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Projet de loi

Urgence covid-19
N° 48
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Défavorable
AMENDEMENT G Défavorable
présenté par Rejeté

Mme ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 5

Alinéa 11, première phrase et alinéa 16


Après les mots :
pris sur le rapport du ministre chargé de la santé
insérer les mots :
, après consultation des organisations représentatives du personnel
Objet
La déclaration d’état d’urgence sanitaire est prise sur le rapport du ministre chargé de la santé,
il importe d’associer dès cette étape les organisations syndicales.
Le dialogue social n’est pas contraire à l’urgence des prises de décision, au contraire en
associant et en consultant les organisations syndicales une dynamique collective peut être
mise en place ensuite.
L’avis des représentantes et des représentants du personnel doit être considéré comme un
écrou essentiel dans la mise en œuvre de l’état d’urgence sanitaire et non comme un écrou
grippé faisant perdre du temps.
Projet de loi

Urgence covid-19
N° 49
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Défavorable
AMENDEMENT G Défavorable
présenté par Rejeté

Mme ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 5

Après l’alinéa 33
Insérer un alinéa ainsi rédigé :
« À compter de la promulgation de la loi n° du d’urgence pour faire face à l’épidémie de
covid-19, il est instauré un comité national de suivi de l’état d’urgence sanitaire, composé du
Premier ministre, des ministres compétents, du directeur général de la santé, de deux
représentants du comité de scientifiques, d’un représentant par formation politique
représentée au Parlement et d’un représentant par association nationale d’élus locaux. » ;
Objet
Les pouvoirs exorbitants du droit commun attribués au Premier ministre, au ministre de la
santé et aux représentants de l’État territorialement compétents nécessitent des garde-fous. Si
la mise en place d’un comité de scientifiques qui se réunira immédiatement à la déclaration de
l’état d’urgence sanitaire semble nécessaire, un comité de suivi national davantage pluraliste
ne le serait pas moins pour renforcer le contrôle du dispositif.
Projet de loi

Urgence covid-19
N° 50
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Défavorable
AMENDEMENT G Défavorable
présenté par Retiré

Mme ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 5

Alinéa 25
Après les mots :
de la santé
insérer les mots :
, après consultation du comité de scientifiques,
Objet
Cet article 11 confère des pouvoirs exorbitants du droit commun au ministre de la santé qui
peut prescrire par voie réglementaire les mesures générales et individuelles qu’il juge
nécessaires. Étant donné le champ indéfini des mesures en question, il s’agit avec cet
amendement de s’assurer que les décisions soient prises après consultation du comité de
scientifiques que propose le présent projet de loi.
Projet de loi

Urgence covid-19
N° 51
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Défavorable
AMENDEMENT G Défavorable
présenté par Rejeté

Mme ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 5

Alinéa 30, avant-dernière phrase


Remplacer le mot :
périodiquement
par les mots :
de manière hebdomadaire
Objet
L’avis du comité de scientifiques sur les mesures prises par l’exécutif apparaît plus que
nécessaire, un compte rendu hebdomadaire devrait être instauré pour davantage de contrôle
et de transparence pour tous nos concitoyens sur ces mesures importantes.
Projet de loi

Urgence covid-19
N° 52
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Défavorable
AMENDEMENT G Défavorable
présenté par Rejeté

Mme ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 5

Alinéa 12
Remplacer les mots :
d’un mois
par les mots :
de douze jours
Objet
Étant donnée l’ampleur des mesures permises par l’état d’urgence sanitaire instauré par ce
projet de loi, il apparaît nécessaire de limiter sa durée à douze jours, tel que cela est d’ailleurs
en vigueur pour l’état d’urgence de la loi de 1955. Un mois apparaît bien trop extensif, sans
contrôle du Parlement de tels dispositifs et sans son vote pour que cette loi soit prorogée.
Projet de loi

Urgence covid-19
N° 53
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Défavorable
AMENDEMENT G Défavorable
présenté par Rejeté

Mme ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 5 BIS

Supprimer cet article.


Objet
La commission des lois du Sénat a souhaité étendre à deux mois la durée de l’état d’urgence
sanitaire permis par la présente loi, qui serait ensuite possiblement prorogé de mois en mois.
Cette durée de deux mois n’apparaît pas souhaitable dans de telles conditions de pouvoirs
exorbitants du droit commun à l’exécutif. A situation urgente, mesures urgentes, mais pour le
bienfondé de notre démocratie cela ne doit pas entraver le sans contrôle du Parlement sur
l’exécutif.
Projet de loi

Urgence covid-19
N° 54
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Irrecevabilit
AMENDEMENT é article 38
présenté par G
Irrecevable art.
44 bis, al. 5 et 6
RS
Mme ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 7

Alinéa 5
Remplacer le mot :
limiter les ruptures des contrats de travail
par les mots :
interdire les licenciements des salariés pris sur des motifs liés à l’état d’urgence sanitaire
Objet
Les mesures de protection des salarié.e.s proposées par le gouvernement sont insuffisantes.
Nous proposons d’aller plus loin, en interdisant les licenciements fondés sur des motifs liés à
l’état d’urgence sanitaire.
Les travailleuses et les travailleurs de notre pays n’ont pas à être la roue de secours des
entreprises qui souhaitent réduire leurs coûts de production alors que les dividendes versés
aux actionnaires au dernier trimestre 2019 étaient les plus importants d’Europe, avec près de
50 milliards d’euros versés soit le montant le plus important depuis 2017 et la précédente crise
financière…
Nous proposons donc de rétablir l’équilibre et de protéger efficacement les salariés par cet
amendement.
Projet de loi

Urgence covid-19
N° 56
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Défavorable
AMENDEMENT G Défavorable
présenté par Rejeté

Mme ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 7

Alinéa 7
Supprimer cet alinéa.
Objet
L’autorisation des employeurs d’imposer unilatéralement les jours de congés remet en cause
de manière grave et disproportionnée les droits des salarié.e.s.
Avec ce dispositif, les salarié.e.s pourraient être contraints de poser leurs congés payés, leurs
jours de récupération du temps travaillé ou des jours déposés sur le compte épargne-temps
pendant la période de confinement, ce qui les priveraient de prévoir d’autres vacances.
Cela contrevient au principe de droits acquis développé par la jurisprudence européenne et que
la décision de la CJUE du 29 novembre 2017 précise également que le droit à congé est un
principe du droit social de l’UE.
Enfin, alors que les entreprises disposent de la possibilité de bénéficier de l’activité partielle
indemnisée par l’Etat et les arrêts de travail indemnisés par l’assurance chômage, ce pouvoir
unilatéral donné aux employeurs ne semble pas pertinent.
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Urgence covid-19
N° 57
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Défavorable
AMENDEMENT G Défavorable
présenté par Rejeté

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et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 7

Alinéa 8
Supprimer cet alinéa.
Objet
Premièrement, le périmètre de cet alinéa est extrêmement flou, quelles sont les entreprises
concernées ?
Les entreprises de secteurs particulièrement « nécessaires à la sécurité de la nation ou à la
continuité de la vie économique et sociale » doit concerner les services publics ou des
entreprises privées menant une mission d’intérêt général, auquel cas elles doivent être
nationalisées.
Deuxièmement, déroger aux règles du code du travail et aux stipulations conventionnelles
relatives à la durée du travail, au repos hebdomadaire et au repos dominical revient à autoriser
les entreprises à s’affranchir des règles en matière de temps de travail et de repos.
Alors que la loi Macron a déjà largement étendue les dérogations aux repos hebdomadaire et
surtout au repos dominical, nous ne voyons pas la pertinence de cette disposition pour lutter
contre l’épidémie.
Le gouvernement semble profiter de l’épidémie pour appliquer sa politique libérale de
l’économie de marché qui est justement en train de s’écrouler.
La lutte contre l’épidémie ne peut justifier la remise en cause du droit au repos des salarié.e.s
et à mener une vie familiale et sociale.
Projet de loi

Urgence covid-19
N° 58
(1ère lecture)
Direction de la 19 mars 2020
séance (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE)

(n° 382 , 381 , 379, 380)

C Irrecevabilit
AMENDEMENT é article 38
présenté par G
Irrecevable art.
44 bis, al. 5 et 6
RS
Mme ASSASSI

et les membres du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

ARTICLE 7

Alinéa 5
Remplacer les mots :
en favorisant une meilleure articulation avec la formation professionnelle
par les mots :
en mettant en œuvre des dispositifs de formation professionnelle
Objet
Le recours à l’activité partielle permet aux entreprises de faire prendre en charge les salaires
par l’Etat qui verse des indemnités à hauteur de 70% de la rémunération brute antérieure soit
environ 84% du salaire net antérieur.
Ce qui signifie que les salarié.e.s vont perdre 20% environ de pouvoir d’achat ce qui est
considérable dans les budgets des familles qui ont des loyers à payer, des crédits et l’ensemble
des dépenses du quotidien.
Nous proposons pour ne pas pénaliser les salarié.e.s de rendre obligatoire la mise en œuvre de
dispositif de formation professionnelle lorsqu’elles ont recours à l’activité partielle, ce qui
permettra d’une part d’occuper les salarié.e.s mais surtout de leur faire bénéficier d’une
indemnisation intégrale de leur salaire antérieur.

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