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Nutrition
Le flux de nutriments et fondamentalement variable dans les écosystèmes naturels et
leurs disponibilité et en général limitée : des périodes d’abondances rares succédant à des
périodes de pénurie plus communes, imposées par les conditions générales de dilution et de
fluctuations qualitatives et quantitatives du milieu.
La concentration de la matière organique d’un milieu est aussi une condition majeure de
la croissance des microorganismes hétérotrophes. En fonction de leur concentration en
matière organique, les milieux sont répartis en trois catégories :
Croissance
La croissance exponentielle observée au laboratoire sur de cultures pures de
microorganismes est très exceptionnelle dans les milieux naturels, dont les conditions
physico-chimiques sont très rarement optimales dans leur ensemble et en même temps.
Les diverses déficiences des milieux naturels limitent les activités des microorganismes
et se répercutent sur leurs taux de croissance effectifs, largement inferieurs aux taux
obtenus en laboratoire. Ainsi dans le tube digestif humain, pourtant un des milieux naturels
les plus favorables par sa richesse en nutriment et la stabilité des ses conditions physico-
chimiques (température, pH,…), E.coli se divise en moyenne seulement toutes les 12
heures, alors que son temps de génération moyen en culture pure au laboratoire et de 20
minutes. Cette situation rend compte des interactions complexes qui existent dans les
milieux naturels, malgrés leur potentiel théorique. Dans d’autres milieux naturels la
croissance et encore plus problématique. Dans le sol, le taux de croissance moyen des
bactéries est estimé inferieur à 1% des taux obtenus en laboratoire.
Ces différents phénomènes expliquent que chaque écosystème se caractérise par une
microflore autochtone, spécifique et adaptée à sa nature.
Types d’associations
Dans un écosystème naturels, la présence microbienne se manifeste par la
cohabitation de nombreuses populations qui par leurs activités métaboliques, exercent de
multiples interactions entre elles et envers les autres organismes de la biocénose.
Entre microorganismes, les interactions principales se manifestent par rapport aux besoins
nutritionnels et peuvent être des interactions de concurrence, de dépendance ou de
complémentarité.
Le parasitisme désigne une association bénéfique pour l’un des partenaires. Cet
organisme vit alors sur ou dans un autre organisme, à ses dépends et en lui
occasionnant un dommage.
La prédation est exercée par de organismes qui tuent d’autres organismes pour se
nourrir, elle est communes chez les protozoaires et existent chez quelques
moisissures et même chez certain bactéries (Bdellovibrio).
Syntrophie
Différentes populations microbiennes développent une coopération métabolique au
sein d’associations complémentaires, ou le produit métabolique des uns constitue le substrat
des autres.