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M2101
Etude de la conception
Objectifs du module :
1h30 DS
Prérequis :
9 TD
SOMMAIRE
4. Lubrification et étanchéité p. 43
A. Lubrification à l’huile p. 43
B. Lubrification à la graisse p. 48
C. Joints d’étanchéité p. 50
D. Etanchéité des roulements p. 52
IUT GMP ANGERS
Bibliographie
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1. METHODES D’ANALYSE ET CAHIER DES CHARGES FONCTIONNEL
Ces méthodes sont utilisées dans les premières phases d’un projet pour étudier, analyser et décortiquer un produit
envisagé dans le but de le rendre aussi compétitif que possible.
C’est une action réalisée par un produit, exprimée sous forme d’un but à atteindre.
On utilise le verbe à l’infinitif qui dit ce que fait le produit, suivi par un complément, sur qui ou quoi agit le produit.
Fonctions de service : fonctions liées au service ou à l’usage d’un produit. Elles décrivent ou définissent une action du
produit répondant à un besoin ou une attente de l’utilisateur.
Suivant les besoins, une fonction de service peut être classée en fonction d’usage ou d’estime, en fonction principale ou
complémentaire, en fonction contrainte.
Fonction d’usage : c’est une fonction de service liée à l’aspect utilitaire du produit. Elle définit l’utilité matérielle du produit.
Exemple : « corriger la vue » est une fonction d’usage pour une paire de lunette.
Fonction d’estime : c’est une fonction de service ayant un impact psychologique ou affectif sur l’utilisateur du produit.
Exemple : « avoir une image sportive » est une fonction d’estime pour l’automobile.
Fonction principale : fonction essentielle du produit, elle justifie sa création. Un même produit peut avoir plusieurs
fonctions principales.
Exemple : « couper le gazon » est la fonction de service principale d’une tondeuse à gazon. « ramasser le gazon coupé » peut
être la seconde.
Fonctions complémentaire : elles rassemblent toutes les fonctions, de service ou techniques, complémentaires aux
fonctions principales du produit.
Exemple : « être adaptable au réseau électrique en vigueur » est une fonction de service complémentaire d’un téléviseur.
Fonctions contrainte : ce sont des fonctions imposant des limites aux fonctions principales.
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Exemple : « avoir des phares blanc » est une contrainte de service imposée aux automobiles par les normes européenne.
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B. Diagrammes et méthodes d’analyse fonctionnelle
Cette méthode est utilisée pour analyser les besoins et identifier les fonctions de service d’un produit.
Exemple :
Ces diagrammes décrivent et décortiquent les produits ou systèmes d’un point de vue fonctionnel, en détaillant l’aspect
hiérarchique et en classant par niveaux d’importance l’ensemble des fonctions.
Propriétés : l’approche progressive et systématique par niveaux successifs couvre l’ensemble des activités du
système ou du produit pendant son cycle de vie.
Principe de l’analyse descendante : les fonctions ou les supports d’activité sont inscrits dans des rectangles ou des
boites et les relations entre celles-ci sont représentées par des flèches orientées.
Exemple : diagramme simplifié d’une centrale thermique.
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Diagramme FAST (Function Analysis System Technique)
Lorsque les fonctions sont identifiées, cette méthode les ordonne et les décompose logiquement pour aboutir aux solutions
techniques de réalisation.
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Exemple de diagramme FAST avec ses différents niveaux d’analyse
Méthode SADT
Elle reprend les principes précédents mais utilise des règles précises et un formalisme plus complexe.
Principe : elle utilise des boites numérotées et des flèches codifiant les relations ou contraintes entre celles-ci.
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Exemple : Store extérieur automatique
Si l’intensité de la lumière solaire mesurée par le capteur solaire est suffisamment forte, le store s’abaisse
automatiquement ou est déroulé par le tambour moteur.
Si l’intensité du vent mesurée par l’anémomètre est à un niveau trop élevé, le store est remonté ou enroulé.
Les mesures du capteur solaire et de l’anémomètre sont transmises à la centrale qui gère les informations et
commande le tambour moteur.
Niveau A3
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2. COTATION TOLERANCEE, AJUSTEMENTS ET CHAÎNES DE COTES
A. Cotation dimensionnelle.
Généralité
Cotation multiple
Elle peut être réalisée à partir d’une ligne commune (cas d’une surface de référence), avec un espacement régulier
entre chaque cote ou suivant une ligne continue.
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Ecriture des tolérances
Elles doivent être inscrites sous forme chiffrées à la suite de la dimension nominale. Deux valeurs sont nécessaires,
l’une doit donner la valeur maximale de la cote et l’autre la valeur minimale.
L’écriture est souvent réalisée à partir d’un écart supérieur et d’un écart inférieur. L’utilisation des limites est aussi
possible mais très peu répandu.
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Cotation des perçages et lamages
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Règles pour réussir une cotation
Organisation générale :
Règle de tracé :
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Faire une cotation suffisante, éviter toute cotation surabondante
Une cotation surabondante provoque des choix et des priorités qui ne sont pas nécessairement les meilleurs. Il faut
éviter qu’au moment de la fabrication il y ait, pour une même forme, à choisir entre deux dimensions possibles.
Il faut éviter l’inscription de chaînes de cotes dans lesquelles l’une des dimensions est la somme, ou la différence de
plusieurs autres.
B. Cotation géométrique.
Les tolérances dimensionnelles usuelles ne suffisent pas toujours pour définir rigoureusement la forme géométrique
d’un objet.
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Les tolérances géométriques permettent de corriger ces défauts. Elles sont toujours restrictives par rapport aux
tolérances dimensionnelles.
Leur emploi ne doit pas être systématique. Un excès de spécifications entraîne un surcoût.
Planéité
Circularité
S’utilisent sans élément de
Tolérances de forme
référence
Cylindricité
Parallélisme
Inclinaison
Localisation
Battement simple
Tolérances de battement
Battement total
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Inscription des éléments de référence
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C. Ajustements.
Interchangeabilité
S'il faut fabriquer une série d'objets identiques, il est impossible à une même forme d'avoir toujours exactement la
même dimension d'un objet à l'autre.
Une cote imposée sera plus facile à réaliser si elle peut varier entre deux valeurs limites: une cote maximale et
une cote minimale. La différence entre les deux s'appelle la tolérance, ou intervalle de tolérance.
Plus la précision exigée est grande, plus l'intervalle de tolérance doit être petit.
L'interchangeabilité des objets ou composants est à la base de tous les produits manufacturés construits en série.
N'importe quel composant interchangeable d'un mécanisme peut être démonté et remonté sur n'importe quel
autre mécanisme du même type.
Cotation tolérancée
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Remarque :
ISO : International Standard Organisation. Organisation visant à définir des référentiels d'audit du système qualité.
AFNOR : institution française en charge de la normalisation, elle est affiliée à l'ISO, son équivalent international.
Alésage
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Choix de l’ajustement
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Ajustements usuels
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Extrait des tolérances ISO pour les ALESAGES
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Extrait des tolérances ISO pour les ARBRES
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D. Chaînes de côtes.
Déterminer une chaîne de cotes : c’est découvrir et repérer toutes les cotes qui sont fonctionnelles pour un jeu J
donné, c’est-à-dire toutes les cotes qui, lorsqu’elles varient dans leur intervalle de tolérance, ont une influence sur la
valeur du jeu.
Installer une chaîne de cotes : consiste à déterminer tous les maillons, ou cotes fonctionnelles, de la chaîne et les
dessiner sous forme vectorielle sur le plan d’ensemble correspondant.
Chaîne de cotes minimale : une chaîne est dite minimale lorsqu’elle ne contient que les cotes fonctionnelles
nécessaires et suffisantes à son installation et aucune autre.
Méthode de recherche :
Règles et propriétés :
- Chaque cote fonctionnelle doit appartenir à une seule et même pièce ; elle ne peut pas être une dimension
mesurée entre deux pièces différentes.
- Une même cote peut être cote fonctionnelle pour plusieurs chaînes différentes.
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Exemple 1 :
Le dispositif se compose d’un bâti fixe 3, d’un axe ou pivot 1 serré et bloqué sur 3 et d’une biellette 2 pouvant
tourner librement autour de 1.
Le jeu J1, nécessaire au fonctionnement, évite le serrage et garanti la libre rotation de la pièce 2.
Exemple 2 :
Le couvercle 4 ferme un réservoir contenant un fluide sous pression (5 bars). Le serrage du couvercle est réalisé par
une série de boulons identiques (3 + 4) et l’étanchéité assurée par un joint torique 5.
Le jeu J2 garanti le serrage du couvercle et l’étanchéité ; il évite l’appui de l’écrou 4 sur l’épaulement de la vis 3 et
des fuites.
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3. CONCEPTION DES LIAISONS
A. Liaison complète.
Fonction technique :
Liaison pivot et ponctuelle en parallèle Liaison appui plan, linéaire rectiligne et ponctuelle en parallèle
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Différentes solutions technologiques :
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Liaison complète par contact conique + arrêt
Résumé :
Mise en position
Appui plan prépondérant Surface cylindrique prépondérante
- Vis d’assemblage
Pour supporter un - Boulons, goujons
effort normal au plan - Vis de pression
- Came ou excentrique
- Vis d’assemblage
Pour supporter un - Boulons, goujon
effort parallèle au plan - Vis de pression
Maintien en position
- Serre-joint
Pour supporter un - Goupille
effort axial faible - Vis de pression
Pour supporter un - Anneau élastique
effort axial normal - Pincement (adhérence)
Pour supporter un - Epaulement
effort axial élevé - Filetage avec rondelle
Pour supporter un - Vis à bout pointu
couple faible - goupille
Pour supporter un - clavette
couple moyen - Pincement (adhérence)
Pour supporter un
- Arbre cannelé
couple élevé
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B. Liaison pivot.
la liaison pivot ne laisse subsister entre l'arbre et son palier qu'une liberté de rotation autour d'un axe géométrique
: l'axe de rotation. Si de plus l'arbre peut glisser dans son palier suivant cet axe, la liaison est alors une liaison pivot
glissant.
La matérialisation de l'axe de rotation ne peut se faire qu'à partir de deux liaisons linéaires annulaires rendues
surabondantes pour limiter la pression de contact :
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a. Paliers lisses
Généralités :
Le principe du contact direct est amélioré en interposant des bagues de frottement qui vont :
Les coussinets :
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Les bagues PTFE (Polytétrafluoroétylène) :
Elles sont constituées d’un support en tôle roulée, sur lequel est frittée
une couche de bronze. Les pores de cette couche sont imprégnés de
PTFE et d’additifs antifrictions.
Caractéristiques :
Ils peuvent fonctionner à sec ou avec un léger graissage au montage sous des vitesses périphériques inférieures à
3 m/s. Ils sont constitués de 3 couches différentes. La base est une tôle d'acier roulée recouverte d'une couche de
bronze fritté. La surface frottante peut être en résine acétal ou en PTFE avec addition d'un lubrifiant solide: plomb,
graphite, bisulfure de molybdène MoS2...
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Dimensionnement des coussinets :
d : Diamètre intérieur
L : Longueur du coussinet,
le type de coussinet.
En général, le diamètre intérieur du coussinet d, est fixé par le diamètre de l’arbre utilisé dans la liaison pivot.
Une fois que ce diamètre d est connu, il est possible de connaître la vitesse périphérique V au niveau du contact
coussinet-arbre :
en rad / s
d
V avec d en m
2 V en m / s
En fonction de leur « type », un coussinet supporte une vitesse maximale admissible (voir tableau). Il nous est alors
possible de choisir un type de coussinet compatible avec la valeur de V.
Performances comparatives des coussinets usuels
Températures limites Pression diamétrale Produit P.V
Type de Vitesse maxi
de fonctionnement admissible en Admissible
coussinet admissible (m/s)
(°C) fonctionnement (MPa) (N/mm2).(m/s)
Glacier acétal 2 à3 - 40 à 100 14 0,5 à 0,9
Glacier PTFE 3 - 200 à 280 20 0,9 à 1,5
Graphite 13 400 5 0,5
Bronze-étain 7à8 > 250 7 à 35 1,7
Bronze-Plomb 7à8 250 20 à 30 1,8 à 2,1
Nylon 2à3 - 80 à 120 7 à 10 0,1 à 0,3
Acétal 2à3 - 40 à 100 7 à 10 0,1
La longueur L du coussinet est déterminée par rapport aux efforts transmis par la liaison. Ce calcul fait intervenir la
notion de Pression diamétrale p.
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Pour un type donné de coussinet, correspond une
F
pression diamétrale admissible Padm (voir tableau). On
montre que, pour qu’un coussinet remplisse sa P Padm
fonction, l’inéquation suivante doit-être vérifiée : d.L
F : effort dans la liaison (en N)
d : diamètre intérieur du coussinet (en mm)
L : Longueur du coussinet (en mm)
Padm : Pression diamétrale admissible (en Mpa ou N/mm2)
De plus, le critère p.V permet de mesurer la capacité
du matériau à supporter l’énergie engendrée par le P.V (P.V ) adm
frottement. En cas de dépassement de la valeur
admissible, la température du coussinet augmente et V : Vitesse périphérique au contact (en m/s)
sa destruction est rapide. Il faut, également, que P : Pression diamétrale réelle (en Mpa ou N/mm2)
l’équation suivante soit vérifiée : (P.V)adm : Produit P.V admissible (en (N/mm2).(m/s)
b. Roulements
Généralités :
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Etude du roulement :
𝑹− 𝜹 𝑹−𝟎.𝟎𝟎𝟎𝟐𝑹
- 𝐜𝐨𝐬 𝜶 = 𝑹
= 𝑹
= (𝟏 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟎𝟐) soit 𝜶 = 𝐜𝐨𝐬 −𝟏 (𝟏 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟎𝟐)
𝑳
- 𝐬𝐢𝐧 𝜶 = 𝑹
soit 𝑳 = 𝑹 . 𝐬𝐢𝐧 𝜶 = 𝑹 𝒙 𝐬𝐢𝐧[𝐜𝐨𝐬 −𝟏 (𝟏 − 𝟎. 𝟎𝟎𝟎𝟐)]
𝑃. 𝐿 𝑃 . 𝑅.sin[cos−1 (1−0.0002)]
Soit P x L – F ( 2R – δ) = 0 donc F = 2𝑅− 𝛿 = 2𝑅− 𝛿
Sachant que le coefficient de frottement est donné par :
𝑇 𝐹 𝑅.sin[cos−1 (1−0.0002)]
𝜇=𝑁 alors 𝜇= 𝑃
soit 𝜇= 2𝑅− 𝛿
Dans la pratique, les charges maxi étant beaucoup plus faibles, les coefficients de résistance au roulement le sont
aussi. Ci joint un tableau listant les coefficients de résistance au roulement de différents types de roulements. Ces
valeurs s'appliquent à une charge purement radiale sur des roulements bien lubrifiés et sans dispositifs d'étanchéité.
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Phénomène de résistance au roulement :
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Le rapport des charges admissibles entre un contact ponctuel et un contact linéique dépend donc du matériau.
Actuellement, les aciers à roulement (100C6) admettent des pressions superficielles de 2000 à 4200 MPa.
A encombrement équivalent, un roulement à contact linéique supporte théoriquement un effort radial 30 à 70 fois
plus important qu'un roulement à contact ponctuel.
Pour améliorer les performances des roulements à billes, on peut donc augmenter le nombre de billes ou bien
améliorer les pressions admissibles par les matériaux.
Dans les catalogues de roulementiers, on trouve les charges admissibles suivantes pour un même encombrement :
On constate que les roulements à contacts linéiques ont des capacités de charges
seulement 4 fois supérieures à celles de roulements à contacts ponctuels. Cela
semble contredire les calculs théoriques ! Mais dans la réalité, des effets de bords
très importants majorent de beaucoup la pression superficielle.
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Conséquence sur la direction des efforts admissibles :
En isolant successivement un élément roulant, puis la bague intérieure de chaque roulement et en écrivant
l'équilibre statique de ces éléments, on met en évidence les caractéristiques des actions mécaniques transmissibles
par un roulement à contact radial et un roulement à contact oblique.
La résultante des actions mécaniques La résultante des actions mécaniques transmissible par les
transmissible par les rouleaux est contenue rouleaux passe par le point A excentré par rapport au plan
dans le plan médian du roulement. Ce type médian du roulement. Ce type de roulement est
de roulements ne peut pas transmettre des particulièrement adapté à la transmission de charges
efforts axiaux (sauf roulements à billes à combinées (radiales & axiales). Les efforts axiaux transmissibles
gorges profondes). sont d'autant plus grands que l'angle α est grand.
Les exigences de roulement sans glissement imposent des géométries particulières des
éléments roulants. Ainsi dans le cas de contact radial, seules les billes et les rouleaux
cylindriques permettent un roulement sans glissement.
Les billes car le contact est quasi ponctuel ce qui évite le glissement (rayon des
chemins de roulements > rayon des billes).
Les rouleaux cylindriques à condition que leurs génératrices soient parallèles à
l'axe de rotation.
Dans le cas de contacts obliques ou axiaux (cas des butées) seules les billes ou des
éléments coniques (convergence des génératrices des éléments roulants) permettent le
roulement sans glissement. Mais dans ce cas, on voit apparaitre un problème avec les
éléments roulants coniques :
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On isole un élément roulant.
On fait une hypothèse de pression uniforme le long de la ligne de contact.
On écrit l'équilibre du rouleau conique.
Du fait de la convergence des génératrices, on voit apparaître un effort axial qui tend à évacuer le rouleau des
chemins de roulement. Il faut donc installer un épaulement (talon).
L'effort du talon sur le rouleau engendre des frottements qui limitent la vitesse maxi de glissement entre ces deux
éléments pour éviter le grippage.
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Les types de roulement :
Vocabulaire :
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Montage de roulement à billes :
Nota : Un roulement ne doit pas être coté, il est vendu avec des tolérances spécifiques aux fabricants de roulements
(type KB ou kb).
Règne n°1 :
La bague du roulement qui tourne par rapport à la direction de la charge doit être ajustée avec serrage.
Les fabriquant préconisent : Arbre à la tolérance k6, m6 ou p6 suivant l’intensité de la charge ; Alésage à la tolérance
M7 ou N7.
Règle n°2 :
La bague du roulement qui est fixe par rapport à la direction de la charge doit être ajustée glissante.
Direction de la charge fixe par rapport à la bague extérieure (cas général des arbres tournants)
Bagues intérieures SERREES
Montage classique Montage en X
Arbre : k6 / m6 – Alésage : J7 / H7
Direction de la charge fixe par rapport à la bague intérieure (cas général des alésages tournants)
Bagues extérieures SERREES
Montage classique Montage en O
Arbre : g6 / j6 – Alésage : M7 / N7 IUT GMP ANGERS
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Montage des roulements à rouleaux coniques :
Nota : les règles de montage pour les roulements à rouleaux coniques sont les même que pour les
roulements à billes (les règles n°1 et n°2 sont respectées).
Montage en X Montage en O
Ce montage est préféré lorsque l’on souhaite un Ce montage est préconisé lorsque l’on souhaite rigidifier
léger rotulage le guidage ou guider des charges en porta faux
Un roulement à rouleau conique est en deux parties, le réglage se fait en venant serrer les bagues (intérieures
ou extérieures) plus ou moins fort en fonction de la rigidité du montage que l’on souhaite. Le calcul de pression
du réglage peut être calculé mais nous ne le verront pas ce semestre.
La charge équivalente P est une charge radiale pure, donnant exactement la même durée de vie que la
combinaison charge axiale Fa + charge radiale Fr réellement exercée sur le roulement. P est différent de la charge
combinée F.
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Cas particuliers :
Dans le cas des roulements à rouleaux cylindriques à Dans le cas des butées ne supportant que des charges
bagues séparables et des roulements à aiguilles : Fa = axiales : Fr = 0 et P = Fa
0 et P = Fr
P = X.Fr + Y.Fa
X et Y sont des coefficients normalisés liés à la nature du
roulement et à ses dimensions.
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Valeur des coefficients X et Y
𝐹𝑎 𝐹𝑎
Si ≤e alors P = Fr Si >e alors P = 0,56.Fr + Y.Fa
𝐹𝑟 𝐹𝑟
Les coefficients e et Y ci-dessus dépendent du rapport Fa/C0
Fa/C0 0.014 0.028 0.056 0.084 0.11 0.17 0.28 0.42 0.56
e 0.19 0.22 0.26 0.28 0.30 0.34 0.38 0.42 0.44
Y 2.3 1.99 1.71 1.55 1.45 1.31 1.15 1.04 1
Roulements à rotules
𝐹𝑎
Si ≤e alors P = Fr + Y1.Fa
𝐹𝑟
𝐹𝑎
Si >e alors P = X.Fr + Y2.Fa
𝐹𝑟
Billes : X = 0.65
e, Y1, Y2 sont indiqués dans les tableaux de dimensions avec d, D, …
Rouleaux : X = 0.67
𝐹𝑎
Si ≤e alors P = Fr
𝐹𝑟
𝐹𝑎
Si >e alors P = 0,4.Fr + Y.Fa
𝐹𝑟
e et Y sont indiqués dans les tableaux de dimensions avec d, D, …
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Calcul de la durée de vie des roulements :
(−𝟏/𝟏.𝟓)
𝟏 𝟏.𝟓 𝟏 𝟏.𝟓 𝟏 𝟏.𝟓
𝑳𝑬𝟏𝟎 = (( ) +( ) + ⋯+ ( ) )
𝑳𝟏 𝟏𝟎 𝑳𝟐 𝟏𝟎 𝑳𝒏 𝟏𝟎
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C. Liaison glissière.
Elles conviennent lorsque les vitesses de déplacement sont faibles ou modérées. Une bonne lubrification est
nécessaire. Les frottements sont élevés.
Guidages maintenus : A, B, C, D, G, H, I, J
Bandes antifrictions : K et L
Elles permettent des fonctionnements sans jeux, améliorent la précision et les performances (vitesse et rendement).
Douilles à billes :
Economiques.
Les assemblages doivent être simples sur des
arbres lisses.
Ne tolèrent pas de rotation autour de leur axe
et ne supportent que des charges radiales.
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Guides à billes :
Vis à billes :
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4. LUBRIFICATION ET ETANCHEITE
La lubrification facilite les mouvements, diminue les frottements internes et protège contre la corrosion.
La plupart des montages de roulements, environ 90%, sont lubrifiés à la graisse. C’est la solution à envisager en 1er
du fait de la simplicité de conception et la facilité de mise en œuvre.
A. Lubrification à l’huile.
Elle permette d’obtenir un frottement onctueux. Elle se présente sous la forme d’une base (huile minérale ou de
synthèse) avec des additifs (anti-usure, extrême pression, anticorrosion, …) pour améliorer les caractéristiques ou
adapter l’huile à l’application choisie.
La viscosité et le point d’écoulement sont les propriétés principales.
L’huile utilisée dans le cas de vitesses très élevées, paliers très chargés, températures élevés, machine déjà lubrifié à
l’huile.
Remarques : plus les vitesses sont élevées, plus la viscosité doit être faible. Une viscosité trop faible peut entrainer la
rupture du film d’huile suivi d’un grippage. Une viscosité trop importante amène une élévation de la température. IUT GMP ANGERS
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Viscosités
Plus une huile est épaisse, plus sa viscosité est élevée. La fluidité est la propriété inverse de la viscosité. La viscosité de
la majorité des fluides diminue lorsque la température augmente.
Viscosité cinématique (v) : on la détermine en mesurant, à une Viscosité dynamique (μ) : elle est égale au produit
température donnée, la durée d’écoulement d’un volume de la viscosité cinématique par la masse volumique
connu de liquide à travers un appareil comportant un orifice ou du fluide (ƿ).
tube calibré de dimensions normalisées.
Unités : Pa.s ou Poise (P) (1 P = 0.1 Pa.s)
Unités : m²/s ou Stoke (St) (10000 St = 1m²/s)
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Classification des huiles
Désignation : lettre ISO VG suivi du nombre précisant la viscosité cinématique à 40°C en centistoke (cSt).
Exemple : une huile classée ISO-VG 15 a pour limite de viscosité 13.5 et 16.5 cSt, 15 représentant la viscosité moyenne la
plus probable.
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Lubrification par bain d’huile
Si les projections et le ruissellement sont suffisants, l’huile projetée sur les parois par effet centrifuge peut être
recueillie (goulottes, larmiers, …) puis canalisée vers les roulements à lubrifier.
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Lubrification par circulation d’huile
L’huile circule en permanence et arrive près des roulements grâce à une pompe de canalisation.
Lorsque les roulements sont très chargés, les vitesses très élevées, l’huile peut être injectée sous pression par un ou
deux becs. Le jet est dirigé vers les éléments roulants, juste entre la bague intérieure et la cage.
Certains roulements non symétriques, rouleaux coniques et contacts obliquent, créent un phénomène de pompage
centrifuge entrainant une circulation de l’huile.
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B. Lubrification à la graisse.
Elle permette un frottement onctueux. Du fait de sa consistance, elle est stable au repos et se comporte comme un
solide. En service, sous l’action des charges, elle réagit comme un liquide : la fluidité augmente et se rapproche de
celle de l’huile de base.
Consistance : c’est la propriété principale. Elle exprime la résistance à la déformation de la graisse. Etroitement lié à
l’adhérence et à l’onctuosité, elle diminue lorsque la température augmente.
Point de goutte : il caractérise la tenue de la graisse à la chaleur en précisant la température de début de liquéfaction.
Classification
Le grade NLGI est la classification la plus usuelle. Il est lié à la valeur d’enfoncement d’un cône posé (pendant 5
secondes) sur la surface aplanie de la graisse à tester, préalablement malaxée à 25°C.
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Roulement graissé à vie
Graisseurs
Ils sont utilisés lorsque des graissages périodiques sont nécessaires. Il faut éviter les excès et renouveler
complètement la graisse lors de la révision des machines. Si le regraissage est fréquent, la graisse usagée doit être
impérativement éliminée (bouchon de vidange, soupape de graisse, …).
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C. Joints d’étanchéités.
Les joints d’étanchéité, bien que passant inaperçus, sont des éléments à ne pas négliger. Une des raisons de
l’explosion dramatique de la navette spatiale Challenger est justement la défaillance d’un joint non compatible.
Il existe une grande variété de joints qui peuvent cependant être classés en deux familles :
- Les joints pour étanchéité statique : les surfaces à étancher restent immobiles l’une par rapport à l’autre.
- Les joints pour étanchéité dynamique : les surfaces à étancher sont mobiles l’une par rapport à l’autre.
Joint torique
Très utilisé, il convient
particulièrement aux
étanchéités statiques et à
certaines applications
dynamiques (vitesse réduite et
pression modérée). Il est
économique, léger, peu
encombrant, fiable, facile à
monter et nécessite peu
d’entretien.
On peut placer des bagues anti
extrusion lors de pression
élevée.
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Joint à lèvres à contact radial
Ce sont les joints pour
étanchéité dynamique,
mouvement de rotation
uniquement. Compacts, ils se
composent d’une lèvre en
forme de couteau, frottant
radialement sur l’arbre.
Utilisation sous faible pression
(moins de 1 bar).
La vitesse circonférentielle au
contact est limitée (de 8 à 30
m/s).
Joint V-ring
Ce joint est entièrement en
élastomère, à frottement radial,
pour étanchéité dynamique.
Il supporte de plus grandes vitesses
que le joint à lèvre mais il est moins
efficace.
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D. Etanchéité des roulements.
Les roulements exigent une atmosphère saine pour fonctionner correctement et durablement. Ils doivent être
protégés des poussières abrasives, de l’eau, de lubrifiant usagés, …
Le choix d’un dispositif d’étanchéité dépend de la nature du lubrifiant, du milieu ambiant et de la vitesse de rotation.
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Dispositif sans frottement – vitesse élevée avec lubrification à l’huile
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