Академический Документы
Профессиональный Документы
Культура Документы
traité comprenant
notamment les règles
en matière de ventes
domaniales, ventes des
coupes de [...]
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
Perriquet, Eugène. Les Contrats de l'État, traité comprenant notamment les règles en matière de ventes domaniales, ventes des coupes de bois de l'État, fournitures et marchés,
concessions de mines... etc., par E. Perriquet,.... 1884.
1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la
BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :
*La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.
*La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits
élaborés ou de fourniture de service.
2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques.
*des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans
l'autorisation préalable du titulaire des droits.
*des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque
municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation.
4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle.
5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur
de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays.
6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non
respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978.
CONTRATS DE L'ÉTAT
— L. BAUDOIN ET CC, RUE CHRISTINE, 2.
PARIS. IMPRIMERIE
LES
COMATS DE L'ÉTAT
TRAITÉ
COMPRENANT NOTAMMENT LES REGLES
EN MATIÈRE DE
PAR
E. PERRIQUET
AVOCAT AU CONSEIL D'ÉTAT ET A LA COUR DE CASSATION.
PARIS
IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE GÉNÉRALE DE JURISPRUDENCE
MARCHAL, BILLARD ET Cz, IMPRIMEURS-ÉDITEURS
LIBRAIRES DE LA CODR DE CASSATION
Place Danphine, 27
1884
Tons droits réserrés.
AVANT-PROPOS
engagés.
Autrefois principe général et fait pour tous les
immeubles de l'État, l'Inaliénabilité est maintenant
public.
A l'occasion de YInaliénabilité moderne, il était néces-
saire de passer en revue certaines matières qui n'ont
pas perdu leur intérêt, bien que cet intérêt soit de-
venu simplement historique : nous voulons dire les
Grandes massesde forêts, le Domaine de la Couronne, le
Droit de Dévolution, le Domaine privé, la Liste civile et le
Domaine extraordinaire.
De plus, et avant de parler de la vente actuelle des
immeubles de l'État, il fallait encore résumer les règles
de l'ancienne Vente nationale, caractérisée par deux
traits principaux : la validité de la vente de la chose
d'autrui et la compétence administrative.
La Vente domaniale, toujours régie par les lois de la
Révolution, a répudié la première de ces règles. Elle
AVANT-PROPOS. vu
comptes.
L'Etat des fonctionnaires n'existe que pour quelques
compétence administrative.
Les Actes à titre gratuit occupent une place accessoire
XII AVANT-PROPOS.
TITRE PREMIER
VENTE
1. Division.
CHAPITRE Ier
47. Recours.
48. Amende.
49. Décomptes.
50. Résolution.
51. Compétence.
52. Observations.
53. Immeubles vendus par acte notarié.
54. Limitation au point de vue de l'objet du litige.
55. Limitation au point de vue des moyens de preuve et d'in-
struction.
56. Qualité des parties.
57. Immeubles régis par des lois spéciales.
Forêts.
58. Immeubles expropriés et non utilisés.
59. Terrains retranchés des routes nationales.
60. Portions de routes nationales abandonnées.
61. Lit abandonné des rivières. Lais et relais de la mer.
62. Mitoyenneté.
63. Droits réels.
apanages.
Les Apanages avaient leur origine dans le partage du
royaume entre les fils des rois, remplacé, sous la dy-
nastie capétienne, par le principe de l'indivisibilité du
royaume. Depuis cette époque, la couronne apparte-
nant à l'aîné, les autres reçurent des apanages, embras-
sant souvent des provinces entières, et comprenant tout
ensemble les droits utiles, féodaux et régaliens. Les
apanages étaient réversibles à la Couronne, dont le
droit de retour s'exerça suivant des règles de plus en
plus rigoureuses. La transmissibilité du Domaine apa-
nager, d'abord, était admise en faveur des filles et des
collatéraux. Elle fut bientôt réservée aux héritiers di-
rects, et finalement à ceux du sexe masculin. L'apa-
nage s'éteignait, d'ailleurs, par l'avènement au trône
du prince apanagiste et par la confiscation. Aussi n'y
avait-il plus en 1789 que trois apanages : ceux du
comte de Provence, du comte d'Artois et de l'a maison
d'Orléans. Tous trois furent supprimés par les lois des
13 août et 22 novembre 1790, qui les remplacèrent
par
des rentes (L. 22 nov. 1790, art. 16 et 17).
Sous le premier Empire, les apanages réels sont réta-
blis par le sénatus-consulte du 30 janvier 1810 (art. 55
et suiv.).
La Restauration accepte d'abord la modification in-
VENTE. DES IMMEUBLES DE L'ÉTAT. 7
1684,
qui doivent se faire par autorité de justice (art.
C. civ.). Ici, les garanties prises contre la lésion sont
encore bien plus sérieuses que dans les ventes par
autorité de justice, et les lois spéciales ont entendu
donner à la vente une fixité extraordinaire.
51. Nous arrivons à la compétence.
tendaient à
Jusqu'à ces derniers temps, les arrêts
admettre que tout acte fait par l'autorité administra-
tive, comme puissance publique et en vue des services
publics, appartenait à la compétence administrative,
et que tout contrat consenti par l'État considéré
comme propriétaire était du ressort des tribunaux civils
(Cass. civ., 8 janv. 1861, D.61,1,116 ; Rej. civ., 28 mai
1866, D.66,1,302; Concl. de M. le com. du Gouv.
Perret sur trib. confl., 25 janv. 1873, Planque et Pa-
pelard).
Aujourd'hui, il est admis que les difficultés soulevées
par les contrats passés entre l'État et les particuliers
rentrent dans la compétence judiciaire, à moins qu'un
texte de loi n'en attribue la connaissance à la juridic-
tion administrative, ou que le contrat, par sa nature, ait
un caractère essentiellement administratif (Aucoc, Con-
férences, t. 1, p. 438; Concl. de M. le com. du Gouv.
David sur 12 déc. 1874, ville de Paris c. l'État, et
18 mai 1877, Banque de France; Trib. confl., 25
janv.
1873, Damours; 25 juill. 1874, hosp. de Vichy; 11 déc.
1880, Grondin; Cass. civ., 16 août 1876, D.77,1,456 ;
10 déc. 1878, D.79,1,113; Traité des travaux publics,
t. 1, n. 524; V. infrà, en ce
qui concerne les conces-
sions, n. 257, 260, etc.).
Cependant, les contestations relatives à la vente des
immeubles de l'État n'ont cessé d'être attribuées à l'au-
VENTE DES IMMEUBLES DE L'ÉTAT. 51
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
Du caractère de l'hypothèque,
conventionnel il faut
conclure d'abord qu'elle est assujettie à l'inscription,
comme l'intérêt général le demande et comme le sup-
posent au surplus les arrêts précités ; mais l'inscription
donne satisfaction suffisante à la loi en faisant con-
naître, à défaut d'une évaluation de la créance, le
montant du prix d'adjudication (Arr. préc, 12 janv.
1835). Il en faut conclure également que, si elle frappe
tous les biens présents du fournisseur, elle reste étran-
gère à ceux qu'il acquiert postérieurement à l'accepta-
tion de son marché.
135.Les art. 430 à 433, Cod. pén., punissent les
délits des fournisseurs des armées de terre et de mer. Le
projet du Code pénal ne faisait aucune distinction et
frappait ceux de tous les ministères, même des dépar-
tements et des communes. Comme on en fit justement
l'observation, celui qui a fait manquer la construction
d'un édifice communal, ou mis en retard une fourni-
ture de bureau, sera naturellement l'objet d'une pour-
suite civile ; sa négligence ne mérite pas de mettre en
mouvement l'action publique.
L'art. 430 est ainsi conçu : « Tous individus char-
« gés, comme membres de
compagnie ou individuel-
« lement, de fournitures,
d'entreprises ou régies pour
« le compte des armées de terre et de mer,
qui, sans
« y avoir été contraints
par une force majeure, auront
« fait manquer le service dont ils sont
chargés, seront
« punis de la peine de la réclusion et d'une amende
« qui ne pourra excéder le
quart des dommages-inté-
« rêts ni être au-dessous de
cinq cents francs; le tout
« sans préjudice de
peines plus fortes en cas d'intel
« ligence avec l'ennemi. »
ACHAT DE MEUBLES PAR L'ÉTAT. 149
CHAPITRE V
PARTAGE ET LICITATION
192. Partage.
193. Compétence judiciaire.
194. Action en partage.
195. Licitation.
192. Partage.
Le partage des biens indivis entre l'État et les par-
ticuliers est un contrat de droit commun, auquel l'État
n'intervient qu'à titre de propriétaire, et qui, incon-
testablement, est régi par le Code civ. et soumis à la
compétence des tribunaux (V. suprà, n. 51, 68, 69, 76;
et infrà, n. 198, 209, 219, 224, 286).
193. Il appartient à l'autorité judiciaire de connaître
13
194 PARTAGE ET LICITATION.
ÉCHANGE
196. Immeubles.
Autorisation.
197. Formalités préalable?.
198. Compétence. Action des tiers.
199. Action des coéchangistes.
200. Règles du fond.
201. Situation antérieure à l'autorisation.
202. Objets mobiliers.
LOUAGE
CHAPITRE Ier
LOUAGE DE CHOSES
CHAPITE II
16
TITRE IV
CONCESSION
CHAPITRE Ier
CONCESSION DE PROPRIETE
CHAPITRE II
CONCESSION DE MINES
ou par
son importance, par le préfet, par le ministre,
un décret rendu en Conseil d'État. L'abonnement peut
être refusé, mais seulement par une décision
toujours
du ministre des travaux publics prise de concert avec
le ministre des finances, après avis du conseil général
des mines et des sections réunies des travaux publics et
des finances du Conseil d'État (Décr. 11 fév. 1874,
art. 2). La violation de ces formes donnerait ouverture
au recours pour excès de pouvoir.
Les règles ainsi déterminées pour l'admission des
soumissions d'abonnement ne sont que des dispositions
de procédure et d'instruction. Les demandes pendantes
à la date du décret de 1874 se sont donc trouvées sou-
mises aux dispositions de ce décret (2 juin 1876, So-
ciété de Commentry-Fourchambault ; 23 juin 1876, Comp.
de Châtillon et Commentry).
361. Les redevances fixes, redevances proportion-
nelles et abonnements sont assimilés, pour la percep-
tion, à la contribution foncière (L. 1810, art. 37;
29 mai 1874, Bousquet). Elles sont recouvrées au moyen
de rôles dressés par le directeur des contributions di-
rectes (Décr. 6 mai 1811, art. 33 et 41); et la mise en
recouvrement du rôle pour une année peut n'avoir lieu
que dans le cours de l'année suivante (11 juill. 1853,
Giraud).
L'assimilation s'étend, comme toujours, au jugement
des réclamations, qui sont portées devant le conseil de
préfecture et, en appel, devant le Conseil d'État. La
demande en décharge et réduction est non recevable
si elle n'est accompagnée, devant le conseil de préfec-
ture, de la quittance des termes échus (15 juill. 1853,
Dupont; 26 janv. 1854, De Wendel: V. suprà, n. 352).
CONCESSION DE MINES. 351
CHAPITRE III.
Il ne peut être
(V. suprà, n. 411, et infrà, n. 422).
déféré au Conseil d'État comme portant atteinte aux
droits privés. La réserve des droits des tiers permet de
dire qu'il n'a pas statué à leur égard (V. le n. précé-
dent).
414. Le pétitionnaire qui se voit refuser l'autori-
sation sollicitée ne saurait évidemment se pourvoir de-
vant le Conseil d'État par la voie contentieuse : car il
n'avait aucun droit à obtenir cette autorisation. Il n'est
pas reçu davantage à critiquer, par cette voie, les con-
ditions auxquelles l'autorisation a pu lui être accordée :
car il appartient à l'administration de mettre des con-
ditions à la permission qu'elle accorde (8 avr. 1847,
Bouillant-Dupont). Seule, l'inobservation des formalités
substantielles constituerait un excès de pouvoir (V. su-
prà, n. 408, 409).
415. Le permissionnaire peut être astreint au paye-
ment d'une redevance : il est juste que l'usage du Do-
maine public ne soit pas cédé sans compensation. Ce-
pendant, la perception d'un revenu au profit de l'État
n'est licite qu'en vertu de l'autorisation de la loi ; aussi
avait-il été rendu, le 8 mai 1839, un Avis du Con-
seil d'État portant qu'il n'y avait pas lieu d'adopter
divers projets d'ordonnances autorisant des établisse-
ments moyennant redevance. La loi du 16 juillet 1840
a inscrit" parmi les revenus de l'État « les redevances
« pour permission d'usines et prises d'eau temporaires,
« toujours révocables sans indemnité, sur les canaux
« et rivières navigables » (art. 8). Cette disposition est,
tous les ans, reproduite par la loi de finances (V. suprà,
n. 223).
416. Le permissionnaire est tenu de se conformer
CONCESSION SUR LES COURS D'EAU NAVIGABLES. 398
DÉPÔT.
TRANSACTION.
CAUTIONNEMENT.
NANTISSEMENT.
MANDAT.
473. Généralités.
CHAPITRE I.
CHAPITRE II
481. Historique.
482. Ce qu'on entend ici par fonctionnaires.
483. Sénateurs et députés. Président de la République.
484. Nomination des fonctionnaires.
485. Ministres des cultes.
486. Conditions de nomination et d'avancement.
487. Pouvoirs du Gouvernement.
488. Cession des fonctions.
489. Révocation.
490. Officiers ministériels.
491. Inamovibilité de la magistrature,
492. Déchéance. Limite d'âge.
493. Loi du 1er août 1883.
494. Membres du Conseil d'État.
495. Ingénieurs
496. Ministres des cultes.
497. Professeurs.
498. Traitements.
499. Sénateurs et députés.
500. Ministres des cultes.
501. Prohibitions relatives au cumul.
502. Exceptions.
503. Jouissance.
504. Liquidation.
505. Retenues.
506. Renonciation.
507. Prescription.
508. Insaisissabilité.
509. Compétence.
510. Responsabilité.
444 ÉTAT DES FONCTIONNAIRES.
489. Révocation.
Le pouvoir de révocation appartient au chef de l'État
et aux chefs de service investis du droit de nomination.
En principe, le fait d'enlever des fonctions à celui
qui
en est revêtu, sous quelque nom qu'il se produise,
est un acte du pouvoir discrétionnaire, qui ne saurait
être attaqué devant le Conseil (16 nov. 1835, Jousselin).
Peu importe, d'ailleurs, que cet acte ait pour résultat
de lui faire perdre ses droits à la retraite (30 déc 1858,
Vaissié).
490. Notons que cette doctrine a été appliquée,
non seulement aux fonctionnaires du Gouvernement,
mais aux maîtres de poste (27 avr. 1850, Dyé; 28 juill.
1853, Rat), et particulièrement aux greffiers qui, pour-
tant, jouissent du droit de présentation (V. le n. précé-
dent). La situation de ces derniers, à ce point de vue,
est certainement moins bonne que celle des autres
titulaires d'offices.
Les notaires ne sont destituables
que par jugement du tribunal de leur résidence :
la loi du 25 ventôse an XI, art. 53, consacre à
leur égard, purement et simplement, l'ancien droit,
qui n'admettait pas la perte d'un office en dehors du
cas de forfaiture jugée (V. Ord. 1547, art. 85; Loyseau,
Offices, liv. 1, ch. 13, n. 1 et 7). Les avoués, huissiers
et commissaires-priseurs sont destitués par décret du
chef de l'État (Décr. 30 mars 1808, art. 102 et 103).
Les agents de change et courtiers sont destituables par
le Gouvernement (Arr. 29 germ. an IX, art. 17 et 18), et
par le tribunal correctionnel (art. 87, Cod. com.). Au
moins faut-il, pour les officiers ministériels, qu'il y ait
constatation d'une faute grave ayant donné lieu à l'ac
tion disciplinaire, et même, croyons-nous, décision ju-
29
450 ÉTAT DES FONCTIONNAIRES.
pour les premiers, sur avis des présidents, pour les se-
conds, sur avis du vice-président délibérant avec les
présidents (L. 24 mai 1872, art. 5).
495. Les ingénieurs des mines et des ponts et
chaussées ont, dans une certaine limite, une garantie
équivalente à l'inamovibilité. Leur révocation ne peut
être prononcée que par décret, sur proposition du mi-
nistre et de l'avis, c'est-à-dire conformément à l'avis du
conseil général des ponts et chaussées ou de celui des
mines (Décr. 13 oct. 1851, art. 25; 24 déc. 1851,
art. 24). Ceux qui ont acquis, par trente ans de
services effectifs, leurs droits à une pension de retraite,
peuvent être admis à les faire valoir (Décr. 13 oct.
1851, art. 29; 24 déc. 1851, art. 28), sans recours par
la voie contentieuse (16 nov. 1835, Jousselin; 30 nov.
1850, Mondot de Lagorce). Il y a, comme dans la ma-
gistrature, une limite d'âge. Sont nécessairement mis à
la retraite, les ingénieurs ordinaires à soixante ans, les
ingénieurs en chef à soixante-deux, les inspecteurs gé-
néraux de seconde classe à soixante-cinq et les inspec-
teurs généraux de première classe à soixante-dix (Décr.
13 oct. 1851, art. 30; 24 déc. 1851, art. 29; 30 août
1855).
496. L'inamovibilité appartient à une partie des
ministres des cultes.
La loi du 18 germinal an X donne aux évêques
le droit de révoquer les desservants (art. 31). Elle
ne leur reconnaît pas ce pouvoir à l'égard des curés ;
et l'on ajustement conclu de ce silence à l'inamovibi-
lité des curés, admise par l'ordonnance du 29 janvier
1686 et l'édit de 1695 (Avis C. d'État 30 juill. 1824).
Cette inamovibilité ne s'oppose pas à ce qu'un curé soit
454 ÉTAT DES FONCTIONNAIRES.
498. Traitement.
En général, les fonctionnaires et employés de l'État
sont rémunérés par un traitement.
Nous disons en général. Les juges suppléants et
les membres des tribunaux de commerce n'en ont ja-
mais eu. Les auditeurs de seconde classe au Conseil
d'État n'en avaient pas sous l'Empire. Les membres
du Tribunal des conflits remplissent une fonction gra-
tuite. Les professeurs de certaines Facultés avaient droit
à des rétributions éventuelles, qui ont été supprimées
par le décret du 14 janvier 1876. Les greffiers per-
çoivent certains droits fixés par des tarifs. Les conser-
vateurs des hypothèques et autres agents du ministère
des finances sont rémunérés par des remises variables.
499. L'indemnité des députés a toujours été admise
sous les régimes qui reconnaissaient le droit d'éligibilité
à tous les citoyens sans condition de fortune. Supprimée
sous la Restauration, elle a été rétablie par l'art. 38 de
la Constitution du 4 novembre 1848. Supprimée une
seconde fois par la Constitution du 14 janvier 1852,
art. 37, elle a été rétablie par le sénatus-consulte du
25 décembre 1852, art. 14. Le décret du 29 janvier
1871, art. 5, a, sous ce rapport, déclaré applicables les
art. 96 et 97, 2° de la loi du 15 mars 1849. Aujour-
d'hui, l'indemnité des députés est réglée par ces articles
et par la loi du 16 février 1872 (L. 30 nov. 1875, art. 17).
La Constitution du 22 frimaire an VIII, art. 22,
affectait au Sénat une dotation, sur laquelle étaient
les traitements des sénateurs. La Restauration
payés
substitua à ces traitements des pensions accordées par le
roi (Ord. 4 juin 1814, art. 2; 28 mai 1829). Sous le
Gouvernement de juillet, les pensions et dotations anté-
456 ÉTAT DES FONCTIONNAIRES.
CHAPITRE III.
comme portant
Celui qui critique une nomination,
atteinte à son rang d'ancienneté, ne peut qu'attaquer
cette nomination dans le délai prescrit par la loi
(24 juill. 1874, Caillet; 27 mars 1874, Faidherbe).
Celui qui se croit lésé par suite d'une modification à la
liste d'ancienneté ou d'un acte analogue peut soumettre
sa réclamation au ministre (Avis min. guerre, Rec. des
arrêts du Cons., 1874, p. 711). De telles mesures ne
sauraient faire l'objet d'un recours par la voie conten-
tieuse (V. cep. 12 mai 1842, Duchemin, et pour le
temps antérieur à l'ordonnance du 16 mars 1838,
27 avr. 1841, Gérard; 8 mai 1841, Devillard; 30 nov.
1841, Cochard; 12 mai 1846, Delattre).
S'il est fait droit au recours, la promotion irré-
CHAPITPtE IV.
CHAPITRE V.
PENSIONS CIVILES.
de
Les services civils ne sont comptés qu'à partir
ans 1853, art. 23; 11 mars 1881,
vingt accomplis (L.
Dame Gorgues). Ceci s'applique même aux fonction-
naires entrés au service avant la loi de 1853 (V. infrà,
n. 629 et suiv.) ; car cette loi ne fait que reproduire la
antérieure 1847, Cogniard). On
jurisprudence (2 juill.
verra bientôt qu'il en est autrement des services mili-
taires (V. infrà, n. 565) et des services donnant droit
à pension sur fonds généraux (V. infrà, n. 621).
564. Les anciens employés des préfectures et sous-
préfectures, rétribués sur le fonds d'abonnement, peu-
vent réunir les services rendus en cette qualité à ceux
qu'ils ont rendus à l'État, pourvu que la durée de ces
derniers soit au moins de douze ans dans la partie sé-
dentaire et de dix ans dans la partie active (L. 1853,
art. 9; V. suprà, n. 558, 561). La loi dit : ces derniers.
Il est donc bien entendu que la durée de douze ans est
exigée, non pour les services rendus dans les bureaux
de la préfecture, mais pour les services directement ré-
tribués par l'État (12 mai 1848, Chartrand).
L'art. 9 ne peut être invoqué par les anciens em-
ployés de la préfecture de police, puisqu'ils sont payés
sur le budget de la ville de Paris, et que l'art. 9 vise
uniquement les employés rétribués sur le fonds d'abon-
nement (27 mars 1874, Damesme). Il ne peut être
invoqué par celui qui n'a pas douze ans de services civils
rendus directement à l'État, eût-il douze ans et plus
de services civils et militaires
(4 août 1866, Delaunay).
Cette décision, conforme au texte de la loi, serait bien
rigoureuse si la disposition de l'art. 9 n'avait elle-même
un caractère exceptionnel.
565. Les services militaires concourent avec les ser-
PENSIONS CIVILES. 515
attaquée;
Cette notification peut résulter, quant au décret de
concession, de la réception du certificat d'inscription
(4 déc. 1836, Vassal; 17 août 1866, Dausse; V., quant
à l'insertion au Bulletin des lois, ces arrêts et 23 avr.
1837, De Clermont-Tonnerre); mais non de la lettre
invitant le pensionnaire à retirer son certificat d'ins-
cription (17 août 1866, Dausse).
Quant à la décision ministérielle portant refus, sa
notification n'est soumise à aucune forme; mais il faut
qu'elle soit Constante, et elle n'est pas remplacée par la
connaissance acquise du refus de la pension, qui résul-
terait,par exemple, d'un refus de payement (18 nov.
1869, Henquel). En tout bas, le réclamant ne saurait
faire revivre le délai expiré en réclamant devant le
ministre et en formant un recours dans les trois mois
de la décision portant refus de procéder à une nouvelle
revision (4 déc. 1856, Vassal; V. suprà, n. 171 ; V.
Traité des travaux publics, t. 1, n. 576 et suiv.).
Le recours est non recevable lorsque la partie a ac-
quiescé à la décision (18 nov. 1869, Henquel), par
exemple, en touchant les arrérages de sa pension
(29 déc. 1853, Molard). Il est soumis aux formes ordi-
PENSIONS CIVILES. 547
CHAPITRE VI.
PENSIONS MILITAIRES.
639. Historique.
640. Pensions à titre d'ancienneté.
Temps de service exigé.
641. Réduction à vingt-cinq ans au cas de mise en non-activité pour
infirmités temporaires.
642. Services utiles.
643. Services civils.
644. Age à partir duquel les services sont comptés.
645. Bénéfices de campagne.
PENSIONS MILITAIRES. 569
infrà, n. 719).
671. Liquidation.
La liquidation des pensions militaires est soumise à
des formalités analogues à celles qui régissent les pen-
sions civiles (V. suprà, n. 598 et suiv.)
En ce qui concerne la pension d'ancienneté, tout mili-
taire, toute veuve, tout orphelin de militaire, doit se
pourvoir en liquidation auprès du ministre de la guerre
dans les cinq ans (L. 17 avr. 1833, art. 6 ; 4 avr. 1879,
Cravin). Ces cinq ans datent, pour le militaire, de la
cessation de son activité ; pour les veuves et orphelins,
du décès ou fait emportant déchéance qui donne ouver-
ture à leur droit.
La déchéance s'applique lorsque le droit à pension
a été longtemps dénié par la jurisprudence et que cette
dénégation a été la cause du retard apporté à la de-
mande (6 août 1881, Flourit):
Quant à la pension pour blessures ou infirmités, le mi-
litaire doit former sa demande avant de quitter le ser-
vice (Ord. 2 juill. 1831, art. 1er), ou du moins faire
constater ses infirmités avant d'être
rayé des contrôles
de son corps (6 août 1881, Boyer). Par
suite, un officier
est non recevable à réclamer une
pension pour infir-
mités, lorsqu'il a été réformé et a laissé passer les dé-
PENSIONS MILITAIRES. 599
CHAPITRE VII.
PENSIONS DE LA MARINE.
40
TITRE XI.
TITRE Ier.
VENTE.
Numéros.
Pages.
1. 1
Division
CHAPITRE Ier.
VENTE DES IMMEUBLES DE L'ÉTAT.
CHAPITRE II,
CHAPITRE III.
CHAPITRE IV.
CHAPITRE V.
PARTAGE ET LICITATION.
TITRE II.
ÉCHANGE.
Numéros.
Pages.
196. Immeubles 196
Autorisation 196
197. Formalités préalables 197
198. Compétence. Action des tiers 198
199. Action des coéchangistes 198
200. Règles du fond 199
201. Situation antérieure à l'autorisation 199
202. Objets mobiliers 200
TITRE III.
LOUAGE.
CHAPITRE Ier.
LOUAGE DE CHOSES.
CHAPITRE II
LOUAGE D'OUVRAGE
TITRE IV.
CONCESSION.
CHAPITRE Ier.
CONCESSION DE PROPRIÉTÉ.
255. Concession
de pure propriété 244
256. Formes 245
257. Compétence 245
258. Concession de biens usurpés 246
259. Formalités 247
260. Compétence. Principe de la séparation des pouvoirs. In-
terprétation des actes du chef de l'État 248
261. Concession de lais et relais 250
262. Créments futurs 251
263. Iles à naître dans les rivières navigables 251
264. Vente des lais et relais 252
265. Formalités 252
266. Recours des tiers 253
267. Interprétation 253
268. Application 254
269. Action en revendication 255
270. Concession aux établissements charitables 255
271. Concession aux fabriques 255
272. Concession à l'Université. Concession aux départements,
arrondissements et communes. 256
273. Édifices visés par le décret de 1811 257
274. Conciliation des décrets de 1808 et 1811 258
275. Conditions d'exécution du décret de 1811 259
276. Interprétation et application. 259
660 TABLE DES MATIÈRES.
Numéros. Pages.
277. Concessions aux villes 260
78. Affectation aux services publics 261
279. Affectations forestières 262
CHAPITRE II.
CONCESSION DE MINES.
CHAPITRE III.
TITRE V.
PRET.
TITRE VI.
DÉPÔT.
Numéros. Page?,
457. Dépôt régulier 424
458. Dépôt irrégulier 424
TITRE VII.
TRANSACTION.
TITRE VIII.
CAUTIONNEMENT.
TITRE IX.
NANTISSEMENT.
DE FONCTIONNAIRES PUBLICS.)
(CAUTIONNEMENT
TITRE X.
MANDAT.
CHAPITRE Ier.
Numéros. Pages.
474. Juridiction de la Cour des comptes 436
475. Pouvoirs de cette Cour 438
476. Pièces à produire 439
477. Privilèges sur les biens des comptables 440
478. Remise. Compensation 440
479. Procédure 441
480. Recours 441
CHAPITRE H.
CHAPITRE III.
CHAPITRE IV.
CHAPITRE V.
PENSIONS CIVILES.
CHAPITRE VI.
PENSIONS MILITAIRES.
CHAPITRE VII.
PENSIONS DE LA MARINE.
TITRE XI.
Formation du contrat
72.
Opérations préparatoires
73.
Personnes exclues. Associations contre la liberté des enchères
74.
Déclaration de command. Caution. Election de domicile.
75.
Voies d'exécution
76.
Compétence
77.
Fonctionnaire présidant l'adjudication
78.
Préfet
79.
Ministre
80.
Tribunaux
81.
Obligations de l'adjudicataire
82.
Permis d'exploiter
83.
Garde-vente
84.
Dépôt de l'empreinte du marteau
85.
Délits d'outre-passe et de coupe de réserves. Souchetage et recensement
86.
Peines du délit d'outre-passe
87.
Faits constitutifs de ce délit
88.
Délit de coupe de réserves. Faits constitutifs
89.
Application aux coupes jardinatoires
90.
Preuve
91.
Peines
92.
Restitution et dommages-intérêts
93.
Mode d'abatage. Nettoiement des coupes
94.
Interdiction de peler ou d'écorcer les arbres sur pied
95.
D'établir des forges, fourneaux, loges ou ateliers
96.
D'allumer du feu
97.
De déposer du bois dans les ventes
98.
De couper ou enlever des bois avant le lever ou après le coucher du soleil
99.
Nettoiement de la forêt
100.
Traite des bois
101.
Coupes des bois et vidange des ventes
102.
Responsabilité des délits
103.
Défense de l'adjudicataire
104.
Cautions. Contrainte par corps
105.
Poursuite des délits
106.
Transactions
107.
Obligations de l'Etat. - Réarpentage et récolement
108.
Formes de ces opérations
109.
Recours pour défaut de formes
110.
Recours pour fausses énonciations
111.
Délais de ces recours
112.
Instruction. Pouvoirs du conseil de préfecture
113.
Décharge d'exploitation. Prescriptions
CHAPITRE III. ACHAT D'IMMEUBLES PAR L'ETAT.
114.
Règles du fond
115.
Compétence
CHAPITRE IV. ACHAT DE MEUBLES PAR L'ETAT.
116.
Marchés de fournitures.
117.
Marchés non passés pour compte de l'Etat
118.
Formation du marché
119.
Approbation du ministre
120.
Refus d'approbation
121.
Consentement du fournisseur. Sous-traitants
122.
Privilège des sous-traitants du ministère de la guerre
123.
Publicité et concurrence
124.
Sanction
125.
Forme des adjudications
126.
Qui peut se porter adjudicataire
127.
Réadjudication
128.
Entraves à la liberté des enchères
129.
Marchés de gré à gré
130.
Effets généraux du marché
131.
Transmission de la propriété et des risques
132.
Obligations du fournisseur. - Cautionnement provisoire
133.
Cautionnement définitif
134.
Hypothèque
135.
Délits des fournisseurs
136.
Faits punis. Pénalités
137.
Poursuites
138.
Pouvoirs des tribunaux
139.
Frais accessoires du marché
140.
Obligation de délivrance
141.
Délai de rigueur
142.
Clause pénale d'usage
143.
Cas de force majeure
144.
Nécessité d'une mise en demeure
145.
Réserve des marchés d'urgence
146.
Obligations de l'Etat
Payement du prix
147.
Réduction
148.
Augmentation
149.
Force majeure. Faits de l'administration
150.
Intérêts
151.
Epoque et lieu du payement
152.
Résolution du marché
Autorisation
197.
Formalités préalables
198.
Compétence. Action des tiers
199.
Action des coéchangistes
200.
Règles du fond
201.
Situation antérieure à l'autorisation
202.
Objets mobiliers
TITRE III. LOUAGE.
CHAPITRE Ier. LOUAGE DE CHOSES.
203.
Etat locateur
Immeubles
204.
Forme des baux
205.
Hypothèque
206.
Conditions prescrites par la loi
207.
Conséquences de leur omission
208.
Exécution
209.
Compétence des tribunaux
210.
Exceptions. Baux des eaux minérales
211.
Baux liés à un marché administratif
212.
Appréciation de la validité des baux
213.
Meubles
214.
Droits incorporels
Immeubles
227.
Arrangements avec les villes
228.
Meubles
CHAPITRE II LOUAGE D'OUVRAGE
229.
Etat louant les services d'autrui
Mine indivise
365.
Vente. Partage
366.
Division de la jouissance et de l'amodiation
367.
Réunion d'exploitations distinctes
368.
Autorisation du Gouvernement
369.
Surveillance administrative
370.
Surveillance de la production
371.
Restriction ou suspension de l'exploitation
372.
Pouvoirs du Gouvernement
373.
Surveillance de police
374.
Précautions générales
375.
Accident possible
376.
Danger imminent
377.
Accident arrivé
378.
Responsabilité du concessionnaire
379.
Résolution de la concession
Loi de 1791
386.
Perpétuité accordée aux concessions antérieures à 1791
387.
Exceptions
388.
Concessions antérieures à 1810
389.
Exploitants qui n'ont pas exécuté la loi de 1791
390.
Délimitation de leurs exploitations
391.
Situation vis-à-vis du propriétaire du sol et de l'Etat
392.
Mines de sel
CHAPITRE III. CONCESSION IMPROPREMENT DITE.
393.
Idée générale
394.
Concession sur les rivages de la mer
Etablissements de pêche
395.
Concessions anciennes
396.
Etablissements où il entre de la pierre ou du bois
397.
Règle générale
398.
Concession sur les cours d'eau navigables
399.
Concessions constitutives de droit
400.
Nécessité d'une autorisation
401.
A quels cours d'eau elle s'applique
402.
Travaux qui la rendent nécessaire
403.
Modifications à considérer
404.
Reconstruction d'usines détruites
405.
Mise en mouvement d'usines abandonnées
406.
Longue possession
407.
Autorité compétente
408.
Formalités
409.
Instruction administrative
410.
Tiers intéressés au rejet de la demande
411.
Effets de leur opposition
412.
Réserve des droits des tiers
413.
Recours
414.
Refus d'autorisation
415.
Redevances
416.
Inexécution des conditions imposées
417.
Interprétation de l'acte d'autorisation
418.
Révocation de la permission
419.
Recours
420.
Indemnité
421.
Cas exceptionnels où elle est due
422.
Mesures de police
423.
Clause de non-indemnité
424.
Bases de l'indemnité. Intérêts
425.
Compétence
426.
Prises d'eau pour l'irrigation, etc.
427.
Concession sur les cours d'eau non navigables
428.
Concessions antérieures à 1790
429.
Cours d'eau privés
430.
Disposition de la pente des cours d'eau
431.
Autorisation administrative
432.
Compétence. Instruction
433.
Recours
434.
Réclamations des tiers
435.
Pouvoirs des tribunaux
436.
Pouvoir réglementaire de l'administration
437.
Règlements d'eau
438.
Prescriptions de police proprement dite
439.
Prescriptions relatives à la police des eaux
440.
Recours
441.
Effets des règlements. Sanction
442.
Modification et révocation des autorisations
443.
Droit à indemnité
444.
Bases de l'indemnité
445.
Compétence
TITRE V. PRET.
446.
Prêt à usage
447.
Prêt de consommation
448.
Emprunts de l'Etat
449.
Dette flottante
450.
Rentes perpétuelles et amortissables
451.
Transmission de ces rentes
452.
Insaisissabilité. Payement
453.
Prescription
454.
Rachat
455.
Compétence
456.
Rentes viagères
TITRE VI. DEPOT.
457.
Dépôt régulier
458.
Dépôt irrégulier
TITRE VII. TRANSACTION.
459.
Pouvoir des ministres
460.
Contributions indirectes
461.
Douanes
462.
Forêts
463.
Postes
464.
Enregistrement
465.
Compétence
TITRE VIII. CAUTIONNEMENT.
466.
Cautionnement fourni par les particuliers
467.
Cautionnement fourni par l'Etat
TITRE IX. NANTISSEMENT. (CAUTIONNEMENT DE FONCTIONNAIRES PUBLICS.)
468.
Cautionnement de fonctionnaires publics
469.
Privilèges
470.
Transport. Saisie-arrêt
471.
Retrait
472.
Compétence
TITRE X. MANDAT.
473.
Généralités
CHAPITRE Ier. COMPTABLES DES DENIERS PUBLICS.
474.
Juridiction de la Cour des comptes
475.
Pouvoirs de cette Cour
476.
Pièces à produire
477.
Privilèges sur les biens des comptables
478.
Remise. Compensation
479.
Procédure
480.
Recours
CHAPITRE II. ETAT DES FONCTIONNAIRES.
481.
Historique
482.
Ce qu'on entend ici par fonctionnaires
483.
Sénateurs et députés. Président de la République
484.
Nomination des fonctionnaires
485.
Ministres des cultes
486.
Conditions de nomination et d'avancement
487.
Pouvoirs du Gouvernement
488.
Cession des fonctions
489.
Révocation
490.
Officiers ministériels
491.
Inamovibilité de la magistrature
492.
Déchéance. Limite d'âge
493.
Loi du 1er août 1883
494.
Membres du Conseil d'Etat
495.
Ingénieurs
496.
Ministres des cultes
497.
Professeurs
498.
Traitements
499.
Sénateurs et députés
500.
Ministres des cultes
501.
Prohibitions relatives au cumul
502.
Exceptions
503.
Jouissance
504.
Liquidation
505.
Retenues
506.
Renonciation
507.
Prescription
508.
Insaisissabilité
509.
Compétence
510.
Responsabilité
CHAPITRE III. ETAT DES MILITAIRES.
511.
Ancien droit
512.
Distinction du grade et de l'emploi
513.
Grade
Nomination
514.
Perte du grade
Démission
515.
Perte de la qualité de Français
516.
Condamnation. Destitution
517.
Privation irrégulière du grade
518.
Emploi
519.
Différentes positions de l'officier
Activité
520.
Non-activité
521.
Différentes situations dans la non-activité
522.
Rappel à l'activité
523.
Disponibilité
524.
Cadre de réserve
525.
Réforme pour infirmités incurables
526.
Réforme pour cause de discipline
527.
Conseil d'enquête
528.
Procédure et recours
529.
Situation des officiers mis en réforme
530.
Retraite
531.
Officiers généraux. Maréchaux
532.
Avancement
Conditions
580.
Acte de dévouement
581.
Lutte ou combat
582.
Accident grave résultant de l'exercice des fonctions
583.
Constatation des faits
584.
Bases de liquidation
585.
Infirmités graves résultant de l'exercice des fonctions
586.
Emploi supprimé
587.
Magistrats mis à la retraite en vertu du décret du 1er mars 1852
588.
Magistrats non maintenus par la loi du 1er août 1883
589.
Emplois supprimés du 12 février 1871 au 31 décembre 1872
590.
Indemnités temporaires
591.
Veuves et orphelins
Décision. Recours
706.
Cumul
707.
Incessibilité. Insaisissabilité
708.
Jouissance
Causes de suspension
709.
Abrogation des lois anciennes
710.
Personnel des professions non inscrites
711.
Demi-soldes
712.
Législation de 1870-71
TITRE XI. ACTES A TITRE GRATUIT ET RECOMPENSES NATIONALES.
713.
Libéralités faites à l'Etat
714.
Libéralités faites par l'Etat
715.
Actes d'assistance
716.
Pensions ecclésiastiques
717.
Titulaires d'offices ministériels destitués
718.
Encouragements scientifiques et littéraires
719.
Récompenses nationales. Pensions
720.
Sommes une fois payées
721.
Compétence
722.
Légion d'honneur
Nominations
743.
Traitement
744.
Exclusion. Suspension
745.
Pouvoirs du grand chancelier
746.
A-t-il une juridiction propre?