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[Initiative pour les jeunes leaders africains — Série de cours en ligne]

[Jasmine McGinnis Johnson, professeure adjointe de politique publique et


d’administration publique, à l’université George Washington (GWU)]

Bonjour. Je m’appelle Jasmine McGinnis Johnson, et voici le cours


Comment réussir sa demande de subvention.

Cette leçon s’intitule : Rédiger son dossier.

Rédiger un dossier, c’est comme un muscle qu’il faut développer et rendre


plus fort. Si vous dirigez une organisation qui a besoin de lever des fonds,
c’est un muscle que vous utiliserez souvent. En toute probabilité, vous
devrez rédiger bien des demandes avant d’en voir une aboutir. Mais plus
vous en rédigerez, mieux vous vous en sortirez.

Dans cette leçon, nous définirons et discuterons les points clés d’une
demande de subvention, y compris la description du projet, l’énoncé des
besoins, la présentation de l’organisation, le budget et la documentation
complémentaire.

Votre proposition écrite est en fait un plan d’action qui décrit la manière
dont vous allez exécuter votre projet. Elle devrait être votre guide pour
bien dépenser les fonds que vous levez, pour organiser et déployer le
personnel et les ressources, et évaluer et mesurer votre réussite.

Comme les subventionnaires ont tous des buts différents, interrogez-vous


: « Ce que fait mon organization correspond-elle à ce que cette fondation
veut accomplir ? » Par exemple, si le subventionnaire s’intéresse aux
activités de leadership et que votre organization s’occupe d’enfants
handicapés mentaux, ça ne cadre pas et il ne faut pas lui demander de
subvention. Rédiger une demande de subvention, c’est bien cibler chaque
subvention et réunir la documentation spécifique. Cela signifie
personnaliser sa demande en fonction du subventionnaire. Il n’existe pas
de demande universelle. Il ne s’agit pas de réécrire entièrement sa
demande pour chaque subventionnaire, mais il faut l’adapter à chaque
cas.

Une demande de subvention typique contient certains éléments de base.


Ce sont des sections importantes que vous devez soigneusement rédiger,
relire, réviser et re-relire. Un bon pli à prendre, c’est de demander à
quelqu’un à qui vous faites confiance de relire votre demande. Et quand
vous rédigez votre demande, ayez les lignes directrices du
subventionnaire sous la main pour pouvoir vous y référer souvent.

Dans la partie descriptive de votre demande, parlez de votre organisation


et de ce que vous avez déjà accompli. C’est aussi là que vous décrirez
votre projet, votre programme, vos besoins financiers et ce que vous
comptez réaliser. Une erreur fréquente, c’est que la demande insiste trop
sur le problème à résoudre et pas assez sur la solution. Les
subventionnaires financent des solutions, pas des problèmes. votre
personnel, votre expertise et les raisons pour lesquelles vous êtes
particulièrement qualifié pour atteindre les buts que vous vous fixez. Vous
indiquerez aussi si vous avez déjà bénéficié de fonds, à quelle hauteur,
l’utilisation qui en a été faite et les résultats atteints.

Votre description doit également inclure un échéancier pour votre projet,


noter les principales étapes ou mesures à prendre, et préciser quand votre
projet va commencer et prendre fin. Quand chaque tâche et chaque
opération événementielle doivent-elles avoir lieu ? Qui fera quoi, quand ?
À quelles étapes prévoyez-vous l’évaluation et les mesures ?

Voici des points importants à garder à l’esprit quand vous rédigez la partie
descriptive de votre demande. Veillez à ce qu’elle reflète la taille et
l’étendue de votre solution. Par exemple, montrez que vous voulez donner
une formation sur l’agriculture durable à un groupe bien défini
d’agriculteurs, et non que vous voulez éradiquer la faim dans le monde.
Prenez soin de rédiger votre demande de manière à amener le
subventionnaire à penser que son don peut avoir un impact. Ne brossez
pas un tableau si désespéré qu’il pensera que son argent ne servira à
rien. N’oubliez pas d’expliquer comment votre projet sera pérennisé.

Donnez des détails qui seront des indicateurs de réussite. Les


subventionnaires s’attendent à un certain degré d’évaluation. Déterminez
comment vous mesurerez l’impact, tant quantitativement que
qualitativement avec des récits subjectifs. Si vous avez bien rempli votre
cadre logique, ça devrait être assez facile. Demandez-vous, par exemple,
“Comment vais-je démontrer à un subventionnaire que j’ai accru le
leadership des filles et des femmes dans la société civile ?”

Certains subventionnaires exigent l’inclusion d’un résumé exécutif. C’est


une présentation globale, sur une page, de tout ce que contient votre
dossier. Elle doit être facile à lire, inclure une présentation co nvaincante
du projet et des besoins, statistiques à l’appui. Elle ne doit pas contenir
de fautes d’orthographe ou de grammaire. Ce n’est peut-être pas juste,
mais beaucoup de subventionnaires vont commencer par le résumé
exécutif et prendre une première décision à ce moment-là. Il faut que vous
reteniez l’attention du lecteur et que vous la conserviez. Un résumé
exécutif bien rédigé poussera le lecteur à lire tout le dossier.

Un autre élément clé est le budget. Votre budget doit avoir une section
pour les revenus et une autre pour les dépenses. Quel est le montant des
rentrées de fonds et combien dépensez-vous ? Dans la section des
revenus et des dépenses, il y aura une ligne pour chaque source de fonds
qui rentrent et, dans la section des dépenses, une ligne pour chaque
dépense que vous prévoyez. Beaucoup de subventionnaires demandent
à voir un calendrier qui montre quand vous accomplirez ce pour quoi vous
demandez des fonds. Assurez-vous que ce calendrier est réaliste et que
vous pouvez respecter ces délais. Ne promettez jamais trop.

Votre dossier doit également inclure les grandes lignes d’un plan de suivi
et d’évaluation. Selon Lee Mizell, consultante en recherche et
management auprès d’organisations publiques, privées et sans but
lucratif, citée dans un article de blog pour le Foundation Center, un plan
d’évaluation doit, au minimum, définir clairement la population visée,
préciser les objectifs du programme en termes mesurables, identifier les
indicateurs de réussite, décrire les grandes lignes de la collecte et de
l’analyse des données, et élaborer un échéancier du suivi pour contrôler
régulièrement la réussite du programme.

Les derniers éléments concernent la documentation à l’appui de la


demande de subvention. Là aussi, vous devez suivre de près les
exigences du subventionnaire. Incluez tout ce qu’on vous demande et pas
beaucoup plus. S’il vous manque quelque chose, contactez le
subventionnaire et dites- le lui. Demandez si vous pouvez soumettre
quelque chose à la place. Ne faites jamais l’impasse sur une exigence du
subventionnaire.

Enfin, ne craignez pas de voir votre demande rejetée. On dit qu’il faut
soumettre 15 demandes de subvention avant qu’une ne soit acceptée. Ce
n’est pas grave. Ça arrive à tout le monde. Continuez de soumettre des
dossiers.

Après avoir terminé toutes les leçons de ce cours sur yali.state.gov, vous
pouvez tester vos connaissances et obtenir un certificat du YALI Network.

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[Produit par le département d’État des États-Unis]

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