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Chapitre 2 :

L’utilité des NTIC dans le cabinet

d’expert comptable
PARTIE EMPIRIQUE
PARTIE THEORIQUE
INTRODUCTION GENERALE
Depuis quelques décennies, le rythme des innovations n’a cessé
d’évoluer surtout dans le domaine informatique, ainsi on a assisté à une
apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication
(NTIC).
«
Ces nouvelles technologies regroupent l’ensemble des technologies
informatiques et de télécommunication permettant le traitement et l’échange
d’informations et la communication construite autour de l’ordinateur et du
téléphone »1.

Face à ce nouveau contexte, les entreprises ne peuvent plus ignorer le


phénomène de l’informatisation qui est devenue malgré sa complexité, un
souci primordial pour bâtir une économie moderne basée sur des outils
informatiques évolués.

Toutefois, les experts comptables en tant que partenaires privilégiés de


l’entreprise doivent prendre en compte ces changements technologiques.

Notamment la profession comptable qui se trouve au cœur de l’activité


économique ne pourrait rester à l’écart d’une telle révolution. Son avenir
dépendra même de l’importance accordée par les professionnels à cette
mutation. Donc, toute la profession doit réagir en temps opportun et être en
mesure de sauvegarder voire d’améliorer sa position sur le marché et maintenir
son statut privilégié.

Pour le président de l’établissement financier Europe Finance et Industrie


«
Il faut que les experts comptable maîtrisent ces nouvelles technologies et les
nouveaux métiers liés à elles, sinon ils seront coupés du réel ».2

1 «
Yaich, A., La profession comptable et les technologies de l’information et de la
communication », RCF N° 53, 3ème trimestre 2001, p.17
2
Propos recueillis par Gressier Tora, N., www.ambition2010.Com.
D’où, les nouvelles technologies de l’information et de la communication
(NTIC) ont un impact significatif sur les missions de l’expert comptable, ce qui
se traduit par le remodelage de ses missions traditionnelles ainsi qu’une
apparition de nouvelles missions liées à cette révolution informatique.

Mais la question qui se pose dans ce contexte, ces nouvelles technologies


de l’information et de la communication vont-elles permettre de faciliter à
l’expert comptable l’exécution de ses missions ou bien est-ce qu’elles vont
constituer une entrave vue leur complexité ?

La question qui se pose alors est de savoir : Quel est l’impact des

NTIC sur la mission de l’expert comptable ?

Ainsi, l’hypothèse générale qu’on va retenir dans notre travail est que les
NTIC affectent les experts comptables dans leur travail et dans leurs missions.

Pour tenter de répondre à cette problématique et pour vérifier notre hypothèse


de base, nous avons organisé notre étude en deux parties :

Dans une première partie on rassemble les fondements théoriques du concept


NTIC et son impact sur les missions de l’expert comptable.

Pour agir, nous allons les regrouper dans deux chapitres :

Le premier chapitre sera consacré à l’étude des notions de NTIC et missions


de l’expert comptable ; et ceci à travers :

Une 1ère section réservée pour la définition et l’analyse des NTIC vu


l’importance de ce concept, et une 2ème section consacrée à l’identification
des missions de l’expert comptable.

Tandis que le deuxième chapitre traite la relation entre les NTIC et les
missions de l’expert comptable ; et ceci à travers :

Une 1ère section où on va présenter l’utilité du site Internet du cabinet.

Une 2ème section réservée à l’étude du e-travail.

Et une 3ème section traite l’impact des NTIC sur les misions de l’expert
comptable.
La deuxième partie sera consacrée à l’analyse empirique, en ce qui
concerne la méthodologie poursuivie ainsi que les résultats statistiques
dégagées et leur interprétation.
CHAPITRE 1 :

Généralités sur les nouvelles

technologies de l’information et de la

communication et sur les misions de

l’expert comptable
L’apparition des NTIC les a rendues fondamentales dans toutes relations
entre l’organisation et son environnement, ce qui lui permet d’être plus
performante et plus créative en améliorant la communication interpersonnelle,
inter et intra groupe. D’où, il parait évident que ces technologies aurait un
impact considérable sur les misions des experts comptables comme étant les
conseillers et les partenaires immédiats de l’organisation.

Il s’avère donc inévitable de donner une idée sur les nouvelles technologies
dans une première section et de présenter les principales missions de l’expert
comptable dans une seconde section.

Section I : Les nouvelles technologies de l’information et de la


communication ( NTIC)

La révolution technologique dans les dernières décennies s’est traduite


essentiellement par l’apparition de nouveaux outils informatiques qui
permettent d’assurer diverses fonctions.

I. Les composantes des NTIC :

1. Internet :

a. Aperçu historique :
L’Internet peut se définir comme étant un réseau d’ordinateurs
interconnectés appartenant à des ensembles, sous ensembles, sociétés ou même
à des particuliers3qui leur permettent de communiquer entre eux.

Historiquement, l’Internet a été développé en 1969 pour les scientifiques


de la recherche militaire et les laboratoires de la défense comme réseaux
informatiques qui pourraient suivre à une attaque nucléaire. Quelques années
plus tard, les spécialistes en la matière se sont rendus compte que son
exploitation dans le monde des affaires aurait un impact significatif sur les
économies à l’échelle mondial.

En effet, l’utilisation de l’Internet comme une technologie avancée tend


de plus en plus à évoluer et à rendre une multitude de services tant aux
gestionnaires, aux sociétés qu’aux particuliers.

b. Les services Internet :

En se connectant à Internet via un réseau, on peut bénéficier des


services suivants :

La consultation des pages Web :

C’est le service le plus couramment utilisé et ce qui consiste à


exploiter l’Internet pour recueillir des informations de différents
types (textes, images,…).

Le courrier électrique (e- mail) :

Par le biais d’Internet, il est possible d’envoyer ou de recevoir


une information sous forme de message. Ce service paraît utile dans
la mesure où il constitue un outil efficace et efficient de
communication.

3
Arnaud, E., Solman, R., Les NTIC et l’entreprise, 1996, p.p 50-51
Les forums électroniques de discussions :

Ils regroupent les centres de discussions entre un ensemble des


spécialistes dans un domaine précis, ce qui permet de répondre à
des questions posées sur des sujets d’actualité généralement
discutés dans le cadre d’un débat organisé.

Ce service n’est pas suffisamment exploité en Tunisie, mais il


est en train de se développer graduellement.

Le téléchargement des fichiers :

Consiste à transférer le résultat d’une recharge (des logiciels


gratuits, des fichiers…) sur le disque dur de l’ordinateur pour une
utilisation ultérieure hors connexion.

Toutefois, les services Internet sont plus étendus mais on s’est


limité à l’étude des principaux services précités.

2. Intranet :

Le terme Intranet a vu sa première apparition en 1995. Il n’avait


jusqu’aujourd’hui une définition claire et officielle, mais les chercheurs en la
matière (Godener Armelle, Ganthier Besorcier et autres) l’ont considéré
comme étant un Internet à utilisation interne et privé au sein d’une même
entreprise, ce qui permet une communication facile entre ses unités.

Cette technologie offre également les mêmes fonctions fournies par


Internet à condition qu’elles soient internes, c’est à dire à l’intérieur de
l’organisation.

3. Extranet :
Par analogie à l’Intranet dont le réseau couvre uniquement l’entreprise
l’Extranet permet d’étendre ce réseau aux membres de cette dernière (les client,
les fournisseurs, ses succursales, ou ses filiales,…).

Par exemple, les clients d’une banque peuvent se connecter depuis leurs
domiciles par l’intermédiaire d’un micro-ordinateur pour consulter et procéder
à des opérations sur leurs comptes.

4. EDI (Echange de Données Informatisées) :

L’EDI est définie comme étant « l’échange entre systèmes informatisés,

par voie électronique, de données structurées, organisées en messages


normalisées » 4.

Cette technologie peut être utilisée dans plusieurs domaines, comme par
exemples : la transmission des commandes, des avis de réceptions, des
factures, des informations financières, des paiements, ainsi que déclarations
sociales et fiscales.

En Tunisie, l’EDI s’est développé surtout après les décisions du Conseil


Supérieur du Commerce Extérieur, le 12 Juillet 1997, qui visaient la création
d’un guichet virtuel permettant aux opérateurs l’accomplissement des
procédures de commerce extérieur sans être obligés de quitter les locaux de
l’entreprise.

5. Gestion électronique des documents (GED) :

La GED est définie comme étant « une technique permettant la gestion et


le traitement informatisé et électronique des documents de toutes natures pour
des fins de stockage sur des supports électroniques, par exemple, disquettes,
CD, disque dur, etc. »5

4
http://www.procomptable.com/papier-recherche/impact-ntic.html.
5
Cours « système d’information », Mohamed Louadi, ISG. Tunis, 2003, page 14 (partie 4).
Cette technologie vise plusieurs objectifs liés à la résolution des problèmes
de gestion, de stockage et de traitement des supports papiers qui contiennent
des informations utiles et nécessaires pour les différents intervenants.

En effet, elle permet de diminuer la manipulation des documents, ainsi que le


suivi et l’actualisation faciles et permanents des informations. Cette technique
permet également de structurer les données portées sur des supports
numériques, ce qui rend facile l’accès à l’information d’où la réalisation des
gains en terme de coûts, de temps et de qualité.

6. Logiciels et progiciels :

a. Le logiciel :

C’est l’ensemble des programmes qui assurent le traitement de données


par le matériel informatique pour satisfaire les besoins informatiques des
utilisateurs6.

Toutefois, on peut classer les logiciels en deux grandes catégories :

Les logiciels de
bases : ce sont des programme permettant le contrôle de
fonctionnement de l’ordinateur (maintenance des fichiers sur le disque
dur, gestion de l’écran, etc.).

Exemples :

* Les antivirus (Norton….)

* Systèmes d’exploitation (MSDOS, Linux, …).

Les logiciels
d’applications : représentés par l’ensemble des programmes prises en
charge par ordinateur pour accomplir une tâche, une activité où une

6
Cours « systèmes d’information », Mohamed Louadi, ISG. Tunis, 2003, page 10 (partie 3).
application particulière afin d’assurer le traitement d’information requis
par l’utilisateur7.

Ces programmes permettent le traitement de textes, la gestion des


bases de données, ainsi que d’autres tâches spécifiques telles que la
comptabilité, la paie…etc.

Exemples :

* Traitement de textes : Word, Word Perfect….

* Gestion des bases de données : Quatrième dimension…

* Autres tâches : Saari, Ciel (Comptabilité)…

b. Les progiciels :

Un progiciel « est un ensemble complet et documenté de programmes


conçus pour être fournis à plusieurs utilisateurs »8 .

Donc, le progiciel assure une diffusion élargie que le logiciel. Il doit répondre
en plus des applications standards, aux différents besoins spécifiques de
l’utilisateur.

La première évolution connue dans ce cadre concerne le passage d’un


système d’exploitation MSDOS (logiciel de bases) à celui de Windows qui a
permis d’offrir une gamme plus élargie de services, ainsi qu’une convivialité
au niveau de sa conception.

7. Groupware et le Workflow :

a. Work-flow:

C’est un outil de groupe qui s’intéresse essentiellement aux processus


administratifs. Il permet également la décomposition de ces processus en
tâches et affecter chacune à un acteur selon les règles de décision en vigueur9.
7
Cours « système d’information », source déjà citée.
8
http://www.imprimerie.outine.com/rxerpert/qpoo/texte-progiciel.html.
9
El Hatmi Hajera, « Impact des NTIC sur le domaine d’ourdit financier », mémoire de
maîtrise ISG 2002.
Cet outil vise l’automatisation des processus de l’entreprise par le suivi d’une
séquence de tâches à finalité commune.

Pour cela, elle fait intervenir plusieurs acteurs, plusieurs documents, ainsi
qu’un ensemble de circuits prédéterminés. Il s’agit donc d’un système qui
permet la gestion électronique des processus qui consiste en l’affectation, la
circulation, le traitement, et le contrôle de l’état d’avancement des travaux
essentiellement administratifs10.

Cette technique présente l’avantage qu’elle améliore l’efficacité des processus


par l’élimination des activités unitiles.

b. GroupWare :

Selon l’Agence Nationale pour l’Amélioration des Conditions de Travail,


le GroupWare recouvre les architectures matérielles et logicielles permettant à
un groupe de personnes dans l’entreprise de travailler en commun, tout en étant
éventuellement distantes11.

Cette technique est connue comme un outil de travail coopératif qui


permet d’assister les membres d’un groupe dans leurs tâches. C’est un
ensemble de logiciels conçus pour :

 Communiquer (messageries et les réunions à distances).

 Coopérer (élaboration collective des documents).

 Coordonner (plannings électroniques).

 Collaborer (grâce aux bases d’informations).

L’avantage de cette technologie réside dans le fait de mise en commun des


connaissances et de savoir faire.

Toutefois, les technologies précédemment étudiés ne sont pas exhaustives,


mais on s’est limité aux seules qui nous paraient fondamentales.

10
Cours « système d’information », source déjà citée.
11
http ://www.magetic.fr/home.nsf/profes/groupware.html.
Ces technologies remplissent diverses fonctions dont leur analyse faisait
l’objet de paragraphe suivant.

II. Les Fonctions des NTIC :

La multiplicité des services offerts grâce à l’apparition des nouvelles


technologies de l’information et de la communication (NTIC) incite les
entreprises à profiter des opportunités qui leurs sont offertes pour assurer leur
pilotage et leur contrôle.

En effet, les fonctions remplies par les NTIC peuvent se résumer dans
quatre catégories à savoir : la conversion, le stockage, le traitement et la
communication.

1. La conversion :

Grâce aux nouvelles technologies l’entreprise peut convertir


l’information d’une forme à une autre. Par exemple en intégrant le modem, on
peut convertir un message de sa forme binaire (0 et 1) en une forme analogique
lisible dès son arrivé sur le système de destinataire.

2. Le stockage :

L’information peut être stockée sous diverses formes (textes, images,


données statistiques…) et sur divers supports (papier ou supports magnétiques)
ce qui permet une meilleure préservation des données ainsi qu’un accès facile
aux documents recherchés.

3. Le traitement :

Cette fonction consiste essentiellement dans la manipulation des textes et


des données structurées. Elle permet aussi à apporter des modifications sur les
informations transformées et sauvegardées sous un format électronique, par
exemple utilisation de logiciels de lecture des textes.
4. La communication :

Qui consiste à transmettre des informations d’un lieu à un autre soit sous
forme de textes visuelle, audio, ….

Par exemple, grâce à Internet, on peut transmettre et se faire


communiquer des fichiers contenant des textes ou des images. Ainsi, par
l’institution des forums de discussion, la fonction de la communication s’est
développée davantage et a bénéficié aux différents utilisateurs des nouvelles
technologies en ayant accès à ces forums leur permettant de profiter de
nouvelles idées.

Section II : Les missions de l’expert comptable

Incontestablement, les missions de l’expert comptable ne se limitent


pas dans l’analyse des chiffres, elles tendent également à couvrir le domaine du
conseil qui consiste à le considérer comme un conseiller permanent et
privilégié du chef d’entreprise. Mais son rôle ne s’arrête pas seulement au
niveau de l’entreprise, il s’étend également vers les associations, les
professions libérales et les particuliers12.

I- Dans l’entreprise :

A la demande du chef de l’entreprise, l’expert comptable intervient


notamment dans divers domaines, à savoir la comptabilité, la gestion, les
obligations légales, l’audit, ainsi que l’informatisation de l’entreprise.
Il apporte également des réponses ponctuelles et adaptés aux différents
évènements rencontrés par l’entreprise.

1-La comptabilité de l’entreprise :


L’expert comptable doit veiller à la mise en place d’une comptabilité
adaptée à l’entreprise, ainsi que sa tenue et sa surveillance. Il intervient

12
http : //www.oect.org.tn/.
notamment pour établir une situation intermédiaire et la révision des
comptabilités informatisées afin d’assurer le respect des règles comptables et
de gestion aussi bien que la sécurité des systèmes informatiques. En plus, il a
pour mission la mise en place d’une comptabilité analytique permettant un
meilleur contrôle des coûts.

2-La gestion de l’entreprise :


L’expert comptable joue un rôle fondamental dans le conseil en gestion
et qui se manifeste essentiellement par l’assistance à la création de l’entreprise,
à la réalisation des projets d’investissement ainsi que par le contrôle budgétaire
et l’établissement des tableaux de bord.
Il donne également des conseils en matière de gestion financière grâce à son
assistance à la gestion de trésorerie et par la recherche des moyens de
financement dans le cadre des relations entretenues avec les organismes
bancaires et de crédit.
Il intervient notamment dans la gestion de l’actif humain de l’entreprise par
la planification des formations et l’aide de l’entreprise en matière de
recrutement.
Aussi, le chef de l’entreprise a recours à l’expert comptable pour l’évaluation
de l’entreprise dans le cadre de cessions, partages, etc.

3-Obligations légales de l’entreprise :


En matière juridique, l’expert comptable peut donner des consultations
qui relèvent de son activité principale et qui constituent l’accessoire de sa
prestation fournie.
Son domaine d’intervention s’étend au droit du travail et gestion sociale par
l’établissement des bulletins de paie et des déclarations sociales de l’entreprise
ainsi que par l’assistance à la gestion du personnel.
Il peut également, dans le cadre du droit fiscal, intervenir pour établir toutes
les déclarations fiscales de l’entreprise, ainsi que son assistances en cas de
contrôle ou de contentieux. Toutefois, il doit conseiller ses clients dans la
recherche des meilleures solutions en matière fiscale.
Il peut en plus intervenir dans le choix de la forme juridique de l’entreprise,
ainsi que le respect des formalités de constitution et d’augmentation de capital.

4-L’audit de l’entreprise :

A l’exception de l’audit légal, réservé par la loi aux commissaires aux


comptes, l’expert comptable peut intervenir dans de nombreux domaines pour
effectuer un audit à savoir l’audit des comptes, l’audit des systèmes
informatiques, l’audit fiscal … etc.

5-L’informatisation de l’entreprise :
En plus de ses missions classiques dans l’entreprise, l’expert comptable
apporte son conseil dans la mise en place des systèmes informatiques de
gestion pour l’assistance au choix des logiciels d’étude des programmes les
plus adoptés à l’entreprise.

II. Dans le secteur associatif :

L’expert comptable intervient également pour effectuer et organiser les


travaux comptables et administratifs, en leurs apportant les solutions les plus
adéquates. Il veille notamment à mettre en place les documents et les
procédures de contrôles internes ainsi que l’organisation d’une comptabilité
analytique qui leurs permet un meilleur suivi du processus budgétaire
d’investissement et de trésorerie de l’association. En plus, il arrête les comptes
de l’exercice en vue de les présenter aux organes délibérants (les conseils, les
assemblées).
Toutefois, la présentation des comptes déjà arrêtées ainsi que leur
commentaire dépendront de la nature des destinataires auxquels l’expert
comptable est appelé à répondre à leurs attentes en apportant une assistance
pour la préparation des états administratifs et comptables ainsi que
l’élaboration des rapports annuels qui serviront aux différents organismes
financeurs et de contrôle.
Il peut de même intervenir pour effectuer des missions d’audit au sein de
l’association, ce qui permet de mieux refléter la transparence des comptes aux
différents utilisateurs des états comptables.

Aussi, l’expert comptable est appelé à définir les obligations de l’association


pour l’examen contenu et minutieux de son domaine d’action, cela permet de
garantir le respect de son statut en qualité d’association.

III. Les professions libérales :

Les professions libérales constituent un secteur d’activité présentant de


nombreux spécificités, tant sur le plan juridique que sur les plans comptable et
fiscal.
L’intervention de l’expert comptable dans ce secteur paraît utile par
l’assistance du libéral tout au long de sa vie professionnelle
Il assiste le chef de l’entreprise (membre de la profession libérale) pour le
respect de ses obligations comptables telles que l’établissement et la
présentation des comptes annuels, l’élaboration du tableaux de variation de
trésorerie, ainsi que la tenue des registres légaux (livres comptables, journaux).
Aussi, l’expert comptable intervient pour assurer au libéral le respect de ses
obligations en matière fiscal telles que l’établissement des déclarations (TVA,
acompte prévisionnel, taxe professionnelle … etc.), ainsi que l’assistance lors
d’un contrôle fiscal.
Ainsi, il doit veiller à garantir aux membres de la profession le respect des
obligations sociales telles que l’établissement des bulletins de paie et des
déclarations sociales ainsi, que leur assistance auprès des organismes sociaux
(CNSS).

Toutefois, les professionnels libéraux peuvent recourir aux experts


comptables pour mieux gérer leur patrimoine et bénéficier de ses conseils en
matière fiscal (par le choix du régime le plus avantageux), ainsi qu’en matière
informatique (par le choix des systèmes informatiques adéquats).
La rapidité avec laquelle se propage les NTIC offre à leurs utilisateurs
diverses fonctions. Ainsi, par la découverte de ces nouvelles technologies et
surtout Internet, la communication des experts comptables avec leurs clients
parait plus aisée. Aussi, l’organisation du travail se basant plus sur des outils
informatiques permet de mieux gérer le temps de travail.
nous nous proposons d’étudier dans ce chapitre les principales fonctions que
remplies les NTIC dans les cabinets d’expertise comptable.

Section I : La communication
Cette fonction est offerte essentiellement grâce à l’utilisation des sites
Internet qui permet à l’expert comptable de faciliter sa communication avec ses
clients et par voie de conséquence leur fidélisation.

I. l’utilité de site Internet dans le cabinet

1- Le site est un moyen de communication avec le client


Les relations classiques entre l’entreprise et son expert comptable
peuvent être considérées comme étant ambiguës pour les deux parties. En effet,
le chef de l’entreprise semble être dessaisi de ses données économiques qui lui
semblent confidentielles, de sa part l’expert comptable ne peut lui faire profiter
de tout son savoir. D’où les contacts entre les deux parties restent limités et
périodiques.
A l’instar de l’apparition de site Internet au sein du cabinet, la
communication de l’expert comptable avec ses clients est devenue très facile.
Grâce à cette technologie, le professionnel comptable s’adresse aux clients de
son cabinet et a la possibilité de transmettre à travers le Web toute information
qu’il juge utile et nécessaire. Il peut de même présenter des défis ou proposer
des consultations à distance à sa clientèle.

L’Internet a permis aussi la genèse d’un nouveau outil facilitant la


communication qui est le courrier électronique. Elle est devenue aujourd’hui
un moyen de plus en plus répondu et même indispensable. En effet, son
utilisation permet la circulation de l’information (fichiers de comptabilité,
tableaux de bords, etc.), entre le cabinet et la société cliente en temps réel.
Il est donc impératif aux experts comptables de suivre l’évolution des
technologies afin de répondre aux besoins croissants de leur clientèle surtout en
matière d’informations pertinentes et efficaces ce qui permet de les attirer et de
mieux les fidéliser.

2- Le site est un moyen de promotion pour le cabinet


Le site Internet du cabinet a un intérêt promotionnel incontestablement
et donne, même au plus petit, la possibilité de mieux connaître ses spécificités
et ses différences .12

Le site Web constitue donc un outil de promotion dans la mesure où il


permet aux professionnels de se faire connaître. Ainsi, il offre la possibilité aux
experts de décrire leur expérience et l’ensemble des services rendus aux clients.
De même l’existence du site ainsi que la commodité de son utilisation
permettent dans une grande mesure de refléter un professionnalisme et une
valorisation des membres du cabinet. Il reflète également, le degré
d’innovation qui leur caractérise.

Toutefois, le site Web comme outil de promotion efficace reste fonction des
informations fournies sur ce site, sa mise à jour périodique et surtout le respect
des règles d’éthiques qui interdisent au professionnel de diffuser des
informations fausses et trompeuses.

Dans un contexte de concurrence entre les cabinets, l’utilisation du site Web


paraît indispensable pour diffuser les différents services rendus par le cabinet
ainsi que de les compétences majeurs qui distinguent ses membres.
12
Cabuzal, J., IFEC, comptabilité et économie, N° 213, décembre 2000, p. 29
« En visitant les sites des grands cabinets mondiaux, on remarque qu’ils
accordent une grande importance à la présentation de leurs services, et aux plus
qu’ils peuvent apporter à leurs clients. Ils proposent également plusieurs
informations qui peuvent être utiles aux visiteurs d’une façon générale ainsi
que des informations destinées aux clients mais généralement en accès
protégé ».13

Section 2 : Le e- travail
La pénétration ainsi que le développement des NTIC a touché
l’organisation du travail dans le cabinet grâce à l’apparition du e-travail qui est
un nouveau mode de travail résultant des NTIC, et en particulier l’Internet, qui
consiste à effectuer toute les tâches sans être obligé de se déplacer au cabinet.
D’où, l’expert comptable et ses collaborateurs peuvent échanger entre eux leur
travail et les fichiers de donnés, sans contrainte de temps, ni d’espace.
En effet, le e-travail présente un intérêt pour le chef de cabinet dans le
mesure où il permet une meilleure gestion du temps de travail, des conditions
favorables pour le personnel, comme il permet aussi la réduction du coût de
mission.

1- Le e-travail comme moyen de gestion du temps de travail :


Ce mode de travail permet aux professionnels de travailler dans des
conditions plus flexibles et plus souples du fait qu’il minimise les
déplacements et par voie de conséquence une meilleure maîtrise du temps.
Le e-travail permet également d’exercer son activité à domicile ou a
n’importe quel lieu. Prenons par exemple la période de préparation des bilans,
pendant laquelle le chef du cabinet ainsi que ses collaborateurs sont parfois
obligés de rester de longues durées dans le cabinet, mais actuellement grâce à
cette technologie, ils peuvent travailler sur les mêmes dossiers toute en restant
à leur domicile à condition de pouvoir se connecter. Ainsi, le chef du cabinet a
la possibilité de contrôler le travail des collaborateurs, en utilisant des logiciels
d’accès à l’ordinateur des collaborateurs.14

13
Les TIC, un défi à relever, par Claude Gobes, IFEC, Economie et comptabilité n° 213,
décembre 2000
14
http://www.procomptable.com/papier.recherche/ impact –ntic.html
2- Le e-travail comme un moyen d’amélioration des conditions de
travail des personnels.
Le déplacement sur les lieux de travail, peut présenter pour certains une
contrainte majeurs vu les difficultés qu’ils rencontrent. En effet, le
développement de e-travail a permis de résoudre le problème tout en offrant
aux experts comptables la possibilité de garder les employés du cabinet qui
désirent rester à leur domicile pour différentes raisons. De ce fait, le cabinet
peut économiser les frais de recrutement de nouveaux employés.
Ainsi, le travail à domicile permet d’avantager le cabinet en terme de qualité
de services rendu de fait qu’il constitue une source de motivation et offre des
conditions favorables à l’employé pour augmenter sa productivité.

3- Le e- travail outil de minimisation du coût de mission :


L’amélioration de la productivité des collaborateurs qui bénéficie des
meilleures conditions de travail tout en restant à domicile, permet dans une
large mesure de réduire les coûts de misions. Cela se manifeste par la baisse
des coûts liés à la formation de nouveaux employées ainsi qu’une économie es
frais de transport et de déplacement des professionnels et conduit par voie de
conséquence une meilleure gestion de l’effort physique des employés de
cabinet.
Toutefois, la mise en place ainsi que l’utilisation efficace de cette
technologie restent consacrés par les pays développés comme les Etats-Unis, le
Canada et les pays européens.

III. Le dépôt de déclaration par Internet (EDI) :


L’EDI (Echange des données informatisées) comme nouvelle
technologie offre aux cabinets d’expertise comptable l’option de dépôt
électronique des déclarations comme une fonction majeure. Elle permet de
dématérialiser les déclarations fiscales et sociales qui peuvent être effectués par
voie électronique, d’où l’appellation « télé procédure ».
Cette technologie offre aux membres du cabinet deux solutions pour télé-
déclarer :15

La procédure EFI (Echange de formulaires informatisés) : qui


consiste à mettre à la disposition de cabinet des formulaires via un
réseau Internet ce qui permet de minimiser les flux de papiers ainsi
qu’une rapidité au niveau de dépôt de déclaration.

La procédure EDI : qui complète la procédure précitée et qui présente


l’utilité de pouvoir transmettre les déclarations des clients du cabinet
par voie électronique sans être obligé de se déplacer aux organismes
concernés. Cette procédure concerne essentiellement le dépôt de
déclarations fiscales.

En offrant une gamme élargie de services, les nouvelles technologies ont des
effets considérables sur les missions traditionnelles des experts comptables.
Toutefois, l’apparition de nouvelles missions paraît évident dans ce contexte
caractérisé par une transition technologique importante.

15
Makram Yaïch, « L’impact des NTIC sur la profession comptable » ,mémoire de maîtrise,
ESC Sfax 2001, p. 12

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