn~')'i<t'~)'û)'t:anisatiot)p<)titi')u').0.
't)t:)n.–it'u~jt'(d'i)))'un)t:)tiu))san')t(')'.

S<H)t\YTX. Heidnische Ueberreste in derVotksttberUe-


ferungren der Norddeutsehen Tiefebene ~ct~< '<. <<-)'.
)~M.tS~,)\.).)..t-)'i;)Xtt:f.i.j)

Htnd''tti!ituti<)Ut:t'uttint(turtimteUt'S!.mtiY:t)n't"t<h'~ant'icn-
t tttb's m'tutani'ju' Le cmut'tf )'<'udt)<:)iti'j'x' n'<'ns<'mj't~sit'k- qo'
t.)~qtt't;t-'rtit-<t':)t')n.-)<<) tt'ttuit)'c.

C. \\A'KH. Die heidnischen KutturroMgioner- umd der


Fotichismus. /«) /A'f~ ~ff<-'f'j)f''tc/<M</f«/~f.'yf('M~<)!t«.
(/< y<'ftM~<<'f<t~'MM.< ettc /<'<f't'/t<MK<
/Mft')tMM ttfhh'tbe)')!. Car)
Wiu~-r,t')U'J,\m-t~).,iH-'<
')tt\t'tt:<- ''x'-t't'-h<'(nt'nt th'toMi'j')' t\'m' :))'<i')H' t't'st uu'-
<Lth)''ttt's t:<'))''r.t)t'sur n'ttst-tnbtt' ~)t'.<r<)i~h)tts dites patontes <)*'
t A'-i<'<-)'h- )'fri<)U'' f))<' a [tum hot )h' <)<)utt))'<'t')(('*t''s pc)'n)a-
ti~ns dfc~ ttt'ux Ct'tttix'-ttts "u)tt ntùn's pou)' te christiani~tm' t'-vmt
t:f)')tt'.)'.ufm)),tn')tt''(ta))s)''h')i''t)istHf'jt.~t;.ojnrct«)uv<'r:ti!
la n<i'~t '('"n Oiftt nnxjtt' <')'<)~'Hr.Ht'.xttt<') )"))). tnsr')))'' ')'*
AX.UASKS – )')tHX')MHXK;t JtHt.tt.tHrX Kt.HMtfXTAtMK~ ~3~

.t'iti-.Mtiuttt'timitiv')..) t!)t''<))ut!i)'t)ith'<)<'<-('fin'(''(tt-u'jwitt.t
n"')" M. M.

– Un fait de paychoto~e primitive. (&M/h<«


).):)'") )t~)-:At.
<<o~<wt'ff''<<htf/<w/«/<t'f.t8t'8, ;). :)~)-3~

~is~t'tt.)tt"n-.ut't't:nn<n)\'))))"tH<))'i')u't':t)'jm')h't)<CMn-
~'itm-.r)ntintt't)tuir.)t(')!))).tt'-))t't~)Mf.)ntitt)-.

/<.– M.t'.n:

)'. tTTUXt)A\'H':S. Magie, Divia&tion. and Demono.


toxy, «M<oM~ ~A<*~c~<'('f('<
<utf/ //«'«' .Y''«/AAM<«'s.
Londou,
Lctpxtj;. Sj)irg:His, x\-[ tMO
p., pet. m8'.
\t. )t. nou);do<me ici, en une<'«m'tc. un peu sèche, UMis
tort ci~Mutceth'e!. m'udite <tissprt:<ti<n). un bon uperçu de ce
t)))t'tut'ent tumulte, la divin))ti'tneU!)démom'to{;ie chez tes
H<'b)~'uxet tours voisius, c\'sL-u diff thtu seutetneot pormii
tt's races sfontiques. mais eucore cht'x tt's Hgyptions. Toute-
hnt. tuut cft)ttt ue cuucentepas t~s textes bibtifjtuesest U'<nt<*
't uucfucon furt succincte. CfHc bt'icvcte constitue une sorte
de tucuue. Ainsi M. t). reconuutt qm' tes ~nuences chat-
th'ftutes se sou),fmt vivementscnUc sur ht t'eH~tunttebraïque
')'"<tors un peu plus de dotait sur la tnagie chatdeeuMoeut
''tt' desh'abte.
Le livre a surtout, uu caractère phHo)op:ique,presque iexi-
"!rri)))hit)ue.n H puur but de préciser, par i'auatyse du texte
t-t.)t'aide de la tu~uistiquo sen)iti<)uecotnparee. te sens des
)nuts hibtiques, ptus uu moins difficiles, qui se rapportt.'nt à
l'uu de ces trois sujets: Magie, Divination, Deutoootogie.
~:us conune. en tueMe temps. M. )). s'efforce de retrouver
!s faitsauxquets ces motscorrespondent, son travaiï est aussi
'me étude d'Mrcheotogierelieuse dont nous avons aenregis
tn'r tes resuttots. Cepend.tut il importe de remarquer que
''[te méthode, tuut. onptoyee par les hebra!sauts, n'est pas
-tt<i tucottvenients. L'accessoire devient un peu resseutiet.
four comprendre ta magie, il faut eu efïet comprendre les
n)'<ts,tnais le travait texicograpttMtuedevrait n'être que te
ttH'yenetuoutatin.
Lauteur, avec beaucoup de raison, débute en définissant
~tmeundes ordres de taits étudies et en précisant tenrs rap-
'<\tiH.:<-):m).K.)~)it''u
_Lu& La
ports. )ua}îic, pour tut. c'est fart d'asir sur tes c«pr!ts sur-
naturcts. La divination est tacunnaissimce surnaturette ottte-
Km' par moyen de ces esprits p. t.:t ta d<')nono)o~iMest
la description tic fensembte d'esprits auxquels ct-uit une
société déterminée. t) y:) donc entre ces trois ordres <)e faits
une étroite sotidarite. Lesdeux premiers sont définis en fouc.
tiou du dernier. U s'e!tsmt<jtt'Mnpeut
)<-tH-supposeruue com-
tuutte <tri!j:i)te'p. i't sqq.)~ui n'~t Mutt-pque r.)n;)nisu)K en-
t'-ttdu au sens tix~ede Ty)or c'est t.) <-t-oy:tucc a l'existence
d'esprits dont dt'pettdr.tK'nt les diverses chuses, sur tesquets
")t peut it~ir et que t'un peutconnattt-e.
Cest t'élude de ht nti~ie qui est te centre du tt'i)v:n). La
prentiew questiun qut se pose a ce sujet est celle des
rapports
entre la tnaifieet ta retint)) (p. s, p. )8. '?n.. Ausens
p. targe.
ta masie, c'est fart de créer le futur, comme t'avait
déjà dit
<<rin)m.)-:tterepose sur ta croyance a un monde surnature).
Atai~ de ce point de vue, elle se rapproche U-esétroitoneut
de ta reti~iou ette semble se confondre avec
ctte, puisqu'elle
a même origine et, eu partie, ntOne fonction.
Qucttes sout
leurs retations? Trois réponses ont été faites a cette
ques-
tion ou bien ta magie est foraine de ta
reti~ion. ou bien
ette est une dt'ut'rescence de ta reti~ion, ou bien elle en est
distincte, et il n'y a entre etk-s aucun rapport de filiation.
~t. )). opte pour cette dernière thèse. La
première, scton tui.
ne peut être pronvee. ni en fait, ni en droit; lu
ma);ie ut les
magiciens ont toujours été distingues de ta reti~ion et du
La seconde, qui est la vue
prêtre. théorique courante, re
prise par Jevons, n'a jamais été dctnotttrce in-ec une suffi-
sanle rigueur (p. tt faut donc admettre que.
quoique ba-
secs toutes deux sur t'animisme, ta
ma~ie et la retis'OH se
sont toujours opposées conxno deux espèces, voisines mais
différentes. La ma~ie, ta divination, ta
demonotogic réunies
formeraient une sorte de reti~ion inférieure
obscure,
mais ou t'on ne trouverait ni cntte véritable, ni reptation
proprement dite, ni mythoto~e di~ne de ce nom. D'aittcurs,
chez les ifcbreux, ta distinction nous est
présentée comme
ayant été toujours radieate.
Ces préliminaires posés, M. t). passe a un
exposé fort corn.
ptet de chacun de ses sujets. )t étudie d'abord ta
ternnnotoKie
magique de ) Ancien Testament, montre qu'a travers tes
textes bibliques on ne peut apercevoir que des survivances de
rHes mas"t<'es en .!ndee certains termes
permettent de pen-
A\U.Y!'H- – t'tt)!xf(M<:XK< MH).H.t):'X HLKMHXf~tH); :M7

-t'rqu'it y a eu des incantations. Laprononciutiondu nom df


Jattn' avait, des l'origine, une valeur magique (p. 0: etc.
t'assant ensuite ù t'examen de quelques textes du Nouveau
Testament, outre auteur essaie de prouver que le cbristia-
ttisme primitif était détaché de tout principe magique. JI
tt~ntre ellllu que la magie a été accueillie ufficiettemeut p:))'
t tstam (p. t!3; CMee qui concerne les Assyriens, il ne donne
<)'tcde brefs t'enscigMonents.
i'oureo qui est de la divination, i'autcurcmmnencc par la
ttt~tm~uorde ta prophétie, en ce que, dani; cette dernière, c'est
i'it'a et non les esprits qui sont est jeu. tt passe eu revue )e~
(Hvers moyens divioatoires qu'ont employés les Hébreux (di-
vination par le buton, te sacrifice, le sort, les revesL tt n*-
tnarque l'absence d'astroto~ie. A tu divination, it rattaette
)i n''cro<naneie, ta caractéristique de cette dernicre que
!pritintert'oseestcetui d'un mort.
t.a dentouoto~ie est traitée fort comptetetnent. tt est vrai
que le nombre des dentons est restreint si t'on s'eu tient aux
h'xtes bibliques; mais il s'aecrott dans les apocryphes, nu
t'-tttps de JosMphe, presque uu temps du Ctuist. pour devenir
infiniment abondant dans te Tatutud et la titterature rabbi-
niquc. probabtement sous des inttuences eu partie persanes.
mais surtout babyloniennes (p.) t5 sqq. – A!.D. étudie a
n' propos les ctiarmes employés contre tes mauvais esprits
il montre qu'it y a eu certainement en Israël usa~e d'amu'
ttttes, d'anneaux du nez; les phylactères auraient aussi un
t-aractere analogue. Même ta circoncision serait destinée a
produire un etïetde ce genre.
Certaines interprétations de détuil sont fort contestables.
t~rtaines parties sont insuffisamment traitées, comme ce qui
concerne le Tatmud. Mais tenons-nous-en à la critique des
(tt'ttx thèses foudamentatesdc fauteur. Ettes ne peuvent être
:tttfniscs. La première est cette qui consiste a définir tous tes
tites magiques et divinatoires par la démonologie, M. I). re
counatt tui-meme que les faits de magie sympathique et di-
n'cte 'p. tti, p. t27,ue (ont pas intervenir d'esprit telle ta
malédiction de Bataam, les rites d'envoûtement. C'est donc
que sa définition est erronée. Par conséquent, il n'c'U du
admettre que la définition targe de la magie, celle qui en fait
un moyeu de créer le futur. Du coup, il avait une toute
f'utre vue de l'évolution des faits. Le rite magique pourrait
( xisfersans démon le démon n'est pas a ta base (!c la magie;
:MS h\<)!KS<tt')tt).u)t)<.H'H. )!KM-tOi''t

t'n peut même presumt'r qu tt enest.nu ~'rtvc. H est te sym'


bote abstrait du rite.t. U. reuun'que tui-memc qu'it a sou-
vent te t)on) de ta matadip; il estdonc lit etto~e que te rite va
détruire ~p t"ti; d'autres fuis. il est ta personnification du
rite eut'tttif tui-n~me. )t est t)))extrait et. non te principe.
Htt second ticu, M. ))., suivant des vues strictement pttito-
touxjues, athn~'t.')up les principes )ni)si')"t's lie so sont (tcve
topjH". <tm' t:u-di\e)))0)tin) cout's df t'histoit'f ifjnu'titc et
juive. Hifn ne nous semble «tuins Mvitteot. Los textes ru,
retracent <tu<Mt'ticHemcntt'tHstttiredesfttits.LttttiMc.t'ecueit
sacerdut:'). det'itit nutufettcnteot tendt'c à fitire le moins de
ptacf pussihte Hle d''tu<)no)o,;icet a h) )))!){;ie.Ceta ne veut
donc pas dit' qu'ettes ')':(i<*))t ()us existe a i'cpoquc biblique.
t) serait bi'tt étonnant que toute ia tt-)t<ti).i<t)<
juive u'oU enre-
gistré qu'une dftnuuutt~ic, une tUitRien'etnpruuL Hu maUere
(<<croyances ''t de ~t'atiqm's ptfjtuiaires, le Taitnud a uue
\'a!e))t' hi~torittue esatu it t'Hiie de lu Hibie. D'aiUeurs il y a
une m.)! retinicust; bitHiqm'. Ht de quel druit dire <tuc ta
cm'e d'Osée, )o hatonde Moïtt', la f~tedes eaux He sont pas de
lu mx~ie au metne titre que les matedictioMs? '? M. M.

HLAf f~'xw~: –DasattJOdischeZauberweBea. ~f ~'t~tt


~.< f«t<'«'<t~. Strashour~. Trfibne)'. tH!'8,p. va-tCS.
Ce )ivre est une eHC\'<')upt''die
de t'm'i les rites et emyauces
magiques des nncieus Juifs, ij ue s'omit,pins, eotumo dans
le livre de t)avies, des Hébreux, mais des Juifs de la sytta-
~t~ue, de ceux qui out continue a U'avaiXeraprès t'achëvemcut
de la Bibie et ntëmeaptes la destrucUun du Teotpte. L'autour
puise donc ses reusei~'etueuts dans les textes pt'opremeot
rabbiuiques. Mais it coanuit.leur vaieur socitdogique 'p. j,
Il sait qu'on y tnmve toute une série de faits que la Bihie
n'enregistrait pas, encore qu'i):; aient, du exister au moment
ou ei)e fut n'di~ée: il sait aussi que les faits (lui y sont ainsi
enregistres se rapportt'nt surtouta ia t'eii~ion poputait'c. Avec
ta magie et la sorceiieric, ce sont les petites sens de ta Pales-
tine qui entrent en scène, et non ptu~ seulement tes prétres
ou les rabbins.
M. H. tente avec raison dt: dënmr sou sujet. Pour lui, h
magie est la superstition mise en action. A peu près comme
PHeiderer, it nppenede ce nom toutes croyances et tous rites
dont le spirituat)sn)c est dépourvu de caractère mond. L'idée
tXU.YOi' – t')tt!\«tt~E.'i MKUUtHtX Ët.ÉMKfTUttH-t ~N

tt esprits. bons ou mauvais. sur tesnuehi on est cousu af;ir, lui


parait être te principe foudanteutat du système. tt nous
't'mbte, sur ce point, retomber dans terreur que nous avons
.it-jasignalée citez M.t)avies.
t/ctude de ht ma~ic bibtique n'occupe qu'une place assex
!t'<t''eit)te. Ce qui s'en de~~e surtout. c'est t'itnpuissance de
supprime)'des o'uy.xK'esMt des pr:)-
!.i)~is!.)tio)t )))(tS!))'([ueù
ti~Ut'stt'<)pitnet(''fees. La Mi~huah et le Tahnutt cchout't'ent
.j.tos ht xtAmet'ntn'prise. De tout temps, tuut en t'.t)estj))e
.)))t' dans )e Judinsme disperse, (tu crut a t*ft)ic!)(;!tt'de h
~tit~ic. Aïcme.quand ('t)e :n'!)it un but iuuithtn. ).' utat~ieétait
rt'~ardce counne t'ejativemott licite ~p. ~3. Ou distio~na
-t'uh'tneut outre h's xctcs nM)~i({t[essuivant ~'t't)s étMieut
t-onsou mauvais. Les sorcières qui (.tbt-iquateot des phittres
tt Mtnout'uu de ('tUM.qui tuaieut, qui nuis.tieut au béta't.
t.tk'ttt tuises u nx'rt. Mais ou rcveruit tes hommesqui avaient
h f:tcuHc de reutedier aux mauvais sorts, d'exorciser tes
)n)ss<'dcs,de {{Ut'rirta tnatadit', de ercet' du houhHur. Lei<
tihtstt'es nthbius etaieut meute reput'H pou)' teur pouvoir
t~).)~itjue,quits devaient a teut' science et :'<h'ar pit'tc. Par
\nmpte, beaucoup passaient puur créer <<'<«M(' les mets de
i~'at'st'epas. pour attirer ta ptuic. etc.
Le Juif se croyait, d'auteur' entoure d'ittnm'nces tnagi-
~ttcs. t) y avait te mauvais mit ~v, :i7).que possédaient sur-
(u))t les femutes; certains anituaux ))<'corbeau, le tnutet~,
~xttes sortes de choses restes des mets, des btH-isottStavaient
~mevertu du mOne genre: il y avait les sorts hme<'spar tes
-ciers, etc. Contre tout cela. on emptoy.titttt'scoatre-tnoycns,
d'' nature e;;aten)ent magique. Si le sort tic, ta conjuration
~'iiu Pour défier (comme pour tier', on se sert soitd<'c))"ses,
'it de gestes, soit de mots, soit de ces etenn'nts entremetes
.-nsembte (p. M, p. t.0 et suiv.. Ditns t'annty~e qu'il nous
d~nnede ces divers procèdes, il arrive parfois à t'autcnrde les
~parer trop radicidetneutou de les ranger sous une rubrique
impropre. Tout en suivant sa classification dans ses tiques
~))'')':ttes, nous tacherons d'y introduire ptns de précision.
Tout d abord, il y a certaines choses qui out le pouvoir de
'tctruire les mauvais cttets de ta magie c'est tacier, t eau,
pierres précieuses, les excretueuts. les ptantes. Un second
lieu, viennent un certain nombre de rites manuets, ta plupart
sympathiques, qui expriment l'expulsion du mauvais sort,
'tu mauvais esprit, de la maladie; tels sont tes rites fort tate-
~U t.KH -<tu).<'titQt-t:. t~S-)8')i'

ressauts coutre ta fièvre. D'autres consistent A abandonner


uue partie de la chose menacée pour conserver le tout; pnr
exempte, on abandonne les vêtementsporten pm' temaiadequ'
mordu un chifn euragf. pour sauver le matade tui mém'
il il y Msurtout le mot, soit énonce, soit écrit sur t'amuteth'
tt est vrai que le nombre des incantations ou formates propn'-
ment magiques est plus restreint dans te Judaïsme que dan"
d'autres civilisations. Mais c'est que, sous l'influence d'm)
ensemble de circonstances (v. p. 70 et suiv.), ou a donm'
une allure monothéiste a des rites qui étaient foncièrement
magiques. Tels sont tes exorcismes, !es conjurations ()ui n'ont
de religieux que des caractères secondaires et tout n fait sur-
ajoutes. M. B. termine cette partie de son étude )Mr uu exa-
men approfondi des seuls textes développés d'incantations.
d'origine juive, que Mouspossédions les taMettes de ptomh
d'Adrumète et le papyrus magique de Poris. Contrairement a
l'opinion de Deissm 'un qui voit dans ces textes un produit
du ritualisme utexan~rin, il établit qu'it:! sont remplis de
furmutes empruntées au rituel le plus ancien et le plus
authentique de la synagogue.
Mais il est un mot qui est magique par excelleuce, c'est In
tétragramme sacre, le nom de Dieu. M H. t't'tudie dans toute"
ses formes, dans tous ses emplois, dans toutes ses ahrcvia
tiens. Mais it ne paratt pas apercevoir ce qui fait la veritabtf
importance de ce fait. C'est qu'on y voit les choses reli-
gieuses employées a tutter contre la magie conformément1
aux fois de ia magie, ft se constitua ainsi une magie reli-
gieuse. La prière, l'attitude religieuse, les phylactères devin-
ronl les moyens de conjuration par excellence ('v, (!). La
religion s'opposa à la magie, en se plaçant sur le même ter-
rain que celle-ci. C'est une des formes de la tutte entre Dieu
et ses an~es d'uue part, les sorciers et les démons de l'autre.
D'une manière génerate, d'aitteurs, fauteur a trop aégtigé les
faits de cet ordre, c'est-à-dire les rites magiques qui ont
passé (tans te culte et ont constitue ta magie religieuse pro-
prement dite.
Cherchant a rendre compte de ta magie juive, M. B., peut-
être par orthodoxie, t'a attribuée a des innuences étrangères.
contredisant ainsi son propre point de vue. Sans doute, bien
des faits ont et6 empruntés il Babylone, a t Hgyptofp. 39), a
ta Grèce, à ta Perse. Mais si ta magie savante du Talmud a
certaiuement subi de ces influences, la magie poputoire, qui
~.U~t: )'))t'\Mtf:XK.! ttHUtttECXiit.KMHXTAtHK~ 241

<t il la !)!)sp, est chose esscntieth'tnent juh'e. C'est ce que


r.tutcm- admet i))))))i'')ten)pntquit)Ktit ronarque que te
')'i<)tt)H(1dpjet'usidetu est plus riche en rexscignetoetttssm'
f:t ti):~ie que le Tidttutd de Bitbytooe: citt-c'est une preuve
()t'p)u.sduc!)t'acte)'ejuif('tt)!)testinieu()etan)!~tejuivo
ancienne.
.\t. H. f.dt souvott d'interess!)ntcs compitraisons. surtout
;m'c les nsf){;es de t'antiquite. t) est au cotu-aut dt' ta scicuee
'nput'ee des reiigiotts. At. AL

t.):)')'. i')<t)~))):)t)(:f.–Die DarsteUeodo Kuast der Eskimos.


~<'M.<, tM'S, t.XX)\)). m.
)t)t~t'f'<tnto (h-scriptiuu d'm) utiU)H>ct'itde ~rcit-M '{uiMuux;
.t")i~tiMtt)'U))titH'-)'t<t'H-)t).tt)H'S.

\f. tX'n-:tt~)TX. – WItchoraft in AnoioNt India ~xn. de .Vew


H'M-M.,s.-).t.)8~, ;).().

)':nt-i't!U')ic)('d<'vut!t!'t'kati(')t.)'):tit'))~n)<)'ht)-t~.)';ttt)<'ut-,
!!i.)~tu'')'))!us:)))tu)'i-dou))''unt!!bt'u)~~))))UH)t't'th'sj<).-tti-
~u't<y.mc<))Mt;i.ju.'St)t.')'tn.)t-:))t.-i.')ttt')t.)!)h)itd':)t"tntta
.ntiuuit(''t)''s)-i)''s)u:)i:it)th-s~t <.)' ritt".r<')ini<'ux:ii<ctit'))n<'nt,
""nt ~uu\nt indi'ic'')n.)h)t's, .s'ittt)i<)m'))t h'< mx tj:t))s t~'s :mtt'M;
d')it'<'it')))!t.:it;t)ui)'t'j'tt')tt)<'ntj'):))-'<t):)nsi('sc<)t'-))t.n)i<rp)i.
Li<n-.t- t''< ))tus );rathi< di''ux sutit t'utts c;n)'s de -.itttjdt". )Ha):t-
~h.'<.–Jtn).<ut)'un-.)tih'<)Ht-)a))))tp:utdt-s).);tti')Ut-)n:~i')'h't)e
)tttmt;t)ti~t't'h<ttt'-))td.:tt)::)'tt)th';))tcif)tn''v'dit)m':iu))<itiu))
<t.')mnu:.i'c.\))u)'.i')tt<yn)p:tt)ti')u'tt'))):dadi<<-x')tt'i'.nt(.'s,
h)h)iL:atit)n.)))'u)o;[it.~t:t )':)!')''du f'-ttct)))tt)')r..d)''t«"ns.<-t.d:u)s
n))~n)t'('f-t''tt''d'id's.t')).tt'tnt'sc')u''ctu:tnt)'t'tu)ttt'it''U'"4(-t)fHnt!
[! indi'ju'' une :t-t'x i:)';uhtt'')n:mtit< t(\t))i\;))'nt- hic)) <'))")-.
).<utt'm'<utt<')ttt''))nu)ntr:)nt.d.ttts)t'i:r<suh:tt-.d('(-~n.'t'-)ud'
t.«''j)tv))Yt''t''j'tusd'-)'ut)i)<d''t'<ptithtU)).un.t't')tt-(r''))')-<)
~n)!t)tv;)i-.d)-)t)u't'dt't'ainsi )H!ttt')('j;t':md)U()'ii(;. Mai-iifiaidmit
~n"t:t-.cit')tt'<'t-on))KH-t'd<'st'<-)i,!).)t).sd'~):)s-:ttc<'))t~itt)dt;vu')tt'
)t')'tu'))<t'm't-cc))o<;tutitt:d'<otu)))'')ttit)dis)'t.'ns.))'t<

)tf')t):)tT Mt:AXS).RKXCH. Thé Magie of thé HoMO-shoe,


'</<')//<«- /«M. t<o<toact Yurk, Hou~htottMitt)inct(~,
)'<("<,p. )\tM,it)-'}'.
t~ud.' d''s \cttu- ))t:t)i:i'ju'i .tttt-ihu' .m fo- .'t t-ix-ta!. ).)U)eur
tttt))))rt'~u''h'suhj''t.)'t)f'.u)nod)'ct'('i)!aut~utum-t'rtu''t)t'ci:de;
)' ))x'')Ht',)< '))')<(- j<:)':st'a)) fcu.–l~' p)u~, )e chcv.tt e~t ini-mctnc
E.Ut;ttKM):))t.–.tUtK-t'~)t').t<t~'{'.
).xx)it:M:H)).t)(.wx.s"

UH~)hnMthtnu~t.~LL..att~hL.iat~i)~y:
h.t~-t.~d aux .-uh.-s~)tnt.H.sc:.YHH.-r.t.)"-

tt.~cou.tnt-)tt.t.-<i'i't'f"

)'an.')ty-cuu~t:u;')n'K~nn''[n"n<t')"'K~
t:[\M~'t:t''(''t'f"t''<'t''t'~

)t<()SS)H". –Notesd'assyriotogie. /<«''KMM)«'< t898,


)..tt2.tS),r.t;-Mj;['.H'-M.t3t-
(.)')![".[.'Stt~ma-.t'-hum-uki" ('<)'
~«t. )/<–)t.<ntiut.~i")"t"<)t)")"m<'))ttt"
..h/n~).M:)n'uk.')h..i.h~t8' )..):'). t.<<t'
rau~)td!Ut'-)'=~"tM''s.

t. T)'')[\ – La fascination .U~t<Nt'. t. t<. tS'stSM.


S-)f. :tt-6!-C'M!H. <M.)' ns-tK:).
)"<i-t.
T!trtat."t))i.;u":hi.i"n\)')"t"
h~h~

,-hnHM.tt- ~)~

ph-r!t~~m\n..)t~<'U'ttt)u)'p'i't'
)..Ut't:)"i.

t. – Prières poputaires ot formulosmagiques des


J -M.C.\MH)..Y
Pyreoëos..M~tM'w. IX, t~'s-tt. ).. uO-ou.

(\– Sn'ERSTtTtOXS t'OPCt.AUtHS

(;. ML'XX~<.ER. – Die J~paner. t)<«t<«~M <«~<


t'O~CS~M Jft~O-
t/f-i.<tt' '<tt'<«'f~<t'i«' ~.<)t '<< J't~'UK'iff't'H
~w~<M~
~f.t:r)iu.it!t!tck,<S.p.n--H'?ht-8.
Ce thrc est intt'rcssnnt. trune tccturc a~reubtp. t't fort ins-
vie japonai'-o. t)
truftifp"m'quiconque'K'co))t)!utp:'s)a
(h~tout ce ftui specitie ce pt'optc. d:ms
donne hiet) ):' St-))S!)ti()t)
sa [an~uc et (i.ms sa syntaxe, ditt~ ses mœm's et d.ttts sa vie
de !a)ni))ë, dans son or~at)isatton social. Mais on ne peut
dire qu'H au~n~nte tteaucoup!<'s notions sctenUnques 'tue
nous :nons sur cette sucietc. Très au courant de ce sujet,
t'auteur n'en a ctudte aucune partie d une manière vr:)hnent
ce qu'tt a vu, mais
approfondie. a bien vu et raconte bien
il ne sait pas trouver les {a!ts explicatifs et profonds. L'entre-
AXU.y<K*. – )')jK\()MHXRS tt)!t.)t!)f!t'.t t!L~t:XTU)tE-- 2M

prise, d'aitteurs. n'était pas tacite; car te Japon est un Htat


comptcxe, a demi tooderue, et chacun desétements de sa vie
-m-iatee~t le produit d'une tou~tn'histoire.
Xeox cttapitres sont consacr. aux deux
gt-atides rctigious
da Japon, le Shintoïste et )c bouddhisme. HMce
qui con-
rt-rae ce dernier, M. M. nous expose avec sûreté ta tnaniôre
.)"nt it fut introduit. d:ms tt; pay; et ouus dumte uue histoire
(-)))eut:)ire. mais bien faite, dt-s diuct'extps sectes boud-
.thiqups :tu J.tpon fp. j~ et suiv.). Le Shintoîstne est t'an.
('i"mx' t'eti~iuu de ):) nitture :(vcc iafjUf'ttf ic Houddhisme :)
t.'ut simph'nK'ut pitctise. J/ituteur
ntpporte. non sans été.
~.)')ce, tt's prittcip:))(.'sit-~cudes cusnto~xiiques de cette rcti.
~io", entre :mt)-cs ceUe du monstre unn-erset
qui est parat-
iLif a ta te~endt; de t'er~c. it y a aossi une
ntouo~-itpt.ie
mtt'ressitotcdes cultes tucaux de Mc't.tke.
'tt trouvera aussi nombre de reoseinttCtttents sur le suicide
<!t)it!u-at<irip. t~sutt.tfatnitteettestuwo-.s'ch.v~.surte
't.-vuir de perpftut'r la fionitte itduption. etc. sur le
m-triage.
t~ divorce, ta p.)si)i<tt)de ta fcutrne.tt
y a é~ttcntent desapet-çus
it~uiRux sur les rapport. du Ht)ud.tttis)neet du Coufuda-
'!i-ttte ce dernier constitu" ta partie essuntiettc de ta mot-ate
j't'ronentdite. p. St!Af,)isittt'y a dans tout cetanen d'inédit.t.

S't'n.SS. –DIeBu!garea. A'fA«~~);\«-/t,M(/)(.)t


/<.<<«-<'<.~w/<< <(-f/</<f~f'). Leipi'itf, (.rieben, t8M.
p.nn~8uin-8<
Sous les auspice.! du ~om'eraement
but~arp, uuepteiadede
séants out explore tes traditions populaires de ta
M S. nous preseate les résultat-, de ces travaux Uut~rie
qui nous
c~n-nt inaccessibtes il cause de la
ta~ue dans taqm'tto ils
'-[ 'i"t)t redises. L'ouvrage est donc une et ne
vise ni a analyser ni il exptiffm'r tes faits encyclopédie
rapportes. Nous ne
)""n-ons dit-e, faute de compétence, si t'encyctopedie est con.
)' t)):)iset)ese))tb)e faite avec uttc érudition du meitteur
:)t"i Le dotoaine parcount est.d'aitteors, fort
vaste; car )t
cutnpret.d non seutement ta But~rie propremeut. dite. mais
~ore toutes tes poputationsde
<-acebu)~arequi sont eparses
en M.tccdoine et en Serbie. Me
ptus. pour la ))tnpart des
t~xdes et coututnps qu'it expose, t'auteur
indique les parat-
t~t'-smagyars, serbes, slaves, parfois turcs et
ougriens.
Le tivre est divise eu six chapitres. Le
premier contieut
~tt ).'AXXKK~):)«L.)t.~n'K.t<!i)8-tS99

le cycte des mythes cosmo~oniques, parm! )ps(tm')s nous


devons citer ceux on ta terre est représentée comme pechee
par le diabte. Mais on y trouve uussi, rangées sous tnnteute
rubrique. des légendes d'un tout autre caracH're h'~ndt"~
relatives a t'ori~iuc de l'homme fp. H' et Kh, des tegendes
etiutoKiques, descentes divers parmi tcsquets nous satinions
ceux ot'tt)icu jonc le rote d'un heFosciviHsutcur~p.
Le deuxi~tncctmpitrc est eonsm'rcaux d~tuottsct aux tut"
0)) retrouve o) Hut~nrie les récits ordinaire'! cot)CCt'n:mt)e
pays des fces, teurs retationsavfc tesYiHi~t'ois,)cs (iancfs, etc.
Uanstutroisifmcpurtit'. se trouvff«t)fon<tutoutc<'t)Ui
concerne t:)dfstinf<L',):(\'icct)csnnm)r! Sur le prt'nm'r
point, a noter o'rtatns coûtes ou le sort d'un iudh'idn est
cotnme persotunfm dans un objet, qui lui est extérieur, ifs
semt'teut se rattacher aux croyances rotatives a i'atnc extenu'
ou aux aunuitux auxitiaires. Les fêtes viennent eu quatnetne
lieu. Coqu'eHesont de piu-ticuiier, c'est qu'eticsse caractéri-
sent pour t:<ptupurt fardes interdictions spcciidesphttôt que
pin' des ce)')nonit's speciates. H)t<'sontsurtout pom' uh)etht
santé, la p)-est')'v:)tiondu bonheur, ).) sauve~rdc des citose.s.
Si~uatousp.n'ttU les plus intéressantes tes têtes de fittuitte, ta
Saint <:e<)r,;es ?.?!), tescoututnesdc la semaine sainte ~a\'ec
teur tripte caractère, agraire, [amiti:t) et personac~, ta tête des
semaines, des troupeaux. La période qui va de Xoeta t'Hpipha-
nif est n'put''e ta période, par excetteace. des esprits. Hemar-
({uon' eu outre, des usages sin~utiers de sociétés rcti~icu'-es
qui persistent n~tne dans les rites de t'aques. Le cinquième
chapitre traite de ta médecine pftputah'e, et te sixième des rit''s
fut'erairestpti sont restes presqueintacts sous le eh ristianisute.
Ou trouveraaussi.notamment dans )c':)):) pitre )n,desrensei-
gnements sur ta famille et les mmurs. t.'ituteur expose les rites
de la naissance p. ~J<!et suiv.' et det'euhmce, te système du
mariage mais s")) exposesur ce dernier point, et surtout sur
taquestiondu mariage précoce, n'est pas sans contradictions. H l
donne une excettentGdescription des rites nuptiaux et iudique
certaines trace.'ide parente artiticiette. M. M.

C. Et.THX. – Sitten und Oebrattoho der SuahoU (.~(t'MM<*<


tf«Mf~X .~fM~f – .\U'Uft</t~. «)Md. ~t'Mt'OHt'Uf<e)t/«~.~«f-
f/fM. )aW(Afti''M).p. 9-S.t.
Ceti\T<*'<t c'npose Je rcn''ci~)tfnK'nt~'p)c (tes in-ti~'ncs ont
~).Y;.)~. – t'))HX')Mf:\Ks )(H).).!tHtX )':t.K!))KST.U)U:-=

.nx-m')))''<)'dit~t).ttts)<'nr pt'opr'* t;thMt)''<j'. t. ))''pht-<


t.)t")t''m'-nt'!n'~)tt)):t-<~<duttttMd'a('tt'u)ttjm'sti<)nn:tit)'))u)
t)..uhh')()ujum-tu'!uu)m'it)s)'imtit!))''m('')T~M'))s'))tt)o)tr
.tt-Hti')t-v!d<'nt'.Mitii.t'S))!th<')it)):thi)ttnis(h-t;)c..)c<t)tt.
i'Yr'iqm~-ù)))'(' p<'upt<))t.)ucchiii~s'.t)u.tt')t)n<t")tC(':tt:t)'t-.
[..t~m'i))<tut)t'.<'H)'")")Ut')/mt:tut)'c'')t~.)<-t))''ot'it:ijn's!:ut()
~ni!)i)'tt's.j'mu't~n(t's't'st:u<.)tt.)<.u)st))"'tus<~h!))'))fnt<'ttp:ttti''
:t)..t"<'t'tti.m.)':)tti)t.co)t<u)''t'tUt'-urn'.t).h<am;uu("tj'-)cti'u il
~))))'t't''rk'st~ttiui~n!)t!)'<t.~tit'iqui):tt'c'-u.i.).in't)<)t)ou.u't) il
't'tutt)n'n'sk')tt<'nsu)nn)(':«!«' h:t!;tt)t'ttt!ut't's.
T')'L'i)<'<t,)ctt'<n':nth('t;ti-«')M.:t)'('h'<"ttitt)t~-<a))t.)t)).)rtt'
j.t.~j))t-t'xch)-.i~-mt.'tt[.urt't-))~-)ttbt'-d('s(:~utu)n"<tui!.c)M)!)'u)tt't))
.)f.t)i''(~'tut'Mt)uttt'tt:ttt!ns.ttt(-<(r')m!(tiun,at.<irr)))n-isiu)).
.Nt.tt-ia!t)t.\)ih'<t'nt)t~tir'<.).t'<)~'it)t-i)):tn.\)it<d'-t:))):ti'tm-
-.nt).uh-![m-riH);).iti.jtttttt ont)) :tucit)<)ui'tn''t)tt'i-.d'-);t
.t.ptio)).)'~ t"<'ntti<'n<t!)f)rw<'nt.-)tit)nt)ct'<'nf!t))t<)Uf't~t)
[!i'~auttm)'()t-i:t)U!ti-~)).(-t)ctitt'ditKduf!!tm'd''ht\i<'t.<'n
v.~ndu<jU)'t)!)V)<'d<')'t't)t':t))tt't!t~u<:i~(.'a<'t-t!d'u))!u))n'<)u'-
r~n)')auh.-i'U\-n<h-~ituu<)nt.tMettt~r's~')t)urc<)udu';(')'du))t.t)t-
)~tr.d.i<Utt);t)-St't))'Sc)tCY''U.'(t)u)tuHVt-:tU*)t~.t.it''it'C')))t'isiun.t'
t.a)'t<-s tu so)'ti<'d'')'<<))(-. ).<-)t):u'i:t~'t)'')t)'tctn't)th'j!:trti';n)it't
"<'m'))mi<).-(fruit ma)t'imu)tiH!(".tcttm.uxt-t Lit'))exposa.
).tut~rh;[))i)rt-s..ujtt)~-)Htif'u)'(".c);n:~t.-t'tHUx<tt'uit'.rc.<
).Hrs.i~p)-u))ti~(.tit'(-(d''rc-!c[:t\-t-–!)uch(.'f'-(!'tSonconst-it())
y tUttt' n-ttt:u~U!tb).-r)'-r.~t)t)))i'd'msta))atio)),t-h.)\.–!)))x
N!~ms.'n!n<)-!t).r;-ut<-sd.-j")ii[<-s'ctc. Asi::nu)''r~~ci!tt<-
n).ntt'itn'iotit))i)it~)-<')!ttiYt-d<-)utnai!)n''tdus('()ittp.4S-t').<-t
'(u. ).)m-sinto'dictions ~xueUcs. )t. M.

A (:. WtXTEH. Die Birke im VothaUedo der Letton.


Bifkenverehrung beidea Jakuten .!<'</<« /'M</<<«~)«.<-
.~<t.<M/?,f8~,tt.t..p.t-t~;)'.H.i~.
t~)u<'nit~parU'Uth.nat)a'!SM<k-n'h)'tt'M.W.wi'.t't ¡i.
d'-)!nmm',d'i)ptt'<um.'ittt.t'<'SM))t')))Mty'-<-d'nt')<)tn's<')m))ts
)'u):tm~. <))t'o))t ('-[('-)('t't')y.')))Ct"<'tj't'!tti~u<'s<-t'nt't')):)nU''
~.u!tnch<-ziMLGnt)))<.<tt''t!tbtitt)t'sco))tparai-='tt~MY';<-h's~h:)t)t-t
)' ituhmf~ttfs H$th~nit'ns,ttui MeMut parents deA t~Uo)~ ni pa)' i:t
t.ni f'r );)i;tni.!))c.t.t'buu)).tu.fn<t.<-s)p.)m)(-< ).<-))"n-
~t~tM.coounc et) )!t'n')';() pouf tus )M))u):)ti')t)stit))t(ois<'s,ut) a))')'
'r!it~nnnmcparun(h')non;t:tcit))<'))':<)uitp:ts~t'<'bti!;t' ¡
c .-t A s-m tnns t)u'uu <-utpnt)ttc [c t'AtunJn b<')t:m <'t la tn.tm:he
'tu h.)-Mt-)d.mstfscctt'motucsMtt.-txx-Xt's. –M. W. tt'nt.' a)u<s uoe
h~t.~c itttiohnfnt h)-()"th''ti(tt)e, nKt~, j).n-cndn)i~, i.ufti-atnnt'-nt
rl';ti:II1IJ1.lhl., <lu clllt., <lu 111.11111'.1\1
l't ¡Jes Il'1('111/ dt'
'rus.'t)th)i)t)t'duCU)t''ttubuu)t't)M<td's)'u<)g.-S lit. bt'ntMU
IJlIulNIIl
')' ~t s'~t. de Mu u~aKCJtttM [es bains (p. M S([~.). – Datts h)
~4<! ).XHH<f)t:h').<)'i)~')i.)st')~8')')

st'c"ttd''p:)t'tK't'.mt''m')m'))tn't!)))t's('t)''t'.h't'r')y:)n<'<'<duut.~n<
{:nt'ch'')!)esJ:tkut<. 0;,

W. H. !). )«') SR. – Folh.Lore from thé Southorn Sporades.


~'M-«r'tSM'.)..i:;t-)8!i.

t.!t)'t'ct)ti<-t-<-p:tt)tt'd<c''ti'!tYmt''tHttn't)tdf's''x)tnttsdt'(jU.ttt-<;
tn:utHsni)';)'-t't')tts.[t~isS'j;r<'<~<(*t(mt<'cu!'itd'inc:mttttiutt-.
<tU''t')u<'s-ut~-sd'tt)wt'-mi<)n-n\'st)t)t)ttt'nUu))tt't-(jt.tM),
t<nt')t):mtrH)t)"iu.Si~)mtmt<t'm'd:t)h'))!H-).).'<)ttU)tt)t)i")) )'.)!it.
)<s))t':t)i!)tt<'sd('s))tn''t'!i:'))))').'nct' t''su)!ni<dnnmuY.ti~u'i)
(H~.St~j. )'tt')nu)!tti.tttd'<vf[)u)!ir<'s<A~/<tH:Mt-t <)<-<[tut'st~t.
t.t"it-itt'.s(t;)))ttmunic:ttiundt')M)).'r!-o))tt:t)itt')t)sf<'<))))i)tt'nnou-
t'eux,tnf~if.<y)n)):ttt)it)m-:))t))!))t)!'n))t')ttt'n);n'mta<t'-<h'(t)'!i''un-
nus.L<))as..aMt'<dt')')-;(t'i()u'<'t-(d(')ut)tutt('cht'ti<'nu'uatt!u~
mpt)ttttiii-;(-!4~M.[.)J;tt-nuttttt(-~tit)tJ<tn-))aptist('t~tutn'xc''i)L'ut
tVt))i('t)m'.).:tdt'uxi'-))n'))!tttiG)'t-t:))t')('<')~)')M)i"t)S)~t!")))))t'))<-s<I<
M.K')U'.t')Cu!;(.-ti!tC!t)yum<.)s.t-'<k'.s:tntai)t"))ttt)t'')'siuudc)a
ct'uix :'t t'Hj)i).))«nit'n<'i)U)'a-)t. Jmt:)s t~)i')h'& t'A'jm's. t-ux ttc
ht S:tittt-Je:ttt. t.t's t'fttants u~s [e juut' ~ui't sM)t Yictim's d'une
mah-diction. t'eut-finit-. Ut)t'x.))'-t)t.th'K<<'<)'h)st.jit''<t)t
poutd'AnHtMchiatX:

n. S. S')T)UU:TT. – VampireN. ?'/f<-.VH/~H. 3t ;u)~t )sM.


)h)M-tC7.
A propus d'un in~id<'t)tde \'<n!t: f)U'')')U<inutes sur ta croyanfe
:tuxva)ttpit)'S():n)s)~tt)unt)'');«'< !x)):t)[Mtiuus;t'))purttk'c<tt<;
{u'utitjm';n');ci;trt<)y:mc';i(u.un)'it<

Fn. KOEXtf.c) SCHr-:H.. Sagen aus Niedergebra und der Burg


Lohre. /w t~"< tM8.r<. i- H, t). M-m;t:t~t.

!SMt S t 0. KXOOP. – Sagen und ErzaoMuNgen aus dem


Kreise Kolberg-Kosiin. KuiL'-ti: t'<.s(. f~s, t00 [.. itt-x".

Cn)tH'-)ttd<('tt"!<t'<ptits.)'-sf-aux.df!a')tas!<e; dfs his-


toires cottfcrn:tt)t )''s dinhics. )fs hottfdd' tfs r<'ve))imts des fw-
n)u)"sd<; )n!t:!i' des t<u(-ndr<!.-m-(t.~ tt r-'rs. )esut'bf' )' t:n:s. <'<
Bifneu))at)ûnn<i.

ttELËX)-: ftAFF. – Aberglaube in Bayent. (/<«t/«-. rf-<


t'o~A. tM8, YH), )V, p. 39i-;t'3.)

Tnhtcan fort ri';))c. un peu -Mt'ctticx't <-[itxptt'eis, des supt'rsti-


ttons bavaroises.
A\\f.t-H<.– t'UHX~MÈXM
MK).t'i)H'
XH).t':M):\t'UHKs~47
X t.. A.J. H.\Xt:t' Eomige Measoh-Dierverhalen uit Java.
f/<-<f'/<'M M < y'fM~<«)<<.fMt'<<A'««~ ·
t'fM A'<'<<t<~<«t<A-
Mt'('.tSW.Yt,C.:)t').p.<i8S-Mt.)
S.'tif )()')<<(-. fort iut')'s:mt~cun<;t't')):tttt L".ct'uy~nce'.i.tt.t-
n~i')'th;ti''))t's!mxc)t)y:tt)c("ifU)'t'pccj)ti<'S(tnt~ttpK:n'uu(tij:t'ps
'tci)it-)t–t:.it'')tt-

t'. K'jrt )-U-:tt. Matjan Qadoeogaa. tA' < '<. T(ftt(-ott<f-t-))


t'f<M<w<~f'('<f(/f('u'H.C.f.t)~tfj.)
')t)rit'uU«tt!'t)'t'h)<'tt.-<f<)i(s))m)tti~jf)<t)t!tt)tt.-<)ij{t-)"({Mn'u'i.
).(~h!)).c~nn'.ti)t-)u<'nti'tA).dt'(.t-uut.))m',tt';t)tt'tdt~[~xt's!tH''i<'ns
tt 'h".rt'us''it;)t'')ttt'Hts:m))t''nti<tttt's )rsM:tt.u-ruit.'nt uuust'n~xt'nt
~'t~h'shutfHtx's peuvent dcvcnit' tfc. )),< )f).ti-tu~it'ti);)'t'<
J. hutnmcs. Se )ai):)c)tt' Jottc u ):t U~-ox' de Wiik'tt.

tt. ))'))-1.t-:)t. Kramttheits-Dàmonen /~t«tt.<</<' ~< Mt«~t<«-.


.h'cA. Ac/f'~f'uMitt' tM'U. t), ) p. !M-8tiB.
)tnj"'tt~t)~'t))unu}:(aphi''j.f:nt''<'n~t!tt)th')':tt'tif:t\'c''dt'mtt~
]i.ttt.<m'ini)':<ux t'n)j)t'uat's :tU futh.ton' d'-s («~mhttk'm Ht'tma-
Hh)U('sJnSmt.M.)t.ct)tdi''su);cpssi\('Btt't)t)'ct))'!mts()uisut<t')t"-
.t'm~n')f"i't')))'jn'.in''))bt"t~m.'cnbt."). fuis itt.'nnt'ttt.ptus )'n--
!~M''n),:)ux~<tn'jn'ttt'-ttt:t).«)it'.))ut'mU''dabotJ')ttUt<'))t'~)
-<'!s tit.:ut-c .us fut'ntc d'' v'rs ~6 s~t).), d'esprits uitcs, d'umtHitux
J"tn')i')U')'')uUj)s )fJ')tH))))j)Ut;:tU!f)'"tj~UtSttuctUt'U<
j'.tu~t,<h'())';tj.!ut)s<'t)!t''te'.tat(tf~ti'[U).<-h'.)):m;t)\ft'usuit''t:t
)"t~mtt:t)tt')''sd)''t)K'ttSttni<j))tdt.~))uu\<<its'-j)t't:mux.ti''Ut'
'n:)))~t't'!)KH-(''n~u<:M)tt.t'it)umtt,ftit)')MUt<,c)c.;Hs~)<)nn<')tt.
~~tt)p'nt,d''chi)'))tt<'s)~)tttm'))sc)):t))t:<-t)t)<'scnf:tnt!cuu~'a)
i'c!tttt-h''nt:ttSfth'spt.')(t;)t!iht)lut.'))t~u)')')n'')'iudt~c)'itit)tn"'
'i'- J.ttic dfs tcntt)tc!i et dt'~ cufaMt< (p. tM ~t)q. su)- )~ ut~t))'~
'i'-ticat: )<s ut'filtcs, etc. et <unt tfS Jivo~cs causes dt'~ ttiv'tSt's
mt):n)i'<.

K. ).. LLMKCK.Die KramJtheitadamonen der BaUtanvoIter.


/</w/< t'ct- t't<MM~<Wciu))uM. )!<?, \H).3,j).
~it-U; t. )). 3~-389; t8f9, tX, ), p.SS-CS; p.t~i.~
tm)M')'t!tntt'A'hi<'d'M-)it'tU)'):t)n:t~:i)-'t't):tm)''(tccmt'jH)putin)'<'
')"~)h'))))t;ttim)'.b:ttkiU)i')m's,su)[uutt'(~t)):n)Ucs.t.M~tic notant
)'.t<t''n<)in''< ttoui! n'' [)«uvuns')M<'si~nutft'ie:! rensci~ucott-ut: tjMf
''trin.tif~untx'ut.

HA.SSXA))).)-:)t.– Die Krankheit ïm Voiksgtanben des Sim-


menthals. Hin Hcihug 7.MrEthnographie dc'i Bcrnct' Cb<;rtun<lfs.
248 L'X.\Ht:Sttt:h)).t)t:)~t'E.)i<)S)tt!

(Ath''i~'n:t(m)(')uu('<)t!H)))))K.th'nht~i.tt.)t)n.)tt'nt.)).tV.)
)!ct'tt.ttidt<t.tb'J8,)H'p..b'.

t<<'(~<'ii:H~')))<'ttt'!)t)trt'))('-tt'')t)<tt~)-tn<-(!Kt!Ut.ti)')it''))'<)))t'
tMnn''<cthi~))t't'))))m~.

t~ J. F. MAm: –
Superstitions médicales dos Chinois.
JMt<('f«t /<f.«.rt'<'7t''
t<'««</<t'u/<o~~<tbt)! (). iUt!.H3.

H. t.A)))f)X. – Un vieux rite médical..V<~M~c )X. tM'x-w.


)).)2t-t~t;.

nAr)t:\ MASAtHt'AT), etc. tU:t;!LXTt)): JA)'Att. Het Huwo.


Hjk by de Kodjas. ~Wf«'<t 7''<«//.ft;t'c<( t'<t'«<«tt)/c
t'«'i.<'<<<'W««~f/<t(<<[\ if'W.Y).ti.:tt.'tt.)).Outst)(j.

).~scWnMtu.\<tht))t:ui!tt:t'd.~Kt'd):ts,j)u))u)a)it.)tMMUt.-dt'J:)Ya,
p)'c"nt''nt ))Uf')')u''st)'Mi~i))tt''n's-iants p. M' t))t rih' J'' tuth' <tc
j<'H))')).tv<'t'tt-sft'mt)))'<.u)i)'')m-))<j))t)ttttU(p.'7U()'.

tt. )():Ct\. – Aus dem baaerliohen I~ebem in Nordsteimho.


~<-KKMC/<t<t'~)./<'<C/t'(<.)'<'t't'uM.<<n). t. Hi;)S, )'?.
="t't-

t:6mon)'sct)'tatiqMt'tht)u:ni:tn.t)t'r''))t'n't'm'-nt:p.)i7',
d<;scomutt)t-sdL')'(;t)i~cùt~

A. TX~KHX. – KutturgesohiohtUchos aus den Marsohen am


reohten Ufer der Untorwesor. Xt'c/t<. < t'M-. ff~~t.
tt<)X, ),t).4M5;2,).. t:t:t.

Cott(i''ntdMt'cnscietn.'jt)n'ntsutt)'o[tu))ts!.u)tt-st))<u)')!tfn))n)t''
et t~ f'-t.-s <tm)t'-sti'tt)t'~ )tt:t)i:)t" ):t))t;tts~t)t-t t'-s )itt'< Je lu <-<)<)'
tructiot), t'u~ticttttut'u ftit"; t't''s:t):ritin's.

t)~ F. T)-:TX~t:«.– Die Kuren in Ostpreussen. M/OM, t.XXY.) «?,


').)'.Ws().).;T!.j).iuXst)().;U.p.n~s')<).)
')' )'")k-).m' i))~r's:t))t't (p. U3 ~jf;.).
QueitjUMst-t')).sf.')).:ue)n'nts

D~A. OAAS.–Sohmurren, Sehwanke undErzaeUungem von der


InseIROgen. ~<'f</«t'(fM.J. At'<-t, tM~.}

HEXRYttAt-TTECUEt.R.
Le folk-loredelile de Bythmoe,
Bfuxe))~. t8M,p.40.
HitVcrmtUts,
AXAi.YSt:–<:)t<n'(:K'-HT)ttr<:<)TSK)t.U)tf:' ~4!<

m. CBOY.~CESET H)TKStU:LATtt"AFX MOjtTt

\Ttt.\X SOf)KRHLOM.– Les Fra~vashis ~~t<~<< ~<


~fM ~MtSM/M('.t<<'M< ~'<«.< .</f~f/<<.<M«'f/'tUfff~C/C~UfffM-
r
<f)w/.f).dtev. de t'hist. des Heti~.
'-f~/tfxt.tt<r h jfM<'«r<««'<<<
)}<tM. XXXtX, i, p. ~S.2)!U; 3, p. K13US..
t'nns cette importante étude, M. S. entreprend de tnontrer
que ['csc)tuto)o~ietHuratedes ~taxdt'cns, Hncicusp~ modo'm's,
jv'um't'e, eLitupat'fuUemcut. un fund de croyauces pritnith'es
suivant ics'tUfOes tu vie d'outt'c-tu)))bctt'*fin~it que coutt-
nuf)' ht vie d'ict-bas. Eu d'autres tennes. M. S. retrouve, sous
)''< ~rnnds credos tnaraux Maxdcens fn'tnhtttion, jugement
d'-rt.if)-, ancantissoocut finat). t'animistttt' prunitif. inditM.
n-nt il la tuorate, sur tcque) tout te reste a fteuri (p. ~3t).t.
t'ttt))'prouver sa thèse. ~S. auatyse d'abord les rensein"G-
txoits que nous douuent t'Avesta et la titterature maxdefmte
sm' le culte des morts. Cctm-ci est de deux sortes t) y a
t) :~)ordles fêtes des tnorts les jours des /h<t«.«)t, fête très
pnputairedans) tnu). Ur, peudaut cette fête, quoiqu'ett disent
t Avestaet la theotogie qui nepaHeotquc des aimesdes justes,
tentes les atnes étaient ceusees revettir sur terre et se meter
Mi'existeuce de tous. 11y a ensuite tes usagesfunéraires, que
M. S. confond sous la rubrique précédente, n)i)isqui eu doi-
v.'nt être distingués. Hs s'adressent a t'~neqni ne fait que
d~t-outinuer :'t vivre. n y a des sacrifices pourte mot, olili-
~t'tires pendant trois jours, comme dans presque toutes tes
n'))S's indo-~erntauiques. C'cst a t'aubcdu quatrième jour
qo'' t Ameétait censée quitter le corps et ta maison pour te
(!r:tudvoyage; alors, il yaotiraudede gâteau, service reli-
!;it-nx.don de vêtement, autrefois au mort, depuis au prêtre
')). ~~i). C'est donc a lu suite d'une série de révolutions dans
)'' rituel mortuaire que t'umc du juste fut réputée pouvoir se
Cesserde ces prestations. Mais le fond poputinre du rite se
rrh'ouve. tt y a enfin les usages de deuil, lamentation et
abandon de lu maison (p. ~SSet suiv.). qui prouvent encore,
')on notre auteur, la persistance des idées primitive:, con-
cernant ta mort et l'impureté qui est résulte. Mais M. S. re-
<nnait que t'évotution du Mazdéismeu fortement agi sur te
''uttc des morts, et t'a constdérabtemcm attéré et restreint.
3M L'AXXHR tCM4M9
~OChO.OtitQt'H.

L'anatysf des raisons de ce culte counrnu' )'))ypott(esn. La


raison, c'est ta notion que tes Iraniens se faisaient de t'ame.
de ta /<t'').</t<ou. plus exactement, de t âmedes morts ces
.tmes s'intéressent il ta famitte. protègent tes champs et te
betai), amènent t'eatt, )a ptuie nécessaire, etc.; ettes sont puis
santés, bienfaisantes pour ({ni teurfait du Lien (p. !!8~).Tout
ce):t comcide dune avec ta tnaniere dunt te primitif conçoit
d'ordmaire faction de t'ame après ta mort.
Mais une question pourrait se puser. Les /<«t't<.</f<.f, invo-
quées d'ordinaire dans t'Avesta, sont exclusivement, do moins
suivant toute la theoto~ie Parsie, tes âmes des justes. M. S.,
(mi revient deux fois sur ta question, établit que le terme
<M/t«M«tw/<'f<(«/M~' vent dirf, en reatitt'. tes âmesde tous
les ndëtes, de tous ceux qui suivent le cutte. U'antre part, U
erotL avec M. Meittet, que le sens primitif <ht tet'mp/htrft~tf
iui-menteest ce qui part La/)'<<t't< c'est donc le « petit
homme dans t'ttomtnc, le double spiritue) pour ainsi dire
(p. 400). Ue ce côte encore, ou retrouve les anciennes idées
sur la continuité de ta vie terrestre et de ta vie d'outre-
tombe.
L'auteur conclut en montrant que ces croyances a tasimpte
survivance de t'ame après ta mort n'ont pas de caractère
reti~eux p. HH et qu'H a fattu toute t'evotutiou de )a re)i-
~ion tranienne pour faire dominer tes principes de )a morale
reti~ieuse la plus etevee en maUerc d'eschatutogte.
Le mémoire de M. S. est fort compict, surtout au point de
vue pintoto~ique. L'anatyse des faits man<}uepeut être un
peu de vues systématiques. Mais ou peut faire deux graves
réserves n ce trayait, qui eu ébranlent certaines conctusions.
quoique les resuttats positifs restent intacts. En premier Heu.
S. admet, un peu rapidement que tes noUons primitives
concernant) âme ap) esta mort sont indépendantes de ta mo-
rate. La question est encore controversée. M. S. qui s'est
avec raison servi fte )a classification ionique et anthropo-
to~iquo des notions, eut peut-être du se servir d'un principe
hors de contestation. – En second lieu, s'il y a bieu des /<[<-
f~/)<« des morts, et si les notions qui les concernent sont
bien tettes que les croit M. S.. cela n'empêche pas qu'it n'y
aiteudes/«r<M/t~ des vivants, des auimaux, des plantes.
des choses, et des dieux fv. p. ?<). Si to eutte des morts.
en enet, ne s'adresse natureHement qu'aux /)Mra.</<~(tes
hommes morts, il se peut pourtant qu'it y ait eu aussi ua
AXAt.Y-E'– <<')t'AXt;Ë~
MTtm'ESt't'Xt:K\))U;s JSt

(Ut)'' des /~«'(fi(/«.<des vivants, devenus leur auge gar-


ttien. M. M.

.htttAX~S i'RKY. – Tod, Seetengtaube und SeetenkMtt


im alten laraet /.<f Mtt«'<./« t't'o</«MC<'
(«M'<!w'<<'<<c«~<M
'<Hf'"it'/«':/f'.f«<«'M~~n<t'7(~ Leipzig, A. Deichert. 18!)8,
Y).t p., in-8'.
Ce livre est animé pat' l'esprit qui inspire les recherches
uu'dernes sur t'origine des reti~ious. t)aus uu chajtitre d'iM-
ttuductiott, M. Frey f.tit une t'evuf rapide des études parn)i
)t's<)ueite!)il eutettd <}ucsua ouvrage aiL sa place. Mais, en
jx'tt tustoriot, i! pretëre il l'étude discursive l'atcdyse de fuits
tonites et bien observes. Sun tt'avai), vraitoeut objectif, s'at'
t:tL'hesemputeusoneat a décrire les fait-i qui nous sont tivres
[':tr ta Htterature hébt'a!()ue, si t'uu excepte quelques f'TftU'.
"<<sur les usages et les croyances grecques étudiées daus la
/'<A<' de Ruttde. M. i'\ se me<iede t'uuiversatite des hypo-
thèses dans lesquelles donnent votoutio'stes néophytes. Xous
tcaons à dire tout le bien que nous jteusonsde cette méthode
modeste et fructueuse.
M.t' qui aime tes notions ctaires et bien définies, indique
d'-s ta prentiëre page qu'il veut distinguer soigneusement tes
«utions trop confondues de croyance aux âmes et culte des
.xncs. Une bonne partie de ses ~00 pages est consacrée à ta
critique de l'hypothèse qui met une sorte de religion des
antes et de culle des ancêtres à ta base de la religion d israë)
<t il prendtoutspeciatetuont a partie le livre de t' SchwaHy,
/<()< /.<'&<'?
t««'/<f<<'<M
ï'Of/t'HMf'/t~'M
tbt'~fC~KM'/Ctt «<ff~/f!<-«f<
</t'.<
'iiesseu, tM')~).L'idée ceutrato du livre de M. t' estqu'itH'y a
t's eu de culte des morts eu tsraet et il démontre, dans un
(h'vdoppetnent très clair et très bien ordonné, que les idées
r~'tigieuscsdes Juifs ne le comportaient point.
Ktant donnée t'idee d'uue âme, f-sprit vivincatenr ;<'oK«c/).)
tti~tinct du corps, il s'agirait de prouver qu'elle est identique
<<tidee même de divinité. Or, non seulement ces deux notions
sont séparées par un large fossé, mais encore la croyance à
ta survie de t'amc en dehors du corps suppose t'idee d une
puissance surnaturelle indépendante. Hn ellet, pour expliquer
la mort, il faut admettre une volonté extérieure qui réussit il
< mp~cherl'esprit de revenir au corps comme il le fait après
te sommeil, t'evanouissement et la syncope. Les âmes n'ont
3M L'AXfKH .«tO'O.m.tQt'K. )S'9t'

etf revêtues d'une puissance surnaturette, qui les a [ait deve-


nir des ottjets de crainte et de cutte, que parassimitatiouavec
desespritsdivi))s.Cecu)tes'est-i)en[ititdt'vt'toppeenfsrat't,
P))sut~iste-t-it des traccstdans tes us;t~e< du l'époque histo-
rique:<d:)t't's d'autres croyance: ("est ce que M. F. se pro.
pose de cherche)'.
Or, it croit que. dans le dt'uit,t'ttt''breu etterctnutsimpte-
meut Mexprimer pur ht shnpticite cherct~e, t'ett'an~tt', le
désordre ou t'incon~ruiic de sou costume, t'abaissemeut
votontairequi traduisit sa douleur. (~'estainsi que tevetement
de deuil peut ressembler FI cc!ui des esclaves. L'usage de
revêtir te ~«' de se voiter ht tôte, d'' se déchausser ou du se
deshabiHer cmnptetentent, peut c'h'u cuusidére, suiv:tt)t tes
c:)s,co!nme un ntctc)i~ieux. Mais. daush'casdudeui),M.i'
lui retuse ce earucK're. Il en est de tnOnt; des htessures. mttti-
tatiotts votuutait'es, cheveux arraches. che\'c!urcs coupées.
Ces manifestations ont exactement et dans tons tes cas h'
!nen)c«bj('t que les précédentes de ce qu'ettes sont défen-
dues par lu loi (/Jf«f<< x'v, ) /.<(' xfx, ~8: /~cA., xt.tx,
il ne s'ensuit pas qu'H faitte les considerct' comme les
rites d'une retigion proscrite en tout cas, elles M'ontaucun
caractère sacriucie). II n'est pas possible d'y voir les restes
d'un sacrifice hmnain primitif. M. t' vMtdustoin.Pour
reprendre ua exempte connu, le tnassao'e des jeunes Troyens
sur ta tombe de i'atrocte est un simple cas de vendetta.
L'esctttveque t'ott tue sur tu tombe du tnattrc n'est pas sacri-
ne. mais envoyé au mort. Xous sommes entièrement de t'avis
de M. t-
Quetteque soit t'msuftisancc et t'obscuritc des textes sur
les repas funéraires cb. mt, oo peut dire qu'il n'est pas pro
hab)e qu'ils aient eu utt véritable caructere sacriticiet. tt faut
distinguer profondetneut du saeritice t'ofirande au mort ttui
sert a sa nourriture, ou t:) déposition sur te tombeau des
objets qui lui ont appartenu. M. t' a tort do citer ici
t'exempte de ta destruction des bieus et de la fa)nitted';t<f««
(/<M.,vn, ~4 sqq.) il s'agit dans ce cas dt''w<c/«!.
L'étude de:, (hrenes et de la prière ch. nt conduit aux
mêmes couctusious que celle des autres usages funéraires.
Cri de douleur, appet de t âme, te tttrene n'est pas un acte du
cuttc.La jtriere daustes cérémonies {uu''raircs s'adresse non
pas au mort, muisa ta divinité qui est ta cause de ta mort
le Qft'MMctactuel che~ tes Juifs peut eu donner uue idée.
\\t).Y!.)M. – t:)t"ï-M KT tttTH" Ft"<HttU'tH-! ~S3

1. ~f.f.
tourte jeune ~ctt. \t. comme tesnutrpst rites rctigieux asso.
m.saudeuit.itestobst't'veenvucdeJahveetnondnmort.
Dans te chapitre v, M. )'sot)tient que )atami)te n'a pas
~t<-créée par te cuttc des morts, tnuis (ptc c'est t'importauce
du tien (amitiat qui a tait sortirde ta croyance aux :uncs un
Culte des ancêtres. Xons si~natous dans ce cttapitro te eom-
)))'ttaire de t'exempte ctassique de Tttamar, ta belle-fille de
Juda, et de la ruse par ta<{m')!celle a des enfants de sou
h('!)u-perc: itu'ya fM!' tA nu c:)sde lévirat, puisque les Uts
dpTh!ttHtn'sont)estitsdeJudit,ctnoud'Hr.tepre!ni<t')nari;
il s':)~it ici de eootittuer la faotittc et non de procurer des
adorateurs te~aux a tm ancêtre determinf. La contianité de
i.tfi))nit)e n'est pas interrompue dans toscheot p. ~8~~h
t~t cette continuité qui explique te deuil. n montre une
sorte de participation a !t.at. du tnort. anato~ue a ta com-
nmnication (le son impureté. A ce point de vue, M. )' assi-
Xtitete mort au tepreux. qui est i)t)))urparce qu'il est frappe
j):)rJat~e et exclu par lui de la communauté reti~ieuse. L'oe
t-~nception ptus a))stt'aitc encore de t'impurete aurait peut-
ùUeamonc M. F. a une autre cxptication (le certaines des
pratiques du deuil. t'arter d'expression de la douleur et
dabuissoneut vutontaire n'est p~s tout il faitsuftisant. M. F.
a trop rca~i. setnhie-t-it, contre t'entrainemcnt des hypo-
thèses expticath'es: il s'en tient au sentiment et a tidee, et
):)isse u l'instinct le soin d imposer les moyens d'expres-
i.iou. L'idée (t'in)purGte se réduit au fond a t'idee de dine-
n'ncc et de séparation. Or, ta grande préoccupation dans le
dcuii parait être (le prendre autant que possible te contrc-
t)H.
pn'ddetavieot-dinaire.

'L t'tXZA. – La conservazione delle teste umane e le


idée ed 1 costumi coi quali si connette. (/.« MH'icrr'~Mtt
~~<(~W~~M;M~M~WMn~
f'«~«' !tome, Societu geo~raticn itatiaua, tS:)8, tUOp.
in 8', 39figures et une p)anct)Chors texte.
<' Les usages funéraires et les coutumes rotatives à la co))-
sfrvation de certaines parties du mort, dépendent toujours
des idées religieuses ou animistes des peuples qui tes pra-
tiquent. MC'est ainsi que M. PiuM commence sou travail. H
y a ctasse systématiquement tes usages et tes rites rotatifs a
la couxcrvatioa des restes des ancêtres et des ennemis. L'ad-
~S4 L'AXXKK )S''){-t!tM''
<n(:tt)t.O(!)~t'H.
mirante muscc ettmosnqmique de Hume tui a fourni des
matériaux précieux
L'idecfonditmentMteetunhersettequeM.P.devhteatra-
vers )Mdiversité des (x-atiques est que la vie continue après fa
mort et que tume, ou t'une des âmes. ttnLitc ptus ou moins
constamment tes restes du défunt. C'est pour nxert'ame voya-
geuse que t'eu essaye d'en conserver tout uu partie plus ou
moins intacts, suit ex débarrassant tfs os des cllairs corrup-
tibtes, soit en préparattt ta peau. suit eu iutt-uduisant <tUfi)}Uf'
piu'ccOf de ta t~tf du mort dans un masque qui est ccusc
t-eproduit't'ses traits, il moin-ique te masque su«i~e tui-n~nu'
il ronpiitept- ta depouiUc abandonnée. Uans un trcs grantt
nombre de cas. la tête est considérée comme ta résidence pa)'-
ticutio'e (le t'ame et gardée seule. C'est pour ta même raison
que, dam tes sacrifices étudies pa~es) Met suiv., ta tête de ta
victime est seule portée sur t aute) et dans le sanctuaire du
dieu ('ne autre idée assex répandue est que non seulement
t'ame continue u demeurer attachée aux restes du cadavre,
n):ds qu'ette devait persister ù se tenir dans les lieux mêmes
ou le dchtnt avait vécu. Lit mort n'interrompait pas sa
pro-
priété. At'ori,:ine. on t'enten'ait chex tui, dans sn case. Avec
le temp< t'usa~e se transformaet t'en ne gardadans ta maison
que le crâne convcnahtement pn'pan'.
Coitiers de dents, tresse!, de cheveux, scatjts, mâchoires.
crAnes trunsfortnes est coupes, rcpj'escntput t'aïeu) dans la
maison des descendants. M. P. nous donne une riche enn-
'neration de ces sortes de retiques. A Rome, t'esprit des
ancêtres était représente par tes dieux tares et par tes images
que l'un sortait de leur armoire aux enterrcment.s pour {.tire
escorter tes mortspartout s aïeux. Cette procession des images,
dont M. P. rapproche les danses macabres du moyeu a~e et
les danses masquées des PotynésiettS, n'était pas une simple
ext)ihiti"n theairate. ce n était pas non plus une pure com-
mémoration. L'esprit des trépasses revenait habiter dans
t'ima~c c'était lui qui animait le porteur du masque c'était
lui qui partait par tu Louche da masque !cf. tes trom-
pettes, etc.). L'ivresse, les danses désordonnées, ta frénésie
signalaient t'entrée de l'esprit chex son reprÉsentant. Les céré-
monies corn memorMti vos des morts fêtaient le retour pério-
dique des âmes de l'autre monde. Ce retour avait tieu tantôt
aux anniversaires, tantôt à ta pleine lune, tantôt aux grandes
fêtes agraires. M. P. cite des cas où t'on fait asseoir au repas
A\U.t'.K' – <:)t«ÏAXt:H.< KT )HTH'- t't XKttAtKK~ ~M)

.ummuntima~e de t'ttttcetrc. Unsomme, ta trtbu des vivants


tt.nt doubtee et protégée pat' ta tribu des aïeux morts
.Maisettes'attac))e encore d'autres morts que tet.sieus:<'))e
:h-e.sctuvesdans)'!(utretnonde.CesouHesvaint'us.M.P.
~ttSitcrela deuxième partie de sou tivre u i'etude des tro-
(t)tt'e.. Les trophées ne sont ni des souvenirs, ni des orne-
j~.!tts. Les (.'eremouies religieuses anxqnettes donnent lieu
t. ~nacquisition ou sa commetuoration ou toute autre cir-
(.t'Utm'c en prouvenHeca)'act''re sacre. M. P., euh'eauh'M
t\(')t))))es,rapp'-He)t";hutttieut'st'(')t!ieuxreudusnAt))at))t)nte,
).[ tête coupée d'Uttesitus. Le trophée est un esprit prisuu-
ttit-r.)/esprit d)tv:)incu, attacheason débris, est enchninëpar te
),<cssem' du crâne ou (tu scatp, sie~e del'esprit. Le vainqueur
t:ut servir par le vaincu t'esprit vatucu devient )':)Hic de
.t ))<)Ase!'seur. Latête de i'exnemi, ptautce sur tes pieux d'uue
c!fr'-it)te, ta détend au même titre que ses défenseurs vivants.
(..<pratique de ia citasse aux têtes est un produit de ces idées.
C~t pour se prot'm'er des protecteurs dans le monde des
e'j'rits, que t'en sacrine des victimes humaines ù t'iuau~ura-
ti.xt. ou avant )a constt-m'tion des édifices, des autets. etc.
tjitt- construction irrite, tescet, que)(}nefoi.s,b)essen)ateriei-
)<nu'nt les esprits du sol vierge et de ta végétation tibre.
(:<t pour avoir dans teor d")))aiue nn pwtecteur intéresse a
~j'~ndre son prjpt't'domicile qnft'oninnnote une victime.
).)-.ct'an's mures, les retiques des autets catholiques n'pon-
df-nt :m même besoin. ~ous croyons que les sacrinces de
c~ustructiun où t'on immotait des victimes animales s'expti-
f;)t!'tttde la même fa~-on.Tout en souscrivant a cette théorie,
h.mspenson;!cependant que M. t'. expose les (aits un peu trop
suuptemext. L'esprit sacrifié n'est pas un esprit tihre, exis.
t.ntt en soi et agissant pour soi. Des rites magiques ou sacri-
<i'')s, le tiant a ceux qui t'ont sacrifie, en ont fait te repre-
SL't'tantet Fesprit même de ce q't'U a défendre. M.P. indique
~numaironent te développement du sachnce de dcdicaee i!
montre comment ridée d'expiation et de propitiation refoule
)" tit a petit celle de ta création d'un esprit protecteur; au
s t'-riticcprimitif se substituent progressit'emeut des ofTrandes
UMposees a ta menu' place et dans tes mêmes conditions. Kn
~'neritt, M. P. est porte peut-être il exagérerunpeu retendue
d~'s conséquences et le nombre des manifestations du culte
des morts. L'emploi du masque dans tes fêtes agraires,
cmnme celle de /<«'«p<t«au Brésil, ne doit-il pas être rappro-
t.M:S()(:).)t.))(.)t~H.)!X.t!<0'J

chcdcsd~uisements dont tes Mtesdes~cniesdttbM prison-


tet~d~s exemptes nontbrenx 01 )':ut'ope' tt est asscx diftit'itf
d'idfnHt!er.t de \'et'it:)b)es um'otres certains renies mythiques
dc!:t\'t'tatiou. )).]).

S)M<t.\!tus):m.t TH. – Dor Soelonbegriff im Alten Teatamont


~<(')Wf'<f~<'('M.«7'M«/t/«'[',)usi:.v.t..S)t-in.<r))..Sh-it:t'r,
)M'8.M)!.

i'IU')tU'ttt'.CUtH).')c.

t~ \V. <.)ttm:. – Pokinger TotengebraUche. Hxtt-.dt; /t,~


~t'<t<(t~S'<(-t'<())<r<t<t~.t'fM<'n'. /W<'<)~~'<'t7"«tf~)'<'«.<,/~<

ht~t:t))t'<rij))iundt;su't:f'sp<)~u(:m'c"nc<'t'))ant)'t)n't('i
!'t!t<:h~.

H. t.t~t: )t"')'tt. – Notes on Bénin Customs. /M~<-t<.~ft/<. y. A'/A.


""j't~Xt.),Ms<)q.

))t".ct'ij'ti~t(st)c'-m4-).)')')'s~t'.<t'<')t'i!;n''ttt<'t)t'iuth''ttti')m"i.'[
t['u)fj''t<tt~t)')t)tit)<ttt')':t)m'u-«'S('c~u(u))n.du)<t')tin.

t*. )'t;Hf))t)Xt:'t'. – Remarques sur l'inscription dos Labyados.


/f(')'M('</t'.<A'~«'ï~n'<w'.<. tn~M.p. H8-Hi'.

)'!)'-s:t~t-.tt-)'m-nj'ti"an't:)tit'auxtr!Ht-.)'t't't'-fmt'tn's:)'t'st;ri)''
ti~u<h)si)'')(')nm:(i-.ut).'mto)n)'<tu:intt'nii<'t)t)))d('j'u~')')~
)~;mc:)n)!tux')'t~'n-.tt'<t-))''t))it)s.)).)'.t)'mn'(')tii:m-)ut'tiucottt-
j'r.))f'n-.i)'t<'r'')t(-)')'<t'ij))i<'t)"<')))t't))it))t ta <wtt7/M~'F<)t)idi'!p.n'ait
'<'« </<'.«/<'<«'<' <</;<f«/( H j'rt;)t''tt'nt tt-stin~'t' .mtn.'incnt c!'
tfx(''ott)":ut-tt''t')t)!t'('').

):. (.X.t.tOt.t. – Hei-Tiki maori fatti con crani umani..tt'cAc'~


/«'<' ~tMff'M/<'<< :'<~'<)t«/<)«, XXY)). tS' p. xst-3s5.

):. t.t'.t.t'M.t. – Trombe completato con un teschio umano net


Messico.~tW.. p. :):?.

H'. – t:t;L)ËS E~ ',ÉXË«U., t'LC~ S('t:CtAm)tËSTACRAtHË~

COBLET D'ALVtELLA. – Les rites de la. moisson et les


commencements de t'agriculture, à propos du dcrNier
A?i.U.t-«K. – Ct.'t.TtM St'~fALtiMKST AUHUttHS ~S7

ouvrage d<*M Grsnt Atteu. /h'ct«' </c<7fM<otn'


</M/ff<tOM<,
t89X,t.H,p.t.2C.

M. (totttct d'At\'ie!ta nous ramené à M. Grant Alton dont ie


livre a etc siguate dans notre précèdent votume. Cet articte
est, en effet, inspiré par ta partie de l'ouvrage de M. Crant
;\))en qui est consacrée aux origines de t'a~ricuiture et aux
sih-rifieesagraires. Happeions en quetques tnots riogeuieuse
t))~')t'iesm' laquelle M. Cobtet U'AtvicHua arrête sou aUcn.
tioo. Les premiers essais d':t~ri<:uiturc sont ta reproductio;.
;HtificieHedes p)K'no)n<nGsquise passaient nceideateXonent
sur tes tomtteaux. Les graines déposées commo ottrandesger-
m.tieut. et tit decotupusition du cadavre, fertilisant )e soi.
.~surait une vei;tation ttixuritmte. Les victimes agraires,
tt!)t)trc))empntvictimes humaines, ticooent lieu des «torts de
rencontre. Cette théorie, si spécieuse qu'eiie soit. nous paratt
i'ttininteot peu soHde. Xous en avons expose l'année dernière.
dans ce recuei), une autre a taqoeite nuus ne cro)"ns pas
encore devoir renoncer. L'explication de M. Grant AHen ne
s'apptitp~erait a ia rigueur qu'aux sacrifices des semaines et
non aux sacrifices de )a moisson ft du battage qui nous
paraissent ~trc, dans teur essence et leur mécanisme, com-
j'tetpment sembtabtcs aux premiers. !)e pins. it faudrait sup-
f'-e)' que ta victime tnunaitie fut ta victime csMntieUe du
sacrificeagraire, ce qui nous parait en opposition non seu-
lement avec les faits systématises par Rohertson Smith, mais
fncore avec tes rites rappelés à ta pa~e t3 Carnaval, première
ft dernière ~ertje) et avec les exonpies de déguisement d'une
victimehumaine en victime animaio. que M. Gnbtetd'Atvictta
parait interpréter dans un sens diflercnt. M. Gubiet d'Atvit'Ha
houve plus de vraiscmbtancG à ta théorie du K*'nieagritiro
dt-vetoppeepar M. Frnxcrdanste ~M''« ~t<<. Il admet tas-
~hniiationdes génies de ta moisson aux rois périodiquement
assassines; M. Gobtct d'Atvicitit a des indulgences pour t'ant-
misme.Xous nous permettrons de trouver insuffisant ce qu'it
dit de celle âme d'une plante particulière qui se détache de son
support et qui devient t'dme d'une espèce (p. ~t). Nous avons
déjà dit que, dans le cas dont it s'agit ici, il faut. scton nous,
renverser les termes du rapport. Toutes ces explications
iaissenttrop de ptace à ta fantaisie. Kous connaissons unique-
ment tes formes extérieures des rites, les limites des choses
et !es bornes posées par les tabous. H serait bon de s'y tenir.
E. t)mt;f)):))t.– Aooue sociut. i!t98-)M). n
'iX)':H -))C)<)H'<:t~-K. )!<9!.tM9

M.(t0b)et d'Ah'ieMaa joint. a ses appréciations critiques, un


pemnuttt's. (tes Un'orn' qu'it expose. une cxptieation person-
nette des oriKU)e.< de t'~m-uttm-e. Le type du si!)on pour iui
est le .ft/ft. (~ne cxptit'Htiot) nn')'iterait d'être étudiée
ptus.')¡',
fond que m' Fa fait ici son auteur, et nous espérons
qn'it ne
t'abMt)dt)nnct'ap:ts. L':)rtic)e i-c tertninc ?!«' une critique un
ppu f:)''i~ t't St))wr)ifte))e des an.d'~ips sign.dces, âpres
dimttfs,p:u- At. Crant At!pn entre te chnsttaaisme et les
r<')ignMtit:~t-!m-e.<. tt. t~

A. Mt~mSHX. – Feste der Stadt Athen im A!terthum,


geordnet uach atttschem Knlender :~c.< </<-<<ft-<~
~t~<«C'<.< r«~<'</«~(' ~«M.< ~W~'t~f f«~M'<('t-Mf/~t«.).
t')tt:trh<itu))j;;do' t8C4 (.'t-sc))it.'np)tpn
Hcurtutu~ie. Lfipxig,
't\'ttbt)<)-.)K~, ~tSp.. m-8°.
M. A. Mottnnseu a pubU~ en t8t!t. iiuus k tttt'cde « !{eorto-
)')Hic n))f d<'sct-ij)tit)))c)t)'()))<t)f)~:i()uc
dfsf~tfs atht'nicttHes.
C'est de ce tm~uu )i\n\ )uisttucuun)nto)t ptutôt n'nusà ueu(,
que ituusMYunsitt'cndtccontptfici. La )t)uth(tded'('xposit!on
qnc t'nutct))-a cuntinm- a suivre, ne (tissitnuh' point l'aspect
ittCtthL'n'ntet chaothj'tc du cnttc d'une viHe cutnme Athènes.
Sans parto'dcs inco-titudes sm' ta date. le nom et tes identi-
fications des Mtes, sur )e rittte), la ttahtt-e et
tohjet des
saeritif'es. i'hist«ire a sin~uHeremeut obscurci, eu môme
te)t)pt que)))' )e comptiquait te tahteau des (êtes atheu!euoes.
L'uxton dest'uttesdt'sdOHt's aux cultes de ta cite. tintroduc-
tion de r'')i;!iuns ett-an~'res, des fusions et des absorptions
de fêtes, des cotutnenno'ations historiques en ont
sm-eh!)r;;é
et intte'hi les ti~nes pt-imitives. Si le livre de M. Mommsen
ne )))et pas c'-s modifications historiques et leurs lois en
reticf dans un expose méthodique, du moins il les montre a
chaque p:~e. U'autre part. deux séries de fêtes se croisent et
se metent. Ce sont, d abord, tes fêtes de ta cit):' et de ta com-
mnnant' politique. f~M~'M, ~<n/t<f'M«f, p(tK«</«'<Mt«;en
second lieu, les fêtes agraires. Ce sout eettes ci particutiere-
ment <p)i ont attire t'attentionde M. Mommsen.
Le livre s'ouvre par trente pa~es d introduction generate,
ou fauteur présente d'une façon systématique quctques-nns
des faits étudies séparément dans le reste du livre, n traite
d'abord des sacrifices et des fêtes mensuelles comme le sacri-
fice il Erechthcus, (êtes que présentent également te culte
AM).M)M. – Ct'LTt! St'~C).t).H)t)!XTAf.KttHES 2S9

public et tes cuites privés. Il pleure ici la ditticite question


de ta périodicité dessacrincex il parait admettre ()uo ta pério-
dicité mensuette a précédé ta périodicité annuette et que ta
seconde n'est que l'extension de la premi<'reA une période
douxe fois ptus tondue; i) remarque. entre autres choses, que
)fs fêtes n'enjambent jittxnis (t'mt mois sur t'itutt'c. Le reste
(te ta p:t)'t!e ~'nerate est cous:)cre à t'e)ude dcscyde-.de fct<'s.
C'estd'abord te cvcte de i'At)u''t)!)i~ntire de t:)pt.uuGOtoyenue.
duat tu naissance après les ptuies d'automne, eu t'yaoepsiun.
est fêtée ans Apaturieo, fête des sonaittes. L'co~'ndrement
d Et-ichthonios, dieu du bté. était rapporte au mt'tnctnois. Les
Ph'oteriesett Thargetion, Mtcde dcuit. veritabiMMt~de desf-
cration, ntanluaieut le comnteucemettt de lu atoisson. Les
Panathénées, eH Heeatotobéo)), au mois d'août, urrivatcut u
la )in de ta moisson; M. M. nie absotument qa'i) s'y mëtat
aucuu trait qui p[U appartenir :') uneMto expi.ttoireou funé-
raire. Les Skirophories sout une (été hors citdte. fête du
'uarna~e. Naturettement, te caractère des!h''tes(t'At)tt'na<ha)t-
:;ea quand la déesse cess:! d'être sj)éeiatcmcnt )a déesse des
fruits de ta terre. D'autres dieux agraires prirent sa ptace. Au
''yete d'Attténa se superposa te cycle de t)éméter<t de Baccttos
p. t3 sqq.). Qu'il noussut!ise de si~natcr ici les excetteuts
tnodétes d étude paratteie des tnytheset des systoues de fêtes
que AL M. a donnés dans sou analyse de t'hytmae a Déméter
p. tC sqq.; et du mythe de tacchos (p. :!tj. La vie divine e;,t
te rettct de t'e«eh:dt)emetMnécess.tit'e des rites. Les mystères
suivaient te cours de la vie liturgique de Démeter et de Bac-
~-hos.Les idées de fauteur ont fait, depuis )8(it, uo progrès
seusibtequ'it est te premiera accuser t'j). 9. t), t~).Leschetne
<i net, si ctair du cyctc d Athéna remptace une tux~ue étude
't'un cycte d'Ercettttiée dont ta comptication témoignait de t'in-
~uftisante clarté des idées de fauteur s)n' la logique des fêtes
agraires. !) n'est ptus question ici de la substitution de Bae-
chos à Zeus dans les Antttcstéries ou les CA~ Il est
d'aitteurs i<n possiblede comparer trait pour traitdeux Œuvres
~i diftérentes.
Deux exemptes quelconques suffiront à donner une idf'e de
cette différence. Comparons de part et d'autre te premier para-
graphe, rotatif aux A'nM!«t.C'est une fête d'été; la moisson est
tinie: un banquet rituel réunit mattres et esclaves; it n'y avait
probablement pas de sacrifice sangtant; ta fête est une fête
agraire et c'est tout ce que l'on eu sait de tondueset copieuses
2tt0 ).'AXX)!H MOS-tMO
SO(:MLO':ML'K.
notes appuyât t'exposé précis et succinct des faits. i)c tout
autres préoccupations remplissent te chapitre con'espondaut
de t'aucieuneédition. L'auteur s'y préoccupe de ta date, impos.
stbte à déterminer, de t'institutiondesA<'o'«", de t'iutt'oduction
de ta personnalité de Kronos dans te cutte athénien, autre
eM<t{'"e,det'instattation des divinités récentes dans le système
des fêtes primitives; M. M.a eaacé tui-metned'un mot deux
pa~es de dissertations sur les rapports des At'oM<«avec tes
idées d'e d'orqu'éveitte le nom do Krunos. Le paragrapitese
perdaitdansuuedissertation de l'année pauatt~énaïque. Hnftu,
dans une note caractéristique fp. 8U),rauteur disait que )e
banquet n'avait dans ta Mte qu'uue importance secondaire.
Ladeuxième édition est iufhtitnent plus positive etptns scien.
tinquc. Passons au dernier chapitre consacre aux /~w/M ou
Mwt~MtM.hanstaprentierecommedans ta ttfuxièmeédition,
ta feteestt'onsidert'e cototne une fête du battage. Mais, d'abord,
te texte et tes notes ont été considerauiemeut attouges, de plus
t'expose des faits est singulièrement plus analytique. M. M.
insiste ici sur la divergence des versions de cette fête singu-
lière et il t'explique par ta ditïerence des rites de la vUte et de
ta campi~nc. tt consacre maintenant plusieurs pages a t'etude
det'ttuio)' des /~c<'M, fetede Xeus Soter, aux Boupttonia. tt
tenniue par une ttistoire de la fête on il montre commenttes
vieux rites ont été éclipses et ree!)ement annules par tes rites
sotennets tproce''sion, th'catonttte) de ta fête la plus récente.
adaptes a d'autres conccptious religieuses. tt s'abstieut
d'aitteurs de chercher a expliquer soit ht tortue des rites eux-
mêmes, soit les raisons de teur évolution. Tunt au ptusdit-it
(p. M~ que ta fête avait particutieremcMt pour objet de
demander un beau temps et un bon vent pour te battage et te
vannage et que, par cette raison, le dieu iuvoquc était Xeus.
La raison ne nous parait pas très frappante.
AL Msupprimé son chapitre sur les prétendues /<t/fM)-
~<t« édit., p.<t. n. t.. Les .)M«~<tf<snntprésentées comme
un simple épisode des /<'«. H introduit un paragraptie
sur les /'«MM~M<'i'p. t'!S, t7n). La fête de ta commémo-
ration de Marathon fait maintenant l'objet d'un chapitre dis-
tinct. Entre le chapitre des Apaturics et celui des Diouysies
des champsil fait dispandtre un chapitre sur une Mtede Xous
;mt:txx- Le chapitre sur tes //«hf<est tout a fait nouveau, de
même que te paragraphe sur !cs cérémonies de t Aréopage.
(p. H6.~ et tes quelques lignes consacrées aux (t«<<M'M
tX.tH'i)!.<. – TR.U)tT)uX-! KT <:U')Y.\K(:K~ ~M

;p. Hw. Les


LPS A'M//Mnt<'i'
A'ftf~nff~ <rt
(p. AMm
48M) nnt))
sont .U~)!tt.fttAnt.
distinguées
~~n )<)..n
des i'tyn.
te't-tes. n.jf.

W)).))):).M))R)X. – Da< Huittertaufen.«-/«'. f'-r. t'(~


tM').)X,),)<.t09-t33.
):<ttd<:df't'ijttive, et ;m!()ytn~tc d'un titt- df )tti)tt''t)))M,nvec mits.
<)U("iet cont'sc~, furt n'tttiU-'tUHbh'.t't'yt-u)!t))ctU.)t)d.;

t:)~. t)A))\. Zur Théorie der Entstehung dos Ackerbauea.


MoAtM.tKM, ).XXV. 18, ~t-

Mnitttit'nt cotttt'c h'sctitiquf't.( cuticu~m.tts avchtUK'usp,


t))'ut-ie
t)t.'i'un~in)' t'cti~ieuM et M\Uti'jtn- (t'- t':)Mn''uttu)-

LLMttUt.TX.– Thé Huichol ïadians of Mexico. /<. o/ /Ae


.t~t'<'f'M« .)/<M.u/'<t«~./< \u). X, tS'JS.
t'Y')" du /t<At< sutt'' de 'actns t'~t).)ct''? !)U')i<'u ttn h'u. )t <'st
)n;(-t"iXMi«'de .s\')t ))t octm'rU)h' jtt'uvisto)) tous it's :ms. r;m(c de '))("}
il uc )'t<'ut ~oi))t. Ct'ttf )h''ct'ssi[~ d"))nc tn'n il d''s pt'-)t')'in:(;fcs Ja
)').mt~ 'mit ~-{-sdcS:nt Luis de t'otosi). ).:t f'tt' M)it'u t;n d~-cmbt':
~'u t;tt.j:u~r; f'))e t;utt)))n'nd des t't'stins dfviiuxtc d)' dftim et de blé
friH' Homn)t'<<;t funttttcs ot)t ):) ficc peinte df~ synthutcs du )''u.
.\))Sh')ttit)n pt'ctimittait'' df tftpj'ut)~ sexuct.s. <'n t))H))ticdc'i i)M)'-
"\)UX d'- lit j)):tt)t<'f)'.t!c)tf.

w.-)t. (:H)ttS«. Ohrist's Hatf-dole an oast anglian fishing


custom. /f'M-of'c. t89'). )). 2t5 ~t).
lUmc ecct~'shtstiquc pe)\'uc sur tu p'?che d') hitt-'og puut' u$sur<it'
)'' succès de la ~:he.

V. – TRAPtTtOXS ET CKOÏA~CE'S

A. – .t~/tM

H. L'SKKHft. --SintMuth8ageat<f<~<<c/<( rox. 'M<K~«'<!


<<t<~«~'). Bonn, Cohen, 1898, p. vnt.28t, iu.B*.

Ce livre nous intéresse à un triple point de vue a cause


des taits qui y sont assemblés, des conclusions gencrutes qui
se dégagent de la recherche, de la tnethode d'observation
qui
est employé.
Quoique l'auteur sache partaitemcnt que la légende du
L'A\\KH ~n:~U~jt t:. t~.t!~ ~b

et
déluge se retrouve dans ))t'es(~)e toutes les mythotogies,
i't.t.t.t.t~i~ft)wtt<~nt<ftt3tMt:nn)h

avoir uue
qu'i) se rende compte de t'inter~t que pourrait
Étude gt'-ncrate de ces myt)t'-s. il s'c~) prudemment home a
ta province ~o~rapttique qu'ifconnatt te mieux a ta
Crf-t't'.C'Mt ta tegeode de t)cuc:)(ion, ses divers thèmes. les
equivatents qu'on peut leur truuvcrdans les autres légendes
Yt'aisent-
gn'c'jues. qui fu)'))K'utte centt't' du travait. C'est très
)j)a))tt'u)e)tt uue t~ende d'un~m; m'yenuc. M.us ce mythe
iu'ypn est ~u'faitement ))td6pettd.)ut (tu mythe seuntique qui
se t'itppmt'' :)u Mteme objet. H ne peut être ftuestiou d'em-
pt'tmt. Hn etïet, <-cdernier itaut sous sa (orn)e babytuoienne
que sous sa futiuf juive; se décompose eu cittq thëtnes
) )e dieu veut châtier t'itumnttité pervertie i' un itonttnc
pieux re'/oit t'ontt'e de cunstruire un vaisseau: il tait
entrer des pairM d'auiuumx de chaque espèce 4" it tache ta
t;<t)u)uhe: il arrive sur uae tt:mte utt'ut.'gu' ))e ces cinq
thoues. deux se t'eH-ouvent dans tes tegendes grecques: ce
sont ceux rotatifs :)u bateau et M l'abordage. Mais its sont
se
ohti~atoires dans toute histoire du detuge et doivent
retrouver partout its ne peuvent donc servir a rieu caraete-
risKr. Hesteut les trois autres qui sout bien distiuetifs de la
tradition setuiti'juc o)-te troisième et te quatrième manquent
dan--les meilleures recensions des tt'-geudes grecqaes et te pre-
mier fait comptetonent défaut dans te mythe hindou corres-
pondant.
Si intéressante que soit la démonstration, ette n'est peut-
être pas sans appetcr ta critique car it n'est pas prouve
que les mythes du bateau et de t'aborda~e soient logiquement
nécessaires. On uc les retrouve pas dans tes mythes de l'A-
mérique du Sud un les hommes se réfugient dans des trous
de la montagne et en sortent quand tes eaux se retirent.
Maii;,quoi qu'il eu soit de ce point, ta diversité des mythes
hindous et des mythes sémitiques nous pitratt incontestable.
Apres t'avoir établie, fauteur s'attache a retrouver te fond
metne du mythe de Ucucation, te noyau primitif autour
duquel se sont ~s d'autres thèmes et d'autres
mythes. It y arrive en comparant avec la fabh' de Ueucation
les di:!erentes légendes tocutes de tu UrÈce qui se rapportent
également au detu~e (fécondes d Ogygos, de Dardanos, etc.).
Toutes ces légendes lui semblent se réduire essenUcttcmeot
au mythe de l'arrivée d'un dieu porte sur tes eaux.
des
Laaatysc des mythes diluviens eMX-mcmes,l'analyse
AX.U.Y-.K". – TM.tn)T")'<- KT CKOYAXCES 203

mythes équivalents, cette des thèmes étjuivatents aux divers


t)t6mes (tu mythe dituvieu, va permettre a M. U.-de propo.
ser une hypotttese. D'abord, un premier etément d'informa-
Hun est fourni par t'etude du nom même de Deucation.
th'ueation c'est le petit Xcus (/'<'f< j<'<f;cf<<w« M/(M==
,(-.<== <-('<.
)at.), ie jeune dieu. Or, l'on suit que t'en racontait
en Ureee un ~rand nombre d'histuir' de t'enfance de Zcus.
Et il se truuvo qm', partout, ce jeuttc dieu est mis eu rapport
avec t'itpparitioMde i.t tumiorc sur lu tm))tti)~ne;tt's nmns de
Lyco'Mp,etc., le prouvent'. M6tne. a t)K)phcs, le culte ussu.
<'iait )a huoière et le detu~c dans un sacrifice counnemuratif
c'est à dire tumiere.
itppetc tt!;<.Y..
L'aaahse de t'UMdes thèmes, le bateau (jut porte Oeucatiutt,
celle de ses equivatents, mené M. U. a des résultats ideM-
)k[tt<'s. Il y :) divers jeunes dieux ~recs. dont on rapporte
'ju'its avaient été ottfenncs dans une caisse baOottt'e suries
ttots; ce suut des dieux de )a tumiere, Persee, T';iepue, etc.
.p. ?;. Uaos d'autres myt))es, la caisse est retnp)acee par uu
)<ateau;quetqm'foiste culte metne comtoémore, par ta prome-
nade d'un bateau aUt~orique, t'arrivce du dieu iumiMeux.
Hans d'autres tegeudes eufm, c'esl u" dauphin que chevauche
sur les eaux le jeune dieu de lu iunxere. On en arrive ainsi
a admettre ))uc le bateau, la caisse, ie poisson sont de shnptes
figures difterentes qui représentent egatemeut t'epiphanie du
dieu. EU'on s'explique ainsi cotnment )e poisson, porteur du
dieu, a pu devenir un symbole essentiel de t'arrivée du nou-
veau dieu chrétien (p. ~Mj. Ht d'autre part, comme toutes ces
rendes grecques étaient, au fond, t'arrivee de ia iumiere, il
est petinis d'eu conclure, seton ~t. que te mythe du
déluge se réduit essentieiit'mcnt a ce thème un jeune dieu
de la lumière arrive porte sur les values. Tel ou voit te
Christ, dans tes reproductions anciennes du baptême daus te
Jourdain, porte par les itotsgonttes du tteuve.
Ce qui fait pour nous le principal intérêt de cette étude,
c'est qu'elle nous fournit d importants etcmcnts pour une
théorie generate du mythe. Ce qui en ressort, en ettet, c'est
que la hase de tout te mythe du détu~e est un symbole, une
image (cf. vt). On y voit. en même temps, que t image my-
thique a deux caractéristiques ette est muttipte et ette est
ambiguë. Ette est muttipte. Kn etïet. nous en avous trouve
jusqu'à trois qui remplissaient ta même fonction (tu caisse, le
bateau, te poisser. Dans d'autros cas (p. i~, t~, ces trois
2(H ).'AXXHH-!<)t:)<').')(!t~')!.t''W-'M9

thèmes se trouvent même réunis ensemble etamatpunes avec


d'autres dans un même acte rituel. De même, il y a bien
d'autres symbotesqu'un mythe dituvien pour exprimer t'arri-
vée de ta tumierc: ainsi. tteracte-! porteur de Dionysos. Hn
second tien. t'ima~e mytt'ique u ptusiem-s seos; etiu a des
échos infiniment divers dans lu pensée reiigicuse. Ainsi le
mytitc du déluge tient a d'autres mythes; il éveitte ptus
ou moins obscurément d'auU't's ima~s. Letemte dieu. héros
du d<')u{;e,est aussi UHdieu vainqueur des eaux et det'obscu-
ritc et, p:))' )a, son histoire se rattache a celle de ces conflits
entre te jour et lu Muit, te soteit et tes ténèbres, que ta mythe.
to~ie grecque ft tant de (ois symbolises. En môme temps, il
aborde sur une haute n)"nt:tf!ne. habitat des dieux Du coup,
te mythe se relie a ta st'rie de ceux qui concernent le psys
des dieux, les Hes des bienheureux, t':)gc d'or, etc. Toute
cette pa''tic du livre est magistrale.
Quant a ta méthode, ette est risoureusonent objective. L'au-
teur étudie les données mythttto,;i')ues ettcs mêmes,et uon
pas les interprétations qu'eu a pu donner la littérature, grec-
que ou autre. Car it ne faut pas croire qu'une étude sur le
nom de Deucation ne soit pas objective et soeioto~iquc, parce
qu'eitc est phiiot~iquc. Tout au contraire, le nom du dieu
est une donnée qui, mise en rapport avec tout le reste des
fnits sociaux etretigieux qui y sout attenants, prend sa pleine
valeur. – Un autre mérite de cette méthode, c'est qu'ette
consiste dans une analyse comparative des faits. Ktte se pro-
pose d'atteindre l'essence même du mythe, ce qui en a été
reettemeut teit'ment Rentrât, et non pas une t'eeensiou soi-
disant primitive, probablement toute tocate et qui ne s'est
répandue que par ta littérature. Hafin. it convient de noter
que M. U., pour comprendre ta mythotus" ~t beaucoup
plus appet n la ritotogie que dans ses tivres précédents.
Mais si importants que soient ces resuitats, uous devons
faire les réserves les plus expresses sur l'esprit très spécial
dans tequct est conduite la recherche et sur la nature de t'ia-
tcrprctation qui nous est finatement proposée du mythe ditu-
vien. Le po!at de vue de fauteur est d un symbolisme exa-
gère. Pou)- ne voir dans la te~ende do Deucation qu'un
symbole de t'arrivee de fit tumiero, it a du s'attacher exclusi-
vement a deux points de ta fabte te jeune dieu et son abor-
d!){;csur la montagne. est fort prob:)btc que ces deux
cléments ont été bien iatcrprctés par lui et que cette légende
– TtUt))T)"X<
AXAUSH~. KTCHOY.tSt:H'' ~65

es).<'M~«~«', un mythe de ta tunuère. Mais it s'y trouve bien


autre chose. Deucation, en mOoe temps qu'un dieu, est un
homme, le premier ttomme. survivant d'uu a~e termine. De
plus. il est bien difficile de voir dans les eaux, t'etemeut pro-
prement diluvien, une simple expression ft~oree de la uais-
saocc du soleil sur tes eaux. Très probahteutent, le mythe est
comptexe c'est uu mytttede ta tamicre, uu myttte de tu tutte
entre ta vie et ):t mort, et un mythe des eaux. Car il y a une
mythologie des eaux. cotnme de tous les éléments. La preuve.
c'est qu'à Athènes ta tegeudo du déluge était en rapport avec
ta (été des Hydrophories ou du versement de t'eau 'p. C7t te
culte dApottou Detpttinos comportait des rites du même
~enrc'p. )4'i'. four les pxptxjuer, il n'est pas besoix d'un
symbolisme aussi ctroit. Le jeune dieu est beaucoup tuoins
te soleil de tous tes jours que le soleil du printonps. Or ce
jeune dieu du printemps ne serait-ce pas le dieu de ta vie, de
la nature eu gênera!, considérée surtout daus ces deux 6te-
ments mythiques essentiels, ta lumière et t'eau
Hn mètne temps que ce symbolisme, te naturalisme de
M. U. l'a, croyons-nous, desservi. L'emiueut phitotogue tient
il t'hypoth~se que tes dieux ont une nature essentiellement
lumineuse et que tes mythes symbolisent des phénomènes
lumineux. Ce système t'a empêche de voir dans le tnytbe du
detugedcux de ses aspects les plus importants. C'est un mythe
de l'histoire des honunes. Il se t'attat'he il ces h'gendes répan-
dues d'humanités antérieures à lit nôtre et détruites dans un
~rand cataclysme. Manu, comme Xoe, comme Deucatiou, est
avant tout le premier homme pieux, le premier sacrifiant.
C'est aussi un mythe cosmogonique. C'est ce qui est surtout
évident du mythe hindou que M. L'. rattache très fortement
a la té~eade de Ueueation. Le grand poisson qui sauve Manu
du déluge et qui grandit indéfiniment n'est pas simplement
le porteur du dieu lumineux; c'est plutôt t'équivalent de
t œufdcBrahma, de ta motte de terre que le sanglier Visbnu
va chercher au fond des eaux. Cest la terre en somme et le
mythe hindou du déluge est un mythe de ta terre pechec.
mythe essentiellement cosmogoni(p<e,parattètcat)x nombreux
mythes de ce geure qu'on trouve en Amérique, en Occanie.
Ainsi, tout en acceptant une partie des conclusions de fau-
teur, on peut, dans t'interprétation tic ta légende, garder
beaucoup de ia tradition ordinaire. M. M.
j!tM t.'AXXKH s')Ctm.<n.)'.(r)i. tet'X.t~'9

A. mU.HBRA~OT. -1/edisoheMythotogte. tt B. <)~,


.t~«, /<«~«. Drestau, Marcus, t8U9,n'Up.. in-8.

t/auteur continue sou eueyctopedie de ht mythologie vu.


dique. tt avait ''ommeuce par t'etudc de Soma et des dieux
qui s'en rappructtent; il expose ici sa théorie des trois dieux
du tti~ \'eda L'stms, Agni, Rudra.
La dresse Fsttas, t'inn'ore, occupe, selon fauteur, uue place
importante dans lu tnytttoto~ie \'6dique. tnais sans :n'uh' la
))n'(m)idcr:)m'c <tue lui attt'ibttcnt les tmturatisk's purs. U:)))s
t\'tudf <~)c tui consacre M. n.,dcuxtaits merituut surtout
d'attit'ft notre iut~t'~t D'uburd, i) muutrc qu'ctic rcprcseutc
un'ms t aurore )uurmdi<'re (juu t'mn'Gre pur excettcucc, celle
du conmx'ucetncnt de i'unuef ~). ~U) ou, parfois, celle du
couum'MCfment de ctmquc suisuu.. Kn seeund Heu, il faH\'uir
I't''jui\)teucc dus forincs mythiques qu'fitc preud parn)p-
pur).a ht nuit dont cHcest tu sœur, la titte, ou ta meurtricre,
par l'apport ail soleil dont elle est ta fille, la fonnie, qu'eHe
unuonceet qui la tuf, contre qui fttc tuttf. Cette petite mono-
graphie est ren)at'(ju!)hte de suupk'ssp et de sobriété.
Agtti. tui. est u)t~r:u)d dieu duut ta nature est encore beau-
coup plus complexe. Le nom est clair. c'est le feu. Mais
fauteur rendit très heureusetHeut coutre la tendance qui a
gfneratetnent prcvatn dans fiutcrpretatiou de celte figure
mythique, n ne cttercbe pas il t'identifier itnmediatenteut
avec tct ou tel objet Uitturet, défini. dout ta mytttotogie aurait
(ait l'essence du principe i~ne 'soteit, éctair, etc. Au tiou de
ntunnencer par ) étude abstraite des textes du ni{; Ved:), il se
puse sur le terrain du rituel et décrit tout te culte du feudans
i tnd'' védique et cette étude le couduit a des conclusions
importantes sur ta nature véritable d'A~ni. C'est te feu dieu
quêtes feux du sacrifice incarnent. Or il vatrois sortes de
feux sacrinciet~, ayant chacun leur fonction speciate. Le (eu
âbav:uj!ya est celui des dieux, du ciel, du sutei) le feuj;arha-
patya représente la maison, te sact'inant, ta terre, et te (eu
duksbina~ni, fattnosphere, les tnanes, le (eu de la tune où siè-
gent les tnanes. Ainsi s'expliquent les passades, si contro-
verses jusqu'ici, du Rigveda sur ta triptc nature d'Agui. On
se représentera tout te chemin que notre auteur (ait parcourir
à la question, si l'ou songe que, d'après ta théorie {;enerate-
meut admise, les trois personnifications d'Agni étaient tout
simplement le soleil, t'ectair, le feu terrestre. M. M. profite
– tHU't')')0.\<KT(:Ht'Y.\Xt:KS
AX.U.YSR: ~(!7

(le ta coudusion a htqneftc i) est ftinsi conduit pour t'attacher


a certains eK'meuts rituel divers noms donnes a .i 'P.
t't suiv. ainsi que plusieurs épisodes de sou histoire my-
thique.
Uhftnin faisant. il établit un fait fort intéressant pour t'his-
tuire de ht structure social!! de t'fnde ancienne Dans le rituel
< t'ohtbtisscutt'nt dt) feu, eoonnc dans te tU~vcda, :tpp:)t'ais-
st'ht deux feux qui, Mupretuier :tbu)'d, sentbteut d'importance
sccu)h)uirc, tHius qut, en n':))itc. uni daus lit }tt'<'htstutre
v~dittue une inttMrtintfo c!)pit:tle ce sont dus feux publics
j). t~) i. f/uu est le feu de tout le iHa~c,(te ).)sa))~'de jeu et
pt'obabtt'tHeut de la suttc ou hutte' des ttùtfs. )Juuc,si le
rituel. tel qu'i) se prfsetttf tttXts le ttii;('d:t. nuns («outre )o
si~c du culte dans lit to.tismt it'c qui est ht preuve d'uuu iudi-
vidM!ttiundfja i)Vi))«'t'< te rihn') et lu mythoto~ic védiques
coutienucat cacun' des traces uuportantes d'uu uuttc du \'H-
ta~e, te! qu'un le rem'ontt'cdaus toutes les socictcsiudtt-curo-
pM'UHCS.
M. )t. s'occupe en dernier lieu de Rudra, le dieu tMauvais,
le dieu de lu peur. Il estime que c'est surtout un dieu de ta
saisou chaude, tnuni d'artuesqui sont ta matitdie, )a (.thu, la
mort. O'aburd tuuomïne, ou lui donne plus tard utt uuntbre
i))itnite de noms. – Dans un appendice, fauteur revient sur
su théorie du dieu Sona qu'it identifie avec la tuuc.
Sauf sur cedcruier point, ou voit quetessotutions de M. li.
sunt remarquahtcs par )cur comptexite. Sans peutct)'(; s'en
rendre bien compte, il abandonne réso)u)ncnt. au fond, ta
vieille méthode tnytho)o~ique qui consiste ù voir dans tuute
diviuite une personuitication dcnuie d uu etoneut detitti. Uu
dieu n'est pas pour lui le symbote d une Ho<<0t<, mais une
ituage comptexe, faite do rites et de choses, de notions et
d'actes cf. p. t~. A~ni.c'est tesoieii, c'est )e feu dotuestiquc,
<st ie principe igné du veut, c'est le represeutaut des m~nes,
c est le messager des dieux, c'est le prêtre des honuncs. c'est
te feu rituel, c'est le sacrifice, c'est toute uuc série de fouc-
lions qui se tieuuent, mais ne se laissent pas réduire les uues
aux autres.
La méthode est csseutiet)entent phitoto~ique il s'agit
avaNttoutd'expnquerteVeda.L'anthropotogiereHgicusepeut
bien, selon Fauteur, fournir des moyens (le critique (p. ~),
des analogies générâtes mais eUe est insuffisante pour coa-
duirc à l'analyse des faits. Seulement, cette méthode d'inter-
SOS
'AS'<HH-<)t:tt)t.)H.t!i''8-t890

pretatioM doit être ap)<tiqueeaux textes védiques tout entiers.


Sans doute, il oe peut être <)ucstionde meeonuattre
t'impor-
tance du Higveda, mais cen'est morceau de toute uue
qu'ut)
retigion. t) s'encadre dans uue masse de faits passes qu'it
présuppose on ent-t'~istre, de faits contemporains (tued'autres
textes nous otrreat, et, enHu, dans une tradition
une t'Inde
eiussique continue.
Les quelques essais d'interprétation
propretnent historique
que 1 on trouve dans ce livre )p. 7. st)tv.Gtp«M<so)tt te)!<
tncut risqués que nous préférons les passer sous sitcuco.
M. M.

0. OLBURT. Griechische Ge&tterlehre ln ihren


Grand
zuegen dargestellt. (/<M~M(/ft/t(-(.t.
~/vcn<«'jLcip.
xig, Hd. Aveuarius, tt!U8. 5t6 p. iu~
H est difficile de trouver les anciennes
exptications symbo-
liques de ta mythotosie systématisées d'une façon ptus retnar-
qu:)b)e que dans te tivre de M. Githert. Exposées sans réticences,
sans restrictions. elles nous permettront de
prendre conscience
de nos propres idées et nous nous v arrêterons un
peu ton.
guemeut.
M. < a résume sa théorie dans toute su force des tes
pre-
mières ligues du livre. La reti~ion est le sentiment d'une
dépendance. Luviedes honunes.daustes premières pm-iodesdc
teur existence, n'a pasd'autre
objet que de pom'voit'auxneees'
sitt's immédiates de l'existence ils dépendent de ta natureet
c'est ta nature qu'its adorent. LM
tndo-Europeens ont dépasse
ce pointde vue générât its reconnaissent
que ta vie terrestre
dépend des phénomènes célestes c'est te ciel et ce sont tes
phénomènes cetei-tes persontmie!; qui sont les dieux. Leurs
mythes sont des mythes descriptifs. Dans cette rétinien du
ciel, le fétichisme n'a point de place. Sa pureté primitive ne
s'attéra que lorsque le temps eut obscurci ta
signification
primitive de ces mythes symboliques. Nous apprenons ensuite
que ta complexité des famittesdivinesse réduit à une triade
tecie), ta tumif'reet t'ombre, et que l'opposition de t'ombre
et de la tumiere est le thème fondamental de lu
plupart des
mythes. Quant !t ta persounatite des dieux, son développe-
ment, soit au physique, soit au morat, suit le développement
régulier de la civilisation. Un mot dédaigneux, à la fiu de la
préface, écarte toutes tes questions qui touchent ù la rotation
tX.U.Mt:'}.–'mAMTtuXSKTt:M"VAKt:K-. ?9 =

des mythes et du culte. Nous le signalons parce qu'it est


typique. Le principe du culte est l'imitation,de mémo que
celui du mythe est ta description. "Le culte est l'expression
mimique des pttenotnenes cetostos, !a représentation drama-
tique des restes des dieux. Le culte n'est donc qu'une seconde
(orme du mythe tui-meme. o Uref, )e culte est au mythe co
que te~este est il la parote. « Le sacrifice, les luttes rituettes,
les roux, les courses aux Hambeaux, les rites de lu pluie, le
tissage des vêtements sacrés, tes danses, tes chants, les pro-
cessions et autres pratiques ptus ou moins Secrètes n'ont
pa:'d'autre objet que d'imiter et de représenter tes phéno-
mènes célestes. M
Le livre se divise eu deux parties, partie générale, consi-
dérations sur la genèse et t'evotutiou des mythes, et partie
spéciale, où t'autour a examine tour a tour chacune des
jurande! ligues de t'o'uvre mythologique. Passons sur te
chapitre de la conception grecque du monde, point do départ
nécessaire d'une théorie symboliste de lit mythologie, pour
traiter immédiatement d'un chapitre, qui devrait être capi-
C'est la restitution du travail de
ta). iutilulé J/t/<Ao~<'«<t'.
t'im:'{;ination d'un <)rec théorique, tivre seul a lit contempta-
tion do lu nature et du ciel. Le prnbiÈme ù recoudre est te
suivant étant données les idées que les anciens se sont
faites du ciel, de lu lumière et de la unit. montrer comment
les caractères des dieux qui les représentent leur correspon-
dent respectivement. Nous commençons par constater, a la
fois, l'opposition et l'union du ciel et de la terre, principe des
théogonies. La voûte ceteste, qui embrasse le monde et d'oit
tout vient, est formée de deux parties, t'éther tumineux et
épure, t'ai)' qui remplit l'espace compris entre t'ether et to
sol, où circulent tes nuages et où soufne le vent. Tel Zeus,
qui règne sur t'ether, est encore un dieu da t'ora~e qui tance
ta foudre dans lu tempête. Les dieux de ta lumière et des
ténèbres qui se partasent te ciel sont ses fits. Xous renonce-
rons à suivre les déductions subtilos par lesquelles M. Git-
bert a complique les traits principaux des éléments per-
sonnifies, et a montrer après lui comment le lumineux et
l'obscur se comportent a l'égard du vent et de t'humidite
atmosphérique. La conception de ta terre voisine avec celle
de t'etement ténébreux et humide. Le soleil et son frère sont,
en vertu de théories physiques, également créateurs et vivi-
ficateurs et aussi la lune, prototype des déesses, mère de
370 L'AsxHË~t:tO).f)G~cH. tsao-tSM

ta McondHe. qui ru~M sur <a nuit et qui donne la rosée.


M. Gilbert aeerit,en tet'tninant son chapitre, qu'i) n'est
pas
etouuant <tue ht phit'M'q'hie sacque nit cummmto'' p!u- ta
physique.Croyait-it que tn physique grecque fut très proche
des origines de ta mythut'mie? t) parait avuir pris tesspecnta-
tions (te ta science antique pour te mod"te de cette mytttoto~ie,
atu)'squ'e)))'s peuvent avoir etc. eu bonne p!)rtie du moins,
bâties surettes: la mythott~ie est un texte sur icquetettes
ont tibrement ttrode ft '(u'fHesottt mudUic il tcur~uise.
n y n pourtant qm'ttptu cttost' d'excetient (titttH<'e(te
partie
du trH\'ai)<tt'f. <('('sont tes notes. Sa t'M-otti.tcm'tiondu
tra\-<)itt)f)'int!)~n:ttion~t-pc'jttf repose sur une ftu()e,shton
tr<*smt'-thottiqm?,(tu moiu': asM'x contptctc. des imu~t's ~t dei<
expressions fautifit'res a )a poésie naturatiste des Grecs. H a
r<'uuitt:spt'('tnit')S)n:tt6)'iat)X(t'uutt'at':ti)s)n'tat):)tt))'pdcs
idées et <)es images ftn't'veit):tit))a))itueth')))('))t(-)n'z tes
Crées le speetacie des phenotnèoes uaturets. il ne
s'a~iratt
point de rechercher tes raisons de tettrsparticntaritt-.suu de
leurs caractères (ti)ïereutie)s, recherc)~ infructueuse et nui-
dt-epar ta sente fantaisie; t'ittteret de t-ettc étude se trouve.
rait dans iai-itnpte constatation de l'existence de ces asso-
ciations d'i'h'-es. de ieur rept'tition. de teur
propagation.
de teurfructiticatio)); comparaisons, personnifications et
ima~ redites et imitées sans cesse, forment une sorte de
bien cotnntu)) certains motifs se sont imposes au cerveao et
out dirige ht pensée: ii est difticite. a o-tte distance, de distin-
~uerl'imit:fin:)ti"))i))di\-idt)et)ede)ima~i))ationco)iective;
au tota), c'est <;e)te-cique nous connaissons;
or.quets que
soieut tes etetnents primitifs de la mythologie
grecque, ce
sont ces associations hahitueUes d'imases poétiques
qui ont
donne a ces dieux leur forme définitive. L'étude dont nous
partons valait donc ta peine dëtre faite, t) aurait sufui't:l
M. f:. de faire remonter dans son texte ses notes, cht-ono-
togiquement et méthodiquement classées. Mais tes préoccu-
pations qui inspireraient un parei) travait étaient complète.
ment étrangères a M. <
Somtnes-uo"s en droit de lui reprocher de ne point avoir
fait u'uvre de soeiot~ue? Sans doute, on
pourrait Miencon-
cevoir un'' sorte d anatomie
mythologique qui s'occuperait de
décrire ta forme des mythes, de tes démonter, comme Fon
anatyse une pièce de théâtre, et de moutrer les rapports de
leurs parties. Ce serait une swte de
rhétorique de ta mytho-
AXAHSK'<.– THUXTfuX'- BT CHUYAXCKS 27t

)oj{ip,qui pourrait, à hou droit, être consitteree comme une


science indépendante, pourvue d'une m'thode et tendante l'a
desnnsparticu)i'res.Maist'ambitiondeM.G.n<s'cstpas
pr''cisetnent bornée Acréer cette myth'dogie statique. )) nous
parte de genèse des mythes, et, ce faisattt.it est tombe sous
le coup de ta critique de-isociotognes. Lu )nytho)o}!ie,teue
qu'i) lu concevait.doit etreune branche de ta suciotugic et pas
nutre chose. t.e mythe est nn (tdt sociat, expression d'une
pensée cftttective, et t'en n'a pas if droit, si t'on veut en
décrire ):) ptiysiot'~ic, de faire nhstracHon de ce cin'itctere
essentiel. Têts que les présente At. H.. tes mythes sont t'œovre
d'une h)i;e))iMuspfantitisit' iitdividue))e. M'us te scraieut-i)!~
!)u'its nous !)pp:tr:dtraieut tout diut'rpatspiu'ceta sent qu'Us
devieunent!aprt)pri<'te de ):) société qui )espcnst',)t'sjuu('
dftnKses fêtes et tcur pt'Me (tes s~niOcntions. M. H. ne con-
t'evait pas s:n)s d"uH' (tue te tnythe existât eu dehors des
si~t'itications variabtes, naturatistesou morafes, qui ht) sot)t
dom)ees,et'tu'H n'yetUaucune raison de hti en assigner une
certaine comme originaire et a()t''quate. ptutôt f~t'une autre.
La perfectiun de t'ixtet'pt't'tatiott symboHque des mytites
dépend de t'in~eniositt' des excrètes. Mature )':)pparence
scientifique que peut donner àun)i\'re)atonKueurdes
notes aeeutnutees au bas ()cs pa~es. le travai) de ~î. (!
comme les (ouvres de ta même ecote, repose uniquement sur
t'arbitraire. Quand nous tisons, par exempte, que le vautour
qui ronge le foie de t'romethce ou t'aide qui entcve <~a~)y-
mode est te sotei) qui se nourrit de l'humidité céleste, ne
pouvons-nous pas parter de fantaisie'
Reprenons notreanatysc. M C. a nomme .M~o'/f'««' t'etude
des données ohjecth'cs (ie ta mytttotogic il appettc .t/<o;m<«c
ta part que prend t'activite subjective de t'ttommea teuretaho-
rution. Hn d'autres termes, c'est ta traduction eu tangage ter'
restrc des phénomènes cetcstcs. Il y a encore ici beaucoup de
bon. Les hommes ont emprunte les termes de leurs qualifica-
tions, de leurs désignations, c'est-u dire, en dernière analyse,
de leurs comparaisons, à ta nature terrestre, montagnes,
tteuves, arbres, atumanx,objets d'usage, roues, chars, vases, vê-
tements, outits, armes, et auxévénements de ta vie journalière.
tts ont reporte dans ta vie ceteste les préoccupations de ta vie
terrestre, le souci de ta nourriture, de t'eau et du feu, leurs
troupeaux, leurs m<Burs,leur vie sociale, etc. Par contre,
quand les images furent une fois établies et devenues, pour
27:! K. K9!tM''
L'A~KKsm-.ttt).))).)~
ainsi dire, canoniques. cites réagirent sur ta vie terrestre qu!
devint, a soit tour, une imitatiou de la vie <'e)este. Les dra-
gons teitendaires des sources sont le dieu lie lu nuit qui garde
tes nnages (p. H8:t'0)ympe terrestre est lit montagne du
ciel tes SympK'g.'des errantes sont tes nuages: nuages aussi
sont les rochct's qui suiveut Urpttee<p.i!'< les arbres sacres
sont des représentants du t'.u'tx'e ceteste 'p. C:) sqq.); c'est
pour te copier que t'eu y pend des disques, des tmxiëres, des
ctoftcs brithuttes. Quant il nous. nous renverserions voion-
tiers le rapport. Xous hésitons a iuttnpUrc qm' les :uu)naux
sacn's tcrrestrps soient tes sttr\'ivnnts dn xnotoorpttistne sy)n-
butique, que t'egidc représente essentieHpmentb's nuages.
Pour être logique, )t. (!. a ct6 ohttgé d'assintiter auss! au
tnaotRau des nuages )<; x<)-<, e'est-n-dire ta peau de !a
victime du sueritiee expiatoire que ('on tratnitit dans les rues
d'Athènes. Citons un exempte des interprétations singutieres
de M. (!. Xeus A'f<~«<<M<, le purittcateur, est le dieu ci'leste
qui puritte le dieu sutaire pnr les phties de i'hiver après h)
faute qu'H a ('onunise eu s'écartant de sa route habituelle
c'est un hon père qui punit son ti~, écrit M. t:.
Je tue dispense d'auatyser tes chapitres intitulés Ciel et
Terre. Ténèbres et Lumière. TenMbrcs, Soleil, Xuit, Lune,
Soleil et Lune. Je dirai scutement un mot des systèmes de
dieux A t'<;tud'' <)cs()ue)sM. (!. Il cousacreson dernier cha.
pitre. Le panthéon grec est une soume de pantheoMSméliiu-
~és que M. (!. réduit iu\ari:thtp)Hen), u cinq dieux, un dieu
ceteste, une déesse doia terre, un dieu sotaire. un ~«H/ff/~o~
et une déesse tunairp. Passons sur cette systématisation il
outrance qui a amené M. (j. il faire d Athena, par exemple,
une déesse tuumrc. Au système pateo-heUeuique (Xeus, Caca
ou ttestia. Hctios, ApoHun, ))ertnes, Kore, Athena) se sout
superposés les systèmes ioniens. Cretois, pétasgique et thrace.
sans compter tes importations phéniciennes. Le Xeus grec est
le produit du métan~e du Zeus de Dodone au Xeus Cretois.
Poséidon est un équivalent ionien de Zeus. Hades, commedieu
des ténèbres, n'appartient qu'a l'Elide; aitieurs, il n'est qu'un
dieu théorique. Du Xord viennent Dionysos, Arcs et Artemis.
Aux Tyrriteniens sont dus H~phacstos et t'rométMe. M. Gil-
bert retrouve ses avantages d'historien dans ce dchtayago de
t histoire des origines de ta tnythotogic grecque Les résultats
nous eu paraisseut assez solides. Il. Il.
AXALY~BA.
– THAMTtûN!!
ETCROYASCB~ 273
E. STUCtŒN. – Antralmytheu der Hebraeer, Babylo
niot' und ~Serypter (~~M of!f~o<j'(h~ W<<'K~, (/M ~a<
/oH«'M< et (/MA'ffM.t): 2° partie. Loi', p. 8t-t2S; 3" partie,
JAKOH, p. H7-tM. Leipxig, E. Pfeiuer, )897-t89a, ia.8<.

Nous avons signalé, il y a deux ans, te premier fascicule


de t'ouvritge de M. Stuctten comme cet ouvrage est en trait)
do devenir un gros livre, inspiré par une méthode suivie
avec assez de constance, nous vouions dire quelques mots de
cette méthode, prise en elle-même, L'objet de M. Stucken est
de ramener 1'liistoli,elégendaire hébraïque a un certain nom.
bre de types généraux. Apres la légende d'Abrahan~ il eht.
die cette de Lot, paratieie au mythe des Dioscures. puiseettcs
du Jahob, de David, de Josué et do Moïse, où it retrouve, plus
ou moins aiterea, tronques et demturcs par ta rédaction, le
mythe (tu héros ou dieu tueur du dragon. En dehors des
légendes hébraïques, il s'arrête particulièrement surcelles des
Dioscures, d'Amphion et Zethos. de Lemmint<ainen d'uue
part et, de l'autre, de Persee et de Bettérophon, de Petee et de
Tttcstje, de Jason et des Argonautes. Voità pour l'objet et le
contenu du livre.
Lea légendes qu'il rapproctie ncdoh'ent pas être comparées
sur on seul point particulier. Ce sont des touts organiques,
des systèmes dont les parties sont inséparables. Les épisodes
s'appettent mutuellement; leur importance, sans doute, est
variable, leurs détails ou tour forme changent, ils peuvent
disparattre, mais rarement sans laisser de traces. En bonne
méthode, pour expliquer un trait quelconque d'une légende,
il taut donc rechercher d'abord s'il correspond à l'un des traits
du type générât. Voicideux exemples de l'application de cette
méthode t° (p. H4), Jason entre à Pheres avec un seul sou-
tier or ta légende îondamentate tait boiter le héros dont Jason
n'est qu'un type <p.t78), Gidéon, autre /~v!t'/«')'A'«w~r,
sacrifie deux taureaux dissemblables à la place de l'autel de
Baal et les brnte avec le bois du poteau sacré, t'~era (Jn~M
n, 2S sqq.); plus loin le texte parle d'une toison qui doit
servir de signal au héros même succession de taits dans la
légende de Jason en Cutchidc, taureaux sacrifiés, sanctuaire,
arbre et toison; t'cnchatncmcnt seul diffère. M. Stucken se pré-
occupe donc de reconstituer le mythe souche dont il étudie les
exemplaires. II procède en juxtaposant tes thèmes communs
sinon à toutes les légendes du type, aux moins aux légendes
E. tt~n);)tt)tt. – Année sociot. tMS-iSM. M
274 [.'AXX~E MCMLOCtQUE. 1MHM9

caractéristiques. – Type des Dioscures motif de l'hospi-


talité motif de l'aide motif du refus de la récompense:
motif de lu séparation; motif du détuge. – Type du Df«cA<'tt.
~Mp/<'< motif des gémeaux; motif de la m)e promise; motif
du sommet) motif de t ép<'ecacttée motif du Mo!) motif du
décapité guéri: motitdu refus; motif du combat du dragon:
motif du vut: motif du vassetage; motif de ta langue; motif
de t'ame extérieure motif de ta confraternité: motif de t'arc:
motif du boiteux; motifdu cerf; motif des Tcraphim; motif de
la jalousie sans cause; motif du lils préféré tué par ses frères.
M Stuckeu procède par aceumuiation et non par anatyso
c'est en cela que sa méthode nous parait tout &fait insuffisante.
Au souci de reconstituer dans su souplesse et sa complexité
le mythe fundameut:d, M. Stuckcn a sacrifie la recherche de
ses traits caractéristiques. Pourquoi range-t-i) dans son 6nu
ntération des motifs, le motif de t'atne extérieure, commun a
la tégeude attemande et à la féconde égyptienne des deux
tn'res? Ce n'est pas unetémeutdistinctifdu type. M. S. me
donc avoir manqué son but. !t fait un bouquet d'épisodes
et d'historiettes, maisii ne crée pas un système organique et.
d'autre part, i) ne se soucie point de décrire ni de classer tes
brunchcs du tronc centrai et de débrouiiier leur enchevêtre-
ment que ces versions soient le produit d'une différencia-
tion déjà lointaine, que cette dinéreneiation ait suivi un'-
marche régutière et qu'elle ait abouti à des systèmes cohérents
distincts et inconciiiahtes, M. S. n'en a cure. Son procédé
discursif de développement qui consiste a aiter chercher au
hasard des points de comparaison plusou moins éloignés, au
lieu de s'en tenir modestement et scrupuleusement à t'analyse
d'un texte, a~rave encore le défaut de sa méthode. H est vrai
qu'it arrive à M. S. de pousser trop loin l'analyse et d'arriver
a des équivatencesqui dépassent te type mythique qu'il se
proposait d'étudier, et ceci particulièrement dans les pages
du deuxième fascicule consacrées au déluge.
Le peu de netteté des idées de M. S. fait quit est assez dif-
ficile d'analyser son livre. Je m'arrête un instaut sur ce qu'il
dit du mythe du détuge. Le passage s'accroche un peu bizar-
rement au paragraphe qui traite du motif de la séparation
dans l'histoire des Dioscures. Le héros qui construit l'arche
appartient à leur groupe ils peuvent être trois et ils le sont
dans quelques cas (Abraham, Xachor, Haran). Deucation, dont
le nom rappelle celui de fM.~t~t, est te frère d'Amphion.
– TnAt))T)0'<S
AKAt.t'SK' HTCXOYAXM. 2*!8

frère tui-momedeZethos. D'autre part, te mythe du déluge est


lié ait mythe du vol du feu dans les traditions grecque, per-
sane et babylonienne DeueaUonest tHsde Prometht-e(p. 9~).
Quant au déluge, il est provoque pur le meurtre de t'être pri-
mordiat tes Rotsde son sans noient !a terre (p. ? sqq., Ymir,
Tiamat) dans la littérature ttcbraïque, ce mythe cosmotogi-
que est représentepar uu coMtehistorique, t'histoire do h) con-
cubine du tevite, viotee aCibeaet coupée eu morceaux, et de
ta destruction dotatribude Benjamin. At'iovertede M. Useuer.
M. S. assimile au mythe du déluge les mythes locaux de des-
truction de villes et de peuples par un dieu in'iM (Sodowe et
Gomorrhc, conte de Phitemon et Baucis). Un thème connu, le
thème de l'archer (UuHtaumeTeH), se rattache plus ou moins
etroitemcnt à l'histoire du déluge. ~t. S. en cite trois formes
caractéristiques l'histoire de Cat-eher, Egit, qui perce une
pomme placée sur ta tête de son Hts celle de Lonminkaincn
frappe par l'aveugle Xasstmt, précipite dans t'eau et repectte
par sa mère (cf. mythe d'tkiris;, !a tc{;ende avestique de
t'arctter Arish qui tombe tui-memc en morceaux au moment
où il lancc sa ftechc. Nous retruuvous ainsi t'identite de la
victime et du sacrificateur dans ces légendes dont le sacrifice
d'Abraham et celui d'Att)amas sont des équivatents typiques.
– Nous citerons encore dans le troisième fascicule t'exten-
sion donn''e par M. S. au motif de Josué arrêtant te soleil
p. tCt!, auquel il comparetY'pisodede la course d'< ~notnao?,
et ta chute de Phafthonp )9; une page~p. 't0) sur t'enet de ta
concordance des ph'inomenes astronomiques, m6teorotogiques
et agraires: l'explication mythologique du chapitre xv! delà
Genèse: le rapprochement fp. t~) du motif des dents du dra-
gon semées par Cadmos ot de ta mention de ta moisson dans
l'histoire de Gedeon Vt< v, 3), t'ctrange explication do ta
mise à mort des premiers nés dans A' xt et J'M., v), ~C. A
propos de Phaéthon, M. S. aurait pu citer Gruppe f.t~Mt-
M~~t'«, Phitotogus, N.F. 1.1~!), p. !~), qui partage ses idées.
Je ne voudrais pas trop insister sur l'imprudence de cer-
tains rapprochements. C'est le défaut (te t'iugcuiosite de
M.S p. 83, Leto = Leda = Lot (cf. p. ttO); p. 8S,comparai-
son de ta fosseoù Idas enterre Lyncee et des puits de bitume
ou tombent tes rois de Sodomc et Gomorrho (f.<'M., xtv, 10)
1). t88, rapproct)ement du fil d'Ariane et des /t'M~«M<votes a
Laban par Jacob: Une critique ptus grave, que nous ferons à
M. S., porte sur sa conception de r~'myfAtM, parce qu'e!te
1.. .r-

2ft}(), L'AXXHH SOCIOLOU~CE. )~!)-tM9

vicio sa m&thodode recherches. Sou </<w~</((«n'est pusassez


clairetneut un mythe type, reconstructiun ideate, mais ptu-
tôt uu mythe souche, un prototype. M. S. est en général tra-
ditiouniste. ti croit aux importatiuns de légendes phéni-
ciennes tu Grèce et de tegendes babyloniennes dans t'tude
(p. UU).Les connexions historiques, auxquelles il a'arrete, sont
possibles, )n!Ushncriu:)htes.Le te<Tai)t serait plus sur et la
recherche ptus fructueuse, si t'OHboruuit sou iUHbitioH&!a
description des procèdes habitueis de t'im:)gio:)tiou conee-
tive on pourrait, par t'auatyse, comprcttdre la ionique (tu
de\'<')oppe)ueutet de la fructification des systèmes do motifs
et, eu poussant plus ioin, les réduire eux-tnemes à des cie-
utents sitnptes et généraux. La reconstruction d'un mythe
souche ue fait que reculer )a solution des problèmes que pré-
seule t'examen de ces systèmes. H. H.

C. ttU.). Tut T SqaktktquacU or the Baaigm Faoed, thé


Oannesof the Nttakapamuk.t'<< C«/«M~<'(t.
/'u~<o)'c,t~u.
X. p. )~3-2t'?.
)."n~n'' -'?)! tt':n'pn(urc'; d'unf Mt'tp de Mt'us ch'itisMtcu)'
~f.
t'. ~t'i. t. de
~mn'ijmuxtc-t'i-outM~s )n tc:nUtiuny jotniut un t'uk
(h) <)).)n.'~tu\' ~m;celui qu'its joueot <J;m~ta traditiondt;~autn;s
tribus i)hti<'nt)'<.

Ftt.~X ItùAS. The Mythology of the Bella Coola Indians.


.)A'M'f<'<<//tt' .tM~-)'(.Vf')
.«.!<;«? 0~ .Y«(t«'t)< t. n. Xcw-
//t'<<U<'y.
Yut~.K9S, iu-

W. ~0~ )!t LOW.– Dio Samoamische Sohoepfun~ago. /M~)M


-h-c/t. A7/Mo~i8')9,X!t, It, !t8-6û.

hujtmt.mtc rectn'-ion';t ttude de la tt~endcdeta crfiUiona StHnou.

\\)):bKM.\XX. – Aus Altaegyptisoher WehschoepfuBgs-


mythus. Df'' <<t<c~, i8M, F. Il, 3, p. ii~s.
tnt''tt'sM))t?c~mntf:nt:urcs,et~tudc nnatyti'jued'un des jttusptc-
cicux d'~mnuntsauciots des mythes d'O~ui~.
n
OTTOWASEtt.–Danaos und die DanaMem..h-<;A<p/t'i<' ~<<UM-
K- (t89t),t!,),2,p.te-M).
Itt~-re~ante monographie.M. W. se refuse à voirdans t'tu~tuit'
At.~ïiiE- – TMAMTMSS KT t:ncyAX<:)!S 277
.1. _i_-
de:!Danatdes un timptc tnythe de source. tt t'app)uc)t<' tH'nre de
punition'mitt'Ut-est tntti~eedes croyance'!pttputaif's.ctc'matfjue
(p. 00 sq().<p)cies jeune:! filles non initiées et non m!ni'es,t)ui
n'avaient paspossepar lebaindu mariage, étaient précisémentcen-
sces vct'fer conthtuettementt'eau tustrotoire dans )c monde d'au
deia.

t.-POt.tVKA.–NaohtraegezurPolyphemsage. A)vAn; /<c~


~'oMK-M.,tM9, H, t. p. 3UM36.
1). nous nMtttt'et't'xteosiottde la h~'ttdt' <h)(tcantAun œit
dans)cs diversesnatiutts stm'f!; Xttsscs.S<;t'b''<,tes peuptadesdu
Caucase,du t1aghpst:t)t,etc.

).. muHEXHS. Die WeKanschMung der NaturvoeUtof(/.<t


<<M
<fM«'f~<t«tt MMK~' ''&<?/M pfM~/Cï!)fWCt't'W~. WPtmnf.H.
th'rs
i'tbo', t89*),}27pa~s, 3 (i~m'fsdans tf tt.'xtf et :<))hm';)t<;s
texte. (B<'t'<f'(~P~t<f
t'~M'MM~t''7Mc~M«<')"Vt').)

A.LOtSY.– Le monstre Rahab et l'histoire biblique de la créa-


tion..Aw)Wtf<!<!t'<(~M~, 1898,H, p. 44.07.
Encore fin travai)pt'Ot'Ctju~ par le livre de <<UMkc) &7<f'MM~ K<t(<
<7t«<M (<895).M.).oisy s'occupe ici pa)'ticu)i't'ement des textes ou
t'fa rencontre le mut Mahat).)) sigoate (p. Su~i'iHtetprutatiouqua~i
rationaUste<p)itt'ansfutmoles Monstres du chaos en créatures de
httn'p.M. Loisytaxe d'cxa~etation)a tt~'s'' d'* (.unke)qui nie tuute
inf!uen''edct!ttift<!)'!ttutccha)de<'n)tf.sttt')a)itte)'atut-e)t~bt'a!qup
('xtt'c te x\" si~'c)''(date approximative)et le \° siècleavant notre
te il prétend <)U''des pmptuot-iplus ou moins directslui ont été
faitsmême a l'i-poquedes prophf-tes.t~t contrit'uti'm personnelle
d<-M.Loisy Mt'arffumcntationde Cunke! est phtt<)tmatiteMrcMsc, a
notreavis. C'estune correctiontouta fait inutile et mJM'ttitiabtcaux
j~)t-o)esprononcfes par Satomonlors de i'itMU~urationdu Tempte
~OM,t. vn, t~. – Cf. Hittevy,/<<'t'xf~t)'~«< 1899,p. 03sq<t.

)). JASTM\ – Adrachasi: and Paraapishtim. ~<~c/t<< ~h'


AssyriologietM~tWM'«H<~ 6eMe<<t. XtH. tMS.M, p. 288.30t.
Contt'ihuttonu t'etude du detn~eit~syt-ienet partn:u)it'remc))ta
d'un nouveaufragmentde récit,du detu~cpubtieptu-
) intet'pt-etation
vol. XX, p. S3-S9). i) appartipnt
)' t*.Schei) (/~Mt'<<des T'fMCfttu',
a un récit tout a fait indépendantdu premier.

W. H EKEX.– Michaet eiae DarsteUung und Vergieichang


der jodischem und der morgeniaemdiechchristiichea Tradi-
378 L'AISÉE <K99
SOCtM.O'L'E.
tion vont Brz~ngel Miehael :A'~o~ eoM~<!<'af< ~-m<<<toH
~'t«/«i~«tet t'/t<'t'f)'t'H~-or<t'M<<
««'~'M<'c/<f«)j/e
.Mt'cA~t!ottingen,
Vamh-nhoMkund Hu)n'ec!)t.tM~, <80p. iti-8~.

HLHO~OR nt'Lt.. TheChuohutUn Saga in A'M /.t'««fM &(-~ M


fff/f'c~'ftM(/f'<t't~<f/f<f)'/(~<M</(f
/A'<'u(.'«t'/fM~M,~wM/oh't'em
y/ft'/<'t\<A,~;'ft<f(.<.<«~ffr.<t'«M)~~f~n<t<<<'<<t'<<<ff'<)y<
/<)<<'f~McffoM
HM'/A'o/M. LottJ.t). Xutt. LXXVttt.3H!p. in-t2(':)'immt.ibt-aryVtn.)

Cyctc import.utt d' h'ndt's )«'u)'Must')upn(coHectiunnMps,


M" ttut)t'*siatfrprck' pm'un symbotism'' solaire.

t.. t.t:Htt. Études de mythologie slave. (<ef//M/.


tM8, Il, p. )M et suiv. –i899,j, p. 2 et suiv.

t'. )H-:)tHM.\X\. –DeutsoheMythologie «) ~m<'t'Mtw~<w)<~)c/«'t-


!.cip]!ig,Ëng~tmann,tMS, p. Y)n-S45
~«MtcXtt))~. in-8~.

M'tOXKY. The JacariUa Qenesis. ~tmc;tM//<)'o~.i808, n'' 7.

/?. !.)!KXt)t!.<ET COtTt:~


JAMES TEIT. – Traditions of the Thempson River In-
ditms of British Columbia, avec une iutrod. do Franz
Boas. Bostonet X. Y..tm. fo~orc Sot- vo!. Yt, gr. it)-8",
136p.
M. Boas, dansunc introduction de haute valeur, nous décrit
assez brièvement t'organisation de ces tribus, dont M.T. nous
(tonne un recueil de contes. Outre les caractéristiques do la
vie matérielle de ces tribus (formées de pécheurs et chas-
seurs), it remarque absence de clans totemiques ces clans
sont. au contraire, fort nettement apparents dans les tribus
voisines que M. Boas connalt fort bien. L'afurmation de
M. Boas, un des ethnographes les plus autorises en la matière,
a certainement une très grande importance. On peut pour-
tant se demander si certains faits que contient te livre ne
sont pas des survivances d'un totémisme dont d'autres re-
cherches feraient apparattre d'autres traces. Telles sont cer-
taines interdictions sexuelles, la filiation maternelle, des cas
de totems individuels (v. p. S6 s~q.); enfin le mythe du
coyote a un caractère de mythe totémique à quelque degré.
Il est vrai que M. Boas y voit un emprunt fait par ces tribus
– -)mMT)<W
AXALÏ~. RTUHfH'ASCM 379

aux tribus totemiques voisines. Mttis on peut suppoeo fout


aussi bien que le coyote est un ancien totem dont le mythe
aurait persiste alors que le culte et l'organisation sociale cor.
– Après avoir analyse ce
respondauto auraient disparu.
en dé-
mythe, très (réqueut chez tes Peaux-Houges, M. Hoas
termine fort utilement iea caractères généraux. Le coyote est
un héros civitisateur et quasi démiurge, « «'«H~M'M'fr Ce
n'est pas une diviuité et M. Boas fait très justement sentir
combien il importe de distinguer ces deux sortes de person.
nalités mythiques, souvent confondues.
Pour ce qui est (tes traditions rapportées par M. T., elles
gravitent toutes autour du mythe du coyote. Le coyote ainsi
que son fils sont des êtres puissants est magie. Cependant,
nulle part il n'est présente comme étant l'objet d'un culte.
Les histoires qu'on eu raconte sont, d'une part, do véritables
tabics, et, d'autre part, presque des mythes cosmogoniques
teites une iégeude du déluge, une ascension au ciel et une
descente. Paraiteiesaces contes il y a ceuxdu grand vieillard.
Peut-être, d'ailleurs, cette ligure du grand vieux, comme celle
du fils du coyote, ne sont-elles que le produit d'une série de
dédoublements mythiques. A noter que ces mythes sont en
et le grand
rapport avec celui du pays des morts. Car te coyote
vieillard ramènent tes âmesdesaneetres comme le tout. dans
d'autres mythologies,tant de héros civilisateurs (Hercule, Or-
phée, etc.).
Parmi testraditionsetiotogiques, qui sont très nombreuses,
nous citerons particutiërement celles qui concernent l'origine
du teu, la naissance des tribus tirées du corps d'un monstre
iden
(xxtx), un conte très intéressant sur le jour et ta nuit
tinés avec deux espèces animales p. 6~ Voir aussi deux
contes étonnamment parallèles aux contes européens (p. 38.
P. T).
Le recueil de M. T. se recommande par la nouveauté des
traditions recueillies,et Fautoritc avec iaquetle elles sont en-
registrées. De pins, la lecture de ces documents nous montre
combien itfaut avoirsouci.en parlant demythotogie indienne,
de comprendre qu'on est en présence de traditions qui sont
sur la marge du coate et du mythe. En l'absence de rensei-
gnements précis concernant le culte, il est impossible d'affir-
mer si l'on a anaire à l'un ou à l'autre. Entre la croyance popu-
laire et sans o<tctrituet et la croyance religieuse accompagnée
deculte, il existe des modes de représentations iNtermédiaires,
S~O L'AXXËË SOCtuLOUt~t/H. )8U8.t<99

Les traditions de nos PeauxRouge-}eu fout peut-êtrepartie.


Autrement on ne comprendrait pas la transformation, que
signalefort bieuM. Boas. du mythe du héros,civilisateur et
démiurge ce dénuée après avoir arrangé le monde pour
sou plaisir, eu vient, selon certaines traditions,à l'arranger
Hufaveurdes hommes.

J. CL'RTIN.– Creation Myths of primitive Americ~ in


relation to the reMglous history and mental deveïop
ment of Mankind (.M~Ac~ c~M<oM jaMfr.h<W«/)«'
/t<f<)t'). \VHtantSet Nurgate, Londres, t899.p. \x~t\.
itt-8".
Les mythesrecueillis dans cet ouvragesont ceuxdes tribus
Mdieunes Wintus et Yattas, qui habitent les bords de la
rivière Saerameoto. Réduitesà un petit nombrede
famines,
<~essont près de s'éteindre. Pour cette raison, ce recueil est
un document unique, et précieux à plusieurs pointsde vue.
En premierlieu, ce sont des mythescompletsque fauteur
nousexposeou traduit; c'est-à-direque chacund'euxnous est
donne dans sa totalité et, probabtement,sous sa formenatu-
reUe.Quand il s'agit des mythes védiques,
sémitiquesou gré-
co.tatins, nousn'avons pas la même bonne fortune.Il nous
faut tes reconstituerde toutespièceset de façonhypothétique,
en assemblerlaborieusementtes morceauxqui
sonteparsdaas
différents textes, littéraires ou sacerdotaux, produits d'un
rituel ou d'une littérature avancée, Ici, ce sont des
mythes
contés à l'auteur d'une seule baleine, sans
interruption ni
altération,telsque la tradition tes présente.Il s'ensuitque ces
documents peuvent être dits naturels. Par suite, ils ont
quelque chosedespontanéet d'instinctif qui lesrend particu-
lièrement intéressantspour une psychologiecollectiveà cons-
tituer. La théoriede l'imaginationen générât, etde
l'imagina-
tion socialeen particulier, y trouverait nombrede faits,
objec-
tivement enregistrés, sur lesquels elle pourrait
Dans des thèmescomme celui d'Hitchinna ~p.3~s'appuyer.et suiv.),
(toup sauvagequijette sesmembres,qui devientunêtre crâne,
lequel est l'esprit des cyclones),on voit nettementcomment
les imagess'interchangenl,s'agrandissent,se transformentles
unes dans les autres. Ailleurs, on les voit se dédoubler, se
multiplier, etc. (v.p. 28t et suiv.
Quant au contenudu livre, le titre en donneune idée assez
AX.~YSE~. – TMADtTtOXSST C)tOYAXC)!< 28 <

inexacte. Il ne s'agit pas exclusivement de mythes do la


création, mais de mythes de ta nature en générât,qui ont,
pour ta plupart, un caractère étioiogique. Ils se rapportent
tous &une périodeactuellementdisparue; tes causesqui eu
ont déterminéla disparition varient suivant les différentes
traditions Certainsracontentcommentles premiersêtres, qui
étaient ô la foishommes,dieux et choses, ont été transformés
et sont devenusce qu'ils saut actuellement,en abandonnant
tels ou tels de leurs attributs. Cesont des mythes de méta-
phores. D'autresont pour objet d'expliquer certains phéno-
mènes naturels, foraine des cyctonos(p. ?1), la marche
régulièredu soleil, ou l'existencedo certaines espècesani-
mâtes,etc. Le recueil,d'ititteurs, ne comprendpas seulement
des mythes séparés, mais des cycles mythiques,une mytho-
logie véritable, qui est une cosmogonie relativementcom-
ptète. Oietbischezles Wintus est le dieu du ciel, le cielest sa
hutte, ti est le chef des premiers êtres et des premiers
hommes,ti est le centre do tout ce qui a servi, par voiede
transformationsprogressives,à constituer ultérieurementle
monde étroit on se meutia penséecollectivede ces tribus.
Autour du mythed'Otcibisse groupent les mythesdu déluge
(p. 24),des vents,deseaux, de l'Océan, de l'originedu soleil
et de ta lune (p tS'?, t(i0~,de l'étoile polaire, de la lumièreet
des ténèbres,do ta mort, etc. Tousces êtres plissentpar tes
péripétiesdes ordinaires descontes ils emploientdes
moyens magiques,ils apprennent tes arts aux indiens, leur
apportent le feu.les fournissentde gibier, se transformenttes
uns les autres par des moyens divers et donnentainsi nais-
sanceaux dieux, aux hommes,aux animaux et aux chosesdu
mondeactuel. L'explicationde l'uuivers est donc à peuprès
complète.La mythologiedes Yuansprésenteies mêmescarac-
tères. Le personnagemythiquequi joue le rôle d'Ololbiss'ap-
pelle Yupka.
Mais si l'intérêt des documents est incontestable, nous
avonsde graves réservesà faire sur la manièredont ils ont
été enregistrés. L'auteur n'indique pas ses sources. Ii ne
nous dit pas quels étaient les narrateurs, si le mythe lui a
été raconté en Indien ou en Anglais, traduit par lui après
dictée en langueindigèneou composéd'après la dictéefaite
par un interprète.En secondlieu, plus ces mythessontinté-
ressants, plus nous aimerions à counaitre le milieu social
qui les a produits. Or, M.C. est très bref en renseignements
282 t.'AXXt!KsoCtOt.OtWB.t(MK!-)8')9

sur ce point. Ou ue trouve dans son livre que très


peu d'tn-
dications relatives à !a possession et à l'initiation (p. ~70
et Stt), aux docteurs et aux sorciers (p. at4~, & leur action
sur les esprits du soleil, de la lune, etc. Le plus souvent,
nous ne savons )Hcn)e pas si les mythes correspondent à un
culte ou s'its sout de simples contes. Eufin, des faits essen-
tiels sont iuutilisables parce que M. C. ne s'est pas posé
certaines questions primordiales. Les ancêtres-dieux sont
souvent des auituuux et, sous cette forme, ils
jouent un
rùie important Yupka, le dieu du ciel, est aussi le ver à
soie. Ces animaux sout-its des totems ? Quetques-uus d'entre
eux, tout au moins, out-its ce caractère? Y a-t-it une
orgauisatiot) totémique partielle de ces tribus? L'ignorance
oit l'ou nous laisse sur tous ces points nous
empêche sou-
vent (t'apercevoir la signification véritable des documents
recueillis. M. M~

F. C. COXY!!K.\)t):,J. nEXMELHAMtS and AGXESS)HTH LEWtS.


-The Story of AMkar/M t/tf ~-«t< .h-H&.F..h-mfH«!tt,
~/t)'~<t', C<-ft'~<M<(«'o<ttct'f<-<(('«M.t.uudtes.Ciuy.1898,t.XXX\'m,
tMet?~ {):tM<*s. in-8".

T)t. HEtXACtt. -Un conte babylonien dans la littérature


juive.
le roman d'Ahhikhar. /<«'«<;t/<'«-<«.h)!~)ttt'M,t. XX\\tH. tM9
p. )Jt.

COSQL'tX.
– /<«.'A<'&/<)M, t. vnt. !S99, p. M s~q.
"tt adn~nmit Yoiuutit-t-s :tv.c M. H<'inaeh<ju.' l'histoire
du sage
Ahihh.u-,tnentiumtcc Jitns )* )hte de Ttttue. et n'jtroduite tt rittfiui,
piu'i ou moins ))d't'n)cnt. t'n p.u-ticuticr d;tn-;le ro)n:(n qui {)t'cc)''de
)cs fat'tc:; .jpi~ucs, a j)our ot'i,tiuc ttn cuutc
t~bytuoiot, si les dieux
)m-u<s ;)t'.U)ikh:(r t'(:Uft)t <;hn)d<ct)s.
f.:t ~.o.j'-ctut' ()(ti lui pt'tMt-t Je toi)' h ptu~ «oeienuc mention
dece cuntc J:nMt~-ntuct'i'.c ci~-j):(t-Ct'm<nt d'A~'x.mdt'K-,ro<H. 1.1!
)'. 3a(;, Pottcr est f'-Juisaxh'. )) Mt possiMe t)ue ce contt- du bon
viitir 'tu" );( pt.-rnJi< dt; sun neveu Xadan condanme à
s~jourNcr
)utMten)ps dans nn soutft-t.mt. qui retient ensuite M).) tumierc, qui
a ot) épouses etCO patois, tjui est citpabte t)<-s'em-o)et'ditns
un panier
uatne pat <te~ .u~)es. suit un ancien n'yUn' ~ojahe tritnsfmme en
conte ntt)t:t) et eu cadt'e cutnntt'tte pour te~ dits et
t'-nigmes du folk-
tufe universe). L'articte dt: M. Coquin est pt-cui~onetit intéressant
au peint de vue du folk-tore.
KTCtH'ïAKCK~
A:<At.Y!iM.'[HAOn'M'M 283

FHAXCtStHXUËS HHOOME. -ToMtand Jack the GtantKiUer,


iu/oM.<t8M,p.2M-2H.

t/auteur nous preMnte un riche faisceau de variantes il t'histoire d.'


'iut'if. Mais elles lui paraissent abso)u)net)t indt'pendantt's du conte
ren-
juif. Voici t'histoin' réduite il ses traits cMeuticts. L'tt voya~-ur
contre un cadavre ))ta)Haite.)ttétait't.rt-er.t.'esprit du mort.
devient son <;u)t))')"'t'. tes J';ux us~ucK"'c~ttvit-n"e))t <t<'tout t':n'.
t:Mer. L'hutit)n<-upousc uue ffUceMsui-Ct;t<!< dont tm dt:'))t"n a tu'' te$
mt' te d~non 'tu'it r:tit
cim{, six ou st-pt pt-mi'ts tnat-is. Le )t'uH
sm'tu ''n )nf)nrant de <:ouj'M'la f':<t)))u't'n deux. ).'ho)Mtt)' <t la
f'mmf vin-nt itcut-t.-ux.L'cutftt-juifa (Mt~'d!)t)SKt'vM)o)'pt-m<'nts
secondain' des tt-aces de t'cpisodb du tHort et d)~c<'tui du )MH-taK'
Ccsdettxthc'mcs, )):n-onH'< sont ind~w)td:tt)t< de cchti du manii);
~'c )a po~~dt~ dans un cunt': itatt.-n ()'. M3;. d:n~ un cu))t<'
gtutiquc 233;, daus rh~to"'H uu~hisM du &it-Amadus ~p. ~O,. été.
Les pt-iucipak-s Yt.'t-siuttsde M. Ct-otitxf sont un cuntt- t;ypsy, une
vct'siun anneuienue et i'histoit'e de Jack te tufU)' de t:eaots.

J. XAC– La légende Inédite des Ma de Jomadab, aïs de Rechab,


et des tiesfortuaeee. texte syna'tttt'(attribue a Jacques d'Hdossc)
et traduction fruu<;aise. 7~t'«<'«'Mt~Mc, iMS, p.~3-MC;tsm',
p.;it-i;,t36-t46.
ici des tteha-
Ty))c d.- jt~eode h:Uit-!-ur un texte t'ibti'tue. t) s'at:)t
hh~dattt parte Jt'-r.)nie,);)tat'itt-exx):Y.L'auteur.br<'dantu')p<'usur
)e texte, tacuute qu'ils ue tmvaiituiettt puint, lie )uant:eaieut pas de
Jusias
pain, attaiettt tout nus mais vivaient duu!. une parfaite sainteté.
tes t!t tneHre eu priiiou. Des ange!; tes detivret-cnt et tes tt-ausporte-
reut dans une espèce d'ite fortuttee oil ils vivent nus et chastes,
t.e
i):))urat)t le Uavait et la tnatadie, dans i'honeur du mensot)i:e.
~unt erMite X~itn' curieux de teur sort inexpH<tue, est trausput-te
chex eux par h's soins desanges.

A. SHfML. – Anthologie aua der Asiatisohen VoIhsUtteMtur.


\eimitr,t''etbet',tM<,it)-8",xn-.<Mp)'.
intere::sante parcf
Anthoto~ie destineG au ~rand pu<dic. surtout
bunne St-ne lie
.)U'cHeconstitue une f-o))ec)ion de t~n)' typi~Uf's;
existants. Tuut.
proverbes; neutre tout ce ~u'it y aita Urerdes recueils
t-ntier fait de seconde main.

M" K. LA~t.LOU t'AHKEtt. More AustraUao legendary Tales,


toi pp.
M~-eM/~M t'aW«t« /<t~, <M8, London, D. Xutt.in-8",
Continue son intéressante collection de contes australiens du Sud.
~84 L'.tXXHR )M)!t.j<W
SUCDLUO~LK.
W. DL'~LOP. Aastraltan Fotk.lore Storiea. yot«-Ma~.i~/x.
~<t)}M.X.t.t.)<stt(t.
ContM fort int<?tcsi.at<t<.t'fcucitjis. dit-on, ~M )850, tx:m utid-
)ttur(.'U!iem<;ut
t.'urc~i~ttcs ~.m<une suftis:u)tu {MccisiuM.HMtunL cas,
ce sont dM cootM de la X~uvt'ttc t.ttftcs duSud.

MUi<E[tTM:iSCt).– Neue Beitraege zur Kenniaiss deaVo~s.


raetsels. t'att-stra )V. )'))tt')s(u;h. u. ')\-xtc uus d. th'uts.h. u.
K))!:t.)'hi).t))'v.A).)ttat)d)u.&it;)tScht))idt.U!ft)itt,M:n)Tu.
Mut).-)-.tMt'.i))-8",iMt..
ÉHt'U; tte pt\-c))'))ogK- cutt'cth'e sur ta Jcvitx.')~, bien infot-tt~c.
t'tfut'tCUttMU~

t'OL UK MOXT<-HALt'UXS DE COCK. –


Ditz~nVla<tmscheVer-
tetsene uit den Volkamond opgeschreven door. Gcnt. ,(:and
\U) d"t- t'u~t t<-r en t)e\ent'T. K)uh-er et Cie, t898. X\ ), 45~
p.

CuXcctifUtin)pott:ttttf de coMtes M:UH:)t)ds


bien rccuoth!

M. t. (.ttHXAt<t).–8pëoimendetaUtMraturemoderneduTur-
k~atanohinoia. yuKroaf «)!t(tff'~«, )tH~, ), :}on~.
t.t) conte du hpc de )a f'umte tusce .<.

S):n)EL. – Anthologie aus der asiatitchemVoUtsUtteratur


(AHf/t<i<~«'f/t'/«~«C<f«ff~O/j«<'ft')'eM.M~)<C;f)'<!y:M<' t'uMt..
w~ <uMf~tM< t. Yn. Wt-it));t)';K. Fftber, t89!},396
p., in-S".

HEXE&tCT
FRtËDLAE~KH.-Notizen ûber Samo&. ~M~A~ ~r
7:'</<Ho~<t', tMM,t-N5.
Cotkttiun de textes samotn~ commentas.

C.Do<.MË~

EUCEN HUEliX.–Dte messianischen des


Weissagungen
laraelîUsch.JOdIschen Volkes bis zu den Targumim
(Les p)'«/<C<<0<M MtM~taHt~MM(<<(pf)(p~ ~Mf/K~M'aM~ Tat'.
?'<?<). Freiburg.i.-B., Aîoin-, 18U9, t6S p., iu.8~.
Ce livre, (lui d'ailleurs est inspiré par des idées que nous
sommes toh) de partager, est une collection fort bien faite et
très utile des predictious de la Bible et des
messianiques
ETKMÏ.~CES
AXA).Y.<)!– TH.tt))T<0}M 28S

apocryphes.M. Huehn comprendsous cette rubrique à la


fois cellesqui promettentun sauveurpersonnelet cellesqui
se bornenta ta descriptiond'unefétichefuture.
L'existencede la nation juive est le t'ésuttat d'un contrat
concluentre le peuple et son Dieu. Les obligationsdes con-
tractants sont réciproqueset les promesses des prophètes
engagentJahwé.Les prophétiesmessianiquessont l'expres-
sion imagéede l'idéal nationatdu peuplejuif. Expiationdes
fautescommises,élévation d'un roi tégtthne, juste et puis-
saut, soumissiondes ennemis, gloire et prospérité maté-
rielles,mais, par-dessustout,resserrementdo l'allianceavec
Jahwé (p. 4~, tels en sont les traits caractéristiques.Mais
l'heure de ia t-eutisationn'estpas fixée.KHeest pt'oche.mais
toujours future. C'est la tradition du passé qui fournit le
modèlede l'avenirrêvé. et commeil dépendétroitemontde la
viemêmedola nation,il varieavecses vicissitudes.La simple
juxtapositionchronologiquedes textes est plus éloquente
que toute dissertation.Cesout les nécessitésprésentesde la
nation divisée, pressée et v.uucue par les Edomites, les
Assyriens,les Rahytouicns,et trainee en exil, qui dictent les
prédictions messianiquesdes prophètes. Ils font durer les
espoirs trompés. Remarquonsque leurs reproches, leurs
menaceset tours promessesne leur sont pas inspires par
un lyrismepersonnel. C'est une tradition qui en règle la
répétition périodique. Les prophètes sont les interprètes
d'une penséecollective;ils sont laconsciencedu peuple.
L'histoiredu plus ancien messianismesuit donc l'histoire
politiqued israCt.Il est facilede voir dans les textescottiges
par M. Il., d'une part, tes modificationsqu'apportèrentdans
les formules et dans la symboliquedu messianismeles
phasesdiversesdes relations des Juifs avec les Séteueides,
puis avec les Romains; d'autre part, !o travail exercé par
t'exégésesur les prédictions primitiveset leur fructification
spontanée.Cetteci fut provoquéed'abord par la dilléren-
ciationprogressivedo t'idéa) politiqueet de l'idéal religieux
du peuplejuif. Le résultat commenceà poindre dans fsaïe
(n, sqq. xvu),4 sqq. xix, t8 sqq.),quand il convietous
lespeuplesau satut messianiqueet au culte de Jahwé.Dans
la suite, à mesure que le judaïsme tendMà devenir plus
religieuxque national, les espérances messianiques,sans
d'aitteursdédaignerla félicitématériette,se portèrentsur la
régénérationmoraledu mondeet le règne de la justice. Le
2M L'AXXtiE ~octOLOOtQCE. t)!98-t899

Messie, fitsde David, pour qui l'on avait pu prendre une sorte
de gouverneur persan comme Serubbabet
(p GOsqq.), devint
d'abord un éducateur ~p.~;), puis une sorte de
personnage
divin mat défini it partage avecJ.dm-6ie jugement du monde
(p. 89), il préexiste 'au moins son nom), H doit disparaître
avec ln géneratio!i qu'it jugée, etc. Le christianisme est
ne de ces idées. C'est un autre aspect de ce
développement
que !a fixation et l'ossification du messianisme en une
espèce de dogmatisme qui aboutit aux predictiuus sybiiHnes
et a t'apocaiyptittue judeo-chreticnne. Il appartient à j'ttis-
toire des dogmes.
~ous ne reprocherons pas a M. H. de ne pas avoir étudie
ia rfnction de ces dogmes sur la tic du
peuple qui tes a
etabures, et. d'autre part, l'iunucnce do piutosnphies étran-
gères sur l'élaboration de ces dogmes.H ne se proposait point
de le faire dans ce modeste et très estimabio travaii. Les
anatyses sont d'une rcmarquabte ctarte. M. H. a rejeté lu
critique dans les notes. H a réserve pour un appendice les
passives discutes. Xous nous serions abstenu du deuxième
appendice, ~M«Mtw<'tt/<«~««-~ tT~tT trt'M.wf/tOt~'ft
ff~<'M ÏC~Mt~t~.

M FmHDL.ËXDER. –DervorchristlichejMischeGnos-
ticismus ~.<' ~MOxftdMtf~Kf/t'-f~t~M'M).GOttingen, Van-
denhueck et nuprecitt, )8~, <x.t23pages, in-8".
Dans un premier mémoire .~tc~t~c/x'M /~</<<~t'M~- t-nr-
t-/ttM«tt-/(t-;t
~<~M/«\ )!. Friediiender démontre, à t'aide d'un
passage trop peu remarque de t'hiton. qn'antét-ieurement à la
propagation du christianisme il y a eu n Alexandrie (et sans
doute dans d'autres communautés établies en pays hetteni-
qucs) des Juifs appliquant a ta loi tes procèdes dei'excgëse
allégorique et concluant a ta suppression des rites et obser-
vances. Saint Paul a donc eu des précurseurs, et sa
propa-
gaude a trouve un terrain tout prépare dans ces milieux
judco-hctteniqucs influencés par t esprit antinomistique. Ces
résultats sont assurément d'une nouveauté intéressante
mais il faut faire remarquer que les groupes
systématique-
meut hostiles il l'observation de ta loi n'ont
jamais pu être
bien nombreux et qu en juger d'après les parotes mômes
de Philon, il s'agit ta, non de sectes organisées, mais de
libres esprits, aventureux et isoles.
– THAMTttM:!
ASAt-TSES. KTCHOYAXCE~ 287

Quetteaet&tapartdugnostieismedans t'hetérodoxie
sous le
juive? Les anciens textes du Tatmud connaissent,
nom do M)<K<M, des sectes hérétiques, qui sont couramment
identinces aux juduo chrétiens; la seconde partie du tra-
vail motitre te peu de fondement de t'opinion commune,
et propose une nouvelle tes M)!<xmseraient
des gnostiques opintes. Les textes diligemment recueillis
le nom
par FrtPuhtMder ne démontrent pas sa thèse sous
de wtKtw. nous voyons defHer des esprits forts comme .taeob
do Kephar Sckhania, dont ta ligure est devenue rapide-
ment tegendaire, des communistes pratiquant le partage
des bieus et des femmes (dans un document d'une couleur
d'ailleurs suspecte), etc. Dans deux ou trois cas. nous consta-
tous en efïet des traces probabtes d'idées gnostiqucs, mais
nulle part des allusions d'une précision qui permette de
si~:na)erun groupe détermine. Le monde juif do la période
romaine, encerclé par le paganisme hettenique et sémitique,
a certainement vu se former, dans son sein, des groupes con-
tamines par les idées du dehors ù côté du noyau fidèle à la
stricto observance, apparurent des éléments plus (tottants,
composés de juifs paganisants et, sans doute aussi/de païeus
le scep.
judaïsants, opposant à l'intégrité de la pure doctrine
ticisme, t'ineredutite, parfois l'hostilité tes plus nuancées. Ce
sont sans doute ces groupouents complexes et indetiaissa-
bles 'où, à l'occasion, ngurerent des gnostiques comme des
judéo-chrétiens) que les docteurs confondirent sous le nom
deMtKtMt.
M. Friedta'nder donne incidemment quelques renseigne-
ments sur les discussions cosmogoniques et théosophiques
siecte. sor-
qui, dans les ecotes rabhiuiques du premier
tirent de t'exugcsc du récit de ta Genèse sur la création
et de la description du t'/t~' d'Èxeehiet, ainsi que sur tes
le
développements de Fangeiotogie orthodoxe qui peuplèrent
ciel d'une série d'intermédiaires entre Dieu et l'homme. 11y
aurait intérêt à présenter un tableau complet de ces mouve-
ments, parallèles aux directions principales du syncrétisme
doctrinal auquel on applique te mot presque inexpressif a
force d'élasticité, de gnosticisme. Isidore Lévy.

D' JO!tA?!NESKUXZE. – CHaubensMarel, Heitige Sehrift


und Ta.ufbekonntnts t/H<<t«~MM~<'MMter die ~nM-
<McA<'Jx<on~,< H~tt MH<< <h<'t'CMcAtc~c,ro<'M~tM)~cA
288 L'ASIE SOCtOt.OUtQM. t898-)M9

ut (<<'<'
(t<f6w~<rt' (/ <<<*foi, ~c«'f«ff SotMtcc< t'OM/t~-
J!<OM ~tM ~'«'<*«MtO<'t~
<'<<t~t((<f;<VC/«'< <M«t~!«', son ~<f~0.
<'«<tOMet ~M/N.~<n'm~<t't<<<)~VM('~ (<«Hi!~'«Mt't'cMMf
~<Mf).
Leipzig, Dtirfning und Fronke, i8t)9, xn-500 p., :n-8".

Ce t-;roslivre répond à l'une des principales préoccupations


des historiens et des théologiens qui etudieut't'Ëgtisedes pre-
tnipt's siècles. Cotumcut se sout etaborcs les dogmes de la foi
ctu'etieuue Quand s'est tut'urée ht uotiou du dogme exciusit et
de la règle disCt immatnce? Sous quelles iunueuces se soat-
elles fixee.set qui les a fait prevatoit'?UansqueUesoppositions
se sout-ettes précisées? Cesquestiuusoxt donne uaissaHeodans
ces det-uieres années à une importante !itteratut'e. Une partie
des discussions de détail qu'ettes soutevent no nous regardent
uatureUetnent point. La définition précise des rapports tor-
n)e)s de la re,;tc de fui et de la confession baptismale tch. v~
u'interci-se que subsidiaironeut les sociologues, tnais, a
prendre dans leur ensemble les faits examines dans ce livre,
nous pouvons le considérer comme une contribution d'une
grande vaieur il t'etude d'un problème essentiellement socio-
iogiquc, celui de la formation des dogmes, probteme dont les
données typiques sont fournies précisément par to christia-
nisme primitif, t) s'agit de déterminer qnett'oie joue dans la
constitution des sociétés, et particutiëretnent des sociétés
religieuses, l'adhésion de leurs membres u un f~o commun.
Par ta nous n'entendons pas simplement un système d'idées
métaphysiques, de rentes de morate, de principes de conduite
qui entratneraient les membres do ta société a des actes sem-
btabtes. L'n nombre ptusou moins limité de faits historiques
ou légendaires peuvent constituer, avec les principes ci-des-
sus mentionnes, le patrimoine intettectuet commun, la gnose
dont la connaissance récompense et distingue les membres de
ta communauté. Du mythe au dogme, fonctions sociologiques
voisines, tes transitions sont insensibles; les sociétés, comme
le christianisme, ont divinise tours principes. Le dogme est
pour la société ce que la conscience est pour l'individu, défi.
nition de sa nature intime, source de ses oppositions et do ses
exclusions. Les dogmes s'élaborent par un travail naturel et
fntat its se compliquent et se précisent ils se fixent en des
formules qui sont érigées en lois et qui deviennent le point de
départ d un nouveau travait.Tette est.particttemeut transposée
eu termes généraux, ta série des faits exposés par M. KuuM.
AXAt.Y'-K' – THU'tT)"X:' HT OU'YAXCt:" ~i)

Le plus nncien onptoi (le l'expression it]tY':)-/ ~r.; jt/.v.'tt~


re~te de ta verito, dont nous ayons conHaissance, fut fait par
Dionysos de Corinthe aux environs de f! dans une tettro
citée par Kuscbo H. E. n'. ~< L'idée (le l'existence de cette
«'« /M<'<se retrouve al chinjue pas cttci! les Pères du )f et
du m'sit'cte, tant en Prient qu'en Occident, et cette notion,
d'extension un peu vas"e, avait deux supports )n:tterie)s,
deux expressiuus concrëtes qui se e'))t)pietet)t i'une r:)utre
f titi recueil de furmutes, le symbote t'Heritm'e. L't'~Hse
de Homodevait pusseder un syotbute d:ms la pretnierc moitié
du n'sicete; t')~)isede Carth~e en avait uu distittet tp. ?))
que uous fout couuaitt'e Cypt'ien t't TcrtuUiea; nottt smtune~
suftisannnettt reusei~nes stn' l'existence de synthotes ima-
to~ueset) et est Hsyt'te. Muista hase<!e )a croyatx'e,
eMsomt))< est fournie par i'Ancien et par !c Xonvean Testa-
ment. Tant chex Tertutiie)) ~00 chez treuee. Hippotyte on
Clément d'Atexandrie. t'~criture, dans sun eusen)b)e. est com-
prise dans )a outio)) (le ht rc~te de vérité. Les apoiosistes
Hatureiietueut s'appuient ptus vntoutier~ sur l'Ancien Testi)-
meut les controversistes sur le Xouveau. L'ittee de la rë~te
titoitattt ta croyance réagit sur la deHuitio)) lie t'Hcriture-
Sainte eiie tnetne. On en arrive a l'idée de la canonicitc des
Écritures. L'histoire de ta formation (tu cauou du Nouveau
Testantt'nt coïncide avec celte de )a notiott de regte <)efoi appli-
quée i'tt'Ëcriture-Sainte. Ces uotions, comme te syntbote. se
sont développées ittdepend:un<ne)tt,spontanément,dans toutes
les Ëgtiscs. ft parait évident, sans doute, que t'r~tise de Rone
est arrivée plus tût (ftte les autres <'<la détermination mate-
rielle et mécanique du symbole et du canon des Hcritures
'canon de Muratori, p. !3t-M!:j; mais elle n'a pas eu il t'im-
poser aux autres H};tises,et c'est un (ait dont il est important
de tenir compte. Lorsque t'on parle de i'Hcriture considérée
comme règle de foi, il s'agit bien entendu de t'Heriture inter-
prétée d'une certaine façon, opposée il celle des hérétiques et
i autorite de cette interprétation est évidemment de nature
sociale.
Un autre caractère de ce genre de notions et de leur rote
sociologique appurait churement dans la dénnitioa et t his-
luire de ta /'<)(~/M<'<que nous présente M. K. C'est t'adhe-
sion a la re~Io de foi, en tant qu'e))e s'exprime particutiè-
remeut dans les furmutes d~ la confession baptismale qui
caractérise t'entrée clans ta cont~puoautechrétienne. EHe est !a
Ë.t~MM:)X.–))n<'C!toc~t.t~!t.)!(:'9.
2~0 L'AXXHK ~Ctut.cti~L'K. )89S-)S99

marque distinctive du cin'etien ut c'est ette qui lui impose


ses devoirs, pour Tertuttieu comme jMU)'Origuue. Uans lu
question controversée du baptême des hectiques, ta validité
du premier sacrement it pu dejwndre de )a régularité de la
première profession de foi. Lorsque ta controverse s'est enga-
gée sur l'interprétation des fondements même de ta doctrine,
ta notion de ta re~te de foi, avec toute lu complexité de son
exten-iott indivise, apparaît pm'ticuiierempMt comme auti-
herftiqne. Commeexempte particutier de son rote, M. K. nous
montre d'une façon tort intéressante ~p. ~!)Usqq.) comnieut
elle a été te principe de ta victoire de t'Ëgtise sur te ~uosti-
cisme.
S'il est vrai que ta n'«~< /M<-< ait. ctc un principe de dis-
tim'Uun et d'opposition, it ne t'est pas que t idéed'une <'f~«<«
/~< soit.neu de ta nécessite de ces oppositions et de ces dis-
tinctions. Ce n'est pas, prétend M. K., une notion néga-
tive. tuais une notion positive. Le chapitre vut du livre
(p :;);HJ. est employé tunt entier aetabtirqueta ~«<«
/~t' exprimée a ht fois par un symbole et un code d'écritures
suintes, s'est imposée au gnosticistne et au mareionimne, et
q'te. pin-conséquent, ettetui est antérieure.
~t. K. met en lumière, a ta fin du chapitre vu, un phe-
non)en'' qui achevé de caractériser ta nature de la notion
qu'i! étudie. Lorsque t'urganisme ecclésiastique (ut u peu
près t'unstItUt'au tv siecte, t autorité de f't~tise s'ajouta et se
superposa a cette de la tradition dans ta définition de la
reste de vérité. L'M.f~<c<~ avait été le critérium de ta
canonieite des Écritures la <'«fA~«'<fc devient une condition
nécessaire de la vérité. L't~tise se divinise ette-meme.
fans le dernier chapitre, M. K. poursuit rapidement l'his-
toire du ht n'f /M('/jusqu'à ta Hcforme et dans la Reforme.
En somme, ce tivre qui présente un peu trop, par endroits,
l'aspect d'un rceueit de textes, par ta simple juxtaposition
des faits montre, d'une facou saisissante, l'élaboration sociale
d'une )t'«<c. i{. H.

J. \VELLHAUSEN.– Skizzen und Vorarbeiten ~MHMet


6* fascieutc. Berlin, Georg Reimer, t899, )n-8*,
.tf.))Mt<'M),
?0 pages.

Ce vo!ume commence par un long trayait historique sur les


premiers temps de t'fstam (/'«~OM)on« jtM'«p~<fH CMcAt-
AXALMtM. – Ttt.\U)Ttc'« IT t:)tO)f.tXt:K!< 291

fA~'</f'f!~f~«w.f)dont nous n'avons pas & parler ic!. Parmi les


petits mOnoires qui suivent, nous devons signaler particutië-
remeut utt intéressant article sur ht littérature apocatyptique,
non pas pour ce qu'i) peut apporter &nos études de matière
ou de ctarté. mais précisément parce que M \VeHhau!ieu y
soutient, avec une intransigeance presque outrée, uue thèse
qui est eu opposition comptetc avec tes idées que nousdéfeu-
dons ici. Xous n'avons pas le droit de laisser passer inaper-
çue l'opinion d'un savant comme M. W.
tt s'agit dans ce mémoire du chapitre xn de t'Apocatypse
de Jean. Le voyant dit qui) a vu dans te ciel une femme cou
ronnée de douze étoiles; elle était enceinte; en même temps
apparatt un dragon rouge a dix têtes. Le dragon se postedevant
ta femme pour )ui manger son enfant. L'enfant est porté sur
io trône de Dieu; ia femme fuit ou désert oit cite reste deux
cent seize jours (versets L'archange Miche) livre bataiite
au dragon qui est vaincu et rejeté du ciel. H poursuit ta femme.
La femme est munie de deux aites pour g:)gucr, en votant, te
désert où elle doit échapper au dragon (versets 7-t~. M. \V.
distingue d'abord dans cette vision deux parties différentes et
également tronquées, t-() et M4. U se pose ensuite, après
Vischer, la question de l'origitie juive des éléments de tApo-
catypsc et, en particulier, du chapitre xn. Quant à son inter.
pretation du ct)apitre, ettesuit ta méthode ordin:)irc du sym-
hotisme historique. M. Cunkct, dans .s<t<«f(~ t«t</ (7f«0)f
~ttittgen. )892;, a introduit daus t'élude de t'Apwatypsc un
etement nouveau, ou plutôt une méthode nouvelle (p.
i! rattache la vision du chapitre xn au cycle des légendes
juives qu'il compare uu poème bahytonicn de la création:
il v voit une réédition du mythe, restitue d'ailleurs théo-
riquement, de la naissance de MarduL )t. W. se moutre
sévère pour la tcntutivc de M. Gunket, il eu conteste t'utitite.
Tout au plus rcconna!t-it u ce genre de recherches sur la
nature et t'originc de la matière des apocalypses un intérêt de
curiosité archéologique mais ce n'est pas t'tuïaire des théolo-
giens et des exégètes. Nous nous permettrons de faire obser-
ver qu'à comparer les deux méthodes, c'est encore ta ~<f-
<te M.
~w/ttt'Mt'Ac .</<'</fo</t' qui nous paraît la moins
scientifique et la plus sujette a ta fantaisie. Quelle que soit ta
signification historique du chapitre XII,il est impossible de ne
pas y reconnaître un vrai n)~</«*, assez cohérent.
Il est sans doute loin d'être prouvé que la vision apocatyp-
29:2
~) ).'Ax'<);K
~cMm'.njfE- )K<'s.xw
tique dérive plus ou moius directement d'un prototype baby-
lonien qu'ii faut d'aitteurs preatabiement supposer. La dues-
tion de dérivation écartée, lit constatation tlu paraHetisme des
mythM nous sutnt eu réalité. Uerriere tuthfse de M. tiunkei
appuratt ta notion plus ou moins distincte de lit persistance
et de )u ~'tteraiite des (ormes de ta pensée eoiiective. Nous
sotnmcs ree))ement étonnés du dédain que M. W. paraît
éprouve)' [mur ce travai), c:u- il udun't très votontiers que les
auteurs d'Apocalypse se coutetthnent de un'ttret')t (um-rcune
tnittiere d'~t ils u'etitieat pas tout à fait les mattres dans tes
ex(.-eH<nk'spa~'s qu'H écrit ici sur ta littérature apoca!yp-
ti'jue. il exptique eonuncut elle sort du prophetisme. KHe
systématise <'t cite objective ses promesses érigées en dogmes.
ti n'y avait qu'un pas à faire pour recouaititreque t'iustoire
ap<M'aiy)ttit)ttednmunde. connue le~ pidiosuphies esctmtoto-
i!:i'tue:, ou cosmo~oniftues, a été {atatement coulée dans le
moule des vieux mythes.
f/articte se termine par un chapitre sur ta date et sur ta
forme uri}!in:de de t'Apucatypse d Ksdras qui parahetre la
traduction ou t'adaptatiou d'un uri~ittatt)t')<reu.–A signaler
e.;aiem<'nt utt artictesur t'expression ~«/<<~M)tM<'(ara-
meet), ~t«t.«-/)« ~=) homme ou M. \V.s'attache à démon-
trer, part'examen de tous les textes oùettese rencontre, qu'ette
n'a n ((tri~iae aucuue signification tn<'ssi:)ni'tUG particulière.
tt. H.

ttOt SS):L.– Cosmologie hindoue <î'apr6ste Bh&gavata Pu-


rAna. P:u-i'. Maisonm'UYt',
t<$M.in-): iu2 )'.
M. t'~h)" Kuu-). <~ua t:ouHuu'!t'titi'o' du t!)n'ta t'uritna
c.!tnnK-tt< pat-ttm'nuut'.nous ttf)t)ncit-i jf n~untHde ).-)th<o)otfit'
')))~c.~nti.'nt )ivn' fatnfux, compitati.')))pt'uh.'thtot~'ntmotto'tK'
t)'' nmt'i~nx t'~rt:)t)''t''h5 [). 4~
La 'tn~t~tii.; n" ti';ut qu'une ;))M'' sffuMd!ur<: d;m'i k travatt
do M. tt. )i\. Hh. ).f mf~ntif,d'a)u-<<n~tr'* t''x)f',c'est t'ett'p, c'est
fthaiM~t, su)).ri")u' m~tn'' au Xtahnt~n d'MUtt'M trintitions; Uf:))t-
tna n <-st qa" t'nt ct.at-Ut- cr'?at"m' df);< Mi't\-A. a~cnt, sujt't
e) o)'))-).Rh:)i:aY:tt.c'cst-i't-dh'eVis))nu.est (m))).-ttK):xtc;temond'-
matm i'-t. tui. a d''s A(! t't il G't '.ouH))-;auit 'pum'c deshuctions.
La th-'uto~i" tiv.t; tient ta plus i!r:md'!j.t.to-.M.n. t-xatnincsuc-
'ivctnf-ut ).-sootMnsfju.'t~s nindom Vi.ffueuist'-s se sontfaitesde
bicu. de suit c;.scnee; de la trinit~dc ~tn~tt.- (pMtite; de ses
avatar- pt incarnations;donne, en plus, unkrcfapcr'u du
pan-
A:<U.Y<)M.
– LK<t)Tt'E'. 293
théisme, principe et cotm~ph'n' d<' toutes ces fpectttation' en
tnem('t<'n)psftuedt')at)h'orh'dotaM.)y!tt'aided<)a()tt<-)h'.dMS
h rcdactioKde:. )'ttt;U)as. tes Hindouet'cndaicot f'ootptt'df; t'<'xi!.t<'))c''
du mondt't'x~r)('ur.).f'<-))a)'itn's.)t)i suivent so))t)))Mt)!<)n')tt<'ux.
M. n. s'eff~rct' i)t'-t.)n-ci''))tn)n''ut, j'o) soi-t -:f)r, df )'trou\<'r et df
tt~ct-it'f, df f:tr')n cit'cotts)!)tn'i(''t'.jt'.s crt'y;)t)c''s )'<)))~'t't')):mt
i:) )"))*)''
tth'ine,)at'twidt')t<).()'t)i'='iiU)''cttiYi))<)uut(')t')-)'t[))in''
sont ))Ut' tr's )~~) tntutout's, '') surtunt fm't p~'u ))t'!th)));nti'{uc.<. On
vn)t)~'<i:))))!<')'<(U'ny :tat'un)oi)'!t)'j')i'()L)ct'des nt)t)0t)"<('id<'))~t''<
aux dt~tn' himhms.
Lcsect))Kttivt't'.ouM.n.t')::n)tin(')<(t'xt(*('~))<)nantt'))"tn))H'.
traite en n'atit~' <.)' ct'uy:utc<'s~thi<)-t'<'fi~i~u«'.< des nindous ;!));):
semt'k tes pussne'-s cunct't'nattt la nfxssnnce. t'~ducati~)). t'miti:ttn')t.
les tast' )a th<ot'i'' df t.) vie ctd<: la mort. t'ui.<, il f)) vi''ntmtx ))u-
tio))sd('t'ci.dc))0ttne'!()'un<d('d't:)';ht'nt<'t)t.du!-itht((tt.<'h..<u.
B'~ettfnfnt<xtt:tu''tit. fort<'t:tit'. )<'tirrc d'* M. ttnns.) fst des p)u'!
instructifs. ).'HUt<.))'it'~)')tit")<)Ki')'n'd).'t':tttt';m'<tt)'MtH<'ut')f-t'))('.
t) n'y a a )'t'j:t'ttey<(u''certaines vues d'une apu)og'ti(t)t<"juc)t)u'
fuisapj':))'t)t<

M. FnH-:D).AHM)Kn.– L'antt-Mess:o. /h'('(«' < ~«~<-<tyt«eM,


t.XXX\)H,)8Ht).p.t4-
L'Ant'!c)))is( est )ap<'t'Mnntfi''atiott de~.t/<'M)'Nt,t}ui
sont.scton M.F.
de s ~HM~MM/Hf/t' «t~MamM<M,dont ta doctrine d~th-c dt; t'uj'hiH-
nistn' )) aremp).tf'? dans ['anricn mythe du dtacoo, dc~cou <'sd)a-
totogi<}tt<'et apocatyj'titju' tedca~ot), Fancien s<'rpt'nt, d<t<'a.j';utn
par t'uphittnismf ()c set-ttcnt qui enseigne ):():)«)!=<' à t'htttnanit~). Le
~Mp '<)<jW~f)(/, 'jui est ta toarque de t'Ant~chtist, corresponda d''s
figures )'<'t.'t)es,objets de culte et de superstition.

t~ JOH. Kt'XZt:. -Das nicaenisch-constantinopolitanische Sym-


bot.«t/<M) .:«t' (<Mc/«'c/<f<'t~' ?'/t<'o/~<'f Mtx~t'fA'fn'/«', /<f.< t'. A.
BootM~cA )<')</ /t..S't'cAcry,t. iït, fasc. 3. Leipzig, Oietcrich. tS~'S.

Vt. LE RtTL'Ët.

SYLVA!~ LËVt. La doctrine du sacrifice dans les


Brahmtmas <?<&<.~co~ </M //<«~M-~H</M. ~c~'Kfx n'<<-
~<')MM, X! Paris, Leroux, t89!), p. 181, in-8".

Ce livre est du ptus grand intérêt pour le sociologue et,


d'ailleurs, nous y avons largement puisé dans le travaH que
2!)tle L'A\XHt:.<m:t<)H)).~t').))!fX-tMW

nous avons publie ici même, l'an dernier, sur le sacrifice. La


theoto~ie du sacrifice 'tue nous trouvons dans tes Urainnanas
'textes theoiogiques de t tnde ancienne. antérieurs au Houd-
dhisme; a. en effet. cet avaota~e qu'eite se rapporte il un
rituel précis et dont nous possédons en détail tes rites et les
formutes. Ht!eforme un tout complet. que ta tradition nous
a transmis il t'etat intégra), ce (lui est un cas presque
unique pour les anciennes retirions. !)e plus, on y trouve
exprimées a ta fois tes formes les plus extrêmes de la pensée
reti~ieusp: a côté de la mythologie la plus ~russiere. a côte des
incestes commis par le Mate p. 2" Prajapati. on rencontre ta
théologie la plus avancée (p. t3', le tout dans le même texte,
a prnpos des mêmes questions et venant dus mêmes auteurs.
En tout cas, un fait qui ressort df l'étude de M. L.. c'est que,
tneme a l'époque theuto~iqne, la re)it:iou bratxnanique
n'avait aucun caractère morat. Le pccth', ie rachat, t'observa-
tion de )a lui, le sacrifice se dennissent par leurs etïets matu-
riels- Le sacrifice est une action mécanique qui agit )Mu'son
énergie intime M. H réside tout entier dans l'acte et Huit avec
i'actc. tt consiste tout entier dans l'observation scrupuleuse
des rites p. ):? et suiv.). Même ta toi qui semblerait devoir
condit-iouner, comme un support constant, les divers saet'i-
lices momentanés, n'est, que ta simple confiance dans t'ettica-
cité des rites 'p. tt'8 et suiv.).
M. L. u'etudie pas seulement ta théorie du sacrifice, mais
aussi les rapports de cette théorie avec la mythologie et
ta théologie ~'uerate des Br.\hmanas. Or. d'après les ttteoto-
~iens de t'epoque védique. !es dieux,comme les démons, sont
nés du sacrifice. C'est, par lui qu'ils montèrent, au ciet, comme
maintenant encore le sacrifiant y monte. C'est autour du
sacrifice qu'ils se groupent, ce sout tes produits du sacrifice
qu'ils se partaient et c'est ce partage qui <)détermine la
manière dont it~ se sont reparti te monde. H y a plus le
sacrifice n'est pas seutement auteur des dieux, il est dieu et
le dieu par excellence. 11est le maitrc, le dieu indéterminé,
l'infini, t esprit de qui tout vient, mourant, et naissaut sans
cesse (en. '). Il est te tout, te futur Drahman do t'tnde, de
même que sa fin est le prototype du futur anéantissement
bouddhique 'p. tt).
Nous ne pouvons qu'indiquer sommairement quelques-unes
des autres questions traitées dans cet ouvrage. M. L. étudie la
figure du graud dieu Varuna et montre qu'il a des fonctions
AX.tH'SK~. – LE MtTfKL j')S i")

presque exchtsh'ement rituelles et ne représente ~uero que


[a vertu magique des eaux, alors même qu'il parait remplir
une fonction morale. De même Soma symboiise III force des
piautcs Un certain nombre de passades coucernent les théo-
ries des Bruittuauas sur lésâmes et ta mort 'p.08-t(~),suries
reiations des dieux entre eux (p. <!t et suiv.), dont l'auteur
nous douue une description très vivante. Il essaie aussi de
résoudre quelques questions qui se rapportent à l'histoire du
rituel. Mais sur ce point, sa méthode, trop strictement histo-
rique, l'a, croyons-nous, desservi. Sans autre preuve que
l'assertion des Brahmanas, il a admis que des sacrifices de
moins en moins sanglants s'étaient substitues aux sacrifices
humains de l'origine. Xi la sociologie, ni même i'histoire
religieuse de Unde ne nous onrent des cas certains de sub-
stitution de ce ~enre on pourrait même. en ce qui concerne
i'tnde. trouver, sans trop de peine, (tes taits contraires.
Kous n'avons pas besoin de dire avec quels scrupules ('ou-
vrage est fait la grande autorité de l'auteur en garantit,
d'ailleurs, les moindres détails. H forme, de plus, un tout
achevé en ce sens qu'it est tout ce qu'il veut être une cottec-
tion ordonnée des textes des Rrahmanas sur le sacrifice.
L'auteur a voulu traiter ta question en se cantounant sur le
ternnn phitoto~ique et il y a réussi. Mais cette méthode n'est
pas sans inconvcuieuts. Le iivt'e est sans introduction, sans
conclusion, c'est-à-dire, au fond, sans explication; il ue fait
pas pénétrer les profanes dans le monde hindou. De plus, il
a le tort d'étudier la theotogie du sacrifice en ia séparant du
rite, alors que les deux choses sont indissolubles. Cette
lacune risque parfois de laisser dans l'esprit du lecteur des
notions iueomptetes ou inexactes ainsi )a plupart des textes
qui disent qu'où tue le sacrifice, Prajapati, font en réalité
allusion au meurtre de Soma, tors du pressurage de la plante.
C'est i'iuverscde coqu'afaitM. Hitiebraudt, quand, dans son
premier ouvrage, il a étudié le rituel en t'abstrayant de la
théologie. Les deux ouvrages sont ainsi comme deux frag-
ments disjoints d'un même tout. M. M.

L. DE LA VALLÉE-POUSStX. – Bouddhisme. A)«/M .'<


<M«<~ Mtu-, etc. Loudon. Luxacand C", t898 (extr. des .M<'m.
~tc. de ~'Mj-t'M, V~gr. ia4", tv-H7 p.
De cet important travail la plus grande partie est consacrée
~C ).'AX;<)<H'.ut:~t.O':WK.)it!M-t~M
ù l'édition et <')l'étude chique de deux texles assez impor-
tants du Boudditisme tantriquc. Le reste a pour but d'intro.
duire a l'étude de ces textes. c'est-à-dire que le travai) est
surtout un travail d'Indianiste. Quoiqu'il contienne nombre
de géncrafitétt, it n'est pas destiné au (rr:md publie et même,
a cause du moded'exposition, il lui sera presque inaccessibtc.
– La chose est rc~rettabte, car toute une série do
chapitre!!
constitue nn expose fort intéressant des questions concer.
nant t'histoit-e ~'nérate du Uouddttisme. At. de L. V. expose
pomment te Bouddhisme ne peut plus être envisagé comme
ayant ectune histoire simple depuis les travaux de Senart et
de Minayen. il est devenu «npossibte de suivre aveuglement
la tradition conservée par tes textes PaHs. Le Houddhisme
apparaît alors comme n'étant pas en mar~e des retirions
brahmaniques fp. <~i) et quoiqu'it se soit constitué autour
de Houddha, il y avait eu tant de Bouddhas et tes notions qui
tes concernaient étaient déjà tellement connues lors des pre-
miers temps du Bouddhisme, qu'il est impossible de ne pas
attribuer une importance secondaire à la biographie du
Bouddha tui-méatc. – Doctrine tout de suite très complexe,
JcBouddhisme, selon notre auteur, aurait vuneurir les écoles,
des la plus haute antiquité les contradictions, les opposi-
tions, divisèrent tout de suite la communauté en branches qui
toutes prétendaient représenter le dogme pur. Httcs inven-
taient deseoncites fabuteux où leurs traditions auraient reçu
une sanction soleunelle. Elles se disputaient, s'innuençaient,
se multipliaient, disparaissaient. Httes travaittaient sur des
notions deptus en plus savantes. Tandis que, tout il côté, bien
avant ta séparation des deux grandes écoles du Grand et du
Petit Véhicule, grouittait, représentée d'aitteurs par certaines
sectes devenuescettes du (irand Véhicule, toute une masse de
traditions, rites et croyances, de Bouddhisme populaire.
~p. <M).Têt est te résumé de l'histoire du Bouddhisme dont
nous pou vous apercevoir les grandes lignes à travers l'exposé
un peu confus de ~t. L. i'. Mn même temps que le Boud-
dhisme prenait ta forme sous laquelle it s'est répandu dans
toute l'Asie, it régressait, par le Tantrisme, vers les notions
religieuses qui le rapprochaient du Brahmanisme et prépa*
raient sa disparition, son évanouissement dans t'tnde.
Le Bouddhisme, comme le Hrahmanismc. vit fleurir en tut,
avec les transpositions nécessaires, tes théories et les rites du
Yoga de même que certains Brahmanes ont enseigné que
AXAt.YSK' –).t!K)T)'Ht. ~97

te but (te ht re)if;ion et de h) pensée était t unionavec le


bratnnan. de même le Houddhismetuntrique enseigne t'iden-
tification in) tiouddha. tt prêcha les divers moyens ascétiques
et magiques pour ypan'enjt'x'tt.tttL Quelques rites ascé-
tiques sont t'ottjet de descriptions detaittees et préfixes. Un
~encrât, toutes tes écoles du ~tattayana avaient opposeà ta
ductrine de t'aneantissement, une doctrine de ta déification
du fidete. Le Tantrtsme pousse le rite et Je dogme a teursder-
nieresextrenntes. Le disciple est non plus un moitié men-
diant, mais UMHodtnsatLva, un être qui a les quatites de
Uouddha.
Les rites proprement dits du Taatnsme sont divers. Cesont
d'abord des rites oraux. Us consistent en t'usée des formules
appelées </A<~«xi<. a enet magique, religieux, voire theur-
giquc. L'arran~oneMt des sons (p. t:'H J'etttptoi des syttabes
mystiques, l'usage des noms secrets des dieux, donnent un
enet eunsiderabte a ces formutes. Quetques-unes, qui font
partie du ptus ancien htuet ))uuddhique tp. t~C),sont)c veri-
tatde équivalent du mautt'a védique d'autres sont t'équiva-
lent des amutettes, des conjurations et dussorts, qu emptoye
rent toutes les retirions, toutes les sectes itiudoues. – Puis
viennent les rites de t'aceouptement, de l'union ~et t'on doit
prendre tes termes au sens précis du mot qui ont. même dans
le Bouddhisme, une valeur religieuse; car l'union sexuette
avec une femme n'est que te symhote de t unionavecla déesse
que ta cérémonie accomplit précisément. – tt y a enfin les
rites de ta méditation quiconsistenta obtenir une penséepur''
et vide du t{ouddha;)a prise d'attitudes, la prononciation de
paroles appropriées peuvent aussi identifier le fidète au
Houddha enfin, il existe uuetneditationformutee, qui permet
l'abandon du corps humain, et. transporte en une vie surna-
turette.

To. f\"<:n – Die Anthropophagie der SOd-Amerikanisohem


Imdianer. ht/o-H.~tt-t'/t. A'~o~ t89t), X)), H, )ff, p. :8-U).
Tx it)))")tt:tntc tnono~'apttk'.L'i)ut''m' réunit un eotain nonduc
<)< t'<'t«('it!))<'))t('t)t~
iit fit loin d'' iM ~jXtisct')sm f'ant)n'o)'o)<)):tt:ic
<))'.shnti't)S(I'')'A)t)('')i~m'ttuS)n).t)))j'«M))ait)))'?))t'')!r<<'{u''di)'c
d'- t'Ann~t'itmeS))<t-t)''ciJ'')tt!)tt-.– )h' t'.)t)!dysctt''s ducumeots
t'nut'~n'cunctut d'nh'o'dqu'' t'anttnoj'uphagie ~tait surtout un acte
t'f)USt-<:utif
de ):) vc)td)'ttH, uu Hboutissantpsycttut~i~Ut'n:)tur'!)des
:(ct"sde ctUftutJaccotnpfi!! enverst'etUtenu. U'-cctnotifs''rait née fa
298 L'AXXt~K S0t:hj).0t:)m:t:. t!t-)Si'U

ttutum' )< ~tix~it d' m;tn!!t'rde ta ch.tir tnmtahx' v<'t)!tnt fusoitc


!ysut'!).jfUtcr.–t)'.mht'(nut.)'!tttUtt'u~'j4):)!!i'nn;'i).tMs'.i)'m)t')t))t
tk'tah~p:<s<)-ttL~()natit'~ du )~ut~:t)t-. le vivant, <'tt[t-i';tin')'nt<'
'-<;rvit')av<-))n~tt);t;.A'()'cn)y:mct't't:)tt;tt'ttt'taitt':uttt't'tm'
')'!))t'ht'")!"['h!m)'c'')t'')'r;~i~uM'-t))'i('s{t:u'ntsJ<m["nnt:!t)t:e):)
(;h:'it<~)d~nt!t;u)')t")m)vt''t'iscs,)'tm<t:tt)td<)t~):n')tai)-')U
<tiUtsh–us.
)).K.tuii-t't'')'i))'')t)'h't):[v:titth'St''it)m''(i't)t')'t')t')uc:tn-

nih;i-))~u':tH!t':h''j~t.uttt.ttt'tis:tnt.'ha)'~tt:tni-(':tc<')t''f~!tm't[<'

)'))n'"j~"j~t:h'.–));)t:ti'.<j))(!<'['.ij!pt'fn'['d<'t'!uttht'')jtt.j~t!i<

)~intt'nti<imt<t))t~.st-nj'ti-)ns:dmi<'t)t!)it's.).(')~H')()(";)''t.ttiv<'s
:mx)'<')<)ttt')t'Urh'tU.\Mit;tut~,t'<'))<'sJ<'i:)<uUV;td~n):Usi) il

t~itc~)'j))n'c'cht')m;tttd<i!tt;t.)u''t')'u)tc(;.

w. ').ÂM). – Een ïndc'&ermaMtsch Lustratio Gobruik


~M~w~w~~w~~h~
\r-.Lt-nM~t)ed.-t')..t.K"))in)i.Ak.v.\V'-t(?)).<)t:tpt-t).M.).)(''<')<
t\)t.A)n.t'-nt:t)tt,Muttt.-)',t8M.~tp.,i)t-8.

M"n.~r.)~ht<-tt«.t.tc.)'urt:))tt-:m't!t)Mtut-t'<-t);)f..t)<-)i..tnt'n)ttit"
f)-t;is.t)-)i;itttt-.<)()m".(-rrf'-muun't'i<-t,))tus.!<~)~Mtt-t)))'ttL'tu-))<
'['m«uv''m'')tt<titm-)-(jui .un) iu'<'t.)n)p)isau't)tSt)<'ttivr<'< ;«')('
)'t-)i.!h'UX.
AVer un n'unr.)ua))ff .)<)<<tk'ne ri~-n..))t.-tft- M. f:.))n)'t''df
d':th"t'ta)')'iit';tti"t).)~))''tn''ut<)MU=![iv'i'r:uts))i)htutt<.).t'
t'hm-t)t))t<h.u~)'tit.tt(.-<)~t.u)t~)'ut'tnuttthr<'dcL-<-At~u)s.t):t))s
h".ct'-)'-)H'<nit-r<'titiit'n~t'st!U,)))ut<t.d:Ht~)t'srit(";)):(t(icuiio:)ui
~nttm'ttin:t'')'tthintik~tu)i)M)t)it!;ttui)'t'tt)''t)tdt'nHm'))' il
')t.'i<<).; )h.))ti'-)'tc<)m');tc)tt)'!<'a'-t)k'Ut'rt\'st<tJn'it'u
'.)tttt:ti)'dMH'.)~U<t.ui''u)t);)'tM'-f<t;u)t(;dcS)t)ut't.~t;t''t'tni')t'S
.mc.tt.i')uur't'')tit~tt'<h~)t't~)u''t).f)''t)!<t~h;m')n'
<t.m-).c(ttt<-<)'~t)i'-n.\)it:n[v:ti'!0tt<)u:)))di).s'.t:;itd't'x(''<-uh't-t)t)
m:tu\;mt-it<).!)ntt:n~-r'i!i'u))-;(')'Vt'()<)us)m')t<)':)nt)'tt-.
't'<)t)t's)'-s)'')i.<')Ut'ft'ti[)'<tfa\'or!t)))<s't)y:tftUt'hj)th'cht~<t il
t't)t'ou)<'r.c't".t)~'j;auc))'tdn!i)):'jUt't-f:tit)'))t'())t)''m''nt;c\;std<'
):mt;)iuttr~ite.j)t'].t's(-r),c'<'st;[d)'"tt''f)u<')''<np:L'.ie.<'nti))<'t
~tu<mttc't'ata(t)'«i)<'tttt')).<'u)i<'nt'mt;ttt[tuu)ttut'sju.)jt'-tlnnt
lu t't~ioft des tti.-ux ).-t du -uk-i) .t\s~Ut cottUuin. dims ics Ct';)\-
ttt')ni''Sthj)ft:t!ji'))u)n',utt')ticttt''t<)Ut:tuSuU.uhtcst.'rtd('ta
).:auch.tc.)/inVMsiu)<t-duUC~-)W.t)'-t.-tabSt<tu')/:)Utt:Ut-)tM
pu.()(-j't-iMt;tt.'ttrt;t(~m'<')'t'-s)'tin);)))c<<h)t-;[ou[t;s)(-!i<t.'tii;tu)t:)
i))t)'j-~<-r)t);tnu)m'
).'<'x)'ti':tti"))Ju ti(t. ~t; tt.tcrmittt' titcift-tnt.'tt),tme t'ois )c pnoM))"'
~d~h.M~~M~M~dc~~rM~v~s
)'K~tic d<-mo)<[«',d'intitct' )c tnuuvf'mcttt du su)<;i)qui ~cnttde se
mouvait'itU!ide~aut-ht::( droite. Et commt: te sotei), la t~iondM
.MU.YSH-– ).KHHUK'. 390

dictt\.iasouttvd'')avit'suntth'Mc<f:)vo):tt')'enoti~nt:mttout
vets~ux,t')th')m:mt,piutt-'t'un'tituctdr"!t,)<t')'tt'tu'fux,uit
t'))f('t')))'')t"!f)H'<cAt)t)nm'A(p.X~i.Auct)ntt.ti)')':n')ctuM)'f'i(itit ¡\
u:tU'ht't).)phtpattdutt')npst'«n)p('ns''p:ttuutuMtfait:tttt'i(t',
mtdiri~'t~u)thtc<j)t''dut))!d,d';)\)t)scut'it('.dt');t))tu)'t.'tt'sotau-
v:)i.!t'<pntst-td''<)n;h)''s.t)i)))SUt)t-!)-ttinc)ut'tnhit')tdun<tt'
('t')t't''))t!w)H'd!mst'!tutr')<.on )'x''iut du mat. Sut' <'t'p"it)t,
M.C.)tt'-i)t'd'iutt'Ut'i'(.t'\p)')mt')att«it)':th')))t.-))t'jn<-))'m-')t'f;ti-
.SOt~H').
)tn'tt)!n\)tt'tt~uitt-tjm'i)t'spth)<'it't's:it'-n<'r:<))\d'')'itai)!)ti"))
d)ts')t('t)(.'td'')\'m;ntatiuttdt'"it')).:)'J).nttd)~'n'<'sd!)))<d':tUtt<;s
r:tc<'<st'uh'st~rt'tit:it.)tt-.tt)df<;HtL'p't.-nt)("-s<')t<t't''t)t:n'oi)'j't'Mth))n''
t')m)t'.)i)tt'')~)t'nmhtt'))t'i(st'tft)m<npn'.«')n:t'(t'(mt'L".tctt<'
t':t)K'iftt))''cu)tu)'t.'i))'tt't-t)Mni'tu' M. M.

Il. X)MM):)~. Lebensbrot und Lebonswassor im Babylonien


undindorBibeL.h-c/t. /<f/('/f'wt<w' ts!)9, )). t, ~.p. t:t-t~.

)/m'))t'p;tindctaY)<)um-t)tdat)~i:tt))\ttn'i'~i'')':t)'y)'nn.'tt)n',
et en putticnti'')-dit us la )'ttth'.i'tp:), ut) )'('')<'impt~t'tattt.Etttc
)ttcmt''jUf,<).tn~);tt(i)')'J;i)ttt't) ))<-<))-<'<ju'A<):t)ft fut st'-j);)))'
t':tt'))t'<'d''vi'd''mctt)'(t<;d'ytf)))t-,t.ttnt)t'tYi<'ttt(tt'c<;f)u'L't!) pi)))''
Y('u)ut)):).<pt't-t)<))')up:nn'h-):t\'i<M.X.tir'd''c('f:[itttt)<'pt-
txicrt' cunt'ttt'-ion :)'')n\'t)t'')!i)')i')u' ')ttit d'it:in<' bat'yto-
nic'nm;.– t)n''u«tt't-t)th~'p:t<'jm')i)cun''<'nti)t)ct'd'")')'')tx
)<~t'tn~-s!.uit~'t)')U<)'tJU)'uis'fn'ni)'<id'-))t'L'un''[':m'm<')iy)"J-
tht'sc.
t'u)s)))'-))ta)'ju'')t'<ùic)'i.<;t)ti<'t()u''jutn;<)td:u)'')<u))t')':tt'y)u-
ni')h's<n).fN)C)'t''t"tc-.<mxd<):)Yi't''p!'in''vit.t).tt''n
cottc)ut')uitya)'tub!tt'K'ttt')U!'ttt))iHi)ied'tmhot)))utu)))'t'th'
))()tt('nschn'tif)t))'t.t'sr'-tHHt')tu'ss'jn)t''jt'ti))t('r<6Hnt'M:)isii il
('<tt'u~)b)cd't'")t'['t'')t's('t'<tyanc<-scttn''tit'ut~ms<.)ct'iv<t'
hi~toti'tuemcnt dt'~ idées tmt'y)~)ticnnt"=,d~thcttt dM x~'nx.'s ptin-
).'ip<

A. LXSCttË. Das Wasser des Lebons in don Maorohem der


Voelker. /<'f't)'. y. M)'y/. /.<hM~<c/t. /t< Y. H. Koc))
Il
(3° vo). 2, 3, t8U~.

A. MLKCttLKH.– La Mte des cabanes chez Plutarque et Tacite.


A<M<c</M~'«<MjKW<,t.XXX\H, tt!i«), p. MO-~O:
Exmncu dM deux pHSMMj;cs de t'tnt:))'np et df Taciteoù h' dieu des
~uihcstt:o)))pat'caMat;hu!Lett'xtt'a'-sc!ttit'c')U')t:m);i';det')u-
un docutnent ))''):)ij.!<'abh'.t.a dcuxie)nc f~t<*dont il
tat'~uc n'est )M)!i
parte est la fête du septK-nx; jour des TabcrMacies, où t'oM faisait
?0 L'AXEE.<"(:t')).«t;K'H.'S!M.t)ti)''

sept fuish' tour df r:n)t<?t<'n )<*fr:)p)':)nt :n'ccde:!)'t':utch<'s(t''


Mut'
)t:tt)-)''<('s'tM~P)u):t)'()M''t)i)î''n'<)<')!ttt'a<)iti<'t))ah)Ht'ti'))tf
()!;tt'"<)np)c,)t:)tm''(tu f''tn)):tt:t'(tt's<()!:<))'"),
i))':u'Hitht-')')t't'p.u'
un<h~')t)H~nt:ts~x:nt''it'u.<'tt)tmtc:[-tnt''rit'tu'.ut)~t.n['.i:t)ustm'.
M.tt.f")\f~'t)~['-tn)in~r):tn:ttt)t'('d<')a<'mt'ct'tt''t')ut:')'')U'
<):utMsnnavi-.)H)t'n:')Mtim)t'
ttUttjtt~~t~Uf'. )).)).

tM.U)J. t'Httt'X. – Woman in thé ancient Hebrow Cuit.


Kxt):)itt.t<«tft'M«~<)/'t<'A/<'f'(!t'<f;-nf«)'<
S.~))i'-ntt~'f';u't))).:jt)''ci<;u<)m.')t'sf(')t)t)tt')'n)tn'))'!UL't)t.'tU';uitt.'
J.)ttr''H)tt'

).. )'H!YS. – De vrouw in Nederlandsoh Wost


IndiS.Am'.f''r');u)).tt.J.W.)ï.)tt.t8MJu-S'.
C"tHi('n(tt\'xcc))t;utst''n'tt')j.:))f'nn't)t'u[')ap'itt~))()')f''n)nt<'
~.)))~stti)'ns()<)attUyHnc))u))!m!tni'<

)) U.)Xt: – Begraobotssritus und etnige specieUeund atter-


thamiiohe GottosdienBtedor orthodox-kathoUschen Kiroho
desMorgenlaades. )t<-t)i)),Sic-g-'smumj,txox. p. t:!fx!x.ii~<<
t~t.in-

'H'"X. – La procédure dujoûme..Vc/fM~f, )X, )8!)8-9,p. 22.

Vtt. – t:TH)ES UtVEKSH':St.'Btt:S GMAXCES


nK).)C)0!fS

MOHtUS.ST)t<)\ – Handbooks ofthe History ofRe.


Hgions T. ïï. Thé re!tgion of Babylonia and Assyria..
Bos[un, f:inn !)nd (: )8!'s, xn.7Kt)p. in-X'.
Hntt'e toutes tes grandes retirions aucieones. la religion
HSsyt-o-bMbyfotuennG se prf'tc Ml'étude des phcnom<'uesso-
cioiogiques. Les premiers documents qui ta concernent ne
nous conduisent pas très loin (tes premières étapes de la civi-
lisation des grandes sociétés or~anis<:cs et cette antiquité
débarrasse, eu partie du moins, ti) recherche des questions
d'emprunt et d'imitation qui embrooittent comme a plaisir
l'étude de ta retigion grecque, par exempte. Kous avons,
d'autre part, tant dans la série des textes historiques de la
– )!TL'M<
ASAL~ttS. SL'Ht.E't(!K.~t))i<
tttit.(t.tt)SS NOt

Mésopotamie que dans sa riche littérature retigieuse, où ht


ctx'onoh'gie (et M. Jastrow se donne la pfine de le montrer)
peut a lu ri~m'ur trouver un nombre suffisant de points de
repère, des renseignements d'une étendue et d'une vaieur
inappreciabies, des listes d'ofîrandes, des descriptions de
cuites, (tes histoires divines, des épopées eosmo~uniques, des
poèmestitur~iques, un énorme rituet mimique,nombre d'o-
ractes, df rpnseisncmentssnr tes pratiques divinatoires, des
t'ecueits d'incantation, de prierfs, et d'hymnes de toutes sortes.
La publication d'Ut) livre d'ensembte sur cette rétinien, quets
qu'en soient ia méthode et t'esprit, ne peut pas L'h'e indiffé-
rente aux études socioto~itjues. Que ce tivrc fut devenu néces-
saire. c'est ce que montrerait un simple coup d'œitjete <-ur!e
travait briUant. mais pronature, de Sayce, <A<'~«f «)t~
t/rn~/t ~f~/«w M.<~~<.fft'f<( fAc~<MK o/'t/K' ««<-«'?<
~«~)t<f«t~. l'eut être n'est-it pas encore posiiibte de tracer
définitivement des a présent quciques-uns des traits princi-
paux des croyances et des pratiques des Assyro-ttabytonicus.
ti est, eu tout cas. toujours permis (h*donner la somme des
renseignements epars. Avec un historien exact et un penseur
toyai ronnne M. J., on se sent assure d'en avoh'te compte
rcet. J. est d aitteurs mieux qu nu metteur en œuvre.
Le ton du Uvrc est ptutot modeste. C'est un Hvre de faits.
C'est une revue anatytique et un ctassemeut de ta littérature
)'e)it!ieuse des Kabytoniens, suivis de deux chapitres de nature
ditlerentp, i'un sur ta vie après la mort, tautre sur le cutte.
La partie vraiment nouveite du Jivre et cette qui lui donne
une valeur toute particulière, ce sont les deux cents pa~es
consacrées à l'histoire du panthéon babyhmien, contribution
de premier ordre a ] étude sociotojtique des divinités et de
leurs groupements. At. J. a fait t'analyse de ce panthéon
si complexe, amatjïnme de dieux focaux et de dieux de ta
nature, en séparant avec rigueur les couches chronologiques
panthéon prébahyhmien; panthéon deCoudea; panthéon de
Hantmut'abi (tiabytone); pautttéon assyrien; panthéon neo-
babytouien. En principe, les dieux sont des dieux tocauxdont
ta divinité n'excède pas les limites d'une vittc, d'un quartier
ou d un sanctuaire. Quand ils ne sont pas désignes simple-
ment par leur nom d'ori{;'ne comme .Ytw~<«, dieu de
Uhshu, un quartier de La~ast), ou /.x~<t<<M)M.roi d'Erim
'p. !n;. ou a gcneratemcntsoin de rapporter, après !eur nom,
ic nom de leur vittc ou de leur saMotuatre. A ces dh'iuites
302 t~M.tit'K'
<A<<<t!)!~t:tM.()t!~)'i;.
1
tocates, il faut probabtetncnt ajouter nu certain non)bre dedivi
nités proprement rituelles dont ta divinité s'est déterminée
(tous lit répétition des actes sacres, comme .Y<)f.«/f/M.«<M«
(p. )<?). déesse des purifications, un même AMA-t;,dieu de ta
libation (racine «~, verser), bien que M. Jastrow n'insiste
pas
sur le caractère rituet de ce dernier die)), et
quelques dieux
spéciaux des arts et métiers, ranges autour du dieu A'«,qui ne
paraissent pas devoir tours noms, comme il serait possible de
le supposer, a des fonctions mythiques et à (tes symboles
.V~-<< ~«/«~«, le dieu qui préside au travai) du meta), A'<«-
~<«/tm,dieu de ta sculpture, etc. Ces différents dieux, dieux
de la société potitique, dieux des corporations, dieux des actes
rituets. sjtttdesdieuxde !a mêmeespèce; fortemeuteuracines
daui; ia sot-iete humaiue, ils ue sont pas autre chose
que la
persounatite sacrée de ce qu'ils t-epreseuteut. Les uoms de
eesdivittHesd'iudividuatite encore imprécise, ceux du moins
dont lu si~tiucatiou peut être fixée avec quelque sûreté, mé-
ritent d'attirer un instantj attention. Ou tesappeHe ta déesse
de ia haute m~nta~ne,.\<M-A'A«<A«y, le dieu de grande force,
A'<M-t< patron des forcerons, p. t! le brittant, r<t<ou /~&-
/"< le ~rand seigueur, .Yc~ te roi fort, t~.Mo, noms
(lui ne difïerent pas essenliellemeut en somme des epithetes
qui les comptetent. Ces divinités vont ~'neratoneut par
paires, couples de mate et de femette, on la déesse, assez
impersonnetie et assez pâte quand elle n'est pas purement
artificielle et abstraite, n'est le plus souvent désignée que par
le nom du dieu mis au féminin (/<7..Y</<~ ou
une epiH)ete du dieu personnifiée ?'<M/tm~t<M, ancienne ept-
Utete de .V«~«. p. 131~. Si~natous en passant les
MMn-<«~-
~<7<< de .Y<M-</f« n ?«( au commeucementde t'auxee (p. M),
le culte agraire de .Y<.w/w,divinité des grains
(p. tIO sqq).
Ajoutons au tahleau les traces d'animisme démons ~f et
.tM««H««A-oqu'il faut retevcrdans ta retiition babytonienne.
L'a})parence en fut modifiée de très bonne heure par faction,
en pitt-Ueconcordante, de ta spéculation
Uxjoto~ique.treseut.
tivée dans les grands sanctuaires, et de t'histoire. Pris en eux-
mêmes, les dieux locaux étaient appelés a devenir des dieux
de ta nature. Sous t'inMueuce de circonstances diverses, en
particulier de circonstances géographiques, comtnc l'abon-
dance de l'eau dans lu basse Cbatdee, par
exempte, tel ou
tel de leurs caractères ou de leurs pouvoirs se
développait
au détriment des autres, ils devenaient des dieux des eaux
AXA).YSK. – KTL'OKS!tL')t ).KS tiMAXt'K*nK).H.«'XS 305

ou de lu terre, Mmoins qu'its ne fussent transportes au ciel,


identifiésavec t'air, te soleil ou lit lune. Les prêtres théolo-
giens renchérirent sur t'évotution naturettedans t étaboration
de leurs idées du monde physique et morat. Jls météreut !a
science et ta religion {p. 46~ Certains dieux furent en
réatitu déracinés, connue Ëa, le dieu de t'abtme, et Anu, te
dieu du ciel, jusqu'à devenir de pures divinités théoriques.
JI est permis de douter même que les couples cosmogoniques
~M-~)<«'(doit-il être identifié avec .hA.<t<t' et A'<<H~
/.<«;AMtMet /.«Wt«Mt<,etc., ne soient pas desdiviuitespureineut
abstr:'ites. Les dieux furent hiérarchises et classés. C'est ht
théotugit' qui créa lu triade costnotugiquc oH Uet, le dieu
des espaces inférieurs, est associé ù Auu et n Ëa. c'est
parthistuire que )t. Jastrow explique de préférence te ~rou-
petneut et. ta hiérarchisation des dieux. Les premiers pau-
théons furent l'association des dieux des tjourgs et des sanc-
tuaires, rôunis sous un tneme sceptre. Le dieu du roi fut le
pt'eotierdes dieux. La hiérarchie politique ou d'autres préoc-
cupMtiuustemporettes déterminèrent, d'accord avec ta théo-
to,;ie.)'ot'dredes~nérationsdetafan)i)tediviue.Useproduisit
d'autre part un vrai sarcta~e dans les longues enumérations
de dieux qui caractérisent les inscriptions anciennes. Cer-
tains dieux furent absorbés (p. t4~, certains autres turent
en partie retenues dans t'ombre. Les dieux solaires qui furent
rejeté:! au second ptan devinrent des dieux planétaires. Le
ptus envahissant de ces dieux fut .U«~f«~, le dieu de Maby-
loue qui cutntnencu à grandir avec thunmurabi, le premier
grand rui babytonien. Il tendit à supprimer entre antres le
Uet dcXippour (p. t46/. On l'introduisit a la place de l'ancien
dieu d<)nsla grande épopée de la création <p. Hu Bet<t<!sub-
sista que {;race à ta résistance du dogme déjà établi de la
triade custno~onique, où it avait sa place marquée. Je citerai
comme exempte typique de t ingénieuse méthode de M. J.
thistuire des vicissitudes du culte de .Y«~Mde Borsippa
ip. t2t) que les rois babytouicns travaittereut tentemeut. à
supprimef et qui fut restauré par tes Assyriens.
L'esprit strictement historique dans teque! est conçu te
livre de M. Jastrow lui fait ué~tiger de parti pris toute
autre tentative d'explication des faits. Nous trouvons que sa
méthode, bien que juste en son principe, est souvent insuffi-
saute et quelquefois inapplicable. H me parait difficile d ad-
mettre que ta lutte de l'aigle et du serpent dans ta légende
3'~1 ).'tXXHHS<)t:t<)).~U'K.tS'J!t-t<9

d'Etana, suit J'aHe~oriede t'opposition de deux cultes solaires.


Xcusquereiterons maternent M. J. sur ta sympathie qu'il te-
mo~neauxt'xpiicatittnssymbotiques.Cr~it-ih'raimentfjoeie
mythe dm-otnbat de ~iu'douk contre't'iamatsoitat'ori:;i"e un
mytitonaturatiste. ou quet.( nuditéd'ishtar descendant aux
enfers .ymb~tiserL'fttonent)!) décroissance de la végétation?
t'nesimpteenumerationtne permettra d'indiquer en peu
de mots un certain nombre de passades qui me semhient
p:'rticufieren)entc:)pi(ides d'intéresser ies lecteurs de t'.tMKcc;
p. ~7~ sqq.. les faisons du citoixdes dieux dans les incanta.
fions; p. ~.st, ma~ie sympittttiquc; p. ~8~, comment j'etfet
d'une opération ma~iqne peut être détruit par ta répétition
duutemei)cte:p.3t~sqq.. comment i'attribution de la
<-an.<e (ht m.)i au tuauvats voutoh-de la divinitc
p)-«tect)-icf
c'mduit a) idce df la pfttiteucc; p. 3ÎU. ucccssttcdM t'ittter-
nt';di:m'c du pt~trc dans lu pcnitcncc p. 3t~, expticatiou
de la croyance il t'inttupnce des astres pat- des coïncidences
constatées ''xpennn.'ntatetm'nt entre certains phénomènes
et les différentes position-; desetoitfs: p. 3~4 st}q.. pour<juoi
les oraetes concernent presquo exctusivcment la conduite
'tes rois. inthtenee de la conduite du roi sur ie sortdu
peuple:
p. ~5. superstitions rctatives aux jutucanx; p. Hi)8.les nui-
manx sacres et impurs: p. 4(!3.t'id<'ntitication des dieux et
des etoites est le produit d'un travait scienti<!qup; :)Ht. le
p.
conte (t'Adapa. t épopéede tiit~nnesh, le poème de ta des-
cente d tshtar aux enfers p. S';?))sont des poèmes à tcçon
moraie. – t'ourft<tuiM.J. s'etonne-t-Hde voir mentionne dans
une incantation )e péché mora) comme source de mat seusibte
p. ~M; Croit-it vraiment quêta punition des infractions aux
règles établies par ta maladie soit une idée récente? Xous
avouons ne pas te contprendrequand il attribnetes
phénomènes
qu'il n étudiés dans son chapitre sur les psaumes de ta péni-
tence <o'<'/r~<)t./ <M'/w(«;<t-('M</f<t-/tc</
<o</«' n'~<«w <t'~f«)~
~<'<<tc<'M </«' '~x/ w~ t~' A'«t'f«« <M(t t(-At~<Xous
appetons
t'atteution sur t'excettente bibliographie qui termine le tivre;
nous regrettons simptement que M. J. u'ait pas cru devoir
mettre au bas de ses pa~es plus de références directes aux
textes qu'it cite: il aurait épargne du travail a ceux
qui utili-
seront son tivre. Ajoutonspour finir que M. J. est antisume-
riste quetie que soit l'origine des eiOnents qui ont formé
l'écriture chaldéenne, les textes
idéographiques ne sont pas
écrits dans une langue autre que le babylonien. H.Jt.
.tX.t!.Y-m. – t!Tt.'CE-! At.'n LES (!HAX))M RHHU)0~ t)OS

JACKSOK. – Zoro~ster. thé prophet of a-acient Iran.


Macmittan, Loud.et New-York, t«' p. xxtv-3H, in-X".

t:e livre reagit assez heureusement contre ta tendance qui


s'était fait jour avec Spicget et Marmestcterde voir dans Zo-
roastre un être mythique. M. Jackson eu fait un personnage
historique et it nousen donne une biographie assex vraisem-
htabtc. fondée sur un ensemble important de témoignages. Seu-
tement, sans s'en apercevoir, il prend comme accordée ta
valeur de ces témoignages etc'cstprucisctnettt cette vateurque
cot)t<'stft'eutSpiegel et U.n'fnesteter.Si la rMactio)) dct'Avesta
ne rononte pas au detà de rfpoque des Sassautdes, les reusei-
KnctneHts(ju'ott y trouve sur Xoroastredf-vicm~nt quetquG
peu suspects. !) est vrai que M. J. adtuetaussi i'ancieonettjde
la ptupart des traditions (tuecontient lu.titteratture Petdvt et
se réfère :'t uncertain nontbt'ede passanes classiques, persaus
etarabes. Mais y a ta une question suffisamment tranchée. Le
fait '{uc le notn de Xoroastre ne se retrouve dans aucun texte
grec autheutique antérieur au r siucie, ni dans aucune ins.
criptiondcsActK'tu~uides ne peut pas ne pasdonuer.') penser.
Il est, d'aiiteurs, possible qu'il y ait reetiemeut eu, daus
uue période fort ancienne, une religion dout Zot-oastre aurait
été te prophète sans qu'il ait existe un homme qui ait t'ee)te.
meut fait tout ce qui lui est attriiMé. Un rapprocitemcut uous
permettra de pn'ciser notre pensée, Laquestion qui se pose à
propos de Zoroastre se pose aussi il propos de Moïse, comme
elle s'est posce a propos du Uouddha.Les uns out fait et de
i'un et de l'autre des êtres purement mythiques, tandis que
d'autres tour composaient une vieterre a terre et vui};ah'e. La
vérité est pronabtement dans lui juste milieu. Certes, Moïse
non plus n'est pas nommedans les plus anciens textes bihti-
sur le bouddha
ques et les documents qui nous renseignent
sont après tout de date récente. Maisnous n'avons aucun
motif rationnet do mettre en doute leur existence, si nous ne
faisons pas du scepticisme une règle de méthode. Seulement
il faut bien reconnattre que cette existence de prophète uese
dans
présente jamais dans les textes. ne s'est jamaisprésentée
la pensée rcti~'euse des fidèles, commeune vie historique,
mais comme une vie retis'cuso et mythique. De plus, Zo-
rMstredanst'Avesta.commcMoïsedans t.) Bible, apparaissent
comme les fondateurs, non seulement d'une religion, mais
d'une civilisation tout entière. Cesunldes héros civilisateurs.
E. Uu'K))):)M. Annte suciuh )??.)<?'. ~M
30M L'AXt~K .<«t:tut.')~Hi. «KM-tM9

.1. .1.- -1.1.-


Le mythe du prophète, de la révélation. se complique doue
encore de tout un ensembte de mythes )ou)!usqui se rappor-
tent au ttéros nationid. Tout se passe comme si le mythe
de Lycur~ue avait fusionné avec celui d'Uercute. Mais si
important!. que puissettt être tes éléments myttttquei)avec tes.
<tue!<s'est en partie tissée la vie traditionnelle de Zoroastre,
il ne s'ensuit pas que celui ci n'ait pas réettement existé, et
H':)it pas. a quelque degré, a~i eomtne le veutta tradition.
M. J. était donc fondé ù nous en donner une bio~raptuo.
Coutute la 'juestiuu j:MUfr:deque pose cet ouvrage tuteresse
seutf):< swiuto~ie. nous ne rappurterous pus en dotait tes résul-
tats de ce travait. Les plus ituportauts sonl les suivants.
X'x'oastrc serait né vers CCUavant Jesus-Cbrist. C'est vers t'age
de trente ans que se fiaceraient les divers événements qui
constituent ta t'evetatiuu. Contrairement l'opinion cou-
rante, c'est t'Est de t'irau, et non l'Ouest, qui aurait été le
théâtre de ta propagande religieuse du prophète. Ou trou-
vera d'aitieurs. dans ce livre, tout ce que la science penuet
d atteindre relativement it t'))istoit'e primitive du Mazdéisme

t.YALL (S'a A'.t KËttt.– Asiatio Stadies. ReMarious and


sociali '<7< cf .nf«(f<'<«)<)'/).<«'), t'"et sé-
<v</yt<'f<«'.<
ries. Londres, Murray, 1899, p. xx-MS et xvt-~3.
La première série de ces études a été publiée il y a tong-
tentps et elle e:;t devenue presque classique. L'Hindouisme y
était étudié d'un point de vue neuf et avec beaucoup plus
d exactitude qu'on n'avait fait jusque-là. On sentit enfin tout
ce qu'il y a d'imprécis dans ces cultes, de mobile dans ces
croyances et dans ces sectes. ou eut ta notion de la vive etïer-
vesceuce religieuse qui continue dans t'tnde, et t'en comprit
lu colossale puissance d'expansion du Brahmanisme qui assi-
mile tous les jours plus profondément à t'Hiudonisme la
masse des populations autochtones. On vit mieux les rap-
ports qui unissent les croyances actuelles aux anciennes
mythologies, aux mouvements moraux, aux sorcelleries d'au-
trefois, et l'ou se rendit compte que toute l'évolution reli-
~ieuse de ce pays a été conditionnée par des causes qui agis-
seul encore aujourd'hui. Cette première série coutenait, eu
outre, des observations soeiotogiques très importantes sur la
formation des clans et des castes et sur la structure des
grandes familles agnatiquesdn Rajputana.
'n L 1 0""

AXA).MtiS. – )hTUM SUH LES CMAX&M BËtJtitOX~ 307

La seconde série, soute médite M notre connaissance, est


relativement moins importante. On y trouve surtout des
théories générâtes sur la science des religions, et des thoo.
ries politiques concernunt la Chine et l'Asie en générât.
Signalons ù ce dernier sujet les chapitres n et m sur tes rap-
ports de t'Htat et de ht religion en Chine.
Eu ce qui concerne spécialement t'tnde, nous mentionne.
rous le chapitre sur « la Retigion naturette dans t'!nd<*?.
Par ce mot, fauteur entend (u. p. ~)3' une religion qui cor-
respondrait a t'état de nature, c'est-à-dire qui, en relation
immédiate avec toute la structure sociale, « se moulerait sur
les circonstances et tes sentiments et se tondrait sur des ana.
logies tirées de l'opération des causes et des phénomènes
naturels Hn d'autres termes, c'est une religion spontanée
qui reproduirait unmédiatefnent, par des formes de cuite et
des croyances toujours renouvetces, les croyances et les sen-
timents primitifs des hommes. Selou M. L., l'Hindouisme
serait une retigion de ce genre, la plus riche et lu plus com-
plexe de toutes, et i) essaie d'en donner les raisons.
Les articles qui concernent ta science générale des rctigions
se rapportent pour ta plupart a la méthode. M L. examine la
théorie de r'razer. (ait t'exposé et lu critique du CuMfKBoMy&
(p. MO;. Il oppose a la méthode qui procède par accumulation
de détails celle qui étudie des systèmes rituels ou mythiques
détermines et en (ait t'analyse totale. L'n autre chapitre est
consacréaux livres deM' Kingstey.doJevons, de Max Muller
et finitpar une critique assez étégante de toutes tes recherches
d'origines premières, eu matières de phénomènes religieux.
– L'n seul article porte sur une question proprement théo-
rique. Il y est traité des rapports entre ta fable et l'histoire
et, incidemment, du mythe. La théorie qui y est soutenue est
devenue presque banale un fait historique aurait été rapide-
ment défiguré en mythe; puis celui-ci, quittant te terrain reti-
gieux pour passer sur le terrain littéraire, serait devenu pro-
gressivement le simple conte amusant et, enfin, le roman.
M M.

D. G. WtLDEBOEH. – Jahvedienst und VoÏkareUgionta


ihrem gegenaeitigem Verhae!tniss (Culte de /«A):<'
et 7<eh-
~oM/M~Khttff).Freib.-i.-B., Mohr, t8U9, in-8".
On sait que, d'âpres l'ecote critique, le mouvement prophé-
?8 t.txxttR.<o('to).tM)~rn.x-'8w

tique et sou aboutissant, lit t~istation Ueutéronomique et le


Jatn'eisme, se seraient heurtes, tors de leur apparition, ùune
retision plus ancienne, sacerdotate d'une part et poputan'e
de t'autre. – L'opuscute de M. \V. est destine d aborda refu
ter cette théorie. L'auteur montre qu'elle repose sur un pos-
tulat coutt'stabte. Htte implique, en eftet. que dans une même
région tes formes pures sont nécessairement postérieures
aux turtnes impures. Le tuosaïsnK', ayant un eanmtt're plus
spirituel et plus morat que 'te reste de ta religion d'tsraCt,
aurait donc fte plus tardif.
.Mais.(fit ~t. il n'y a pas ta de preuve de fait. Metne tes
texh's, iutcrpretes d'après les canons d'une vraie critique,
pertneHentdedire quc.d<'s leur entrée en t'atestme, tes tsm('-
tites etaicut d''ja <')t possession d'une reti~iot) a caractère
éthique d'un autre cute, rien n'autorise a supposer que cette
rcti~ion ait ett' empruntée, plus primitivement, à des pcu-
piades t)\'poth''U()ue! teUes que tes Kenites. t.es passages
soit des) ivres historiques, soit des prophètes qui cotnbatteut,
sctuu ta c<'iti<;ue.ta pr~teudue reti~ion poputaire, s'etëveuten
n'atite, sctou M. \V., contre les dangers d'un syncretisntc
canaanite. Sans doute, il a eu uneejturation progressive des
croyances populaires, d'où it est rcsuite une prcdontinauce
du Mosaïstne. Mais, bien loin de s'opposera ta retis'on popu-
laire. le culte Mosaïque a été, pour elle, une sorte d'associé
<p. K! La plupart des rites qui ont revêtu dans le Deutero-
Hon)e un caractère ntora), qui furent depuis prescrits au non
des principes d'observance reti~ieuse sont eminonmeat
populaires ainsi, ta plupart des sacrifices, les fêtes natunstes
tout entières, voiretneme les fêtes du srand jeûne (cf. llouts-
ma. !<M(f'«~/<'M.Ac.dAmsterda)n- tM~).1.
Hn conclusion, M. \V. propose ta vue suivante du devetop-
penn'nt re!isieux d'tsra'') il y aurait eu uue religion, des sa
fondation, éthique et poputaire, où le côté éthique se serait
peu a peu développe, taudis que le côté populaire s'enaçait.
Cette thèse est importante et intéressante. H n'y a pas, en
enet. de raison de /«</ pour affirmer que le mosaïsme et le
cuite !)eutcronn)niquc ont 6tt' un miradcdans l'histoire, mi-
racte dtt a t influencede ces individus particuticretncnt reti-
pieux que furent tes prophètes. Quant aux raisons de texte,
on peut avec M. W. les trouver insuffisantes il n'y a pas de
n'ettes contradictions entre certains livres des prophètes.
autheutiqucmeut dates, les livres histonqucs et le l'cutatcu-
.tX.U.stM.– )5Tt'UR<
i-t'Kt.K~<.HA:<)~HHt.XitOX't 309

que. Ces prétendues contradictions ne fout qu'exprimer ta


comptexité d'une même religion. Les vues de M. ont
d~nc un véritabte iutt'ret sociutogique puisqu'elles nous
montrent dans t evotution religieuse autre chose qu'une rcsut-
tante d'efforts individuels. Mais la façon dont M. \V. expose
ses thèses a encore un caractère tttéotogique qui nécessite
certaines réserves.

t~. H.SCHUËHHh.–Geschichte deajûdischen Votkes im


Zettatter Jesu Christi ~W~o«-F</«pft~ /)«/'«« <ft«~<tdu
/cstM-C/<n~, édition. Leipzig, J.-C. ttinrichs, )8'K),
t. et HL?!84.S(Mp.. in.
\f. Schurcr a pubtic une deuxi&me édition de son instoire
du peuple juif en t886 ~"voiume/ et en !8:)0 ()"vuiu)ne'.
Cette troisième édition, qui ):<suit encore d'assez près, com-
mence elle aussi par le deuxième voiutnc. M. Sch. traitait
dans le premier, après l'étude (tessources, de l'histoire poHti-
que de lu Palestine de i7~ av. J.-C. a t3:) ap. J.-C., c'est-à-dire
d'Antiochus Hpipitane ausoui6t'ement des Juifs sous Hadrien.
Le deuxièmeétait consacre à t'etatsociui, a t'organisatioa poli-
tiquo et religieuse de la Palestine pendant le même laps de
temps. Outre l'intérêt qui s'attache en gênerai a ta descrip-
tion précise de phénomènes sociaux d'une époque donnée, le
~rand ouvrage de ALSch. preseute cet intérêt particulier de
montrer dans quel milieu, dans quelles conditions et sous
quelles influences sont nées deux religions universalistes, )o
christiunisme et le judaïsme de ta Diaspora.
1)ansta nouvetteedition, te deuxièmevolume, qui est attongc
de 184 pages & 114(!pages, a été divisé en deux parties. Une
revue rapide me permettra d'en rappeler le contenu. Dans la
première partie, M. 8ch. traite d'abord de ta civilisation et de
ta population de ta Palestine et du contact du judaïsme avec
) hcttenisme; il consacreptusde tUu pages aux vitteshettoni-
fiques. it passe ensuite à !a description de l'organisme poli-
tique et religieux de ta société juive vouée à t observationde
ta loi mosaïque. Après un chapitre sur l'histoire, ta composi-
tion et la compétence du grand .~Mt'</<'<«H< <p. t~8-~t4), it
'tudio les fonctions du grand prêtre et le sacerdoce; la descrip-
tion duculte est suivie d'un appendice sur ta participation des
Geulils au culte de Jérusalem. Après cette analyse du culte et
du gouvernement, de ta société juive vient J'étude du principe
3t0 "<'?-)?!'
t.'AXXMt:-Ut;<ut.ttt:t~-H.
même de sa vie, l'Écriture devenue un code fermé, l'activité
iuteUectuettt'dcsiettrés. tes rabbins, docteurs et exégètes. qui
commentent et interprètent ht toi, l'opposition des partis. SMd.
ducéenset Pitari'-iens. et de ieu) doctrine. enfin tesorKano:!de
iaviereti~ieuse. t'écuteet la syua~o~ue. Suivent un tabicau do
la vie régtfe paria toi rentes de pureté,?. 4*W,ohservi'nce
du S:tbb!tt. p. 4?C,''te., et t'etudc df deux des produits de!;
conditions nouveites en se dévctnppe t'histoire d'tsrm'i. le
)))Fssi:<nisn)e d'une part, dont M. S<'h.expose tot~ueoteut ia
jfOK'seet tedngme mythico-phitosuphique, et det'.tutre, pour
tiuit'. lu conmunaute et la ductritie des Kssenict~.
Le truisit'tne vohttne fornx' un tout part, dont la separa-
tinu etuit )):ttureite. U s'itgit ici du judaïsme de lit d~persiof).
de t'exteusion de ses rMtneaux.de t'orsaHisation de ses co)o-
oies et de la situatiott ie~aie (lui lui était faite dans le monde
t:reco ronMin la ptus grande partie du volume estcousacree
à l'histoire de Ja pensée juive eu t'atestine et dans i hetié-
nisntc.
Ht)!:eu<'r:'i,le texte n'a pas subi. depuis ia deuxièmecditio)).
de ntoditicutious essentielles, il a été surtout, comme nous
t'avons dit. (urtemeut aitonge. Je siguaie quelques-uns de ces
enric))issen'et)ts. Les pronieres pases de ia troisième édition.
où M. Sci). montre comment la population juive s'est accrue
sous le re~ne des IIasmoHeens, et et) particulier que lu (!aii))'e
et la Perce ont été à cette époque judaïsees comptetetnent, sont
entièrement nouvelles. ttimportantes MtodiucaUous ont été
apportées aux paragraphes sur l'origine du synédrium
~p. t9('sq.t, les finances du temple 'p. ~7 sqq.). le Phari-
sa!sme 'p. 3UHsqq. le caractère de la synagogue (p. 4~
sqq. et sur les espérances messianiq. fp. S4Gsqq.). Dans
le troisième votume, le paragraphe 3t sur la dispersion a étf
augmente de M pages. Tout ce qui concerne l'organisation
intérieure et ia situation juridique des communautés a été
singulièrement précis. Une bonne partie des modifications
apportées il i édition antérieure ont été provoquées par les
nouvelles trouvantes de papyrus et d'inscriptions. Il. Il.

BL'RCKHAnDTfJtcoa). – Grieehiaehe Kulturgeschichte


l. 11,Bertin et Stuttgart,
de la rtt't/Mn/MH~'<'<'<~<f\
( Mt~o<n'
Spemann, tM p., in-8\
M. Burckhardt, dont le Uvre sur la Renaissance est le chef-
ASUA-M– ~-HMH"
St'ttf.K~).)~!<ttM
nEU'i)(M< 3tti
d'CEuvrcque t'en sait, pratiquait beaucoup l'antiquité clas-
sique. ttetteniste distingue, il possédait toute ta titteruture
depuis itomère jusqu'aux texico~rapttûs. tt avait l'habitude de
lire tes textes, quet)e qu'en fut t'epoque ou t'or'tfino, sans
d'aitteurs rien detnandera ta phitoto(;ic a taquette, tui, ttomme
d'idées, il ne s'intéressait pas. C'est aussi ce qu'il conseittait A
ses auditeurs, car il tit pendant plusieurs autn'es un com's
d'heH<'nistne. Ccst de )u qu't'st. sorti le présent ouvrage dout
les deux premtcrs votumes, revus par Je neveu de fauteur.
viennent de paraHre. Lepremier traite de ta potitiquc et sera
anidysé plus toin: le secondest consacré ù la religion. ~ous
allons essayer de résumer les idées prineipatos que contient
ce dernier.
Le volume débute par uu chapitre sur les métamorphoses,
manifestation lie la contmutté de ta vie naturette. La méta-
morphose grecque, et c'est ce qui la distingue de la métem-
psycose, par exemple. n'attribue point à l'individu une suc.
cession de vies, mais simptement une conversion subite de
formes. La religion proprement dite, rfettcmeut nationale et
reuétant t'itnage du mnrfpttetnent des cités, est, des t'origine,
un polythéisme ou ptutùt un potydémonismc sans système,
sans limites et sans autorité, t'eut ctre, it est vrai, serait it
permis de remonter a une époque plus anetennc e). moins
anarchiquc: Zeusqui commande, dans une certaine mesure,
aux autres dieux, en serait un témoin (p. 20-~). Maix aux
prises avec t'imasination populaire, ces vieux étements n'ont
jamais prévalu. Or t'itna~ination populaire, chcx les tirées,
n'était soumise a aucun r~ime sacerdota). Les maitres,
c'étaient les poètes qui, en faisant conMtdtre les dieux voi-
sins, en arrangeant les mythes ou en les inventant, ne pou-
vaient qu ajouter à la theoto~ie vutgaire. Cette tihre poussée
du mythe arrête un instant M. H. Les :–.xM~t.;furent un
principe de distinction. En somme, les divinités finissent par
se ranger eu un panthéon c'est t'Otympc des poètes, avec ses
grands dieux et ses demi-dieux, à côté duquel il faut mettre
un certain nombre de divinités abstraites et tes démons au
développement desquels certaines spéculations plus ou moins
philosophiques furent assez favorables.
M. R. s'applique ensuite à nous faire le portrait des dieux
grecs. Leur nature est, de toute façon, limitée et plutôt amo-
rate. Ils peuvent se tromper. Ce ue sont pas des saints et ils
sont jugés par les hommes en conséquence. Au surplus, ils
HH L'X)!K-.<M:«.').'M)trK.)S'tXM

portent aux mortets une envie sinistre. Hn déftuitive. ils sont


génératement malfaisants. tts sont. d'aitteurs. soumis eux
mémes à uue force qui tes domine. Au-dessus d'eux. )) y a ta
?'«« dont ils sont les t'SL'taves.Parfois, elle se sct't d'eux
comme d'intermédiaires ette est ht puissance pat- excellence
<H)imène te monde.
t,es dieux existaient et duraient dans te cuite. Dans t'Ktat
comme pour t individu, il était toute tu reti~iuu. t/aitteurs, it
appartenait tittérutement au foudatem' et & sa famiHe te
pr.'tre, te ctt'rst', au sens ou nous prenons ces mots, n'exis-
tent pas eu <!recf. L'objet du culte est de sagner les dieux
fjtti. par nature, sont mah'eittatus. La drainte en est ia hase.
Qut'h)UMpages traitent des tt'<))p)ps.de~ sacritices. innis assez
supet-ficieHement t'nuteur sit;na)e les cas ou te prêtre revêtait
le costume du dieu (p. )o~. n iosistc sur la ~raude impor-
tance qu'avaient dans ces ccretnonies le spectacle et ie drame.
Xatureiiemeot. ii ue voit pas dans i'Orphisme ta chose )t)yste.
rieuse et profonde dont on a parte. l'eut-etre était-ce pour-
tant un enurt on a voulu donner une doctrine et comme, !')
ta tin de la vie. ta conscience grecque était souvent h'oubh'
on essaya d'enseigner, entre autres choses, ta métempsycose
mais ce n'était pas un régime retigieux. A Kteusis, aussi, ta
grande lumière consolait. Dans tout cota. on a atïah'e a des
émotions d un moment et te secret était du a des considéra-
tions assez vulgaires. Mieux valait te cuite famitief h', du
moins, il pouvait y avoir quettjup rettexion. un peu de suite
dans les idées, et les mythes inttnoraux et la superstition
n'y trouvaient aucune place.
t'ne autre classe tt'etres divins était formée par les héros.
its étaient t'oLjet d'un culte spécial, comme t'indique ta ter-
minoto~ie. et qui sortait du culte des morts. Crace u la poésie
épique, ce simple titre avait acquis une sigmticaUott très
tar~e. Les hommes héroïsés furent tégion. Une de tours fonc-
tions parti<:utieres utait d'aider tes armées, tts paraissaieut
aussi en son~c par ta, ils se confondaient avec les démous.
Les uns et les autres constituaient pour ta vie de t'homme
une source de terreurs sans un.
M. tt. passe ensuite au fatalisme jn'ec. A côté des dieux.
la divination. Autant )es<:recs se moquaient des uns, autant
ils avaient pour l'autre une entière crédulité. D'abord, t'avenir
s'annonçait de tui même,sans que t aidedes dieux fût néces-
saire oiseaux, entrailles, sources, songes, etc., partaient à
.<.U.K! – thfUKA sctt t.K!. 'iMSUf-t KHt.H.MS< ~t3

t'esprit attentif. Mais, enoutre. itcxishut unetouted'hotnmes


et de choses qu'on consultait quand bon sembtait. 't'et le
<wut~. tels les <<«M<<.tes oractes on, a vri'i dire. Mprati.
quait un cttartatanistne comme ou n'en coana)t point. Pas
p)u-!<)ue dans la conception des dieux, la morate n'a joue, ni
a Uetpt~es ni ailleurs, tf plus petit ro)e. Pour finir. M. t!
se demande quette utuit cette morale et dresse le bi):ut de ht
vie grecque. ~uant aux t'étants entre tommes. il est chur
<tue l'tuobition cttt'eoee du Ct'Gt; t-endait iMpossibte toute
espèce d'honnêteté et de honte. Le mensuu~' est grec par
exccUence ta ven~eunce, UHdo~tne. et ta n)echiU)CPte.tcHo
'[U'cHequ'ait Mla trihune et dans te monde, d'un )-a<tiue)Ment
étonnant. Que t'en n'aille pas parter des phitosophes. Sans
doute, t'ideid a son p)-:x mais, pour Lieu juger, on doit
regarder a la pratique et, en (h-cce. il y a loin de t'un A
t'autre. Du reste, on n'a qu'à y entendre patior de )a vie. Des
le temps d'Achitte, on s'en ptaint avec une amertume déses-
pérée.
avons tenu il donner nu resunu' assez complet de cet
Xous
ouvrage, d'abord a cause du nom de son auteur, des vues
ingénieuses et unes qu'on y trouve, mais aussi parce qu'il est
l'exempte achovt' de tout un genre les tivrcs a passiou. Non
pas que les faits y fassent défaut. Si )'fp)K''aphie en est
absente, toute )a titterature y passe. Cependant, l'auteur se
(ait sentit' partout. H nous avait averti du reste qu'i) voûtait
eerin' ses impressions sur la cutture grecque. Mais nous ne
nous occupons pas ici de discutertes faits :it suffit de rappeter
que M. de Wittamowitx par exempte, dans sa A'~ t~-pn use
tout autrement. Mais il y a une question de méthode qui nous
para!teapita)e. La A'<t~x~M<-A«'~< teUeque ta professaitM. B.,
n'étudie point les origines. Elle ne donne pas d'cxptications
elle ne prétend mente pas subordonner tes données entre
elles. C'est donc la simple étude descriptive des sentiments
collectifs comme têts et M. H. le dit lui-même. Mais des
qu'on rapporte ces sentiments il un critérium, qn'n soit
personnel ou scientifique, on ne (ait ptus de la Â~H~-
<«f/<t< mais ou bien ce que nous appettorious des Essais,
ou bien une théorie de la civilisation. C'est encore ce que
fauteur recounatt. Est-ce assez de le reconnHttrc.' ~ous en
doutons. Sans doute, le jugement que porte un grand esprit
sur ttettenisme ne manque pas d'intérêt. Mais it est a se
demander si ta science, a heure qu'il est, a besoin de ces
)-M<(t<:H)).ftn«jrK.)8M.)mt
livres qui servent ptutM il définir t'esprit contentpo)'!)in que
celui des Grecs. Ur. c'est lit tecueit inevimhk de ce
nenre
d'ouvt'Mgps. et. pour notre )):tt-t, onusle regrettons. Car nous
:turitms voulu devuit- à mf ce) h'aiu eumnte M. i!. une
anMh'se
définitive des assotiiHittns de setHiments coHect ifs
que )n re!
~iou et ta nnthoh~io grecques out traduits, exerces, mis en
jeu. C:)r pour te reste, Jctude est forcenteut sujterticieite;
eitesc burne. par pritx-ipe, n ))ercevoir et :t
apprécier t'«ppa.
rence des ettoses.
J T. Sl)t:KXKY.

)t.))ASS). Mitokgte orientait: t..M<~<~< A«/.t7..Mf.t<fM.<«.


Mihut. L'hico t!),. i8M.x~) ). tn-t<t' (M:ntuati)).).iit.
~.tttupt .'Ottntudt'. offUii~ms ptvt..))ti~u a
t\)rit:itmti~ sciotti-
ti.fu.. (.a jx't-mit'Tt- pitt-tiM(ft.~ tn\t)n's traite d'ah"))) <)<'snn'tttps
.n.ni.tut~().. ):t.:t~. )“ des uran.ts dicttx ~t. <-t)'t.is
):<ct)\ t)i:t..tt. t.t <-)))))dhini). ptmt.t.tirt-s. tnu~ c:~)~ ~t!n
dts.iivittit.St-ct.)td.l)H-<)?).()t..sd~))un<t:td.<t)i.-)).«tt.f'utttt.)f.Mbf.
U:u.st!)"uhdf )):u-ti< ~)i (r:.itc ti~ ).-i:)x)M.
M.M..<'o<(-u)~t) pas-
.u)t de '-(..r):tin' :t'.h)ti);ttiu))s p))~ «u ntuh~ t'o-cc~ Jf' h )itt<t':(-
tur.- t\-tinit;ust' tt.).M:.)u'-i)v.'c .)).- des
)<;th\).jui.-ns t. t't

T. K. CitKYXH.– Das reU~oeso Leben der Juden naoh


dem
ExU.?<.<<. /«-)~K, von H. Stocks <'tt.t-<f't-t~" ~<
./<tt/~ ,A< rM)/. Cics~u, J. Hickot, )bUM.t vo). iu-8". \n-
Mt ;).

tt.'noi.m .te -.ix 'nt'<rt-n.s, .'oo~ct~fi aux hu~ ~i)!:)nts .).:


t ht'h.ir.- t~'s juif< j~.ndattt j.-s cin.f si.j'"= ta v'tDn-
.jtti pr'ttt.t))
'iu chnstianisnx;. <<t ~'at'ur.t t'd
tvti~-ux .t.- ).* )').~tinG
:tv;tnt t'!t)-t-iv~-J~ X~h.~ui. ~-td~thti'tuu .k k< t-fu)-m<;).)~
X.')~-
mir ..t dK.)t-:t-. )<i..aph: dt- r.u)e d.' Wt.f)hausen. M. Ctt. aitrihh-
n:Hm-t.H.n<-nt uue iutp<tncc ca)tit.d. :'( )':tctivitr
).~i..tath<- .ht
dt't'ttK'r. ))t;fi<fa J..xtr)-if'~de su))''Xj~ition ne
j':tt-\i''u( jta!: :'t jus-
tifia- t'attrituttit.n a uttc bass.:
.pf.<))h. d'un ritu..) aussi r\it).-n(m'-nt
:n)ti.)u~ <)n.)ui tin Yuto-tuppon). C't.st pu~uitc ta f..rn)ati(.n d.'
Hth~tjnit'Otut~tnttt.nt t.. ut.i.))i<nt''). dt- fa M~ juiv. t):tns ).t
)itt.-t-;HHt' 'a[.i.-uti.-t).),.t)x .t.u)~ s.~nt a .tisti~m'r. )'")-Hto<h)x.-
'H rh.~t'-t-.jdox.' )':mh-ut Mtn.tm'c .;<'dt-rnicr dans M))
c))a))itrf tt<-a
/«(wtM, qu'i) faut Mtn-. doute cxpiiqm-r autrement qun lui, t.t
<t.n~ t/<-<)'~< <;t[i) ,np.Mf. sans motif )dat)fih). df! )t)a.r a
t'po(t)~ d'f~roj. ):ntit(. t("; ta)~M.rt!= d'htin.) aYf-eC.trnnf; sont
'tM'tM au dnubic poittt de tu.' du
u.~c)ot)pemcnt des id<~s
r'~ath-esa )in<' action rc~ieu~e sur k- monde païen
unhcrsidisme,
– KTt't)~ itftt ).ES UKAft'tiS MK).0.'« !«&
.~U.Y-.t:

~M.')y'ism'-)<-t'tc)'i'tu<-uct-fhtdeh~s-tM-)<-jndaf~t'Mt''n''
)')i'it'ti'<')')trt'.J:'[~rt:nn~ de" tt'nie)"')ivt'csth)'))).')) bit')")'
r:tctiuu')uth<'))rtUt)n't')tt~t":tshi~)t.itn''t'.t)'asd<tuut)-
ttt'p.
Utfuit'tu'ta!,M.Ch.a[)i)"t'tcit)'imu))-t['i~st)fut-atM
u)tt'["n'tt'Mttu)))~yt'ht')'~i')U')uhn:))hft)tMU~Uh'ttt.s\'xvt'f.tttt)t:s
(t-~tt.'<dit'tici).<um'-tt!it)~'rt'r<tc-.dt-)attMtt"t''):')~nsa)-i)th'ait!
).L

J )) \),H\ Y. – L autour sacerdotal et les propMtM. K"


Mt.Ot.
~Mf. <8M. p. ).i!i. U?-tu8. tt)3-2.t5.S9-~8; t8M.)-

M.H~~v~
.h))tU:)c~-ht-:i.tn<-<)Lfot't)t)t)<)tnttt'i')))<)<)tt!t-it~uti.'TC-
))).-ttt)'id't~.)~')'«)tt'stcndt.nt't<i)'<'t!'ut'h't!()'ut')natiuu
de ):<)ittt''t-nhn-<-~tu:t)~t<' d<~ th'-hf'ux ()))" ().-1:)Mtcurdc s<-«)<<
t-onnne i-ttUt't" (.hsovt' )-:tt )'t')iun cuuH-c)''s tcmt.tnn'i- g<m'm)(".
dchcfitHp~hn~quf',M.)).t)<-tyvit't)tiU'.tttt(-Ut-su.;(-)d''tttt.)'out
[ui.ih-stautt-n'au!:).t-<'tt)~tf-s<)ui)'utt)cunutt'-tt'('n'<-it<))
pusse t-n «.'vu<:!t- )')ot)))('h-~t-n eu<t(m<'n<;a))' f'ar )'-s )-tu!:n'<'n~ 11
i)~tn))n'n')csp:t~[t:stftt):t'.ub)itt~c)'iH'jn';t)~'<-tcd'-s
cimH")~ ttu ~xtcrdink-ux un. [uut im "tuins, d~-s.tXu'.iuns ptu-ou
muitt'-d~tuum'

STAt)Et<KMX)t\)'fI).). Die Entstehun~desVolkes IsraSt /<


'M~). ~3. i't-
/urMf!i«~t</H~<<'t<'A'<

Qt)ui'(Uf')'!tUt<r<')it!nn-our;u)td<-stt-aMU'fhi-!t")-it~tc-tct-i"<)"<
~ranc)cntM)MUU'ntJ')ntl'tcncett~pt-<i'x'
).f-)atnisnte!.t-):ut.H)t<t-~Ut- i't)!t<;t.tt()U.t":it!'ut-.)it<~<t")ntK-
re~~HUX t)))ttt.i~uit':tbHait-nt:)Utt"n-dnSh)!tf.Mo'ct'aut'itit
hansutis aux ttibuf J'' nt'c )uc<- qui h:t)'it:m'nt t't:)!y['t". Il
s.'tait afrtubti :mmMHc))t .tt-)'o'u).ation. )MU)'se n'siaisit-ante~xe
'iue rH'at hcbtcus.' cuustituait.

Ht. v.Ht MMELAH:H S.J. – Das vormosaiMhe Priesterthumin


ÏH'aM <<' MM'-</<t' <f«~-MtoM~<Mf«/~w~ t't'etbmj;-i'n-)!reis.
Hau. Hento-, )899, t v"t it)-tt", )x-<0t; p.
~s~e~Mc~~p~~M~~w's~M"
tissu d.:n~g)i~"ab)M ~YMx-s
)tistot-i')U< )) t-sti))umcd<-K'at)~t<')-:m
que constitue t'ofus<.u)c <tu )'. v. Hu)mn''hut'<

E. SELtJX. – Serubbabel. ~f" ~t' C' f~ .VfM'«'"«'A<'«


/r)t'<tr/M~ ttM~f/t~-A'ttMf/tMM~~My'K~t~ Lpi~i~, triche",
)M8, \-< 2)6 p.
t.tX\Hf!.<M:~t.('<:X~)!.)tt'))!-)tt<")
':A))t't![:LL.
– RoUgioa in GrMkLttorature ~« t'f~~foH )/«M
~/<W~a<K;-('<Mf.).un.hr<).t)tt::nt:uts.t~t<.

))A).M. – DieWorte Jesu mit BorOokaiohtigUNgdesnaoh-


JtanoaischoN jodisohen Sohrffttums und der arantaïsohan
Sprache eroortert ~M /o/M </<< ~MM <'<t«'~ f<KM~/w </<'<
<'('<7<(
~n</</<«<t~M<MM f'f ~c /« ~~<«' «t'ftMCMMC;.')'0t~' ),
/<t<t'fM)~<t/<f~<-fcAft~<' //<<< )t<< /t<t/«t«y.- MM~«Uf<~(-
'fM-<C.
Lt-ip/it;, t)in<-i'-))s.t8~, xt-3Ht))., iu.8".

t.H Ht.LKtt.– DaeperBoeBHoho Christentum


derpaulinisehoN
Gomeindon. Kf<(-/<
.<('<)"'<<</<t(«~ fM~M'.<t«'L~ijMi)!,
Hinrit.hs,
tMS.

~)~Tt:f<Sft:fX. – Dieohristliohe Lebre vom Erdengut Hft<A


-<t A't'))t~F<t''))MM~~Mff~~c/tM &<x'/?(~. A't'/)f f~'t<~(~f'~<t<)~
</<-<-<-Ar/.<~<r/)f.'<) !« t/oc/ruff r/t<-<'<t'c<tMf
it'<)7<('/<H/?~t)-<' <<<'y
&fcM
hWM~-M't~'<'< /M <t'<(K~<<<< f( (;'< .-ff-t'tit~M~tf~t'/Meit;~-MCt~M
f<'A'.M<t~t<e<t<-<«'<-M<t< Mi~-fuct-.F. Kitcttth-itn. )8<tK,xn -28'< p..
it)-S".

M. M.U)U:\)!)UX:tH-:)t. Thomae von Aquino'a SteUung zum


Wirtschaftsiebem seinerZeit (ï'/t')Mtf<.<(/t'/M<t) t'/ /<t)'<c <'fMM.
m"/M<- i;wt ~M~), fasc. t. i.t'it)j!it!,J.J. Wcbcr, \ttt-t22 {' in S".
TttO)StthH-:St:(:T)OX

SOCIOLOGiH MORALU HT JL'HUHQUE

'.–CÉtÉnAU-t'ËS, t'Utt.OSOt')HË
t'm~)). !<)'))!~t)cnKM)!tM

H. H. Btt'~HXC. – Juristtsche Prineipienlehre fï'ow


'/M~'<MC~M~« ~~f.~nand. FreiuurK-i.-B..Mohr
tSUS,t vot. in- n.t-3C7 p.

Dansiepren)iervotu)ne(tocctouvraKe,M.!}iertit){;a Il
cxptiquccequ'i) entend par une «th6orie des principes du
droit M. C'est «t'cxpo'iitiun
systcmmifjue des concepts et
principes juridiques <)ui,dans leur essence, sont iudepeuditnts
des piu-Ucutarites individuelles de
«'importe quel droit
tif". Est-ce donc une philosophie du droit ou une théorieposi-
du
droit nature) qu'il veut exposer? XuHement la
philosophie
du droit est l'étude des rapports du droit et de la morale et
M. BieHing n'a pas t'iutention de s'interroger sur la va)eur
morato des préceptes juridiques sa théorie est purement
descriptive. D'autre part, le droit naturel serait un ensemble
de rt-~ies uuivet'seHetHent adoptées par les
hommes, et M.
Bio'Hnp ne sait pas si ron peut trouver de teHes rëgtes i)
sait seulement qu'il y a partout des règles, des
ob!i~ations,
des droits, des lois, des contrats ce sont ces notions
qu'i)
veut définir et classer: il n'étudie pas ta matière, mais ta forme
du droit.
Les hommes forment des sociétés pour atteindre des fins
communes; pour diriger leur activité commune, ils instituent
certaines règles qui accordent aux uns des droits, soumettent
les autres il des obligations. Une retation
juridique est créée
entre des hommes quand une règle a institue
pour eux des
oMigatioNSet des droits correhtttfs. L'cuscmMe de ces regfes,
3t8 h'AXXKt! tSW)&it9
-.t)t:t')).u<!)<.)rH.
c'est le droit. '<Le droit, au sens juridique, c'est tout ce que
des ttommes qui vivent ensemble dans une communautéquet-
conque reconnaissent conune re~te de cette vie commune.
L'activité humaine est dirige pur d'autres rentes, et eu parti-
culier par les préceptes de la m~'ate. Mais les re~es juridi-
ques se distinguent des autres par un trait et par nu seut
Ktoui- te-; membres de ta société qu'ettes t'hissent les recon-
naissent t'unune rentes de leurs retutions extérieures". Cetto
reeouuais'-unce uuiversc)te u'hnptique ni approbation uua-
nime ni même obéissance uous pouvons être contraints de
reconoaitre t'autorite d'une rejeté ~u'idique, nous pouvons
)net))t*ta viojer, )))i)is.au montent ot') nous ta viotous. nous
savons qu'eHe est eu vigueur. M Hieriiu! distingue deux
ct~sM de re~te-; juridiques !<? uues sont inttnediateutent
reconnues conutto des re~ie!!supérieures ou « régies du (n'e-
mier ordre les autres no sont reconnues comme des rentes
t}ue parce qu'elles sont iescoroHaires des premières ou parce
qu'eiies ticunent des premières ieurs satictions ce sont tes
<'règles subordonnées "ou" rentes du second ou du troisième
ordre Soit parexempte une conquête le vainttueur impose
su loi à ses nouveaux sujets ils sont doue obti~es de recoa-
naitre des régies qui ne se déduisent pas des lois auxquelles
ils étaient auparavant soumis ces regtes nouvelles sont des
régies du premier ordre. Mais. ù dater de tu conquête, les lois
d''rherout de ta constitution applitluée au pays conquis par
rapport à cette constitution, ces iois seront des régies du second
ordre. Seront aussi du second ordre les contrats signes par
tes particuliers puisqu'ils n'auront de valeur K't;:de que s'ils
sont redises suivant les formes prescrites par le nouveau sou.
verain. – Uennition du droit, des relations juridiques (H<'<<<~
des obligations et des droits HfeAt.~tfA.t, M<'t'
rfrf(«<<tt<.M),
«M~ffAt. dénuitioo et ciassificatton des régies juridiques
(Nfdt<<MOn<tel était te sujet du premier volume de M. Bier-
ting.
Hétait nécessaire de rappeler ces déuuitians et cette clas-
sification avant d analyser le second volume qui traite de
« l'apparition et de la disparition » du droit. Le trait distttic-
tit de la norme juridique, c'est qu'elle est recoaaue comme
telle par tous les membresde ta société qu'elle régit. Dés lors,
si t'en demande à quel moment natt une relation juridique,
M. Bierliug répondra qu'ette naU quand les sujets en relation)
reconnaissent tous une norme. Aquel moment disparait un
-tXAUSK- – UtMKAUT): )')U!.o.<Ot'tttK 9)})
rapportt jurKhque?
in )'i<)i«tt<t''<tmt«<t<.o<A.<
Quondces ntémes ,t~ de recon-
cessent
sujets
nattre tu norme correspondant ce rapport. A
quel momcMt
se traustorme une retation juridique? Au moment on les
sujets en relation provoquent ou acceptent – eu tout eus.
reconuaissent – une modincation a la re~te. Un lieu
juri~
dique est noué entre dos humâtes s'i)s adhérent aux statuts
d'une txémo société, dénoué s'ils renoncent a
y adhÉrer,
HtudMus'ils cousputcut à MJuutcrou a retrancher des articles.
C'est !e)~nem essentiel de la r~te juridique – la reconnais-
sance de ceUe regte par tous tesussocies –
qui est en même
temps le facteur esseutiet daus la production et daus la des-
truction du droit.
Ne faut-il pas recourir il d'autres tucteurs
pour expliquer
lu naissance et ta mort du droit? Pour expliquer le lieu
juri-
dique qui unit te detinqunut <'tt.) partie tesee, lie faut-i) pas
t-emoute)-jusqu'au detit? Pour expliquer le droit du
pt'oprie-
taire riverain sur t'aUuviou, ne taut-it pas tenir
compte de
l'alluviou tnetne? Hu un mot. le droit n'est-il
pas t'ouvre
d'evenetuents physiques uu moraux auxquels M.
MiertinK
n'accorde aucune UMportaHee? Pour lui, ces cveuement$
sout des occMions qui pertnetteot aux vraies causes dudrott
de se manifester. Eu dépit du dftit, il
n'y aurait pas de tien
juridique outre ta partie t~ee et le délinquant si tous deux
ne recuunaissaieut pas (votoutairetnent ou Mon)la toi
qui
donne à tune uu droit, impose à fautre une
obtt~'tio".
Et de même lu rivière pourrait dcposer ses alluvions sans
donner uu droU aux riveraiMS, sans imposer des devoirs aux
autres hommes, si les riverains et les autres hommes ne
reconnaissaient pas la qui établit ces droits et ces
devoirs Les mômes remarques s'appliquent à ta dissolution
du lieu juridique. Saus doute, des événements
physiques
ta mort par exempte – peuvent
rompre ce tien mais ces
événements ne sont pas les conditions nécessaires de cette
rupture il suftit de donner sa démission. il n'est pas néces-
saire de mourir pour cesser d'être en relation
juridique avec
les membres d'une société. De même encore. il est certain
que
des événements physiques peuvent amener des modilicatiuus
dans des sociétés ta découverte de ia lumière
étectriqne
peut modilier ta constitution de certaines sociétés d'éclai-
rage au gaz mais ou voit que cet événement n'a rien de
nécessitant et que la UMdi<)ea).wn dépend de ht volouté des
sociétaires et de l'adhésion qu'ils donnent aux statuts modi-
320 ).'AXXÉE )8M.)S99
"UCtOLUUtQfË.

ttei!. Kn résume. ce <}uicause t apparition et ta disparition


d'une relation juridique. c'est te (ait que plusieurs individus
reconnaissent ou cessent de reconnattre une régie pour diri-
ger leur activité commune-
Cette re~tf, comment est-eiie etabHe? Pour !e savoir,
M. Hieriin~ étudie ce qu'if appeiie « faction juridique M
(~<'<t~'Utf~'ff. I) a soin d'avertir qu'i) ne pt'end pas ce mot
dans son sens usuel tu dans le seus de !'«c(<tf!j'<u'«~<'«f) <ht
droit r'ttxaiu. t')H' actif)))juridittttf n'est pi)ssi)np)etnent une
action qui reX'vcdn droit c'est tmedefioitiun trop tat~c; ce
n'est pas non plus une action contorme au droit, ci)r it y a
des '< nctt's juridi'jups M, par pxonptp ta publication d'une
ttom'citc constitution, qui sont contraires au droit préexis-
tant. L'ne :t<'thmjuridique, c'est une « action destinée :< r6a-
tiser une nu juridique queh'on<tue Et t'~tntneit y a dc<tx
cs))eces de nus juridiques ta ereatif'x d'une re~te nouvetie et
)a conservation des régies existantes, on peut distinguer deux
espèces d'actions juridiques, cettt's qui créent et cettes qui
conservent ie droit. L'objet de ce votutne étant i'etndc de t'a?
parition ''t de la disparition du droit, c'est aux premières que
Fauteur doit s'attacher. Mais outre que, suivant sa remarque,
beaucoup d'actions sont a ia fois créatrices et conservat-rices
(te) l'arrêt d'un ju~e qui donne a une ancienne loi une inter-
prétation nouvette). il doit décrire l'action juridique en ~cne-
nd avant de pas-er il t'actitm créatrice en particulier.
Trois etenteuts sont essentiels pour constituer une action
juridique, ii faut )que l'intention de t'aient soit dirigée
vers une tin juridique j' que cette intention se manifeste
dans son acte: ~'quc cette action soit suivie d'une sanction
juridique. Cesdeux dernières conditions sont d'ailleurs etroi-
tement unies t'intention juridique d'un acte ne se tnanifcstR
entierenu'nt (iup lorsqu'il est sanctionne. Par sanction, en
cftet. M. Biertin~ n'entend pas seulement punition un acte
est sanctionne, selon lui, quand tes individus en relation
juridique reconnaissent que )a tin visée par cet acte est réali-
sée ~p. )M! Li)punition n'est qu'un moyen de rcidiser cette
fin. elle n'est donc qu'une espèce dans le genre des sanctions.
fne fin juridique poursuivie par Fascnt et reatisce ou sanc-
tionnée, voita donc en quoi consiste faction juridique ettc
a une condition subjective, t'intentiou, et une condition objec-
tive, !a sanction, ~ons verrons ptus loin queUe est t'impor-
tauee de cette distinction.
AXAt.YXKS.–tiKStSMt.tTë~t'mt.OSOPmK 32!
Les actions juridiques étant deNnies, nous pouvonscher-
che)' queites sont celles qui créent te droit. Suivant
opinion
courante, le droit vient de deux source!) ta toi et tu cou-
tume. Cette opinion est superficielle selon M.
HierHng.et ses
définitions précédentes lui pcrotettcnt detabtir une classifi-
cation plus systématique. Puisqu'il y a deux
espèces de
régies juridique! les rcgtes supérieures et tes régies subor-
données. il faut distinguer deux espèces d'actions créa-
trices celles qui créent tes régies du premier ordre et colles
qui créent les régies du second. L'acte par lequel est etabiic
une règle subordonnée prend, dans la ttteorie de M. Bierting,
le nom do /<<'t'/t<Mt-/)«~. L'uuteur avertit qu'it ne prendpas
ce mot dans son sens usuel et ou no pourrait le traduire
par « attaire juridique qu'eu donnant au mot « auaire < uu
sens très énergique, eonfortne peut-être a t'etymologio il
s'agit de la création juridique, de la création des règles du
second ordre. Ce genre comprend deux espèces tes actions
bitaterates et les actions unitatcrates. On peut appeler con-
trats (bieu que le mot ait un sens plus large) les actions
bitatérates par lesquelles sont établies des
restes juridiques
subordonnées. L'u contrat n'est pas simplement, comme on
le dit. l'acte par lequel plusieurs hommes unissent leurs
votontës ce n'est pas non plus t'acte par lequel ils mettent
fin au désaccord de leurs votantes; c'est l'acte
par lequel
deux ou plusieurs individus imposent et
acceptent en même
temps des règles destinées a diriger leur activité. Dans les
actions unitaterates, au contraire, on impose ou ou
accepte
une reste, on ne (ait pas à la fois l'un <'(l'autre. H en résulte
que tous les membres de ta société régie par le contrat doivent
participer à sa rédaction, taudis que t'acte unilutéral u'est ja-
mais accompli par tous ceux dont il réglera l'activité. H en
résulte encoreque, puisque l'acte unilatéral sert soit à
impo-
ser soit à accepter une règle, il y a deux sortes d'actes unila-
téraux. TaDtot. un homme se donne à lui-même un
précepte,
il s'oblige volontairement têts sont, ea droit prive, tes
enga-
gements et tes désistements; de même, en droit public, l'édit
du prêteur l'obligeait a juger suivant les principes qu'il avait
tui-meme posés; le souverain constitutionaet s'oblige a gou-
verner conformément a ta Charte. Tantôt, un homme ou un
corps constitue donneaux autres des règles de conduite c'est
ainsi qu'on peut. pardesdispositions testamentaires, créer des
obligations à ses héritiers c'est ainsi que la loi impose des
E. ULKKMEttt.– Année aociot. t89<.t8'Mt. 21
332 L'X)!)! ~OCMf.f)<)t. t8V)!.)OC9

dévoies aux citoyens. Ouvoit donc que la loi, si importuna


que soit son rôtf, n'est pas l'unique source du droit; ette
n'est qu'une espèce d'un ~enre qui rentre tui-mcme dans une
catégorie ptus ~encraie. La toi, c'est facto unitaterat par
tequet. en droit publie. ou donne à autrui nue régie juridique
du second ordre. Mais it existe beaucoup d'autres sources du
droit tels snnt tes actes unilatéraux par ies([ueis on donne
une re~te en droit prive, les actes uuitateraux par tesquets
on accepte une re~io. tes actes bitateraux ou contrats, tettes
sont enfin les actions créatrices des rentes du second ordre.
Les actions créatrices des règles du premier ordre sont
beaucoup plus rares que celles dont nous venons de parler.
Aujourd'hui, nous n'observons deteties actions qu'au montent
de la formation d'Ktat:; nouveaux, au moment des conquêtes
ou au moment des coups d'Etat et des révolutions. Quand,
par exempte, s'est formée la Confedt'ration de t'Attema~ne du
nord ou quand s'est fondé l'Empire d'Attcma~ne. quand s'est
rompue t'union de ta Be~ique et de ta Hottunde. on a pu
assi-stcr a de;!actes de ce !;cnrc. Et il ne faut pas croire que
te droit put'tic connaisse seul ces actes si deux hommes
signent un pacte iitt'~at et lui obéissent, ils créent un droit
qui n'~tsuhot-donneaaucun autre: ils créent une rf'~te du
premier ordre. ~uanmoins.cesactesqueM. Biertiu}; appeHe
anormaux, c'est-a dire non déduits d'une norme supérieure,
sont t't'tativement rares. La création des régies du premier
ordre était jadis plus fréquente elle était t'œuvre de ta cou-
tume. Mais M. Hiertia!; va restreimire t'importance de la
coutume pomme il a restreint celle de ta toi. !t remarque, en
effet. que par cité-même ta coutume n'est pas créatrice, mais
conservatrice. La coutume juridique, c'est t'appticatton
constante d'uue re~te de droit H.Comment donc la coutume
a'teUc pu créer? Kttc pas crée, mais elle u donne à des
créations individuetics le caractère sociat qui leur manquait.
~ous avons vu qu'un acte n'est pas appete juridique, même
si t'aient veut reatiseruncfm juridique, tant que certaines
conditions objectives ue sf'nt pas réalisées, ~ous avons vu
qu'il n'existe pas de lien juridique entre des hommes tant
qu'ils n'ont pas tous reconnu ta règle de leur action com-
mune. Eh bien c'est la coutume qui rend cette reconnais-
sance universelle, c'est la coutume qui remplit tes conditions
objectives de l'acte juridique. Tant qu'une action faite dans
l'intention de créer une règle n'est pas propagée dans une
– (xMHAUTt~,PUtt.QitOptUK
A~A).Y~E!<. 32~
société par ta coutume, les conditions objectives de l'action
juridique ne sont pus remptics et lu régie n'est pas uulver-
settement reconnue io droit est eu formation, il n'est pas
forme. Kt réciproquement, des qu'un droit tombeen desue-
htdc. !es conditions objectives de son existence faisant défaut,
il dispar:)!t. Ainsi ta coutumo n'est pas créatrice du droit,
niais elle est ta condition socioto};ique de son apparition. Le
tahteau suivant peut servir do résume aux idées de M. Hier-
titn; et montrer <tuette ptaee occupent ta coutume et ta toi dana
su ctassincation systématique des sources du droit.

~Cr''ati"n<"an')nn.t)t".)'. r.
Su~rt'-tttv. )<~MtHm't)t'mt')U'))''r''n)t&:bsf«))-
t)iti'<)t!i'<hj''<'tivt')<')'a''t''jt)t'ijh[m').
AcTtoxs Ac)i'jtt!.)'ittit<'t'iitex:<-utt~.tt-
.:M;tTH)C)! tL )'<)t)..i~imtd!tnst'.K;.
duits l':u:.
r,ur.rrmcr.s
"='
S~rdon.
Sulmrclutuu·~· .tutisma
Ar.i.< ,c.t~a.tnn..h.~
g~unsi~tunl.rl:ln;l'iuf·
~M..i)a[.r~. f ~c.t.u.d..nsh,
pnstttmtuttttun'titL'
t'!ndr')i'))ub)n-:)u(ut}.

Xous ne pouvons ni discuter les idées de M. Bierting ni


traiter tous les problèmes soeiotogiques (ju'ettes suggèrent.
Leur intérêt consiste dans une refonte des classifications
usuelles il ne s'omit, dans ce livre, ni de droit privé, ui de
droit public, ni de droit eivit, ni de droit penat. H s'agit de
droit du premier outre et de droit du second ordre. Or, une
classification nouvelle des Matériaux d'une science a tou-
jours pour résultat d'ectairer cette science d'un jour nou-
veau. Ici, bien que l'auteur entende. ou parce que l'auteur
entend demeurer dans le domaine strictement juridique, ce
sont des questions historiques et sociologiques qui sont sou-
tevccs. QueUes sont les causes de ces actions anormales w
qui créent les règles du premier ordre? Comment se pro-
duisent ces inventions juridiques? En second lieu, ta cou.
tume est-elle le seul moyen de donner une regte uue valeur
universelle au sein d'une société? Et eommout se propagent
les coutumes? Des problèmes analogues se posent sipropos de
chacune des sources du droit Quette est l'histoire du contrat ?`?
Oansqueite circonstance s'impose-t-on a soi-même une oMiga-
tion? Dans quelles circonstances en impose-t-on aux autres?'l
La loi ne peut-elle pas être un acte bihtcrat ? Xe faut-il pas
distinguer entre les di~èrerncs manières de « recnnnaltre Bla
re~te? Eu un mot, il faudrait expliquer ce que M. niertiug, à
dessein, se borne à définir et à classer. P. L.
M4 t.'AXXHK <8!'S tM9
SOCtOt.OUH)L-t;.

NEUKAMP (H<t'<sT). Das Zwa-n~smomemt im Reoht


in emtwtoketuQgsgesohiohHioher BedeMtuag. A'<fOM.
f<'«<Mfe Joft. <ft~'Mt <'<)Mj!<(/t~-('<'
f<««~soit <<<<:<'<f~<'HtfMt
~M-
fof'<o)<f.(Jtt/x'~a'Afh'r t)(<t'<'«((h"t(«<<'))
t'ct'otttj/XMjy o'n/h't-
cA('K~<' Mt«~to~<K«~cA«~M<'(' BertiU,
/<<'('/t<.««.<.«'«.<f'Aff~
itotimann, t~i'~ p. ~-C8.

Ou a souvent distingue )e droit de ta morale et. de la reU-


gion eu disant que tes uctes coutn)h-es au droit peuvent être
imposa pur une eucrcitiuu mu~rk-tie, taudis que ta ~itttpto
morate n'use {:nn:us ({ne d'une prcssiua inonde. L'auteu~-
tnontre aisément que cette manière de distinguer les doux
domaines n'est pifs fondée dans tes f.tits. U y a une tnutti.
tude de r6,:)es de droit aux'tttetk's il n'est pas attache (te
sancU~ns }))tysiuttes tt'Ucs sont les n~risstn'es purenK'nt
tnot'ides qni SHnctumm'nt certains prfMfptes juridiques. Les
lois qui nenuettent de suspendre indetinitnent lu neim; pro.
noncce, consistenotre lui Mereuger. ont h' mOne carat'K'ro.
Ou nf peut pas contraindre physiquement un débiteur à
payer ses dettes; tout ce ~t'un peut fitire, c'est, indirecte.
ment. se saisir juridiquement de ses biens. Inversement, ta
rcti~ion s'est souvent servie de moyens matériels pour s'im-
poser aux tidetes. t)<'ce point, de vu* it est donc impossibte
de tracer une ti~ne de démarcation entre ces divers ordres
de faits. (:e()ui les ditlerem'h', c'est que. dans le cas du droit,
h contrainte exercée sur tes vutuntcs rebettes, qu'eUe suit
tnateriette ou mor:de, est toujours or~nisee. Cette ors;)))i-
sation se manifeste de dt'nx manieras. )~s préceptes dont ta
contrainte impose le r~pect sont institues par des organes
déunis et sous une forme dcfiuie, et, de ptus, tout le système
dont le droit se set't pour reatiser s<'s jn'cccptes est régie cL
organise, fauteur ajoute même,jusque dans le détai!.
Dans une seconde pitrtie de son travail, il montre com-
ment cette organisation df ta coercition
juridique est attee
de plus en ptus est se d''v''toppant il prend, comme
point
de départ dn tabieau qn'it trace, la H) e<-e, Home et tes s'n'ietes
germituiqucs. !t fait voir'-omment tes mouvements viott'nts,
confus, derégtes.qni constituent )avendeHa primitive sedeter-
minent, se restent. s'o)!f:tnis<'ut jn-ressivement u m''snr&
qu'iti; sont soumis davanti~e il l'actiuu modératrice et )-c};n.
latrice de t'Ktat. Cette première remarque amené M. N. a
faire une autre constatation A tncsurc que ta contrainte
juri-
A'<A).t.<t!S.–(!t!'fËn.U.tTÉ.<,)'t))).')SOt')nE:M5
(tique s'organise, elle se spiritualise. Tandis que, dans le
[x-ittcipo, elle consiste en un deptuiement de torco nintériette,
destinée uniquement à paralyser extérieurement les voton.
tes. ette se propose de plus eu plus ci'agir sur t'interieur du
coupabte, do modifiersou état mentai et morat. Elle ctterctte
a rectifier ses sentiments. à éveiller ceux qui font dctaut, etc.
KHedcvicMt:nnsi uoc pfdi~ugn', un instrumeot d'Éducation,
c'est-à-dire qu'elle disparaM en tant que coercition.
Nous ne faisons aucune di<(!cutte pour accepter ia tnauiÈre
dont l'auteur deCHit le droit, ayant proposé uous-meme
ta n)eme d6H))ition. « La dHKreuce qui sépare ces deux
sortes de peines, datons-~ous (il s'agissait des peines
ntorates et des peines juridiques), ne tient donc pas ù leurs
caractères ifitriusMqucs, tuais M la manière dout cites sont
adntiuistrccs. L'une est upptiquce par chacun et par tout le
monde, par des corps définis et constitues l'une est
dinuse, l'autre est organisée Xous sommes très heureux
de noter une coucordnnce qui est une garantie d'objectivité.
Seulement, cette définition s'applique identiquementà une
tnuttitudn de prescriptions relieuses, comme aux prescrip-
tiuns juridiques. De ce point de vue, il est impossible de
distinguer le droit de ta religion. L'auteur le reconnaît lui-
taetno p. 4~) dans une courte parenthèse. Mais alors it ne
devait pas poser )o proHëme daus tes termes employés et
annoncer qu'it allait distinguer ces deux domaines, puis-
qu'ils sont iudiseernabtes quant leur forme.
Quant il la loi de spirituatisation progressive de la coerci-
tion juridique, elle est vraie des sanctions pénates, mais nous
He voyons aucunement comment elle s'applique aux sanc-
tions civiles. Cependant,ta coercition caractéristique du droit
ne doit pai; être spéciale & une forme particulière du droit;
dtedoit convenir Mtoutes les espèces. 11n'est donc pas exact
de dire que, d'nnc manière gencrate, le droit perd de plus
en plus sun ancienne caractéristique. K. D.

E.UE KOHERTY. Les Fondements de l'Ethique, 3° ~M<


.«' /« M)o<Y~eMtM~'ffe coMttHe MCto~tc <'hf))tf)t<<t«'<.
Paris,
Atcan, t~OS, 1 vol. in.t2, vt-204p.
M. de Roberty a déjà eu l'occasion d'exposer la plupart des

t'f'<-M<t,«
f/M~.<t-t<mctt<<.
Pari: AtfM).)8!)3.f.
32M L'AXXKK sm:fut.ocK~'K. t)!t)8.tS9M

thèses que contient son nouveau livre. La science et la pra.


tique sont identiques; identiques egaiemeut sont les idées
de causatite et de huaiite identiques la sociologie et ta
morale. L' attruistno ') ou « soeiutité » ou « psychisme
sociat M.c'est a-dire le « contact. d'un centre eonseientiet.
avec un autre centre eonscieutiet )p. t~ff, est identique à
t'amour du prochain qui s'appelle aussi « altruisme M. La
sociologie est t'uae des deux sciences abstraites 'ta biologie
étant t'autrf) qui sont les composantes dont ia psyetiotogie,
science concrète, est la résultante. \'oita des idées avec
lesquelles ont pu se familiariser les lecteurs habituels de
M. de Hoberty.
Trois prohtemesde morale ou de sociologie sont abor-
des dans ce volume qu'est ce que te bien et te tnaf qu'est-
ce que te eritue? qu'est-ce que le progrès ?
Quest-e que le bien et le mai" M Le bien et le mat
rcpn'settteut ta vérité et t'erreur fn<tMp<Mf'< du domaine des
(intsioorganiquesou organiques, daus celui des taitssuror-
f~aniques p. K'L Par ces deux chaînons intermédiaires.
t un direct, une conception géncrate des choses, et l'autre
consécutif au premier, une sélection, un choix de choses ptai-
sautes (ttous tes appelons //c«t~), le savoir abstrait conduit a
t'actiun, au travail, a l'industrie, c'est-à-dire, CHdéfinitive, à
une sélection, a un choix de choses bonnes, profitables,
ntites 'p. M;. Htencore « Accrois ta vie surorgauique. la
vie de rotation, l'association avec tes sembtabtes, développe
son contenu virtuct, réveille les énergies qui dorment, fais-
leur produire tours meilleurs fruits, la science, la philoso-
phie, fart, te travail, tout ce (lui constitue le bonheur idéo'
tonique, distinguede ta simple satisfactionot'ganiquc.depassc,
ici encore, les bornes atteintes par te temps présent, pro-
gresse tel est le dictameu supérieur de la sociologie appli-
quée, de t'hy~iene morale o tp. t~). Telles sont les réponses
tes ptus ctitircs que nous ayons trouvées dans le livre de
M. de rtoberty à cette question Qu'est-ceque le bien ? Si l'ort
comprend bien, elles signifient Le bien, c'est le vrai pris
pour fin.
La théorie du crime est ptus obscure encore. L'afnrmatiott
ta plus nette est celle qui identifie )'' crime et ta peine. L'au-
teur veut dire sans doute que ces deux actes, excluant un
individu de h) société, sont. par leur matière, également con-
traircs à t' « altruisme Mais il semble penser qu'il est sou-
– OHXËKAUTHS,
AStH'SEX. PM)UMOP)t))S 3~
veut difficile de savoir si te prétendu crime est vraiment
contraire nu dÉvetuppemeut de ht vie sociate et si le prétendu
châtiment toi est vraiment favorable. C'est seulement une
morate scientifique qui nous donnera le moyen de faire ce
discernement.
Au contraire, ta partie de l'ouvrage relative au
progrès
est plus ctaire. Il n'y a pas d'autre progrÈs que le
progrès
iutetieetuet. ie pro{;res de ta connaissance(p. t~). Mais, par
t'cttet de ta toi de fiuatite, « expression la plus ferme et ta
pius primordiale do notre intetti~ence (p. !:?). toute eon.
naissance nouvetie se transforme en désir nouveau, de sorte
qu'à mesure que ta science sociate science (te t'attruisme ou
de ia soeiatiM; sera ptus parfaite, ptus parfait ausai sera
t'ixnourd'antrui 'ou attruismo;. c Spu), le savoir soeia) nous
enseignera Mfw<t nous ainter les uns tes autres.
Quel que soit t'interet de ces couclusions, nous ne pouvons
h's discuter utilement, car ta méthode purement
dialectique
de M. de Hoberty lui interdisait de les sur des faits
appuyer
sucioto~iques, méthodiquement observes. P. L.

)'' AuMMWEXXEL. – Gemeiasohaft und Persoenlichheit im


Zusammenhange mit den Orudz<tgen geistigea t~beme.
/t)'<C'.C)«);/~Ao~/Mf/tf .~Mf/t'<-<) (CwMMMHftM~f f<~<'MW)M/<).
– )<<'t)it),
).uc-ttMt',)899, <vo).it)-8~,)U )'.
t.e tine de M. Wenzclcontient trois études individualismeet
~'t)ft-tnismeau point de vue tmn.)t; 3" structuregcnMtutcdu lu vie
tncuta!)';X"c<tmn)unauh'soci(;t<pGt-sontMtitc.
La S(?eo)td<'~tudc tt'int~rt'ss'*In s~ciot~~ip<)u'aumomt'ntoù t'au-
t"'tt iHdi~uf :'t <)ttf[)csconditions un esprit imnt contptpndre uu
autt-ct~ptit. ))))(' snrnt pas d'ottcnthc h hu~uc d'itutrui, it f:tnt
<'<K'o)c s<'nx'ttt'f a ;')!tcc, se t-epr''st')ttft'oi-rn'hne<:<'
(ju'i)éprouve,
'-t. p:))'suite, )Y'p)-ouvfrsoi-tM~nc~)) vertu des )uis (j)u UMisi-ent
.-ttuiteutenHot)t..))secet te sctitintent.t'tu~it vie monta))'serariche,
ptus nos t''t.ttsde conscience seront di)K)'cnci< plus nous scronii
c!tp:))d~'s de cntnpreodrcifs uutn'<etrus.
Ut. cette penctratioMrcctpto<tU(! des ~trei.a la plus haute impor-
t.'nc'' motide. L'iMdividuaiisntc et lu coitft.'tinstMosont des doctrines
<tt)t''nK-squi xoot )'');:t)<'m<'))t ineontptctes. t.'m-action est momte
')u:md t':n.nt sort d'' son individuaiitepmn' r';tnp)it les ))))sde ta
'))tt)))U))!Mth'h!t communautt'n'a pM de f'-atitcen soi, abstraction
faite df's individus f'est et) fnxti i'individuntismea t;ain de cause:
Xtitis)e ctit.'ctivisnx'a mison de penser fUtct'iodividudoit s'atTt'an-
hirde iui mêmepuut atteindre des Unsqui te depasiient.
&? ).x~E t)iM-tS')9
tt)t:m).nt:t(jr)!.
Ct'ttf ttf'ot if )t'[xKt' ctx'x M. Wt'tuc). sm- ta pMpf-itiou suhanto
").<')))iuci)))'dt't'ithtiYidu:tti"n'.u)')"t')t'ct'~).ui)t')tK'))t):t<:oxtmu-
nHtHt'cthcu)tt)ttUttattt(''st)t'['K'n<'ct'ain'Mt'nti''['n)h'ipt'd'ittdi-
tidua(io))')).t:n't.a!<-cndt'partit'du ('ftt<'p)'o(n)i:it;uttest. assez
ctait'c pui«tu'i)t)'y!t pas d'c~mmuoautv sans iaditiduit.t.a tue-
)tti'r)'sii!ttiti'ju''t't)tditit)uu':ut'i\raitpassan!i)acotn)T)U))!tu~& à
d<!Yt')~['ttnm<'s.tittnatit'Ht)!n'u)t)))H)t)ant~qui<'s(ain)icc)).
!i)t)')v'c~tmu<')t')'a';t'-ut't"<'t[tit'(d('[aj'('t'mu)!)titv,Ct')t\tp:)'!
tm's~.i~h''<dtms):t'tup))'<t)n)h'itt(t!!snnt juxtaposes, dans
)H')U<'t[)'i)'.)"'Ut'itt))tt''tt)<t'<'t.')))utt''t)'.<UHS<'t))tt)v)<'S!tt)tt'<t:
t-'f-.<t)!i~t<da))'.t!)'jm')tfi''<)t)<;tn)"ps.t'ntt''ttid'nt<'tcu))ab<).
f'nt. M. W'-n:) distingue.tVt'suin tf')')'<'miet-'yt'(',<ju'itM))pc)!e
(t'tt'~<7«< du <t.'))d,')U')t :))')'"))<'(j('MftMf('A«/?.).!tp)ustt:(UtC
t'())mt'dt)')ttiun')t)t't'))<'t')i)'.c'(;.<t)':t)))"u)'.));m-)'!U))~ut'.)Mh)din-
dUt.f'!it<d'')'<<)'dn't'Ut')K'tsun)H)ih',pt't'))))''ntttt)<'cut)'.cit')h'e)))us
t)'Ht'dt')<'ur)noictdfM(v:th't)t';<')t.-('j'<'nt)!m)nt)'y!tt'Msd('j'tus
'u)nptrt~f-t!ft;d'umtiun.')'~ut''cum)ttUtmutt!,t;t)tt)()K')in'«tt))))Ut).)Utt'
fMnnitd'u)')')'t'nh')~('tt'cs<)U)s'utti.«'ntm)('nh'ntitt''t'tu)n:
t)itr<?t~t~<[t-));ttUtf'.Si)'it)'')))itt'-<)!H(a)~«)m'it)t'y;amttt)):(!idc
'tnmMnMUt<)'ui<;<)U'it))')Ht:ti)))u't)nMt('<i)!t())tï<t''ncct''t!tit
<)'~t:mdf. la pt'-tt<h':(tio))dt'ii.<tt'ssf')'aittH)j'«ssit))c.MHi.<).tdif-
f<t'n<-t'(-sttt<<tin':t:stj))tm))u')ttf)')it)):i)'cd'i))diYiduutiuu,
')uif~t)d't-<dtn'nr("<th)cr)m)itK)))(tc):t<'<'ttnnutt;mt'La
["'rso)))):di('t'th<'ut)t)ttUHHHtt'-(')'i'utdt'm')mtMH)'-t)')t«'))(.t)n'y
:')).< d''))~u<itio)))'t''c)tc<'utt''i<)'nth')))<si)n'(~)m~ par t'iodn'idua-
iism<(-t)r(.)'itt.-ipci)t\-n<tu<n')u<t<-cti\Mm'.
M.Wcfti!)))''nous dnt))t'?jut))im'tjm-<))))<)«'u))t'srt!<d'" études
t))'~tn)it)iuti-s~.r'eut-t)'<)tftit-i)d''t'ij{t):dt't'<'nttMt'nd!mt,t)<.)Ut'
t-))tti)it') ses tht~'t-ics, l'umcM! j'tus d~vc)u)<()c tjtt'i) j'ruun't.
('.t..

)'. ).A!')K.– l,a justice par l'État. /<M<~~c M<~«~ Mt't'«~


Pat)'Atcan.t8f9,tYnt.in.):j')t)t.
).'(')'.j''t de <)ht<'n'st pas de tt'')uv'')'t<s)M~st«i(~<jjïiquc'!<~ti
)'t~id';)tt :'t ta h)tn':t(i'~) <-t:'<).-<h'att'.f'umatim) d's K): c'est une
<tud<' df n)ft'.))c t)t) ''xamcn de conscience ('t')iU~H'' ce n'est
pasuntt'ait<d<cit't)t't'sfh;iait'.
Ueux j'ro)))<t))essont pn-~s <)U'-test )'id<id <)o)'Kt:d? fjttf-ts sont
t<'sm<jy<-));)d''t'~H!;ft<)-ttdc:t)'' .1
Quel Mtj td~a) de i'Ktat ? t.'t':tut n'a )'as en )tti-t«~me sa raisn))
d'être s«))))Ut tt'L'st pas de ~c d<'tt')t)j<j«')'pour~t; d~t'*)")'t'<')'; t'ëta-
tismf',sou~ toutes sci-fûtm~)'(ton'ppst)[')atit)d''fa vie poli-
t")uc. Mais si t'ont'ttt'-nd ;):<)'i))dividu!dist))('t)))''duc))i))<qui don-
noait a)Ktat ta mission de fot tm.') t'inditidu. )'inditidu:t)is)n<' pittatt
il ~)) tout e)Tt)ttt'.La v~fitabtc th) de i'Ktat, c<;x't'st ui )a <:itct)! le
AXAMSt!– O~S)~HAt.tTt!s,
)'f))),OSOP)))E 3:!9
fitoycn, c'est ta justice i)ttprcivi()ue t. Chacun des besoins sociaux
de t'amc tmmaiue est satisfait daus une société determiuef te besoin
soeiat de justice doit trouver sa fatisfaction dans ta sof'iete
politique.
t.Mjustice dont il s'ax't. c'est n t'etabtissement d'une proportion cens.
tante entre faction et ta sanction pas (faction sans
sanction pas
(le sanction saus action; toetnes sanctions pour tes menn.s actions
voitules formules df h justice
t'ar quets moyens t ei()isft-cet ideat quets hommes choisir
pom-
t'xcrcct' te pouvoir? quelles fonction-:leur conK-ter''
t'oor choisir les t:ouv<'tH!H)ts, it f;tut sinon- <)m')tpssont tes condi-
tiotts de lit justice. t~ justice doit être intpm-Hidc,et t-tt~ doit <Hn'
uuivct-s<'))t'.)/imp!)tti:tiit<s['m assurée si tous tf's parti-: contribut'nt
il ta formution du pouvernnnfttt, si les nouvernants, uu lieu d't-tt'H
ies r<'))n''scnt:tnts (t'un parti, sont les :))-))itr''s de.<partis. L'auteur
t'hftcttt' doue &déterminer i.t proct'-dur'' qui serait nécessaire pour
étire ces arbitres. t.'utmeMuiite de lu justice sera obtt:t)ue si te!;
)t)f)nes lois sont partout appiittuees de lu même manière c'est donc
par lu centratisatiou udtniuistrativ<i ~)u'it ue t'itut confoudr'-ni avec
ta centratiMtion econotni'jue ni avec la tyraunie
administrative) qu'on
f'-u~sira & donner partout mOnes sanctions aux tnettx's actions.
Si tes conditions d<' ta justice pertnettent de détermine)' lu forme
de t'Ktitt ideat, tes variétés de la justice
permettent de detet'tnitK'r
M"!fonctions, t) y a autant de moyens de faire remuerta justice qu'i)
y a de moyens de la détruire autant de causes d'injustice, autant
de fonctions pour t'Htat.
).e!: causer d'injustice sont soit déterminées soit indéterminées.
Les injustices qui vieunext d'uu homme ou d'un Rroupe d'honuMes
))ien détermines sont teprimees par la magistrature judiciaire ou, a
so)) défaut, par t'armée. L'auteur ctx-rche a quettes conditions ces
deux iustitutinns peuvent atteindre leur but. comment ta magistra-
ture peut deveuir plus impartiatc et ptus ectairee. commentt'armée
peut se borner a senir te droit.
t.es causes indéterminéesd'injustice .<ont de trois sorte!; les unes
empecbf'nt de vivre, les secondes empecttcnt tes hommes de donner
teur mesure, les dernien's les empt~'tteut de tirer parti de leurs
mérites. Trois institutions doivent doue httter fontre ces sources
d'injustices: une''magistrature philanthropique destinée a assurer
a chacun ce minimum de propriété qui est ta condition de ta vie et
lu condition dit travait une e magistrature pédagogique chargée
d' donnera tous le moyeu de revoter teurs aptitudes; enfin une
magistrature économique e. cttargee de trouvera cttacun un emploi
et de garantir u tous tes fruits de leur travai). <:e u'est pas &dir';
que t'Htat serait otdi~ de noun-ir tes citoyens. de diriger leur tra-
vait et d'acheter leurs produit: t/~tat ne serait pas ta Providence
des individus, mais il serait, entre les mains dci! individus, un ins-
trument destine a lutter contre l'injustice.
MO t/tXXËK :)OC!«f.(M!tt)t.')!.t«98.tN)''

Ait~i se dcdui.wt<t df lu ju-itice, titi id~ut'' de t'Etat, ta twmo du


(!ouvprn<')nent et h's functi~u- d' guuvouaut~, c'cst-a-dirc I't;t<U
tout entier. i'.L.

A. ASTt H.Utu. – La scienza morale e la aociologia générale


~.« ~<)'<'«'cMu;'t/( ('/ <« ~o<'t'<~<'<'~f'~t'f-M~. Hh. ital. d. suciu).,
.j;ntv. )8' ['. t-m.
At'ti':)'' itttct~s.<att[. t.:) ttMt'ith' ap)))it{u'(i suppose UUMUMt'uievt-:u-
th'')tt th~'ti-))~' tjtn Mf <)..<t)te;tuut' t~-hf L'XL-tu'iivc de déterminer
tt'- ciiu<tMd<'< r'i)cs «tut:d';s. Ct's cause. duivcnt t'tt'f t-chctt.-ht~'s
dans ):) sttb-h'u'/tm- d("- sct'i~tcs. )))'iuci)):t)''ttx't)t dittts t'o~muiK)-
ti~t) ('-cmMtttiqut'.iJ'uft il suiL <)uc i:t mot'ftt); Mm' itvcc tes typesï
Su' MUX. P.tt- CUttSt-qtK'u),t.'s Ct'ttSt'i):, {U-atiqU' df fMt)).)m)< M)'p)t-
qu~c duh'<')it t-nx-)tn'-(n'"tv.u'it-)' st'h~i jt's es~t't.-cs.Kci.tfct auxqucHcs
i~ s'adr-St-nt. t.'of'jft de lu tnut':t)t' j))-:tti()uc seta de muutt'et' )Mt'
<)m'Hestefot'))tt-s d'otdfp [)u)')i' )<-j'unctiuno'-tn'ut de lu moute
pouna t')n' n'ctitie ).'(m')(-'ci-t n<ct:>sai)f. C'est seui('tttft)t ùtu titt dt-
t'.ntictf (juc ruutcm- ahutdf la j;t<&i-cdif<!cu)tc du prttbtt'-tttc, et ia
sotutit'n )))upust'e cht un ))t'u tt'ojt pontMuin'. Ct'xtmctt) duit se con:
tittt'rt'-tatun d'apr'-s )<;()u<')sf f'-r-mt ct's rcdt'ps<etM<'hts?Puu)'t'a-
t-on p)'C)id)pta )not<()t' t'fguante jx~m'jouer ff t'<te?Uttt,t'o pros:
m.tisJHtttais<'Hf ))'st tutit n' <(u't-n<'doit ''tn'. )t faudra dune, sur
cft taitts jt'jhtt-t. )a r''d)-t'.<St't'('ttp-)n<m< Mais t'auf<'u)-m.' )'t-ci!t(' pas
conum-nt t.fs jmmts i-ount dt'tet-n)in<'Aet d'âpres <)<)<') ctaton se fcta
et' t ~dt's.~t-m'-ot. )t sf (.'untfutt' d im'o'jttct- tf (tt'itu'ijx' de t'adapta-
tiott aux tft'~unts sociaux. Mais ~ueis sunt les bM~t)h)sxonnaux,
et ceux '(tti ne le sout pus. ''t tf degré d'i)tt<'n:it' «unna) des px;-
t"i'? K. b.
Hfi~AR. Zur Entstehung und Entwiokelung des Reohts
(GfH~c <*f<M<'<f'w~< [/« <~ot'< Httdapest, t'nbcr~.
H")S')')-:L.– Cours de philosophie du droit, t. p.<? t. Il,
p. x\')-tu8. P:tt')s, t-'ontemoing, t890.
Ettin<g'*rau point de vue suciutugiqu'

)t. – Ot)CAK!SATtOX SOCIALE E-f t'OUTtQU):


t'AM M. Ut.KtiUKitt

.-t. – On't~)SAT)~ .'UHtJH.)! EX '.K.\t!HA).

SPRNCKR fHAt.ow~ et F.-J. ntLLEX. – Thé native Tribes


ofcentrfd Austr&Utt (?'f<<'M<M~f ?<*«<<' <hM~'«hc ecK-
<<'<!<<Londres, Macmntan, i899, p. 61!, )u-8".
On a vu plus haut les renReignements que nous fouruit ce
AXAt.m: – (HM.~tt~tKtX CUUDQUE M S<M:tA).S ?!

très bel ouvrage sur les croyances elles pratiques retigieuses


de t'Austratie. Ceux qu'it nous donne sur l'organisation
sociale de ces mêmes tribus ne sont pas moins précieux.
Comme pour ta religion, c'est ta tribu des Arunta qui sert de
base à la description.
Un y trouve trois sortes de groupes élémentaires, qui s'en-
tre-croisent d'une manière assez compliquée. Cesont t" des
groupes territoriaux; t!" des classes matrimoniales; H" des
groupes totémiques.
<.<ot<~M f<'<-<'<<o<wt<j'.
!)s se distinguent les uns des autres
par te nom de ta tocatité()u'iis habitent ~p. Chacun de ces
groupes a à sa tête un chef appt'té Atatunja. Son autorité est
très vague. C'est lui qui convoque les anciens dont t'assem-
blée seule peut décider des afiaires les plus sérieuses mais
il n'en est pas nécessairement ie membre le plus important.
Tout dépend de la considération dont il jouit. Un générât, la
fonction est héréditaire. Ktte consistesurtout dans l'entretien
des choses sacrées et ta direction de certaines cérémonies
(p. H). tt n'y a rien qui corresponde u un chet de ta tribu.
Le groupe se considère comme propriétaire du sol qu'il
occupe; les limites respectives de ces dinerents territoires
sont parfaitement conuues des indigènes (p. 8).
Classes <Ma«'t)MO))M<<<. Nous employons cette expression
parce qu'ette est assez commode mais ette est très Impropre.
Les divisions dont il va être question n'affectent pas seule-
ment les relations matrimoniales, mais toute la vie religieuse
et sociale de la tribu.
Cetie-ci est, dans toute son étendue, divisée en deux grands
groupes fondamentaux qui, actuettement du moins, n'ont
aucun caractère territorial; ce sont les classes, La carac-
téristique apparente de cette organisation est que tout
mariage entre hommes et femmes d'un deccsgroupesest for-
mcHement interdit par la coutume. Les unions ne peuvent se
contracter que d'une classe à t'autrc. L'individuatitë de cha-
cune de ces classes est tettemont accusée qu'elle ressort
matériettement de la manière dont sont disposes les cam-
pements. Chaque classe campe à part; il y a même entre les
deux camps une ligne de démarcation visible. Par exempte,
t'un est situe sur le sommet d'une colline, t'autro au pied
(p. M, '!0) lit même séparation se retrouve dans certaines
cérémonies religieuses.
Comme dans ta plupart des autres tribus australiennes,
832 ).'A'<K)!<!<(M:<OL<X.)~t'H.t8')8.)MU

chacune de ces classes corn prend deux sous divisions ({Mi,


chex les Arunta par exempte, portent le nom de Panunga et
Butthara, d'une part, de Puruta et de Kumarade ['autre. Non
seuiementie mariage ne peut avoir lieu entre tes membres
des deuxsous divisions qui composent une même classe mais
un homme de )'unc des deux sous-divisions ne peut prendre
(tes femme'! que ~M «M<'«<'«~</M ~M.~tct~'uM~</<*/'««(<'c
f~Mf. L'n Pahunga ne peut épouse)' qu'une Puruta, mais non
uneKumara une Kumara ne peut s'unir qu'a uu Huttara, etc.
Ht les enfants n'appartiennent jamais à ia même sous-divi-
sion que celui des parents dont ils suivent ta condition. Par
exempte, chez les Aruntaoù lu (Uiation se fait en ti~ne pater-
uefte, le fils d'un Panunga est un iiutthara, etc.
Cette particutaritu est bieu connue tnais le présent ou-
vrage nous apporte à ce sujet de précieuses informattOM
eomptementuircs. ?{ousavions dit, eu partant de cette orga-
nisation (.tMM'<w<'<«/ t. p. t6-t!)), que ces subdivisions sont
autant de Rcucrations successives. La termiuotogie employée
par certains de ces peuples confirme cette interprétation
<p.<!h. En nt~me temps, nous avions émis cette hypothèse
que, si chaque génération formait une individualité distincte
et portait un nom dinerent de celui que portent son aînée et
sa cadette car ces deux dernières ont toujours le même),
c'est qu'elle vivait dans des conditions ditïerentes de ce!!es ci,
taudis que lit situation des deux autres était au contraire
identiquement la même. C'est te principe de lit fiiiation uté-
rine, combiné avec l'usage australien en vertu duquel !e
mari emmène sa femme chez lui. qui aurait, disions-nous,
produit ce résultat. i)e cette façon, en efïet, les enfants ne
peuvent nattrc sur le territoire de h chtsso dont ils font
partie et dont ils portent le nom, que toutes les deux généra-
tions. Chaque classe devait donc nécessairement comprendre
deux sortes de !:ens très ditlerents tes uns étaient nés et
vivaient sur le territoire de ta classe a laqucUe ils apparie*
naient, les autres sur le territoire de ta clisse a taqueHe ils
étaient nominalement étrangers: et une génération des pre-
miers était remplacée par une génération des seconds et ainsi
de suite alternativement. Un fait rapporte par nos auteurs,
et qu'ils n'expliquent pas, semhte bien être une preuve de plus
a t'appui de cette conjecture. Kn elTet,ta où lu filiation en ligne
paternelle se substitua a la filiation utérine, l'organisation
primitive des classes tut obligée do se modifier. Chacune des
.tXALYSHt. – otMAX)!tA-n"X t'a~tT~C)! KT "OCULË

ut'ux classes tonaamemates am alors échanger avec autre


)'m)e de ses subdivisions car les générations qui, jusqu'à ce
moment. vivaient sur lu territoire de chaque classe sans eu
être membres, en tirent désormais partie intégrante. Or, c'est
bien ainsi que les cttoses paraissent s'être passées chex les
Aruuta. Ce peuple pratique la filiation en ligne paternelle;
mais il est voisin des Urabunna qui, eux, sont restés fidèles
à la filiation utérine. Commeil est eu rotations matrimouiates
fréquentes avec cette dernière société, le système des classes
a été organisé do manière a pouvoir régler ces sortes de
mariages internationaux c'est-à-dire qu'une équivalence a
été étatjtie entre les classes des Urabuuua et celles des
Arunta. Mais il se trouve que le système qui sert pour les
mariages ainsi contractes hors de lit tribu diuere, sur un
point, de cetui qui est employé actuellement dans tes rap-
ports intérieurs. Les uomsdesctasses et de leurs subdivisions
sont les mOnes seulement t'une des subdivisions qui appar-
tient Mla classe A dans un système est passée à la classe B
dans l'autre, et t'une des subdivisions de B est passée en A.
Si t'en remarque que ces deux systèmes sont solidaires de
deux modes de filiation diuerents, on voit que lu dinereoce
est conforme à celle que taisait prévoir la théorie <v. p. 69).
Un autre fait nouveau que nous a revête cet ouvrage, c'est
un sectionnement, jusqu'alors inconnu, de chacune de ces
quatre subdivisions. Chacune d'elles est divisée en deux par-
tics; et t'on ue peut contracter mariage que daus une des
deux sections de la subdivision avec laquelle on a le coMMx-
~)«nt. Avec l'autre section, tes rapports sexuels sont aussi
sévèrement interdits qu'entre membres d'une même classe, tt
est assez malaisede voir a quoi correspond ce sectionnement
il ne serait pas impossible qu'il tint ti des préjuges religieux
rctatits à t'age. H est certain que le tabou sexuel est plus
accusé quand ta femme est plus âgée que t'hommo ~p. 88~.
Mais, pour t instant, toute tentative d'explication serait pré-
maturée.
3"<< ~'oMpM(o(<'<M«~«M(p.9). Us sont formes d'individus
porteurs d un même totem. Au fond, ils ne sont qu'un autre
aspect des groupes territoriaux. Sans doute, chaque groupe
territoria) comprend toujours des individus do totems dine-
rents. Maisla majorité appartient toujours à un même totem,
et ce totem est déterminé une fois pour toutes pour chacun
de ces districts. Le sol occupé par ce groupe est comme coa-
3M L'AXXKESt)t:t<)t.tKi)~r)!. )8iti!-)!!t0

sacré il ce totem cette consécration immaaeuto aux choses


se communique necMsait't'ment aux habitants. pour des rai-
sons qui ont été exposées. Aussi le chef du groupe totémique
est-t) toujourschoisi parmi les porteursdu totem local (p. t0'.
tt n'y a d'aitteurt aucune impossibilité à ce que des district
ditterents de la même tribu soient dévoues au même totem
.p. U.cf. ch. fv<.
Ou voit combien est compliquée t'organisation de ces tri-
bus. Cf qui fait cette comptication, c'est, croyons-nous, que
dt's systèmes différents. et correspondant a des stades dine-
t-entsde i'évotxtiou soci:))t', y sont enchevêtres tes uns dans
lesautres. Suivant toute vraisetnbtauce, ce qui eu était primi-
th'etnent ia hase, c'étaient les groupes totemiques et les
classes tnatt'itnoniaies. L'unité etementaire de la societÉ était
turtnee par uu agrégat d'individus porteurs d'un même
totetu c'était le ctan proprement dit. Lu certain nombre de
ctans réunis formait une classe matrimoniale, et il y a tout
lieu de supposer que celle-ci n'était, elle aussi, dans le pria-
cipe. qu'un clan qui se fragmenta progressivement. Les faits
qui autorisent cette hypothèse sont les suivants d'abord,
cette organisation se retrouve a l'état de pureté dans les
sociétés austm)iennes moins avancées, qui pratiquent encore
ia fiiiation utt-rine; ensuite, les traditions sont unanimes
à nous représenter tes Arunta primitifs comme organisés
ce modëte'p. t~.t~t). Enfin, nous avons vu que,
maintenant encore, tt's groupes territoriaux sont fortement
empreints d'un caractère totemique. Seulement, cet arrange.
tHents'attera quand tcsAruxta. d'abord nomades, se nxerent
sur le sol. On vit alurs un même groupe totemique se scinder
et s'établir sur des points distincts du territoire ainsi
s'explique que, dans des districts territoriaux dinerents,
un même totem soit honoré. Le totémisme cessa des tors
d'être le principe essentiel des groupements sociaux. Le fac-
teur territorial prit plus d'importanec. L'usage, si {requcut
en Abstraite, qui veut que le mari emmené sa femme chez
lui, quoique les enfants portent le totem de leur mère, con-
tribua à agir dans le même sens, si bien que, quand la
filiation en ligne pateraetie s'étabtit, te totémisme était en
train de perdre son caractère d'institution sociale. C'est
sans doute ce qui fait que certains observateurs ont cru
que, dans plusieurs tribus australiennes, il n'y en avait pas
de trace. Nos auteurs nous mettent ea
garde contre tes
ASAH~M. OM.tXfATWfFOt.tfrO).'KET !:M:).~E ?8
~mW a nffi
erreurs qu! rs,~t
ont ~us al.w nn.5~1.w.s.
pu être commises de cette matière. « On
peut, disent-its, avoir passé des «nnees en Australie sans
s'être aperçu que chaque individu a un nom totémiuuo
'p. M). »
l.e livre contient, en outre, de très utiles renseignements
sur ta famitte, institution qui, d'aitteurs, chez les primitifs,
est si étroitement liée a t'ot'ganisution sociale en générai.
On retrouve dans ces tribus une terminotogie, pour désigner
les relations de parente, identique a celles que Morgan avait
antérieurement silices. On avait, il est vrai, conteste (jue
les termes, ainsi etnptoyes, désisuassent de véritables
rap-
ports de parenté. MM.Speocer et Citteu etabtissent, par
un ensemble de faits démonstratifs, que telle en est bien ia
signification. Suivant que les personnes s'interpellent par
telle ou telle de ces expressions, elles ont les unes t'uvera
les autres des devoirs différents et dont le caractère domes-
tique est incontestable (devoirs de deuil, dette utimen-
taire, etc., voy. p. 73 et suiv. et/MMf~ Comme cttacun deces
termes désigne un groupe confus d'individus qui soutiennent
avec la personne qui parte les rotations de consan};ninite les
t'tus dinereutes, il en résulte que la parenté est organisée sur
de tout autres bases qu'aujourd'hui par exempte, un même
mot désigne ma tncre, les sœurs de ma mûre, tes cousines
de ma mère. – Comme Morgan, les auteurs
expliquent la
confusion en admettant l'existence, x l'origine, d'nu tn:))'i:)ge
eonectif de tous les hommes d'un groupe 'classe "u ctau)
avec toutes tes femmes de l'autre. Xous avons eu déjà l'occa-
sion d'exposer bien souvent pourquoi cette hypothèse nous
paraissait diuieitemcnt admissible. MM. Spencer et Citten
établissent, il est vrai. que, dans certaines des tribus qu'ils
ont observées, tes rotations conjugales sont singulièrement
taches 'voy. cb. m;, ttsont trouvé chextes Urabunna une ins-
titulion analogue u ce mariage Ph'auru que Gason avait
signale chez les Dicyries !p. u2 et suiv.). Chaque membre de
la tribu a, dans des conditions déterminées, des droits cou-
jugaux sur certaines des femmes do ses compagnons. Mais
il ue nous paraît nullement prouvé que ce suit une survi-
vance d'une sorte de mariage qui aurait uni collectivement
deux clans; car les hommes et les femmes entre lesquels
existe cette relation singulière forment, au sein du clan, un
certain nombre de groupes, distincts les uns des
autres, et
qui, en général, vivent ensemble (p. 63). C'est donc dans la
33C 'SM-tW
L'AXER -iOCtOt.fM~LE.

manière dont se sont formés ces groupes particuliers que


doit être cherchée l'explication (le cette pratique.
Au sujet des rapports sexuels, un fuit intéressant mérite
d'être Mute. Dans toutes ces tribus, rogne une exogumie
très stricte, quoique h< nature des groupes exogames ne
soit pas ou ne soit plus partout lu même. n y Mpourtant une
cérémonie ou le rapport sexuel est. pour ainsi dire, obliga-
toire entre gens à qui, en tout autres circonstances, il est
sévèrement interdit. Quand h) jeune fille est nubi!e, avant
qu'ettf lie soit th'ree à son tnuri, elle est soumise à une
opération speciate et dettorce par ceux-tu ntOnes qui, en
temps ordinaire, ae peuvent s'approcher d'elle (p. 93~. Ce
rite car c'en est un doit peut-être être t'approche de
celui qui prescrit de matti;er, de certains moments, de t'ani-
mal totentique, dont ta viande,pourtant, est sévèrementinter-
dite eu principe 'p. t(!8. Dans tes deux cas, it y a contact
obligatoire avec la chose dont, d'ordinaire, ou doit s'abstenir.
tt est donc très possible que les deux opérations s'éclairent
mutuellement.
On voit par ces quelques indications combien ce livre est
riche en matériaux.

HOAS't-'K\xï). – The social organisation and the secret


socleties of the Kwaktati Indians (A'on~tMtM(<ott
MfM~f<*(les .<o<'«~.<
.wn~fi!</c.</«f/<f'<M
~'m&<t<tb). – Wa-
shingtou, governmentprinting office, 428p. in-8".
La côte du Paeinf{ue, dans l'Amérique du Nord, est habi-
tée par un grand nombre de tribus qui présentent une
physionomie spéciale. Les Kwakiutts dont il est ici ques-
tion occupent ta partie centrate de la côte. tts forment une
sorte de transition, au point de vue juridique comme au
point de vue géographique, entre tes tribus du nord et celles
du sud.
Leur organisation sociale est double t uneest faite pour
la vie profane, talque, l'autre pour la vie proprement reli-
gieuse. On les distingue aussi d'après les saisons où ellos
fonctionnent. La première ne s'observe que pendant t'eté,
l'autre, exclusivement, pendant t'hiver; car c'est en hiver
que se célèbrent les grandes cérémonies religieuses.
Comme société profane, les Kwakiutts sont composes d'un
assez grand nombre de tribus. Chaque tribu, à son tour, est
,1:, ,p ..a.+, "0: Il..

ASAMTSM. – OMA!t)'!ATM!fMtCtAM ET POUTÏQUK 39'!

diviséeen ctans; c'est du moins l'expression dont se sert


l'autour pour désignerta divisionqui vient immédiatement
apt'éscellede ta tribu.U appelleainsi un grouped'individus
qui dériventleur origined'un mêmeancêtre mythique,qu'il
soit descendudu cielou qu'il ait un jour émergé soit (te !a
mer, soit du monde souterrain. Chaque clan a de plus,
coH)mecaractéristique,un emblèmedéterminé qui est censé
lui avoir été apportépar t'axcétrolégendaire.Cet emblème
est gravé sur les maisons, sur les armes, etc. Le masque
que l'ou porte dans certaines cérémonies religieuses est
souventen rapport avec la nature de l'objet qui est ainsi
représente (p. 324).Enfin, chaqueclan se subdivise on un
nombredéterminédofamilles chacuned'elles a à sa tête un
chef qui est censéreprésenterl'ancêtrede la famille.C'est
ta réunion do ces chefs qui constitue la noblessedu clan
(p.3H8).
Onvoit que le systèmedu clan ne survit plus qu'afïaibti.
D'abord,il n'y a plus de totemproprementdit. Lecaractère
totemique des emblèmesn'est sans doute pas douteux et
l'auteur signale lui-mêmele rapportqu'ils soutiennentavec
les totemsdestribusdu nord (p. !N6),mais le totémismen'y
est plus que très eiïace.Le totem,c'est-à dire l'objetqui sert
d'embtcmo,n'est plus t'ancetre ce n'est plus qu'un fétiche
que t'ancôtremythiquea apporteà ses descendants.Le trait
qui persiste le plus nettement de t'ancienue organisation
des claus, c'est l'exogamie(p. 334).
Lamanièredontte clan se recruteest très particulière.Ce
n'estni le systèmede la ntiation utérine, tel qu'il est pra-
tiqué dans le Nord,ni le systèmede la filiation agnatique
que l'on observedans les tribus du Sud. Cest un régime
mixte. Lorsqu'unhommese marie, il acquiertà prix d'ar-
gent, de son beau-përe,le droit de porter l'emblèmedu clan
auquel ce dernier appartient. Seulement, ce droit, il no
t'acquiert pas pour tui-méme, mais pour les enfants qui
nattrontdo sou mariage.Par conséquent,le clan se recrute,
enréaiité, en ligne maternelle;et pourtant, c'est par l'inter-
médiairedu pero que se fait la transmission.L'achat qui a
lieu lors du mariageest le moyenpar lequel ettes'opère. Il
s'en faut, d'ailleurs, qu'elle ait lieu dans t'intérét du père
qui acheté. En réalité, il s'agit simplement d'assurer des
successeursqui perpétuent le clanet la famillede la mère.
La preuve en est que, quand naissent les enfants qui
E.ttmxMEM. AnnéeMcM.)SMHM9. M
338 ).'AXXÉR SOOOLOO~E. tMS-)8'J'J

doivent assurée cette perpétuité, te mari est rembourse –


et avec usure – des sommes qu'it avait versées a sou beau-
pore en se mariant. Un même temps, ta mariage est comme
dissous en droit; si, a partir do ce moment, ta femme
continue a vivre avec sou mari, c'est exclusivement parce
qu'ette le veut bien. H est vrai que. afin de la retenir, le
mari tait alors de nouveaux versements au beau-père
(p.
Cet usage nous amène a nous poser une question il
taquette, malheureusement, le livre ne donne pas de réponse
précise. Les enfants appartiennent en principe au etan de la
mère. D'autre part, nous savons que le mari n'habite pas
citez tes beaux-parents ~p. 335;; d'où il semble naturel de
concture que tous les membres d'un même cian n'habitent
pus un endroit dénui. C'est aussi ce qui parait rcsuMer de
ce fait qae des ctans de même nom, porteurs d'un mémo
emblème, se rencontrent dans des tribus difléreutes on est
en droit de supposer que ce sont des fragments d'un même
cian 'p. H33 Mais fauteur ne s'exprime uulle part sur ce
point !e<; précision. Si notre hypothèse est exacte, t'or~a-
nisation sociah' de ces tribus serait plus compliquée que ne
le laisse croire ta description qui nous en est donnée. Si te
clan n'est pas un district territoriat défini, il doit y avoir, en
dettors des ctans, des districts de ce genre, villages ou
autres, composes de fragments de ciaus diuerents, et ayant
une organisation speciate. Xous uous contentons do poser la
question et d'indiquer ta solution qui nous parall ressortir
des faits connus. Eiie ne risque, croyons-nous, d'être inexacte
qu'au cas ou te jeune ménage, sans habiter citez tes beaux-
parents du mari. viendrait pourtant, en rcgte générale, s'éta-
blir sur le territoire occupé par le clan de la femme. Alors,
le district territorial et le clan se confondraient encore. Mais
aucun des renseignements qui nous sont donnés n'autorise
afaire cette hypothèse.
Quant à la signification de ce singulier mode de recrute-
ment, elle n'est pas douteuse. C'est évidemment une preuve
que ces tribus sont dans un stade intermédiaire entre la
utiation utérine et ta filiation co ligne paternelle. C'est te clan
de la mère qui se transmet, mais c'est par le père que se tait
la transmission. Suivant l'auteur, cet état transitoire viendrait
de ce que ces peuples, après avoir primitivement pratique
la filiation agnatique, seraient entrés en rapports avec les
\~)~tRit. – OthiAX~AtMS sm:).\t.R t!T )")).)T!<)CK 9~9

Indions du Nord do la Cote, on ta fitiatton utérine est en a~e,


et la leur auraient empruntée tout en conservant
qaetque
chose de leur ancienne organisation. Mais cette hypothèse
nous paraît hautement invraisemblable D'abord. nous no
connaissons pas un seut cita bien étttbti oft l'on ait observe un
passage do lit filiation agnatique ta liliation utérine, taudis
que le passage inverse est courant. On peut poser en prin-
cipe qu'une société parvenue A !a famitte patriarcale ne sau-
rait retonher au stade de ta famitte maternette. Desembtabtcs
régressions ne se tout pas par par esprit d imitation. Uc
p!us. travers les faits rapportes (tans le livre. on perçoit
ctairemcMt un attachetnent aux principes de la {amitié uté-
rine. qui est trop intense pour t~re d'origine n'cente. Toute
sorte de moyens sont employés pour perpétuer te nom par
les femmes (p. 3S9).
Nous insisterons moins sur l'organisation d'hiver, qui est
exclusivement religieuse, L'etnhtemo de chaque clan est,
sans doute, investi de vertus magiques, mais n'est ptus aujour-
d'hui t'ohjet d'un culte. !t ne soutient plus de rapports
définis avec aucune divinité reconnue. L'organisation d'hiver,
au contraire, est celle qui se fait. en queiquesorte. par {rroupes
confessionnels. Les Kwakiutis reconnaissent un certain
nombre de divinités ou esprits. Chacun (le ces esprils est le
protecteur d'un groupe déterminé d'individus, et de cotai-ta
seulement. Pendant l'hiver, ce sont ces groupes qui consti-
tuent ia hase de t'organisation sociatc. Chacunede ces petites
HgUses se réunit ù part et vit d'une vie propre, four mener
cette existence spécinle, i'tndien prend un non) fgaicment
spécial, qui dinérode celui qu'il porte en temps ordinaire.
Eu somme, chaque tribu se trouve ce moment composée
par un certain nombre de sociétés secrètes fch. vt)
Mais ces sociétés sont en rapports étroits avec les ctans.
D'abord, tous les membres d'un mcme ctan ont le même
esprit protecteur; seulement, le même esprit est reconnu
par plusieurs clans différents. La dinérence entre les deux
sortes d'organisation consiste donc seulement en ce que ph)-
sieurs ciaus sont confondus dans un agrégat ptus vaste, et
que celui-ci est divisé et sous-divisé autrement que le ctan.
L'étroite affinité deces deux séries d'arrangements se montre
encore par ce fait que l'esprit protecteur s'est revête a t'an-
cétrc fondateur du ctan, le même qui a reçu et transmis
t'cmbtëme. Le mariage confère le droit d'entrer dans la
340 H98.tMt
).<SKR SOHKM.OUt~'Ë.

société religieuse, cottone t'entrée dans le clan. Tous ces faits


htcUncRt a (aire penser que les sociétés secrètes pourraient
bien être dues à une sorte de dissociation dans lavie et ta cons-
titution primitive du ctan. Tout ce qu'il y avait de religieux
dans t'ancienue organisation se sentit sépare do ce qui était
purement ).nque. On aurait eu. d'une part, ta société secrète,
de t'autrc, cette forme affaiblie du ctan. que t'en observe
dans ces tribus. Bien entendu, cette explication n'est pas
cette de fauteur qui, pour rendre compte d'UMfait social.
se t'ontente de rechercher le plus souvent u quelle société il
tjeutbien avoir été emprunte.

H. t'AhKtXSO~ Zur Ethnographie der nordwestll-


chen Salomo ïaaein (('o)((«<'M<tfM« fft~ttw~u~M <<fht
t'~tOKtton/'HMM~ lies i~ .S«~M)OM. Hertiu, t'riedtaender u.
Soku, 1899.p. 35, iu-4~.
n s'agit des ites Buka. Bougaiuvittc, itesdu détroit de Bou-
~ainvitte, lies Carteret et ~issan. L'auteur a vécu au milieu
(tes populations dont il parle et son exposition est faite
exclusivement ou d'observations personneUes ou de rensei-
gnements que lui ont fournis les indigènes.
L'organisation sociale est double. Ii y a des groupements à
tMtseterritoriale et des groupements totetniques et les deux
systèmes s'entre-croisentet sont enchevêtres t'un dans l'autre.

C«)«~<'M<CM~tf)'t'~or/M)<j-. C'est le village. Cttaquevittage


est politiquement autonome, tt a son ct<efpropre. Partout, la
dignité de chet est héréditaire. C'est généralement le filsatné
qui succède; mais la rëgte n'est pas sans exception. Parfois, le
chef désigne lui mêmecelui de ses fils qui devra lui succéder.
tt na a pas de groupements territoriaux qui s'étendent au-
de ta du village.Cependant, il arrive que plusieurs villages se
confederent; ou bien encore, un chef, plus fort, en réduit
d'autres du voisinage dans un état de quasi-vassalité. Mais
ces agrégats plus vastes sont toujours instables (p. Ket <!).

(.< oMpt')M<Ktff
<oh'm<~xM.– Les individus porteursd'un même
totem forment des groupes xtf<~<'t«')'M,distincts des villages.
Un memectan peut être réparti entre plusieurs villages et un
même vittagecomprendre des représentants de ctausdiuercnts.
A Buka et dans plusieurs autres endroits, il n'y a que deux
clans ailleurs, ils sont plus nombreux. Les animaux qui
AX.U.Y!.)! – MHfi.tStSATtox Sf)t!tAt.E ET t'OUTWB 341

serventde totemssont partout des oiseaux, sans exception.


Lesmembre);d'un mémogroupe totémiquese considèrent
comme proches parents mais cette parenté se transmet
exclusivementen ligne utcrine (p. 6). L'entant est du etan
de ta mère. Le tienqui rattachecette dernière à sonc!an ini
fiain'est pasbrisé par le mariage.Si elle devientveuve, ette
retournedans le clan on elle <*stnée et elle y emmené ses
enfants.Le fait est d'autant ptus remarquableque, très sou-
vent, elle est achetée.Toutefois,sur certains points, dans
les lies du détroitde Bouginnviitenotamment, ellerestedans
le etan du mariet,souvent,elleépouseun frère dece dernier
ou quoiqueautre.parent.Mais dans ce dernier cas, Je frère
du défunta droit a uneindemnité(p. 7).
Losctanssont strictementexogames.Mais commei'eufant
n'appartientpas au cian du père. rien ne s'opposea cequ'un
pure s'unissea sa fille et le cas n'est pas rare & Buka, aux
tk's Bougainvitte)p.C).
UneteUeorganisationest caractéristiqued'une civilisation
très inférieure.C'estcequeconfirmentles renseignementsque
nous donne l'auteursur ta techniqueéconomiqueet domes-
tiquede cessocietes.Lamonnaieconsisteeu caquitlages,dents
d'animaux (p. 22).Les récipientspour les liquidessont des
t'corcesdenoixde coco tes couteaux,des os d'animaux p. ~3-
~4'; les hachesen pierre étaientencorerécemmenten usage
(p. Le vêtementest le plus souventréduit à uneceinture
autourdes hanches(p. tU);leshabitationssont d'unecxthhne
simplicité. A ce sujet, il faut noter ce détait curieux que
chaque maisonest comme tabou pour toute autre personne
que ses habitantsréguliers.Onn'y reçoit pas de visitesd'au-
cune sorte. Leshommessurtout ne peuvent se rencontrer,
converser,travaillerensembleque dans une maisonspéciale,
communeà toutle village.C'est ta qu'ils passent une grande
partie de leur existence.Maiscette maison est sévèrement
interditeaux femmes(p. t8).Hy a, d'ailleurs, descérémonies
religieusesqui sontexclusivementréservéesaux femmes(p. 8)
commeil en est d'autres qui sont spéciales aux hommes
(p. tOetsuiv.).

E. PICARD. Les Pygmées. ~< m<'M<-<'


<ofM~,M99,
n 3 et 4.
Les Pygméesétaient connusdans l'antiquité. Mais,peu à
S4:! ).'AXX)SN IMUttUt
MCtOt.'MtQCE.

peu, FopiuMu s'était accrédite qu its usinent )anmts ou


qu'une existence légendaire. tUen n'était moins justifie que
ce scepticisme les Pygmees existent encore. Ou les a retrou-
ves dissetniues un peu partout dans l'Asie meridionate et sur
le continent africain. Ceux d'Asie sont connus sous te nom
de Xenritos. ceux d'Afrique sous celui de Xegrittcs. Cesont
les ~egritos'tes lies Audaman qui ont été les premiers observes
et c'est ta que leur organisation sociale s'est le mieux cottser-
vie. Aussi est-ce à eux (lue M. Picard tacousaet~ le pretoier
de ses articles où H résume les travaux des diKèreats explo-
rateurs qui nous ont fuit couuHMrece petit peuple.
Ce sont des pécheurs, qui se iivreut accessoirement au tra-
rail de la chasse: des nomades, par consequeut. D'un autre
c~te. ta nature de t'habitât (ta juugte ne pennet pas qu'on
se livre à ta chasse par grands groupes et le nombre des
pit'OKUfs(lui peuvent se Uvrtr a ta pe~e sur un même point
est toujours et partout très timite. 11en résulte une gnmde
dissémination de la société andamuoaise. L'unité élémentaire
est formée par de petites communautés, qui comprennent
chacune~ à 50personnes, quelquefois tuu ip. ~t4, ~0), et qui
sont situées a quelques mittes de distance les unes des
autres. M. P. les appelle des villages en réalité, ce sont de
grandes {antittcs.L'auteur tui-môme nous dit que le cadre
de lu famille est etfttdu a tous les membres qui forment lu
communauté » ip. ~t) que « la question de la parente est
d'une importance de premier ordre dans les relations do ta
vie
Le campement d'une de ces communautés se compose
quelquefois d'une maison unique; mais, te plus souvent,
l'habitation commune est constituée pur un ensemble de
hutte! plus ttetttes. qui contiennent de cinq u six personnes.
Ces huttes sont serrées les unes contre les autres et groupées
en tortue d'ellipse de manière a ne former qu'un tout. La
cuisine est commune. Les gens maries habitent d'un côte, les
garçons de l'autre, sépares des filles par un groupe de gcn&
maries.
L'enfant appartient u la communauté et non au groupe
coujugal dont il est issu. C'est sans doute ainsi qu'il faut
interpréter te récit de Man <ï?«' «J<«<'<<<n< ~'<' .tM</«M«M
«<(«t~, t88~, p. d'après !equcl les enfants seraient cou-
ramment adoptes et eteves par d'autres membres du groupe
que leurs parents et passeraient mêmedo mains en mains
AXAt.Y~t!<.– oaa.tStSATtOX :t0t;).t).)! ET )'<t).mQt't! 343

par vole d'adoptions successives. La vcritc est, vntiscmbiaMe-


ment, qu'il n'y a aucun tien défini entre i'enfant et son père
ou su mère ce sont les circonstances qui décident un peu de
ia personne a taqueHe il s'attacite. C'est )a communauté qui
t't'ieve. Ou a ainsi un bel exempte de fumiite sons ponvoh-
paternei ni materne) h) fumitie, telle que nous t'entendons,
est eomptëtement absorbée dans une société plus vaste.
La femme est !'éga)o du man. « L'autorité du mari, dit
Man, est toujours ptusou moins Hon)ina)e. u Maisc'est par
une singulière erreur que le m~no observateur aUt'ihueau
respect de lu ~ennno l'usage qui interdit aux jeunes maries
de se parler, ou même de se regarder, pendant les prcmiera
jours du mariage, i) s'agit d'un de ces cas de tabous des
jeunes maries ou des fiances que i'on observe dans une multi.
tude de sneietes. A noter egatemeat des tabous sévères au
motneut de la puberté fp. ~H)).
Ces difterentes communautés ne sont pas absotumeut sans
iieus entre elles. Uu certain nombre d'entre ettestormentua
organisme supérieur que l'auteur appelle !a ~t<. Xous nous
demandons si t'expression est bien exacte. Hn enet, c'est le
groupe ainsi dénomme qui possède les forets ou les mers
exploitées par les diucrentes communautés famiiiaies. Or ces
droits de propriété sont très generatement caractéristiques
du c)an, non de ta tribu. Quoi qu'il en soit, ce groupe plus
vaste a à sa tête un chef qui a autorité sur les chefs des
communautés domestiques. Mais cette autorité est en partie
nominaie. La sotidarite de cet agrégat du second degré est
très faible. Cette organisation sociale est donc une des plus
rudimentaires qui existent.
fartant de cette idée que c'est des lies Andaman que ies
l'y~mées se seraient répandus en A~ie et en Afrique, fau-
teur, dans le second article et ceux qui suivront, essuie de
retrouver lu manière dont s'est faite cette dispersion.

BURHOWtCcy). – The land of the Pygmies 't<' pays (les


~Mt~'ft). Londres, Pcarsoo, t898, p. 299 in-8".
U s'agit des pygmées du Congo. Mais t'ouvragc est bien
pauvre de renseignements intéressants; à signaler seulement.
le chapitre vt sur le caunibaiisme, le citapitre vm sur t'orga-
msation sociale des pigmées.
344 L'.tXXKti .«)Ct')t.t)t:tOC)!. tNS-~M

SCHMtDT (MA\). Ueber das Reoht der troptschen


Naturvœther Sttdamertkas. (S)«'h' <h'otf<~ ~MptM
««'<< <ff<tM')'«' <!t«~.X(!fA< rct-tt~x'n~c
(<'op<f«~'</«
xm-p. ?0-31~ Stuttgart, Enko, 1898.
/f<'(-/<(.tt<(~fKwA«/f,

Il s'Hait ici, ett gros, des peuples primitifs du Brésil. Toute-


fois certaines sociétés de la même région, qui sont situées en
(tehurs du territoire brésilien, ont la même organisation )un-
diqm*et sont. pour cftte raison, comprises daus cette ctude.
Comme elles sont fort nombreuses, eties preseutem entre
elles des ditlerences usscz seusibtps. Aussi io tabteau d'eu-
spmbtM qu'essuie de nous en reU'acer M. S., eu s'itppuyaut
surtout sur les travaux de Martius et de Kart v. deu Steinen,
mttuquet.ii un peu de Hettetu, d'autant plus que tes idées de
!'nutcur sur le ctao, ht tribu, le totémisme, etc., manquent
fgatemeut de précision.
it ramené u trois les principes d'organisation que l'on
observerait daus ces sociétés, soit qu'ils se croisent et coexis-
tent dans une même tribu, soit qu'ils soient fondamentaux ici,
enacesou rudimeutaires ailleurs i" te principe totemique. en
vertu duquel des liens juridique!; existent entre porteurs du
même totem, indépendamment, de toute autre condition;
2' le principe de l'organisation patriarcale, eu vertu duquel il
y a des droits et des devoirs spéciaux entre membres d'un
même groupe soumis à l'autorité d'un même ascendant;
3 le principe territoria), eu vertu duquel tous les individus
d'un même district forment un agrégat M) ~coft-M.ayant sa
physionomie spéciale. Mais de ces trois principes, il en est
un, le second, qui, de t'avcu de l'auteur, u'aHCCteaucune-
ment l'organisation de ta société et qu'on est, par suite, bien
étonne de voir figurer en vedette. Hn euet. si ta famille utc.
rinc n'existe plus dans ces sociétés a l'état do pureté. elle y
est encore très marquée. Partout, t'entant appartient au
.S~)m de ta mère p. M(\. Par ce mot, qu'il ne définit pas,
M. S. paraît entendre la tribu ou agrégat de vittagcs. Mais
jamais l'attribution de t'entant à ta lribu ne se fait directe-
ment l'enfant ne fait partie de telle tribu que parce qu'il
fait partie de telle famille ou de tel clan. Nous soupçonnons
que le groupe dont il est ici question est le clan. L'auteur l'a
confondu avec la tribu, parce qu'un même clan est alors
réparti entre plusieurs vittages. tt a par là quelques ressem-
blances avec la tribu. Si notre interprétation est exacte, le
AKALY~. OMA~A'HOX SOCtALR BT POHTtQCK 34S

fait 1-nnnnèl.%
t'apporté nnw
par 11x
M. Q. ,,1.nll1.11
8. signifierait rlnnn
donc men
que 1~
le "I..n
clan Alni!
était
resté ut('rin dans ces sociétés. D'un autre coté, c'est une règle
assez générato que le mari vienne s'établir dans le district
occupe pa)' tes parents de sa femme (p. 30t) il y est parfois
dans un état de dépendance. Dans certaines tribus, tes grands-
parents maternels de l'enfant doivent se soumettre cer-
taines des pratiques constitutives de ta couvade; preuve qu'on
conçoit entre eux et lui un lien tout particulièrement fort
fp. 397). L'autorité de foncte maternel («r«<t<*K/tMt est encore
très visible dans certains cas ~p. ?9). Or la tamitto utérine
exclut l'organisation patriarcate. tt est donc impossible que.
ta où ta première est encore apparente, ta seconde soit bien
forte. Ce qui a produit la confusion commise par l'auteur,
c'est que le père commence à exercer sur sa femme et sur
son enfant un pouvoir qui peut être assez Étendu. Mais cette
autorite ne se fait pas sentir au delà du cercle domestique
elle ne saurait servir à caractériser aucune particularité de
!a structure politique, II n'y a donc, en réalité, que deux
principes d'organisation sociale, le principe totémique et le
principe territoriat.
Le groupe totémique n'a pas disparu. Maison ne le retrouve
très accentué que dans la Guyane Anglaise, chez les Ara-
waks, avec sa caractéristique ordinaire, fexogamie (p. 284).
Cependant, nous nous demandons si ce .Sf<!H!H) dont parle
fauteur, et qui se recrute en ligne maternelle, n'est pas un
groupe de ce genre. L'hypothèse est d'autant plus naturelle
que ce .~«wot nous est présente comme n'étant plus guère
qu'une survivance. S'il n'est pas une société ayant, au moins
originellement, pour base la communauté du totem, nous ne
voyons pas en quoi il consisterait.
Mais il est bien certain que. de plus en plus, le principe
totémique tend à s'effacer devant le principe territorial. Le
groupe politique élémentaire, c'est la communauté de village.
Le vittage comprend tui.même une pluralité de communautés
domestiques qui comprennent, chacune, au moins en générât,
une pluralité de familles particulières. C'est le village qui est
propriétaire du sol, lequel est exploite en commun ~p. 3tt);
c'est le chef du vittago qui dirige cette exploitation, ainsi que
les chasses, pèches, etc. A l'occasion, il remplit les fonctions
d'arbitre et de juge. Toutefois, en temps de paix. il n'est rien
de plus qu'un conseiller écoute. Quand les gens du village
ne sont pas contents de lui, ils le quittent. C'e<tseulement eu
346 ).'AXX)!E SOCtf)t.t)tUQt'E. t89M8M

temps de guerre que ses pouvoirs sont rendus. Ru tout


temps, d'aitteurs, ils sont titnités et souvent tenus eu échec
par ceux des magiciens. 11 arrive pourtant que cette dignité
est héréditaire; dans ce cas, ta transmission se fait, dans
certaines tribus, en ligne utérine.
Entre les vittages ainsi organisés, it existe des Huns. pnrtois
importants. sur la nature desquels l'auteur no s'explique
pas.
On trouvera aussi quelques renseignements, mais qui
bussent une impression assez confuse, sur le mariage et les
formes du mariage.

BLttL <D. t'')(Ax~). – Die soctaten Verha.ettntsse der


laraeUtea << /<'h/«/«.f M)('«<<cs
des 7~f<fe/<<t'<;).
Ucriiu,
Heuter et Ricitard, t899, t~ p.
Le trait caractéristique de l'organisation sociale des !srae-
iites, c'est (ju'eHc était et resta toujours a busf de ctans. Les
douze tribus se considéraient contme descendues d'un même
uncct.rc; chacune d'ettesse dueomposait eo un certain nombre
(te c)ans) f.t'.«'t'<), groupes de fanuMesentre tesqueHes il
y avait uu il était censé y avoir des liens de parenté. Ou arri-
vait ainsi a la famitte proprt'tnentdite.ott setronvaientréunis.
sous Fautorite du père, tous ceux de ses descendants qui
n'avaient pas d'établissements indépendants, ot cetaque! que
soit teura~e f p. ;S Toutefois, outre les descendants, ta famine
comprenait aussi les esclaves si un homme mourait sans
héritier, son esctavc pouvait ûtre appelé a lui succéder <p.3S).
Les ditïérents ctaus u étaient pas moralement égaux les uns
aux autres. U y en avait qui, d'après !a tmdition, avaient été
maudits et. ainsi, mis au-dessous des autres tCen., cit. \t.tx).
Èphraïn) jouit toujours, au contraire, d'une considération toute
partientiére. De là vint la rivalité d'~phraîm et de Jnda qui
devait aboutir à la constitution de deux Htats indépendants.
– De ce fait incoutcstahte, l'auteur conciut
que la constitu-
tion primitive des Hébreux était foncièrement aristocratique
<p.3C4U. La conclusion nous parattsingutiéremeat précipitée.
M. B. admet, il est vrai. que les anciens, Jes principaux, dont
il estsi souvent question dans la HiMe,étaient dés le principe
les chefs des ctans privilégié: a l'exclusion des autres. Mais
les textes qu'it cite à l'appui de cette afnnnatiou ne la justi-
fient aucunement. M semble bien, au coNtraire, que chaque
– OHGAXtitAftOt
Af.U.ME.<. !'f)CHH!KT t'tX.t'rtQrE !<~
i
eianait pris ses chets ouses anciens dansson sein. Sans doute,
ceux qui étaient à lit tête des ctana les plus considérés eu
recevaient un surcroit do prestige: 'nais ce n'est pas une
raison sursaute pour quatitier d'aristocratique cette organi-
sation. Ce qui est vrai, c'est que cette première inégalité était
un germe d'aristocratie, destine &s<'(iévetopperavec le temps.
Mais il n'est pas de démocratie, si primitive et si radicale
qu'ette soit. qui ne présente le même caractère.
Le ciau est un groupe indépendant de toute base territo-
riale l'organisation a base de clan est doncsolidaire du noma-
disme. Et en effet, citez les Hébreux, elle remonte à l'époque
où ils menaient, ia vie pastorale a travers to désert. Une {ois
qu'ils s'établiront dans le pays de Canaan. elle perdit de sa
force. Le plus souvent, le cian devint un village détermine
il conserva donc son individualité, mais le lieu social prit u)t
caractère territorial. U'aitteurs, des villes existaient dans le
pays et les conquérants y vtnrent résider. Or l'apparition de
centres urbains altère toujours plus ou moins ta vieille orga-
nisation familiale. Cependant, celle-ci était si fortement invé-
térée qu'elle continua a former les assises fondamentates de
la société. Aussi, quand l'exil rompit le lieu qui attachait te
peuple au sol, reprit-ciie* toute son importance.
La où existe le ctan, la propriété foncière est collective en
totalité ou eu partie. Et en effet, on trouve chez les Hébreux
des vestiges très apparents de propriété collective. U y avait
des terres, qui étaient soumises il un partage périodique entre
tous les membres du e!an ou du village 'p. 58;. H semble bien
aussi que des conceptions de ce genre soient Mla base de fins.
titution de t'«««fc M<M«/<~«t'(p. C2.64). M. B. attribue la
même signification a i usage en vertu duquel on devait ache-
ter la propriété de sou plus proche parent si celui-ci était
obiigé de la vendre et si l'on en avait les moyens ip. Nt). Une
telle pratique impHqueévidemmeut que !a propriété conser-
vait un caractère famiiiai; ce qui suppose qu'eite avait été. un
moment. la chose indivise de ta famille, Mais te communisme
domestique doit être distingué du communisme propre au
''tan.
Dans
tes sociétés ainsi organisées toujours une grande
égalité. la en cnet, quoique avec te temps la société se lut
différenciée, quoique les conditions individueties fusseut de-
venues très inégales, l'esprit de la tégistatiou resta, chez les
Hébreux, profondément égalitaire. fendant longtemps, il n'y
3M CAXXÉK SUCtOLOH~t'H.iMS-tKW

eut pas de ionetiounah'es proprement dits, eu dehors dos


prêtres. Les anciens, les chefs des ctuns n'étaient rien autre
chose que do grands propriétaires, particulièrement consi.
dérés leurs fonctions étaient purement honorifiques et ils
s'en acquittaient par devoir. C'est seulement avec les rois
qu'apparurent des fonctionnaires véritables. Encore ue rece-
vaient-its pas de rémunération, au sens précis du mot ils
avaient seulement certains priviteges. droit de manger à ta
tabtcdu roi, (t'habiter dans son patais. etc. D'un autre côte,
uu ~rand nombre de prescriptions étaient destinées à empo-
cher les conditions de devenir trop sensiblement inégales.
Tettes sont les reserves obti~atoires faites sur lit moisson pour
tes pauvres p. 104-tOS),ta tibération des esclaves et )a remise
des dettes qui avaient lieu de droit a l'année sabbatique, c'est-
à-dire tous les sept ans (p. tUS-ttu;. D'aitteurs, pendant toute
ta durée de cette année, ta dinérence cutre les propriétaires
et les non-propriétaires était eflaeée, puisque le droit de pro.
prieteetaitsuspendn. Onretrouve tes ntOnes tendances dans )a
conception de t'anneedujubite(tot)stescinquanteans), concep-
tion qui ne devint jamais une reiditc juridique, qui resta une
utopie, mais qui n'est pas moins si~nifieittive pour cela. Voita
qui aide a comprendre certaines prédications des prophètes.
Ontrouvera en outre dans ce petit livre des renseignements
sur la vie économique, sur l'organisation sacerdotale. L'ou.
\'t-!)t;eest avec une grande ctarte les questions ne sont
pas poussées, mais ce n'était pas le but que se proposait fau-
teur, comme it nous eu avertit dans sa préface.

KHAEMHH (AU.)– Nauru. Bin Besuoh der Insel (t'Mt7c« f/f<-


.t«f)<). C/o&tM.t898,t.XXtY, p. tN3et .suh.
t'Ktite !]e <)' ):t Micron~sit'.Tout'*).t j'oputaHon<'s.tdivist'-oest
'?!)<<}ctan~<)uifu) mentautant <t<! vitti~es.).xo;Knnit't'st stt'ictf tte
cf.U)a t):m. ).(. t'ofants at')':)rtit')m<'nt:'t «:)t)t<te)a M')' L<\<(tOcs
des chefs</«t)M/.de )tht!<,su m:))if-t!)<)t)s le ctun tt'- fcut p!-re; fait
n'mar<)H:d't<' f)ui m~nh<' hit'n tjuc t')'x'))ni<' n'est )):)sdue f'tht
rcpu~))Mtn:f <)m.'Ut. tn!ui:~es <'utn' p)'o<')h"!)tf)urt:ucntinsjHMt'
à cau~fde leurs effets jthysi'jjuesou ')M-etttimcntsque (t<?te)f))'pe
lu <:ot):(Mt<thu)t. !<;),en efïct, ht fcm)n<:vHcttt.'i! le min-ift <t'( dift~
le ctandu père que tnnssent tes <'nfnn~. I.eman mot-t,)a ffmmc
au ft-t't'e.Mni~,cuutrait'em<'))t
:()'(':<)H<'nt M<'c~ui se p:~sc aux i)ts
ttiUx'tt,tHm:n'i()<* ta <i))cain' n'a pasd<'dt'uttsur )<'ssa'tns. – la
txjty~;ni': est rat c tu ))(ttyonthicplus '-ncore.– Avant)'' fnaria~c,
{{Nude)ibcfte~exuette~moiadt-t:{'oUttmKtU~ux !tesM:nsbat).
A'<tt.Y.<tM.– OHHANt~TMX SOCt.tt-R ET t'OUTWE 349
t'OWEU. (Jeux W.). How a eavage tttbe i8 govemed f~M.
WF)~«oc tt-t&M<!f<t<Mj/f
Mf ~otfwoA'). Thé Forutn. août )898.

M~umed-'Mqu'ott sait sur )'o<'«anisatio)t des iiocieMspt'imith'es


en ctaait, ttit'us, cuttfed'')«tioM de tribus etc.

«tKSSRX (v.tn d<'n). Ein Zwergvoik in Centralatrica <r<t


<~
~fn;~<' MHtMj!</«M<<t/<«<' t'~th'tt/cj. lieut. Kotoniat Xt); )j~U,
XVt,5.

WtTUHT(~x). – Essai sur le droit primitif (en potonftis). Vat-


suvi~.iMit.p.m.
0)ma!!(' inspit'.? (tes tnn'aux de t'os). t.'autcur reproduit les tt.
npsd''Poseur h natut'cd<'sco)nnutn!tutt's)))-i)nitivcs()u'i[ fait
Ft'ptMt'fsu)' ic pt-inf'ijx' du la p:tt'cnt~. moutt-c comment ce c<tra<.t.)-c
fitmitm) s'est c)T.(cc devant t'idMutcn-itot'iatectttou'.raitnssistot-
a ['!))')':u'itio)) des pronifres inct:a)itts sociales. II dott)).' ensuite
f)m')qu<'siodicatious sur le droit, civit jH-tmitif<-).sur te d~it tx'-nat.
'fuut )<-livre est ctnpt-eint d'un cstxit très accusa de mat~iidiiitMC
<!c~uu)ui~uc.

B0)( TSCH Et''F (t~T)Rx.\H


S ). – Umrecueil des coutmnee juridiques
bulgares. i'ieutit-rf pmtie, t. droit chii, ))tpn)icre sectiou ~,<'
«f<'ut't</<«M)'M<t'h)tij[)pot)t))i,!8~.
t.'auteut- avait adressa a tous ceux qui connaissent
spMcintetncnt la
vie juridique et sociale des Butgat-e~ un
progt'amnM d<' questions.
tt puhiie tes r~puosps qu'i) a remues en notant
soigneusement tes
dif~rcntes contrée!; d'où elles enmnent. ce qui donne & ce travail
une grande vateut- scientifique, F. st(;ËL.

MATMEWS.– Thé KamUaroi divisions. &<MCf «/' ~«M,


1. ) ss.

STKt~ (Fnn!o). Die Stammfrage der Oermanen und die aei.


teste Geschiohte der deutscher Staemme (/:M aM«M<MMlri-
<')Mcf''M'M), Krtangen, tung.

STE!~( (Ft<))!b).– Die Voetkerstaomme der Germamem nach


roemisoher DarsteUumgr (/.M m&tM des Ce<-m(«'M< les
<Hp)-<!<t
fA'f<<:<<M~omami!). Bcrtin, i'A~o<. M'~cAF<M<'At'
n.

ttEWtTT. Notes on the Origin ofthe <tLunar t and « Solar x


Aryan Tribes and of the « Rajput Mclan. –~«f. /f<w.~i!t.
Sac., t809, H, p. 29MM, et m, p. tHO-MS.
3g00 sm'tm.outQCt! !89it.tM9
L'AXXKK

))E ~'UK~'L'KS ut~t')! SËCOXO.UHM EX t'AMtCCUEh

fCLAS<. COMMODES ETC.)

t'HfM.U'MKHKtM

(:O~HA!)YfA~x.~oKH).– Gosohichte derClaaverfMsunK


!n den aohottiachen HocMandem '<~<w<' </<' la (OM~~fx-
ttnM'/« <K ~M.< <<t //fitM(t'M<'). Leipzig, Duncker et
ttumbtot, '«?. p., in-K".
La Haute Ecosse est n'stee pendant longtemps un pays
il t'observer qu'au
i~ttot-c; on u'.t commeuc~ a ta visiter et
Mmmcucetncnt du x\)u" siècle. On est donc sans grands
ancienne.
t-ptist'iguctueuts sur tes formes qu'y présentait
tneut t'urgainsatiou sucia)e;pout- ce qui est du c!an notam-
ment, ou ue le counutt que dans les derniers temps (te son
existence.
pe ((ue
Que le ctan écossais suit uu groupe (ainitia), c'est
un groupe de
prouvent no)))bre de faits D'abord il se définit
et se MMf'Ktdescendus d'un
gens qui portent un ntemn nom
même ancêtre. Le mot n~me de clan exprime ce caractère
les individus
(p. 9-tu~ ainsi que ta manière dont sont désignés
det. Seu-
qui composent le ct.tn t~ si~nine descendant
tement. il y a <)''s ~pes d'étendue très dinerente qui
dans complexes qui
répondent a cette detinition. Il y a des
sont (ormes par une réunion de petits ctans élémentaires sou-
veut appelés <f' par les auteurs. M. C. reserve le nom de
etans aux plus restreints de ces a~resats et appelle [ritm ta
société plus vaste qui, tout en s'attribuant une commune
de clans
origine, comprend dans son sein une pluralité
avait
simples. Katre tes clans associes de cette manière, il y
étaient subordonnes
parfois une certaine hiérarchie. Certains
aux autres, à ta suite de guerres ou de tout autres causes
tp. H).1.
Mais ce
Chaque clin avait u sa tête un chef ~'«HM-CNttX'Mi.
chef n'était nuttemeut. comme ou t'a dit parfois, une sorte de
c'était
seigneur féodal. Il n'était que le représentant du ctan
un pnM"« <«~ p(«'M qui habitait une sorte de forteresse, dont
l'architecture était fort simple et où tout le ctan se concen-
trait en temps de guerre. Entre le chef et la masse du clan, il
tes (Mw-Mf<<.«<7
y avait une petite otite aristocratique,
c'étaient tes membres des familles qui tenaient de près au
AXAWH~ OtUiA~SAT~X SMCtALK HTPOUTWR ~i
chef. ÏOBrthto toËtn~M
Les ptus jeunes do <t~~
ces f.t.n~ t
huniites servaient (te garde du
corps uu <-mMM-c<KMM/<; te. ptus anciens le représentaient
dans certaines da ses fonctions. Son rôle consistait
& perce.
voit-les contributions, a présider ù l'administration de la
jus-
tice et à surveitter te fonctionnement de ht vie
économique
(!"nt il sera parlé tout a l'heure. A!:tisil ne pouvait, fi lui
sout,
prendre de décision importante. tt devait pour cela être
assiste de conseils dont t'assentiment éluit nécessaire. Ces
conseils sont. pour tout ce ~ui couceme i.t vie
du vitti~e, t'assen)hh'-edes pères de huniUe, et, ecouou)ique
pom' les (fues-
tious iatcressaxt iu clan tout entier, i'assembiee (tes chefs de
villages.
Au point de vue de !tat tnomt. la
caractéristique du ctau,
c'est i'itbsorpttou cutnptete de l'individu daos le
groupe. C'est
l'intérèt (tu groupe .)ui pritue tous tes intérêts
Il La voix de chacun est la vuix de tous, ils ne particuliers.
fortnent ()u'uu
seul corps, "dit uu observateur (p. ~tt. La cottstitutiou n'a
doue rien de teoditt. On y trouve bien des gennes de féodalité.
De tneme qu'il y avait une hiérarchie entre ctans. à t'iute-
rteur de chaque ctan, it y avait déjà des sortes (te serfs
c'etaieut ou des prisonniers de guerre, ou des gens
ruiner
tombes sous la dépendance de leurs créanciers. Alais ces
germes n'étaient pas encore développes.
Xousavons déjà dit. chemin (:tis:u)t, que le c!au
n'ctait pas
la dernière uuité sociale. Cttaque ctnn
conprcnait ptusieurs
villages etchaque village avait une certaine autonomie. Hnse
fixant, le ctan s'était donc divisé en plusieurs districts territo.
riaux. Maisit ne faut pas se représenter le
village de la Haute.
Hcosses sur le modèle des viUagcs d'aujourd'hui. C'étaient
plutôt des villas, comprenant donxe à seize fanuttcs en
moyenne, trente au maximum 'p. M). A t'interieur de chaque
village, t'cxptoitation se faisait en commun. Tout le terraiu
destine à l'agriculture était divise en dix bandes, de valeur ine-
t;atc, et cttaeune de ces bandes était ensuite partagée entre les
habitants. Le partage se faisait en générât tous tes ans, soit en
totalité, soitenpartie (p. 3~. Danstc principe, tes partsétaicnt
égales; a)ais comme elles étaient devenues hét-éditaircs. une
certaine inégalité sciait nécessairement iutroduite dans leur
répartition. Unautre procédé d'exploitation, qui eoexistaitavec
le précédent, était encore plus profondément
empreint de com.
munisme. La partie du sol tabourabte qui n'était
pas
entre les fainiHesétait labourée en commun, et les partagée
produits de
3S2 L'.tX~E .<OCtOH)t.~C):. <M!t.t8t9

la récolteétaient ensuiterepartis entre tes Intéressés.Maisle


plus souvent,ce n'était pas nu vittagoentier, mais seulement
quelques famillesqui seréunissaient pour labourer ainsi. Hn
dehors du terrain ainsiexploitépar chaque village.il y avait
des reserves qui appartenaientau clan tout entier. C'est sur
ces reservesqu'était pourvuel'aristocratie des (<M<MC-<«M<t<<.
Apresavoir ainsi décritleclin tel qu'il fut observeau xvrn"
siécte. l'auteur essaiede remonterplus haut et de te reconsti-
tuer sous ses formesles plus anciennes. H signale t" des
traces très claires de totémisme(p. des classifications
de parente par largesgroupesde parents, réunis indistincte-
ment sous une mémo rubrique <p. 28;; des indices que
ta fatniHeavait été organiséeà un moment sur la base de lu
titiation utérine (p. <?): à l'intérieur de chaque fumille, un
communismequi s'étendaitaux femmes 'p. 0~. Ma!heureu- t
sement, l'auteur présenteet interprète ces faits en disciple
trop fidèle de Morgandont il emprunte jusqu'à la termiuo-
logie. 11n'est plus possiblede parier aujourd'hui de famille
punaiua ou turanienue. Cesont des expressionsqui ne cor-
respondent à rien de déliui.Tout ce que prouvent les reusei-
gnementsIlue nous donneM. C., c'est que les formesarchaï-
ques du e)an ont du existerdans la Maute-Hcosse, et qu'il s'en
est dégagé des famillesplus restreintes, probablement avec
filiationutérine.
Undernier chapitreexposecommentla vieilleorganisation
du clan disparut, une loisqu'elle tut en contact suivi avec la
civilisation de la Basse.:cosse, et les funestes conséquences r
que cette disparition eut pour les indigènes, r

M.WfLHRAXDT. – DiepoHtisohe und sociale Bedeutung ]


der a-tttschen GeaoMechter vor Sotom (.'X~Mt/tca~ott
~o~«<' et .mt'f(!<f(/f.<<<<«)<
«~t~MMM<«M~ ~o~oM). Leipzig,
Dieterict),)8U!).Cp., in-
A la fin du vn" siécte,la constitution athénienne apparalt
déjà comme un systèmetrès complexe de tribus, de phra- 1
tries, de classes, d'organespolitiques de toutes sortes. H en
résulte que ce qui en fait la base première est dissimulé au
regard par la massed'institutionsqui s'y sont superposéeset
qui l'out altérée en s'y superposant. C'est cette base que
M. W. se propose d'atteindre en se servant pour cela de
t'A<)v,«w!:M't~ d'Aristote.
– t)!)t!~)<ATMt
AXAt.t'SK't. soctU.EHT t'M.tTtQt'E !!?
Ette est formée par tes f<w. ou clans; le -;<-«,;est le toyer
uMmentaire de toute tu vie sociale à Athènes.
Kt d'abord, pour ce qui concerne le droit de cité, il a pour
condition nécessaire et suftisaute le fait d'appartenir & MM
Voici comment i'auteur entreprend de le démontrer. A
tottt archonte désigne, le sénat demandait s'i) observait le
cuite d'Apotton Patroos et de Xeus lierkeios. C'était une
vieitte question qu: remontait au temps on les Eupatrides
seuls pouvaient être archontes et elle consistait, en somme, à
s'assurer que le candidat était bien un Httpatride, appartenait
a un -~M; car le culte decesdiviuitfs est speciatement carac-
téristique du Y<w;,ptus otOne que de !a phratrie. Or nous
savons que, déjà avant Solon, les deux cias~s inférieures,
celle des tubotu'em's et celle des artisans, Étaient admises a
t'archontat. D'uù t'on doit concinrc qu'cjies étaient en état de
repondre ofnnMativetnent à la question relative au culte
d'Apollon l'atroos et de Xeus iterkeios mais pour ceta. il fal-
lait qu'elles fussent cités-mêmes organisées en 'T,. Ainsi te
:s"<;est tellement essentiel au droit de cite. qu'it dut se pro.
pager à )a ptëbc quand le plein exercice du droit de cite fut
accorde aux plébéiens. Ceux-ci formèrent des sur le
modèle de ceux que formaient tes Eupatrides ce furent des
sortes de ~t'M<t'~ HttMo~'M, analogues ù celles qu'on trouve à
Rome, mais pratiquant le culte d'Apotton et de Zeus. M. W.
suppose que le mot d'<?.'«~ que t'on trouve dans tes textes
comme exprimant un sens analogue (mais non identique) a~_
celui de -:t~?,xt, désignait les membres de ces ~c~M. !t y
aurait eu, d'une part, les 'tû~, membres des ~it~'x pte-
))ciennes, et, de l'autre, les 'j.'j-x).xx-t;. membres des ~'M<c.<
patriciennes. ~tais it n'y a pas eu de phratrie spécialement
réservée a la noblesse les phratries comprenaient indistinc-
tement des ~<'M(M des deux sortes.
Au point de vue de la propriété, l'auteur estime qu'il y a un
lien étroit entre la propriété tonciëro et te ;r~ Pour les faits
qui lui semblent prouver cette proposition, il renvoie & sa
dissertation ~c n't'MM~'«;«(«n<waK<<'.SohtKoffotpt~ m .t«<c<t
xtatM(Gustrow, Opitz u. Co.). II insiste surtout sur t'inatié-
nabitite du patrimoine. Mais cette inatienabitito n'implique
pas nécessairement un lien direct entre to ~~t et !o patri-
moine. Chez les Slaves du sud, la terre est inaliénable en
principe, et pourtant tes droits du clan sur eM<'sont impercep-
tibles. L'inatienabitité implique bien que · le propriétaire réel
E. t)m);n)!m.– AnnCe sociol. )MHM9. 2Ï
3:')t t.);K<"t:)~H.)

est un être idea), et non t'encembte d'individus qui occupent


enectivement te sot a un (noment donne. Maisitnestp:)9
nécessaire que cet être idt'at soit te ctan; ce peut être ta
fa)uitto ette-mOne, considérée comme une entité i!«f '/<'<)''<'<.<,
distincte des membres qui la composent.'<cha(pte instant de
sou existence. Mais, quelques conséquences qu'on tire de cette
inatienabitite. etie vient se tteurter. pour ce qui concerne
Athènes, a utt certain )io)))b)vd'obtcctious. D'.tpt'cs ta tradi-
tion. )t's AUtenienspouvaient, o~me avant Soton. vendre ou.
du tnoixs, t)y))ot)tc()ttc)')eursterres, puisque c'est ett contrac-
tant des hypoUteques a des condition:} trop onéreuses que lu
ptebe .se serait ruinée et que serait née la situation a taquette
Soton essaya de remédier. L'auteur, par une di-n'u~ion très
ingénieuse n). 3K-<M). essaio de montrer qu it n'y avait pas
hypothèque pr"pt'en)e)tt dit&. C'ét!tit*nt tes produits du sot,
non le sot, qui etaieut hypothèques p. 4~ C'est seulement
avec Sutou que la propriété serait devenue comptetement
atienabt' Le tait que ta tiberte de tester date de Soton rend
cette hypothèse très vmisembt.'bte.
Kntht, cttaque aurait ctt' pendant tun~temps une unité
territoriate: c'est ce qui explique la facilite avec taquette
Ctisthène les convertit en demes et comment, nombre de
demes avaient des noms patronymiques (p. '?t'~). C'était
aussi t'unite dernière de t'or~amsation politique (p. 7S 80 et
metnennanciere'p.Stetsniv.f.
Ce travait sert bienàfaire voir combien te clan était un élé-
ment essentiel de la cousUtution atitenienuc. Mais ta preuve
reste ussex extérieure auxcttoses dont il ost parte. Lectan est
étudie du dehors, non dans ce qui en fait la vie, et l'on se
demande même a certains endroits si l'auteur s'en (ait uue
représentation bien exacte. It semble parfois le considérer
comme une création du te~istateur (p. 7~

COL'HAXT(M~tucH –Lesa.ssocïa.tions en Chine. ~)M«~


</c.< t899, (ase. t, p. 68 et suiv.
.ft'/f)«;s')M<<<~«M,
L'Etat, chinois trouve en face de lui, non pas une poussiëro
d'individus, mais un système très complexe d'organes secon-
daires. La Chine est faite d'une multitude de groupes particu-
liers, ayant une histoire, une forte organisation, et qui sont
comme la suhstructurc de ta société chinoise. Le Chiao!s a,
d'ailleurs, une forte tendance au groupement. Les assocmtioas
AfAt.~Ks.– ~KtiAXtSA-ftUX
~C~).8 KTt'ot-Dt~-E 35{)
y sont tnnumut-aMes. L'une des plus curieuses est cette des
mendtauts, assex ))uissanto pour qua tes pouvoirs
publics
soient obii~ do compter avec eux. Ou Me s'en
detMt'rasse
qu eu payant un abonnement (p. Ui);.
Les principaux de ces
s'up~s secondaires sont les sut.
vants
t- /-« (w-~<-«<w;(.Hfte n'a
pas de caractère ofttciet et eepen.
(tant son inituenceest considérable. « Elle ttxe tes
traust.ct.ous et tes tuH observer elle déternuMe le réi;te«dcs
MtUtudes detu-ees. le taux de prix mini-
t-.ntcret; ch~ les
elle surveille t etnissioudes billets et t'arrête eu casua.ui.
d'exHKé.
rattou. < EHuassiste ses tnetnbrei). etc.
Quoique ces reKtetnents
nateut pas de s<ute[iouils sout strictoneut observés
quiconque essaie s'y suustntire est itttpitoyabtetuettt
cottÉ. L autorite de ia corpuratiuM est telle b.)~
(tue les pom-oir<
publics u'i)ttervieuueatjatMaisdM))s le foMetiottuemettt deia
\teecouou)i<)ue.
/<w-««<««~<<«.-M/< Daasdtaque iocame. les getts
des autres pnniuces ~ttarchands,
ntaudarius, etc.) se K'-ou-
iK'ut. )<om-fairef.)t:e à ta fUittveittauce~uerato,
d'après teur
eotnmuuautc d'urisiue. Ci.acune de ces sociétés
fonue un
ntoudc à part, une t~tise u part. Mêmeit arrive
d une .tteote province que les KeHs
usurpent uu tnot.opote conuMerciatou
tudustnet. Ces associations devieuueut
parfois très puis-
santes elles joueut le rôle des consuls, des chambres de
conunerce ett-uu~eresdans tes Etats occidentaux.
~a M<«<«H< Les fantittes d'u~ricutteurs ne
restent pus
plus isolées que celles des marchands. Kttesse
groupent nar
cinq, pur dix avec un « q.ti.tteHier~ uu
d un même vitta~eou de plusieurs «dixe.ner~; celles
vittases voisins se (or.npnt
en co.nmune avec un syndic. Ce sont
désaxais spontanés.
formes votonta.roueut par les intcresses. Mnfait. aujourd'hui
tous les habitants du
village sout obligés d'y entrer et tes
!'abams, au conH-aire, ont grand ma) il
y ctre~-ecus. La soti'-
dar.te y est U-esétroite et tout te monde vit sur
le pied de ta
plus eomptetc egatite. Onsent que la .norate
ond d .deescon,.MU..istes. D-a.tteurs, aucune s'appuie s. u,.
inti.nitc dômes.
tique. De même que tout est à tous. ce qui se
passe chez cha-
cun a lieu sous Jos yeux do tous. Le contrôle est
<nutuet
/.<- d«M. C'est lu groupement le
ptus ancien. tt teud a
s'effacer, mais it ,-enaitde tut-memedes que
sont favorables; il se uMunUeut surtout dansleslecirconstances
centre et le
3SC L'AXX~H MCMt.t)~t-K. )ft9«-)<99

sud. C'est un groupe de famittes parentes (ou se considérant


comme telles), comprenant parfois des milliers de personnes,
occupant des districts entiers, et ayant pour chef le chet d'une
famiMe privilégiée qui est considérée comme constituant ia
branche atnée.
On remarquera que, eu dehors du clan, ces associations di-
verses sont presque toutes volontaire- qu'elles se tonnent
d'pttes-mcmes et non sous faction du pouvoir centra). Une
telle aptitude ne peut s'expliquer que par un besoin très
intense de ces sortes de groupements. JI faut que les individus
soient fortement pousses it s'abréger ainsi et ils ne peuvent y
être poussésque par ta nécessité de se protéger; eequi prouve
que lit protection des pouvoirs publics est insunisante. La
formation spoutauée de groupes secondaires, leur devetoppe-
tueut excessif sont des indices certains de t'absenco ou de la
iaiblesse de t'autorite centrale. Quand t'Ktat ne protège pas
l'iudividu, cetui-ci se suscite des associations qui le défendent.

EXJf'Y~'An. )< – 1/aotonomio communale on Annam. ~(<'t'.


.«'<f/t< )8juiat!i''(t.
f.!tcimmun'~<'<tune r.d''tatic'tt de famines: t-)t<'p'.t un !at dans
r~tat ';tti n'e-t eu')'c (ju'unf f<~t'r:ttinnd'' contnuoes.

KLt:)~Ct))HX. – CoUeotivbedOrfntsseund Orupponbi!-


''«~<'<f~<~'f/«'m~f<'M(/<*
dung !BMOt~< ~)'oM/ ~t'thce/t.
y. t'~Mo'
.~nt'M~f~.M.t'Ct'W'M~Y)), 2'.
Ktudcsmtout di:dc';ti~u'' sur ta ntnnif'redunt dM t!)'oupesse
fûrnt-'ntau sfiu df la soci'? pou)'r<?po))dr''
&desbesuiuscollectifs.

t'. – OttGAXtSAT'OX
POLtTtQUE
P~r MM.STtMXEY
ETf~*)'))t

6. TARDE. Les tra-nsformatioM du pouvoir. Paris,


Alcau, t«99, ) vot. in-8". x-266 p.

L'intention de M. Tarde est de donner, dans ce livre, « une


idée de ce que peut être litscience politique après son baptême
sociotogique ') 'p. v (;'est donc tout un traite de science
et même d'art – politique qu'i! veut esquisser, sous prétexte
d'étudier les transformations du pouvoir o. Aussile ptau sur
A~L\K~. – <)K<!AX~M'tf)X SOCt.u.H ETt'uUTWK 3!;7
lequel, de l'aveu de fauteur, to livre devrait être construit, ce
sentit le plan de la science politique ette-mcme comme
toute
science sociale, lu science politique devrait étudier t<ia
rcpémion, l'opposition, l'adaptation. Ou moutremit
comment les (ormes politiques s'i)nitet)t (cb. vn /Mt<~M(wM
'/<-r.ht~~C~t- ~~«Mcc tVM/«fWM<t««V;<W)'/f<<~M,/M
wt-M, ~(r (-(~««'jt.etc.j, connnent les forces poli-
tittue-} s'opt~seut au seiu d'une mOnc socMM 'ch. vm
~< </< p<«ff.~ ou au sein de i'hutuauitc (eh. )x f;)«'<'
<<~M«~(-), commeut ouitt se tt'unsforntent les Ëtuts. ~his
c'est à ce dernier probteme fluos'attacite surtout M.
Tarde;
c'est aussi pour le résoudre qu'ii émet les thèses les
p)us inté-
ressantes.
Remarquons d'abord et nous u'en serons pas surpris si
nous nous ntppetotts les œuvres précédentes du Même
auteur,
eh particulier les ~Wt.s/'w-M~<oM). Iltilt que T,~ lie
traite pus </c<7~o~<t<o« tnaist/M ï'~HM~-wH~'uM.tdu pouvoir,it
n'admet ni que te pouvoir ait eu purtout ta même
origine, ni
qu'it ait partout traverse les memesetapesnécessaires, ttcroit
au contraire que les suurces « du
pouvoir ont été très variées
et que ces transformations ont été assez
capricieuses. Cen'est
à
pas dire qu'eiies échappent il toute loi, mais les lois qu'on
peut découvrir tic sont pas des lois dcvotution, ce sont des
iois de causationo <p.181) elles n'embrasseut
pas debugues
séries de causes et d'e~ts comme tes formutes ambitieuse!;
't'Aristote, de Vicoou du Spencer; elles expriment !e rapport
qui existe entre «Ht'cause et «Menet, entre c/«~M<trausfor-
mation poHtique, prise a part, et ses antécédents.
Quelles sont ces lois? Pour tes trouver, it faut connaure le
phénomène a expliquer, io pouvoir. Le pouvoir politique, pour
M Tarde, c'est le directeur de t'activite collective. La vie
poti-
tique lie se distingue pas, par nature, des autres aspects de la
vie sociale toute activité sociale est politique
par un cote.
Pur quel côté?« La politique est l'ensemble des activités
quelconques d'une société en tant qu'etics eottaborent ou s'ef-
forcent de collaborer eu dépit de leurs mutuelles entraves.
t'ar suite, tout ce qui tend a fortifier on affaiblir cette colla-
boration, tout ce qui révèle qu'elle se fortifie ou s'uuaibtit.a
une importance politique; et t'Htat. détenteur du
pouvoir, a
pour tachede diriger ou de rétablir cette convergence de toutes
les forces nationatesvers unmémcidéa), de noter
ses progrès
ou ses reculs o (p. 4).
~8 t.'AXXt'H -)Ct.n.«t:)t.t)-H. t8R8.tS'")

De cette (((''finitiondécente toute la théorie de M. Tarde. A


qui sera remis le pouvoir' celui ou a cous que l'on c;'o<t'«
capubtes de diriger l'activité cotjective. fjuettes seront les
attrihntiousdu pouvoir'Autant de domaines de t'acti vitedans
tesquets tes citoyens < eottahorer. autant de directions
de l'activité eottective. autant d'attributions du pouvoir, tjue
tes croyances rotatives :') )a capacité de direction varient. que
tes désirs n'tatifs a la cottaboration des hommes \'it)'h'))t. et te
prun'oir !=eratransfornt'' <:< transtormatinns sont doue en
raison des variation!; (tes croyancei; et des désirs sociaux.
))e nombreuses inOuence'. peuvent modifier ces eroyatK'ps
et ces désir". Mais M. Tarde, de parti pris. exclut tes in-
nuenpcs ptnsiqttes et physintn~ifjueset se ttorne à noter tes
inttuences psyf'ttoto~ifjuesft 'soeiates. Psychotonique et social
sont d'nitteurs des termes prcMjUfideutiqm's il ses yeux. te
sncia) n'étant que du psychotonique propagé par imitation.
t'ne découverte éetose dans un esprit individuel mais répan-
due toute une société peut transformer les idées ou les
pn'}ng''s rotatifs à la supériorité de certains hommes. C'est
ainsi que des decouvo'tps philosophiques ou scientifiques
détruii-ent ta croyance :'tta supériorité des sorciers et des de'
vins comment un augure anrait.i) du crédit auprès dnn
astronome moderne? Que les théories de l'astronome soient
connues du peuple, et le pouvoir politique de t'augure aura
vécu. Les découvertes inuostriettes peuvent avoir des const"
queuee'! analogues t'invention du feu a fondé le culte du
foyer: la découverte de la domestication ries animaux a fondé
t'autorité patriarcate: t'invention de l'imprimerie a crée )<*
pouvoir politique de ta presse. A chaque grande découverte
ou invention nouvelle, re~ardcx-y de près. )e pouvoir com-
mence a changer de mains et a changer aussi de nature, a se
déplacer et à se transformer 'p. tSS Ce ne sont pas seule-
ment les croyances n'ti~ieuses. comme le disait Fustct de
Contantes, ce ne sont pas seulement les m'ces-:ités de ta vie
économique, ainsi que te prétendent des socialistes comme
M. Lona, ce sont toutes tescroyaucesqui, en se transformant.
transforment le pouvoir politique.
Les désirs sociaux, d'autre part. contribuent a ces modifi-
cations. Suivant que les hommes veulent ou ne veulent pas
mettre en commun telle ou telle branche de leur activité, elle
prend ou ne prend pas un caractère politique La vie sociale
par excellence fut longtemps la vie religieuse; c'est par leurs
.~AU'-ES. – 'HM~)-i.tTMX McmH KT t'0).)Tt'jtH H:t'(

croyances et leurs pratiques reti~ienses que les hommes com-


muniaient h' plus parfaitement aussi ht direction de ht vu'
relieuse u-t-etto été longtemps h! (onction principale ')<'
i Htat. Mais maintenant que !a vie reti~ieuso prend un carac-
tère ptus intime, plus individuel, le pouvoir politique perd
cette attribution. tteciprnquetnent, le désir de s'instruire fut
iongtt'tnps ut) désir individuel mais maintenant que ies
hommes dt'sircnt s'instruire ensemble, t'Ktat doit diriger
l'instruction pubiittuc Mitis cot))m<'tttdfs dt-sirs cuttcctits
devit'uncnt-Hs iodi\i(ttK')s? f:otnn)cut des désirs individucts
devieuuent-its coHuctits? !.es causes de ces transfoDuations.
ce Hontencore les inventions et tesdGcnttvcrtcs o)t p)tt((')tc'eft
la propagation des inventions et (tes découvertes. C'est ainsi
que lit découverte de pays nouveaux, publiée dans mn' nation.
suscite le d<'sir coitet-tif de eotoniscr et par suite l'institution
d'un ministère descotonit's: c'est ainsi que ta vu)«nris!(tion
par ia presse des découvertes scientifiques suscite le désir
collectif de s'instruire et par suite t'institution d'un ministère
de t'instrucUau puhtique. Que les découvertes trouvent nu
milieu ta\o)'ab)eàil leur propagation ~M.Tarde insiste sur i''
f ôteque jouent a cet ('g:u'd ies noblesses et tescapitaies, foyers
intenses d'imitation), et, en transformant les désirs sociaux.
eites transformeront le pouvoir.
Les découvertes modifient, non seutement tepersounei poii
tiftuc et les attributions du pouvoir, mais cueore le dotnaim*
dans te<~et il s'exerce. M. Tarde critique t'apptication que
fait Spencer au monde politique de sa loi generato d'cvotu
tion. Le pouvoir n'est pas soumis a cette « toi de la dinerpn
ciation progressive it partir d'un homogène rctatif Hicn de
plus tt6tcrogene que les petits Htats féodaux, et le mouvement
''entrutisateur qui s'accotnplil en France pendant des siëctes
pourrait passer pour un cas d'unincation progressive il partir
d un hétcrogëue rotatif. Un reatite. cette seconde formutc
"crait aussi inexacte que celle de Spencer. Ce qui parait vrai.
c'est que la division du travail politique se fait aujourd'hui
d après ta division des {onctions au ticu de se faire d'après tes
divisions du sol, Autrefois, une poussière de petits Htats re-
vêtus de toutes les attributions rCga)i"nnes et rivaux tes uns
des autres. Aujourd'hui, toutes tes forces politiques locales
cottaborcnt sous ta direction du pouvoir central, mais ce pou-
voir est tui-même réparti entre dinerents corps ou dinorents
individus. Parti d uue « diversité incohérente des pouvoirs
360 L'AXXHH )~-M9!)
SOCMt.OtiWE.
confondus t'Ktat arrive a une « diversité harmonieuse des
pouvoir divisa Mais comment s'e~t aecompiie cette trans.
formation ('raceaux inventions qui ont permis do centratiserl'
lu pouvoir, ~race lit découverte des moyens rapides de com-
municatiot). t'as ptus ici (ju'aitteurs, Tarde n'admet donc
une loi nécessaire d'evutution les transfonnations dépendent
du c:t))t'ice des inventions.
Ce caprice u'est pas absolu il est soumis a des fois, et
même it des luis tuniques c'est lu logique qui mène, il son
insu, le monde politique, puisque ce «tonde est a ta merci des
inventions etqu'it existe une logique de l'invention. t'ar mat-
heur, les fois (le cette logique sont très délicates, t'ourtant
l'homme politique pourrait les utiliser; fart politique repose
sur lit connaissance de ces lois l'homme politique doit cou-
ualtre te moyen d'augmenter son cri'dit en faisant valoir sa
supenorite reeUe ou supposée il doit couuattre le moyen tie
multiplier ses attributions en multipliant les désirs collectifs.
En accroissant l'importance de son rote, il sert d'aitteurs t'iu-
teret générât, car, selon M. Tarde, plus !a vie sociale est
intense, plus la sociabilité se développe, et ptus se réalise
l'idéal de t'Ktat.
X')us n'avons pas la prétention d'avoir indiqué toutes les
idccs que renferme le livre de M. Tarde; nous
avons essaye simplement de dégager les idées principales de
fauteur sur te sujet que son titre annonce. Ht ce sont ces idées,
et ettes seules, que nous voudrions examiner sommairement.
La thèse genft'aie, c'est qu'it n'existe pas en politique d'é-
volution unitineaire et fatale. iUen ne parait plus prudentque
cette théorie. H est d'une bonne méthode d'établir des <'lois
de causation o avant ')c ttasarder des lois d'évolution, ~eme
si lit science future démontre !a nécessité d'une évolution uni-
tineaire, en dépit des exceptions apparentes qu'on peut des
aujourd'hui signaler, it n'en est pas moins vrai que dan~
t'etat actuel de la science, mieux vaut chercher a souder soli-
demeut deux anneaux voisins de la chatne que de chercher à
saisir la chaîne tout entière.
Hcste à savoir si les deux anneaux rapproches par M. Tarde
sont solidement soudes entre les transformations du pou-
voir et les transformations des dcsh's et des croyances, le lieu
causât est-il étabti" Pour Tarde, tout désir et toute
croyance peuvent avoir une innucnce politique a lu condition
quet'imitatiou les propage. Parsuitf, toutedecouverte, quctte
– unmX~A-nuX.«)t:)A).H
.\X.U.Y-!)i.<. KTPOUTt~rE 3Ct

qu'etto soit, peut modiner le pouvoir eu modifiant désirs on


croyaiK'cs. Mais il n'y a ta qu'une possibilité: itn'ya pas de
nécessite. Connue les découvertes qui, en fuit, ont inttue sur
lit vie politique, sont d'ordre très varié conone les iuventions
mécaniques et fcononuques aussi Meu que )es découvertes
scieutifiqucs ont pu juuer ce rôle, on est tente de généraliser
et d'attribuer a toute uouveuuté io pouvoir de modifier lu vie
politique. Peut être faudrait it examiner lu question de plus
pré: emptoyer ta méthode (te difïereuce et ta méthode des
variatiuns pour dresser une liste plus précise des découverte:!
speciates qui out i'hnportauce attribuée par M. Tarde à toutes
les découvertes, Que <<MmveHUons, que 'fM désirs et <ft'.<
croyauces soient les facteurs de t'evotuUou potitique, c'est ce
que nous lui accordons votonticrs que /<)'<<<' itn'eutioH, <ot<fc
croyance, <nt~désir soit un facteur de t évolutionpolitique,
cestcequiresteademontrer.
Peut-être M. Tarde aurait it été couduit a restreiadre ta
portée de sa thèse s'il avait donné de l'Htat unedeHnition
tnoius compreheusive. Pour lui, ie ~ouveruement n'est que
le syndicat des activités collectives. Peu importe ta nature de
ces activités pourvu qu'eites soient coHectives, teur direc-
tion appartient a t'Ht:<LSon oOice est de faire « tout converger
vers tt)) ntOnc ideat Mais quel est cet ideat? M. Tarde dira
sans doute qu'ii t'i{;nore, que t'ideat varie suivant les Htats,
qu'il est pour les uns tu conquête et pour les autres la richesse
publique. Maisue serait-il pas utile de classer les Étuts d'après
lu (in qu'itspoursuivcnt et de chercher si le pouvoir ae dépend
pas des croyances rotatives à ces uns? Qu'un laut qui a pris
pour idcal ta conquêtecesse de viser ce but et se préoccupe de
développer l'activité iudustrielte des tnoditications ue teu-
dront-eltes pas a s'établir daus la forme du gouvernement''
D'après tes lois posées par M. Tarde, la seule tnodinea-
tton serait dans ce cas une diminution du pouvoir nulitairc
et 1 institution d'uu ministère du commerce. Mais ne peut on
penser que lit nature même du pouvoir en serait modifiée'
La nature du pouvoir, c'est le rapport qui est établi entre
gouvernants et gouvernés. L'activité collective, c'est tantôt
t activité imposée aux sujets par l'ordre du gouvernement,
tantôt l'action decidce en commun par tous les membres de
la société. M. Tarde passe sous sileuce cette distinction en
a-t-it le droit? Son omission est d'autaut plus surprenante
qu'il accorde la plus grande valeur a une loi d'évolution (la
HM t.'AX\HH su(:hj).m:)<jrE. )S9!t.!8')

seule qui trouve gn\ce, non sans raison, devant !ui'. a ta toi
setoutitque!tet'uniiatc)':)itendudevenir)en'ciproque.tttttt
donne mcme un sens nouveau, montrant qu'ette n exprime
pas m'cessaironent te passade de taviotencea ta justice,du
vo).')
)'c)tau:e et do rapt au mariage. mais qu'ette est encore
apptiqat't' dan~ te passive du bienfait a ht justice, du don il
t't'(;h:tt)i;e.Mais cette loi. Mixsiintcrprxt~. ne s'!tp))H'[')et ~'tte
pas .') ta VK' potitt'{ue ? Rt pouvitit-oo éntmn'rcr t~'seau~es
<h's tnmsfut'atMtions potitifjucs sans chcrchct' dans 'juft~'s
eottditioMst'activitfconectiveHOjw~'ehtit.ptuKf.U'nt'tivitf
<;t))te(;ti\'cncc<'(t)MGou eonsputic''
Kn msunK', ou peut étudier n plusieurs points de vue tt't
t'nusexdcstnntsfonnaHonsdu pouvoir: cmomptttse moditie )p
ppMOttnct ~ouvfn)p)ncnt:d ? commf'nt se nxtdifipxt )(' att)'ihu-
tumade i'Htat' contmfnt modifie le domainp "u s'cxt'rcput
d'itt'tion
-;c~:ttttibuttuus.'c't<n)t)c))t.sctt';)t)s(o)'nte)tHesniu;'(.'us
du pom'uir? cottuneat se truasfortne la fin de l'état? coMunent
se tr.miifonnpoti''s t'piMtionsdt'ssouvernimtsctdcs~ouvcr~?
H scmbi<? que M. Tarde ne donne pas d<'n'ponsc aux deux df't'-
)tifrcs<(ufsUonseL<;ue. puur répondre aux proniercs, n n'e-
ttthHsseentre les (.nts et les causes supposées qu'un ropport
en)piri'[ued'um'}nsu)!isautesondite. P.L.

nL'itCK)f.UU)T JAK..)! – Griechtsche KultwgesoMchte


~(')!')<f'f't'trtf<<f(~o<)~)'n'~ttt't.L et Stuttgart,
~pcmauu, 3~" p., iu-
Le tome premier du livre de ~t. ){. se propose de nous
retracer t fvuiutiou politique des <;itesgrecques.
four ta bien comprendre, il faut d'abord noter t'<troit rap-
port (;m:t esprit grec a toujours soutenu avec le mythe. D'une
part, il est iueapabte de distinguer outre les faits et ia iegeude
de l'autre, il s'obstine consciemment a rapprocher son présent
de son [tassé. Un parle d'autochtouies, on invente dcsp'nca-
lo~ies. on prend au mot Homère et tes Cycliques. Toute cette
antiquité des mythes doit rentrer, coûte que coûte, dans Hus-
toir)', de metne que celle-ci se pr'~te plus tacitement que par-
tout aiueurs aux fantaisies d'UHe imagination sans cesse en
eveit. t~ reatite pour les Urées :t toujours manqm; d'appâts.
L unité politique est ta P~.t. Sans s'occuper d'origines, on
peut distinguer uMe première époque oUles Grecs ttabitaient
par petits groupements dont la nature exacte nous échappe.
– OM~XmTMX
AXU.Y''K~. ~CtAt.ËST P'tt.nf't: KM
!:) suite d'invasions, ('os communautés se trouveront ein'an-
tccs et il y eut uiors une époque de confusion viotente. peu
dant taqneHe se furmaient, (te tome ou de ftr< mais toujours
j~nihtoneut, les synœcismes. t:t' que ces syno'cistnes avaient
conte de saeritices. de iuttes sMt~tantes. d'ttorrihtescruautes.
<)laissé SMtrace tant dans les mythes des héros pojiadcs
qu'autour des tombeaux, aux fieras. Ainsi créée, l'idée de
la t'otis se para de tous tes signes et de tous les droits d'onû
chose rp)i!:ieusc. Rttc pst (th'iM, ses )tf)otn<sont divins. Hite
ne reconnatt pas (te (troit qui <h''p:)sseson eticeinte, ne peut
~ouftrit'qu'on ne t'adore pas. Si eHe pousse t'individu (at:)te-
ment Mse d''vt'topper, eth*se refuse a lui accorder une indi-
viduaHté. ):u mt tnot, c'est le hmatistne ~rec.
Qu'on suive sou développement a Sparte, en Sicite, a
Athènes, c'est tout un. La r«y:)Hte.atîiohUc ou supprimée do
bonne heure, tit piaec a des aristocraties qui, d'aiHeurs, ne
purent se maintenir que o~ une seu)e trihu avait r6<)uit al
t'esctavage tous ses rivaux. C'était le cas de Sparte. ApD's
que ta haude dorieuue se (ut etahiie dans la vattce de t'Euro-
tits, on distribua des terres aux vaincus en ayant soin de
leur rendre impossible l'acquisition d'une fortune person-
tteHe. Mais contme ils étaient nombreux, on les menait à ta
guerre, unique préoccupation de cette Polis. Sparte est un
camp. Toutes les institutions sont organisées en vue du
tueme but. T.' 2':iMY.'< ~t~. – La tyrannie fut. eu <!rèce,
ta consequen''e nécessaire (te i aristocratie. La manière dont
le tyran s'empare du pouvoir varie selon les vittes. Mais c'est
toujours il la suite d'une tuerie entre partis et (tans la
tsmitte, qui ohtige les vaincus a céder la place. Le tyran
idors règne en despote. Eu gênera), il occupe ta ptëhe p:n'
tepommercc, les arts, t'industrie. Mais it n'arrive jamais il
t''tre en sécurité. !~es itommes Hbrcs et les aristocraties
))u''mes,dontii est sorti, s'organisent contre lui. La iuttceiviie
est il recommencer. – Entiu vint ta démocratie, tci, on a
auairc a un gouvernement conscient, do ptan arrête et rcn6-
chi. Or, on a remarque que les Crées ne surent jamais conci-
lier t'egatite civile avec t'iné~idite politique. Le <<<~Mifdevait
gouverner mais l'individu aneete a son service était suspect.
L'histoire d'Athènes est le dcvetoppement de ce contresens.
Les stratèges et les innombrables fonctionnaires changeaient
d année en année. Le cas échéant, on avait recours à l'ostra-
cisme. La politique se traitait devant r~Fch'~M, prenait &
N<!4 ).'A'<XtiE<W)')LW!t'}L'H. t~-tXt')

tout homme tout son temps. Mm!!ce grand mot se prêtait à


toutes !es interprctati'ms et tes démagogues y firettt passer
l'ambition et t'avariée personnettc. Au nom de t'Htat on se
vengeait de ses ennemis, on exploitait tes riches. Li) démo-
cratie, dit Aristote, conviendrait parfaitement a des fermiers
bien pauvres et trop éteignes tes un:}des autres pour discu-
ter tes affaires. n'est toujours pourtant h) forme du couver'
nement qui finissait par prevatoir ut) peu partout, quoique
ta lutte entre riches ou aristocrates et convoiteux ou démo-
crates se renouvelât sans ces~ejusqu'à t'arrivee des Romains.
Du reste, ta vitalité de ces communautés était vraiment
démoniaque. Plutôt que de renoncer Hcette forme politique
– et certes ou n'eu était pus aux beaux jours – hommes,
femmes et enfants s'entr'e~nrgeaicnt. ou encore cherchaient
a sauver par mm (mtf ~neritte ta Potis qui, depuis tong-
temps, n'existait pins que deMom.
Ce fut la fin de cet étrange idcat. Les Crées eux-mêmes, en
raisonneurs qu'its étaient, i'avaicut discute, juge, modinc.
Il était de mode de faire des HepubHques; mais décidément
ta Potis avait trop cause de souffrances. L'esprit de lutte est
un de ses traits principaux. Xuiie part, comme en Grèce, on
ne s'est battu pendant des siëctes entre parents et proches.
Mais nutte part, non ptus, on n'a porte aussi haut l'union et
ia générosité nationates. Le chauvinisme grec est de la der-
nière extravagance et si i'on avait raison de dire fa (Jrecegio-
neuse, il eut mieux \'a!u ne pas parier du bonheur d'y vivre.
!'n des derniers paragraphes du Hvro p. 3)0-KXi; a pour
objet de montrer comment certains phénomènes reii~ieux et,
en particuficr, les grandes fêtes pauiteiieniques ont exprime
et aiimente t'unite nationaie. Quant a t'objet. ù ta méthode et
ù t'utiiite du tin'e, nous n'avons qu'a répéter ce que nous
avons dit plus haut à propos du deuxième volume, consacre u
la reiision grecque. J. T. STtt.KXKï.

f'tKTfMOHMfE~Tt. Il Capo deUo Stato e il GabiNetto (~.e


t'/<f/'/f /'A'f/ /<*CM<'t'<«'S<Mf/('o </<'
(/<t't'«t)
<'</t/~M<c«c~t(7M-
~t'u<tf<–tt"n):t,f.sc))t't', t.i, t v.<).i)t-S",tuC p.
Voie)te Jotthtc probi~mct)m-vt'Mtexamine)'M.Chimifnti.(.')))<-
titutiottdu chef ftHt.tt mmh-ttx'a-t-t-))<;uttc vatctu' .jnmti'tUt;;iif
ttt'ttuit-t))''t)''s ptiucipcs~'t<t''t;taxtiu <hoit pubiic uut<ien)': chef
d'Ktatmudo'ne n'cst-i) (juc h- )t')ttvs<ti[;mtd'uno aucifoxe tr:)<ii-
tion, t'heritier déchudu munar'tue:<t)~tu'?Etd'itUtret';))'t,t'iustitu-
AXAMStix.–j.At'AMtf.t.H 3(!8

ti('nduc!d'mctp;tttc)oet)t~tr~:t-t-M''un''va)''U)'jmidi(jm';s<'
drdnh-))c des principe du droit puhn('?()ubi<)t)ccahin''ta-t-n
:tt(pttSMtt pouvoir ct)et)tph''tatttpt'uA)'t'u sur )<'pmnt)irdun'i'
Htvtm;i<ar'pm)'.<).:tt)h'n:trchn'at~utu<'('stu))")))yH)t't.t~est
t'n r'ratu'e tju'on ft) croit trouver le mmtf'tM.U), on droit, pondant tt't
))niti.i~c)csdc.wnhistt)ir<)atno)tart;hM)ran<:ai-i)'t)'.)j!m)ai.<;tc)'c.
Yt tUL'd'UH puuvoir absutu jp. M'. ).(*t't'i j'uswdait te pouvoir exécutif,
)uaisitM)\'xf)';ait qu'avec ta coU:)t'ura)iund'onpr'')ni<'r ministre
11 dM sf'o't'taitt": d'Ktat. )) poss<d:nt )f pouvot)' tt'-t!is)i)tir,mais ic jfuc-
t:!i:nit!tV'')f'Ht:tt'!<«''))')'.t)t.'(<'t)t't'iu'tt'))t''nt;nfht,s'iijui!)it)~s
cas t'oyimx,il n'* ))u.<s<d!titp!n t'L'(t))t' j'um'un*judiciau't* j)ni«jm* Ics
'iMt)<'ur!t!n:uct)th'm'!<ttihtm:ntXt't)(uc, de toute. h'sscut('ttc'<,uu un
pumttita))j)pk't' au t'!tt')t'tn''t)t. t.:t t))<)t!H'chicub~t!upn'a pasrcttMt
Atbnuct'UM<'Htat<t;st-i't-dirt'un<)[K')!'onu<'jm-idt'[m'
Au contt'im' t'Htat )n'u)<'t'n<!f-'st uno)~'t"))n''ju)'idi<~e. En pa!
snot ()'; rut)cit;)i t'git))<' au nouveau, t'Ktnt n'a pas chatte'- de
f\'t)ne on a consf't'Vt'sixot un s<t)v<'tain, dtt moins un chef d'état i
toais i) y a f'u c))a))t!<'m''ntd'' sut).t.tnc<' dans la <:oustitutiot) de
t'Ktat~~).0).L'i<.nn'<'t'amt)<f'd"))))Gptus&)ui-tt)'n!<'NtiM; i
il la trouve dans t'ut'j:at)i<atiuujut idit[uc de;) puuvoiM de t'Ëtat. C'<'st
d~xc um' vu<'.snpt')')!ci)')tc<)u'' de cu))sid)''t't'r fc )))onat't[uc constitu-
tiotm'd cennnc uo avatar du munanjm' absutu eu rcatitc, c'est une
institution uou~'n' Et il <'n est df tt~tm' du cabitK't. – !.a fin du
ttaYai) tc~uttit trop dircctt'tocnt a fart j'otithjuc pour tjuc nous
nou'i y an'ctious. t'. t..

CAt.KEtt. – PoUtikals Wiasemschaft;« ~of<'<~K(' coMtMtc


«.'t'rMcc).
Strasbourg, Meitï.tSM.

tt.\t)X. –DieKoenige der Germamen. DasWesem desaeltesten


Koenigthums~.V«~o'<' de /f( t'o~M<e<~M<(<GfnM<M)\t'M)(t'M;.
t.cipïig, «reitkopfet Haertct, p. x\')t-226.

M.\).).OCK.– Aristooracy and Evolution. Adamet t!)ae)<,Londres.


)M8.

t!). LA t'AMtt.t.Ë
t'arM.tt<;t))ftU!M.

C.-Y. STARCKE. – La famille dans les différentes


sociétés. P.u-is, Giard et Bri6t'c, 1899, «-~3 p.

Le titre de ce livre en dit mal le contenu, tt ne s':)git pas


d'une étude comparaUve sur l'organisation {amilmte dans
~6G L\XXt~ SOC~tLtjm~rK. i~.J~9

t~nft:tY.t,AtA.t~t.t.t,.t't. )1
tes tttUeremes soctetes. t.e but de fauteur est plutôt de faire
voir tes raisons d'être de notre morale domestique actuette,
ainsi que te sens dons tequet ette paraît appciée a se déve-
topper duns t'uvenir. Seutetncnt, u l'occasion. il appuie ses
explication!' et ses prévisions sur des faits empruntés ù t'his'
[oire ou a t'etttnograptue de la farniHe.
Tout t'ouvra~e est dominé par t'iuée suivante c'est que
la famitte est te domaine propre de t'indhidu. Ha t.utt qu'it
~it au dehut's, (ju'it se tn~tc a ses autrus coucit~yfus. t'hummo
est soumis a uuG monde duut t'mtique ubtct est du sauve-
garder t iutfrét de ia sociL'tu.Mais, « duus sa maison, it vit
cottuxf il lui ptait; ia tribu uu i'~tat n'a rien fui pt'ocut'cr
un u lui pt'Gsct'irc La nxn'aiu domestique « t'envoie tomout's
vers ta vohmte de l'individu n ne s'ensuit pas, d'aiiieut-s,
que les cuututnes duh'eut mjcussaifement varier, du tout au
tuut. d'tnt fuyer n t'autrc; les faits ntuntrent qu'une certaine
homogénéité est la regte geucrate, surtout a t'origine. Mais
etie uc vient pas de ce qm' chaque httniHese soumet à une
regfc qui lui est extérieure lu cause et)est simplement dans
ta similitude des hesoinset des circonstances et dans ta puis-
sanceavec taqueHeta su~estiun sociideagit prinutivemeut.–
K')t seutement cet individuatisme serait immaneutà ta famitte
de tous tes temps, tuais il serait aujonrd'hui plus prononcé
qu'autrefoi- Sansdunte. ta fa)))tttepeuh''))'e considérée sousun
autre aspect. D'une part. parceta scutfju'etteest une vie com-
muue entre pinceurs personne" cttitcun de ses )nen)bres est
obtint'' de tenir compte des autres et 'tes exigences de la petite
eottectivite qui est ainsi (ormee. D'un autre côte, t'Ëtat ne s'est
jamais désintéressé des retatious domestiques;1afatnitte a tou-
jours été, a des de~n's ditit-rcnts, uue institution subordonnée
aux nécessités politiques. Mai;,cette dépendance de l'individu
par rapport au groupe famitiat ou de ce groupe par rapport
a des tins supérieures qui te dépassent, tend à s'atténuer de
plus en plus et à disparaitre. !)e plus en ptns, t'organisation
de la (a)nitte devient « une aHaire privée, décidée par les indi-
vidus eux-mêmes, seuiem''nt protégée et nun régutarisée par
l'autorité de t'Htat p. 7. Ce sont tes besoins, les intérêts, mo-
raux ou autres, des individus (tout ciiuest composée, qui en
déterminent et en doivent déternnuer la forme normale. Il ne
faut donc pas partir de ta famille commcd'untout. mais passer
en revue, les uns après les autres, chacun de ses éléments et.
voir ce qui se trouve impliqué dans la nature de chacun d'eux.
AX.U.YS)!– t..t t'AMtf-LK M67

Ue ce point do vue, tes personnes qui doivent être prises


eu considération avant toutes les autres sont ccttes qui fon-
ttL'nt lu famitte; c'est-a-dirc les époux. Or tours relations peu
vent atîecter deux formes dim'rcntes te mariage ou t'union
Hbn'. D'au vient ta primante juridique et morate dont jouit ta
première de ces unions par rapport a ta seconde ?
tétant donne le postulat de fauteur, lit raison de cette pre-
iocuce m' peut se trouver que dans ia nature difïercnte des
;.cntuucnts que les deux spxes ont l'uu pour l'autre selon ta
manière dout ils se sont nuis. Coe uuiou tibru, ~oatractee
-uns en~agetHents réciproques, a pour mobite unique ou pria-
t-ipat tGdésir sexuel. t/ttonnu', dans ce cas, Medésire dans lit
fenone quece (lui peut satisfaire ses seus; mais il ne désire
pas son caractère, tout ce qui a rapportasou esprit, a sa vo-
tonte, etc. Car s'il t'auuait tout entière, il s'unirait a elle tout
entier, ii eu ferait la compagne (le toute sa vie. sa fenone.
t'ar consequout, daus ce ~ettre d'union, lit femme n'est cousi.
dérée que par un de ses côtés et nn eùte secondaire; elle est
diminuée et elle ne peut accepter cette diminution, qui est un
untrage, sans manquer n ses devoirs envers ette-n~me, sans
abdiquer sa dignité. Le mariage est donc la seule forme
d'union sexuelle à taqnette ta femme puisse se prêter sans
déchéance car c'est ta seulement qu'elle joue sou rote de
personne humaine, dans son inteifratite. Mais ce n'est pas
sfnh'meut lit supériorité morate du mariage qui se trouve
.tinsi justillé-e; ses caractères distmctifs sont expliques du
même coup. M exclut, en ellet, l'idée même de t intidetite.
jtnis()ue celle-ci implique nue union libre et que ces unions
tout immorales, t'our ta même raison, la monogamie est ta
~eute furmo qui lui convienne.
Si telle est ta raison d'être du mariât;?, le formalisme juri-
dique qui eu entoure actm'ttcment la célébration et qui en
conditionne la validité devient, setnbte-t-it, assexdifncitement
fXpticabte. Tout ce qui importe, c'est que tes cpoux manifes-
teut leur intention d'associer pour toute la vie leur personna-
lité morale tout entière, et cela d'uue manière authentique.
AÏ.tis pourquoi serait-il nMcessaire que t'Htat les obligeât à
exprimer leur consentement sous une forme détermina par
)ui' M. Starcke arrive cependant par un détour à trouver
qm'tque raison d'être anx solennités obligatoires. Elles sont
le meittcur ntoyen de prévenir toute confusion entre les unions
fibres et tes antres. Or ta loi est fondée il poser comme un
3CS tXM-t89U
L'ASIE ~mo).OU~'CE.

principe que quiconque a la forme votonté df contracter ttta-


riage doit M l'autre partie do faire tout te possible pour qu'il
ne puisse s'étcver aucun doute sm' ta nature de t'uuiun (urmée
'p. US). L'auteur s'inspire du morne esprit écicctique dans ta
solution qu'il donne au proi~téme du divorce. i'uisque le nia-
riagf repose uniquement sur les sentiments des parties, ou
doit p)'<vuir le cas où ces sentiments seraient modifiés a uu
tel point que le t'OH<o~<«M< ~<<)M«<<f<'cesserait d'exister en
fait. Mai< d'un autre côté, comme t'irrcvocahititedu vœu
du muriage est dotHMCdans sa uaturc tn~mo u (p. 103'. ht
ic~itimitM du divorce '< trouve ses limites dans ce qu'il ne
doit pas attaquer la sainteté u~tne du tuaria~f eu doMnaut
une trop grande tatitude aux caprices de l'individu ') ~p.t tti).
Apres avoir ainsi traite du utaria~ fauteur passe aux rap-
ports des <*pouxau cours de la vie conjugatc. Hdémontre que
rinferioritë juridique de la {onnte n'est ptus qu'Utte survi-
vance d'idées qui disparaissent. L'f~atitc morate des deux
sexes doit être consacrée par la toi. L'unité de la famille ne
sera pas compromise pour autaut, de mctne que t'unit'' des
Htats u'a pas c'tc entantec par ta substitution du tiberaiisme
donocratique a t'autocratie monarchique. Puisqu'on principe
les voloutés des deux époux doivent être concordantes, il
n'est pas nfcessuire d'organiser toute ta société domestique
en vue de dissidences cventueHes. Quant à la vivacité parti-
cutiere que le sentiment d'autour tient des dittcreaccs que
présentent les deux sexes, au point de vue meutal aussi bien
qu'au point de vue physique, elle ne saurait être auaibHe par
ccta seul que les époux deviendraient c~aux car cette e~a-
lité n'exclut aucunement un partage et une dittereneiation,
mente marquée, des fonctions famitia!es. Sur les rapports
économiques des époux, ta pensée de l'auteur ne ressort pas
avec une parfaite netteté. !t compare le régime de la commu-
nauté et le régime de la séparation des biens le premier est
d'origine germanique, tandis que le second est plus particu.
lièrement propre aux pays romans. Ses préférences sont évi-
demment pour la communauté et, par là, il entend une ad
ministration commune et une propriété commune. Mais il
reconnaît que, pratiquement, f administration commune peut
se heurter à des difficultés.
C'est seulement dans !a quatrième et dernière partie de
fouvrage qu'il est question des enfants et de tours rapports
avec les parents. Si ces sortes de relations se trouvent, ainsi
AX.tH'm. – LA HMO.t.E 369

reléguées au second p!an, c'est qu'ettes M'ontreettement au-


jourd'hui qu'une importance secondaire dans lit vie domes-
tique. C'est le couple conjurât qui est devenu le centre de la
famittc. Les enfants, dont tu rote était autrefois pt'fpunderantt
ne sont plus maintenitnt qu'un surc'uit heureux et le com-
piement naturel dn mariage. Les époux s'unissent pours'unir,
et non. pour procréer. Inversement, il suit de ta que tes en-
fants ue sont pas tu pour tes parents, «uns peureux-mêmes.
C'est pourquoi les anciennes conceptions d'après tesquettes
les parents seraient investis d'une sorte de droit de propriété,
d'une autorite native sur teursenfauts, oe correspondent plus
ù t'etut actuel des mœurs. Lo père n'est ptus pour les siens lit
personnification sacro-sainte de t'être familial, impersonne)
et eternet ce n'est ptus qu'un être humait)en faced'autres êtres
humains, plus jeunes que lui. H n'y a donc plus place entre
eux que pour un sentiment de mutuel amour. C'est cet amour
qui, de plus en ptus. tend à déterminer lit manière dont ils
doivent se comporter les uns envers les autres, et nou ptus
je ne sais quelle crainte revt'rentietto pour ce qu'un appelait
jadis !a majesté du père de famitte. L'n tel tibcratismc
semblerait devoir entratner la condamnation de t'herita~e «t
<H/M<~et surtout de l'héritage obligatoire. Car s'il n'y a plus
entre les membres de la famitte d'autn-s liens que ceux qui
dérivent de leur affection réciproque, comment peuvent-ils
être obligés tes uns envers les autres en dépit de leurs senti-
ments ? On est tout étonne de voir M. Starcke muttiptier les
iugeuiosites et les distinctions pour échapper ù cette consé-
quence naturelle de ses principes.
Si nous avons cru utile de donner quelques détails sur te
contenu de cet ouvrage, ce n'est pas que nous y voyions une
théorie scientifique de la famille aetuette. Hn ellet, les argu-
ments, attegues it l'appui des conceptionsqui nous sont expo-
sées, sont généralement dénués do valeur objective; les faits
sont rares et interrogés sans méthode. Toute cettediatectique,
qui dégénère souvent en une casuistique quelque peu sub-
tile, para:t bien n'être là que pour justifier des aspirations
qui lui sont antérieures. Mais comme ces aspirations ne sont
certainement pas personnettes a fauteur, comme elles se rc-
tiomicntcbex bon nombre de nos contemporains, il est impor-
tant. de les conuattre; et par cela seul qu'on essaie de tes sou-
mettre u une sorte de preuve, ou s'oblige à eu prendre mieux
conscience
-P. et a eu donner une expressif y_ptus claire. C'est ce
H.Hn!)f)t);tM.M<csoci<t.i!fM.Ï<M.
~70 t.XHH-")Ci..)~.t.K.I~S9"

qui fait l'intérêt de ce livre; c'est un doemneut qui nous ren-


seigue sur lit manière dont les esprits cultives de notre temps
conçoivent ht famille et sou rôle dans lu société.
11 y a toutefois, a la base de tout ce systetue une proposi-
tion dont 1 inexuL'titudodoit être relevée tt u'est pas vrai que
lit famille suit le domaine propre de l'individu. tt M'ya pas
de famitie sans un droit. sans une tMoruteduttfstittm', et ce
droit et cette tuuraie sout imposes au groupe familial par let
société fttnhi.tute. Cirque type de fatnitte est eu rupportsavec
uu type sueiut détermine; c'est doue qu'il exprhMe autre
chose que des besoins iudividuets. Kt phto un avance dans
l'histoire, plus ou voit i'Htat interveuir dans les détails de lu
vie de fatuiHe sou rote, à cet e~n'd, est autrement impor-
tant qu'ii n'était à itotne. H est vrai qu'eu tneme temps ia
moritte dottn'stique devient moinsoppressive aux individus
mais il en est de même de la morate civique ou de la moraie
professiouucHe. C'est que, dans toutes les sphères de ta vie
sociaje, t'individuatisme croit avec l'etatisme. Pour en revenir
a Rome. n'est <'e pas i'Ktat qui a iihere te fils de famiiiede
t'autorite, si lourde à l'origine, du ~(<<t'</itwt<««

JCX'tt) ih'ou A.– LesBa.-Ronga. A'f~xto~'o~At~


<;< /A' <«'«'< </<'/'f ~(t'' /<~o«. ~'<~<'<tM </<'At So<'t'~
M''M''M/f'<.«'f"«/ t. X.. XeucinUc), imprimerie
Attin~er. tS'M,~)t)'p., in-H".
Ou a vu plus haut (p. :Mu)ies renseignements que fournit
cet ouvrage sur la religion des Houga; tnais la première
moitié du livre est consacrée à l'organisation morale et juri-
diquedeccs tribus, notamment à la vie de famille et aux rap-
ports de parente.
Le village se confond avec la (umiite ii ne comprend gem'-
raietnont que des pitreuts. ti est (orme de huttes disposées en
cercle et placées au mitieu d'un petit bois tounu au contre
du cercle se trouve l'enclos aux hœnfs i.p. t02 et suiv.). C'est
t'unite sociale etetneutairc dont la répétition forme la tribu
'p. )t'u. Chaque village a son chef et cette dignité est héré-
ditaire le fils aine succède au père. Son autorité, toutefois,
est soumise à un perpct.uet eootrote s'U ea abuse, ou s'il
est incapable, il peut être déposé par uue sorte de conseil de
famille (p. S8 et I~Oj.
La parente agnatique jouit d'une véritable prépondérance
AXAt.Y'iK'–).\t'Mtt.t.K 3~I

)a parenté utérine, tout en étant reconnue, tout en ayant


même des conséquences juridiques dont nous attons parler,
a une moindre importance. Ainsi, taudis que te mariage est
pruttibé presque N<<H/tK<fMw entre aguats, il n'est interdit
entre parents par les tnèresque jusqu'à la quatrième gêné.
ration 'p. 8S). i)e même, t'oucto materuet a, daus sa famille,
une situation morate bien inférieure &celle de t'oncte pater.
ne) p. '?H.7H). Les traces de lit (.unitte utériue sont donc, eu
grande partie, effacées. Cependant, elles n'ont pas totalement
disparu. Quand le mari ne veut pus ou ue peut pas acheter
sa h'ntnx?, il l'enlève et, dans ce cas, c'est chez son oncle
materne! qu'il se retugie fp. ?'). Si, dans lu suite, il n'arrive
pas a cotnpteter le douaire, ta première fille qui nattra du
mariage ainsi contracté appartiendra à lit (amiite des beaux-
parents (p. 40;.
Les nomenclatures des rapports de parente nous ofïrent une
classification des rotations familiales qui est, dans une large
mesure, indépendante des rotations de consanguinité.Ainsi, te
tr''re du père est désigne par le même mot que le père, la
sœur de la mère est appelée comme la mère et, réciproque-
m''nt, la tante maternelle donne à ses neveux le même nom
qu'a ses enfants (p. fS.6 et 8~-8: Cette terminologie est
don' dans ses ii~ncs generaies, conforme a coites qu'a rap-
portées Morgan. Mais un fait qui parait beaucoup plus parti-
cutipr aux tribus Honga est le suivant tandis que le neveu
utf'rin appelle oncle le frère de sa mère, il donne te nom de
femme a la femme de cet oncle et celle-ci lui donne le nom
de mari. Il a, d'aiiieurs.aveceUedevcritabtes privautés. Une
relation du même genre. quoique moins accusée, existe entre
une jeune nUe et le mari de la sœur de son père (uuctc pa-
ternet par attiance) ~p. 'M. T!).
Ces particularités sont dues a lit pratique d'une sorte de
tévirat assez particulier. Un homme qui eutre dans une
famille par le mariage a des droits conjugaux, au moins
t'vt'ntuets, sur d autres femmes que celle qu'il épouse; et,
inversement, une femme qui se marie contracte <~o/«f~ des
relations conjugales, au moins évenluelles, avec d'autres per-
sonnes que son mari, mais parentes de ce dernier. Ainsi,
quand elle devient veuve, elle devient, de droit, t'épouse du
frère de son mari ou, à défaut de ce frère, elle passe aux
mains du neveu utériu du défunt. Voita pourquoi ce dernier
la considère de tout temps comme étant pour lui une tetume
3721.) L'Axât: soont.Mi~rK.tsas.tfM)

possible, et la traite en conséquence. Ce qui montre bien le


rapport entro cet usa~e et le tevirat, c'est que le neveu utérin,
qui ttcrite ainsi de sa tante, n'est pas propriétaire des enfants
que produit ce nouveau mariage. )) est censé travaiitcr pour
son oncle décède; sente, uue des filles qui uattront do lui lui
appartiendra. Les autres iront ai celui qui a hérité du nom et
des biens du défunt, c'est-à-dire a sonfils atoe fp. (!!t). Aussi,
quand un homme u'a pas de tits, il adopte directement le fils
de sa sceur~p. 233t.
De ces faits, il resutte donc qu'entre certains parents par
attiance'ta femme du tnari t't les frères de ce dernier, lit
femme d'un homme et les neveux utérins de cetui ci) il y a
une sorte de mariage de droit, au moins éventuel. Ot', entre
d'autres alliés. qui ne sont pas plus proches, tout eotutncrce
est. au contraire, sévèrement interdit Ainsi, un homme ne
doit pas seulement s'abstenir de relations sexuelles avec la
femme du frère de sa femme il doit la fuir 'p. 80). Eite est,
pour lui, strictement tabou. Comment se fait le partage entre
les atties auxquels le marine est interdit, et ceux entre tes-
qucts il est de droit, c'est ce qu'il est assez difneite d'aper-
cevoir actuellement, d'autant plus que les renseignements
que nous donne fauteur sur t organisation domestique des
Mongasont très incomplets. Mais il est iutcrcssant de noter
tes effets contraires que produit ainsi le mariage entre chaque
époux et ses alliés. It le rapproche etroitement de certains
de ces derniers, t'etoi~ne radicalement <tecertains autres et il
semble bien qu'il y ait une corrélation outre ces tabous sexuels
et ces espèces de mariages obligatoires
On trouvera en outre, dans ce livre, des chapitres sur l'or-
ganisation politique et militaire 'p. ):!4-t83) et sur la vie
industrielle p. t83-). Malheureusement, l'auteur parait
peu au courant de t'ethnographie comparée; il en résulte
qu'il passe à cùte des questions les plus essentielles et se
répand, au contraire, en détails d'un intérêt parfois secon-
daire. Pour la même raison, les faits qu'il rapporte ont sou-
vent besoin d'être interprètes pour prendre leur physionomie
véritable. Par exemple, M. Junod semble ignorer l'existence
des tabous sexuels, du tabou des beaux-parentset, pourtant,
certaines des pratiques qu'it dt'erit ne sont évidemment que
des variétés de ces usages. C'est dire qu'il lui était difneite
d'en bien voir tous les caractères.
AXU.YSM.–t.AFAMttJ.R 3M
F. HHRNARt). – Le Turkestan et te Tibet. ~<' ffAtto.
<)<~<t' et Mt'to~t~tf. Paris. Ernest Leroux. )MM,4~ p.,
in-4".

L'auteur, mcmtn'e de ta mission que Dutrcuit du Rhins


diriitea dans la Haute-Asie, expose dans cet ouvrage les résut-
t:)ts ettmograpttiqucsetsociotogiqnes de sou exploration. Un
précèdent votmne, paru en )?' contenait, le récit du voyage
avec un ~raud nombre de photographies dont quotques-unes
ittustrent utilemeut le travail que nous allons anatyscr.
Quoique M Urexard se propose surtout de nous donner une
description d'euscmbte des deux sociétés dont il nousparte.
cependant, comme tes renseignements qui présentent le ptus
d'intérêt pour le isociotoguesont ceux qui nous sont donnes
sur lit famiUe. il nous a paru preferabie de ranger ce livre
partni ceux qui se rapportent a t'or~anisation domestique.
Xous mentionnerons accessoirement les faits d'une autre
nature.
t. /.<'?'t«'A-M~<HC/«'ooM. Pour ce qui concerne ce pays, il
est d'autant plus naturel de s'en tenir a ce qui concerne ta
(amitte que c'est à peu près lit seule institution vraiment indi-
~('no. Les Chinois, en s'emparant de cette coutree, l'ont bien
recouverte de tout un réseau administratif. Mais cette admi-
ttistratiun ne tient, que par nn tien extérieur et superficiel u
la vie de ta poputation cite uo comprend que des Chinois et
c))e est organisée et fonctionne exclusivement d'après les
principes usités en Chine. Elle ne saurait donc nous rensei-
gner sur les relations sociales sous-jacentes ou nous aider a
les comprendre, puisqu'elle n'eu dérive pas. Il est vrai que,
comme il arrive souvent, cette organisation arlilicielle et
surajoutce pourrait en recouvrir une autre, vraiment autoch-
tone, et que tes conquérants auraient conservée tout en se ta
subordonnant. Mais ht seule qui existe est tout à fait informe.
i) n'y a ui ctaus, ni castes, ni groupements définis d'aucune
sorte. Les seules différences sont celles qui tiennent a la
nature de lu profession et à la richesse, et, quoique tes condi-
tions soient, en fait, le ptus generatement héréditaires, ottos
lie sout aucunement fixées par la loi (p. <<(). Sans doute, il y
a nécessairement une certaine organisation territoriato; mais
l'auteur ne nous donne sur ce sujet que peu de renseigne-
ments. H nous dit bien que la circonscription administrative
élémentaire est ce qu'i! appelle le canton et que t'adminis-
t.'A\XKt;~h:«.).U).t.-).'t:.tMS-)S'~

tration en est comptètement abandonnée aux indigènes. Mais


qu't'st-ce au juste que le canton? Hst-ce un ancien {frunpc-
tnent uaturpt qui a survécu. X'est.ce qu'un cadre ndmiuis-
tratifcréé par tes Chinois'Xous n'avons pas trouvé <te
réponses :'<t'es questions.
La (!')niHt.'présente le )nemc cameterede tetacttcment ft
d'ittdétenoiuation. Letien conjura) est d'une extrême fruiîitité.
Pom-ta tnoindre raison et ntéme sans raison, ta femutc ras-
-.oot'te les ubjets qui lui appartiennent et se retire t'ttcx "es
pun'ntsfp.)H)'.t<écip['oqt[RUtent,t'ie)t ne ta protège contre
tes c~prit-esde '.on mari. Parfois, pour se remarier, e!te n'at-
tend n)~t)t': pas que le divorce suit ))ronon't: }). !) Aussi
est-ce nue ~'x<t'pti(Htqu'une femme de tt'ettU'attsu'ait pas eu
plusieut-s maris. La )ibet-t6 des ttunnoes est plus ~t-ande
encore. En voya;;c, it n'est pas d'homtnp t'espectaDe ({Ut,
ohii~ de s'arrêter (judques jours dans une tocaHtc étonnée,
ue''())ttt'a<tt.-utte))uuveitcun)0)i)'sttt)i'e''p.).)Lap<j)y~a.
mie est, d'ampu)' pprmisp, quoique peu pratiqu'p. Ce qui est
extraordinaire, c'e~t que ces extrêmes [aeitites, accordées par
ia loi, n'empecttput ni t'aduitere p. !). ni la lrrustitutiuu.
CeUe grande tiherte de tnœurs est d'urijjiHe très ancieMne eUe
est si~natt'e des les prenuers siècles de notre ère 'p. t~ A
noter que le mariage se contracte de préférence outre parents
'p.!)';).
Quoique, nous dit-on, la femme soit considérée comme un
être inférieur, en réalité, pourtant, elle jouit de droits impor-
tants et d'une grande liberté. Htte va partout en compagnie
de son mnri: elle même le pas sur lui, entre la première.
prend la place d'honneur, boit et mange la première; dans
la rue. elle marche devant son mari, comme, dans le cortège
nnptia), la nancce devant le fiancé. Dans les affairessérieuses,
elle jouit d'une grande autodté. Du reste, elle conserve dans
le mariage ta propriété et ta tibre disposition de ses biens
propres; tant qu'elle n'a pas d'enfants, elle en donne les
fruits à ses parents; en cas de divorce, elle devient absolu-
ment ma!tre=se d'ette-meme.
Les rapports de parenté sont naturellement aussi taches
que les rapports matrimoniaux. Les collatéraux ne se doivent
rien entre eux. Les frères se séparent le plus souvent. On ne
trouve donc plus de trace du ctan et de lit solidarité domes-
tique qu'il implique, sauf, pourtant, dans la classe des
grands propriétaires qui s'appuient avant tout sur leurs colla-
t'<\).Y<H<. H t-AMtH.H 373i-S

teraux et Mtttes.dtssemtoésdaus le mctne canton. Max,


mente dans ce cas, ce groupement social n'est plus rfcomnt
par lit loi. Le tien <)ui unit tes enfants u leur père n'est pus
moins frète. Les garçons H douxe ans et les Iilles a dix
ccttappenta t'autoritt'' des parents <p. ):<: on ne tes marie
mâture eux ni les nus tu les autres 'p. tf?). Le plus souvent.
le }f:))'con, une fois marié. s'éteigne (te snn père. Les parents
s(.'dMH)tt<'ressGnt(tp tem-s enfimtsHmesure ~u'iis~'audissent.
ut )'écipt'0(]ue)))C))t~p. t~'h*.l,
Suh'Hnt rauteur. cet t-tat de lit famille sertttt du à ta deca-
'tehee d un re~itm' pittriarca) qui aurait existe auto-jeut'emeut.
.\{aisi) nous est in)possib)ed'eti apercevoir ta tooittdre trace
il travers les faits qui uous sont rapportes. Ou dit, H est vrai.
que !e culte des ancêtres était très généra) dans )a Kachgarie
primitive, et il n'est pas douteux que ce culte ne soit solidaire
d'une nrgaui.'Mttiout)atria)'fa)e do ta famille ~p. ~mi. Mais il
faut bien se garder decoufondre le culte des aucctres, tu reti-
i~iondomestique, avec les sintptes rites fuoeraircsque t'ou reu-
cuutre dans presque toutes tes sociétés connues. Autre chose
est diviniser l'aïeul. t'esprit de lu fatutHe autre chose, accom-
plir les pratiques qui doivent éloigner ou reudre iMotïeusif
) esprit du mort. Or, ies pratiques qui nous sont dècrites ue
'-OM(que des rites de deuil ptus ou tooins devetoppés et, par
conséquent, elles n'expriment pas des senthueuts de so!i-
darite domestique. Seul, le caractère sacré du feu de ta cui-
-iue pourrait, peut être. avoir cette signification. Mais te feu
peut être et a été considéré comme chose religieuse pour bien
'('autres raisons, f)o même, nous ne nous expliquons pas
comment M. U.. toujours sous l'empire de la même idée, a
pu dire que le tnar):)~e au Turkestan. comme à Home, avait
pour objet de faire comptètement sortir ta tittc de sa famille
ttataic, pour la faire entrer tout enti&re dans la famiUe de
son mari (p. tt4- ce qui serait, eu pnet, l'indice d'une
famille patriarcale ttès deveioppée. Xous savons, au con-
traire, que lit femme mariée rentre, pour le motif le plus
futile, chez ses parents; qu'avant la survenue d'enfants, elle
sert à ses parents les fruits de ses biens propres. Les liens qui
la rattachent à sa famille d'origine ne sout donc pas rompus.
Tout ce qui nous est raconté et de la liberté invétérée des
A nutt-rt)U):)t; pt'rc!t )t<;)t)t<ttm)t&
tedt «Ud'' v<')"tn''.et.cttfdttt~mi-
ht:)))..Ottvoit~a<'te droitne j'ruuv<uuttetm'ot)\i!-t<'nct;<)'un)<oav«H
t~t)-ia.f<it.
3)0 ).XXt:H!)t:tf'f.)))!t't'K.tMi!.tS')

mœurs nm.it.
scxucttes .,vet de
.i.. 1'An.nn~¡n."nn ~In lo
l'indépendance de la femme exclut
é~atement cette ttvpothése.Hnfh), dans la cérémonie du
mariage tp. :!<Set suiv.. it n'y a que F<mne trouv<'d:ms
toute sorte de socit-t~ oit il n'est pas question de pouvoir
patriarcat.
L'impression que nous produit cet ensemble de faits est
que h) famine utérine a du persister assex longtemps dans ce
pays pour en attecter les mœurs. Car elle apporte partout
avec elle ce taisser-attcr dans tes relations conjurâtes et
domestiques, cettt' situation relativement favorisée de lit
femme que nous venons d'observer. C'est la famille dt son
minimum d'organisation. Quand le c!an est fort. l'esprit de
solidarité qu'il ittcutquc a ses membres ncutratise cette
espèce de rchK'bemeut et en contient les effets dispersifs. Mais
lit air il a disp;)t'H sans que rien t'ait remptace, il en est
rcsutt~ comme un atlaibtissemeot de tous les tiens sociaux.
De ta, cette vie a la fois facile et languissante, ce caractère
bon enfant et d'une insouciante paresse que l'on nous pré-
sente commeta caractéristique du Turkestau (ch. v;.
On trouvera, en outre, des informations intéressantes sur
les origines ethniques de ta poputation~ch. n et m) ainsi que
sur fêtât économique (ch. tx et x'.

t!f 7'–Tout autre est ta famille au Tibet. L'es-


prit de solidarité domestique est très fort, même entre parents
éloignes. Quoique fauteur ne distingue pas suffisamment
le clin de la famille étendue, il est nrobabte que le clan pro-
prement dit n'y a pas disparu. On nous rapporte, en euet. que,
parmi les nomades, les tribus paraissent n'être que des
grandes familles, ~Mf ~M.</M MX'?n&rM M'coH~</M'CMf comn«'
<)MtM <<))<'fOMMtttttt'
0) ~fOC< ~or~'Mf Mt'MCMOM (p. 346).
C'est la défiuitiou du clan il est donc vraisemblable que ces
tribus ne sont que des ctans. De même. on nous dit ailleurs
que tous les Tibétains sont organisé!; en petites sociétés d'eu-
sevetissement mutuel, composées de voisins et d'amis, entre
lesquels ii n'y a pas toujours des liens de sang proprement
dits, mais qui sont pourtant assimilés à des descendants du
même ancêtre on les appelle cousins (p. M~. Si ce groupe
n'est pas un clan véritable, n'en serait-ce pas une survi-
vance ?
Quant a la famille proprement dite, c)t<!est formée par un
ensemble d'aguats vivant dans l'indivision. Elle est, par
AX.U.YSK-. – t'\M)).).H Ir,

e~t te
ccnst'quent, du type de lu X-tdrugastavc. Le chef eu
mais des que le
père tant q'tch-s enfants sont eo basane;
tits a!m: est marie, c'est a lui que n'vient ht direction du patri
tnoio' Le père conserve seulement ce qui lui est nee''ssaire
Les
pour vivre et pour subvenir aux {fais de ses ftttM'raitics.
cadets ne reçoivent rien. Mais sils n'administrent pas, ils
sont coproprietitirei!. H est donc inexact de parler ici de
famiHe patt-iarcnie, les (L-uitsdu p0-<!et, ù sou detaut. de
i'atttc ctant très tituite- t)'aiHcurs, il seotbie bien <i"e te père
ne doit être qu'excepttuutteHentpnt u lit tête de tu tarniHe,
une tois
pui~tu'i! est assez vite remptacc par t'atue, cetui-ci,
tnurt.parsuttputth'.etc.
Cette indivision et ce conunuuisme s'eteudeut, eumme t't)
sait, jusqu'aux reiations cunju~te~. L'aîné seul se marie,
mais ses {rO'esoHt lu jouissa~o de sa (etume. Leurs droit"
souL si reets qu'H tte peul répudier sa tetMtHesans )eu)- eon-
scutemeut (p. Cette potyaudrie est si bien tieeà Hudivi-
sion de )a propriété qu'eUe cesse là ou cesse cette indivision
.p. :~i)). Uetettcs pratiques coujugates entra!ueut uaturette-
tneat une assez graude to)et aneepour tout ce qui coMeernetes
retatious sexucites. L'aduttere u'cst que faib)en)eut repritne i
ta (etnute est prêtée a rhote. qui est.assimUe ù un trere, etc.
la
p. ~Mj. Cependant, le lien coujugat est très fort, puisque
ntort eHe metneue le rompt pas, te mari deced&etuntretuptace
par sou frère. L'auteur fait donc tre:i justement remarquer
comme
que ta torée du iicu matrimoniat oe varie pas du tout
)a fidéiite couj'~atc. -– Quoique toute cette organisation soit
bien étonnée de la iamiUe uteriue, il faut aotcr cepeudaut,
que, dans certaines parties du pays, on ne peul marier une
35~
j'-une nHe sans le consentement de t'oncte materud 'p.
tJne tette coustitution de la ta)niHc assure naturcttement
au principe d'hérédité uue influence prepouderaute dans t'or-
~anisation sociale. Toutes les professions sont héréditaires, 1
sinon en droit, du moins en (ait. C'est ce qui donne a )a
société tibétaine un caractère essenUeHementaristocratique.
Les seigneurs sont de riches propriétaires, qui remptissent
h's (onctions pubtiques importantes, en raison même de teur
richesse; et conune ta proprteto reste toujours entre les
mêmes mains, it scst (orme une classe Mobie.maiii moins
(crnMe que dans t'tnde. Les origines économiques de cette
aristocratie sont encore trop apparentes pour qu'ctte ait pu se
constituer juridiquement (p. 3583C3t.
~(78 )?!))?*)
t.*A\XHK~H:)'))."t,x.H.'t:.

Hn de))o)s de ces renseignements sur la {amiHe,nous de-


vons si~tUttfrceux qui concernent i'etatecouofnique ch. vu
et Y)t)eH.)rp)i~ion.Ces derniers, quoiqu'un peu brefs, nous
intéressent plus particulièrement. L auteur montre comment
le bouddhisme. au Tibet, n'a fait que se superposer extcrien'
remeut aux vieux cuttes pojtutaires qui préexistaient, culte
des mort'<.''uttes naturistes de toute sorte. L'n chapitre est
consacre a ce curieux <')<'<<'tih<'t:tin qui abisorix' près du
stxit'mfdL' ht popuhtHut). il sa savatitt' tm~'archip, a t'<n'g:)t)i'
satiuu m~'rn'ut'c des com'cnts, etc. '(')). x'.
On Y<'ittjoc t'ouvra~ est ['ichRenintunnations de toutes
sork' Le voyagt'ut' n'a nas soJctttOtt parcouru tfspaysqu'U
a visitas, tt a su obst'n'eret reudreaiMsi mt précieux spn'ice
a)ai?ociot(jj.e.

itt'fO) ):n;f~t:. – De la condition des personnes chez


les Basques français jusqu'en 1879. Bayonuc, intpri-
tncrip Lamai~m'rc, p. )H.

.\prfs quehjue? tnots sur)(? texte de Strabon qui signale


) existencede ta btmiUe utfrine chez les Basques, et un court
dth'~Jopponent sur t'uMtgede lit cum'ade dont Stt'utxnt parte
t'~atemeut. l'auteur entreprend de décrire t'ot'tptnis.ttion juri-
diqm'de ta fautiHe d'après le texte des coutumes rédigées de
Labotfrd. Soute et Ua-Sf'-Xat'arre.
C'' <jtx'rette or~aHisation a de tout il fait caractt't'Mttque,
c'est l'existence d un <)roit d'a!nesse qui est cotnptetetnent
indépendant du sexe. t'our tous les biens patrimoniaux, le
pretntercufautde Joy:d mariage succède à ses père et ntèrc,
!-oit )<)sou fille o. Les idées feodate: en s'introduisant dans
le droit basque, firent un peu Hechir le principe pour ce qui
concerne les Lifns nobles, mais sans en triotnphercomptete-
tnent. Quand il n'ç avait d'enfants que d'un seul mariage,
cest faine mate qui héritait; mais s'il y avait eu plusieurs
mariages. et si du premier il n'y avait eu que des filles, le
droit commun f:'apptiquait 'p. 70). Les cadets n'avaient
droit quà une dot en se mariant et, plus tard, a une partie
des acquêts. Mais cette double ameHoration de leur conditioa
ne se produisit que dans )e cours du moyen âge et sous l'in-
Huencedidées étrangères. Tant qu')!s n'etaîent pas mariés, ils
devaient rester a la maison sous la dépendance de !'ah)c
L'n tel principe entrainait des complications au point de
AfAUSE*. – H t'AMtf.t.K ~79

vue du mariaRc. Quand Fatué était une fille, ette restait chez
elle et le mari venait avec une dm s'étahtirchezsa femme.
Aussi. en ~'nét'at, le mariai;)' associait-it un aine avec une
cadette ou un cadet avec une atm'e. Le mari adventice ne
jouait dans la tamitte qu'un rôle ettacé. C'est t'éprnt~' ttt'ri-
tiere qui exerçait vraiment ta puissance pittcmette. j/aitteurs,
cette puissance était très restreinte. Il avait copt'opt-icte
utttt'e le p~'e ;uu lit ntft'e scion les ci<s)et )'!t!)~ un'' ("is <}ue
eutm-ci ~tait marie <tucmattcijM tes bicas uo tt~acc m'pou-
vaient se vcudt'f saos sun cuuseMtenx'nt. t) pouvait, dans cer-
tains t'as, en pxi~'r le partait' anticip< et m~me t'etirer sa
part a t'ascojdant prupt'it'tairt', si ''dui-cita~'cait ma). L'ctt.
faut devait alors cntretcnit- u ses (rais i ascendantainsi expro-
prié.
Cette organisation tient évidemment a une doubtc cause.
t" Le culte des Liens patrimoniaux, II faut qu'iis rcstcut indi-
vis et qu'Us restent daus la famille qui y attache son non.
C'est le patrimoine qui est rame mctne de ia famille. Aussi,
les droits de disposition du propriétaire sont-ils limités le
droit de copropriété des autres membres du groupe reste très
marque. Les souvenirs laissés par ta famille utérine. Par-
tout où cette organisation famiHaie a été tortement dévelop-
pée, elle a entpectté lit primauté juridinxe du sexe masculin
de s'établir aussi cotnptëtcmcHt qu'ailleurs. L'importance
attrihm'e pendant si longtemps aux femmes s'est opposée à
ce qu'cHf's fussent rejetees dans une situation trop sensible-
ment inférieure. Le souci de maintenir le patrimoine indivis
lit le privilège de t'atne. Les idées laissées par la famitte uté-
rine jh'ent que le droit d'alnesse fut indépendant du sexe.
t! est intéressant de remarquer que tes idées{codâteseurentt
grand mal à pénétrer t'esprit basque et même n'y arrivèrent
jamais complètement. Chaque propriétaire était le m:)!tre,te
seigneur de sa terre. !)e là, l'habitude d'assimiler tous les
Hasqucs à des nobles.

':M.KADt.EC.– 1. indivisibilité de la famille ou ZadrouJta dans


le droit slave, t'r~tn-. f8:)8, iM.
t.'HMtcnt' n<'se proposepas de t 'fim' te u'avaitJ<'théine it a un
!tutr<:t'ut.tt t'-od u ))t-tfuvet'<)uc ))i<?n<'t<'
t'indhi'-ihifit''f;m<tti.de.t
h f~t-ux-~'<-)<))t'~<'us):)t)ucti<)e:)Stav< uttt .t));).nudatt-'t'hiiituHfet
f'tm"tttt')'j)).«))t';ttj))''ttfwnx.'nt<'))c<*sL
i-f'sb-t'f'nviMMt'Ut'.
M. K.. ftprH U))<; préface où il expose te ptfmd': sun tivM et sa
380 t/AXX)~~)t:tt't.'M:)~Ct:.
)~-)S90
xh'th'dt' d'it)\'<'sti:Nt!"tt. tunnm'Ht~' par U))'' c-'jMisst-futnptt'tt' de
t~)tH'MtU)')'t')t)'<('urt'f'5-t<t.t''t.'t)tt)tt'ha)'itt)'tt't't'i[
)'itid[vi.i)'i)i~-fattti)M)'))''< t~sShtVc< du Sttdd:uxtt's~'n)ps
tttudftt)'s et atK'k'xs. fui". te )))''t)t!--.ttj(-t <-st traita datts ic tm'nx.'
ordr'')'utn'ni.~)h-<-)tf'')a)ttts~i''p.i'7U~.t.t-<Shn\'sdttSud
t't )')()[- s")!) :u)t'i H)i<t')):tv;tt)t~:uc''({U(;,cin'tC(" dt'ttx
))<'t)))tf')'i))~n't-.it)ifi)t'c-.t<:(.'))sct't.'jtt!!tju'f't))('.<.)0t))'s;ct'<)m
))t''a)v't')t.t[t':)Mt''m',f)m'<t'-)aitun.'fut-n)fp)ituith<'Ju)u)'a)t)i))''
s.):tYc.)'t)is.jt)'ttt:tttin't.tm':uhtt'di<:t:t)tt'(;t'n(t-f);)Ht)'.si<'ct)t'sS)tn't''<
t)tt~-ttd.);t)tt'n)cm[;;ttti~t)Mts'cstttt:tH)t)'t)U('i<;i('UM.–\)<'t)ttt't)t 1
~(ut')at<t')h')))')).3.tOt~-U:tt'<tuithe()).t~4.t2~()ui'ittdhisi-
biiit~))C))('utt''tt-ct'-tmtit-ct)U'hi~iqu''tnc))t;c:u'c)t<')n's't'?t~i(s
C))ns't'v''<-dans L'<'< ~cttx j)ayj. L'*sdeux d'tnif)' chitj'ih'fs uttt {'ottt'
uhjt-tt[<t.t)~.t)tt't''[tt'-);tfttmi)ft'ittdiust-s[~t'('t)utut''t'~t)cnt:tin'
'tct'm'g.'utis;t)iu)t-.u!'i:t)t-du)uu))d<t.)n'.<'t(t''d.))m)'t'(tu'tt'tinitit')t
jut'tJi.iu.-d''c'')t~rutm('t)'ri))tti))).)'.)s't;JU'.ba))f)''t<)'t'n)it't'.
)'tH)tf))t'<<;ti)'tt''fiH)t'n.it-c~)t)t))'-ttt.dc[M\n.'<:ttt:u)nmut)ttue
n~'t)ai~'ntdt'sh'<n]m<'<t))nsj't)'d<'s)i''n'.dG!mj;,s'<tdt'H't:
()'mt<'))!n'(.un<'ot'i:!)ni'<nti~t)))t-iv(')'f*))~t';n)df".t'tt't)j"'titcsf:m<i))'
P<.d')'autre.t)tK'<))'<ant'tti')tt[)u)itit()t<n~<ff.!(&i-«<f:t'o;ftt'n
tri))))<);<'w(').)):tttsf('sccut)Jc))!)piht',M.K.t:'tctt<'d'~t:tb)u't)U'u
'))))ttcn''<'tm.'nththn)iU''hn))fisc<t:ntr''t;;n'<c'n)tt)t<'M)~))ft-
.su))nfnt"t'atf,)t)!t)9')Uf.)'<u & j)''u,t)t:<'st devenue utMsimj~t'
.<wirtf «ft )t-s dt'uhsaj'j'u'tiuuu'nt auxmc)t)b)'ci-d' la co)an<ut);)ut'
mais nf)H ;<.):( cotnmutmut~ <'Hf-utt'-m)'.– t.n toas~' du f}u<tiuns
~U[suntt'nt')<t'p'-dans t'<;)it)('~<;sMt))tr;)v;)it.a))'()-(.'cth'ut't'cien-
tith;)n.')))''titt-<h)''s.xj')itju<'<))h')~u<it)'i''))ttt'i~<))tis'yt'<))- ·
contf'nt. F.Si~e).

'X't'ttAXT ;Mn)t<[:K.– LeB assooiatioas en Chine. ~httM/M


~MMtMtfM~o~t'M, <899, < fasc., p. <i!94.
.\u conrs d'un articic ~ur fes associittions en (Jtinc, dont it a t'-t<!
p.tt)~'plus h.fut .[ unituftc potot de vue, M.C. not~ dunne <}u'')()uc~
t'c)):t~ncn<)t)~ ~m t'u)'~attis.ttion f.unitmte d:ms eu tMÉ<ncpays.
HH';it' r:t)'j)rochcdf )'u)'m~atiun rutnaitte. Les eufant~ CHt)'t-))t
dans la f:tt))i)fc«u par fitiatiott i'~itim~ <!c'<<'e }'<«'/C ))ff< ou }':n'
.tuptiott. ))ai. t':)t)")')iu))n)'>))')it)u'}))':n).t)t):U't.t't)C)'en)''
dn~~d<)i~'sm't'))f:t))t~.)).8S.)ia<'))t)'t'Ke!:tn:uns)<')):)t<-i-
!ttoi))e tt-.s<f)saduttfj tK-po'dcnt rif'u co )))«p)'c. pas mCtnc tcur
"ittitire, aturs <}U' j)ar utn' s)t)i:u)i('r'' am'm:')it', (<?~c~cfaveAoot )U)
('ecu)e et qui est M~tM'etM.C'; qui ixtu-~Mle raj'pt'ochement avec ):t
);tt)ti))erouMtne, c'~t (juc chaque fanottc 't une t~)Me et cctt.-br':
UMculte spMCta).Ce euttM)t<'?'; (ramtn't que ~e~ M'hMM/tM; la femm't
juuedausicscMt'ctuonitsutt tùte tuut &fait secondaire. –Mais voici
ce qui distingue le ~<t~«M<('<<fM romain du chinois c'est que son
– t.A t'AMU.LH
AX.\H'S)M. 30}
.<< d'administrer et de dispos- lui
appa.-ti.-nt comme <-h<'fdeta
<-o.nuMu(eptu.!qM <-o.ntn<.pn.p,i.'tairc.(:-<.st ta~iie.tivit.'
f-<-<)'<-st,na)tr<-ssed..<hie~;d-urdinain..)..p.)~adn.i.
m.tre .t.. cu.,cert av.. ses (B. adu)t<-<.).a
.i~natu. de ..eu.-c, ~t
n~.n_. r..qu..esurte.act<<qui conc-.nent )e p.tri.noi,
).. M M droits du père do,ne!.tiqu<-
s.t <eut.neut ti.it~ par c<-ux
~s <i). ,),< .cu.e t. .x
.t.t:ts..S-if ud~X.. c-s) “,“<
~<.tc~
~u)s~.duit~-e,~n.dupt/.)~i,i.
t~.t,n~nt. d.t,d..
s.m )<un. tes p.uy..irs du h~in.h,u..
&c.t .rd n-.tai. .s L-
nnsac.Ucn.stn.-tiu. hits .<o,.tfu~i.(t<a..i)<
d..te,in. ~act.-n.unt h ,,),:«c du d.v..K.j.j.tt r~
h;))iU!H)u.-)k.trouYt.)):t~).m. ttU'!))).i))t!chin.)i. Hh-c.s
f~~aun~M~n~Mt~tM~p~
d<<n.hnt. .nn.<-nce &se d~uch. d.. la co.nn.aut.?
M. y ~<. ~c< ~nati.nte
~tn{.)èt~a<.nt j.«r<-<.)H). t'«,t~ )~ d~itf. J<.s
~r~p~i~h~n~o~c~n~ ~t,
<t p. d.' fiun.tf.' cot.tt.tenM & sp ~tituc.-
et A s'<U)d.))- de
conn,,u,,i.me fa.i)i:d. m!ds Mus
.,u<- t-MnaMipation .oit
pu.!=.,uc h.s d.-<,its de cu).t..t.ri.te des Mis sunt encore
.~t.p).
!(~IIIII1US,
t'uut-ce .,ui p.,t du n.a.i: il (.)(~t de d.'u.t ~t.
"e s.n,~}e .tu. p~ ).-“)) ntuct
t-u, d.. p.-e.k.t- il ““.( )a f.M,e
.:n~h.s~Hns du menant <)[u1)ne
~~s~u~<dute..tro
<'at~ te patntnuin.. t~u.. )..s autres <'n..u.M.
point de
n.att:.f;:et-it(ie);He~sot)t-in.))tc)ne))t{tchetees.

S<:)t.W)LU:n;<).
-MeUrgoschichtederF<tmUi.:Mt.ttorrecht
und GomtilverfaMung f/<f ~nM<-<t'Mde /.< /HM~<-
<</<- MA-e /w.~ti«-Mf.-o<t<~ c/A<A)-A«t-
Ct~wA
t<'<'tM~MM~t<.)'«/«t.,<~t),i")teft.p.t-2<.) 1."
C'est une co.tK.renM f.tite
par M. Schm~er au )ycee Victoria de
Hcrt.n. f.e cat-acK'.t-een est d..n<-
.'ans uu averti~ctoent p.tintinain..es.«.))ti<.)fetnent exoteriom- ~us
t-auteur nous a~.nit qoe les
Conclusions exposées d.)s s.m H-avai)n'ont rien
d'imptovi~. dcnuis
.hxaMj.probK.nte h. p~ccup.. et it.<-e.t tenu au courant d.. tout
L~'qmaparu sur le sujet.
)) <-on.<!id..)-e
<-«)Mnt«)).)ttti))t.tt YMisemMabJe que ht Oiatiot! ut.
r.c a et.; te fait p.-itnit.r.t
ccta pour deux raisons. )" Elle est plus
proche de ta nature et ,ni.:uï en rapport avec tes .dees tn-.s
't prtmtt.f. 2'- t.'ot-ganiMtion gentilice ou sitnpte<.
or8anii!ati..n du ctana été
t'~ prubabtet.M.nt un fait univers) or cette ur~ani~tion ne lui
paratt pas avoir pu s" former autrement que sous le
régime de ta
"at.u.,en)i).!ne.naterueue. Sans doute, à partir d'un certain
"'oMent de t'hi,tuit-< rexistCHcedu cjau
paterne) est incoutestable
3M L'ttXKH SO':)uH't.)'Ë. tt!9< )8M

)u:)is))))t!<)tti~M.(ion<'nt's(tt'(~'d<'tiui<'[)um'av<tt't~rimttt\<–
t.c())t't:t)-HU)'tt')))t)"u-t))!tr;titjt~t)j)ruh:)t)t.S!U)!<ttoute,itu'apu
y:nuit':ti'u))K)tK'u)tri.)np:tt.')'tK't.a\:mmt<'ntortf.tt)is'f'n)tne
c<')uiqu'')tutHt'ttc~nt)\'))'!aUtt''butd''t't)istdtt'.M.ti~iiu'('st[iai
preuve du tuutqu'utt<;t.mj)tu'u)tm)nc.))ht'<<ttn<M')))tc.))'tat(pa''
Mnci)mbk'm't't;t'')'t'itK'))'t'tt)')atiU:t(if))<?n)i;:n'')))!t'!cutin('.

X. T.UtA~S). – L'aUovameato dei


NgU netl'aatico dMtto
Mandese ~'f'M''<~t'u«'< /t7.<<t~ f'<t«'<'<'M
</<t'/ M<H(~tt'.<\ ~O'.
t'<«f.<w-M..)tu)it'-)')).M-

tts';)t:itdt't''t~!t<)')"-)'? n~<'MM,C))VCrtUdu~U''))f";f)t-tftifnt
-uuv''))t't')t~u)~'[':t)t'h'u)'sf:unifh's:r<t/Mw (tonnait nai'
Mt)c<)<(' ))~-))S(fm':tt))'Mtt'c)t'.j''m)<'h"f))))t''t'ti<j"t'tt'anii'')'
')ui t'in-ait ~f't' tt vivait fntre eux t'c)m)H!f df Jt-oit~ et d'oit~.
t.auh'urf~'nt'' n))'x(')ic:!tiond'cftte pmtifjm'. Ht'' viethh'ait Je
c<tn'' ':ctt;tnn n)''tnht' d'tnt <'t.ut.'*t.mt t't'tfmts h~t-~du tt'n'itoh'c
u)t dis)t'uit< d'' k'uM wcupttti~ns dtunMtiquM. in' pou\aifMt ftfver
tfUt's ti)~: tes xcntmf'nt~ df st'fid.u'itf ;)<<)u'es <iu cLm faisaient
t'at':t<t)''tuutti!tttttfh)uc)<'ut'<'dm:ationtùtfa)t'p.m-(t'au[t'<<.)x'-rcs
ti't'iunin'–L't'xjjfic;ttiti))t.t M);))~i)))p)i-U;n<Mtitt'i) s'agit,
~ans duut' d'un d(; cM ittnmultt'ab)';scasd<' )<:u'nt!; ttitf a~'tiHcit'))''
tfU).jfHfnt tunt de' tuntict' sur lu tmtun' tie~ t'e)ati~us famitiaic~.

)titL"\X)-:h. – Die omeheUche Vaterschaft in den aeIt<H'~mger-


manischen Bechten '< ~'t<ff'Mtf<' </«tMffMc)''tt ~'<M<
)~<~fft'<M?
'r;H((t'f'<t'<M~f'/?K/t~. H ,)'. )-3?.

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~ct'.)'t')f)f/)X~t.tSM.

HtHX<:KEtt.– Die etymologiseh-mythotogische Bodeutung der


Namen fttr Vater u. Mntter ia der Lingua Bantu (~« c~-
mo~t'~xc e< My</«'~M<'<<f~Mo~ ~Mt'M)'<'f.</<fM~.
M/<} ~M et mA'e
<<«tM<« <<t))~tMB«)ttOK~. /0'<<cA)'. <)-tt X. «te<tM.«(~«'M,
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germa-
nique.(Ttt.)'.(ti.

'v. –t.):)t\m.u.t;.LA'tXturt~xnt:n FHMM):


K'rf.A.ttO)t\),)));sKX);):H):
)'<uM.)httKMt:tU

MAZXÀtŒLLA «ttcsKt'fHt. – La-condtzione giaridiea.det


mari to nottaf~miMa, matriarc&te /:«
t-oM</<Vm«~(f«~<M'
'/«'<)«<-<«<).<
~/tt,M, M<f<M< CatiXtia, Tin. Knif'xio
Cueco.)89U.p.tM,ht-8".
Otex tt's MfMitJtgkHbude SutUittra on observe uu
mariage
i'j'peie «Mt~~ «K«/ quG e:t)-:tctt-)-ise)~
les h-uits suivants. Ee
tnari ne ?:);-<;riot; il vicut vh-re dans la famille de sa (ent)~
oit il occupe une i-ihmtiun snburduun~. it o'a aucun
pouvoir
sur les cufauts ui sur iem- mère. H est soumis tui-mûmp a
).ttttotH('' dn ehet de la tamiUc ou il est entré en
quati~
d\'t)oux. L'auteur se propose de démontrer que ce re~une
u)Mtri!HOMiuteste)tracterist!qt<edeta famttietMatrtarcate pure;
ftuc. par suite, il a du exister primitivement partout où cette
organisation domestique s'est etaHie, et que les autres (ormes
de ntariage, où l'ou peut soupçonner !'innuence de lit famUJo
utt-riue, n'en sont que des atténuations et des survivances.
four faire cette d~Moustration, il passe eu revue tous les
p~'uptes où t on observe des traces de ce mariage et montre
qu'dtes sont d'autant ptus nombreuses et d'autant mieux mar.
qut'es que la tamiHe porte davantage t'onpreiute du matriar-
cat ce qui paratt itnptiqùer l'existence d'une corrélation, d'un
report de cause à etïct entre ces deux institutions. Cepen-
d.utt. une autre causeaurait concouru à produire ce système i
c est ce que M. Mazxaretta appelle l'organisation gentitice*
Mais il est assez difficile d'apercevoir ce ()u'it entend au
juste
par ta. H setnbte bien designer indistinctement par ce mot
toute espèce de société domestique fortement eohereute et
où lit dépendance de l'individu vis-à-vis du
groupe est très
marquée. Mais cette cohésion peut se rencontrer aussi bien
384 L'X&K iifCMU'~t'K. tMS.tMO

dans le ctan que dan< ).)Xadru{!ades Slaves du sud, que dans


ta {amitte des sociétés germaniques. Û'aitteurs. t'uutcur ne
nous explique pas eu quoi cette organisation domestique est
nécessaire il t'apparitioa du mariage «mM «)«<
Dans la seconde partie de sou livre, fauteur recherche tes
que cette sorte (le mariage a hissées dans t'ttistoire. it
y rattache laitcertain nombre d'autres formes matrimoniales,
dans lesquelles Htic voit que des survivances de ce prototype; i
ce qui est une nouvelle manière d'eu démontrer la ~néndité,
t'importancc ct!a primith'tte. Maisplusieurs deccs derivatioas
sont ahsotutnent errotK'es. H n'y a rien de commuu entre la
t'egtc qui interdit aux tiances de se voir, ou celle qui a~ourue
la consommation du mariage, et tes pratiques txatrunuaiates
de ta famille uteritte. Le tabou des flaucés et descpoux est uu
produit des idées religieuses que le commerce sexuel inspire
au primitit. Eu revaucttc, c'est très justement que l'auteur
distingue deux sortes de tuvirat, Fuu dans lequel le frère
du detuut a le droit d'épouser la veuve, t'autre daus lequel
il y est obtigf ~p. t~O); et il est, etieuet, très possible que ce
tévirat obti~utoire uc soit pas sans rapport avec ta faxtitte
utérine.
Quant il la thèse generate soutenue dans t'out'mge, elle nous
<tMt</<<-«H«&
paratt appeler queiques reserves. Que le man~e
tienne à l'organisation matriarcate, c'est ce qui ne saurait être
mis en doute. Mais it n'est pas prouve qu'il constitue la forme
type dunt toutes les autres sont descendues. M ait la famille
utérine a atteint un certain de~re de cohésion, un suffisant
sentiment de son unité, elle a naturellement tendu à absorber
le mari qui. par suite, s'est trouve réduit à une condition plus
ou moins inférieure. Mais ta où, par suite des circonstances,
elle est restée flottante, ou son individualité s'est moins
accusée, chacun des époux a pu rester dans sa futnitte respec-
tive, le mari venant voir la femme d'une manière plus on
moins intermittente. Le tien conjugat est alors plus (aibte,
mais cette faiblesse convient assez bien il l'état un peu tache
où se trouve la société domestique. Onsait, eu fait, que cette
combinaison s'observe assez souvent. M. Maxzaretta y voit une
forme dérivée du mariage <tmM(-«))(t&,mais ne cite aucun
fait à t'appui de son opinion (p. <(?'. En réalité, on ne voit
pas pourquoi elle ne serait pas tout aussi primitive, tt nefaut
pas oublier que la famille utérine n'a pas été identiquement
la même sur tous les points où on t'a rencontrée. Le mariage
AXALY. – t.E MAtMAfiS 385

a donc pu varier lui-même sans que ces variations soient


issues les unes des autres.

H. H. t!OLT. Marriage !&waand oustoms ofthe


Cymrt
(Amo<'<f<w<)(M<Mmft<~MMM~~t A'yMX-)' ~((nM~f;Ae
.~tf/u-t~ /<M/. o/' f~-<'< /<~«M HM,/h-<~«)td'.Nouvelle série
t.p.tSSetsuiv.
Les lois et institutions du
pays de Gattcs ont été publiées
par une commission spéciale c'est it t'aide des renseigne-
ments contenus dans cette publication
que M. H. entreprend
de nous retracer le régime matrimonial
qui y était en usage.
Au-dessous du mariage !éga) et régutier, il avait un con.
y
cubinage qui avait certains des effets du mariage. On en dis.
tinguait même de plusieurs sortes. Mais le seul qui tut pur-
faitemont itonorabtectaitceiui qui résultait de ta
cohabitation,
sans autres formatites. Il ne pouvait toutefois durer it t'état
(le relation irre~utiëre que pendant un
temps limité, inférieur
a sept ans. Au deta, il se transformait en
mariage régulier.
t'o ptus. ta morale ne l'autorisait que si t'hommc n'était
pas
marie. S'il avait déjà une femme légitime, le
concubinage
était regardé comme une injure à t'adresse de cette
derniÈre,
injure dont elle pouvait se venger. Ht)e avait le droit de
frapper la concubine jusqu'à ce que la mort s'ensuivit, sans
qu'aucune composition fdt due pour l'homicide ~p.Mu)
Le lien conjugal était à la fois faible et tenace. Uétait faible
on ce sens qu'il pouvait être rompu tic
part et d'autre. La
femme pouvait quitter son mari, et
réciproquement. Seule-
ment, si la séparation était le fait de lit femme. elle était défi.
nitive. La femme ne pouvait pas revenir. Mais le droit du
mari survivait a la répudiation. S'il se repentuit. il
pouvait
reprendre sa femme. Elle ne devenait complètement libre
qu'une fois qu'il était marié tp. tt!0). Cette contradiction vient
sans doute de ce que, a un régime matrimonial et familialou
la (emme était favorisée, en avait succédé un autre où les
droits de l'époux étaient devenus prépondérants. C'est, d'ait.
leurs, l'impression que donne tout l'ensemble de ta descrip-
tion.
Quandte mariage était régulier, le régime des biens était
celui de la communauté pour tout ce qui concerne les meu-
bles. Hncas de séparation, il y avait donc lieu au partage et
litloi fixait, avec une précision curieuse.qucts étaient les divers
E.))M)fM)!)'n.–AnnfeM<'iot.)898.)M!
0""0" "0"" 1.

gXO, ).'MX)!t!MCMU'eH}''H.M9
Mais, en
objets du ménage qui revenaient & chaque époux
dehors de ces biens communs, chaque conjoint avait des droits
exclusivement le cheval, les
propres. Au mari appartenaient
armes, le revenu de la terre qui lui était nécessaire pour
le montant de la compo-
s'acquitter des devoirs militaires, et
sition qui lui était due pour t'iniidétite de sa femme; à la
femme reveuaieut le montant de la composition pour t'iufidé~
lité du mûri ou pour coups reçus, et le prix de sa virginité
~)W-</<'K~f<).
Le9 immeubles appartenaient à la famUte. Le lien de parenté
était très fort: «c'était l'essence de la société, car, par lui,
«chacun, homme ou femme, avait part à tu terre commune et
aux privilèges qui y étaient attaches a tp. t59).
Teis sout Ics traits principaux qui se dégagent de ce tra-
vail, plein de faits, mais assez confusément exposés.

CURUEXS (ItKtxMou.– Die Lehre von der ehellehen Gu-


tergemeinschaft ma.ch Uvlaendischem Stadtrecht~tt
</«~)t' t~f ~« rOM)WMH<«t<<' (~' biens t'M<«' '7'0'M (<prM le
(/< </Mrf~M </<'<« I<fo«'c). Riga, Jonck et t'otiewsky.
t8~ p. t' iu-t!
sont
L'ouvrage est divisé en deux parties. Dans ia première
de la communauté de biens
exposés l'historique du re{!ime
dans tes villes de la Livonie et les principes fondamentaux
sur lesquels ce régime repose; )a seconde est consacrée au
détail des applications. Mais comme t'apptication, en pareille
nous
matière, est indispensable à l'intelligence de la théorie,
ne les distinguerons pas dans notre analyse.
Pour bien comprendrela genèse de ce droit, il faut remonter
Saxe et droit de Mag-
jusqu'au vieux droit saxon (Miroir de
En partant de
debourg) qui en a fourni les premières assises.
t'evoiution juri-
là, on peut suivre aisément toute la suite de
série de codifications, qui
dique qui s'est produite grâce à une
se sont succède les unes aux autres. La plus récente est de
JSM. Or tout ce développement se fait dans un sens très dé-
fini il va du régime de la séparation des biens à celui de la
communauté. L'auteur t'établit en retraçant les étapes suc-
cessives de cette transformation; mais nous ne le suivrons
pas dans cette recherche.
La codification de t864 a consacré définitivement, le régime
de la communauté. y est tormeHement déclaré que les biens
AX.U.YSKS.
–).HMA))).U!K ~7
des deux époux forment un tout indivisible Il dans lequel
aucun d'eux n'a de part détermine tant que <turele mariage )' »
p. Ht). Le mari administre, mais ne possède pas. Cette co-
propriété est surtout sensible dans t'état d'indivision qui a
lieu de droit entre t'époux survivant et ses enfants. C'est ta
certainement une des particutarités les plus curieuses du
droit tivonien. L'enfant qui vit ainsi en communauté avec son
père ou sa mère possède. par droit d'héritage, une part ideate
de ia fortune indivise. D'après le droit ordinaire, quand il
meurt, cette part devrait passer a ses héritiers or, cette
transmission ne se produit que quand ces héritiers sont des
descendants eu ligne directe; si ce sont des collatéraux, la
part de i'enfant décède fait retour a ia masse indivise (p. i30-
)3')). C'est que les descendants en ligue directe {ont partie de
la communauté qui subsiste ainsi mémo après ta mort de
l'un des parents tes coitutéraux, aucontraire, en sont exclus.
!) y a donc ià une hérédité spéciale qui tient a ia nature spé-
ciale de cette communauté.
D'une manière générato, la communauté de biens entre
cpoux no laisse pas d'embarrasser les juristes. Ils ont quoique
mat à la faire rentrer dans l'une ou l'autre des notions cou*
rnntes. Ce n'est pas une copropriété au sens romain du mot
't'<Mt</OMKM<)<w); car. daus une association de ce genre, chaque
associé possède une partdétermiuée de la masse totale et peut
aliéner cette part il volonté. Ce n'est pas le cas entre époux.
Heste à dire que c'est une communauté de main-morte, Ici, en
effet, il u'y a plus division, morne idéale, de ta chose entre les
membres de la communauté, Ils en jouisseut tant qu'ils sont
présents; mais ce droit de jouissance ne leur appartient pas
personnottement. Ils ne peuvent pas en disposer. Si l'un d'eux
meurt, sa part ne passe pas à ses héritiers, mais va aecrottre
celle des autres associés. Suivant fauteur, ta communauté de
biens entre époux serait do ce dernier genre. Le régime ordi-
naire de ta main-morte serait seulement modifié sur certains
points, en raison des caractères spéciaux do ta société conju.
gâte. Ainsi s'expliqueraient certains privilèges du mari ils
tiendraient au rote particulier que joue te mari dans te
ménage, au devoir qu'il à de protéger et de diriger la femme,
en un mot, à l'ensemble de droits et d'obligations qui constitue
le pouvoir marital (p. 35 u3).
Cette discussion nous paratt assez vaine. Une institution
n'est pas faite pour être subsumée sous une catégorie juri-
~M ).Xt!)!n(:t'tt."<i)'t't!.tS''8t)<

intérêt aeherciter quette


dique définie; itn'yadonc pas grand dé-
est la notion technique dont elle pourrait être to~iquement
celui
duite. Pour toute association, te régime des biens rettete
biens
t)es personnf's et réciproquement. La communauté de
entre époux tient donc a la nature de ta société eonju~te
etconn'tc cette société est .'<'«'/<'«('<-«,te ré~mede biens qui y
saurait être
correspond doit avoir la même spépificité. Hne
t-amf'n' a t'" autre ni il une cumbmaison de plusieurs autres.
Ceqa'attestent.endefiuitivf'.t'apparitiunettedevetuppentetttlien
du priM-ip<'de ta cotn)nu)tautt', c'est te resserroneot du
M)atri)))oniat.c'est ta consolidation progressive de ta socifte
(ormee par tes deuxépoux. Connneut s'est produite cette cou-
sotidatiot)' !/auteur ne nous donne pas sur ce point beaucoup
de re~eiRnements. Une pa~e a peine est consacrée a ta ques-
tion et iu cause invoquée est pm-ement économique 'p.
Ce seri'ieut les nécessites du crédit, devenues plus graudes
et commercial, qui
par suite du développement industriet
auraient détermine t'instituti"n de ta r~te en vertu de la-
cottectivement des
quelle les biens des deux époux répondent C'est
dettes contractées dans t'administration du ménage.
ainsi que les deux fortunes auraient été amenées à fusionner.
L'auteur ne s'en serait pas tenu Mcette seule considération
s'il avait remarque que, chez les peuples sermuniques, la ten.
daucea ta communauté est bien antérieure au propres econ').
du moins des qu'il y eut
mique. t':tte existe de tout temps, la
Mtw-ctt'< La Mtw-~x~ est, en enet, la propriété de
fonm~ et pourtant, pendant la durée du mariage, elle est
a donc déjà, a cet égard.
comprise dans les biens du mari. tt y
inuistinetion. t~'nue manière générale, tes pays qui ont connu
ta )«H~f«{/«A''se sont orientés dans le sens de ta communauté;
les peuples qui ont pratiqué de préférence la dot romaine,
dans le sens de la séparation. D'où vient cette divergence ?
C'e:ttque la dot et ia Mto~'Mg'a~ tiennent a des types fami-
liaux dinérents qui ne pouvaient s'accommoder du même
régime matrimouiat.

Kt.tCMAXX.– VergtetchemdeStudion zur SteUumg der


Frau im Altertum. t. Die Frau im Talmud (~<M'<!fom~)~M
<M<'h <~M./<</Mt
< ~< ~H~'?'
/t'M'M<' /<'< /t'e
87. iu-8'.
rff/M««/ Kttutrtuann.t-'ra)n-fot-t.sut'.t')<in. t898, p.
C'est{ttututuuc étudesur lit eunditifn de la ft'nnnejuive en ëcac-
– ).KMAHt.~E
A~t.Y.<tM. 38!)

tid;)at!)Mt'<')tt)ni':<'A'~ntrit)Utio)itoutaussi))i<'nqu'!h'T!))tttu<).
t.mk'm' sont'te )n~m'' con:.id~'t'r ces Jeux sources cotnnx! c<)uh!<-
)(Utt-s<'tit)t'stnctf()'('U)'rt". su)'J''n)~tm'phi)t,connue si i'csjttit
d''t:t)'t!i''fati()njt)iv)'))'a\!tit))asfVott~d'')aMibt<'nttTa)tnud,))ot.'(m.
))t''nt<'nc('~uit'K))c''rnfta''<'nditiuad'' )af'')nm't.Htc))dattc<'
!;<')«'')-:))<'dut)'avai)f'st.d'att)t'ut's,j'ttt!!atn))otit''ti(jm'<ju'))istun()tn'
''t''ri)i')U<t)nsenttt-<))'ia))rcuc<'u)tatiohdf)not)trt')')a!;uj)'t'!urit<j
'tt')att)<-))a)c)ttiv'<"t".t ait).") ({u'uotruitdcvo!)'vanter ta facitHu
avt'c)a')m'))''if dt'tutjuit)'t't)n''t)cdnorct'un. jdutùt.ta répudiation
~at')'h''))t)))'att!Mf)u't'))<'indique, au <'t)ntrair'ut)ca.s.'iMt;)'.mdM
ta)!'i("('du)i''))''utt)u~:tt~t~.<h)<))t)')n'(tm'i'<)K(''trt"!d';t'<)i't)t
j"')'tt'rh-d'')u)d<')'')tr-)'t\h<'s))arcuts,tt).us))()t)dett;u)'sf('tnt))<"t
').v..xx'.i;)-x).n.S:t.(h)n<'dit{!asutunt)tduMM/Mt'<)ui)u);dt
')u<'<))tt'tU)t)Mt~Mi'(')'it!tnp,)ajeut)ffi)i<;<?ta)tac)tett''ej'ar)etnan
ti.j):u'cctn';ct)Ut'))t,~M~('<'j):tt'h'pt'n'.
H)'<"=(''t~'anmf)tn'!)'"tnn)f'incnnt''sta!cqu''ta<-<)nditit)ndcta
f'')t)t))fcnJttJc<'t''t!uttm'))!.u)"~icut'('ùc<'H'Heh)'h(i'tif)iU!t)'ht-
)':ut dt'stt~ittatiottsotx'ntatp' HHt'n'était j'as cx<;)uc'd<'<-c~t'~tttonifs
<ttt cnjtc <'))c))UtHMit)n<'ttn't'-tre iostt'uitf tl:ms lit Loi. Tout t:)))nn)e
th")u))t< ctte portait encHc t'itnaue df UifU ~:cn.. t, 2~ Tuut ?<
)u''tdect\)h')'))u' tt)t'un)iui:t~. ~s;:M'Hs)'-t:m't)t '))<u)t'~
.)). ~). La vcmet't la divorcée <hti('nt<t«'j<«'«.t.pssex<'s.j')ui<fti<'nt
'hns ))'Ut-s tt'htions J'm~' grande tibet-tf ,p. Ot;. tsiaf) a )))'<))?
(~ttt))tc sept )u'f'ph'~psse.<.<:('tt<'.sitttation ciit <)«'')<)<' t<'))c))t''))tf:no-
ti<<' qm* noui! tm-imons a i'exptiquct' par )'-s smm.'nit!. ft )''< )):()!)-
tu'h's <)U':n'ait'))t)ais.«'<'Sft)~Utt~eta f.unittu ut~tim*. Ct'th'-ci yaccr-
t!tin'')))f'))texiste (*t:)ss)'x)nt)(!t''m)Mt'our nnu-((u<'t-df son fmju'<int<'
t''s i)tt''< et les t))t''urs .~c\ )<'s faits a ):<)'t'ui ttan.<)!u))),<'<!uc<<!&'M
)'<'f'/(«f~«t'Mft/c<<<<)f, p. ~«): et <')h' t<'ndnatut't'ttcnx'ot a ctat'th'
''ttttt' )c~ deux sexf!) u)x' cct'taixc f~ttitt'' dont i) n'stf d<i trace'
tt)<'))t<'<)uandt''tr~a)tisati<))))annHait'acha)t(.:t' Lu auttc fait <p)icun-
tit)))'' );c)t<'))yt'ottK'<\ t: t'st ia htihtfssc n-tathe du tien cuttju~a).

M.UtX(V)):Toa'. – Die SteUnng der Frauen in Babylonien,


Mt«<'<~t <tt'M&ft<'j//OHM<'At'H
/t'W)~Yt~t'« «tMf/t'r ~<'t'<tOM
A'fAt~a~-
<t~f«' /«'< /<« <tM(C"')~<7'"M</e /«««<' ''« /f«~/(M<)'').t.ij'zit!,
)'ri.<,<Si'!<,t).3((,)n.8.
t'.tid'- <)'-scuntrat-! d~nt )'' text'* n~n'! a <t' co))!=cm'. fauteur
t)ttt'-)m'U)td't')a)')it'ta situation r<')ath'n)Ct)ttMd<)'t;tutattt''de ta
ffoum' ''n )<:ttty))t)ti<n)aisi)a )~)tnijttut'ttM matériaux u''t.'fssair<'s
a«-tt'avait'))t'it))f')'a<'):M'utt')) cite. )''su)t.itjjtt\s)M autres, h-s
't'n'utnt'nts(jt)i))tij<a)'ai-:s''))tdct)a)urea<tain~)')a'ptt')'tif)),Mn)-
ttt'-utc ''hacuu d'eux s'~p!u'mcMt, "aus pre-;Mu)t')'h's r'su)tats ~Ut'
).)u\)tuis'd'~af:t-Mtd''k'u)')a)')))''<t;ht''u''t)t.<ht\'v'tit)aft')H)nc
)Mt''r\'f)n)' daos des cuottat~ d'ittîairfs, ~atts '{))< tt~'mc te uom du
390 L'AXXâK MCtu).<M.t'jCK. t!HM.tt!W

man~uit pronoms, Uanstcs t.t'ntmt-de tnariattf, lu st)nntt')uete


mat-i d'v<a payct- H sa feuutu', f'it ht rctn'oic, est ttxfe par avancf,
ainst ')u<;lu peint' dunt il pum'm tu fmppet' on cm d'intidctitc. t)im<
les cuntrats d!' dotation, (lui sont disthu't~ des contrats de
)n:ui:m'' – on voit .<uve)n lu nu're itttt'rvnit' &eut' du pt'tv, ou
m''nx'-utt'.

Behamdlung weibUohey Qetangeaw duroh


t'RH:f)HmcL
Die
die Indianer von NordamerUta., 7f«~<'mH</ (les ~<'<M«M~'M/<«'-
<MVM f«'M<!'/t- <iMtf<-<<«''/« .Yur~. (:/u<.«f!, )899, t.x\-p. 256 <'t
suh'.

La colonel )).).)gp, not.ttnmt'nt t)Mn~ Mtt )ivt' ~t«' tt't'M /«f/M«ft


~)at't)ott).Cot)t)..)SS2 tt~oit suutom quc)M htJieH; d'un'' tn:)t)it'r<'
t:)'-t)t?)'n('suuttu'ttitifnt tcm's pt')!;<)t)tti'('t'suux pirc~ uuh'm~M. t.c
ti''ut''nant )*'t-k't)''n<'t~t:tb)it que )':K'cn'?nt)on f't fitnssc <'n ce qui
<:uMect-)t'' )t's A),!0)httti)t- i' Hmutu, )';< ho'tuois, c'f<)-:l-tth't' tes
htdi<'t)s de t'Hst.U c'sutte ')*' nontbt'cnx t'~nt'it:n:)jte'; qu'i) t:i)<<)tt'ik
s'mtet'di~'nt, au coutnm'c, d'ubuset' dM i'fttum'~ qut tombcut fnh''t
tputT)txain~. ).s)t)Ji<'ns (le t'Ouc~t sont beaucoup taoin~ t~!<ct't');
il eux s'appiiqu'' p)uiM'm''))t rob.sct~'atiott d'; Kud~G. Muis t'tmt''Mt'
ooit que ces tnu'm'.<sontt'cc)UGM(.'t due~ il t:t d~~strcuse iu)tm;))ct'
d'} b):Ut<s.
D'un vicnt «'t)e t-ftenuc n serait puct'H d'' t'attttbucr A lu dott-
«'m' d' Ut";ur~.tt <'st ih'au' uuf ptus pt'ut).)bt<''jtt'cHt: t-~suttt' df
p)'U);<r<'li)jienx. C\t ['avis d<' ['tm'um~ui. nM[heut'eusetM<')tt.))''
#
~'uxptifjue p:)<"Mt' t n ttatmu < <-<t'tvjug<

).AMt');)U)-:)tt:;x'<A –Le r&le social de la femme ~«M.


Df'ot' A'MCft/f~). Patif, < Akan, ))<?, p. t7U"-)8.

).)nc d'un esprit f{'m't'cux, att)i des ~xtutions moyconcs. t~t thfsc
<[ plutôt drt<)~j))" p:n' voit' J'mMptitic:ttion <)uc tttct)n)di<jtn't)x'nt
d~muut"M. L'autt'ut- cxpusc avec chajeur ses yu''s pt.'tsuuxt'itcs,
<n:tis'ms en dûunct- ')<' pn'uv~ u)).)''cti\t:. L'* totc il Yenh- de lu
r'-oonf lie peut p.)m tant .<f det~'tmittt't' tp)c <jua)td <'n cont):tit soit
t'h* dan" h' pas" ~t )c" condhions en fonctiun d<M<tuc))esit a
vatif'. – Lfs tdt-<'spxpos~c') ne sunt pas, d'aittt'Ut'y. d'uoc parfait'*
pr'cisio). La ft'nxxo d')'ait taissft' il Dtumtnc les fonction'; de p)-o-
dnctit'tt. et se Lmn<*t'aux fonction? d'ut{M)))!'ationft d'nssimitation.
Mais que faut-it t'ntend) c partu t'~m )a f<;mtm' marice, on entend
))tcn ce (lue cehwut~ ditf. )) s'unit, ~'u :;nn)MM',tout bunnoHentdM
tunctimM intérieures du )))Mn«jff.Mai:, pouf ta o'tibatttir' ta veuve
-ans enfant:, uu dunt h-s <'nfants -<'u). adu)tcs, tes exptications qui
nous sont dunuefs !p. ';t ~Miv.t "ont bien vagu' t'uut' ta fontne
tnat-iue ctte-ntcmp, est-il t'i~n sûr qu'ettc doive de ptu~ en plus se
– t.)!MAMAHE
ASAMfS)! N9t
Jn.a. :t.ÕlI. 1`.5.1
renfermer dans son interieur'ft.e féminisme,mouvement incunsrit'nt.
':f troupe sans doute quant it formute te défait d'' ses re\'endi''atit)us.
Mai-!i) ne s'ensuit pas que ce soit une tnode pa~a~'r<))r'-sfe,
d'aitteurs,tr's vrai que iafe))t)n''doit c))t'r<h''))'<j:;dit<dan" des
fonctions <tui soient eorappottavcc ta nature propr!

A.t'OSAHA.– Femiaismof/.<Mt''tw«<'). Madrid,t-'ernaudoF'


tMM.p.29~iu-S".
ht' troisétudes qui forment t'ouvra !!e(). Doctrine', et pruM'')nes
du Mtnini''m't). Lesj.)uui;t~ du Mnthti~mc;tn.).a eonditim) juri-
dique d<'ti)f<'m)n''<;<:j);)j;))«)t~ont d~i!'t'?tcj'u)'iit''f<d!tt)'' dit't'f.
numéros de A'~MtX!MM<<<')'t«(. Mais, ça têt réunissant f)t un
v'dutnc.t'autenryaappot't~d~'i modifications im))0)t:)ntf's'*ttt"t a
mises na courant du tnctn'm<'nt f~miotste.
Ut aecondt' pmtif t-ontiettt un exp'~)' de doctt'itt') <'tdf htit-. hn'n
fu))t)U'!)'ouri:t)')ujm)'t)t<'t:)tif!tt«c~nditi"t)d~)!(f''t)))))<).mteur
étudie i.u'cf'MtYCtncnt tfStU)t''t:~dc))ts dttf<))tiHis<ue modct'u'
depuis t'iutonju!=qn'tStuart Mit)(ch. t):tG. orit!i))cst't les ciu'Mftt'res
du mou''ctnc't)t ft'-mhxstc d)UMles ditït'rcnts pays ,c)t. n. tx~; set:
m~j'oft~ (tv<'<:k so<:Md)Amc ~h. x~ ''ntin, tt's t'<;sutt~t:.
t'( t'ittHU-t'htsm''
attfints concession qu'ont dt~ fuh'f les adversaires du fOuiMismc
;ct).n)odit)ci)tio))si))tt'oduit<'ii<!oitd:tn'!)'o)'it)i<')),!=cHd:n(s):)
[t'itistatifH, au puint de vue de la situatiott chi)< cct'nutni~n'' t't
p'~it)(tucd'')aft'mme(c)).xn'–xv).
Oans la tfoi~i~mc partie, M. Il. ne -est pas )'«rm'' a t'))unn''rcr
des dispositions t~~ktativcs, il a chercha auss) a (ixo' t'~tat de t'upi.
))ion publique tjui, pensf-t i) infcraison, <'st unf.t'-tt'uraus!.) itoput-
tant pour la détermination de )a condition juridiqttf de la femme,
<)Uftes articles des cnde.<.
C'est surtout dans ta pt'emif'Mpartie '(U'i)a expose ses propres idée!
uutanttHeut au chapitrf \). tt constate ()Ue t'ittreriortt~' phy&ioto-
!;i<)uede ta fenune, sa moindre aptitude aux fonctions intt'tteett'ettes
ne sont pas admises par tous tes savants 'ju'it n'est pas une !-<'u)t'
branche de l'activité humaine où ({uettjuc femme n ait excetk'. CM
dépit des prejuf: qui leur fuisaient ottstacte. Mais l'uuteur ne sort
guère des f!eneratit's. tt n'a pas expose et discute en défait tes raisons
que certains penseurs, et eux des femmes comme M" t.aura
Marhotm. ont fait vatoit' centre le féminisme. Ce qui fait t'utititt; et
t'interet d<-I'ouvraf;e, c'est surtout qu'il nous donn'- une idée ass.-t
exacte du mouvement féministe cttei!tes différents peuple!. et c'est
bien le but que t'autcur paratt s'être surtout propose. Si~natons,
pa~") )7, H, t3~. 139, des fautes d'impretisiou qui pourraient pro.
dttirc des confusions fâcheuses et qn'it sera facite de faire dispa-
rattre a une prochaine édition.
392 t.'tXXÉE tMti-titW
SOCtOt.um~H.
MAKUU.–Le rôle de la puberté. /< M~.juit) tM~p. C<M.03t.

L'Mt)t''ut'cntr'')tr<)'td')'t)'t"<'r,)':n')a)'t't)'"t't'ti'<'))<')t:ip<)nise
m:tnih"itt' .mmuttx'x'')'' ):t j'ut'crt~. h's tnccurs '.fxuf)i<'<. tu uu'dcstie
et ht pudeur d'; la h't)ttt)t',):t))!)tm''tk'Stjua)it~<t'xit:<~Sttujfmtc
h'))mnt',t''srit''sJ'ini)iatimt,))'sfu)ntf'st)ut)):uia~<t.tht:tk'))t'ut.
)<)Ut)t;dt')u[)p'')tn')ttfami)ia).))(?JuctMncn)mcnut"'t)tMMH'!m'
((tti n'est :t;)pt)\<i')'f)m'sut'un :)'<'mh)aj!<'cunht!!d''faits pt'i~ttc
t<)ut<mam'.<'tMns(;nti')tn'aMt'Ut't"t'<i~'i"<
th'st's'jui.'iunt aujourd'hui jt)t)')U'*cuut'<t''t.<.c<tnttt<'rt)Mt:t!)'t!!tn<'
)')'imitif.<;t<)'ou)'quic'.)ttqup c'jnn:titt't'xtt~n)<t')t))'i'it'tfsmn'u)s
~'xufti<'<. t'onjui:!))' c'e.st mt httt'')'f'<Mnt <'x'~n;')t.' de i ittsuftisMcc
t)fsc.\)')ic!tti!)))!!antftr'ipt.'toKiftUL'sen )nati''rc Jt'~oci~tt~if.

MOXMOEt'L). Sex in primitive moraUty 'Af .«'.<'f </MM ~t


~')M)t'<)'('f\.tMo'. Jott; ')/ .!M't'«f.. t80U, ntai, p. T~ et
tMot'oft'f)'
suiv.

).:tmor.ti)'a<t~f:(it'')':H't'h('n))ncct))um')ui.)!th'tnmt'n'~na u
pas ~t" ntt t'ifteur t'ri~ina): fU~ n'n f:)i) <)U''suh'r' t.;t t':tis"n t)) est
't'tf i'acth'itc sm'i.ttc '<<'t t)"tt))n<'est pr'))'!t)<)~)'!)t))cMt'~tn' tf) ttMt'ate
!tt")(u'rtHt<'t)nntt(')'t:)''t')'"<:(ctint~sj[)!nti''uti't'J:)()st'int('')'Ud<'
i:t''o))ccthit)?.

TttOHSTEtX \f:B(.KX. – The barbarian statua of Women (/


t'MW/)M) </('<! /WM<M<~<M< /f~.<0(')'<j; ~«'Af«'M\.tw<'< y<H«'.
)!W)'c<j .on'. )!<!)!).vo).)Y,[).M3-St5.
Explication 4<~ f'ttm''< j'rifnitiv~s Ju ttMt-mm*u ti) manit're de
Spf)tcet'.M<'nj't'n:tttcou):tntd<'t'~tat')(')a<;tt<'stion.

H)tAL\ ;)jt.Y).– Die Frauenfrage im Attertum (At MM~f/KM~e


~</}'MMe<«M~«t<~t«'<< ~rf/tft'S'u'<«/~M< «..S'<«~ xut,
wt.t.fit~

MAttHO. – L'epoca pubere negU usi e nei costumi dei popoli


(/<<C~Mt'</f~~M<<<A< /M tMft~Mf/M~CM/~M;.
~<C. MOf~Wt
((ft't-t)/(M)'«,3t').:<.)??.

ASHWOKTtt. Das Withum 'Dower im engUschen Recht ;e


t'<'MMt~<~M<</<'ot'(~M<«'j!).Fmth-fott-s-M., Kn~ax'r, ['. S:t. in-S".

JEXB.– Women imthé Homerio age /.M /~mm?f:« <'a~tfe AoMx'-


rt~M~).r~f ~«MMM(~'t<M,'.<'('t. tWt.

t.EFEXVH):. Leçons d introduction à Ihistoire du droit matri-


monial français. Paris, Lar<M< i3~ t. in-8~.
~ALY")! – ).K DKOtTUR t'MPMtM 393

MASTHt.Lt'X).–
1 matrimoui oonaangninoi.Xapoti.

)t):A)'):)t.- LaFemmo au Monténégro. ~'M"<. <tt't't)Mi.

SAY\ DieLeibzucht des ttberlebendonEhagatton naeh den


R. R. dM vormatigon Justizsenats Ehrenbroitstein.
'<t'UwicJ,t)t'MS<'r.

rm:U()\WA)\E .t'.u u.\K). Les femmes chez los Iroquois du


Canada. /<<*('«''
<~M<v'<'«M,
t"' hov.

WKTtKtttY Le droit romain ot le droit celtique dans la


Gaule. La commuuau~'d' hio)!<';))tt'c~p'~ux.t'iuis, Ot~vatict'-
M.n'esc'),<8M.

\\1XCKt.t:tt. Polyandrie bel Semiten :att<<<-tf t/«-; <M


~Mtt'fFS'.t'f'r/f.f~t' /ft-W.<f)t</«'n~.~MC~cA..
XXX,S9.

Il. <:A)t)('X. –LeMariage en mai..)M«.<~<tx. tM8. p. ft, 2t:t.

V. – LE OKOtTDKt'ROt'MtÉTÉ
fit)' M. DmMHtt

DHSMAHEZ(Cftt.t.ACMK). Etude sur la propriété fon-


cière dans les villes du moyenage. Gand, chez Ëngctcke.
Pans, ehex Picard, t898, p. )?, gr. iM-
On a souvent soutenu que la propriété libre dont on trouve
l'existence dans les vittes auxxn'et xm''sH'ctesest une fonne
dérivée de l'alleu de la période frauque. Les t'tfM et tes M«/t<M
des villes seraient des descendants des anciens fibres. Mais
cette théorie est contraire aux faits. L'atieu (t'auc rurat som-
bra presque partout de très bonne heure il ne survécut pas
à lu ttn de la période carolingienne. 11est doue tout & fait
invraisemblable qu'il ait pu se maintenir sous les murs d'un
monastère ou d'une résidence épiscopale, c'est-à-dire dans
tes lieux o~ les villes prirent naissance. Là. plus qu'aitteurs,
ta liberté du sol disparut rapidoneut (p. 28/. La libre pro
priete urbaine doit donc avoir une autre ori{;in' Ce n'est
pas une vieille constitution qui aurait persiste u travers les
siècles c'est uue formation originale. Telle est la thèse que
l'ouvrage a pour objet d'etabtir.
394 ).'AXJ!tSB SOCtOLOGfQC)!. )M8-t8M

La propriété urbaine est un produit des causes mûmes


qui out suscité lu vie urbaine et qui lui ont donne ses carac-
tères spécifiques. Les villes namaades, comme, d'ailleurs, les
villes attemandes, rononteut par leur origine a la fixation a
demeure d'un groupe de Mi('rc<{<fM'<< dans uu endroit géogra-
phiquement favorable p. l-t~. Cet endroit tantôt faisait
partie d'une immunité ou d'un grand domaine, tantôt rele-
vait directement d'un graud seigneur justicier, comte ou
vicomte. Les marchands qui venaient ainsi s'établir sur les
points propices au commerce étaient libres au moment où ils
y arrivaient, et ils avaient besoin de la liberté de tours mou-
vements pour pouvoir utilemeut vaquer a tours 'occupa-
tions professionnelles. Ils tenaient donc et étaient obliges
de tenir a ce qu'aucun Heu ne te:; attachât ù une terre et a
un mattre. Ils apparaissaient ainsi « dans les cadres de la
société comme un élément nouveau, .'w<~nft'M, ne rentrant
dans aucune des ctasses sociales existantes dans le grand
domaine 'p. t6;. Par suite, le droit domaniitt, avec ses obli-
gations étroites qui encha!naient l'homme au sol, ne pou-
vait leur convenir. Cette condition juridique toute spéciale
devait naturettement se répéter dans le droit de propriété.
Et, en efïet, des le début, le droit de propriété urbaine pré-
sente d'importantes nouveautés. Lesmarchands qui venaient
ainsi s'établir sur la terre d'un seigaeur devaient, sans doute,
payer à ce dernier un droit ou cens recogaitit de son <<wM<-
Mt«m.Mais ce cens n'impliquait aucune aliénation do leur
liberté. Le marchand pouvait s'eu atter s'il le voulait. De
plus, l'exercice des droits qu'ils acquéraient à ce prix était en
grande partie soustrait ù ta juridiction du seigneur et soumis
aux magistrats urbains. Une série d'empiétements continus
étendit de plus en plus cette liberté, ret~eha progressivement
le tien qui rattachait t'habitant de .ta vitte au seigneur pro-
priétaire du sol. Parfois, ceiui'ci renonça spontanément à ses
droits, parfois il permit aux bourgeois de le racheter. Dans
l'un et l'autre cas. le sol urbain se trouva libre de toute
charge. A partir de ce jour, une nouvelle catégorie de proprié-
tés apparait ce sont des propriété libres ù côté des anciennes
propriétés censales. Les habitants des villes qui se trouvent
dans ces conditions possèdent véritablement une /«'~«f<.<,
détiennent leurs biens <« M«m<<o comme les anciens libres.
Seulement cet alleu est d'une espècetoute nouvelle. C'est un
produit du droit urbain et c'est ledroit urbain qui te régit.
– t.E OMtTMKt'n"t'))H5n':
AXAt.Y.<RS. H9!î

Mais tous tes biens possédés par les bourgeois dans tos
villes ne présentaient pas ce caractère. A.côté de t attan
urbain se maintint une propriété censato et une tonure.
Seulement, suivant fauteur, cette tonure était très dinerente
de celle que t'en observe dans les grands domaines. C'est une
tenuro libre. Elle laissait intact le statut personnel du censi-
taire et lui coûterait la iibre disposition de sa tcnttre (p. ) t8).
li est vrai que, dans les villes ou tes parties de villes qui se
fondèrent sur de grands domaines, ta tenure fut d'abord sou-
mise au vieux droit domanial avec toutes los servitudes qu'il
impiiquo. Mais là aussi ta nécessité d'un droit nouveau ne
tarda pas ù se faire sentir sous t'innuence de ta vie urbaine
l'émancipation de la personne et de la terre s'y fit avec ptus
de tenteur, mais finit par s'accomplir (p. 84 et suiv.).i.
Après avoir ainsi montré les origines de l'atlett urbain et
de la tenure urbaine, l'auteur fait voir quels rapports co
droit de propriété soutenait avec le droit publie de la ville
<ch. vj. Puis, dans une dernière partie, it étudie la propriété
urbaine au point de vue du droit privé c'est-à-dire qu'it
détermine les droits et les obligations du propriétaire soit
allodial soit censitaire. Xous signalerons en particulier les
chapitres sur les relations du cens avec le louage d'immeubles
(p. :M4.)et avec la rente foucière (p. 3K8)qui paraissent on
être dérivés.
L'intérêt de cet ouvrage est de prouver une fois de plus (lue
notre civilisation européenne, dans ce qu'clle a de spécifique
et d'ohgina), est d'origine essentiellement urbaine. Le droit
urbain, les mœurs de la ville ne sont pas une simple dériva-
tion du droit et de la morale rurale. C'est une organisation
neuve qui s'est produite sur une terre vierge. Elle a pour
cause l'apparition et le développement de colonies mar-
chandes sédentaires au sein des populations agricoles. C'est
dans ces milieux nouveaux et pour répondre a ces condi-
tions nouvelles d'existence que s'est éiaborée la civilisation
urbaine. Et c'est parce qu'elle eut cette origine qu'elle (ut,
dès le principe, tout empreinte d'un tibératisme qui n a fait
que se développer avec to temps. Voiià ce qu'it ne faut pas
perdre de vue quand ou veut apprécier justement la valeur
et la portée du courant qui entraine encore aujourd'hui les
campagnes vers les villes. tt est presque aussi vieux que
nos sociétés et c'est lui qui leur a donné leur physionomie
propre.
396 L'S~R SOC!OLt))~Qt'K.<SOS.i899
f~fH~M /D~
COHN(Gf:oM). ~t-t~
Gemetndoraohftft ––~ und *––
HfmagenoaMna-
ch&ft ~«r <« <'o«ttM((Hfttth'
<~t))tMt«~x'. Stuttgart. Rnke,
)898, p. )28, in-8°. ~xtr. de lit /~<<r/ y. (-<<'«'/(m<~
/<FC/«.!(K'.)
,1

C'est la Suisse qui sert de point de départ a ce travail. A


elle seule, en enet, elle constitue un terrain de prédilection
pour les études de droit compare, puisque des codes d'origine
différente y coexistent.
L'institution que se propose d'étudier l'auteur est cette de
lit communauté économique entre membres de la mémo
famille, telle qu'elle est actuettetnent organisée dans les cnn-
tuns où le droit est codifié 'soit IS sur ~). Htte ne se ren-
contre que chez ceux qui ont adopte le code français, et ceux
qui suivent ie droit Zurichois. Mais elle tt pas tout à fait ta
mémo forme dans ces deux groupes.
A Zurich, cette communauté ne peut se former qu'entra
frères et sœurs: les neveux n'y sont admis quexceptionnetie-
ment. Elle ne uatt jamais <~o/(«'fo, mais résulte toujours d'un
contrat formel, et même solennel. Elle a lieu toutes tes fois
que plusieurs frères ou s<t'urs mettent en commun tout leur
avoir, ou tout au moins toute leur fortune mobilière. S'il n'y a
pus de dispositions contraires, tous les biens appartiennent
à )a communauté. Hu principe, eeite-ci dure toute )a vie
des associes; il y a pourtant quelques causes t~itimes do
dissoitttion (mariage, survenue d'enfants, lésion d'un associe
par les autres;. Tous ces trails ne distinguent pascssen*
tiellement cette institution du droit moderne des sociétés.
Mais ce qui lit singularise et lui donne une physionomie tout
à fait à part, c'est le droit de ta communauté à hériter de la
part de tout associé, mort sans descendants (p. t~), et cela
à l'exclusion de tous autres héritiers, m~mo plus proches,
mais qui ne font pas partie de la même communauté, tin
tel droit d'accroissement exclut uaturellement la faculté
de tester, sauf pour les biens qui ne sont pas tombes dans
la communauté. Cette exclusion montre bien que le fond
d'idées sur lequel repose toute cette organisation n'a rien de
moderne.
t)e tous les cantons qui ont adopté le code français, Fri-
hnurg estrelui ou cette sorte de communauté est te plus net-
tement observable; aitteurs. on n'en trouve ptus que des
traces – La (titlerenee fondamentale qui sépare !<cet <'gard
– t.KU)K)tT
A'tt.YSKS. M t'Mut'fttHTË 397

le droit de t-'ribourg do celui de Zurich, c'est due la commu-


nauté n'a plus besoin de se former par contrat. EUe exista
« pur te tait même de ta possession et jouissance en commu-
nauté (les biens provenant des père, mère on autres asceM.
dants De plus, cet état d'indivision peut s'établir entre des-
cendants de frères on de sœurs «t <H/«tt~<Mt. Hu(it), le droit
d'accroissement, an cas oH un associe meurt sans postérité,
s'étend mente aux biens du décède qui n'étaient pas entres
dans ta communauté. Les traits caractéristiques de t'institu-
tion sont donc mieux accentues ici qu'à Zurich.
ft n'y a peut être pas de canins un l'on n en trouve des
vestiges. Aussi tout autorise à admettre qu'elle a été jadis
générale. L'auteur s'attache a déterminer tes formes plus
anciennes qu'elle présente dans l'histoire et en quoi elles
se distinguent des formes actuelles. La communauté com-
prenait des parents de tout degré et ni ta mort ni le mariage
n'en entraînaient la dissolution. Htte était administrée par
un chef qui était généralement, mais non nécessairement,
t'atue. La comnumaute économique n'attait pas saus une
récite communauté d'existence. Xut ne possédait rien en
propre. Ces caractères permettent à M. C. de rattacher l'ins-
titution il ce type de (amitte que Sumner Maine a appelé
jo<K~/«'t«<j/, vaste agrégat formé d'une pluralité de souches
cottaterates vivant ensemble et dans un état de parfait com-
munisme.
Pour confirmer ce rapprochement, l'auteur consacre la der-
nière partie de son n'avait il etabiir la généralité de ce type
famitiat. U le montre encore existant ou ayant existe tant
chez les peuples anaryens (Chine, Japon, Anuam, Mata-
bar, etc.), que chez les peuples aryens (ludous, Grecs,
Romains, Iraniens, Arméniens, Celtes. Slaves du Kord et du
Sud, Germains, français). H est impossible de résumer cet
expose, nécessairement sommaire. On y trouvera d'utiles
indications bibliographiques et la matière d'un travail qui
pourrait être fort instructif, tt serait, en elïet, très intéres-
sant de classer tous ces faits de manière a constituer les prin-
cipales formes de ce type famitiat, ta gamme des nuances par
lesquelles il est passe. Ou pourrait ainsi mieux déterminer sa
place dans t'evotution familiale, en montrant vers quels types
il tend de plus en plus, et de quels types il s'écarte toujours
davantage.
Le livre se termine par quelques considérations pratiques
398 ).'AXXKK t89~-t8Mt
-t.)t:tut.t)U)~)-K.
sur lu p!ace qui peut <Hn*fithe u cette institutiuu dans le code
suisse actuct'.

)!)<t:~TAXU t.tjo. – Die Entwickelumg des engUsohen


Erbrechts in das Grtmdoigenthum ,t'<~<<<'M <<M '/rut'f .<M-<-<'<-
.<f<n~'«t~~<t.<t'«M~tMV</f~wtt-<M'< )<ft'tit),i)))i'))t. t8!M),
p. ~t. in-
thm-: cet <us).'utc tr<s s~ti' et '(Hi tt'ume tes cutn'hMtns d'un
tivn' <))«'t'autf'ut' nous :U)t)t'tm' sm' t'* uf)))'' su.it't. h'<)t'oit iucct's-
s~t'a)<'<t~tu<)i' 'tims s<'s)'.tt'~ut't<:t\c t'ut-~ttH-ittiotutc t.t p)'"))tict'
et non MYcej'utdn' ([o)m".(i~)tc. – f~) jf'ut distinmh't' tx'is )))).'«ps
d.nts <-<tte<hutution. Ayant lu cun.)U''tt' (t<'s X(t)')n:tnd!):t janjui~t''
f't indivise ottn' toust' m''n')'t'cs dt.-ta t'.ttni))' ttunc ))as d'' droit
succt'ssunt). K)) c:t'. d'' j)fn't!~c. <tt )'' d't (tit't' tt'~ <)ttitViitcd:!tts 1:)
maison. – Ltm'itce tk' (tUittiHHKf)'' <~<n;Ut'tiH)tit)tt'tt'tuit''(t A)tM)<
tcnv )c sY.st'-ntL'f'ud:d, <') t~''.t)'uit d': )'t')tnuj.niturc .<'t''h'nd.suc-
<;f.<n'HntcntA tou~ h's hit'os f~n-'if). L'ut'ttitutiut) des )td~i-<'ûtt)mis
vint ''usuik' pu ubti~Mmt )' d~t<')tt'')u d' k'rre's r'od!))< ;'ttmns-
muit)t''n:ut Mpt't'j)~-
tncttt't' <'t-)t'<i à t'ttt's )n'ritic''< i'i!ttitn<?'<.<*))<'
tuih'' tci: droits du "uz~nu)). M<nn' )' )))'<')'th''t!dt'fs d<' hit <tui''nt
jtiL'~jUt-n'-duits .'t )'<(<)<d'usu)miti<'rs. M; peu A )M'n,d''s ))i:tis
jut')dit(UM pct'tttitOtt dctuut'ttet' ):) difttcuttM. ))c<;ht tin du xy H!()t'.
h) )tho't' d'.di~npt' '') d*' dispo.t'f )):)<'tc<t.unc))t ~t:tit cnttf'ce et (-)tc
du):) ju-"ju't h) )h) du .\v))' M:)i.<la U''s(itUt':ttiu)t, en d~tttMtt) a ta
nuht''ss<' la )n'f'o<)dt''r:ttn'<'j)t')iti<)u< )':)nff'na ft h' droit d'' primo-
t:ni)u)'c) )'u')f'' d' tid'i-unm)is. t't'-mtttf'')(ti a :.u)M~t<juK()t)'(;n
)M2. C'e~t St'utenh'nt a ce ttx.'m''))t qu'une'-eri<' d<' )<)<'sm'cs ft~~ituita
h) p)'o;')'i<?tr)'om.'i't' :'<fit [)t''tpn't' tnchitio'e, jmur c'' ~juicuncet'ue
i'- drûit d<;di-po~itiou.

THfXtST):)~ \'Hm.): Thé heginnings of Ownarahip t/.MK~-


~f'OM<~<« /(~«'t<'<<')..tmt')'< y'~to'M.M/s'uct't~ tt~v. )8K«,p. J!t2
''t :uh'.

.~t'tx'te d'une cctt:)inc in~ninsit' mais si))tt))ti'r''t)x't)[ n)'it):«rc.


t~t p)'opt'i''t' d's c)x'='*s'!Ct':titd~t'iv' do la pt'op)')~)~dt''i p'*)'s"))))C'i.
).<'sjttf'miers ut'jt'ts d<;p(~s''ssio)) amaict)) <')' )<'<i))dhid)).<pt'is il ta
gu<:rn'. ptus i'pcciat'ntL'nt tes f);mm''s. t. dt'uit sm' cf.-s.<urtps de
su.)';):,iie serait <?tcndu t'osoitf aux produits de leur tfittait. i'as de
faits &l'appui d'une theon'' qui aumit tft-and b~j'oin tt'c[)'<-prouvée.

Pen avant )<' h'avaU de M. C")tn avait pan), snr )'' )th'')<)usaj'-t. un
tivre de Max jtubet' ~t<*<<f<f<('fM</c<~<7tf//7F<)
f/M'.ïc/'tt<*f:HM~ fit'M«</<*f~e<'
Ct'ttKfMa~CM
<~<MM!<.
t\U.H)!'<. – LHDROIT
BKPnOPtHtM SOU

)). S)~ Les droits d'usage et les biens communaux en


Franco au moyen âge. /f< «~o'M.</<'i;a<'«~ )M8. p. Ct't-MO.

're))datefntt'ttat)K't))ied'pH's)Mquettetaprupt'ictt'co))t't;tive
au)aitt')''<d<taptu))tit'tt'inditidm'))f.).sbift~ottunut).tU!:t;ttt's
dt-"its d'u":t,!t' cu)h-( tih, )t)in d'~h'~ [Ximitifs, sct'aicut un p['"dtiit du
sY:.t')n('ft'da).M!u'it'M'tUt'~tudn'e<'sth'tu''f)nptrt'ptMC(-))te
pt'ur ))M'unen puisse tif)) '))< jmct'Gt:ttiv<'tn''nt aux o)i~itt' de );)
)'to)u'i't'

YASmtUMX
))Ot'K)KS.–Land-tenurein ancient ÏNdia(~.a~-n.
/~<t7t'Ctt<tC«'Mcf ~«W/f)'
t/fftM /M< «Mff't'KMf).
~)'<W /bM<'<e<-<'
Xt)),)).
tMseassicn des id<< exf~s~cs pat Xadfn-Pnwen dam te [h're ~u«
nuus awns anatyst ici )))(''ttt);(.t/)<tA'M<'fo< l, j). 3S0.303).

K. AXDKH\ELUK.– L'inauenee des viUea sur les campagnes


la propriété foncière en Brabant de 1884 & 1898. ~<M<t<<de
<tM~t'<M<lies <)MX-Msociales, Y"a))))<I'P,
)f

HADKX-POWEt.t.. The Fre-Aryan communal Village in


ïndia and Europe. ~o«ro. Suc. t8K9,)). p. 32MM.à.

«HHYHS. Essai sur les lois agraires sous la République


romaine. P:ui: Catmanut~Yy, p. 2:i4.

))t Q) ËSXE.– Distinction dela possessionet de la détention en


droit romain. Sun fondouent historique d son cnt<'t iun).

<:AM).– La propriété collective en Suiaae. t.'A))cm''ndo duns te


canton d'Uaatde)). Hxtntit de ta ~<'fw <feAWc, i0 p., ih~

KHAAS(AntKKT). –Bauemgut und Frohndiouate in Anhalt von


16 bis zum 19 Jahrhundert (~mM )')«Yt)M' <-<coft'fs </<ttM<tM-
/«~<</«x\'f f<t<xtx'' ~«!<). t'na. FtMher, t!)'. in-8".

)Uut;FOt..–Origine et histoire des droits de banalités, )5S p.


in 8", t8S8. (Thèse.)

SCHKf.L(tt. vox).–Eigenthum(/~o/)t'«'/<'). //a<)(<w«cr<.~'S<aa<<


tt'fM.2~Autt. iO* Liefer. if-na, Fisehcr, <899.

!t. STAMMLEM.Eigenthum und Besitz (Pwpn~ et /MMCM<oo).


/<<«/.Cout-tset excellents résumés de la question et de son impor-
tance historique.
400 ).t.«~:t')L<t'!«~'E.0-)<

Vt.–LH CONTRAT

t'arMM.LM.tetXt.t'KftttM.

t'. FHAXCËSCO-UOUIOSO.– 11 contratto di lavoro ae!t'


&ntico diritto ligure (/.<'t'<«t~'«f<fc~'«««7 <~«t.f<'««t'<'<'M
'H<< <~<«'t' Atben~a, Tipograna Craviotto.
L'auteur étudie le contrat de travail d'après les statuts de
nénes du x)t°au xvsiéete. statuts dont l'influence fut p~pou-
dcrante eu Ligurx'.
t) traite du contrat de travail envisagé dans ses (Uflereuts
aspects. t) évite uue étude d'eusentHe.
Eu dethutive, il trouve dans ces statuts rapp)icati(m des
principes que les ouvrages généraux {ontconnaître. Sun ntt'-
rite essentiel est de les moutrer d'une manière concrète et
précise, de dégager soit les incertitudes, soit les coutras.
tes.
Ainsi, d'une part, traces très nettes de la confusion entre
la sanction peuatc et ta sanction civile l'inexécution du con-
trat est puuie au moyeu d'une amende une partie de cette
amende peut être due t~d'autres qu'au co-controctant créan-
cier et le paiement de cette amende est garanti par la me-
nace d'un emprisonnement. Mais d'autre part, grâce aux
statuts des corporations, grâce aussi au caractère d'équité
nu'avaient certaine!; juridictions, telles que la juridiction des
syndics, pour le contrat de travait proprement dit, ou encore
cette des consuls de la mer, pour le contrat d'engagement des
hommes d'équipage, ta liberté de t'emptoyé ou ptutot son
indépendance et surtout sa sécurité sont mieux garantis alors
qu'its ne se trouvent t'être dans notre code civil.
A première vue, ce contrat, de travail la physionomie juri-
dique du louage d'ouvrage romain. Mais. au fond, que de
différences! Chaque forme de labeur a sa discipline particu-
lière eeta, notamment, quam aux prestations réciproques il
l'observation des terme! aux sanctions, à la compétence judi-
ciaire. Et l'on se souciait que ces régies fussent connues de
tous elles devaient être affichées, eu langue vulgaire, dans
les quartiers populeux.
On attribuait au contrat de trayait une importance réelle
parce qu'on y voyait le moyen pourle travail de lutter contre
ASAt.ïS~.–t.KKUXTMAT 4M

ta richesse on ne disait pas encore contre le capital – soit


foutra ta richesse mohitiere, soit surtout contre ta richesse
foncière. Tous ces statuts sont t'affirmatiou d'une victoiredu
parti ils eu ont le toit âpre et bref.
L'auteur étudie successivement les contrats de travail et
les contrats agraires.
Je dois retever quant au contrat de travail la preuve de
ta confusion generaie entre ta sanction civile et la sanction
pénale. Le caract&re penat do la sanction est très net dans le
contrat des gens de service; si le serviteur quitte la mai-
son du patron avant le terme convenu ou d'usage hahitueite-
tnent un an;, le patron, aux termes des statuts de Cènes anté-
rieurs à t5~, peut tu faire arrêter et la commune peut le
faire fustiger s'it ne paye amende. Suivant un statut d'.U-
beng!) dotS89. le serviteur pouvait être ea ce cas emprisonne,
sauf caution ou réparation du dommage. Ma t48S, à Geues.
un decretunt famutorum et servorum porte qu'un domes-
tique ne peut entrer au service d'un nouveau patron s'it n'a
licence de sou ancien patron, sous peine d'amende tant pour le
nouveau patron que pour le serviteur; l'ancien patron pou-
vait d'aiiteurs être tcuu de délivrer cette licence (des dispo-
sitions analogues ont été prises par une proetumation de t<!t«
pour tous employés quelconques).
D'autre part, surtout pour te contrat de travail proprement
dit, le mattre ne peut licencier avant terme sans cause légi-
time, sous peine de paiement du salaire entier et do répara-
tion du dommage cause.
Par contre, des mesures précises et nombreuses de protec-
tion étaient prises suit au profit des domestiques respect de
leur tHoratite.ctc.), soit au profit des travaitteurs }eunes, no-
tamment des matelots mineuM, soit enun. dans certains
statuts, au profit de tous travaiiteurs (fixatiou de la journéee
de travail du lever au coucher du soieit).
t) arrivait d'ailleurs que t'emptoyc se trouvait presque sur
le pied d'égalité avec l'employeur grâce u la pratique du cou-
trat u profit ou Mparticipation, ceci surtout quant &i'enrôte-
ment des gens de mer.
Les faits sont bien notés dans cette première partie, ils sont
mieux classés et expliques dans ta seconde partie consacrée
au contrat agraire: ils y sont ptus directement ramènes a
des causes sociales. L'évolution du contrat agraire montre
celui qui a loué la terre devenant toujours plus indépendant
E.Umt:t"!tM.–A)tnt:eeoci.').mO)(-)M9. ?
4M t.X'<HH«H:tHt.<))!WE.tMS.)~!)

par rapport au proprtftairp, ta:))! d'antre part. ayant un droit


qui est dHnutinsfnnmms un droitt'ft't. Dus indt'ppndaot.
– cause
pracc aux tuttes df~ cotnnntm's cotdrc ks h'udataircs
po)iti([m'.–a)'t'n)t~rati"nd<'s!.i~ur('sd<')an)ot)ta~He!th
mft\ ')ni nuiftoeute ta vatt'ur da travait d';s c)):)mps – cause
uconomiq'n't')'
dc\'t(')dusj't't''«)nt)c),t):t)'i:)(ut't)t!(tt<)nd('):t))t'titt'pro-
pr~t<'etr:t~tnt't~:tt.ut))'U.aku)'d~~t-r('HXtt'si&t-te.
ics prutcipaux t'onh'ats sontt'Gtnf'tn'teust' – a-.st'x rnt't'. – )<*s
cootTHts (~ n'n.ivf et de ()[-):'(-!)irf.– pins ftVtjttcnts –
t)pt's le .'m'SK-t'tt'ttt'("Unih'.t't de phtspnptus, le cog-
nât ou mpxxadri: Ur te contrat de (.nsh't' p-t p)us )ib)'c' et
phtss<)uptequ)))'t'mp))YU'ost;:outt'ou\'('d('s<'t'nsiv('suuh)
br~'vc()nn''c du pnct' la jn-oportion<')ttr~ )' canou et ta t'entt'
du sot (ont d<'j:ts<tnK''t'(t<o)tt)'itt d<*t'oto)):tt.
Qn:(ttLaux sanctions. c[tt"; ont ctK'ut'cun cin-a<'t('reet pena!
etdcprutfction.LaptWtuint'nccdttpt'opm'tairesonmui-
{cstc par na droit de fairp en)prisot)t)pr te ''otott et aussi et'
qui n'a pas tout a fait disparu par Je privilège qu'Uavatt
d'etrccrusursousf'ntettt.. K.L.

Ht TTKtt. – Der Abschims von Blutstreundschaft und Ver-


traegen bei don Negern des Grastandes in NordJtamerua.
:.M't'tt'')'c'~)'tf-s'<< ~<<«~
'-A' ~V.r'< '<'« ~tMt'f~t ~'<t'M~'t'')M').<~o-
<fM,WM,).\XY.)'.t<'t-.uh.
))<en)'tiun.t);-s[n'ci'stkphtsi.tu.t.-H:i')'itiii:on.'cp:tt't<'snni:
~nt'autt-ut'a j"tt';)~)'~)t')'onst'ut'')f)f'ntt[<'t<~uui)t.tn!us docteur,
et'~mt)'j't't;'i)-.(')))'t'n'-)<i'i''<<)~"tui.f.a<t~tnmn':
)n')'urn';)':t=?t'ut('[t~'n(:'tf'uu')art.)u''<t)ttt'~t)'m))')').'m'!)j-
d:n)s)t'<[m')c)):)m')'un)t"t''t:mt!t):)i–<t)nh'r)')'t'd!tb)t'mettt
unn'-nd'ns:u)i.<ntt~;d:tï't''n'ot'-s<)t)taut)i'ju.ditn<')tt!tir<<.
(!titt't"-sa!)-.<t<)at~!tt'n)"[\-('r)'n't'tft'')!))'t't')<')))t;,ityaun Lln
rit'nua~~uf ")'.)''<n)')')-it.<t''tix''t'Mh.)'tiv')[-ut)<'c"ntr.!t).
i.t )"n'ut<it:m:<'tt~'<'u'-t-nttf'<<)fm'! )'))'<)'jnj<-n<;dit!cMttts
objets nux'tuc)sso)tt<)d''t)mt"ntat)fibnt't)'v''tlu'M;i')Ues
(c't)tt)'autresd''uxo''<-iH' d h''nnn~f)':))ch''tt~'tttCt)))j'<t;*).()ttcon)M<'
cMsuit<'tctt'(.utt;t,sm')'t)))u\t-)~ua)'t.(c<;U))t:t'<ns'-)')'i''neptate
sur tatjm'Xfon intt)tutfun t'ctu'r. Je «t:uu~tca c'' <pteh' s~')t:couk
sur la )ti''r''t- <'(sur le hs-L' ~u'))c t't'c<j))\)''j.Lt*corps t)c t:t t"te est
partait'' ~ntr<')' <-fntr:Mt~titA. – A nut<:rqu*;tuut<-sc''st~)cn)onies
sont accompagnéesde prx'rc.s. J'itTtprccationi;.de <!ertneNts. Lerite
verbal accompagne perpétneUcmcnt!<;rite manue!.
– LEt:U-<rHAT
A;<At.Y.;M. 403
(: f(t)i t'st iut't's!m) :'t t'(')));)!'t))('T.
<<< <())<' t't:tti')<)<'sncsuut
)'!t.o.'uh'tm;)tt'')tt)d~t'spu)n'ct'<'ttt'h''u<dffritt''fnih'tf'ti()-
'')''Ht': "mis <'))' s('n)-t)t:(t\)))~a';t'<t')'~)t<<tt)t'dt't'uutm~.C't'!it
't<'m'Y):)i.))th)!))')t')))<'nht!t)jS(-tit''<~t)''d"it'tt\mYC))t'i-mf
<t'(')'))tn't'tt'm)tt'u)'<st'tt')))t)'t<. M.U.

)tt.t:M~ Kr!.T). – Ordal und Eid in Hintortndion f~)-<fM ('<


~w~(~t~
~t<t.S.)un)!:)t-LKnht-,)~t'.),.t~-)3:

)j'<s<'t')m't)t!.t)uatit<'xtt))tt.~)iuttici-nt't''>tit)r<t)f-mh''tc-:et'utMt';
uh)i~a.'it~t.:t).).~)t)n~-tn)!)~v~.r..t)t).t't)'):)''u))''<~t)))nunim)
athth'ttt:mt';):n't~i-'jt)~h)n(":i.'ntttt)'<<h-t)t~.j)ri-.<trh;)')Utt;~e'!
~;t)tit't'))h't'ntJ;t))-.t';t!i)]n't)tc"!)'.)~jjt<<'tic"mt)t[m:u))~.tt')'i-
tif')ai<.d:)t)-<t't!)i))t's()ihn<.)~s.n'rhi<')-;ttti!.)):)tu;t~mc<-t)ui
)'):)[!)!))'<) uttu<mtu'tt')\'m<'d':ttHtn:)):tt'~utt.'tm'tttd'un
tiij:t)'tt'i')t)t'Ut".<'tmtt!h.'ti)nt<()t~')'')tt)'t'ttt''nt)htrtt-(jn~ii)<
'<-)~in;u).H)tink'rj!t'h't-ttt'(k'tU)t-t<'o'n'-))«j)tk'('Utti-!mt<jm!
<ui'jU))))it))t)tn'):ta.tjt:n~j.-<)<.vf:tt''ttt'dt'Yu)')'at't'at)imn)!tin~i
t\t(:mntt;.Qn:mdit\:)mt-u'ti<i'.r.udU~u'(f\H))att-))t-dt'cu)t-
tt-;))s\x)X)SL'!)('!)<'tt':t))'t~)t))t))'-i':<ttittt:t)i)tttt)")'ti-i) est h)-'))
)'t'uhabtt'~ucc<ut)tti\t~int<'t)')~t:tti'm<.t(');tti\))n;nt)''t'<;)t)''s.
t.ictitict;a\th.at'<um'u"t'ohj<-t.M!u~t'('u;'t))<'u,s:n~
')t'uk',)at\))'mutct)'t')'tt)C)U,)'!)r)i~)n('))(-h<nj<M')'!))th':)['p'')!)it
'm-tt'tett-)st'ttt<'t!;nt!tuxt'))t':tsd'ittu)~<)-\a)i~'u<)n eut)n'u), finit
j'n~tcndtu son action sur Ictih.'tout ctttiet'(thtidt'n)):t(uut sou
't)-.
!itUt'')U't'ap['Ot'('\t.'t)HUtt't',t)U'i't(t<i'Kd'utdtt)iL' ip:U- t'MtU.
tiL't;ttU)nt:at. H.)).

h. C.~THU.t. – Creditori e doMtorineU'antioa sociétà obraica


<)'«<)<'<t' <'< <t<M)'.tf~~).<trt't-«f)t'.<Mt.t(''&)-ff)Ytt('j't')'.
t' f/( .mt'<f/ ))):)! tt''J' )'. H'H-:t)0.

).mt''tn'<t'uitL'))s''ï\'t.'t'unt.'t'utttm<[ict[uncutt'('h'j)t~-ic)'ij'tn)n:idu
t'tU!:(h-m)tn;t'ttf.u-:)j.!('s'ui\i-itt:ti).<):(pt-!tU<)u~)<');tt)n'n)t'ntf)ux
t;!)')"'t)--<-nhe ct'M))ci<-t.t-(dt'-bit(;UtS. ))'()))'-)!<)), pttt'-ie)))'-fuit"
.t:)i'nt';u<tes t't('~n<;it')ss<))tC)))titi'-nth-«ttn-H<p'nn.tieut,
'nc:)'-t)'iu.t.ih:tt)itit'se<.ni!:irt)")aper':<.)))t''dt'!('tu'sd~t~h'nrs.
tu'')))'' <)'*t.'t )"-ti=")tt)f'<)'')')t)-s <'n)an)s. f-t tes x-fhtit'f <'n st')\ihh)e
-mt<'shi<-ns,))s.(v.m't)t<tt's droits pr<'St)U<<!«)'< )innt'i.U'uu:)Ut)-
'tt' tes )ois )'<')i):i''us<'sfontit'xnt'nt. au cuntrai)' t«ntt's sot tfs d<'
)'t''soiptit)))s insjm'M's j'ar un Mprit d htn)):n)it<i pn.'hibitiun du
jft et il int~n'-t au moins cntx' Hébreux, deft'ui'e de (:a«tet en ga;
;'tus d'un jour tMohjetsdM)))'et))i&ren~'essite, cntiM et smtoutt'tus-
titution de t'aunee sabbatique. L'auteur admet, en cfrct, que ceUe
404 L'AXXÉH swWt.otiWH. tM!t.t8)M

ci itoptutuait uucubutitionc~tuj'K'tn 't~ dettes. Seut<'ment,ite~t)Mt''


que <;cl'ut là un nt~utqui nu f~atxttdatt!!t.)pt'ati'to':que rm~mfttt
et pcnd:)Utpeu d~'tenip~.Il y aurait donc t'u d'-uxcour:utt9oppcs<!s,
)'un cttM tes prct'tK'tc-,)'auttc d.ms lu fuute, le p)(;)))K'rs'etï'jr';iU)t
de r<tgit't)'t't'cu)td s.tn* y pat''t')ttt'cotnt')'t<'m''))t.
H. D.

SCU.AttmoLF von). – Die Staatsvortraege des Altertums (/.M


<-«Mf<<~ ~«h <~<M<!
t'«<<-c ~'«M~«~, t" pm'tic.t.)p!t't!, Tcubucr,
t898, p. f20. in-S~.

vn. LK ettott t'É~A).


)'ar M. t-tt.u~tiT.

.t. – t.t: CKUtTt't~A). Kt <.K'<K)tAt.

FRIESE. – Das Strafrecht des Sachaonspiegeis (/.f


droit ~Mf~ <<«.Mtt'o~'<< ~jrc). Volume 5& des <M<'M«<t.
jMt' </fM~<c/<cK
~««~-<«t</ /<c<<f<i/<w/Nt'/(tf pubHées sous ta
direction de Giet'ke, iu-8" de :!98 p. Brcstau, Murcus, )8!f8.
Le ~îu'oir de Saxe est t'expose des Coutumes qui (onnateut
le droit saxou au comnteucctnettt du .\tn" siècle; l'ouvrage fut
rédige entre t~t~ et t: en tatiu d'abord puis eu aHentaod
par Eike von Mepkon. ~t. Friesc y a recueilli tout ce qui a
rapport au druit penu) son livre est très riche eu renseigne-
tHeuts interessauts.
Au début du xtn°siècle, les iustitutious du plus aucien droit
germanique sout encore debout, mais elles ont déjà subi des
modifications ixtportantes. Peudaut tes siècles qui ont pré-
cédé, la centratisatiou a etc assez grande et t'r:tat assez tort
pour qne le droit pénat public se développât. Cependant le
système de ta justice privée, de la défense personnelle (selbsl-
/<<' par opposition à ~('<'A~/«</f)n'a pas encore disparu
mais cette justice privée est soumise à une réglementation
juridique qui en limite l'usage.
f H y :< encore des guerres privées, légitimes quand le
pouvoir public est trop faible pour atteindre les coupables:
elles sont d'ailleurs rendues plus difficiles par Je système des
trêves (~.«H<n<'< ~<M/h< pendant lesquelles elles doi-
vent être suspendues. 2" Dans ta plupart des cas, le S«cA-
– ).E CMtTt'ttKAt.
AXAf.YSE! 408
«'n~f<'Qf<'<considère l'homme qui tue un criminel pris sur le
tait ou en train de fuir comme accomplissant un acte de
défense nécessaire. Le crime grave, et en particulier le
meurtre, rompt la paix publique los Germains l'appe-
laient Fnt'~<'H)!t«'/t et son auteur ~'t~'t'c~ Contre le
F<'«'<'f/t<'r it n'ya jamais excès de défense. Mais si t'agres-
seur attente seulement aux biens, et nonà la vie, il n'y a pas
Frt<fM.<M(-/),et le propriétaire qui le tue n'accomplit pas un
acte de justice privée. Pour que le meurtre d'un agresseur
soit juste, il tant que le meurtrier puisse prouver qu'it y avait
bien F<-t<'(<<'t<it<<n<Wt.
– 3"Aucas d'attentat contre ta propriété.
la victime a le droit de se saisir par ta force d'un gage
~«H.
~t<~) pour assurer le sucées de ta poursuite judiciaire qu'elle
intentera. Et il ne tant pis croire qu'il s'agisse d'assurer le
paiement d'une indemnité réparatrice du dommage car la
saisie du gage est légitime, même s'il n'y il pas eu dommage
effectif du moment que le coupable est pris sur le fait. le
propriétaire obtiendra la condamnation u une amende pénale.
Une forme particulière de ta saisie de gage est la saisie du
bétaii qui a cause des dommages sur un terrain cultive;
quand la nature des animaux (qui peuvent résister ou s'en-
fuir) rend la saisie difficile, le propriétaire a le droit de
tacher ses chiens sur eux et de les tuer. ft importe de remar-
quer que la saisie doit être effectuée au moment même du fait
plus tard il y aurait acte itticite.) lutteurs certaines violations
du droit de propriété sont légitimes: te voyageur dont te chc-
val est épuisé peut prendre dans un
champ de quoi le nourrir
sans commettre de crime, sans être m&me astreint à
payer
une indemnité il doit seulement observer certaines regtcs,
ne couper que ce qui lui est nécessaire, en mettant un
pied
dans te champ, mais eu laissant l'autre sur le solde ta route.
– I) est souvent nécessaire que les particuliers assurent
eux-mêmes l'exercice de ta justice. La victime peut s'emparer
de la personne du crimiae) qui est pris en flagrant défit ou
qui s'enfuit, et t'amener devant te juge. Rlle a droit pour cela
t aidede tous. Mais il faut que l'arrestation ait tieu après une
poursuite ininterrompue autrement cette arrestation aurait
te caractère d'une attaque illicite. a*Le .S~wH'con-
nait aussi une forme de ta justice populaire, qui est intermé.
diaire entre la défense privée (<!<'HM<A<7/c) et la défeusc judiciaire
(~MMt~); c'est te jugement par des lribunaux improvisés,
en cas d'urgence. C'est une sorte de justice de Lynch.
406 L'AXXHt.: <m:)('t.m:t~t.-H. t~8-)M3

Le s'f-H.~cy< fait encore une grande ptaee aux vieittes


idées
gertnaniqtte!idc~«'w/t;rupturedetapaix
pudique et ~«'~<~A< mi-<ehor~ la paix. hors tit toi).
Ce)uiquiest)tors).)tut'<W/(~.e!itco)mneretram'tn''deta
société; il peut être tm'par le premier venu. sa femme est
veuve et ses enf.'uts orphetins. –Le.sMc/t'.('«.<f~ prend te
mot F<"'(~«h«f< en deux sens ditTerents nu sens tar!:e, ce
mot dt'si~ue tous tes eritnes graves. sanctionnés par des
peines capitales ou par des nmtitations: au sens strict. il
dusi~ttc une cittt'~tn'if de '-t'itnc's spéciaux punis d'une p(Mne
spMi.de, la decapititti~n. Ce dnubte sens a puur ori~tne ta
doutée sittHUicitU'm du )nut~<~ i-'rn'dt.')
:te.~trJ<~f.~«'~t
eatpttd par h't. tantut cun)tn<'les textes juridiques antérieurs,
t'ét«t ~uer.d de reptts et (te sécurité dunt jouit le pays tout
entier ~/<(/('.</h'c~-), tantôt une j'<«.<pnrtit'utiere dunt jouis-
scut certaines ))ersu)mcs 'fenunes, ecctesiustiques, juifs), cer-
tutns lieux (c~H~es. citnet.it'res.. certaines choses charrues,
mouiius., certait<es époques jours de fêtes retigienses. quatre
derniers jours de iaset)t:)ine. Cette ~ft.fparticutiere est éta-
bUe soit par uu acte imperia), soit par nuttcte du
jn~e. soit
enfin par une entente sutenneHe entre deux individus
(par
exemple quand ils s'cn~itgent mutuettement ù ne pas se htire
de guerre (le vcn~eaucc~.
Outre ta <t'<</A< (tui ci-t ta vieitte peine sermauique,
le ~tr/).~t.<~< connait )< peines isuivantes: )" les peines
capitales; le mode d'exécution n'est plus taisseal'arnitraire
de l'exécuteur, tuais détermine suivant les crimes: le vot
entratne ta pendaiso)). ta plus i~noutinieuse des peines; le
meurtre. t'incendie commis avec violence, ouvertement, en-
traînent tadecapitatiun te urisanda~e, lu trahi~n sont punis
du supptit-e de t:) roue. le plus cruet de tous; le bûcher est
rest))'veu la punition des crimes religieux ~° les mutita-
Uous section du la main, de ta tunguetsont des peines
parti-
culières et non des n~t'avations de ta peittecapitale – 3" les
peines ~</t</ <~«///«f~ 'peau et ctteveux; les cheveux sont
tondus et le eut-p:i frappe de verbes. Ces peines sont pronon-
cées en même temps que t'amende, en cas de crimes poa
graves contre les personnes et les choses, si le crime révèle
chez le coupable des sentiments honteux, ignobles; autrement
t'amende, peine privée, est prononcoe seule; – 4° t'amende
(BfMff~qui lie se confond pas avec t'indemnitc due en
réparation d'un dommage, et qui peut être prononcée morne
ASAU-!E<.–t.KMtnttt'HXU. 4~7
s'itn'ya pas ou dommage materie);–~amende pnbtiquo
a
((;<'«('ff< qui dt'ja, dans te .S(f(/t.s<'«f/<«'<le caractère 'te la
peine anjonrdhuiappt'tecamt'ndf, mais uui~ardf encore
cetui des institutions dont eiicdfrive: te/h'<<'<.< qui. dans h'
droit anterieur.etaitie prix de i'iutt'rvuntion de ht puissance
pubtiquepout't'etabiirtapxixtronbtéeparies~oet'resde
ven~eamit'. et le ~«)Utt«,Hotnme payée au toi pour expier ta
«ruj)tm'oduhau~«MM~'M<-A)u;–(!" la perte dt's droits,
entrain'-e comme peine accessoire paria plupart des peines
corporeties. – i) n'y a pas de peine privative de )ib<'rtc.
L!tt't's[M)t'.Mbitit'ap)tC()t't!h'(!sn<'Ucnt<nt)csc.t)':n't('t'(;t;
:u'chautUn's.(h)M)M:nu:oui)dist'n~sm-)ucon<cjtLi<~td<)a
{.mtcftdt'htt'csptmsitbititc.tcHt'tjuet'acunnm'h'vifux
dt'utt t{t"<<"< )'')'if'st'!tthttft :)vcc Ht'um<f)'<))tL'je sw/<-
.t<'H~<f< c<Mtsi()<'n' kit'n )'intent.i<)t<tHMuvMise <'<mnneun dex
et6n)fM[scuusU(nLifsdmnitt)C;ct<'n t'Uft t)dis).m,:nc tes actes
vutoutah't's dMue~cs (urtuits et jn'ununce sfutonent t'inm'ude
privfc dans dci; cas où il ittHi~entit df graves )M'incs c(tt-(M-
t'eHes si Fucte .n'ait ctu vutuntint'e. ~tais il faut ajoute)' que
t'tutMtttiott est ~'m)rttt<'tneut:t))))r<'eh'('d'après je fait :ptn*
PXMmph'.c'est )<*tait du dissimutur le cadavre de lu victhne
quidistin~ue t'assassinitt du shopte meurtre: t hommetrouve
pt) possession de fausse m'xutan.' est puai coanne taux tnon-
uayeur, etc. li faut uoter aussi que tes crhnes t)ui M'mhteut
t'eveterdusseutinteuts })t))'ticu)i&re))K'ntvns, Dtypucrisif, lu
méchanceté froide suut punis de peines ptus crueites et p)us
iufatttautes,comme daHst'auciendrMt.
Le S<«'/<.«'H.f<<c(H)n:titeucot'e ia rcspousabi!itt' des aui-
<))auxet des choses, t'ar exoupte nu editice où Metc cotnmis
uu vio) est cond<(tt)nea ht destructim). Quand ut) anima) tue
unhon;tue,ce!)thtietH<Mtiept't)p)'it')tair<'(juiest('oHside)e
cotttme Htcurtrier. Cehu-ci. sans jamais pouvoir subir une
peine publique, doit cependant payt'f une composition comme
sit avait tue iui-mcnx'par accident. dtms le cas on il se fait
te protecteur de t'anima), (tu il continue nie considérer
comme sien. ù te Mom'rit'et a ) abriter Il s'idïram'hit de tonte
responsabilité en )c chassant ou c~t'etnpechaattiercntt'ot'
chez lui. Il ne peut pas, comme c'était ie cas a !tome, être
contraint ù Hvret'euecth'cmout t'ouima) a sa victime.

SAMMYC!MXEMAXN. – Abschnttte a.us dem taJmud.


iechenStratrecht. i. t-'o)ge. L~«</<'<~<~)?««< <f~Mtt«<~M<)
M8 t.XÉK ~OCMLUM~'R.tM8-tS99
lu /<'t~f/ft'. /'«r f('('«'/«'t«~ t. XH!
~t'f/tf.<«-<M<'tM<<«~,
p.4t5-t~.

Ce travai), fait (tan:: te soninaire de M. Kohter, ù )Tuh'er-


sit6 de Mer)in,est un exposé extrêmement bref dus caractères
du crime et de ta peine dans le droit
tahnudique.
te vrime est ta violation de la toi. H n'y a donc crime
que
s'il y:) veritabtement violation, c'est-à-dire si. au moment do
l'acte, t'aient Mpat-faitement conscience de vioter
parcet acte
une disposition formelle de ta loi, et d'encourir la
peine clé-
termiuec.
Tuus les devoirs envers soi-même et envers les autres
sont sanctionnes par une peine; la loi
mosaïque a voulu
par ta «wf«- des obtentions ()u ette imposait Mais t'Ètat
M'a le droit de fait-e exécuter tt~ peines portées
par la toi.
que dans la mesure oft tes violations de ta toi tt'scnt ses
propres intérêts, tt faut dune distinguer tes peines que t'Ëtat
fait exécuter et cette qu'il n'a pas le droit de faire exécuter.
Ces dernières sont tout aussi minutieusement fixées
que les
précédentes; mais leur n'ttc e<:t seulement d'avertir et non
pasd'intitnider (puisque, en fait. elles ne sont pasexecutees).
Le Tattuuddonne te nom de ~'<«-t'~u cette
peine inexcentabie,
qui est une peine capitale.
!t peut se faire qu'un crime sanctionne
par cette peine
inexécutable ~Karett~tesc ou ne tese pis, en même
temps que
la loi, les intérêts propres de i Htat. Dans le second
cas, te
Tatmud reproduit simplement ta (ormute de la toi
mosatque
qui édicté ta peine Kareth dans le premier, il reproduit cette
formule, et. de ptus, il édicté l'une des peines capitates que
t'Htat inuige enecth-ement. ha première
catégorie dH crimes
(que l'auteur appelle Ahsotute KareUtdetihtc! comprend les
crimes contre la moratitc en seuerat; les crimes contre ta toi
rituette émission de ta circoncision, profanation du
sacrifice,
par exempte i ta La
magie. seconde catégorie ( RotativeKareth-
deti)<tef comprend certains délits contre la
moratite, qui
l'ontcourirdes dangers a t'Ktat; ta profanation du
Sabbat les
sacrifices humains.
Les peines enecth-cs fixées par le Tatmud sont t'ta mort
lapidation, peine du feu, dt-capitation par t'epce, étrangte-
ment) d" ta Hagettation ~e nombre des coups est fixé à 40
partatoi;<tans ta pratique, on donne au maximum 3!) coups);
3" la perte de ta liberté (internement dans une ville
cl'asile
AXALY~RS.–t.KOnotTPÉXt). 40M
jusqu'à ta mort du grand prêtre. et aussi, seton M. C.. pri-
son A'f~/f; 4° tes réparations (pécuniaires; X' te ~«HMChe
rem'. (Voit-t analyse de t étude do Mandt.)
Ce droit pena) semble (aire un emptoi considt''rabte de ta
peine capitale eu reatite ta te~isiation tatmudiquo at)o)it& à
peu près ta peine de mort. Dans ta pratique, en ctîet. cette
peinene peut être appliquée, a cause des ditftcuttes juridiques
que souievpune condamnationcapitate t" les restes de vote
imposées au tribunal multiplient pour t'accusf tes <<t)ances
d'acquittement; tes seules preuves vatabtes sont. tes de-
positions verbales des tcntoins qui out vu de leurs yeux te
faitcrhninet s'accomplir; mais tes parents et tes esclaves Mo
sont pas admis à témoigne)': entre la condamnation et
l'exécution le condamne ou toute autre personne peut faire
recommencer le procès en faisant une dectamtion nouveHp:
4"le faux témoignée et mentele t6n)oi{;ttaf!etendancieux sont
punis très rigoureusement; ~'surtout il est ù peu près im-
possibleque les conditions nécessaires pour qu'il y ait cutpa-
bitit6soient remplies il faut que les témoins présents puis-
sent prouver que le crhninc), en commettant uu crime, se
rappelait te commandement de ta toi. et voûtait le violer.
Ha somme ce droit pénal tatmudique apparaît comme le
produit de ta réflexion s'exerçant sur ta loi mosaïque le but
des tidtnudistes semble être de mainteair ta lettre de la toi,
tout en adaptant le vieux droit mosaïque aux exigences uou-
vettpsde la conscience juridique.

t KHRtN!.– Diritto pénale romaao. Teorle generaM


~of't ~c'M«<«)M<MtM.77~o<-<M in-H! de ?8 p.
~f<t(''<-«~<i,
Mitan, t8HM(Manuetitoepti..
C'est un « trayait de juriste et pour les juristes » que
M Ferriui a voulu faire, ce n'est pas une œuvre historique.
H expose le droit penat comme les manuels ordinaires de
droit romain exposent le droit civit il cherche a reconstituer
d'après les jurisconsultes de la période classique et de la
période chrétienne, la patt«- jj~n~' du droit pénal romain,
tel qu'it fut aux derniers moments de son développement.
Cotumeles Romains n'ont pas laisse d'exposé systématique
de tour droit penat, te livre de M. F. otire un grand intérêt à
qui veut étudier leur technique juridique mais le perfec-
tioMement de ta technique fait précisément perdre au droit
410 ).'At\HK -;0(~)).0(it~'R. tK9f.it!Ht)

les caractères que te sociologue fi te plus d'intérêt M r~tever.


M. F. dutUte nue ptitce considft'atde a t'exptication dos
ter)))t'~tec)mi![uesemployés par tes juriscou~uttM romains. Ces
explications et lo ~raud nutxbre d'-s textes rassemhtes ~ont
de ce tivre un précieux h)-.trun)un[ de travail.
L'uttvri~e compt't'mt onxt' chapitres qui ont jtour titre
lu A~ //</</<«(- </«(/(f /M'<tf</ 'f /<<tM«'.
~t. F. dunuc un invon-
tuire dt'Nuctit;. ru))).<uM)t-).tttfs :tu droit pcu.<<,ot cherche a
en dctet'mittt't- )c phm <'t te ('«utenu. C\'st utte Mt)t)'t'[t)'isetout
a luit n! i~uudc: :<~<tn' ff /tt-t/f~t f/M</<~</ ~-w< H"~tOMO-
~~<<~t<s'. M(;f<fn't'/o~f~/t'f~t <<7<tl'tudcdes tt.'t'tttcsqui
dMi~Ufttt i utft'Mctiun ~t-f/t~ dfst'~m't-itit il t'ot-i~inc ie o'ixtc
rc)i~n'u. c«<M<'« :nn'aitd'ahut'd tcsst'os d'~ttjt't det'cchcrche,
d'action [«'utdc.ct thm-itit par t'-tt-t'.t peu pt't'ssyuottynx' de
J<~«'/KMt ftttd'<ttt's tft'ntfs (lui dt'st~tx'Ht ractc df ptmi)' '?«/'
/M'f<<t-(<U.~(j['/«<<f/,
('«f'«-~((;.t-<jj(/~ff/M4' ~<'<«/WWt'<«<f'
il pnuvitit y uvuit- délit pm' simptf «toissinn, d.Uts te cas u~
la lui httptt.s.dt a uu citnycn t'tthti~.ttiun dctenuhh-f d'a~i'
par ext'u)[)tu de dMUUttco)-mt crinK': :<' /t'<«<tt'<~.«/</<'<</</«
~<'<~ les )tt)ttti)ins ti'ottt ():t.s eu df to-toe tt-chuique pour
desii~tn't' t'i)H))uta))Uitc c'cht le mut <'<t~«.daas ht tau~ue
cottHttuuc. qui itt((i<)t)f les c~uditiotts ~'uet'atM de ta t'espuu-
sahi!itt*; te )Mut f«'</<~f s't'H){))o)cp)'«p)'<')n<'))t quMxdil
s'agit df t'e~tuttsattititt- civile. i) tt'ya pat; de dt-HtsaHsdu!
M. 1'. u'uduf'L pa~ qm' ic droit rotnaitt ait eu une <t t<))i)t)e
ubje<'ti\c, dansiatjm.-Het'acte aurait 6t.e pmu quelle que fût
t'attitude de )d tutonh-U<ht)c (Mur te~ dents prhes. n croit
que la re.spuusahHitc itopti~uc certaines c~oditions subjec-
tives; dans ridue (t'<~«/«f, par exempte i)ui atjuiiieuuei,
serait euvetoppee i'idt'e de t-«/~<.Le tuut f~/f<t a d'aiiteurs ux
autre sens et) dt'tnt pena) qu eu droit civil en druit civil, dut
aisuitie mauvaise fui eu droit pémd. dot signifie vutoute de
viuter la toi et par suite le dt'Mt d'autrui. M. t- rejette doue
abs~tutueut la ttteoric de ttittdiu~ setou taquetto te droit
romain contOtete droit ~ermuuitjue mettrait il part tes crimes
conmtis avec perfidie, de n)!)uv.)isefoi. seton taquette le dettt
dotosif s'opposerait au défit commit avec vioteoee. ComutCle
<not~~«x, et sans qu it faille di~tm~uer, les Htots t'MM~/<~
/M'<M<<f.<n«w«. MK'«/<'<«/.s(-«'M< ;«-t«/M.~)«'.det.i~ttcraioMt t
t'iMieutiou consciente de nuire. C'est seutetueut sous t'etnpire
que les notions d'intention ~a propos des actes dont tesettets
dt'passeut r~t'/<<<o~ de raient', d'c'M<a/<o~ (a propos dos
AXAt.Y:.t! – ).).: omur )'t{xA). 4))

crimes uon prétnédit~ fm'eHt Hua)ya6es.M. i' t'tudie ettcot't:


d:)ns ce (;hapitt'f tes ootuxts de <'t<«.(te f'<!tM.<;tfscondition*;
dans tc'.qucttesit uy a pasd'itttputabitiLc 'ge. sexe. passion,
Mucessitt'.crt't't))-' la cu)pa))i)itt'des animaux, des pt'rsuttncs
juridiques: <t'<<t'«f '~<<<att.)tysct)t't'idt't'
d'«t/<~f't cfoucnts justificatifs it n'y :) )):ts d <~t«<« cm't'rs
celui qui est ~«'<'< M. F. atU'ibuc en )):u'tic & t imhMnw~'r-
tnauiquc )a n'appantiou ttans h' (t)'uit httpct'iut de t'idco que
cot'tains ttomtnfs ~'tttcm's, :t(tuHcrcs surpris; se meHeut eu
dehors du droit ~«'M«/A't'~ du ptus ancien droit sermu-
oiquc ?'~« <'f)M('Mt«~' </<'/t/<c!/<'f<f-<f
f/)'<<; 8" /<< ~ft~t'7/f ce
n'est <pn; trus tard. ut d'une tuanift-c tout a tait incoutptctc
qu<' )<'sidéesde tfntativc punt.SMahif'. de rcatisatiot sraducHc
du dt'-Htont apparu /~< t-M«(~M<'<e /~t<.«<-(u.< ~t'w<ut<'s «
t<Hf~ t"' ~C."<'«t-OM.S~<MfC\- f'f ~f ff'<<rf/ )t /(-~M<'f(nM
(/M(/<<.

t. – Uoberdae Recht der tropischen N&turvoelker SUd-


SCttMtD
amarikas ;San /tc<;<«/<
amerika!(.~M<' t(nui!</<-<
tG·r~fM~/t;~/.t`iueifi/;st<te· /tHt('<'<(/«<'
ycuytcx~«-f'tMt~/A' t'.fuu·r·iyttcf<'c-
frn-
~f'M~<t't'<.«;/<t' <'<t'«-/t. /(-/t~«'t'<t.<XtH.:!8t-:t)s.

Qt)(')')tt<)'<')~);i;t)t')m;n)<surf''dtuit ['~ititt. ). f.<tt:tt~d\tit.


ieursificttcuttuus.

– La lex Pompeia do
LA~ULCCt. parrooidHs. tu .trc/nt'~ ~<(«'<-
</<'<-«.S'-j'tt'tt))'t\m:k)t~)t't!<Ut!.
Pt'itnith''tt)'-tttt''jMt)')i<'i<)L'c.<t)t'uM'm')t('(t)Ut)')t)t'inm'idi)))n',
d't)))))«')nt)t'tu)t)''t)t'tuup'itt't!ti)))U)))th-m"tt:nti))'{i'<'xt'u-
[iM)<t';t<t))''in'(;nt))it)'t))-(t)it'-t).'tnt')))))ttm'<'<(u.'tndt<ty)t'ti)t)Ct''t!tit
un a~'cnd.utt ht pt'itt'; avitit atorscc nu.u'tt'rt' symbu)i')Ut'de sup-
priH~')'tuu)ctttttact''n)r'' tf c~ttj'it)')''''t )''A<)t'mt'ttt-:cttf'')'t))t'(tans
Ut))'!)KitV'cd<)))('h-spt'rsmuuti.tnti<ihb(h)ct-'t)t:().n:n.i[(;t:tit.tft''
atanx'r.
t.a ~.f CwMc/«t </c~«'«rt/s ''f t'f'<«'/<'t'<~(6~:<tt.-C. – iit m. J.-C.)
jaunit h'j'!))TH'id<u)ttt)<u)tnt('t[t'tt(;tjm.-t«.!t)')m'.)':n')'w/<<'<'<
«tfc<~)'t'<<
<'f/<t<.< €( ttu tn~ios (~' <)ni.j'nm'M.L.. s'ituj~'St'.')<' ta
ptOC'(hu'd':s</Mt'~t'Wt('.<<f<'<M;r,.)t)it'-t.)it'')-ttt-t))'-)iu)t)t:))t)):ttt'i
Cc'tmttia,ucjtuuvuitcuudutt't' a mx'Cfitu-{tttt'-t')<t't'. Un tm't''m)
cct"'nd!mtt)Ut'tt~tru )ui tuait )'mtt' 'u)t'tit)n ):<viciU'' )'<'in<: que .j'ai
d<;t:ri(' un )MYu~u<; en ce sens. nutuiMt)t';ttt, tf /<'M<'«'. ~)")tuuc''
apt<shptuntu)Ma(iundt'<tt).')ui.M.)..t''ttt:u<)m't<'rtitt~t'Htf')-
~)))Mnt~ut:CiM~'rutt n'; t'unsidL-t''('as h' ['nu icidccutum'' dt'taht t'-tx'
aiusi puni, j)mi!< c~tnote ft\-utttdft t''?n' !tiu-.)'jtttthd fut <u))t))tit
4i2 'K'tt.)<99
t.'AXX)5ti.SOt:)0).0(!)t."H.
nintpA)'cca!)i"ndtK)uct il p):)id' <n')<' Meurtre et tnemc t'aceu-
sattt'))scn)!)ntt'ricnrs:t)!t)niCurnt')ia.
C'f;st là la partie o)i):h):tk' de H'-tnde. tt en rcsuttc que c'est seule-
meut un tn~uv<'<m'))ttc(:ts):ttit pustt'rk'nr u ht )ui (~tt)etia, mouve'
tacnt'jui «m'ai'5"u[~)iutd''d')'.ut dans )tt<<'jL'fw~fH~5w
!)S!tt'C.!()nit'');tr).!tt)f'c(;)'c~'d'ap['tic.ttt'ndU)'urtit;id't)u)noim
tn < sctt'-<)nc tL": t')ttt"!s)'t'-em)~u)tt ))U.<<);s noo ~eutcnx'nt quant
!)ux~f'u':t'~)))t't)K.s(httm'u<)t'<'<t')))t.tsct;))d!)ntn)!(i'.d'tttttt'ci:)):n'eu~
)itnitKti\'cnt'n) ctmtt)'')' tci t't~udf t'i-t()'!(c'ut'<)t'n ~n<'t'ut :tvec
tes travaux <tassi')))t'<.s))r)'')':ttti);i()c.t.'<f'/H;<'Wt'/M<<th'~<<'<M
''<t)'cmp)ac(''ct:)))h''t )!:)) la tt;)t'p)tK'n.tantôt p:t['t:tj)eim'C!)))itah'.
fuis, p(tHt' le ttn'ttt'tt-c (tt's a'<n'tHhts. fa ()fiuc du):mc(.'tn'))t d:msk'
t)otfut)tt'nou\umpj))h)Ut't'j':u')apt:)tit)()''jttJici!U)v:)ncusc~e))-
tic))t')n<'nt d<* <t:ti:t:mt d<-[it <'t d':t\fu (p.n'ttcidimn numifcs(u)))}.
Cut)st:tt)titt at'utit t't'ttt' di-ttiocHun ''( – c~'cit'st tout :'ttait Hnutt'r –
<-tt'mtitt!th<'titmdni'.trr)''id<'ttU)))c'tu'tt't'ttntii'cf'quiestt'n
<'ot)tt:ht)cti~t)tt';tt~ft''(". principe. de)it\i'i)tL'f.ttt)i)tfn'muitt<'<;t
)'dt"it~du/«~f<«Mt~'< H. ),.

))"t.L\V):K. Die kirohiioho Strafgesetze (A<< /u<.< ~A«t~


<h'<«').).S'd'x)j-~t)().Mt)yt-))c'Ki''ctth'itu.t8m).

t.dt"itpf)M)t':u)'mi')m'n'<)'t'm)i)i')''s)'t'*s''MSt'nt
t'))!U"sd.UK tmntf)))t't-<'c<:nt'.id'~)-.t)'t''d''tnot)t)))tentsi'Mi.<)atif<
d');)'o<)u' h' difYt't'ctth-s.M. ))u)h"'c)< a vuutu. j'out )f )"'soin de
)'<;tt-imt'')t)''))t<-td''):)))t!t)t.)Ufc:tthotit))H's.t~u))tt'ttmtMt<rf~
'jui cott-titm'ut )<'d)i'it )"-)t.tt t'« <'<y)ft'<«'tf('sdi''pt)')'?ui\'it))t )'<jtd)'e
de. cud''s )n''tt;tux )'u))h')n['~titi)). et) :Mt !tt'ti''[cs. )) dottoc d'abord
k tcxt'' dt- ''<'s attit'tf. pui< un cu)))tttt-ntain' .«jus fu)')))'' df ttott'4
hut))i\')'('('t".t:ut(;dt.'m:t'utArHitt'M))))atf')t'd'u))dt;t)Mcûd<"i
t-x)')it)tn''<.t):tn.sm)t'it)t)\'duc))tt));)jj)uh)i:'?)tt)U(',)t.H.n)Ot)ttf<)u'')
<'bU<:tundt')t)f-nt du droit dt'j'unit-duot dispute t't~H'-<<'tdctotd
droit pt'-tmt c:tnoni([uc c~ntn' )<:s<;)iti<)t)Md~ut il c~t )'o)'j''t.
Conotx;) autt'ur s'<t «hstcun dt"; {f~tH'-raIis.ttinHs t)t'?on<j)tGs,qu'il
atitirs~de cùt~-i'hi~toitvdudrmt[)t!)ta)cat)unit)<)<tt)htf{u'i)a a
rcj''t)'- )()ut )-<-'jui )):<ppHrticnt )':t.s:tu dt't'it en t)!;))t'm', son tivt'c ne
saurait fu)r(.'t(dtjt'td'uucuu:t)\t'~)Ctutt)):i<)uc.L<;cu)utm:n)im'c,qui
's) cun~idOa)')c, )\)U)'nitU)t ttc- )irund ))u)))bt'edu textes et de t
tCUCt:

DieStrafgesotzgebungderGegeavart im rechtsvergleichender
DarsteUung, Hd. U, tn~-t!. t.i~t und <;tuscM. (A'Mt~f'M <-«?<-
1.1), )8fS. )<cr)iu, Cut-
~ft-</e~(t ~<'<«<MK~<ft~'ccM<tM/~<-«tM<'),
tentug.
Cette oeuvre ccnsid~rut)~, entft'ptise pat ('t'H~M M<<'n)a<foH<t/e<<(;
ANAf.KM.-m CM<«T)')!!iAt. 413
<~ot<~)Mf, est puUiee Mua direction de M. v.
Li~t, l'un des ton.
dateur!, de t't'niou.
Les deux premiers \utume~ contiennent une série de
tnonot:raphiM
sur tedroi) penatde chacun des peaptescivilises ht tentation d'uu
payn' eMprincipe. exposée par un nationat de ce
pays. ~s deux
demies volumes seront consacres Aun expu-~
systfinatKtue du droit
itOud coutpiuc. – t.e ))t'etn;~t- votume ~.<'a<~«()u« <~ (.(«(~ 0,
~<'f<M)avait [Kn'uen t8Kt, a lu fois t'u t'tiu~'uis et eu aOt'nuMd. t.M
deuxifnM votum'' a ()arn eu t8M, eu ~Heutaud le uotahn' des wu<-
Kt'iptio))sest cttcutc trop lieu cuusid'tbtf pout- qm* rcdition h-an-
çuise ~ui~e pm-aftt'e,et xMHn'urt-u~tnt'ttt sus:) ~um- (tut ):) puMica'
tiun pu~sc ~tt-c a':mcttt-)t)CHtpoursuivie.
Ce deuxU'me vututne contient rexpos.; de lu Lt~~tattuu des Hta~
e!<h'a-em-o))t;'e)ts.&t't-xccptinu de ht t'et-.t- t-t du Siaut, cl y
cutn~ns
tes cotntttM ax~taist's et Hnetnundf-s. ).u<:t)ys<'d'ua df cette
om-t-:t};<'
H
xatut'cest ttatut-cHe<m-t)tin)po!tsit')t'. '.uftt), t-u t<' sistt:dm)t, derap-
peter que cha~u'' MMt)og(a))hieest )<n'red(''e d'utt* bn-ye itttt'uduc.
tion historique, d'une
ti!.tebiMio~aj)h)t)tK't'(u'H!i<t-ait)u-est(ue
unpossibte à un traYaiHcurp!nticu)ierd<- se ptocutet les reuseij;ae-
meuts fournis dans ce wtutne.
L )) ajtj'endice,sur te droit [tcna) des Ktabeut-Ojteens de tM3 u tbW,
)uet)e)'t'et)tie)<u)ume au courant.

VOX ).tSXT. – Lehrbuch des deutsohen Straû-eohts dll


~Vf<M«f<
(~'o'f~t«~«~<'mf«t(~.tt'éd., revue, 'rMp..iu-)!er)i)t,Cut.
tentit~ iM9.

)'icntme.<oit:neu~'tuent)eYnc, ta neuvit-tne(-ditiun de CMtoanue) n''


diffère pasesMnti<')h'n)CMt de ta précédente, (~uehtttes muts de lu pré-
face semblent aMnoncer que fauteur a ('intention de recun-truir'!
toute ta partie ~enerate sur un no'n-eau ptan dans une edttiot)
pro-
< hiMne.– H suftha ici de constater te succès de ce tht e. desurutan
cetebre. et de rappeterqu'il tt'eit pa~ de u«'itteut- guide pour t'etud''
theonque (tu droit peuaL !mteur. en etret. et réussi a nnneucr aux
funnutes les p)us xitnpteset a étaler de ta fa ;on ta plus
systetnatiqu"
t~ Un-ones mnotubrabte:.des critMinati~-tescontemporaius.

t
TAKDE.–Qu'est-ce que le crime? ~<;t'Mt'n<<Mo/)A<~t<
année tMS.
t.)t.p.33C-:)S'

Apres avoir crUique quetques-uues des dennitions qu'on a don-


nées du crime (en partieutier celle de M. Uurktteitu), M. T. pt-opo~e
une définition pcrxonnette. Le crime est une notation du droit qui
pre.s.'nte toujours deuxcaractères itapparait t" conxnc un danger,
2 comnM une souitture. ranger, it excit<-t'atanne, souitture, !t pru-
Yo'tuet indij;uation. M.T. anatyse ces Hâtions d'atanne et d'indignK-
4t4 (.XXKE'i<MtOLO'.WK.tXM.tM''

tinn. L'atatW. c'est.(HcMiutt' <;nu)t'' :(c(if)avnt~Uaif'.nni<ib)t' k


!)ci<'h'.n''suit )'u)'j''td'tmt'inut:t)t<!Ut')'nt;)!;n'u'-(.t'U<'ct'uit)t''fuit
~'n(h'n"t'umit!n'i-)n'iMt't'')"'<oin't'm~)u'es'.iu)t.t.'imiit:u;)-
ti~n.c't )')))')')')u'')~"v<(ju''un'ti"n)~")~m''t)tu~)us-
tnt''t~<m"<t' "P'
tt.~)n')'–ttitnth'tiiidh['(H;dismt'~u)tH'm)';< L'n'tt' <j'ti'ut'
ct"-t)"nx'-c)~it)n.'H)<<"tmt'timt'.t.t'~t:th<pt"tH('nt()u<'<i)UM
dt-utittt'')tL-tti'-[Mmi~t'itt't'cf~<.tt'tt'<'cutt.-itit't'uM)U<
uu''rit[~
M.'t':tt''(<['n'tit<'o<'Uf<)tt'tiutt'it')'t'ni,~u
)i)H-)'Y-=.i'ri"L't-u-di[t'i))Ji~)t<')it''t;));u))U))t!t).'J
)\Ut')')')' )~)))''Ut-)r't~ Y..)'.f!i)~;t)t-f'r:)t:t') ¡',
f'urtL:h]'t"'t''t')t)t.'it)<'nt)''m<'ntt['tr)i)'["'r-<)it~)t'v''(d''t')
<)hi''ttjnis()tttd<'S)')'i)))t~.).)"'HKt-t'-st<fn)).t'tU-.)'t:t't.).ttL'-
)~ti')U"t).t).'H)'.)\h'u''i!'Ht~t(;)i)t'i!)t'hh-tt)')u['u''J:)tU'-
)~n.t)t'!itt'-tL'[m~ti~n.))(n'~tU)i):t(~i;))<t''unc''j'tiun(tu'')it)t't
r))'-uit''d''v'nt~<itm")'H's)t'-(''ttdu'tttXt':t('t"'t't'.m'UUt;t'.
'tr-<tnt'tt))'t'd')tm.')t)''t'f!tt)iiti'n))"t"utL'tnp-"jn'<'t)')'):
ti'umii-.tit'.S~)tt.~t\"i.:it)'t'')n''ut'h'up')')':tt')'t)~u~'
m<'u!h'h).'it.r))r-t:)ih'tHttin~);ptns[.nd.)')ftt'mtr(-J)Ui~p.n
)'')")' )''i!U)h')'')ctt!.titU';r )') d't'ttU.

A.–~E).A)'HtM:t~rA)rrtLH.)!:)t

t'~r)))).)'.t'x''t.'KTt.f.Y l'

Simon Mandl. DerBann. Ein Beitrag zum mos~Ysch.


rahbinischen Strafrecht, t vo). in 8", S) p. Krunn, t!er-
nard Hpi-tem, t89}{.
On ne cherchera paii.dans t'apuscntu de \timd[, une histoire
continue de t'intfrditt't de t'exccnununicMtiott ctn.'xles .!t)ifs.
t)aus les thrus itncicus de ht BiMe, )c mot /)''r<w' <f)'tiest
duvcuu. <hms!a huigue ttt'o-i~bt'axtnc. te tttot tt-choiquepour
cxcuonnuuicatiuH apjtarait avec deux acceptions <tis).inct<'s
it s'ap[tUque soit à cotaiufs cunsccmtious 'de perswtnc~
dauiHiaux,deLifH.sinHn('uhtcs'{:'itfsa.h))ncetdt)t)t!e
cin'aetÈt'c est d'éu-e Mbi-otunteutirrevocitHes. soit, d:H)SUH
sens ptus sp~cia), Mt ittto'dit qui frappe cotaines popubtious
ennennies on les Juifs ido)~trpi:, et a pour consctjueMceleurl'
mise â mort et )a destruction de tout ce qui leur appartient.
Or. dans te Jivro d Esdras, uu des documents incoatcstabte-

d<:<'''h': ftirc det'u'tj;<'ontiniuff!,t'tMinterdit


(t.La t'itcitMit tf!!<;)n
En<tt'abc,cttc s'est&pptitjU)!e<t)afemtn';t~s'tiote(')'ttUootte motAartM).
– ).);onutTPEXU.
AtU.YSK.i. ~6
1- Il''
ment récents de la collection hibUqne ff)n (lit v'siëcte), ~'m
rM;oitunsensnom'(':)u:t'tsrat'titeqt)itt'a))'!)ïrt'sspu)))')u.
ment détermine voit ses biens dectitres /t'«t (c'est :'< dire
confisques au profit du tonpte) et e~t ('xc)us (le ht comtnu-
nantt'. t.e/t<fw est devenu une sanction p~nate.
Auqm't des
deux ~<'n'<ttanciens se rattaf'he ce /t<<t< de t't''po~tx' d).'
tyt-:)n)Ufhiet-uct-ti()uc ()ui it suivi t'fxit ? M.mdt. cmtsidft-.tm
t<!cm'itctere t'fprc~it tttt ~'rcot d'-sh-uction, daxs le cas du
Jt)t[n)is:tm()t'tpum'f')'h)K'd'ido!i'ttt'tc,t-:ttt:)('))eac<'httc!))'
~'t'f')tt.<:ontis<:i~)t)ndKs(h'HS: u ~n-tAnt~re ~is. h.~t'uuttscu-
tion et t'otTt-itndeont ec enracterc cotnnma ()m.' )cs o))jt'ts
qu'ifs itncctent de\i)?)))n't)t )c hien pntpt'c du di~n. udtm-
oistre pitt-ses pr~tt-cs. La t'cssiM),Ytttont.urc (t'm)cutt' est de
t'uutre intj'u'-tc t-<')nn)esanctiot) pt'ontc !:) !.)nptn\ t'n\-it!)-
~nt non!f M~canisnit'. mnisti) cons~jucncp de ta <-ot)f)tca-
tit)t),t'nufi)itUt)f'('t)))St'-crntit))).
!tt'xtcd'~dt'i)sjt'e)testpasn)tthtsrc)u:)r()nah)cf))<-t'
qu'H{!)itdct'fXC()tn)nt))tic!ttiunt:)\'cc !t'c'))-<tHaircd<'ta
euntiscutio)) unciastitution in'intt tout juridique, une peine
si(netiun)K)ut.un.d''iitde)'t)t'drc civil et puHtit[uc nutauLouc
n'U~k'usc. et (lui doit GMgrande partie à uh jeu de ht s~nmu-
tiqueH.tcouicm'sat't'ate.
L'exeutnnnmicittiun t'eparatt dans le Titimud, t)t.)is sous
une (wtne dittet-entu de celle qm'ne avitit d.ms le textt'
d'Ksdt'as il ntt faut pus ouhtit't' (jue dans ('mtet'vaUc, par un
changement riche en conséquence pom- h; droit puhtic. les
Juits avaient. cps<Mde tormer un Ktat. HHe pocte ~'n~rate-
tneHt le non de nt</f/OK< et non plus celui de /«'t'm, réserve
u h~ mi))éd;Mti')n.qu! est. d'aUh'ui-s une pemc sotenneHe du
tnente ordre qu'ette et (lui lui est souvent associée. t-:)te n'est
pas d'aitteurs h) continuation,sous utt!)ut.)('nf)n),tt<'ti( sanc-
tion ancienne, car nons ta voyons se constituer tcntetnent
eu pratique et en théorie, pendant la période ta plus au-
cienne du Ta))nnd. celle des 'nt«<f<w ~premier et. second
siècles de t'ëre cin't'-tit'nne A repoquf (le la <;onstitntion dvll-
nitive du recueil, elle doana lieu a une ~station tuiuu-
tiensc fauteur lie croit pas, contrairement, a l'opinion cou-
rante' qu'H faitte y distinguer des ~/v<, conparaHes à
t'exeomntunication ntajem'e et tnittfUt'e de régtise. Par
coutre, on dressa uue liste Unn~tive des t'<Moit elle devait

(<;Cf.Xuwitck,J.et'<).~t't' /t<b'.~f<A<tcetogf)',
H, p. SOi).
L'AXXKB SOCtOt-Oti~CE. titM-tMW
.H6

être appliquée, point de r''g)e)nentation où i'excommuaica*


tion cttreHeane n'est point parvenue parmi les délits qui
t'entraînaient. ttgurent certaines infractions (de gravite secon-
daire) à des lois rituelles ou morales onanisme. excitation
&tu débauche;. et surtout (ce qui est caractéristique de cette
tes
organisation) tes outrages &ta personne des docteurs,
attetutcsarautot-itc de leurs décisions ou de celles des trihu-
uaux r.'bbmiques, aux prhiteses des chefs de ta coMunu<
Mauté patcstiuienue, etc. La det-uiere pat-tie de t'ouvraKC
tnute est détail des juridictions compétentes dans ta matière,
des ellets, de ln ievee, etc., de lu peine. 1. L.

SGtt.\t''t''HO't'tt. – Gesohichte des Berntschen Gefea-n-


gnisswesens (~f ~<M'< ~fwM.«~«'<-
(oMt/<<-M~, in-8'de~t7p. Heru, \Vis., <«?.
La plus {{t'audepartie de ce livre p. t6U-~H)est un tableau
des institutions pénitentiaires du canton de Même et des
réformes accomplies depuis )!MUjus'{U'à aujourd'hui.
L'auteur, qui est inspecteur de!; prisons, montre eonnnent
le régime pénitentiaire ;s'est peu a peu transforme sous l'in-
tlueuce des théories modernes de la politique criminelle
indéterminées et
(individuatisation de la peine, sentences
libérations eonditionnettes, éducation moraie des détenus,
patronage des libères L
De ta partie historique (tespremiers renseiguements remon-
tent à m)t)ou peut tirer des faits instructifs ~Jusqu'à ta <in
du xvt'siëcte, t'entprisounetneut n'est pour ainsi dire pas em-
lieu sûr où on garde tes ac-
ptoye comme peine, la prison est un
cusés en attendant te jugement et les condamnes en attendant
l'exécution c'est a titre d'exception qu'un séjour de ptus de
douze semaines est prévu parles règlements, tt n'y a d'aittcurs
a
pas de bâtiments spécialement consacres t'emprisonnement:
on emploie les tours des remparts. Quand les prisonniers
deviennent plus nombreux, :tu moyen âge, ces prisonniers ne
sont pas des condamnés, mais des mendiants, des vagabonds
Le but n'est pas de leur
qu'on interne sans condamnation.
inuiger une peine, maisde débarrasser tepays de teurprescuce.
3'Si, peu à peu, les condamMtionsjudiciairesa t'emprisonne-
ment su multiplient, il sembleque ce soit surtout parce que
le juge se décide plus dillicilement à prononcer tes peines
Mais
capitales, simples ou aggravéesde supplices préalables.
tXAt.Y.<KS.–).K))MO)T)'t;<r.t). jHfi
ou lie considérait lu réctusion ni cottuno une south'auce
parti.
cuticremeut t)t.))ihtt' Ht comme un .noyot de
provoque)- h.
repetttirett'ametioration morfue. t Le n'~nne interifurdes
prisons s'exptxjue par ta m't-cssitede h) sm-veittattce. Onnx't
aux prisonniers un collier de fer pom- rendre t'vasion
plus
difficile h's évasions suu) ccpemtant tr~s ))(Ht)breusfs f't ta
preoccupHtiond<-tt's t'tnp~-ht-rMxptiqucptusieurs dt's t-t'fortnos
apportes au t-c~iox'. C't-st s..tt)<')n<'ntan xvn' sK!<-)uquott
onptuie les prisomm-r!} aux travaux pubtics. not) pas parce
tpi'oa attribue au travait mK'vaifut' ot'traHsatrit-e. toais parce
que la disciptittecst ptus f.tf'itt'a maintenit- quand les prison-
xiprs lie sont pas ois: <'t()U(!leur travait subvienteu
partie
aux frais (te la detentioo. L'usai de t'isotcutoU cc))u):))re
s'6tab)tt très tard le but est de rendre ia
petue plus doutou-
reuse et surtout dM!M<pin-er b'tct «Minetsles phts perverti! a
la fois parce qu'ils ont nue mauvitiiictuttucnco et
parce qu'its
foMtcnteutt'ttKtiscijdine. La plupart des reforntes cou-
sisteot surtout dans les pt-o~resde)a tecbtt~tue administrative.
L'arbitraire des surveittants est de plus en ptustimite rËtat
ttuit par se charger de t'entrftien des coudamm's.
qui était
primitivement une entreprise privée, tt intervient pour eta.
btu- un re~temetH tniuutieux. pour determiMer les
rapports
des
prisouuiorsetdetcurs gardiens.–u");eaucoup do trans!or.
mations ont pour cause le dcvetHppenx'nt des sentiments
humanitaires on adoucit d'abord )c régime par
compassion
pour les individus et Monpour mieux adopter ia peine à ses
tins utites. Ce sont d'abord les snunrances
physiques qui emeu.
vent la pit:e (ametioration 'te 'aitmeutation. des
:acaux,
adoucissement des peines disciptinah-es. suppression de la
marque, du collier, des fers trop tourds) plus tard ce sont
surtout les humitiations on cesse a!ot-s
d'employer les déte-
nus aux travaux exécutes en pubtic. au
nettoyage des rues.
On peut voir, par ces ubservations raputes,
que des études
minutieuses sur l'histoire des systèmes pénitentiaires four-
nisseut des tuatériaux pour t'bistoirc de )a
peiue et des seuti-
ments collectifs à l'égard des erimineis. P. t-

STROObANT. – Notes sur le système pém&t des vittea


aam&QdesduxVauxvu'aiécle.iu.M-de 134 p. Matines
Godeune, ~89~.
L'auteur est directeur do ta prison de Ahdiues il s'est sur.
– Année Me!o). tXiXt-tOM.
K. UMM<MEM. s~
4tK t.'AX;<KKSW!U'UMH~H.HSt!-tS<t''
tout set'vi de pificesd'archives inédites. Les faits tes ptu& inte-
t'essautssuutreiatifs:
)'.t~<<f<~««'</<< ~'N«'<.–Le principe du tatitHtttune
iunueM(;du<'abtf sur iape))aiite:it vanne certaine !)uat«~ie
cuire le ctintct't ta peun': le port d'arme prohibe est puni
par~at))putatiunde)apreu)it'rej)t)atant:edupouce:tes
ivrognes suntprutm'm'sa travers ta vitie dans un tanneau, le
ge~)ier c'xnptice d'une evasiun est condanme ù lu peine (}ue
devaitsubiri't'vade:encasdecmtdanmatiunaupitt)rioua il
t'amende ttunorahie pour injure n un tna~isU'at. un pon~uu
uu m.tsqm' d'* bt'uoxc est tixt''au <;icrs'' "n piturt. – Les
pcitu's huntHmutcs '('xpo-'ititMi,pt'utttt'nintf ~)-utt's<tnesur un
due, atnoidc humtt'nbk" sont. trcs (.'tnptu\'ffs. – i~'s pcioes
sout appthtu~'s taux C!(d:(\n's: dus ohH'ccattx dn corps du
eond)tttt))6 cxt'eutM sont fxp~'s f)) puhtit;. – Lf b!nnnaa<i-
tueu~ est ttppttquc smtuut uux <;t'itttcscuuh'c la chose pu-
btiqm'. – Sous t'inHuctB'e du dt'uh t;i)))u)ti<}m', des pcmes
d'uu c:)mctfrc p.ttticuUt'r .~oat intmduik's, ratufttdt' huno-
)'nb)f. les pÈtcrm.t~cs ob)i;{!ttt)i)'GS. et uutimnuea).ia nusu au
pitin t't à tt-int c'ps). h) s''n)e pt')))': qui ait quftuuc rcMcn)-
bt:Ut(.'u:tvec notre utttpt'isotmoncntcfHutitit'e.
.tt<~<« ~<'f<'<'<'<
</c/'t');< ti!f~fM<w'~f. – La prison a d .)bor(t
suni t'xciush'fmcnt il tL'uf''r«)t'r les pt't'fnus et accusas, tes
détenus puurdettt"t'priso))ui('t's de ~uet't'ftjuinnvaient
pi)se))t:t)t'cp:tyc):tt'ançutt. La)ncm~rfU):quf!tt~c!.ntCH :l
p)'<)pusduH\rcdnM.S(;hatft'«t)t.)~Mts)'u)uttin.'tttp<Mr()c
)~<'t's dctits. aux'jm'is nu s :)ppti')uc .tucuuc des pcittus habi-
tu'')tt's.fjm')amisf!))tpai!)('tai('au(i'st([ttt})<jm')['t)shtni~o.
–H n'y a pas tout d'ahm'ddftucaux spéciaux :ct'sunt)cs
p'oh's dos \iii~'4 qnt sM'\<'tttdf pt'isuns. La ptus :utcict)u~ pri-
suu pa).tit t''tt'c )c S<<<t(te tift~cs (de .')<<«, pien'c ta prisun
est uue fm'ten'ss' mn' des rares constt'xctionsen pict't'f. Le
prooier re~touftit est df )'a)t))cc H~). C'est seutettK'nt eu
i'~7) qm' ta <;)'t'ati"t) d unen)aist<Mdu corrcctK'tt (tans chaqoe
pr')vh)M:{utd''t'idt't',t:).)apctn6dftatft!htsntusuhstHut:t}n ÍI
d'autres peim'safHi<;th'<'s: la r''(ort))e souleva lus résistances
des conseils d<'jnstit't'.–-H!-ct))b)uqucicfnprisonnfn)cnt ait
ptutut pour but <[ assun'r ta survcittaxec du prisotUtier que
de tt'soutnMttre a uucpcittc ai ta~m'Heom attribuerait une
mnuctn;f n)t)t':disatrit;e a Anvers les bour~euis auxquets il
repus" d entrer f'n prison pouvaient se (aire garder daus
une maisoM particulière, a leurs frais. L'étude du tegitne de la
tXAt.~M.–LRUmuTt'tbi.U. 419
pt-~on sentbtc prouver ta mOne chose te prisonnier doit paver
an fïeôticr dos frais d'entretien. un drxit d entrée et du
sortie;
ausst ta charge tun-ative de geôlier ost-elle tntermee
pin' lu
ville. Hn payant davanta~. (os prisonniers sont ntieux
to~es
et ntieux nourris. Jusqn'ett) :8U, it y a des récréations
quoti.
dicnncs et des fêles t~huditjucs ù )'i)ttet-iem- de
ta prisou uu
r~k'mctH du )(!~i défend d~ tuissursot'th' les dt'~nus et) viHe.
Knfin il u'cst hdt itucoop OH'nttou d'ttttf
uDigutiuu de tra-
vat))e)' mtpuscc aux pris<))t)U(irs,
.t /'< <.««< ;wt«-</<M. Le crc.utt'io' pott tiun' ceroucr
le débiteur insuh-abtt' le ~'ôtit'r i) )e (h-uit
d'cxittt'r uuct':)u-
tiun pour ~aranUr k piticment. des f)-i)is
d'cnh-Mtif')),tnais il
est civii~oK'nt n'~)ous:t))tc en cas d'L'tsion. Le d~ijitem'
peut
se iibt'rGt-.en cedituL (uns SMtocus et eu t-estnnt
cx[mst'. pht-
stGHrsjours de suite, de )))idi a une heure, dc\mt t'hutut do
\iHe. Il.

PHtLH'POt't'. – Die Strafzwecke in dorGesetzgebung


Peter's des Grossen ( /.f.s/tM.f ~f ~<w<«)« /<«/~M
<<<'/«' /(' f;<«M</ 1). /<-ff.!(-/U t-<<C/t<'<«~ Af'('<t<-<.<-
.«'M-</f, XtH)}d.. )). )H!.j):<, tSU8.
L'itutcur detennitte par retnde des rkit~es de Pierre le
f'mnd tes citt'.tct.t'rt-s ~acrauxdcsa pu)iti(jHet'ri))tim')[e. Le
?)!«<(lu txnrcst d'ojK'rer un)' refurote autm-Hitit'eet d imposet-
r:tpident('t)t .tu peuptu russe des nnt;tt~))mtve))es. Mitis. les
:)ftcie))sxsa~'s onreut a Pierre une ho-te resi~t.mce:
contprc-
uant (ju'tj est trop toix d'une grande partie de ses sujets puur
t".pt-rer ic: ga~ocr a sa cause par la persuasion, Pierre vfut
imposer sa vutonte )a lui cessf de reHeter ia conscience so-
<-ia)epour devenu-te produit de t'arhitrah'c. Mms, des tors, ta
(«'me ne pourrit être uue ex)<iaLion,ni avuir ponr but amé-
tioration (tu condittnm' car cetui-ci n'a pas blessé la cons-
cience sociate; i) ne peut. avoir ni repentir m remords; son
''rime est une désobéissance a un ordre du souverain, rien de
pfus. La peine aura pour but principat d'intimider eUc pé-
tera la torce d'une sitnct.iftn br'ttate il un urd~c incom)t)'is, elle
sera Mninstrument pour reatiscr des nns poUti<)ues tes mo-
dincations que )c txitr ini feru subir n auront pour but que de
)a rendre p)uspro)))'eaCH rote.
Mais en<' a, en outre, des caractères accessoires; Pierre,
ayant besoin d'argent et do bras, rcndt'a plus frcuuentes des
.420 t.'AXXKR SQCHX.fMWE. )!<9<-)t(M

peines comme les amendes, tes conttseations ou les travaux


[Ot'cés; il les appliquera, par exemple, a (les débiteurs privés
ou ù des contribuabtes insotvabtes.
Ces ot~servatious générâtes rendent compte dos bixarreries
du système pénat sous Pierre le Urand disproportion des
délits et det peines, peines terribles sanctionnant de simples
eoutravcntions; variations brusques de tu gravite des peines
infligées pour un même détit, le tzar essay:)nt tour a tour de
ta douceur et de lu violence nombre considérable de crimes
commis par ignorance de ta loi. L'insuccès de ce droit pénat
urtincie), atteste par te renouvellement constant des mêmes
menaces, prouve t'impossibitité de transformer les mœurs par
lu menace de peines, même très cruettes. tt faut signaler
enfin ta conséquence fatale du système du temps même de
Pierre, ou eont'tuait que tout ce qui n'est pas détendu est
loi qui est un
permis, puisque c'est la seule violation de ta
crime, P.

GRASSRtttE 'r'E L~.– De la Vengeance privée au point


de vue sociologique, in .<KH«~ ~f t'/f!s<ttt<(«<f<'n«!-
<(.- .M.-(')~ t. V, tS<M,p. :9.4~.
ffo<«~
En fait ta re~te nut ne doit se faire justice a soi-même.
souttre mille exceptions. Ceux qui, dans certains cas deter.
minés (crimes passionneis, duel, etc.), se font justice à eux-
mêmes sont presque surs de l'acquittement; s'ils avaient
dans ces mêmes cas demande aux tribunaux de les venger, ils
n'auraient reçu qu'une satisfaction dérisoire. Il y a donc
comme deux droits indépendants qui fonctionnent parallè-
tement « La procédure sanglante s'est maintenue à cote de
la procédure pacifique.
Ayant consacre au duel une précédente étude, M. de la G.
s'occupe maintenant de la vendetta, II retrace à grands traits
l'évolution de la vengeance privée, puis étudie les causes de
sa réapparition dans la société coutempontine. En parti-
cutier, il explique les nombreuses vengeances féminines
t" par t insuffisance des sanctions données aux crimes dont
les femmes sont spécialement victimes; 2'par l'émancipation
des femmes qui se révoltent désormais contre l'injustice de
t homme.
La conclusion générale est ainsi formulée « La société
se déclare le champion, le mandataire de l'individu, et se
.tt.U.Y~–t.HUMOtTt'ttXAt. 4~
charge d exercer sa vet~canco, puis elle t'abandonne. perd
de vue ta victime, ne
s'occupe plus que (ht coupabto, de son
ametioration, te traite suivant tes doctrines
contemporaines.
connue un matade. Mais ators lu voyance
privée se reveitte,
reprend ses droits jusque ce qu'il arrive un point où la
justice sociale perfectionnée, s'empMrant de ta victime aussi
bien que du coupabte, te force a rcotter a son tour. Ce
point sera cetui do t'avenir; imjuurd'tmi ta vendetta prédo-
mine, ))).)t aperçue, mais puissante, elle accuse
par sa resur.
rectiott tes vices esseotieti: de ta justice swiate.
H est. intéressant de not.o- la coïncidence des conclusions
de M. de ta (i. avec t'idée ~'ner:de
qu'on peut d~aner du
livre d'Atimona de pins eu plus on s'aperçoit
qu'it faut
tenir compte des sentiments individuets et sociaux que sou-
teve te crime et que, si tes mesures
prises contre te criminet
ne leur donne pas satisfaction, ils se manifestent sous des
formes non juridiques.

MA«Ct SR. -Die Ehrenstrafe /)~'Mf/)t/}~t~<.). t'tf.io)))<- ){'


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m''))t a <)itniu.r (-< ))(.in.-suu :'t h-'tastuxfx-tt.-ut- ).:mtt.- t
<-t) tains
codes 't. c.).to:t))..nt;t))d)tfu-<-x.-tttt.t(-)c..).<t\~)t c.-s).it). t.t.tistcs
fint t"n.)th-t <-t t)t-)<-)U)h)t-r));t) t.' .)t)t! un tira .t.. t..s :dt.).-)t<-r
cotnaK- coos.<))t)-)t.< ))..ct;i)n-s!tux j'cint'sitftth-th." i!) tftins
aatn-< t<n~t<:t<)t).)u.-i.(.mt.))~ ~nis~s )t'<<<-)..))[).)u..
en btuc d< (.))t-.i.-s (t)-oits civik, tn.tis s..)))(-m.-))td.- (. un t'-t)!)~eW)- .).- <'t.s
')r<'i)s, sf)..n )'inft:t.;tion ).mti< :<" <-).)!)..). )..(.)(-)- .).. co.t..
puisse. Xun;) timitt-nt tes druits chi~ piu H)t-:iU«.<it-pr.)ttMn.
M. M. !t))),)oav" tt-s tcu.t:)t).s notnt-ttc!,
i:tn)ttni th-.s)-<.ia.<infa-
n):mtfs, s~t-.n t'HtK'k-ntt" ot~tt.mt)', .t otj'~t.- .'t .t))snti)ih' ~rcM
peim-s ))f s.jut pM)H(-~ni a itttitaidt-t- tti :(i())))'ti.)t.')-: i) ~t smtout
ub~)- qu'une <.)a(tiUt))):))iont-))h!t!)tc ):) ).))<- th'-tinifhf .).- (utx )<~
d~its chits. <)tt(-)).pt<.:ui) t'inhaettun puni. t.csca) <-)))).h.idt. c.
)'<'i)x's .ju'utt puiss.. adtncttr'' cua..ist<- ;') (ttiv.-r )<~ cuttd.umh'-s des
druifs don) i)s se Mot )no))tr.s ittCitpat.t.-s df t.i<)t user ou .tuxt ils
)'out-)-:)i<ntn).sn~)dani)'!n-f'nit.)-:ttc<jr<')<-st.ttnhi)it!ttt.)t)sdevt.(tt'nt.
'-)t' tt.-vet)ir fr.<t)tentc. et r<-mht' aux cu))d:ttatt's h's ttt\.its
sa-))c))-
dus, non pas au bout d'un temps prcMxc, puur ht seutc riuson qu'itit
A33 ).*t'<<i)!t!t':)')t."t:t'j'H.tS9S-)SM

n'y a )'as''nt~<i')m'.t)):ti'jtt'')'t)))tti)t)t))~)"'nt)ait)'x'u\<'t'
t)(t't)''«<)' )'m!n'tpa)')~'<t'j"uh'(t'))'<)"t))'<th))t::<'t'p<'m'
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<:R~H'.H. –Humaaitat und Krtmtnatstrafen //t<MM~«'f'f't /x'fMM


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t)n't)tittt~))(<r"in))t):mi)'M.ti<)t)"(~f.'m<u'')'tt)n't)e<i
<t~<t\v"tn)i~))')it'<~t''tat't-ut'r!tuh')u'')''tt'tn)'j"')n''ntt('
it)'-(itt~h't)~t)')T~s)!nu')<')!.t-<:)t)(t't<'t')n'))tt'nt~t'h(m):u)itc".
€) t''c:t-')n))tt-t''(!t'tit)"));)';mti)"Yt'n:'ttn'jt).)u':xt
Xtt'.)t'rt)'.))'[))<ttt))t''t):))t'U')!)'')")ti~tt))!)it''d'))()<(t<"))H'
'-oot )'ht'-rrH<s.j'h)-t))tmn);!t)~'[!t')i-:))')''Yr:)"n( !)<'<'p~Mf
S('t)''u\r''nh:)nn.!ni<V''r)t'~t-nti)ih'tt)"tthmtt.t)nt'h')tj)t'i!t-t
t(t'"tt')))p)«')t't'tt.'t'')~)fjt)f:).')t'!tjH')tt')')'f~t')tt'*<)t't)!tt~.f))
t)ut)'irt')(t<tVt'.()trt~th-)~tt't)U'))i<'tt'i''t!utp!)')t'U)'<
t't't'fn't)t~)ttihu'tt''nt))'t')''dr"it)n'!iH~rtu'-). )')')-tonnait).
M:dsihi"<n..jm.'m.n) ;'tt.ti<['~nt':hta~tt-r)h!)t't''tf)'-)"'t)!ti!'t :1
))«))<)'H)i)<t''))t!t'h)))th!)~t)'
).!t)'ht''t:~m't'')'.u')if)'<'[i\-t-t')t.(-;tt))t-.tun'u<'tt''<m:-ti-
(u)i"n<j'~u;t)'-<t)':m)r~t'"i-).t':mj~))r~')!t)i.')t"tin<t-<))n~Hte')t
rt'fi''th'r;!t~)r)'')t'ittht)ttt;nn~tuHh'<rt~it)~thtt)~))t-. )'.t'

t!At~<. Vergettung oder Bovormundung in don Vorbrecher-

8t)*af<H/<f"'<<«'t'<'A<<<<<~r<'Kf'.<t);<t)')'t'.<.)n/<'</<t.
~wM~w~X~L~~M~n.

i'UX)th~'tt.m'.t''V"r.))))t)i(i['))t'')))an<t<r)V'')ttu')jtj'US''t'tu)'-

te))t<'<ttt''s<))'u'{'un.t').ti<!n-)n)i)tn''ti')ur~dt'):))"'im.h'm«tt't'~f.

/«/<<</}'~).i~t~-);t~!))h-<))''u''t'r)tt)«'un''v''))it'tn"U)t<'

t~'v:n))'))'t''t:~)H'i/-)~)tt)t'tt-t'nuitn-t~)u'<<'&('/<'d'tMtt':

t!))"'i))t'cnn''Ut'))mt)t'ttnin')rmn''Ht~at)(t;t'-<'<:t<'t'<rt)tutu'

htUt')'f<t)tr<-)'')')htt'):)'t:.)!tc))'m)tm''):m))nti'-us~i.)).).m-

tcut~t-t:)tt)t't)-h)-)tit;tn)'t'it)'x)c\:m:it.t')U;n)u''t!t))rc-

t)ti''t''t''))h~')thm)~[uin'rn).nt)[it't)t,<<it-it,')))': j).)tt:t~'t'~c<t)'!i

j't'jut:<-)iit;ti))';tj"')"i'h-ta'ud' -).:t )"-)))')"it'<)'<;


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cumpn-ndmuu'-ux t<t~f'HM~h-ict\n(n'n<;n!t''("u't<mt

:t)'at):~y':c<t)t)inTtt'A)itt)''ua~H~. t'.t-

tt) t'fc J~W~Mt).~ </ff .S~-«/X-M''t-/<~t-An~. O.Mi!. t890.)


AXU.YO! – ).E nxmT ri!x\). 4~
OHMOf.tH. – De ta aouBRranceot do son tmputation sur !a
peine,
)t)/ff<'Mf'~<t</<'M<«H<'f,t:)t))tt.t\)SH't,j).tXÏ.~U).

t..t toi du t:)nm'<')tt)<t't~<)f))<)~)m'')'H))j'ttt.t)i"))')u t''n)))'<)<


)t)'itu)t)))c\t'))tin'~ut'iathtt'rr.t.-J!t)).'i))t')))"~)t).')itY<tir <);)))'<
t'tt<')<ti)nh.))h')))i'n':tjtj))i':tt!~t)tt'm))')m)'t)~t;~))))o)m-)h))tt.
tt"))un):t)tct"<)!t-.)tn.t-<jhn').'rrimit~').t<'v):ti.'))trh~)'ri'n
e")t-<i<)rt'.)ti~))~:))).jn~))nti.'n-t;t)tt-it).)-t'.)i).)<ctit)tin'-)'t))ia it
-"uH't);)\.mt~t!t)H'<«.ut'ti)m')tt'i)i<u~ttth't:t't)t));t)hi('
f)tt'i)i)t-:t'h't'!n)t-i)<.)ut<:Nt.')~)t)'')"<tn.itj~);tf..)tu)<-n.t<[t-)')u'.
<'u)'!n<<Uh)hittn:tti't').t j"'itx'. !)))[!))!<')'('/<)<-< f/f/~<<))))fs
/Ww-.</<f-.<M.)).thn''t[U(-h.))).ut)tfU)mn.t ).:).;)))t('['t-in<
t)f:)t)t'.t)U't-)tt')'Ht''t'tth'tttt<)t;nt)'t)t[d'.nnt')h!~t)tt-<)t.')U\'Hfi
!!oi))tt'U!<tU~t)')'))ttt')('t).'(.)U)~t))).t'~t'.)rt)'fjn'it;~r..))H))ti!i,
')'t't'))''))t'n)))a-s'-sY)-))\un~itn).)..).i.<.p)f..)(.)itYi(..tjt)''t"u())'
m'm<t''t')f-x)!u-)-t)))it'tt~r.t'thttU)'rifr"t.)n(n:!m'<))ui
ont t''<v(')'tnst)t'j)~ith').!t)')tt(')'-)'<ju!)/-<uth')))()~'ht Ilt
''<))ttt.t)))t).-)(i..nMn\f)t)))t))):)i;it!t.).t-[!!t)\)t:)i'-(t')u'.t).;c,
't''t'i)uti~t)it~-)b't-(-tat'('h- 'h'vt-ai~xt''))'i)n)mt.<s)n-)a
t"in<')t't!<M.().t!)j'pt'!tt'<t'.ti))<-)tt-i.jt)t-.)):tt')~m'ntii;i!)'')ti'.toti<tUt',
('t"<<unram-t'<sotUtt<t''nt!tt')')'<'iut' t'.t'

STt:B\f!):)U;. Die Bognadiguag bei den Natun-echtsiehrorn


< ~M~An~M~i~
't'r/t''<<Mh)r('M<<t;f/).\))).)j,j~ p.:t;;)-i)~)).if)<~

t.Htt'nri<'t~'ht)j'r"it));)tt))i')s~t.t)t)~)<);)t))).~)i.tt)t)t'a\fth'
~i)tx.tL:)'<h;i:)~)'i)'t')t".r~n~;))))t)'<):tit())t)t.))<h't:ititt)').<t<)tio-
uati~)('(t.)'ut)u<,)t!tmn).t'))n'))'tu<) '.n)-i.)'').'))( <~)<'t;))).i!t''n't'st
t'ititm'<jm')<-))-'t-<t.utit'();t'i't.<)~t'<t)"))j<mt~))))n)at
p~m-)~rt)Uj':)t'h';ij)t'a<tt'tn'jht<th'"it.t!t)UY<-t-mn't)]!iti)
«)'iiM't)')!U))it'tt''))it'ntt<'):t'-<)t'i<)t''tt'')'i~)':). t.stb'to-
t:i''n): \'a~tthtt)'A))"')ii.S.-tth'n,Xi.'L')<'t -t)tt'-)''nt:mp')U\'uit'
<-ivitt<))'))tt''t:)-b;<t<)')H))t)~thit));t<)t).j~i'm).(f.jtt'-<'t)'.))i")):))i--tt!
<)n)t))"'«)'):) ))<'im'tn))<'iu'.titu)i<)t)ttt\!t~)'))'n))nt<~nt)nt j'as
h'<tt'u)ttt'ou-.t):th'c ht
h-<-ottj';<)!t''a )"'ux'u\\nrsi«-)t'.t'idM
t'tt)"UMt)'t'');))ttt''s)))-t)t:)' ch''i''t'h<)t)):)'.iu'<:<t't'ji)t-tU')')mp))e
rtH;.t\Vu)t'.A't~))tt':tit-t-tt< h": rt'rh.u)~j)i!)i)i.)<)(". ~ttr~cruni-
t):))i<h'.t'<-j)t-t'))t.'())ttt'itt~r<n.mt..t!){t.rr:nia.t''i[:)m;i.-ri.))'th'<)i(
~Mt:'t'c"t)))<)t.)n)t'si.'sinsti)))ti.'ns'}uii)))'~<hu-ntf'.tt-i)itr:)h'<'
<t!)t)t )''s\-<.t.n)t- )!n;)).t'st .srYt'-rt'tUt-ntt'~txhttut)' <:h'K:)nt
a)'t):)r;)!tht:it')t)'i')t)()ui~i))ht<-t-Bs«ttn)t<')n''V!))"n')ittt'.)!tth"'ttinc
aU.'n)!<n't')''()r"it()')')'t)\tj)hts<-<)nh-st~t'n)'rit)<'it"tn!tisfa
t)Mc'sitt'))'')f)'t'-t)t''))t<')~'i)t))"'s<
L<Uu<t''d~c<Uh't)t'it's;)t't-n)t't:tu':si<t''suivre''f')-t;)i))'-pt't)~)'estte
tit tc':hni'tttc jut'Mi'tUt:, ta th~ttncti'xt prtijtx'ssivc <h.'sexcuses, ~ei'
4~ L'AXXÉH SW:tt)t.Ût.)QCK. tM!) )8')'.t

circtttt'tiUKM attftHMntes et df:. <no)tt'<de tn'Accproprement dit<\ lu


d~timitutiuh de ptut '*u ('tu" nette des puuvuhs duj()(;e et de ccu.f du
souverain, t'

DOhAU". – Du droit pénal répressif au droit pénal préventif.


C«M~</<f7~'<'««'M<<'<!<«'~( ~(<««<MKttt-<t«' </)<<<ru<< ~F<t(~.In
~ttn«~< </<;r/tt!!(t'<tt(t'tt<n-<t.)~' s(.t-«)~)< t. tM9, f. ~5!3!Ht.
t'itris, <ti:ud et ttri'r<
M. I). Moutr'' cmntncut, d''['uis UH i.n'c[< t.t Hn'~m' <tn Jt'ui).
pct):tt jx-t'-ventits'(-~t )"-n :'t jx.u tut'stitu.t- i't 0-))'' du dn'tt f'-tM)
pUt'etm'tt) rfpn'ssif. f't cottuoott tt"-iostittttiuns unt (~'utn~. sitnuita-
BMncnt. ttim~ t''M')n'; n'ns ~m' ):) Ut'<m'. M- u);UMtt'nautut~roit
pt)):d pt'fn'ntir, fne~tt; <-tt))))\')n)t:ti)t'. '-xt-b' ['att~ut- L'ttUttu'-tc)e~
)H'iMcip:dt'sf'f.)n)t''s tn'-<dtcs :tSt'ttdt'v''t')[')!t'<m'nt (t'tt pitt-ticutiet-
ta t('ruttne dt; ta tua~hidun-, .)ui )u:m'(m' tt<-t-um)'~t''tn't', t't~tt'' t:*
t't\'t:dutt' fn.tiqn;tnt i.'s t-:)(t' d'- ta ')isM)uti'))) 'tu sys()'-n)e
chtssi~uoct'hti tt.s ttt.ttici.'ns du .nt' t.i.t't'-t-t (te fit Xt-vohUion),
M. )<.nu;) ftt t)tt))i<t' (t)f' i')' i))tt't's.~iU))u ''c systt'tm' f!.t <-ontt':t-
dictoit'c il <-u)tti)))~;t't<:uttsitt~n't' )a )M'i))''eu))))))''une <'x)'itttio)t )tac
tu !.ottn't';u)t.t'( il vt'ut d'~m.'t -.tdkhctu'umtx st'ntnucntsmdhidtm-
H~(<) <;t )iU)tt:t)n(:)it< "t ~ftttinh'uts sutit. froi-sc.s pat les $ouf-
h'iux es dt's c~ndfnu))' ott a d"ttr c-t' jtcu a pt'u ''onduit Mleur
'jpin-t:))';)')'' p)u-!pt'ibtc ft~ .))tt)ï)!))t'-fs indn)tt!'u'-f d< tt-it'utmux,
COUt-t' pcim's..tt)t')i')):t)i"t) dtt ~tt d< d't''nu<, <t' Il eu Mt
rMuit~ utt att'.tit~i'.st'tth'htdt' ):) t<)ttes.siou.
Aujuut'd hui uu ~t'xt la ))t''<s'<it~, ou bifn du t't:i'' cuntt'e les
fxig'-tK~ ''xu~'x'M d'' ht .x.-if'iiitJ. ou .suttuut df re)))p):n;e)' te
dt'~it p<;na) t'pr';s.-ti)', p.tt- uit t.h'"it ;t'mt( jm'-tcttttt'. F.

CLHMHXS.– Strafrecht umd Potitik <B<-<tt/ /~«~ w pn/t/f~Mc t<~M


<<'t.M<Mt-t~t~<M)-~t/~«<~t«'<-)-tt/)<Ht'~< tn-S"de ~3 p. Mertin.
tJebtnantt, t8U8.
Cot~idt'-mtiuns sur te;- t-t'mtx' :t upputlut- duns h-s i)t-tituHo))s
judiciam-~ puttt dt-fcttdt'c ht futi't' mttttv )<~d:tt)p<*)~'jui )a tnena-
ccttt (en pHtticutio'cont)'')<;? pt-4:n:t''sdu ~~ci.ttisttu-).

DKt.omxt:).. – Los anciennes prisons de Rennes, Hfuties, imp.


Sitttu)), 0:t p.. in-S'.

t.MOt XK).C.– Les peines de l'exil en droit romain, fuut'~tse.


'nn-< va-2:!7 p., iu-s".

K'EttMKX.–Expose des dispositionspénatesotncemantles dé


lits contre les mœurs dans divers pays. Christiania, M p. in-4".
AS.U.Y-E~.– LA mMMX~ttUT'K 42S

Vttt.–AttES)'0!<SA)U).!ïf:
)'!)rM.)'.)-*ALC(t.'i.\M.

;t.–h):-)'«.'<Ut)f.)TKt:)\H.K

E. LÉVY. – Responsa.bittté et Contrat, in-8" (le p.


Paris, Pictton. t«U9tHxtrait de la /<f)'.f«<. /< ft <<c
~M'Mpr..
M. R. L. pense que les phénomènes juridiques, comme
tous les autres phénomènes sociuux, peuvent être la matière
d'une étude objective il s'efforce d'apptiquer ta méthode de
ta sociologie à t'analyse des relations juridiques que dctet'-
mine te droit civil en vigueur. La tentative est ori)~inate, et
d'autant plus intéressaute que les civilistes setnhteut rester
trop étrangers aux nouvelles tendances des sciences sociales.
Le point de vue et ta méthode de M. Ë. L. sont bien socio
logiques. H ne considère pas tes droits positifs comme des
expressions plus ou moins imparfaites d'un droit méta-
physique dont la réflexion nous revoterait les principes. Ce
sont des ensembles de croyances et de sentiments collectifs,
divers et incohérents, provoqués et modittes par les causes
les plus variées, et que nous ne pouvons connaître et expli-
quer qu''< pfMtcttoW.Ce point de vue est dus aujourd'hui
celui des historiens des droits anciens. M. E. L. s'y place
pour étudier le droit eu vigueur. Htaut donnée ta juris-
prudence, c'est à-dire le droit réel tel qu'on t'appiique,
eu matière do responsabilité civile par exemple, il se pro-
pose de découvrir par t'analyse la tonnute qui résume les
arrêts étudies formule qui est comme le principe juridique
inconscient dont ces arrêts seraient des applications.
Tettes sont certainement tes idées directrices de M. E. L.
bien qu'il ne les exprime pas sous leur forme abstraite.
Elles l'avaieut dirigé dans une étude antérieure ~)«' <'<We
~««sMtMAton(/t'x(<<'o<h! Elles apparaissent plus clairement
dans l'étude sur la responsabilité délictuelle et contractuoHe
qui va être analysée. La question posée estt:) suivante
Daas quel cas sommes nous eu fait juges civilemeut res-

(t)ttt-S'.Pa)'tj.Pt't!mn:,)ti96.
42(! t,<t!Hsm:t"~)t:~t'H.)8))!t89H

pottsahtes. f'ext-t dire tenus de rfparer le dommage souftert


par antrni'On rt''pon<t)(at'itu<'Hom'nt:<)uand notre acte est
accompti sans droit, et qn'i) porte atteinte au droit d'antroi.
Mais ~))'L.tnon(n'qu'itpent y avoir pour nous oh)ii;a-
tion sa))'-(jt)< ta vic:in:e ait a nous opposer un droit dctini,
ctinver'-enx'ttt. C«n))))<'))td()tK'))<ntv')Hs-tKttts~t)'t'"h)i!jfs
pt)\f!iftu!)'tti,mt~'jj('))t)!nn)n<'nt()<'t<ntt droit dctioit't de
t))Utc<'utt'itt''C''st,n')'omtA).H.h.f()Uf'd(".r!)pt)<)t'ts.de
croyunct.\dt'<t)))ti.)ttCt's<'t!)b)iss<'t)ts))'Htti)nt')nt.'att'tttt')t's
i)())Utnc<pt')t)''t:tt'm)St'i<'ttt'ct'')i)'cth't'tfttrrt'f;())Ut:)!tnnc
v:t)pt))'jm'idi')U(.'qt)i))tdcc-tt<'p")'ti:)t)Cft't))<f'('ssi)i)'tta\'i<'
soci!)k'. )('M)'st)it<H\'at))j)i!f:)ti<mt<Hs<)tt'ttyacn<)tii)m'~
jf~iti)))(;etr''sj)nt)s!)t)t)it'')")'sq)i<'t't'ttc)'on<)!)))('ph'~itiut''t'st
trontpfc. Ainsi le p))h'o)tt'st)'<"<j)«)ts!tht('desaccidentsittduf!-
triels, parc''qu'it est tn't'MSHh'ca !)tn')'ift'd'avoir c'))H!:))K'('
pom'<'t)tr<pn'ndr<'un)t'a\ai)().tn!J:cr<'ux;den)~mt'):)<'«n-
tiatK:<'ut'('cssah't'<'U)'ititt)Ccrt'(')fth'ottdt's\'oya}!:<'ut'sata
s)'cm'itu<'Uat'<'s)")HS:tbi)ttcdt'ta ('omp!)K"i<'detransports.
Tout est admettant avec )t.H.L.<pt'it y a n'sjmnsHh:-
iité quand il y <;o))tia))('ph'n't't!'<"npt'< tes juriiit'ott-
suttGsouid''f<'))dc)tt)att)eorif'dit(''Mt/M<<pr'<'t)d''t)t
trf)tn't'rtftonden)('nt.deccHcn's()o)).d)i)itedat)Ku)t('t)tttrut
tacite de !t!tr{ttttit*:c''st.<'c contrat fjui donnerait u)'()uv)'icr,
par t'xt')Mp)o.ta confiance dont il a ht'soin pour a~ir. M. H.
Levy pt'onve d'abord que cette tht'orit'. si c))c''tait accep-
tahte. serait an moins insuffisante. Kti)ta ruine ensuite en
établissant qneiaresponsabitite contractneitcatenteme
fondement ()nc)<)responsabi)itedeHt;tue))e: le rapport de
coufiance ))<~i)i)nc'<est à la hase du contt'atconnnei) esta *t
ta hase du délit, te''outrât au moyen duqnehtn veut exlili-
quer la confiance s'exptif) ne fnt-meme et toujours ne s'ex-
pfinneque. précis''tnent.graceatnt te) rapport de confiance u.
Pour le prouver. M. H. L. montre qn'i)"peut y avoir contrat
par ct'fasenf'jn'i) y a confiance necessaireereee ":donc,
diti! cest bien que la promesse n'est o))ti~:ttoire<fj<j)c
parce qu'elle a fait uaitrc cette cunnance. Soit donc une pro-
messe entachée d un vice. ii sn«)t que le créancier n'ait pas
pu counaitre ce vice pour ()uc le contrat se forme il suftit,
est d'antres terntes, que la promesse iut pu et du inspire)*
connance an créancier. Si un incapaMe. si une personne
qui ua pas qnatit'i pour contracter a dd paraitre aux tiers
capable, le contrat se forme. Quela promesse (viciée pour
AX\t.Y!.K<.–).AM);0'<U))t.)T~ H7

('nnRedt!do<)nitpouro!)jetuneobnpa)iou()ettiut<ea<'i)'cu'
ter, une obHp't'c"n~dans uu Litre ne~oeiatHe. te
PMsionouit'e ttc bonne tôt t'n ohtit'nura t'exccution c'est ta
théorie jurisprudeutieHe de t'iuopposahiiite des exceptions
MUtiers porteur lie h'uutet'ti.) 1)
«.ai)nontrc.t:onc)utM.K.)..(pte)~f<'fWt/)'(w<'<)~Mt<'
<')m<)t(f!<'<(')t()t<<)')tt<t<)tt.s~<t(tt<))f'')f)'f'<t'f'tf,(~f<<'(M«Mt)'M
f'HW< MM'M.Ainsi elle assure notre activitc. notre tihcrte.
Principe 8uup)e<'tvariat))ement< eommesoutsoupteset
variahies test-apports auxquels il correspond. s'adaptant
ainsi aux nuatn'es. :mx contrasta dus dwisiuns jurisprudeu-
ti('!)ps. Uoc c(H)tt!)))('c))' ~)'!)))d<wtt!)utrt)i )'(''p<md-<'))c!') mt
ix'soiu soei:d, les trHmonnx poussent a t'cxtnhm' )a respoosa-
bitite. L't)t'(;onti:)))c<'trfs };:ritt)dt't'))soi<<tctk'()'it)t'r~t
tn''m''ra),les trihuttaux pon'scuta t'uxtr~tuct'irre~pGusahnite.
Hndffinttivpons<'dctH!mdc<(u<'tt)'('st):)con)i:tnct'dt))tUa
socit'té a bcsuht peur \'h'rt',s;H)!t!"tUf)tc)'Ht'ne pourrait
vivre; d'où le )''<)('en t:t'snt!)ticrt"; des nktatnatiuns cotte'
th'ps,d'ot'tt'innuGnMd(tI'npi))ion.t' »
Le court travaitdc ~). H. provotjuc hien des n'Hexions.
H faut espt'rer qu'i) evcith'riti attcnti'))) cin' en dcpit de la
forme, qui rappptte peut-~tre trop tes discussions t.ra(Mtion-
)t('))ps.il pose et traite t:) f)u<tinn d'un'' tnfmiert' toute nou-
vc))e.(tu peuteroire ccppu(taut(ju ii n'est qu'un essai et qu'en
dt'vctoppant ses propres id''es, M. H. t.. ctaritira )e proNOne
el définira plus nettement la méthode.
tt)neseu)b)<'o))eftet,<)Ut'~t.Lu!)atmrd('iaq)tpstiouf)ue
sur une de ses faces. )t s'est demande dans quets cas ta
victime d'un dommage .(-t-ette droit il sa n'paratiutt ?Kt il a
repondu torsque cette victime potn'ait ie~itimetnent croire
qu'eite était garantie contre ''e (tomma~t'.Mais on n'epui~ pas
t'anatyse du phénomène <)<'re!:p«nsahi!itécivi)e en étudiant
le droit de ta victime :'( une réparation, ti reste .') étudier
comment ta charge de cette reparatiou iocontbea te) individu
determiue. Les i-entimettts qui non. fonttrouver juste qu'une
victime soit indctnnisf'c, utt dommage «'parc. et tes senti-
nteutsqui nous font trouver juste que tel individu suppurto
les trais (te ta réparation, pt'uvfut être et sont en fait très
différents. La théorie classique qui (ait de lu faute ou du dol
te seul fondement de )a rcsponsahitite se préoccupe exchtsi-
vcmf'nt de déterminer )c sujet responsabtc quand ette ne
peut te déterminer, ettcuie qu'ii y ait tieu u réparation. Aussi
4~ t.'AXX)iH.<0(:tO).ft'!H~t'E.M-tM'
Il.J. 1-
est-elle insuffisante, non scutonent pour diriger le magts-
trat (ce n'est point de ceta qu'il est ici question) mais pour
exprimer dans une formule les exigences <icuotrc conscience
juridi<)ue. Car il y a des dommages, tes accidents industriels
par exempte, dont nous exigeons ta repix'aHon, même si
personne n'est coupable d'un dut ou d'une faute. Les théori-
ciens du risque professionne). de ta responsabititedn fait des
choses, font un ettort pour compteter ta ttteorie classique,
mais ils coutittueut a se ptiteer exclusivement au point de vue
du sujet rcsponsabte. M. K. L an contraire, septaee au point
de vue de ta victime et je crois <[u'it a tout il tait t'aison.
Car notre conscience, tors<}tt'ettcexi{! une reparatiou civite,
ue detnande pas qu'une peine soit inn~ee a aue)qn'mt, mais
qu'un dommage suit reparu; etie ne sonne pas au respon-
sable, ette songe à ta victime. Ht c'est lu situation de !a vic-
time, ce sont tes sentiments que nous avons pour elle (lui
expliquent ta nécessite morate de ta réparation. en se
plaçant a ce nouveau point de vue, M. H.L. oublie, comme
ses prédécesseurs, que le probteme de la responsabilité est
double. La nécessité d'une réparation une fois posée, il reste
à déterminer qui en supportera ta charge. La Uteorie de
la faute, ta ttx'urie du risque du fait des choses sont des
solutions partieUes de cette seconde question. Et il sentbte
qu'une analyse con'ptete des pix'nomencs actacts de rcspon-
sahitite civile devra tenir compte il la fois, et de ces solutions
et de celles de M. H. L. et probablement (le bien d'autres
encore.

YOX).)SXt. – Die DeUktsoNigationen im System des BOrger-


liohenGesetzbuohs. tt''tiin. t;utt'')tt:tH, )M!t.

CAHASS) Responsabilita per fatto nonproprio. /< th~. ~<-<'


~t't't'ttJ'';/ff<fWft.«'.

– )tH!-t't)t)).)TK <'tSA).K

ALtMKNA. – 1 limiti e modiaca-tori deH ImputaMUt&


) ~.M/tM<~< <'f /M r<)M'/<7~MS
mm/~M~Wft ~<' <'<M~«M<
t. 111,gr. in-~dc 7~ p. Torino, Moeca, t~9.

Cet ouvrage considérable est le plus important qu'aU pro-


duit jusqu acejour la « Torza scuota la uouvettc ccoie ita-
.<.xu.y~. –).t)tKSt't)x<Utt).tTK M<)

henné de dt'o;t. penut t< convtent. d'exposer tes prinetpes


généraux do A. avant de pa)<<<'r(ht troisième vohune de
son muvt'o, puis do rechercher quette est ta siif'mcution ~té.
nde de cette <Huvre.

t. – M. A. est un déterministe et un positiviste. Sa doc-


trine n'est pas un compromis entre les théories
ctassiques et
iesthéoriMttnthropo-sociMtoKiquesdeLomMrost)et de t'erri. It
n'admet pas que )a soeieté ait le « droit de punit' u, et que te
triomphe de la justice soit ta tin de ta pénaHtc. La société a
seu)emeut te droit de se défendre, dans les Hmites du juste;
et le justeest « !esymbote juridiquedu nécessaire Lapeaa-
titc est juste torsqu'eHc réalise le maximum de défense avec
te minimum (te souffrance individueHe. L'écote antttropo.so-
ciotosiqueaetabH, d'une manière dettnith'c, qu'il y avait des
procèdes de lutte contre le crime tout à fait différents de ta
peine et beaucoup plus efficaces qu'etie reformes sociales,
mesures de prévention et do readaptation, traitetnentuesd~é.
neres. etc. M. A. accepte sans réserves toutes ces conctusioas.
Mais il maintient que ta peine a une fonction propre nu'MU.
eut) des « substitutifs pénaux ne peut remptir. Parmi tes
procèdes de défense sociate. la peine est tut procédé ~«t </<-))<
<'M.L'écote authropo-sociotogique a méconnu les caractères
spécifiques de ta peine et t'importauce de son rote propre. Sur
la base du déterminisme, a t'aide de )a méthode positive, ta
« Terxa scuota veut construire une uouvette théorie de ta
peine et de la responsabilité.
La peine est ta reaction naturette de !a société contre te
crime c)ic a fonctionné chez tous les peuples et dans tous les
temps. Par un accident matheureux. elle a pris, sous !'in-
ituence de la théotogie et de la métaphysique, le caractère

tt; Lo<'t!«f) &))!K-u et)tSMt.)<-httttt'Ut't) )x%.t~i tn.utit<'st)'sde lanutt-


tt'U).~-<ttM MUtttesittti')''s 't'A)i)))f)t!t.t)f)))'(ttxtHOtrifime f<iW«o p<wtf<-
.rt'jtmthtit'-<)t~tt.du nom)') ouvra)}.') et .)<!C!ttn<;r)tt'<M«~f< M.xo~
rlirlirflloIn·nrrlr·(IIÎ\'isIIL
rli .Ii.dl,lino:o'ur.'t!I'ari.
xxr:, 1ur lu nuavrolle
~t f~'<'<~o/«'t«t/<'~titisUt <h<)iM-i)tti))e – Sur fit xum'ette
t-ancr.irh'.XXt;.
.cu)<yuir
MM))t't;t'u)c ')<)'truit )M:)t(tt
tt'~enMd. ~tf<<)-it!?
(~t-ftwei!.Xfit~.f.
~c/tM~' )ifr)iH.
Strafr.V~; <)c<ttotict-s
t8M);Citutu;). Cn<: (rui-
d)'
Titfdu(Ar<-tm\'s <-ri<tt..
<)'Att))tr<')). VU. )).ï08). <t<'
Cucht- (Hcv.pMMit'-M-
'ittiru.
iiuiro.1)89t.
8\1$. )<.t2W!11196,
1,,121/0; t89e. 1153/ul
Il,)).U53) et "1II11N1rt¡"uli~lIIcnlUlt.ul:kllJr.
hM)()mrticu)it-n't))fnH:<mektar,
Mitp-
liup.
~ort ~Mu))'-titt <h't't'Mittf)
ittt'n). ')c ))< pt;u)t).)V.t89~)ft )trti<)';s Lf~
t"noll1l1l:os
tcuttimeesoomt'ttfs'tu
IIull\II.'&du rlruit
druit tenul etl!1)<;trui!ii)-nn'
pctta) Ic truisürme CUII!;I'ès
CuMn''t'<i))UtfO[<.
.l'!LIIIII'III.
nitn (Hev.t-rit.de h'M').et <)' jun~ <S99). MMhtpciKeet tiejftfonc
'iondudroitpenttt(A)th. d'AMthrcp. <;tiMt.,VtH).– Cf.t')<!< ba~t'tmatyw,
')<'~'aetwo,.S«t<'fM<t);<t«««<<f.
L'AXXtiH '.<M:)'j).'M.t~L'):. )?<-)?'
~t)

w 6!~.f
d'ttUf cxpiatiua tttorah'. Atais cf Mn'actt'rf M'c~tpus esseutiot.
Le prupt'f de t.) pfim'. ce qui la distincte lie toutf!.lesautres
tucsm't's qu~' la socit-tf pt-'ut ptt'ndr~ coût)' tf crime. c'est la
d~uhtf (~t<ti'<n .pt'ct)' rt-tuptit t elle t'xcrcu <uu' coactiuu
tes tumnbt-fsdu
p.s\ttut')ni'tm.' .urtf condatm~' et sur tous
cm-))- social: ctk' s.tLisf.tit h' bMuindcs.m~tiut) t'prouvu
par tuu" qtt.md un ctimt'ct.t t.)))t)tti.s.
)-:udisant, tjtni tapL-iuc cxt.'tcc um' coitcHottpsyctudu~iqm',
~f. A. tt'uuLfttd t'as t'j't-udtth'f la tht'utie df t'itttitnidatiua.
t. )"'i'n' int)))tidc i''s d''H)tq'n)))k {«~sibtcs mais sun n))e
t'-t jthts itXiwt.tHt. s"n(-t.'rc)e d'!n'[i(~)tptus t'tondu. ~He it~it
pitts sm- t'ust'uthh' d'-s )m)tttmjs (juc sur te cruuUK')qm )a
su!'it ou ceux qui ~ft'mcntLfnt' du timUcr. Si ta p<tne ~tait
um'simptt' tnMun'd'iuthttidatiott [)t'i~f<)))[)'t'i~d)'tit)<tu:'nts
achn'ts. un aurait raistm df lui .n-cutdt'f c'mmM le (uttt tes
a
!tnHu-o~t'~ist(" une U-f:.faibte pui-~tuc' Mais ta {Mitte
aussi UUffm'ct' ')t'M<~<'<«'' qui ta faH CttUpcMfa ta fot'ma-
tiHtt et au rcn{")-(')t)<tt du s''t)< )mn'at. produis.tHtainsi tes
hut'm'tcs }:<'nsd' donai)). ()ni u'aumot pas besoin d'ctrc ioti-
mid'1's En v'-tn m'~n'' du )«-im'i))cdt'h't'tuittis~ it faut
tenit' cuntptc d~' la f'M'ccdt't''t-tttina)ttc de ta p'it)c. L'ote
authro)Msociott~i')m; a eu tort d o'i~cr eu <<t-t«f!les M~fs
du <'riu)' df<-r"i't)u't'tt'M'f~ Il' crinx'. ci)'' t(!/«i!<<'<'7.
c fst a-din- su(t)-tra\.)i()';crituith't :t ta )"'hn'. Ct'ttHjtrctcutiuu
it'cst t(~ititnc<)m'par rapport aux partisans du tibn'arhitt'e;
le dt-tt'rmiuistc pt'ttt st; i-urvir df ia ttH'tiacfd um:pci)n' puur
cuutraricr) ium)''ncf d'' causes auttx'ojK'tu~itjucs et fuciatos.
La pui<K'.d'autre part, -atisfait te bcsuin de s!U)cti<ut ta
coust'it'nct' suciatMla distitt~uf du toutes les autrMiinx-surfs
avecnue cer-
prisf- contr'' te critu' part-'t'qu't'tt'' ht pt't~oit
taine tuttittitf tauratt- i) pourrait scudder coa!radictuin'
d)j n'j')''r )c pt'iti''i))t'df ta tibct-h-et ()t;Km)sidt'r''rct'))t't)d:)t)t
Ml'appn-t'iatiun tttoratf co)u<m'uo t't'')uent spM.'itiqtM et ()if-
ft'rt'nti~t d<'la p~idit'' M.~tais t'appt't'ciatiuu mur.tttiu'im-
ptitjtn* pa~ t'ac<;(;))tati<tu d une th<;uriu)))utapti\si()))< <'M/~<<
tt'i-actfs humait)-~cittent. dans la (Muscicuc' <'t'rt:)iussexti-
«tcttts'ttti s'<'xpritt)';)tt par t'appreciation )W)rah'. Nousavutt!}
bt-att savuir'jm; la a)ntut)r u'est pas u))t!propri~tt' (tes corps.
ttous tt'adtniruHs pas moitts )<*sub.jctsd'UMfhfH''coto)aU'm:
onus n'admirons pas t'csscncc <{moons échappe, maitil'objet
t<'t qn'i) notts apparat. <' La moratitc est cmnme la couleur
des actions huuMiues, et de tnettie quo uous t)Cpouvons pas
AS.U.MHii. ).A KHSt't)X<.Ut)t.tT<! 43t
il.- 1--
<:ouuttttt'o les ,e i,
corp~ sans perccvt'n' tmn' coûtent', d<*m6)M<t
uousiMpouvoMspascotmattro tes!)''tiuHs)(Utnaincss!tus
appréciet' leur vatem' moratc. – M. A. cssa;'f de dcter-
minMr. par ranatysc, lu nature du sMutit))ft)t)p)icxi~ des
sanctions. it onprunte eu particuticr a Guyau tcsftmncnts do
cette anatysu. Mais sm-tutH M. A. nnoth'c quu ce besoin
de s.tttcttuut'stutitc.ftu'tt constitue un n'ritithh'sftttitnt'ut
pt'otcctt'ut' de )a sucintt'. u (~' scritH un ~t'.md tHid,dit-i), si,
!t's<'uttnn'u).d)')'(')trt)b!di<))tj)t)hii't'K'v''))a))tudisp!tra!tt't',
) hmttattt~ t'p~u'd.nt :n'<'t-ia ))t~n)f ioditTo'cttcc lu p).-it)fet
tfs autres ittAU'mncntsdfdcft'nse; ce scr.tittmut'aud mal
))a)'ceque,dc)as(tttc,h'dt'titd<n'))dti)it)'L'UMpeuu)ttutt.
teHeutfttt ittditK't'ftd qu'i) t'Gncontt'ct'ait, dansla eut~cience
uoe )'<'sistaucf tuujutu's txuiodt't' qui, après mt Cftttin teutps,
se t'eduh'ait pfut-~h'o.'tx~tK. Und'autres tfDttcs, ta t'cxettott
tuot-atucutttre les actt"} qui froksott if!; scutitounts suciaux
est ta CttndiHuunccessitirc dc la cous<it'\aUt)nde CM sfttti-
mcnts. Tettc est htcom-h't.iundu At. A. i) admet ct'jn'udMttL
<)upta peine puisse ch.mjfct' decaract~t'e. tessentixteuts pru-
vuqut's partf ct-itncse fnudith'rdaos t'avenir «ator.s, di).-i).
le critnioatiste Mutera hi nouveau (ait, sans preoecupatiun,
coMmo nous. taospreoccupatiun, notons le tait actue).",1
Htant.donner tesearucturusde t:( peim', il y:xw/"<<
c'eitt u dire pussibititu d':)ppti()t)cr ta peine au critaim.'), dans
tuus les cas oit la fMiue peut rottptir sa doubtt! fuactiutt,
t'Xfn~f uxt; cu.)ctiutt psychot~iqttG, ctt-f sentit' comnx! uue
s.txcUut).it n'est, doue pas nc<;t;ss:)i)'f tluu le crituinct ait~t'tc
~ht<)uut'()uitdui\'e subir uofpt'ine; mais il ne suffit p.(s
<?)it suit trfs daut;m'fux. tt faut qu'it soit susccptibtc de
''oacUou psych<du~i<)m',qh it puis~ so~ir ft. tairf sfnUt' ù
t"us ({tu; ta pt'inc snttin est uttf sanction, t'ar suite h's fous,
')ni ue suutpa~ susecptibtes du <:<K~Mn p~yci~tu~i~uti,dmvcnt.
t'irc exempts de peine; et a musnrt' que lu Imliuu de folie
uturatcctttrc davantage dutts tacousciuncu puputairf, tes actes
ttt'ftdicn)ut'at<h'tiittt'ntdunh)it)SH)tttKtiustcbH:iUt)tdcsa)'cti)))t,
t'.a' suite, sout de umius eu mmu!;itnputabtt's. –Maisutors
xx'tne que tu o'i))Ut)et ust dans les conditions requises pour
'[u ou puisse lui imputer son défit, d!t!et'euts (acteurs pcuvcut

))f.)i.-tit~u''t'itU))Ut.U<tt)t)'')h-).th".)'~t).-itt))ti<t':)')u')'ut.t)))tit!r\t
!ir'tb)H)'ttttj'ti\j'tH'"pptt''itt)jn.nhu'a)nj'u-ttj'iUh~tt)tt'rti\t'
'i~:UH'n-.s'tt)u-')Ut.'i~)'itt:t't)t)')t'tn')'t';t'tU*~t'it'i.a<~M):C).')'-
tn'«.
432 )/AXX)!H tS98.tM't
-<)t:Mt.Ot.tQH!.

M<o~<<'< cette hnputabitité. Car la peine estuM instrument de


défense sociale, et ce sont les nécessites de cette défense qui
doivent eu tégterFemptoi four apprécier dans quette mesure
ia peine est nécessaire, il faut tenir compte de trois éléments
ta <~t<Mtf<'de l'agent, le péril social et « ta possibilité dimi-
nuée de défense Moins un délit est dangereux, plus it est
facited'en onpecher Fexécution, moins les sentiments qui ont
détermine l'acte sont menaçants pour la socifté, – et ptus
celle-ci peut se contenter d'une sanction légère. Ht c'est pour
cette raison que certains Jé)its, par exemple le meurtre
commis par un homme injustement provoque, doivent être
excuses.

tt. Ces principes généraux sont exposes dans le tome f,


tt" partie. les dénuées du problème t. les formes primitives
de ta responsabititc; 2. !a signification psychologique de
Fimputabiiité; 3" partie, les limites det'imputabitité t.!e
detinquant; le deHt; ~partie, ta tt)6orie critique do t'impu-
tabiiite'. Le tome il est consacre à l'élude des conditions de
non-imputabitite (maladies montâtes, somnambulisme et
et
hypnotisme, surdi-mutitc, ivresse, âge. sexe, ignorance
erreur, repentir enicace et réparation). Le tome Ht étudie les
circonstances justificatives, atténuantes et aggravantes. Dans
chaque chapitre fauteur réunit d'abord une collection dp ren-
seignements physiologiques et psychologiques; puis il propose
une théorie geuerate; il {ait ensuite une revue systématique
des solutions données par les droits anciens et par tous les
droits contemporains au problème qu'il étudie; entin il exa-
mine et discute la législation itaHeune et résout tes di<ï!cuttes
d'application; la bibliographie est très riche. C'est dire quets
abondants matériaux ce livre met à la disposition du lecteur.
U u'est pas possible de présenter ici une analyse du
tome Ht quelques indications montreront comment Fauteur
traite les questions particulières.
Les circonstances justificatives sont celles qui (ont perdre
au fait incrimine son caractère detictuet; aucune des condi-
tions subjectives d'imputabilité tic font défaut chez Fagent,
mais il ne peut pas être puni parce qu'il avait le droit de faire
ce qu'il a fait. M. A. étudie trois catégories de circonstances
justificatives l'exécution de la loi et l'obéissance hiérar-
chique la légitime défense; l'état de nécessité. L'étude de
l'état de nécessite offre un intérêt particulier en France les
– ).AKtt~pOX-tAxn.tTÉ
.\X.\),Y!tK~. 43~
criminatjstea ne considèrent pas en générât t'étot do nécessité
comme une condition jnstittt'ative; itsapptiquHxtsoutement
au délit nécessaire t'excuse do ta contrainte morale'. Selon
M A. i) y il état de nécessité quand t'ftomme se trouve dans
une situation telle que deux actes sauts sont possibfes. dout
l'un est undéfit et l'autre un grand sacrifice, et qu'it se décide
comme tous tes hommes, sauf les héros, le feroicut&sa place,
&commettre le défit. Lesthéories p))itosopt)iqoe!(!!ur te délit
nécessaire se répartissent on trois groupes pour tes unes
(Grotius, t-'ichte) t'acte commis par nécessité est absolument
et) dehors dudroit Kf'VM~M<-<'?)-c</Mftt f<f/t)«'<'<ot)~<.<!
M~M~e;
pour d'autres, t'acte est injuste, mais doit 6tre excusMcneon.
sidf ration de la faiblesse humaine: pour t"s (iptuièrcs. t'acte
p~t juste He~ct dit p:)r ext'mpte la vie. cotmneettsetnbto des
nns. a un droit contre te droit abstrait. La théorie de M. A.
offre un exemple de )a manière dont il apptiftucsMprincipcs
étant posées les fins de t'Htat. étant reconnueh)distinction de
ln moraieetdu droit, ta toi ne doit pus exi{?er<t'uu hommeun
grand sacrincc par respect pour un droit. Il est d aith'urs
ditticite de donner nue définition theoriquemoat sittistaisanto
du sacrifice il s'agit non du sacrifice d'un droit (fae)conque,
mais d'un sacrifice qu'on n'accepte pas sans her~sme, seton
la façon commune de sentir; ta théorie doit surtout prendre
en considération le sentiment social qui Justine certains detits
commis dans l'état de nécessité. C'est en tenant compte de ces
sentiments que M. A. examine en détail les difticuttes d'es-
pèce, qu'il distingue, parexempiej'~at de néeessitédeiY'tatde
légitime défense dans le second cas lit victime, c'est à-dire
l'agresseur primitif, était coupante tandis que. danste premier
cas, la victime est innocente; ta sympathie pour ta victime
n'est donc pas ta même dans tes deux cas.
La théorie des excuses est animée du même esprit. M A.
entend par excuses a la fois ce que nous appelons excuses
ftégates) et circonstances atténuantes judiciaires). On excuse
le crime eotnntis par l'homme qui se trouve dans certains états
émotionnels ou passionnels. Les partisans du libre arbitre
sont incapables de donner un fondement a ce système des
excuses car, en fait, on n'excuse pas ptus ou moins les crimes
suivant que t'émotion ou la passion sont ptusou moins vio'

(t) Cf. cependant,ununotede Kom(Sirey.M, M,<)&proposde t'<trr~t


tticnconnudu t) ibum)de ChiUfttu-TJwn'y.
– Année sooo). t8M.<8')9.
E. DuxKMEM. M
434 ).X)~: St)t:)t').<)ti)~(-<i.
t)t9HS!)t)

ieutes, mais setonqu'ettes sont phtsoutHcins~t'x~ ptusou


moins susceptibles d'être éprouvées par t'eosotubtedes hon-
nêtes geus. Or il n'y a aucun rapport. entre ta violeuce de la
passion et sa valeur tuorate et sociale; uue passion igaubte
diminue-L-ette moins lu liberté de l'agent qu'une passion p)us
aobte ? Ce dout te te~istateur et te jut;f doivent tenir compte,
c'est duuc du caractère et uon de ta violencede ta passion si
cette passion a uabiHteHcnu.'utdes etïfts sociaux utiles, siuHc
u pour source des ~'utitm'nkc'mstttnLifs de )amoratite cuticc-
th'e, ils excuseront les actes qu'eHe aura provo'jufs.
La tr')isi6me partit', qui traite des eirc(t))staucps a~gra
vauk's, u'ctait pas pr'ue dans le ph)Mpritnitif. tt es), heu-
reux que M. A. t'ait ajuutup, c'aretfe permetu'.tpo'cfvuit' toute
t impot-tancequ'it attache au caractère de sanction reconnu
par lui u ta peine, 11 y a a~rav.ttiun de t'imputatiou datts
certains cas non pas, comme le disent tes classiques, parce
que la voloulé a pèche plus uravetnent. non pas seulement,
comme le disent tes positivistes, parce que tecrime revête une
ptus grande de i a~eut. et que des mesures plus
<t'«t<7/<7<<t''
rigoureuses de sûreté M'imposentcontre tai. H y a ag~t'ava-
tiou surtout parce que la conscience collective est plus \'io'
temment émue, et qu'it est nécessaire de lui donner une
satisfaction plus complète, si t'on veut que t'horreur pour le
délit commis reste aussi forte, le seutimeut social que ce
délit t froisse aussi intense.

lit. La partie esscuti'')ie de t'ouvra~e <ieAL A. est évi-


demment l'étude (tes conditions qui étimineut ou moditient
titttputabitite; cette étude est contenue dans les deux der-
uiers votuntes. tt y .turait quetque injustice a ne )K<sle dire
nfUemeut et n ne pas recounMitreta grande valeur que ce
travait couserve, quelles que soieut tes critiques qu'on puisse
faire det principes exposes dans le premier voiunx*.
J'ai essaye pius haut de résumer, aussi exactement que
possible, tes idées persom<ettesde M. A.: je les ai présentées
sous la forme même qu'i) tour donne. Sous cette fortne ce
sont tt's idées de ta « Terza Scuuta ecote italienne issue de
la grande ecote primitive. Ataisdes idées anato~ues sentuient
se faire jour peu à peu daus t Europe eutierc*. Le foud
). at'tit-h".
1 )'utU'la Fr.mc~,\ir )'.tt''<t-<nj!t.' ''i['~ d;o)'i
t)t')~tu<-)f)t}t'.
la n~t''prcc-cMtc,ft t!' tivt- dt:S.th'ittt- /M</«-«/<«~M«<t«M </ela ~CMC
ici t
~'ari~,t't''au). imit!y. t'.m<krui';r,.tttM.&<;(«<[itM, ttj. .
– LAMHSt'XXSAH)t.nt!
AXALV!.)!):. 43!t

cotnmun de toutes ces idées n~~.m.m. ~1.<lu.-


est peut-être cette simpte consta-
tation :ia peine est un phenotncnesociat.
Lt's positivistes italiens sont partis de ce principe que le
crime était un ptMnomenc suciat, M t'élude dutptet il toXait
apptiquet' les mêmes méthodes (ju'a t'etude dos autres phé-
nomènes naturels. Ils ont appelé .s'ot'M~/tf <'«<M<M< i'etude
objective du chutf et de iiesc.tusfs.Aiitisit'ioutsfntbte
croira que lit pMmcétitit uh pruecdé urUticic), invente sous
t'iattueuce lies pit'fs p)')ttt!<'i;,)M)Ut'cutnbnttrc le <')'it)tp,et ils
se sont plu il tuuutt'ft'quf t iustruutfut 't.ut )n.)uv:nset qu'ii
f.)Haitt''t'fj('tct'. Ur, itttya.)ucuu<'cs~t'c(i de raison puurno
pit!-6tudit't'titp('iuedutu~n)('puiutdt!VHUt)ue)t)cnu'e.La
peiue est ta réaction ttatm'ft~ de ht s'M'iftu œutre te ct'hnc,
n'itutarist'c pin' tu druH. Ai:))!* si tu o'itnc p~vo~uu des reue-
tiuttti ))utu['et(tis, il est hnttussibte <)ue le eri)ninatist<' ne
tit'tttte pits compte de ces réactions peut..et)'epourra-t it )em'
faire produire des ellets utiles. peut-être on pruduiseut-elles
dejù. et sp)':)it-i) nuisible de )pu)' faire obstacte; peut-être
enfitt sout-cUes si pnissauh's ((U'e))~ se produifitieut d'uue
tuaniere d<'n'};it'e,si te droit p<t)at rpfton~aitil teur dontier
uoe {unne tt's.'ie. L'ecott' Mtttttropusociotogitjuea cru que
tccrifnittatiste pouvait imf'otcr de toutes pifcus ~shM-
titutiuusde'!tiut'e';a)att)tte cou tre le criutc.SiUts doute ses
adversaires lui ont plus souvent opposé des pn'ju};esque de
sotidesar{tmtte<tts; tnai. leur résistance peut s'expliquer pitr
d antres raisous que celles qu'ils en out eux-tHCtttcsdonuecs
p)us ou tooius cottfusetueut, tte.tucoup out'sotti qu'it était
ittqxtssibte au t'rituioatiste de faire tabte rase des sentitueuts
cottectifs qu'eveiUe le crhue. Us out ainsi riq'pHteles positi-
vis-tesa t'observation de leurs priucipes. Kn ))ei;)i)!eatttt'élude
objective de ta peine, de ta peine qui est un fait conxne le
':rinte,t'eco)e dite positiviste acesse d'appliquer la méthode
des sciences positives. H faut maintenant at)er plus iuin
qu'ctte sur la voie qu'etteaouverte.
si je ne me trompe, <'eque tente do faire ta « Tcrxa
scuuta Ou a donc raison tic nier que cette nouvelle école
soit bien recuement distincte des précédentes ei)c est, en
somme, lu véritable école positive, puisqn'ctte prend une
conscience ntus nette des principes de ceUeecoteetétMrgtHe
champ d'application de sa meUtode. On trouve chez M. A.
qnetqnes (ormu)es très nettes <'Trop souvent, dit-il, tes posi.
tivistes ont appelé /««.< seutement ceux qui ont uu caractère
430 t/AXXKH<W:)«LOt.)QUK.)X9)t-t899
_II& 1
organique (physiotonique) et ils ont rejeté tons les autres;
je crois au contraire que tes sentiments de ta vie quotidienne
et les grands témoignages historiques sont aussi des faits. »
D'autres, et tout purticutterenteut M. Oam'hter, ont exprimé
des idées anaiogues avec ptus d'insistance encore: ~tais il He
semble p:<squ'on aperfoivo toutes les conséquences qui s'im-
posent, des qu'où reconnaît ta nécessité déconsidérer la peine
comme uu fait et de t'étudicr comme têt.
Si, eu eflet, t'en veut que le droit pénal tienne compte de
toutes les réactions provoquées par le crime, il faut que la
sociologie puisse dire exactement quelles sont ces réactions.
Et si l'on souhaite de puuvuir empêcher certaines réactions,
qu'on croit inotites et mauvaises, il faut d'abord déterminer
de quelles causes dépendent ces réactions et quelle (onction
elles remplissent. L'ecote positiviste a répété sur tous les tons
qu'on ne pouvait agir "ur tes phénomènes de erimiuatité qu'a-
près avoir recherché la nature et les causes de ces phénomè-
nes il faut dire lu même chose pour tes phénomènes de péna-
lité. Par conséquent une politique criminelle, qui veut tenir
compte de toutes les données des prohtemes & résoudre, n'est
possible qu'après une étude objective de la peine, et, plus
généralement, des réactions que provoque le crime. 11 est
difficile de savoir exactement quelles sont ces réactions,
quelle est leur force, quette est leur fonction t'analyse des
concepts de sanction et de responsabilité nous renseigne fort
peu seule t'élude comparative des origines et de l'évolution
de la peine et de la responsabilité dans les différentes sociétés
pourrait nous éclairer. Or, cette étude est presque absolu-
ment Mt'gUgéepar les criminalistes de la nouvelle écote
les chapitres où M. A. étudie « tes formes primitives de la
responsabilité Met « la signincation psychologique de i'impu-
tabilité il, p. 3894.9S;-)2h sont certainement les moins
solides de toute son œuvre. Son analyse de t idéede sanction,
empruntée en partie à Guyau, est une analyse idéologique.
C'est. je crois, parce qu'il n'a pas suffisamment appliqué la
méthode sociologique, que M. A. n'a pas réussi à donner une
plus grande clarté à ses théories de la responsabilité et de la
peine il reste qu'il a, l'un des premiers, montré que t'écote
positiviste avait négligé t'élude objective des phénomènes de
pénalité, pour s'en tenir à une critique des théories classi-
ques. M. A. aime à donner à la uouvelle école le nom de
fta<Mr<t~cn(~Mf, oa a dit qu'elle méritait davantage le nom
AKAt.MtM. –. LA K)!SPOXStH)).tTt! 437

d'école historique. !) me semble qu'elle est eu réalité l'école


sociologique, eu trahi de faire un progrès sur l'idéologie tra-
dttiouuette.

A. MHSTRH. Les personnes moratea et le problème de


leur responsabitite pénale. t votiu-tt~de 360 p. Paris,
Rousseau, t8!M.
M Mestro définit les personnes morates '<les groupementa
qui sont aptes a avoir de< droits, c'est-a-dir" qui possèdent un
pouvoir susceptible d'être limite ''t sanctionne par tt~tat
n veut <t))Nir. contre ta doetritte française, que ces per-
sonnes collectives, comme les individus, peuveut cotnmfttre
des délits et être punies pour des inft'Mctioosa la loi pénale
!t vuudt'.tit voir se (ut'tner un code des infractions et des
peines corporatives. estimant que le principe de ta respou.
sabitite collective doit triompher en même temps que le
principe de ta liberté d'association. M. Mestre demande donc
que t'on renonce a la fausse doctrine qui considère la per-
sonnitiite juridique des grouponents comme un dou de
t'Ètat t'Ètat serait sutttsammeut armé contre les associations
dangereuses s'it pouvait, en cas de défit, les frapper judi-
ciairement daus leur patrinioitie, leurs droits et même leur
existence
Pour justifier sa thèse, M. M. établit d'abord que les grou-
pements peuvent commettre des délits; ensuite qu'il est pos-
sibte et légitime de teur inniger des peines.
Iv Les groupements peuvent commettre des délits. Cela
suppose que les groupements en tant que tels, ont une volonté
propre, et que la volonté collective peut violer lu toi. Or la
doctrine française considère que seuls tes individus sont des
réalités, des êtres capables de vouloir et d'agir: pour elle, les
personnes morales doivent leur existence une fiction. artince
commode par tequet t'Ëtat distingue entre tes droits, les
patrimoines propres des membres du groupe, et tes droit?, le
patrimoine du groupe tui.tuéme. Cette théorie de la fiction est
(t: M.M)i:4tK' s'iMpir''')MOUVM!<<i 'tf Gh'rhf.~'M~fM/m-Af t,f;tOM<t<-
;ttfr)it).)MT-))!S)).
.«-Aft~ttV.'A~ /'«' ~<'M<M~f«.«'AH/?JtMf<xwM"c/w
Hcc/t~tft'AMtf.'if (B.'r)in.tMÏ).A r:tpp)-n<-))4-r tht)ri"n.~f ~<wMH«<tM
<'oMtMW f~Mtt-Mt<?<-h <f<~th' Mt-M/f'H.-v.~orfate 'ta ')<)'. ~8. p. ):?;,
otA'-roHit MfM~(Paris.)8~. p. <7.p. Ms.)~ ap)~'nd.tt.
<'«)'f<-)HOMt'fHt<'M/
p. )4it. Quchjucsr~NtV.s<]U'')n<)nh'<itit-e sat'ceth'rnio-MYmRf.
tc!!)M;i.
<t(;t pUtfmcntjat'hti'~rs sont tout a fait intero~Mnt:
438 t.'A'<Xt{f!i:'K'n«.ui:)tj)'K.)ttM-)M')

d'origine romaine M. Mesh'een suit le développement dans


tes écrits dos ~tossatenr". des canonistcs et des post-gtossn-
leurs tous t'es ju)'is<;onstdtes's!)uftanocent tV ta juxtapo-
saient d'aitteurs, sans s'émouvoirde ta contradiction, a ta tloc-
trine de ta responsahiiite eottective. univet"-eitementadmise
dnns l'ancien droit. L'esprit individnatiste de h) Rf'votutiou
devait accueitiir avec faveur ta ttteorie de ta fiction c'est ce
qui explique te sucf'e.s, en t''t'itnce, decette théorie. sous ta
forme df<t)titive(file lui a du))))M'Savii;ny.Ot) peut h) résumer
dans les tormutes suiv.tOtM t~ pas de droits sans sujet;
sent t'homme est sujet de droits ma~t'existeuee de
patriutnioes sans sujets physiquesde droit est ut) fait; 4' il y
a donc eu !:ut d''s hiens sans «Mitre ît" voita par cw)s<:quent
un conflit entre ta tonique (tu droit et les faits; C' pour le
résoudre nous ne pouvons nous aider que de lu suprême res-
source du droit t'onai)). ea ptreit cas )a fiction ?' le sujet
de droits absouts est ainsi rctnptace par mt sujet fictif. Xatu-
re))en)ent les contemporains considèrent ce sujet fictif comme
incapabfe de vnutoi)' et d'agir r'e))emeut; et ta tt)énrie de ta
fiction sert ainsi de fondement ait principe de t irresponsabi-
tite penate des personnes morates.
M.M. combat ta titeorie de ta fiction. H adopte les doctrines
que t'ecote germaniste defiierhe oppose, au nom de ('histoire
et de )a socioto~ic, aux déductions abstraites et juridiques de
Savigny.
Une association n'est pus une simple somme d'indivtdus
juxtaposes: e))e a une unité, une individttatite propres; tes
personnes morates ne sont pas des fictions, ce sont des êtres
réels. qui ont une vntontt' propre. distincte des \'ohmt<'s par-
Ucutieres Cette théorie est une application des idccs géné-
râtes que ta socioto~ic contemporaine a fait prévaloir sur ta
nature des phénomènes (les représentations s«ciates.
On aperçoit facilement nuettcs const'quettces i! est possible
d'en tirer au point de vue du droit public.
M M. appuie sur elle sa théorie du défit collectif. Capables
de voutoir et da{rir. les personnes morates peuvent, com-
mettre des infractions. Sans doute des organes sont néces-
saires aux personnes mondes, êtres immatériels, pour ogir
sur le monde extérieur a. Mais il ne faut pas confondre ces
or~MM avec des ~<'AcMf/n~.t « t'orgaue incarne, en
quelque sorte, Il volonté du groupe qu'it exprime ou qu'il
réatise le représentant garde sa votootc propre et agit sim-
.tU.Y-!)M. – LA M)!SPOX-:AX)UT~ 439

même
ptement pour te compte du représenté; c'est !a volonté
de ta personne monde qui anime t'ot'gMne; le n'presentant
agit. no contraire, par tui-m~'ne". M.Mestre montre d'ait-
leurs que t KBsistauced'un on <t<* ptusifMt't individus e"t tou-
jours oMiessairca lit perp(''tratiou du défit, que ces individus
par ponséfjuent doivent ~trf frappas de peines individueties,
la persouue morute ctaut cousid~r~e. selont''s cas. cotome
t'autcur principal, te co-uuteur ou le eotnptice du délit.
i'uisquc les Kroupt'tneots peuvent comnx'Ure desdutits,
il y a lieu de leur mnigcrdes peines. CetMest possiNe et cela
est juste..
Les pfim's collectives soot p«ssit))es. puif.ftuc le p'oupe-
tneut a Ut)eexistence, des droits, un patrimoine propres. Les
mnendes. tes peines privatives de droits seront les peines
le pins souvent etnptoy't's :'mais <'ert!)itte«peines pm-atives
dctib('rt6')'i)<t('rdie)io))dcM'j')m'. par exen))))et pourront.
aussi être pt'ttno))c''t's. la t'eft"iv!ttcnt de )apeinf'd<'mort
sera ht jK-itte de ta dissotution, t[ui nx'ttra ti" il t'existence
de la personne moratc.
Les peines corporatives sont justes et ne repu~neut pas
aux principes actuels du droit Ellfesne punissent pas
l'individu pour la faute d'autrui, car elles ne te (rappe')t ni
dans ses droits, ni dans son patrimoine propres. Sans doute
il subit le contre-coup de la pfinecottective: «mais.
dit M. M.. cette soutTranee n'est pas plus une peine, au sens
à
ju)-idi(jUt'.que celle qui atteint te fils d'un condamne mort,
par exempte; l'on doit distinguer entre la peine et ses
suites nécessaires. X'cst.it pas de )a nature de tout organisme
social que ses membres présents et futurs vivent de sa vie et
leur
prennent tenr part, avec lui, du bien et du mal <pn
arrive?" u
M. Mestre propose donc de revenir francttcment au pnn-
anciens juris-
cipe de la responsabititc collective, têt <)uetes
cousultes t'avaient élabore a une époque ou il était comtnu-
do ta peine collective
m'mcnt applique. !) montre la théorie
se développant chez les Momains, tes glossateurs, les caoo-
nistes ~sauf !nnoce))t tV les post !:)ossateurs 'en particntier
Hartote' et les commentateurs de l'ordonnance f!e tt! Et i)
considère que le droit individualiste de ta Révolution~ rcsut-
tat d'une reacUoa nécessaire, ne répond plus aux exigences
actuelles de ta vie eorporative. !t estime qu'un droit penat
renoncer
corporatif peut se constituer sans que nous devions
440 L'AXXt~ËSOCfmuOtQfK. t89!-)~99

à notre coucepUou actueiïe de la peine et de ht respousabUite


dans ce qu'etie a d'esscntiet.

\\Et\H.\HT. – Die verminderto Zurectmuagefaehigkeit (~


t)) Xf'~t'/tt't'/Y < i/M<'Mf'<Vf/'<'t'<t<jtM'f'<
)'fjt/<f~t.<f<<)f7<f-'t<M<)t«'f'.
<tf/t«-/t«/ X)X ttd.. p. t~-tts, tb~.
[tc<n)ntt)t k'~ d~'b~ts d unf socict' d'* ])syt'hia)ri)' de j)t'<'sd<
M. W. s'' ju'"))uncc t'ontr'' ):) th~)rn'')U) n'ad)n<'t )):)'.d'ihtt'mt'diai)'e
ctttt' ht r')")ns:tbitit~ r't )'i)t''s))uu!))'ttit' tot.t~-s. t.:t jn-'tict' <;xi~'
q<t')m mhm'th' ):t x'f.jxmsat'itit' )):u'ti)'))t'et )))('un jmois'.t' ft) cott-
St't'-n' il t':mdt':ut )'t'<'n<h' con)n' te c)')t))it)t'( )'intif'Ut'u)t'ttt n's-
pomitht'' d' m'?<m'cs ))fu-ti''t)''m''nt :tt):)k'tws :'t t't'th'~ (ttt'un )))'<))d
:'t)'n'd )tesit'rf'<j)0)~:thh'.s.t))'.sfuu.'tj);n'<'x'')n)')o.–C'c~t.t'ttsmnim'.
ta H)')')'' ')'' fin )h)<tuidi<:)ti<!))de ta )'t'itx' st'tt'n )<' dc~~ d'' )tt
ti)"'t't~ fn ["ut'rn. j'mn' ):) ft'itt'jn'' df <)t~ th'um'. s'' <)tm't'')'au
inx* d<' M S!d''it)t's ~M<~)')</)ff</t.«<<<ut< f~* /« /<t<tf, <')t. tv re-
çoit' ))t''u-<'i:t'.Sh)U)'

t.XHTHXKn.–DioZureohnuagsfaehigtteit ais FragederGeBetz-


gebung. /<'<f /< /< '/«cx<<'«« < /'('Mt/<M/f<<'<7t/~<'« ~«~'oM
/M.-), i)t-S"d<- p., Stutt~rt, Httkt-, t~'t).

).tûtt'u)'!)V.'u! )m)')i~ en tsm un utn'r.n~ 'jai pot tait te tn~n~ titre


qm: <'t'tt<')<rt«'tnm'. n c')n))~tt:uU:(Hn''ut'tt's~)untM')u'')t')''ct'i~'re
df )'im)'ut.t)n)i~ 't d\n-dt'<; j'))\'siu)'tttn)u' <-) Ht'di<:idt't faisoit u n*
p)'«S <)<)<t-!)t't<t'' <<'< <')<'<' d<' t'itt'fttf)-[)t').J<'t
dtt <;«<)<'
[)~<);t)iittt.SS)'.
i'uis.i) <:ht'rch:nt m) t'titt')')m')di')m'Gtp'!y('tt~t'~i~uc,<'t' c)itt)'H)ui
;)t'aiss;tit '~rc t" t'Mjttitttdt;n )'cm)t)ftttt-c dints )cs pt'c~cHptions
t')f:)t''s des tt'ctt"! i)ttj)''mth' dc)'<n;(iot); 2' )'H))ti)m)''ud<(n)t))i))('r
ï<ttot'~utu d u)))<'s <:)'s)'<ntt's. t.a hruchnx' 't nu'' n''['ons'' à un
!uti<;f<'t'titi'jm' ))ub)if )'.tt X'h'hft i)U)t"tM du j'ustUvismc, et do
t'Mtaot-~tt'jet SMit~f ('<t'/ftt't'< ~c<~<< 6'/m/c/< t8it8, f. 5)s<}<)!.

AMttAHAMSuttX.– StrafrechtUch~ Studien. t A'"MMf<~<(/~M</M


f/ff~<t'</<t'<fa/.CMfM«<.it)-b"i)t.f!t')h<),Sh'n)))«'t't\Viïcktet', tS98.

Ct'iti'jttc des t)t<t i)'< ')«) t'?d))ist'nt ht «"tiun de tt'xpon'.id'Hh' a


Cf'))''d'* <an-dit~ qm'H~'jtt'' suiHa t'onct';))!) <jtt'"n se fits-cd'' la
c.ntSt', ou at'tttttit a d<'s difticut)') it)<'xtti''M)des ~nutitnxMentdans
ta th'f))i<' d'' )a cotttjdn'i)'

K.\ttt. f:r\T)H:t<. – DieZurechtumgim Strafrecht (//tH<~M~/<o))


t'M</t'f<t'~<fM«/in-8'd<- tt p. <t'')'th), WitUcnhach, i8M.
M. cotubatte~ Htuot-iesdctcnnini~cs eu moott'aut'ju'cties mettcut
AXALMM. – LA t'McëtWM 44t

t'Htttteu )x?rit
.1 ililIHu-nt. net..l,i..
pinatt nh tt'nn aucun
nl.nn n..r.·1.L.e des .wo..n.
compte mesuresque1.tes
d~tenninistes pt-utxwtttpourtutter conuc te crime et soatite croire
qm' le progrès de kot' docttitte fera a-ishnik'rde plus en ptu" tes
cmniuets& des fuu'ietdi'iparattt'ctoute n-pressiou.

– Mme du orhnimet,i'ittis, A).:an,t89' i)) )2.


t)H FLHL'HY.

«Ot'vmn. –Évoiuttonde lidëederospoMabiUt~ ~ft'M«(<<)«'


</<'~<<)W)<'i_K<'<~)-«'/t')«'<tKVff.

HtAXOt). – ïntomo atfundamentodcU'imputabtUta pénale.


'fm'in, tip. t'ietto <<)'b&tt<M p. ht-))".
))A~)M).. Thé orimtaal responsaMUty of thé insane. ?*Ae
.hv'ft.nf'nUSM.
t't:XCHHUt.– A propos d unethéorie nouveUesur la responsa-
bilité. /tw)<t/M</e</t'M)'<
t-OMMit'<'ft«<.

tX. – LA )'MOt;J!))UXH
t'af M.là. )-K:oxx)[T.

Dt MAHXO.–StcrtttdeMtt Prooedup&crimlnaJeromMia.
La Giptsdizione dalle origini alle Xtï Tavole (7/M~t~
< /« ;)ro<'tM'<~fn<)HK<<CfOMftHfC. /«t'«/«'~OK, ffMon-
«xjt-.Y~K<MM),
~<n<'f! m-8°de t64 p. Pateroto. Reber., )898.
Nous possédous sur les institutions de lu Rome primitive
des renscigMonents si rares et si peu surs, que tes historiens
s'accurdent mut à les reeoostituer C'est ce qui explique la
part très cousidcrabto que la critique des textes et la discus-
sion des interpretittious tiennent daus le livre do M. D. M.
Beitucoup de ces discussions intéressent t histoire romaine
plutôt que ta sociologiejuridique.
M. t). M. s'est surtout attache à déterminer la compétence
de chacune des juridictions criminelles, du père de (a)nitte
tch. M), du roi et de ses assesseurs, les '/t«'<<orc<~««cftïtt et
et les <<<tt«MC«'< ~'<<(K'<hoMM (Ut, iv et v), des consuls (vt), des
pontifes (vn), du sénat tvn);, des co)nicescenturiates(tx)et
tritxttes (x~. tt a étudié ta ~or<!<'«<<o ~(fpnpM<M<H, eu traitant
des pouvoirs des duutnvirs et des consuls (v et v~ puis des
contices ()x et x).
De notre point de vue, le chapitre qui traite du pouvoir
4M ).Xt!<n<:tt'Mi!)<jf'H.t8i)!t.)M9

peuitt du père de tamitto est le plus intéressant do tous. La


connaissance des caractères de ce pouvoir, dit M.t). M., est
"ti) ctet de vontp d'une enm'eption exacte des caractères par*
ticutiers qu'eurent alors tes pouvoirs des juges '). Ro e)ïct, ta
constitution primitive de t'Htat romain présentant avec cette
de la' fi lit il lede urandes analogies, h' pouvoir penat du roi
dutts ta cite n'Mntbtt' Mupouvoir p)''na) du put'e de ffuniite.Ht
le ponvoir p)')t:)tsur tes Vestales et tes F'tittnmesdes pontifes,
aprt's ):)chutfdt's r<ns.est encore un pouvoir itHato~necelui
du père, exerce par eux eH vertu d'tme f/tM<t< ~ff/u ~<M<<
Le p<'rp<)ef:)tni))csm'vpi))oet peut punir tous tesmetnbres
de ta f:'t))i)te, toutes )("!pcrsmmes 'lui sont en sa puissance,
e'est-a dire )a fennne, tes enfants et tes csc!a\'es. ~)is son
activité penate s'exerce ditlet-etnnieutseton tes cas. « Par rap-
port aux individus pubère: ette est appelée <wn si ette
tptid il réprimer !a notation (le ta n')'<'n'~t« (respect et de
<'n/Mf'~<«~(ubeissance~, <tMftMft</t-f/<f< si eitf tend a ranteuer
a t'observation des /)t Mo<-<<, ~<f<<f) si cite ven~e un veri-
table detit; et d'autre part ta M.~t~Kto t) pour but de disci-
ptitto- tes impubères. A ntesure que le pouvoir pena) du
père <te famitit' est timite par le pouvoir croissant de t'Htat,
c'est le châtiment des crimes proprement dits, ta p«;M<(«),
qui devient une fonction publique, tt reste au père de famille
un pouvoir correctionnel ittintite; et il est ititere.ssaut de
voir dans ces peines domestiques, dont i'ori~iue n'est xi la
vens:e:)nc" privée xi iexpiation reti~euse, uxo des formes
primitives des peines correctionuettes. introduites a un mo-
ment beaucoup plus tardif de t'cvotution juridique dans le
droit penat pubtic.
Le pouvoir du père est en principe inimité et :t)Trnnchide
toute réglementation. La quatincation des infractions et la
Hxittion des peines sont arbitraires. En tait
cependant, les
mmurs impot-ent au père de famille certaines habitudes
notant mentt'obti~a tion de prendre t'avis d'un f'oH.«<<MM< fortne
de ses procttes parents, quand il s'agit de
juger ses enfants et
surtout sa femme. M. t). M. tacite de déterminer avec le
plus
de précision possibte quettcs étaient ces limitations du
pouvoir
palernel, comment était composé le conseildes proches. Mais
les documentssont si pauvres que plusieurs doses observations
~parexemple cettes qui ont rapport au jugement de ta femme
mariée sans ')tf'«fM ut w«MMw)se t-apporteut
à peu près
certainement à une époque postérieure aux XH Tables.
– n pno<;)!Dr<tE
\XA(.v<Hs. 443

Quant aux rapports de la justice domestique et de ta justice


pnhtiqne, M. D. M. ne peut arriver à tes défini)', faute de
renseignements. Le récit traditionnel du jugement d'Horace
montre le viei) Horace revendiquant en vain le droit de ju~et'
son fils meurtrier de a;) (}t)e: une loi attribuée à Numafait du
paW<'«//xmHt)('ri)nc public, réprimé par t'Htat. On sait d'une
façon précise que les XttT.tbtes donnent le même caractère au
/'WHtOHf/<MMet que. ptus tard seulement. les tribuns por-
tèrent devant te peupte tes accusations de pt'M~<<odirigées
contre des personnes en puissance.
Au cours de !'otn'ra~e ou peut retever des observations inté-
ressantes. mais qui. p'mr la ptupart. avaient été df~ faites
iapwroM~'o(!f/<(/t(m n'a nuttentenUecaractet'ed'un recours
il nn tt'ibnna) d'appei le peupte ne revise pas ta sentence, il
déclare seulement si ta peine inni~'e doit ou ne doit pas être
exécutée. – Ces décisions des assemblées populaire', sont
absolument arbitraires, et capricieuses: des motifs, a dit
Jhering. qui.d'après nos idées actuettes, n'out rieu de commun
avec ta cutpabitite de l'individu, faisaient souvent pencher ta
balance a. L exit primitivement ne fut pas une peine, mais
un moyen pour le condamne de se soustraire il ta peine etc.

KSMHtX. – Les ordalies dans FëgUse gallicane au


tx' siècle. //n<t'«tf«'f/<'/f''fM<f .<< ('<)~<'w~w«t't(f!.
tn /<<
port «««<«'/<<<-
~(.-o/<'<< //at<< A'f'f't (s<'«'tf<'<'f.
r<<i/«'t«<<\
p. tmp. Xationate, t8U8.
Ce n'est qu'en Ht!* qu'un concile prononça contre les orda-
lies une condamnation absutue et detinitive. Jusqu'à cette épo-
que les ordalies, bien que ~eneratement prohibées par les
papes, furent en pratique admises par i'H~tise. M. E. étudie
les arguments par tesquets tes canonistes défendirent nn atta-
quèrent ce système de procédure que tes mœurs leur impo.
saient. Ceux que produisit Hincmar, archevêque de Heima,
contribuèrent tout particutièrement a ta justincation théo-
rique des ordaties; ils reposent sur l'autorité de l'écriture
et sur une interprétation symbolique des rites de l'ordalie.
Des faits intéressants sont signâtes par M. E.
1° Lcsordaties les ptusonptoyées étaient celles du fer rouge,
de t eau bouittantc, de t'eau froide. Pour les deux premières,
on ne constatait pas simplement si celui qui les subissait était
brute, car sans doute il t'était toujours; on mettait sous scellé
444 t.'AXX~E~Ctt)t.omQt-K.t<98-t899

in ma!u brutee; setoa que, nu bout de trois jours, ht phtio


utait ou non en voie de guerison, t'éprouve était favonthteou
contraire. four ta troisième, te patient, tigotte et tenuau bout
d'mie corde, était ptongedans uue fosse ptetne d'eau t'inno.
cence était établie si te patieut coûtait au fond, ):)cutpnbitito
s'il itottait plus ou moins nettement à ta surface. Le
moyen a~e a connu une ordatie que M. H. rapproche do t'or.
dut'c mosaïque des eaux ancres (Nombres. v, )2.3) ), t'ordatia 0
da tt:tin et du fromage te patientt'et'evait dans ta bouche une
demi once de pain et une doni-once de fromage il paraissait
innocent s'i) pouvait tes avaler aisément. Le ritue) du moyen
a~e présente avec celui du livre des Nombres de curieuses
Mttah~ies. 3 M. E. met en reHef le caractère fortnatiste de
ta procédure par ordalies. H était admis au moyen âge,
connue it est admis chez tes peuples primitifs, que t'ordatie
ne h~ute pas ta YéritMabsolue, mais ta vérité relative enon.
cee par te défendeur dans ta /«<'m«<cqu'il (tonne do ses pré-
tentions. Ue mOne si ta forutute d'un .«'ox'ttt p)«~ot<'<'
comporte uu doubte sens, il sutUt que t'un des deux soit vért-
dique pour que te parjure soit évite, le ~Mno~se disant ù lui-
jMCtneque c'est seulement eu ce sens qu'i) enteMdta propo-
sition. La divinité est dans te secret et assure te succès du
plus habite. H est d'aitteurs admis qu'au moyen d'un sorH-
!ège. tormuteou amatctte, on peut ohti{;er ta divinité, fausser
t'ordatieet s'assurer ainsi ta victoire.

t'(JKXO).)Xt. – L'idoa sooiateneUa


procodura pomate.« ~'oc W<ft'<'
~«~f
péualr«Merttpuirtt
/~('M< t!r t·ttrxociul;,
t'Mf«)CM/. inina!Itia,~i(iyinri<lica,anniu
.h'«'t'<'<~««'«/t'CH,annt'e t8't8.
11:1\18,
t.n)b'm ~tmH): ):tptwhm'pt'uidc, tfchct'chiutt ()n<-))t's ~.tt'untiM
sont <t'')-cssiH)'s .t))xjn'.Uci.tbteset )t:tt Hcn)t)'-r''t))''))tit)M['auvrcs il
se't'-otHndu~ict'H<;pt'h)t't' est t'Uit!U)('; ''t it t'f'ttchtt())*'<'t)c no
f~i~)~- ftut.t .-<u\ ~ui))u'<<h'nt~uns (eut (utte Je ci-tssccutttt'e
ct'ttx ~)ttt)t-)~r~)tt ;n. ).<* principe d<'t'c~ttitt'' jmutitjueest un
teMttt'; il n. fait <)u':)t!);t;m'r )'in'g:tHtMd)' fitit; &des sih):tti(t))s
sociatcs Jiff('-rt't)tt's,il timt :)dHj)tt'<- des ji.n-imtx'tjutticmit'C!.(Hs-
tin'-tt's )Aserai), ~t:tnt<t")ttt' t'in'n!dit<(t<-hit. ht ~'fit!))*)''<u)it<j
d''<h(ti)..)t:ti<)t'.<
)))-)))'ipt'sst<ci:n)x.tjui dcj)tn!)tuttiitt'ofjciont p)''))~-
t)''t''s<'s)t)its,n'nt)t)):)st'th'ux' cun'juistt's coth's; t<'tt'~ishactn's't'st,
en <'<T''t. )')uss<Mt<'i~ tt'uniti'')t)'t!t'"itqu'' de h' )f)~h'e fjN))pnur tous.
Ap'-int')"'ut-uaciter, cututtx'Yraitofnt<))itui)cs danste Code ito)icn
de pt-o'<turf petMtc)< !tt-))'')cs2) t dispensantdf cautiont'iutti~'nt
<)ui<)<'m:t)xt'' te t)'wtk<'de h tibf.'ttt-provisoire, t'at'tk't''M:<tnettaot1
a ht cttarjjcdu tr~surtesfr:m de Mxtoi~nagMdonste~procèscthni.
– o~K~Tt'MS
At.U.YSKK. un'KK~M 44S
nets intéressant dMn)an)ct)rfux,)'ar<h~cCM<~peMMnt du tt~ût
d'un'' tonxHt' en ~moti'' )<'s patu'rf's qui pom'voit'ttt <'t)c~atiott.
t.a)n<'tnit'rcj))utiedt')'ct)hi''<'st''mt!on't'ce<mj)e)'su)mctjudi':iuit'e
(ju)'y,jut!s.uvo(':tt!t\ti)SL'cothh;&):tp)'ocMu)'('tOj)t'cm''t<t(tik'.
)/itt)j')'<;ssid)tqu'f))<: titiusc est forte, )<if)t')U*e)(fne soit p!«sutUsMta'
t)M))t!ty':t''tt)ati<)ue. K.LL.

MA~XtX). –Lequestionipro~tudittaUdtdiritto civile, oommer-


oialo ed amminietrativo (/.M '/f<fj!ffu<M iu-
~'F/M<<<'cff</M;,
tte tX3 p. Ftor'~tcc, t-')~t''Hi t:attm)")ti, tM9.

OuYt'a!;f'impo)'t.U)tsm'tU)f!dirt)('tiitt;deht)))-ue't)utG)K'ttate.
Esquisse ))i!ito)'i')tn't tab)<-uudo )a)''t!istati')ueut't)pL'ct))h'uctut'Hc.

LETO. – La difesa del reo Moendo i primeipii e le dtsposiztoni


lOgtstative (~« (<<M«' </f <'HC<;M)!<'
~f/OM/M /0't'M<'t~Mtf /M dis-
~o<W'MM ~«~<('M~ )t)-8" de m p. t*MtctmcRt'bct'. tM~.
Ëtude critique de )n'o<;<'du)('t«''Muk',ttUt a scu)cH)<!ntUt) int~Mt
pt'athju'

DECLAttEm.. Les preuves judiciaires dans le droit &ano


(suite)..V" ~t'. /x' <~<<)')'.f< fh' <899.

UHHEnMAXX.– Ein Ordal des lebendigr Begrabems (~'Heo<'f/«/<e


j'<«'/t/ t/ft'<t);<y«y-S~/ÏMMy,X)X,140.
/!a)'<'<Met'<'<<MtN<p<)<

PFLL'KGËtt. – Die legis actio sacramento. t.<'ip!!)f!.)htt)ckt't et


Uutnbtot.

MAUSE~. – Inquisition und Hexemverfotgumg lm Mittelalter


(/)'M?M)'«'OM<*<la /~t)t'ft~<)'CO)~<f les Mft't't'fMttMmo~ftt tt~c).
Histor. Xeitschfr. X. F., XLY. 3.

Beitraege zur Kulturgeschichte. QucU<'t)u))<)Stu<)iet)]:ur CM.


chichte ttm' Hfxcupt'oeMsc ~ttistoitc des proct-s cootte tes ~tr-
ci(:t'es).ci)Hat',F<'H)Ctt,tp.,i)t-0".

X. – QUESTtOKS on'KHg~S
M LjtFtE
t'Mt'MM. OCXMMM

~t. – ÈUCCATtUS

STEtNMETZ – DM Verhaeltniss zwisehen Eltern und


Kindern bei den Naturvoeikem (M<tppor« cM~'c les
-440 ).XKK !iM:tt').uu)~H. )8iM!-t89!)

/M~<'M<<*f/M M</itM<<t'/tM ~f'ft~/M~-<Mt~/< ~jtt'/«'


~t'M~'<M<'MW/)'f/'f.t8<<X,n"'8etH.

Ou M parfois pn''t(' aux sauvais une inditTfrence phts on


ntuius t'oupiftc p"ur tnut ce qui cunccruu tfurs t'nfants.
L't'~oistttMqu'un tcar attribue .<t t'otuatift's pan))t incoact-
tiaDc .m'c un .nnum' p.ttemft ou nmtecue) df (tuctqou it~ca-
sUf.t. 8. qui .n'ait duja U'aitc ht qucsUoH duns ses A'</<-
~<«t'/«' .~ff'/<f«;)< <'<-<f<'<(A.'Mt«'«'<?t'/<)'<''«/~ (U, n')-
:!ttH/, y t'eyiL'nt duuscet article. iMeu de ptus cuotntit'c :tux
f:tns qm.' t'opiuion cutumuttc. Le ptu:} iiuuvcut, citex les
pt'uptfs les ))tus iuft'ri''m's que tiuus <t))t)t:)iMsit)u:<
et., )<:u'ticn.
tiftOtteu~, difus tes tribus tt0tn:ntcs de p~cftem's et de chus-
seurs. tes fttf.tttts sont, au cuatruirc, s.'ttt's piu' tes )):n'ctttsct
t)c sont smunis il aocunc disciptine. <:t'st ce que t'autfur utu-
btit p:u' un euscntbtu dti faits tout a fait dfUtuHSh'Mtifs.~uu
st'u!cmcttt tt's t'ut'n'ctmtts xtntt't'mHt's sout trcs rares, m:tis
t'cntimt jouit s'nn'cut d' )tt h'iK'~scxurhititnts. fci, h's pfo'fttts
se tHii-~ntU':tit<'r par eux avec une \'fntMMf cu'mntMric,sans
ut')U(' k'Sj;)'oudct-. S'ils se htisscot ittio' ju'.qu'u les ft':tp))('t',
une fuis itpidsf.s.it.sf'xttuuff~tc pour se rccottcttic)'avec
eux ()'.)ta}{ut)K'ns..La tribu:; de i'nt<I')'i()uc du Sudi, la ntf't'c
sujtjturtp tous )em' capi-it-t. satts jatoais )<'m'adrcssef (if
reprucitM. L)-'jfùt-t'u (ait autant t'at-fuis, uu voit un enfaut
d(i'duui'caus(ait-ct:ttuiast)upm'('.Hus'L'd,cnso)tt.sut'-
toulles nan.'ojts qui sout tu p)us f:n't)t-ist's.
L''s faits exposes, t'autt'ur et) tetttc uxu ('xphcation. n les
attribue ùi'aut'xH-instinctif dus pat-t'utsptturtc'scufaots,
autour dcja si vif c)(fïtfs animaux et. que des t'ircttustanecsS
particuticrfsaux sm.'it't~'siufcricurusauraient eucun'rmtfurcu.
Les priucipaics df e<'sci)'<)nsta)t<:t'sseraient la )un{{tt(.'durée
dt't'a))ititL'uB'utquit.'n;nun)it'ntrt-sfurtcutn:)atnfruft
X'jtfnnt, t.'t. surtout,tinutifitcdc toute dist'iptim'~dm'ati'e.
Lavit'dn)))-ituiti(cstsiu)ptf,ci)cn'cstj)!tsf)nharrass<(:
';t)Ut<ttc la nôtre par une r~iftntintatiun compnqucc;p!)r eon-
scqucnt. pour y p)-t'))arMr)'t'))fant,i) n'est pas nécessaire de
I<'suu)Ut'ttreau))c bien dure coutt'aintc.
Cfttfdt'mifre expticatiun meritu. sans (toute, d'ctrc retenue.
Le t'ùtcdc ta disciptitte croit avec la civiHsatioH )a notion de
n'êtes, de normes injpcrath'es, qui tient une teHe ptace dans
notru morale, n'a rieu de primitif, 11 est donc uuturet que
1 éducatious'imprègne avec le temps d'uue certaine austérité.
– OCtMTMXi)
AXAtA~KS. Ut\KMK~ 44?

Mais les deux autres causes invoquées nous paritissent d'une


bien momdt'e impurt.met!. – D'uitteurs, tt tte sembte pa&que,
m~me eu unissant toute leur action. ettes puissent rendre
compte du phénomène. ËUes permettott bien d'expHqucr
que t'education :):t, ctn'y.ces peuptes, une certaitie douceur;
mais des faits cites n ressort quoique chose de ptus. ti y a une
condescendance excessive des parents, une veritaMeabdica-
tiou. Xun seutonent père et tnere He t)).t)t)'Mite<tt pus teurs
entituts. ntitis ils out pour eux des égards excepHouuets, uue
sorte de respect et de peur. M. S. en est tui-ntOoe fr.tppe et il
exptique cette crainte par ee fait que te:}pm'ents redoutent
les repr<MiHes utteneures de leurs enfants. d'uut:mt ptus que
ceux-ft, des t'adutesceuce, sont en etut de se sunireets'entiin-
cipettt de )':)utorite p!tterne))e. Et quetques exempte-, tendent
a putuver que cette prt'upct(p!)Uu)tne serait pas sHns tonde-
tneut. Mais une teHe it~t'ittitude. suppose des muinrs bien
(armn')tc~ et qu!, pur suite, se coucitient nud avec h's doux
sentiments qu'on prête aux parents. Si le cmur de ces der-
niers est tetletnent uccessibte a ht tendresse, connnent celui
dc-senfant:, serait i) d'une telle insensibUtte' Les };t'ner:)tions
qui se suivent vivent pourtant dans )e mone mineu morat.
))e ptus, il est bien peu vraisonhtautc qu'un tel souci de
vengeances possibies puisse déterminer a une telle )tumi)ite
des honunes qui. d'ordiuaire, ne craignent pas beaucoup la
httte et tt)nt bon marche de teur existence.
Ouest ainsi conduit à se demander si certaines croyances
rdi~ieuses ne prute~eraient pas i'enfance. t) se)))b!ebie)) qu'i!
va quetque chose de )-eii};ieuxdans t'espece de respect qu'ins
pirent ies enfants. Xous nous bornons a poser )a question.
t- D.

W'tt.t' jcur.-). – Das Verhaeltmiss von Eltem HndKiodem


bei dem Landvolk in DeutsoMand /f't~«'h ''<</MWMf.<
f/j«'«/(«t/.t << /<M~<t'"t <wf~' <f.)~<<M< y.
.s'.tctf</t'-<«ff-<t-<tM/ t~s, t~- m-ft. p. ':H<<t~uiv.
!iit rxjoittt~ t'i.)<)-
ttatts t'atti'-)'' ''i-')''s-u'- !tn:t)\ St<'i)tt))<-tit
iu.- r<())t'-ati<m<)<'s~)r!)))'s)-<~))tM'' <):tn<n"s <)n))).n!<x". :) '-t-
<t:ntdans tes socu-k~inférieures. M. W.vt'titi'-'.cttc )n\'))o-
.)n.-)tt.-
~iU~ttpour ''e ')ui conccrn'' )''s c:m<t'!t~m'aUt'ntMndM. t) ~c &c)t
dt'sfaits r~uuis d:)))~r'-n~m'-tcCt'n<titt)~o
)nmrL-t.'):( )):tr)c.s('h-u<!t
\Vitt"nh)')~et \nt')' sm' la nt'~fdit~ snxu<'Hf<k'spaysa))''ut:utd~
du cuttc cvan~'t'quM~'H~e «&e<- r'cr-
</«'~«;/</fc/t«t'eA-t'<«('t:AeM
448 ~ANK~E M<:)OL<)(!)t)t'E. t!!M-<!99

A«<M<Mef/fr <')'f<M~<'<~<'A<'H /.«tt~<'t('oA"ft'<'m(/fM~'A<'«/<<'t'c/tf',chex


Heinh<'tdWerther. t.eipi'if). Si interc~ant'! qm'-tox'ut ces do';Utn''nt<,
onpt'))t.<<'t)<'m!tn()t't-.<'t)<n'<'t;)h)iss<'tttp!t!!f')<ttAt)t)tG~t'!tn')cn<f:)i-
pence, u))t' veritabte ixfouciancc morate (ju'un ''xo' de condescen-
da))';<*Autt'c chusf t".t n:U''r t' entants, autre chusone pus ~'occuper
d'eux et.stn'tuttt tte p:<<ctx.'t'ctx't ta (t'~ ftuptx't' cht'ï fux t[< h:)t'itud''«,
que nou~ r<'s:"dut)s mtmue t't't)tit-)tc)t)c))t tnat-atc! nxtiit tmxt)ue))<!S
h' [tit\s;m u'itUachc ('Hs h' tttf'tttu j)t i. Il <'st duutfUX qu' puur ce
qui r''Mt)'dc tt'sbcsomtcs t'Ut'a)<'s,il h''))h'i~))e du to~tx'' taisset' atto'.
H. H.

J. t:St.AXt)E)t. – ï< éducation au point de vue sociologique.


)!ntxcttt's. Lct'uc, t8:'0. < vu), iu-tt", 33Gp.

Ce livre, 'oit j':u' ut) ~tht')(''u)' et contfmmt un<' int~r''ssaxte


critique de ['~ducatinn :)ctUt')tc. )'!U-:)tt jtmvmcnt))<!d:<g'~iqm'.t'our-
({Uuii'uu)cu)-a)n)<)nc<t-i(qn'i)u.titt'stm!.n.)<t'.an))uint't''v"e
soci'))oMt()uc"? C't'~t ~tn', pum' lui, )c n'i)))e ~cutah'" d~pMttdde
t'ctat soda) la socit~c utaut) c~n' j!:n i:t c'xttaintc et i\'cotc j'r~-
pat'imt ù lit vie soctutt'. )'t'cutf doit '~tn' – et elle <'st ett ctît't –
t'~i<'p!H'):tt:m)t):mt)t'. Muis, itjnutc tittttt'ut et) fid'tc<vu)u)io))))i'.)<
la soo'tu <h'u)u<v't'.< la [ttn't't~ f'~ccfc doit dune (''vohtct' d<()~ )M
m<'tn('sc))s:))ieuph)'<'))<'d"it~h't'Mnin''tnt)))''ntttt'ceU<'(~'<)ht-
ttMtsoci:dp.cMt-('Itt'(tui),n)itv<uisa))t)')t:))'n)M)i''ux<)<Y<))oppct))';ht.
de tout' )' facilités d<' )'<'nf:n)t, t'amftx'r a d~"i)')' h))ib'') ['
M'~ne t'on p.'u't.t!!C<< c~m-i''ti(ttt!i et les t's~nmct's [x'd:~o-
~itjueii ')<*M. Htstandt')'. on peut foire des t't'sf'rvt'ssm' ces d~<no))str:t-
tiotM et sttt' <cs postut.tt):. M~ft)''si J'ott croit ft m)e ot'icntaf'oo des
sociétés v't's utt )'<{i!nede nht'rtf, on peut ct'uife fjue cette orientation
M'estpa' coouttc il le pense, t'effet necessitirc d': la croissanec de t'or-
~anisme !-ocia).M<tttesi t'un admet (nt'!) y a paraUctisme entre )'t)is.
toire du pouvoir puiitit)uc et cette de t'autm ite peda~o~i~uf', on peut
remarfptCt' que celle-ci, si tibt'ta)'' soit'eXe, ticyn ptus ton~ten<p!t
qucc'iie-ta t'M~ervo'fOtt f;))acte)e de cunttaiMtf pUM(!U'c)<f .s'pxo-co
sur des 'très dont ta )'ai':on ))'est pas cm-ot-e fonnc' Aupoint de vue
pure)n''nt !")cio)o):)))t)e.ce para)t')istne entre )<'p)~~verne)nc~~tdo
t'Rtat el )'* gouvernement, d'' t'ecote. bien qu'it n'ait rien d'itn'raisem'
btabte, n'est pas meUtoditjuetnent démontre. P. L.

M.– t))i uft:).~CHStt'KKSut' t'MATWKSMOMALES


H}!t'.t)<T)t:r).t)!M
e
DE MAHC)!! (AïTt).M).– La bemeaoenza in Borna antica (~
AtM/ttMaMM(<«MfooctMM ~oMf). Mi);)M,typ. <'atH e Haimondi,
tM9, p. 68, in-8'
Travail d'une lecture agréable, mais exotérique, où sont succes-
At!At.Vi!)N. – QUESTMXS MVEMES 449

i-itementexposéeset brif'vctncntcaractérises les principatesin)t!-


tutions charitabtes de t'tmcienne Home d'abord, les institutions
("tbtique~,dont protHaientsenti!tescitoyens romains,tels que par-
tage des terres. distributions dp ~t'aitts, tuis ponr remettre tes
dettes,etc. ~ui;}les pr(t<:t\t<de tu bienfaisancept-n'~equi s'appU-
'ju:m'nt aux 6t)-:)))gerscoxttxe aux citoyens (p. 23-<!<). Suivant
l'auteur, l'espritd'tmnMoit~ft de cttat-iteautait été moinsdevetopp6
il ttome ~u'en CreuM. E.t).

C. PUXt. – Del oonoetto duguaglianî-a neUe doctrine poU-


tiohe dol coafuciMMstmo (//<<'€'<t'~ah'<<'~<t/«les <~t'MtM
yM~KM du COM/'KCt'ftMMMf)./?'. <'<«/.d. <!0<-)'0<
tnMMt!<9?,
p. tM.t<:S.
t.c Chinoiseonsidet'equ'*les hommesnaissentabsolumentégaux,
avecles mêmesfacultésjtsycuotogiqueset ne se di<<'rem:i<')tt qu'au
coûts de la vie. Aussi la premiet'e éducation est'eHe <'ntier<'n)eut
(~aiitaire. Onno commence&faire de différencesentre les enfants
recote du premierde~re 5t<M-At'o,
<tu'a{)t'es et suivant les aptitudes
ine~ateiSqu'ils manifestent.

MEt.OW.–'Ursprung des Duella (0<'<~Mf</« (~«0. /?<'K~<'Ae


CMt'/tt't'/<~w.
~('h<'A/ /'M<-

KtU't.ER –Diehumanitas und die pietae naoh den QueHeodes


roemisohen Reohta (A't)umanitas< ~<pietusf~))'M les ~oto'cM
~M<o<<yoMa«!)./et7<eAf//«''t'~ty-M))~x)x.

LAXAXtJS.-Die Ethi& des ludenthuma (LaNtoM/edM


~M<<«~m<
h'ancfott-s.-M.,KaufMtann.H' m-tt~.

<<<t<M
H. MEYHR.– Die Sklaverel im Alterthum (/Mc/<!tv~<'
Dresde.
< «Ht)~Kt<t).

E. DuHKMEtt).– Année Boeiot. t89)H899. M


u'T)m')-:s):cn')x

(;HfM[~ELLE
SOCtOLOfUM
t'<trM.(iASTux)ttcnA)H'.

I. – Cf:XÈKAt.tTKS
HT MËTUOnOLOOH

)iTTtt~'MtH-t
~i. – MHTM")'KS 't):Xf:HA).):A cmMtXHLLR
UH.<uCM)H)m<{

COKSTAXCtOHEUXALDODE QL'tMS. – Las nuevas


teorias de la crimtn&lidad (/.e< </)f'M'fM <;f)<t('< </f
<« t't'<Mt«t«<< t vo). gr. in-8° de h) ~M«~/<c<'(t
/«< «/<M.
Reus et fits, (jditcurs, .Uftdt'id, )8!M.
Une bonne histoire des théories sociologiques, anthropoto-
giques et juridiques, auxquelles :) donne lieu, dans la seconde
moitié de ce siècle, l'étude scientui<tue de h) crimiu!)tité, est
déjà une n'uvre utile si t'autem' ue m~tise ta contribution
d'ixtcun pGttpieni cette d'.)))0)!)e école. L'muvreest plus pré-
cieuse encore s'il cherche comment les ditïerents courants
d'idées se sont inttuencfs et modifies et quelle conclusion
par:)tt devoir prcv.ttoir. A ces deux titres, le th're de Rernatdo
de Quiros est une des meilleures lectures (tue puisse faire un
néophyte de la crintinoto~ic. et elle met un fit conducteur
dans ta mait) de ceux qui auri'tent (h'ja fiut quelques pas dans
tes dédales de cette science, tuformatiot) étendue, impartia-
lité dans les analyses, vue synthétique du sujet, tettes sont
les grandes qua)itt''squi le recommandent.
De cet exposé fidèle des thcorics d'autrui il est possible
d'extraire quelques idées personnelles n fauteur, Il met en
évidence, dans la deuxième des trois parties de son tt'uvre, une
vérité trop souvent méconnue c'est que ta sociologie cnmi-
nette. fondée par Quetetet, est antérieure :'t l'anthropologie
criminelle et était déjà presque ébauchée quand l'anthropo-
logie est venue y apporter des données et des problèmes
AXALYOM.– HtiSKMAUT~ HT MKT)M))0).u<i)t! 4Si

d'importttnco capitale. H montre aussi que. pendant qtto les


anti)ropotoi:istesfaisaientoutentaieutde faire t'histoire natu-
reitpdncriminct.tescrimiuatistessocioio~uessattaKhaient,
notinnmetttenAHema~neetenitoHande.at't'tadedesori.
gtnes de ht peine et des fonctions variée-; assignées au droit
pemd paries divers états sociaux. ttre( la sociotogiecrimi-
nette se preseutn sous les traits d'une science déjà imeienne,
que )'antt<ro])o)o~it'et lu psycinatrie peuvent eertaias 6j~ard'}
ectairer. (nais n'aiMorbent pas.
La troisiètue partie du Uvre. celle qui, A notre avis, cotnute
!:t ptus grave tacmn', est cottsacrfc ta !'cif)tc<'pMttitentiaire.
L'auteur apprendra a beaucoup de iectfursquf ht doubte
idt'e des su))stitutifs pfttitttx et (te ta tutcHe pcmd'' est btcnL
antérieure &ta {oadattun dtit'ecote positiviste itaticnne. Cette.
ci a eu le mérite de rattacher à ta connaissance du det<'r)))i-
nistne physique, hioto~iqae et social de la critahtidite les
vues de Howard et de Rmder sur ta reforfuedes traitements
applicables aux deHnnaants. t)r si t'on cherche f)tteia été te
premier inspirateur des itoward. des Htt'der et tini)tea)entdes
tondatears du Rètormatoire dHhnira. on trouve te ~rand
ttutntne(tt''t)oneecouramment en itatie cotnme le représentant
des idées classiques, Meccaria.
L'auteur ttuit-it doue être ctasse parmi les adversaires sys-
tonatiques de )'authropo)oj.;ie criminelle a t:x)Up))eil cou-
sacre ta partie la première et ta plus too~ue desoa livre )p. t
:( t~t i ? Loinde )a t) nous rappette t° que tapnticitt!uu de
t anUtroftotogieet de ta psychiatrie aux probtemM do la cri-
ntinatites'est faite spontanementet eu tHOnetemps dans tous
tes pays où ta cutture seieutHiqùe avait atteint un de~r6 éievé.
Les travaux de Maudstey. Despine et Uenedikt ont devance
t'énonce des vues essenticties de i'ecote itatienae. Ha France,
~toret. prt'pare par Hs<)uirotet Pinei a devanc'' itespiae, pen-
dant <{He«An~cterre te theoncieu de la fetie monde, Prit-
'-ttard, prcparait Ataudstey en dépit des t'xageratioxs do
t ceoie itaiienne, )e pub)ic scientifique accueittc, de i'Ame.
iuuedu Sud il la Russie, t'idee que les couchtsioos essen-
tiettcs de ta psychiatrie et de t'anthropoto~ie doivent être
appliquées au droit criminel < t'An~teterre, qui Hu pre-
Xtier abord semutc restée etrun~èrc au mouvement, est peut-
être ta nation qui lui a donne ta ptus vive imptdsioo par tes
Il'IIVllUX
travaux l'sychu-l,b)"siulogif(lIes(te
psycho-physiutosiques de ses
ses savants.
SUVllllts,Les
I.I! ~ty<t<'<
IJlf/lliI'Ù'$
AMM)«M /f<t'«~<Mde Gatton (!S83) doivent e rc mis, par
4S2 t.'ASX~Esoc<OLOt!!QCR.
tWS-MW

l'histoire de la science, sur la même ligne que t't/omo Mw.


<jf(«'?<<
Mais l'erreur de t'anthropotugie crimiuelle a été de vouloir
rendre la vie a t'idée brutale de ta défense sociale et d'hésiter
entre cette idée et celle des substitutifs pcuaux, ou pour
mieux dire, de la ft~c~f p<<t«<<C'est vers la <«<< ~t<«~ du
malfaiteur que chemine t'humaaité civilisée. U. H.

V. V. ESStPOFF. – Une esquisse du droit peaat pusse.


Partie générale ~<'~'<Mfc~ /Mcn'M«M<<.~t peine <'th~ MM-
t<«mHM (eu russe; cdit. Saint-Pétersbourg, t8S8, p. 400.
Dans la littérature criminelle russe on trouve deux ten.
dances, bien prononcées. M. TagauceH, professeur a t'Utnver-
sHe de Saint-Pétersbourg, est te représentant de l'école pure-
ment juridique qui regarde te fait criminel comme une chose
à part, presque indépendante do t'ctat mental du criminel et
de son milieu. Un autre professeur de ia même Université,
M.Tojmehij est, au contraire, le représentant de t'ecotosocio-
logique; i) voit, dans le crime, un fait social, un symptôme
de ta matadie dont soutire la société. Le troisième cruniua-
tiste de grande renommée, M. Xektoudofï, avait commencé
comme un adepte détermine de t'éeote sociologique mais il
finit comme un ~rand commentateur des lois criminelles
russes et, en cette qualité, il tint surtout a se mettre à l'écart
des extrémités des écoles adverses.
Le beau travail de A!. Ëssippon se propose de réconcitier
ces deux doctrines. tt cherche même à unir tous les nou-
veaux courants qui se manifestent dans le droit pénal, la
dogmatique des crimes, la politique criminelle ou ta peno.
logie, l'école anthropologique et l'école sociologique. Pour
cela, it définit le droit pénat comme « une science du crime
et des criminels, de la peine et des condamnés. L'analyse du
crime est l'objet de l'investigation dogmatique ou de la cri-
minologie. L'analyse de la peine est l'objet de la politique
pénale ou de ta pénotogie. L'étude des criminels doit être
fondée sur les progrès récents de t'anthropotogio criminette.
L'étude des condamnés ne doit pas perdre de vue les conclu-
sions de la soeioiogie pénale. Seulement, la combinaison de
lu dogmatique criminelle et de ta politique péoate avec quel-
ques données d'anthropologie et de sociologie peut consti-
tuer un système complet du droit péaat. dont le sujet n'est
ASALÏXM. – U~MUT~ )tT MËT)MM).OC<K 433

~rrnlnelvamnuf 1.i.a
pasexOusivementte crime et t.t_ 1'.1.&1-
la peine, mais aussi l'étude _1_-
(!es
criminels et des condamnes eux-mêmes (p. 264). !i voit
dans le crime l'expression extérieure de l'état du criminel.
Ce même état ne peut lui-même être sépare de t'unité (te la
vie psycinquo de l'agent et du milieu dans lequel it s'est
devetopp6 et se trouve actuellement. Quand 1 acte coupable
est commis pour la première fois, on ue peut prévoir encore
avec certitude si le criminel sera toujours dangereux et nui-
sible pour la société. Seulement, après ta récidive, ta réatité
de son penchant devient tout à fait hors de doute. Pour cette
raison, notre auteur est partisan des sentences indéterminées
et de la condamnation conditionneite (p. ~(!6,3M!?{)).
Le plan du travail est te suivant. Apres une courte préface,
vient l'introduction, divisée en trois chapitres (courte his-
toire de la science du droit penat, de ta législation criminette
dans les principaux pays de l'Europe et de ta Russie,lu notion
et t'appticatioM de la toi criminelle), Le pronier livre traite
des criminels et du crime. Le second livre parle de la peine
et des condamnes. A la Un, en quelques pages, t'autenr fait
dinérentes remarques sur le code criminel de ta Finlande,
récemment promulgue. F. StCt~.

VOXLtSZT. Das Verhrechen ats sozialp&thotogiache


ErscheitHmgf f~f <'WM«* <wHM«'~t~)OMf'f ~(t//M<«~<('
MM-ta< th-esde.Zahn et Jaensch, t89H, p. 27, in-8".
Dans sa conférence sur le crime, M. L. a indiqué quel-
ques-unes des idées qui lui sont le plus chères. Etudié
comme un phénomène natm'et qu'i) s'agit d expliquer, tecrime
est le produit du tempérament propre du criminel, d'une part,
et des conditions socialesdans lesquelles est placele criminel,
d autre part les facteurs sociaux ont d'ailleurs une impor-
tance beaucoup plus grande que te facteur bionique indivi-
duel. La criminalité est donc surtout un phénomène social.
En soi ce n'est pas pathologique seulesles varia-
tif'ns du taux de ta criminalité peuvent avoir un caractère
pathologique. M. L. estime que tcdévciopponentde tacn-
minatité dans t'HmpirGa))<'mand,depuis t8«~,a, au ptus haut
point, ce caractère. De ces constatations, il résulte que ta
~/<~Kc MCt~c, qui seule peut modifier les causessociales du
crime, a un rôle beaucoup ptus important que la politique
criminette proprement dite, qui peut seulement agir, par la
4M t.'AXXHH i'.OCtOLOt.tQfE. tmit-tSXU

pt'ioe, sur les individus crhnitx'ts. Le syst~ne p6nnt actnc!,


duns te<jUt') les tf~ishdfurs mcHcot toute k'nt' cotdiitncc. est
nou seutfnn'ut unpmssattt.ttmiiiabsututncnt <mt('stc:!tu}()tn'-
d'hui. il y tt mte pr~bahHUt' d Mutimt phtt ~randt* p"m' qtt'MU
individu cununcUc un ct'hnf qu'it a untëricurcnn'ttt t'tô ph<9
souvent t't)t)duf))m'. – X. iJsxt rcehmtc doue ) des mesurer
de pt))iti(pte sociate. et fx p:u)icu)tp)' t'atttctiot'ittion de !a
situatiuuwmomique de la etassc uu\')'i6)'t'; '2'*ht prutecUon
et t'fducittiot) de tfofanee !)b:)uduu<K'c; 3" cHtm ta tmnsfor-
Mmtton du système pt't))tutHi:<ir' P. F.

M.Ut'ftXKXtU'tX. –La sooiotogia crtNiinal '7.n .<w<'<~wyA' t'n'w<-


M<-M't v~L pt'tit i))-~(t'-2"'7 f. ))athh). P. )' (SM.
!cu)))cMUdc <'c tivn' hf rc~Utht )~K:tU)i))C.C't~t UtthistUt'h{t)'' ''t
Mt'' ctiti~m' ~utuntiti;')' Ut'- )t)ittt;ij':<t''s Hh't'it's (tf ta t'c's))u)tsi()'i)it(''
et d'' la ("'))«'. t)''j~ui< S~itt'sajn.u'i't M. HitHH't).t.'atttcm cuttctut it
':)bt)[hit<tit':<'ti't)t' d'' ):<)"))' La [x'itu' <-<-)iojtt'-f" ':i )-t)f s':(p['t)ie
sur h' tiht't':u'hitt' :u't'it):tht.' si f))~ <t' <\nhtt' sm' t:t dt'i'cttsc suci:)!
La ti)"')'t" m"r:d'' t)'i'-t<' fa-. lu rt'sjn'ni.MhiHt~)h' j't:ut avut)' t'n
c))'* sut) fmt'h'tm'nt. Ln snt'it'-tMc<t i)x)''stt)n'))htp f))e n'a tmom
ih'snin d<''tt't''))~ )'. '~0 – Ott m' ~m'ait confuntit'' )'hts. ct)m-
p)<-t''ttt('ut):t tti.d'-ctitju'' <t'' t't'-cotct't ):t m-thudc !iuciu<i'tu' Les
bit'n~ .j.m'idi'jttt-s, tjui pt-uvnt th'f'tti)' )< hif'ns <)'' toH- et dout
i\'X)'-t<')K.'C C:tHtctt'tisf tt'S Sot-it-h' ~'))'r(')''ttt'f<, d")Y''t)t MttC d~t't't)-
thw Ct'ottc )'' p;tt:t~hism)' t-t si ta ))'')))' afftictivc est }"'ut-<)tt'c
ittsttitisattt'' a )<s t::u:)t)tit, il n't'n t'st [):).<.un~i df la tuh'ttt' [x'-natc,
(jui j)!-ut)!)'~t~t' :'( t:))'"is h's t'i<;us .sufiitux j)u'i'ti<ptt's c")ttt'(; )' cn-
n)in' M)tf criumn;) ('outre ttt cmn'm'tcn' \it;d< < H.

AX<:K).0\C.UtU. – Sul rinovameNto scientiaco dol diritto


pénale(.'?'«' rfMM'<<Mt-~ jtt'f't't'~wc (/« <u<< ~f'M«/~ bro-
';ttur< in-8" d'- (t. )t.)n)f, ).u"-c)«'t-. tM'

Aj'tr~ fttuit' sumui~ a Uttc criti<)m', p:ni'jis phts itn'vc que p~nM-
tr;)))tt:, f:t th'e d.' )t:u)c d(". ct'i)uiua)t!.tct ct.tssifjucs, c<'))'' de
)'attthruj)o)~i'' 't'ttttint-)))' ~Ht' <t''fit bociut~iMcrhninc)))', i'~utcur
tm':<- t'- jH'[:tttttm- d'un'' :-<:i~m;<; ttu Jr"it [t'n:d. C~'ttc scu-x~c
dnit tt:n':ti!)')' i) (:t ~'ttttiun d)' 'ju:ttre )nu)'i'-)m-s t" te )tto<')'tn<*
des "tiuinf~ <t'' )a j"n:dit' 2 fit ()<)Uv';t)'' du )'ru<:t"}tts de for-
matiM) <)<;toutes jt's id-t-s '}))! t:t<t)Stittx'nt :)))jt))ntt')tui !<' fund des
dot.tri)n'i!p'n!d''s; :)"<'))f dtt pt')c''s-:us hi'.ton')))'' ')< )'tttt'ip:dM
':s)"(Gs<t'' <:rim''s .t' )<' )nouvcnt''t)t, t<-A<<-it)i)ti~nset les tt'at))-f"r-
mntiuns dcht c)itni))!t)itt' – L antt'ttr it.jottte que. sims ):t socioto~ic,
ceUt; ~cicucu du. dMtt p<'n<d n'nurat(. m fuM<ienMutui tn~Uwde.
At.tt.MES.– O~KAUTtMKTM~TMOMt.OUtK 45S
Mais p«is<jtt'itf.mt :t)))))ifjm')'lu Mt.'iot'~h' &ta scit'tiM';du dt'uit p~uuiet
cumpt<'))d)''ftt c'-Uf !)t;ift«:t'unft''tttd'; du <t)uut'L')K'')ttd'* ta ctimitM'
titt'j'out''jUui)'itut'')ti'St'tH(.)tth(.t-Ud~)tC!.i!.(''Vt'-)'c)'um'Ct'uxttui
))iH'iMtiiabn~iitt.ivmmintd'unc~uciutu~it't:ti))ti))t.'tt''? U.M.

)). ))u.tt.UtAnrm )o. –Le criminel type dans quelques formes


graves de la criminalité, had. ft.mc., t v~. gr. ia-X' d'. la
< t'<'<M<tt'~<~<'<
7<<&~u</)f'/(«' Ly"), S)u))<.
L'étude <o)Uj!(t'-h'd'un'' i-ctdc itrUviduaUt)' o-nniHt'ttc <'Muon,
ttt't\')'i!t))'!tn!u)-iid.p<u~Ui:t!~)<'f'au )nui))-t)ccK))tt)n't)Kc)m'nt
d'une ttf'thudcpum'tu st)ctt'tuMi'ctf))t)tit)m'C<;tt('{'hra.u<)'
i<U)ne ):t pt'tt-n'f <)uiMittsjtht- t)'!<)-<'ci)''tcht.'s(t(; )'i[Uh'ttt'. ntctnhtc
du bm'c:md'<dm'ittiot) (le Washington. M:n:-tJuua)dctudif sept indi-
vidus: un tt)~Ut't<'ict'.tt'ui'' Yuh'ttt's. U))cjemj)'t<tt<'d''p)'iH't deux
~p';t:)m<;nxdt;~ux.)tu)i)<'));tthu)uiii~n'i)';)tctTh'td't('ttuit)Ct'«iusi
)u~ ctutditiotts intt'rtt);~ t'[ t'xt<'))K"~d'' lu n''th'c (tu o ituittut. – Sa
m<?U)ud''d'"b!.)'t't'atiuu!-ct:)t))t'n)'t<jtmtt-t'jtrm't'-dt's:"t")t"uscht)i-
si', son.)' cas ()uid')ivt'mt~tt't'<tttdh''s:))uuscu))iu))s trustes
ra[tpm-ts bits sut-)<'ut'<'<'tUj'tt'd.u)-:)'ta)')is.('t)t(-))(.<MuUi;
intt'rrt'()ns ton<!< <'tU)'toy'"i 'tui ont um' cunnaissum-f du-~ctt:
du pt-i'-outUf! ~)h'usint<'))"mt'!tej)t'isutU)it'rhtim~nn' u
C\'st le )'to<'t''d~ tnonu~itptti'jUt' d:t))s tunt'' sa ~itnj'ticttc. Uieu
obsft'\t't' et bien décrire sunt dfs u)'t'')<)tiuns tu'cusi'itiK'~ pour
bit'M ittduit'u.Otaise~t-it )jL':oi)tde rapt'ft':) tadin'L-tcttCfde i'Mumnti-
<'Mtiunt'tdeiindm?tiuu? t t).H.

M. A).)Mt:~A.–Hdel:ttoNeU'arte(A<<M~<tMr<pt-o)usioneat
eot di dirittu <;t't't"dum pfmtk n<'U:tH.CmYft'situ di U.~Hari,
tvut.iu-t".TtH)n.Um:ca.t!ti)U.
Ct'ttc (<)« d't'n\'<*ttttt'('t'<tmt<' ''ti)i<tm'')u)ivt-<'d<'Ft't'n(;ne
ttou~itt):tty!!iutt!.ici t)t~t)tt'.ityad''n. .ut"tit)'-i<ju<'d'une t'f'ttte
ctttdc de Xi)'<'f")'<'suti''s()t'')tnmsd''t':tnt)'.(.'auteur''stiox'quêtes
')'u\t't's df tu (n'ie t't d~s !nt& )')!)stit]Ut"itt'Mtit'tnx'ttt un tn~or
d'uhsft'v.ttiuus tttu' ne doit. [tas m'utiH' la st-it'ncc pouatc, «Mis a
une <;uttditiut(t'x)tt't'&-t', Ct'sttjm' tanh'm'suit tc~tt' ctrax~fr à tuute
th'oti)'ci<;))titit)Kt'.At;t:Ht's<-t)k'))di)i~tt)'ttt-t)sk'uu)c)'u!'tc
uumfuitum:ubst;tV:dtut<mf.)t)tc.Ct.'Ht't:uttCt')4itmdu)a))tn)ttqm:
:)~ntit'udt:Ht't)t)'id< <')t 'bsct vatioud:t))Ah t'f'chetch'' ittductivc ne
iicm, ctoyM~-nuus, ad~n~c par aucuo tut:ici<t). t<. tt.

T.UU)H. –ProMomosdeorImiaaUtë..h'cAO'M </m~/t~j. cr~t.


t8:<9. p. :M9.

i'mxs. – Science pénale et droit positif, <?').


4M L'AXXÙ! iiOCtOLOOX~'E.t<98-t899

HOMttTY. Le crime individuel et le crime collectif /h-<


t'tt<<'n).<<<cK)/i,p~M.

CAt<AHTt)t: M.UtLY.– L'évolution de l'idée crimiaaliste au


X!X°aieole. /<~)'McMt'to~.

/<. – OK LA xfTaOOKSTADsrtVfH Kf )'AnTtt:Cf.)EK

B.VtRGtLU.– Statistlea. 3"édition, t vo!. petit in-S", Mt p.


Hœpn.MitaaJ~.
Donner en un petit uombrGde pages une exposition claire
et agréaMe de lu tHfthodf et des résultats de ht statistique, tel
a été l'objet Itmnédiat du professeur de Sienne. M:'is it ne pou-
vait exposer les genenttites de ii) statistique 8:uts truvaitter à
e't élucider le concept. Ot', pour lui. ta statistique n'est pas
seulement une tn<thode mais une science. A ta statistique
méthodologique tait suite la statistique d'exposition (.~«~Mt
Mp<Mt~-«'c). Virgiiii conclut runite profonde de la géographie
sociate, de ta démographie, de la statistique économique et
de lu statistique nturate, ainsi qu'a ta possibilité de découvrir,
par la statistique, les causes naturelles et sociales des phéno.
mènes exposei;. Sous un aspect modeste, ce petit mannet cou-
tient donc renonciation d'une thèse hardie et cuutroversahte.
Ou le statisticien est un sociologue attaché à l'étude des faits
actuels et faisant usage d'une méthode .«t ~<wW.<et en co
cas on peut lui objecter que l'usage exclusif de cette méthode
ne peut qu'en apparence le conduire a lu découverte des
causes ou le statisticien repousse le concept de t'unit' de la
solidarité et de lit causalité réciproque des phénomènes
sociaux et alors il ne peut introduire en ces quatre études,
géographie sociate. démographie, science économique, statis-
tique morale, qu'une unité formelle, t'unité de ta méthodesta-
tistique. ces diverses études ue tout pas du cette méthode
un usage exclusif.
Cependant la pensée de Virgitii n'est pas équivoque. La
continuité des phénomènes sociaux est a ses yeux te postulat
du statisticien. La régularité qu'il constate dans tes faits
exposés et mesurés par tes nombres n'est pas seulement le
renetde l'action que te moude physique exerce sur t'homme,
mais elle prouve encore l'existence de causes sociales. La con-
duite individuelle est te résultat des couftits de t'orgauisme et
AXALYjîE~ – nÉXËHAUT)~ M M~TMOMM<HN 457î
t! ~f~i~t~~<-tt-t~t.t
du milieu. Mais les faits sociaux ne se !aisseut pas résoudre
en facteurs purement organiques. Ne faut-il pas en conclure
que le sociologue ue peut découvrir les causes ou conditions
des faits sociaux par la feuie comparaison des données staUs-
tiques actuetieset qu'it duit étudier le passe social? Si te sta'
tisticieu doit être sociologue, tesocioto){uone peut être cxctu.
sivemeut statisticien. G. R.

A. NtCEr'ORO. – La nozione della statistiea nell' attuale


sviluppo delle sotenze sociali ft« tto~on<<<' statistique
</«H<!<<'~f<fMt('Mf «C/M<(/MWX'nfMMC<H<M)~ Ht /<<eM<<t
M-x'~M <M~-<7~. An. tH. (asc. tt, iU. 1899.
cette étude, à laquelle une suite sera douuee. l'auteur
cherche à définir l'objet de la statistique. Le concept de cette
discipline scientifique est encore nottant et it y a quelques
années l'officede Bertin n'en comptait pas moins de 263 deu-
nitions.
C'est que ta statistique a subi d'assez urandes transforma-
tions depuis les essais d'Achenwaii ()7t!)-t7~ On eu Il tait
d'abord l'étude descriptive de i'etat, puis celle de ta société.
linies t'a précisée en etiminant les données purement qnaHta-
tives. Enfin les statisticiens se sout partages entre deux
grandes tendances les uns estiment M'avoird'autre objet que
de rassembler les données numériques qui traduisent tes phé-
nomènes sociaux et les phénomènes naturels influant sur ces
derniers; les autres pensent que le statisticien doit en outre
découvrir les causes des phénomènes sociaux. Xicefnro con-
ctut contre cette dernière ccoie. Il lui semble que faire de la
statistique une science explicative, c'est postuler a tort l'unité
des phénomènes sociaux et meconnattrc toute espèce de divi-
sion du travail scientifique. Le statisticien ne peut être il la
fois sociologue, économiste, démographe, hygiéniste, etc. Le
statisticien se contentera donc du recueillir des observations
portant sur des masses de pheoomeaes. do les enregistrer,
d en extraire des groupements et de rechercher des unifor-
mités statistiques <p. M)).Onarrive a furmuter ainsi l'objet de
la statistique. « Ettedoit donner ta notionquantitative de tous
les faits du monde social et extra social qui se repètent plus
ou moins régulièrement eu formant des groupes, et qui no
sont pas typiques » (p. H~.
L'uuleur n'interdit pas moins au statisticien la recherche
4M L'AXXKK
!MX:)0).(tatQt'H.MM-tttM
des types que cette <tescauses. « Hst typique ce qui appartient
au genre dans tou'! tes individus qui le composent, ce qui se
manifeste toujours de ta même muniere et qui depeud de
causes constantes operaat dans le même mode. HAucontraire,
tes (uits que ht statistique duit observer sont ceux qui ne
~o«</M<.</t//<t~t«'<.e'<st-a-direM'sptn*t)o)nënes du monde reet
« qui n'ont pas un car.tcteteaLsutument unif'n'me mais qui,
eu tMciihmt, se rfpctott ptus ou muius t'c~utiùrcmettt o
(p.
Xuus serons d'aceon) avc(;)'imtcm' sur un point t:) sti'tis-
tiuuc n'est {Ms une scicttce. Hi)n ne réduit pas des dunn'1'fs
quatitatives it des )t)is fjUimtitatives. Mais ta statistique est mt
pt'ufedede vet'iticatmu. cttepm'ttu't d'appti'tuet' a ta reehercho
swioh)ni(tue ta méthode dfsvat'iationscuncumitautes. Aussi
sont-cp )fs hypothèses ttus St)';iu)unut's qui pt'uvent oriente)'
les reftx'rches des statisticictts. Nuus disons des socioto~uos,
cftr nous nous sfparonstie t'auteur sur un point cnpita), cc)ui
de t'unité et du ta eort'Mpondimcc d~s pht'nouH'nes sociaux.
L'nsMi~nct)tent tf ptus précieux de ht statistique, c'est qu't'He
vÈrine ciairemunt t'idec de cette correspondance en nous
montrant ta dépendance réciproque des mouvements de ta
population, de l'activité productive, des detits. etc. Dans tus
sciences,):) division du h'avai).confondue il tort avec i'auatyse,
n'est que i'hutnbte auxitiaire du besoin d'unité, de t'esprit de
synthèse. L'unification de iasoeioto~ie se fait et se feraconnne
s'est fuite i unification de (Mphysique, de ta chimie et de ta
biologie. L'explication ne se trouve jamais dans te tnorcette-
mentettadecotnpusition. C.h.

KAttL SHL'TRMAXX. – Die im engeren Sinne sociale


Krimina.tsta.tistik ais Statlstik der Rechtsguterver-
ct'tMttto' «t<.wtt'ft''<<'u<f
letzangen (/.« <!<~f<<<(~«' f'o)«Mt''
)i<«-
/<wH. ~&ff<t~/ff<-«/<<«'<).in/'</<«'/< /'«'Ct'
<<.s~<jf)«'s
'«)'<tM<y..tft'«'~C/<M<~M~C/ffM/<<'«'/<,
~f~<ttH'r<'<'«'~f«M~/
~"cahier, tf~.
L arttcte do Sentetnann tend à démontrer deux thèses assez
distinctes; t'nne est que ta stitUstiquecriminette doit (aire
connaitre tes testons que subissent dans chnqne état social,
pendant une période déterminée, les di<terents ttieus juri-
diques l'autre est que si le statisticien veut faire cauvre de
sociologue, il doit cesser de tenir compte de la récidive. A cet
RTM'!T))0))«LO':tK 439
– <))!x)!MAUT~
AX.U.Y)!Hi4.

égard l'auteur reprend une idée exposée il y a déjà quelques


années par Kœbner*.l,
Le point de départ do fauteur est que le critne est la lésion
d'mtbien juridique garanti par t'etatata pursouue indivi*.
duette ou collective. La statistique aspire à faire connaitre le
uombre et lit rcgutaritc de ces lésions, abstraction faite do
t'individuatite de teur auteur. Hfaut dune, pour répondre aux
desiderata do ta science suciate, grouper tes nombres autre'
ment qu'on ne t'a fait jusqu'ici. ))uton compter plusieurs
fois le metne fait crinnuot. il taut qu'en t-t'~ard de cttaque
classe de droits on mette le chiure des otteuses subies et
réprimées On se trompe eu croyant que chaque bien juri-
dique est protège par un seul article du code. Par exempte,
ia protection de la propriété n'est pas assurée seuleiiient par
la répression du vot, mais par celle du (aux monnay: du
faux, de la fraude, de l'escroquerie, de lu banqueroute, etc. ¡
elle est mêmegarantie indirectement par les lois rotatives au
travail, aux professions, etc. La réponse a cette question ta
jouissance de ce bien juridique, lit propriété, e'.t-ette mieux
ou plus mal assurée aux particuliers en h') ètut soetal que
dans tel autre n'est donnée ni par le chinre total de ia crhni-
natiK' ))i par la statistique spéciale du vol. Ë)te no peut t'être
que par le groupement d'un certain nombre de données
aujourd'hui dispersées.
Le point de vue judiciaire est en statistique entièrement
ditiérunt du point de vue socioto~ique. Le jusc examine le
prohteate de t'ituput.tbitite d'un individu il est indispensable
Mais
pour lui de savoir si tel accusé est récidiviste ou non.
pour la statistique sociale, t'individuatite s'eliuce. La rotation
entre t'etat morat do lu poputatiut) et ta sécurité des biens
statis.
juridiques est le seul probtcme intéressant. Or, la
tique des récidives, telle que la cotnprcmteut les statis-
ticiens aetuets. résulte de ta confusion du point de vue
être
judiciaire et du point de vue sociat. Kttc devrait donc
distinguée de la statistique criminelle entendue .-f~'t<M')M<f.
C'est a ce point de vue seulement qu'elle peut être perfec-
tionnée et devenir utile a l'administrationde ta justice.
!i nous semble qu'en adoptant sans modifications tes vues
de Kœbnert'MUteura en quelque sorte pousse jusqu'à l'absurde

Oi0. K'fhner. Mf .Mf~fx~f~< 'f'.M''M)!«M" <Mft/'tM.'<a'A


f/tVA't-tM)fft«~a<M<M-
«h '~t«)<~eetoc'- /<f/M<-<t) ~<:)!iu,t8M~.
460 ~AtXtiE i898-t899
-tOKtOt.OMQfK.
tes conséquences d'une thèse féconde. Les testons des biens
juridiques, tette est la meilleure déftxition qu'il puisse être
donné de la criminatité moderne alors que ta criminatité
primitive était ht lésion de ta conscience collective par la
pensée individuelle (sortitëge. hérésie, saeritege, etc.). La
statistique criminelle doit nous faire mesurer en quelque
manière !e respect d'une poputahon pour tes biens juridiques
garantis socialement &ses membres. Mais en résutte-t-it que
ia statistique des récidives soit sociologiquement dénuée
d'intérêt.? '1
S'agtt-it de lit récidive générique Nous sommes de l'avis
de i'auteur. C'est sociotugiquement un concept vide. t'n
homme avait été condamne pour braconnage; il est ensuite
poursuivi pour vol ou pour ivresse pubttqne la condamna-
tion qui H!!ure à son cnsier judiciaire n'intéresse que le
juge'. Mais il n'en est pas ainsi de ta récidive spécifique. H
n'est pas iudinerent de savoir si un bien juridique, la pro-
priété par exempte, est constamment t6s6 par les mêmes
honnnes.
Seutemann, à la différencedu vut~'ire des statisticiens, ne
voit point dans ta pénalité un fait sociat quelconque dont on
receuse tes manifestations. Le droit penat, dont le statisticien
enregistre tes applications, est a ses yeux la protection so-
ciate des biens juridiques et it n'existe qu'A ce titre. U n'est
donc pas indiuerent de savoir si le droit pénal est impuissant
à assurer cette protection. Or la récidive spécifique n'est pas
autre chose que le nom donné a l'impuissance des lois
penatesà garantir lu jouissance paisible des biens juridiques.
On sait qu'un défit est d autant plus fn''quenunentcom<n!s
par les mêmes hommesque ta personne punissable est trappea
par la toi de peines plus itères. A la courte peine correspond
la récidive. Ce n'est pas ta une indication négii~eabte.
L'auteur aftirme, il est vrai, et croit démontrer qu'il est
impossible au statisticien de découvrir les causes de la réci-
dive. On pourrait répondre que la statistique peut être com-
binée avec la monographie et que t'étude de la population
des prisons permet d'induire tes conditions de la formation du
criminel de profession ou d habitude. Mais il n'est pas besoin
d'aller jusque-lit. La statistique a permis d'établir l'existence

tt).\)itm'ntt(t. !)),?<partie. <'h.)vt<),rt"n'i)'' sinon-)*unmviitttitttM!-


tral~,tnc·nt.
lral""II'IlI.
''l'\lfI~tut
tr~tm'~t t')*pnSM
ul,prs.'·. ';0" UIIIOI'ili.
acmauturit~·
't );onimtwih<) c.a
"sI);r:u]'t< wis iltu:f))t))))t'
"rall.I." utt«ttsi)
ar,ut,l~·, mais Il'! dnnnu
nc: "Ollllt.ptts
'ai de
jl'~u de
)in:uvt'~ M)'invtHMt'tt<tttatt<
()r)'po)'tiot)t)('))e< 'k son o))itnuo.
ANALYSES. – CMMttAUTË a&NEHAH! i~LON LES PAY!! 40i

d'une double corrélation 1° entre la fréquence des récidives


spécifiques et l'aggravation du taux do certains délits (men-
dicité, vagabondage, vol simple) entre cette aggravation
et t'accroissement de la contribution des enfants à la crimiua-
lité. Le récidiviste d'aujourd'hui était le délinquant mineur
d'hier. Sans sortir du domaine de la statistique, on découvre
donc uue correspondance entre la fréquence des récidives
spécifiques et l'accroissement de !a criminalité infantile.
G. M.
C.SCHMtDT. –EiNfahruagiBdieKrimimatstatistUt ,/«~-w~(-~oM
<t/u ~«<<j!<t~Mf Libt'aitiettus/.<e)f<w/«'
t'<'<'MMe/~). M'ft'f< tXUS.

Il. – CKtMtXAUTËGÈNÈHALE
SHLO~fLES PAYS

E. TARNOWSKY.–1<& deUmquenza. e la vita sociale in


Russia (~a cn)!HKaM<fe< la rie socM~fM A«<M«'),iu /<<):Mta
<<t.Socto~«t,An. H, fasc. tV.
t<<t<<f<M«
Les lacunes de la statistique criminelle russe reudaient
particulièrement malaisée ia tâche de fauteur. Les opérations
judiciaires des tribunaux de paysans (tribunaux de fo~O n'y
figurent pas et l'on sait combien la population rurale est
numériquement prépondérante en Russie. On n'aura donc ici
qu un aperçu très incomplet du mouvement des petits délits.
Cette difficulté u'est pas la seule. De t874 à i884 tes données
statistiques ne concernent que trente-trois gouvernements et
six cours d'appel. Enfin la tét;istation pénaie de ta Russie
n'est pas exactement comparable a cette de i'Occident, car elle
est encore inspirée par le droit canonique et frappe de peines
criminelles de simples infractions à la toi religieuse et à l'or-
thodoxie.
Toutefois cesdifficultés ne sont pas insurmontables. L'exa-
men des données statistiques fournies par cinquante-deux
gouvernements, à dater de tS84confirme pleinement les indue-
tious tirées de l'étude des statistiques partielles que t'on pos-
sédait seules auparavant. Pour éviter des rapprochements
trompeurs entre la crimiuatité russe et celle de t Europe occi.
dentale, it suffira d'étudier a part tes infractions à la loi reli-
gieuse.
Dans l'ensemble, ta criminalité reste stationnaire. Néan-
46~ L'AXX!!)! t~98-)8i)!)
SOHtOLOtU~L'N.
moins t il y a MCfotssement du taux des crimes contre les
personnes en viuf;t ims. de 1874 à t8;~ l'augmentation est
pour les procès erimim'ts de ~0 p. )0<),pour tes condamna-
tions corrcctiounettes df ~t5 p. tuO; tus crimes contre ta
propriété tendent plutôt u diminuer, mais i)s varient pro-
portionnetternent au prix du seigte. Un tKIt. je prix (t'un
pond de seigle cvnhte fH kopeks est du 73 et ron compte
Tt! poursuites pom' )0().00<)h:<hit:)"ts; '« ~8t ic prix du
puud itttcÎHt )? kopeks et l'ou compte )OHpuursuitps. Lo
prix moyen est df kopeks de tSTt &)«St t't il y )t ?( pro.
c~s mmuets. Ceprix tombe A?(! tte t~84 !8!<tet lu moyenne
des procès s'i)b:)isse jusqu'à 47: 3° les )ntra''tions il t'ortho'
doxie et il la toi rptigieuse, et tes ptaintes pour otTense:'<fa
di{;ttite personneHe forment d'après T:)rno\vshy une troisième
dutmee statistique. Ces deux classes de procès crhuinets.sont
de plus eu 1)lusttOtubreuses. Lu pren)i6re correspond uu pre-
prësde ):t cutturc inteUeetuetic et de ia reftexiou, t'autre à la
clarté et a t'intensite croissantes de ta conscience de la
disnite personne)te.
Ou voit que l'analyse de la cruNUUtttte russe est <oin do
confirmer la toi qui énonce runiversaHte du passade do lu
crintinaiitc sauRiante a la c)'inunaHt6 frauduiense. Lu popu-
tation russe devient ptus cuttivee et cependant tes attentats à
ta personne y sont eu propres tandis que déeroit le taux des
attentats à la propriété. La Russie approche visiblement d'une
crise révolutionnaire qu'ont traversée ta plupart des socit'tes
de Europe oceidentatc et dont t'An~ieterre à peu près seule
est entièrement sortie. G. lt.

RAFAËL SALtLI.AS. – El deUacuente espMtot, HtUMp&


(Antropotogia-picaresca /.<'<M/<x/w~ <<;Mf/Hf)/,
/~<Hf/;<(,
t.m</t~w<<~)<'/)fc'/<<~f«'~ vo!. in-S", MC p. Xfadrid, Sua-
rez, tM'8.
Le livre de Salillas est un essai de psycitoto~iesociaie appti-
quee à t'étudede ta criminalité collective. Cette psycitotonie
est appuyée sur l'histoire littéraire et sur ia tinsuistique. On
peut regretter que Fauteur negtige a l'excès la statistique
murate. tt a donné néanmoins à la sociologie criminette une
contribution importante.
Dans un premier volume analysé par nous ici même, il y a
deux ans, fauteur avait étudié tes argots ditléronts parlés par
A~H'"tM. – CR)M)XAt.tTÉ G~~KALE St!M!! LE~ t'AY~ 403

tes srandos sociétés (te matfaitours en Rspatmo. Havait soi.


gnensement distingue )e « cato tangue des Citanos, et ta
u ({ft'mania tttu~uedesassociatious proprement espagnoles,
non sans constater que le vocahutaire des <!itanos était passe
en partie danst ar~otdessociétés indignes. tci il nous montre
que ta /)t/w est bien h) titte de ta société espagnole histo-
rique et ne présente, avec le groupe des tiitanos, que certains
caractères secondaires dus à t inunenee eotmnuue du nonia-
distna.
La i!a)))pa est ta vie d'uue association répandue partout,
mais surtout en Andalousie. C'est uue société ;)<(WMf/)«' «r~a-
Hispe pour lu pratique du dftit. Lf)vie picaresqoo est le tien
de solidarité qui la rattache au milieu sociat, historique et
econonique. Or ette n'est pas antre chose que la conscquettce
du parasitisme et d'une aversion traditionnette pour te tt'a-
vait. Sons t'inttnence du climat et dn terrain, inttuence cou.
sotidee par t'ttistoire, le peuple espa~no) a pris t'ttabitude de
préférer t'abstinence au travail, bien qu'il ne suit rien moins
qu'indolent, n soutire donc d'une insuffisance ~énerate de la
nutritiou. Les rapports des ('tasses out transforme ce parasi-
tisme nationat t'n un parasitisme social d un cot6 une no-
btesse et un ctet'Kepuissants qui tirent a eux toute ta richesse
du pays et des colonies, do l'autre uue classe pauvre qui vit
d'aumônes.
La vieitte classification des professions en vitcs ou produc-
tives et honorahtes ou contetnptativcs, atténuée aitteurs. a
donc et6 conservée ici. Trois formes d'aftivite sentetnent sont
estimées, la vie nnh'eri.itaire, la vie tnititaire, la vie monas-
tique. Le parasitisme hypertrophie la personuatitc chez les
uni; et t'atrophic c))extes antres. La pauvreté j~nérate n'em-
pe<'t)epas la société espi)~notede s'organiser sur te type aris*
tncratique. C'est une démocratie a pn'jn~cs nobiHaires do
t.), ta ruine des petits et rares foyers industriels.
Ajoutez ta fréquence et t'intensite des tultes de t'homme
f'ontre l'homme, plus graves et plus persistantes ici qu'aH.
teurs et vous comprendrex ta formation d'un caractère natio.
oat porte à mettre au-dessus de tout la vatenr. t'etegaucc
!tuerri6re,renduranceaux tourments, ainsi que ta genesed'une
co)tscict)cc populaire pardonnant tout a qui possède ces qua-
lités. La criminatitc associée, ta Hampa, n'est donc pas une
dégénérescence; c'est ta persistance d'un caractère incapable
de s adapter ù la vie laborieuse de la société moderne. Le Cid
4C4 t.'ASXtSt!SOCtOf.OUtQL'B.
<S9H8M
revit dans le bandit de la Sierra Morena. Au Romancero
qui
exprime les sentiments sociaux du moyeu Age succèdent les
romans de cbevaterie, puis le roman picaresque dont ta ttorat-
sou a deux périodes, l'une antérieure, l'autre
postérieure à
Cervantès. Hufiu vient ta M<'<-«<t<~ &«)«/<'«)<«.
l'épopée du
banditisme, les romances, uouvettes, ixstoiresct drames dont
les héros sont toujours les onéreux bandits des montagnes
de l'Andalousie. A mesure que t'en
s'étoigno du moyen âge,
le chevatierfait place au bandit, mais sans changer vraiment
de nature. José Muria et ses pareils ont eu commun avec le
Cid et Bernard det Carpio certaines
qualités, celles que le
peuple admire entre toutes, notamment une intrépidité
tbeatrate en face de la mort et des châtiments tegaux. Bref la
littérature picaresque est uue épopée invertie elle contient
la psychologie de ta Matnpa. G. H.

ALt'aR))0 XtCHFOHO.-L'ïtaUa barbaraoontemporanea:A'M<~


&fo'&«<-f t
t-Mt<pM~H<-f«'M<vo). iu.S". Mitan et t'aternu', Sandrun
)8C8.
Xnu-i ne pouvons fiure qu'une tt.s )n-f\c nx-nticu ttc ce livre
qui
a paru est t8i~. t.'auittysc qu)' nous avons duxn<e t'an dernier de
deux ~t<td<'sdu tn~)nt':tut<'ut-sut ta ct-iminatitt'dc t'Hatit- t)tonHu))u)e
eu !t r.nt Munnihe JMyuM pt-incipat. Sctutt ~ic<-ro~,)'Kt:<t Hatit-n
coatit'ut <-)tt-Attit~ d.'ux ~ct~t<~ (ti!.[i)tctff qui nt. sunt
?:« au tn~me
sta.t<- tt'cvotutiott. L'i~Hc du Xut'd O't~nuut,
Lotttbat-dh', \'<t)ctie.
Toscane) est un m'-tuhtc de la soct~të chitisf'e de )'HuMpc occidcn-
t.<tc rttatit.' Ht~htii"(ta)cet tfs ih-s, vt~haDc proton~uMtcm de )a
socift~ ~p:muu[f, est une surviv:u)t;Mde ta chitii.atiot) du
moyeu
âge. et reproduit certains traits d'* lu t<«)-t).t)-ie africain''ou asiatique.
L'état d'une .:ivitisaU~)t se <-<)!tt' dans le d<:)it cumme dans t'i)t!i-
truction «ct~ratc, t ittdui-ttie. t'at;ricutture, etc. L'ae des sectiutM
du thtc est ttouc con~act-~eau défit jt. pp. 27-60'. L'auteur
s'appuie
sur ta distinction d'un'' Ktitttinatitt' atavique reproduisant les ~rmes
brutales de ta lutte et d'une «'uninatitM ev~tutiv)'
qui correspond et
exagère tes f.xtnes iuteth-f-tuett-'i! de la coxcurtt'nce. Tandis que de
1890 it t8M,tes crimes et les detits cun.stituant ta
criminatit.? atavique
(botMicides, Mt'itsures. vots à main at-tnee, extorsion, venpeance)
donnaient pour t'~OUO habitaots t42,67 <)aM t't)a)ie du Xord et
279. 86 dans t'ttatie ceotrate. on en com)<tait MO, 49 dans l'Italie
mOidiottate. Lebri~and!)~ ta mana. ta catnot-ra sont trois indices
de la survivance d'un état soeia) inférieur. t.e
brigandage sévit en
Sardatgne. ett Sicile, dans te X.tpotitain, comme dans les n)onta);nes
du HerHamas<tueau itvtt*si~'ctc, comme dans la
Turquie autuette et
ici. Ktats incultes de t'L'nion amer:c.(ine. La mafia est un
produit de
– CHtMtXtLtrX
A'iALY'.KS. <K!)Xt-ti~)'~Y'- 4(!S
<it!\t!H.U.H

t'titf'uda)d'tt('')))M)t'd))t!'tit))),'t'')at)''tt~!Ha))''ft d'')M tt'aditiot)


ch<'v!tt('t\'sqm'.t.a'tnK)n':t)))''?s''nt('L'x!K-t<'t)x't)t)'it)):~f'd'nu'')an
'HtV!tt:d'').\rt'i'j))''c'c))h':tt' <t.M.

A)J-'m:t'" ~)<:R~mo<H'H) StfittRU'; – La MalaVitaaRema


;(ft')'f~M<«ft</i(('~MM«/~mf't Y<'f. i)t-)"t7[J!Tumt,
H«uxt'H-'ra!!sati,t8')9.

t.<autt:m'<t'a)'p''H<'ut't't''t:tvit'd'"<t:tt)d<'<vtttt'-ist))t'it't'itc-
titit'n'i)))i)t''n''tnut''«ttttt)" )'!t''tivit'~i)tt''t['ttt''n' Aj'tusturtu
t'ai'i<.)ttt'ttt;t-it!U)tsid~'i';a('it!ttc'{.t't<)n')iqm't<'mu')t''suit)):t')H il
Ttta)it'cf<)U'')':)«'. (".t:'t)at''ti[tt'tL'(udt<"<t)'Att~)';t<'rt'<tt'~ttt-
t)t()H)-:ity:tv;u))i<'Hd<'t't'ttct''))(')[)upu)ati")tctin)i)t''H''))'t:H
[t;t't')u<'t"'i''i)'")'.j''td<'stn')n''<tttd''«)'t'))'tp~!t[')c~~n de
)'ah')tttt'.
Hutne.mt'.))'!))'< ))':tt'it'tt'))tt suit <})m':t)'t~a):tum<i:t')U!'t)tt
)';nn<H'M.RHc:t)t'tntn~in-t Ut)''phy~iuuxtnit'rt'imitx'tt''[!t't'c.).es
)u)'t))'<)'t')u')t)t;i'')m'th)ctitn''t"'uv''t)ty'tr'))t<tv''t's!'tcùt~
dt'st')nstHft(')')n's.(:t'tait)s<)tt!tt'ti<'t'd''Hotn''<'ntt('uf'ss")'i'n's
tjtti, puut tjm'ttjucsfrmcs, ['toct'-th'ttta <tcsutnufth'tucnts. t.s auteurs
nous t;ond'ti.<'ttt dans tus i'Hs-f~ud~ du ()u:t)'tit'r San ).<H'nxo, nous
)<))<< ohwn'T tc<<v;<x.t)'~xd~ ''t)''<)))''tt'tiitt)t.t))'ihi~t) ')))<')c.-i
suut<'tt''t)t't't)')t~)nn'id'n';t)'uub!i'')ttj)itst<«MM««'<<')u~<'n';
t'u sut'vcithmt'e ttttc ~'urcututittua t'duft-tn'tntù ):)tv'idivf a j'Ct'-
pt'-t.uih' L'af~L''t )''s ch.uits <tt;';t'tt'; j)u))u):ttit~t ne sont pas n~i:)i:s.
– Ux t't'f'U'M eu n'Yunchc 'tue h's <t<'t)n'os statistique!- suit'nt
):ti-<'s<'u)t)t')f't<'m''ntdccutc.)<ifn')u'i)'t"'ntM'tit un')'ttvr''
utite, t'-s MUtf'ttt'sont )'<'ut-))' un p<'u tnjp .aet'ittc ht -:t'-t<~it'?<t<*
)'(~t')u~t't':i<'tttitn)Mt'<u)St'U)-tduj)ittut)'SttHt'.Xuusnurit<it'<<sit'c
tuit',d':ntt)'~<')'n:u)n<d<uiAtt'Ht'u)s.,)at"n~tt:tti«))<)ci')t:t)it!du
~ut'd ttitn~ t't vt'' tMnamc sf y';)Mte)'d.ms te tnouYftncttt df lit cfi-
n)intt)tt6d<cttcvit)(-. '<.

TunQ) ATO<:).~X)X). – La crimiNa!ita meUa RepubUca do San


MariNO (tft <')'<H<.M«~c'/f<«.</« Jt~M~xc </<;.S«f'i<U'<r«)), in
.Cf(o/H ~Mf<<t'<annoXf, 3, p. )SOsq.

Si la n~j'"b)it)uc <tcSait)t-M:t)'in <'st ut) t'-tat tniouscutc. c'<t jx'ttt-


'tt'c to ~)'ts !Utt'i'tt))<'ttt''ntt'unstitm'- dt's Kt:tts cto'ejn'-ctts. )) u'ëtatt
j)as s:)))-!ittt~t'~t d'e))):ut)tj<a)')' ta c)it)ttH!)tit'~i'tcc))<*d'<{"'potittions
it:tti<;n))csqui r('ntum-Mt. t.. cu))))))iss:)it'' de la it~pubtitjuc, dans
m) rapjxxt )'n''sf))t'' au Consfit Souverain et puh)iMt'ar t:t .Sc'M/ft
/<«.<t/<t'<ccn~ate que ):( onnutatitr de eft Htat <</ «t~'f't'Mfe ~M
'((.<' <t'f<'<a ct'tt<*<}tMf'mmit'Mt t~ut'* ft'aoion t~idt' df ta ('oputation
duroyamne~oit i<)(MM) habitante. CcHf j't'c'portioncst cxa''toneut
cHcque ) OH obttHttt en <:ump:ua))t Suint-Matit) à un des districts
E. t)):K<:tMH). – ~nnCeBOOM!. tMii.tSCO. 3U
L'AXXHE sOt:X)).t)<:)~t'E. <M!t.t)!t)9

')"')'<'t)tuut't)t,)'t-hiu.)ut'ut')i)Mr('x~)))))t<U!)j()U~tt'unt').;t)-)
)m)")'tnn~-tt''<tt.ttt<t'<)tt)n)is.t:ti)-:);t)tt''))n)t)it))t.):;jt.)u()t')nit~)t.
''stt\m\h't!h.)hitn))t-(h)tt)\tuhn-. <)))f'ut')rt'itu)'n-)n<~tit('t'st
t<n!rtitt~-m:tL.ntt.-)~'ftt)~;ttt''tma!.{t)t't!)i).'t-.un)h't!.t.t'
·
~tt.-ur.'t'u-<titt.'i\-xi~tn~)'u')~ti<))t)'t)tt'<-)U-rt.tu.')~t-
tt"<tt)''Ut<r.U't'\cc'h''<u'-(.~tntt;[tiuuitnvijt:tit~it(tj..j;[(j..tj,
t;r'iutii)nj!Uui't)f/st')(-sr'i:t!i\m~ttt)'.n'HU-. t.. H.

Ht. – t'A<:T);t')tS N\-E:« t)H L\ t'HiMMAUTÈ UK'<f;))AU:

t-'ttt:t).PtUXXIXU.– Der Eiuauss der Ehe auf die Kt'imt-


na.Utœt des Mannes i/<o'<t<-<' ~f<~t'«'M'/<'<M~~« ('<M)/-
fi< rAf<tt);ft'Ueux m-UctcAdf la /(-ff.Wu'</7/tr Su.-tftt-
"'«(«'«wA~, attttee. ))" ) et «ertin. )?'

PtU~XtXC. –Die ErhoehungderKrimtn&Utœtdes


Wetbes durch die Ehe A'f<('<<<'M«'Mf</<' t'/ ~MfKa~ft'
'/<'/'</('M<Mt<'
yw<-/<'Mttfr~~d. At.tnc revue. 2' auxcf, n'(!.
Lc's(teux itt'Hdfs d'* t'rinxiu~; se cmnptctent et traitent mtc
question unique :)'tnnuf))CG du ntariage et de):) fitmiHc sur
ht crimimditf des deux st'xcs. L'auteur s'cHurce de raUaehfr
les domt~cs de ta statistique morate. qu'i) rcofitte d'ai)
icurs in't'c ta ptus grande prcci.siun. ujoinsa un ntiti~u sociat
t'fmsidft-t'nbjt'cth't'munt qu'aux L'tats de ia conscicucc itxtivi.
<tuG))t'.n nn voit dans )a famiite qu'une jttxta))(MiUottd'tudi
vidus de SMCetd' dincrt'nts, partageant tes mentes condi-
tions (te misL-reetdchien-etn', non <)es ntendu'es d'un toutl,
vivant, pt-aetraut de sou esprit chacune des personnes qut
tecompusent.
Pt'inxins s'est u regret enfermu dans i'etude de la statis-
tique Hitonnude parce qu'eHc (:nt seule ht distinction des
a~cs pour chaque ctassc de crimes et de detits. Mais par ià,
il onre aux investigations (tes statisticiens d'autres
pays uu
terme de comparaison.
La première donnée et la plus remarquable est que ta ftf
coM/M:j~-ne disons pas tM vie de famitto agit sur chacun
des sexes d'une facou opposée, ttc~utiercmentja crimina)it6
des cetitjitUdres,des veuts et des divorces est eu excès sur lu
criminatite des hommes maries. t'egutiÈrement aussi ta crimi-
nalité des femmes mariées est en excès sur cette des <es.
– f.tt;TKC)tS
.~At.m:S. 0<V)!)t<
UH).A<:RtMtXA).tTH
407
La seconde donnée est que les gens mariés ont contre les
attentats aux personnes nue immunité beaucoup ptus grande
que contre les atteintes a l'autorité ou au droit de p)'o-
ju'iété la troisième est que. dans les deux sexes, les veufs
et les divorcés tombent plus souvent, et Ut) a~o pins avancé,
sous le coup de la lui pénale que les célibataires lu qua'
triétnu est enfin que tes très jeunes époux commettent en
puerai ptns d'attentats Aht propriété que les célibataires du
même a~e.
L'auteur exptxjuc ces faits, avoHs-oous dit, soit par lu
psychotu~ie individuelle, soit par ietude des conditions
économiques. Le mariage et ta patcrnU'j rendent t'hotnme
plus soucieux de t'honneur et de l'avenir d'autres êtres et,
par suite, plus respectueux de t'autoritu tomate,ptus craintif
a l'égard des sanctions; en même temps, le mcn~e lui
assure un bien-être que n'a pas le célibataire. Au contraire.
la fcnune est dans la classe ouvrière initiée aux passions
démocratiques de son mari tu respect do t'autoritc et de la
toi s'affaiblit ainsi chez elle elle prend l'habitude de ta
taverne et de ta boisson quand le mari consacre à ses
besoins personnets des sommes trop fortes, elle en vient a
voler pour ses enfants. Les menaces pronaturement formes
ont pour origiue t'imprevoyance des jeunes époux une
extrême misèreen est ta suite, et le vol, la conséquence ordi-
naire. Dansles immenses maisons habitées par les fannttes
ouvrières, dans ces nMf/'MM< /o<wy< les querelles sont fré-
quentes d'où les blessures et les injures, c'est-à-dire les
detits contre les personnes, les plus fréquents en AHema~ne.
Or, les gens mariés, et surtout tes mères, sont bien plus expo-
ses à ces querelles que les célibataires. t)e même que la con-
dition de ceux-ci est éconotniquemcut tneiUeure que celle
des veuves chargées d'enfants, elle est même moralement
préférable a celle des veufs.
!t nous semble que l'on pourrait fonder sur les nombres
recueillis et groupes par l'auteur des inductions socioio-
!jiques moins superlicielles. Mais il faudrait distinguer ce
qu'it confond, la société conjugale et la société domestique.
Les observations recueillies par i*. conduisent à une con-
ctusiou obtenue déjà par l'emploi d'autres méthodes c'est
que le respect des régies sociales est fortifié par ta cons-
cience domestique et non par le mariage. La statistique
criminelle de i'AUemagoe permet d'en donner trois grandes
t(;8 t.AXX~E SOCMMtitQCK. iMS.tftM

preuves Les jeunes époux sont au point (te vue criminet


1 innnno Annwr nnnt nm nninl rtn vmn r

ptutôt nu-dessous qu'au-dessus des cétibatah'es. Conséquence


tie la misère et de l'imprévoyance, se ttato do dire Prinzing!
Cette explication est eu vérité bien simpliste Hst-cn que,
d'après le même auteur, t'aisauce et le bien-être lie (avot'i.se-
nnent pas l'accroissement des délits contre les personnes '? ?
X'est-ou pas plutôt inctiué a penser que te mariage ne pré-
munit contre le crime qu'après ta naissance des enfants.
qu'en d autres termes tes heureux eflets moraux qui lui sont
attribués sont dus il ta paternité et il ta maternité?
Les filles commettent moins de délits que les femmes
mariées, les garcous eu commettent ptus que les époux.
L'auteur explique cette dHïcrence par faction de ta démo-
cratie et du socialisme. Singulier pnet des passions de
parti tt constate en même temps qu'en Hon~ne, ou tes
e<'tibatuh'es sont rares, t immunité morute conférée par le
mariage s'att'aibtit, ce qui en vérité est surprenant. Là ou
presque tous respecteraient la loi du mariage, cette institu-
tion cesserait donc d'être moralisatrice Mais distinguons la
vie de tamitte de la vie conjugale, et tout va s'expliquer. On
peut être célibataire et pénètre cependant de i'bsprit famitiat
et de la moratitc domestique. Ceci est vrai des deux sexes
notamment chex beaucoup tie populations rurates en France.
Mais dans un pays de civilisation urbaine et industrictte,
tel que !))emagne contemporaine, le célibataire maie qui
vit au foyer domestique soumis à t'autorite paternelle est
une exception nextigcabtc. Il n'en est pas aiusi des filles.
C'est surtout chez elles que le dévouement il la société
domestique est porté au maximum.
Si le mariage procurait une réelle immunité morale,
contre le crime tout au moins, les veufs devraient fournir a
ta criminalité une contribution moindre que les célibataires,
car ils ont subi à quelque degré t'innuence de la vie conju-
gale. H n'en est rien. Ils contribuent pour une plus large
part aux crimes contre les personnes et contre les mmurs.
L'immunité conférée par ta vie de famille est ette-meme
partielle; elle ne s'étend pas aux crimes et aux détits contre
les personnes et ne sont-ils pas les plus ~faves? La société
ne discipline l'individu que si elle est fortement constituée
par là même ette isole ses membres, les met tacitement en
antagonisme avec les autres hommes. La famille patriarcale
qui persiste en Corse, en Sardaigne, dans le Sud de l'Italie et
AX.U.MfM. – tACTKCMS Un'HK-i OK )..t OUMtXAt.tTK 4'~

de l'Espagne, entretient l'esprit vindicatif et in disposition


au meurtre. Uans tf) famille atïaibtie de t'Attema~ne indus-
triette. la conscience domestique stimule le penettant aux
qucreties, aux injures, ta disposition a inttigcr des blessures.
Les deux cas sont comparables. La famille confère une
inonuaité partielle u ses membres parce qu'etio est une
suciété, une communauté morate définie cette hntouuite
n'e:!t que partielle parce que lu tamHte est m)e société exi-
suë, isutaut tit0))]<nede i'humauitu. – Le célibat demoratiso
t'itommo par ce qu'il est t'eftet d'uue desor~auisation de la
division dutravail et de la coacurreuce ecouomittue iHitnitee.
G. R.

V. MA~fZ!NL – La récidiva. nella


soctologia, nella legis-
lazione e neMu sclenze der diritto penale ~(! ;<'<'<<'f
</«)M~t SOfM<M~«', /« /<~<~<f~<OHet la <!('«'HfP
</M</f0!/~M/!<
1 vol. gr. iu-8', (i4t p. i-'iorence, Cammetti frères, t~)!

L'ouvrage de Manxini a un double caractcre, objectif et


critique. Xeautnoios la tendance critique prédomine. L'au-
teur recherche les lois statistiques de la récidive moins pouf
les conuattre que pour réfuter les thèses générâtes de l'école
qu'it lui ptatt do nommer « positiviste )', école dont !e vrai
représentant serait a ses yeux non Lombroso ou Ferri, mais
i'uietti. L'occasion do cette pubtication est ia discussion du
projet de loi voté récemment par lu chambre itatienne et
instituant la rétention des récidivistes « incorrigibles u
) inntatioa de ia toi française de 1883.
Xégligeous la partie critique. L'auteur pousse lu passion
jusqu'à oublier ta thèse si connue des « substitutifs pénaux
11 jusqu'à reprocher à i-'erri les extravagauces d'un sénateur
duMichigan
La prentière partie du livre (/.« <'<t'/</<t-c
t'M.w'<o~t<\ p. H
M t~3)présente, au contraire, des études statistiques du plus
haut intérêt. L'auteur a le mérite d'y avoir constamment
distingué lu ~<'<~<t'<'.<c</?<y«t'et la rw/«'t'~<w/«'
Les lois empiriques de ta récidive telles qu'on peut les ex-
traire de la statistique seraient les suivantes (p. t~Osq'~
~M <0/.fA-<f<t~M<'jt
a) La loi f~' ~«)'<<f<pa<t0tt
</t'.f.~MM.La part des hommes
est toujours très supérieure à celle des femmes. Mais retati.
vement, les lemmes condamnées donnent u la récidive une
4*!00 t.ssm: -.))MtOt.'h.)).~K. )!<t~

contribution supérieure a celle des h'nnmes condamnés et le


retuur u une vie innocente est plus difficile a la femme qu'à
t'homme:
(h) ~« loi r''7«~ ('<- Les liens de famille font obstacle à
la récidive ta coutrtbutiou tu plus étevée est cette des céti-
batah'es;
.c) /.« loi La t'ccidh'c la j'tus {:ra\'e est
~M/)'<<«<«'M.<-
dunnee par les popuhtUons urbamfs ft uutu)n)neutp:n' cette
des grands eentrfs
d) Lni </t'<(t~-«t'<<<'Lu gravite des crhm's ponimis pitr les
t'fOdh'istcs est indtt'ectetnt'nt proportiottUMUfa ht quanUtu
des coudamnaUcns dt'ta iuMi~'esa chacun d'eux. Kn!!f'nfr:d,
nu retombe davauti~e dims h"; petits (tetits t't spcdittcmcnt
dans tes at[cntats il )a proprit'tt'; i
/< ~t <f« '('f<f't)<ftt< .t~'t'(('~sic. La t'cidiv<'cmM-
mence à se tnanit'cstpr d'une façon xotaDe après (tix-huit ans
et prn~t'esse jusqu'à ({unrante, diminuant successivement en
extension mais augmentant en intensité
K' /,M b<s M(M(~t'.<.La récidive crutt avec t'aco'uissement
de la criminatite. si l'accroissement de celle-ci est l'pnet des
dèttts dans lesquels les dcHnftnauts retombent de préfé-
rence .«Ci.
La récidive est prnportionneXement plus grande là où la
criminalité est moindre et moins grave.
La récidive cro!t et diminue paraUetement au prix des
objets de première nécessité.
La récidive croit eu extension et en intensité parat!ctement
a i'activité juridique quand ceUe-ct n'est pas accompagnée
d'un propres mora! correspondant.
La récidive augmente avec la densité de la population, si
la richesse ne crott pas proportionneUemcnt, ou si la richesse
qui progresse est mut distribuée, ou si le crott physiologique
u'a lieu que dans les ctusses les plus pauvres.
La rec divc croit en intensité et diminue en extension avec
les progrès de la civilisation. G. R.

HKRtCO t-'ERR!. – Il progetto di legge sui detinquenti


recidivi (Le pt'o/< </cloi -fM)'les <M<H~M«M<~ r<'cfW<fM<M.
.Rr~'atf de <«.S't'«o~«
pM<<<ra),Ftorenee, Typographie coopé-
rative, brochure grand in' 24 pages.
Cette brochure n'est autre chose que le texte d'un discours
– t'ACTKt'ttS
AX.U.Y~K~. ntVEKS
)m ).A CUmtXAUTK 47t
prononcf par t-'erri a ta Chambre italienne, te 8 mars )??,
pendant ta discussion d'un projet do loi sur les rceidivistes.
projet qui institue, comme f'u t-'rauec, ta rctc~atiou aux cote-
nn's pour uue periodo indt'tfrmitx'e. Lu (;i)ambrc itatienne
a eu ta bunm' fortune d'entendu' un débat entre les repré-
sentants (tes deux grandes ucotes de criminotogie. Lucctnni,
directeur de ta ~<ft.<f«~'MM<f,m'ait combattu t'id'e tttonte
d itp)))i()uer une p'mc mdetertuit~p aux dctm<tuants d'habi-
tude et y voyaiU'MppiieatioHd'ua mauvais principe. Ferri
''ritiqm* et le discours dp Lm.'dtini et te projet, iui-memc.
tnauvaise apptication d'un bon principe. Cu discours est
t'exposa tacide. spiritnet.t'tofjucnt, (tes cunctusious pratiques
de t'ecote dite positiviste. –L'ue législation penate doit
s'adapter &lu vie jtropre du peup)e auque) elle est destinée.
Tetie n'est pas ta (juatite du code italien édicté en )SU).).Dans
):t ))e)tseede ses auteurs, il devait être suivi d'uue n'furfne
peuitentiairo (juc i'insuftisance des ressources n'a pas permis
de reatisef. Le n'~hne eenuhth'e. itnp)i<tuc dansia nouveite
cuuceptiou pcuatHest donc !'est<'une cxct'ptioa. La durce des
peines avait été abrège dans t'espoirque la rufonne péniten-
tiaire les rendrait ptus intenses a la sensihiHte de l'individu.
Les deHnfjuants itaiiens ont donc été soumis au resi'ne des
peines courtes et te~eres. Le taux de ta récidive s'est donc
t'onsiderabtement accru et le nouveau projet de loi est lu cons-
tatation de cet échec des théories classiques, tt ne faut pas
re~rettet- d'aittcurs que le régime cettutairc n'ait pas reçu
t extensionpromise, car ou il unéantit t'énergie physique et
inteUectueite du condantnH, ou il attume en lui une haine
inextinguible de la société.
L erreur de t'ttatie u été celle de toute t'Europe, t'An~teterre
<'xceptée.Cette nation a vu qu'H (aut organiser la lutte contre
Ii'ÿ detiufjuantsd'itabitude, et c'est
(l'lI~IlltlIlle,et
)''s itl'IÏrlilnilrlLS c'est pourquoi te taux
pourcluai te tcwx du
ctudéfit
délit
s'abaisse chez ette. En instituant des ecotes industriettes
't des ccotes de réforme, ctte a applique, aux condamness
mineurs tout au moins, tcpt-ine!pede ta ségrégation pour une
durée indéterminée.
Mais to législateur no doit pas se bornera poser les prin-
cipes en taissant au pouvoir exécutif te soin d'eu déterminer
) application. La ségrégation pourune durée indéterminée ne
doit pas consacrer t'arbitrah'c aussi faut-H placer a cote d'ette
le principe de ta n'fMtOMfA <o<~)<e(<M<'oK~«M'M<t<tOH<, révision
aperce par dos juges et des experts. – La ségrégation ne doit
473 f.'AXXt':):Sfw:)'tf.)'r):. )S98.t89t'

pas être davantage une déportation déguisée en rete~ation aux


colonies. On ne peut la mettre eu pratique qu'eu organisant
des cotonies agrieotcs ù t'iuterieur du pays. Le travai! des
récidivistes peul ainsi être utilise sans inhumanité aucune.
pour teptus };)'andbien d'un pays tel que t'ttatie. -Sans ces
précautions, h' principe de ta ségrégation ind~tertninéMrisque
de ne doutter lieu qu'a des expédients potitiques.

t\ – FOHMKS
sr):Ct.\L):S
))):t.ActUM~AUTH

ROUOL!' LASCHt. – La, deHaquenza. baactu'ia' nelta so-


ciotogia crimtaaJet net!a stofia e nel diritto (~.Mf/7<<s
<<f/«n'. '~«'/<'.<f)nf~(~t<t',/ff'.<<f~'<~tf<'
et y'Mt'f/'<j, préface
de !i. MorseUi, t vohtnie ~r. h)- tSO p., RibHothequc
autitropotosico-juridique dp Hocea, Turiu, )?').
Ce livre pruscote a UHhaut de~re tesquatites et les défauts
des eriminanstes de t'ecote at)thrupo)o;i'tque itaUeuuo. Une
hypothèse, assez ptausiMe au prentier abord, dirige la
reciterehc. mais !'expositiott des faits historiques et des
données statistiques est astreinte Mta continner, sans que
jamais le tnoindre regard soit accorde aux faits qui pour-
raient ta démentir.
L'idée directrice suggérée par uu articte de MorseUi,article
inspire tui-meme par les travaux de <imnptowicx.est que tes
atteintes a ta bonne foi commerciale 'banqueroutes, fraudes,
''scroqueries~ doivent se muttipHer des que )a prépondérance
potitique et sociaie appartient a la bourgeoisie. Dans toute
société complexe te bourgeois, c'cstà-dh'e t'homme voue au
commerce et aux opérations de banque est un <([))~'r: il est
venu du dehors et s'est interpose entre ta classe conquérante
et dirigeante (c)er~e et aristocratie~, et ta classe conquise et
asservie (serfs et artisans), ti exploite il ta fois t'unect t'autrc
et fst étranger aux traditionsqui constituent !'amecoHective.
Le hour{:eois ne conçoit dooc d'autre nn a l'existence que le
succès individuel et d'autre succèsque le sain. Jt apporte daus
ta tutte ta plus grande aprete. mais une aprete sans viotoice.
La criminalité frauduleuse eu est la conséquence.

(t C'-)''rnh;n'n )m-'t\'<)uiyit)entt'M're'<'t
'hn~ n"tr<;t.m):U)'.
~xu.y'.K". – t'nnM)!< s)')it:)ALH< t'H ).\ ':)UMtx\).n')! 47~

1
Les .1preuves sont n!tirées .i_de L.i..l:f 5.v
)ttstatistique, t'tnstoire nJet .inde la
.LW~ul..i.v
de /n

tiHerature. L'auteur constate t't'xistt'nce de la criminatite


bancaire')cttcx les ettevatiers romains sans excepter le plus
itittiitru du tous, Cicc'ron, chM les hommes de t'age des Croi-
sades, sous ta ttt'gcuce. pendant h) phase révolutionnaire. a
tous les moments de t'histuh'e de ta France au xtx' sicete et
enfin d:)us !'it:)Hc cotttcutpotMine. La statistique ouus monin)
que datis ce dernier pays le taux de l'homicide d<cro!t peu-
d<)n)tjne les b:u)f{UCt'outcs,les truMtj)erics et les fraudes sout
fn voiud'accrmssoncttt rapide. Huthite rouan cuntHnptx'aitt
est ft-eqm'nnnMuteonsacr'j a )a peinture des tnumcurs d'urgent.
Les o'cations (te Datzac, de Xoiaet d'tbse)) sont Acet égard
des documents critniuotogiquus.
La crinnuatite « ban''airc t'otîeaso a lu bonne fui dans tes
rotations d'anaires, est due au concours de deux facteurs, le
milieu sociul et les dispositions individucttes. Le;;caractères
de{;enérati(s sont plus rares chezt'homme d'affaires sans scru-
pnte que chez le de!in<tuaut vulgaire, plus fréquents que cttez
t'ttomme d'une probité moyenne. Les sentiments afîectueux
ne sont pas atrophiés chez lui. En ~unet'a), le niveau mental
est etevé; mais le sentiment du moi est excessif, hypertrophie;
on constate une tendance a la fotie des grandeurs. Le grand
escroc Il une idée démesurée de sou (t'uvre et une contiance
ittinutéc en lui-même.
H est crimmet, non parce qu'il obéit a des impulsions irre-
sistibtcs, mais parce qu'il est fait pour subir t'innuencede
son milieu et exagérer dans faction ta constitution meutatcct
moratc de sa classe. Il résume t'impt'obite des bourgeois et i!
t'amplifie. L'approbation tacite, donuée par une bourgeoisie
toute-puissante aux entreprises <(u'it dirige contre ta fortune
et l'épargne d'autrui, sullit il faire de lui un criminel incons-
cient. tt se sont assure non seulement de t'impunitt', mais de
la gloire décernée à t'homme assex audacieux pour conquérir
rapidement ta fortune.
Le livre de Laschi doit être tu par tous ceux qui veulent
comprendre le véritable esprit des criminalistes italiens.
L'auteur néglige l'histoire ducrédit, sinon il ne rapprocherait
pas les chevaliers romains des modernes lanceurs d'atlaires;
t exploitation administrative du monde vaincu n'avait rien
de commun avec l'exploitation de l'épargne contemporaine.
Comme t'a montré l-'ustet, les parasites d'ators étaient pré-
cisément ces sénateurs, ces aristocrates que Laschi etëro sur
t-'AXXÉË Sth:).)mu)~(H. t8'.t8-)i!9')
i.
te ~·
pavoi et leur procède d'exptoitMtton était ta lettre prc-
c~irc.
–Auxvu"et auxvm" sit-cte, avant et après Law. c'est
t'et:)t mouarcttifjue fraoçats qui donne aux ))artiL-u)ifrs
t'exempte de ses (juaraxte-sept banqueroutes et de son insi~uu
mauvaise (oi. L'agiotage sur tes assignats, ù t'époque revo-
tutionnaire, ne peut être compare, mêmedo toi)), aux fitoutt'-
riesdu .\)x' siècle. Lfs stMcutatptn's tendent aturs à nccajtittft'
ht tt.'t't'e,«ou a :tbst)t-))fric eapitat n)ob)Hfr. Lt's jtartisatx du
dfto-tntnistHc fcommtique uc (tevt-aicttt ~as tuuconnaitfc des
distinctions aussi itxpm'tantus.
i.'auteur uous fait )i)-e<tcstahk'aux statistiques trfs c'otn-
ptck, mai-! :) en rélitte que. si les fraudes et sut'tou). tes batt-
queroutesobùissenta un tuouvouentascendaut eu Italie, elles
sont stationuaires eu France et recuteut en Att~tetern'. jtjteuo-
meuo itnpussibic à coueitier uvec les théories sucioto~iqufStt<'
Lasciti.
Toutefuis, notre cntiquo porterait surtout sur t'itypnthëse
directrice. Laschi entprunteaMot-Oi une idée que cetui-ci.
Ueson aveu. avait puisée dans la lecture désœuvrés de (.un)-
piowicx. Mais le sociott~ue autrichien Mles yeux uxes sur
l'Europe orieutate et t'Asie. /). il <t'</« pas < to««y<'uM/<' «
/j<<'M«'«f ~t«~ La ciasse comntcr~ante, destituée d'iu-
Huettcp politique, est eu etîet d'uri~ue etron~et-e; ettHou-
~rie, ce suot ie). cojous aitemands; t'esont les Israélites dans
rOnentstave, les Arméniens dans t'Asie occidentale, les Par-
sis dans Hude. La bourgeoisie occidentale s'est formée tout
uutretnent et c'est elle qui, eu détruisant la féodatité, a forme
les gouvernements nationaux. G. K.

K. TAHXO\SKt. – Les crimes contre la religion en


Russie ).tn-/«fM <f'<ut<A~o~«' n'txxMt'~c,t. XIV, n"S!).i.
H. Taruowski a rendu à ta sociologie criminette te service
d'étudier un fait de fit plus haute importance, mais que les
statisticiens négligent d ordinaire en raison de son exijtuite
apparente. Le mémoire que nous analysons ici est d'abord
une étude des crimes contre la retig;io" en Itussie, puis une
comparaison faite a ce point de vue entre la Russie et les
grauds Htats de l'Europe occidentate (Autriche, Attem:)sue,
Frauce;. La statistique y est donc mise au service de la socio-
logie comparée.
\'<.U.Y'<f! – t'OHMK': '')'H(;)U.E< M t.A <:H)M)XAtJTH 47X

Le sens de t'<fuvro est que le nombre des primes coutrc ta


re)ij{ion augmente en Russie ù mesure que la f-ocietc russe
s'assimite a lusociété occidentale et que la société occidentato
htcrintine de ntoitis eu tuuitts h) dissidcuce rctt~ieuse a
du )yp' so<ia) cocore vh'mtt ctt
nu'sure qu'ette se <i)<K'rett('tG
Hussie.
t.!)coutrattietion n'est qu'apparente. La Russie orthodoxe
et h) h'anee tiMrate et voitairicuMe repr~senteut deux
staffes du passât' <te lu cottsctencGcuitecth'o fuHdt'e sur )e
confornnsoto rcti~ieux a une MHSciencecoHectht! nouveUe
(fneo)' bien faibtc eu r'rance, et qui repuserait sur lu
croyattcc a t'hn'iotahHitc de la personne.
« l'resftue tous ceux qui ont étudie h) question relieuse
et) Hosste ont fait mt-Htion du ooHtbre itHjni des sectes, de
icur vitalité, do ieurpropasaMde secrète, quoique sévëremeut
réprimée, de t'apparition spontanée de nouveUeshcresies. ha
progression continue du nombre des aiïaires contre ta reU-
{:ion,dont les juges d'instruction out été saisis chaque année,
coo(!nne bien ces observations isotees. Cette au~mentatioa
s'est fait sentir surtout les dix dernières années. Les chiures
qui suivent se rapportent aux neuf cours d'appet do la
Russie d'Europe (y compris la Pologne) tnoins tes provinces
battiques et quelques gouvernements éteignes du Xord-Hst.

W~flsltE1>FSJIFF:u!lt:~
;xWIOHE NOMBRE hYS:W
nESAFC.UHES)
1
\<;ÉE~ SUMttKEMSAt'tAtBE~t
cootre~t't'tij.iiuu jt cotttreiaretigiun

<8St :~C < '66


)8M 6~ tSUa 4~
i,' <S:'3
)8M M~ 1
l, MO
t8M ?3 tM~ 4M
tM8
181!8 ~5
j¡iti '189:;)MS t 3W
300
j889 8C2 1: tt~C ~M
~i
t890 1017
II

Depuis <884, l'accroissement est donc de 200 p. 100. Or,


ta criminalité generate durant la même période ne s'est
accrue que daus une bien plus faible proportion, n'excédant
pas t6 ou 17 p. iOOM.
L'accroissement n'est pas égal dans toutes les régions. « Le
nombre des accusés contre ta religion a augmenté surtout
47M t.XSKK >HCtuLom<t:. t8US-tKU9

ttaus tesprovmcessun'antes: Kovno. t'skov, Vitebsk, ~mo-


tcnsk, Voto~da, Kmtroma, Vtudimh', ~ijni-~ovgorud, 't'auride
et Pudutie. thuw ces dix gouvernements il y avait, eu !8i'!H-
)~U, t~ accuses chiure totat'; eu t~'U-tsm. tM~ u~uses,
suit quatre fois et don} davantage. Quatre de ces provinces
sont situées a l'Ouest et quatre au centre de ta Russie. C'est
dans te gouvernement du ~ijni ~ov~orod. nu cœur m<hnede
ta Russie, que nm~ateutation des crimes coutru ia reti~ioa a
t.t):'ta ptus furtc 3~ accusés eu t~S.t~, Il
HUCeu t8UU-)M'4..<
j)au~ d'autt'cs ~ouvet'MCtueuts,ta ct'iunuatitc reHgieusecst eu
decadeucf.
« Le uumbt'e pt'opOt'Uouue!des eoudamuespour duHts t'ett-
~i~ux est de !< pour < tuiniou d'hubttauts, dans toute Hus.
sie. Le ntaxituum ~tUpour t miUiou d'habitauts descuu-
damues se trouve daus tes pru\iuct;s suivantes Esumuie,
Lh'ouie. Cuurktude, Vitebi-k, P~kov, \'iadin)ir. Xijui-Xov-
~rod, Viatka, t'crtu. Shubn'sk, Samara, Sarutov, Kaxau. Uu
peut donc distio~uer deux re~mus séparées t" tes provinces
hattiques avec ec))e-!de Pskov et de Vitebsk (S provinces);
ta rej~iun de )a itussie ofientale (hassiu de la ot,;a et de
)a Katua d!x ou douze provitjces etnhrassaut uu vaste ter-
ritoire, des portes de \tuscou jusuu'aux contins de lu Sibérie
p. :'H! ~a
La crimina!ite reti~icuse ne coïncide ui avec le notobre des
disi-ittents ni avec la criminatit'' ordjuaire. « Ainsi les pro-
vinces de ~toscon et de Katon~a contieunent un assez grand
nombre de dissidents ~vicux croyants), mais leur detictuositu
en nu'tict'G de rctigion est très !aib!e. D'autre part, les pro-
vinces de \'tndhnir et mcine de ~ijni-Xovgorod sont ceosees
avoir moins de sectaires ~ue ~toscuu, quoique leur t'evotto
contre la religion orthodoxe soit extrême ~p. « t)u
reste tes condamnes pour hérésie ou ah)uratiou de ta toi n'ont
que peu ou point d'attaches avec les malfaiteurs communs,
voteurs ou assassins. Ceta ressort déjà de ce que les crimes
de religion sout fort rares dans les vittes où ta eriminatitc
ordinaire s'épanouit 'p. ~46 't « Les paysans, en enet, for-
ment a eux seuls tes 4 N du nombre des condamnes pour
crimes contre la religion )p. 2S~).
1) après les idées régnantes en France, on pourrait croire
que cette partie de ta statistique criminette de ta Russie
exprime t'intcnsitu des luttes entre t'Hgtise orthodoxe et tes
égtises dissidentes (protestantisme, catholicisme, israeti-
\\At.Y''H<. – t''tKMK< ))H !.A(:)UM)X~t.)TK4'!7
st'H<:)U.H<

tisme, is)))))))ou !es sectes barbares teitfs que te Skoptsehcs'


hvo. CeseraH une erreur. Le tttb)e!m suimnt tGdetnontrc.
C'~ttn))HH"n<tt'-i'n)tt')'t"<.t):t'i)t)i)).~it'')'t)f)';)i.<M.~p.tOtt
– 't'i-k'thtit. :!M.S
't!")'at)<)i')ttr~ ·, T.~
– ~.T
fh"'pt'"tt"htt)'
d<"ii-it'i~'ti~ ~i
– ')t"')ttUSU!)H.t)tS t.S

On le comprendra si l'on sou~e qu'à cote du crime propre


aux Skopxi <t'autocastration/ ):) loi patate punit t'ttéresie. les
blasphèmes. tes injures contre la n'ti~ion. ainsi que le détour-
nement <te la foi ortttodoxe. ~tatheureuscment la statistique
penate russe ne sépare pas !es bt:tspttemateurs des hérétiques
elle se contente de tes distinguer tes uns et tes autres des
Skopi:
Hn resmm' tes dt'-tits r<i};ienx en ttussie sont commis par
les paysans et non par les classes etcvces ou par te peuple
des villes. ils sont t'<t'uvt'cdes enfants de t't~tise ortttodoxe
ou des raskotniks et non des H~tises dissidentes ceux qui
s'exposent aux peines très set'eres, dont les frappe le code
penat russe, ne commettent généralement aucun crime contre
tes personnes et les biens. Cette catégorie de faits incrimines
<t cette qui s'accroit le plus rapidement en itussie. La sta-
tistique morale note ici t'ciMuche d'une transformation de ta
conscience cottecth'o. Dans ta Kussic rurate contemporaine,
comme ~ans t'Huropedu xvfsiÈcte, it y a a ta (ois une grande
ferveur religieuse et une dissolution du conformisme tradi-
tionne).
H est donc d'un haut mterét de rapprocher a cet t'gard la
société (te t'Hurope orientale de celle de t'Muropc occidentale.
HnFrance, ta loi ne punit ptus que les atteintes a ta liberté du
t'utte, et ce délit donne un nombre décroissant de pour-
suites. « t)c t87C à 1880, il y avait en moyenne m prévenus
de délits contre ta reti~ioa' de 1890a t8!'4 ce n'est que 65
ou la moitié seulement. En outre de t87<!a t88f\ il y avait
?< prévenus d'avoir outrage un ministre du cuttc dans la
période HMO-t8U4.il n'y avait pas un seul prévenu de ce
détit-tà ~p. 2t!2). H
En Attcmagne. la loi pénale est beaucoup plus sévère qu'en
France on punit, outre les entraves au culte, le blasphème
t.'Mtcur ouhtie 'ju'atot' ).t)'?K'~t' suffit )))' punissait)e!<
"tT''ns<t
&ta ))t~M)e
rctigifM' iMt'rhumation K i1
'jui 'tii-pufu 'tutcr<)v
!?!.
478 .<t)t:X)).')':W)!.)MS.it!99
L'AXXHK

public et tes injures contre ti) rt'tigion. mais on ne punit paa


le passade du ctn'i.~tiaxistnean judaïsme ou a une autre t'eti-
~h))tch)'t'ttt'nut'.(.'t''te ('')d<'t'<jtta!!tt)eutandi~))()t'c)('ssectes
t'eiis'Guses dt'ffndm's p:n' H~at Xcimotoins le nututn'c des
dcHt~ conh'c ta rdi~tun ta~muate ot Anonits'tf, du tmhnf
« il
p:ti:, M vr:ti di''t', (tuf fa ct-innnaUt' {;MtK't'i)(o. Ht) t88~,
y :)v:m ~H' dt-Hts rdis"x: ea t8tM, SH7soit p. )"U en
ptus.~ »
Dans l'empire d'Autriche 'ht Hot~rie Houcotnpt'ise'. uotts
nous trouvons en pr''sencc d'un ptn'ttOtncnesocial beaucoup
plus voisin de celui que nous a uiift't )a soeicte t'usse. La loi
{)tjmttudistinguei!t/t''<<««iMf~<).f/(dpstructiuadciarcii{i:'o)t,
qui est un crituc. et ta ~<(~f/ a t'Kgtisc~,
'/<'<-A'«'<<f(outt-as'!
qui est un dt'tit.t)p.<t défendu, comme en Russie, dffairf
pas')erunti'i'i<'duehristi!))us)t)cau))!)uh'<'t'uitf,dfn)~mc
que du propa~'r des sectes contraires a la reti~iou chrétienne.
Comme eu ttussie. cette ino'itniuatiou contribue dans uue pro-
portion extraordinaire a l'accroissement de la criminalité.

cusoAMSES;no)nbrctot:d par périodes 'K'cenna)'


–––––––––' !–––––––– TUTA).
~(;f!<Mr<t:u'<T)tt:<.A~Kt.)OX Mt.)TS':OXTt!K).AM'.t<:[t~
He!i~)ut)'.<~ir)itr;t: ):.)ci.)ixuni:<'u<ttrKjr<'ht'
i–––––––––––'–––––––
)MC-tS*u m "3 9M
t87(t-)8S!; <)< <t3t 3~'
t8SC-tM5 tt~ ~:M

En passant de l'Europe orientate à l'Europe occidentale, o)t


assiste donc a une transformation régulière des rapports de
ta conscience religieuse à la conscience collective.
C. U.

ALEXAXORE BÉRA!U). – Le vagabondage en France (in


t. XH!,u° '!8,<.
.U'cAtCM <'«H<Afopo~tec<-tMHMt'«<
L'auteur montre que le vagabondage n'a cesse de croître en
France depuis 1M6. tt a augmenté beaucoup plus rapidement
que la population. La statistique des condamnations pro-
noncées par les tribunaux correctionnels contre les vaga-
bonds ne donne qu'une vue incomplète du phénomène, car la
A\.U.Y~H<.– COHMtit
.<t')!t:m.):sf)E t.A <:)tttt)X.U.)TH479
9
jurisprudence est foin d'être unitorxte et h) sévérité tuin
d'être partoute~ide.
])<'tM<:u )K{«, le nombre des attaires est de ~H dix ans
ph)~t.)rdnestdeH':t)t):d('t~tt;t)8t!'))tatteint~~<de
!M(!<!at8T().79f)3:det~u)8~.tf)0<)0;eut88Ci)e'!tde
)8 ;i~. en <Ki)0de )'t H8.Ce nombre (tef'hit (tue)que peu duns
tesqmdt't'!mu<'<'s8un'iuttt's.
Le ~t'u~rcs du d~tit :t ft'* a peu p)'<*scontinu. Ou si-
t:)H)t<'un reçut de )MMA )8t;u. On passe (te ~tSCaftau'es,
''ttitftf tncyt't! entre )S;!) et !8~ u ;)?:! dans h) pft'iodc cum-
pn-.c cutn' )8:;Cet iMt!()et a ~(M) entre )8~t et t! On peut
si~n:))ct'un ~era)):t!sse)))<'ntdet88Cu 188~et de t~Ui't )8m.
L:)i')i sut'ia rétention rendrait compte de cette h'~re
décroissance ({ui n'a p:tKt'tt''dnr:tb)<Le recu)du\bon-
di~<' pfndaot ia peri'M))'itnpet't!)te<te~'ntit an contraire être
itHti))m-at'H)t<-()dt)ctiundutibreec)):)nj.
t.s va~ttonds conh'ibuext a la t'eci<ti\-cdans h) proportion
dc~p. )()<).
i.'autotr estime que te nombre des \)~:<bonds est en raison
ittvo'sc tte tu prusperite t'cuntmnttm' du {~ys. (~'pethtunt it
disthurue te vagabond dctinqmmtet t'ouvrier n'duitua Y!)!{i)-
h')t)d.)~' par le ch~n~e. f.<' pretnier est un pix-asite dottt ta
(-aractt-ri-itique est ht paresse. S'tontt's saisons on le voit
j'ass('r''trt'p:)<;ser du ~tidi au Xord ensuivant tes voies natu-
rette.s. c'est ù-dire tes vattees de la Seine, de la Saône et du
m'one. (:.R.

)t) )t):nt' t))-' Pt'Y. – Vagabondage et moadiotte. CtMMM~tt)-


t-f/«/tf<'</f <« /<)!M< M<ff~tfCM~- P( (~ f-Mtt/t'OM~C<<M)!t'.t-
~MCf.t Vot.

).:mt''m'ut)';f'it!Mt':tt!tcout't)'nj)j)('tdt'Uij'))),:) fait une étude


titi.pt'' et ';«)n~:tt':tth'c t:t t'~istatiffu sm' h' \'Mi:!tt")n<tag<' et lit
tu
t))~))di< itt\ /1cllllo;lal,~
m"II,Ii"¡I. )) c"ns(itt';.Ies
))<;s.1i\'N'¡:l'n.~l's
<)h<'t's<'n''ps tent)c
())'')f'~t<k's
(lI'or.mdes !nll'eI,h'slégi~lulions
tugi~ation'!
t)i)ti"n~''nrop'fm)cs -iurtf \t):")n'ntt!~c. L:)tt~is)nti())tft':m'n~e
~t ta pfosrtftom'f'u~f<t<: t"utM. Mt';ne fait nucune distincticoentre
v:)i::t)<t)mttt'nct-asionet te vaiMt'ottdtt'ttahitmtc, <'n)r<* t'outtier
>:)tKtr.tViti)et t'h'xntn'' ')ui t'ofu" touttt'Mt'ai), entr'* t'iMUrme et
)ht.t)Hmcvntittf',c))tr'')emi))et))'ett'.mt)itt't.escrimina))stes<te
)<-<<)('c):)~~)f)u'' convx'anf'nt'{ttc te vacahon'inp' et tu m<'ndicit6
ne ~ont p:t-;en eux-m~mesdt's faits tt~tietueux. – Cette t~istxtion
dt'itcoaicnnese tnonh'c incHicace,surtout depuis (juc le régimedes
f't-isonsest devenu plus huntain. H faut donc. eonctut fauteur,
;80 t-'AXXKR SOaot.OCWH. tS'JS.tMM

t-~ftnm<'t-iat~uishtttt't)<')tyi)<tt'f'tttti~u)tk'St)i'itint'tntn''t)'s:)it-t'!«'t !l

<.u)'t"utn''mKani':t'r('.t'-iis~m"'d')ntt('t<it\)ttd"it'tt'v<')tK-t:'i~t<<
C.'<-

X[ t:t«Ut)-:)t. – Die Sotbstmordo tm Kanton ZOrtoh inVergM-


mit der Zahtder Ver brochon '< .««<-«/<'< (/««.< <'«~<)«
chung
~A~
);t /'('~t/<t'</) ~'<t"t'~e'«'Ae .~o~< OMS.

).tut'-m-tthtn',tt':[j't't''t'"))t)'t~)'<'tnht')''('t't'tit't.-a))t~nat,):t
t)t!tt'rh''t)u'i.'ht'tX')t-ich')''['))! tS:t~~tct~'t-rh<))H'ti':t)'p")~
.-tt.ntn'nt in'«<-<tuo'i)n' (h) sait.)m'<mt"u'X'u-i'-)t

(".Nt't'nt)'"<)'i)ht"i''<i<)'t't't~i't''t!'f"')'
ti<n-t.'K')'t''('< <<<))!. )U"')''pt)i<tt'u)i)i'-))tt)tsi't'))'.
t)<- ~M 9*2 ''f ts.n <'))'' s't'st c)t'v~t 3M 7:~ ''u tMt).

t.ui''id<)'.tm'itau)a)'chest)iv:mtf:

ft..t)(:t7;tttiiG 9.t'ui''i.)t.'<)""tH')OUMh. O.-tSUTtttSK M.


)h't)it't)S! )~.S t~à~~ ~.S
[)..)MTitti!i tt' th-ti!!f'tt!ii)<i
A').d';t'')'')(!t'!)"t.m~<'nmiMtitL'!tt~Ut-tO()0)t:tt)it.tt)t-')c
)OuH'LntUa)'.<:8.t;t,t.f:ï!

).(. <:uif'idt":«'t)t''Xt:pti"nn'')s <):)))<):t)'"['tuati")tdt"; prisons.


t/.tUtettr("'tcuttdttit''t't't")'f<)m't<ui''id''('t)~cti)nt'"nt)!)
m't't~
)uist'')f')ni')tdn[ti'tt"))tt))<'d'une mor.-t)it'f.)ih)<t un !tch'd')ic-
tttt-uxc~))dutt!)u'ti''i't'hntt))n~<t'nn''m~t-.ttit~)<'v'
<:f'H('t-f)))c)usit'n<t"n')"n'o)),n')nut)<'indttt-t)C)):)p))uy'~?!n'
tcsdunn'<stati-;ti')U'=.t)<'st~tr!)n(:cd':(iikur.d'*p)'M''nter)'ac-
ct'')i-spt)tfntdcs :nicid''s c~n)t))''nndiccd'unf'<')<'va(it)nde):t
muratitc. ('.H.

t.~SCH ftt!<)m}. –BeUgioaserSelbfitmord und seine Beziehung


zum Menschenopfer !S«<t')</<)'<<jyft'M.r ~<< r~/mt'h <w
t!~&<M,tM9, LXXV,p. 6Metsuiy-.
.«(.-ff/«.-cAMMK"tt,
At~ic)'' int'r'Utt ''t tr~ Jocu)n<;Mt'oH i-ont ~t'uH)"!s )M faih de
sui'-i')'! r.-)'n-t)x )''< j'tus <:at-act<h'i'.ti')n'?s;tit partie cox.~ct''?': a
t'tntt'* est t)ot:t)n)))''nt tt~-s comptUp. t.'autett)' Otonh'c ()«'* te sui-
cittf tctuiit'ux n'a J'abut't ctu qu'une forme du sa' t'ifif' huttmin.
C'<'st unsacrifice oft ):( vi'-titn'' ft te sao'ittcotput' 'ie confondent. )t
c.tdcstinM apaisf-r un.; ttivinit'?; aussi <'st-i) sut-tout d'usage dans
tes m"tn<-t)tsde d~tt'oss'* putdi'fnc. t.es t;roy:nn:<'s retitticui-es nu de-
tc-i inincn~atuts h; suicid'' <)ue parce <)u'p))e.<sont mises im serncc
d<' nt'~itt-s ptus jM'opt-ftnott tnot'aux (amom' tte ta patrit', de ta
fatnittc, etc. C'est seulement une époque utt~tieure ftue le suicide
A:<.U.YS)H.– MKMM ~)')iCtAt.K!tUK LA <)tM).'<At.tTH 48t

amaitctept'ati)tMecotMt))fttu)Moye))de))!utici)!t'tp)ustotet{t)M~
c"n)p)'t''meot itux joies Jtme autre vie, jn'ut'fuit'ce tx'<ttde et
s'asbUtet une ))t';ittett<eexistence. Sans doute, ces )'t''ucctt()atiou!s
u'ctaieut pas absentes du.suicide n'tijtieux, des )'u)'i~it(e;t<tHi.<enes
étaient au second pt.ttt. t/hutotoe 'pti se .a':< itiait avait, avant tout,
en vue ttcca)t))''t'ta divinité et ne pensait tjo'a~cessoitejneut aux
h~ttetices t'<')i):ieuxtjtt'i) pouvait n'tix't d'' s«t) a';t< Att'r )c (<tnp~,
)'it)))to)'t<HK:<' )'<<))t'ctivt'Jf ces <t<'u.u)~)t<s de mobitm se tcuvrsa.
UK''ut at~t'Atf suieitt'' txy''ti')(n\
~uu*.ct'uyoos vu)o)ttit')'s <)U<'le suicide < fH~it'M est en tMppot't.
avec )t's)it<'s'tc)itt':i''t<.f)Mt)'i bief) dt's cas. t')'t)'t'st))u'tttt''vm'tët6
du''ittriticf))U)))ai)).M:tis<t-i)t)ic))C('))!)it)')))'')''suicide tuystique,
c'cst-A-Juf t ttct<')):u t'tMft un ttunum! fi'* tMu par untom' 'te t'uu-
Jf)A. ttc suit, lui !tus-.i, 'ju'tHte t):tnsfut'm:ttion de ces p<atit[t)es
at'chaï.)ttt"Lt'fMitt[M'itiif)'t't)cuutt<vucc'tt<<c)u't<"itnctneii
pfUj'tt's n't'st jtiis mtf pt-<'m'< H))fut sf tsit' <))? ct's th'u.x suites
tru<.m''st'<'t'u.<t'nt'.Mt'ut))tt'!t))~f"tt'ttt'itte<<i.ui)'))ttteuxt:u)tcuum
't'utt )))'t)t<' tronc, Mmst'tt'c d<:tiv&it'un df t'.utttt. K. t<.

t.ASOt ~tttot.uu)). – Bâche als Sotbstmordmotiv (~«)<'<'</e


par
C~A<M,t8f8, t.XXt\ p. ~t~et suiv.
<'<'M~('«Ot'<
))a))!.n') tuH<:tufttt!t)y~ ici )m')M'*ta)) tit'<«i<;t-j). 39M;,St~'inmet~,
'?ttnti:mt t'usit~f; du Uhm'ttH, y avait vu un ça'! de suicide ))at'vcn-
m'a))<'<).:tsct),(juij):uatti~uu)<')'t!tt'ti'')t;d''St''iuH)t't):)t';Uttiua
t;t':)nd))"))tbt'dt;('a'.d<')!nicidt'sd~t''t'n)itt~))iHC(')u't)tcu)ut)i)e.
).!t)'r:tti')U')tMttH'sr<'t't~'nt''chf'i!ifs))tituitihuu)<'sp<'uptcs
~d<'n)ictvi)t'<fs.(tnct<)it.('vt-nj.:<'))'ht:4'.At~'m<'Mtd''suttC)t))('t<«
''t)'-f'tt):t)tt<)u'<-tt)t'tu:tttt;<(t')'t'ttdtttt")tt.ut)':)ui!;d'tj{t',
d''ti''t)ttt))''fut'Ct'reduUt!tt')<dt'Stt(tt'tt')C(')t)Xatttittt<dc):t(tUt'))f
)<-vivant )t'')wttts<!s«t)'-t,tuh't'.t.t"!j)''titscU<nnnb)t' ont iuns
tnttnuyutte se V)'t))!<'r<t'sjtui.'>:tnts.Kn)~m'i) cas, tf suicide a
U'u sur ta pt'ojuit'-tc <n'<tt' d).' cutui dtm) '~n v<')ttse Vt'ttjijet' c'est
– A nutet' qut',
'tu'un \'<'ut t:outatuit)';t' ('' miti''u dans te'tn'it il \H.
!t:m~certains pays ~'h<'x t''s Ttittkit.<, tes m'~t'<-s de la <.ui))<e, tes
'.))it)u)S,ctc.),)'Htatint<')'Yi''ntetfrap))t;seV'-t't)t'l)tc'-)tU(tUiaete
i.)causcdecesuicidt'.t't-fu)s,sa))).'ti'.cne:ithrt'dr('uttt)etai)co))-
fi<t(tte,i)est )ui-)n'hnen)i:-a)n"tt. Connue, en c!)'id'homicide pru-
j'tetm'nt dit.)t'tmitt'o)''ttt est moins sévère. i)~'Mitd<;<jttet'<'sp)it
tt'u)) suicide d''c<' g<'nn' )':<~s)'))om plus redoutahh'et jttus diiticite &
'-ati<t'ait' fjuc t'an)'' d'm) homme assassixe eu)*h)cutoe des juges
))'; fait t))t'intitet-etdev<t))cct-celle du moc).
Uaos !(' metnc toute du (J<u<t<M (p. tti6), )c cootte-atuit'a) Kuhnc
comptete t'a'ticte Je Litsch en ce qui concente le japon.
E.D.

K. DL'NKtMM.– Annfie socio). (it!M-tt)M. !tt


4ë2 t.'AXXHt: !<t)(:MLOOtQfE. M98-t899

WtLCKH – Khtdemiord bei Naturvoetkerm der Gogeawart


<<c.t les ~)'<M«h/< C~&tM,
uad Vergangonheit ~«/~t(<'t'<W<' <898,
LXXtV.p.3H.
M. de Luschan avait renMH)a<?<(U< d:ms l'ensembit' dt's ct-dnes
mftUt'~ p:')' )ui aux ttcs C:unu-i~, t~"<h-mmcs n'):m'nt que t)~s
f(u)'t''m''ttt t'pn~c))tct's ;22 p. tM;. itckf attribut- ce fait Mlit prit-
tit)uc de t'infauttcidc fcminiu.

R. RHHYCKËH):.– L'atoooUsme féminia, t votutuc dL-ta ~<4~u.


in-8", 2~:t p. Lyun, S)ut-ck Patifi. Mus~M,
~~Mf- (le <v<'M<'<«~o;;<t'.
i899.

t.'aut'~u' st'tnht'' '~rc plus j)t''?uccu)"! de d'~un'r une id)~<'d'' h


tjtt'ndttt'<* anti-atct.'otitpn' t)(n'd'' ttait'')' tt'suj'-t ';))o!si )':tt' lui. tt est
vrai fjtt'it prcft.'ss'; ta Ux'sc de )'h~)-~du-at'u"ti'<mf '-t <)Hf.df-s )m~,
t'cxi'i.h'ncc et )c dtMuj'pottCttt du ru[c<utistite paj)'")i h'~ f'-nune~
n'<'st ptus qu'ua :t'-p''ct putticuHct- de la d'i!H~t'cs<'t'n<'t' t'thnique
et .su):i!t)c.).M t'o))ch)!.iun i-crait dun'; '~t'i) n'y :t p!)s d'atcootistne
féminin ;tu sens {ttut:~ du mot. Xons ne Yt~'un~pas que l'auteur
l'ait tircc. R.

ALPHE~OVtTTOtUOnL'SSO. – L'aborto orintinoso (A'f<)'or/pmM)<


en'Mt'Mf~ bt-ochut'e ~r. it).8", i!t p. Xuptt's, Ue Att~'tis et liel.
Iina)-i,tM9.
€<-))'' btfchtu'' '~t )'' tt'xtf d'uti' conf~«'!)< f:)it' u XaptMS.
L'uk'ut'y cht't-L-h'' )''rtU)d<-)tt''nt.sm')'-qu''h'<'p't'it)cti)))itMHt)u de
!'av(')'h'm''nt. < ft-inx' ))'st pasi'att'ntat :)Udroit d'un'' p~t-soon'' qui
n'Hp:)!' une ''xist''nc' pt'upx'. mai- <cst la i)''s)on d'un dr<it d<' lit so-
cictt?. Laso(:i't<I-psttmc (.umLinuison d'~nfr,:i<-s tuora!<'s qui doivent
sans cesse 'ho rcnomct~t's. La .S'< t't'fft' est u))'* condition de sa
dur~; ):<d'tturti")t de-; t-xt'.tftm. huntiiint's. t'n voicd~ dt'Yfnir,`
att';nt'' d'n'' ~rm'ctf'entà lu c'Xttinttit'! .sociatt'. < t!.

R!V!f:HE. – Évotution du vagabondage, 7?<'<~e«t(., t89S.

SPECHT. – Die Seibstmorde unter der aiederon SchJffsmanm-


sohaft (~«t't-'t/M <«': fc< M«<f/u~, Suxiute Ptaxis, tSW,n" 3it.

HtWKL. – Suicide in ïmdia, Lippiuut'tt's Muuthty Ma~a~ine,


juin H~.

(:nOTJA)tX. – Der AIkooUsmus naeh Wosen, Wirkung und


Verbreitung [/f~caM/MMt' «/ M<t~xrc.<M << «'M c~MMtOH).
Bibtioth. f. SfHahviss., t.. Wi~and, Hmitn.
ANALYSBS. ANTMXOt'O~tB CMttUOfLt.E 4()8

V. – AKTitROt'Ot.OGtB
CR)MtNKLt.)S

C.LOMBn080.– Le Crime; Ca-uaea et remèdes, 1 vol.


gr. in-8" de la H(~<tf)(A~/t«'
otft'ntoftutMfc <<M
xc«'Me<<
socio-
~<«M, 583p. Paris, 189:).
Lombroso en composant ce livre Mcu un double objet il a
voulu montrer que t'anthropoto~ie criminetie, bien loin de
rabaisser l'importance des facteurs sociaux du crime, conduit
au contraire ù les mettre est relief et u en appr6cier exacte-
ment t'eth-t; il a mis eu évidence ksappHcotioas
pratiques
que dicte la coottoissauce du déterminisme biologique et so-
ciotogique de la crimiuatite. Hu regard de chucuue des causes,
ou mieux, des couditious de la formatiou du maifaiteur, il
montre les remèdes que chaque société peut
appliquer si elle
tient compte de sa culture et de son développement écono-
mique. Les adversaires de t'ccoto naturaliste devront lui
faire désormais un autre reproche que celui de
pousser à
i externunatimi des délinquants, car c'est sur t'apptication
des « .<M<'<!<<<)<f<w«<M~ » que Lombroso fonde ses principales
espérances.
Le livre est-il un testament scientifique ? ~ous t'ignorons,
mais nous ue pouvons douter qu'il marque une dite dans la
science criminelle. M marque le moment où t'etude anthropo-
logique du malfaiteur conclut consciemment a sa propre
insuflisance et fait appct à t'ctudc soeioiogique de la crimina-
tite.
Lccrime, seton fauteur, a une finatite; ou nepcutt'ctiminer
totalement même en agissant sur ses causes par une série de
moyens dont l'art pourrait sans cesse accroître la puissance;
il faut le transformer, c'est a-dire fuire du criminel un
agent
de la « «i/Mt/wMc MMtCfrM'Hf M,de t'attmnce pour ta vie.
Mais qu'est-ce que te crime? Négativement, cest la régres-
sion des penchants sociaux et moraux acquis héréditairement
non pas seulement par l'humanité, mais par les mammifères
supérieurs. Positivement, c'est t'irritahitite des instincts onea.
sifs et destructeurs ainsi que des instincts parasitaires. Telles
sont les idées générâtes qu'exprime l'auteur toutes les fois
qu'it veut élucider vraiment lu notion du criminel atavique.
Le crime a sa cause profonde dans tu lui de régression. Cer.
484 MOOt.OOtQURtMM999
L'AXXtSB

taines conditions météorotogiqucs, physiotogi<tues, écono-


miqueSt sociales. déterminent ou t'espëce humaine la réap.
parition d'un mammifère inférieur, exactement comme ou
obtient te feuillage du ctténe de l'époque tertiaire eu conge-
lant une des racines du chêne actuel.
C'est pourquoi les facteurs sociaux du crime n'agissent pas
d'une façon unitatérate. La densité du ta population, la civi-
lisation, l'instruction, t'athnentation, la richesse, t'utcootisme
même, peut contritjuer, chacun selon le temps et le milieu, à
accroître l'intensité de l'activité criminette ou :'t t'affaiblir.
Cotte thèse tait t'iutéret principal du livre de Lombroso. L'ac-
tivité sociale détertnine l'apparition des diilerentes etasses
deb crimes, selon qu'elle irrite normalement ou anormale-
menttes tendances organiques et qu'etto dissout ou développe
les penchants sociaux et moraux qui teur font équilibre et
inhibition. C'est ainsi que l'instruction populaire et t'épargne
ntïaibtisspnt ta criminalité en ttatie et t'aggravent en France,
que la condensation de ta population fait disparaître le bri-
gandage dans les régions agricoles dé t'ttatie et détermine
dans les grandes villes do ta France, de t'Attemagne et même
de t ttatie du Kord une aggravation du taux des attentats aux
personnes; que l'abaissement du prix des grains tend à rendre
plus rares les délits contre la propriété et plus fréquents les
viols. les coups et btessureset même tes homicides, tout au
moins eu Aitemagne et en ttatie. Il y a donc correspondance
entre t'équitibre social et l'irritabilité maladive de l'individu.
Le remède véritable à ta ennnnatité ne doit donc être
cherché ni dans ta peine, ni même exclusivement dans les
substitutifs pénaux conçus empiriquement, mais encore
dans la symbiose universeth', dans t'attianee des formes do
lu vie. H n'y aurait pas eu de civilisation progressive sans le
concours des hommes de génie. Or le génie est voisin de la
criminalité, car il s'accompagne toujours de ta régression
morate dont te crime est t'etlet et il implique t'épitepsie psy-
chique, c'est-à-dire t'extréme irritabilité des centres nerveux.
L'art social devra doue tenter d utiliser les criminels ainsi
que la civilisation spontanée a utilisé les hommes de génie.
Lumbrosua montré en somme que, pour produire un crime,
il faut l'union de deux conditions, d'un côté un état (le crise
éprouvant une société en voie d'évolution, de l'autre une ré-
gression morale citez un individu it nous laisse deviner que.
pour remédier ta criminalité, it faut perfectionner artiliciel-
.CALMES. – AXTXMPOt.OCU!CMU[Kt!t.Lf! 4<M

lement, sous le
nnt anna te nom
nom ttn
de extu<«njtp
s~MtKoM,ta ht nnutitn
ttnatite !n4ttt<tt<antn
immanente à la ta
société. !t resterait, selon nous, à montrer que )a régression
individuelle et tu réaction de l'irritabilité ont leur cause
unique dans t'état de crise de la société. état de crise dont le
climat, tn mec, t'atimentation, ta t'ichesse et l'instruction suut
de simples tnodHicatcurs. (I. R.

YENTUtU(StLVtu).–CorrétattonspsychosexueMeB, trad.
fr., 1 vol. iu-M"de la ~<6<tf)</«~«t'
<<€<«ttt<Mo<<~tt'.
t'itris et.
Lyon, Storck et Mussou, i8u9.
On peut concevoir la criminologie soit comme uue scieMCo
de(!Miesoitcomme t'uppUcattoMd'une philosophie bio!(~i<)ue
dont h sociologie elle.même ue serait qu'uu aspect. Nous
soutenons dans cette pubUcatiou ia première de ces thèses
l'auteur de cette puissante esquisse est un partisan de la
seconde. – Yeuturi estime t <)uela criminatite correspond
il une moustruosUe de FesprH que les maladies meututes
répondent toujours à un trouble des rapports entre l'individu
et ta société qu'elles sont tiees à une anomaiie des fonc-
tions sexuelles. La nature humaine ne se rcatise point dans
l'individu, mais dans l'espèce. La criminologie bieu conçue est
donc une psychiatrie de t'nomme sociat: c'est pourquoi ette
est solidaire de i'etude de la vie sexuelle, car « la vie psyctti<tuo
rcpreseute la vie de l'individu limitée entre la naissance et
la mort; la vie sexuelle, celle de t espècequi se perpétue par
e))o M.
L'espèce vit dans la totatite de ses membres; il ne (aut donc
point la chercher exclusivement chez ceux (lui en réalisent le
type moyeu, chez tes « indinerents o. Les « caractéristiques u
sout nécessaires au progrès. Mais quet peut être te rote social
du criminel, c'est-à-dire de celui qui manque au plus haut
dc~re d'uniformité sociale et qui nuit à ses semblantes en
s'écartant des croyances et des habitudes admises? La soin.
tiou de ce problème, c'est que te criminel ne, celui qui com-
met le crime par une reaction spontanée de sa nature, est une
/M «««ton a~'t~c< il reproduit abrcviativement un f«r«<'<<'«!
<tqt«'qui jadis a rempli son rote en luttant contre les abus de
letat social, tt se distingue profondément du délinquant uti-
litaire.
On souhaiterait que fauteur de cotte hypothèse tut ptus
soucieux de la preuve. At-it au moins forme une hypothèse
486 L'A~K SÛOOMHHQCB.
<8M-tM9

simple et cohérente? Nous y relevons deux difficultés. l'une


au point de vue de lu philosophie biologique, l'autre au point
do vue sociologique.
L'autour, comme les comtistes, identifie la société et l'espèce
humaine qui. a l'en croire, marcherait de la vie individuetie
vers ta vie collective. Mais t'écoto de Comte professait la fixité
des espèces, et le concept de l'espèce avait citez elle le même
sens precisque chez Cuvier. Au contraire V. professe le trana.
formisme, et le concept de l'espèce est citez lui si fuyant qu'à
t'eu croire i'hoHune et lit femme proviennent do deux espèces.
animales distiuctes (tt~ partie, ch. n).
Au poiut de vue sooiotogique. la pensée de l'autour est plus
indéterminée encore. Le criminel est celui qui manque d'uni-
formité soeiaie, mais V. nous enseigne ailleurs que la mot'a-
lité est le privilège d'une étite et que ta classe ta plus nom'
breuse en est toujours dépourvue, car ta société est <*une
stratification dont ta richesse est l'agent < p. &Met 238)
Bref, les emprunts au eomtisme s'accordent mal citez V.
avec les déductions tirées du transformisme. G. R.

A. LACASSAG~E – Vacher l'éventreur et les crimes


sadiques, t vol. gr. in-S' de la ~<M<o~)M Wc er<Mt<MO-
~f, 3t p. Lyon et Paris, Storck et ~tasson. édit., t8U9.
Cette publication contient une étude medico-tégate sur
Vacher', trois études sur le sadisme~, deux études sur le vaga-
bondage~, enfin lu reproduction d'un article de M. Tarde sur
les traastorntations de t'impunite. La personnalité de Vacher
qui était vagabond et qui commit des crimes sadiques est l'oc-
casion de cette accumulation d'études hétérogènes elle en
est le seul lien.
Vacher était-it responsable au sens tégat du mot? Le vaga-
bondage n't'tait'it pas citez lui le symptôme de cette maladie
mentale niée en France par la science officielle et que l'école
de Turin nomme t'~f~ttc «w&M<«<o«v" On comprend que nous
ne voulions pas agiter une telle question. Aux atiénistes ita-

(1)P~ex t it 153,f~M)))tt-tt;e <do)e<<e


))!t)'<*<:<<!< t'acAe' p.SSt.et)'aM<o~-
sie, [.. S)t.
(~t/.? MMt~MM f/f "fK/c le m</«tM)~ )<:trle <)<K-)t'ur
Mittt-tttt.– Le
«K/MMX* HM~'««<<~t'Metic la MtM/cc'ne ~/f</e. tM cftmM~<«<«et.
(ït Lef<r~a4«M</o.'ifFCM~'MHcc,par A. B<?mrttanahjt: ~)tr<MU:i. les
M~«t«)t<& c<'fMM<p. 30t.
ASAM'StM. AXTHMCM.a'UR CMMtSKM.R 481

liens la tAeho d'apporter dos prouves plus décisives qu'ils ne


t'ont fuit jusqu'ici, Il u'en est pas moins vrai que nous ne decou-
vronsaucun lieu outre lesadisme. porvorsit6 moratoou 6tat psy-
cttopattuque, et une matadie sociato telle que le vagabondage.
Kn eHct, le t)' Marciat. coitaborateur de M. Laeassagne. ne
dennit-it pas, d'après ThoinHet,le sadisme comme UMvéritable
état psychopathique ?'<Trouver dans une souttrance do degré
très variante, tantût t~c, tantôt s~~o' ou d'un ratthtctnent
atroce qu'on /«~ inniger, qu'on eo~ inniKer ou qu'on inf!ige
enfin soi-métne il un être hmnait), la condition toujours néces-
saire et parfois suffisante de ta jouissance sexuelle, teUo est
la perversion de l'instinct genitat que l'ou désigne sous le
nom de sadisme, »
Au sadisme répondrait le HWw<«M)<'ou le désir de subir
de tnauvats trmtemeuts de ta part de h personne annec~.
Sans doute, d'après Kratït Hbinf;, entre ta vutupte et la
cruauté il y aurait une connexion physiologique qui est la
cotere. « L'autour et la colère sont non seulement tes deux
plus fortes passions, mais encore les deux uniques formes de
la passion forte (p. 2K)). Tous tes animaux et tous les
hommes normaux seraient donc sadiques à quelque degré.
Mais te sadisme homicide ne serait-il pas la conséquence
d'un extrême affaiblissement de l'inhibition et par suite un
cas pathologique? M. Lacassa~ne estime, il est vrai, que l'im-
putsif, s'<<M( tMt<'«f~ent.doit prendre des précautions contre
lui-même et devient légalement responsable s'il ue les prend
pas, opinion eu somme fort plausible. G. Il.

KEH.OH(Aucti). Crimiaal Anthropotogy im its relation to


crintinalJnri8pradenoe..4MtF<'t't'.7«m'H.o/S'oct<j:unn')'ct«Mrs
~M~ t. t\ p. m3-MScm:Kt-GM.
Msumé des eonsCtjUCttCKS prati()û<'sf)ui pfUYcntitre d<duHesde
Je jit
et inuncttctant au point de vuedf ta peine <tU<;
)':mtht-o)tutot!!c
procédurepcMatc.

LOMBHOSO. – LeaozioBidoU'amtropologia orimhialenoi peo-


satori antichi fOt~n~~t'e M'tM~f~ <<M f«M<«yMt<< liir.
M, tt<.
<!Ct'ett<.<<t<~t)'«<o,

())t'<te<!t8S.
'-<'h)M'tt'inn~af'uxt!:n".tuts-
~t nu MumttcSactu-rMi~och~ttia <))-<'nt
')< t«U!ises ruxMttii, Job, la Ft~ttM
le .<)«M<f<t /t'< A<<~«-
«) /OMt'<'Mt-e!t.
X'Mt t)M~fe<'tONt.
CfXQt'if:MRSRC')'KJX
SO<OLO<H ~CUXOMtQUR
f'at'M.t'tt.tS'jotsStttt.tXt!.

r. – ËTt'PKS':6s~HA).HS. MËTHOt)OH"E

.t. –C()X(:K)'T)"Xt't:Htt;tKS':HKTMf:T))"))K )(

THORXSTEtX VERLEN. The preconceptions ofecono.


w
mie science. 1 f7.M ~<v<'o<)<'c/)~ ff(;Mo-
~« .fCft'Kcc
Mt~Mf.tl. ()tMr~«')tf<< ~Harvard Ut)ivcr<
o/'Mf~tOMt/M
8)ty),janu!)ry t~M).
En économie comme dnns (t'nutres ordres de connaissance
t'esprit même de lit science est passep:u' diverses phases cet
essai veut en présenter qufiques unes. tt s'agit d'étudier les
« prcconcepts dcst'coxotnistes a divers motnents, leur idées
reçues, leurs postttiitts itnpiicites toucitaut t'objet et ta nature
de leur science, teur attitude itttetieetm'tteat'c~ard des phe-
nomèMesconsidérés, teur constitution d'esprit scientifique.
C'est a peu près un lieu commun que de siguaier chez les
physiocrates le '< preeoncept des droits de nature. Maissi
on en a souvent si~nah; i'inthtence sur tours plans d'organisa-
tion et de réforme soeiate, on n'en a guère montré t'impor- ']
tance dans ta structure même tte leur théorie, dans leur t'ons- '<
titution intellectuelle ette-ntétne. C'est par cette attitude
d'esprit cependant que s'expliquent vraiment le point do
départ et le but de leur système, ta classe des faits qui les a
attirés et l'expression même de leur doctrine. L'économie des
c
physioerates est une théorie de faction de la loi Maf)«'<'«<'dans
son aspect économique. Mais comment est conçue cette loi
naturelle' ? La grande loi naturelle a te caractère d'une ten-

(); « t.x t'tis natt))'))r"s«nt'<u)<h\)!j)ti'soattmnth' – Onen<n't


par luijthy-ti')~')'' '-uursn~)'' ')';tout<;te)tMt)t<'t)t de)\M''trcna-
~hvsi'jUM
AX.U.Y9RS. – tSTUMS C~H.U.Ri! 489

dancetravatttanta uneHn, t'accomptissementd'un dessein.


Cestois hnmuabtos do tu nature se rapprochent ptus (te t'êtes
deconduite, decanonsmoraux ré~issantta nature que deRéne-
ratisations des séquences mécaniquesohservées,– tes phéno-
mènes de séttuence mécaniftne étant seulement des détaits de
l'action de tu nature se conformant ces canons. Cette action
tétéotoK'quo ne peut être entravée que par une activité d'es.
à
pece tétëoto~ique aussi, par l'activité humaine le remède
ce connit possible est d'instruire les hommes des lois de
l'ordre naturel. Le trayait de ta science consiste doncàdétermi-
nerd'une part ta façon dont tes causes do l'ordre naturet ))({i8-
sent confonnt'mcnt aux lois de nature (lesquelles tendent au
plus grand bien de Fhutnanite) et d'autre part le principe de
conduite qu'imposent aux hommes ces mêmes lois en vue de
ce bonheur final. La théorie économiflue s'occupe de ces lois
dans l'ordre physique en tant surtout qu'eites tendent au
bien-être physique de l'homme. Or la grande fonction à ce
point de vue est la nutrition, t'entretien de la vie de l'espèce
humaine. L'industrie humaine sera donc productive, au sens
économique, dans la mesure où elle augmentera le rende-
ment des processus naturels d'où résulte la base d'entretien
de l'espèce. Tout ce qui constitue un accroissement matériel de
cette provision de torec vitale est richesse, et rien d'autre
n'est rifhessc, l'appréciation des hommes sur la valeur des
biens n'ayant ici rien il faire au regard de ta valeur absoiue
fondéesur la grande touvre de Il nature. La théorie propre-
ment économique peut s'arrêter ici mais dans la pensée phy-
de
siocratique, derrière iaXature etses lois, il y a un Créateur
en
qui tout le bien de t'univcrs procède en définitive (mais
définitive seulement car ce Uieu n'intervient pas d.ms le
cours de la nature otabii par tui;.
Ce système de pensée se caractérise aisément it est essen-
tieHemeut «tOMtt~f. C'est un animisme peu grossier, étevé;¡
mais l'exclusion du déterminisme, des séquences purement
causales est manifeste et t élément tétéotogiquc, large et
eompréhensit assurément, y domine bien toutefois. L'origine
tun').<~ittvu)nn.')(th- t'hts tmt"t.'t< t!HM)'ttt)~m. – Oucnt.-th)te)
)tM')).tin'*t'otth- OM~itt. t-uMhn-tm!
().trh)itnoriih:fit)-~u ')<}tout';acn'M<
&t'-mh.'t~tVAt'tU)- ~i<t.'ttHtK:n~ k t'tu~tmu~!Wi< uu n.-nr.;ttUoxti! –
C. t..itf.tt-OMht t<t<«'M<~M''e~<
t't--)a'.)tt));.)";))«
Mtt..)tt)btu 't\.u~)e~hunnnfs
hmxtm'fs<iuiv.'t)t
'-)tou~.stt's))Ui!.s.t)t<-); <tn'~uutni~u t-t's).)is.sonvetiitu.
institut.~)mr)'t!)r<- su)))-U)'!''«'-s .-uoti))t)(tUitt)h'.<t'(
it-n'ft-tt~bt~.cttfi
tfi~ puisUjtti~.tOm-nuy, ~w<M«t<«'ef. y.)
ttx'itK-nt-K!. fh.
490 L'ANS)!N SOCtOUMtQCE. ~9~.t899

de cet animisme M'a pas à être cherche ici. Hsuftit de constater


en ettet que cette attitude d'esprit est l'attitude caractéris-
tique de la pensée métapt'ysiquo commune du xvnr siècle.
Et cet état d'esprit nous est d'aiiteurs familier de tous temps
ù quelque degré.
Si 1 on passe a t économieanglaise. c'est iu figure do Hume
qui arrête d abord, Hume doué tout à l'opposé, douteur et
critique de toutes les idées reçues, de tous les principes
admis. Mais son insistance sur le fait, pratique, matériel. son
attachement à ta recherche de la cause mécanique, sou scepti-
cisme sur tout ce qui n'est pas strictement positif, exagère,
mais ne fuit qu'exagérer une disposition d'esprit britannique.
Cette dispositiou d'esprit, appelée tour ù tour critique, induc-
tive, matérialiste, mécaniste, historique, et qui se caractérise
par l'insistance sur le fait, sur le positif m<<*<o/Mff),
frappe citez les premiers économistes anglais, sans doute par
contraste avec les physiocrates. Maiselle n'y est pourtant pas
le seul élément, ni mémo l'élément dominant. Chez Adam
Smith notamment l'esprit animiste tiout encore la plus grande
place, mais combiné avec une forte part d'esprit positif. Cette
forte part d'esprit positif est précisément ce qui distingue
aettemeut l'économie anglaise du physiocratisme.
Les deux points de vue, le point de vue positif (~«' MXtt~'
o/<M<p<~<<o/f«'«' w~n'co/itv~/o~, ou attituded'csprit posi-
tive qui comporte ta recherche des séquences et corrétations
causâtes, et le point de vue animiste (<uuH«~«:~o<M< n/ t'«'<c
or ~<('MMc<<oM) ou attitude d'esprit animiste qui comporte
la considération des séquences et corrétations téiéoiogiques,
t'appréciation de ia fonction de têt ou tel organe, do la légi-
timité de tel ou tel ordre de faits, ces deux attitudes d'esprit
sont connues des physioerates comme des économistes anglais.
L'élément animiste chez les uns et citez les autres est le fac-
teur décisif, le terme détinitif de la recherche, le fond de la
réalité scientinquc. Mais t élément positif tient une place
beaucoup plus grande citez les Augtais que chez les physio-
crates, citez qui le premier est presque exclusif. It faut
ajouter que t'esprit animiste chez les Anglaisest plus discret,
qu'it fait moins souger au pouvoir volontaire, à l'action d'une
personne, et qu it est allé s'atténuant.
Cette dinérence d'esprit, de préconcepts, entre deux en-
semblés d'hommes doit s'expliquer par une cause sociale.
Est-ce ta race? La différence de races, qui ne serait pas t'ex-
AKAMSM. – t~TUMi! UfMttAt.M 4M

pttcauon eunisame, a autres groupes ne mome race a ayant


pas montré le même esprit, ne serait en tout eus qu'une
explication lointaine or ce sont les causes prochainesqui
importent. Est-ce uue dinérencodans l'expérience nationale
transmise aux membres de ta nation? La divergenced'une
nation a l'autrese manifestebeaucoup moinsdans l'informa-
tion positiveque dans lu synthèsede cette information,dans
la méthoded'étude et d'interprétation.C'estune différencede
culture, c'est une différencedans la physionomie intellec-
tuette que nous avons à considérer. Seulement l'économiste
sort ici de son propre terrain et demandel'indulgence.
La disposition à construire les phénomènes du monde
inanimé en termes animistes, a les tenir pour manifestant
une tendanceà une fin, est un fuit générât et bien connu de
toutes les sociétés humaines,et elle est ptus développéeaux
degrés inférieurs de la civilisation.Mais en même temps un
trait moins remarqué parcequ'il va de soi, et pourtant aussi
générât, est la disposition à saisir les faits en termesnon ani-
misteset impersonnels.Jamaisen efïett'animismen'estétendu
à tout l'agent, la chose, le phénomènedont l'actionest tenue
pour volontaire, pour tétéotogique,agit toujours sur un cer-
tain milieu, dans un certaincercle où règne exclusivement
une causalité inerte toute mécanique.
Cesdeux dispositions fondamentalesd'esprit se retrouvent
à tous les degrés de ia connaissanceet dans toute société.La
question est d'étudier, dans certainesconditionsde culture,
comment et sous quelles influences elles se partagent te
domaine de la connaissance. L'esprit animiste fait attribuer
aux objets et aux séquences de phénomènes un élément
psychologiqued'habitude et d'attention, comparable (tous
degrés gardés) à l'attitude mentaled un agent personnel on
action. L'esprit positif, au contraire, fait trouver dans les
phénomènes, au lieu d'un élément personnel et volontaire,
une continuitétoute mécanique il a donnésa formulescien-
tifique dans le principe do la conservation do l'énergie.
L'industrie humaine, qui dans ses processusescomptetou-
jours quelque action mécaniquede la nature, est pénétréede
l'esprit positif la pratique de la vie industrielle avancée,
constamment en coutact avec le mécanisme, réagit sur les
dispositions de la pensée elle-même. Une civilisation plus
haute, une puissaace plusgrande do l'industrie supposedonc
la part faite plus grande à l'esprit positif. Mais le côté
492 L'AXX)!6 SOC)0).Of!WK. )M8-)899

industriel de la vie n'est pas tout le facteur civique, le fac-


teur mititairc, te facteur religieux inftueut aussi sur tes direc-
tions de t'esprit. Or le facteur religieux, par exemple, tend
exclusivement a développer l'esprit animiste; et les autres
ont des efïets métés.
L'ttOtnme occideutat a été dominé par ta considération de
ta personne ta force personuette a été t'étémont important
des sociétés belliqueuses et dans lessociétés modernes « étati-
sées la hiérarchie des individus, selon des critères déter-
minés (rang. dignité, vateur, etc., qui s'impose aux esprits
comme un dogme et qui exclut toute continuité simplement
mécanique. 00 peut que développerta tendance animiste. L'es-
prit recherche et réclame dans l'ordre de ta science ce qu'il a
l'habitude de considérer et d'apprécier dans t'ordre de tu
pratique. Là où la conduite de la vie est {ondéesur des bases
cérémonieties. ta oa elle est soumise a uue nnatité extérieure
et supérieure a cette vie même, comme, dans un utatisme,
au concept de dignité ou ou comme dans le
domaine religieux, au concept de vertu, de sainteté, au
tabou, i'inteiiigence ne se trouverusatishtite que si la science
atteint, estdehors et au-dessus des phénomènes, un principe
animiste et imatiste et une nurme de ta vérité absolue qui
soitétt'i'ngpreau fait. – L'action de la viesociaie et civile coïn-
cidant avec cette de ta religion, la science dans la civilisation
occicienlrrlea été d'abord une construction d'appréciations et
d'explications presque morates (alchimie, astrologie, méta.
physiquemédiévate, tesdistiuctions entre les choses prennent
non ta forme mécanique, mais la forme hiérarchique qualita-
tive (métaux nobles, planètes it bonne influence, etc.).
Cet animisme ta influé sur ia science économique sous la
forme de théotogic, de droit naturel et de moratc. Mais. biea
que dominant, it ne tenait pas toute la science. La civilisation
occidentale a toujours été industrielle. et elle l'est devenue (le
plus en plus: or avec t'industric se dévetoppe l'esprit positif
dans )a science en même temps que dans ia pratique. L'a
parattétisme peut s'observer entre le dcveioppement des
institutions et de ta civitisation des nations et le développe-
ment de ta pensée spéculative caractéristique de ces diverses
nations.
Ata différence signalée entre l'économie politique française
et économie anglaise du xvm"siècle, correspoud-il une diffé-
rence corrélative de culture entre les deux nations? En
– KTL'MM
ASA).ÏSKS. <J);!<)5HAt.ES 493
alnwnn
Angtcterro, outre
nulnn unn
une w.l..oi..i.l.A.
m<tustrte plus avancée, on peut _v_
noter
une vie religieuse où lit grâce interveoait moins et )o déter.
minismo davantage une vie civique oH l'individu se subor-
donnait a ta toi tmpersonuette plutôt qu'u uu individu, et uo
sentait pas un État oppresseur ;ennn une ctasse toititairo,
(cette classe sociale qui pat' Mature observe et renforce le
plus les pratiques de ttiérarcttie eérétnonictto) ()ui. gnke à ta
situation exceptiouuette <to t'Angteterre, t'occupe peu et vit
surtout hors d'ette. et qui ainsi uc contamine pas toute la
nation de ses préjugés. De ces particularités de circonstance
et de culture, résultaient des ))ahitudcs de pensée spteiutes
ce sont ettes dont on trouve t'ctïet dans t'écouomie d'Adant
Smith opposée à celle des physiocrates.
H faut espérer une suite a ce très rftnarquabte travait Ce
li en est pus lu critique tuteUectuettu pénétrante, t'anatyse Hno-
ment reconstitutivcde suites d'idées et de modes de peusée, qui
sera surtout notée ici; mais c'eu est l'inspiration sociotogique
originate. Se dégager des habitudes individualistes dans la
considération des doctrines et théories présentées par des
individus porter t'attentiou et t'etude au contraire sur t'éte-
meut commun, sucia! des dinereots groupes de ces pensées
dites individuelles; rechcrchereotntMeétant cet élémentsocial
des processus mentes de la reuexion scientifique, fe fonds
inconscient, en quoique sorte, des habitudes dcsprit, des
idées repues, des tournures de pensée caractéristiques d'une
société oud'un groupe social donné et surtout enun chercher
à expliquer cette part soeiatc de lu constitution iatettec-
tuette par des causes soeiates, par des antécédents objectifs
dans la vie sociale du groupe t'onsidéré et dans cette vie
sociale totale, cest a dire non seulement dans les idées et
croyances, ce qui n'est que reculer le problème, mais dans les
faits, dans les institutions, dans tes habitudes d'existence,
même toutes physiques et matériettes, dont ta corrétatioa
et influence peut être étudiée tout cela est d'une méthode
vraiment sociotogique et méritait, ce semble, pour l'exemple
et pour l'extension souhaitable de cette méthode, de prendre
ici une ptacc importante.
Ceta signatu ainsi, it lie sera pas ouvert de discussion sur ce
qui peut être exact ou inexact, coatptetou incomptet dans tes
vues de M. Vebteu. Aussi bien cet examendemanderait ptus de

t.):C.Ucfuite it t~t't)'f~fti,juitt"' dc juillet )S'K).'t tcH-it;)-


tH)M.
494 MM8-tM9
L'AX~ MCOOLOGML'S.
tenir
_a.E_ de
comme de toutes tes
place encore, pour compte, juste,
nuances de pensée et d'expression qui enrichissent le d6ve!op~
pement original et qui disparaissent dans un compte rendu.

Jcn~ MtT)!- O.AttK. – 1. The future of économie theory.


~(M)<M'Kt''M</o~fM<"M('M, oct. tS98. – 2. Natural divisions
in économie theory. /<'<W.,janv. <89'

).a science econonnqm' est-elle faite ? et n'y tt-t-it plus qu'A répéter
un enst'tf)t)t<'de thettrifs définitives Xon ta science ecunonnque
jusqu'ici Mété seuterneot U)K'!-t'n;t)c'' s(:ttit)uc. lu VMStcdumaine
reste utn'ctt aux )cc)t<rc))''s et imx t)nv!mx d'' t'avt'nit- daus )'<) ude
dyMiH)))!)'tt' des ph(~~mt-n< 'mn'nnquf~, qui ''st &peu )'f''s tout'*&
ftttK'. – L:tdivii-ion t'):ts<iqucd<'s)'x;'us~sL'ctmmnt<[m's<'n Htcot'it"i de
lu pt'odmtift), d'- t'<'t'h<)t)p'.df la t'iu'titit')). de la consonunation. est
factice. !)' bitrait-cet gênante, ti co)H iendmit de tondet' (adivi~uu do la
science sur t'e~t'iutiou sofiottttiique. L'ne première section compren-
drait les pt'ittcipcs gOt~raux qui y.tiettt Ut)iverset)emet)t. que la
société suit orgiU)is<<u)n't). t.')te seconde section traiterait des phc-
nonx'oes ~enetaux qui fesuitent de )'ect):t))t!e, c'est-ù-dit'cqui se )« 0-
dui~eut dan-~ une suc~t); um~nisee, tm\aUiaut &produire lu richesse
la entre ses moubres; (-c serait ta science statique.
La troisit'me .«'ction étudierait tes variation!- et t' cotnpticatiotM
d )nter-:tcti'~n et d'inter-dependance dont tte ~ccupait pas ta sec-
tinn ptr(;<tente, et qui cependant remptis~'nt nutre vie econo-
tnique présente. Si )e niouyement ecohutniques'arrêtait, la Yuieur,
)<;;'ront. l'intérêt senfient confurmesaux etntons que ta science sta-
tique determin'' l'état statique est toujours imaginaire il y a
lieu donc d'étudier ta toi du mouvement. C'est ta t'u'mro de l'éco-
nomie dynamique.

S)M!XU. – Déduction et observation psychologiques


Ft<AXf.:o"'
en économie sociale, ttemarques de Méthode. AcfMct/t*Me<f<<
~)'~MPft~<'H<C<'«~juittt:tt&Ui).

Y. TA~t'0)t)t. – La sooioiogia e i'oconomia politica (< M<-M/o.


~« e<<'e<Mw"t'/w<</t'~Mf '< Mc<'«~tiov. t89!<,p. ~8-33.

F. COLETH. – Psicologia ed economia politica (/<tM<cy«' e<


A.wttWt'e/M<t'tt~M</<a'. ilal. MCt' nov. iMU, p. 2~3-2H3.

Jt. – ËTL'nËN(.t'.XKKALK~

JCUUS LEUR. – Grundbegriaë und GroNdt&gen der


Volkswirtschaft. Zur Eiaiuhruug in das Studium der
AXALVM! – j~TUMMOÉN~KA~t 4M

Staatswissensehafteo (AM~tM < ~'<Hc~ /b!)<<amfM<aMa-


de r<?<;OHOM«' Leipzig, tfirschfeid, x)v.S75 p.,
;M<(<t</ttp,).
iu-8"

Il n'est pas trop tard pour étudier ce traité introductif à la


science sociale qui. dans le grand « manuet dessciences socia.
les », série systématique de votmnesdtatixcts et divers d'au-
teurs, entrepris et dirigé à t'ongino par Kuno Franiteasteia,
tient ia première ptace de tu première section (scienceécono.
mique) c'est un ouvrage de tunds qui est une excellente
base pour les études supérieures eu science économique,et les
volumes spéciaux qui apparaissent successivement et cotMpté-
tent peu à peu cette remarquable encyclopédie systématique
et doetrioaie, portent toujours à recourir aux fondements
posés dans l'ouvrage de Julius Lehr. Dans ce livre ciair,
plein sans être lourd et complet sans être indigeste, chaque
question importante de ta théorie économique ~uéraie,
soit dans la science actuelle, soit aussi dans l'histoire de ta
science, est indiquée avec un louable souci de précision
et de netteté; les doctrines principales qui en ont traité sont
implicitement ou explicitement rappelées ou résumées, et
commodément groupées i'état présent de la question est
exposé assez objectivement pour que t'CHortde penséeperson-
nette contenu dans ce travail paraisse s'être appliqué surtout
a être t'interprète d'une écote, ou, s'ii se peut, de Ja science
elle-même, et non pas d'un individu, quelque autorisé qu'il
soit à présenter une doctrine. – t)e t'cnscmuio toutefois se
dégage une impression d'unité et de cohérence qui montre
bien tout te mérite de la pensée propre df i'auteur. On
remarquera sans doute quelle est spécialement inspirée des
sources aiiemandes, qu'elle reuéte surtout l' «économie de
la chaire » germanique, le système élaboré de concepts et
d'analyses, et t'ensemhie des travaux exécutes par ta géné-
ration d'économistes de ces trente ou quarante dernières
années. Mais c'est un bon point de départ. On notera aussi la
part d'économie mathématique contenue dans cet ouvrage;
'nais ta forme mathématique, y étant employée pour mettre
eu évidence les résultats d'une analyse verbale ou pour
donner uue seconde exception de la théorie déjà présentée
''n langage ordinaire, sert aux lecteurs initiés aux mathé-
matiques sans gêner ceux qui ne le sont pas.
Les graades divisions de l'ouvrage sont !"Z<!4<'«'K<'<' t~Mû.
496 tL'.tXXKK K!M-tM9
:M)C)OUM[OfR.

a!~«e notice; domaine propre et distinction des disciplines


spéciales méthodes inductive et deductive, dogmatique et
historique, statistique, mathématique; ~.<M<' social,
~Mf ~«'«<~«<'<'t«/<'Mtft'cww<t~< (aeteut'squi contribuent
à la réalisation du système soeia) elemeuts du système social.
juridique, économique dans les nations civilisées actuelles,
liberté persounelie, famiHes, propriété, héritage, liberté des
professions, capitalisme et socialisme;3~~« K</(<oM ~'M'oMomtC
<'<<<Vc<M<Mt«/t«' ()t'«-<~<«/?, f~<«t/'f<f'«) divers seus du
mot. action ecouotnique. caractère économique de l'activité
intellectuelle, ia cousotumatiou, distiuctiou de l'économie
et de tu technique unobiies de l'activité économique; besoins;
caractèreecouomique des phénomènes, econotnio iudividueite
et économie sociate espèces et genres d'Économie 4" Aa
KofmM </<'t'f~<'«< facteurs de t estimation des vateurs, utilité
limite et valeur iituite; itilluetiec de ia masse des objets éva-
lues, valeur et prix valeur et coûts de production; valeur
d'usage et valeur dechanse, etc. 5" /.« ~o(<oM <<« /~fM choses
matérielles et choses immatérielles, services, êtres humains,
etc., biens économiques, quaUtcs ecouomiquos des biens;
6"<'jfMo<<oM.< </f/b<-<tt«f<'f «f/<M.~<erm«!;en, Iteicittum)
sens multiples du mot Vermu~en; objets, formes, mesure du
VermOgen; 7" Le ~<.r t'tabiissementdu prix. analyse des
taeteurs dont il d6po)d. comparaison des prix dans le temps
et dans 1 espace, prix naturel, notion (le sataire. notion d'in-
térêt. Une bibliographie de choix d'uue rcetle utilité ter-
mille 1 ouvrage.
H ne faudrait pas reprocher trop vite à l'auteur les lacunes
ou les disproportions (relatives ou absolues~entre les parties
de cette systématique geueraie et élémentaire de la science
économique. Scncadraut dans un ensemble de traites, ce
traité ne pouvait préparer des redites et des doubles emplois
inutiles ou fâcheux en se portant, ou en s'étendant ainsi
que l'ordre et l'importance des questions 1 auraient demande
dans une usuvre se auflisant complètement à elie-meme, sur
des sujets qui devaient revenir pour être étudies spéciale-
ment et, par suite, plus abondamment dans d'autres parties
de l'encyclopédie. Cependant pour que l'ouvrage fut un tout
et une préparation il l'ensemble de la science, ayant une
indépendance suffisante des parties ultérieures, lea sujets
essentiels ont été tous abordes, et à leur place, mais traités
moins longuement lorsqu'ils devaient être repris ailleurs.
AXA).Y!t)M. – )hTM< U)!X)!MA).ES 497

JUUUS LEUR u. KUNO FMANKENSTRtX. Production


und Konsumtioa in der Volkewirtsohaft faus dem
Nactttasse von Jutius Lehr tterausgegeben uud votteudot
von Kuno Fraukenstein] (/'<'n</t«-tMH <-<
MMMMM<f«toK ~t«
<Vco<MHH<' .M(-t'<~<').
Leipzig, Hirsctuetd, vm.2Ht p.

Co votumo fait partie du manuet générât des sciences


sociates dirigé par Knno Fr:mheMstei)), dont il vieHt d'être
parlé. tt est conçu dans le mètne esprit et executM seto) la
tneme méthode que le premier volume de Jotius Letn-. Comme
le titre l'indique, il se divise eu deux grandes sections. La
première traite de ta production. Apres les dcHuitions préH.
minaires de la production au sens économique, de la
produc-
tivité. la distinction des branches de ta production, etc, le
truité tait l'étude des trois (acteurs classiques de ta
produc-
tion ta nature tcthnat, sol, sources de force, question de la
civilisation et de ta nature); le travail (notion, rote te capital
f notion, espèces, rote. formation). H étudie spécialement la
division et la réunion du travail, puis "t'entreprise" » et les
diverses formes d'entreprise et d'exploitation
économique.
Enfin les conditions M<'«~M de ta production, action de
i'Ktat. propriété, héritage, sout brièvement indiquefs. – La
deuxième section, plus courte, définit lu consommation.étudie
faction économique du consommateur (notamment questions
de l'épargne, du luxe, etc.), et en note les conditions soctides
~action de t'Htat). – Chacune des deux sections se termine
par des indications sur la statistique de t:) production et sur
celle de la consommation; l'ouvrage toat entier finit
par
des conclusions sur les rapports de ta production et de la
consommation, et par une bibliographie sommaire mais con.
tenabtcment choisie.
Ici encore le ptan systématique a été traité inégalement
dans ses différentes parties Des chapitres, comme ceux de
ta propriété par exempte, sont des indications, ou des résu-
més plutôt que des développements, parce que. dans t ensem-
ble du manuet, ces matières doivent se retrouver eu bonue
place traitées à toisiret pour ettes mêmes.Oa pourra trouver
que tes faits, en tant qu'ils sont fournis par ta statistique dans
ce domaine, tiennent une ptacc peu considérable et surtout
"ne ptace située à t'opposé de cette que parattrait demander
'me science vraiment positive: ils semblent venir a ta fin. une
fois la théorie faite, au lieu de venir avant,
pour être la
E. Duttttttttt. – Année Mfiot. tN9X.«99. M
498 L'AXXËKSUCtOLOCtQCH.t89HOM

matière môme do h tt'eorie. Mats il faut songer qu'ils sout


souvent implicitement ou même expressément utilisa av:mt
le chapitre sur la statistique. Et, pour le surplus, c'est peut-
être toute lu façon d aborder et de {miter les questions que
viendrait entamer et devrait chauler ce reuversomeut de
plan, s'il était exécute dans toute su significatiuu.

ËDUAlU)SACHES. –Die GeaeHach&ftskunde aIs Natuf.


wissenschaft (~.a.?«'«('(' <<<'<« .<!0t'«'fet'o«tMt<'<:f«')n'<'<<<*
n~f<«-t').UresdeM u. Leipzig, P<erson, !~9, vttt.SUOp.,
iu-8".
Ce livre est uu essai fait pour présenter, avec uue méthode
sunt
positive, deseimuouts de science sociale, qui, a vrai dire,
seuleutettt des etcmeuts de science ecoumnique. A)<rea de
rapides et uettes detinitious de cuucept! et une su)mn:th'o
indication des doctrines historiques et des autours, mis en
trois groupes, indh'iduaiistes, sociaHstes. eotnntunisms, l'au-
teur traite successivoneut du travai!, des besuius amuains,
de la repartttiou du su) et de ta t-eute foncière, de la mon-
Baie, du capital et de l'intérêt, de la renle de la propru'te
bâtie, du revenu provenant de lu vente des produits du travail
du cuuunerce, de
(citrte)s. etc.), du profit de l'entrepreneur,
la bourse, du contrat de salaire. Sun souci d'une mélltucto
des sciences naturelles le conduit a user de la métaphore
des ditlereuts
organicistc. Et eutin il recherche, au milieu
et lu trouve, non
systèmes, le principe économique gênerai
dans celui de l'in-
pas dans le principe de l'altruisme, mais
térêt Lieu entendu. Ou trouvera dans ce livre beaucoup de
faits et de données sommairement n'unis et un ctJort )om<blc
vers la précision scientifique, on remarquera la critique de
l'intérêt et le développement curieux de cette sectiou dans
t'cnsembte du systcuje économique présente.

LÉON WALRAS. – études d'économie poïittqae a.pptt-


quée ~tfw~ h pt-n~xr~oM /« t'f'/«'.Me .c<'M<f).I~au-
sanne. F. Rouge, et Paris, Piehon. ~98, M!) p. in<
Selon le dessein qu'il avait indiqué dans l'avant-propos des
~()«~ A'o<MMt«'MCf«/t',M. \alras renonçant à faire un
traité qui corresponde aux t'~Mc~ <fMOHOMt«' poNO~Mf ~MM,
réunit dans ce volume les dilïêrentes études et fragments,
– )!TUtt~m!tËRALt!S
AK.U.YSM. %?
qu'il a écrits au cours de sa carrière, sur les questions qui
seion lui reieveut do l'économie politique appliquée sur la
monnaie (monnaie d'or avecbiiton d'argent régulateur, mesure
et reguiarisation des variations de la valeur de la monnaie.
théorie de la monnaie, probtemo ntonctaire) sur les mono-
pote:. (t'Htat ut les chemins de fo)'); sur l'agriculture, l'indus-
trieetie commerce ttes marches et i'a~ricuiturc, ta défense
des saiaires, )a titt'orie du libre échange); surie crédit
(tttcorip. espèces, etc. sur ta banque (théorie mathématique
du bitiet de banque, comptabiiisme social à propos de la caisse
d'épargne de Vienne sur ta bourse (opérations do bourse, spe-
cuhttion. agiotage). Eu nn de ce livre, M. WHh'as a placé une
esquisse d'une doctrine ecouotnique et sociale M,de )a doc-
trine t}ue i'cn~etnbtede suu œuvre s'<st appliquée a constituer.
Un peu vieilli dans ses fondementsphitosophiqucs, et uu peu
difficiiea apprécier pteinetneut dans uu resutue pour ceux qui
n'auraient pas suivi tout le devetoppement. de t'muvro do
de al. \a)ras et reconnuavec critique la valeur et l'impor-
tance relative de ses différentes parties, cet expose a en tout
cas le tnerite de porter la trace d'une inspiration etevo et
désintéressée et de retMter!e travait de toute une vie que ciôt
)c présent livre sur ces parnies « Et nous, microscopiques ani.
tnatcuics emportes a travers ie monde sur un grain do sable,
tnais raisounabtns et libres, éphémères d'un instant apparais-
saut pour disparuitre aussitôt, mais dépositaires de la cous-
cieucc et de la volonté de t'être, nous n avons de vertu vraie
et pure. de bouheur sur et plein que dans ia mesure suivant
htqueHe nous participons a cette (uuvre d'une intmensite ver-
tigineuse, d'une témérité foite, que le pessimiste abandonne,
dont t optimistese décharge sur la Providence, et que t'idea-
liste entreprend et poursuit comme une chose toute simple et
toute natureiie pour cette raison qu'étant un homme et non
une brute, il doit se conduire non comme une brute, mais
comme un homme La conscience lui dit « itcaiise ton ideai, )J'
et ia raison ajoute Tutravaiiics ainsi à réaliser t idcai uni-
versel. » Sur quoi. le iibre-penseur, apercevant au bout
de t'avenue les fenêtres cchirées de son chaiet, se hâte vers le
petit salon oit sa place t'attend, à c&tede la lampe de famille,
devant le premier feu de la saison. »
SOO L'.tXJi~R tM)!-)899
snonMtitQt'K.

NOTICES

t. – .Yofmns- p~ MMfcph!.

MARCEL TESSOXXHAU. – Esquisse d'un tableau raisonne des


causes de la production, do la circulation, de la distribution
et de la consommation de la richesse. Paris, Giard ''t tt)-i<rp,
t898. tM p. in-X".
.mrt'o/f. f<'M)OM)'~)Mf<
Écrit pour i:t ~'e/t'~ fM<'yc~)<'</t'e /<'<t<!nt'f'<'t'f.

)). E. HEtTX. Neue Grundsâtze der VolkswirtBohaitsIehre


(.YoMt'fHKJ'
/MM'/eM)<tf<tic /ft Xt't'fMC~ StUttj;:)rt, Kottt-
t'MMCMtf'/M'*).
hammer, <MT. v-XM f.
EsMi pour t'ottstitucr )p~ prinrip' de h sf'icnce ~eonomtque en
opposition av<'<tes idMSttf r'ott- ~ttrichiount' et de C. Mcn~er.

AMum t))X.–DieWurzotnderWirtschaft,SkiMcnund SUtdien.


i.ei~i):, t-'t-ennd u. WiHi)!.:i~ p.

Amm-Mt.tESSH. – Le travail. t'!n-i-=, Hui!):m)nin,


<89e, ht-8'\

Exp'M' d'* ton '~t'-ntentaix*.'te h)ttatun' et de la fonction du tt'avai)


dan)! h' vi'' ''<'mt')nti')Ut. ronfonnH ttans t'unsemt'tf' aux doctrines et
aux tcndancfs d'- )'co)'' ditf orthodoxe <

C. W. MAHtA)U.Xt:. – Value and distribution, an histonca),


critica) :md constructive study in ccontunx- ttn'~t'y (~f~M)' et dis-
t'hihd<-tphiu, Li))[)it)co)tet (:\ 3)7 p.. <89'
/t'<&M(f'on).
t~ tht!ori<' proprf proposât' ():n'M. MMefartaneest pr~par~e par un
''xpost! hiiitori'tn'' ~ubst:m)n') <'t une ctiti'tttc 'ttm:th)e des théories
antérieures sor ces ~nmd~ pt ot))<'mp'. de t'~t'onomie la pH)'tdes fait!!
''t de t'information, sp'i:d''))Mnt de t'inf~t-tnation statique, est beau-
coup moins notabtc que ):t part d'histoire f't de et iti<jue.

A. MAMCOMA. – Le basi délia teoria de! valore in economia


pura. Mitano. tip. Civ<-))i,t8M. 46 p. in-4".

2. ï'f<!<<M<*<HMMue~.

L. COSSA. Histoire des doctrines économiques. Paris,


G!ard et Briëre, t898, x)t.o74 p. :n-8*.

Cette histoire des doctrines économiques dont M. Bonnet


AKALMM. É'ft.ttK" (.6?!)!)tALK'! 501

nous donne ht trauuctiott, après unotongue introduction dog-


matique où M. Cossa « exposé sa conception de t'économie
politique, (tes rapportsde cette seiencoavec les autret sciences
sociales et morateset de lit méthode économique, passe en re.
vue les auteursqni eut traité des matières économiques depuis
l'origine de notre civilisation occidentale. Elle distingue et
étudie: t'époque fragmentaire (antiquité, scotastique, huma-
nistes) ta période des )uuMO!;n<p)nMS (question de ht poputn-
tion, de la mounaie, enct~rissoMOut des prix, buuques do
dépôt) tes systèmes empiriques (.système:muonaire. système
mercantite, batuuco des cuotcuts. balance du commefee); ta
t'<'nctioutiberaic et ta période d'uctectismo; les précurseurs de
juscieuce; iesyst~utephysmct'ittiquc: Adutn ~ntith et ses suc-
cesseurs UN)nctti:tts;et dans ce siècle t'ecoumnie par pays eu
Augieterre, ou Ft'uuce. eu Atteutague, et aussi eu Autriche,
dans les t'ays'Bas, ea Mspitgue, eu Portut;), dans les pays
scandinaves, staves et tnagyars, aux Èt.tts-Uuis et enfin eu
ttatie nu dernier ctiapitre traite briëvemeut du socialisme
théorique coutempot'aitt. Ce traité d histoire doctriuaio ne
manque pas soit d'idées geuét'aies, soit d'idées ingénieuses,
soit de critique. Mais ie souci de résumer brièvement t'ouvre
des différents auteurs et les nombreuses bibliographies inter-
calées en reudeut ta lecture de suite très ingrate. C'est eu tout
cas uu bou répertoire étémeutaire, en générât assez sûr, et en
somme assez objectit.

K. MUEnmXG. BMttsche Geschichte der Nationatôkooomie


und des SoziaUsmus,4" Auit. Lcipzi! XautUMm),t89f, iu-8".

La)tU:)tt'H'tnceditiot)det'a'unc bienc~nuneft siutitc d<'Duuhtmg


':s).une bonne tMuvehuimssi bien pum' ks M~dtaut'.~w pour les
spticiatiittescrihistoiredes doctrines ecuhutniqueset socmtisttes.

J. COXKAD. OrundriM zum Stadium der poittischemOeko-


nomie,l, t), ttt, tV. Jcnit. Fischcr, <8~-M9.
Ce précis de science economi'tue tm sexs <:umj)t'<!hensif du
mot. comprendquatre parties Ecunmniepotititjuc t'otititpx'eco-
notni'juc; S<:i<'n':c St.tti-tiftue;il nf m:mqucptus pour
<t)t.tn':i&rc;
ftre complet,quede tasecundopartie de ):tst.ttistiquf. Inspired'une
ttt'thodt; positive,riuhe, sans être lourd, d'une infonnittionéten-
due et variée, il a t'avantage d'être court et substantiet, et pour
donnerune cultureëMuomiqueit est plusaccessibleque tes grands
C02 t'AKX)!E <868-t899
BOCtOLMtQUB.
manuels (utiles a d'antres On~etanssi ptus rceotnmandabt~ pnrcfque
t'unie d'auteur, t)uimun~ue &ces grands travaux, donne uu~ tenue et
une cohérence plus grande!), fort utile &uu enseignement de forma-
tion.

CtfAttt.Hs (;)DE. – Principes d'économie poUtique, 6' édition. l'uris,


Larose, iti9<),in-t2.
t.a sixit'tne édition de ce pn~'is uuivers<'))cmpnt et fort justement
reput' contient des rpmanx'ntcnts assez tifands, nota)tt)t)cf)t dtms ta
section de lu t'~partition. )) va sans dire qtM )'sj)t')t df Cu'uvr'* n'est
pus chan~ et ~uc les tModifteations sont des améliorations.

–- REGtMHS ËCOXOMtQUES
:i
Hausindustrie und Heimarbeit in DeutMhtand und Oesterreioh
(Scht'irt'n des YcMtn'; fur Soïi.dpoHtik, Lxxxn'-).MX\'t)~.t.eip!ii({,
Dunckcr u. HMmt'tot,t8M, 4 vfL iu-8".

Ct'ttc vohtmitteuse enquête est. pirine df f:)its bien fmatyscs et bien


classas, et a toute la valeur tmbituetle de:; fubtications du t'o'ft'M /tif
~<~<«~<<'t<A.

Untersuchungen Nber die Lage des Handworks la Deutschland


~ibid, Lxu-).xx,, tMj-9S, m'ut.
A'h<v''m<'nt &~iena)'*t'd'; la puhtieatiot des taborienses et vastes
reclrerches sur l'état de ta petite industrie en AHemagne.

e
CitAHLEsCt!)E – Has cooperation introdueed a new primoipie
imto économies ? 7'/tf /t'<wow«' ~M!-Mo/(décembre 899;.

tnteressante et sph itucHe défense de ta coopération contre )a cri-


ti'tue ')u prof. l'antftteoni. Conctusion les meutes économistes qui
condamnent ta coopération en la decjarant incapable d'agir sur t'etat
social pour t ametiorerj d'ctareot <p)csi ta <'ooperation se generati-
sait, te résultat en Sf'rait inevititbtemf'nt d'agir sur l'état social pour
rG)npiFcr(dettuiret'inHiative)))dividURt)t',affa)btirta)'roduction,ctc.).
M. l'antatconi n'a pas échappe a cette contradiction. L'article
est &lire de près tout entier.

H. D. LLOYD. – Labour co-partnership, Xotes of a visit to coope-


– nt~UMtM
AXÀt.YSK!. &:OX()Mt<H'E't M3
m<)\'<'wf)t')«th'ntcto)-t("tmtr:tt-m'nGt'GatHntainamUt'e):tnd.
–~cw-Yorh. H!)t')teri,3M p. in-H.

M~KtCRWATOX.– ï~es nouvetles compagnies ouvtt&rea. /)et)x<


(jimvn'f i~O).
f~'<'<'f<«oM<)'<of<'<f't<f
~ttuUt'tt'.)h<)t-())'toi))'h)K:t))ci.)-tdh')')n'~<'nd'jt:.)t{c)')'cx-
p~t'ictt' a'ttti-!t.' ~ut' ).( ~)'it'))'? <'c')tmnu!{u'

EMWM(~X\X. –Oaght municipal entarpriscs to yield &


pMat? /t'OMHMtf'(-
~M<'<)«<())M)ch t89i)).

t'AU). At'US'ruL. Daa Artjôt. )-:iu<:wh-t'icttarts-ttc~ttichUiche Stu.


die. SUtH~:ut. <:utt:(. ttt:'8, xtv-Ot p., iu.t!~

M.pn'!t'!)<)is[i)tj.i)tt't(i)i)t''n-)n''))ttt'tx'p'<<t'it)~)' M
orK'tfs 't'tx'tu'hx.' -mcx'nnc. <;ni. sctth's («'uvnt sct-Yi)'M(-m'act~t-iscr
hvif.)':ln)')~dL't'toj)jx')n<'ntt)t; la Hn-.
!(. et )'n'tHf's qui sont
simp)cM«')ttu)n'tt!)t)!.('):(t)t.(t)<)ncn)t()!i''dt'sfu))nt'!itr!t.<.<t)C)Mt)(tn
c<;citk'n<:t)M!))u(Ut)i('[~)it:i)tf't)ct'attNt'n)M<tcnt<-ch<'t'cho
i'h)<(<h'<)\tt)L)cx)x''M~'ch'.n<h'-t.-)itr<H:(ttt<i:n't!')t's')t'type
<[))ct('ttnUt)t'))n!tcij(t't:omMtt))istt'd:ut-;)''ttt''i<:ot))Adct)t't)<;tst'es-
pectih. Pm.<il <;x:uuinc les iutt'tcA df tyjM' nuuveMt ou Je ftiocipo
)mth'htua))!;to. – f:cH.. ('.tmh' <). p)'t'-cis.'~t fûbx', cot~'ieutu dMt'in.
sutti~an'p d''s sourtt's, pt'udcntt' ttiOts )' )'<)Uh:tt';a))it-)n' – L'ne
v<'tsiu« ftan<)is'' <'n a t'-tt''(tunot'' sMx h' titre //H)-Mf <-< t-oo/
M~'oMt')t /f(M.!)'<(t':uis, <:uH)f(Utnin.)

YtEHKA~Dr. Die wtrtschaftUchem Verhaettniase der NatMT-


voelker (CoM</t't)'o<M
wuMomt'~MMt'~ ~< ~e«/~M ~<'t'Mt)'<)'/]t).
~<<c/t/ /s;ocM/«. t8U!), p. St-')7 et )')?.
f.c traMit est divisé f'n J'*ux pat-tics. Dans fi prt'mi~ il ''tmtic la
tcchoiftm' ('-couotniquf. ttaus la st'comtf. ('"tMitoisation ~ofiatu ()ui
correspond M cette t';c)mi<)th:. t/autcur <:<'))t))K')h:(; par c).t.<s)'rles
primitifs d'aprt's leur tpch))i')uc; u la ctassitifation en pasteur!
pt'cheut's, <'tc.. il en substitue une MUtt-t,un peu )n«i)Msimp)' mais
dont la i;up')oit~ tx' t'f'ssort pas inec 'hidenct'; puis il ch<')'))t: tes
ressorts iott-t-ncs <~i pum'cnt inf)ir doxn~ tt.dssanc': &<:t:s dictent:
types. Mais il nou-; ttonxt' <)''s in')ica)i.)))s n-tativt's A)'<'sp)'it dans
tequet dt'vmit <trc couJttitt- la n'cht't-dtc, phttot <pte des Ms.tis de
solution. A noter toutefois le rùte ')))')) tt'nd &faire jutn'r aux con-
ceptions religieuses dans ta genèse de t'industric pastorale. – Dans
S04 ).'A!<Xt!K:iOCmLOUtQt'N.tM<-t899

la seconde j'artic, il <'s)traitt*'somtnftin'tm'nt df ht divisiou du tMvui),


des itt~atit): ~co)~tni')m'!t, de ht tauunaic chcit (es pruuitif: t.it
eoMc)u'<iuudet'~tud'st'(u'ft'ntram'Hte)tt:t)<ttth'du)t)!ttO'iM-
)istneft:on<'n)htU')t'sj))n''t)<'m'u<'A~t'onmt)i't')t's sont [ttutAt des
efifts que dt's c.tusus <t sm'tuut ttuc d<'s c:tU!< ptvt'uttd~t'antm.

)! ÉCO~OMtE UÉtÈKALË, PMOttUCTtOX

J. MEt.OO). Die Orossindustrie im Altertum (/.« ~~t'


</««</'t«<ft'/Mf' /f~'A/
<M~«~-<'<' ~c«~w., <S99, p. ~-M.

Fuit rMt(untct-jus<)u':m \)t sit'dc t':)(')'!U-itioHd<' ):<Kt-ande indus-


trie en (.«''ce. ttMisi't t'Midcdu Mtso))t)('t)n't)(s hi~'n couj''cturaux.

OBA/to ).)-Xt. – Le inSuense deUe macohiMO suUa produzione.


Sicn:t.t!t)t'i'oToniui,tM~;tnp..m-ti'

L. POHLE. – Die KarteU& der gewerbUchen Unternehmor,


Studi'; iib''t' (it-jssindu-ttrit'tk Ot-~ttu'.atiuusfut'ttK'tt. – L'ipxtg.
Veit u. Cu., in-S~, iS5 p.

A).B)tMTSCOAHFH.K – Zum KarteUwesen and zur KarteU-


poUtik,Utik<). Xm- K!t)~H)'o))Hh, /<'<<.«-/< ~M.~««~'t'<M.
iS~.4'*H.
Suite de t'at'Uctc si):)M)cd<t))sia )'< '?ccdcntc.tx/tc'

BRt.A AM)Mt')XOVtCS.– Das Verbattaisa zwiacheo Preis und


ConsumMon beztehentUch Produktion. WicM. Spi~ito~eu und
St hmict). iSOS.

H. MAYUSMtt)). – Movements of priées. ~oftttM~efcMee ~Ma<


/y!()t.t~

A f:). MAH. – LM syst<tmea monétairM, trad. Chubry. t'itm,


t.i~t)<;bi)n'?t:t)ti~u't8U'it)4.

ti. V. )'f)0t). –Thé monoy question, a Handhouk for thc timei..


Xcw-Yu)h, H. ct H. -t. l'uur, t!)Uii, gr. itt-8~, v))t-3~ p.

UKXtn A. MtU.HB. – Moneyand bimotaUism, Studios of thé use aad


ofthe théories
cpcfation~tfmoneyand credit, witt<ac)itit:aIaMa)y!i)!<
A'<A:.YS):!i. – 6t!'t'<OMtE UÉ'<HMA).t! t!OS

orhiun')KHis))) !mdtt slmly of t'ituttaHi-tn)aad ~f H'<*


tabutm's<'m-
Jt))-dof Yittuc.Xcw-Yutk,t'utMittu'~Sut~, tS~, vt))-:)'~)).,it)-8\

KXtr WH:KS):t.L. OeMztas und Qutorpreiee. t:un: Studic)tt)t'r


tUcdeu ÏHMsch~);) des (.('[JM h~titxmcttttfu t t.~tch'-t).tcua,
Fisct)ft-,ttH'8.

n'. – ÉCOKOMtH
UÉ~ËMAU:,OtSTfOMUftOS

~t. – ).').\Th'ftf:T

GUSTAV UtLLHTËH. Geschichte des Zinafhases tm


~riechiseheo, romisohea Altertum bis a.uf Justinian
(~«t<OHÏ<<M <(tt<J<<<'
<')<t<M't'f
(/(«M<'«M(«/<«<J
srAo'rMMMtttt'
Lci~xi~, Toubuer, tUM, xtt-3!<)p. iu 8".
~M~«'« J«.~fH!<'<t,.
Cette (cm't'e très eoHsntMfabtesur uu sujet très précis est to
resuttut de renherches crudités dont le mérite et l'exemple
doivent être sigoatus ici. nmis duulle detitit ue présenterait
d'intérêt ù être suivi que pour des speciidistes. L auteur ruuuit
et discute p:u' périodes et par pitys tous les reuseignoneuts
qu'i) pu tirer des livres. documents indirects, inscriptions,
papyrus, etc., sur le taux de t'intereL s étendant plus ou moins
setou que tes sources le permettent et selon aussi que t'interèt
ou l'importance du sujet te demandent. U étudie de la sorte
la Grèce, Attique au temps de Soton, banque du temple de
Detos, Attique jusqu au tv siècle avant J.-C. où toute une
grande part de lu vie économique est à ce propos touchée,
crédit commercial, muriUme, crédit pubtic usuel puis le
m' siècle, puis le u' et le premier siecte et eullu la période de
l'empire romain jusqu'en ?0 après Jésus-Christ. 11passe u
t'r~ypteau temps des Ptotem6es. A Rome it rcctterctted'abord
ce qui concerne tes origines, le temps de It République et le
premier siècle avant Jésus-Christ après Sytta puis ta période
impériale avant Justinien (en traitant successivement du taux
de capitalisation, du taux pour les placements surs, generate-
ment à longue échéance, du taux pour le crédit à courte
échéance et de t usure, du taux pour te prêt maritime, et entin
des limitations législatives. En dernier tieu il étudie i époque
de Justinien. Une bibliographie, des annexes, des index corn-
ptetent l'ouvrage qui sera une utile crutribuUon à la connais-
sance de l'économie des sociétés antiques.
S06 !<M.t8W
t/AXt)!t!iiOCtOLOOtQt'B.

– SAH)KH.CuxU)T)"S MHS<:).ASSE.<
OCVtU&MK!)

JOHNDAVtDSO?!.– Thé barga.in theory ofwages. a criti-


cat devetopment fron tt)e historié théories. tog;et)ter with
au examination of certain wa~es (octors thc inobitity o{
tabor, trndeuutonisn), and Un' nx'thodsof industria) rému-
nération. (t<t </t~onfc~M~'<t'«'~<'~<M~«'t\; ~ew-York and
London, Putumn's Sous, t~)8, t \-u). \m-HH) p in-8".

CetouvraKecoutietttexactotnetttCG'jn'amtonce tcdptai)du u
titre; ce qui imptiqupchez t'uutcur uncfonscience vraie. sou-
vent absente, de la nature et de ta portfe de son œuvre. Co
livre est né de la preofeupatiott de donner, sous une (onne
concise et accessible. un exposé se suffisant de la question duu
sahurp, a la fois dans t'histoire de )'ff)))0)nie et dans ta théorie
de la science actuelle. ))ans pe travai) metne et sous t'iMMuencc
deaidéesditesdet'6co)eatttrichiGMne,M.))i)VtdsoMacrurccon-
nattre que les différentes doctrines historiques du sataire, au
lieu de s'exclure, pouvaient se compléter une l'autre et s'har-
moniseren uneseule qu'il appelle )a tMoriecontractuette. Mais
cette nouvelle théorie bien qu'inspirant toutle travail, n'occupe
pour son exposition propre qu'un chapitre sur huit: la présen-
tation objective des doctrines et t étudeméthodique des faits,
originate sur divers points et toujours concrète et documen-
taire, tiennent la plus ~rnnde place et font ainsi que ce Hvro
n'est pas simplement une monographie personnettc ajoutée
à tant d'autres, une thèse plus ou moins ingénieuse ou plus ou
moins neuve venant augmenter ta littérature déjà si considé-
rahte du sujet, mais une œuvre de contenu positit et d'utilité
solide, indépendante de telle ou telle conception individuelle.
Les premiers chapitres sont consacres à t'exposéet à la cri-
tique des trois grandes théories du salaire. tour à tour pré-
seotées la théorie de la subsistance du travailleur, la théorie
du tonds des salaires, la théorie de ta productivité du travail.
La première sous sa forme moderne n'impose plus au salaire
le terme d'un minimum fatal de subsistance le « nécessaire <
à l'entretien de la vie ouvrière qui, selon cette théorie, déter-
mine essentiellement letaux dusataire.estunenotion relative,
et en un sens subjective. tt su(fit que la condition ouvrière
soit améliorée pour que désormais le taux de salaire considéré
comme nécessaire soit plus étevé. -La théorie du fonds des
AKALYSM. )!uo'<0')ttE
<tÉX~ML6 M*!
samtres, s< elle est prise au sens strict et littéral, ne résiste
pas & une juste anatyse de t'outre et de ht demande sur le
marché du travail. Elle commet une erreur essentielle
qui est
de tratiter l'otïre et h) demande comme des données
quantita.
tives déterminées. Le tMvait, s'il est une marchandise ou un
bien économique, est une marchandiseon un bien
économique
d'une nature spéciale racheteut- comme le vendeur de cette
marchandise spéciale sont notamment inuués dans ce marché
par des notions ou considérations d'ordre morat.–La théorie
de la productivité du travail peut se
présenter sous des formes
plus ou moins perfectionnées mais si ette revient
toujours à
traiter !e salaire comme ht part restante, déterminée comme
résidu. elle a contre elle qu'en réatité toutes tes parts dans ta
distribution des biens sont à la fois déterminées et détermi.
nantes il faut renoncer a établir un
principe qui établirait
n'importe laquelle de ces parts par ia méthode des résidus.
Ainsi par t'examen critique de ces théories connues est
préparée lu théorie synthétique que propose M. Davidson. Rtte
se fonde « sur tes phénomènes d'organisation
d'employeurs
et d'employés en combinaisons d'à peu
près é};ate force
Elle présente alors deux principes communs déterminants
ou plutôt elle prétend que le saiaire, ou
prix du travail, est
déterminé entre deux estimations comme limites, l'estima-
tiou du patron et cette de l'ouvrier. L'estimation de l'ouvrier
est la résultante de deux (acteurs, t'un positif, l'autre
néga.
tif, davantage de ta rémunération et le désavantage du
travail l'estimation du patron dépend des avantages iudirects
que représente l'objet du marché ou plutôt ta valeur escomp.
tée du produit créé par le trayait de l'ouvrier. Entre ces deux
estimations, le prix du travail est déterminé par tes forces
qui agissent dans tous tes échanges. Ces deux estimations
sont un maximum et un minimum, t) se peut
que l'une soit
trop hante et l'autre trop basse dans ce cas it n'y aura pas
échange. Ce qui décide de la conclusion du marche entre
tes deux limites, ce sont les forces et les informations des
parties marchandant entre elles.
Il ne faudrait sans doute pas serrer avec
précision les
expressions par oit M. Davidson a rendu sa conception. Un
critique compétent, M. F. G. Ëdgoworth, déclare (~coMOM~c
jMtnMt!.juin t89~ n'être pas arrivé à savoir au juste si les
limites en question se réfèrent à l'utilité <o<a~ou a l'utilité
HMt~tK<t<e. Des dtfRcuttés d'interprétation et dos
critiques
B08 L'AXXtSt! t)!M't(!B9
Sf)Ctut.U)i~t;E.
pourraient être soulevées. Maisit convient peut-être de n'y
pas iusister, étant donné (tue par le dessein môme de sou
ouvrage M. Davidsou ne s'est guère permis de s'étendre beau.
coup sur su théorie propre.
ii faut plutôt signaler l'intérêt des études de faits que
M. Davidson a entrepris ensuite. it étudie tinnueucesur les
salaires de certains facteurs, la mobilité du travai), faction
trade-unioniste, les méthodes du paionent. Lu mobilité d'em-
ploi est impliquée dans les raisonnements ordinaires des
peouomistcs sur t:) fixatiuMdu salaire. M. Uavidsuu chercite
avec des faits précis dans (juet)e mesure et dans quel sens
elle est reeiie. n distingue fortement avec srande raisou la
mobilité d'onptui entre les professious (le passage de l'ou-
Yt-ier d'une profession a uue autre, et lu mobilité d'emploi
entre les ticux (le dcptaconeut de l'ouvrier d'un lieu à un
autre et il s'enorce d'étudier lu question avec les données
qui peuvent être tirées a cet égard des données statistiques.
L'innueucedutrade-unionistne est étalement étudiée avec des
informations positives appropriées. Enfin il est intéressant
d'avoir son~é a étudier non pas tes diftérentes méthodes du
paiement en ettes-mémes. tnais t'inttuence de ces méthodes
sur le taux même du sataire t'étude de t'inttuence du truck
System (paiement, partiel outotal, en denrées, matières, etc.,
fournies et imposées par le patron; est particulièrement
notable. Sans doute ce sont seulement des exemptes
que
M. Davidson apporte dans ces recherches, et non des expé-
riences totales comme en demanderait une induction rigou-
reuse mais avec les moyens d'information relativement si
faibles et si imparfaits, dont dispose actucttemeut lu science
économique ainsi comprise, il n'est guère possible de donner
des fondements tout à fait satisfaisants à une étude positive.

mAXZEL'DEXHmc. –Zur Frauder Lohnermtttelung.


JKine mothoduto~isch-kritisctte Untersuchung (.SMr
</Mt'.<-
<<OM f/c r~w<-r«h~M (/<'< M<M<M). jtena, Fisciter, 1899,
tv-)50p.,gr.in-8".
11 est très important pour la science économique de con-
Daitre en fait l'état des salaires. Le sataire est une part des
frais de production il est une part du revenu national
il est le revenu du travail. Maisil est, comme il est facile
de le constater, – si divers et si variable entre les multiples.
– ÉtMXnMtE
A!<At.YS<M. <))!x~nA).)! SOM
cas concrets, qu'il est très dinicite d'obtenir un taux de salaire
valable pour l'économie sociale. M. Hutenburg s'est propose
de décrire les dinérenta procédés d'oitservation et de consta-
tation qui ont été employés ou proposes. Et il ne se contente
pas de les décrire, ii les critique successivement en profitant
do l'expérience acquise de travaux en travaux et d'essais en
essais. Ces procèdes divers ne s'excluent pas d'ailleurs ils
peuvent au contraire utilement se compléter parce qu'ils ont
souvent chacun )eurs avantages et leurs osâmespropres.
Une grande distinction est faite par M. Ëuienburg entre l'ob-
servation monographique et l'observation collective. L'ob-
servation mono!!ranhique prend comme base d'observation
tantôt t'étabtissement industrie! ~méthodede tMtunert, appti-
cationsdivet'sosutatttût une industrie dans desUmites de lieu
(exempte de {'industrie c:gnri6re& Bade, sociétés profession-
MeHes) tantôt une industrie dans toute retendue du territoire
(Labour census anglais, mines en Prusse). – L'observation
collective porte sur plusieurs industries, sur i'eusembie d'un
groupement sociat sur une ville (Mannheim, Aitona, en-
quêtes berlinoises); sur une région plus étendue 'Suisse) sur
une nation tout entière (censusaméricain de t8M, et statistique
des salaires do )8US-9t!,procédé betge, données an~aises).
Ce travail réunit nue ~omme de renseignements notantes,
et sera utile pour la technique statistique, ti peut de ptus
intéresser tout sociologue en montrant les ditncuttës de l'ob-
servation positive d'un phénomène économique donné, rela-
tivement assex simple, et en indiquant la méthode et la
valeur des solutions tentées. Ou pourrait lui reprocher
de méeonnattre par trop les travaux de la statistique frais-
çaise et notamment ia remarquable enquête sur les salaires
et la durée du travail daus l'industrie française de tK9t H3,
très méthodiquement organisée, conduite, et analysée. On
pourrait, plus génératement, critiquer ia classification en
méthodes monographiques et méthodes d'observation collec-
Uve.ouau moins critiquer tes noms choisis pour tes désigner
qui, en France surtout, peuvent prêter à des mateatendus.

t'AUL CAttE~. – De rintluence de la baisse du taux de


l'tnterêt sur la hausse des salaires. Paris, Larose,
t8<)9, )S8p.,in-X*.
C'est une opinion assez aecféditéc parmi les économistes
8t0 L'X)!tiSO<:tM,tMi~'K.<898.tM9
libéraux que le jeu des lois économiques, auquel nous assis-
tons, se charge de modifier lu répartition entre iceapita) et te
travail à i'avautu~e croissuut du travail ~race a lu baisse du
taux de l'intérêt et a ta hausse dus sataires. Ya-t-ii eu t'éa-
iité pareitte corréiatiuu dans f'expurience qui nous est
oflerte? it s !)j;itd'étubtir d'abord, pour ies confronte)' ensuite,
ie mouvement des salaires et celui du taux de l'intérêt.
Pour ifs sittHircs, les salaires a~ricotes uut étf taissus de côte
et t~ domM~ utHiséfs p~ur lit Fruuce sont les M~tMC!; que
fournit t'OtUecdu traviutdau-} ta part t'etruspcctive du tome tV
de.S«~tn'.<c~/«~t'</«<r«f(«<</<~t.'t<'(Mt/M~«'/)'«M;-<«j«';desdoa-
nées out été rÈMuicsaussi pour un certain nombre de pays
étrangers. t'our t'mtcrût, ce sout souvent les dividendes de
sucietes pur actions (lui out etô pris pour manifester le mou-
vement du loyer de t argent. La eaxtcidpnce d uue hausse
des sataires avec une baisse du taux d'intérêt ne prouve
pas une rehnion de causalité entre les deux phenuntcnes. tt
faudrait moutrer que le surplus de salaires provient d'une
diminution Je iu part du capi)ai. Or il parait résulter des
faits que ia part du capital a augmenté et même augmente
pruportionnetiemeut plus vite que la part du travail, la
baisse du taux de t intérêt si~uinant seutement que ta part
prélevée sous fut'me d'intérêt se capitatise pius ttaut. La
métitode suivie daus ce travail est une méthode d investiga-
tion expérimentate et pusitivedontt'e~tptoi n'est pas encore
banaL it s'y mete. il est vrai. des considérations dogmatiques
et même seutim''utates. Mais les éléments d'information
positive, étant huunêtemcnt reproduits dans t'œuvre même,
permettent dapprécier immédiatement si les conclusions
dépassent les données positives. Peut-être eùt-ii été possible
de mettre en plus grande évidence pourquoi le taux de t'iu-
têrêt n'est pas exactement significatif de la part revenant au
capital, au lieu que ie taux du salaire l'est davantage de la
part revenantau travai) et comment, ainsi que le pense t'au-
teur, il n'y a pas relation cuusale entre les deux phénomènes.

Um/)ut.H~XL–La teoria det fonde salari e la questione ope-


<'</«)'<'Me<
raria.«</t<'M''t''</tf/w<<c.< /« ~MM~'MtuMEt'f'A'c~.
Sicna,
Km-n:oTon-uu,t8M. t~tp., in 8'.
Ce trav.ut,npn's uttc toniftt'*{'at'ti'?inn'ot!ttctive<]uireprend tes
'mettions de tn's loin et du tt'up h'in (<')tctt.'nmntt! a ta thcut'if des
besoins,de la ricttcsM,etc., par où s'ouvrentles ccuM d'êconumic~,
AXAt-VitM.
– i!U<MiOM)K
uXx~XALK SU
aborde enftn tu sujet .muuMc~, et ~mse tft doctnMf du fonds des
Mhm's. s:m-iot'i)ti)mHt' nuhdd' fuis it )'Msscau n'tttfd'' t~ si.ttm-
tioupt'MSftttt'dMct.tim'suUtt-it'tcs, t;t K-t)'u)nept'incipa(t')n<'n( dans
la caujM'-mHun.Ou tu \ui(, :monn' du c'"t jon-tn". n'est m'uvt', et.
imcmu' n'e-.t Mu<n.)it<'tt des miU'jUM d<j.'t t':ntcs ot r~t~MCit. tt no
sf t'fncuntt'f pus d'~H'o)( MotHbt''~')Ut' ttttt'cutnn'c quet~uot dotm~e!;
s
positives dau-i c<'Ht;di~'hatiuo m* )"'u tacitt;.

X'MtCKS S

t. u;)ŒXTUt:CU):s'<)' –Laproductivité du travail et les salaires,


/~)'t«' <f'<'tM'~t)'<'
~<t'yffC, !H)'i) (MU9.
Htud'' de )'it<)))t''a<-<'
d'* ta ptudttrtivjtu dn t)'ti) sur les <u)!d)'<t,
ehh'e~t'isf d' les faits, t'ccttm'ct~ct~-tn~nink~ de dt\tt<cut~i;.

MUSCU. Ladottrin&dolStdario. \a~ Suc. ~Mu. <)).. mw,


H~ t..

Co.)\f. St:t)Mtt)T. – Dornatttrtiche ArbeitstohM. tcna, Hschct',


)K9S.

F. J. Xt:)JMAXX.– Zur Geschichte derLehre von der Gravita-


tion der Loehno nach g;ewi8sonKostenbotraegen(~<' /«jt<otce
t/C~<</<~<-<f</t'/« ~~<t'<<«/tUt<
</M.<«/(«)'<</<t<<«K<'
t<f~MtWCj!
de /)'««
./«/tWttt<< MK<.
<<f<<:<-mM''< M<'4.«. ~«<. \XH Kd. 2 H. (Mv. )WJ).

()n'n;tnt)' cont' it'ution :')ccttt' parti'' itnportautt' d' t'ttistdit-c des


U)'<.nit"idu ;-id!)it'

).ft))\t.~X. –Das ArbeitdohngesetzmitbesondorerBerOok-


sichtigung der Lehre von Ricardo. Marx, u. H. George (1 «
toi '~« Kftf««'C,
«)'<'< t't<«~f'«< (le ~« ~AAM'<C
.<A'<'f<ft' (/p /<<C«)'</0,
(<f.)/«<f t< (jft«' ':t)Hittt;cM, Vaxdctthucck u. ttuprccht, tM7.

A. t.. MOWt.HY.– 1. Comparison of the ohanges in wages in


Franoe, the United States and the United Kingdom from )810
to tSitt (CuMt/M'Yf~W)
<< )V«'<<f<M~ ~«/««'fff M /tf<t)c< «M.t:
A<«<i!«« t'<</(!<«ff /~<MMf.«<' (/<' )810 <i )Mt). /CWt«M)C
~'tMrxf~, d')uhto )ws. j. Wages in tho United States and
Europe, '< (u~tt-c))tti~).
M.A. 1.. )!'ta)'-y ~)ut<ct't't'n )):u'ti'' <'t rrunit d)'s données ~nfrates,
)n'thodi~m'm~))t uht''))U< vx)<)im:utt f)t txxnbtfs r<;)atifs un taux
dK:d:)it<-t))<'ywn;)t An~tt'tt'rtc. an t-'t-itttKtn'titux Htats-Lnis stttairc
n~minu) d abord, puii: sataitMt'ut:t. Ce tfavait, bien que sommaire et
St2 ).tXX)5R <OCH)t.mnofR.<89H899

tire de sources très insufftsantc'; (M. Uowtey s'est pourtant servi dM


meit)eun'<! qu'it ''ut &sa disposition), est int'rcssant et utile. – Dans
une nute utto-ieurc, M. tto~tey cite les resuttats d'un'' en<}u'te faito
dan'! des conditio)!! idcotiqut's pat' le t)epatttnent of Labcn' det
Htats-Cui!: sut' te satait'c de ces vinttt-cim) ttt't'nif'fes iumMM dans
un t'<'t't:th)m'tnbt'c df t;t-:mde!:ivittu~Jf t''t':t))cc, d'Angtetcn't' et dot
Ëtat~-toi'

A. HOPK)\SOX(M~:md AL. MW(.):Y.–BibUography of wage


étatisées in thé Unitod Kingdom in thé atneteenth century
(~<&/<n~t'f<tt'('~<'«~(~'<«<'< (/;<M~tt~cf/~fM te /~<f)<M)<«t (ttt
X).f<)'C/< /<W)f)Mt'c~<-)-«'t' OCtobft- <898.

H. MACHOSTY. – Thé Mving wage movemomt (Ae tKo<«'e-


MM(</<ot<rle ~f<(tt')'ft/e <'«' ~'u/t'<«'M<
-w<'<'«t'<'
'/«<t)'~)' ~'ptem.
ber tM8.
Etudf 'tu tnum'ctnfnt th'(tti'ju<* (jni .<edeftoppe, dans
~)-:tti<jUG
les j'ay~ augtu-saxun'i pri)t<:it)atet))C))t,pum- fuudfr le satait\' sur te
mude df vi<'ac'tuis et ''tabti.

t)A\)0 F. SCXt.OSS. Methods of iadustrial romumeration


3'~ éd. t.t/c</<w/Mt~ ~M«w<-f~<o« t'o'/tM~cMc, 3" <'<). Lundt'n,
Wiftituns a. Xtn~ate, itt!)8.

Cette troisx-mo ''diU~t) de i'utn'ti~c connu de M. )). Schtoss ..m-


tes n)(''thudcs d<' ['.tiett<ent dt's ~tuit es onjtfoyees dans Findustne <'M
j
aco'ott et tnet au 'uut.mt t'utih' )nati<)'c. j

J. t.ODAHT. – L'ouvrier en soie. Monot:taphie du tisseur (\.))t-


Mai: Htttde tu'-tu)i()Ue, eFfmumiqm' et sofiate. )')'<'))))')('~m-tip. t~t
ttt'-gh'ttteutation du tt-avai), tK!t~). ).y'<n, tteruuux '-tCuniiu,
t'ati.s,Huusstjau,tM&Hp.,t))-S°. t)

Tt'avai) <-<)))!,id')btt' et c~nscien'.x'ux. t.'auteut tf'ut eu 'uivant tes


dm)))e< t)ixtu('t()Ue.<.dectit ''t étudie )(' i))..)itttt)<)t)Set h-s )<)t~ttu-
Mt~f's ec'womi.ju'pom' euxHt'n)'-s, t')"tn''tttation. cutnpa~tx'u-
naue, tn:t))))!=e.feinte du travail t-hùm:)!< oiscx. fte. t'nc t'tbHo-
gt'aphie ifenetate et un ctassctnent Methodi.juc des archivM sont
joints a M n)tum< ')n attendra an-c int<t-<;tta St-condc partie de
t'tBture !a période contemporaine.
u

M. HA~SKH.– Ouvriers du temps passe (TV etxvt'siectt~. i'arM,


Atcan, )899 (nit))ioH)<-f)ucc~n~tak' d~ scicMccs sot:iates), xxxvttt-
2S2}' in-8".
Cette t'tudc sur la condition <te j'ouvrier fran'ais au x\" et au
.tXAt.tSKt. – Kt:u.S"MtH 'i~XtOm.E !'tX

W <it*t'tt<))t''<)Up<ti)))tt''tm')))!'t«)nj))t'.C'')M'r)'tiU)[')''st'
~uU'tt<u'it<(itti!)it''<utA)it<'t'()uut'ta!'):i''n''<'su<;i:t)'u)t<'tt"tiu)t

p)t)'-juste <)U''))'t ht n")iom'uur!)nt'tn-)'<t''n<tu''t)urct:i))t'<'rpu.


).ttit';u))('Yn'"i'u):'<t)t)stimttunt(<"tUt)\tt<')~t)uncctu!.st'.t')t)ttt
–)/.n)t''m t'st ).' j'tt'mtt't' )t't-)tnn:tH)c f)tK' )'' dt't~ui).
(<)'")<t)'i!'t.
h)))''()t't)ut')t)''()'t'ut)<tt'tui:nn:'it'<~tt't"m't't'"u)f")')n''t'
!;tt)!t"<'<t')m'tu')'))))')'< )uia «).<))<)()'

):r..K\ m))))0':H"W)CX. Die Lage des Sohuhmaoherhand-


werks in D&utscMamd,), )t. /t'<. ~M.s'«t~MK''x..)?'
t).t.u.

MM.)h:ttxun)ttUSAXQt't-:T. Thé Standard of life and other


t8'JS,~tt! )' in-S".
Btudies. )."n')"a. M!tt-tm));U),

)..uAKt.ttt:)~.)~. – Die HauBhaltmtgderQeseUaohait. <'m<'At'-


han'nuttu ")"')''t'-n )M:nr n. <ti'' ))'')'Hun~ ()<-)-
t:xistt'tt!:n)itt'').
tsus. i)t-s", :<))f.
Hct't).S<-tt)t)th)~-)'.

<:).~)\< Cu).U':)' Thé expemditureof middle olass wor-


ktngwotnen. /c'M'wf'~<< d''<))t)m*ttt~K. ·

) hu\ M.\M<)\t. – Bitanci di trenta famtgtia di coatadimi. itt


ptoviucia (tiTt c"< M'WM'«.w'<< tsM~ja))..)'')' ))).)').

f\ .(tt !ATt" )')U't'K-s)~<t:t).K"

)'. m~HHT\).mttOUX. Les associations ouvriërea


et les aaaociations pa.troaa.tes. i'mis. (iauthier ViHars.
t8!)i), ~Gt p., h) 8".
Cet ouvrir'! "~tcHU )c premiur pt'ix ditns !<!cuueout's
ouvert au ntuséc sociut en t8'n. – (~ n'est pas nécessaire.
ment une recotmn.'nttatton. – H') fuit, ce travail a tâche df
n'unir et d'«rdu))')cr des faits et des rcnsci~MCtHeutssur ics
dttterentcs torntes d'assuciations pro(essioHt)e)tesque t'autetu'
chtssc t en (MM<'<(~<oM< <<M/<HM' <<'~'M
« <«'<'rof<n' ~'t«'<
<;t<'Kt<'<'< soctéttis cuoperatives de jtroductim), syndicuts
et ta
protessiotmcis de ) industrie, assûfiittioMs pour t'itchat
vente en cutmnuu. syndicats et :)ss<tci:<tionsa~ricotes, syndi*
cats oittigatoires. sociétés de crédit mutue) 2°eu «Mm'«<<MH~
t:.)tn.t.t)t:t~.–A))tt''e-M-b.t.)S'.)8-))!')9. X!
Nît L'X)i)!«)t:H'Hni~H!.i)"Mt)!M

< t'tt-fcar<'<'~<t«f<Vt'«MO<M«'
p<'t'M<c«<tM/ suciftoi; coopo'ativos
de consonuuatiun, sop)Htt''spour ta eonstt'tmtmn des maisons
à bonmarchu:f~en«.<M<«f)'HM.«<'«~<.<f«Mc<'<'f~<t'<«t't"t'
associ.ttiuns pour s'aidff en cas do matadif. associations
pour asstu-ft' d'"? jn'nsiotts de rctmitt' pt'nthmt h it'ith'Me,
soei6t(*spom'pt't'vcnir ou t'cparfr tes accidents (tu traviti). –
uu cxp~f. il a (httnu' ses upi.·
L'auteur tt':) p:ts (:)it st't<)M)))p)tt.
nions sur tfs iustitutiutts et tes hots eth's n'tm'fnt df M'
uu'oMupt~ne tf Hh~ndis)n~cc<umn)i')ue

K.M):h).t\. –Los assoeiations ouvri&res et patronales. )':ui'.


)~'U-U). t!m'. i))-M".

H. ut:ttUtAXt). Les associations professionneUes de l'avemir.


t))!tt' t8W.
/<<«t'<<t-'«t<)M<t'f/)'t<ff"~«'.

A. V)t!0t H'n \La concentration des forces ouvrières aux


États-Unis. )':ni-. <in. t8~. in-tt<.
htt(''[''<mt <'tt)~Utn'-n!<\

A. Pt:~t~"x<St'K\):s. – Die Gewerkschaften der voreinigtea


Staaten )A-i.t!i.)ft-. ()uvt'i''rt'-<)t'stIta)-<-L')ti' ..hv/m'. /«t~.
(~.<t'r. X..S'~f/ \)). U.)i.

"~Mfttt:\VA)tt).–Trade Unionsunder sotouioLaw.t.«')rw<«~.<


/<<.<t~t«'< .<-)«.<
/')/<<<f) </<'.'<'f~««..
h'<'<t'f.)X.))~ ttttt.

):«. W. !)'))')\t.S.–Ancientand modem HinduGHds C"t-


/<);)!«t)c<'<'<t)t'
ff )''v<ff".<
f/ /<t'). )';t/ r't'ft' tn:)t )M!)h.

ÇAHSSt:. – Le associazioniin Itaii~ avanti ie origini del com-


mume. /~t' <'«f''«).~jffi(-f<f/. <-</).«'f/~<t<ffM.t-Mt'
tt~ )8'.)t).

/t. – t.t \H H)' K)'ttt'.XH

A~T('x\'E<.).HMA\'<.
-DerLuxus in soinem Beziohungen zur
SoziaItBkomomie./<-<<<(:/<. '/<<s'f«'t/.<'<-h«.,
ts'.u, t. )).

))"tt).u. RRXTO\. – Thé investment of surplus revenue and


theaaviagbankafunds,A'f"M"M't-~)Mnty~.«orch )8U~.

C. W. MtXTEtt.– Thé thoory of savar's rent. ~<M~e< yow<t<


o/CMtuMxe~,aprit tSMt).
ASU.t-'K' – M:<"M)H C~~KtHU: MB

K. –)'A))'):H!<Mt:

MtHXST~ttKtHMt. -D~ ArtaenpHege. Ktttt'thxtusin'tt'' pf.tktiiiche


)'H'j'-Ht.)<~i.;k.'tt.t!fttt.t.h')~rm.um.tS"

'.t.. "):)t)y.): ArmenpHege in DoutMhtand t) h')'t«wi''


m~U'tit.\i-t.~tit.).t'~tt))'tM's.t-~)!.

\U')-ST)':)tttt:)U.tn~i"!))\rh).~<v..ntt)':tTX)-STt':)\.–Bei-
traog'e zur Gest'hiohte und Thoorio dos Armonwesens.
~/«-/<. ~'('.< rf<)<. r«'<t'. -~r!mt~H~r \X)t. t '-t \\tU, t.

<:m)tt.);-)t"t/)'H. Paor law stutistics as used in oonMotion


with thé old âge pension question, /.t'<)< ~<tt«t'~ t~\).

t'. t'~r.n-

SxtSHYA\i' ){.)tf. \K)!H Probtems of modem indus-


try.L')))tt'm.L(ttn;tnittjt'(:t-t')')t!'C')))~St:[).i)]-S°.
Ce !h't'<*(''<~nttt't't;uci) d'essais [)uh)t)'s.():t))!<<ti)tt')'etttcs
tt'vupsct. !)<)itf'')'t't)t't)t'<tsi't)ts!)t) <'(()))'-tt)'!<(h't'mM)'GS
:ton<'cs, soit pm' AI. Sittif'y \t'))h. s~it ));<)' Ht-a)ri< \V''bh.
K))YO)Citi))i-'h'<'J«'t<'<r~<«M''r/)t7(ff'«<'(H. \V..)'t'e)t
') cxcm'siuttsctd~ v()\t~<df dt't.<t\<'r[''s d:tt)s)'H:')'t t"t<)'
/f/<f/<'<'f<f~)/<'<)«';tH. is'~tf(/c</)-'ttt/))/M<S.):
/<ww''<<'f/'tA'<«'<<<')!M'
~<(~< '/<</«''<)' ~<f)<~ S.<(«Mt~«~'<'<n'f'f~'
't'Mt't))'/ .<<)('))<h. r')')tt'' /MM''fM
S. ) A'< )'<M'< ''«/< /'f f'f;<W~ ''< ~-«' «"<'<?««!<'
)!. \V. M)'tt'/f ~'</<"M'~ <'<~t<f/<7")f) 'S. \i :<<
~</y<f~ ~'ut'7('M«/«<tt'' S. .sf«'tf</f.<H)' ''r~f~tUT
S. \t. )':st.i))M'suiu de dire tjtt'on )'<'tt'«tnHd:tns t't's essitis
le suin tt'inh)rm:ttion scif))Hti'tU)'. t:) )))''th))d<;''t )c ruisoune-
))tt'ttt:)~ur<'st'nmt!'tnc )''))))'-<')()'')''ta)ut))d\'x)'<tsiti'Ht({ne
!cs cc)6brus ittttcurs ont )))is (httt- )ft))'s ~t'.tnds otn'mKes?
Chacun <tece!i morceaux fm'nt.Mtt'ûtt'Hétudia ))'mr ho tn'~ne,
''t t't:)bHt un point de la science uu d'' t:t prittiquc ou de ta
'toeh'me.

)'. STKTSUX.
':H.u)Mn-rH –Wornenand économies!,a <tu)))'ofthé
~)K} tAs.\)!t:~tCKtt.')t.~LK.tf<;M.H<'M'

'utt"t)ticM);~)')nt"'tw''<'atu''t)ath(~'ntcn!)s:tf:tt't<)t )<)-!<'<')!))
''Yt'[ttti~t).«'!stutt.St)<a)).M:tyn!<t''):t<tSM,itt-)~.

l'. S. HA).).. – Sympathetio atrikes and lookoute StmH' "f


t~tum)tmt'niwt''iity).\t'w-ut-k.Cu)utn)'i:tt'()i<'ct'si(y.).n)t'tt)n
t'.S.Ki))~.tt8[)..it)-S'.

M. t't'Knt \\t:t.CK. DaaFabrUtschutwMeo tm Kteïdgreich


Sachsen, ~'<A<< (t'~<'< <<'<'«'.«. t'uM<:K' \xtt), t.

W. SMAtt). Thé distribution of tneome t.'Xhtn" Ha'-tnt)-


):)<).tS')').
)\tnd'm')at'r(t:ut)ti")t')nt'CYfttUt'utr('h".t)it)Y'n'n(t"tctit'is<<t<'

p:nti''it'.utt-r)-.t)t-)r<t,tt'iati"t<H'')'tttitt'n):):t <;):)'<'
'~nri'-rt'<t'[-:titt!)t"t'i'.t''<

\.){U):))M):tn'. Die Verteilungdes Einkommens in Preussom.


und S&ohsen,tm' )n'«)nd<-t''tt<<'tihk~htiittut'~ 't-'r t.ttxs'.ttt'tttc
))nt))t''st.:tn't'htt'.ft)<')).)t'')ttttt')).tW<.

V.–H):t)~0.\U)':SSt'H<At.):S

.t.– A'.tt\)'~MK

ALTHttSCHH'1' Oesterreichs Agrarpolitik seit der


GrumdentY&stung, Hrstm' ttitnd, t H H.ttbhitndc ~~<-
/t«' M~r««' <<t<<< ~f'/o<t<<« <<«<<«K /b«ft)''<'<i'.
Tuhiu;;e)t, Laupp'schf Buchi~utdtuttg, t8'M, xn-(i'?(! p..
;n~.
Ce travaH part du tnouvcment t'~vft!uUonnaire de )8M.
de rt'munc!patn)tt dÈfmittve dt' paysans et. de !a suppression
du dernier service oit ce mouvement aboutit et qu'on :)
(Ubéfation des citarges foncières).
itppeteeta ~;Mt<~t'M«f<s<MM~
Et il se propose d'étudier a partir de cet événement toute h)
suite de la poHtique agraire en Autriche. Ce n'est pas une
<nuvre d'histoire agraire, mais uue œuvre de poHtiqu''
agraire que l'auteur a entreprise ici. Et cette conception
entraîne d'une part la d~tinition de )a méthode suivre,
.t.).t<K~.–t!t:<)X<)))tK-i'.)')!t:t.t).K< !!t? î

d'autre part cette de ta mxtiere il traiter. Pour ta matière.


t autour n'étudiera t'operation m6n)e de ta libération du so)
et ses origines que sonuoairctuent et scutement pou)'rintetti-
~t'nce d~ <Vt'))emt'uts utterieur!' <tt' pour une étude de
putitiqm'. la Hheration dnsutestt'hypotttÈsemômf intptiqueee
dans tous tt's pt'uhtL'tm's(Mttiti'ttx'set ut)uest uu fuit aceou)-
)))ism'i('(tueti)t)'y!tp)n)s<'))'n')ti'
t.a prcmH'rc partu' t'u (icox vohttxt's), qui nous est pn'-
~~t)'c, tr<)!tcdu ht h's'shtthx) sut't'a~rh'uttm'c; unu~M'ondc
partie doit traitut'dcs tt'ntittivt's f!)itfs pour rcfot'ntf)'te droit
p!tys!U)touchi)ttthtprnp)'i'')''<'t iesdctk's. Ht)etn))si<!)n''
''t)fitt,dutt""tvct)tt'nt d''pu)i)i'))tt'i~ritire<)ni se rattache
nia baisse duusic''prix des produits a~ricoh's.
Cett'' prenti<'re pitt'tK'expost' t'tcotnnmtttc d'abort) la régtc-
tttcutaticn t'ttt'r.H'hatdt's servitudes de fot't'tf't de pâture:
puis ta rt'Kh')n''nta:iu)) et t't'iitni)'!)tiun systématique des
'-Mnnm))!m)<sa~rairps puis tes eotravcs npportees aux
divisious du sot cutttrait'cs a ut)o hotnie ft-onotoie; les pra-
(xpn'sdUt's. d':))n'')io)'ution tprotectiunt'nntn'tes inunda-
tions, draitta~c, etc. et ettttn toutes les autres mesures desti-
nées il fa\«ris<'r et il devetuppcrt'a~ricutture ~h~isiation
pour aeht'vet' ta tittératit))) du sol, mesures de pulice des
'fax et furet' pmtectiun de ta eutturc contre tes doxtn'a~es
(.ntspm' t<:s animaux ou les vesetaux. par tes tu~mmes,par
h- betait etrattser. actit~ de) Htat sur te (tcvctoppatttcat de
) iodustrie a~t'icott'. te~istatiuu de la chasse Chacune de ee'f
-celions est aeco)t)p:)gn''e d'utte hittH<'K''apt'ic p~eicuse.
t'it'nque–un,en un autre sens.d'antattt ptusquc testravaux
«-rieux sur t'a~rarisme autrtctnen Mtt fait ius~u iet grand
.t.-faut.
La section de soo j~randouvrage que ~t. Scttitf ttous donne
d abord est sans doute la plus ingrate, et il coup sur ceth'
'fui présente t'intt't'et le tnoiusvit'ant et le moins actuel, tt
''a (aut toucr davantage ta science tatuM'ieuse ttui l'a menée
.<bien. EUt: plan et t'chjet de t'entreprise une (ois adoptes
tu' perntcttaiunt pas un autre ordre. (e n'est pas ici te lieu d''
-uh'ro M. Schin dans t'examen detaittc de ces questions
techniques. Ht il sera temps de revenir sur t ensp)nt)tcdes
.suttats torsuue tout t'ouvra~e aura tMn'u. Mais it cou-
vient d'iusistcr sur les considérations methudoto~iunes par
tt'squettes~t. Scttitt a ouvertt't caractérise son u'uvro.
Sondesseiu.dtt-it, Il été de faire non "'uvre d'histoire
5t8 ).'A'<x)iK'<'n:))'t.'h:)~)K mutt-tti')

agraire,tuais o:uvn'de poUtifjuc agraire. Il n'avait dom'pas


à faire de redx'n'hes sur t'uri~inc historique des pttèoo-
meties ctreiatitms rencontres, ni nouptus a coxstituer et
a présenter des don))t'esstatistit{uestt<juveHes.tt a voutu
seutentOtt ettercher des eunttaissances <)<<<f'< ((ans ic
domaittcdt; titputitiqm' a~r.tit'cdcsfiotjtittntt' dt'ruH'rcs
:)))tmt"i.Dc~co)maissa)t(.'cssctC)tti<i<[tK's'«tnt-t'))('!<d))))t'pus-
sib)t't'npan'i)tt')ttatn'r)'<)''<)m'H(')rt<Q')(')h'ssmtt.t('s
ntutfn)dt"'pr")n'a\'t'u)tdun')}?
j~s<ifn(')'()())iti<[t)t'agraire est ht t'ram'itedt* ta.(;if[tcc
po))th{ue('-(-())t')ttt)tjm'()m<'t)nc('t'n<f!tt't'odt)ctimtpt'<'())it'fv
ot');at)iqm'cu))muiu:t~rictt)('t)at~)es''ns).)t'j.{<').fA's[trh)'
cip<'sd<'ftft''[)t'j<h'quita)cf)t[H'ttt'f:<[«')ttt<)U('<'<'())tUtttt(t<t<'<')t
gétter.tt d«n'fttt ttum' <tr'' .))'pti')t)t's a la puiitit)m' asrait'f.
Laputiti<(ttMft'«n<.)t))i<tuc<'st)f) '-<')''))('<<)' priucijx"! a
suivrt'partapmssaact' ju)'tiqu'')n'ut')'a))j)ticittiuaappru-
pn<'e'<'t;t<;t'<)<tt<nudc<'ttuxcir<'u)ts);)'t(-<<d('f.)it. dc)'<'t'«-
nomit'putiti~m'.
f)t<<h'Vt')())t))t.')<)<'<tt(ic''ctt<'dt''f))uttfj'tt))n"u)'tt}))n:
)"i.apoHtit)m.'a~r:tirf')))'H)f'st'k'u<-C('stu)n')ht'-t)rif'd'a)')
ou,<'ot)))t)<'())ttn).t)Me.-(;it'ttt't'pt'ati'juct'n:t)))JU(tnce.KH<'
cotnput'tcdt'ux sortes (tf'pru)))t'tU)"c-;t-(;t''))K't)'))t'<! mesures
déjà sui\i''s'.<t)tt))n')ttn'es conformas il )a<i))\'ou)()f't't
daust)m'tit'sthni[<*s'()uhict)()m'Ht'ss«nt)<t)'('urt's()ui
dans des cuntiitit'ttsd''(ait it))j)')S)'('s()<th't'nt'trcpri'-t's''t)
vu<'dt't't'nt'tm?<sdfuxst)th's)t<'pr<)hh'n)('('nrt'a)itt'st'
tn~tenLétrt)K)'nt('nt.t't~t'n"-tt!t'ut)tat'd''s\')ti<St'u)btab)f!<.
j! Dans tt'~dt'ux (-as it s'agit d'adaptt'r)'t:tit)n aux cottdi-
diHoosdf fait d(Htmj("i) faut donc pr<'a)ab)':mcntt't)))))a)tr<'
e))<tua)n)'<t<(t)!tt)ti[t'c''sc~mH)ittnsdt'(ait.
~")/arti<)httoitt'tr)L'cun{"t-)nf'att!t('tin.(i)m!'pp)if)UCr
)'<'e«nfnnie)M)titit)m':('t'('ist)ppust'')tt'tHtf'certaine tiu.ttu'nt)
certain t'tatcconumi'jue souhaitante fst<)eji)n<;t<)m')t;'<
c<))t(Htit)ns(;ct)ttttntit)n<'s:tH)t'ditit'r))''n'ati<;<tpas<t<'tat
idca) Ht ici t'tn;<))'<)))))<'ntsc demander, soit si. dans )'<'x)t<'
riencc passe' tt')t(')n'))'c a rappxtt'hch'sotids défait de
cet id'a),St)itd:t))s)avcttit')pt<'))f!)))f~ur''s auront, ct'tcfïet.
Il faut. ?<))))')a)'r('<ttien' n'ct)';)ch)',pn't)dre sarde que t'effet
propre d<-snh'sures nit ett' ''otrave <MtannihHe par t'inter-
veutiun d'iothtem'cs étrangères a )'))\'put))''se. Kt, ditns ta
seconde espèce de recherche, uu doit d'abord etu<tiGr tes
causes de t'etat a c))anger. et aussi d(;tert))it)er tes teu-
\tt.Y-!t<–t':t:t)'«)mtiS':('Kt!t.U.)- StM

dances evotutives qui s'y trouvout, et) nature, en force ot ou


influence.
Ainsi tes étapes d'unoeonnaissam:oscienti)i()tto en po)i-
tique éennonique et spéciatetnent en potitiquo agraire sont
constatation!. des conditions de i'état de <ait.de t'écon<nnio
ant-icote:déte)'tnination(t'unétHtéeon')n)iqttesouhaitahh';
eontpat'aison des conditions de fait cet id''a) )'G<;hc)'<;)K's
'tes t'auses de lu non-c'mcot'dituce; dftet'nHnution des tun-
dHnf.'('<u)utnc!('xintitntd!)ns('ét:tt a tnudinft'.tanLcu
.th'cctiun 'ju'cn {{)':)ndcur.<:csh'itvaux prt'pitt'atoircs scuts
))ertt)t'tU'.m'ntidurs dejn~csi curtaums toosures d' pumiquc
i~ritin'. suit pom'te pi'sst'. soit )K)U)')'.)V<'t)i)',st)))tc()()formt's
aiit<i)t,<t's(-!t-<)ir<'si('HM)'!t)))))'()t'h('))U'"«')tHdiU«)tsde(!ttt
dt't'it:tttdf!d.
La constatati")) des conditions df tait se fera :(\e<' t'aitte
de ia statititi()Ut', et aussi d'après des en<)uete' d'après les
discussions putdiques. d'après h's tt'avaox "peciaux (te dcs-
'riptit'n et d'étude, etc. Ht de tn'~ne pour )a detcrtuinatioft
des teodaoees existantes.)aHt(')H'<'u'-en«'tt). tes matériaux
[)ot)t')t)t<<')-i)aidee<))tttaissit)K'('decese'e('xiste))ta[)t'inf
etdunentiHtiet'ettes insuffisante.
).a detet')ninati<tn d'un ideat a t'etat ec~uouti~ue est <t')ns
beaucoup de castres siu)pte.iHsi.i) n'est pas douteux, par
exempte, (ju'en t'e fjui concerne ta productint), t'ideata it
nttetndce propose n ta poHtique eeon'nni'jue est de pt'oduh'f
pius de biens tneittcurs avec moins (te (rais et mnins de tra-
n)it. ~tais d'autres cas sont pins Cfnnp)it)Ues: parfois mOne
la détermination de )'i()ea) échappe a ia science tn'oprcntcnt
dite pour re)ever de préférences sentimentates et person-
nettes. Hi)e revient a des prohtCtnes très généraux sur ta
des<ttt<'e<)e)')ft)nt!tnite.)at)<tti()a<)tt)j<ntt)etn'.ta tibo'tedc
i'individu.etc..tjui se posent ))h'u, mais se resoiventa peine
encore seientimtue)nent.))ais dans ce ça: tnOnet't'uvrf de
science f'st ~ramte ainsi, c'est déjà 't'uvie <h'science que de
detertninerou et en<)noi tes fptt'stions dépendent décès prin-
ripes très ~enerauxou bien sentt'men) de la science positive:
~oit. par exempte, sur ta question si hrtttanteetsiessen-
tieite d'une etasse paysanne projx'ietair'; i appréciation sur
ta nécessité d'une tet)e ctasse dans )e meitteur état sociat
dépend surtout (te ta sointion adoptée sur < or~tnisation
''conomiquo ~M! t*' société, et cette-ci a "on tour
dépend surtout de conceptions anthroputogiques, suciates,
M't t.'Af.\t':H';Ut:h<).'jH.t~tH.tX''t!-)X'H'

nxn'atfs et mcmc re!i~icust's. Cependant. it reste Arectter-


chcr p:))' tes voies de ht science ~scieneu economiune et n't
antres sciences, sciences sociates, hiuto~iquos,etc.) commeut.
daus t'hyputufsc de telle euuceptinu de t'uuivers, se résou-
drait la qucstiun de ta conservation de ht ctasse paysanne. Kt
tonte nnest'riM d'arguments encore sont d'ordre tout positif
t'importaut'ode ia ctasse pi);'s:)t)t)cau point devuo tuchitiquo
dt' )'exp)uit!t(iuMeu petite ou grande entn'pt'isc. au point, de
vue do t'aptitude physique (le ia popuhttit'n. etc. ~[. Schitt
dans sun trimnt n'a pas pris parti daustes casuu ta solution
est aiîah'c de )x't'sot))h'.
Aussi hiett un ideat sociat peut hicn echappt'r eoeore il ta
det~rtoinatiot) sck'otittquc sans que ta tnatierc tnaoque a ta
poHtiqm' t'ïon(nni<ttt< La masse des homnn'seu t'tlet setinnc
seiuu ses dcsirs et ses intérêts un t)utecnnon)i<)ue et suciat
et, pour atteiadt'c ce but, sottici~' t'aide de ta puissance
puhtiqm: et de t Htat. Quelle (lue soit la valeur scieutittque de
ee but. tes projets et tt't t'efot tnes qui y tendent n'en sont pas
muins l'objet de ta science politique. Seulement eHe passe
des propositions apodiftiques des propositions hypothé-
tiques au lieu de prononcer sur une conformité a une fin
ahsntue, eUc ju'ononee sur nae coufortnite a une tin rotative.
intenenre. <~)e h) conservatioH df la ctasse paysanne soit
souhait'dde t)u non, eeta demeurf comptetetnent reserve
on chpreht' sctdement si, ce but étant posf aux ettorts (le la
potitique !);{r!)irf, tette mesure, pitr cxctnph' t'intrnduction
dtt.tttt'W)'')))'T<)f,est une mesure appropriée a ce but ou non.
Sont a t'ccht'rche)' de tueme tes causes des défauts de la
situation i~rnirp :'t cfttnttattre. t) f:)nt prendre ~arde ici que
sent le syautto)u<*extefienr du nud soit fHnuue pour un
temps et no))pas te mat tui nx~ne.
tteste idors a ttetenniner ta direction et ta force (les ten-
dance:) pt'ohithtcs de développement (lui existent dans t'etat
présent. L:)politique économique peut se désintéresser seule-
ment de ccitcs qui, contraires a t'etat idea) adopte, mais (les-
tinées u dis)):nait)'e au'<' te tentj's, n exigent pas une action
ut'Kcnte de ) Htat. Maisi-i une tendance contraire a t'ideat
recttercttc se devetoppe, ta force doit eu être étudiée avec
soin. car t't'nit'actte de t'actiou de i'Htat a des limites. Tette
evotutto)) ccnnotnique neut '~re assex torte pour continuer
tnatgt'e tout, et ta puissance puhtiquc intervenant fera seu-
tement qu'ettf continue plus vite on ptus lente, avec p)u';ou
tXU.~Hs.–Ht:))!<uMtH't'.t't{t:)U.)- Mt
moins (te <<acritit'<"<.La science potitique dans un parei!
t'as doit arrêter h) tutt'' tentée. qui pro!o))serait seutetnent
t'axonie des chtsst's tuenncecs'ee semble être le cils du ~<n<<-
<r<'f'
Knfinau('!tsottia<'onn:)is-)n''esctentittquede)!)(ot:cede
la tendance fait défaut. )a sciem't'n'a p:ts a se pronoucer
contre tes efforts qui tend<'nt il rapprocher de )'idt'!d(a)~o)u
ou)iypothétiqued'aittf')n'sa\'ectaidedet't~tat.t:'est)ecas,
pense M.Sijhitf.pnu)'ta question de ta etas~epavitiume..tus-
qu'ieiitnetuisctnbtt'pitssuftisammentetahtitjuenaKri-
<-nHut'<'i!<~)-im(tt'fX)')«it!t(i«t) j~annc tcttont'ot sur )!tpptit<*
~u')))tt<:)h'<'n'pUt))))t''('<'))<'t'ip!)t't'a)<tt'(''<f)itm(''t'itit))i~.t'!t
j':)t' cutttrc )'infcrit)t-it<'tMchtm(tt<'d'' la (tetitf prudoctiott est
':m)tutttn'nvcc:))tt")'it)'. ))t)(')tcst)):ts)))n<dt')n')ntt'Mquo
t':Htt'ttt<iss'')t~'))tdf ta ))n)pri<'Lt'p:)ys.mac doivo f.ttidoneut.
!t)-)'ivt't'j):n')t'tm)t'('c)h'tm')tt<ntt':tbsot'ptit)n.Anpoitttdt'vue
«'ictttiiiqm' donc i) n'y it pus pn'sfttU'tOPttt A s'oppusef à
''t'ttx qui. tpnnot):) cottsecyatiott d'un'' t't:)ssf p:)ys!tn)i<!pom'
d''sit'!tbtt'duns)c)tt'idt'!dsf)('t!d.s\')ïut't.'entdt't'i)ssurct'p!n'
\"iu t~ishdhc et itdtninistt'itth't'. Atnsi t'existnnt'e d'un<*
''):)sst' oxtyemtc de pt'opt'ictith'cs fonck't'x cst-pHe dcsirat~f ou
!tun pom' t\titt soci!)) idcid ? Au point de vm' scienHtutue
strict, ht qtn'stio)) ptnt)' M Sehitt rcst<' ouverte. Ht()<;mômee
<-t'Hc-ci tes innneocps qui nx'nncent ht propt'M'tt' paysanne
-HtH-pttcs<)ttnonns-.t<'xfnt')("!p<mt'tt<'ptK)voit'ti!t)'<'st)t'tnon-
t<'cs p:))' auctUtCix'tio)) potitiquc' Atitis, :)u point de vue
«'tatif, )a scienc< ici tx~of. duit rechercher (et A). SchitI le
ft'ra prucis6t))en)d!tussot) second votumo–h* httt, la
'ttservation de h) chtsse paysinutc, (''tant considj'ré cotntne
donne si les nxn't'ns onptoycs a cette fin ont hicn t'etïct
\<tntu on hiet) s'its n'agissent pas dans nu tout autre sens.
n ne sera assarmm'nt pas m'~Hs' iorsque t'ouvra~e
d'' Schitf sern tcrtnim-, d'cxamitM'r dans quette mesun'
c<-s principes méthodiques auront ctt' vraiment apptiques par
lui et lui auront rcussi. n est possihte aussi que l'on s'écarte
de )t. Schiftsttt'dcs appréciations de fait 1 existe-t-ilou non
.tctuettctncnt une réponse seieMtitiqMCà tel problème? etc..
.\tais il sera difticiie. senddo-t-)), de donner une metttodo
t'~ip de forme aussi précise et succincte et de fornude aussi
heureuse qui rcpttttde tnieux a la constitution de t:) potitiquc
<'<'OMOtttiqne t't) Sfience pratique vraitneut experimeutaie,
positive et socio)"}tiqn<
M:! ).S\HH«~:H)).(H.t~'H.it!M-'S'

.HL'C)H')t):)U:HH – Grundzûge dordeutschenA@fra.r-


potitik. Xwfitu ;\uth<<-«tt'<jt'<'<< ~<f«~«'«<r<'
«~('<w<ft~ ''ditit'tt.. )}t')'tin,)':)rt'v.)SiKt.v))[- ))..
io-S.

U!)ns<;cU''s('t'o))df''diUu)tduth'r''t)t't.t!u(;)n'ttbct'~e)'.
t)fV('tHK'm'<ss!tit't'ttuh')t)t'r))ttCi))))n'<)ni;<)<)))nt'<st))(.is-
ti't~est't autre'} ()nL)')Ct'un)p)t't''<"t.t'Ut".<(tnsith't':tti<ms'())'
tatK'C('ssitc't'un)))'"tft'ttmt))i'')t)f:!H)'ic<.it'(')tt''tCt'tt'ndttt's.
<:<'))t')td!)t)~t\'x))<M'(t't<'r('s(')'rct'tatt)tt)tmh'th''t'"h)n)f
daost'cttsctnbtc.
t'm')))'t'))m'n't);n'tiet'tt'mtt.:tc)'t'('<tun'it))<'ft't)t'i<')'t'ta il
t'cxp)uK!t(im(:tnrit'nh't'tt~')t'')':t)t):tttsst)Httt'\t't()j)['t'tucnt
histut'i([)tf'.)<t)t'mt!tutb)i<t't)n'ttt:\)af'<)t('uisn(it)t)<fus((!
:ttt)'t))amt ft !U) (tt'oit f"))('i('r p)'it))iti(. ~). )!))(')n'n)M')'s'
n)j')'t'Ht't')htUt)n(ht)'('niuK':)nr<tit'('L!)rt'i\('.)):th'i;:is)i)-
tiontiijfratt'icf.nthittittitm'ctdt'tittitsm'cittf-tt'Hx'ttttapt'o
pt'i)'t<'j))'tvcct't ).t))t'()))rit't'('t)t)tt))Ut)c:):tt''K)t'tt)<'nt<ttim)
t'L)a )t))e)'(t'dt'ii(t)':)))!<t)n~sit)m(tt's))i~t~:)!)~)':)n<)' ht
)))()\)ntfft ):t)"'Utt'pn))tt'it't(':tc-:t)i)ft't'f))[('sf()r)nt'sd't'x-
pt<)it.tti('n.)<'x)'t"it!'()<))'t)))('cth't)t'nt)'pt'is)'imnvi(ht('tt'
r~xp))Hti')i"Htti''t'<'tt't'th'(('))t!h'')'t'dit!)i)''m).th't))))'
)es(t)tT''t't't)h'sht':mc)t<'sttt't'itttt)tstrtt'!ti.:)'i<'u)('.)it''uHurc
t'xtct)'.iv<'ct)at'nttnt'L'httt'))si\'t':)i)[)t'udu(;H')ttp()U)'St)i('t
):t[tr')d'i<'tiottp«u)'):t\'t't)t(';)'t'<'u))'))ui''t):ttttr('th',)''t'"un)))ic
!)v<))tU)m!'ifGt)<'<'<~))))))it't)u<')'('dit.))i))di<)m'<)t))nH'nt
SL')H)S('ttt)<tjm'ti'ms'ic ta )n'')))t'it'tt'm)iivi<tth')tt'(<))').)
naU<)n!tHsa)i')n<tust)).de):)))).ti))))t'M'tt'.ttt't:)siht:tti'")p)'t'
sc)t~t'')!)j))n[ttt)!ttt<~t!)~t'i<'«ic,(tt'rit)tc)'\f')~i')))dt'))'ttt't
<!est'sd<'v<ti)''<,ttn)))'mv<'n)<'t)tsy))dit'!d('t<'<)t'[)0)':)ti{<ti)t)s
i':)~t'icuHurt'.
L:)S)'('<)tt(h'p!)t'U<'étudie):t<'o)ntiti')n(te f:t)prr<)up"int<)<'
vm'dt')!)L)':tt).s)nissiun(tcs)tit't)~'<'(tt))nh'ttt.tp))t'Ct'K'<'<t)n-
)nun''tnt't)t.):)\)t'm'd'ut)))it'tth)nttst(a)))'s.('(')t:)insf.n;)(j)t)'s:
les t'apporta d't produit (h) s<t)!tv<'c):'v!t)''u)')t)<tr''i):)n(te<h's
(«nd-:)!tf)tt<'stiund''t:)H)x')'tt'du <'<))))))<(')'<')'t'tdc ta t)':))ts
mission d''sbi''t)s-futMis:)'t)t)'a~t' par des ()))'.<t)t't's<h'pc)i''<'
et tt'!)dmit)is(mt)t)))au ('ntnnx'r'des tt'))('<:pt)i'<p!)r des me-
sures h'~ishttivcs: iutf'rvcntionttet'Ktat dansia r'parti(i«udes
terres par la pratique de )ac()[~nisati«t)ittteriet)re:t')ttraves
a la transmission eta ta repartitio)) des terres par la h'~ista-
ti<msu)'t'ttM)'itage,t<'sti(tt;icon)tn['t'.U)~<'cw'<'A~,ctc.).
\X\t.«ti"Ht:<)X))MtK''St'M:t'L).)'< ~M

Ocsc<))td)tim)sst'dt'st;tdt's<-uud)tt<)))!<)urid)<(ttt'sde
t'(?''ic)t)h)t'c.tt')))}mm')j):)ssM))nx<'ut)dititH)''t'e'n)(ttni')Hfs.
C'est ()'i)h<t)'dht t:t'os!<<'<j)t<'s) ion dt)C!<pitit)nccc'ittin'.t i'<'x-
jttoit.tLittt) ~ch. n~. tôt thtt't't'di)L'dHh')'<itttfs ('spucesde
t't-t'dit; chi'r~'M i)t'h"'t)''s~t-t'mt)!t pt-njo'it't'' )'m'a)t'(jt
rh:t~t's))usMM'c)'t'diLi)t)tt)<'hi))<')'.i)y)t<)t))t')it')i())it!diutt
)'t:d('tteti))if)ft'h'dn)))<t:u)-!j:!mis))ti<))t<t('shyj)t)ttn't)t)<'s,
)t\t't'f())n'i(')-)tu())'t)sst')))t't)).<<ut'.m<[:h'!)ih"<d<')i))t't'})-
tit)ti,:tssuci:tHattS)))ut))'')h'sctittst))t)tH)))S()[!i<-it')h'sd('(')t'-
'tit: )'n'<)itj)t'M()))))(')('t)<)t-K:is:t(i'n)tt('<'<'cn'dit.~n
f:)Vt'Ut-dt'!<!)!)-it;u)tt'n)')'uist't's[t:th'<;))))i'jnc )uttu)''d''
t<~ph)it:tttutt:~rn-tJ)tL'stt)-):t<)t)t.-n('i'mttucnt;t' pt-uhuhtt'dt'
)')':h(tt'st('-h)dh''t':))t)'sm'('stt''))t-"t('[iu))f'o))tn')<<'<tH'.)Vt"}
a)!tCt))h))'t',ft))-)tt.)ti"n)t''t!)j.;t-i(;utt''))t'<'td''VL'h'[<[)C))tt'ntdn
systuu)~d('ti)())'t)dt«'ti<))).
M.Hu(;))ftt)M't-t-:))-)'h('!)uhud~'[d)'[("<))htit!dintt:)nt'i-
('<))c.t)))!)ssm't)n'vtn'd't))n'))i))-)tt"<'h;t)K<'st.'th'sdt't)t't)st;s.
KHt'S(~')t('nd<ntbt':tttcuttpdttdt'vL'[opjM'tt))'))tt-ntt)t"nti'tm'
~m't'!)t; )t)nsit')t)-(tt'-t')-nisscn))n-t".t'))tt'nh't)t.i.t'-t sidaH'cs
cuftstitofjttt t)<t<'<t('~<)t'jt('tts('sn«t'tt);tt(;s:i't':t:ttittt<')'t'i<'<t)
put) )')'i)))h')iot-!)tion<h's conditions (tt)tt'i)\)i).~t:d-tt':)i;ri'
<'u)tm't'c(H))()tn-h'aussi dt's <;)):))'s'c('i((t'tth'Ut's.)x')'tt's,
'<it)istn's.t'tt'i)f!)ut)('tn'n)t))«st')'ttn'<ys)('tt)t'd'i)s<ftn'i)tx'f
:)sstt)'itttw<s)w'('i:)h's.:)ss)t)-:))t<'f<'t)))t)'t'iit ttr't'tss))t-!n)(:('d''s
:tnitHit))\d<)tnt'sH<))tt"t'n)nt.<-ot)tt'<'<'t')iti)tsdt'<. accidents
d'<nttn:~('s)):tt'dt"4\t'i;;t'h(nx<md<))tit))!tttx.<'t)idftt)it'sti'a.
ttiotimx.ct'sont dt'sou'sut'cs de ))utit'n)'ut':dt't)ui doivent
itttt't'vcnit'.
h'.tttU-c t):tt-ti(-m').tt's. La crise i~t'io~t' p)-<'s<'t)t<'se
n)!tnifMst'')(:)t-tt't:tn()-«;hi))~t')t)t'utsdt')))-ix:tt's<tH!it's<'K
s)mt)'M'))'')'<-)t''t's.t')tt't'Lud<'s}tt'ci:))t'<<t (:<))<'desprix df9
<n'!dt'st'tdfh'mitt)lucttc<'sur )t't:t)t'U!t(o)-mt'de ta pn)
docUf))). t.!t')))(-stit')tdfS))rix<t<an))'))t'i)<'t'H<'d<'s
t!'rtfsj))-<tk')-tc)t)"t <-('))('df's)':t)tp'trt.S!)~<'ti))d')s))-ic et. h;
c<)!nt~('rc'\SpC)-ii!)('ttn'nUesqn('~H~nsd)t ))):))'<'))''d<'s<'<tn;:d<
d)'rt'r<m)''t)M'))t<)'th)t')t(di!:t'))t'sttt)t<'X!)tnit)t'M.)':tdh)M.Hu-
''h'-nher~'r t'id)i«'))<t<'t'H(')M)[i''divers suj''t'm<t;ddes:
):t)t:)U'.st'dt's)')'<tdt)H'<}t!t)'i)'«)<'s:)!t(ids))h'ti<)))d<'sttt-<td)nts
t')tt'ttrprix'').h')tn)[iet'dt-t.dt'tu'f!t~i)iécs;)usprixeth
'[tx'sUtmnxnn'titirc.
<)')ts:)itn!s<'x!t's()U!dit<'sd('<'c).<'xp<)s<'f!)it))!))'Utt)H!dh'c.
'=)'ciid)stet')!)H)t)!tt)t'rf'.ptMt)-([u'its<))tiunti)e(t'')t"!t't''))cter.
Mt <X\HH<"(:H)).ttH~tt!. ~M

Quant u ht tendance des opinions propres il fauteur ~qui du


reste ne gênent pas ta présentation objective des faits et des
documeuts'. «n sait qu'ette est rssentiettemen) de considère)'
qu'une politique df sollicitude et de protection pour t'!)j;ri-
culture. suh'.mt une voie muyentte et tenant un compte bicu-
vcittaatdes murets des autres etasses pt'ofess!onnet)es, est
celle qui doit servir le mieux ut le ptus efttcucement tes mte-
)'et:ide la ctussc o~t'icote.

'ruHutK)M t''m:tttmm vos M.:MUOLTX. Vorlesungen ûber


Agrarwesen und Agrarpolitik ~<<)<t<.<t< ~ror~Mtf'
'«/'<~<f/<«' «'M«f/. JetU),Fisc)tet-, tS't't.vt-~Ut p.. it)-S'.
Tiféde tet.'uus (i)ites il D'uhersite (h*Hom) aux <')('vesde
toutes )';sf:tcu)t's, ce ti\')'cest destitu' tmnp:ts itux spe<:ia)istes
)H!)isà tous c<'ux (lui veutent se tuettt'eau com'imt de ht ques-
tion !)j!ri)it'e.
t/éeunutniu rurate est chose de pretnien* itnp<jrt:'m;epou)'
t'Ktat et ptun' ta société. L'AHenM~ue esitu ia fois p!)\'s it~t'i-
Coteet pu; s indush'iet: ntais t\eouotui<: it~t'uit'c reste le fuu-
donentde toute ta vieeconontique. ~t. von der (!o)tx définit
les t'in'acH'n's t'euuomiques de i'expiuit.ttioa n~ncute puis
retrace le devetoppetneut tustoriquede t'econonieitgrk'ote at-
tonamte. Quets iiottten principe et ea gênera) ios devoirs (te
t'Htatai'ég:)t'dde)'econ<)t)uet'ttt'a)e' Le probtetne s'est deplus
eu plus complique: t'a~ricutture est devenue une industrie
produisant pouf le tnarche, en t'etation et en rapports réci-
proques avec les autres industries et )e commerce, fuis, c'est
d'une part le système de production a};)'ico)c qui intercsse
i'eeonomie ru rate, tuais c'est aussi d'autre part ta population
Utetueoccupée il la production a~rieote.
Pour~t. voadt'r (iottx teus'')ntded('sprot(tèmes de ta p<~
titique a~t'ah'H se divise et se classe en trois ~rauds groupes
te premier n'nnit les questions qui concernent te sn) et ta
terre, aotixntnent la repartition, t'heritagc des biens-fonds.
t'eadettement des terres. Dans le second se rangent, tes ques-
tions (?)[ toucheut aux intérêts économiques et sociaux de ta
population ruratc t enseignementagricole, les associations,
tes syndicats, ht coopération, le crédit agricole,cnfit) ta question
ouvrière dans l'agriculture. Dans le tt'oisietue suot contenues
toutes les mesures qui s'ottrent. a t'Htat pour t'avimectueut et
le développement de l'industrie agricole, tant au point de \'ue
~AU-H- – )!<tX<)M))tS .)')!):) U.H< MS

technique qu'au point du vue économique eocouragotneats


et directions a ).) culture et à t'etevn~e, poiice o~ruire, assu-
rances,tarifs douaniers et impots. Cesont ces (tittereutes ques-
tions ()uo les teçonsde At.vou der (!ottx fxut)ti)tent successive-
ment.
Le détait ne nous intéresse pasici il suffit':)d'en signaler
t'cxpositionctitirt'et acf.'essibtc. ta méthode documentée et iu-
[urméc. t'ctnpttH judicieux des stittisUqttcs et des faits, le sou'
ci d'ohtcctivitf. t/uttitudf i;))er:t)e do t'auteut' est celle (t'uu
aK''a''if)t tuodcrcmitisfouservincur s'il s ftoi~uedu pretcudu
)i)MmHs)))e,il s'upjttMCavec <;)M't'j;icd'autre part a mt étatisme
avance et surtout il une démocratie sociate.

)\<)tLKAUTSK\ – Die Agra,rh'age. Hiue UHbersiefttnbet'


dic't'uMdcnxendermoderne)) f.audwirtschaftmtd (tieAsrar-
potitik der Soxiatdemokratie 'ff <y(«'<f)M~'M<r<coup
d'u'i) sur)cs teuditttces de l'économie agraire moderne et )a
po)iti<tne agraire d)' )a Sociat-deMmeratie'. – Stuttgart,
I)ietz. t8M).v.n.) p., in-8°.

ha part de cet om'ra~f, tjtti concerne proprement t'attitude


de h) soeiat-démccrat.iedans ta question agraire, sera )aissee()e
côte ici, on il ne sauraits'a~ir d'enre~istr'T tel m)tel f:t!t, mOne
très importitnt. <te ) histoire des partis p'tiititjues et sociaux:
ce sottt non pas tes faits sociaux direetetnent mais tes études
st)r tes faits sociaux qui doivent ett-csituâtes a cette ptace et
d'aiHenrs la ductrine de tel théoricien sociatiste, tnente consi-
'.terahte, sur une partie du pro~ratnme, est-elle un fait social
11y a Heu aussi de ne};)ii!er ici cette preoccupatiott ortho-
doxiqtn', si frappante t'hex l'auteur et qui joue ua rote constant
dans ce livre, (le prouver que les propositions reconnue!.
exactes sont en outre conformes au système et a la méthode
marxiste ce point de vue htteresse seulementl'histoire des
doctrines.
Ce qui nous intéresse ici, c'est donc seulement la part de
sucioto~ie positive que contient cet ouvrage. Car c't'st vcrita-
btemf'ut un problème de sociologie positive que (le rechercher
'tuettes sout dans l'état social présent les <<'tM/«KfM de l'écono-
mie rurale. t'eut-etre fera-t-an seulement cotte réserve que
les habitudes de doctrine et de parti de l'auteur lui ont fait
poser le prohteme sur un terrain et dans des ternies qui ne
sont pas exactement ceux dont aurait fait choix un chercheur
Mt; t)t')X-<)t:M)
t/AX'<HHStM:t").tM)V'K

face do
indépendant de ces habitudes mais c'est encore une
ht question qui peut eh'e admisf. Cette étude des tendances
reetk's d nn état sociitt s'en'orcf de partir. comnte it convient.
de t'ttbsorvatiun et de t'antdyse objective des taits.
Contntent cvotuet'et'onotnio ruratedans ta société capita
tiste? t. capitat s'ftnt)a)~-t i) dt' )'ft'o))(tn)i'' )'m'!))t'. )a tt'ans
(oi'n)t' t-il, n'nd-~ C!)tht')nt's df \'iei)~ {urnu's df pt'wttMUou
et dept'opt-tt'tc et m'Mfss.tit-esdcuouvcncsautt't's*'c). t'onxoent''`l
Avec le pt-t~r~de )'i)tdn!.tt'ic ft ta di\'isim< ('t-t)iss:))ttedn
travait d~ns h; moud'' tuudu)')tf. te pnysim a (;cssf de prati-
quef ton h's tes industries fujccssuirt'set de satisfaire h))-m6n<G
à pre~jttc tttMSses besoins, il est <tevo)u ut) p'n' i~t'iftHeu)'.
Kt il <)('tt'ot)t)'i)i)ttdt' pmdttirMjxntt't'uchit)~ a())) d'obtfni)'
Mvccses pcuduits h's bit'nstjui lui tn:n)(tttfut dcsot'tnais. Par ta
ih'std''vt'))U dcpcudtttttdu tnMruhu.L'hrt'~utat'itc du pt'f'duit
!)t;)'ico)fctce)h'dn rt'VHnm)uic[n'sn)tc t'ont tnisithnnercidu
mitt-t'hiUtdde htt'. puis du pt-ctutt)-.t'itt-cctt'' v"('' et parctopes
successives, il arrive il t.) ('(t)tditiondf protétitirf. Kt d'autre
pio't Cit-n'Hutaritt' du tt'avait :)!!rifutedans t'atmw fi)it<{updcs
satarit'"ct<'tt)p')r.ti)'Mftant i)ppc)'aux pt'riwh's df t;rns truvait.
tt; pays:))) ft sa fa)nin< pt-i\'< contmc i)- t'ont t;tL-des autres
travaux accessoires capabics d'occnpfr h' reste dn tfmps. sont
de phts en jdus Ffdnits il la cauditmn de prutt'tairccttvrtcr.
Si )'')« rmmmte M t'~coamaic rarak' (te t'ept~m* feodah'.
le systftm; de
pum' cnt))pr''ttdrt; tnieox ):) nôh't', ou trouve
) asstdcox'nt t'-junna) et de) l'usage de ta prairie et de ta f«ret
encttattmm.Mitts ta~rattdM prftpriete. den't~ppce au dt'hut
des temps tocdcrnes. etterrhitat t'' }!in pat- la prodoctinn
et lui a
ptmr te n<!)rcht'.a res-ct-rede phtsen ptus le paysan
rendu t'existence extrenu'tneat (hn'e et tnist'rabtt'. e))ternn''e
dans un systf'n)Mde cutture qui, avec tes limites de son hif'n.
lie pouvait plus )'' mmt'ri)'.
L'ecuoonue ruratt: mmvette que )a r'ohttion !)(mr~oise
devait fooder avait pr)n;i)):dt'tneut dune part a enitiver
tnicux avec de moindres pâtures p"ur le to-tait et d'autre part
il n't~ndre aux hesnitts acctus du marche. La consonuna-
ti<tn et la productiun de ta viande se devetuppent beaucoup.
Le système desoutures a)t'')))';es substitue ù celui des asso-
tomeuts constitue un {; t"H''&s de rendement. Mais en
même temps ra~ricntteut'sespt'ciidise. et commence à ache-
tt'r non seulemenl des outils mais metne certains produits
c'est t'introduc-
agricoles qu'il n'obtient plus chex lui. Puis
AXALY~ttS.
– M:().\«MtKS
S)'Xt:tthKs ~7
tion de ta machine qui modifie profondetnent ies conditions
de t'a);ricu)ture. en rendant sans emploi beam;oup de force de
tra vait humain, et notammettt ou d6s<MUvr!<nt l'ouvrier agri-
''o)c pendant tout le temps qu'econonise fit fnm'hinctte tru-
n)iiteuras''i''ote.nepas'.ant)ttt)sp:))'exe)np)et'hiverabatt)'e
le bte. est réduit a s'onptoyer autrement et se protetarise). Ht
ensuite c'esl la ttteorie des errais et cette des microbes. qui
par tenrspro~r~s transfortuent la pratique cutturato.jH
miRroscope devient un iusU-ument ))6cess.tu'e de )')~t'iout-
tcu)', i'indushiH anficutc ()pyie!)t uue sciuttce qui doot.txde
nnuéducatim) h't'h)tittm' avancef f). dfs cuutii)issat)c<'sco))t-
ptexes.
Vient ici t'<t)t<)edu cin'act)''t'HcapitHHste de t'~eouotnie ruratc
moderno. i/autt'tt)' t'!t)'))die ht Ux'ot-ie marxiste de la vateur.
de lu jjtt~-vatuu et du ft'utit. ta Ht~orie de ta t'ente (tiitet'eu-
Ue))eet de ta rente ahsottte. Le pnx du su) estdetet'minc non
seutement par )a capitatisation de ta rente, tn<(jseu uutro par
divers tactenrs. n«tatttt)t:'ntparte cupital tucorpore!)t'exptoi*
t-ttion batin<et)ts.instruoteuts. etc. ). L:(quarte de propriétaire
fonciet's'"ppost'. en tant (tue telle, :'tcelle de capitatiste au seus
jtropre. ~tais tecunomierurate va vers le capital parte ormage
'-t par I'' crédit fitypotht'caire foncier; qui se concentrent.
L'auteur tuontre aturs en quoi la grande exptoitatiott est
sup)'ri':nre techniquement a ht petite expiottation que) n'a-
vait exa~'n- et quette consunttnatiun inférieure et mixeraMe
'-ntraine )a petite ct)ns«)))n)ati«)) eumment les petits prudue-
t''nrs c))er<:))t'nta ~a~:ut'r tes avantages de )a Hrande exph~ta-
tiof) par )'associatit'n. Atais te systone de t'associittion ue
j'ourrait se ~eneraHst'r dans la smiiete capitatiste moderne de
ntaniere il resuudre le pruhtetne a).;ratt'e.
Quette'i sont en fait tes tendances de t'economic moderne !')
'-et. e~ard?L'examen des statistiques de ta répartition du sol
ne permet pas à première vue d'affirmer une t;oncentrat!t)n
dt'<: cxph)ttatif)))t: a~ricotes. Le phommene est ptus cun)-
ptexe que dans les entreprises industriettes ou le motn'ement
't'; concentration est si manifeste. Le sol est limité. voilà le
f:)it la disparitt<m des petites exptoihtt.ious est donc. danst'a-
sricutture. la condition de possiititité et non pas comme pour
) industrie, ta consequent'e plus uu moins tente de la concen-
tration des grands: et il faut de ptus que ta situation supern-
fiette desparccttesysoit propice a une reunion utile. D'autre
part t'aceroissement de t exploitation agricole au delà de cer-
:~S N.%i.-k.~ li
t.'AXfHH
L StM:t'jtt.U)it~)K. )! )tK)9

a" lg~114-189'3
tahtes limites u'est pas forcement meiHenre (exempte dos
tatHundia'. Enfin ta grande exploitation a besoin de force de
travail. ette rectamedoMc t existence d'un protetariat agricole
(tus petits propriétaires, dont tes parcettessont insuftisantcs
u assurer ta vie, sont bons a toner teur travail). tt se peut que
lu survivance de ta petite exploitation, bien toin de promet'
qu'ette soutient ht coucnt'n.'ucu avec ta grande, indique en
t'eatRc qu'etto ne lui eu (ait ptus. et qu'uu contraire elle lui <'st
utile, en tut fournissant des adn'tem's deson surptus de pm-
duit, qut lui cèdent en retont' ta force de travai) dont tagrande
exptuitatiou a besoin et dont tes prolétaires paysans ont en
abondance
Au t'este les deux tendances peuvent coexister ta tendance
de ta grande exploitation se devetopper, et lu tendance de
ta petite exploitation a ~f tnnttiptier par le mot'ccttcntcnt
t'xtrente da terrain. Cette-ci représente en reatite une proteta.
risation de ptus en plus conptetede ta ctasse paysanne. C'est
ta pruprifte moyenne (tui fait tes (rais.– Le propriétaire d'une
shnpte petite pat-cette a besoin pour vivre d'une industrie
accessoire. L'anaibHssentent du aux mauvaises conditions de
vie le réduit souvent a t'industrif u domicile qui est si misera-
hte; ou bienc'esttedeptacetnentàta rect)0)'ct)e du travait. etc.
T~ut cela ntpnt'Qehcde ptus en plus te paysan du prolétaire et
te ux-t commeprotetaire en (ace(tu srand propriétaire qui joue
le n'de decapitatiste. D'autre part la production ne peut dans
ce t'égimeatteindreson ptnshautde~'e. i/econontie rurale pro-
duisant pourféctian~c rencontre des difticuttcs croissantes.
Le principe de t'tx'rita~e des )<iens fonds cntri.ine soit tf
dt'ntCtnbrement des biens, soit t'accroissonent de teur-
ettar~cs. Les expédients du fideifommis et de t'.tMc~t'Mn'~f
ne suppriment pas les ditticnttes. t':n)in fauteur montre
t'exptoitation de ta campagne par ta vitte et étudie la depo-
puhtUon des campagnes.
tt passe aux questions de la concurrence des pays neufs <
insiste sur t'industriatisation de t économie rurale. Ht il
eot~ut cette partie do son travait eu dégageant les forces de
Févotution et tes etetnents de t'économie < nrate socialiste.
CeUe <fuvre cûnsideratde a ctc fort étudiée, et fort criti'
ttuée, mais étudiée et critiquée surtout t'n tant qu'œuvre de
pat'ti potitiqne et social, eu tant que progranuno d'action.
EHe devrait t'être aussi comme œuvre de rechercha et (te
science. H faudrait reprendre un a nn les fondements positifs,
AXALY-K-. – )!t)Xt)U))!'t *t'Kt:tAt.K.< S39
.8
les données stattsUqnes, les ))rjj;t)nx't)tsd'o))s<'t'vntion qui
sont.ta tttatiëre de ccHo coustructiut). t) est vmisonbh'bte que
ln déficience de documents suMsinnntft't tnis nu point dont
suufïrcnt toutes les tcntoUves d'fcottu)))i<: posHive peuveut
cxposet' c~ctidoes des ioducUtXts)))'t''s<'ttt<C!ii il être t'ootfstees
ou n)odi)i6cs; tnats il est \')':)tse)tt))t:)tde
aussi que ceUo cons-
U'uctiou cctuit'e tH'm'fusexteot)'i)tt~t')<n'tatiux de ht vie et de
) fvotutiuna~t'ititc pn'sutttf adunnct'par ta scieucc sociuto.

1. M!)x\V):t)H)t, !M)'Mt-:C))'r,v~nMM):()).') X.– Agrargeachichte.


2. J.CO\H.U).–Agrarkrtab.AgraypoMtik.Agrarstatistik,
BodenzerapUtterung – tH):)U. Bodenbesitzreform. –
/M<'<?<'<.
(/<')'.S'~<f<~t<'Mjtt'~ft<f«/)<'M.
Au!).t''t):t. t'incite). tM't, 0)
<o)n' df pubtication.

Un. ftfmtUt.A.–Eeomomia rurale. )':))!<;). Mitano,\M)):tt-Ji,J898,


XYt-KU )' in-ti'.

t.. –Études sur la crise agricole. t':ttis. Xousst'ttu,t8M.


ttHXU)

t).\)UM)T.– L'agriculture et les questions aooiaies. t'aris,


tSUi),Ht-.it)-8".)\-S~
t<)'):t-t--).en':n)h.

Mu'M)':KHLt)t:K. – Une crise de la propriété rurale en AUe-


magne (ttapj))))'ti'))'a''ad'<nit'dt'sst-.)n'<r.t't))otit. t'aris,
(;))t)t.tUt))i)(.tUt'it)-tJ.

0'-)i\KS') H.UCH.– Die engtisoheAgrarkrisis, ihn' Au!=(t<')mung,


t't.f)c))('nu.))f'))tf)itt'*)n!t''t) t)w)-jttt't~'d<'t' "ttuyittcfonons-
i.i"t)')t'a::)i'')))h)n')t'n!).t'is'')~'). )'?'.

Jo.~) )\ COSTA.– Ooiectivismo agrario en Espaaa. P.ttt)~ t y )t.


t)ot:()'i)):i y «'ho! Madrid, in))', de &m ['t;mc!s<u de S:d<s, i8!)8.
tiOO;).
).a j'n'tnit'f'' ffutie d'~ ce f:)'M t)':n'.ti)?:<<'='*
<'n r''tu<' tf!! doctrines
<'s)M)j«)o)esconcet'tt!)t)< )c<)))e<;ttvistnt'!t!!t'.nn': Ahitt'ot'tot't' H~tt'itda
~'s~mis en evidonce, puis d<'s doctrines atitt'tifUtcs sont tt'tt'ac~es,
Jt):tn t.uis Vives, Ju:n) df Mat'iitn:t, doettim's (m'es du coth-ctivistnc
['t't-uYi':)).Poto d<' Ondt'):!u'do,~oscfdt'A<'Ot-).)<-tMm'ci.td); ta t.):U)!); i
puis t'odro de V.dcttci.), (.o))?.a)c!!do C''Hf)i~o, L')pc do M<:Mt,Caxa
de Lt't'uc):), Mfn'Uoe)!de M.'ta, Juan Francisco de C:Mt)0, Atanda y
K.OmHtMM.– Année sc'-iot. tSM-tSM. 3t
830 L'~XKE SOCtOLOCtQL'H.
)MM!-)89U

Co[npon):)t)t's i'en'ju~te !;(u' ta cn-<c a~t-ait'f, t'fttqu~tu puut une toi


itg('iU)'f. Fonen S;tt)(x:)<)t:«ti))t' ~;tti«a, Hatttun S.das. – Lu dcn-
xH'tttc pmtie )-as~'t))t')<')< faits. – L))'' ttoisi'-nh' partit' 'lui n'est
pus cuntfHuc d.m-. cf yphmf ~'m ):) cnti')Ut'.

K. K.\)<)~): – Les paysans et la question paysanmeenFramce


dans le dernier quart du x\')u" siëolo, tntditiuo du tusse pat'
M"" < W. \y(mruw:;k!t. P:uis,(:i:)t''t''t )tn'-t-< t8M.<vn-))3(! p.,
)t)-8".

'tu'tf sm- t'ht.<tuit'f t't.'otuxmjue de t'a~t'icuiturMet de


)mt'<~t:m[''
ta cjn'.sc ft~t'icoh' 0) )-')':un'cM t'epo~tm d<'la )('v'))uti<m ft-imriusf
!!ttuationu))t'')'icm'<mj)jwttsd''s )Mysan" :m'c les sci~oeurs, lu bout'-
~cuisit'. rM.tt, ta position dt' ta t)m'shun pitystnne, t'ss:u~ et )<t'oj<'ts
df r<t'«t'ttt<'s.sututicn d<'):t 'ttu".tiun pat' t.) Ht'vohttMt).t.'oub'ut' n'it
p:)!!utitis)'' t'!tt~ [t"<'-«mecs pos-iU~'s, )unis :un a'uvn' est nt'MUtuuiuA
utih' et fstitn:t)t)f.

W).u')MHtt.tt. StMK)tO\\H'SO). –DieFeIdgemeiMehaftinRuss-


land. Kitt Ht'itm~ xur S'Miit~Mchit'htt' )t. xm' Kf'xnttnM ()<*)'pt'-
~cnwtu ti.)t Hit't~L'h;t)Hi<'h''u).a~:c d<'At'ussx'tx'n )):)U'')'t)stiUttt''<.
ipn:t. t-'t!.chct'. t8U8. xut-~M )< in-!i".

L'fmtt'm ctuyai! .m t'umnmttisnn' a~<:)it'<'tors~m* la nt~t'-n'


th' t'a~rit'ttttut'' ttt':s!- t't t'aout~th' )a<jm";)i)U)s"t'i:))t' lui th'cttt ')))-
di'')' h- s)).j''t ')'' p))t'. j't' <H)' 'tttdt'r:< :!)t)t'tx''.'t )it (-unvictitH)))u<'
la c'ttotouttiXtt~ .m)':)t)' f-t '.t'us tcus tt's )-ftj)[x'rts u)n' institution
inju-i.tith' ''t it)-))t''n:<h)' !)n'H'' ') «))'- ~))~)'-t))n-)n'c<)'' t:) t;hi)i-
satiott :u'<it'-t'< de la t<t)ssi< t-t mtc <!<'<<(U!.("!d'' t-cttc ~'cunonm'
inf'h'h-ta'f (lui fait du j'ays-t)) t'us- te pt'")'t:nn- ic p)us )uis<'m)))t'du
monde, <'u d'it df Kt pt<'))ri''t~fonfh'rc on i) <'statt:n'h' Ht i) ''tt
t'eth't' <')))'<))''Ct'ttt' rottYictit'tt 'JUPla ))t')''tt'ttd!K-
r!{.t)it')!t)t': )!t '')'<)(-
tnuttaut~ :)i:ntit'<' <) <m t'~v ''t '}U'' t'cttp ct))tH))t)t)<)t))< <:st :)t')'m~'
au dct'nit't' :.t!td'' de dis)!))')))")). – Quant a t'«tii;in<' histotitju'
<:untt'!ur<'t)n')tt:ti '~junion )'o)~h'tnp< t'<"m*,ttft t'*<')t))))))<))t<' ta m'
pt'i<?tt''j<nv)'-<-''<) )<' tthtdf '))-mit):<it-<)((«' h '-u))tt)m)t!tutt-de maison
est te point de d')t t <'t tju'' lit p)'')))H~Mpnrtit'itt' <'s) la f<tt'tn<'d''
transition At.t pMj'ti~t' indi<idm')f<' que f'cst <-f'u)<')tt''t)t )<'sct'vnm'
d:H)t t''s tct'x's s''i~ncmi:d<"i t't t''s tuis df t'~titt dans )< domitim't
tic la t-xutonm' ')ui su)')'ti)n'-)tt la )nnt)ti't' pn\t'e du ~t <:t intr"-
dMi'i'-nt t.t <:<)mnt)))):t'tt~i~raix* <tpth utt c<Mnb:)tpthtibtc avec te
fanatistne paysan pour t.* ptoptit'tc.

JtAt h('t T':t)t<<KY.– Études sur la propriété communale dans


la petite Russie, t..) pt isc de p«ss<'Mi«n) ommnuatc.Hxttait d<!ta
/tf)'. tHff'nt. </e;M<'«)/<tf. t'nris. <:i:)r()t't Mrif')' tM7. ~6 p.. in 8'.
– t~ttXoUt~).t'tA)<H:.
\XU.VAtM. SM~

Le régime foncier aux ooïohie6 ))("-)ttt)'-ttt-<«rti'-it')s. T. 1. htde


)'!i[ot)ni'))t' <~tu)Ut'dt)'tn<nhtt'i.. )')tt-i).. C<t)to.i8i)t},it)-«",
SW)'.

t:M)t.K )MM )K)< La proprtëM toact~ra en Algérie, 't aptf's h


tt'ithttti)'v.tS9'<f'<'<(f'A'~t'<M<t'/tuf<'<<~M<t<'At-«<'('t.tX98.

Tu. )). ):Xt;)-:LH)tK(:ttT.– Die Landbauzonen der auaMrtropi-


schemLaettdern, nul' <.t'ttnd<t<'ixtxtist.ist.tn.'ttUm')h'tt tt.n't:('sh't)t.
tt'-itM''t'. )8t)8. 3 vot.
<h-)-)it).

t ):).)x)H;t:)tT –DieEntMhutdua~dMtaendUchen €tnmdbeaitze$


t)~t\p'))h''h"uv<'r)i)t:t))tt:<'r.hh)-)-tt)tx). Mittmtn'un, Hut'n.
t8t'M.

A<.)tt\MXA)' – Der landwirtsohaMiohe BEypothekarkredtt in


Oe8terreich,wHt)'ud't'*t' )'')):)'')) ff)Mtxnj~Mht'<–S<')):)r.tt-
:))'th'th'k:)tt<')'')').t'h)<;h('tt'r<Mt''n'cichi'-cht!nL:n)d-tt.Ft))'s)-
~itt!!dMftM.it)r('t<tt<htsttit-)).<SM-M.it-)).<8KU.

t*i)rti)t)pn)taMt''d<'t.tt!t':ttn)t'<tHt'<'<t'hist<)it<-MC«nomn(m'cttt<
)'t)S('t'))t)<'t't'<'suus)adi)'<'c(i<'n<h'M.Sc)titT.

Per PerMaaUu*edit des taemdtichen KleingrMndbesitzeB in Oes-


te)'reioh<M'it'htM.<:ttt!t<-))h't)Y<'n')r.tont\n'intiu'SM)a<jn))iH)<
)tt).J.}).).))'it;mx.-)<:('tu.t)'t))t)))<tU8ttS,:i!~t).

ttmxtAKt'. K) OHt.KA. Das landwirtschaMiohe Genoasen-


MhaftswosenimFranhraieh. Mntcr))<<m<)<'r<')-X''t !i''k';iohtit!t)));:
'h't tittutwtttiichafUit'ttt'n Syndikatt'-th'din. t'mtk~Mtt't' M. Mn)'t-
bt-<-cht,tSVtt.nx; itt-tt".

t) < K)H:)tY.– Futures in thé grain market. /~co<)'<M«'~w/<


mun;)) tMO.

s):M)~. – du vin. ((m~omtna-


Régime économique )')oductinn,
ti"n.w)Kt))g')'i')ts.<tUit)i)U)nH),)t!K,iM-8',3!!0)t.
S3~ t.X)SH~t:t"t'K.)tii)0

~.–tXt)t'T)t)HMtSm)t)i

AttM'T. Borgbau (AUgemotoes'.< Bergarbeitor. Jr)(.


.SOtKK.Bergbau Statistik //f~t'"< </ff.')<<t«<«' Aut).
J.-t):t.t-'i<cht-t-.tMf.

j..))\R).MUt<)fit-tt':H.-MeVerhaeltniBBedesKoMeNgeworbos
<mt
in den veroinigten Staaten, )))it tn-iutxh-n't-)<"itttC!t)!<t)t)n-
ii~itJ''tnJa))t-(-t88S.~<t/t<-A<
dit' ).!H:fUt')')!<-r~tr)'t-i)';t' /f~.
K.S<«<.<C')tU':tt);,x\t'),~u.:)H.

A.XYCHA. – Das Rooht des aettesten deutsohen Borgbaues )~


i[HX)t).J:tht-h.Hin"Stu'ti'tttsd't'<.)t'msoh.'a )<<)<).u.Wit't-
s<-h:tt'(~'wt)i''))t. Ht't-ti't,Vith~tt,<8!t9,t72)t.t-. m-t".

V). – )':(:OXOMtES ET ÈCOSOMtES


XATIOSALËS mc.U.ES

.t.–At.t.KMA'.XK

K.u<LTu):ot)ORvox tXAMA-STKttXHGt:.–Deuteche Wlrt-


schuftsereschtchte in den letzten Jahrhundertea des
Mtttoï&tters Hrstcr Tcit ~Deutsche Wirtschaftsge
schtohte. 3' Baud, Hrster To!)j. ~M~tn' ~'oMnM«~<«' ff~
<f' ()'" partie;. –
M'<A' ~M<;'/<'<«<'< .«ct'/f.<<< M<f«/<'M
Leipzig, Uunckcr u. ttmnbtot, iNM', xxt.t~ p.. h)-8".
Ce dernier vohxne paru de t'Minvrecuttsidembtc de M. ioa-
tnn-Sternp~ traite de la vie ecouonufjue MHetnimdedans les
trois duntiers sieetes du ntoyena~e. Dans uue première par
tie. t'auteur étudie le donamede i'éconotnie atietoaude et sa
demo~rnphie il expose taeotonisutton p'nnaniquede t\'st
auparavant stave, ta utise en vateur, il t'interteur, des régions
de vieit etabttssement genoanittuc, toute t'expansion de t'ett'-
et les rctattOMS
ntent ~<*)')t!at)if{ue arec te reste de t'Hurupe, la
div!sion pottUquede t'empire, le dexombroncut et le )nouve
mext de pnputation dans les vittes et dans les campagnes, ett*.
L'xe seconde partte traite des différentes classes ou couditiM)''
de tours rapports avec t'administration pobtiqxe et t'econ~-
miesociate. H recherche comment scdévetoppentdcs classes
professionuettes sur des bases essentiettoueut econontiques,
.tXU~i.H.<. – <tt:<)XOMtK.t
SATt~SAf.K.t KT ).<)<:tLHt N33

t-omnx'nt évolue te régime féodat. comment M forme ta


sou.
veramcté. ):( ciasso des fonctionnaires: queijes sont les vicis-
situdes de !:) .-tasse paysanne
jusqu'au xv- siècle, comment
se forme et se développe ia ctassc
bourgeoise ou urbaine, et
quette importance prennent tes vittes duos ta vie
<'n métne temps que dans la vie politique
économique. Une troisième
partie étudie le reKime (te ii) pt-.tpt-ictefouciërp, en recherche
<'t dt'crtt )a rt'partitiuM et
radtuiuistt-atimt, en pass:mt Mu
tt'vue les biens d'entpire. ics biens des
seigneurs fonciers,
des fundntioos, des <'ou\-cnt8 et des
sentiers, t.t s'occujte
sncccssivetnont des questions muitiptes de cette éconotnio
!tt;raire et de son uvotutîun donHOthronent de ht
grande
propriété, constitution de dotnataes plus petits, propriété
foneiëre urhuine, retaUon fnU-e tes terres dos
sei~Mouraet )<'s
terres de paysans, Citractt'ristiques
ef'nnonuqttes de h< pro-
f't'it'tc paysanne, droit de propriété et d'héritage des paysans,
'dtt)i)tist)-atiott et re~G dt's K'-attds domaines. Hufiu ta
qua.
trième partie est consacrée a t'élude
économique de ta pro-
'tttctio)) et de ta répartition du produit du sot. daus (-e
tctne sociat ainsi la rcettercite porte soccessivoncnt svs- sur
) cxptoitatiot) a{;ricoteet forestière dansles propriétés scigneu-
iates, sur les caractères <'cot)on)if)uesde t'a~ricutture
))av-
<a)me indépendante, sur te rt-gime attemand, sur ta détet-tm-
":)tio)t des prix et des sahxrcs, sur les ditïérentcs branches du
travait f~rieote, eutture du vin, horticulture, élevage, forêts,
chasse, pèche, sur la part prise par tes ditïérentes ctasses de
f'putation dans ta constitution et tes résultats do cette éco-
)i«t))ieno-aic. Des annexes présentcut do précieuses et abon-
d:))ttes données statistittues sur te dénombrement de ta
)"'pntation urbaine au moyen i~c, sur tes impots, sur les
"(.Hes et tes dépenses d'un budget de s'-ande
exptoitatiott
<"nciérc,sur tesdimensions d'un certain nombre de domaines,
<!))-tes s:daires, les prix, sur )es charges
qui grèvent ie pay-
~n. – t):ms to second tonc de ('eUc section, il sera traité de
industrie, du commerce et des transports, de lu monnaie et
tt't crédit dans les mêmes périodes, et enfin des
relations, dé-
j" ndances, intmenees réciproques des dHïéreutes branches
dt' ta vie économique.
t:tte section de t'œuvre'teM. tnanm-SterMej; suit donc te
pti'n générât adopté, elle s'occupe d :)t)ord du développement
x"ciat en générât, des rapports entre ta vie
économique et tu
~'f politique puis elle passe a l'étude du
réguue agraire, de
S<'(:tOt.<)QC)!. )X9tt-tS''U
!MH t.'AXXt!)t

!tt situation terrienne, de t'exptoKation agricole et de ta répar-


tition du revenu toucicr, pour aborder ensuite l'industrie, te
On a re
commerce et tes travaux économiques d'ensemble.
toute prête et isolée
proche à ce ptan de ne pus nous otïrir
l'étude d'une institution donnée. d une classe sociale don-
née les etéments d'une connaissance tnonograpttique de cette
sorte doivent être pris et réunis d'un peu partout dans t'en-
semble de l'ouvrage. Mais ce traité do t'économie d'uu pays
dans une certaine période n'est pas pourtant un dictionnaire
de la vie économique (tans ce pays et dans ce temps. Le r6ghMe
économique et le système social, pris dans t'ensembteetpour
eux-tnemf!}, sont robjet tneme de t'etude, et ce point de vue
uussi est t~ithne, si <' estbien un systOneéconomique et social
en etîetquiest proposa ta rcetterehe, c'est à dire si tes limita-
tions de temps et de lieu ne sont pas factices et arbitraires.
Or M. tniuna-Sternfgs s'est préoccupe de justinet- tes timito-
Hons de ta présente étude. montre ce qui po'u- lui caracté-
rise ta période de vie économique qu'embrasse cette section de
son ouvrage.' le mouvement de colonisation, a la fois intérieure
la transfor-
etexpansive, arrivé &son plein développement,
mation des ctas~es sociales. aboutiaMuta un état qui sem pour
de répart)
tongtemps le fondement de l'ordre social, un mode
tion et d'administration de ta proprit'te foncière et nno orRani-
sation genérate agraire qui sont le terme dernier de t'évotution
propr<'ment[nédiévate.Htsi.pour)ccommerceett'industrie.te
terme d'aboutissement est moins marqué, à ce moment même.
étémeats
que pour l'agriculture, ce sont biea cepettdaut tes
caractéristiques d<'cette dernière période du moyen a~e qui,
un peu au detù de cette période, achèvent teur dévetoppement.
Hntre les origines et les derniers siéctes du moyen âge.
M. luama-Sternegg (ait une diMéreucetant pour l'objet de
l'histoire économi(tuc que pour les moyensde t étude. Pour les
oris'nes. c'est surtout une hnaKe d'enscmbte. en partie hypo
sent''
t))étique, une construction du régime économique qui
était possible, et qui était seule à demander dans le moyen
du système et
âge proprement dit, au contrau-e. ta complexité
!a muttipticité de la vie économique nous apparaissent plei-
nement ttims le nombre accru des documents et des sources
de reuseigaements l'économie historique, qui pour les pre-
miers temps était, par nécessité. « et pragma-
tique devient à t'époque suivante surtout Il descriptive et
morphologique
AXAU' – )!t:M!<tMttM XATMMt.B" KT LOC.~).t!s CSN

Quant A)u limitation d)tt)s le Heu, ta complexité d'Aude et


l'abondance des sources permettraient duua cette grande
përiode une étude moaogrnphique et distincte des dineroutes
régions do t'Attt'tna~M M. tuuma-Sterne~ s'en est abstenu.
parce que son dessein etuit de présenter dans ses (;audes
lignes, et non pus dans la dispersion du détail. l'histoire
économique de t'Atietn~nu prise d:)ns son eusembte les
études sur des relions speeiates n'y viennent donc
que comme
des exempteschoisit, qm' c~nxnedes carMCtet'tstiquos du tout.
Lo conception du sujet et du ptitn sentbte donc socioto-
ë:if)"e dans un mode qui ne saut-ait être interdit. Mais néon-
moins i'ouvrngc de M. tnittun-Stt-rne~est, t'n fait,
principa-
totnent un t-epcrtoire de renseignements, une eoiiection de
précieuses informations ou )a sueioiogie économique pourra
trouver beaucoup de mifteriuux. Ce n'est pas que tes dénuées
de ce travai) doivent êtres tteceptées Mns examen uu cri-
tique par exempte, cnntestc un certttiu nombro des vues et
des résuttats dt: \t. tafnnit-Sternteg'g sur diverses
questions
techniques. Mais il était difficile que, dans uue œuvre uussi
comprehensive. te contenu fut sur tous tes points ega)en)eNt
bien fonde et tout à fait au eournnt de:!rechercht's
speeiates.
Mais ta vatcur d'ensonhie en reste très tm'ntoirc,
et i'usage
Senerut, sous ces réserves, tt'6s recomutaudubie.

ttHAtXu.Ht.. – Zwei Doerfer dor badisohen Rheinebme,


HMt).
UHtt-rt)."i..))(t<-t-('t-
Xt-hick~ctttiMUMM i)t)cr .\)))tn'u.t~-t))!Ut))i~e.
Hi))'- witts<h:)ft<wis-))..<;hift')t)<-hfun() j~titi'-<-t)'-Studif 'Staati.-
u. Sot'i.dni~s. t'ot-sohu«,n h~. v. < Schn<u)tcrRd. X\'t. tt.
Lfijtxis. )))))t<-t<t-)
u. thutthtut, tSUS,8);)).ix-t
i))t'~<'ss:(ntt-
Muuut.!ta))!)i<; t't<t'u)h' tx'xn'' ))).Ht«()t-.

'(Tru )t:t))'t:tjn'. – Statistiohe Studten zur


Entwiokelumga.
geschichteder BerUner Industrie vt~ <)}~-n<90.Lcip)!i~,t8W.

A. –– )<L!tn:

MAXtMt:KoYALHWSKY.Le régime économique de la Russie,


t'aris, );i:)t-<t
(.t M))<-ti-, )MUA.:M:t)< i))-S'(Mib)ioth<.<)M<-
~«(io.
)o,;H)tt<'i))h't-t)<tti<)t).t)c.
X)V).
).nt)'')tr Mtutttcsu''cc.h<t)tt'nt tkms<'cvotunx? L'a~cieutturceu

(t~C(tM<-(«rjt.
Jf~~M<'t-/jt'f.
x\t~
53G L'.tXXHK sm:)u).Ot:~CE. tMS.Ht!

Hu<sK',t:tdi'ttti)Mttiuttttt.'tit))t-L'))m't'fmt<'i''r<'t')i)t'it'.)!tt'om-
tntmca2tic'))!'t'nnu«i<):)t:t:tn<)<'it)dus))H't)'i))'h)!<hit't)o)<)t'
tKptf'.t:t')Hfstk')tt'm))'t')''tt~)'h)t't'tn<'))tp''ri"t)it)tn't(L's"uvt'i''t'.<
ngt'tt:t''t('mii.!)'a(i"nit~t''m'
t'na)'))t'tt<ti<'('c<!ntn-tt[')'<(''tuttt'ssur le t'ait ('"(ttumift't'uss)'
(<:t')n''t'ittitt''s.Lafinmtt('.t)(-ru)'))t<')'ti:tti<)ndusut))!n'tt'ttitV.tii'!))
t'('m<'ttttssK'<'t<'n)'kt':u)«'L't'pus('')'tct:tit', tacite a tin', d'un''
mt'uttn!tU')n;ti«;'c.

XtCULAt-'tX.– Die Votkswirtsohaft in Russtand naoh der


Battern-emanzipation, t. Ttt.Aut"'i- t'h'-rst'tx. t:. )'<j)<why.
Mfi)tc)t<t).).))h!)scht')i.tM9.iu-S")-ji")..

COMHKS ))H t.t:S't)!.U)t:. La Russie économique et sooiate


à l'avènement de Nicolas U. t'.tti' t:ui)).tnt))in.

– Skizzen zur Gesohiohte des Wirtsohaftsstaats und


MtXX):S.
uct.-mn'.
der Oeseilschaft inRussiand. ~et~cA. ~'nt'<«~t'<M..
)M8.

VU. – -mÈOtUES SOCIALES. SUCtAt-tSME

st. – Ttt~oMtKS .<OtU.\).K)i

FttAxxOPt'EXtH'nA!ER.– Grossgrundeigentum und so-


ziale Frage. Vm'such emer nencn Cruudtcguug der
fiCScnschaftSW)SSC))SCt)Mft
~M ~)'MMt<t'~rO/M'/t~~ <'<h
/<)Ht'«~'<'
~«'<OM Aooo~ Kiisaid une nouvette (oudattou de )a science
suciate). Hm-Hn,\'im, <8'M,x\t-<)4 p., iu-8'.
Cet ouvrage reprend une grande thèse que t'autcur avait
précédemment présentée ~.S«'</c/'<n~<'HM.M.sf/M/Rertin,
\'ita; en suivant une méthode d'induction d'âpres les taits
actuels il )a reprend ici selon les deux autres méthodes (pti
servent n ta science econonn<tue, dit Fauteur, t'inductinn )<is-
torique (d'après les faits passes) et la déduction abstraite.
M. Oppenheimer part d'une conception organist!quc de ):)
société. La sociologieest ta science d'un être orgauique qui a
un domaine intermédiaire entre les sciences de ta nature et
celtes de l'esprit; et teconomie est ta science appliquée de cet
être, intermédiaire entre les sciences moraies et ta médecine.
Ceta posé, t'etat physiologique normat de Mo<<'<' société, déve-
AXtt.HKt.–'t))i!()MtKSS))t:HU< S!}f

toppé vos t'écooomie de t'écttange. devrait être « une fonc-


tioa (tes organes tiée M nue prédominunee de ptaisir et se
comportant hitt'xtouitttx'tntint.de tette fnçot~ue h' tout et tes
parties restent eu équilibre de forces M.Or, l'état prêtent d&
outre société d'é<'hatt};ese manifeste ~«~«~~«c, c'est-à-dire
une activité desorgaues tiéc à une prMdomiuaoce de dou-
teur et se comportant htharmooi'tttmnettt (tu tf)te façon que
t't'quiUbrc desforct's va en se truttbtHnt de ptusett ptnsgra-
vement, M H y avMitdès h)rs A recherctter ht cause de cette
toatadie: la mtHmde inducth'eapptiqucea cette recherche,
roooutant de fititcu cause, devait, aboutir a une cause non
ccononHqm', sente capabh' d'avoir trouble de )a sorte le cou-
cert propreincMt tcot)<)tni<tue.– Étudiât) t )a questiou sociale
urbaine, M. Upjtenhchner découvrait ta cause des bassataires
ft de )a misëre eorretative dans ia sur-nttfe de bras sur te
tnarché, dans ta preseuce do t' « armée do réserve Mais
cette armée do réserve ne provenait pas de ta population
iadustriette et)e.n)Ctne. comme le croyait Marx, mais de
t'itntni~rattou des campagnes dans les centres industriels.
Ptus preciscnteat, de quets nutioux dans tes campagnes
venaient ces inonigrants ? De ta population des journaliers
dans les régions de grande propriété. –M. Oppeohehncretu.
diait aussi ta crise agraire, et il trouvait qu'ette provenait
d ua anaissement dans les prix des produits du sot cette
chute des prix tenait a l'extension subite et énorme du
domaine cultivé dans l'économie mondiale; cette extension
de ta culture tennit a une <'mij;ration considérable vers les
pays neufs; cette étni~ration ennu provenait des journaliers
agraires des contrées européennes a grande propriété. –
t'ortaut son étude sur les crises, fauteur trouvait ta cause
des crises dans uue hypertrophie de l'industrie et une atro-
phie du marche agricole, et que cela concourait encore au
développement des mêmes influences. – Ennu ta psycholo-
gie sociale des masses, étudiée a sou tour, aboutissait aux
mêmes résultats.
Des tors si ta grande propriété foncière était un étémcut
nécessaire de l'économiedo réchange, il fattait voir dans cette
économie non un organisme, puisqu'il n'y avait pas harmonie
dans le corps économique, mais seulement un très défectueux
mécanisme. L'hypothèse était bnnne au contraire, si ta
grande propriété foncière apparaissait être non pas une for-
mation de l'économie de l'échange, mais un corps étranger,
S3M t.'tS.'<KHSu(:Ht).tH:)~t't!.tMS-)Xtt!'

anormatemeut introduit. Or, précisément ta science montre


que la grande propriété foncière est UMptténomcne non
éeonontique, qu'elle est h' dernière survivonce d'un droit
étranger a i'économibde t'éctMngeet exclu par elle, du droit
</< w<-«' ~OMttt' du droit de la conquête barbare Débar-
rassée de ce trouble étr:tn{rer. l'économie de t'écttange. se
dévctoppant normalement, réatiserait tu société de lu justice
sociale, uH s'étaMinut d'eHe-n~ate t'hartnouie des intérêts.
L'auteur, ditos sa recherche htstotiquc. s'attache spéchtte-
ment à ('histoire économiquedu moyen tigeath'nuxtd. Il se
propose d'établir que ta grande propriété tonciere constituée
à l'état latent pendant ptusieurs siècles et se manifestant au
X)V siëete est lu cause (te iavitissemeut de ht condition
paysanne, de t'abaissonent desvities et de la d6t;6nerescenee
du régime corporatif. Cp n'est pas !n question de ta poputa
ttox. connue t'a voutu l'école tustorique, qui explique cette
deeodeuce ccononuque de ta tttt du moyen u~e th grande
peste de tM8 et les années de pesto postérieures, notam-
ment, ne rendaient guère possible ù ce moment une surpo.
putation.
n n'est pas possible de suivre ici l'auteur dans tout son
trm'ait historique, non plus que dans le détail de son exposé
deductif. Mais quet est te régime que comporte une Hure
écouoxtic de rechange, une (ois débarrassée de la grande
propriété terrienne? Certains comjoiveat seulement un lotis-
sement entre tous les individus, qui généraliserait le système
de la petite propriété. U autres n'attendent rieu que d'un
houteversetueut communiste. L'auteur préconise uue solution
qui étimine ta petite propriété saus cependant exiger une
révolution dans le droit et dans l'ordre social présent, Il
conçoit la société coopHmtive de production agricole (qu'it
appctte S«'f/f~tM~fMo.M~Me/)ft/)) comme ta solution du pro-
bteme. La coopérative de production agricole dinere proton-
déntent de la coopérative industriette; olle prontcd'uu crédit
réel au lieu lie dépendre d'un crédit personnet elle se déve-
loppe au milieu de la concurrence du marche mendiât pour
la vente au dehors et non pour ta vente au dedans et elle se
discipline d'autant ptus qu'ette prospère par ta même; au
lieu d'être une société de vendeurs capitalistes, elle est une
soeit'té d'achetcurs-vendeurs. Pratiquement, cette forme
d'exploitation l'emporte, sur la petite exploitation indivi-
duelle, de toute la supériorité économique de ta grande pro-
AXAMT~K- – Tttt~MtKS MtitALM BSM

duction sur ta petite et, d'autre part, eUe pare é t imériorité


du trayait salaria sur te travail du paytMtnpropriétaire en
faisant de tous te:. tt'avaittettrs tes copropriétaires du fonds
sociatemeat exploité. Ainsi t'hnrmouie des intérêts assure te
meilleur concours de toutes les activités.
Cette fBuvre t)pp:<rtient a ta catégorie de ces théories
sociales d'onsonbte qui. rien que par leur généralité. antici-
pent forcement sur ht science positive. tt peutsotrouverque
ces anticipations sment divinatrices parMs, et aussi qu'elles
soient tec<mdes(et mOnepar leurs erreurs), et encora qu'elles
soient utiles par t<' mirace proette et encourageant d'une
science sociale comptete. Muit!il peut se trouver aussi que
leur témérité fasse tort aux éléments sotides (ju'ettes peuvent
contenir ou qui leur servent de point de départ, et qu'elles
tnanquottt le but en te dépassant Un tout cas il ne seratt pas
mauvais que t'autem' de pureittes ttteuries eut conscience de
teur place et de tenr (onction reettes dans le travait scienti-
tique, et eMtlit force critique de renoncer a y voir <«science
toute établie, et a considérer une vue simple et~rosse de t'etat
social et de son évolution d'ensetnbjc comme une explication
suftisante et comptctc de toute ta complexité de h) vie sociale.
tt ne faut pas sans doute s'arrêter trop a t'organicisme écono-

mique de M. Oppenhehner encore que t'ettc métaphore car
c'est une metitphore et rien de plus t ait peut-être entratue
trop facitement à nn do~matistMomédical, elle n'est pas eu
somme littéralement essentielle au fonds de ta pensée, (lui a
une sotide vatem. Ce n'est pas seulement t'ttistorion des doc-
trines socialistes qui sera intéresse par ce système nouveau,
opposH au marxisme sur des thèses essentielles .et non sans
fondement), et parent, par contre, d'autres systèmes nouveaux
etahores indepexdanonent aitteurs. C'est aussi te socioto~ue
qui trouvera à !:a{;ner dans cette «'uvre pleine de vues, géné-
râtes sans doute, nmis inicressantes et souvent orij;inates. sur
les types de sociétc et leurs formes économiques, les rota-
tions entre le droit et t'economic, l'antériorité et t'hmuenco
causittc du re!;itnc politique sur le rfs" économique, t'évo-
tttttou econontiqtte possible dans le dm'etoppemont prévu du
droit et de ta constitution sociale présente, sans nécessite
d action catastrophique. L'autcura prévenu tui memeqn'it ne
fattait pas chicaner le détail de sesargutnentshistoriques. C'est
ta charpente gencrato de t'ouvre qni doit attirer l'attention
l'édification des parties n'a pas ta prétention d'être acttevée.
L'tXXëH .SOCtOLO.it~tK.
tSUit.)X9!)

Kuu. TiUMtx.K RHtNttOUt. Die bewegende Kraefte der
Votkswirtsoh&ft (/.<b<t-M «t0.'<<~ </<'/'<<'uMMM))'('.<o(-<(~<')
Leipzig, itirschfetd, )8!M,xv).C3~p.

Le présent ouvrage, dit fauteur. est issu d'un besoin


pra-
tique et veut servira uue tin pratique. J/essai doit être tenté,
par un exanh'u conscifttdeux et une appréciation impartiale
des luttes présentes. d'arriver ù comprendre exactement le
prohitme cconotnifjuc et social proj~osc a m)t)'c tnnps et :t
obtenir dct nmxt)n<'s proposa ta condutte dMsmn'eruGnx'nt
et du pcuptf. L'Hutcur, p:)r protessinn. tradition et iocttna.
tion naturelles, se ptac'' itvef e)npt'cssftt)cot(h)c~t)!'det'Htftt,
et uotatmoent (te t'Ht:tt pt-u~k-tmmus il n'tist
pas ntohm.
pat- pmfMsiott. j):)r conduite de vie et par ht'.soinde seuti-
tnent. du côte <tt) peupte « qui ~ne
syntpathie et pitié :t
mesure qu'ou se rapproche de )ni ).. j) s'agit de eo)t)b!tttrc
Ct~ntre lu doctrine :)<t:)ib)iss:)utede t'Ktitt.prnvidence. Et il
faut lutter aussi contre toutes les illusions decevoxtes
<)ui
ont ta (aveur preseote. aussi biet) les faotaisies attenumdes
de la théorie ot's.xtXjue que 1' « altruisme o ft-itn'ais. aussi
bien la pt't-visiott counnode de l' « homu)G )nora) »
que la
thèse de t'evotutiou. n faut tnoutrer combien les désirs et les
générosités, qui aupurd'hui se dévetoppeut uans tous les
nutieux, sont peu réuéctus et peu couscieuts de la réatité.
L'houttoe écot<ou)it)ue, faut r:u))éest près de ta vérité. L'au-
teur pourtant a un idéatisote. idéalisme au
poitt).de vue de
t:) couoai~atx'e, ou doctrine de la subjectivité de notre
i))t:)KC
du monde, et idéalisme au point de vue
pratique et (iudétno.
niste c'est pourr)uoi ce trayait s'attache a ta force
mytéricuse
et créatrice de t'idée, et cherche dans) idéat indestructihte
les forces tuotrices <)uiemportent vers ta titterté et te honhem-.
Ces quetfjues propositions sufti-ent a faire
apprécier Il-
pathos métapttysi<)ueet la confusion d'idées qui rendent cet
ouvrage impossihte et vraisen)h!ah)e)nent inutitea analyser
ici. L'auteur aurait gagné il éctaircir ses pensées et a en sim-
plifier t'expression.

Aaxnt). FfSCHRtt. Die Entstehuug des socialen Pro.


blems (~~ ~'H<w ~My~v)/<m<'M<-M<Hostock Votchmanu.
xn 78) p.
La question sociale aie s'est point ouverte par t'eKort de
A'<.t).~KS.–Tt))î)ttt)){.<StH:Ht.){< S~t
!<<<< M.
quelques '"dh'iduatnes. même ge))iah's:etie résulte du
mouvement nuturet de h) cintisatiou.
Cttaque temps o sa
question. symptôme d'une crise pur taqueite un ordre
soctat se aubsUtue a un autre, et fit succession de
ces ordres
est fit conséquence des lois );en6rates de l'univers.
C'est une loi en effet que « t'amoindrissonent de
)i) force
Vttate entratne un eftort des organismes
jtour se pres.'rver
éveille JfU)- ~ttsck'Mce. eH ntctne
temps qu'ene tt.H'tise Jeu.-B
fjesutus, développe )eur riillexioia aux
dt'petw (le leurs ius.
Uncts. et ies antette ut:ti.serde phts en
plus si.v.)tN)ent le
muude extérieur pour h< r6paratiun (le leurs
furces C'est
cette œuvre de preservitt.unqt,. est h. raison d'eh-o
desasso-
Ctuttous it.ttnin.tes; et c'est te pr~rès de lit
couscience des
honnues qui fi)it se succéder tes dittereutes formes de
cesasso.
ctattons. A tnesure que lit raison se)6ve au-dessus de
lu sen-
stbttite, s'o.. dci.vre et s'en purHiu. aux groupetneuts étroits
se substituent (les groupements de
plus en plus htt-ses, M-aec
auxquets ta nature est phtsasservieen .neme
vidu ydevientt~us indépendant.Aiusi In « .Hai~ te.npsque iluOi.
.se substi-
tue la cite, a la cite t'Htat et ie
passage de t'unede ces formes a
t autre est provoque par ceux dont la consek.nce
ne trouve ptus. dans l'ordre social deMtopnee
etahti, de ~ari.nties suffi-
sautes pourtcur existence. Les .<périodes de ta
eivitisation u
correspondent donc aux diiterents de~s de ta
et comme t'et-cit de t'i « ridson tibre “ conscience
..e~JMant contre te
règne de « t'itupression pure (reine adeter-
nnne t e.nancip.ttion de la bourgeoisie. Kmptindung;
i\.veit de ta « .tison
pure o duterminera tentuucipation de ta classe otn-rierc
M. t-'iscuer~t-oupe ainsi, dans tes cadres d'utic
tar~. pt.itoso.
pt..e no,b.e <<efaits historiques. -Mais il seu.bt. au .noins
pour tes périodes pri.nit.vcs. que les faits
invoques ne soient
pas toujours soigneusement établis M. Fischer parait tenir
pourdetnuntrc t'univers:<tite du « ntaria{;e par
~oupes ou
du toatriurcut il adopte les théories (le
Morgan, sans tenir
compte des diverses corrections qu'ou a dû leur faire subir
D'autre part. il est difficile de lie pas trouver un
peu nottantes
testées philosophiques qui gouvernent ta thèse :t-.<im.
pression pure ta raison tihre Met ta .<raison pure restent
u tetat d'absU-actions .nai définies. La toi jnen.t.
suivant
laquelle le d.:vctop))ement de la conscience, avec tous ses
contre-coups sociaux, n'est qu'une conséquence de ta dimi-
nution de t.) force vitale, manque de démonstration. C. B.
M~ S<tt:«)).'tt.K;LK.t~-tMM
L'AKXtiC

Hfwv <t)AMS. Voïhswirtschaft und Reohtaordnnng.


~<At'&.y. («'~<t.. '<- t'«~ XXt), 4.
(SM)m)o))t-)-).

U)<m' (t'<nn\')'tU)'t't)'M<s<'tnt')<d<'t\tMM'«'at< <'<-tM)f~M))'c «fKtnc'H-


<('Hft<)<- '~< t89C. t.a co))fu<i'"ttt<'s th)''t'ti''s'f'n"n<)<)«c<=comtn<'
itU') t.t )ii-)-<)Mtn'c ttittf! ht vi" t't-n))t))Mi.)wyi<')<tpont- uxt' t'onue
))a)ht't'qut-d<-Stt)-uitswutn'mi.tttes f('n<):(n)'<aMxn'<'))t)'!)s))-m)Vt'
tHt'()').'ssK))))<)t')'o<sih)t'. D:ms ce OttUt-t<'ss(n, t'tmt'-ursc b.tntt-
t'-ut c\p<n)'h' cu)t)'u''ut tf
it pn-mh-f tn"< )wnt!< )"'ut- tntmH-t- )):n
la
dt'v')<'pp''nt''nt c''f)K'ntit)Mt'')< <Mt ~t'm!t'n'A anm'-t'~ n tn)ubf6
rL'):ttt')t) autn-f"is hftfMOtmtU'' )')tu)t)ic suciittc et t'ot-dt-c
jumti't< « ''x[M)S)- fx jit't-txit't- tit't' put)t<)U")t'H)t)hnhM)ismc th(
\\H)<'sit-ctf tu* jx-ut intivvt il <-xp))tnct'~:ms tatui t'- h<-ui)t-.jM)'m'.
)!Mt)i<:Hit')) [n"f'-sMot)))"H'ctm'))'t-m~'tt.<i't))'' tit-tt.t)m't!-)<tit)ci)o'
de n-s)to)ts:~)itit' qui '-st ht ))i<'n-<-!Ht~u)ftit' ')'- la .jm-ispt-Uth'm-c
:tnitt!U' <t itta)')'timi))c '-t)fittt .mx t:~t'«rts t-cott<.tM<t))M-. d'ftujuttt-
d'hui; en ttnisietttf )i<'u') )n"t)t)' <'<*~ux'st m''c'~s<m-<')"'ur f:)i)' ')<'
ht tibett' )tr<'r''ssit'))t)''Hfune n~ti~. atf')~ <)u'it 'tuit ~t)-c (Ms. <'n
sitns )tro)tn'tt-
p)e:n'' tMtttit-n' ')n'i) n'y a )'< 'tf ti))''rt<- ct-unt.ttti.tu''
cco)t<'t)<n)U' -Si .-t'UcUM'M' «'st pi~. 't'uts )'t-))')))t~< h)<n)twtt'
m.t)~ (thit"s))))h)'' s.i:t)L- c"tttcn)t)m-ni))t'. )" 't'~ni) tk- r!t('p)kati'))t
est {<)'-})) d<' tm-t.-isiotx-t.h' t~-U<t~. M.)!"-))t-)ttt)t)'' )'t')s in)''t'-ss:mt
.)t<- 'nmm' d'un pn'rt'i.t-ttt d'univ'-tsitt- et suit
«'un')' est <)))'<-))''
f't )'V'h' ainsi
pt~spnt' a )'as'.uciati<'t)des t-t:m)"tni~t<'s:tt)h''tir!)it)'
<=m'ttu ')'tn))'- '-t ta j'ct)~-t-
~at' ut) hun <'x<')n)')''il 'j'n-t ['"ixt '-n
df )'<)<' :mx''ri''a)t)e.

t-'M~wtttTXt- – C~"7«<''< <<<M<~ <'<)-y'f<t<.w~w< </<-~< Mt-Mc.


Tt'adu<'ti"n fnoc'ax'' jMn'Wf'yrx-k. t'ati<, t.arn-t'. tSMU.itt-8".

A '.)tAZtADEL–l~prodMzionecapitaUtttioa.T")it)". Hofta,tK98.
itt-< xf-MC p.

X)X" Xt~). – PMprietA indivMuale o proprietà coUettiva?


Xict'rrht- -)t)t'- t<-nd<'t)i'm'mic)tc ttt-Ha.s."it'):t t)<tM)<'))M.Tu)'i))C.
Xoc.). tS9«.

S<:tn')<t:«T-St)).!)!HX(Y"u).– DM memachliche GMok und die


sociale Frage, Tut'iH: )~m~)'. tMX.

/<. – Sot:H).t<ME

– il n'est peut-ôtre pas


Le socialisme est considère ici
iuutitede le répéter–comme un phénomène sociate~ en tant
Mais il
ttu'it est etud:e, ou pcut&tre étudié sociotogiquement.
– TH~m~ !,octAHM
.tS\).YAKs. 843
se trouve que ce phénomène social, tout
présent au mitieu et
autour de Mous. et qui attecte vivement, en des sens d'à:
lours divers, les iaterets ot les passions de tu société eontem.
poraine, est étudie le plus souvent soit pour étt-e déprécié soit
pour être vanté. soit fMtnrêtre combattu soit pour être servi,
c'est-à-dire étudie avec des
préoceupationssubjectives ou sen-
timentatcs. et n'est guère étudie ;Mtu- <<'
<f«'M«/~<MM~~
t'nMMt,c'est a dire objectivement. Les auteurs qui sontadver-
saires d'avance, disent volontiers se
placer sur le terrain
scientifique pourdentoutrer « rimposs!ui)Ue » dusocialisme,
ont))iant que l'impossibilité en Matièrede
scieuceexperittteu-
tale n'll j<una!s ()u'uu sens tout retittit, ou M'en a
pas du
tout; et surtout Us manquent tout à fait a la besogne du
sociologue en considérant à peu près exetusivetMent la doe.
trittc, la thfurie sociaHste, et ettn~iseant, ex niant ou en ne
cotnprennnt pas <<<< MMt<t<~c,le mouvementde masse et de
classe, qui constitue )f phenotnene social appete sociatis<ne
imtimt et plus que les idées et les
conceptions individuels
ou ce mouvement se raHie tant bien
que nuu: et ce faitpour-
tant devrait être étudie
sociotogiquement, objectivemeut dans
sa uitturc, dans son extension, dans son
crique et son évolu-
tion. statiqnement et dynanuquemeut. Ces prétendus soctoto.
Sucs méconnaissent d'ailleurs sit~uiierftncnt t'humanite en
sembtam croire que. s'ils arrivaient :<démontrer ta
fausseté.
disons p)us. à démontrer t'ahsurditt'. ta
stupidité de ta doe~
tt-me sociittiste. i)s suttprimeraient
par ta metnc le socia-
lisme phénomène socia) comaicsi l'absurdité rationnelle
'i'uMereligion, par exempte, l'avait
empêchée d'être un
"ornene social co.tsiderabte, réel et dnrabtc. Et en toutph6.
cas
<-cn'est pus lit te travail de la
sociologiepositive la sociologie
tetigieuseoe s'occupe pas des croyances, des mythes,
dogma.
'iquemeut, pour tes juger, pour les déclarer vrais ou faux;
''He les étudie non comme des théories,
qui sont exactes ou
inexactes, t-ationnettes on non. mais comme des faits,
<w)(– tout court–; et elle les étudie qui
pour les cnnnaitrc.
d'abord, et sans doute ensuite pour les expliquer, mais
pour
les expliquer objectivement, par d'autres faits.
Mais, d'autre part, un croyaut d'une religion aurait de la
peine,il faut le reconnaitre. à traiter sa propre religion de ta
sorte, comme un fait objectif, en faisant abstraction de ta
valeur absotue qu'il lui prête, à rechercher les
conditions
objectives de son établissement et de son extension, à consi.
S44 K. tM'itt'M
t/AXX~KM)t:H<t.OR)~)

derer du point de vue expérimentât et positif le sons de son


devetoppement et notitnunout pur exempte ses chances de
disparition. Lu part de soHituent qui entre dans les convic-
tions sociuiistes, conscicnxnent ou non, et i'hnparfaite ednca
tion positive des esprits, font que setnbiabtonont it est assez
t'arcchex iespurtis:tus du sociMiistnede cousiderer et d'étudier
te sot'iutistue tout tt fait sociotoKiqt'etneut. avec toute i'ittdt'
pendimue et l'objectivité d'utte [netttode et d'un esprit pteine-
meut expet'itoeutal et posttit. Or, conuMet'.tK«A' <oc<o~«'
si~naie tes études faites sociotogiqttonteut, ou au moins,
proches de j'etre. ntitis ne tes fait pitsetie-utOne, cette défi-
cience de travaux sur te sociatiame appropries u son phot
explique que cette rubrique, en soi si importante, tienne
dans ces pages une ptace retativernent très mince.

t:. At)).):)t. Gesohiohte des SoziaMsmusu.desKommunis


mus, ). Lt'if'xnf.Hita'-hft'ht,tMi)~.
t'ait )'at)K' <)u uctnut't ~t'' Ft'.utkf'nstt'i)).t. [)r''n)i''r wtume
train*th' pt'~L'mscm'sjustjn') tn )~v"tuti"n.

Kt'.i.xK )''):tCHTH.\).. – Sooiatisme et proM~mes sociaux.


t'atis.)c:[)); t~t p.. in-)~.
ttrottum <t')'-tudt".
itssfz it)f"t'<t)'t' ''t <'u)'i('u;«'s,
tt)!U"))'<sti)it(''
ttc
juinci)! <))ticn<)"~ h'; unt* j~in'' int<')tii;n'.<d<'):)ductritn'ft du
tn')tn''ttt*'t)t.

A'<")u!).t<;))TKX)<i:)tt.):t<.– Le aociaUsme et la Révolution


française, chxtt' sur )cs itt)'<'ssochttistcsen france <h' nM a
~ttt}. finis. A)' au. tS'JO,3tC p., m-8".
t.< <u'')t)'-if)t)st)h'<'n!t)t (h' M't)M"n 'tait !u'th' M. Ksj'inits.
L:) )t<)uti'<n ))n')'t~'m''nt'titt', ttoossftn t'.<p)itui 'h)t)ss~'sactt's.
n'a ~t'' ~'ritahtt'Hu'ttt s~iatish;. )t S)'t«b)<'')U<:tes at~uxx'nt!! ttc
M. t.ichb'nt"')'r '-o)tta'< sutidt'

K.utt. M.UtX. – Critique de l'économie politique, trad. (h' t'itttr


mand jMu't.t'un tt)''tny. )'mis,S):hi''tch<'), t8MH.x)--2T!tf., m-)2.
!<)'<'))''u<fu<<'tt'aVt)ii)))!<{(t.tpot'h''<!<ht)')tb)i<; fr.t «'ai-. );<'))<'«'<mf
ttiitnp<.tt'titute))'<uri'tiistuit<:<:t)i)tte))ij;ci)C);ttt't<tj)('M~'cftdct:t
(t<)ctriMenta)'xt!.tes.
AX.UAitK! – TtUtuKUM !i()t;tAt.K!t 5~8

K.V. HOEUM-HAWEK.
<ttWK); M.t.ttl«–––~tt*t––<-<t.–
Kart Marx aad thé eloae ofhte sy~m.
A o'Hiei~))).ttHUiiLhy. A. M. MacdcnatttL'~t'toM,t'isht)' t'Min,
t8W.

BttsnxKTru Ct<00:. – Una obieztone aUa lege marxistioa detia


oaduta de! saggto do proatto. Xapu)).ti). )«.)(:)t- nuiv..
)8tt9. )!)m-)).tt ('.

– Ueber dM Varhaeh&ha von Wert aad Prêta


K\Mf.<HKHt..
im oehonomisohen System von Kart Marx (.\)ntntc)taus. d.
~cstsd). St')))it).XM))HHt-)
t).-))a,Fi<)x't'.t898, H)'.

TH.t.. MASAHYK.– Die pMosophtachem und


aootologhohea
Gruadtagem des Matxismaa. W''n. Kunt-gcn,t~t), in.
R. K.MAY.– Das VerhaeltniBBdee Verbrauches der MMsen«)
d''njt'uij:e)(tt'-r k)t-i))<'))t.t'Mt' ttct' W.(h)h.)t<t't)t))'t)
u. ttt-ictu't).
Ut)ddx'mat'xistichet~t)<trin.y«/tt'~ CMt'f~< y~'M'.«. t'oMw.
XXtH.t. 1.

H)")tt) .\Lt.)X. – Ij'œuvre économique de Karl Mario, fini-


<:Hn-tt'-mrit't't8W,in-8-.

Sr. <itt.\))SKt. – Kart Ma~to. Xcro. Wys. )8t'n, in-8".

AxT"-<MHXt.Ktt.– Thé Rtght to the whole Produce of Labour,


H)fut'i!!i))«mhh'Yt't")'jM't))('n),h.tt)s).hyA.'r.H)tt'')'.wit)u)))i))t)'t't).
:utd)!ih)~'u:n))'hyh\\U.L~fa<-)).).un.)tU).Mitctni)))))t.tM'.t.
2<Hp..in-

L!)t)ih)i")<t'<t()t)it'ttm').tti''h'')n)))iuth')t)t'()fM.t''o!tw'')ttu):( a
)'~t'mis()'!))<)Mt'')'tt;t'V)')tU))''t'<)tn't'v)M:tti)n:t)))<'t't<)t'('tt')ni<')t'
utim~.

)- FOttCitHtt):. mdëaUsme social ()t)MiutM-<)uc~n~tf .t. s


-.e!ncM sxt'tittt"~). fans, A)'u<, t8~.

JHA~ JALM~S. – Actton Sooialiate. )'t-<!)Mi<-)p


s<ri' <'))rh, )<<'<);))-,
)MU.
H. )h«)fM):ttt. – .\<tt«'e <t..t-i..L)<!f .:89~. ?
34tt L'AXKKK ~nt:«').<K.~)'H. «tM.tMtt

tUE~X) (H. v<~ KUH. – SooiaUsmeet liberté. t'unx. <.uu~<-tHn~'o.


<MM.NO:p.n-t8.

StYKHX)Mt:)0.tX't. – Formes et essenco du sooiatisme. in'


unt-
pt'fMC('d(-<SMt'Lhni<.tdurdvUttit't(',i~).)).
.t.t.ft.~ t..UOtH)).A.–8ociaUsmeet phUoaopMe. ('f)tis. <:):).
~'t Xt-i'-n',m'H), v-M3j)., m-t8.

H~).i!t'!t<XST):)X. Die Vor&usMtzumgon dM Sozi&limaus und


dteAufgabenderSooiatdeMocratio. Stuttiiint. ))it'))t. tSM.ht
~'x-nt d't~' tra(t)tit f')t ft'ftu' s~tW h- tit)' '(<-.S'HCM/t'Mtc ;/tw-
;-<<«'t'< w<'t'<f/,<<<'?<)'-«««;
~(~t<~((-.)';ttis,S[u.){. i'JOt);.

K. KAt TSKY. Bernstoin u. das aoziatdemokratiMhe Pro-


gramm. Stuttgart. t)i<-t)!,t8i''t, iu.s'.

L. (tttO~U'~t). – Thé new Economy. n p.t.'cftd s.thxiuu of ttx'


!<"<-tat~)')''nt.t:)ti<at!it.S.S)o))t',)8M,it)-t~.

J~m-H.SCHM))):).):.Die soziaidemokratisohen Oewerhsohaf


ten in Deutschiand, !.<-i)(t<'tuKt-tassedes Su)t)H)i;it''nt<t't!!<-s.
t).T''it.)t-)):i-.c)n-t',ts''8.

Lt;))K S):)m.\c. -Les congrès ouvriers en Franee tMM~.


)'{)<«,<;t<iiu,t8M.in.)6)(ift.).

<:)STA\); M.UHtt. Soziale Bewegungen u Theorien biszur


modernenArbeiterbowegung. Lt'ipxii:,Tt.u))))ct,t8t)8.
t'ait j':)t'ti''dU))'' jn'tit('t'tt)'yc)ut«'dit' t't)vottoot'~'.t'-par~-
p<)))u).ti)'<'
'~)i s'!t)'pt't)'- ~'M tf. Hf<f'M-<<.S:t)t))nht))t;wiiMt-ttf.dtMhJich-
~m''hn''ts)!)')td))':h''t-tJ'.tt!.t<'iht))Uf-)):tu<!)H'')t<:(L'Mt'stf'))
<(. Wi<;s<;ns.

tt)). – t'!)).)T)'jt;K~.t:')X<)Mt'jt'E
KTt.K'.tsUTtftX <f).;t\t.r.
t:T<)KX<;H )')X~):)t:ttK

a. /'H~)'~)«'ffOMMMt~MC.

H. itËCUT.– Colbert's poUtischeund voikswirtschaftïiche


th-MudaMehamuagen. t-'n-ibu);:i)< Mo))r(Vo)ks.AMtondt.dtl.
b:tJ.)tochschu)c.).
AKAt.Yttt-.– MX.tTWKKtMKuMt~m S47
Lu.M).A)t V. ttUMTKt:W))8t:H. nia Gh'ecMutzdMortc at$
Orumdiage etmer ultra-lI.beralen WhtaohattepoUttk.~tt-6.
(!<'<W.t'(.).tt..tt.t'()Mi(tt..(~hm~))')'i),t.

H. S<:)Ht:t.t.):)t. Die Wirtaehafte poUtik dor htetohMhen.


Sohute.t)i)<.tt('y)ttt<)))))M)it;it)-S'.

)'. ~~M«tMM ~<('~<

H. HtHtJt. Eino vor~esohrMteno


Fabrihgeae~ebung.ft.
/(t'<rf)'M'.)'cM.<«'S.'tm)"t)'')'t,XX)H,t. 3.

H. Bttt'OK):. At Tabulation of thé factory laws of


European
Oouatries t.~ut~jn, Hirhitt't). it)-b", S~ j).
Conti.'ut )<' ttth~m-oafn.nt~dL's toison't.) dm' .te iajoun)~
du travail, sur h- tr;<v:<i)~<-sft-)nt))<-s,des .utott-~t-uts et dt's
onfunts
dm)! tt". (n'nn;ip~ pity~d')':m")M..

Annuaire de la législation du travail <)'t'<)nit-)cimm~)


jmh). (..
t'Oftf.-c du [)-:n':tit d.. M<'i}:ittue.tttuxcth.s, Su<:i.~u
)n-)i{cde
)ibt-:(i)n', t8M.

)U.« ). JAY. – L'asauranoe ouvriëre /!f«. <</n'M.


obligatoire.
~«..ft'-Y.tM~.

tt<'SUm<-dPS idt'CS <'J!(ms<'t;s ()ims tt'A (m'tttit'n'S tcruttS du COUM <tH


t'~istmi~n ft d't~'o)t0ttti<' i)nh)sh-K'Ut-a ht t-'McuH~ de i'm is eu H~8-a*).
Hxposc chur ft subsUtutio) d'' Ja t)<t'ssit< dt- )ass)u-)u)Cf ouniMe,
'tes HundiUntMtu) uU); ~mdt'\t-))it- t-ftiMO-,~aht~etm'ht tht
)~in-
<'tpc df )'<t)))ijtMti<tH.
1.

tt. Y. mAKKKXttHttt.. Die reichageaetzUohe Famiiieaversi-


oheruag. Jf<At&.y. CM<'< t'M'. «. tc/~x' XX))). 1.

MoMRhTEt?!HAt SËK. –Entwurteinea R~chageBetzes Ober die


priv&ten VeMichoruagtunternehmungen. ~«c/t. <<.<tM.
A'<««««' tXW, Il, a.

tHK.\Tt)t:Mvos WiTXtJ-:XE~.–Die Voraohiaege zur Retorm der


ïn~attditaeta und AiteMveMtchenmg.a/«&. (;~e<o.te)tf.
M. t'oMw., XXm,).
S48 t.'AKXKK SOCtut.uH~Ut!. tWUXtMt

U.WHtf.HMT. Die obUgatorieehe Kramkenveraiohorun~ der


~M~~A. t'f<w.«.t'~M~M'XXtH,2.
H<tUBiNduetrieUen.~«A''A.

LOSSHAL. – De la réparatioa des accidenta du travail. )tih)iu-


f<t':t))hi''d<'stt'av.tMXe))tttt)(!(tcfrit)t'tist'. MtuxcUf~,attiuncf typo~
)8!'f.iM-t("Op.

H)!s<nWULt't'. Premiers effeta de la loi anglaise sur les


accidents du travail. <{<'<).</ft'Mt. Mv. t8t)9.

H. P~OX. – La responsabilité des accidents du travail. ~<')!.


<f<0'f.~0/ )H)Y.ttj')8.

)'. )')(:. – Étude critique de la loi du 9 avril 1899 sm Ks


in-cnh'nt~du travait. /<<*<<<'t't./w/tf.,jtU)t,jui)k') 1898.

Wtt.ms t'OJXtt.–OIdagepemaiona. ).o))<Iutt,Chuj)t)Mn)t!tt), ih$8.

t)ttut U:MS. La loi du 80 nov. 1894 sur les habitations à


bon marché. t'ut'is, tt')us<can, t8W.

t:. SCttW)Rt)).AXR.– ObUgatorischen Mindesttehae in Victoria.


./«M. /V~. < M.~M< X\ t,

X)tT)tA)U)T. – Der gewerbliohe Arbeitsvertrag und seine


Beschraomkungen. X<t/«'/t. y. < '/M. ~a«~M'M< tXt)f, H. 2.

)<~)))Amt!«AnLHY a. A\K BLACK. – Women oompositors and


the faotory acts. TAec<M««' /'««w<<,ju))'' <8m).

S)o'<'<X. t'A TTKX. – Les fondements économiques de la


proteo-
tion. Trad. sur la (teuxx'tne <'d. pur F. LcjM'th'tic)',av'c une pt~f
<)<-t'itu) CauM's. t'.tri~, titiud ''t itrict'c, )S99, \~tU-2t~ p.. in-t2.
t ti)'* tnn!u<;(iond'un omM~' dont la valeur est c~nuu'

):SetMcf /~t'Me<

M. V<~HKCKEL. Hir~hft-t.t. )8M, in 8°.


Das Budget. L<'i)M:it!,
Fait partie du itrand manuct d< Fta))k'')tstein.
AX.U.YStM. –
t'of.tT~t K Kt:))S«M)<)t K 64'<

h. x. A. CI!11~·h1
~.m.MA: %t .L-
Tha shifting and inoidemoe of taxation.
~t-t-ns.H. ')))<tt-({<-tt~)ttiot).Nt-w.Ywh,M!u-)ttit)M)),t8W.

)).\)<TL'X< – Die diretttec Steuern u. die


Vermoegoneentwio-
kelung in Augaburgr vfm .).-<-Mitt<-des <e. i));; xtun <9. J:du hutt-
t)'-)-t.~<-&. <;<w~fA., t'ft-tt'. «. t'M~M' XXtt, 4.

KtK). HKUt'HtUt:)!. Die bevoratehendo des


Erneueruag
deutsohen Bankgesetzes. ~/< Gw~cA., te/M'. rt. t'<~w.,
X\)!,4.

\)..)UTxS'rnu):).. – Uober das deuteche GeMwesen im


Kriega-
faU. ~</<f-A. ~«-f~A.. t'e~ M. r«~M' \XUt. t.

.\xt))t~ K. S~Yurs. Die Réorganisation der franzoesischen


Fondaboersen.y<CM<& )-<-<-«'.
tM/AM-)H, t.
s)Xtf:))t:f):<n"x x

MOHPnOLOf.tHSOCtAU-:
)':u')).)'!)'hHt").

t.–t.HSMt'.KATtOXSUOt.UKES

ttATXH[.~-Kt~'Mcu).– Anthropogooerra-phie, Hrster Tt'eii


Grundzuge der Anwendung der Erdkunde auf die
Geschichte f.)M~«-iy" /'<m<'T' /'r<H<M
t/f ~'«~~<r«~f~< <y.<'«;«' <t'<)«-<'). éd., 8tuH-
i:.)t-t. t. )H)}i:p)hon),MM, xvnt-~4 p..
HfttM).
L'.t<tn~<«/fest ('œuvrefondotucHtatcdcM.
t'ctte eu se U-ottvemt'xp')s''s tes princ:))'-s essftHiets de ti)
science qu'it a extt'ppt'is de fonder. L:' ~nde édition de
ce )h re. qui vient d être pnb)iee, va donc nous fournir t'ucca-
sion de résumer pom' nos tecteurs tes idt-t'sdit-MH-icesdect'tte
M'oiedont )'-s travaux interesseot si (Hrectonent tes socioto-
ren):')tiee dans un
KUM.Cette oouvette édition est. d'ititieurs.
– Quant à ta rubrique
esprit pius s~eciaicmentsucioh~iqne.
sous taquette nous rangeons totn'ra~e, ctte s'expti'tnera ptus
toin.
t/idee qui sert de point de départ aux spéculations de t'nn-
<testicus étroit-.
thropo~eoKraphie.c'est que t'honnne tient p:')'
au sut sur tequet il vit. « L'ttUtnanite. c'est un utorccau du
};t"k' ~<' .M<'M<< .«-A-f/r ~-</f. p. 3H); t'en deta-
<')n'r,t'etudier f)) ette ntOuf, abstraction faite de cette terre
dont et)e est un etément iute~rant, c'est se mettt'e dans t'i)))
pos-ittitite de ta comprendre. Toutefois. t'anthropo~eoKraphie
n'a pas a H-aiterde tontes les int!nences qu.- te sot peut exercer
sur t'homme. Certains de ces eiïets n'attei{;"ent que les indi-
vidus isotement, modinanUeur constitution p));-siquect mcn
d(;
taie; ils rpssorttssettt donc aux sciences qui s'occupent
ft~mme individue), r'est-a-dire à ta pt);-sio!ogiettuntaineet
~).V<)M.– LH).!)tn))ATt't'<ittttMA)\K< !tSt
.)ta psychotogie p. Met ?!<).Lessoots qui concernent t'anthro
)n~'t)p[)'a[)))iesontceuxqttipt'Gsententnnesu(()8antegen6)'a)it''
)n)ur aMecteria vie des pcnpies. (tes coHectivitesde toute na-
ture/et, piua particHH~rementencnrf, ceux qui contribuent a
ttt'tertniuer la manière dont les hommes sont distribues sur
h snt't:x'edn{!)obe: car c'est ta le phénomène s''ot?''ap"'HtM'
)':))' excetienne 'p. 17).
H resuitedc cette conception que t'anthropo~eographie doit
-f poser troissortes de problèmes t" H)te doitcomtnoHcor pin'
titbHr ta ft~ot)dont tes hotnmes sont distribues et groupes
m' la terre; et comme ils font p!))'ti<' dogroupes <H\'ers'et)t-
mqoes, oatiommx. linguistiques. reH~tGux.etM.t.GHedrMsera
autant de cartes qu'H y :) desortes de ~roupetnents. 11y aur<)
unsi des cartes pour tes couhssiuui! t'etigteuses. d'Htitros pouf
races, d'autres pour h's Ktats et chacune d'eHes devra tlgu-
t ''r les emptacements occupes, leur étendue respective, teurs
i'nmes, lit deusit)''des poputations, etc. Mais la science ne
t~ut se contenter de décrire la faç~x dont )es hommes sont
.ii.<tribues,('))edoit exptifjm'r cotte (tistrihution. Xu))e part
it's {«'ujttes ne se sont tonnes de toutes pièces sur le sol qu'Hs
~cupent aetueHenient. leur repartition actuette est le pro-
iuit de monvements de toutes sortes qui se sont succède au
tnn's d'' l'histoire. Quettes sont )cs tois de t'es mouvements?
~'uets sont tes (acteurs qui les faeititent on qui les futravcnt,
''s causes uni les ont diriges dans te) «u tel sens? Te) f'st )e
eond proMOue. H' Hufin, )c troisième groupe de faits com-
j'reud ies cncts divers que if milieu physique peut produire
hezles iadividnset, parteur iutcrtnetHaire. danst'eusonbto
.t'' ta société. Ainsi le clitnat contribue u {ormor le caractère
~tttioHa); de lit faune et de )a t)ore, peut dépendre la struc-
'ure ccouomiqnctp. 'n~~f'tM~. 1.
Ce dernier ordrede probtetnesest, couHne on voit, très dif-
rent, des denx antres, tt n'occupe d'aiiieurs dans le livre
qu'une p)ace restreiute; Hn'y a guère que les deux derniers
~hapitresqniy soient particu)iere)nent consacres. i)o t'aven
't'') auteur, ces questions ne sont qm' sur iescuH de t'authro-
)"'}!e<t~ra))itie. Onant aux deux autres parties qui viennent
t'tre disti))};nees,la première est renvoyée au tome second
')'' t*<mvraj{e:c'est dune lit seconde qui constitue a elle seule
principMtdu livre dont nous avons actucHeotent a parter.
'j't ordre a, sans doute, quelque chose de surprenant et il
mbterait ptus nature) d ctubtir d'abun!, par voie descriptive,
;,SJ! h'A-MXt -)").)V' H tSM-~W

lu mode de distribution des ttommes par t~tats. rate! etc..


avant d'en ct)ercin'r les causes. Ce qui explique pourtant le
recherctte ne
pian suivi par M R c'est que tes causes qu'it
sont pas spéciales a tel ou tel mode de groupement eu parti-
culier. tt s'omit<tcsavoir, nonce qui (ait que ta carte politique
nu la carte ettmique ou lu carte confessiounette a telle ou telle
furme, mais comment ta nature du soi contribue a ~-terminer
ia manière dont les masses humaines se meuvent & tasurface
))u t!t~. Que ces masses soient (tes groupes nationaux ou re-
ligieux ou ccoHomiques, il a des forces qui les nécessitent,
ici à se concentrer. lit il se disséminer, qui les attirent ou qui
tes repoussent, qui concourent a marquer le sens dans lequel
elles se dirigent, le chemin qu'eites suivent, etc. et certaines
tout au moins de ces forces sont inhérentes a la coostitution
du terrain. L'objet du livre est de rechercher quelles elles
sout et la manière dont elles agissent. C'est donc essentiel-
lemeut une théorie genen))e des migrations humaines qui
t'stotîert''dans cette première partie de tanthropogeo{;rap))ie.
Car les migrations ne sont autre chose que t'ensemkto des
mouvements en vertu desquels les collectivités sont arrivées
a se grouper et a se distribuer sur le sol a chaque moment
de l'histoire par conséquent, c'estt'etude de cesmouvemeuts
distribution.
qui seule pourra rendre compte de cette
Ainsi entendue, ta géographie prend un aspect très (ti)Tereot
de celui qu'elle présente geueratentent. D'ordinaire, e)te est
considérée commeune science purement statique doat lob-
car. à chaque
jet est )!xe d'une manière presque immuabte
moment. les formes des peuples semblent nettement arretefs
<;tdt'nnies, et elles passent pour ne subir des changements im-
lit qu'une appa-
portants que de loin en toiu. Mais ce n'est
rence. Hnréalité, les emplacements qu'occupent les sociétés
sont dans un devenir perpetuet ~'M t0t'<tf~'h<t'< isl <'t«KM
MnMM~'<'<o<tt'M/<fMWM<<M, p. t~O).Par-dessus teurs fruntiercs
se
visibles, et qui sont douées d'une fixité relative, elles
metent de toutes les manières, pénètrent chex teurs voisines
ou sont pénétrées par elles, se grossisseul d immigritttts ou
eu envoient, etc. Sans doute, on parle parfois de certaines so-
ciétés comme si elles étaient restées immobiles pendant un
de
temps plus ou moins long; par exemple, on entreprend
fixer l'instant où ont commcncf les migrations aryennes.
Mais ces périodes de prétendue immobilité ne sont que des
périodes d'une mobilité moindre. Le mouvement des peuples
llt*34.%IN«ke
AXU.ÏSK-.– t.K;<MhitUTtOX" 5SH

ne s'affûte }amnis et ne commença jamais. t) y a seulement


dos ditïérpuces dans h) nature et dons t'intensité des mouve-
ments produits. Tantôt ils sont insensibles et teuts; tantôt ils
sont viotents et marqués. Mais ils ne font jamais défaut
fp. H).)~).
Tel étant l'objet immédiat de lit reetterctte, ht première
préoccupation de t'antin'opogcusrajme doit natureUetneut
~tt'o do dt't<!t')))i))er,d'une toaniÈre ~xét'!)~, en quoi con-
iostentces mouvetnents cottcctifs, <jue)sen sont tes vitt'ietes et
te mécanisme. un livre (p. ) iMH) est consacra :<ce pro-
)))emedu M)o«)'<'Mt<'M/ A~M<t/<«'Mf <yM'tf/t«)fA'' ~tr~MM~
II y a toutes sortes de mouvements migratoh-es. Sans
euereher a en donner une ctassntcation exhausth'e. t'auteur
passe rapidonent en revue les priucipates (orntes qu'i)s
peuvent prendre, t) en est de conscients, c'est-à-dire qui
tendent vers un but détermine d'avance, et il y en a
d'inconscients, c'est-à-dit'e qui vont devant eux, sans fin
définie; ces derniers sont naturetiement les plus fréquents,
car les masses humaines ne pexvent se représenter pat-
avance le point etoi~ne où eiïes doivenUinir par aboutir, que
quand ettes sont arrivées :'<concevoir un horizon géogra-
phique assez étendu 'p. t3t). Il y a des migrations qui
s'accomplissent d'un coup, par grandes masses; d'autres qui
se (ont par petits groupes isolés dont les membres, très sou-
vent, se disséminent a mesure qu'iis avancent (p. t35). n
y a les migrations actives de peuples qui, d'eux-mêmes, se
répandent hors de leur territoire; il en est de passives, qui
sont dues au choc que reçoivent ainsi les sociétés envahies
fp. t4t). 11 y a des itmttrations lentes qui. en se répétant,
produisent souvent autant d'enet que les invasions propre-
ment dites ';p. t~. Mais les différences les ptus tranchées
sont celles qui tiennent à ta nature des peuples en mouve-
ment, à lit forme particulière de leur civilisation. A ce point
de vue, ou peut distinguer les migrations des peuples pas-
teurs (p. t49.t63), des chasseurs ~(!3-t6G).des agriculteurs
intérieurs qui se déplacent quand ils ont épuisé la fécondité
du sot qu'ils occupent. Toutes ces migrations ont na carac-
tère commun elles supposent des sociétés peu denses et qui
disposent de vastes espaces. Au-dessusse trouvent les migra-
tions particulières aux pays très peuplés ce sont les migra-
tions colonisatrices. Mutin, il y a celles que le commerce
détermine à mesure qu'il se développe 'p. t6f-t~
'HH~)<:h)).th.)Qt'R.)MW-)8'))<

Mais toutes ces variétés le sont que des (Hfïercnciatiotts


't'un même setn'ma qui peut ett-eti~ure
graphiquement:
chaque mittration suppose un pointdedfpart.nu point
d'arrivée et unchuotin menant do t un u t'autre. Mais le sens
''f ces tnotsabesoin d'être précise. Une faut
passe repre-
sentet- une migration comme partant d un
foyer nettement
circonso-itet se dirigeant, saivant une sorte de )ij;no droite,
vers un but prfci)!. Le lieu d'on~ittu est
toujours mtc r~ion
d'une certitinc t'tettduf de points divers df cette
t't'~iot)
''nument des couriuH);dittt't-eut:;qui viennet~ itbumir u une
tt~iot) uouveHe. it'm) Mutrec~te. nu ne peut parier d<' turri-
)«ife «ri~ittiurc (tue (tans uu sens tre-! retatif. Ce u'c:<t
point
un endroit ou le peuple migrateur aurait reeUement
pris
naissance,oui) serait apparu pour ta première fois; cm'H
u'y a pas de penptt.Stjai soient \'raimf))t autochtones. L('
mot d'autoehtonie n'est fju')men~t))'e
etdoitcH-t!nt;fde)a
tunninoto~ie scientifique L'état <tf perpt-tueUe mobiHté vit
sont les sociétés est trop gr.tad pottt- t)u aucune société se soit
attardée .< ce point au lit'n de sa naissance. Un ne
peut donc
dire d'une région qu'ette est ori~in:nre (jue par
rapport ù
t-eites qui ont été occupées uHt'neuf'tuent, et non d'ntte
manière absolue. Aphts forte raison n'y a.ti) aucun
pays.
aucun endroit qui paisse être considère comme te fove)'
imtiai de Dtumamte ou, simptement, d'un certain
groupe
d'idées .p. )~,j. Ii
L:tdett-)-n)iuationde)aportiondttg)t)boi't
taqueite doit être rattacite un faisceau <)ecourants tni~t'atcurs
ne peut être (Mite qu'en remontant le chemi))
qu'its out
parcouru, f/auteur montre combien tous les autres critères
''mptoyes exposent a des erreurs. Ut' même que tes points de
départ, les directio)):; suivies par tes tnist-ations ne sont pas
prédéterminées par nature. Sente' les ~rande~ musses
d'eau, ies champs de ~iace, tes (ieset-ts, parce qu'iis sont
compiftement inhattitabtes. exercent sur ces tnom-onents
une sorte d'action négative, ~~ais, en dehors de ces cas
extrêmes, H n'y a rien dans la nature du sot dont i't'ftort des
hommes ne puisse triompher avec te temps tp. !?
Après avoir ainsi caractérise ta nature des mouvements
migrntoiresen gênera), fauteut-passe successivement eu revue
h-s faits K<graphiquesavee)esque)sitssont en rapport, soit
qn'its en dépendent, soit qu'its contritwt'nt a tes déterminer.
Car les deux questions lie sunt pas suffisamment
distinguées
par~f. n.; eequi n'est passansnuirea h) ctartede t'expositiot).
AXU.YS)!–K):MniK*TtM.<H)'M.<K< 8S&

Ces faits sont les suivants


)" //<'w/~«''fM«'t<< dans teqnet il y Heude distinguer deux
t-téments: «.'ta manière dont il est situe pat'rapport aux
peuples voisins ou ce que M. HutM'tappelle <« <~M~«w
t't'sp!)ce()t'c)))M!M'~< Sui-
t<«'<');t))'<tct)<)u<'de
vant que lit situation d'une société est ceutraie ou périphé-
rique. c'est a-ftire suivant qu't'He est entourée de toutes
parts par (t'i)utres sociétés, ou ))ien. au contraire, queHe i) au
moins un do ses côtés de )ib)'e. ses tno)tvem''ttts t)))!:t'<'toi)'es
stmt ttecfHSitit'onettt dKMn'xts q). ~7et smv.L t.e m)U)brc
(les pays avec h'squfts c)iu est dn'eetcxx'Ht en co)tt!)':t, leur
itt)pu)'tMncerespectivetdïectcntt'){ah')))t'))t )t! sens dtms teque)
h'scom'itotii se dt)'tt{<'nt.<'t< p. ~1'. Dus évtdeHtcencorp.
)))MiaMOttptus tnat-qMce,est rinnuence de t espace. U<'st ctair
que )'expa))!;it))td'une race ou d'un': socifte ne se fait pas de
ta m'~ue tnanièt'e, sp)on qu'elle peut se devetopper sur de
vastes espaces ou qu'eUe est <nateneHet)ton).ob)i!ï''e de se
<-«)tcentret'dans des Hntites plus ou moins t'cKsern'es. Aussi
est Mune tendance fondamentate de tontes tes sociétés que
d'étendre leur hase ~eo~'aphiqtte; e))es nnt soi< d'espace.
(: est jtom'qnoi, a mesnt'e qn'e)tes piissent de t'eufance a la
nmtarite, on les voit proifresser territoriatonent. Sans doute.
tt's espaces Hmites ont un t'ote utiio; ce sont souvent tes
foyers dans lesquels s'ctaburent, tt'e a une concentration
'-ner~ique. des tortnes etevees de civitisation. Ataisdes qn'eUea
ont pris naissance, ettes tendent neMessairement a se répan-
dre au detàdo leurs frontières initiâtes fp. :?-:?').
/.<</n<M<<c<M. Les frontières sont phttot un produit
qn une cause déterminante des mouvements cottectif! elles
expriment ia force d'expansion du peuple considère, dans
-.t's rapports avec les forces contraires des penph's voisins.
Aussi présentent ettes des (ortncs très diverses qui renetet'~
)a constitution propre dcsdim'rcntes sociétés fp. ~<!t'.Sente!
tt's frontières natureHes exercent une action positive sur le
-('ns des migrations dont elles man(uent très souvent le but;
<-ar toutes tes sociétés tendent instinctivement vers leurs
frontières natureHes <p. ~~). A t'ctnde des ft'ontiëres se
trouve rattachée, un peu artiticietK'ment peut-être, cette des
<-t'tes,parce qu'eHes servent de trontiëres entre ia terre et )a
mer.
/.« .t«'/<!<'f'/<' <<«'. – Sons cette rubrique se tronvcut
n'uuis tous les facteurs géographiques qui tienuent aux
).'AX\)!K Xf)(:)(f(.<t)i)Q)-ji. tit'tN)'.)

(ormes dinerentesque présoute ta terre sur


indifférents points
du gtobe. Les peuples se meuvent ttitïeremtMcnt suivant
sont titt)!trop)tes d'une mer ou enfermés Ot intérieur desqu'ils con
tinenls. Les neuves eut une action anatogueàcette de ht tner
(p. 3SH?7). Les continents facilitent ou gênent l'expansion
suivant que les musses de terre terme dont ils' sont tonnes
sont ptus ou moins étendues et continues. Acet égard, t'honis-
pttère sud présente, pat-rapport il t'henusphere nord, uncon.
traste qui se retrouve dans toute l'histoire de t humanité.
M. Il. va jusqu'à admettre qu'it n'y a vrsimeut
(}u<'deux races
fondamenttdesditns te~enre humain: iarMce
septentrionale
et iu race nteridionatefp. :h. La cotttignration des continents
a aussi son influence (p. ~t) tics, presqut)es. istinnes. etc.
sont étudies à ce point de vue. t'ne section
speciaic traite (tes
retiefs du so! fp. :M')-t<!<
Lesdenxdcmierschapitt-csdutivresotit consacres atafaune,
a ta flore, et au cthnat.Xous ne taisons
que les tnentionner;
car ils concernent surtout 1:)manière dontie milieu
physique
agit sur la structure économique et le caractère des
peuples.
Xous avons eu déjà l'occasion
d'indiquer ici même t'im-
portance que nous attribuons ù t'feuvre de M. Hatxci. Xon
seulement ces livre, sont riches de vues intéressantes et
inge.
nieuses. mais il a eu te très grand mérite de tirer ta
g.ogra-
phie de l'isolement ait cite tan~uissait. de )a rapprociter de la
sociologie, d'eu faire une science vraiment sociule, et it a ainsi
ouvert ia voie a des études qui
promettent d'être fécondes
Mats nous devons faire à propos de
t'.h(~-o~0!< une
remarque que nous avionsdej:< faite en rendant compte de la
/'<~«M<«'(;<<~A<c. Si lit science que M. Mzet
de fonder est éminemment suggestive, son entreprend
objet comme sa
méthode restent encore très indéterminés. Oua
pu voir plus
haut qu'ii n était pas facile de dire avec
précision sur quoi
etteportaitexactemeut. Sans doute, ta théorie des mouvements
migratoires en est lit partie centrale; mais il v est traité de
bien d autres sujets. H s'agit, en somme, d'étudier
toutes les
influences que te sol peut avoir sur la vie sociale en
générât.
Or tes problèmes divers qui se posent à ce
point de vue sont
beaucoup trop hétérogènes pour ressortira une seule et même
science. La nature(lit sot, ductimat. etc., a certcsdes influences
sur les représentations collectives, sur les
mythes, tcstegeu.
des, les arts, etc. mais c'est à la sociologie
religieuse qu'il
appartient de les étudier sous cet aspect. Les môtnes causes
A!«t.~K<. – ).tht MttittATH~~ HtM.UXK< SK7

L.ux__ m__ _1"


naissent sur teearactere dos nations: ainsi se posent des pro.
htemes d't'thotogiecottective. Mot:) (aune et do h) ftore
dépcn.
dent certaines particularités de lit vie économique; c'esl
t'économiste qui doitenconnattre. La configuration du terrain
facilite ou gène ta concentration de lit poputatidu; tedemo-
graphe. par conséquent, n'en peut hure abstraction. L'nseui et
même savant ne peut donc avoir une égaie compétence pour
une telle diversité de problèmes. C'est ce qui fuit ht nature un
peu troubte (te t'impression que taissc lu tecturede )'A<v~M-
'/<'<~<<t«'. C'est une suite de considét'Mtions qui evciitent lu
rénexion, mais dunt on n'aperçoit pas toujours le tien et
desquelles surtout ou lie voit se dégager qu'un petit notnbre
de lois définies.
1)'ailleurs, quand on passe eu revue une telle muitipiieih'
detaitsde toute nature, dans le seul but do rechercher
que)1
rote joue dans leur genèse le facteur géographique, on est
uecessuiretnent amène a en exagérer ~importance, precist'-
meut parce qu'on perd (te vue les autres facteurs
qui inter-
viennent égulement dans ta production de ces mômes
phéno-
mènes. Sans doute, les inttuences tetturiques sont ioia d'être
uegtigeahtes; mais ii ne setnbte pas qu'eties aient l'espèce de
prépondérance qu'on leur prête. Httes concourent it former ce
qu'on pourrait apppter t'idiosynerasie des peuples, leur hu
meur, les caractères personnels de teur tempérament et de
leur organisation. Mais parmi les traits coustitutifs des types
sociaux, it n'en est aucun, à notre connaissance, dont elles
puissent rendre compte; aous ae trouvons, en tout cas, dans
le livre de M. Hntzet aucune démonstration de ce genre.
Comment, d'aitte~rs, serait-ce possible, puisque les condi-
tions géographiques varient d'un lieu M t'autre, alors qu'on
trouve des types sociaux identiques abstraction faite des
particularités individuelles) sur les points les ptus divers du
gtobe"
Hneore n'est-it pas prouvé que cette inttueuce restreinte
garde ta même intensité aux différents momentsde t'histoire.
it semble bien qu'elle teude de ptus eu ptns à s affaiblir. Les
croyances religieuses des sociétés inférieures portent t'em-
preinte du sol sur lequel elles se développent aujourd'hui,
les vérités do lit science sont indépendantes de toute situation
iocate Grâceà la facilité plus grande des communications, tes
modes, tes goûts, les nucurs des dinerentos régions devien-
nent de plus en plus homogènes. Pouréchappera
l'objection
8S8 t.'AX\)!K !tut:tnLtHt)orK. tXMS-tMH

et faire voir combientes sociétés. taonteles ptusetevecs, dépen-


dentetroitement de teur base territoriate. M. Hatxet fuit remar-
que) qu'une grande nation européenne est plus sravonent ut-
teinte si elle perd une partiede sou territoire. tneme vided'habi
tants. qnf'sion lui prend simpiement lit partie correspoudautc
de M population. En ellet, comme tes peuples associent de
plus eu ptus le sut à leur vie. te transforment pou)' tour usage.
it teur devient, dans lit mOne mesure, plus dillicile de son
un
séparer. Seutemeut, dans ce t'as, s'il y a biMn encore
rapport de dépendance, il est presque !'inverse de cottn
que t'ou observe à l'origine. Si, cette fois. ta société tient au
sol, ce n'est pas parce qu'ette a subi sou actttM~ mais Mu
contraire parce qu'elle se t'est ui.si)nite.C'est lui qui porte
sa marque, toin qu'elle se modete sur lui. Ce u'est donc plus
la terre qui explique t'homme, mais t'homme qui explique
la terre, et si le facteur géographique reste important a
t'onhattre pour ta sociologie, ce n'est pasqu'itectaireiasoei't
togie de lumières nouvelles, c'est qu n ne peut être compris
que par elle.

Il. MAS!:)!,nKJtStTËSO):)At.KS;LEURS CAt.SKS

t)UMO'<T(A~nsKt. – N&ta.Ute et démocra.tie. – Par~.


Scideicher, t~8 N) p. in-8~.

t/étude du substrat sociu) n'a pas seulement pour objet d''


le décrire, mais de t explique), c'est-a-dirp de déterminer les
causes dont dépendent, soit sa foruM extérieure, soit sa cons-
titution interne. Or ce qui contribue, pour une iarge part,
en rendre ta trame ou plus rare ou plus serrée, c'est t'étatdc
lu natalité. La masse sociale est ltlus ou moins riche seton
que les mariages sont plus ou moins teconds. Le probton''
de !a natatite ressortit donc natureUement à ta morphologie
sociale.
Une insuffisante natalité est une maladie collective; un''
société n'est pas saine si elle ne comprend pas assex d'éléments
vivants. Quel est le taux normal de la natalité pour une 8oei6t<;
donnée, c'est ce qu'il est assez ditticite de déterminer. On n y
des
peut arriver qu'en comparant à ce point de vue spécial
sociétés de même espèce. Or si t'en rapproche ainsi la nat:t-
~tt.ïtX' –. MA-.SK,jUi~tït! ':Uf:m.H< !?!<
nmn:saeneln
Hte française 1 1.~ 1~a..a.
<!f celle m..
que t'en constate dans les outres pnys
d'Hurope. parvenus A peu près au tnème tio~redecivitisatiot),
il ressort avec fvidencede ces rapprocitonents
que tenoMtbre
de nus naissances est au-dessous de ia normaie. Ce sont les
causes de cet ctat morbide que At. )). se propose de détermi-
ne)-. Ma<squoiqu'il ait surtout la t'')!U)eoon vue, il u'unteod
pus ti)nit<')- ttotre seul pnys )es conctusioos HUxqHettesil
uboutit. Conuoe le taux de lu nataiité varie du
simple au
scptuptc sur les difïeroMts poiHts du ton-ituirc, ta i''t-auct',i')
Ii
elle s<m)e,ottre a t'uttset'vH~ut' Mueimtttsantc varice de faits
pom' <}u'Usoit i~itunc d'attnhue)' mM put-M''~nerate aux
lois f~u'on ett induit fp. S(!t.
M t). duutuntt'cai)ie<neut que Hoh'6hasce ttatatitc
nedépeMd
pas de causes or~auiqups. La pt'em'ceu est que les )nana)!cs
absotumont st~ciies ne sout pas p)us nombt~ux chez nous
qu'aitteufs. hn'o-senteot, les famiHes très deuses, c'est-à-
dire cumptautquatt-eoufauts vivants au tnoius, souteucore
eu noutbre trës respectable. Ce qui fait défaut, ee sont
les fatuittes de deusitc tuoyenne truis enfants) il en a
y trop
qui se coftteutettt de deux enfants ou d'un seul et c'est ta ee
qui (ait t'etat pt-ccait'Muù se tt'nuve notre population. ())' il
est bien évident que c'est lit vutoute des parents, et no)) une
cause physique aveugle, qui restreint les naissances avec
autant de discernement. O'aitteurs. s'il est vrai, comme i'a
dit Jacoby. que t'cpuisetncHt nerveux tinit
pi)) frapper de
steriiite tes aristocraties, putiUques. relieuses, inteHoc.
tuelles, il n'y u rim) tA qui puisse expliquer pourquoi le
petit bourgeois d'aujourd'hui procrée uu enfant et pas ptus.
Le surmenage ccr~brai auquel il est soumis n'est
pas assez
intense pour tt'ouhter a ce point requitit)t'e
orsanique.
La cause du phenontene est donc toute morate. Htie con.
siste dans nn auaibtissomont du sentiment de ta solidarité
sociale. L'individu se considère comme un tout
complet qui
se suffit a tui-motne par suite, il subordonne tout a ses Mus
personnoHes. Pour être heureux, il n'a pas besoin, lui semble-
t-il, (t'avoir beaucoup d'entants. Au contraire, les charges
qu'ils apportent avec eux ne peuvent que le gcner dans h)
satisfaction de ses désirs. Hrestreint donc artificiettement sa
Mcondite uatureUe. t'hts vit est chez lui le besoin de s'etevcr
pcrsonneHotnentau milieu de ses semblables, d'acquérir plus
de ricitesses, plus de pouvoir, plus de considération,
plus
aussi il est enclin &voir dans une {amitte nombreuse un
gt}0 t-'A~K)! ."tt:t<t).')(:)'jt)!. t)t9)!-)8W

obstacle au succès et, par conspuent, ptua il est disposa il


réduire cet obstacle. Or lit démocratie, parce qu'ette donne
à tous les citoyens le droit d'aspirer aux ptus hautes situa-
tions, excite ou pins haut point tesatnbUions individueUcs;
c'est pourquoi elle produit un aixtissement de la natalité.
Ce n'est pas que. suivant l'auteur, toute démocratie doive
nécessairement avoir cette déplorable influence. II entend
seulement parler de la démocratie telle que nous la pratt
dont h".
<)uonsactuettemeut: mais il en conçoit uue autre,
démocraties de l'antiquité étaient uoesorte d'tmticipation et
donc à réformer
qui seraient exemptes de ce défaut. Ceserait
nos sociétés démocratiques d'après ce modèle qu'it taudrait
travaitter. En quoi devraient consister ces réformes. c'est ce
Pou'-
que M. D. se réserve d'exposer dans un autre ouvrage.
l'instant, il se contente d'ert éaonce)'le principe cites devrout
avoir pour objet de répandre éKatonent entre tous les citoyens
tous les bienfaits de la civilisation, de façon que le désir de
s'élever, ce que M. U. appette la capittaritc sociale, n'ait ptus
de raison d'être <p. ~!h.1.
Nouscroyons avec l'auteur que t'insufttsance de notre nata
tité tient surtout à des causes morales et que lit principale
.de ces causes consiste dans un certain développement d'-
M. 1)., ce serait
l'esprit d'individuation. Seulement, suivant
un phénomène tout passager, une stimulation accidentett''
des ambitions individuelles, un désir exceptionnellement
vif d'acquérir plus de fortune ou plus d'hiuucuce, qui aurait
le phénomène ne
produit ce résultat. Or nous craiguons que
durables. Un chan
dépende de causes plus générâtes et ptus doit neees
gement s'est produit dans l'ordre domestique qui
sairemeut nous rendre moins désireux de nous faire des
familles nombreuses. Jadis, si t'ott tenait &avoir beaucou).
d'enfants, c'est que c'était le seul moyen de perpétuer cet
être impersonnel auquel on était attaché plus qu'à tou'
autre l'être domestique. On voulait avant tout empêcher h'
nom des aïeux de périr, ne pas laisser vide la maison fami
liale de plus, comme on gardait le plus souvent ses entant
avec soi toute la vie, on goûtait ao sein d'une famille dense
des joies que l'on ne saurait trouver auprès d'un foyer désert
ta vie dômes
Aujourdhui, nous pratiquons tout autrement
société familiale n'est
tique. La personnalité abstraite de la
elle que nou-
ptus l'objet des mêmes sentiments; ce n'est pas
aimon! cesont les personnalités individuelles qui la forment
AXAMSBS. – MAME, MEXStTti tittMULK~ Ë(H

et, eu premièreti~te, no~enfants.Orl'intérêt de nos enfanta


n'est pas d'être nombreux.Pourque nous puissionstes cul-
tiver avec soin, ilest bon que nos enorta ne se dispersent
pas sur un trop grandnombredetêtes.Le désir de les laisser
riches nous poussedans le mêmesens; mais je n'insiste pas
sur ce mobilequi liesaurait survivre&l'institution de t'béri-
tatgo.D'un autre cote.commelesenfants quittent la maison
très tôt, les parentson jouissoMtmoins ce n'est pas pour
eux qu'ils les engendrentpuisquela sociétéles leur prend
tout de suite. Commecette transformationde l'esprit de
il y a desstimulantsd'une haute
famille n'a rien d'MCcideutet,
natutité qui semblentbien devoirdisparattre sans retour,
et on ne voit pasaisémentce quipourrait les remplacer.

J. GOLDSTËtN. Die veifmetnttiehen und die wirktt-


chon Ursaohen des BovoetkerttngsstiMsttmdes in
Fmattreich (tM c«xs<~pr~MMX'M et les ca<MM
~c«<~
<<<*
<'<~a~.<M/!OMM««'<' h pop«<<(f)OM<'Mf<'«Mf<').
Munictt,
Piloty et Loehte,)M)8,p. ?, i)~°.
CommeM. i)u)))ont,M. Cotdsteinétablit que la baisse de
ta natalité en Fraocen'est pas dueà une sorte de dégéné-
rescenceorganique,ni a une baissede la nuptialité, ni à un
accroissementde ta mortalité. Mais,contrairementau pré-
cédent auteur, il n'admetpas queles causesrécitesdu phé.
nomene tiennent a la constitution morale du pays. Elles
seraient essentiellementéconomiques.
Ou a quelquefoisimputé le mata lit puissanteattraction
exercée par les centresurbains sur les campagnes.Mais les
faits démontrentque les centres urbains sont moins déve-
loppes et ont progresseavec plusde lenteur en France que
dans les autres pays.inversement,it n'y a pas de grand Htat
européen ou ta population rurate représente une fraction
aussi importantedelit populationtotate. tt n'y a donc ta rien
(lui puisse expliquerpourquoi la natalité française est si
sensiblement inférieureà celle que l'on observe dans les
autres pays. Toutau contraire, cetteconstatationautorise à
se demandersi cemoindredéveloppement des villesne serait
pas ta véritablecausede notre relativestérilité.
D'autresfaits semblentconfirmercetteinterprétation. Dans
tous les pays, et notammenten Angleterre, la population
rurate est moins féconde que la population urbaine. En
H. ULMNMt). – Année eueifi. <!tM)-t)i9M. 3C
StH ).SXKH '«'Ch'UMt~fR. t~M:-tXW

France. ce sont tes dépat'tcmeots tes ptus industriels qui ont


lu meitteure natatité. l'endaut tes années t88t)-<H),)cs deux
aoûts départeutents du \ord et du t'as.de-Uatais repréfeo.
taient tes 53 ]). tUUde t'accroissemont total du pays. rendant
fit période suivante, ils ont augmenté ciu<j fois plus que
t'enscmbte de la France c'est à-dire que, sans eux, notre
poputation «m'ait alors subi une très sensibte diminution.
1) unautre côte. it est tout naturel que les agriculteurs soient
enclins :') restreindre t'cnectifde tou's amitiés ciu'. a tnesurc
ftue t':)K'cuttut'e pt-oiffesse en substituant ht ))):x'i)ine au
travai) immain, cite o'a plus besoin d autant dett'avaitiettt's.
pat' cousÈquent, eUe ne peut p)ns nourrit' te mentp xombre
d'ttUtntues. Les bras inutilisé!; par etie pourraient, il est vrai.
nutUet'te trayait a~t'icote et auers'emph'yerdans h's manufac-
tures. Mais teputtivatcut'.quand it estat'aise,considère conttne
une déchéance un te! chan~emeut d'état, i) n'et) veut ni pour
lui, ni pour les siens; par suite, il aime mieux avoir moins
d'enfants que de les voir réduits u cette situation inférieure.
Seu). le paysan très pauvre raisonne nutrenteMt; tout VMut
nneux que sa condition pn'sente et, pour tui, c'est uu véritahte
avancement que de passer dans Findustrie. It ne craint donc
pas d'avoir des enfunts, ayant pour eux un débouche qui lui
parait très enviahte. C'est pourquoi les relions agricoles très
misérables, conum' !a ih'et:)};ue, restent assex fécondes. Muis
elles sont t'exccption en Prancc. i)e tous ces faits, fauteur
conetut que ta cause de notrMdeptorabte nutatite est t'insuftt-
santdevetoppoueut de notœ industrie. Le remède consisterait
a stimuler l'activité economiquCt a condition toutefois que te
iègistateur intervienne de manière à protéger l'ouvrier, a
empêcher son exploitation car i) importe avant tout qu'il
soit content de son sort. La r'rauce, malheureusement, (ait
peu pour le bonheur du ses ouvriers comme pour l'essor de
sou industrie.
La thèse est ingénieuse, mais bien peu prouvée et difficile-
ment eompréheusibte. Sans doute, notre industrie progresse
moius vite que celle de nos voisins; maiseiie ne laisse pas
de progresser depuis te coMuneneement du siècle, alors que la
baisse de ta natalité est ininterrompue. M s'en faut donc que
le remède ait l'efncacité qu'où lui prête. On repond p. 44 que
si, au commencement du siècte, le développement industriel
n a pas eu un heureux e)Ïet sur la natalité, c'est que 1 ouvrier
n'était pas assez protégé par la lui et que, par suite, sa condi-
\t).Y-): )U'H,)'H't.n'H'<t<):)U.): 5MS
tion Atnit trop <tt!)H<(!Ht'en<)e. Mxis etHMtoentxdtnettre que tes
quotq'tes heur< de trxvxit que lui x ~'p'o'~ees depuis uuu t6-
~iahtti))))p)ushHtM!)it)GontHcHpoiMttrt)t)(!(or)M6htn)!<ui6re
duat il jo~eitit si) situMti'to? t)'!)i))M)t'H.on )-')'!)))('<f'fst juste-
tuont.df puisque nousctomttetx.'onstt avoir mx' t~tshttiou pro-
h'c~t'ict'du tt'avai), c'est M-dit'c(h'puis cei' vittgt det't)i6)'es:)n.
uMs, ')))'' )a bitisst' (te tu tmhditt' est d~vm<m'ptus uecuntm'M.
AssttrctttcnL il t'cstt' vnti <tuc ta pupuhttion ittdustt'ifttc est
d'mtc ('t't:dt)<' (f<:o)Htitt' seutt'meat it t'estea savait' d'uC)cette
tfoonditc pt'uvifnt? Vient ettf dt*ce que t'uuvricr MOdésire
p!)spom' s<'senfants d'autre sort (jue te sicn' Ou ne serait ce
pas pt'ttôtqoe ta médiocrité de snn tôt <Uetoute prime et, pur
suite, toute raisott d'être il ta prevoyattee. Dans ce cas, tuus tes
pwK's p'tBsibtes de l'industrie seraient sans juttnence sur ta
oittattte.

)')t)\X~t;. – Die SterbUchkeM der Ledigen und der Verheira-


teten Mt"t/t' ~'<t<'<Att/ftt'<'<<
f~</Mf/f<t<M<f«'t<~t.
~<'w<MC<
~'<<<~M<)M.h't'At't'tt..)'))!))t)tMt[)ti.)'.M7-M~.
M')n))')U<'r'))t)''t«:tti!)!;t't)it))itnt'').))))nt).))it~.tj'tt''i«t))m)ti()''
))'<( (.:t«tttt-itt);')''))K'nt;'u')m.-)<-s'-)))*<)u))):tri:t~('-t:m)t<'tt'nt~
jMt''m''st))'h'tt't''t)'<-ti~)).)ut''tm~tu):)tt')tt''ntt)'t)ttcm''i))t-m'<'
rf)n'iti)uti<'nt)ttt't'"<c<'H)):)t!tit't's.)itis)u))t!uiu{:<t.pat'hn-n«~nt',
ut)''Vt't'tntth'))r))is!tutt'.).it)'t''nv')')()Ut')at))'tr):t)tt~tt<iV)'nf-
~<t,():t)ts)<'S(h'ux'it'\)"st)t'~)h'ttt'tt')')'"))<<')')'-dt":
'H'urc<sj)tu.('tc\('))''<<)-).ti't')h'('t'<nati<')t<)tt'u))f')'t't''
ttN)'hti.i)hi('tt())'t-=m!))'))h''t't-h''y.t<t)<')t)U).)'t<'r)t''xt*)')t))m'
'j't)'<i;)nt))n'')nt-)'h)'x("<))).)tht''))')'))< u):))'it~t:t'(h'
)))'ttt:))ih''ph)~ i;)'.m')<'''st t't'rt:tit)'')m')t)'tu'* aux c"u<')t';s)n:t)))t'u-
)'')ts<i, em '*))'*'ti<j"n';ttt\t't'- <))):t)':t))t'))t".M:U!-i) ''st ))«')):<)')<'
tjuc.
tt)'')tt''sit"t)<t''f<))')<)t)it)'"<t)''<t's)ht'-A'')'Ht't:!t<t'<<ntt)''tt'"uv'')!tit
jt.t'-un')''f)!i''nt'h')')t')')vit)i«)) )'i''))''t''v<Ct'f.)i) fx)))))')t)f'<')tx
~))t'tn")'Y«t)<tj)jt«tt~st);m~)ht)t)'~Mff.'t</f',(')t)uit)ttm\t'))t~nc '11iC
1.'1II¡II'ia~1I0:I1II'lI"lIIe/lI, l'I'uUIt,1'1l'hOlIl/III''
i''nt.u):tt:t'u''H''ttt<'t~.)')')')t'))'))t)tt)'')'!))!: tju'i')lu
Ilhls'Ju'¡i htfc))))))'
r,.IItIIl'"

wot.t' (JujEf). – Die Fruohtbarheit der Ehe auf dem Lande


im deatschen Roich ( /< /~<Mc/t'<(/< Mf~'t~<'):~f))j!/<-<<'<ttM~~<fM
<t//t'<t)'tM</<'<
~~<*A/ (<St'ftM~t'tM~Mf'/Xt~, t)!f08,ttt'ft 't, )). ~U!)
t'tSOtY.

A)'.nt)t'dt')'))<)tt't'<t<)ttti)it~t'))n'stt')))j()h)s))M))t()'.4t'<ut'
-.t'x')''))'' '')t''i!)''s p.n ~.ms:d)t'tt):m<)s
):))n'W))it'' tht othf <va))i:t''))<)m'.
M.<i!i''d"'t't''t')))i))'')'hnt:tui'r''t)'tnts<'di<tti)'tu't)L)t'~t:t:))))(i-
tl
~')''tm'nt,'):)nst''s':i))t))'!tiftt')))'')))att<)'t!(j)mtit)u''tt'')itfHt)<i)tt:&
S(!4 )/<'<t!)f !)t:t't).'tt.t'rE. txH'i-'Mt'

deux t'hf:u)t-i <-tt'~ idt'~< t)u\'H<'itttt'tiqu' Ht' <)'ti"<' 'tft;!H:fdfs faits


r<?M)us.c'~tt\-xtn'm(-div)-)sitt-(tm' t'AUt'm:)~)'- ['t-t~f-ntcAct-t t~ant.
t.< ton'm'" cttittt~'nt d'un f'in' il t'anttc. )t" '-htt-odu. ''n tt'tt')t,
c'est dan-. les f!()t)i)tt'<ne))' ')' ccHc prati'tw est tt- ).)us n')'nndm'.
M.us elle )):n-:titdum~' tt'' ~) <)'' ))i)'rt)'.i"t). t).")'. un)t«'))n' ou'ruit,
on )n vuit )ocaii«')' ttH)t<<h'<c'-t'ch's n'tt)')))t~. – M. W. mms
takt"!<u .tn)':)t'' d))))t)))))" 'tc~ fnf.mts d:)))-!tes f.nniHt".
ttt'))m' 1111
,le jn-~ptn'-tiun"! <-t danst)~fnntitR~ d<< ')UYt')'~ )'n) aux. et 'h p~u-
tcs .tit~n-nt~ pays dt- t'AU'tt' M:'n!))\'n-!t')n)')' h": j)t'<')ui')'cs
!«mt tnuins d<n~fs ~m' les !euud< Ma~~ dans tf <-<-Mh'' t't )'' sud,
<-tks se titppt'ucht.'Mtde t'~)!<tti('\

tMSœ. La Natalita la Franoia <« M«fM~ < PMMfc). ?('.


t' ~fo~ ~tunict- <8t'u.

H)t)d' critn)uc t~i )hn' Unttt'M)) et ttc <:«)<t-it<in se )'ittt:n'))t'


))ttttut :') t'opittion dp ce (t<'t'ni''t-.
XOtt) K):\MTS<:H. – Dae Problem der rassischen SterbMohkoit
S/< ~n'/tt')' t ~H.,
(Ac~W&~mC</<MMtM'~<M~'«JMfJ..t//y<'mt''MM
t~ ttatrb., t'. m-tW.
<X~A)tU (ttext'). – La dépopulation en France. Lyon, Stock,
t89S, p. <:n, in-S°.

L. YACHËH.–L&Stati&tique du Japon. /~< S<fM<. ~juin ttttM.

<:0!.))SrH<X. – L'accroietement de la population et de la ri-


chesse enAngrIeterre )~)«'<t'<<<~ ~'MM., Ut juin )~)!).

KOEttOEStt\'o\) LX))<.t.=T.Tt)))Ut)'«:. – DieNataUtaete-undMor-


talitaetsvorhaeltnisse ungarisoher Staedte in den Jahren
t878-U3(.«<(t<t'<f WMtu~ft~ '/«'« <!<~ //o<~<e). t'untia-
mft- ft Miih~t-echt. Mt'riix, ~r. in-8'.
t'MH.tt't'SOS. Die Bevoeikerungazunahme in Griechenland
A'«tWOt'MfMfMt'/f ~</<~M<f«M«M< (t<'<<*).<"W/.~<7<!fA/ )V, :).

HALKH. – BeobaohtuBgen ueber Bevoelkerungsstand und


Bevoelkerungsbeweg*mgf bei Indianern CentratbrasUiem&
(/t<t f~ MO«t'W''M/de /« ~H/M/M/'OM '/M t't'Oft'C<<M
f~Mt/t)<<t'<'Mf! /r
0' CorfM~< d. ~t' < ~"< XXX, t).

– GBOUP6MHKTSMUnACX ET UHBA~S

BRAXRT (A'-EXAxnMKvos). L'origine des vinsses à


banlieue morcelée et des domaines aggtomërëa ht ?-
/bt-m<Mf«~<t~nov. t898, p. 64S.66X.

Les etaMissemeats ruraux présenteut deux {ormes très dit-


– HHOtt'RMHXTit
A'<.U.yst!<. BOt.HXKTtnMAtXA S68

{croûtes. Tantôt les maisons sont rapprochées les unes des


antres, séparées seulement par des encios ou des rues les
ctt«mpsdes fithtgeois sont groupes autour de cette «ggtoment-
tinn de maisons. C'est le viitage proprement dit. TantAt, cha-
que maison est immédiatement entourée des champs qui)))).
partiennent uu proprit'taire défit forfne tes différentes terme:;
sont, par suite, isotées les nues des autref C'est le systOue e
des domaines agglomères. Afeitxen. dans sou .s«'</<uM/«)<</
</<'<'
.4~<'t«'t<'<<f)t (M~')W««')t. ('t'~t'M,Mf)f<«t'<FN<K''M
tt'<'<f-MM(/
«M</</<T.Sht'f'<t~Herth). t8~. 4 vo).),aeutreprisde dfterutim')'
les citMses(<<'cette dissetobiaoce, el ce s<)MHesr<'su)tats)io
cette recherche, cott)trn)es par quetques observatious persott-
uettes, que resmne M. Hrandt.
D'après cette expHcutiou, cette diversUé des ctabtissemeuts
ruraux aurait pour ori~iue ta diversité des tnodes de cotonisM
tiou pratiques daus jesdHférontes relions de J'Huropc parte!.
poputations prhuith'es. Cettes-ci. eu s'instattaut, tturaient
adopte tette ou tette or~tuisotion rurate, suit'aut teur temp<
roment Hi'tiona), et cette of~anisi)tioHse soroit <'nsu)te ))er{M'-
tuée par ta tradition. Le vHtagepropretnent dit serait d'ori-
gine gerutaniquo ou romaiue: ie type des domaines aggtomK-
rt's sentit d'origine celtique. Huetïet. on te n'xe~H'e chex ks
Celtes d'!r)ande chacune des tt! (amittesou <<«?,dont h) rea-
niou constitue te /w7 iri.tftdais. etftit {troprietairo (t'un do-
tnaiuecontigu au mitieuduqueis'eievaieut les bathneutsde
demeure et d'exptottation;ctuntextc do César permet de
supposer cttexles Cettes de Caute des armngements auatogues.
Ct)ez les Genuaius, au contraire, les terres arautes du \i)tat~
formaient une tneme ntassequi appartenait, en parties egittes.
aux divers chefs de f.ttnitte. et tcsot non taboure restah la pro-
priété commune de tous. t'areousequent, sauf t'enclos auK-
nant a chaque habitat~n, te reste des terres était immédiate-
ment rattaché au vitiage et non a chaque maison eu particu-
lier, et les champs assignes a chaque villageois étaient dissé-
mines dans !fs diftéreuts tots affectesaux différentes cultures.
Quitnt aux cotonies que les HumainsetabHrenten <<aute.ettes
affectèrent naturettonent cette meato forme de vinage carl'
ettes etaieut composées de vétérans qui étaient obUges de res.
ter groupespour se défendre contre les populationsindigènes.
t~'aiitenrs.cemoded'MggtotHeration étaiUeseutconfonneaux
ttubitudes itatiennes.
L auteur s enort'c de montrer, par des considérations ethMO.
3<i<t ).)i)i.")t:)')t.'M.t~)-H. <)!?'"

(;t-aphiqne.<.que te type (h) domaine a~tomerese retrouve


depréfereucedansh'spay'.id'ori~inet'ettiqm'.etout'invasion
~ennaniqm'n'apascup'turenetdetnoftitier profondtOneutt
)e'<ar)'!tn~f')m'ntsp)'eexistanti.At<f'"tttri)ire. le vHta~ propre.
ment dit serait predoaunxttt taon les Germains oui imptnnte
leur civitisation, un bien cucorc ta on r occupation rotnnine
a été assex )t)tt}:u''pom' husst'rdes troefs durab)c!i. Cesdeux
tnodcs de K''<P<'n<et)tne sentieut donc (tno des survivances.
La pet'sistuttce df cet sm-v!v:tnc''s s'fXpHttuet'ait pur le tradi-
tiunatismp bien connu de ta t«'))t:)!'ti"" ru rate.
est vrai,a f!tit-t'v<)irctm))'(t'nt,d6s le principe.
Ht'st<')-ait,it
ces deux systèmes ont ))t'is ttaissttnce. Pt)U)'t;e qui est des co-
h)tuetrt))t):))ne~,itu'\at'=)sdt'd:«icn)h':)est-mtditittUt,dun8
)HS<)ncUes elles fureut fondées ne leur (tertneHaieut pas du
prendre (t'autre (orme. ~!ais d ctt vient ftoe les Cettes. d'une
))!tt't, les Cennaios, de t'antre, en (tassant de t't'tat nomode !)
t't'tat a~ricute. se soient or~mtisMKaussi ditît'rctntncut. C'est
que.dit notre auteur.tastrt)t'tt)t'edt'ces sut'tetc). était diHe-
rente. Le ('tan irtandai~ était etsetttieHemettt Hristwt-atifjue.
Le chef avait un pouvoir '.(tfnsi'xt pour disU'ibm'r les terres
conmu'it t'entendait et um'fois nour toutes. Les peuptades
~en'titni'jnes avaient un caractëx; beatx'oup ptus democra-
tique. C'étaient les a'.setnhtees du penpte qui détenaient )<'
pouvoir: c't'tait)evute<tesc)te(s lie (amille qui décidait déjà
maxiere de cu)uniser. Ce),t'sprit cuoununautaireet esaHtnirc
s'njtposaita une indhiduatiou trop accusée des domaines.
Si intéressante que soit t'cxptientton. elle est vraisctnbiabte-
ment un peu simpiiste. Hien d'antres causes ont du interve-
nir. Les rapprochements ethnf~raphiques sur (caquets est
fondée la Uteoriesont. d'aitteurs. assez souvent comptiqut's et
tatmrieux.

)!)':LOWn. Das aeltere deutsche Staedtewesen


und Buergertum (/< r/< t'f/~ (f//<'M)~«'< /« <'<<-
h~w< «rj'"< Lcipxi}f, VeHtagen et Ktasinj;. t898,
p. ): in-4'.
M. t!e!<w nous pn'sente un t:<b)eau d'cnsetnhit; du d6ve
toppemeut uruain en A!te)<t<'}:n~.Le th're "e s'adresse pas
nux érudits, mais it est fait par queiqmu) ()Ui e~t parfaite-
ment ait courant de ta question et ce résume synthétique,
outre qu'it est d'une leclure agrcabte. est souvent suggestif,
– t)<tnH't:MKXT<
.\XU.ÏSK-<. m'ttAtXKTm)'UX< St)'ï

par cetn même que t'etimination des detnits met mieux en


évidence tes traits essentiel (lerette histoire.
La première partie est consucrceù h) gt'nose et ri i <'vo)utiun
desvi)<eft.t:))escon'<tituettt,)mns<<u)ententenAHemat{))e
mais dans toutt's les société''européennes, des fortnatioos
(te)MOH'rn))hiqnes .<«/y/M. H)h's ne sont pas un prolonge-
ment ou une simple réédition d''s anciennes villes romaines,
mais quelque chose d\n'it;t Sans doute, lit uu les villes
t'onntiocs nvMieut existé, les vestiges qm en subsistaient
furent très souvent utilisés les mm'aiHes. les portes Mties
ttMriusitooMinssert'trouYeotdanstesvHtesdmMoyon~ge;
Htitisct'Hes-cim't.nssout pus (tf)'t'po))d)'cades besoins tr6s
ditMroots do ceux qmavMient8uscit'i('smunicipos romains
et nreseuteut du tout autres citt'Mctures.Kttes sont teproduitdc
tout un t'nso))b)t' du transforututious internes qui s'accotn-
piirant vers le \)' et le .\)r siecfe. L industrie a~ricute s'était
développée avec une telle rapidité que, des )c xur siecte, e!)e
avait atteitttsou apo~'e: a partir de ce moment jusqu'à nos
jours, Jf Mombre des iocatih's rurates ne s'accrut pas sen-
siidouent. Aussi se fonna-t-i) ires tôt les campagnes un
.excédent de population, qui chercha naturcttooent it se
porter sur d'autres points et a se créer<)(; nouveaux moyens
d'existence. D'un autre t'ote. t aisance,devenue ptns ~raude,
ayant accru )t; K<t du bien-être, tes métiers, qui jusqu'ators
n'avaient pas d'organisation iudepemhnttc. qui n'étaient
qu'une annexe des travaux a~icoies, furent incites il s'en
séparer ponrsedevetopperjttusnbrentent et ()avanti)t!c.
Mais, pour ee!a, il leur faHait au milieu specia). distinct du
milieu no'at; c'est ainsi que les vittes prirent naissance.
KOessont donc dues à cet (te caoses qui poussèrent
un nombre de plus est plus coaBiderabte detravanteursa il
~mi~rer des champs, il sccousacrcrexctustvementuu priuci-
patement il des occupations qui n'étaient, pas purement agri-
cules et à se Krouper, en coniMquence.suivant des formes
nouvelles qui fussent en rapport avec leur nouveau mode
d'existence. Sans doute, d'autres circonstances intervinrent
qui pressèrent ce devdoppemeut. Les grands changements
que les croisades introduisirent dans tes rotations commer-
ciates de l'Orient et de tOccident, protitèrent particutiere-
ment il t'Aitema~ne. et eurent ainsi pour em't d'aecro!tre la
prospérité des centres urbains. Mais ce sont là des facteurs
secondaires. Le commerce ne lut pas ta caractéristique des
?:? L'.tXXÉK St)C)o).t)t!t~t.'t!. t<8-tS<W

villes attemandes en gênera), mais bien plutôt l'industrie des


métiers.
Les plus anciennes villes de t'AHemagne se formèrent ainsi
d eUes-memes par une sorte de ~nëration spontanée. Mais
une fois qu'elles eurent atteint un certain degré de dévelop-
les susciter
pement, les seigneur: les eveques cherchèrent a
à cause do la valeur plus grande qui en résultait pour leurs
terres. Des villes turent ainsi tondèes de propos dètiberè
c'est même le cas de lu ptupart des cités attemandes. Les
seigneurs s'eflorcaient d'xttirersur têts ou tels points de leurs
domaines les artisans et les marchands est leur conférant des
privilèges spéciaux et, notamment, te droit de tenir un
marche. Ces chartes étaient très souvent copiées les unes sur
les autres et peuvent être ramenées à un petit nombre de
types principaux.
Le second chapitre du tivre décrit l'aspect matériel que
présentaient les vittes tours fortifications, )e< rues, les
formes anectees par ces rues, tes établissements caractéris-
tiques d(t t'orgauisation urbaine, tels que le marche, ta
maison commune (/<«f/«t«.<),tcs maisons de vente, qui appa-
raissent vers le un" siècle seulement 'p. S5) et qui se con-
fondent parfois avec !a maison commune: enfin, les maisons
qui servaient de siège aux différentes corporations. Mais
quoique ces constructions diverses donnassent aux villes une
physionomie speciatc, cettos'ci, par teur arrangement inté-
rieur, ressemblaient encore beaucoup aux vittages. Surtout
dans les très anciennes cites de t'AHemagnc occidentale et m6-
ridionale, les dispositions des rues, des maisons, ne présen-
taient aucune rebutante. Comme l'architecture rurale était
alors la seule connue, il était naturel que l'architecture
urbaine commençât par en être ta copie, a peine retouchée
sur certains points 'p. ~). D'ailleurs, les occupations du
citadin avaient encore, accessoirement, un caractère agri-
cole il n'y avait guère de marchands ou d'artisans qui
n'eussent des bestiaux, quoique pièce de terre, etc. (p. 3C.
Les choses ne changèrent que peu à peu. Les villes fondées de
propos detibere sont construites d'après un plan rcguiier. Le
marche est au centre, toutes tes rues y aboutissent; elles
sont droites, se coupent à angles droits et forment par leurs
rencontres des quartiers, à figures géométriques (p. 30). C'est
ainsi que, progressivement, ta ville s'est dégagéedu vittagepour
prendre des caractères qui lui appartinssent en propre(p. 30'.
AXtt.YSK~.– t.tt'tt't'KMKXf!!
Mt'Htt'XKTtMKUX" !?!)

Le troisième et le quatrième chapitre sont consacrés &


l'organisation politique et sociate des vittes. L'auteur passe
PMrevue les principaux organes de ht cité tes tribunaux, lit
force armée. t'administration ftuancière, le conseil commu-
nal et sun président, tes Corporations. Toute cette constitution
a nu double but a t'intérieur de ta vitte. faire régner ta plus
grande égalité, mettre obstacle à toute prérogative vis-à-vis
du dehors, assurer aux habitants de ta ville, le plus Je préro-
t;ati\'ei! et de p) ivitéges possibles afin d'eu faire nue sorte de
petit t~tat indépendant. Hutre concitoyens, les inégatités sont
très réduites tout le monde est justiciable du mente tri-
bunat tt y eut même des enorts persévérants ea vue de sou-
mettre à lit juridiction commune et aux charges communes
les membres du ctt'rgé (p. ) t). Mais d'un autre côté, les
villes avaient et entendaient avoir une situation favorisée pat-
rapport aux campagnes; elles étaient rattachées au seigneur
par un lien do dépendance beaucoup plus tache et teger,
payaient une moindre part des impôts pubHcs. avaient de
moindres obtigations militaires, etc. Et c'est là précisément
ce qui montre le mieux leur rôle et leur raison d'être. Cesont
des groupements qui, dès qu'its apparaissent, se détachent
du système feodat, rompent plus ou moins avec lui et s'en
affranchissent progressivement, parce qu'ils repoudent à de
tout autres besoins. Pour qu'ils pussent être eux-mêmes,
exister vraiment, il (attait de toute nécessite qu'ils fussent
relativement indépendants de l'organisation sociale qui les
enveloppait, tts sont donc les foyers d'une vie nouvelle qui
s'eveitte; et c'est cette vie qui, en se développant, transfor-
mera toute la société La civilisation des temps modernes est
essentiellement une civilisation urbaine et ce qui distingue
cette civilisation urbaine, c'est sou caractère ptus lemporel.
plus libéral, plus rationnel.
Mais les relations des v illes avec les pouvoirs publics, tout
en présentant partout les mêmes traits généraux, ont varié
selon les pays, et ces variations affectèrent profondément
t histoire des Htats. Dans certains cas, tes vittes saffran-
chireut complètement des seigneurs; on eut ators des
républiques communales, tettes que furent les cités ita-
liennes. Ailleurs, les villes, pour échapper a ta tutelle
féodale, entrèrent étroitement en rapports avec le pouvoir
royal de ta résulta le système centraliste qui triompha si
vite en France. L'Attemagne occupe, entre ces deux sociétés,
~ftj) ))<!)X-tt!t.9
t.'A'<X;K.<"H!U).t'HK~'H.

une situation :n<ert!)édi:'i(e; df tA une <téCt')th'.t)i~ti~a ~«'

y(wn.<qnht'exctutj:unaisnt)pcett:dt)et<}nd!)m'u&runit'

~tMSt:uMu\). ~.). – Thé Growth of gréât Oities in Area and


Population ~<' </ff'e~/</<M«'f~</t-x'/r«w<c/f(-<tf.<f)<x<t)'r«.'c <'f<'ft
~<~tf/«<t"<t)..t«Mf<t't<M('<tt''t' M/ <«)'<~<'t'«/X'«'«t'<
j:ttn-i)-rt8!)H.)'.t-:tf.

.\)"s ft~'it m)')"')' lei titik qui tt~m'<t)t)eut ')m' t'" <)('-Yt')uj)t<['mcttt
<'st !tt'r:)i. t :mtt'nr itxistt' -.ttt'K'nt ~«t- mt<' )'!Hti''tt)!tti)<'<)ui tt'n't
ttitt)t-ii'"<)t"m)t)':))M)'tt'.t-t)tt'')'t))'"n'<'tm')t)'.ttt'tu')'t'")n''s
')t's Mr:n)'t<~\it! t.'ittttm'm- ;tKt:tcti\'c ()'' 0'- <'<'tttr' t':t)'<'))m' :'<)
th'h't '!n )"t)))"i«' jn'"['t'<')u<')tt«t tmin 'tu))" t«t))cs k". f'~iufts ttYfi-
-it);)tttt")''ct))tn'ttt-t.)j'~[')t):ttH'ttK't'Yt'<t:!tt).')))t'tt(.t't'tU')""tVt'it
t'utu)'it)'<' t'.ftiut) t-t't<<- ('!t) )< 'ti0'rt'))t< :n:nft')n'):ttm)ts. it t'«u-
ttt-;tittt!U)t't<'t))t'nn)~<t<r.'ty~tHt''m''))t.)n'j'!t.t~)t-.id'?t-<'t-<<'t)
i-)U('n)cc~ni'it-[ms..<t)'i)tt'')i''Htt[t'ct'()m'):)jj;('m':tpttit'j)")iti<)t'
:)(')'t'))c ta vitt' *t't-(it'u'-std':tut.m)jtht.)h't".si)it't)th'
'-t'ttaitt<rstift<t't)<m t:"m-< )[<')<-))) ))i')un'incutput-t't"tt["u
n:)t'ti''d<')''m't~ti't'))tit:ut<jn'('t't:<itt-ct'')t'='-t't)n'ntsth'
ht i"')'<tt~t)"h'jut)'tu''m'')~!))')'!n't'ht~ts~nt'-i))))')'')t)''nt du')c'-
~)tt-f')ittt!t'nttttti)H-.tt':tth'dci:)vii)''u))trt''t-)'tt)'s.P)t)<.i('ut-.
))t'u't).<'utrt'imti')u''x)"'ut')'t't'\<'t)it'st'r)i't)t~'))ti!t)tt':tictt)
rt')(t-()tiMit~t'.n)tt'm't')'x:))ttitt<).t'p)')'tti''t'!n-,a)tt)t)itM't'ai)
t-ht'<'ft)i<ht)~it:~s<))'(t'-t.'t'tnnt''t<<')'-tr!)t'ti<jmi'r<'t)<'t))-
tt)a)))t'iit''<')))')')""it'xttt'')n<ittt)H'i<ttu!))!t'h'))'-it')'
).t [<uj'u);niutt,tt.tos ta !~))tti')' t '-tit'vi''m -itu)f)''))«')(tt'~ah- :'))it d''t)
-.it'tt)"y''tm<'<)''t<tj't')vm'-t'.<.)tduth-)):t)tt')<)t')tt.t'n')"'ti"
!)U't't''i :))'j'«)'ti'-))t );) vit)'' '-<')~it)'')'
'<

A. SCtt'~HKttX. – Der EiDauss der Eisembahnom auf dte Be


voetkerungszunahme im BEoenigroiohe Saohaem /;<w'M'.
<< C/O'MttMit /f'
< /< ~Kr ~')'t~<&«'<«''<f<<< ~t /.«/t«<ft<~i<<<<fM<:
;jt/t«t'f<.r').ij~iu.itH)'.H')'*hu!t)m.tS~8.j'.Ht<.i))-t" ,1

).)m''Ut')')'itt'tit)')"<t)it~<<h'i:(SM):<'('!)th'U.\t';tt~L''))'i<"i:t'<'nt"-
t)!)i)"«'tt''tt~tn'tt<t)''))'-t'ttt<)ist:ntt''s')''ttt"i)~()<)')itt!!<'t't-n)~
)tt'tt-t.')i')))i''n'tttj'h)''t')<)i.'t)'))ut<'ufn't't)S)ti<t'')Uf,tt< j
t'<4');)tti'J;)';H'r('i–m'-t~:m)a).'t<t'-)<')"'j"'t;'ti'~t!t<t'~j~'tSt''<n>iJ' II
r.t)'t'i:tt)'-)')ttrttti<t't".<)tt<'JtU)'.t'tuf )"-n<):'))t)'ttt-"x Il
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))"))"')< t'i~t-7:) <'t t~'t tt;: t'Lt'Ut-tttt- <-< ft'-UX<'Xr.-()tt)'tt-)«' S<'t)t-
'-))' .jtt'tj'jmn-nt' t).. :t,t ~fai~)'- r..tt't:)'.b' t-st <')). "t'- )')')'- )t);)t.j"
'.it'<)t)<'t))t))':n'-)'n~')t'ttttt(')iu)tmt;tti"n'-))t'i'-)tti~t;<ti")t.tt.(t'-
)'" ).t)t)t''< :'t )<t.'xi))Htt'-.)')!!«' M.U-< t't)''))t ««'V'-tt :t t~)'' <t'
tti.Sj'um'))<)))<'tt<')'it:)))t-t()<t.7't:)t!~)'t))tt')..t)'ou<'<-)tt)'ati")'
t)<'ta p")')))!ttit'n:'ut"ttttt<-sKu')--<'<t<)<'tt.'«' tf)!))t)u~<<:)-)n'))t)<nt'.
.\X\).ysKS.–).KMM';A'.HHT<)tAMtT.n- STt

i)y:t(tc)'ui'.(())f-)f[))''t<)n))s'u)t't<'m)!)nc'')t''cu<v'')'sn)K'<tin)i-
))utit))).K)h'(tf)t.~o''<tt""t't'"h)t'nu <)'-t'')")')n'n)''tttd!
.ttt't))ittS)t<'t't'!tY")<)n'itt')uit)''ut)')tt)'!)'):t)ts).'scutt))'ati)i-
~tUt)'t-)'<)'-t)t')mtt''t''))nin)'t~U)tt't')'t!(tt)''tt')-ntt!t)is:)t)t)u.
.-)tp.-)tu')t't')'.tH~)tt:)hi(~tU))("'tt)'ht'<(<'iudcs!:r:[tn)'ntr<'s
ut't)'t'n:ts'<at)i)it'C'')n'n)t')'h'')h)t)t''))('t)''L't'ith:dis:tti'tt<'td'
.ti-.pt'rsiuns''(')-"<(ni(ai'iu't't't'th"tMtt<t''s<'it)'«'= t'ittttut'n'
tt<h.)n)M!)ys.

tV. t.):MKS'A':KHT~UUTt'r

SAL\ K)Mt(: t! .–ZurStttttattk der Hausha.ttungen '«


.<<f</<)!f(«'/<f
h stf~«<M<«'~< <t«~t~<< J/~<'M«'<«''< .<<('/«'
t~B..t"ttat))ban(!.p.H't-~C.
!.a HMhtf'p<)« sxftstt'itt sot'i<t)t«' d<'pctt<<pas souictneMt <!«
xomht'edfs contents qui composent ta nMiisede ht s<K'i<'t<'
poHtiqu'' daos s(m cosonb)' de it'm' proxhni~ phts ou moius
~)':tt)<ie, de ht cot)tit{))n'tio"xt6t-it'tt)'('d(.' i.t~-t'titit'si
forn)<n)!)t!;)a)n!S('.h)dcusHt' dof'hacu'fdM t~nntpps
'-Mtncnt:)in's (hx't la ~'uuio)) co!tstih)c ta suMictt'tott<i< leurs
has<'s ~uoffrMphiqm'sduivont <~t'GC~atcmcnt prises fn cuosi-
dMraUo)).Car ia \'iMsf)(;i:t)<;<;st )t<jccssain-)nct)ttout auh'e sui-
\')tnt ce que sunt ces sraupes. selon ()n i)s sont ootnbrcux ou
non. (tenses ou non. sciun ):' tacun (tout ils sunt composfs.
dish-thucs. rcth's. se)ot) te:! formes ))):u''rieucs qu'Hs !))h'c-
tt'nL C'est dt')M))(uu'<'t'tU'raison que nous HVOttsrattacth':)il
t.t )norpho)o~ie so<:ia)ctout et' qui coucerut' ):) deoms'?"
et h) K')' <~s ccntrM t'ut'ftux <'<<trh:tht: MHts, tMt'Mt)
'-f's !)~t< tt'strcmtes. il ell ('sHt)M'dont tes dt'mo-
ttt'nphfs su sout tnq) souvent d<siut''rcssM hit'n qu'eUe soit
<)t)ptus h:))tt itttér~t c'est ).) ptus petite de toutes, cette qui,
fn<)))'cette r:)ison m~ute, est h) pi<'rr<':m}!u)uircde toutes les
sociftes counuGs, }<'veux (tire !t' nt'htHReou euooxbte des
individus viv:)nt autour d'ttu)u~m<*foyer.
ttn pourrait croire, it est vrai. que ta question!-e cottfoud
:ne(' cette de):) «atatite; mois. eu rt':)Ute, les deux tn-obtemex
sont très distincts. Autre chose <ft <t<'savoir comhit'tt chaque
mariitse.eutnoyenno. procrée d'enfants; nutre chose, df
déterminer le nombre des individus qui !t:)hitent sous te
ntcnu' toit. Les n)ari:)}!espeuvent 'tr<' fecunds et tes foyers
être reh<tiv('n)Ptttde!ierts,siquetque causent'ce'isitt't.'senfants
572 t.'AXXt!K !.<tt:)Ot~<it~t-K. «Ct.tSW

à sedisperser, et it sentit très itnportant de savoir dans queite


mesure ta famitte a uue tendance a se disséminer ainsi, pério
diquement. Puis, parmi les personnes qui vivent ensemble.
il peut s'eu trouver qui ne sont pas unies tes unes aux autres
par des rapports de parents a enfants, ou qui même n'ont
aucune rotation de parente entre ettes (domestiques, pension-
naires, etc. Hnnn, il a des ménages qui n'ont aucun carac
tere domestique d'aucune sorte; ce sont tes étaMissetnents
spéciaux où des individus vivent en commun parce qu'ils se
trouvent dans des conditions économiques ou morales qui
les rapprucbeut, sans pourtant appartenir a une même
fanntte tcasemes, prisons, ttùpitaux, cotteges. couvents, etc.).
Le nombre de ces établissements, ta nature de ceux qui pré-
dominent. sont des faits qui comptent parmi tes traits dis-
tinetifs de chaque société.
L'article de M. S. a précisément pour but d'ouvrir ta voie a
des recherches démographiques qui porteraient sur cet objet
et combleraient ta lacune regrettable que nous avons signalée.
Oa y trouvera réunis un assez grand nombre de matériauxx
empruntés à ta statistique des difterents pays d'Europe. Mais
de ta comparaison a taquette fauteur tes a soumis on ne voit
encore se dégager qu'un petit nombre de propositions ~ené
rates, tt faut dire. i! est vrai, que t'iusuffisante bomoneueitt'
des statistiques rend ces comparaisons très difficiles. Cepen-
d.mt, quelques faits intéressants méritent d'être retenus.
H est. tout d'abord, remarquable que le nombre des iudi-
vidu!!par menace (ce mot étant pris dans te sens targc que
nous avons indique' soit sensiblement le même dans ta ptu-
part des grands Htats européens il est d'environ 4.50. L:)
France sente a un chi)ïrc sensiblement inférieur (3,S7'. Cett''
infériorité est due, sans doute, pour une certaine part, a notn:
faibte natatité: mais pour uue part seulement, ainsi que nou:.
attons le fnirc voir. Les pays les moins avancés semblent être
ceux qui présentent ~énératement tes pius~ros chiures têts.
t'trtande (t,9H), te Luxembourg (4,~ et surtout lu Butgari'-
qui tient ia tête avec X.HI. L'n autre fait qui est en rapport
avec le précédent, c'est lu tendance des ménages d'une soute
personue à devenir partout ptns nombreux, t~aFrance, surce
point, est bien prés du maximum; ette n'est dépassée que
par lu Finlande. Un têt phénomène est évidemment indépen-
dant de ta natatité: il atteste une tendance du groupe été-
meutaire u se réduire do plus eu ptus, jusqu'à atteindre sa
AMt.Yf.K-). ).H M)!tt!)i ET tttX MttttTAT 573

limiteextrême,et c'est cette tendance qui cause notre faible


natalité ptusqu'elleM'enrésulte. Vollilpourquoinuus disions
que t'insuMsanteprooéation d'enfants ne suffisait pas M
expliquerlitraréfactionprogressivede l'agglomérationdomes-
tique; «Misl'unet l'autre fait sont sous la dépendance d'ulle
causeplusgé))érate.
La piaceoccupéepar les femmes est assezinstructive. A
certains égards,elles manifestentnue sorte d'aptitude à !a
vie solitaire; en effet, les ménages d'UMoseule personne
comptentdeuxfois ptus de femmesque d'ttommes (p. 808).
D'unautre côté,dans la directionde lu maison,ta femmese
passebeaucoupplus facilementdu mari que le mari (te lit
femme pour un veuf ou divorce qui supporte seul, sans
assistanceféminine,la charge des enfants, il y a environ
veuvesou divorcéesqui sout dans les mêmes conditions
p. M«).Et cependant,dans J'ensembledes groupes élémen-
taires, ce sont les femmes qui sont le ptus nombreuses.
'p. Mt). Cetteprépondérancene vient pas seulement de ce
que tes n!)esquittent moins tôt et moim tacitement que les
lits la maisonpnternette;car, si l'on laissede c<Uéles des.
coudantsen lignedirecte, pour ne considérerque tes parents
plus éloignésqui vivent agglomérés, ce sont encore les
femmesqui occupentle premier rang et d'une manière très
marquée. 11sembledonc qu'elles puissent aussi tacitement
s'isoter que se grouper et que, seules, les circonstancesdéci-
dent du genrede viequ'elles adoptent.
S'il est vraique le groupe élémentaire paraisse ébrauté, il
ue laisse pas de répondreencore à des besoinsurgents. La
preuveen estdansla manièredont il essaiedese reconstituer
quand quelque cause contraire est venue le désemparer.
Quand un des époux vient à manquer, on voit les parents
éloignés entrer dans te groupe en nombre supérieur à la
normale (p. ~~).
Cesexemplesmontrent tout t'intérétsociotogiqueque pour-
raient avoircesétudes, si tes informationsétaient plus nom-
breuseset plusprécises.

COXtt.tf. Der HOttaabauder Voelker im aordHchen Ka-


merungebiet(/~<t'MMh'Mc<«w
</MAHMf<cA~/f<~<'x/t/<M<~t<
C«Mf-
t'otttt<<<nt«'KM«~CMuM,
<89S,t.XXtV,p. t38et suiv.
<te))«pu):)(i't)ts
Chuqu''groupe a sooty~cde hutteMt'actoistiquc
).XKHSt)t:)t"-ut:t~H. <«-<
~.t 4

..u<uita')U.-tt'H".).-«-iht)<.)tt.t!t)ï;'i~!tv.")'it-iHtt!)'mK'
~T~L~t~

n.tt).t t:TK)t. – Bemerkungom zur Siediumgegeographte


< /'<A.. <
<««-< <"<-~<t-<A.<&«'

Bukowlne
K' H :)) \u\\ SKA. RumaeniBohea Bauornhaus in der
<< "'<
.~t ~.«~«< ~<
t'MM)~'MM~C.

Bauerahaus (A" <<"


)(t:H:)tMS)tËm:. Das thuringiBohe
'M~
~<~«t <-« ï'A'tr~y/t-)..h-A.
MH.
~):['T)t~)ES)-:<)')t)XS

M!VK){S

t. – .<!0<:tOLOUtË
HST)tKTtft!K
t'.u'MM.t)mt:)tTett'A)tMO).

At). ttARATOXO.– Soctotogta.e6tetica.,a\'ec préface de.t.


.).Thu'<u'o,) vot. xxn-tu7 p., Civitanova, tipo~rafia tnarchi-
};iana,t8tK).
Cet ouvrage. trop dense, ne manque ni d'idées ni d'indica-
tions intéressautes; ou voudrait seutonent que les conclu-
.ions en fussent appuyées de plus d'exempte;; et de faits. –
Distinguant avec netteté le ptaii-ir esthétique, tel qu'il peut
'(ré produit, par exempte. Mt' les beautés naturettes, et (lui
'-st un phénomène tout psychologique, du phénomène at tis-
ti<;ueptoprcment dit, t'autem' se propose d'abord de dénnir
''ctui-ci et, tout en reconnaissant avec Spencer que l'art est,
conxne le jeu, une activité de iuxe. et encore qu'il est e~seu-
tiettetnoxt hnitatif, il ne le croit pas suffisamment caractérise
)'a)' ta il faut ajouter ce trait essentiel qu'il est tout sociat,
inséparable de l'existence d'nu pubtic, de t'idée de ce public
toujours présente a !.<pensée de l'artiste pas de pnbttc, pas
d'art. Dès lors, art peut et doit être étudie par ta sociolo-
gie générale dans ses rapports nécessaires avec tes autres
phénomènes sociaux. M. B. suit dans cette étude, avec une
'idciitc scrupuleuse, ta théorie de sou mattre, At. Asturaro,
-.ur ta classification eu série irréversible des divers pheno-
'nënes sociaux, dans un ordre (le nécessité décroissante et
'te complexité croissante. Chaque ordre de phénomènes a
.tinsi, avec le ou les précédents, un triple rapport t" d'enet à
cause, c'est-à-dire qu'it en dérive génétiquement (c'est le
point te plus hésitant de ta théorie; i!"de conditionné à cou-
;(; L'.tXfKK St)t:)()).ttti)QH!. t~S.tM9

le phénomène le
dition S" de moyen à fin, e'est-a dire que
fondamen-
moius urgent doit servir il lit satisfaction du ptus
et sans
tat d'une manière plus ou moins indirecte d'aitteurs,
nier même lu reaction uiterieure possible des phénomènes
L'auteur esstue
les plus cumptexea sur les ptus simptes.
divers
de retrouver et d'établir ces rapports de fart avec les
dans ta série, c'est-à-dire
phénomènes qui le précéderaient
)" avec le phénomène economiftue; avec le phenoneue
tu tttorate; 4" avec la religion, ta
juridico potitique; avec
science seule etaut conçue comme ptus eotnptexe et ulté-
nette.
rieure. La détMonstratiot) de ~t. H. est le plus souvent
il établir ta subordination
précise, et elle parvient souvent et que.
de fart a une foute de besoins sociaux plus urgents,
dans une tar~' mesure, il est destiné à les favoriser. Mais
ces vérités socioto~iques ne contredisent eu rien. selon lui,
ta
le caractère désintéresse de t'ouvre esthétique, ni même
doit se
maxime de l'art pour l'art; il est vrai que fart lie
au moins conscie))<me))t, aucune iïu extérieure a
proposer,
tui-meme. d'où lit maxime que M. B. propose ~rUste pour
et de
t'art; mais, d'autre part. s'il n'y a pas d'art sans public,
si l'artiste, en même temps qu'artiste, est un homme
ptus, résulte que,
soumis a toutes les iullueuces communes. it eu
dans ses œuvres les sentiments
spontanément, il exprime
ou tes idées que les actions ambiantes, économiques, juri.
tout ensemble et a son public
diques, murales, etc., inspirent
et a tui même; t'utitite sociate a. entendue eu ce sens. pourra
œuvre
devenir un critérium sinon de la vateur absolue d'une
de sa diffusion.
d'art, au moins de t'étendue et de lit durée
en art,
En d'autres termes, encore, a l'idée de vérité, il faut.
et t'absotu
substituer l'idée de sincérité, uù se réunissent –
désintéressement subjectif et lit nécessaire utilité sociale.
de la réaction
beaucoup de remarques iu~'nieuses. à propos
de
des phénomènes plus complexes sur les plus simples,
dans fart
fart sur ta moratc en particulier fimmoratite
d une crise morale et religieuse qui la
peut résulter ou bien
conditionne, ou bien de l'expression exagérée ou exclusive
sociale-
de facteurs (tui, à t'ori!;ine au moins, devaient être
il
ment légitimes ou inotïensifs: faute de quoi, n'y aurait pour
d'ur.
de telles œuvres, ni sympathie, ni public, ni par suite
listes,
et
On peut reprocher à cette étude d'être trop systématique
un sch&me uniforme la multi-
rigide, de trop enfermer daus
\X.U.tH~. – !M)t:M).'tt.)K
)!-TMëH'ti ~;T?
7
ptifite et lit varieh'' des évolutions socintes. N'y a-t-H p:<s
quelque ehone de bien at'bih'Hh'e dans t'ft-thtissomeot on une
série linéaire de tous h's p)t6nom6nes sceaux 7 Xen
peut nu
pas admettre de parattëtes ".c'est-udire d'aussi primitifs
et originaux ))'s uns que les autres. sims qu ifs se condition-
nent de pruche e)) profite h')-eversibtem<'ttt? t/oxtotn-
est, par
ext'mpto.coMthtit ptn-tu & rejeter le pM-nnn~ne tamitiat hfu'tt
de la Sttt'iotogie. tt))i())te<neHtp!)rce tjtt'it est evid.'tnment
it))pt)ssih)o do )e do'ive)' du ph6)to<))È!tepremie)-. t'éeono-
tnique: (le tnetne est-il vrai (}t)e les htt'tnes nx~ne tMSplus
hmohtes du besoin scie)tt:t!qtte soient phm tiu'dives
que toutes
les autres espëces de tMimifettitUuns socudes? Et pnnn.
tt)tttns ces do':t)-i))t'sdissitnuteut ht mOne
t''quivo')t)e t~te (a
théorie de M:)rx étabHt-ott si<np)emen( uxe hi~t'.u'c))ied':)tt-
p'M't!)«ceoutre h's diverses foHct:ot)s sot-ixtes. des ptus
urt{et))es imx fonctions de tuxe. ou s'agit it d unegenèse.
d'uue productiutt vct'Hahte? Cest en cnct sur cette
quesH~n
()t)M le livre de M. li. reste le ptus iue~tht et te ptus con-
test:)t))e. tt n'en eontieut pus )))oit)s uo htteresstmt essai, et
<)))ftt'))-t pourcunstttuer ht <.
soctoto{;k'esttn'.tique .<(lui peut
être fécond.

M. HOHRNES.– Urgesehichte der bttdenden KMaat in


Europe voa dea Anfaengen bis um 630 vor Chr.
(/«.<Wf /C < <f ~t«'<'<'M~«-O~f.~)<«.< O~MM
~)Mf/M<'
w.< K)0 «n<M(y. (.). Wien, A. tf~xhausen.' t898,
xxu.
1~9 p., m8". 36 pt ttot-s texte. ~OHMt!.dans te texte.
Une histoire do t'ori~ine de fart ptastiqueen
Hurope com-
prt'nd ))!)turett);)nentdoux parties t uue descriptiott archéu.
t'~ique des !)ntit)t)ites de chacun des cotnpartitnotHs de lit
carte préhistorique: t'etttde do probX'mes ptus geoeraux
q))i sont. setou M. tt t'roes. du ressort de t'anthropotoRie.
Pour reprendre une image qu'il s'est appropriée, c'est mn'
t'ontritmtinu a ta chimie de lit morate. de ta religion et de
t'~tttcHque. La recherchf; à taqm'tte se livre M. li. n'est
pas sans analogie avec celle de Grosse (.t~fH~ </<'<' ~«t<
mais. a Sttn avis. )'at't:tt6otogie prettistoriffue
a y prête mieux
q'te t't't))notoj;iea taquette s'est adresse Crosse, parce que les
données qn'ette tournit sont plus simptes et mieux limitées.
Quant il nous. nous parlerons natureiiement oou point de
pnttttetnes antttropotogiques, mais de probtèmes socioto-
M.thMMMftU. – At~x't.<ti
K.H')<)fttt:)t.–A'm<-<-<"<). tM'tM-ÎM'ttt
)!<!Mt.[!t')'t. :t~
578 .0)C)m.t"tt~tH. )'!t'!t-(X'
).'AXXHK

giclues, bien que M. Il. recute devant ce d''rni<'r tout. U est


évidcut qu'à ce point de vue, si t'en tient il prexenter des
tuhteaux complets, le pré)ustori<tuet)c peut donner tnatiére,
cotnme )p rfttt!))'tt'te<!)'<t'<!tC.))tt'a
on <Mw««M''m~t<~«';mais
nous y trouvous tout ou moins des étoaents de socioto.
!!ie. ~t. H. prétend contre tirosse que. pour 6t)'cuxe foof'ti't))
sot'tute, t'Mt't dM p)'i)))ititsnc lui )):tt'a!t (MScnnt''itM«'t'd'une
f:«'un notabte à teutrMti<'n ut an dt'vetoppMnott do h) stn;it''té:
son utilité so<'i.t)e. ou phtt~t son ;<r<'t'~t. lui cch!)))pt'. i~'s
ubjfctions. que M. H. ad'f-tse i't ta thcsestx'iide (tuUrossp.
)n'o<'t'd''ttt, n nott'e avis. d'une cmtCHptictt )m peu étroite (le tu
soc)utoifi<t/ho)nn)'(tMnssus tmuufostati'mse~thctittttfs.
ubéit il une hnjndsio't individuelle (tm htn'st imposét' pu' su
M:tt.ut'H. cotntUMla ttcccssit.f de man~t't' et déboire, satts dout<
Mitis les habitudes et les ruâtes Hsth<'ti'tue- nées de la répé-
tition (t'equeute des mêmes ix'tt-s. appattieooettt a t.' socio-
to~ie. L'impntsiun peut ett'c htdh'iduetk'. tnais te cimix des
moyens d'expression est generatement dicte p!))' te mitieu.
L*at'tdu pastt'urct du chasseur ne convient p)tt!tt'a~ricut-
teut': phénomène soeio)ojfi(}ue. Lftndc de ia ~/««w«/)«'dt'
t'at'L printitif <t donc, il mou avis. uue ht-imehede ta socio-
to~ic.
~t. H distu~ue trois périodes dans t'ttistoire de tart pri-
ntittfdet'Europe:
t Période dtt réatiatne des premières tribus de chasscnt's.
~"Période (lit schématisme des agriculteurs et des pas-
teurs.
H' Dévetoppement d'un art supérieur chex les peuptes
adonnés a t'industric et itu commerce.
Les idées de M. H. a fe sujet s'accordent sensibtement:n'e<'
celles qui sont exposées dans tMSS~'</<~fM,ft<'Mt)<<jfHf)'jf<'K ?"
<'<M<'<'(.«;/(«'/<< <<<'<'
OrM'tMt<'M~ <te Kiegt.
Pour M. tt., litvatenr utilitaire de la parure et de ta décora-
tion n'apparatt j-asa teur ori~inp. Htteappartientnu deuxièm''
dp;ré de leur évotntion. Les UKurcs et tes objets ne prennent
un caractëre prophylactique. p:<r exemple, que torsqu'its ont
déjà été employés comme ornements. A !'ori};i))ode ta parure
est le jeu. Le sauvage s'attache et s approprie d'une façon
durable tes objets avec lesquels il a joué. Lescas de sentiment
esthétique et dejenquc présente le règne aximat éclairent tes
premiers pas de fart humain. Quant aux rudiments de l'or.
nementation géométrique, ils sont empruntés la première
\\UAS(M. – Mt~tu~n.tK K
K'*T)tt!~Kf M{)

industrie. Les statuettes <HrMssentpouy. Menton, «ruon.


p.~h et tes rctnarttuatttei; gravures des ~rot~h's de la \t'x<'re
ne sont pas décoratives. Sauf exception chasse a i'Aaroch',
tes usures sont juxUtt~t't's ~:tt<)tt decotunmudctMent (te la
~itadeteittc, p. 4Ut.Ce sont de pures itoitatioos c((m;M«'!t))tes i't
fart des Uuschimet), bten quf t'un y trouve déjà des tr)tc<;sde
stytisKtiun etdt'dM'orat.imt Ht'tH)tMtt'iqnes.\t. tt~t'nft, s:)n<;
doutt'.n'a pasduhJGctiuttStiontt-fhtthMOt'it'quiassHnitc,
'jUMotiUam<;<tes~t'i)Vt')))-stiu h) Madeh'iue aux pcuptcsdc
)'Af)-i<j)tf<)u~urd; n):)is i) st-)nHcrccunnitttt-G quHtcs ))Mtti.
ct)ti)t'itt'sdut)'ttt'!t)'t:tp))at'tit'tt<n't)t)M<)it)!}:'tUtK't':)CMqu'aun
<'t!)tsuci!(L
S'ih'st \')':ti qm'. dans )<<s s<)C)'t(''st'h'-tnpnt!)h'GS,
testnaniffs.
tatiuus cst))cti<)ttps soit'nt anmt tout indhidtx'ttt's ft in'
tio'cs. néesdu jeu et (le f'adapt.ttim) spot)t!)t)c'' dt' Utonttu'
suu ntitieu, a ntesure fjxf lit civiti~ation se dcvftoppe et qm'
ta sueiMtcs'urbanise, etk's dépendent, ~tus ct.ro!tetne)H des
autres phénon)fttcss<tt'iu)oj;iqtn's. M. tt. conuMCnect'etudt'df
<;< ))rt)K''Èitde lit ch'Hisatmn piu- un chapitre cotera), pt'ut-
'Mrcut) p<'<t)u)t~<p.~)-)t!t)),<~ il dt'crit tes plus in) portants
desfaits(jjt)i<)ntpudt't<'t'n)me)'àsonavist('d'c)oppen)t'nt
Je t'art, atutuistne. matriarcat, tutt'mismc. idotiUrie. Hck.
voos y sitoptmncnt)'i)Hportanc<*exa~ree <tu'U attribue au
.t/M~('t'«'('/</et au .t/«t/('tt«~. Les pierres sacrées, les bctytcs
t)ot)«f)tt t):<issa))e<tta statuaire. L'~tigurcs myccttit'nm'ssout 1
des idules. Les vases Kayend.a H~m'û itmnaine. ftui sont )a
repr''SHttaUonsinttdi(i<'cd'uue fennuK portant, un \Mse<p.nt)
reprt'seutfnt ia déesse potiadc. Sachotts ~ré n t'éruditiot) de
\t. ti.de citer il l'appui de son hypothèse lit /f<7<«~~.</t'<M/t«.
tW~f <<'< MM(< ~««Aff. de Hittebrandt. bien qu'i) le fasse
très ntid a propos. Hn !taHe,a t'fpoquedu (er. les \'asesa)tthro
pomurphiques reprcseuteutdes tnortsdont i)seonUeMneuHes
ossetnents. Xons avotts (tes pendetoques prophytactujttcs et
des tihutes toténuques ? La ptastique de )'epnque dtt hrottxe
produisit:')rinthti de petites ido!es et desamutettes, (e)))M)es
nues, Mavtdiers. oiseaux. tat)re:<ux. fiK's myth<'togi()ues.
Les rites, cooune i'hna~iaittion tHythotogique. fournu'eat des
types à t'nrt. tt est t'vidpnt que les petits chars de bronze
<))arf;es de Heures pL MLfiK. <4t rappetaicntdesohjctsde
tdte; mais il est peut être has:«'deux df remonter pour tes
expliquer jusqu'aux grandes tuigrations des peuples. Les
figures, moitié humaines moitié animâtes, sont, selon M. Il.,
MO t.'AXXHKSU(;Ht).')).WE. )M'H8M

inspirées par les cérémonies ou tes hommes se déduisent en


hôtes (p. tM) Quant au groupement des personnages, il est
naturettetm'nt dicte parla mythotoKie.
L'ornementation, purement tectotiqneet imitative a t'ori-
~ine; devient symboti'j'te. Certains motifs de la décoration
des tnonnments funéraires sont imposes par t id<'edes aven-
tures de ta \'i<! .m dctn du tunthcuu, tpHc est t'huile du
vaisseau qui (i~ut'o ht barque des Ames (p. 38H.M).Le dessin
so'itpprnciK' pt'ua peu de i'L'critut'e. !es sis"es pret)t)''ut on
sens et p:)rtit:u!H'reu)Ct)tta croix, ht croix ~anxuée, !:t vohtte
(p. H34-H48 Kous avons déjà vu (tue le dcveiopppftx'ttt des
foron's. en vertu d ut)e t-votutiott paraHeic, t6)noi).;tti(itd'un
propres de t'itbstraction le sctu'tue ronpiace t'imitaU"n spon.
tauee.i'tn'uctnentseotnetriquppst pretérf~ t'ort)p)t)et)t ttatu-
t'et ta ))!;nre vivante.tto)U)neoum)h))at,()t)!tp)H'être traduite
en etemettts ~onx'triques ~p. tiOtCU~);c'est le dernier tnot
de ta sH'tisatiun. Cette i-uttématisation des tnotits. cottcorditnt
avec te devetoppentent et ta détermination de tenr vatenr
synthotique, montre assez ctairement a notre avis cononent
fart fait partied'un système do representationscottectives.Ce
ne sont pas sentement t'orij;ine et t'usage des formes et des
types, ''e sout encore des procedea de represeutation comme
cetni dont témoignent tes ngnres Motiennes. en forme de
ctoche. des pages et ~7, qui se prêtent à être étudiés
sociotogiqnement. Nonsavons vu que MH.s'enrendaitcompte.
~tat~rc tout. it déetare très vite qo'it doit preterer à t'ètttde
sociuto~iqnede fart nne étude historique; il s'attactto surtout
à rechercher et a poursuivre les transmissions et les inHuences
qui ont pu modiner en nn point donxe le devetoppentent
de fart autochtone. Peut être u-ouverons.nons qu'il a fait
trop de ptace anx imitations orientâtes, et pour des raisons
dont ta solidité est contestable: mais nous dépasserions notre
cadre en analysant ce côte de son travait. H. H.

L. FHOMENtUS.– Der Ursprung der KuMur. Der Ur


sprungr der aMktmischen Kaïtaren (t'M'<te </<'~<c/ct-
<«<!<«)«<'M'~u<e<~ c<t;<hM<to)t<: Bt'rtin. Born-
<t/Wca(H<'<!).
trae);er, t~98. xxx<M8 p., in-S', 2)!cartes, !<pt. hors texte,
:!40ittustratioas.

Voici le premier livre d'une s6rie où rautenr se propose


d'étudier l'origine des civitisatious, c'est à-dire, en dernière
tX~).~K.<. – i,Ut:mt.U).m H-Tt))5T)Qt'K H8t

analyse, foraine des peuptes. tt expose son dessin dans no


programme assez tier on t'en pourritit voir f'ouvcc d'un mé-
connu. s! M t'robenius n'était, pnrattit, encore jeune. Le
tivre a été accneitti en Att<'n)t)~neavec une sévérité et metne
une matvcittance que ne justifient point tout Mfait tes lacunes
de sa bibtiographie ancienne (car. pour ce qui est récent,
Mt-'rohenius est ptut&thictt docmxentci.ou cet'titttieseooctu-
siutis contestxbtes. tpte d'ititteurs nuns u'ovonspits apprucie)'
ici. Il est v)-:ti que les ethnographes sout en dt'uit d'avon-
contre M Fmbenius <)esgriffs pct-sonttets. Avec nue tesere
eut reçu idancejHeur reprot'hc de ne s'être pas etn'orecfmstitt)f
une t))et)tude!.c!e)tt;)!tp)0.de tombe)' <ta))St)ps~'t)6nt):sattUMS
fatttatsistesfjttaud ils dépassent t'etude dfs dëtaits et Maturet-
h'tueut il veut )eur donner ce qui tem' tn:mque. Reste à savon'
s'it oe fait pas tout shnptement ce que fuot tant d'autres.
Voici t'idee direetrico de sa tnéthude. Les civitisations sont
des phenotoexes organiques. d«))t les notnitestations particu-
ticreftsunt relies par des lois stabtes. !) ae s'agit pas d'étudier
des snccesxioas chronniosi'ptes de faits, tnais des dÉrtvatious
iogiques de fonnes (~p. La ctvinsation est uu t'-trevivant.
<?.xut)dnot te deve)oppen)G)ttne dépend ni des individus, ni
de !asociété. C'est cependant nu phénomène socia!. après tout.
et ta fornutte, pour être juste. appe))cr:)itque)que9 atténua-
tions. Ce n'est pas nous d'aiUenrs qui reprocherons à M. Ffo-
beuius un peu d'abstraction, a condition nu'H ne veuiUo pas
tirer d'une anatyse de lu /(M'M«' des phénomènes des resuttats
qn'eUe n'est pus capaMo de donner, par exempte des conclu-
sionssur )esqnesHonsd'orij{ine, questions d'ordre propretnent
historique. Or ce sont des conctusions decet ordre qui préoc-
cupent surtout M. Frobenius. tt tient particutierement a
démontrer que la civilisation du hassiu du Con~o et d'une
partie de ta cote ouest de t'Afrique doit être qualifiée de nm-
hjo-nigritieone. Xous n'avons pas :'< Hous prononcer ici sur
te fond de cette question. Nous devons dire simplement que
la méthode inaugurée par M. Frohenius n'est pas propre a tu
trancher.
Quant Ht'apptication de cettMméthode ette-meme, et!e con-
siste un peu trop dans la repfUtiou. fatigante a la longue, de
ta comparaison de la civilisation avec tes êtres vivants. Cette
métaphore, qui n'est (pt'une mÈtaphore, a fourni à M. Frohe.
nius les deux divisions principa!es du livre t" étude unato-
mique des faits; étude pt<ysiotos!'tue. L'auatomie est eonsa-
!;mi ).X\HH~'CH').t)tit~t'H.t'M.)"

rre~ il la descript ion methodiquedumateriot des civilisations


africaines (bouctiers. arcs. couteaux, armes de }et. instru-
ments acurdes,tantt)out-s,t)at)itatit)ns). a t;t)-epartiti')nt;"t'
des formes (te t'orne
~mpbiqtn' des variétés. a ta continuité
meutati'm.
L'étude pttysiotogiqne s'occupe det'adaptation de iart et
de t'indu~rie aux conditions }:<'o~t-aptti<)ues de teurntitieu.
Trois sortes de considérations doivent entrer en )('u t" nonr
riture: étonne des instruments et adaptation des fornu-sail
son
t.) matière fournie par te mitieu::t'<j'«.t-<'M"«~'et
cette ['tn'.
adaptation a ta nuture des produits du Std. U:'ns
~t. F. se demande contnt'xt des habitudes et des t)h}ets:t))tn-o
se tt-uuveht adaptes a ):)
pt-ies u tanaturp msu):)i)-e(te r0ct':uue
tmtm'emntinentate de )'\tr)ftuencc)()ct)t!)te..h't'itérai.cutHttm'
des
exempte des faits étudier ici. )'extt<))!.ion usages s\tnho
et
)iqtu-s'wrL'mo[nesmayi'('tes.capt.m'e des esprits~ pratiques
vetcutent~dn titet de pet'tx'!?. ~'8.
Le )in'e se tet'toine par un tôt);; chapitre ou sont traitées
direc-
sMperticit'ttement des questions <tui se rattachent ptus
tement a nos étude: i) s'agit ici des rapports du système des.
id~'s et des croyances avec t'~tat. M. t-'roheuius. i)est vrai.
n'étudie cette question, qu'en tant qu'eHe peut echirer tes
d'abord des idées
protdeu'es dorique .p. 3) ) n y eme~istre
deia courautes sur le naturatisme de fart chex tes peuplades
de civilisation e). d or~anisatiou sociales etouentaires et sur
le paraXëiisme des propres de t'ahstraetiou dans i'art et de la
reatité dans les idées. Le scht'tnatisme et te sytnbotisnx'
correspondent au dévetopponcut d'une conception synthe
La deuxienf
tique du monde, et de la haute mythologie.
des
pnrtie de ce chapitre est consacrée à la description
est. a notre avis.
croyam-esde t'Ah-ique occidentate. Ce)'ésun)e
soit juste de
trop systonatiqtttt. et nous ne pensons pas qu'it
ruttach'')' si fortonent au culte des mânes celui des arbres et
des animaux. M. F. s'occupe ensuite de ta reprt'sentatbn d<-
ta figure humaine .p. sq. ,des masques fp.3M). des proues
d~'orfpsde ta n'~ion du Kamt'routt (p. ~M). du v~toneat. da
il
tutoua~e. De ta momie au masque qui remplace le crâne,
des Boschimo'
y a ta même évolution qu'entre tes peintures
et les symboles réduits p. ~7). Signatons ce que M. F. dit du
de ta maison avec
rapport de ta décoration du pieu centrât
tcs faits de /~<)t0p~ – Xous avoas tenn a faire une place
honorable a CGtivrc qui ne n)Ct-it''pa'<t"uta fait. a notn'
\\U.t-K't. – tttCtot.tt: H~TttHn~'H !<M

-<en')edM!)ht())n)'Hncc))<'ini.C.<'stm<<'8'dtt'<"<)Hft'tton'e
desystonatisittion. H. H.

M. ))t<:X\t:S. Die Anfaenge der Midendon Kunst. C<M


/ff)M~c<(j/t~t~f/c)' f/<'<ffjt<t<'t< f)'f'tf~<cA«/!f.)wu.
<nt</t<M/M'/<x<«'<t
))" )'.M:S~.

).H'(hi'-t'))'i'jm'<tat)-))'!i<))h')t~.it))i):))it')')':ttirf-t)inH-
ti)tif)T)!Ot)<tAt)"i<hf"h)'")"ttH':)')it')t')'-i)t)n)!.)m'-<t.()''))'t'
tn<'t)t'<'o)t)'<!n<h)')r')'[))~hi-.t''t-i'jtt'))t)t'(Mt'sM)'~pf)t[m')'
hist<uhj')t't')''nr)t-~(mi)dt'))t!tt)~tttu-.))<))<)d<"i'tt't!t)))'hi'-toif't''
f'.u(tju:t))t.nt)))t'jfnm<' 'h".t\t«".)')tt<'s)~)-)Nt"M.)t.<'))t')k')))(
''Xt'M)'))'n~)'iti))))')<Hn)).C('tt!t-.imititH't<)w'<'s'tt'ttttnM
'tH'd<')it'.itt))''Ct-))it)m'()t'\V:t(<h''ttt<))'')it')(tf)t~)tt't('t')t'.tY'
uttt'')i<-)'r)t!t)d(-t't)d''St'ht<)t))')t )mh'ms).!)t''r))ti!tccu)):tt')imta ::1
))t't))'o'<'t''<t''MXtt)<'))f-'<n''t''<~(t)!m!'i't''t'!tt"=''ttf'<tt's)tft)t)t<))t)")t
't''t'iutth''t;u);[tir.

) )t. Wtt.SOX. – Prehiatortc ait or thé ortgin of art as mani-


fested in thé works of prehistoric man. /<</mW </t<-/S.
.Mtto«f~ <«M.«M/<- )8fc. tt-u't, j). :tj:t:(.l. in-S". ~4 )'[, :)3uttu.
).!) jMt'ti''t~))!tt-))~m''t)('dutiv)'t')".)):t)t"i'-)'tt)!')'))''<'uns:ht'
:))')))<)('des i)).<tt'nt)n')))')''t))tt'-i))u'

~). H. H. MATft);WS. Gravures et peintures sur roohera par


les aborigèmes d'Australie. Knth'tit) th* ta sucit-t' 't'Aoth)'")'
t')~t~"<.)..M:M~.
))t:tU)):T ).:thh. t. – Statues menhirs de FAveyron et du Tarn.
<')s<-)ctt-
)httt''ti" an h'o[<(!i<tnc du Cxnnt~ d''s Travauxhist<ui<)UC!<
)iti(t(H"<.tH98. p.u0-30, p). XVOt-XXt.

)). – ).'A'!T)t«0)'OSO<:)Ot.Ot.t):'

t'at'M.~ht.AX!

<t. AM~K)X. – Zur Anthropologie der Badener (.tM~xo~M-


<<~< '< t;«<H(<h«-/tc'</t' Mn~f). Icua, FischC)', !SU9, < vo).
!u-S°, xvt-~U': p., avec ~4 tt~- "<s le texte et t~ cartes eu
eoutetu'.

Ce très unpottant ouvrage est le résultat des recherches


ttnursuhies pendant treize ans par t'auteur. Il comptetc et

)~)M<h'-tu't))M)V's''t'v'jUt-b'-n))n')'t't')''nt'
S84 t.'AXXHH-.M:)0).Ot!~H:.t"S-t&S

a été d~-j&question
développe sa A~'«'Wt<«' .)«.~M' dont it
au premier vutumedo t'.t'««'<f<o/<M/<~«<'(tStM)-~). C'estnn
sur lit corrétfdion de
iucomparabte répertoire de documents
cermins faits anthropologiques avec certains faits sociotogi-
(lues.
L'ouvrage sf (livise en trois )Mt'tifs
si- divise 1)411-tit'4
La première expose l'origine des recherches entreprises.
tes mett'odcs adoptées pour tes diverses )net)surati"us et ptutt-
lit tuisf est muvre des ducument!! recueillis. Ktto reufertue
th
egi'tt'tnettt une deso'tptxtf) ~6oi;r<)phi<tueet K't'de
et observés dans
région étudiée. Le totat des sujets meusurcs
les ecotcs et les eonsei)-! de révision s'eiève & ~t.l.
Lu deuxième partie est consacrée aux résultats obtenus
t- sur les conscritt ruraux :~es d' vinutaos; sur tes
et do vin~t-deux ans
.tj(H))-ttcsruraux de vinut et uu ans
:t" sur les conscrits urbains de vingt ans.
La troisième partie t-ontient quoiques rcsuitats particutiers:
)" ht n'partitiott g('t~raptti')ue de divers otracH'res oathro-
t'etmte antht-opoio-
potngiqucs observes ('bex tes conscrits
?' l'étude anthropoht
gittue de 434 sujets dori};ino juive;
du Cmnd-Duche.
j~ique des élèves des gymnases
\'oit;i quelques uns des taits établis dans )a seconde et dans
ta troisième partie.
La taiite moyennedes conscrits de vin~tans dans te Rrand-
ttuct.e de Rade est t'<M~. Eite varie de t'Mi t a Wotfac))dans
le Schwarxwdd. à t't:~ à Rucheu et a Werthetm au nord
du nrand-Dnchu. Les conscrits tes plus grands sont nu nord
et nu sud le S<'hwarxwa!dest, an contrair' le centre d'ex-
cette reparnUon geo
pMnsMndes peUtes taittes. On voit par
deux tacteurs, ta race et
graphique que lit titille dépend de
le milieu. Certaines régions pauvres renferment en effet une
forte proportion de (;randes taittcs. qu on ne saurait attribuer
au bien-être, et, au contraire, dans certaines régions très pros
te bK'n.étre De )840 M
pèrfs, ta taitte est restée basse, mâture
t864. il y avait pat-nn les conscritsde vingt ans ptus de petites
ceta
taittes et moixs de grandes taittes qu'auiourd'ttui
au bien-ctre, tacroissaacedes
prouve qu'aujourd'hui, grâce
est mais non que la taille m"yennpe
jeunes gens plus rapide,
dt: ta population se soit étcv'e. ce qu'on ne peut guère ver)
sur des
tier, faute d'un nombre suffisant de mensurations
adultes.
sctectton
Les vittes exercent, selon leur importance, une
A'<.u.Y'H!– ).'t'<'t'))n"t'"s<n:t'<t.')(:tH 583

dinerente sur ta taitte les petites vittes attirent da pt'éM


reuce les sujets (te petite taille, trop faibtes pour tes travaux
agrit'o'es, et qui trouvent i* s'e<np)oyrttans tes petites villes
voisines de teurvittage: les grandes villes attirent, au con-
trairt', tes sujets vij;otUt'ttx c) <tf haute taitte. qui se seuteMi M
J'ett'oit (htns teu)- vittage et i'ptes a ht lutte puu)' la vie. Les
sujets de petite tnitte iu<))))};resdnos les petites nUcs s'y 6ta-
b)issuut. et (ottt souche duoe ~ocratutu ettco'c p)us petite,
de sorte <tue la taille moyenne des u)'h:)i)tsd<' petite ville est
intertem'H ù cette des paysans de )<)cMmp:){!tteenvh'onniutte.
Les petites vit)''sexcn'et)t amsi :m pftint de vue de ta taittc
une sorte de sélection rt'gn'sstve ot péjorative. Uunstes grandes
villes, MuctUttroirp, lit tuitte tooyettncdes urbaina d'origine est
supérieure n ta tititt~ moyenne de ta population sédentaire et
a celle des immigrants venus de ta campagne. La vie des
grandes villes semble favoriser tes sujets de haute taille, et
exercera ce point de vu'' une sélection progressive, probable-
ment par t'etiminationdes petites tailles, ptnmt que parut'
retevementd~ au bien être
Les pttcuomënes de setection, déjà visibles par t'élude df
lit taille, deviennent plus saisissants encore par celle de t'ia-
dice céphatique.
L'indice cephatiqne actuel en Bide sur t'cnsentbte de lu
poputMtion est 83.~ L'indice do lit population germa-
nique ancienne, d'après les crânes des Reihengriiber, était
'?'f,8, sott, depuis les temps historiques, une augmentation de
six unités.C'estdejà une constatation interessante.et qui vient
a l'appui de la lui anthroposociotogique formutee par M. de

<t< Voir)')<)<').)<«'<-hi)tn'
t'ftW' tMO'/fftMf</M /)'f'/M)fM f/'Ht~ <<* 't<f'M'/ ~< f/f ««<<< ".CM
– (/~tM~<<v/iy'<'St')!wa)'i!WMh~<!?
– f/fHM/<'Xjf)t<t/<'t<'t«'MM"S'=.< ,<it.'
– – 1
/(nM'M"<'<
– – /)'~f/'M'~<t'H. .M
– f/<)M</<<f/<wt<<-<7/<t.<MtMt)~)'<'jt .ï&
– – i~M
/<nM<M~<'<
– – /i/Jt.rM'-A~'H. )~M
~ttaU)'!<tt'<Mrh!ti~dcp''Hh-vUh'snnf.nt-Ut-)'))ttnny''nn)'(h)()ay!.
ht ta!t)o dMs Uttxnxs df t{t-an<))' vi))~' t'st i.n)K't'!cu)'u. !.<'s ()t<t<'t~ttM'ss)M!<
hffrps'*<<«tétantes.
otttyctt ')u Tytut est M'.7 ')'- t't B<th')n' M.?
L'!))t)it-< <')'j<))a))<)U''
-tt- ta t''mt)'t<X.5T:<)<' t'Aot:)' 7X; t-tf. Voir ?'<)))'ht f!<t'P'
t'indico <-t'phM)i.)Mt' Kt(t)<*Y.K«c«~ <:f<~Mf~<M ~e ~"ns ~)M<M*
tM )-a'f< <<e
.Sueocc .Mo<t~. A)))t)<'t'tn, Xt'w.Yur):. t~.M. '-t t)'ih"t.
/'K«tY'~f. <)< )'.<M<A'-<(" <S"f<.p. H3et !.M)V)t))t''s.
~C ).'tfXHHS.H:)U).t)!.)~H:<"i'
l'indicé eeptta-
Lapone, Uepuis les temps préhistoriques,
Xousidtons
iiqueteudaautttnent~'t'coust.tmment et partout.
voirque, dans t'epoqucactuette, ptusicurs autres causes. agis-
sant sous nos yeux, tendent encure nu retevement de fin
diee.
four étudier les variations de CimUce('(''ptmti'jtn'sctun )t".
()it!ctuuts s<-uupfssucianx. M. «. Annnun a distiut:uu
t'Lesruntux;
Les muni~)'~ de la c:))np:~ttc
«.(t<<ustt'spt'mt'svn)es:
~.d!tns)<'snt'andf!}\'ines;
H'Lesti)sdn))t)t!!ï''és:
M.de petites nHes:
~.des't'Vt)tes;
4"Lf!i)t)s d'urbains:
«.du petites villes
~.degt'audMVtUps.
L'indicé d';srur:)nx est S4.:H.Lindiec des innni~t'fse!)
8t. pom' les petites \'i))e' c'est-à-dire :') peuprès)(! toetup.
tes
et pour tes {{randes vittes. soit O.M~de ntoios que
t-uraux. t<estifs d'it))tni~r<'soHtdans tes petites villes M4.)tiet
dans tes !i:rand(";vi[)t's~4~. Hntin, tes filsd'urbains ont dans
tes petite-! vittes 84.0! et dans te-; grandes heaucoup moins
Hnd'autres tfrxtes, les habitants des petites villes s')))t
a peu près setnb!abtes aux paysans, et les grandes viites peu-
vent être considérées Homme des centres d action de la s6te<
tion naturelle. Mais dans tous les groupes, il y a augmenta
hon progressive dans la proportion des dotidtocé)'t)a)e!i.
<tt'sruraux aux tt)t))u~t'<'s,de ceux-ci aux <Hsd'h))U)ië'res.et
de ces derniers anx fits d'nrtMJns.
Si les sujets qui immigrent dans tes villes sont ptnsduti-
t:ttocept):desque les ruraux, c'est que tes nites exercent une
ntobite
ptus grande intluence attractive sur cet etetnent plus
de la population. Cette innuence attractive est moins sensihte
dans les petites villes, d'aiHeurs a peu près sembtaittesata
t'ampasne. et dans tes grandes vittes en décadence, quiettec
Uvetnent renferment moins de dotichocéphatcs parmi tes
immigres. Si tes fils d'immigrés sont encore plus dnHehoec-
phates que les i)nmis''es eux mêmes, c'est que la vie m'baine
exerce, an profit des dtttichocephates, ttne setection qui devient
ptus sensihte c))Mles (its d'urbains proprement dits.
Les vitfts, surtout tes grandes villes prospères et actives,
– ).'t<fHt)U))''K<H:t<t).')':)M
~~t~H-

iMnt de terribles devoratricps d'h'untnes. Les vides qui s'y


p.-<!dttispt))sootcnt).bh" attitré, par t'inuui~tioncontinn''
<:ntntne''ettein)n)~ratton
U<'s('anq)!'t;uesv<'rsh".v)))es.
..(tmprend de pref<n-e))t-eh'8 sujets it.sp)usdt)ti'-h<x:<p))ates.
)(.reHu)t))testunMet''vaUnat'rttissantede)'iudi''<'d!tnsta
popuhtti('us('dent:<itt'.Mai'«.t'tt('pHputatiourm-!dee)t<')nente, les
de piuseoptns hrx'hyct'phah'. se)-!)as"n tour attirée vers
vi)h.senvcrtud<')!t)oidu(''mrautde)ap"p")"t)"ceqm
eutratne)-aunre)6ve)n<'ntt:at-)-atdertndi<-e.Tuutef()is.et'tte
sorte de sftectioon'in'utnnu'ttt-equa une epuqneretattve-
tneut M-ceutt'.Lf nxmvcnteoL de ta ))Hpuhdh)t)(tt's c~npi~ous
ft
t')-sft's vittMm' dittc que de ht moiti'' de t'n sK'<')e, en [<!«'-
U('tdk'rdt)dt'VGh<p)M't'"t de rindustt-icMt) AHona~'e depuis
t87U Ce).)nesuOit pas n es t))i'tup)- <-ot)H))<'))t.,depuis fes temps
à 8t. it'am.TS cau~s.
.to-nu.i.inues, t-indit- s'pst..)<.vc do -n
ont d~~n-dans ks..nsdt')'(')i))f)h)ati<)t) des
d!.ns)ep~
d.)!ich"C('))hi))<'sptdc):tt)"dtip)i('aHondM))r!«'))y~ph)ttcs.
MM. Am-
<jm'tt)))ps-m)csont d'iti))'3urs f~ dt'ja cxpos''es pat-
nt<'ttetdcL!'pnt)p'«.
tes
Les )ec~urs de t'.hm' )!nt'ffw/«' connaisse)~ dt'ja
(-(.nstd<-faUMSs~!dt'squcM.n.t)t~ adcduit.-sd<'sfs
t('<;h''rMhesant))t-<)p(d"t;"t"M. Lfsda~ps sodates s))p6rteut-es
les eta~scs
sunt cumposecs d'attO-cs t'tftncuts ethnit)ues ftue
tm'Usqmse
poputanes. H))csattit-cntp'-H"pa)ct)tC)Ht"s
d<tH<'ho<-6ph:det't
t-appt-.M;)tentdav:uH! (ht type ~t-mnxitttx' Mla
btun). ))ans ta masse du pt'up)' il y plutôt tendance
h~detenn-
t.t-achvn'phidic. M. A.nmMt estime qui'
et il n deve-
<tt)tpte de ces fftits dans ht putitiqnc pratique,
)oppe cette idt'G dans sa <;<w~«'/M/).'m~«w/
t):ms!att'ftisipme partie, im chapitre x'x. M. AntnnoH
conscrits
..tudie spt'cia)e<nem ranthmpoh~ied'e.-utiersetde
badtns. tes juifs sont
juifs. Compat-ttUvoMentaux couscrits
(onces. plus
ptu~ petits de t:ti)te, ptus dttUcttf.ct'phatcs. phts
barbus et ntoi~s tardes de poitrine. L'analyse et
precncM. plus
lu s.ri!)ti(.t)anthropfd<.giqaes revêtent chez eux un OonetH
ftonont tMfdt.
dotichm-phatc attah~uc a t'M. ~WM,
on rencontre
terraneen.etuxMh'ntentbraehycephat~.Rno'ttre,
ne se dis~n-
parnn tes juifs un ~rand nombre de sujets qui Le
};uentcnriendeta popuhttion non juive cnvtronname.

~Tm~U~f~
.M.)'.)n<.t-Htt.'<!)..it)t:.<'<
M!) t.t.\XHK-t:t"t.«<it~t)<.)tt''f''M)''

tnetanguet lit confusion des typesauthropoto~iouessout aussi


avances chex eux qm' citez tous tes peuples en gt'nérat.
Lit coH)pMr«is"ndes t)'<'fc«sjmf'. et bauluis donne lieu aux
mentes remarques. Hntiu.Atnmonayaut partage lit poputation
scotaire par groupes t" classes inférieures et préparatoires;
ctas~es moyenne!; tjnsqu'a t'exatm'n pour le votoxtaWat
d'u)) :)))): 3' c)Msse<!sxpem'ures fcouteniXtttes htturséttxttimts
d'L'ttho'sitM). a h'o'tvu qnu tf Mmobt'o des d"ti''h<'ceph!)tes
:nt,;tn<'ttt:utd'un ~nxtpc à t'itnh'f et surtout ditus tes cesses
sup''t-ieut'cs: la st')t'ctt<ms'Mt't'<'ut'.)it'toac chex les juifs, tout
t'onmx' t-ht'z )ps .o'yt'tts. au )')'u)!t des plus do)ic))U('~p)tides
RMtrc)cs~'u!ict-i! t)itd<nset les jui{s. lit prittcipatf dittefettcu
est tme comptfXton p)"s f~ttcue<')<fxles juifs.
L'u t)'ësg)-a))d ttmuht'o <)pt.th)e:ntx tmox'rhjups (~4 grapi)!
qocs et tScm'tcseHCHuteut'n't'sutneut et t;«ndf usent tcst'ésut
titts ubtctttts par M. Amoton. Les c<ttn;tu!;i(mss))t')of«s")"es e)
les MjMt'ç'tsde t'untetH' p(H))'rot)t6t)'e dn-cutus et cnutestes,
tttais les faits ohset'v~'set c<H)sig)tespin' lui t'estt')'<M)t et )mur-
t'OHtservir de poiut de (tepar). St<itil de t)utn'et)es cuHsidera-
tions, soit il de uouvelles rechercher.

«. MLFt.AK<J. – JScottefs et étudiants de Liverpool.


/tnfA~o/ jitm'ier t8M', p. ~t-H.
Tandis ()ue, dans la phtpfu'tdes peuples européens, surtout
eu Frauce, eu ttidie et est Attt'tnague, les tueusuratittus authro-
potogiques réveieut 'tue trcs ~rottde diversité <'e formes
cephittit)Ufs,t)«t) seutenn'u) par retint) umiseucore par clisses
-iociittes, t'Angteterre a to'tjntos attiré i'attpxUou des authro-
potoKii'tes p!<rsfu) itomogetx'ite. au point de vue de t'iudicf*
eephatique. Hu Italie, indice ceph:t)it)<tedans les C!)pro-
vincfs vuriedcS);.7:'tn.)ve))Hc. i1 '!7,~aC!t~)iari.s<t)t MnéMtt't
do U.S unités. Ht) Fraoce. tes variations vout de S8,j0 pour )e
Jura à 76,93 pour )a Corse. Rit Attenta~'e. les docunteots foot
défaut pour ta plus graude partie de t Etttpirc; tnais datts te
(!raud-t)uche de Hade seul. t'ittdtee varie de 86 dans certains
cantons de ta t-'oret Noire, a St,?: dans ta plaine du iU)iu, et
il doit. être plus bas encoredans t'Attcmague du Nord. L'écart
probable est de 8 uoites. Un Austeterre, il en est tout autre-
meut ta population ta ptus hrachycephate est dans le pays
de Caftes, avec un indicede 7KJ, et la plus dotichoceptMtteen
Heossc, avec un indice de ?' L écart est beaucoup moins
.A)A:iK' – t/<rHKWM(tt:Mt.UH S8!)

etabHs prin-
~Mtttt 'ff sur le eottUuo'tt Ces rusuttatsontete
chercheur do i'anthro-
t-ip!t)e)))fnt par J. Huddtx-, t'httrépide
poh~iebritantuque.
H's n'cherch<'s de M M))tÏ!< sur des rentiers et des 6tu-
diant'otcLiverpuot eU'hitsst'ot qm' s'it n'yn past'n Anutc~n'p
(le diiïerem'fs rpuiooah's cssonticttes au point de vue de t in-
dice cephaH'tuc. il n'y p!'s xn" t't"s de d«M)'ent:<< esscoUeHe
:)CHtn~xc p'tt dn vue t'xh'e h's dttMreutt's clusses suciates.
Les enfiOttsd'ouvriefs n)f"<tH'6s <hu<9tt's écoles pritnaH'fs. les
titsde btmrgettis ft de cnmn«')'ç!)t)ts tnesurGs dons tes etohHs-
someHts d'eMseigxonettt secn))d:m'e. tes etudii~ts mt-sm~s &
t'ms, f* quetques
)'L'<t<r~< ('<!</<<'de Lh't')'()<)«tf'<t)t-()tss<!)tt
dire 7S.Lesct)(:t))ts
dixtOxes près. le tM&tttt'i)'d"'<'t))oyctt.(:'<'8H~
de ta ctasse pauvre stm) tc~remott en retord, au puitttd'' v'tede
ht croissance, sur tes enfants du ttte<n<'&Ked<u~ hn;tt)saoi);8ée:
mais cesderniers no sent que tes premiers p!)nni leurs sens.
btab)es:iis ont )n m~'ne mc~. te )uentes:)t~. les menn's foi-lises
ditïerentscu étu-
eephidi'tues.Ott est a)'riv6f des résntt)tts tout
dixnHa pttpu)aUun scoh'irpdu Crimd ))uch6 deHHde(A')tmo<t,
.«~«-<'fA<'.t'M/<«' e). ~'n- .tMt/tro/M~ N«~K<). celle de
t'Aveyrnt) <t.pouK' .M'~Awtj' /Mtu-t'fUtf/f~m~ <icp<
rox) etcelle des Côtes du Nwd M«)Ï!)Hg.~co(«'~ ~yMMN
</<-~«M<«'«<') Sur ces truis poittts. on peut co))st)tt<'rta
de très sen-
présence d'ctétnents xttthropot'~i'jttes distnx;tt,et
sibtcs difîerence!! daMSr:Mdice ct'p)))))i<tue.setox ht re~ou ou
h) classe sociale qu'ou ctud:e. K)t tout cas, t homo~ueite reta-
tive de lit popuhttioo des ttes HrUatUtiques,ett'hèterojîénetté
:nt point
profonde des popuh<tmns continextates européennes.
do vue de lit composition anthropotogiuMe. sont des (aits bien
t'tabHs. et qui nH-ritent peut-être qu'on y prête une certaine
attention.

)'' t'ULL~ – Proalo antropoïogtco deU* itatia. Ftorence,


en couleur
L:)))(ti, tM98, 1 vol. iu8 de v'-t~ p. et ath<s
<-
<Pt)bii6 pr6e6d('tn)nent dans ~«'no f~nOn~M
~'<'<M~M, vol. XXVIII, fasc. t).
Le~a/i~«t~<-opo~o ~<'H'M«M«est une curieuse syuthesc
et un résumé rapide do tous les renseignetneuts qu'ont pu
fournir sur les populations italiennes, depuis les temps pré.
v.th). de ')«..< .<u.«. dc~
<t)Y..it.tan.=t.-s .).-ux).)-")t<i.-rs
a.th.<<nn~<. < ).i'i.t't"< <
5<t0 L'.t'<t:KSm:'ut'K )"!)')-«'UU

historiques jus([tt'a nosjours, h) pateoethnott~ie. t':trd«'o)o~c.


lu phitoht~ie, t'anUtroputo~ie et tes statistifjoes récentes ruto-
tive.!iiatoutestes)nanifeshttiu))sdc)'M(')iv))ct)U)n))tne.
L'ouvrage divisa en (juatre cttapitres. Les (ieux proniers
sont eonsat'rt'saux pojtut.ttiotts )))i)nitives de t'ttatie. a tours
mi{;ruHousou H tours invasions duttt h": tntt'es (m) subsistf
ttdfsd''n'~sdivt't'sju!<<)))('d!H)sm:<tiHt)Ctut'Ht'.).!)))Mt'i.is
taucc tifs ftt'nn'nts t'thnitjtn's d'mttrcfuis, t))(')-ci;,hitturcs.
n'v<)edims t:)
Hh-t-icns. \'<'ttf'tcs,tt!dtutfs.(:cttt's,(t!tut<)i'u
~httUfthtuc dM diidfetcs t.ttins atu-ift~ ( t !t.dicus tttudm'tn's.
et sm-tuut (hms )a v.ttit!t6 d''s tyftt's itnUt'ttpoh'Kt'jUHs.~tK''c
t'uuittcati(U) pu)it.i()m'('t.tHtt.;uisU()U<'()('rttaHt' stMtxtt':n'tt'pe
t-em's t-utaat)~. h) fusittn dt's t-itCMue s'est )'s f:nh'. et. il
t'h~ure :)<;tu<'HM. il uxistu t'Hcurc unM ))ruf't)idt' ditî''t-t'ttct'
ctttre les poputittiut's de t'ttutiH du \m'd m celtes du t'haHc
du Sud.
ihtus les deux dentiers Khitpitt-es.)'.)')tettt' t'xposn t' )'««-
~N~<t'dt')'ita)ie.!<ttt't't!'M('intdovttcd)'t!tt!tit)('f't
de t'indice cfj))).))i(t'te: ~).t .</«fM«'/K' '<'<
//<«<«' pi't' n'~toMS ct-humatité, iusU-uction, dépenses du
cuttc. nmt)bt'e de jonn):'ux. etc.
nstttntdujetertutcottp't'i)s')r).)<)rtetHdet'nt)!'s()t)i
les (o)-(es
aecmnpi~tte t uuvt-e de M. t'uth' ).«'«- constifter
carialiurra l'IÍ/(iunille!lcle l'illdi(~I!l'él'h¡¡lit"II~, /)IIUSle, pro-
t-im-esdu ~d. te PietHout. ta \e))''tie. tes ttot))i)~ea.t'Htni
v:ui:ai<u)sn'~i<)~.desde)htdi<('e))i):'ti')'Ui't'stt's)<r<)-
HejMLHn)bardicJ'On)t)t-ie.c'est):)ht-!tc)'y(-t'phit
avec des indices t'ephittiques HX'yens d<'87 u 84. poot scuts
de ht ToscittX!ou
excfpt.ion qttetttues poit)ts de ti) Li~rie t't
se sont cf'xscnees (p«')()nes traces des (Xtjttthttionsftotx'ttoct'-
de 7Ket 80. )).t)<sles !)<'s
pha!es primitives, :tvne des indices
itnHpnnest-t dans )e Sud de )'Hn)i< eu Sat'dititft'e. en Sicite.
daH8tes(:!))ab)es.)!))''Mitt'<es.\h)-t)xxM.)!))ii)siticate.).-
i.atim)t, les itabitauts sout.eo n)!).junte.do)ic))"c<'p))a)es.avec
des iodit-es ntoyens de a 8! Le X~t-del ieMidi de )'ttaHe
se di)f<')et)cie))t!)uss!pat-):) taiHe dans le Xo)d, les HKtyennes
tt'~iottates varient entre t" et )'t;7. et dans te Midt entre
("Met <t~. En d'aotres termes, tes Réputations du m'rd
sont plutôt brachycfphates et de )ait)e nx~enne. tttndis ()ue
les poputations du Midi sont dtuictxtccphates et de petite
taitte. Les prenoercs comprendraient une forte proportion
les
d'<~«tM< et une plus fsUde proportion d M.A<fm;M<')M;
secondes seraient formées d'éléments d'aiUeurs assez divers
tXtt.Kfs.–).'Axr)))t")'"stt):)')f.<mS9)

quoique unitortneutent tt<'tichncept)!des.quatiti''cs prfn'iaoire.


tnenttieract'sttt~dtterrHneenttes
Hntre ces deux j;roupes, ainsi dittinnues <'t dettnis. il existe
()t'sdith')-cn<;esd'optitud''s et de tendances, que résument
de)!X dos cartes rie M. Putte, iutitub''es t'une carte de ht
cutturu intettectuetto t'i'utre profit psychologique de
i'Hatie t)o t ensemble des donnt'fs statistiques condeoseps
dans ces deux cartes. il n'suttefju'cntro tes bt'ftchyccphittes'h'
l'ttalie du Xord t't tes doiichocéphides do t'thtHe du Sud, il
existe non seutMtHont des différents psyctud"K"t's,Mis
une vt'ritat~e hit't'arctnesociide, au poit't df vue de h<ct'ioti-
ui'tit< du noutht'o des suicides, dfs aptitudt's ixtettectuottes
te otmtbt'e tte!; Hteth-es, des
prubahk's, !)))))«'<'iees d'M()t-<'8
dans tes )Mys d<'
jUthHcaUons ~nodiqucs, etc. Tundis ([ue.
c'psth'd'di-
tm')u))~p fu))di)UK'ut:') ~Mf-~Mf'M-i- .t~K'M.
t:hoct''))hidubh'ud, t' /~«-qui retn()'n-t''sm- tebn'chy-
races
cephate hrun. daus les pays A mctau~ ~t~)<t«.t +
tned~crram'euncs.ce suut tesbrachycepttatt'sttui t'ouportent
sur tes do!ic)tt)t'e))))idesht'uns. C'est jo-écisetnettt & ceUe cca-
ctusimt qu'Mmvait M. Oossottdans ua .n-tictu sur <«/'«''««-
.«' '/<< <-«f-M<'t<r~ft'<< "<' '< promit cxdustvemcut puur
base ttessti)tisti<tufs c<'utn))ni(jucsn')ath'cs nu t'ettdentctttdps
de M. P'dR'
impôts.Les staUstiques tuoridMsct psychotoniques
confh'tnettt. ).' eb)ssit!cation pt'uposco pur Oussox. La o'i-
)nin:<Hte est plus furtc dans le Sud de t'ttfttie qoe <tf))Mle
Xord. Les suicides, dont ou a dit que le n<t))thre est dircctc-
tuent prupurtionttet au progrès de la civHisatio)), sont pitts
tit sopersti-
fréquents daus le Nord. La proportiu)) d'ittettres,
tiuu (appréciée d'après les dépenses du cutte) et ta prostitu-
tion vont on progressant parattetonentdn Xord :)tt Sud. lllet-
tres sur tUOhabitants, t'ientont 13: Lombardio: t9:Sat-
habitants.
daigne Ct:: Catatn-e '?<<-t'rostitnees. sur )«')«')0
Turin Su Napte=. tM Patertne; t9t Ca~iari ~08. impenses
dn culte 3tr.m dans le X"rd, ))ar t'~ habitants: S:ttr.
dans les Abhrnxxes, par t"0 ttabitants egatetnent Dans tH
Xor<L il existe trois pcnodiqucs titteraires contre nn pério-
contraire, nous trouvons trois
dique potitique; dans le Sud, uu
et scientinque.
peruMtiques politiques contre un titterairc
<:cst d'Hiitcurs te Midi qui fournit te ptus !;rand nombre de

r~~w~M~
t'.)'i~ At'im.t)!f''
).)<««' .w't'tatu.t'~Mf.
).'AXXKK~)t:tt)Htt.)~).'K. <)(!-)?''
S~

crimes potitiqnea. et c'est un trait de ptua Ajouter &ht psy-


et
t-hotoftie de t'ttatien du Sud. dont le caractère imputsif
du Nord ptus
passiottne! contraste avec celui de t'ttaHen
méditatif et reHet-hi.
Les faits cttfs et anatyscs (M)'M. F. Putie viennent a t'appm
des tttfnries soutt'nues en France par MM. de (iobineau et de
convient d'autant
Lapone. <')en Aifen'agne parO Ammon.
infurme d'aitteurs sur
p)us de le noter que M t'utte. fes
toute ta )itt6)-atH)'edo stm sujet, ne pitraH eoonaUt'e ni les
ne
ouvt-agt'sdo M de Laponne, ni ceux de Co))ineau,et qu'it
cite pas une sfute fois ces deux auteurs.

tt. L)\'t – La dtatribuztone geogra.ao& dei o&ratterl


antropoto~ici ia ItaUa. /<<r«~« <MMf< ~< Mt-<~<«.
Hume.t~.t.tt.p.Hr!
Dans t:) pronif't'e p:)rtiu de ce travait. i'autcut' résume ta
dans ta popula-
repartition d''s caractères anttu'upH)o}!i()ues
tion itatienne. sur la hase des statistiques publiées par lui
dans son grand ouvrase .tM~'o/MMtWt't't )<)<<'(««' Hans !:)
seconde partie, il étudie !e phenofnene de )a ptus grande
com-
dotichucephatie des poputations urbaines, phenoatëne
tnun. connue on sait. à t A)te<nagne.a ta Franco et à ta par.
lie tjrachyccphate de t ttatie. Livi ne croit pas qu'it soit ne
t'essaire pour texptitjuerdo recourir à t'ttypothesed'Anunon
et de Laputtge, d'après iesqueis les vi))es attireraient de pr~-
(erence t'étonent dotiettocephate, n!us mobite. plus actif
et ptus entreprenant, t) y voit plutôt un enet de t'innuence
Si an pays habité par
persistante des migrations d'autrefois.
une poputation brachycephateest conquis par un envahisseur
te!' villes, et les
dotichocephate. le vainqueur s'etabtit dans
à rester attaches à
brachycephates continuent con))nc avant
)a terre Si le vainquent' est brachycephate. et ta population
ruratc vaincue, dotichocephate, c'est t'inverse qui se produit,
comme dans t'ttatie du Sud. Mais il faut bien remarquerque.
du Sud, les doHc))"cepha)es dout il
précisément dans t'ttatie
utoods de haute taiite
s'agit ne sont pas les do)ic)t0<-epha!es
~M. f<t<«<'M~, 'nais les doHchocephatos i~runs de petite
taitie. étémcnt ethnique tout ditMrcnt aussi bien par la soma-
totoRie que par la psychot"};
urbains,
L'explication de ta plus grande dotichocéphatiedes
t).,K"))t.tM&.
AXALïtiHS. – t.tXTMKOCOSMCtU).t)t:)K M8

là où on la rencontre. part'inuueneedesconquérantsd'origine
nertnanique, semblerabien improbable,si t'en se rappelleque
ces couquéraots se sont fixés aoapas dans les villes,mais de
préférenceà la campagne,(tans tes châteauxQuoiqu'iten soit,
t'expttcation de Livi, tout en écartantt'hypotttésede Lapouge
et d'Ammon, conth'tncrait encore une {oisde plus )u hiérar-
chie des races européennes, telle que Ctossonl'a établie.en
dévetoppaut un point particulier desthéories de Lxpougeet
d'Ammon eux-mêmes. Les dolichocéphalesblonds l'empor-
tent sur les brachycéphales,et ceux-ci,a leur tour, i'ompor.
tent sur les dolichocéphalesméditerranéens it s'agit ici
bien entendu des groupes, des peuples,et non des individus.
M. Livi objecteencore que des peuplesbrachycephates,les
Gantois, les Vénitiens,les Français, etc., ont joué un brillant
rote dans l'histoire, maigre leur brachycephatie.A cela on
peut repondre que les Vénitienset les Français d'aujourd'hui,
entre autres, sont, it est vrai, braehycephates,mais qu'ils ne
t'étaient pas au même degré dans le passé,~t que,quant aux
Gaulois, tout tait supposer qu'ils étaient dotichocephates.La
cent positionetttMiqued'un peupleM'estpas ta mêmeà toutes
les époques de son histoire, et it convient de se rappeler
qu'une des lois tondamentatesles mieuxétablies de t'Anthro-
posociotogieestcette ci depuis lestempshistoriques,l'indice
cephatique tend a augmenter constamment et partout. En
d'autres termes, un peuple, au momentdo sa splendeur,n'est
pas formé des memesétémentsanthropotogiquesqu'àl'époque
de sa décadence.« Les historiens,dit M. de Lapouge,ont une
tendance a ne pas tenir comptedes variationsde la poputa-
« tion. Ils raisonnent commesi un peupleétait le mêmede
sa première à sa dernière heure, avec leur maigrecorrectif
« de la dégénérescence, II n'en est pas ainsi. A certaines
« heures, un peuplepossède,et à la placevoulue,les éléments
ethniques qui lui permettent de {aireou de supportercer-
ta:ues choses.Unsi&cteplus tôt ii ne tes avait pas,un siecte
ptustard il ne les aura ptus. C'est le momentde saisir la
fortune si ellepasse'. H

A.MACDOXALf).–Expérimental BtudyefchlMfen.Wa':hing)M),
(.overnmcntpnotingoni';c,<MU,1vol.tu8",300p.
i<ph'et psychephy~iqw
Cet oun'agoest une étudeauthropemct)

p. '?.
~))HcU)pouf;<S<'tfc/<eM«e<'<f<<et,
R. DttMMMM. – Annce ~ociot. tX'M.ttt!))', iXt
tM8-t<t99
).'ASXÉXSt)t:tO).OOtQt'K.
SQj~

dM écoliers de Wnshu~~a. et représenteun travaUconsidérable.


tM
t'aruti tex iunombr.d'te~tabteaux et. crafttique~ qui résument
un qui interesse t'au-
).atie<tte~ree))erdtesde raut<-ur.j'eurc)eve lie vue anth)<tpo)o-
throposuciub~ie.C'estht cumpaMisonau point et des
tttquedes enfanta issusdes .'):(~<-< ouvriM~ (<<t~)'t~c<"MM!
cummet-ef
..nfant'4issusde lu classebour~'oi~e "o" <"to)'o~c/ftMM).
..t pt-ofessiunsH~t-at~. ChMh's premiers,il y a pt'Mde b)-ac).y-
ouv)';{-r.' dotichoef'phittos
.)m)M <tue chf< )''s s'-conds. Ctas-M-
ttttdiee70-9) 8 p. tOO;m<?-ttic<'phaks)~«}:~ p. «M);hrachy.
(80ot ptu~ S~p. tOO.Oassc boto'gpotsedotichcc~phates,
~ph!tt<'s. 3(t )<Mscu.
)Xp. ttM;uteMtt~phate~.5t p. )0~; tH'Mhy~phates.Cep.'.ont des
t.'tocnt au lieu de 5~p. t')0 dans la ctttMeouvri<-FP.
que rauteut- ue pat-aitt'as cou-
chitïf's d'aut.mt plus iut''t'f-sstUtt'i
nattn- les théories d'Atum.utu ce sujet, et que, d'aune part, il a
n'ouïe qu'au point 'te vue ~utah-e les JuticttocephatMsemblaient
Kst.ceuu<'fuisde ptus ta eons.
..tut~ eu at-uft-e dt teut'&eatMat-ades.
tatatiouanttn-opum~t-tquc ttue t'ecnteimposed'autos t-xiëenccsque
taviet-eeHe? '?
t.e chapitt-exxYdu nteme ouvtageest cunsacré aux rpchprehes
eu vue de )a coustitutton
.-utrept-isesaux f:tat~t'ois sur teseufantf!.
d'une pt'dat!cpiescientinque.A en juger par la richessedes tabom-
toix-s et t'antcar des ouvriers, ott est beaucoupplus avancé ta-ba!!
étendue sur t'antht-opotogie,
qu'en Hurope. Unebibnept-aphietrès
l'anthropométrie,la psycluphysique, ett., relatives auxenfants, ter-
tuine ce sub~tantietvolume.

Outrouvent des données iuteressautespuut- t'Authroposociotogie


dans les ouvrageset articles suivant:!

.\L'ERBACH. Les racea et les mationaUtésen Autriche-Hon-


<898.
grie. <vol. in-8".336 p., ParM,A)<:an.
XRAKD. Kœrpargrœase der Wchrpaiehtigem dea Reieh-
ahmdea Elaaae-Lothtingen (Tailk ~M cotMcWhM Alace-
AenwM". Strasbourg,Trubner, iM8.
fAM <7tOMme),
XKt~DOË.– On seleotion in man ~'< w/<c<MM
in ~ftMcf ~t'o~MM.hondres, !«?, t3 p.

tt(~ (FK. – Communications eur les recherches anthropolo.


giques aux Éttts-Unis, dans C~tM~~M /R<-~~M/M~f,
t89&,h&c.t.p.M.

MAXOt'vmEM.– Aperçu de oéphalométrie anthropologique,


in/t'M~?"
– ).'AXTt))M)PO!K~h)H))i)R SUS
AXU.Ï'-tM.
A. NtCHU'HO. ïtaUani del Nord e ïtaUani del Sud. in ~t'Ma
««~er/xt (/(' t'«~)(t'<t(M)).). Hut'ctn: t8t)M.

S<:HWAt.MH.–BevoeUterungB~erha~tniase ~M~M/M~<e
rlc Ilf /w~t<~ft'oHde ~WMt'c-A'MfM"). )M '~f ~e<fAiff«f«<
<!<~M<'
/;7MM-~Ot/tf'('M~')t.

tTAt.L Etomemti etmici storici del oarattere degli itaUMi


(:M p.. in /<'<!M /h<~f«ta ~tNuNt'uh~f'ft.t<")n'uov. tM8.
Studi aatropolo~oi, vol. tt Le Romagnole. v" ia-8', t~:
Turin. t<<). )898.

tt,S)-:)t. – Die Ruadkoepfe in Europa (AM ~v'c/t~/A~M eo


~i'«t'o/!<')(7f., in ~tfw<Mf<f</<?<«~<'<w<e. t''u: Kostcnobtu,
)899.

Menachea Rassen '< M''M/<MM«MM)'ttp.in~<'f'A<tM~M)t~<'M


t.C. \i))tc)'.Ueid<))'prg, <8M.
~<'t'Mf</«t'/<('Mt' )'<'<'<'«M.V).
TABLE DES MATURES'

PKKM!ËMKPARTÏE

MÉMOIRES ORÏ&ÏNAUX

1
t. ~.jUTM'f.eMt.'aSeoMMet~
la
Il. Gaston n.c,,A. Les CHMSsooMe. et les conditions de
I~
CM'mf'naMë.
soc<OM< et cata-
ttt. s..tt. STMSMM. C/as~caMM des types la
~w~Mpet~M.

DEUXIÈME PARTIE

ANALYSES

PttMMtHMËSKCTtO~. Sociologie générale


(pMHM.ftot'.ttetf'MM)

). CK~~tAt.~ KTMHTt<Ot«)t.OS))!
~uSCH~ftOXS
'M
C..sT< Les principes d'MMsociologie objective &.
C.KWKH.. Proee'eta to~qM du développement social
)tt:xotV)EH et P'ttT NeaveUe mottadotc~ie
t.ttut.t.Au.-EM~deMeMogie.
MtUttM. – Moavemeat Mtta!
~OTtt;)!<

t). <:m).~AT)o\)n')'((0")t~

),~<<.K. La Dissolution opposée à l'&votMtieN. 1


muTtt.-Pr~rtemoMtdet'hMmantté.
XoMiiM t.i.)).n.)ns <hm< cctt. t~).).! .)"e ). Mt.-a~ <
Kws .-am.-t.-n-s).
utftMM<~t t'hjct .r.tM'y~ Jtcn.tu.M tc..)t')."s. es<n
t'um' les MH-e~.vit- t't.).< des .M .t'itoton~)~l~
f~ titres «)Mt Mt)t-tui~ sncci.M-tm.K'Ht et .'n fMtt~M.On t~u<< 'c
ti)K' crat-t A ht )'ax'' 'n'p"t"tt')t'
8!< nm.KUK-M.n'tKht:

))M""f~A)!t))<.–t.oid9t<civtHMttonetdet<d9MdenM t~t
~t'it):T.–(}t)MtiOMpoMtiqU9t. m
ns

m. t'i-:t(!!().Af.[Tt'tX)')\H'rE).t.K
KT)'t:)t:!H<i~A).)rË
C(').).)XTt\H

Kt-m).'wskL–Soci<Met!ndMdMMM. t~
(j)xt!)t.–PerMBneMe!<tte. t«i'
Ht.).w!)"t',–ProMgem&ne<Ataptychot<)g!eMciate. tt<:<
~~Tt'.K. tt~t

n. 'jrt:sTt<s)'h)i)(-.K-
– Panuttteme er~toique et pMMttiHM
M\st)tr et VAXt.n~\Ht.).K.
Meiat. )«T
Cf'ft'tt.t.–CemAMMeitteaetttMiMee. mtt
X'!H' too

nHL'X)t-:MËSHCTtUX. – Sociologie fe~<e(fM


())"'MO.H'M'«<!tMH.t..
t. TttA)Tts)i(i'<f:)tAt.'X.
Mt':Tft"t'Ë

K"n.–M6thettotettedMpet)dore t'
TtKt.K.–SoiencedetaMUgton.)). H'!)
).).. – Comment on a tattiareMgten t'
X~MM~

)). )'t)K!<UH<M!"
)M).)Gt(iCX
Ëf.Ji!tKXTA)ttK~

A. Mf<)f/«)<t«
~M-«M~)W.<
<*<)<if<!«<'<«/.
et Cn.).K\.– TribM de l'AftatraUecenttate.
St't:x):);tt ~U~
Tn.'iK. – Remarquee sur te Totemiame. 2~'
tt'MM.-OfigineBdaTeMmiMne. ~t:
Jr\«t).–t,MB<-Ronjt« ;:i!tt
))K\.ft:n.–Fettte)'9deeFjorta. ~2
Kt\n!.).t!t.–ËtudeBeart'At)tqMeocctdent<te 3~t
AMt:K)jnm))\. – F!nnoit préhistoriques ~i
))'Af<tt))s
«KJtKn\«t.t.t!. – La civilisation des Celtes et celle de
i'épopéeNomehque
f:n"«KK.–TrtbMdMmMtaanesdet'tnde. 231
~m~ 2~

)t. – .t~tf.
t)mt:<. – Magie, Divination. et Démonologiechez les BëhMox
tt'.u. – Na~iedeBancieMJMitt 23s
3!)
TAMhK )'K< MAT~MK'

(:. .M~M'<'<M'M~MhfW.
MtO'MCftt.–Ï.MJapOBaiB.
STMUM.–LMButaaret.. :lUi
?!t)Th:t:s.

tH. CKO~AXC~ At;XMOttTS


HTK.T~ H)it.AT)FS
2t!1
S")fUKKK).–FMVMhtS. 1
las anciens Israélites.
t-hK,.Mort, croyance aux 4m. et. chM
('.x~. C.nMrvaHon dea tête* humatna*
~tTt'

AStMXtKf
t'LCSgt-f!CtA).KMtHT
Ef Gf;XËt<Af-
.V. CULTt!S

Q. .A~K. Rites de la meiMon


M"Mit-'K.FëtMd'AtMMf. 20t
X)<Tt<:H-

h)' 'JtOYAXCE~
Ttt~MTtOX~

A. -M.

U<.MK"Mythe<dud4tusf..
thu.t:t.K~"T.-MythotoatevMiq"e. RIa3
CtLKEKT.-TMoteeieeMcqM.
Sn.:)it!'<MythMa<tMf<deeNé&reat. 276
X"Tt<:t:

B. – tt'~f" COM~M.

TK.T. TMditieM des tad.e.< de h hvieM Th.mpMN~


dans t-Am~
C~ MyM. d. h .~atio. pnm~. 21!i!
~)(f<«-

C. pf)~M«'

M.H. P~dicMone MeMMMqxes.


t-.t.t.At:Mm. Sooettcbme juif prë-chréUM.
KtXitK.–Be~edetM.etc.
WKH-M.u<)!x. – EtMie et Mémotres 2'.1:
X"Tt':H'

~tOTL'Et.

)~DoetnMd).Bac'a.edaMbaBrihmanM
))RLtt t).H!t!-)'"c~)x. – Bo<tddhieme 29~
S<'TM:K-
SOO TAtthHMX:.MAfttiHK~

\1t. ËTUt))M
UtVKtMKA
S)!)<
LB~'.K.ttMSHKHUMXt
~MMw.–ReMgtondeBabytonieetd'Attyrte 300
~~m~j~MM~ 30~
t~n.–ttudMAtittttqxM. 300
W<Lt'K)t"KM. Cottede Jahvô et MMgienpopntatre. 3m
S':Mt-)!K):'t. du peupte~t aMtempede JeBM.Chritt.H. ttt.
–aMtetre 30')
J. BfMttmto-T.
– B!ttei)rede ta cMUtttien grecque 3to
XoTtCt! 3H

THOtS~ME8ËCHUX. SocM~emorateet~ue.
). GK'<fiKA).[T~.
t')H).O~Ot'H)E MM.).
().<.r ft ))m.M.
BtEKHXt!.–Théoriedes principes du droit 3~'i
KMtfmf.-ï.fteontraintedaoBtedrett. Mt
– Fendementede t'Ethiqu~
Of:MauEMrr. :Mf,
~MM~ M-

tt OttUA~ttSATtOX
t'0).tT<QUt!
tiï'fOOAt.B
(j«rM.Ut~~tm)
A. – Ot'</«MM<t~tOMMt't~~CHf/f))Aff/.
SMfosftet t;<n.t;x. Trtbttade t'AuttraUeMntrate. XMt
t «" – OrgantMiieneeetatû et eeeMMeteer~tM des IndteM
&MM~h.
t't)n:t!i,.x. Ethno{tMph!e des née Sttemen du M. 0. 340
hMM.–LMP~m~ 3t)
ScHittMT.Droitdes peaptesprimitth de t'Ameriqnedu Sttd
tMpi.
eate. 3~
Bott.. Retatien:<')e!a!eede< hraéHtee. 3;ti
~WŒ

M.– ~«'M.t'OU~MWCtXtf/at)~ ~«M.ft'OMtMtMMM,f<c.


Co\Ktt)Y.
–CaMtitationduchndaMtx Ha<tteÊce6Be. SLu
Wt).).<ttXt<T.
– Significationpetttiqoeet tOtMtedesétant atttqaet
avantSeten.
Cu)M*xT[.–A<MCtat!eB9ea Chine. 3~;
Xt)TO:K!t.

C. – U<<Mt.w/tmt ./)<«'.V.V./.<t/M<
/jo/f<t~Me .s7tt-~)~t/
Tuthe.– Transformations
du poote!)* .< s?,):
)h)«:):Mt'M<T.-atatoiMdetaciviMMtiMgreeq)te.). ses
~m~
T.Utht!ttH"))\Tt)!Mt!S <?<

))t.-<.A<~ttM.m(fw]t.H.<.M.t)

STm'M. –t.tfam<Medanste<d<e<re«te«)MiMe :xs


JtXOH.–tMBtt-ROMtfa. 3M
OMKMt'.–teTMhMttnetteTtH)9t. :~t
t<tT"t.– CondiUon des personnes chu les Basques français. 318
Xt'T)~

t)ELAt'EMMf!
).ACOXtXTMX
H'. t.E t)A)tM(.K. SEXUEE
t!TLAMOttAUTÈ
(jwM.Ot'MM!')
)h! t)t)!n. t.–Conditionjuridique du mari dans la tMntUe ma-
tftoMote. ~H
M.)).T. Loi* et coutumes mttrtmeaiatet des Kymrit. ?8
t}ct«:t:i.– Communauté des Mené entre ApeM d'apftt te droit
det~HetdeMwnie.
K.'Tt.:M.

V. OBt'XUt'RttTt'pMM.t).nM-x)
UXOtT

«t:<M~ts. – Propriété fonciére dans têt villes da moyen âge.. 3M


MnKs.– CommuntuM domeeUqM. Mt;
X.W)!

n. (~r )M.K't~<-)Omn~,
t.BCOYTRAT
G"M< – Contrat de tMVtMdans t'Mciea droit ligure.
FMM:K)!<:u Ht
~TMM. iU2

\H. ).EMtOtTCÈXA). et 1.t.«t)


')'MM.t.nc.MXM

A.–~<<<<
StM tUt
fMtMtt.–BroitpeMtdnmireirde
<"7
UtK'xM~s.–DMUptotttatmudtqae.
F)!M"x).– Droit pénal rcmttie *?'
KoTtKM. i

S. – Pt'<« ~««Cf" ;M<«:M<tC'


MAXMt. – Le banntteement en droit pénal rabMniqne. 4)t
S.MWM<TM.8y<Mme des prtMM dan* te centen de Berne. 4M
«7
ST)K'"M!.T.–Syotemepenatdeswi)te9nMnaa(tea.
– Le<Bas de la peine daM la laaithttea de Pierre le
t')H).)).).«n-.
SMnd "9
DKn GotitMtUK.–VengeMcepriveeaopeintdevweeMtetegiqM Mu
?!')nt:)! M)
«M TAMLS
Xtf!:MATtKKK'-

\)U.-t.AttEM'4AB)).tTt:.twM.t'M<M.;

A. – f(ft/M'M«tMt<t'
cft~f.

K.hmf.–RetpCttMMMttetMatfat.
X.'D'.M. HX

B. – <(~(«t<t«tt7'ft'~f«<t<<
AmtKXt. – Le: limites et les cendttiont medtNcatritM de thnpn
tabtMM. t~
– Les personnes morales et le probléme de leur fMpon-
<ttt:sTM)!.
MbiliMpttude. 4ïT
K"f')! t~

tX. ).A)'ttOCtit)UKR
(pMM.t't.mMtr)
In M~M". –H!:totMdetaprecAdureMmt!ne 4tt1
)'HX.–LesordaUMdane~gUMgtUtMneaut\'<Mote t~t
S"T" tH

ï. '~&-ff0~ MV<!«~~((N~MN.
h.Mm.«t)t..M)

A. t'<f«f«Mu)t.

– Rapportft entre te< enfants et les parents chez les


SrK<~<)!T)'.
peupteephmMih. H''
~«ï)!K< 4n

B. – t't' ~Mf~/MM
MfM «« /M«<«M MMM/M.
X"Tt':): tit

QL'ArmÉME SECTtOX. Socto~e cnmfneMe


(parN. ti. )t<0).tMt

t. Gh.\t;ttt).)T~~r ttbTHOMUOf.tf

A. – .M~Ao'/Mf< ~coftM~ft-tt!
ttt: tK'n. – Le<theertee nouvelles de la o'imtnaMte. t:tt'
t:'«n'"tt. – E<q)MMedu droit pénal russe t5~
\')nL)!i!t).–Lecr!mecotnmephanemè)tedepathetet)ie80ttate.. tM
X"T)'.K< t!n

B. «MM~tM CM/W/tM/K'<.
«<*fft «t<?<AM/<*

V)K..)m.–StatieM<f)te. 4~
Xt':Knm' La notlol1 de ttatitM~tMdoMtedeveteppMMetaetM!
dMMiMcetMc!ate< tM
TACU!t'RSMn~ttK~
SK-fKitt<x. Statht~ue ertmineUe eMMMetathtique dM MtttM
de*MeMittrt<!tq<te)t.

H.-):mHtXA).)Tt.t.'<H'.<H~).tM).KSt'AY!-
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LeMi.Mt.&tO. Min~.Me. PftMing. 4M. SM.
Loto. 446. Mtxtc)'.514. Putni.tM.
LetonrnaM. S3S. MommMn.M8. Pallé.Mt.
L<vi(8y)~ttiMt.M3. MonMe.SM. Pay<H.de),47a.
Livt.SOS. Mont(P. de) et de Cock,
Lévy(E.), 415. 284. QuiMt (de).46t.
Lichtenbergor. M4. Maoney.M.
L)9bern)Mt),445. MM!tw.:)6. Raden MM.Mtt.
UeeM. GOO. Ma~aag. MM. Rtttf.MB.
LindMy.tSO. Ma<'nttart)or){et«t)i- R)tu)<o,!im.
UMt.H2.4i3.4M.4M. ttene<jetn.6<6. Kabe), 5M.
Uoyd.&M. MMMterbe)'t{.<tH.&)S. Hoader.M!).
Lolay. sn. Mantinger. !!M. Mabou).!<a.
LombwM,~3.4M. MMeo.BH. MgnMtt, M!.
LoMeau, M8. !t9!ehM!Mrtt. &7t.
Loutetmky.MO. Nan. :M. Reinac6(Th.),M:.
Lo)!tn~ttt.<8&. Noukamp.3M. Reinhotd.SM.
LabMck.Mf. NeutMMn.SH. !teoouviefet Prat, <6t.
Luchun,M7. Nteeforo.M7.M4.B9t. Rentoa, 6tt.
Lumbotb. iM. Nicoforc et Nghete. Rickett.lM.
Ly<tt).3M. 4M. Ried).5M.
Nteo)a!on. SM. RieMi,&t<i.
MMdoMtd. 4B5.Sïï. NothMdt. 6M. RtoaM. 899.
MMhrtam. NM. Novicow,Mt. Ritou, 878.
MMMSty.6)2. Nntt.M3. Riviére.*?.
Maier. &M. Roberty(de), M6. 4118.
MaUoctt. 365. OortMn,SiS. RoMnbtatt).!?.
Mathow. 3QO. OMeedu tMvtH batge. RoMt.tM.
Mandl. 4t4. 5M. Roth (H. Ling).!56.
Manouvrier, S9.t. Oppeoheimar.S3C. Roultaor,!tï.
Mentovani. OtX. RouM,M9.
MtMint. 445. 469. Panhayt. 300. RouMe!,2M.
M)trcht(de).448. Pareto, <M. RuggieriJM.
Marcora, M(t. PM!:«f (K. Langtoh). Rai< (MarUnet),46t.
Marcuso, 4M. SM. RaMO.M!
Mareï (dM). 393. Parkinson. 234. 3M. RycMM(d<-).4M.
Marro. 392. Patton. 6t)!.
Mari, 389. St4. Pereefoa, 4tt. Saehw.MS.
Masaryck. 5t5. Perdr!mt.M6. Mi)tM,4M.
MMpero.382. Porita (tmar J.) 300. Satvtont. SD).
i.
MMMftctVa.ndefw). Potseh. Kt. 8&yn,393.
de. 487. Pattter.MS. S~yoNt,M9.
MMtettoni, 393. PCagsr.MS. Schafrrotb.tte.
M)tthew<.349.M3. PhUippo<r.4i9. 8ea)<t(V.),Mt.
MaUce;h)t.&9H. PhiMppson.M4. SchMtae.SM.
Mignon. M8. Ptc,M8. 8cheeUV.).!M.
Mauraobnieher. 3t6. Picard.3tt. 8chit.6t6.
May.64!i. Piling, 5tit. ScMoM.B)!.
MaM(di).444. Pinon.SM. StMatter, Mt.
Mozzarella,393. Pinïtt.aM. Sch)nidt.4<).
Mengef.St: Poh)u.5M. Sehmidt (Coantd).SU.l.
Mo-tin.Mt. PoH))tt<t.2n. Schmtdt (0.). t6t.
Mttftino.MC. Puor.&M. 6ehmidt(MM).Mt.
MMtM. 43?. PoMda. 30t. Sehmwte.SM.
Meycf. 449. Powell.M9. SchMter.Stt.
E. t)MM):)a. –Ann<!e soeioL.<9HSM. ?
(HO tNMX PtiS NOMSn'ACTRCRi'

S<-htnaMcr.Mi. Stt-oobant. 417. Wagner. M4.


8tackon.2'!3. W!f)m~.M8.
Schœnherr.SW.
Wan). M4.
8eh)MMf. ?9.
Tafttassxi, 383. Waser,876.
Sehwatbt). G94.
TMmon't. ~M~' Wttton. SM.
SchwMh. aat.
Tan)". 3SH.tt3.tM. Wcbh (S. et B.). St5.
SchwiodtMft.f'M.
fMe.aM. Tftmowskv, <?), 4?4. Wct'et-.LtttMpt'Mphtet
Toit. S?M. v. d. Gott)!.sac.
8<)idf).S!,283.aM.
'renicM.~O. W'!)K<'t-t,!)48.
8oi)hM(-!e),5t6.
'fostonnotU, SM. Woingttrt. 440.
8<:tif!n.SM. Wete): !V.). SIC.
8e))in,!ttS. Tbtifnw. ~4«.
T)tetionw)t)t< MS. WetHwUMn.:MU.
S~mpt.Sït. Wcnxut.3~7.
ScatenKmn.t! Tho.nas (N.-W-). :!M.
WickM-U. 50S.
SiMmiM.bto. ?3. 'rifle.t')5.
TiunkMtt.aM. Wit:d<:mann.2T6.
NmMn't.tSt.
'rout(C.M!t)).Ktt. W(<!dh<)<)t.535.
Sintkhuwittch. MO.
Tuchmann, Witbmnttt. 353.
Simonnet. Wi)'-ke.4M.
Smart. 5t6. Tytor.ftC.
Witdbu-r. 307.
SmHh<M<ty')).!Mtt. Wit~r.Mt.
i~)derMon).i!M. Ust'ner.Mt.
Ytn'cttro.Hit. Wi)sou.583.
SoM<!rn(Schab<r<),t86. Winck)et-.3')3.
9M. Vacher.SCt.
Vn))'3'<-t'oU!iiiin('tf)n). Wintttrstti.MS.
Sototaratt. :<?.
295. Wintcr.~S.
i;;pocht.<!t2. Wintfrxitz. 2H.
Spencer e).GiHen.SCS. Vnn'tw'ttic.399.
\'Mb)''t) )Thun)stL':n). \Vint«Mt"i't. 3t<
~tf.m.
392,:M8.4<!8. Witort.349.
St:n)c.:tt!
VcH<')ntmn.5tt. t. Witi!)ehMt(aantht'rv.).
!;(at')mf<!f.:<!)!).
V'ittuo.Mt. !it7.
Stan-tt<tt!<i.
Vf«H))-i.4S5. WottÏ.BM.
Stan-ko. ï<i5.
\'ereint.soci~Pot'ti)<. W.<tt'<t.).4t7.MÏ.
Stein (L.). )M.
MS.SSt. Worms.iOt.
Stfin(F.).:tt' Wunst-th'.aas.
St<;iMUM)i!.H5. Vitiutt.tCt.
8te)'n''jtg (tn&txa). 532. Viurkfmdt.M!
X~M-
Stct-reH.~46. Vigouroux.Stt.
8[ernh<!r):. \'ma.tr.t.
\'ir)!6. Zthle<7.
Stat'ion.&t&.
\'itati.5''t. Zitnntem.SOU.
St<ve))!5t4.
Vc'nnctntmn. Zini.MS.
StiHich.3t. Zurehof.480.
Stmust, ~t3.
StroeU. S19. Wtt<t.tt;)t.:M~. X\<-)m.!i3a.
INDEX DES MATURES

COKTEf.' HS DAXii LA OEUXtÈMH C.mTtK

/t~/<t<<oM. Lt tui ()' –. t79 ~~oct'M/tOM ouvrières, S<3; provin-


~</o~<MM, ~63,ÏM. citttt's, 355; ptofMsionncttM.St4;
~y<'t </« )f/«w</f.
p. S9~. du mendiante 3SS; du cruuinets,
~~<n'e. La teicnco putitique –, 403; a){rico)es,B3t.
SIX. ~ttOf~Mtfn<, 4S9.
~.rM<-MtM<S)5tit)t). ~~HeLiuux<t' 209.
~f)'t-o~. L'exploitation 5M. M3.
M3. /~a«-~A'c. Tabou<tu 227.
~j/<ct~M<'<'L.'–.S56.0ri){)Mu)(!- ~eMe.m~'e.Tabou<t'ilu –. !32.
tiftiouM de)'–, 2(it. Grand" et MteM.K<ttu)\'da –, 3M.Nutiuadu –
pttitf u\)))nitatiunen 52). M7. tW.
~t«t.'M. ttruh d' –, 370. M«'M~.Tntnst)n<!ii')n des S22.
/<f<'oo/Mtme. t8& ~<cM/t!Mw<K'. &Kome.US.
La –
/<Me. Lf!; –, ïM. Ctt'vttnMc au~ BoMfM/tH~. t'turittitc df!t –, ZtC.
– et cuttt' de!)–, 23t. L' NoMf~mMtt.~ture (tu ttt – uuto'
exterioare. 209,S<M.219. ~enne,47t.
~tMeo</e.L' –priv<!M,406; pabtiout'. 464.
B<'t~«<t(/«j/<
W. Lt-s – 409.
/)n!o~tM du hmhMmHisun;, 29t df C<)KHtta<MH)e. 3M.
ta fftixM" <{"!<'qae,3t3. Cftp~aM.)-.CunMntntUondes –, HC.
~MC~ Le:! ÏSt. C'«'< 293.Ctan!:et 306.
~MXHMmc.<96,Ït6. t)}scu!}s!ondf CfMMMfc.Le tti<;ifnu 471.
t'–.<99. Cet)<faHMtH<M< et democtutte,<76.
~MMe/tW~.Mythodo l' –. 293. Cérémonies,'tui 'iontdes figurations
/<HM<oy~n!p/))e. Pt'obMtoo~do StMi.
dnmtati(}ue~,2tt totutnit)UO!t,
t'SSt. C/tan~, 932. L<!i! poputait'M, 2tS.
Anthropologie )te)'[t&)io.590, 592. Chef dN cht), 350; da vittage. 345,
/<nM'-o~opA<fefMtititito. 297. L' – 370. Fonctions du – 33t.
ut ht vendetta, a)7. CM.KoUonda–.Mt.
~fj/<'<. Los –, 403. Ch'eoMCMhM). 9)0. St8. 233.
~~ecr~M- et Mut ion, 366. ~)')-COM<t<aHCMO~MMM<M, tM; at-
Art. L* – cotnnMfait social, S7S, tonuanteii, 4i<!t.
578, MO. ËMment!) <!o l' C'M. td)!ode la et son évolution
583. L'–ettttMorate. SM. 363.
L' et la r':M)!ton.579. L' – Ct'ft<Ma<foM et décadence. 173. Pu-
et les conditions géographiques. riodos de )a –, M). Lu factour
582. Origine de r–ptMtiuu)'. othni<)aaet ta–, S9t.Mat<:ric)des
M7.Typ<td'S83. – africaine! 5M.
~<<c. M:t. (;&M.3~t. CtUTicteru du –.
fan<i)iM)
6t2 'XMXCBSMATt~RM
M5. Le et t'exogamte. N7.9M. Création. Mythcxde la –. !?. aM.
Uierarehte des –, M«. 3St. Le du ehao<.:!77,
Lit – et le Mtoniitt'e
et le groupe totetnique,!t4,M9. Cn'(<t<,499,M'a.
Lex – et les aoetaMBsecrètes,33~. Credo. Fonctiondu –. 29S.
Le et le vMage. ?!. ?<. Le – (,'WM<f.413. TMarto des –. Mi.
à Athènes, 3St ~q. Kumtdhtuo Nature du –. tM. 4M. Le.-
et-.3*7. comme fait eoetat. 4a:. Facteare
C<a«M.Les – MstraKennMet l'ini- !!o<:))iuxdu –. 483. Senthnonts
tiation. i!t4. Len–ettes tet0tn!t4. ttu'n sou~e. Mt. Le -et t'etat
?3. La paysanne. MO,SM.533, menta) du criminel, tM. Le
538. Conditions des oavhefes* contre la propriété, lM:<:cntM
5t2. Les pfofeMtonneH'i!.M2. )e!t personoM. tM; controta n))i-
t~têmentsethniques dus -sociales gion. 462, Mt. Le – tndi-
M7.!it!'),C<t4. vid<tot et h– eoUMtift5e,tM.
Collectif. Psychologie et indivi- Le – et )<tpfHtiqua sociale, <St.
duette, m. iM. Exploitation – Le – en RuMie,~7.
dttMt.MS. Crirninalité comme fait social, <M.
Collectivismeet individutttimte.M7.· L& – normale et tJl!.tholo((lqu8,
Co)nwefCf.534.Le–sUencieux.MC. 4M. La – ttMtquc et la eveta-
CommutaMM~pt'fmf~fc~,949. tive, <64. enHective. 46Z.
CcntMMMf. 35S,9&6. Lft – et h civilisation, M~. La
CoMtnMHtOt). La –, Mt. et tit vie domestique, <<?. La
Concentration Mt'&atnc.eritefcde la et le mari-n; *6". La et les
sociale et g~ndes viUes.4M. La et tes
ioeiate. t5t. La
)<tconeut'fon<!t,no. fonction!! Mouettes, 485. Remède
C<e< 396. & la tM.
Catt/bf'mMmeet ferveur religieuse, C)'tMt«t<. Sociologie – et ttnthro-
tTÏ. pologie, 4M. Juridiction –. 4U.
C~'M~a~. Force du tien–.9M. Fr!i- LitM'-amfe–. 464. Association de
t;tt.ni du lien –, 3~. ReMott – 463, 46t. Ségrégation dei
chez les Aruntas, Mtt. 4?<. Artd'atHiset-tes –. 4i!4.8tat:!i-
C<"M<)m<t<<et),t9' tique – de<Juif:. 47!,
Con~<«M<t«t)<itM<<ct«<< Causes Criminologie, Procède monogfaphi-
en –, 455.
de 'a –, M3. qno
Ce'M<««/'<"tpolitique, 356<qq. C~MMIndustrielles,H3. Cauze: d<s
(;M< ~2. 9M. 982.283. :M. M?. La – agrieote. ?3.
Cuttc. 309. Essence du '96.
CoM<)t!<.i&4. Uetinitiondo–Mt.
Se fmentditMtes–,<()!. Ritesdes Mythes et 269.Fonctions du-
–, 4M. Le de tmvM).MO. Lo chez les Nègres, M6. Les
– agraire. Mt. Les interna- agraifM. !? sq<t. d'animaux,
tionaux, 404. Le- et la respon- Me; domestiques, ~0, 283; du
sabilité. 425. Le do louaged'uM- village M!: nationaux, Mt pu-
vrage. 400. bties et privés M9.
Cooperat'CMde produetien agricole,
M8. Da''M.tme. Le XJo- –. <M.
CM~~<tO)), M2. Délit. Etétnent subjectif du –, 410;
objoctif, t)t. Los dos per.
Ce<yo''o<t/.Le Mouvement–. M:
tM);cnere~cencedn régime–, M8. sonnes moMtM,43t. Les '-ottee.
95S. tifa. 4it7. Le d'affaires, 4K.
(,'<"t!«M<M)M.
Cosmologie.29Ï. Les – contre tes mœuM, 424; dant
CoM<«Me.t~a – et la loi, tM. Cona- l'art, 4M.
tnent <:ttanj;entles –, Xt4. Les Déluge. MvthMdu –, 96'. M5.9H
funëMin: St3. 2?9. ~Xt. Leurs equivatents. 263.
Ce«<M!n«!< Le droit ~t. MO. Démocratie.Généralité do ta–. <!6.
Couea~, 3M. La–et la centralisation, t?6.
C~<tt)cfM'~ Rapports entre – et J< Démon, 247. Les – et les maladies,
biteurs. 40S. '!47.
)WMBMMATt&K)!<! 613

MmoM<<'9'M5. 488,4M,495. 60t. PrctonceptioM


danshtocianee–. 488.SyMme
Désagrégation sociale. Loi de la
-<M. 4e' HistoiredM doetrinee –, !iM.
M<t)mM~«e'' de* f~mittee. castes, KegifM– et rej{i"Mpot't'tt" !'M-
<M. Vie at vie politique. M3. La
p<t<«.213,249.Vûtetnent~du–?. potiti~e-. Stt.
P<nt)M«te.<M. ~MMf'e". M3. *'S.
Dieu. ComptofiMdolu notion de –, ~<)<t<anMechez los HObreat. 3M.
2M. Hvotutiondu t'ideede–,196. ~M. d' *M-
Les et les écrits, Mt. MMftr- ~<M.8tBat«M, <97.
chie de~– 363. Rapport* des – Nmt~«<)MvcMte< paye Muh, St;
avoc tes rites, 302. Les n<<du vers )Mvilles, S35.
Merittcc, S9t. l'ays des –, 26t. ffntphttmM~. L'– detMcmt<'t,SS5.
ttcanda )M, MS.!09. LMjeune ~)K~<oy<M)'et umptoy~. <0t.
a<ft.
–, M3. Les M)aire««t {))<M< EndogamietoM)))iq<M, sur
tatres. 309 ag~fe*, :102.lares,M. t'K/~ttM.Ct'oyitncMafeti){io<MM
Let– ut la divisiondu travail so- t'tM.
des –, 233. Allri-
cial, 302. Les locaux et les –- Btt/X. Situation –
<t~))m<ttuM.30<. bution<h!$ &lu eoMtmunMtt.
Lots de – et ') in- 3M. RttppOft*dus avec ios p&-
~</y:'twcM<KW.
Mffnttton.iM. n.nH. 9M. 369.
nftK~.Set. Épargne, Stt.
Disciplineet etvitisation. tM. BBtpAatttt.DtvarMit représentations
Divination,?<. M! 30t. MS. do l' 163.
DtfMfoMdu <ntM)<, <e6, <09. 302. E<e<aM9<. 449.
~<fo<'cf,243. Esprit social. ~53. Les –, 2!9. !<e.
Mea et –, 20.
Dogme,:Mst)<).t~s- et tesmythe:,
:?. ~<a<.MO.i~. ROo de l' –.3S7. L
et )<tjMStieo.3~. L' – et )'ia<ti-
Dot, *«.
Domainesegg)otn'!res,!i65. vidu, <?.
2t7. M2. 8H. L' -ct'e
ne)nM<)<?«<Morate – MteeUe. Exogamie,
30 sqq. Esprit et natalité. MM. toMtnhme. St8. L' – et lu clan.
Double.Kotio" du !t3. ?7. M. KxogatMiede daaset.StO.
Dn!m<.Le dMts )&religion,3t2. 2~.
ft. L –
Droit. Mfinition'dM 3n. PMtoso- JîwMxMtet dissolution,
spirituelleot t' mat<'rio))o.)M.
phie do – 330. Gen'~e du 3M.
Le–et les coûtantes. 3!t. Le – <M.L'– sociato,n9.
coutamief fM~M.M6. Le civil,
L&– ot rin-
M3. Le civilet le pénal pritHt- FaMtMf.SU. 2M. 248.
tif. 369. dividu.366. 370. Toten'ot –. !M;
Droit pA'at, 453.Sa nature et sa ~t6. Origino du )s –. 383. 8t)Hc-
<MM .t. la M3. La <'tdrine.
fonction, 410. Sciencedu –, M*.
Nouvelleecote du –, 435. Ktade 37t.?3; ttg~tique, 300.37t. M?.
M". Cent.
theoriqae du –, 4i3. Le – de patntfcitto. ~7 mss'hdans b –.
t'ËgtiM.4tS. tnonMM <:contt))tit)ua
396.f)iMX de KS. t.*
Druides, S3t. te eu)t<t
Vuel, Originedu –, 4M. les morts. 2SO. L)t
detMt'Mres.253.
Ecollomie de lu Ch)nn:, t95. L* ffMCtM<K"t, 2M.
htMoUe.
anglaise.490. L'– ')et'A)tcm)tgne Faute Conditton det& –. ~.hta;
au ntoyen itge. !i3ï. L' – et te Femme.
.)K<it.539. SM. de ))t- juive. 3<!9;en B)tby!')n)e.
389. LM – ho<MériftM05. 3M; au
NeoHCMfe politique et psyehetogic.
494. Esprit pM't:f et animisme en Monténégro.393 cheztes tfoqaois.
–. 490. Loi naturelle en –. 488. 393. La- <'f:tttedu mari. 3H. ttes-
– HMO
~<-o))<w))?M<. Méthode –, X3t,536. pmtdee pnBonnieMS.SM.dans
Mf. Conception de la science –, det– dans le nxinage. M3;
614 tSMX MS MATAMES

)ocutt<3<K).Le!)-ct)adtvi. /oco~<t<«))M.MO.Bte,3M.i)Ot.
nation. 33). Mft'ftttion indus- /H</h'e (~)A<!f'~M~.At'ffoiitKefm'nt d"
trt'<ttesur)os–.5M. )'–.S93.
f~m'HfH.L'~tfootistuf –, <?. Satiti. ~K/ifM« etcuttct'tivitv, tCS.Oi3.no
fB"–.5t&. <t)<t.
Mmtntm)?.390.39!. /<)(<tt)'<<Mf<fMHtp. )S3. Critinuede)' –
Mo</<tt.Le f'<ni'"<'–. B33. t8C.
M<M.S6t.299.h)tcrdietionsot /m/<pK/<M/Wj!. H~te dos –, iss.
–, 2tt. Les à caractère nm- ~)(/tt'M««f<t)<t. t'rinfijtu <tf )'–. 328.
t<it)Uf.i! Le!! – agraire! iH2. /H</ft'MM~ ÉVOtutiun–et M)))pctiv<).
MO.ÏM.Ï58. Les de la <-tM,MS. )M. Initiative et .ws ihttitt's.
~9. t:S.
M/'c/tM. H2. 2iit. /M</K~te. Mt. Oritt'nc do l' – jms.
f<M.Mythosur l'origine du –. 2)4. tuM)<iM.)L'–&dnntM)t'i)M.
Cuhodtt–.MO.LM–pMhtics. Pt-titt- –, M2.!). UMndM-.Set.
~67.C<in!tnonie du ua<Mtx<'
M«–. ~t/'OM/feMf t-))M les primitift. 4M.
~tt~<')Of).Kitut)et'–Oi).ï)0.~)4.
ft'aMt' Tabou de!: –. 2:!t. 384. ~3. L' –dfs tGtt)f)M-jH. tott'r.
t't<<a<tOM divines. g.Wi tftmtnifjue. ftifttonit rittK'th's et –. 9tt.
~uMnt)".3t&.8y~n)n<)e!! ~f~'</tC~««)~ t't'/Mf~M. Mt i))(tivi.
ctaiisoset –. 333. Syst'tt)c ntixtL'. duu))'<a)imHntah'e!t3.~t8;
337. ')e(t)cr)t.'tut"nt.~<i!.Ant)))~pu-
f<aaMt'et.54S. phMptCt't–.MX.
Foi, La ~93. /oM~. 49S. SO~.
/oM-/o~.t9iS. <93. Principos du –, /<w!o/<. Lo~itjuc (te t' SCO.
203. m<M)o)tieot –. ~03.
Foule.Psychotogiedota –. )M. Î85. ~<!t«'. Pt'oM'dMr' <)u–. 300.
t'MM<tovt.Les –, SM. Jto/f. Anthruputuftif des –,5!t~. Cri-
fMM<)'a))«.Rites et U6af;e~ ~t.1, toinatitcdes–.47~.
:!t. m. S4t. 243, 2M. M3. SS6 ~Mt'ff/t'~MC.)~'(iy!.t~nn'–. 4!M!.C)a«i-
(V. Murt). ti'-ati'ttt 'h's )~)''s –. 9t! h)C.
ntonts ')o faction –. 3~8. Coef<'i-
Ga~c.Saisiodo 40S. tiun son t''vn)ution. 3~4.
HefOM.Loup –, :*H. Tigre 24' /M~«;e 'toMtCi.ti'jue et pubti<)uo. 4M:
<!e)<MfH<mf«/.<.L") do ta succession privée, tut; p'tpotair' 40.'i.
des –, )S)i.
CrOce.Droitde –, H3. A~9f"~M <![iotuf;)!(N<t.Ï4t; <'0!!t))0-
Gt~M~SUi. j{Ot)i'tU's.~t3;j)!<))Ut)tiM!!d'tt<t)ic.
Cro«petut<t))it)U'3M. 344 territo- <M.
ntt).33i.3M;)cur!iN)'pwb.339. ~fft-af.2M.3tS.3Tt.
3M.3M,34S.L<-s–!i<M-iauxKtu. toi. L'ii – sufiaks, tS! f~is (h'
mootaireit.34~.Les – ~t'<;unda«'t::t (-ocxii!t<'n<c.dt)fiU''w.~iot).)CO.
enf:Mn''nt).3M. Mischorittt–,m.
y.oMa~f d'ouvrage. <0t); <)'it))t))eut))e!!
ffatt<a/Mt).L' ''hM tes Py~n~cs. et son nt;))<ort <n'<;t'te cuns, 3')t.
343.Ferme!!di verses)t'–,S73.s<tt). tt«f<~t<toHt. 3!)!.
m)<fHM.n8. ~M.< St4.
/M<t/aaf.5M. Droit d' – d~ pay-
sans. 3!3. ~a~!cf<'n. 213.
/M~. Le –. 2M. 374. Les – <:ivi)i- ~<'9.< 2t3. ~5. ~M. M9. 3(tt.
i.atear!. MA a~3. 234. 244. 276. L)t – sytftpattti'jue et te tot<')tti<nK'.
379. :M5. 206. La – si,')np)tthi')tM. MO. :!K'.
Histoireet psychotugie.<64. 304. La –'tif-ite. S39. )~ – Mt
tes <tu<nf)ns. 23~ ForntOte!! de –.
sociato. iM.
J))M9!ae<f«M 246. Religion et–.S22.a5.a36.
/~K/aMM/ 4~8. 4M. Faftears de 240, 2it. SehamMtif.mo c). –. :as
t'–.Mt. (V. tMtnons. médecine popu)<t!re).
H!MMt)ESMATtttttiS M8
<tMMis sociam. 4M.
JMa~M. Chanta MC. PMti<)ue!< JM«~<<'e"'
–, Mi. Objet-!–. X~. Coop-'m. A<<M'<. Mythe dett–. Ntt. Motion
–. 2M. Hm*
tion -– ''tttro groMpoitot'!)))i<)ue! de la survivance des
~itt. Vurlus du t<t.Yicfse. ')< pureté du –. ?3. Mitettut uMftee
&titHs.i!M. concernant la -et )~ –, MX,
~o/tmoWe. BM. SM. Cutte.!des –, 9M, ~tit. t'*yB
Maison. La–H3. La– '-t tnCit* dM–. !!St. i!79.Lt–))'intuft-<'M'pt
SU. Tat'ou du h 341. L)t – tMMla prupr~t)!, a5t IV. Fun<-
cot«t"U))<'dus ))ut'e<i. N4t. Mtinf!!).
AfaW. 8itutHu)) tMtxinduxtudo –. At«f<(t'Mm. 3M.
318. t~ – tutvootiM. 3~. A~<A~. 0")u trihal ')! –. N'ï
~i. Fur. tt'~euiiiit. 3)S.
Afafa.SiH.<.S34.2M. du
x~HstH'' –. M7.Miteset umMot ~M<M. 3!i').Thuoriet!<tu
du –. ~t. 93: 8M. 8tt, St8. État ?3. Le – ot la pensM') KtUft'th'M.
&C!t.iLu – dans Mi!. U'~nf-SM doit –, ÏM. Action
(jo;– et <t)U)-tft)it<
))thuxiitu utt'-rtm'.383. Patent'! ut des puttMSsur h's –, 3t t. Ptift des
–, SU. Com-abioagu et –, 385. nntividu!)dans tos –. 2'!t. Lo!' –
Survh'ont'fi' 'ta – ''uXecttf, S< astmux. Sfi). Lo – du h terre
de
Lu en tuni, ?3. pfcMo. 2C5. L< – du pain
Afat-M.Tabuu dfs –, :tt3. vie, M9. Lo!t – cfM!mof{<)<
Af<!<fa<M'Mhistorique, tS~. 189. 2tt, 2< at Les eu acUon.!tS.
civilisation
~a~)'n~. L'' groupe–.?)0. L'<'Hc)o Lti – et la da – avecgt-ct;t)UH, la ftb)e
–. 3 M. M2 Rapports
Af«<WtHtM<a<. CtMse!'–. 33t. Uruit et )'histoirt',M7(V. Mtu~.feo,
– fmnt-ais. 3fS. tMghoM– 'k". cn'att~)). t<!(!cnd<).
dus fOMitOB
biuus. 368.3M.38(i.388.393. Cont- .«t/t/tt~MM.)!.tUtva)Mn<:e
tnuniton' –. 3M. –. MO.
et
.Wo~Met.S'H. S3: ~</<e~f/!e. M8. M.Haphyi'iqm!
;W</cc<Me popt~ftov. 244. :!t7. 24!f. 20t. La dfs CM):.i!C&. Hxpt'ca.
'-)ttiu)tttytnbotiqne de ta. MX.
Af~ma~e.D<tinit"'ndu Stt. Kont.
bf' dos individus par–, 57!.
AfM~. Le duvetopponent –, t03. JV«tMH"t'c. Hit' et usuges de h –.
~~MOttme. 2M, 310.
2M. SM.
~~atnofp/'Me et n~tfmpsyccsu. A'ah'HM.TM~ ttorfoa)de la –)?).
3tt.
J)f«/<of/e))Mo)it(oe. t63, ~(i< id'!o- Mxenure!n<'e nrgtniquc 'it –.
M'), Mit. ~tateKonomittoeet–,
)of!i<)ue.tM; ))i'itur"tue et bmtu- Mi!. Causes tnurittcsdo ta–.&M.
Xique,160, i6t. L)t – daMSles eatnpaxnes.Mï.
~«f/t'f. ConsoMtmation'tu vin et ~«<faMa<M<</w du sut. S;'2.
4M. .Wct'omoMC'e, 237.
Af;a'< TM"ri'*gfm!Mt<ides –. ïurvivaiice, t9t-
cfounto ~ormunce. 191.
MM.L« sol et )'< –. Ma. – A'<'eo<M<ne.
et ftM), M.
t)t!&groupes Mth)n<)Mes. &M; <tcs A'am<t~tM"t
Nomdu ttiKO.3M. Mt. Les –secreb
p<tp~)<tti'mi' pritttitivus tic rttaHe, des diottx. M. Le do Jat'vc.
MO.
<)esmeuve. t37 du Messie.2M.
~t~a/o~M. M<?'.anxit))tt
menls –, S"3.Lea)' sfh<!n)a,Mt.
~feM' Comumesut –. 3tt. Oracles. 30t.
Monn<t<Btt. Ma. MKt.SM. Ordalies. ?3. :!?. M6.4M. W. tt5.
J)fOHOp9<M, 499. 0~at)ha<)OMpolitique, &(t !!q<).:
~0~~ app)«)<t~ et tht!orit)ue. saciate primitive. 349; à base do
330.La dajU()a~)t)Q.4t9. Kschtt- ftans, 3)6 dout'te selon tes Mi-
totogMet –. 250.&mc(i<'n – dans sons, 336,
t'antro vie, 93t. Organicisme.19<.53)i.&39.
JU<M'a<<M eontmefait social. t'Ki. La O~atX~tfe.T))''oric – des itocMh?!
– et te fectearothni<t<)o. bol. AtM- Mt.
Missctuuntde ht pnbh~ue, U3. 0<-H<Mex<a<foK. SM.
6t0 tSREX XBS MATt&MS

n~tM~tM.
0«<f< MBtshttinn –. S4T.
t,tt législation
La. SAT. As.
Ae.. S39. Sut. Mouvements
532.504. Mo de la – et
MtiattOM–.5t3. chemins do fer, S70.Question 'te
ta –. M! Homogénéitéprimitive
foM. Rupture do fa – publique. des t?4.
4M. t00. PptMMWtet détention. 999.
fa<'<M'<<w<~ social, <M. ~OMW'.Trunsfonnations du-, 3M.
PafmM. Relations de 335. Le M<re. Fonctions du–, MS. Sorcier
lien da –. 37t. 3!5.N80.Ottssiti- et !iH. Le grec ette druide,
cation dus rapport* du X!)!. 230. Absence du en Grèce. StS.
Nomenclature des M&, 37<. ~tWtfMt/Mdte«!<Wt,445 (V. Orda-
Mythes gMnesiqueset SM. La )~.
–<tgntttit)ue,ï7L L<t–<u'MU<:MHo. 3M. ThfÈnMet
Prières, XM.tn*
982.?2403, cantatiunit et –,30).
Pat~ttt. Rapports entre enftmti! et PftMnn~ft, 417.
–. 368.369, <t0, M?. fWMM.416. 4t<t.4~.
Parricide, 4tt. ffM. Sy)tMMude tajustieo –, 404.
Parur,. La – est un juu. S78. Venf:eanee –, 420.Guefre –. 404.
Pa<e~ttMet maternité. M~. PW.c,OC. M:t.
Pa<A<'<o~{gMe. Ëta.t – de notre w. ftfc~Mre ct'tmineHe.4U; ~nate.
ci<5te économique.M?.CriminatiM 409. 444 – du jeûne. MU. MO.
–.Mt. tMN~itcs dans la 44t.
~'aMp<W<M)f. &)ï. ftW<Mc<teM. 497. Grande – en a.gfi.
Pautn~t, StS. caMure.Mt. La -du sol, M3. La
P~cM. K~fetsphysique: du- mot'at. capitaliste, M2.
3M. f<'o/~<onne<. Liberté –, 84:. As.
Peine. La comme phénomène so- sociation –. !)t4.
cial. 495. Fins de h – 4t9. m. f'<-«~. t5t. 160. 177. Tt)t!one du
tM. MC. CoMtton psychologique –, 9~7. Contingence du –, 156.
des –, MO.Crimeet –. M<i. Ex- Le social, ~0.179; momt, 17t.
piation et –. ti9. Soufft'ancu et ChtMt'iMmdu –, t7~. Mteetion
–. M!<.tnntteaee du droit ca- nata~He et –. t78. Rôle des
nonique sur ht H8. Les grands hoMnnes dans )o –, t79.
t'apitaie~. <u< tOfporeitoi:. tC6. <<.pt«M. 2M. 305. StS.
~08 de l'interdit, «t de t'etnpri. Prophétie, fn;pA«f~))<, 237.~9~.
sonnument. 4t6 du cadavre. tt8 ~'fopW<M. Tabous de –. ~t. Orga-
infamantes. M); do i'exU. Mt;¡ nisation sociale et M6. La
corporative!). M7; inutecutttbie~. des choses dent-ce da la – des
t08. personnes, 398. t'ussossion et –,
Pénal. Ter<uino)of;ie–. 4)0. Tuteite M9. Droit suceessorat et 398.
–, 45). tnhumaaiM des institu. Violations t~ititnes du droit de
fions 4A!. Les Mbstitutifs 405. La collective,M7. :)99.
45t.483(V.Uroitpenai). La eontmune et la phvee,
Pénalité. Talion ot M. MÏ. La foncière. 399. 533. 536.
Mo~enec. 3(H. La–foncière cottceth'e. 35S.Clan
Pénitentiaire, Science–, t5). ~y!s- et – foncière. 353. La foncière
tetnc –. t5t. urbaino, 394. La – rurale, 3!'9.
Père de /'<!0t'«t. PouvoirtimiM du Grande –. 533. M7.
377. Son pouvoir pénal, 4H. PMt«'M.Rôle do ta 39~.Tabous
f<fMMMa<t< Les grandes –, 119. deia–, 343.
ro'MMMe.Définitiondes moraks. Punir. Droit de 4N.
M?; leur reatit<5.t38. Théorie de
ia–sociate.<8i. Race. La et la taille, Mt tY.
Mi<<~«ecomme science.30t. ëvo. HUmiquu.anthropctogie).
tution –, 36~. Ce qu'est ta vie MeM'M. Statistique des 459. Si-
–.M7. fjniacaUon sociologiquo ta –.
de
Polyandrie. 37J. 393. 460.Lois statistiques des 4<i9.
t'epM/<t<M<t. Mouvements<)e la –. Religion. Science du ta –. <*?.
fMX PM MATtÈKBS 6t7

Science des et hhtoirf <)f~–. tfe~Mce. MUM des tmniiform&tione


<!)S.Origine<)<'ht <97.Comment t)))ttefi''He<,t?7. GoneMoociato de
t)naf)tittt-W.L)t-n<ttio- ta–,<<)<.
nale. 9U. Jahveismt' ut popu. Seo~ff. K~e – et état social,
luire. M8. Ëtat et ?7. Spiri. 4M.
titttuoot –, S(H.CultedostmcfitfM Secte. Psychologie do )*–, <M. La
et –, MO(V. Mt~if. ''utt"). – des Senoussis. ~!t. Le~ boad-
M~!eMtM. SocMt~s sH-rttM.~tt. dhiqufs. M3.
33!). .~<'<-<«'M.La da)M t'organtame
social, mt.
Reliques,!'5S.
~K<e /bHC< Sun rapport avec lu ~H~occ! )mMM'Mtn<M. 453.
Sexo, )!t{<tt'M ut~assimilation dM–.
ee)))t.ï95.
&)! La – <t~ t)ru<)aib 167. Lu – dans la toomte phmi-
MB<tf<t<foM,
<tuM).M3. th'e, M2 (V. Kemme, Mminin. té-
4M. Mt.Ttx'o'iot tte tfntuxme. ttetO').
HMt)f)ttM<'iti«.
la Mt. Principe du 6~. ~M-«~. MttptMrt commerite, 396.
CtUMtiMet –, 4M.Lu – partielle. Liberté –. 948. Interdictions –,
4t0 eottecth-c.M~ criminelledu :t7~ (V. ËMgMttu).
fou, 4tt ffituint'Uuouch'ite et – S<<K«<ton géographiquedessueMMs,
tlUtuttM.ZMcivile. 4M dos ani- SM.
maux et des €))<'«)!4M. ~oof. 8<:ienee– et hiiitoiM. )62.
tMc~a<'e". <?). Sctenccs–et naturelles. t<i). t'sy.
M<<e:de la constructiun.:t9 de tu cho)og!a–et tnofphetogte–,<M.
moisson. !M du carnava). sn tntp6rttttf –. carttcM~tiqMe dtls
MM)[. 29'! dMla tnedittttion.M~ hit:! –, t6<t. Le )noNven<ont
a~mifet. !M(V. Naissance, '"urt. <M. Lu Mbstmt –, N'S sqq. Ten-
funeruirca.txariago. ))MX")U< tu! dances ot individuelles, t(Mt.La
tmUon. 'ntmt. initiation). question –. MO. Supériorités
~<<«<'h.Moav<;)n<nt)(–GHeurori- et typa!) Motogique~.t7t (V. Col.
tectif. individuel,sociologie,soeitt-
gine. Ntt.
Mo~<tMM. ty~nnie. démocratie,3e3, ti~mo).
305. Socialisent,tfS conuoefait social.
MMr<t<. ëtab)iMem<nH– taam fur- M! !'<)').
mes et teara on(tiM9,&6t(V. t'to' Société ut on! <M (V. «)t!.
prMM).L'ëcunumie– M4. thode. ort:an<ci9me.suciologie).
Sociologie. Domaino de la –. 1M.
Sacré. Notiondu –. ~B. Animaux M<'U)odN ot –, tSt. La biolo.
ou impurs, 304. gique, 119.Statistique ot –, ~80.
NoeW/tee.32t. S9S.?5. PMo'ttciM 456. P<yt:hotof;iMindividuette et
dM!i–.2S9.Le–<te'dodicm[. –, t49. "it. La –Mbjectivcet
~tt. Le – hatMitin.~M. MO.SM. la objective. i89(V. Méthode.
i!55.2N~ du construction.iit6 de social, Mt'MtO).
dédicace, !?!: agraire. SM. Sot. L'hommeet lu –. SM. Le – et
S<fMX, 4M. tes s'j<:i')t';s,!)M.
Sa<a< Sï3 sqq. TMofies du –. Solidarité rc(~sentath'e. i59.
M6.TtxSoriesdu fonds de–. MO. sorcier, !t). Le – et tu phitf. 824.
Facteursdiversdu-. M8.tn<to''nea Le et )e médecin, 2tB.
do t'inMrtt sur les –. :.e' Varitt-
Si). Détermination Sorcières. Procf's des –, 4t5.
tiuns dos
du tM.t du –, !'M. Le – do v'M. SoWet conjuration. 239.
SiS. S<<!th<)~«<. cot)tt«escience.4S6. 80-
i!fanc<)eK.tMtinitiunde h –. 3:!0. ciologie .'t –, <80.?6. La – cn-
t)roitet–m. Confusionontfoh mineOe. t58. t<it. La – morate
et la civiio. 4M. da t'ftatia. MO.
p<!n<t)e
Sang. Vertu du !iM. Pratiques Suicide, 943 datM c! prisons. <80.
cnnfttfnimttu–.i! t~tat économique et 480. Sacri.
.SaaMf/f.Phito!0p))i<* ~M. Ofe hnn'ain et –, 4M. Le par
6t8 )<<Oh\OKSMATt~t!i<

vunCMtM'c, 481. Lo – chM )''9 M)M.336.343.


mat<;)ut!<.<M;'hnst')nf~4M. 7'ypMStM'iut<))!itjUfs.i!i3;<?<'om<'
~«c<-MM)ro<. Orttrf –. 3fS. Uroit –. ttti<tUGt.~t.S39;<t'individu"&;
398. d'tn-t.M3.
~Mp~-<H<tOHï.24C ~qq.
t!t«'na<<«-e<. K~Uuu" du –, S38. M«t<t.C()t)('entt'.ttiu)t"<t.t~'
Xut'tttMMMf.'M.Notion des –, !<t. <)<?vctop))U)t)mtt–<i<i.Kityun)M'-
Sj/M<<«;<!<.<.t5t. tttcnt tt<f cottM!) –, MO. Ot-ixiuu
–d.'notrucivitiMtiott.S't&.MiH
Taille. La ft la tttCM,M4. L)t – ~itk-).
et le tnitit'a, S8t. M<'<'ttM(V. fantitff et <t)iatioft).
r«<OMa!jye.a3~S3S.
rM<«meK<.M~. 3W. t'Hf/«t«M</«~?. Act'r<MS!i'i«)'))tt du –.
Tc<fm. SNt. )nt*in)it'tio)t8 Mtath'fs nu. Lu);i<)atinn du –. MO. t~'u-
au –. SM. M8. i!tS.Ztï (V. int.-f. tuti«n du –. tS3. MendieitMut –.
dicti(M)s). Uivision du )))ond'' Ki~i.
.r:tt)).)t!s.–.2tt.S)9. t«<f«t-. Sothm 't'; ta –. 4M. MO.
7'o~m)~<fe. t)ri<:t)UStt)i')n –, ?2. ~M~W~SM.
~<<'Ht~t~. ). –, M2.
Ut-ouf~- –. 2MM.3H). Mt. (iroupM
– <t c)Ms~s. 3)t. M:). L~tt-it )'fM<'<t.<yc,.)')2.
2M. Mythes –. ;!)X. S)i'-n'tttfUt. t'f'Mf~.CuUtUU)'d!')it–.Si!t.
–. i!t: XtS. Sy)<))).<)~s ~0. ~tM«'/<-(i). huoi))' )'. MO. Unx'"<j du
Cctttr.'A –, 2U' i-'Hmtiott –. Ï07. –,S(!0..
9M. Sut'vn ant-<-s –, & Z:M. X?!f M~. OtiKitM'd~–. Mt. As)x'<-t
matt-rio) dc< viOf!) itu tnoy~n dK'
(V.Gruup<Ctm)t.
yo/~tMMf. ~O'i. Ori{fiuMdu –. !!?. MS. t~ur or~aniadion ))")it)<)Uf
X~tor'' t«itK"tUf du –, !*)8. Chun et :!<«'i!tte,j<ii'. t~'ursituatiundtms
u(–n,3:.j'.Anittti.i<m- .'<–. les .nn~ntA Ht~t! MU. Les – t't
2n. Le– in.tividu.-t. ~8. tes froiMdM. !iM. At'ai~tOt'ttt
y<'a<<t/tOM.< ctiu)~)!it)U<;s. 2?t'. poj'u- dfit –, S3S. S<'tt'<'tion f.ft'rmo pttt-
titiMs. 2t3. tt*!t–.Stt5.)tttttt)gri~i"))d<t'')n))-
r<-f<t-Kf<. tM. t98. SM. SÛ3. H~K' ~~t~t;sd)H)<s–.M~ (\C)t):tin'.
tocutnhtti'm '<<h''urcs 't< –. St~ t'oM-~MMf/e.<))j~L<itlJtt t9t.
(V. Dh-bion <ht –).
HtHtJOlUM i~ PtnLOSOP!HE CONTËMPOMINË
Votume~ tn-8, btooh6e, &3 ~f. 76, ?& r 60 et tO &.
RXfHATTDt/ CA7\4~0Gt/Ë
~n)AM-r \'t' MttmtmehM. M. 5 fr. txo~M.tMWtt'M.Mmn-tO~.thtmne. t0(t.
SMttmt d< tegtmt. 9 fut. M (r. ti.tX.'t tUot.'S. tMM. t!<M-<. t~ <f. M
-e<~tt*<mt)«t<maten.<'é<t. 't. J. P*toT.–BdM.<tt<ttetmtt.9t'M. <0 fr.
HxnMf'T'K'<ot:<).Prem. prtnotpm tt'M. tffr. Ct la eraraoe* Mi. !t fr.
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-E~MttdepeMUqM~'M tfr.~ Kttrm <)«. S. t)tt) <t t'âee. eomte tn
–EMat<'e)onUM<)tM.:t'< Ttr.W L<' t Bxtt~L. PMet. d'*)t<). Cemte. 7 fr.
–Det'MM'Uoe.ttf' &'r. –1< ttieMitt <t la Mt«M< des otom«. 5 fr.
)'Af<. J.tStfr Ctx'" Uae't". t* *it. tr Cxt'wf. ta BMttete de la tohen <)t<of. s ft
ja
t&tnrt* pMt M KttmX < H. T<M. 3'M t f)..M
mtMXottteetott.
TH. tttxoT. t)ir<«'< pnye))c)t)t«tXt. ~ft.M Ht teh dl t'tmtMtOH. <' dd. t n- M
Lap'yeM<)))ttMtMMt<mte)tfp. ?~~ t'epxMttten ~atw*M< M
Ht p)yc)te)eo<< )'))«aand< eenMx'p. fr. t.'eftttfee *t )t <M)t. *)' <)!(
<tM ttnUttMato. f.' M. 1 fr. M – R)fet<'<e<tt <M)t<mt<M. < )6 M
Ptyeheteote
-t'Et')tMtion<)M)'Mw~ n. mOKmr. T)-<tt<tfern).Me)tt.!«<). t ff M
L'tmt'otMtteB eftatrttt. <' < 5 fr. tt teetetaett a n-. W
tteMmtox*
<tM sentiments. 9 f' M
– ttt )eo)at< S<t.t.KM<«'ef)<.t<)tt*<m<)'<t~a'tf.
A.F<«~L. U)X)-tt<t<t<te)-mtat«mt. f'- ta pMotopMe dt Beaot~tr. ? t- M
SjftttmM <'<)mtM)eeMt*attotahta.~(r..t 0 V. XMnf'.Kt't" – De t'tfMtf. t* M. S tr.
– t)er*'t.i'rtettMatea.)'y"' R. MtMT<m. NtMtM d'Uttttt* <'e la
t.'M«ttt <tt)6t!<<tap~<t)qoe. <'M. ttMeMttMt.T'e~ t~)
L'~)))<. dM MtM-foreM t h. Ht t) '.m))Tt:'«tMttm.–ttMMr<H)ft()))<)' )" 1.,
Pt)reho)e!))o dmM<<tere<)t. ? *-))_ X'tr. – Ntoh tetne pomM)'. a fr. tjt
et Ctnmttft. ?* M.? fr. Ton~AC.- t.'tOae.dtOMBthMntt.
Temptrenxet ~M. t
Le nteMTtment pettM~tM. ? M A <f.
– Mtn't ttMmt.
f ~d. t'. M
K )W«mM<tt MteMttt. n. t.t Bw. F*ytM.dt tttM. t'M.fr. m
du 'r. M
F~ch<))o)))< ptMptt trenttttB. tUnx. – De << totthtdt dMt la )«MtM'e<<'
m rraMt au peMt de Ttte )nen't 'M
fr. des Mathatxt*.
)~atMt p~eh. d<t p<opt« <OMp- M tr. –L'timMoteoneH'tt Xt*
t)t<)t<MtM tt )')*M<)<mM. 5
nft.).*T. !tM«oMM <n«t<«)t
-!<)MMf*BM)''t&H)t Tfr.M
ttAX~KOt'M. -t'ht))e<M**d<t<temM ?trM'
BA~b~<a«tM.et)a<.e' tOh.
t.j)ux")!. – m«t<)Mtm <t éw)at)ee. '"i- 'M
tm Mm<t t-MtUtettMt..<* M". 10 Ir. 3 ff. W
r. Bnm).<. t« M<M <e<t)MMt.
tM <m<)Uee* <t )< *e<«Mt. t; 'M'
OttMt*. Mottmt et la W<?
t'mptit et tt «"P* 4' ddit. – ttyehtt. de <ttm< MfM'Mpe<)t)~'tM.
$0 'f. 11*.
tt MtOMt de rMMtUta. 6' Mit.
n XMtBt'.– t~ mttittdt M)m<U(h)H< <tt
t..ton. Ct'Mrf f < M t.
5' M. ? 'r. 50 ntbMre tHMndft.
-MtnoepOttM" ttmttapb. t
XttnHTnx –BMMXttMdttt'~h'eht*.
QMMB.-Mera)tm<)'~eemttmp.R'M_f.i; -tM.ttMM.dMpteMnttt<tt')M 'M
preM. de t'<XM'«"< < M
tr. tt ))<)tM«))«ntf«. <"
MwtM ')?)' eM~tMen et MneUM.
'<!m.)t!)):. ta t<M))t ert)B)M))t. f M
t'art ao petet d* Mt Mate). e< M. 5 fr. Snmtt –tte'tMttxtdttttm~txetM. !t ts
– Mrtftttè et <d<M<Men.!)* Mit. 'r t
'r. M t~fthe' dt t'Mttt. M.
Mr~ d. )' S t'.
M't. 0'M. !i fr. te mteantomt dtt tn«)t)tM.
M. !~t..<m.–StMM<tttMM'te.
«<"?)<! t<t.&fr. )<«Tt!xettM.–).m«n)Mt<t<!t)<t MmMKts''
Sct)M<!t<MAttm.–)~t«M
ji t.en*<tT~c -t'')))tt<d'm'rttM'<'«))t.7'M
Prtndpt de la rftt<mtt.tt)<HM))tt. – t<i« XmKM a M
teme'&tMWmtmtMtè. e' an.). Mfr. m dt) a'))))M)Mtb)*M.
tff M f)M"th' PMhM) *M't<M"Xtttt.<!4, tt''
~Met.9Mi.h~. -ttp<mh<<h)M.e*t.Mt
M 'r' tt~tM. dM t«a<Me)t'Mt MiMttt 'f. ?
– NedM Mt fO)M))M
tt TtM. f' M t~)t! -t~)to))o"<')a')mtM. 7~
– Bamt Mt
9 W'r. \At)M'.<Mt.-tM)'Mm))h)t' ~thtt.
WM~ fMOmXxte ptytt'
Mit.M nt.ittx'"mn. – te MMotee da tMo. 1"
a~NOMU'. httHet)M)oe«
S 'r. M MMMtM. f ff. M
KtxptnfMex <eeh<M<.
tr. w~"t). – Went )* pe<<t)*<Mt* «hMt<t M'
P. f)M))t*tt. t.'<ttMt. <a nMMMtMt.
MtoMon)'. t M
– t~ b«HtM MMeMettC M rr.
Ttxtm: – t.'OMtt
f. P*ot.xjn< – PmM'iM mente)* «' fr.
<Mt. 1 tr. M nu-r f~e'-etooto «h*'<t'. et nnthot.
twftme(t)oaM ttMpttts fr. M
t- M. S <r. «~.T~«. thn«M')M«'tt't«0~.
– te* ettTxe~)'
6 ft. ~fnw<"t.–tMMmtt<m))t*ttt' S~.
– 1M meMOt~M da MMtMM
)~M«MMdameB<)tMa*tN<. '!<r.M SttXT-P* 'moittt )aMW*a'
'M". Tr. M t.fBtf. – PM«he'<"t)' Mt)0"))tttt. a fr ?*
Ptmnc.'tXKr.- t'M~m.p*teh.
M. BM't«Mt. -tMtrt t'\t.<w. -X-.tthMt ~M" A m' ,<
ttt«tmt)M.3'A'fr. -M.Ht r.
-eem'tmttnmM.dttaM~~net. Str.M V.)!n<)r)).wf~tM<')K)
*<" 'W '*<MNTT C<<Mit"e)tr')'th'Mtt. t fr W
f«.M!<. <mM'4tpMttMpM))"e M
5 fi. Fnm)t)(!)«!. – Th~rtMWfWM'x. 'r
)00t. t.). ·r.
~r' fnoMOtx:. – 9xno<)t)«tteM ~AftfC t'<r« n*fttt~.
0))'
'"r. M t.<m MttK. – M<r ln
t*M)!t<M)t<<et )' < ''t «*
t.. ?<)<)< te er'm et h pttttt. H' M t" 'tctttt. Lo *<)<tn "h" t'hMm«.
-taet<m)mMM)"H<me. !f. Ht;Y'.«<<- timt't'hm ''n )~<m<
Le e~mt «t )< «t)etd<t tM<*0«"t<. tt fr. \)ttn<. – M MMexmtttt httnt<t)M.
nn«.)K«. MmmMthtpMt.dtafMtMr't 'r. (V«)!!<T)t«. – tn )mo<eh«))t9tnMt<)M. 3 fr
~~Mc~w. – tM )a)«m MOre MtttMo R<!t<)tM" – t~ *<* et'wnoeXe. s 'r
hxmetam. 3' Mit. <" (r H<MHT.–Mt«tn()enda)ft<e<ettheM<)ae.
t.t«M)')))M''«)t'~aet<M«ee<tn)M !'ff. a<'t.).v t'nut.xoMMf. Ut *)-«)< Mtttt*" Mte"
f'-
ta jtt!ttte< et rotpftt~en de ln vie. t fr. M FtMOt.
Ut!t[Mt:tM. m*MtBd<ttMMMtoeM Tr M 'MMCtMT. H4«t XM'tUaKt.
te tMr4)Mf)t<tet tetM T~
– to Mhtdt. *t'"h ~«tt'xnn' fr. M t-)'
t'MBte <t<Mtt. Années tM~M. t«T M. t! t'm.t, --La ««Meatt <ttm)ne)te.

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