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INSCRIPTIONS GRECQUES
D'ÉGYPTE ET DE NUBIE
AU MUSÉE DU LOUVRE
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ÉTIENNE BERNAND
INSCRIPTIONS GRECQUES
D'ÉGYPTE ET DE NUBIE
AU MUSÉE DU LOUVRE
PRÉFACE
C'est pour nous un agréable devoir de remercier les membres de la Section 39 du Comité
National du CNRS qui ont bien voulu retenir ce volume pour la publication. Une fois de plus
la Direction Générale du Centre National de la Recherche Scientifique nous a permis de
poursuivre une œuvre de longue haleine et de faire progresser le Corpus des inscriptions
grecques de l'Égypte et de la Nubie. Il s'agit, dans ce livre, d'une partie importante de notre
patrimoine national conservé au Musée du Louvre. Nous évaluons à son juste prix la faveur
qui nous est faite de pouvoir publier ce volume aux Editions du Centre National de la
Recherche Scientifique.
Nos remerciements s'adressent plus particulièrement à M. Gérard Lilamand, Directeur
de ces Éditions, à Mme G. Ferreri, Chef de fabrication des Éditions, dont nous apprécions
depuis de nombreuses années les compétences et l'efficacité, et à Mlle Hélène Couratier,
Responsable de l'Antenne Graphique.
L'Imprimerie A. Bontemps, à Limoges, dont l'éloge n'est plus à faire, a encore une fois
assuré parfaitement l'impression d'un volume difficile à composer, avec le soin qui fait sa
réputation inégalée.
Étienne BERNAND,
Professeur émérite
à l'Université de Franche-Comté.
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INTRODUCTION
Le but de cet ouvrage est de réunir l'ensemble des inscriptions grecques d'Égypte et
de Nubie qui se trouvent au Musée du Louvre, dispersées dans différents départements,
en particulier celui des Antiquités égyptiennes, celui des Antiquités grecques, étrusques
et romaines, et celui des Antiquités orientales.
Cette partie de la riche collection d'inscriptions du monde grec conservée au Musée
du Louvre demandait à être regroupée dans un volume unique1. On ne pouvait jusqu'ici
en avoir connaissance qu'à travers deux catalogues, dont il est superflu de souligner les
insuffisances et qui ne sont plus à jour, étant donné leur date : celui de Wilhelm
Froehner2, Musée Impérial du Louvre, Les inscriptions grecques (1865) et celui d'Alphonse
Dain, Inscriptions grecques du Musée du Louvre, Les textes inédits (1933)3.
Il importe de retracer brièvement l'historique de cette collection, en provenance
d'Égypte ou de Nubie. Les pierres sont parvenues au Musée, soit à la faveur de l'achat
d'une partie de grandes collections4, soit en étant issues de collections particulières ou
d'achats divers ou encore de fouilles. Une partie des pierres provient aussi du fonds du
Musée Guimet et le mode d'acquisition de plusieurs monuments demeure inconnu.
Les grandes collections : un premier état de cette collection épigraphique du Louvre se
trouve dans le catalogue monumental du comte Frédéric de Clarac, Musée de sculpture,
t. II, 2e partie (1841) où les notices, souvent fautives, renvoient aux fac-similés très
soigneux présentés dans les planches des Inscriptions du Musée du Louvre (1839), annexées
au catalogue. On y relève vingt et une inscriptions grecques d'Egypte et de Nubie.
Collection Mimaul.
L'auteur renseigne rarement sur la provenance des pierres et la façon dont elles sont
parvenues au Musée. Il précise seulement que deux inscriptions (33, 27 bis) ont fait partie
de la collection du diplomate Jean-François Mimaut (1777-1837), Consul Général de
(1) Sur l'intérêt des catalogues de musées, cf. L. Robert, Actes du deuxième Congrès international
d'épigraphie grecque et latine (1952) 286-290.
(2) Sur ce savant collectionneur, cf. L. Robert, Coll. Froehner, 1, Inscriptions grecques (1936) p. I-IV
(J. Babelon); p. v-ix sur la collection du Cabinet des Médailles (L. Robert).
(3) Voir le compte rendu de L. Robert, Rev. Arch., 1933, 2, 121-147 (OMS III, 1576-1602).
(4) Sur les acquisitions du Musée Charles X, voir M. Kanawaty, Bull. Soc. Fr. d'Égyptologie, 104 (1985)
31-49.
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France à Alexandrie en 1829. Celle-ci a été décrite, à sa mort, par Jean-Joseph Dubois
(1780-1846), fidèle ami de Champollion, qui, après la disparition de ce dernier le 4 mars
1832, devint Conservateur-adjoint des Antiquités Égyptiennes du Musée qui ne portait
plus le nom de Charles Xl. Le catalogue de J.-J. Dubois permet d'attribuer à la
collection Mimaut les nos 1 et 262.
Collection H. Sall.
Collection G. Anastasi.
Collection Drovelli.
(1) J.-J. Dubois, Description des Antiquités égyptiennes, grecques el romaines, monuments cophtes et arabes
composant la collection de Feu M. J.-F. Mimaut (1837). Sur le personnage, voir W. R. Dawson, Who is Who in
Egyptology (1951) s.v. et Kanawati, Göttinger Miszellen (1981) 81-105.
(2) On n'a pas retrouvé au Louvre le fragment de basalte vert signalé par Dubois, p. 86, no 540 portant :
... OS ∆IOΓENOΥΣ IIPESB ...
(3) W. Froehner, op. cit., p. xii : «Je me borne à signaler ici le Musée Anastasi, dont l'acquisition, négociée
à Livourne en 1826, enrichit le département des Antiquités Égyptiennes d'un certain nombre d'inscriptions
rapportées du Nil».
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c o l l e c t i o n a c q u i s e à L i v o u r n e p a r C h a m p o l l i o n e n 1 8 2 6 ( c o l l e c t i o n D r o v e t t i ? ; cf. 94) e t
d é c r i t e p a r lui d a n s s o n R a p p o r t à S o n E x c e l l e n c e le d u c de D o u d e a u v i l l e ( m a i 1826) 1.
Achats.
Bon nombre d'inscriptions proviennent d'achats faits par le Musée. C'est le cas des
seize stèles peintes vendues par Daninos et inscrites dans l'inventaire (MNC 825-839, 841 ;
voir 38-48), et des six autres acquises par le Louvre en février 1890 (MNC 1279-1284 ; cf.
49-51). Elles proviennent probablement toutes des nécropoles orientales d'Alexandrie3.
Plus récemment, une épitaphe d'Alexandrie sur une dalle de loculus (MND 2288 ; 52) a été
achetée en même temps qu'une autre dalle anépigraphe (MND 2287), par le R. P. du
Bourguet. Elles ont été publiées par G. Ville en 1969.
Les achats faits par P. Jouguet en 1897 ont enrichi la collection d'inscriptions
d'Égypte (4, 5, 6). Mais c'est à l'infatigable chercheur qu'était Seymour de Ricci, qui
avait entrepris le corpus des inscriptions grecques d'Égypte 4, que l'on doit l'entrée au
Musée d'une vingtaine d'inscriptions. Dès 1903, il publiait une dédicace, copiée par
Th. Reinach, parvenue d'abord au Musée Guimet (27). En 1905, il copiait et achetait les
inscriptions 106, 107 et 108 qui ont été publiées dans le Recueil des inscriptions grecques
chrétiennes d'Égypte de G. Lefebvre (1907) et dont deux ont été d'abord au Musée Guimet
(106, 107). C'est au cours d'une mission en 1908/1909 que le même savant recueille le plus
grand nombre d'inscriptions. Elles proviennent essentiellement d'achats faits chez des
marchands d'antiquités, au Caire (13, 67, 68, 69), à Alexandrie (16), à Médinet el-Fayoum
(19, 20) et à Memphis (10, 24). L'une a été publiée postérieurement par A. Dain (10),
ainsi que d'autres inscriptions fragmentaires (117, 118, 120), de même qu'une épitaphe
(1) Inséré dans le Bull. de Férussac, 85 (1826) 373-382 et 445-454. Champollion décrit (p. 17 du tiré à part,
no 12) : «Six stèles avec sculpture de style égyptien, mais portant des inscriptions grecques. L'une d'elle est en
vers [94? ou 93?] l'autre n'a pas moins de 22 lignes de texte [28?]». Au même endroit (no 11) Champollion signale
«quatre stèles bilingues avec de courtes inscriptions, soit hiéroglyphiques et démotiques, soit démotiques et
grecques» qui faisaient partie de la collection H. Salt (86, 87, 88), de même que l'épitaphe en vers 93.
(2) Sur Tano et sa famille, voir 0. Masson, BCH, 1977, 314-315.
(3) G. Ville, Rev. Arch., 1969, 2, 273, n. 3.
(4) Voir É. Bernand, ZPE 26 (1977) 100-103.
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(96) qui est complète. Deux inscriptions d'Égypte ont été achetées par Seymour de Ricci
à Paris (30, 112). Une intéressante dédicace a été achetée par H. Henne en 1923, au
Fayoum (22), d'où provient aussi une autre dédicace (21) publiée par G. Wagner en
1973, qui l'avait repérée et copiée chez un marchand d'antiquités au Caire.
Documents de fouilles.
La collection é p i g r a p h i q u e s'est a u g m e n t é e aussi de d o c u m e n t s de fouilles.
W. F r o e h n e r signale déjà, d a n s une lettre du 13 n o v e m b r e 18641, p a r m i les acquisitions
récentes du Musée, les t e x t e s recueillis p a r A. Mariette lors de ses fouilles au S é r a p e u m de
Mem'phis, e n t r e 1850 et 1853 (II, 71, 72, ainsi que 125 et 130). Les fouilles de Ch. Clermont-
G a n n e a u et de J . Clédat à É l é p h a n t i n e , en 1907/1908 o n t a m e n é la d é c o u v e r t e de
plusieurs inscriptions (2, 3, 109, 122, 126) et celles de G. Lefebvre à T e h n e h (Akôris), en
1903/1904, o n t fourni une i m p o r t a n t e série d ' é p i t a p h e s léguées au Musée p a r l ' I n s t i t u t
F r a n ç a i s d'Archéologie Orientale. Enfin, des fouilles de l ' I F A O à M é d a m o u d en 1926 s o n t
issues trois inscriptions (18, 31, 32).
Fonds Guimet.
Plus d'une vingtaine de pierres sont parvenues au Musée du Louvre après avoir été
au Musée Guimet. Certaines ont été déjà publiées (20, 27, 34, 106, 107). Les autres sont
inédites (35, 54-64, 100, 102, 105, 110, 124). On remarque un lot de stèles funéraires du style
de Térénouthis (54-64, 105?).
Origine inconnue.
On ignore la provenance et la façon dont sont parvenues au Musée un certain nombre
d'inscriptions demeurées inédites : une dédicace (23), une épitaphe originale (103), trois
stèles du style de Térénouthis (53, 65, 66), dont l'une est anépigraphe (66) et trois
fragments d'inscriptions (116, 121, 123).
Une inscription attribuée à l'Egypte par A. Dain est peut-être une épitaphe
provenant de Jaffa (104) et un fragment de dédicace présentée par ce savant comme
étant d'Asie Mineure est sans doute originaire d'Alexandrie (12).
Au terme de cette introduction, nous tenons à remercier tout particulièrement MM.
Jean-Louis de Cénival, Inspecteur des Musées Nationaux, Conservateur en chef au
Département des Antiquités égyptiennes, et Alain Pasquier, Inspecteur Général des
Musées de France, chargé du Département des Antiquités grecques et romaines, ainsi que
leurs collaborateurs, notamment François Baratte, Conservateur en chef au Département
des Antiquités grecques, étrusques et romaines, qui ont tout mis en œuvre pour nous
faciliter le travail. Notre ami Guy Wagner, Directeur de Recherche au CNRS, a revu en
notre compagnie l'ensemble des textes sur la pierre et nous a fait bénéficier de ses
compétences étendues. La part active qu'il a prise à ce travail lui mérite toute notre
reconnaissance. Nous lui sommes redevable de nombreuses corrections et de maintes
suggestions effectuées à la lecture de notre manuscrit. Qu'il en soit amicalement remercié,
ainsi qu'Olivier Masson qui nous a fait profiter sur de nombreux points de son
incomparable connaissance de l'onomastique.
Paris, le 26.09.1989.
(1) W. Froehner, op. cit., p. xm-xiv.
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DÉCRETS
(1) Cf. Jollois, Description de l'Egypte, État moderne, t. 2 (1813) p. 99, n. 2, d'après le Courrier de l'Egypte,
no 108 (30 Ventôse an IX).
(2) Cf. W. R. Dawson, Who was Who in Egyptology (1951) p. 27; Dawson -E. P. Uphill, ibid. (1972) s.v.
(3) Cf. J.-M. Carré, Voyageurs et écrivains français en Rgypte, 1 (1956) p. 242, n. 1.
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La pierre est décrite par J.-J. Dubois, dans la Description des antiquités égyptiennes...
composant la colleclion J.-F. Mimaut (1837) p. 40-41, n° 230 ; par E. de Rougé, Notice des
monuments exposés dans la galerie d'Antiquités Égyptiennes au Musée du Louvre (2e éd. 1852) p. 96,
C 122 et par Ch. Boreux, Musée National du Louvre. Département des Antiquités Égyptiennes. Guide-
catalogue sommaire, 1 (1932) p. 89, C 122.
Cf. F. Daumas, Les moyens d'expression du grec et de l'égyptien comparés dans les décrets de
Canope et de Memphis (1952) p. 4.
Lignes 14 à 23 illisibles.
24. xal xoùç - - - - -
Lignes 25 à 31 illisibles.
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(1) OGI 56; SB V, 8858; republié par A. Bernand, Confins libyques, t. 3 (1970) 989-1036.
(2) Cf. SEG XVIII (1962) 631 a. Voir maintenant A. Bernand, De Thèbes à Syène (1989) n° 37.
(3) Ibid., 631 b.
(4) Prosop. Plolem. VI, 14543.
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Rev. Arch. 1960, I, 85, n. 2 corrige, après examen, le quantième du mois macédonien (SEG XVIII
(1962) 630). Ces fragments sont signalés par A. Bernand, De Thèbes à Syène (1989) 240.
I) R a c c o r d de trois fragments. L e t t r e s de 15 m m à 10 m m .
4) Quatre petits éclats qui portent des lettres de 10 mm, surmontées de caractères
démotiques, sont q insérer à la ligne 1, sans qu'il soit possible de faire des raccords.
T O qui peut appartenir à βασιλ[εύoντoς] ou à [Πτoλε]μαίoυ ;
El , suivi d'une haste à peu près verticale sur laquelle s'embranche une
lettres, à la ligne 2.
libyques, t. 3 (1970) 989-1036). Le texte qui subsiste, c o m p t e tenu des restitutions sûres,
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Φιλάμμονος
5) La plupart des petits fragments ne portent que quelques lettres grecques. U n seul,
Quelques raccords ont pu être effectués2, mais ne fournissent qu'un texte lacunaire :
6) Raccord de deux fragments, dont les lettres ont environ 8 mm :
Les restitutions des lignes 10 et 11 s'appuient sur les parallèles fournis par le décret
de Canope, O G I 56, 19 et 21. O n pourrait songer à la ligne 12 à [προσαποδειχ]θῆναι o u à
L'absence de gravure au-dessous de la dernière ligne montre qu'il s'agit d'une partie
de la fin du texte.
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On reconnaît des termes ou des expressions qui se retrouvent dans les décrets de
Canope ou de Rosette.
9) Raccord de cinq fragments dont les lettres ont 7 mm. Ils fournissent le début de
17 lignes à gauche, qui figuraient au-dessous des trois fragments raccordés donnant le
commencement des onze premières lignes. Il est impossible d'établir un raccord entre les
deux parties du texte qui peuvent avoir été séparées par un espace important.
10) Le reste des fragments en dépôt au Louvre ne comprend que des éclats de pierre
portant quelques lettres grecques (28), un fragment illisible, et un fragment en écriture
démotique comportant 6 lignes de texte. Compte tenu des fragments cités précédemment,
au nombre de 27, le nombre des éclats portant un texte grec s'élève au total à 55. Ce
nombre est très inférieur à celui qu'avance Ch. Clermont-Ganneau dans une lettre à
M. de Vogüé en date du 5 mars 19081 :
«... Une autre de nos fouilles amenait la découverte d'une quantité d'éclats de granit
(1) En réalité le 13 (cf. 1.3) comme le relève J. Schwartz, Rev. Arch., 1960, I, 85, n. 2.
(2) Nous soulignons.
(3) Loc. cit., p. 85, n. 2.
(4) Au nombre de cinq ces carnets sont déposés à l'Institut de France; cf. J S 1944, p. 87, n. 2.
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2) L e t t r e s d e 10 m m .
B i e n q u e le p h i s o i t e n d o m m a g é a u s o m m e t , a i n s i q u e le k a p p a , o n c r o i t r e c o n n a î t r e
le m o t ϕαλαϰρός (cf. S B 4 6 3 7 , 16) e t le t e r m e ϕoρoλoγία q u i f i g u r e d a n s le d é c r e t d e R o s e t t e ,
O G I 9 0 , 1 2 . Si ϕαλαϰρός n ' e s t p a s u n a n t h r o p o n y m e , d a n s ce c o n t e x t e ce n e p e u t ê t r e
q u ' u n e r é f é r e n c e à la t ê t e r a s é e d e s p r ê t r e s é g y p t i e n s .
3) L e t t r e s d e 10 m m .
4) L e t t r e s d e 10 m m .
O n n e v o i t q u e la p a r t i e d r o i t e d e l ' a l p h a .
5) L e t t r e s d e 10 m m .
S e u l e la p a r t i e d r o i t e d u n u (1. 1) e t d u m u (1. 3) s o n t v i s i b l e s .
6) L e t t r e s d e 10 m m .
L ' o m i c r o n e s t e n d o m m a g é à g a u c h e e t s e u l e s s u b s i s t e n t les h a s t e s o b l i q u e s d u k a p p a .
7) L e t t r e s d e 10 m m .
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8) Lettres de 10 mm.
11) L e t t r e s de 8 m m .
L . 2 : C p . O G I 9 0 , 2 7 : x à ἱερὰ ἀδιϰήσαντας.
14) L e t t r e s de 7 m m .
Quatre fragments présentent à la base une plage sans gravure et appartiennent donc
à la fin du texte (cf. supra).
23) Lettres de 7 mm. 24) Lettres de 8 mm.
25) L e t t r e s de 8 m m .
(1) Selon J.-B. Chabot, J S 1944, 87, n. 2 <des carnets de notes au nombre de cinq, dont parle l'auteur,
sont... déposés au Cabinet du Corpus Inscr. Semiticarum », à l'Institut de France. Mmf Élizabeth Delange, au
Musée du Louvre, a bien voulu nous faire connaître les pages où il est question de fragments d'Éléphantine.
(2) Selon Clermont-Ganneau, ibid. 141, «cinquante caisses sont arrivées au Musée (du Caire). Demain nous
procédons à l'ouverture, à l'examen et au partage du contenu, de compte à demi avec Maspero». Il semble que,
par la suite, le contenu de ces caisses ait été réparti entre différents musées (Musée de l'Homme, (Paris), Musées
de Boulogne, de Nantes et de Lille, notamment).
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O n e n d é c o m p t e t r e n t e , d o n t la p l u p a r t n e p o r t e n t q u e q u e l q u e s l e t t r e s .
Un fragment p r é s e n t a n t quelques caractères démotiques est c e r t a i n e m e n t à placer à
la l i g n e 1 :
O n s o n g e a u c h i f f r e d e l ' a n n é e ἐνάτoυ, q u i e s t c e l u i d u d é c r e t d e C a n o p e .
C e p e n d a n t d a n s s o n c a r n e t d e f o u i l l e s , p. 3 8 1 , C l e r m o n t - G a n n e a u n o t e : « D é c r e t d e
C a n o p e ; n o u v e a u x f r a g m e n t s ; d é b r i s a u m o i n s d e t r o i s i n s c r i p t i o n s (de la n e u v i è m e a n n é e
d e r è g n e ) » e t , p. 3 8 2 s a n s d o n n e r la h a u t e u r d e s l e t t r e s , il c o p i e : ἐνάτoυ, q u i e s t p e u t - ê t r e
le f r a g m e n t p a r t i c u l i è r e m e n t i m p o r t a n t d o n n a n t l ' a n n é e d e r è g n e .
Certains fragments sont décrits par Clermont-Ganneau comme é t a n t «de g r a n d
m o d u l e » e t a p p a r t i e n n e n t v r a i s e m b l a b l e m e n t a u x p r e m i è r e s lignes d u d é c r e t , s'il s ' a g i t
bien du m ê m e texte. On relève :
P a r m i c e u x d o n t la t a i l l e d e s l e t t r e s n ' e s t p a s p r é c i s é e , o n n o t e :
3. F R A G M E N T D ' U N D O U B L E D E LA P I E R R E D E R O S E T T E ( 1 9 6 AV. J . - C . )
(1) Par exemple, SEC XVIII, 628 (Musée d'Uppsala), SB 10036; SEG XVIII, 629 (Tod), SB 10037,
I. Thèbes à Syène (1989) no 1.
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Pl. 17
Pl. 18