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Cours 2 :
Les propriétés recherchées
Amélioration des propriétés
2-1
SYS862b-A2014
Plan du cours 2
• Les propriétés mécaniques recherchées :
Limite d’écoulement (Re), résistance à la
traction (Rm), ductilité, ténacité, résilience,
fatigue, fluage : considérations sur le design,
caractéristiques métallurgiques et méthodes de
caractérisation
• Les mécanismes de durcissement :
Écrouissage, solution solide, précipitation,
changement de phase, ….
2-2
1
SYS862b-A2014
Propriétés recherchées
• Matériaux aéronautiques = matériaux haute
performances = (souvent) Matériaux HRM
– Léger
– Rigide
– Re, Rm, élevées
– Tenace
– Résistant
• Fatigue
• fluage
• Corrosion
• Usure
• etc. 2-3
SYS862b-A2014
Propriétés recherchées
Propriétés Caractérise Mesurée par
Essai de traction : Modules
Rigidité Intensité des liaisons
d’élasticité (E, G, K)
Essai de traction : limite
Transition élastique – plastique
conventionnelle d’élasticité (Re0.2)
Résistance
Contrainte maximale appliquée pour Essai de traction : Résistance à la
rompre le matériau traction (Rm)
• Capacité d’emmagasiner de l’énergie • Essai de traction (aire sous la
Ténacité • Résistance à la propagation des courbe)
fissures • Essai Charpy
Essai de traction :
Capacité du matériau à se déformer de
Ductilité • Allongement à la rupture (A%)
façon plastique avant le rupture
• Striction à la rupture (Z%)
Résistance à Capacité du matériau à résister aux • Essai de fatigue
la Fatigue charges cycliques sans fracture
Capacité du matériau à résister à de la • Essai de fluage
Résistance
déformation permanente sous • Essai de contrainte à la rupture
au Fluage
chargement à température élevée
2-4
2
SYS862b-A2014
La rigidité
• Résistance à la déformation élastique
• Propriété intrinsèque
• Dépend fondamentalement de E (G, K)
• E est fonction :
– Force des liaisons atomiques
– Distance séparant les atomes (densité atomique)
Effet d’ajout d’éléments d’alliage?
Ex:
7075 vs Al pure
Superalliages de Ni vs Ni pure
2-5
SYS862b-A2014
Propriétés recherchées
Propriétés Caractérise Mesurée par
Essai de traction : Modules
Rigidité Intensité des liaisons
d’élasticité (E, G)
Essai de traction : limite
Transition élastique – plastique
conventionnelle d’élasticité (Re0.2)
Résistance
Contrainte maximale appliquée pour Essai de traction : Résistance à la
rompre le matériau traction (Rm)
• Capacité d’emmagasiner de l’énergie • Essai de traction (aire sous la
Ténacité • Résistance à la propagation des courbe)
fissures • Essai Charpy
Essai de traction :
Capacité du matériau à se déformer de
Ductilité • Allongement à la rupture (A%)
façon plastique avant le rupture
• Striction à la rupture (Z%)
Résistance à Capacité du matériau à résister aux • Essai de fatigue
la Fatigue charges cycliques sans fracture
Capacité du matériau à résister à de la • Essai de fluage
Résistance
déformation permanente sous • Essai de contrainte à la rupture
au Fluage
chargement à température élevée
2-6
3
SYS862b-A2014
Limite d’écoulement, Re
• Appelé aussi la limite d’élasticité
• Son importance en pratique
• Comment on la modifie?
• Les éléments de la microstructure
influençant Re
2-7
2-8
4
SYS862b-A2014 Définition de la limite d’élasticité
• Le point de passage du comportement
élastique au comportement plastique,
• Re ou R0,2, σel ou σ0.2 , ou σy en anglais
Contrainte, σ=F/A0
Rm
Fracture
Re0,2
Re
Pente=E
Deformation, ε=ΔL/L0
2-9
Materials Engineering and Science, M.Ashby , 2004
ça casse:
Rupture fragile
2-10
5
SYS862b-A2014 Essai de traction-matériau ductile
La résistance
à la traction,
Rm
σ=Eε
Écrouissage Striction
Déformation
2-11
La limite
d’élasticité
vraie, Re
2-12
6
SYS862b-A2014 Courbe σ-ε céramique typique
εt=0.0005
Contrainte, σ=F/A0
Rmax compression
σel=fracture
Pente=E
Rmax traction
Traction
Deformation, ε=ΔL/L0
2-13
Materials Engineering and Science, M.Ashby , 2004
1- Te << Tg
Totalement fragile 1
2- Te =0,7-0,8Tg
Contrainte, σ=F/A0
Partiellement plastique
2 εf~3
3-Te =Tg
Étirage à froid
3
4-Te >>Tg 4
Écoulement visqueux
ε
Deformation, ε=ΔL/L0
2-14
Materials Engineering and Science, M.Ashby , 2004
7
SYS862b-A2014 Influence de la composition
2-15
SYS862b-A2014
Influence de la déformation à froid
Ni laminé à froid
Contrainte, MPa
Déformation Déformation
2-16
Mechanical behavior of materials, Mey eres,Chawla, 2009
8
SYS862b-A2014 Paramètres influençant Re
Les La Les
traitements composition traitements
thermiques chimique mécaniques
État de la microstructure
Type et densité des défauts cristallin
2-17
État de la microstructure
La structure cristallographique
Taille et orientation des grains
Morphologie, taille et distribution des précipités
2-18
9
SYS862b-A2014 Le mécanisme fondamental
La limite élastique correspond au début de la
déformation plastique
Si la limite élastique
Déformation plastique plus difficile
Question:
Quel est le mécanisme fondamental qui contrôle
la déformation plastique?
2-19
S2
S1
10
Les Plans et directions atomiques
SYS862b-A2014
SYS862b-A2014
Contrainte critique de glissement
La loi de Schmid
2-22
11
SYS862b-A2014
Contrainte critique de glissement
La loi de Schmid
2-24
12
SYS862b-A2014 Les dislocations
• Une dislocation: un demi-plan supplémentaire dans
la structure cristalline
• C’est un défaut linéaire (1 dimension) définissant la
frontière entre une région déformée et non-déformée
du cristal
2-25
Tungsten
2-26
13
SYS862b-A2014 Comment ça marche?
Glissement atomique en bloquetth
2-27
SYS862b-A2014
Mouvement d’une dislocation
dans un cristal
Vecteur de Burgers
b
14
SYS862b-A2014
Comment augmenter Re?
2-29
SYS862b-A2014
Exemple d’application
www.eu.nlmk.com
2-30
15
SYS862b-A2014
Résistance à la traction, Rm
Propriétés Caractérise Mesurée par
Essai de traction : Modules
Rigidité Intensité des liaisons
d’élasticité (E, G)
Essai de traction : limite
Transition élastique – plastique
conventionnelle d’élasticité (Re0.2)
Résistance
Contrainte maximale appliquée pour Essai de traction : Résistance à
rompre le matériau la traction (Rm)
• Capacité d’emmagasiner de l’énergie • Essai de traction (aire sous la
Ténacité • Résistance à la propagation des courbe)
Rm
fissures • Essai Charpy
Contrainte, σ=F/A0
Fracture
Essai de traction :
Capacité du matériau à se déformer de
Ductilité • Allongement à la rupture (A%)
façon plastique avant le rupture
Re0,2 • Striction à la rupture (Z%)
Résistance à Capacité du matériau àRe
résister aux • Essai de fatigue
la Fatigue charges cycliques sans fracture
Pente=E
Capacité du matériau à résister à de la • Essai de fluage
Résistance
déformation permanente sous • Essai de contrainte à la rupture
au Fluage
chargement à température élevée ε=ΔL/L0
Deformation,
2-31
SYS862b-A2014
Résistance à la traction, Rm
• La valeur de Rm dépend
– De la composition chimique de l’alliage
– De la microstructure de l’alliage
– De la vitesse de déformation
– De la température de déformation
2-32
16
SYS862b-A2014
La ductilité
Propriétés Caractérise Mesurée par
Essai de traction : Modules
Rigidité Intensité des liaisons
d’élasticité (E, G)
Essai de traction : limite
Transition élastique – plastique
conventionnelle d’élasticité (Re0.2)
Résistance
Contrainte maximale appliquée pour Essai de traction : Résistance à la
rompre le matériau traction (Rm)
SYS862b-A2014
La ductilité
• Capacité du matériau à se déformer
plastiquement sans rupture
• Elle représente le % d’élongation à la rupture
% elongation= {(Lf-L0)/L0}x100
• on définit aussi la ductilité par la striction
%RA = {(A0 − Af )/A0}x100
A
Contrainte
B Differences entre
A, B, et C?
C
deformation
2-34
17
SYS862b-A2014
La ductilité
Contrainte Differences entre A, B, et C?
A
B
C
deformation
http://www-materials.eng.cam.ac.uk/ 2-35
SYS862b-A2014
Modes de rupture des matériaux
Faciès de rupture:
18
SYS862b-A2014
La ductilité
Contexte
• De très ductile au très fragile
2-37
Un bon exemple!
SYS862b-A2014
2-38
19
SYS862b-A2014
Ténacité et Résilience
Propriétés Caractérise Mesurée par
Essai de traction : Modules
Rigidité Intensité des liaisons
d’élasticité (E, G)
Essai de traction : limite
Transition élastique – plastique
conventionnelle d’élasticité (Re0.2)
Résistance
Contrainte maximale appliquée pour Essai de traction : Résistance à la
rompre le matériau traction (Rm)
SYS862b-A2014
Ténacité et Résilience
• Ténacité et résilience décrivent la capacité d’un matériau
d’absorber de l’énergie
• La ténacité
– Elle représente la résistance du matériau et sa capacité de se
déformer plastiquement.
– Un matériau avec faible résistance et grande ductilité pourra
avoir une ténacité plus grande qu’un matériau avec grande
résistance mais faible ductilité.
impact sur le design
• La résilience
– Est représentée par l’air sous la courbe contrainte-déformation
jusqu’à la limite d’ écoulement
2-40
20
SYS862b-A2014
Mesure de la ténacité
http://www.ndt-ed.org
2-41
SYS862b-A2014
Mesure de la ténacité
Essai Charpy
Énergie : W = mg (h0-h)
Matériau peu tenace h0 h
Matériau très tenace: h << h0
Essai Charpy
Éprouvette Charpy
2-42
21
SYS862b-A2014
La fatigue
Propriétés Caractérise Mesurée par
Essai de traction : Modules
Rigidité Intensité des liaisons
d’élasticité (E, G)
Essai de traction : limite
Transition élastique – plastique
conventionnelle d’élasticité (Re0.2)
Résistance
Contrainte maximale appliquée pour Essai de traction : Résistance à la
rompre le matériau traction (Rm)
SYS862b-A2014
Fatigue=Contraintes cycliques
1. Traction
Contrainte 2. Compression
appliquée 3. Flexion
4. Torsion
2-44
22
SYS862b-A2014
La fatigue
• Principaux caractéristiques
– Chargement cyclique à des amplitudes et
fréquences déterminées
– Fracture à des contraintes très inferieures à la
limite élastique pour chargement statique
– Rupture en fatigue : Fragile pas de
préavis!
– La fatigue dépend aussi en T, surcharge,
microstructure, concentration des contraintes,
condition de surface, etc.
2-45
SYS862b-A2014
Variables caractéristiques
Contraintes min et max : max et min
max min
Contrainte moyenne : m =
2
Variation de contrainte : = max min
max min
L’amplitude de contrainte : a = =
2 2
Rapport de contraintes :R = min
max
23
SYS862b-A2014
Types de sollicitation
Contraintes alternées
symétriques
m= 0
R = -1
Contraintes répétées
asymétriques
R≤0
m ≤ a
Contraintes ondulées
m ≥ a
0≤ R ≤ 1
SYS862b-A2014
Rupture par fatigue
La rupture par fatigue se déroule
en trois étapes :
1. L’amorçage : formation d’une petite
fissure en un point de forte concentration
de contrainte (= Na cycles)
2. La propagation : progression de la fissure
avec le nombre de cycles de contrainte
(=Np cycles)
3. La rupture finale : très rapide lorsque la
fissure a atteint une taille critique (aC)
K = max aC KC
24
SYS862b-A2014
La fatigue
amorçage propagation
• Principaux caractéristiques
Rupture finale
amorçage
propagation
Mechanical Behavior of Materials, A. Meyers, K.K. Chawlaehavior of Materials, 2009 Rupture finale 2-49
SYS862b-A2014
Courbe d’endurance
Courbes caractéristiques
On obtient des courbes contraintes en fonction du nombre de cycles
=> Courbes d’endurance (ou SN ou Wöhler)
Données caractéristiques
- Limite d’endurance : limite en dessous de laquelle la rupture par fatigue ne se
produit pas. (dépendant du matériau, absente chez les alliages non ferreux => Al,
Cu…)
- Limite de fatigue : ampleur de la contrainte entraînant une rupture après un nombre
X de cycles (ex : N1 cycles) 2-50
Des matériaux
25
SYS862b-A2014
Courbes de Wöhler de différents
matériaux
Remarques :
- Acier => possède une
limite d’endurance (σD).
- Aluminium et ses alliages
(7075-T6 ou 2024-T6) =>
pas de limite d’endurance.
- Polymère (nylon, PMMA,
époxy), verre et bois =>
faible contraintes admises.
SYS862b-A2014
Fatigue endurance (HCF)
• Principaux caractéristiques
– Cycles > 10+5 faible contrainte
– Observée quand résonance ou vibration
sont présentes (arbres de compresseurs
ou turbine sous certaines conditions de
travail)
– 50% des défaillances des moteurs d’avions
– Turbines plus efficacesépaisseur des
matériaux plus faible plus de vibration
Plus de HCF
2-52
26
SYS862b-A2014
Fatigue endurance (HCF)
SYS862b-A2014
Fatigue plastique (LCF)
2-54
27
SYS862b-A2014
La fatigue LCF
LPTI Inc.
SYS862b-A2014
La fatigue Thermomécanique
(TMF)
• Fatigue thermique
– Grands gradients de température Expansions
et contractions thermiques importantes
déformation
• Fatigue thermomécanique (TMF)
– Pièces rotatives :les déformations d’origine
thermique sont renforcées ou contrées par des
déformations mécaniques associées avec les
charges centrifuges (e.g. quand la vitesses du
moteur change)
Endommagement due au TMF
2-56
28
SYS862b-A2014
La fatigue Thermomécanique
(TMF)
SYS862b-A2014
La fatigue Thermomécanique
(TMF)
LPTI Inc.
2-58
29
SYS862b-A2014
Résistance au fluage
Propriétés Caractérise Mesurée par
Essai de traction : Modules
Rigidité Intensité des liaisons
d’élasticité (E, G)
Essai de traction : limite
Transition élastique – plastique
conventionnelle d’élasticité (Re0.2)
Résistance
Contrainte maximale appliquée pour Essai de traction : Résistance à la
rompre le matériau traction (Rm)
SYS862b-A2014
Le fluage
2-60
30
SYS862b-A2014
Essai de fluage
Principe :
Application d’une charge à une
température constante.
Réponse :
Déformation en fonction du temps P
(écoulement visqueux)
d
Vitesse de fluage : 1. Application de la charge =>
dt
déformation instantanée
(élastique)
2. 3 régions distinctes :
d
- Fluage primaire
dt
d
- Fluage secondaire = cste
dt
(stationnaire)
d
- Fluage tertiaire rupture
dt
2-61
SYS862b-A2014
Les étapes du fluage
2-62
31
SYS862b-A2014
SYS862b-A2014
Essai contrainte de rupture
2-64
32
SYS862b-A2014
Effet de la contrainte et de la
Influence de la contrainte
température
Mise en mouvement des dislocations. Lorsque les dislocations se
multiplient et interagissent => limitation de leur déplacements:
phénomène de consolidation
Influence de la température
Augmentation de la mobilité des dislocation (agitation thermique) :
phénomène d’adoucissement
SYS862b-A2014
Mécanismes de fluage
σ et T determine le type de mécanisme opérationnelle
•T/Tm>0.5 et σ /G <10-4 Fluage par diffusion
•Modèle Nabarro-Herring
•Diffusion des lacunes dans les grains vers les joints de
grains
•Modèle Coble
•Diffusion à l’intérieure des joints de grains
33
SYS862b-A2014
Mécanismes de fluage
SYS862b-A2014
Mécanismes de fluage
2-68
34
SYS862b-A2014
Rupture par fluage
Rupture le long des
joints de grains
2-69
SYS862b-A2014
Matériaux résistants au fluage
• Aciers inoxydables
• Métaux réfractaires: Tf élevée
– Nb (2468°C)
– W (3410 °C)
– Mo et Ta
• Superalliages
– à base de cobalt
– à base de nickel
– Autres éléments d’alliage :
chrome, titane, métaux
réfractaires (Nb, Mo, W, Ta)
2-70
35
SYS862b-A2014
à retenir
SYS862b-A2014
Cours 2 :
Les propriétés recherchées
Amélioration des propriétés
2-72
36
SYS862b-A2014
Composition chimique
SYS862b-A2014
Procédé de fabrication
• Mise en forme primaire
•Coulée sous vide (VIM, EBCHR)
•Refusion sous vide (VAR)
•Refusion sous laitier (ESR)
•Mise en forme secondaire
•Compréhension du rôle de la T, ε, έ, t
•Hydroformage
•Forgeage précis (net-shape forging/forming)
•Fabrication additive (Additive manufacturing)
•……
•Traitements thermique/surface
•Induction, HVOF, Plasma, Cold Spray
2-74
37
SYS862b-A2014
Mécanismes de durcissement
• Écrouissage
•Solution solide
•Affinement des grains
•Précipitation
•Transformation de phase
2-75
SYS862b-A2014
Durcissement par écrouissage
Re et Rm
Compromis
A%
2-76
38
SYS862b-A2014
Durcissement par écrouissage
Entre Re et Rm => consolidation
càd pour que l’éprouvette continue
de s’allonger il faut que la force
augmente => ce phénomène se
nomme l’écrouissage. Re = A
Re )↑(et Rm )↑ Compromis
A% ↓
Influence sur la taille des grains
Taux d’écrouissage
S Sd
E = 0 * 100
S0
S0 : aire initiale de la section transversale p Ae
Sd : aire après déformation A0
2-77
SYS862b-A2014
Durcissement par écrouissage
Nouvelle section
Durcissement par
Échantillon initial (Sd) : augmentation
écrouissage
(S0) de Re et Rm
2-78
39
SYS862b-A2014
Exemple d’application
Le laminage
Conséquences :
S0 S
1- réduction de section R % = * 100 S0 S
S0
2- Évolution des propriétés mécaniques
- Re0.2 ↑
- Rm ↑
-A↓
2-79
SYS862b-A2014
Exemple
Cas des alliages de cuivre
Recuit
25% de
réduction
70% de
réduction
2-80
40
SYS862b-A2014
Écrouissage et taille de grain
S S S
TE = 100 = 100 0
S0 S0
do d
= 100
do
2-81
SYS862b-A2014
Variation de Re, Rm et A%
Ni laminé à froid
Contrainte, MPa
Déformation
Incidence de l’écrouissage
sur un acier doux
2-82
41
SYS862b-A2014
2-83
SYS862b-A2014
Solution solide
Mélange de corps purs formant un solide homogène
42
SYS862b-A2014
Interaction dislocation-atome
Solvent
Soluté
Deux effets:
1) Mécanique:
-dsoluté<dsolvent matrice en tension Acier
2-85
SYS862b-A2014
Mécanisme de durcissement
43
SYS862b-A2014
Applications industrielles
Exemples :
• Alliage Cu-Ni (60% de Ni) Rm 2x plus important que Cu
• 3% de Mg dans l’aluminium Rm multipliée par 3 !
SYS862b-A2014
Applications industrielles
-Limite de solubilité de Mg
dans Al à 25C?
-Cas de 5.5% de Mg en
solution solide
-Comment garder le Mg
en SS?
2-88
44
SYS862b-A2014
Mécanisme de durcissement
2-89
SYS862b-A2014
Nuages de Cottrell
2-90
45
Conséquences sur la courbe
SYS862b-A2014
de traction
Z
• Formation de crochet
Y
Bandes de Luders
Plan de
glissement
X
Atomes de C
Res
Re 0.2 = Rel
doitpoms.ac.uk
2-91
de traction
Élongation
Re sup
contrainte
Re inf
Bandes de Luders
Matériau non
déformé
déformation
2-92
46
SYS862b-A2014
Les bandes de Luders
doitpoms.ac.uk
2-93
SYS862b-A2014
Le mécanisme
• Nuage de Cottrell
ancrage des dislocations
mouvement plus difficile des dislocations
Deux limites élastiques observées
-Rsup : désencrage des dislocation du nuage de
Cottrell
-Rinf : contrainte nécessaire pour déplacer les
dislocations ‘libérées’
47
SYS862b-A2014
Effet Portevin-Le Chatellier
(PLC)
• Des changements en vitesse de déformation ou température
pendant la fabrication
=>la mobilité des dislocations et les atomes de soluté est
affectée
Apparition de zig-zag dans la courbe pendant l’écrouissage
=> Apparition effet PLC on l’appelle aussi DSA (Dynamic
Strain Aging. Contrainte
Déformation
2-95
SYS862b-A2014
Effet PLC ou DSA
Phenomene portevin-
Lechatelier, PLC
R.C. Picu et al., Mat. Sci.& Eng.A, V390, pp334-344, 2005 E. Romhanji et al., Journal of Metallurgy, , PP 200-215, 2005
2-96
48
SYS862b-A2014
Conséquences industrielles
Effet peau orange
Alliages d’Al , effet recherché
pour l’apparence esthétique
2-97
E. Romhanji, D. Glišić, V. Milenković, Mater. Techn., No1-2, 35 (2001) 21
solide
• Substitutionnelle:
– Accroissement en Re moins important
– Plus souvent rencontré
– Solubilité jusqu’à une différence en
diamètre de 14%
– Ségrégation aux dislocations moins
important que pour les interstitielles
– Différence en module de Young
2-98
49
SYS862b-A2014
2-99
dislocation-joint de grain
• Joint de grain: la région entre Plan de
glissement
Joint de grain
deux grains voisins
d’orientations
cristallographiques ≠
Agit comme une barrière au
mouvement des dislocations
En présence de JG la densité
des dislocations
Mouvement des dislocations
plus difficile Re
2-100
50
SYS862b-A2014
Relation de Hall-Petch
dislocations-joint de grain
2-102
51
SYS862b-A2014
Influence sur la limite d’élasticité
2-103
SYS862b-A2014
Durcissement structural
Durcissement par précipitation
2-104
52
SYS862b-A2014
Diagramme d’équilibre Pb-Sn
liquidus
solidus
α
Solvus
β
α
2-105
SYS862b-A2014
Schémas des précipités
Cohérent
Introduit des
distorsions
élastiques
Incohérent
2-106
53
Durcissement par précipitation:
SYS862b-A2014
dislocation-particule
-Conditions: phases dures-matrice molle
-Objectif: obtenir la répartition et la taille
optimales dans la matrice par précipitation
ou dispersion
-Méthodes: traitements thermiques,
mécaniques, chimiques
2-107
SYS862b-A2014
2-108
54
Durcissement par précipitation:
SYS862b-A2014
Remarques:
- La cission t est inversement proportionnelle à la distance qui sépare les précipités
- Le degré de durcissement dépend de :
- Cohérence des précipités 2Gb
- leur taille t=
- leur distribution d
2-110
55
Durcissement par précipitation:
SYS862b-A2014
SYS862b-A2014
Cisaillement d’un précipité
Avant la formation de précipités les dislocations bougent de
façon rectilignes.
On observe le même phénomène au début de vieillissement les
précipités cohérents sont cisaillés par le passage de la dislocation
Pourquoi ?
La distance entre les précipités étant très faible => les dislocation
ne peuvent se courber car la cission τ serait très grande =>
déplacement en coupant les précipités
2-112
56
Impact sur le mouvement des
SYS862b-A2014
dislocations
Exemple
Calcul de la cission nécessaire au déplacement des dislocations
dans un alliage Al-4.5%Cu vieilli dans 2 conditions (G = 25GPa et
b = 0.2 nm)
a) Quand le temps de vieillissement est important => formation de
précipités d’équilibre (CuAl2) avec d = 0.5 mm (= sur
vieillissement)
2 * 25000 * 0.2 * 106
t= = 20MPa
0.5* 103
Compétition contournement-
SYS862b-A2014
cisaillement
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V. Mohles, D. Rönnpagel, E. Nembach, Computational Materials Science 16 (1999), pp. 144-150
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SYS862b-A2014
Applications industrielle
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M. Meyers, K. Chawla, Mechanical Behavior of Materials, Cambridge, 2009,
SYS862b-A2014
Applications industrielle
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SYS862b-A2014
Applications industrielle
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SYS862b-A2014
Durcissement par
transformation de phase
Transformation
martensitique
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Diagramme de transformation
SYS862b-A2014
isotherme
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SYS862b-A2014
Transformation Martensitique
A A3
Refroidissement rapide =>
transformation de l’austénite en
martensite (transformation
martensitique)
Au final
Échantillon => 100% de
martensite ayant une dureté de
64HRC
Remarque
Formation d’aiguilles de
martensite (ferrite sursaturé en
carbone), se forme si %C > 0.6%
100 %
martensite
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SYS862b-A2014
Transformation Perlitique
A 600ºC (droite isotherme)
A t = 2s => début de la
transformation
A t = 6s => 50% de γ et 50% de
perlite
A t = 12 s => 100% de perlite
Au final
Échantillon => 100% de perlite
fine (α + Fe3C) ayant une dureté
de 40 HRC
Remarque
Plus Tº est élevée et plus la perlite
sera grossière
100 %
perlite
2-122
61
SYS862b-A2014 Transformation Bainitique
A 360ºC (droite isotherme)
A t = 10s => début de la
transformation
A t = 300 s => 100% de bainite
Au final
Échantillon => 100% de bainite
(α + Fe3C) ayant une dureté de
50HRC
Remarque
Quand T < 500ºC => Fe3C ne
peut plus croitre sous forme de
lamelles => fins précipités.
100 %
bainite
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SYS862b-A2014
2-124
62
120
SYS862b-A2014
#016
Change in Length
100
80
60
40
20
0
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
2-125
F+P
2-126
63
SYS862b-A2014
V= 0,003 sec
V=0,01 sec
V= 0,003
sec 900 V= 0,03 sec 900
V=0,01 V=0,1
sec
CSM2 SF2000
V=0,3 sec
V= 0,03 800 800
V=1sec
sec
B1
V=0,1
700 P+F B2 700
A P+F
V=0,3 A B3
sec
B6
Température (°C)
600
Température (°C)
V=1sec 600
B7
B8
M1
500 B9 500
M2 V=3sec
400 V=5sec
400
M3
B10
B+Ar Poly. (V= 0,003 sec)
M4 300 P+B+Ar (14%)
Poly. (V=0,01 sec) 300
M6 B+Ar Poly. (V= 0,03 sec) B+Ar (19%)
200 Poly. (V=0,1) 200 B+Ar(2%)
M7 B+Ar
Poly. (V=0,3 sec) B+Ar(4%)
B+M+Ar B+M+Ar(6%)
M Poly. (V=1sec) M
V=3 100
Poly. (V=3sec)
100
Cooling Rate ( C/sec) 5 3 1 0,3 0,1 0,03 0,01 0,003 5 3 0,3 0,003
Cooling Rate ( C/sec) 1 0,1 0,03 0,01
Poly. (V=5sec)
0
0
1 10 100 1000 10000 100000 1000000
1 10 100 1000 10000 100000 1000000
Temps (sec)
Temps (sec)
2-127
SYS862b-A2014
à retenir
2-128
64