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Retenues propres à l’entreprise
Objectifs d’apprentissage :
Objectif de communication :
Une fois ce chapitre terminé, vous serez en mesure d’écrire une note de service pour
informer confidentiellement un employé que son salaire fait l’objet d’une saisie-arrêt.
Matière de ce chapitre
Introduction
Dans les chapitres précédents du cours, il a été question du revenu d’emploi, des paiements
réguliers et des paiements irréguliers, et des retenues obligatoires (ou statutaires) à effectuer
sur la paie individuelle. Il y a également des retenues propres à l’entreprise que les
employeurs peuvent devoir déduire des paiements versés aux employés. Le type de retenue
dépend des politiques de l’organisation, du milieu de travail et de la situation personnelle des
employés.
Tout comme les retenues obligatoires, les retenues propres à l’entreprise doivent être
effectuées et versées à la tierce partie appropriée.
Types de retenues
Les employeurs qui versent un revenu d’emploi à des employés doivent déduire toutes les
retenues exigées avant de payer ce revenu aux employés. La loi exige de déduire les retenues
obligatoires (ou statutaires) du revenu d’emploi. Le présent chapitre illustre comment
effectuer ces retenues obligatoires (ou statutaires) selon l’ordre de priorité suivant :
Toutes les retenues effectuées sur le salaire des employés sont réputées être détenues en
fiducie. Cela signifie que les montants retenus ne doivent pas être utilisés par l’employeur
pour couvrir ses frais généraux de fonctionnement. Les retenues doivent être versées à
l’organisme gouvernemental pertinent suivant un échéancier déterminé.
Nous allons passer en revue chacune des retenues propres à l’entreprise dans ce chapitre ainsi
que son effet sur le calcul de la paie nette.
Exemple :
La Court Order Enforcement Act de la Colombie-Britannique prévoit que les gains
saisissables comprennent ce qui suit : salaire, commissions et honoraires et tout autre
montant payable par un employeur à un employé pour le travail et les services exécutés dans
le cadre de l’emploi de l’employé, après déduction de toute retenue obligatoire aux fins de
l’impôt sur le revenu, de la cotisation au Régime de pensions du Canada (RPC) et à
l’assurance-emploi (AE), et des cotisations syndicales.
Dans la plupart des territoires de compétence, la loi précise les montants qui ne peuvent pas
faire l’objet d’une saisie-arrêt. Certains territoires de compétence excluent les retenues
obligatoires, les cotisations syndicales, les cotisations au régime de pension agréé de
l’employeur ou les primes d’assurance du montant qui sert à calculer le montant de la saisie-
arrêt.
Exemple :
La Maintenance Enforcement Act and Regulation de l’Alberta établit qu’une partie
insaisissable équivaut à 60 % des gains bruts, avant toute déduction. Les gains bruts incluent
les primes, les heures supplémentaires, la paie de vacances, l’indemnité de départ et tout type
de rémunération incitative. La partie insaisissable est calculée à chaque paie.
Pour les saisies-arrêts en Ontario, la Loi sur le désintéressement des créanciers, la Loi sur les
salaires et les Règles de procédure civile prévoient que la partie insaisissable peut
représenter jusqu’à 80 % de la rémunération nette saisissable.
Saisies-arrêts
L’expression saisie-arrêt est utilisée au sens large pour désigner toute somme due à une tierce
partie. La tierce partie peut être un organisme du gouvernement fédéral ou provincial. En
vertu des lois de chaque territoire de compétence, les employeurs sont tenus d’exécuter les
ordonnances de saisie-arrêt qu’ils reçoivent au sujet de leurs employés.
Les administrateurs de la paie se doivent de connaître les différents types d’avis de saisie-
arrêt délivrés par le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux.
Pièce 5-1
ORGANISME TYPE D’AVIS DE AUX FINS DE
GOUVERNEMENTAL SAISIE-ARRÊT RECOUVREMENT :
L’Agence du revenu du Canada (ARC) Demande formelle des retenues obligatoires
et Revenu Québec de paiement impayées, y compris
l’impôt sur le revenu
impayé
L’Agence du revenu du Canada Revendication en des versements excé-
main tierce dentaires de prestations
d’assurance-emploi
Ministère de la Justice Ordonnance de des pensions
Procureur général ou Solliciteur général soutien financier de alimentaires pour
Ministère des Services sociaux ou la famille ou enfants ou des
communautaires (par l’intermédiaire ordonnance de versements d’allocation
des tribunaux provinciaux de la famille) pension alimentaire d’entretien
Ministère de la Justice Ordonnance de de la dette due à un tiers
Procureur ou Solliciteur général saisie-arrêt créancier
Ministère des Services communautaires
ou sociaux (par l’intermédiaire des
cours provinciales/divisionnaires ou des
cours des petites créances)
En vertu de la Loi sur les impôts du Québec, Revenu Québec peut saisir le salaire d’un
employé qui n’a pas payé ses impôts sur le revenu ou toute somme payable aux termes de la
Loi sur le Régime de rentes du Québec en délivrant une ordonnance ou un avis de saisie-arrêt
à son sujet. Aux fins du présent cours, les ordonnances de l’ARC et de Revenu Québec sont
considérées comme des Demandes formelles de paiement.
En général, une Demande formelle de paiement a priorité sur toutes les autres ordonnances.
En cas de réception d’une autre ordonnance alors qu’une Demande formelle de paiement est
en cours d’exécution au sujet d’un employé, il est fortement recommandé que l’employeur
communique avec l’organisme gouvernemental qui a délivré la Demande formelle de
paiement, soit l’ARC ou Revenu Québec, ainsi qu’avec les autorités qui ont émis l’autre avis
de saisie-arrêt pour décider de l’ordre de priorité. Pour plus de renseignements, l’employeur
peut s’adresser à un conseiller juridique.
L’employeur qui reçoit une Demande formelle de paiement doit examiner le document avec
soin pour vérifier le pourcentage du montant qui doit être retenu sur le salaire de l’employé,
ainsi que toute disposition en cas de cessation d’emploi qui peut y figurer. Dans la plupart
des cas, les employés sont protégés par un texte de loi provincial ou fédéral qui veille à ce
qu’ils reçoivent un salaire net minimum déclaré qui ne peut pas être saisi. Le pourcentage à
retenir est d’habitude 30 % des gains nets de l’employé (ARC) ou du salaire après en avoir
déduit l’exemption (Revenu Québec). Cependant, l’Agence du revenu du Canada et Revenu
Québec sont habilités à réclamer jusqu’à 100 % du salaire d’un employé. Le document doit
indiquer sur quels gains la saisie-arrêt doit être calculée. Si l’avis de saisie-arrêt n’indique
pas le pourcentage à retenir ou sur quels gains le retenir, il incombe à l’employeur de
s’adresser à l’organisme gouvernemental qui a délivré l’avis pour avoir des éclaircissements.
Il est important que l’employeur veille à ce que l’organisme gouvernemental communique
tous les renseignements par écrit et que le document soit versé au dossier.
Les dispositions en cas de cessation d’emploi qui figurent dans le document donnent des
instructions sur ce qui devrait être déduit des derniers paiements dus à un employé lorsque
son emploi prend fin. Là aussi, si ces renseignements ne se trouvent pas dans le document, il
est important que l’employeur demande des éclaircissements par écrit à l’ARC ou à Revenu
Québec. Il arrive souvent que l’organisme gouvernemental demande 100 % du salaire d’un
employé lorsque son emploi prend fin.
En cas de Demande formelle de paiement, l’employeur doit être conscient de toutes ses
responsabilités, à savoir :
un employeur qui n’exécute pas la demande est tenu responsable du montant impayé
un employeur doit prévenir l’ARC et Revenu Québec si aucun salaire ne doit être versé
à un employé pendant une période donnée
un employeur doit avertir l’ARC et Revenu Québec si l’emploi de l’employé prend fin
Une Demande formelle de paiement reste en vigueur jusqu’à ce que la dette de l’employé soit
remboursée au complet ou jusqu’à ce que l’ARC ou Revenu Québec délie l’employeur de ses
obligations de recouvrement. Les montants retenus sont versés au Receveur général du
Canada (pour les ordonnances de l’ARC) ou à Revenu Québec (pour les ordonnances de
Revenu Québec).
Il se peut que l’employé informe l’employeur qu’il est déjà parvenu à un règlement avec le
gouvernement concernant la dette impayée. Dans ce cas, l’employeur doit continuer à
effectuer les retenues prévues en vertu de l’ordonnance de saisie-arrêt jusqu’à ce qu’il
reçoive un avis écrit de l’organisme gouvernemental l’informant que l’ordonnance n’est plus
en vigueur.
Les avis de revendication en main tierce énoncent en détail le pourcentage qu’un employeur
doit retenir sur le salaire d’un employé. L’employeur est tenu d’effectuer les retenues sur le
salaire présent et futur d’un employé jusqu’à ce que la dette soit pleinement remboursée ou
que l’ARC délie l’employeur de ses obligations en la matière. Les retenues doivent être
versées au Receveur général du Canada.
D’ordinaire, l’Agence du revenu du Canada saisit jusqu’à 30 % des gains nets d’un employé.
Le pourcentage à saisir doit être clairement indiqué dans l’avis de revendication en main
tierce. Si ce n’est pas le cas, l’employeur doit contacter immédiatement l’ARC et demander
une réponse par écrit.
Les employeurs qui reçoivent un avis de revendication en main tierce doivent agir
immédiatement. Les responsabilités des employeurs à l’égard des revendications en main
tierce sont les mêmes que pour les Demandes formelles de paiement, à savoir :
un employeur qui ne se conforme pas à l’avis est tenu responsable du montant impayé
un employeur doit prévenir l’Agence du revenu du Canada si aucun salaire ne doit
être versé à un employé pendant une période donnée
un employeur doit avertir l’ARC si l’emploi de l’employé prend fin
La plupart des provinces ont des arrangements réciproques pour l’exécution des ordonnances
de soutien familial, ce qui signifie que les employeurs sont tenus d’observer les ordonnances
des autres provinces et de leur verser les paiements. Il existe également des arrangements
réciproques entre le Canada et d’autres pays (par exemple les États-Unis) qui exigent des
employeurs qu’ils exécutent les ordonnances en provenance d’autres pays.
Toutes les provinces et tous les territoires ont également des lois réciproques. Les
employeurs peuvent donc appliquer les ordonnances de saisie-arrêt provenant d’autres
territoires de compétence et, dans certains cas, d’autres pays. Il faut se reporter à la loi en
vigueur pour déterminer avec quels territoires de compétence il existe des accords de
réciprocité.
Les renseignements présentés dans ce chapitre sur les saisies-arrêts et sur les ordonnances de
soutien familial ou de paiement de soutien financier de la famille sont de nature très générale
et il est recommandé, en cas d’avis de saisie-arrêt, d’étudier la loi pertinente pour se
renseigner sur les règles à suivre. Il y a plus de 60 textes de loi qui régissent les saisies-arrêts.
Il est important de connaître la loi pertinente et son effet sur le calcul du montant à retenir sur
la paie de l’employé et à verser au tribunal.
L’adoption d’un ensemble de procédures aidera une organisation à veiller à ce que tous les
aspects de l’administration des ordonnances juridiques soient traités de façon cohérente et
conformément à la loi. Les conseils suivants sont proposés à titre de référence.
1. Tenez un dossier où enregistrer chaque ordonnance ou avis de saisie-arrêt reçu avec les
renseignements suivants :
nom de l’employé
date où l’ordonnance ou l’avis a été reçu
date d’échéance ou d’expiration de l’ordonnance (le cas échéant)
numéro de référence ou numéro de cas de l’ordonnance
date et montant des chèques ou des paiements remis au tribunal
Il est important de tenir un dossier si votre organisation reçoit beaucoup de saisies-arrêts,
mais moins nécessaire s’il s’agit d’un événement rare. En tout cas, veillez à ce que tous
les renseignements pertinents soient consignés par écrit.
2. Un employeur est tenu par la loi de saisir le salaire de l’employé, habituellement dès la
paie qui suit la réception de l’ordonnance. L’employeur ne doit pas tarder à exécuter
l’ordonnance car tout défaut de s’y conformer peut lui imposer des obligations.
3. Informez l’employé confidentiellement de l’ordonnance de saisie-arrêt sans faire
pression. N’oubliez pas que l’employeur est tenu par la loi de saisir les gains de
l’employé à moins d’ordonnance contraire du tribunal. Si un employé insiste que la dette
a été remboursée, expliquez que selon la loi et que vous devez continuer à appliquer
l’avis de saisie-arrêt tant que vous n’aurez pas reçu d’information différente du tribunal.
Dans la plupart des provinces, c’est une infraction de licencier un employé uniquement
parce qu’il a fait l’objet d’une ordonnance de saisie-arrêt. Pour que l’ordonnance n’ait pas
d’effet négatif sur les états de service de l’employé, il faut respecter la confidentialité.
Les renseignements personnels sur les saisies-arrêts relèvent de la législation relative au
respect de la vie privée. Conservez le dossier de saisie-arrêt à part du dossier du
personnel ou de la paie de l’employé.
4. Déterminez s’il s’agit ou non d’une ordonnance continue; les ordonnances de pension
alimentaire ou de soutien familial peuvent tomber dans cette catégorie. Déterminez s’il y
a d’autres ordonnances de saisie-arrêt pour la même période visant l’employé et, dans
l’affirmative, quel doit être l’ordre de priorité.
5. Calculez le montant à saisir. Si la paie nette régulière de l’employé, y compris les
retenues obligatoires (ou statutaires) et les retenues volontaires, ne suffit pas à couvrir le
montant requis aux termes de la saisie-arrêt, il faut suspendre une ou plusieurs des
retenues volontaires. Si c’est le cas, confirmez avec l’employé quelles retenues
volontaires doivent être suspendues.
Cotisations syndicales
Lorsqu’une convention collective est en place, les employés couverts par la convention sont
tenus de payer des cotisations pour adhérer au syndicat. Les employeurs dont le milieu de
travail est syndiqué doivent prévoir un processus de retenue des cotisations syndicales dans
le système de paie et s’organiser pour que les cotisations soient déduites du paiement des
employés couverts par la convention collective, conformément aux modalités de la
convention collective (par exemple, selon la période de paie).
La convention collective prévoit aussi parfois des droits d’adhésion et des cotisations
spéciales. Les droits d’adhésion sont payés par l’employé une seule fois au début de son
emploi lorsqu’il devient membre d’une unité de négociation ou d’un syndicat donné. Un
syndicat peut également instituer une cotisation spéciale pour un projet unique. Par exemple,
si le syndicat veut construire une nouvelle salle de réunion, il peut demander à chaque
participant 1,00 $ de plus par mois pendant une période de trois ans. C’est à l’employeur de
veiller à ce que ces cotisations et ces droits soient retenus sur la paie de l’employé syndiqué
comme il se doit.
Les cotisations syndicales sont déductibles du revenu imposable à la source dans tous les
territoires de compétence, sauf au Québec. Cela signifie que la déduction des cotisations
syndicales a pour effet de réduire le revenu brut imposable ouvrant droit à pension de
l’employé aux fins de l’impôt sur le revenu. Lors du calcul du revenu imposable fédéral net,
il faut retenir le montant des cotisations syndicales sur le revenu brut imposable ouvrant droit
à pension de l’employé dans tous les territoires de compétence. Lors du calcul du revenu
imposable provincial net du Québec, il ne faut pas retenir le montant des cotisations
syndicales sur le revenu brut imposable ouvrant droit à pension de l’employé. Pour les
employés du Québec qui versent des cotisations syndicales, le montant net du revenu
imposable par le gouvernement fédéral est différent du montant net du revenu imposable par
le gouvernement provincial.
Remarque :
Seules les cotisations syndicales, et non pas les droits d’adhésion ni les cotisations spéciales,
peuvent être déduites du revenu brut imposable ouvrant droit à pension pour calculer le
revenu imposable net.
Il est obligatoire de s’inscrire au MSP qui continuera à verser des prestations d’assurance-
santé aux résidents admissibles de la Colombie-Britannique au titre du régime provincial
d’assurance-santé. L’employeur qui administre un régime d’assurance collective au titre du
MSP doit continuer à administrer les renseignements liés au compte des employés, comme
les changements d’adresse ou la mise à jour des renseignements sur les personnes à charge.
Les cotisations des employés à un régime de pension agréé (RPA) sont réputées être
déductibles du revenu imposable. Lors du calcul du revenu net imposable d’un employé, le
montant des cotisations de l’employé au RPA est soustrait du revenu brut imposable ouvrant
droit à pension pour établir le revenu net imposable aux fins des retenues d’impôt fédéral et
provincial sur le revenu. En bref, les cotisations au RPA réduisent l’impôt sur le revenu de
l’employé.
Que le régime soit administré par l’employeur ou par l’intermédiaire d’une tierce partie,
comme une société d’assurance ou un administrateur des régimes de retraite, l’administrateur
de la paie doit avoir une idée générale des différents types de régimes de pension.
Pièce 5-2
COTISATION DE COTISATION DE
TYPE AVANTAGE
L’EMPLOYÉ L’EMPLOYEUR
Régime de retraite à Précisée Précisée Inconnu
cotisations déterminées
Régime à prestations Précisée Inconnue Précisé
déterminées
Régime enregistré Autorisée * Autorisée (traitée comme Inconnu
d’épargne-retraite un avantage imposable
(REÉR) collectif pécuniaire ou non
pécuniaire, selon les
conditions du régime)
Régime de pension agréé Autorisée Autorisée Inconnu
collectif (RPAC)
Régime volontaire Déterminée Autorisée Inconnu
d’épargne-retraite
(RVER)
* En principe, selon l’ARC, les cotisations de l’employeur constituent un revenu d’emploi à partir
duquel l’employé cotise au REÉR.
un montant forfaitaire
un pourcentage des gains ouvrant droit à pension
Dans un régime à cotisations déterminées, les coûts de l’employeur sont prévisibles puisque
les cotisations représentent un montant fixe ou un pourcentage fixe de la paie.
Par exemple :
Helga Jacobson participe à un régime de retraite à cotisations déterminées. Le régime établit
la cotisation à 5 % des gains ouvrant droit à pension de l’employé, avec cotisation égale de
l’employeur.
Les gains ouvrant droit à pension d’Helga sont de 3 600,00 $ par mois. Sa cotisation au RPA
est calculée de la façon suivante :
Helga et son employeur cotiseront tous deux 180,00 $ par paie au RPA de Helga. La
cotisation d’Helga réduira son revenu net imposable.
En vertu d’un régime à prestations déterminées, le montant des prestations de retraite que
l’employé touchera à la retraite est déterminé, mais le coût de maintien du régime est
incertain. Les actuaires étudient les données démographiques du régime, prévoient ses
besoins à venir et procèdent à des évaluations actuarielles pour calculer le montant que
l’organisation doit verser au régime afin de s’assurer qu’il y aura des fonds suffisants pour
payer les prestations de retraite aux employés qui prendront leur retraite.
Les cotisations des employés à un REÉR collectif sont déductibles de l’impôt sur le revenu
imposable. L’employeur soustrait la cotisation au REÉR de l’employé de son revenu brut
imposable pour établir le revenu net imposable aux fins des retenues d’impôt fédéral et
provincial sur le revenu. En d’autres termes, les cotisations à un RÉER réduisent l’impôt sur
le revenu de l’employé.
Un REÉR est un régime de retraite, mais ce n’est pas un régime de pension. C’est un contrat
entre une personne et un assureur ou un fiduciaire qui offre un abri fiscal tant que l’argent
reste dans le régime. Les caractéristiques d’un REÉR sont les suivantes :
Les plafonds de cotisation à un REÉR sont fondés sur le moins élevé des montants suivants :
Le tableau suivant fournit les taux applicables et les plafonds de cotisation annuelle pour
2018, 2019 et 2020 :
Pièce 5-3
2018 2019 2020
RPA à cotisations déterminées – Plafond annuel de cotisation
26 500,00 $ 27 230,00 $ 27 830,00 $
REER – Plafond annuel de cotisation
26 230,00 $ 26 500,00 $ 27 230,00 $
Un employeur peut offrir un RPAC à ses employés dans les territoires de compétence où ces
régimes sont autorisés. Il peut faciliter le versement des cotisations des employés sous forme
de retenues salariales. Les RPAC constituent un mécanisme d’épargne-retraite aux employés
qui ne peuvent pas cotiser à un régime de retraite au travail.
Le montant maximum qu’un employé et/ou un employeur peut cotiser à un RPAC durant une
année fiscale donnée, sans faire l’objet de répercussion fiscale, est déterminé par le plafond
de cotisation actuel au REER de l’employé. Le plafond de cotisation au REER est le moins
élevé des deux montants suivants : 18 % du revenu gagné de l’année précédente ou le
maximum en dollars (27 230,00 $ en 2020), moins le montant de tout facteur d’équivalence
qui a été déclaré.
Les travailleurs des industries sous réglementation fédérale et les employés ou employés
autonomes de n’importe quel territoire de compétence peuvent adhérer à un RPAC. La
Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse et la Saskatchewan ont adopté une loi provinciale
sur les RPAC. Une loi de ce genre a été proposée dans les autres territoires de compétence.
s’ils ont le nombre minimum exigé d’employés âgés d’au moins 18 ans qui comptent
au moins un an de service ininterrompu, selon la définition de la Loi sur les normes du
travail et
s’ils n’offrent ni régime enregistré d’épargne-retraite (REER), ni compte d’épargne
libre d’impôt (CELI) dont les cotisations font l’objet de retenues salariales, ni régime
de pension agréé
L’employé qui souhaite ne pas participer au RVER ou qui souhaite arrêter de cotiser, que ce
temporairement ou non, doit en aviser son employeur.
Une police d’assurance collective diffère d’une police individuelle puisqu’elle vise des
catégories de participants plutôt que des particuliers. Au titre d’une police d’assurance
collective, la société d’assurance accepte de payer les demandes de règlement en vertu des
garanties offertes aux employés assurés. L’employeur paie les primes d’assurance mensuelles
des employés.
Les primes peuvent être payées soit par l’employeur, soit par l’employé ou les deux. Si les
primes sont payées par l’employé, elles sont retenues sur sa paie. Lorsque l’employé adhère à
l’assurance, la formule d’adhésion qu’il signe représente le consentement qui autorise
l’employeur à effectuer les retenues. Les retenues sur la paie aux fins d’adhésion à un régime
d’avantages sociaux collectif ne réduisent pas le revenu net imposable.
Les primes payées par l’employeur en vertu d’une assurance-vie temporaire collective (y
compris l’assurance du conjoint et des personnes à charge) et d’une assurance en cas de
décès ou de mutilation par accident, représentent un avantage imposable non pécuniaire pour
l’employé. La valeur de l’avantage doit inclure la taxe de vente au détail de 7 % au Manitoba
la taxe de vente au détail de 8 % en Ontario, la taxe sur les primes d’assurance collective de
9 % au Québec ou la taxe de vente provinciale de 6 % en Saskatchewan, le cas échéant.
Au Québec uniquement, les primes payées par l’employeur pour l’assurance maladie,
l’assurance dentaire et l’assurance des soins de la vue sont aussi des avantages imposables
non pécuniaires. La valeur de l’avantage doit inclure la taxe sur les primes d’assurance
collective de 9 %.
Retenues volontaires
Les dernières retenues par ordre de priorité sont les retenues volontaires. Les employeurs
offrent parfois différents programmes ou avantages sociaux auxquels les employés peuvent
adhérer volontairement. Si un employé décide de participer à l’un de ces programmes, il doit
consentir par écrit à ce que la retenue volontaire soit déduite de sa paie. C’est à l’employeur
ou au syndicat de choisir, le cas échéant, quels programmes volontaires seront offerts. Ces
types de programmes peuvent représenter un fardeau administratif pour l’administrateur de la
paie. Les retenues volontaires ne réduisent pas le revenu imposable des employés.
Dons de bienfaisance
Des employeurs montent des campagnes en faveur d’organismes de bienfaisance enregistrés,
comme Centraide, la Société canadienne du cancer ou la Fondation canadienne des maladies
du cœur, et autorisent leurs employés à faire déduire régulièrement leurs dons de leur paie.
Centraide est le principal organisme caritatif qui accepte des dons sous forme de retenues sur
la paie depuis environ 50 ans. Centraide permet de faire des dons à d’autres organismes
caritatifs par son intermédiaire et distribue les fonds à ces organismes en restant la principale
source de retenues. Par exemple, pendant une campagne Centraide, un employé peut remplir
une promesse de don pour autoriser les déductions de leur paie, mais indiquer sur la formule
que leur don est destiné à la Société canadienne du cancer. Centraide agit à titre de bureau
central pour ces dons. Les retenues sur la paie représentent deux tiers des fonds de Centraide.
L’employé remplit une promesse de don unique ou de don fixe déduit de chaque paie.
L’employeur verse régulièrement les dons retenus à l’organisme de bienfaisance.
Assurance facultative
En vertu d’un régime d’assurance collective, l’employeur peut autoriser ses employés à
augmenter leur protection en adhérant à un régime facultatif d’assurance-vie ou d’assurance
en cas de décès ou de mutilation par accident. L’employé choisit le montant d’assurance qui
lui convient et paie un certain taux mensuel par tranche de 1 000,00 $ d’assurance.
L’assurance facultative accordée en vertu du régime peut comporter un plafond.
Les taux d’assurance pour les assurances-vie facultatives sont habituellement fondés sur
l’âge et le sexe de l’employé et sur le fait qu’il fume ou non. En vertu de certains régimes, les
employés peuvent également souscrire une assurance-vie pour leur conjoint.
Les primes d’assurance payées par les employés sont assujetties à la taxe de vente au détail
de 7 % au Manitoba, à la taxe de vente au détail de 8 % en Ontario et à la taxe sur les primes
d’assurance collective de 9 % au Québec, selon le cas.
Par exemple :
Caroline Mills, une employée de l’Alberta, souscrit une assurance-vie facultative de
250 000,00 $. Son taux d’assurance est de 0,36 $ par tranche de 1 000,00 $ d’assurance tous
les mois.
Caroline est payée aux deux semaines. Voici comment calculer sa retenue à chaque paie :
Retenue selon la = Prime mensuelle x 12
période de paie Fréquence de la période de paie
= 90,00 $ x 12 = 41,54 $
26
Club social
Il arrive qu’une organisation crée un club social. Les employés cotisent au club social à l’aide
de retenues effectuées sur chaque paie et l’argent recueilli est utilisé pour les fêtes, les
distractions ou les cadeaux. Comme pour toutes les autres retenues volontaires, l’employé
doit accepter par écrit que la retenue soit déduite de sa paie.
Révision de la matière
La loi exige de déduire les retenues obligatoires (ou statutaires) du revenu d’emploi
selon l’ordre de priorité suivant :
1. Retenues obligatoires (ou statutaires)
2. Retenues prescrites par la loi
3. Cotisations syndicales
4. Retenues propres à l’entreprise
5. Retenues volontaires
Certaines retenues effectuées sur le revenu d’emploi sont prescrites par la loi.
En vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu, l’Agence du revenu du Canada (ARC)
peut saisir le salaire d’un employé qui n’a pas payé ses impôts sur le revenu ou tout
montant exigible aux termes de la Loi sur l’assurance-emploi ou de la Loi sur le
Régime de pensions du Canada.
L’Agence du revenu du Canada délivre une Demande formelle de paiement qui exige
de l’employeur qu’il recouvre et déduise les montants impayés de tout traitement ou
salaire dû à un employé.
En vertu de la Loi sur les impôts du Québec, Revenu Québec peut saisir le salaire
d’un employé qui n’a pas payé ses impôts sur le revenu ou toute somme payable aux
termes de la Loi sur le Régime de rentes du Québec en délivrant une ordonnance ou
un avis de saisie-arrêt à son sujet.
La Commission de l’assurance-emploi du Canada (CAEC) est une agence de Service
Canada qui peut demander à l’Agence du revenu du Canada (ARC) de saisir le salaire
d’un employé aux termes d’une revendication en main tierce.
Une ordonnance de soutien familial ou de paiement de soutien financier de la famille
exige de l’employeur qu’il retienne et verse des paiements de façon continue.
Les gains d’un employé (soit le tiers saisi) peuvent faire l’objet d’une saisie-arrêt
lorsqu’un jugement d’une cour des petites créances ou d’une cour
provinciale/divisionnaire ordonne de saisir les gains de l’employé aux fins de
paiement de sa dette envers son créancier. Les ordonnances de saisie-arrêt relèvent
des règlements provinciaux
L’adoption d’un ensemble de procédures aidera une organisation à veiller à ce que
tous les aspects de l’administration des ordonnances juridiques soient traités de façon
cohérente et conformément à la loi.
Lorsqu’une convention collective est en place, les employés couverts par la
convention sont tenus de payer des cotisations pour adhérer au syndicat.
Les cotisations syndicales sont déductibles du revenu imposable à la source dans tous
les territoires de compétence, sauf au Québec.
Les retenues propres à l’entreprise sont des retenues qui font partie de la politique de
l’entreprise et constituent une condition d’emploi.
En Colombie-Britannique, les cotisations payées par les employeurs au régime
provincial d’assurance-maladie constituent un avantage imposable non pécuniaire
pour les employés.
Les cotisations aux régimes provinciaux d’assurance-santé retenues sur la paie ne
réduisent pas le montant du revenu net imposable.
Les cotisations des employés à un régime de pension agréé (RPA) sont réputées être
déductibles du revenu brut imposable ouvrant droit à pension. Le montant des
cotisations de l’employé au RPA est soustrait du revenu brut imposable ouvrant droit
à pension pour établir le revenu net imposable aux fins des retenues d’impôt fédéral et
provincial sur le revenu.
Les régimes de retraite à cotisations déterminées fixent les cotisations au régime qui
doivent être faites par l’employé, l’employeur ou les deux.
En vertu d’un régime de retraite à prestations déterminées, le montant de la pension
que l’employé recevra à la retraite est déterminé, mais le coût de maintien du régime
est incertain.
Les cotisations des employés à un REÉR collectif sont déductibles de l’impôt sur le
revenu imposable. L’employeur soustrait la cotisation au REÉR de l’employé de son
revenu brut imposable pour établir le revenu net imposable aux fins des retenues
d’impôt fédéral et provincial sur le revenu.
Le montant maximum qu’un employé et/ou un employeur peut cotiser à un RPAC
durant une année fiscale donnée et sans faire l’objet de répercussion fiscale est
déterminé par le plafond de cotisation actuel au REER de l’employé.
Un employé peut cotiser un montant équivalant au plafond de cotisation de son
régime enregistré d’épargne-retraite, qui s’élève à 18 pour cent du montant du revenu
qu’il a gagné l’année précédente, sous réserve du montant maximum établi par
l’Agence du revenu du Canada (27 230,00 $ en 2020), en plus du report de cotisation
de l’employé.
Lorsque l’employé adhère à l’assurance, la formule d’adhésion qu’il signe représente
le consentement qui autorise l’employeur à effectuer les retenues.
Si un employé décide de participer à un programme volontaire, il doit consentir par
écrit à ce que la retenue volontaire soit déduite de sa paie.
Questions de révision
1. Dans le tableau suivant, indiquez l’ordre de priorité de chaque retenue, de 1 à 9, selon
l’ordre qui est présenté dans le présent chapitre.
ORDRE DE
PRIORITÉ RETENUE
(1 À 9)
Retenues prescrites par la loi
Cotisations au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP)
Retenues propres à l’entreprise
Impôt sur le revenu (fédéral et provincial)
Cotisations syndicales
Cotisations au Régime de pensions du Canada ou au Régime de
rentes du Québec
Impôt sur le salaire des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut
Cotisations à l’assurance-emploi
Retenues volontaires
2. Vrai ou faux. Dans la plupart des territoires de compétence, un employeur peut mettre fin
à l’emploi d’un employé visé par une ordonnance de saisie-arrêt.
3. Vrai ou faux. Dans la plupart des territoires de compétence, la loi définit les montants qui
sont exemptés de saisie-arrêt.
4. Indiquez pour quelle raison les ordonnances de saisie-arrêt suivantes sont rendues et par
quel organisme gouvernemental.
Ordonnance de saisie-arrêt :
5. Quelle retenue prescrite par la loi est déduite la première des gains d’un employé faisant
l’objet d’ordonnances multiples?
7. Vrai ou faux. Les saisies-arrêts suite à une revendication en main tierce relèvent des
règlements provinciaux.
8. Expliquez pourquoi un employeur doit mettre en place une procédure de réponse aux
ordonnances de saisie-arrêt.
9. Outre les cotisations syndicales, il y a deux autres retenues qui peuvent être exigées des
travailleurs syndiqués. Expliquez quelles sont ces deux retenues.
10. Quels sont les types de cotisation les plus courants à un régime à cotisations déterminées?
11. Vrai ou faux. Un régime enregistré d’épargne-retraite (REÉR) doit être enregistré auprès
du gouvernement fédéral.
12. Sur quoi sont fondés les plafonds de cotisation à un régime enregistré d’épargne-retraite
(REÉR)?
13. Quelle est la différence entre une police d’assurance collective et une police d’assurance
individuelle?
14. Vrai ou faux. Les primes payées par l’employeur en vertu d’un programme d’assurance
collective : assurance-vie, assurance-maladie, assurance dentaire, assurance des soins de
la vue et assurance en cas de décès ou de mutilation par accident, sont des avantages
imposables non pécuniaires dans tous les territoires de compétence.
15. Indiquez si le consentement écrit d’un employé est nécessaire pour effectuer les retenues
suivantes.
CONSENTEMENT
RETENUE NÉCESSAIRE
(OUI OU NON)
Retenues prescrites par la loi
Cotisations au Régime québécois d’assurance parentale
Retenues propres à l’entreprise
Impôt sur le revenu (fédéral et provincial)
Cotisations syndicales
Cotisations au Régime de pensions du Canada ou au
Régime de rentes du Québec
Impôt sur le salaire des Territoires du Nord-Ouest et du
Nunavut
Cotisations à l’assurance-emploi
Retenues volontaires
16. Quelles retenues ci-dessous permettent de réduire le revenu net imposable de l’employé?
RÉDUCTION DU REVENU
RETENUE BRUT IMPOSABLE
(OUI OU NON)
Retenues prescrites par la loi
Cotisations à un Régime enregistré d’épargne-retraite
Retenues volontaires
Impôt sur le revenu (fédéral et provincial)
Cotisations syndicales, sauf au Québec
Cotisations syndicales au Québec
Cotisations au Régime de pensions du Canada ou au
Régime de rentes du Québec
Impôt sur le salaire des Territoires du Nord-Ouest et du
Nunavut
Cotisations à l’assurance-emploi
Cotisations à un régime de pension agréé
Remarque :
Les taux d’impôt sur le revenu qui sont utilisés servent à titre d’exemple. Pour obtenir les
taux d’impôt en vigueur, allez à : www.cra.gc.ca. Quand vous faites vos devoirs, veuillez
utiliser les tables d’impôt sur le revenu qui se trouvent dans le Guide d’information de
l’étudiant.
Exemple 1 :
Jean Lafleur travaille pour l’établissement Jolicœur à Sainte-Anne (Québec). Jean gagne
29 900,00 $ par an et est payé toutes les semaines. Son code de demande sur le
formulaire TD1 est 2 et son code de retenues d’impôt sur le formulaire TP-1015.3 est B.
Jean est un employé syndiqué et ses cotisations syndicales équivalent à 3 % de son salaire à
chaque paie.
L’établissement Jolicœur offre à ses employés une assurance-vie équivalant à deux fois leur
salaire annuel et assume 100 % du coût de l’assurance. Le taux de prime de l’assurance-vie
est de 0,75 $ par tranche de 1 000,00 $ d’assurance par mois. Ce taux n’inclut pas la taxe
sur les primes d’assurance de 9 %. Les employés paient 100 % des primes de leur
assurance-maladie et assurance dentaire. Les primes pour l’assurance-maladie de la famille
de Jean s’élèvent à 52,00 $ par mois et, pour l’assurance dentaire de sa famille, à 91,00 $
par mois. La taxe sur les primes d’assurance de 9 % est incluse dans le coût des primes
d’assurance-maladie et d’assurance dentaire. Les primes d’assurance de l’employeur et de
l’employé sont calculées en fonction de la période de paie.
Jean participe aussi volontairement au club social et verse à cet effet 104,00 $ par an étalés
sur ses paies.
= 60 000,00 $ x 0,75 $
1 000,00 $
Tables d’impôt fédéral pour un employé du Québec, salaire hebdomadaire, revenu net
imposable de 569,07 $ et code de demande 2 :
Impôt fédéral sur le revenu : 50,25 $
Étape no 7 : Calcul de l’impôt provincial sur le revenu
Revenu net imposable au Québec = Revenu brut imposable ouvrant droit à
pension, moins les retenues autorisées
Cotisation de l’employé à un RPA
Cotisation de l’employé à un REÉR
Déductions pour les habitants des zones
visées par règlement
Retenues autorisées par Revenu Québec
= 586,32 $ - 0,00 $ = 586,32 $
Tables d’impôt sur le revenu pour le Québec, salaire hebdomadaire, revenu net imposable
de 586,32 $ et code de de retenues B :
Exemple 2 :
Gina Marconi travaille chez Unity Paper Products, en Alberta, comme superviseure de la
comptabilité et reçoit un salaire annuel de 48 074,00 $ payé toutes les deux semaines. Son
code de demande sur ses formulaires TD1 fédéral et provincial est 1.
= 1 849,00 $
Avantage imposable relatif aux primes d’assurance-vie payées par l’employeur par paie :
= 37,00 $ x 12
26
= 17,08 $
Revenu net imposable au fédéral = Revenu brut imposable ouvrant droit à pension
moins les retenues autorisées :
Cotisation de l’employée à un RPA
Cotisation de l’employée à un REÉR
Cotisations syndicales (sauf impôt sur le revenu
provincial pour le Québec)
Déductions pour les habitants des zones visées par
règlement
Déductions autorisées par l’ARC
= 1 866,08 $ - 92,45 $
= 1 773,63 $
Table d’impôt fédéral pour l’Alberta, salaire aux deux semaines, revenu net imposable de
1 773,63 $ et code de demande 1 :
Revenu net imposable provincial = Revenu brut imposable ouvrant droit à pension
en Alberta moins les retenues autorisées :
Cotisation de l’employée à un RPA
Cotisation de l’employée à un REÉR
Cotisations syndicales (sauf impôt sur le revenu
provincial pour le Québec)
Déductions pour les habitants des zones visées par
règlement
Déductions autorisées par l’ARC
= 1 866,08 $ - 92,45 $
= 1 773,63 $
Tables d’impôt provincial pour l’Alberta, salaire aux deux semaines, revenu net imposable
de 1 773,63 $ et code de demande 1 :
= 90,90 $ (RPC)
29,21 $ (AE)
385,10 $ (impôt sur le revenu fédéral et provincial)
92,45 $ (cotisation au RPA)
17,08 $ (prime d’assurance-vie)
20,00 $ (Centraide)
634,74 $
Étape no 9 : Paie nette
Question de révision
17. Phan To est chef des opérations à la compagnie Milton, à Taber, en Alberta, et reçoit un
salaire annuel de 62 496,00 $ payé bimensuellement. Phan a indiqué le code de
demande 2 sur ses formulaires TD1 fédéral et provincial. Phan reçoit une allocation
d’automobile mensuelle imposable de 100,00 $ payée en fonction de la période de paie.
Phan verse 200,00 $ par paie à son REÉR collectif et 10,00 $ par paie à Centraide.
Calculez la paie nette que Phan reçoit deux fois par mois.
Étape no 1 :
Étape no 2 :
Étape no 3 :
Étape no 4 :
Étape no 5 :
Étape no 6 :
Étape no 7 :
Étape no 8 :
Étape no 9 :
ORDRE DE
PRIORITÉ RETENUE
(1 À 9)
6 Retenues prescrites par la loi
3 Cotisations au Régime québécois d’assurance parentale (RQAP)
8 Retenues propres à l’entreprise
4 Impôt sur le revenu (fédéral et provincial)
7 Cotisations syndicales
1 Cotisations au Régime de pensions du Canada ou au Régime de rentes
du Québec
5 Impôt sur le salaire des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut
2 Cotisations à l’assurance-emploi
9 Retenues volontaires
2. Vrai ou faux. Dans la plupart des territoires de compétence, un employeur peut mettre fin
à l’emploi d’un employé visé par un avis de saisie-arrêt sur salaire.
3. Vrai ou faux. Dans la plupart des territoires de compétence, la loi définit les montants qui
sont exemptés de saisie-arrêt.
Vrai.
4. Indiquez pour quelle raison les ordonnances de saisie-arrêt suivantes sont rendues et par
quel organisme gouvernemental.
Revendication en main tierce : Une revendication en main tierce est délivrée par
l’Agence du revenu du Canada aux fins de recouvrement des versements
excédentaires des prestations d’assurance-emploi.
Ordonnance de saisie-arrêt : Une ordonnance de saisie-arrêt est rendue soit par le
ministère de la Justice, le Procureur général ou le Solliciteur général, soit par le
ministère des Services sociaux ou communautaires aux fins de recouvrement d’une
dette due à un tiers créancier.
5. Quelle retenue prescrite par la loi est déduite la première des gains d’un employé faisant
l’objet d’ordonnances multiples?
En général, une Demande formelle de paiement a priorité sur toutes les autres
ordonnances.
7. Vrai ou faux. Les saisies-arrêts suite à une revendication en main tierce relèvent des
règlements provinciaux.
Vrai.
8. Expliquez pourquoi un employeur doit mettre en place une procédure de réponse aux
ordonnances de saisie-arrêt.
Il est recommandé que des procédures écrites soient adoptées aux fins
d’administration et de gestion des saisies-arrêts. Comme l’employeur qui n’observe
pas l’ordonnance peut devoir payer le montant dû, une organisation prend des
risques considérables si les procédures ne sont pas suivies à la lettre de la loi. Il est
dans le meilleur intérêt de l’employeur que toutes les communications, orales et
écrites, aussi bien avec l’employé qu’avec l’organisme gouvernemental qui a rendu
l’ordonnance de saisie-arrêt, soient conservées dans un dossier avec les dates, noms
et contenu de la communication.
9. Outre les cotisations syndicales, il y a deux autres retenues qui peuvent être exigées des
travailleurs syndiqués. Expliquez quelles sont ces deux retenues.
Outre les cotisations syndicales, la convention collective prévoit aussi parfois des
droits d’adhésion et des cotisations spéciales. Les droits d’adhésion sont payés par
l’employé une seule fois au début de son emploi lorsqu’il devient participant d’une
unité de négociation ou d’un syndicat donné. Un syndicat peut également instituer
une cotisation spéciale pour un projet unique. Par exemple, si le syndicat veut
construire une nouvelle salle de réunion, il peut demander à chaque participant
1,00 $ de plus par mois pendant une période de trois ans. C’est à l’employeur de
veiller à ce que ces cotisations et droits soient retenus sur la paie de l’employé
syndiqué comme il se doit.
10. Quels sont les types de cotisation les plus courants à un régime de retraite à cotisations
déterminées?
un montant forfaitaire
un pourcentage des gains ouvrant droit à pension
11. Vrai ou faux. Un régime enregistré d’épargne-retraite (REÉR) doit être enregistré auprès
du gouvernement fédéral.
Vrai.
12. Sur quoi sont fondés les plafonds de cotisation à un régime enregistré d’épargne-retraite
(REÉR)?
Les plafonds de cotisations à un REÉR sont fondés sur le moins élevé des montants
suivants :
13. Quelle est la différence entre une police d’assurance collective et une police d’assurance
individuelle?
14. Vrai ou faux. Les primes payées par l’employeur en vertu d’un programme d’assurance
collective : assurance-vie, assurance-maladie, assurance dentaire, assurance des soins de
la vue et assurance en cas de décès ou de mutilation par accident, sont des avantages
imposables non pécuniaires dans tous les territoires de compétence.
Faux. Les primes payées par l’employeur en vertu d’une assurance-vie temporaire
collective (y compris l’assurance du conjoint et des personnes à charge) et en vertu
d’une assurance en cas de décès ou de mutilation par accident représentent des
avantages imposables non pécuniaires pour l’employé, aussi bien au palier fédéral
qu’au Québec. Au Québec seulement, les primes payées par l’employeur pour
l’assurance maladie, l’assurance dentaire et l’assurance des soins de la vue sont
également des avantages imposables non pécuniaires.
15. Indiquez si le consentement écrit d’un employé est nécessaire pour effectuer les retenues
suivantes.
CONSENTEMENT
RETENUE NÉCESSAIRE
(OUI OU NON)
Retenues prescrites par la loi NON
Cotisations au Régime québécois d’assurance parentale NON
Retenues propres à l’entreprise OUI
Impôt sur le revenu (fédéral et provincial) NON
Cotisations syndicales OUI
Cotisations au Régime de pensions du Canada ou au
NON
Régime de rentes du Québec
Impôt sur le salaire des Territoires du Nord-Ouest et du
NON
Nunavut
Cotisations à l’assurance-emploi NON
Retenues volontaires OUI
16. Quelles retenues ci-dessous permettent de réduire le revenu net imposable de l’employé?
RÉDUCTION DU
REVENU NET
RETENUE
IMPOSABLE
(OUI OU NON)
Retenues prescrites par la loi NON
Cotisations à un régime enregistré d’épargne-retraite OUI
Retenues volontaires NON
Impôt sur le revenu (fédéral et provincial) NON
Cotisations syndicales, sauf au Québec OUI
Cotisations syndicales au Québec NON
Cotisations au Régime de pensions du Canada ou au
NON
Régime de rentes du Québec
Impôt sur le salaire des Territoires du Nord-Ouest et du
NON
Nunavut
Cotisations à l’assurance-emploi NON
Cotisations à un régime de pension agréé OUI
17. Phan To est chef des opérations à la compagnie Milton, à Taber, en Alberta, et reçoit un
salaire annuel de 62 496,00 $ payé bimensuellement. Phan a indiqué le code de
demande 2 sur ses formulaires TD1 fédéral et provincial. Phan reçoit une allocation
d’automobile mensuelle imposable de 100,00 $ payée en fonction de la période de paie.
Phan verse 200,00 $ par paie à son REÉR collectif et 10,00 $ par paie à Centraide.
Calculez la paie nette que Phan reçoit deux fois par mois.
= 2 604,00 $
= 56,25 $ x 12
24
= 28,13 $
Revenu net imposable au fédéral = Revenu brut imposable ouvrant droit à pension
moins les retenues autorisées :
Cotisation de l’employée à un RPA
Cotisation de l’employée à un REÉR
Cotisations syndicales (sauf l’impôt
provincial sur le revenu pour le Québec)
Déductions pour les habitants des zones
visées par règlement
déductions autorisées par l’ARC
= 2 682,13 $ - 200,00 $
= 2 482,13 $
Tables d’impôt fédéral pour l’Alberta, salaire bimensuel, revenu net imposable de
2 482,13 $ et code de demande 2 :
= 2 682,13 $ - 200,00 $
= 2 482,13 $
Tables d’impôt provincial pour l’Alberta, salaire bimensuel, revenu net imposable de
2 482,13 $ et code de demande 2 :
= 133,16 $ (RPC)
41,93 $ (AE)
586,95 $ (impôt fédéral et prov. sur le revenu)
762,04 $