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LES PROBLÈMES DE LA RESSOURCE EN EAU DANS LES VILLES DU

NORD-OUEST DE LA CHINE

Maihepireti Wulamu

Armand Colin | « L'Information géographique »

2008/4 Vol. 72 | pages 44 à 55


ISSN 0020-0093
ISBN 9782200924249
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2008-4-page-44.htm
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Les problèmes de la ressource
en eau dans les villes
du nord-ouest de la Chine
par Maihepireti Wulamu

Maihepireti Wulamu est professeur à l’Université normale supérieure du Xinjiang,


Urumqi.

La question de l’eau est au cœur de la problématique du développement


durable. L’agriculture consomme l’essentiel de la ressource disponible, mais
la croissance urbaine, industrielle et touristique aggrave les pressions, géné-
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ralise et accentue les pollutions et génère des conflits entre les divers usa-
gers. En Chine, la rapidité du développement économique et l’évolution des
modes de consommation entraînent une utilisation accrue de la ressource en
eau qui pourrait, à terme, constituer une entrave à ce développement. Parmi
les 600 plus grandes villes, plus de la moitié manque d'eau dont une centaine
de façon très prononcée. La pénurie d’eau dans les villes, en particulier dans
celles de la Chine du Nord-Ouest, est donc devenue une préoccupation des
autorités depuis quelques années.
La région autonome ouïgour du Xinjiang (1,6 million km2), région fronta-
lière avec les nouvelles républiques issues de la partition de l’URSS, cons-
titue l’un des plus vastes ensembles arides de la Chine, avec le désert de
sable du Takla-Makan d’une superficie de 370 000 km2. Elle est entourée de
hauts massifs, chaîne des Pamirs à l’ouest, Altaï au nord et Kunlun au sud,
mais aussi chaîne de Tianshan au centre. Ils donnent naissance à de nom-
breux cours d’eau endoréiques, qui se perdent dans les cuvettes désertiques.
Seuls l’Irtych et le Yili sont transfrontaliers. L’Irtych s’écoule hors du
Xinjiang, dans le Kazakhstan puis la Russie. La majeure partie du Xinjiang
reçoit moins de 150 mm de précipitations par an et détient le record d’aridité
du pays (16 mm/an dans le bassin de Tourfan). Malgré cette contrainte, la
population du Xinjiang augmente rapidement et atteint aujourd’hui 20 millions
d’habitants, contre 14 millions en 1987, soit une densité de population de
l’ordre de 12 habitants/km2. Sa capitale, Ürumqi avec 2 millions d’habitants
(2006) est en pleine croissance démographique et économique, ce qui se traduit
par une pénurie d’eau croissante.

44 L’information géographique n° 4 - 2008


Fig. 1 : Division administrative de la République Populaire de Chine
et de la région autonome du Xinjiang
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Ürumqi fait partie des villes chinoises qui manquent le plus d’eau. Les
conséquences sont tangibles sur la vie quotidienne des citadins. Jusque
vers 2002, chaque été, de juin à août, des mesures de rationnement étaient
prises par le Bureau municipal de gestion de l’eau. Les six quartiers de la
ville d’Ürumqi étaient approvisionnés à tour de rôle. L’eau manquait en
général pendant douze heures, mais parfois jusqu’à trois jours. Avant
l’interruption de l’eau courante, les habitants accumulaient de l’eau dans
tous les récipients disponibles, baignoires, bassines, seaux. Parfois, l’eau
destinée aux toilettes était stockée dans les machines à laver. Aujourd’hui,
la situation s’est améliorée et il est rare que le Bureau fasse placarder sur
chaque porte d’immeuble les dates et heures des périodes de restriction.
Après avoir évoqué le moteur de la croissance urbaine et sa transcription
spatiale, le questionnement central réside dans la mobilisation de la res-
source en eau dans une région aride et frontalière et les conséquences
socioéconomiques et ethniques de la contrainte hydrique.

L’information géographique n° 4 - 2008 45


Les problèmes de la ressource en eau dans les villes du nord-ouest de la Chine

Fig. 2 : Le nord du Xinjiang


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¢Ürumqi, croissance urbaine et pénurie d’eau
Urumqi, capitale de la région autonome ouïgour du Xinjiang est également
son centre économique et culturel. En raison de sa position stratégique, point
de contact entre la Chine de l’Ouest et l’Asie centrale, cette ville, la plus
continentale du monde, est devenue le centre commercial international de la
Chine du nord-ouest et même de l’Asie centrale. C’est une métropole en
pleine expansion. La croissance urbaine débouche sur une pénurie d’eau
aggravée par de sérieux problèmes de pollution.

Une croissance démographique rapide


et un puissant processus d’étalement urbain
En 1949, Ürumqi n’était encore qu’une petite ville de 107 710 habitants.
Depuis, sa croissance est ininterrompue. En 1987, la population de l’agglo-
mération s’élevait à 800 000 habitants et elle atteignait 1 589 000 habitants

46 L’information géographique n° 4 - 2008


en 2000. Actuellement elle dépasse 2 millions d’habitants. À bien des
égards, Ürumqi peut être qualifiée de métropole champignon en plein désert.
De petite ville, elle est devenue une puissante métropole.
Cette croissance démographique procède de plusieurs facteurs. La présence
de minorités ethniques, Ouïgours, Hui et Kazahks (27,1 % de la population
de la ville), contribue à gonfler le taux de natalité. Globalement, le taux
d’accroissement naturel en 2001 a été de l’ordre de 6,24 pour mille, dont
8,29 pour mille pour les minorités et 5,49 pour mille pour les Han. Mais,
l’essentiel de la croissance urbaine résulte de l’immigration, han essentielle-
ment, en provenance de toute la Chine.
Elle a pour résultat un étalement urbain très marqué. En 1949, la surface
bâtie de la ville n’était que de 8 km2. Actuellement, elle s’élève à 139,55 km2
(Pékin : 488 km2), soit 17,5 fois plus. Le périmètre d’aménagement total de
la ville atteint quant à lui 1 600 km2. Cet étalement va de pair avec une forte
concentration de population et d’activités. Les quartiers centraux sont en
effet caractérisés par de très fortes densités d’habitat. En 1983, date du début
de la croissance économique, les habitations comportaient au maximum 5 à
6 étages. Aujourd’hui, au centre ville, les immeubles bas ont été détruits et
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remplacés par des immeubles d’une vingtaine d’étages, pouvant aller désor-
mais jusqu’à une cinquantaine d'étages. Les routes ont été élargies pour
répondre à la multiplication des voitures et les espaces verts ont été amé-
liorés. La ville s’étend principalement le long d’un axe nord-sud compte tenu
des contraintes physiques, notamment la présence de deux vallées. Depuis
ces dernières années, l’essentiel de la dynamique urbaine s’effectue dans les
périphéries, qu’il s’agisse des villes-satellites ou des petites villes de la
proche banlieue (Jichang, Miquan, Wangjialiang et Pukang…) ce qui
engendre la formation d’un véritable système métropolitain polycentrique.

Un développement fortement consommateur d’eau


En 2006, la ville concentre près du quart du PIB régional, avec 65 milliards
de yuans, soit deux fois plus qu’en 2000 et un PIB par habitant de
28 261 yuans. Pour nourrir une population à la fois importante et en forte
croissance, Ürumqi recourt peu à des importations d’autres régions en raison
de son éloignement et du manque d’infrastructures de transport. Elle s’est
alors dotée d’une puissante ceinture agricole suburbaine qui nécessite une
irrigation abondante. Au sein des 12 000 km2 que compte le district
d’Ürumqi, l’activité agricole continue de jouer un rôle majeur avec
33 430 ha de terres cultivées dont 29 100 sont irriguées et 600 000 ha de
prairies. L’élevage, essentiellement ovin, compte 442 900 têtes. Les céréales
(44 819 t), les tubercules (58 618 t) et surtout les légumes (269 666 t) cons-
tituent l’essentiel de la production en 2001. Jusque vers 1995, elle était en
partie assurée par six fermes d’État et des exploitations relevant du Corps de

L’information géographique n° 4 - 2008 47


Les problèmes de la ressource en eau dans les villes du nord-ouest de la Chine

Photo 1 : Ürumqi vue du Hongshan


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Source : http : //fr. wikipedia.org/wiki/urumqi

la production et de la construction. Désormais, la décollectivisation est ter-


minée, engendrant de grandes disparités entre les exploitations. Sous climat
continental, marqué par l’aridité, un ensoleillement prolongé, une importante
chaleur estivale et une évapo-transpiration de 2 300 mm/an en moyenne, l'irri-
gation est indispensable. L’agriculture consomme actuellement les 2/3 de la
ressource disponible.
Mais la ville est surtout spécialisée dans les industries lourdes (métallurgie,
pétrochimie, chimie de base, thermoélectricité, mécanique…) avec les mines
de charbon et l’exploitation de champs pétrolifères. Elle est surnommée « la
ville sur la mer de charbon » (Meihai shang de chengshi) grâce à d’abon-
dantes réserves qui représentent près d’un quart de celles du Xinjiang. La
région d’Ürumqi dispose également d’importantes ressources pétrolières,
notamment les gisements de Zhundong au nord, de Karamay à l’ouest, de
Tuha à l’est et de Tarim au sud. En 2001, le district a produit 5,6 millions de
tonnes de charbon et 2,3 millions de tonnes de pétrole. À ces ressources éner-
gétiques, il faut ajouter la production d’électricité (6,4 milliards kWh, soit un
tiers du total régional) et des cimenteries (2,8 millions de tonnes). Toutes ces
industries sont fortement consommatrices d’eau et très polluantes.
Le développement d’Ürumqi engendre non seulement une augmentation des
besoins en eau mais aussi la détérioration de la qualité des eaux qui indirec-
tement limitent la quantité de la ressource disponible (pollution agricole,

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industrielle et domestique). Ürumqi fait partie des villes les plus polluées de
Chine. Son développement accéléré met en danger le fragile équilibre écolo-
gique local dans un contexte bioclimatique aride.

¢Une insuffisante mobilisation de la ressource en eau


et la déficience de la gestion de l’eau à Ürumqi
Un approvisionnement nival et glaciaire important
Les ressources en eau sont localisées principalement dans les zones de mon-
tagne. En effet, une partie importante des eaux de surface du district d’Ürumqi
se présente sous forme d’accumulations neigeuses et glaciaires. Les monts
Tianshan, dont le sommet atteint 7 435 m, constituent la principale région gla-
ciaire de Chine avec 9 548 km2, soit un stock de glace de plus de mille mil-
liards de m3 pour un volume annuel des eaux de fonte de 9,6 milliards de m3.
Près d’Ürumqi, le Glacier n° 1 s’étend sur 164 km2 et représente 235 millions
de m3 d’eaux de fonte par an. Ce stock joue un rôle essentiel dans l’alimenta-
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tion en eau de la ville. La fonte des neiges et des glaces qui intervient à partir
du printemps, c’est-à-dire au moment où le volume des besoins augmente avec
l'activité agricole, permet ainsi une régularisation de l’approvisionnement de la
métropole. Au sein de la chaîne des Tianshan, deux zones montagneuses
représentent l’essentiel des apports des eaux superficielles d’Ürumqi : les
monts Nanshan (527 millions de m3, soit 52,4 % du total) et les monts Bogda
(418 millions de m3, soit 41,6 %) avec les deux bassins hydrographiques des
rivières Ürumqi et Baiyang qui représentent les 2/3 des ressources en eaux de
surface de la ville. La riviere d'Urumqi, longue de 214 kilomètres, issue du
glacier n° 1 (4 800 à 4 000 mètres d'altitude), traverse toute la ville et joue un
grand rôle dans la vie économique et quotidienne des habitants.
Les eaux souterraines d’Ürumqi se concentrent principalement dans le maté-
riel lithologique fracturé, poreux ou meuble. Une partie est stockée dans les
zones de haute montagne et est alimentée principalement par les précipita-
tions et secondairement par les infiltrations des eaux de fonte. Elles réappa-
raissent à l’aval sous forme de résurgence avant de se jeter dans les cours
d’eau. L’essentiel des ressources hydriques souterraines métropolitaines cor-
respondent principalement aux nappes des rivières Ürumqi et Baiyang.

Une faible mobilisation des eaux de surface


et un recours accru aux eaux souterraines
Les ressources en eau sont localisées principalement dans les zones de mon-
tagne ce qui correspond à environ 10 à 9 milliards de m3. Mais une large
partie de ce stock est difficile à exploiter alors que les principaux foyers de

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Les problèmes de la ressource en eau dans les villes du nord-ouest de la Chine

consommation sont concentrés dans les zones urbaines et les zones agricoles
de plaine. Globalement, les ressources hydriques totales de la ville d’Ürumqi
ne sont que de l’ordre d’1,147 milliard de m3. En raison de l’insuffisance des
équipements et du manque d’entretien de ceux-ci lorsqu’ils existent (canali-
sations défectueuses…), le taux d’utilisation des ressources est très bas, il ne
dépasse pas 40 %. Le recours aux ressources souterraines locales est indis-
pensable, mais la surexploitation a conduit, dans la zone de Nangongyuan et
de Kaziwan, à l'épuisement de la plupart des nappes du lit de la riviere
Urumqi et à la formation de phénomènes de subsidence. La vitesse d'abais-
sement de la nappe atteint 0,22-0,32 m/an dans le secteur de Hongshan, et
davantage dans la zone d'Anningliang. Finalement, les ressources en eau uti-
lisables ne sont pas très abondantes et, de sucroît, elles sont mal gérées.

Une absence d’aménagement intégré


pour une gestion efficace de l’utilisation de l’eau
La ville d’Ürumqi souffre de l’absence d’un système global et intégré de ges-
tion associant eaux de surface et eaux souterraines, amont et aval des bassins
hydrographiques, eaux d’usage agricole et eaux d’usage industriel, et mettant
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en relation planification industrielle et urbanisation. La gestion de l’eau est
éclatée en plusieurs organismes administratifs. Chaque élément du système
hydrique métropolitain est géré par un organisme autonome ; parfois, un
même élément relève de plusieurs organismes différents voire concurrents.
La contradiction est particulièrement marquée entre les services chargés de
développer l’urbanisation et l’industrialisation et ceux dont les objectifs
consistent à préserver l’environnement. Ces dysfonctionnements rendent plus
difficiles l’ajustement entre l’offre et la demande d’eau. Ils aggravent les
conflits amont/aval et entre les différents utilisateurs de la ressource. Ils met-
tent en péril le maintien de l'agriculture périurbaine tant par la pollution des
eaux utilisées que par l'absence de recharge des aquifères. Ils contribuent au
déséquilibre de l’écosystème de la région métropolitaine d’Ürumqi.

¢Une pollution aggravée


Le volume total des eaux disponibles est théorique car la dégradation de la
qualité de la ressource réduit la quantité effectivement utilisable. Depuis les
années 1980 et l’emballement de la croissance économique, la pollution ne
cesse de s’aggraver. En appliquant les critères officiels concernant la mesure
de la qualité des eaux, certains cours d’eau ne sont plus utilisables ainsi la
rivière Shuimo, affluent de la rivière Urumqi, bordée d’usines textiles. Le
niveau de pollution tend à s’aggraver de plus en plus vers l’aval avec la
réduction du débit. Par ailleurs, la majeure partie des eaux souterraines de
plaine seraient de qualité « relativement inférieure » (jiao cha) ou « très infé-

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rieure » (ji cha). La dégradation de la qualité des eaux est responsable de
certaines maladies dans la population.

Un système d’évacuation
et de traitement des eaux usées déficient
Davantage encore que l’approvisionnement en eau domestique, le réseau
d’évacuation des eaux usées est obsolète ou inexistant. La longueur totale du
réseau de drainage d’Ürumqi est de 310 km en 1999, soit une densité de
2,2 km/km2, nettement plus basse que la densité moyenne du Xinjiang
(3,85 km/km2) et surtout que celle de la Chine dans son ensemble (5,89 km/
km2). Le réseau d’égouts dans l’agglomération est spatialement très
concentré dans le centre. Certains quartiers en sont dépourvus ou sont très
peu desservis. Les eaux usées s’écoulent alors lentement dans des rigoles
malodorantes ou s’infiltrent tant bien que mal dans des zones boueuses. Elles
sont souvent rejetées directement dans les cours d’eau et les canaux. La pol-
lution s’avère particulièrement sérieuse dans les rivières Shuimo et le canal
Heping qui sont tous les deux en situation intraurbaine. Actuellement, la ville
ne dispose que d’une usine de traitement des eaux usées, celle de Hedong. Le
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taux de traitement de ces eaux a atteint les 2/3 du volume total, soit davan-
tage que dans les villes du Xinjiang en général, mais ou l’activité industrielle
est moindre.
La situation est encore plus sérieuse pour les rejets industriels. En 1999, le
volume des eaux usées d’Ürumqi s’est élevé à 132, 7 millions de m3 dont
50 millions de m3 issus de l’activité industrielle. Du fait d’une capacité de trai-
tement insuffisante, plus de la moitié des rejets industriels sont évacués directe-
ment ou indirectement dans l’environnement. Près de 42,6 % des eaux usées
industrielles finissent dans les eaux souterraines, le reste dans les cours d’eau
Heping, Toutun. Or, elles renferment beaucoup de matières polluantes, y com-
pris des métaux lourds (pétrole, plomb, soufre, mercure…), d’où une dégrada-
tion à long terme de l’environnement.
L'agriculture est particulièrement concernée par les eaux usées sans traite-
ment et les rejets industriels qui s'infiltrent dans la nappe, car ces eaux sont
utilisées pour l'irrigation avec les conséquences que cela entraîne sur la
contamination des sols, le manque d'innocuité des productions de fruits et
légumes et les risques sur la santé de la population.

Une surexploitation et un gaspillage de la ressource en eau


Pour pallier le manque d’eau de surface, on surexploite les eaux souterraines
et on utilise les eaux usées. Ces pratiques ont pour effet d’altérer la qualité
des eaux, d’abaisser le niveau des nappes ou de faire disparaître certaines
couches aquifères et de tarir certains puits. Ainsi, la vitesse d’abaissement de

L’information géographique n° 4 - 2008 51


Les problèmes de la ressource en eau dans les villes du nord-ouest de la Chine

la nappe phréatique atteint 0,22-0,32 m/an dans le secteur de Hongshan,


mais jusqu’à 0,52 m/an dans la zone d’Anningliang. De même, les eaux sou-
terraines sont tellement surexploitées dans la zone de Nangongyuan et de
Kaziwan que la plupart des nappes du lit de la rivière Ürumqi sont désormais
à sec avec des phénomènes de subsidence.
Malgré la pénurie d’eau, le gaspillage est fréquent. Cette situation résulte de
plusieurs facteurs outre les pertes résultant du mauvais entretien des équipe-
ments : un prix de l’eau très bas et des méthodes d’irrigation par gravité très
consommatrices de la ressource. Il en est de même dans l’industrie, notamment
dans l’industrie pétrolière, la cokéfaction, l’industrie du papier et l’industrie
métallurgique. Le taux de réutilisation des eaux industrielles n’est que de 50 %.
La part de la consommation en eau agricole dans l’agglomération d’Urumqi
est encore dominante mais diminue régulièrement en raison de la contraction
des terres cultivées sous l’effet de l’urbanisation et de la modernisation des
irrigations. L’irrigation gravitaire recule devant l’irrigation par aspersion
plus économe de la ressource. En revanche, avec le développement indus-
triel, l’accroissement démographique et la progression du niveau de vie, les
autres usages de l’eau ne cessent de croître.
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¢Accentuation de la pénurie
et aggravation des conflits
L’accentuation de la pénurie,
frein au développement socioéconomique
La pénurie d’eau constitue un facteur limitant et un goulet d’étranglement
majeur dans le développement de nombreuses métropoles chinoises, en par-
ticulier en Chine du Nord-Ouest. C’est la raison pour laquelle la nécessité
d’un équilibre entre le développement et l’environnement a conduit à réflé-
chir sur la notion de développement durable.
L’écart entre la demande et l’offre en ressources hydriques ne cesse de
s’accroître. Ainsi pour la ville d’Ürumqi, la consommation d’eau domestique
est actuellement de l’ordre de 450 000 m3/jour alors que les besoins sont
d’environ 530 000 à 590 000 m3/jour. Le déficit de l’ordre de 100 000 m3/
jour. En 2010, la municipalité d’Ürumqi estime que les besoins seraient pour
l’agriculture de l’ordre besoin de 5,3x108 m3 d’eau, pour l’industrie de 4 x
108 m3, pour les besoins domestiques de 2,22x108 m3 et pour les espaces
verts de 0,7x108 m3. En conséquence, le déficit serait de l’ordre de 4x108 m3,
soit environ 1/3 des besoins. Il convient donc de réfléchir à des mesures sus-
ceptibles de concilier développement socioéconomique et respect de l’envi-
ronnement dans ce milieu aride particulièrement fragile d’autant qu’Ürumqi

52 L’information géographique n° 4 - 2008


occupe un rôle majeur dans la stratégie de l’État comme plaque-tournante de
l’Asie centrale.
Or, les infrastructures sont déficientes (pénurie, surtout estivale, réseau
d’approvisionnement et de drainage insuffisant, ancien et hétérogène…), les
besoins en eau de plus en plus importants et la croissance métropolitaine en
est affectée. Les entreprises industrielles ne peuvent pas atteindre leur capa-
cité maximale de production et leur productivité est limitée. De la même
façon, la mise en valeur agricole n’est pas optimale. Dans le district
d’Ürumqi, les zones de Beishanpo, de Xianquanjian, de Kaziwan et de
Liudaowan sont celles qui souffrent le plus de la pénurie d’eau. Le sud-est et
l’est de la banlieue, ainsi que les zones de Diwobao et de Sanpingguan
connaissent des sécheresses au printemps.

La limitation par le prix de la consommation d’eau


à usage domestique
L’approvisionnement en eau de la ville d’Ürumqi dépend des eaux de sur-
face et des eaux souterraines. Les variations saisonnières ou interannuelles
sont atténuées pour les eaux de surface par l’existence de quatre réservoirs à
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proximité de la ville : Wulabai et Hongyan notamment, mais aussi Jiujiawan,
Bayi d’une capacité totale de 1,8 milliard de m3. Les eaux souterraines assu-
rent les 2/3 de l’approvisionnement total. Cette proportion est inférieure à la
moyenne des villes du Xinjiang (81,6 %), car à Ürumqi le recours aux eaux
souterraines est limité par la pollution des nappes. L’exploitation des eaux
souterraines s’opère à partir des usines d’eau potable, des puits en zone
urbaine et en zone rurale. La multiplicité des points de prélèvement autorise
une gestion décentralisée de la ressource.
Ürumqi possède sept usines de production d’eau à usage domestique sans
être potable et un réseau de distribution d’une longueur de 570 km. Si le sys-
tème d’approvisionnement en eau est relativement complet dans le centre de
la ville, les périphéries sont encore mal desservies.
Ces dernières années, les réservoirs ont été modernisés pour limiter les pertes,
certaines canalisations ont été réparées. Surtout, la consommation d’eau a été
rationalisée par une importante information et éducation de la population sur la
protection de l’environnement et l’économie indispensable de la ressource.
Cette éducation va de pair avec une importante augmentation du prix de l’eau
et l’utilisation d’un compteur fonctionnant à l’aide d’une carte magnétique.
Lorsque le crédit de la carte est épuisé, l’eau ne coule plus.

Aggravation des tensions


Au fur et à mesure de l’accroissement du niveau de développement écono-
mique et social, mais aussi de l’augmentation de la population, la concurrence

L’information géographique n° 4 - 2008 53


Les problèmes de la ressource en eau dans les villes du nord-ouest de la Chine

pour l’utilisation de l’eau devient plus intense. C’est un facteur d’instabilité


avec des conflits pour le partage de l’eau en raison non seulement du désé-
quilibre global croissant entre l’offre et la demande mais aussi de l’irrégula-
rité de la répartition des ressources et/ou des foyers de consommation, de
l’irrationalité de leur exploitation et leur pollution. Ces tensions ne concer-
nent pas seulement les diverses activités économiques au premier rang des-
quelles l'agriculture et l'industrie, mais aussi directement les populations.
Ainsi les populations des quartiers centraux sont mieux desservis en eau
domestique que les autres et l’activité agricole occupe davantage les mino-
rités ethniques que les Han immigrés. La pénurie d’eau et les partages qui
sont faits pourraient ainsi déboucher sur des problèmes ethniques, les popu-
lations locales pouvant être tentées d'accuser les immigrants Han d'être lar-
gement responsables de cette pénurie.
De même, la réalisation du projet de transfert des eaux de l’Irtych vers
Ürumqi pour résoudre la pénurie, ne sera pas sans conséquence. L’annonce
officielle, en 2005, d’un prélèvement, par la Chine, de 20 % des eaux de
l’Irtych, cours d’eau international, au détriment du Kazakhstan voisin et de
la Russie, constitue un nouveau défi écologique. Mais il soulève aussi un
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problème géopolitique délicat. Non seulement il réduit les ressources dispo-
nibles pour les populations locales, notamment les Kazakhs qui habite le
long de ce cours d’eau au Xinjiang, mais il affecte le Kazahkstan et la
Russie, d’où des négociations tripartites internationales délicates.

¢Conclusion : le développement durable :


condition de la poursuite du développement d’Ürumqi
Le développement fondé sur une agriculture irriguée et une industrie lourde
fortement consommatrice d’eau s’avère particulièrement dangereux dans un
milieu aride. La durabilité du développement de l’économie dépend d’une
gestion rigoureuse de la ressource permettant d’ajuster production et
consommation de l’eau. Il s’agit alors de sensibiliser la population et les
entreprises à la nécessité d’économiser la ressource dans ce milieu aride,
d’améliorer les aménagements hydrauliques, de réduire les besoins de
l’industrie. Il faut orienter l’économie métropolitaine vers des activités à haute
valeur ajoutée, économes en eau, en énergie et peu polluantes. Toutefois,
l’économie de la ressource ne saurait à elle seule résoudre la pénurie d’eau
dans la municipalité d’Ürumqi. Il faut aussi mener un programme de retrai-
tement des eaux usées et de réutilisation de ces eaux. Les nouveaux équipe-
ments de traitement des eaux usées devront produire divers types de qualité
d’eaux recyclées selon la nature de l’utilisateur final, les exigences des
industries étant en général inférieures à celles du consommateur urbain. Il faut
y ajouter une gestion plus rationnelle de la ressource par les administrations

54 L’information géographique n° 4 - 2008


compétentes. Mais certaines solutions mises en œuvre pour résoudre la crise
de l’eau dans la métropole d’Ürumqi comportent des implications sociales et
politiques importantes. Déjà le relèvement du prix de l’eau et l’écart crois-
sant entre consommation et production d’eau a des conséquences sur les
relations interethniques. En bref, elles ont une dimension géopolitique
interne et externe qui doit être prise en compte.

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Anonyme, Annuaire statistique d’Ürumqi, Pékin, 2004.
Anonyme, Annuaire statistique du Xinjiang, Pékin : 2001.

N.B. Remerciements à Guliya Xalifu, maître de conférences à l’université de Xinjiang,


Urumqi, pour son aide documentaire.

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