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Livre premier du code

des assurances
LE CONTRAT D’ASSURANCE

Préparé par :

- Yassine Taoufik - Diyae Mahfoud


- Yassine Hichou Haj - Mohamed Chaachou

Encadré par : - Pr. Bouzidi Hassan

Master Finance Islamique 2017-2019


Plan
Introduction :

Thème 1 : Les assurances en général

Chapitre 1 : - VOCABULAIRE JURIDIQUE PROPRE AU SECTEUR

Chapitre 2 : -LE CONTRAT D’ASSURANCE, SES ELEMENTS ET LES


CONDITIONS DE CONCLUSION DU CONTRAT

a- Définition

b- Eléments du contrat d’assurance

c- la conclusion du contrat d’assurance

Chapitre 3 : LES OBLIGATIONS DE L’ASSUREUR ET DE L’ASSURE

a- L’assuré :

b- obligations de l’assureur :

Thème 2 : CLASSIFICATION DES ASSURANCES


Chapitre 1: -TYPES D’ASSURANCES AU MAROC

a) Selon leur domaine d’application :

b) Selon leur domaine d’objet :


I. Les assurances de dommages :

a) Assurance de biens :

b) Assurance de responsabilité :

II- Les assurances de personnes :


Chapitre 2 : DISTINCTION ENTRE LA GESTION DES ASSURANCES EN
REPARTITION ET EN CAPITALSATION
A. Les assurances gérées en répartition
B. Les assurances gérées en capitalisation

Conclusion

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Introduction :

Nul ne peut ignorer le rôle que joue le système financier dans la stimulation de la croissance et ce, à
travers la collecte et l'injection des flux financiers dans les rouages de l'économie. Dans ce cadre le
secteur des assurances, entre autres, joue un rôle important. Ce secteur ne cesse de prendre de
l'importance, que ce soit par les sommes importantes qu'il draine ou au niveau des tendances
lourdes qui le caractérisent ces dernières années (concentration, libéralisation, bancassurance...),
ainsi qu'au niveau des pays qui dominent le secteur sur la scène internationale.

L’assurance peut être définie comme l’opération par laquelle une partie, l’assureur, s’engage,
moyennant une rémunération (prime ou cotisation),à payer une prestation (capital, rente) à une autre
partie, l’assuré ou le bénéficiaire, en cas de réalisation d’un risque déterminé (le sinistre).cette
opération n’a cependant pas un caractère spéculatif car elle ne se limite pas à transférer le risque
d’une partie sur l’autre mais tend à combattre l’aléa puisque l’assuré, par cet acte de prévoyance, est
mis à l’abri du risque qu’il redoute et que l’assureur cherche à réduire l’effet du hasard en
regroupant, au sein d’une mutualité des assurés, toutes les personnes désirant faire face à ce même
risque.

Le Code des Assurances est un document qui régit le droit des assurances. Il contient un ensemble
de lois et de règles qui doivent être appliquées par toutes les compagnies d’assurance, qu’il s’agisse
d’entités physiques ou en ligne.

En résumé, le Code des Assurances a été mis en place pour définir des règles générales et
communes. Néanmoins, les règles particulières sont de plus en plus nombreuses et les compagnies
d’assurances doivent s’adapter à ces changements.

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Thème 1 : Les assurances en général
Introduction :

Le cadre réglementaire et législatif régissant le secteur des assurances au Maroc est assez riche et
diversifié car il englobe plusieurs domaines. Dans ce 1er thème, seront passés en exergue le
vocabulaire propre à ce secteur et le contrat d’assurance pour déboucher sur la classification des
assurances dans notre pays et les obligations des contractants.
Le droit des assurances au Maroc a évolué depuis le protectorat pour répondre aux exigences du
secteur. Il est judicieux d’exposer d’abord la terminologie propre à l’assurance avant de passer à la
définition des éléments constituants du contrat.

Chapitre 1 : - VOCABULAIRE JURIDIQUE PROPRE AU SECTEUR


Dans le livre premier de la loi 17-99 portant code des assurances, les termes juridiques propres aux
assurances en général sont définis comme suit :
- Echéance de prime : date à laquelle est exigible le paiement d'une prime.

- Echéance du contrat : date à laquelle est prévue l'expiration du contrat d'assurance. Provisions
techniques : comptes d'épargne accumulés par l'entreprise d'assurances et de réassurance pour faire
face à ses engagements envers les assurés et bénéficiaires de contrats d'assurance, dont la provision
mathématique qui représente la différence entre les valeurs actuelles des engagements
respectivement pris par l'assureur et les assurés.

- Préavis de résiliation : délai contractuel ou légal qui doit être respecté par la partie qui veut
résilier le contrat d'assurance.

- Exclusion : événement ou état d'une personne non couvert, étant exclu de la garantie.

- Rachat : versement anticipé à l'assuré d'un pourcentage de l'épargne constituée au titre d'un
contrat d'assurance sur la vie. Le rachat de la totalité de l'épargne met fin au contrat.

- Cotisation d'assurance : somme, correspondant à la prime, due par l'assuré en contrepartie d'un
contrat d'assurance souscrit auprès des sociétés d'assurances mutuelles.

- Proposition d'assurance : document remis par l'assureur ou son représentant à un assuré


éventuel et sur lequel ce dernier doit porter les informations nécessaires à l'assureur pour
l'appréciation du risque à couvrir et la fixation des conditions de couverture.

- Engagement : montant de la garantie accordée par l'assureur en vertu du contrat d'assurance.

- Tacite reconduction : renouvellement automatique du contrat d'assurance au terme de chaque


période de garantie.

- Police d'assurance : document matérialisant le contrat d'assurance. Il indique les conditions


générales et particulières.

- Effet du contrat : date à partir de laquelle le risque est pris en charge par l'assureur.

- Assurances de personnes : assurances garantissant les risques dont la survenance dépend de la


survie ou du décès de l'assuré ainsi que la maternité et les assurances contre la maladie, l'incapacité
et l'invalidité.

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- Sous-assurance : terme utilisé lorsque la somme déclarée à l'assureur est inférieure à la valeur
réelle du risque assuré.

- Contre-assurance: garantie consistant à rembourser les primes nettes, augmentées éventuellement


des intérêts, au décès de l'assuré avant l'échéance d'un contrat souscrit en cas de vie.

- Assurance temporaire en cas de décès : assurance garantissant le paiement d'un capital ou d'une
rente en cas de décès de l'assuré à condition que le décès survienne avant une date déterminée au
contrat. Si l'assuré survit jusqu'à cette date, aucune prestation n'est due par l'assureur et les primes
lui sont acquises.

- Réduction : opération qui détermine le nouveau capital ou la nouvelle rente garanti appelé "
valeur de réduction î, auquel aura droit un assuré ayant versé une partie des primes annuelles, dans
le cadre d'un contrat d'assurance sur la vie, et qui cesse de payer ses primes.

- Délaissement : transfert de propriété de la chose assurée, en cas de sinistre, au profit de l'assureur


contre paiement à l'assuré de la totalité de la somme garantie.

- Avance : prêt, accordé par l'assureur au souscripteur, garanti par le montant de la provision
mathématique du contrat d'assurance sur la vie.

- Indemnité d'assurance : somme versée par l'assureur conformément aux dispositions du contrat
en réparation du préjudice subi par l'assuré ou la victime.

- Sinistre : survenance de l'évènement prévu par le contrat d'assurance.

- Subrogation légale : substitution de l'assureur dans les droits et actions de l'assuré en contrepartie
du paiement de l'indemnité.

- Franchise : somme qui, dans le règlement d'un sinistre, reste toujours à la charge de l'assuré.
Capital assuré : valeur déclarée au contrat et constituant la limite de l'engagement de l'assureur.

- Surprime : majoration de la prime d'assurance à la suite d'une aggravation du risque assuré.


- Déchéance : perte du droit à indemnité au titre d'un sinistre suite au non-respect par l'assuré de
l'un de ses engagements, sans que cela n'entraîne la nullité du contrat.

- Forclusion : perte du droit d'exercer un recours.

- Conditions d'assurance : ensemble des clauses constituant les bases de l'accord intervenu entre le
souscripteur et l'assureur.

- Attestation d'assurance : certificat délivré par l'assureur, constatant l'existence de l'assurance.

- Contrat d'assurance : convention passée entre l'assureur et le souscripteur pour la couverture


d'un risque et constatant leurs engagements réciproques.

- Contrat d'assurance sur la vie : contrat par lequel, en contrepartie de versements uniques ou
périodiques, l'assureur garantit des prestations dont l'exécution dépend de la survie ou du décès de
l'assuré.

- Contrat de capitalisation : contrat d'assurance où la probabilité de décès ou de survie


n'intervient pas dans la détermination de la prestation en ce sens qu'en échange de primes uniques
ou périodiques, le bénéficiaire perçoit le capital constitué par les versements effectués, augmentés
des intérêts et des participations aux bénéfices.

- Commission : rémunération attribuée à l'intermédiaire d'assurances, apporteur d'affaires ou


gestionnaire.

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- Résiliation : cessation anticipée d'un contrat d'assurance à la demande de l'une ou l'autre des
parties, ou de plein droit lorsqu'elle est prévue par la loi.

- Règle proportionnelle : principe en matière d'assurance de dommages en vertu duquel, en cas de


sinistre, l'indemnité est réduite dans la proportion :
- du rapport entre la somme garantie et la valeur de la chose assurée, s'il y a sous-assurance ;
- du rapport entre la prime effectivement payée et celle due par l'assuré, s'il y a insuffisance de
prime par rapport aux caractéristiques du risque.
- Prime : somme due par le souscripteur d'un contrat d'assurance en contrepartie des garanties
accordées par l'assureur.

- Prime pure : montant qui représente le coût du risque couvert, tel que calculé par les méthodes
actuarielles sur la base de statistiques relatives audit risque.

- Durée du contrat : durée des engagements réciproques de l'assureur et de l'assuré dans le cadre
du contrat d'assurance.

- Note de couverture : document concrétisant l'engagement de l'assureur et de l'assuré et prouvant


l'existence d'un accord en attendant l'établissement de la police d'assurance.

- Bénéficiaire : personne physique ou morale désignée par le souscripteur et qui reçoit le capital ou
la rente dû par l'assureur.

- Souscripteur ou contractant : personne morale ou physique qui contracte une assurance pour son
propre compte ou pour ne le compte d'autrui et qui de ce fait, s'engage envers l'assureur pour le
paiement de la prime.

- Avenant : accord additionnel entre l'assureur et l'assuré modifiant ou complétant une police
d'assurance dont il fait partie intégrante.

- Assureur : entreprise agréée pour effectuer des opérations d'assurances.

- Assuré : personne physique ou morale sur laquelle ou sur les intérêts de laquelle repose
l'assurance.

- Taux de prime : proportion de la prime d'assurance par rapport au capital assuré. Evénement :
toute circonstance susceptible de provoquer ou ayant provoqué un sinistre.

Chapitre 2 : Le contrat d’assurance, ses éléments et les conditions de conclusion


du contrat

 CONTRAT D’ASSURANCE

a- Définition
C’est un acte par lequel une personne (assuré) verse à une entité (assureur ou compagnie) une
somme périodique appelée (prime) en contre partie de laquelle l’assureur s’engage soit à verser une
somme déterminée au cas où le risque définit au contrat se réaliserait soit de réparer les
conséquences de ce risque en versant une indemnité à l’assuré ou aux tiers selon la nature du
contrat.

b- Eléments du contrat d’assurance

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C’est d’abord un contrat donc c’est un acte juridique conclu entre les parties et qui nécessite la
réunion des conditions de validité à savoir consentement, capacité, objet, cause.
Ces éléments ne sont pas transposés de la même exigence par le contrat d’assurance puisqu’il
conserve un certain particularisme.

-la prime :

Il s’agit d’une somme d’argent définie par l’assureur qui est normalement fixe pendant toute la
période convenue. Elle est généralement annuelle.

-le risque :

C’est un événement futur et incertain, ça veut dire qu’il peut se réaliser ou non. Mais ça ne veut pas
dire que ce risque dépend de la volonté de l’assuré. On ne peut assurer la faute intentionnelle.
On ne peut envisager une assurance pour un événement déjà produit (il faut qu’il y soit un risque)
Exception :
Le domaine des accidents de travail, on trouve des risques dans lequel il y a un peu d’intention.

-Ex : Dans le cas d’un employé dans une usine qui force une machine en prenant un risque
apparent, il s’agit faute de négligence poussée à l’extrême. Ou encore la réparation du dommage
causé à un piéton renversé par un véhicule suite à une contravention au code de la route comme le
non respect du feu rouge.
Le risque peut être soit constant soit variable :
- le risque constant : accidents de la circulation
- le risque variable : c’est un risque dans lequel les chances de réalisation augmentent ou diminuent
en cours d’assurance telle l’assurance de survie ou contre la vie.

-Ex : risque dégressif : assurance de survie ou contre la vie : si je décède avant 60ans vous paierez à
mes ayants droit telle somme, et si je décède près 60ans vous leur paierez telle autre somme è plus
j’avance dans l’âge, plus me risque se dégrade.

-Ex : risque progressif


- Assurance contre le décès (si je décède avant 70ans…) le risque est dans ce cas là progressif à fur
et à mesure que l’on prend de l’âge.
L’événement dans le risque progressif est le décès plus on avance, plus le risque progresse et a des
chances pour se réaliser.
En cas d’assurance de survie, le risque est dégressif, plus les années passent moins l’événement à
des chances de se réaliser. On peut avoir les 2 en même temps.

-le sinistre :

On appelle la réalisation de l’événement (risque) sinistre. Cette réalisation ramène l’assureur à


payer sa contre prestation.
La prime se paye à l’avance et non pas à la fin, l’échéance est le début d’une période, et ne
représente pas une année écoulée.

En contre partie, l’assureur donne un engagement (bonne parole).


En pratique, la prestation de l’assureur s’articule en 2 temps :
• le 1er invariable : l’engagement et la garantie de l’assureur pour payer.
• le 2ème variable : elle peut comme ne peut pas se réaliser. Si le sinistre survient, la promesse se
transforme en exécution de la garantie.
Le sinistre déclenche donc la réalisation de l’engagement de l’assureur ce qui va compléter les
prestations consenties dans le contrat d’assurance.

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c- la conclusion du contrat d’assurance

Ce contrat est soumis à des conditions de fond et de forme.

 Conditions de forme :

C’est un contrat consensualiste : ne signifie pas verbal.


Il doit être obligatoirement écrit parce que les impératives de preuve l’exigent qui n’est pas
forcément authentique.
Les termes du contrat doivent donc être mentionnés de manière claire. Les clauses sont
généralement inscrites en petit caractère, il y a aussi des stipulations par voie de référence aux
textes légaux. Il doit aussi être mentionné au contrat d’assurance les sanctions qui sont entreprises
en cas de nullité. L’indication du montant de la prime versée ainsi que les obligations des 2 parties.

 Conditions de fond :

Il s’agit des règles ordinaires communes à tout contrat à savoir : La capacité, l’objet et la cause.
En effet, au Maroc les assurances sont divisées en plusieurs catégories, on peut les classer soit selon
leur domaine d’application soit selon leur objet.

Ainsi on trouve dans l’Article 15 que le contrat peut être à personne dénommée, à ordre ou au
porteur. Dont les contrats à ordre se transmettent par voie d’endossement, même en blanc. L’article
16 qui est le dernier dans ce chapitre indique le droit de s’opposer au porteur du contrat qui en
demande le bénéfice au souscripteur général.

Chapitre 3 : les obligations de l’assureur et de l’assuré

 OBLIGATIONS DE L’ASSURE ET DE L’ASSUREUR :

c- L’assuré :

L’assuré a l’obligation de :
- paiement de la prime,

- déclaration exacte lors de la conclusion du contrat,

- déclaration des modifications (aggravation ou allégement).

Il y a des cas où la prime ne peut être arrêtée de façon définitive ; il faut qu’il y ait déclarations de
certains éléments qui doivent être adressés et communiqués par l’assuré (assurance maladie).
Il faut déclarer sur le sinistre dans un délai qui ne peut dépasser 5jours, la sanction de non
déclaration du sinistre est la déchéance de l’assurance qui est une sanction différente de la nullité
qui sera opposée aux tiers.

d- obligations de l’assureur :

Le contrat d’assurance est échu au début puisque la prime est payée au début non à la fin.
Dans le système marocain, le défaut de paiement est toléré jusqu’à 10jours avec mise en demeure,
ensuite une phase de suspension de garantie de 20jours se présente après ce délai là l’assureur a
droit de résilier le contrat dans les 10 jours suivants.

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Le paiement est la concrétisation de l’engagement donné à l’assureur, il se traduit donc et se
matérialise par le versement d’une somme d’argent. Le paiement doit être fait soit à l’assuré soit à
des tiers selon la nature du contrat d’assurance.
A l’égard de l’assuré, le paiement s’inscrit dans un max stipulé dans le contrat. La franchise est un
pourcentage conventionnel d’un capital qui reste à la charge de l’assuré.

La prescription : est un principe général de droit qui désigne la durée de laquelle une action en
justice, civile ou pénale, n'est plus recevable . et toute actions dérivant d’un contrat d’assurance sont
prescrites par 2 ans à compter de l’évènement qui y donne naissance . Mais ce délai ne court dans
les cas d’une fausse déclaration , le non-paiement des primes et d’autres …

Thème 2 : CLASSIFICATION DES ASSURANCES

Introduction

Dans ce chapitre, les types d’assurance sont traitées selon leur domaine d’application ou d’objet,
tandis que les obligations des contractants sont détaillées quelles soient celles de l’assuré ou de
l’assureur.

1- TYPES D’ASSURANCES AU MAROC

a- Selon leur domaine d’application :

Les assurances sont classées en deux familles :


- Les assurances terrestres : qui regroupent les assurances vie et les IARD (Incendie,
accidents et Risque Divers) ou qui ont une autre appellation : les assurances générales.
- Les assurances de transports : qui concernent essentiellement le transport maritime et les
autres moyens de transport.
b- Selon leur domaine d’objet :
On distingue deux catégories :
I- Les assurances de dommages :

Les assurances de dommages viennent compenser, réparer, combler les pertes subies par une
personne, dans son patrimoine ou sa capacité de travail, du fait des multiples causes et circonstance.
Généralement on distingue deux types d’assurances de dommages:
a) Assurance de biens :

L’assurance des choses ou des biens est l’assurance la plus classique de protection des biens en cas
de pertes matérielles. Elle garantit l’assuré contre les pertes directes qu’il subit sur des choses ou
des biens qui lui appartiennent. Les assurances de choses ont pour but d’indemniser l’assuré des
pertes matérielles qu’il subit directement dans son patrimoine. Au moment de la réalisation du
risque, donc du sinistre, le contrat met en présence l’assureur et l’assuré.

 Assurance contre l’incendie :

Une assurance incendie est avant tout une "assurance de choses". Ce qui veut dire qu'elle indemnise
les dommages causés aux biens matériels, plus particulièrement à l'habitation et son contenu. Mais
elle couvre dans certaines circonstances également la responsabilité civile à l'égard d’autrui.
EX : Si un incendie se déclare chez vous et se propage à l'habitation voisine, votre responsabilité
sera sans doute engagée et vous devrez assumer la réparation des dommages. Si vous avez une

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assurance incendie, c'est elle qui interviendra, même si vous avez commis une faute à l'origine de
l'incendie.

 Assurance contre la grêle et la mortalité du bétail :

En ce qui concerne le contrat d’assurance contre la grêle qui fait partie aussi des assurances des
biens, l’assuré doit envoyer une déclaration de l’élément catastrophique , sauf dans le cas d’une
force majeure ou prolongation contractuelle et cela dans une période déterminée. Dont cet délai est
réduit en ce qui concerne l’assurance contre la mortalité du bétail selon l’article 57 du code
d’assurances.

b) Assurance de responsabilité :

C'est une assurance de dommage qui a pour objet la couverture de la responsabilité de l’assuré
envers les tierces victimes des dommages causés par cet assuré.
Et pourtant, tout dans la réglementation est fait pour que l’indemnité d’assurance profite aux
victimes. C'est ainsi que la victime dispose d’une action directe en paiement contre l’assureur (elle
n’est pas obligée de le faire).
Au moment de la réalisation du risque, les assurances de responsabilité mettent une troisième
personne : le tiers victime ou bénéficiaire de contrat.il bénéfice d’une action contre l’assureur. C’est
l’action de la victime contre l’assuré qui crée le droit à indemnité.

Le risque c'est exclusivement la responsabilité civile. On ne peut pas assurer sa responsabilité


pénale. Mais, il ne s’agit pas de toute la responsabilité civile, les assurances de responsabilité sont
toujours des assurances qui couvrent une responsabilité consécutive à une certaine activité. Il y a
donc toujours l’indication de l’activité qui serait à l’origine de la responsabilité couverte par
l’assurance. Exemple : du fait de la conduite d’un véhicule terrestre à moteur, de l’activité de
dentiste…

II- Les assurances de personnes :

L’originalité des assurances de personnes réside dans l’absence du principe indemnitaire, car, elle
garantit la personne même de l’assuré : on cas de vie, de décès, d’accidents, de maladie, d’invalidité

L’assureur doit verser les sommes assurées sans tenir compte du dommage ou de l’absence de
dommage du bénéficiaire. On distingue deux branches principes des assurances de personnes :

a) L’assurance accidents corporels :

Dans le cadre d’un accident corporel de la circulation, l’offre d’indemnité doit être faite à la victime
sans attendre sa demande. Cette rubrique rappelle par certains aspects l’assurance dommage.
L’assureur a l’obligation de verser a l’assuré victime d’un accident pendant la période de garantie
ou aux bénéficiaires désignes, une somme déterminée « assurance de personnes ».
L’offre d’indemnité sera effectuée selon le cas par :
- L’assureur de l’auteur de l’accident,
- L’état qui est son propre assureur,
- Le FGA (Fond de Garantie Automobile) si l’auteur de l’accident n’est pas identifié ou s’il n’est
pas assuré,

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b) L’assurance-vie :

L’Assurance Vie est une assurance de personnes qui a pour objet de garantir le versement au
bénéficiaire d’une somme d’argent (capital ou rente) lorsque en cas de vie ou de mort de l’assuré.
On distingue trois sortes d’assurance-vie que sont :
- L’assurance en cas de vie : consiste essentiellement en la constitution d’un capital ou d’une rente
auquel l’adhérent pourra prétendre à une date déterminée. C’est à dire garantit le paiement au
bénéficiaire d’un capital ou d’une rente si l’assuré est vivant à l’échéance du contrat. Il existe
plusieurs types d’assurance-vie en cas de vie : L’assurance de capitale différé, L’assurance de rente
différée, L’assurance de rente immédiate, et La contre-assurance.
- L’assurance en cas de décès : est l’inverse de l’assurance en cas de vie en ce sens que le capital ou
la rente ne seront versés qu’en cas de décès de l’assure avant le terme convenu. Cette assurance
couvre le risque du décès de l’assuré. On distingue aussi plusieurs types : L’assurance de survie,
L’assurance temporaire décès, les contrats d’assurance-décès « vie entière », et contre-assurance.

-L’assurance mixte : Elle combine les garanties en cas de vie et les garanties en cas de décès. elle
mélange l’épargne et l’assurance décès.

c) L'assurance de groupe :

est un contrat souscrit par une personne morale en vue de l'adhésion à ce contrat d'un ensemble de
personnes. Elle repose sur une relation contractuelle tripartite entre l'assureur, le souscripteur
(l'entreprise) et l'adhérent.

Ce type de contrat couvre généralement les risques dépendant de la vie humaine (intégrité de la
personne, incapacité de travail, invalidité).

Selon l'article 103 du Code des Assurances, un contrat groupe est une police souscrite par une
personne morale ou un chef d'entreprise en vue de l'adhésion d'un ensemble de personnes répondant
à des conditions définies au contrat, pour la couverture d'un certain nombre de risques.

Ces risques dépendent de la durée de la vie humaine, de ceux portant atteinte à l'intégrité physique
de la personne ou liés à la maternité, des risques d'incapacité de travail ou d'invalidité ou du risque
du chômage.

2- DISTINCTION ENTRE LES ASSURANCES GEREES EN REPARTITION ET EN


CAPITALISATION :
La réglementation marocaine impose une séparation juridique entre les sociétés qui pratiquent des
branches gérées en répartition (A), et celles gérées en capitalisation (B), sauf s’il s’agit de risques
accessoires, ce qui justifie la dichotomie technique entre ces deux modes de gestion.
A. Les assurances gérées en répartition
C’est la forme la plus simple de répartition des risques entre tous les assurés : au cours d’une année
d’exercice, l’assureur répartit entre les assurés sinistrés la masse des primes payées par l’ensemble
des membres de la mutualité, la probabilité de réalisation du risque étant constante au cours du
contrat.
Les assurances utilisant ce mode de gestion sont les assurances de dommages, ainsi que deux types
d'assurances de personnes : l’accident et la maladie. Les autres assurances sont, quant à elles, gérées
par capitalisation.

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B. Les assurances gérées en capitalisation
Les assurances de capitalisation sont des assurances souscrites à long terme. Les primes vont être
perçues selon la méthode des intérêts composés. Le risque couvert n’est pas constant : il varie au
cours du contrat.
Ce mode de gestion va concerner toutes les assurances qui n'obéissent pas la gestion par répartition.
C'est notamment le cas des assurances sur la vie de la prévoyance collective.

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Conclusion

le Code des Assurances a été mis en place pour définir des règles générales et communes.
Néanmoins, les règles particulières sont de plus en plus nombreuses et les compagnies d’assurances
doivent s’adapter à ces changements.

Le Code des Assurances a pour but de définir les règles communes applicables à tous les assurés.
C’est d’ailleurs lui qui régit les conditions générales acceptées par les clients d’une compagnie
d’assurance.

Parallèlement au Code des Assurances, les assureurs peuvent appliquer des clauses particulières
qui, contrairement aux conditions générales, dépendent de la nature du contrat et du bien à assurer
ou de la personne à couvrir. Initialement, ce code vise à définir des règles générales afin de protéger
les assurés d’éventuels abus. Néanmoins, il évolue peu et n’est pas toujours adapté aux nouvelles
pratiques. En cas de litiges, c’est donc bien souvent la jurisprudence qui fait foi et non le texte.

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Bibliographie et webographie

- Dahir n°1-02-238 du Rejeb 1423 (3 octobre 2002) portant promulgation de la loi n°17-99 portant
code des assurances
- https://www.doc-etudiant.fr/Droit/Contrats-types/Rapport-Code-des-assurances-au-maroc-
78385.html
www.droit-afrique.com/upload/doc/maroc/Maroc-Code-1999-des-assurances.pdf

https://www.acaps.ma/fr/reglementation/reglementation-assurance

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