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La voie à prendre !
Sous la direction de
Dr. Emmanuel MÉNARD
Dr. Robert R. JOSEPH
La Réforme
La voie à prendre !
Éditions Cosmos
Remerciements à toute l’équipe technique de C3 Éditions
dont Djeff Prophil, Joël François, Kendy Saintilaire et
Etienne David Pierre Erick.
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de le république, moteur du développement national, espoir
d’un avenir prometteur pour Haïti, à livrer l’ultime bataille
pour le grand coup de balai devant aboutir à l’émergence de
la Nouvelle Haïti où il fera bon vivre.
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Cérémonie de présentation le dimanche 9 décembre 2018
au Club International du parti FORCE LOUVERTURIENNE
RÉFORMISTE (ci-devant Parti Louverturien fondé en 2010)
Discours du Président d’Honneur
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à suivre mes interventions dans certaines assemblées, j’ai été
invité à fonder avec eux un parti politique . Il m’avait laissé le
soin de trouver un nom à ce parti politique et d’initier toutes
les démarches légales et institutionnelles devant aboutir à la
reconnaissance et à l’autorisation de fonctionnement du Parti
par le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique ainsi qu’à
son enregistrement au CEP. Avec la collaboration des membres
du Premier Directoire, nous avons franchi un pas important
dans notre mission avec la lettre de reconnaissance légale du
Parti délivrée par le Ministère de la Justice en Octobre 2011 et
la grandiose cérémonie de présentation du Parti organisée à
l’hôtel Plaza au Champ de Mars.
14
solennel de l’Exécutif avec des cris de ralliement à l’adresse de
toutes les forces vives de la nation et surtout de l’opposition
pour trouver conjointement et dans la transcendance les
voies et moyens de relever le pays de cette catastrophe
exceptionnelle. Malheureusement, il n’en fut pas ainsi malgré
la leçon dispensée de façon éloquente par le Président Obama
quand il a jugé nécessaire de confier à se deux prédécesseurs,
des adversaires politiques, les ex-présidents Bush et Clinton,
le soin de prendre conjointement en charge le dossier d’Haïti
terrassée par le tremblement de terre du 12 Janvier 2010.
15
modernes de gestion facilitant la formation, l’épanouissement
de tous ses membres et l’alternance démocratique au niveau
de toutes les chaines de direction ou de coordination. Comme
tout vrai parti politique, le Parti Louverturien a une fonction
électorale, une fonction de contrôle et d’orientation des
organes politiques, une fonction de définition et d’expression
de positions politiques, une fonction de médiation et de
patronage, une fonction tribunitienne (porte-parole des
exclus, des marginaux et des groupes sociaux défavorisés).
16
• une diplomatie compétente et efficace, capable
de saisir à temps et d’exploiter à fond toutes les
opportunités à travers la coopération internationale
dans la dignité et souveraineté nationale,
17
de la Constitution de 1987, dans l’Acte de l’Indépendance
Nationale de 1804 et dans la Déclaration Universelle des Droits
de l’Homme de 1948.
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Distingués invités, Chers compatriotes,
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d’indépendance (1804- 2018), nous refusons de pratiquer
entre nous le vivre-ensemble, la solidarité et le sentiment
d’appartenance à une même patrie qui attend beaucoup de ses
fils et de ses filles, de l’intérieur comme de l’extérieur, pour se
positionner dans le cercle planétaire des pays émergents ou des
nations civilisées au XXIe siècle . L’amateurisme de nombreux
politiciens improvisés, des querelles de chapelle nous plongent
encore aujourd’hui dans l’indignité et nous éloignent des
nobles idéaux des Preux Fondateurs de la Patrie. Des fils
dénaturés, au pouvoir comme dans l’opposition, ont tout mis
en œuvre à travers un système de gouvernance irrationnelle,
des manifestations violentes avec des actes de vandalisme,
des distributions anarchiques d’armes meurtrières à des gangs
semant le deuil dans des familles et la panique généralisée , pour
réduire le pays au stade d’un état en faillite, considéré comme
le moins avancé du Continent et classé parmi les champions en
matière d’instabilité, de corruption, d’impunité, de faible indice
de développement humain, de lieu de transit pour la drogue,
pendant que nos voisins et ceux-là auxquels nous avons ouvert
la porte de l’Organisation des Nations Unies (ONU), en tant que
membre fondateur, avancent à pas de géant dans la voie de la
stabilité politique, du progrès et de la modernité.
20
la fin du 19e siècle, puis la 3e au 20e siècle avec l’arrivée de
l’électronique, des ordinateurs et des robots permettant
l’automatisation de la production pour atteindre finalement,
au 21e siècle, la 4e révolution industrielle qui prend le virage
de l’intelligence artificielle ?
21
On a constaté également au cours de ces trois dernières
décennies que la valse des « grands projets » financés par
des bailleurs internationaux traditionnels dans de nombreux
secteurs socioéconomiques, la prolifération anarchique des
ONGs avec des mini-projets de toute nature sans obligation
de rendre compte à l’État ont laissé peu d’impacts sur les
prétendus bénéficiaires pour ne pas dire qu’ils ont contribué
á aggraver les phénomènes de l’oisiveté, de la délinquance,
de l’insécurité, de la mendicité et de la pauvreté dans les
villes comme dans les campagnes. Les forces policières et
militaires super-équipées et bien payées de plus de 30 nations
étrangères présentes au pays durant plus de 13 années ne se
sont pas révélées mieux éduquées et plus performantes que
les sept à huit mille soldats et attachés des Forces Armées
d’HAÏTI qui assuraient autrefois la sécurité publique ainsi que
la défense et l’intégrité du territoire national.
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exploité aveuglement par des politiciens frappés de schizophrénie
au point qu’il n’hésite point à s’embarquer, à ses risques et périls,
dans des opérations criminelles ou des moindres manifestations
à l’instigation de cyniques messagers des ténèbres.
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Devant un tel constat d’échec, il n’est point question
aujourd’hui que l’Exécutif, le Parlement tout comme
l’opposition s’enlisent dans un combat politique avec des
agissements provocateurs, ternissant davantage l’image de
la Nation. Pour le Parti politique FORCE LOUVERTURIENNE
RÉFORMISTE, le temps est venu de trancher nos conflits dans
le dialogue national sans tourmenter la population par des
actes de violences ou de répressions démesurées et de créer
des conditions propices à des élections libres, transparentes
et démocratiques avec l’alternance au pouvoir d’une nouvelle
classe d’hommes et de femmes reconnus pour leur compétence,
leur honnêteté et leur sens de la responsabilité en vue de
restaurer le prestige et l’autorité de l’État,- des citoyens issus
de partis politiques crédibles, capables de promouvoir entre
nous le vivre-ensemble, le respect des normes et des valeurs
indispensables à la croissance économique, à la justice sociale
et au développement durable, - des dirigeants qui inspirent
confiance au peuple et aux partenaires internationaux. Oui,
le temps est venu pour que, au nom des valeurs humanistes,
au nom du droit et de la morale, du respect des principes
démocratiques et de l’éminente dignité de la personne
humaine, nous cessions de nous entredéchirer, de détruire
nos patrimoines et nos valeurs pour des intérêts personnels,
mais de nous engager plutôt à œuvrer, main dans la main, au
développement durable de la nation.
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Voila le grand rendez-vous historique auquel FORCE
LOUVERTURIENNE RÉFORMISTE vous convie Mesdemoiselles,
Mesdames et Messieurs, avec nos vœux les meilleurs pour la
Noël 2018 et le Nouvel an 2019 !
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Le Président de FORCE
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(IES) et Dirige le Groupe COSMOS, entreprise haïtienne de
multimédia, d’éditions, de formation et de commercialisation.
Il détient également de Dayspring Christian University un
doctorat de Philosophie en Divinité. Le Vénérable Emmanuel
MÉNARD, GIG 330, est le grand Représentant de la Grande
Logo du Québec en Haïti
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Message du Président Ménard
Distingués invités,
Frè m ak sè m yo,
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Toussaint, Dessalinnes, Pétion chita kwaze bra ap gade peyi
a kap depafini degingole ale tonbe lan tyouboum. Tout moun
ka wè san linèt Ayiti pa fè bak sèlman Ayiti kase tèt tounen,
kidonk fòk nou tout mete men pou pita pa pi tris.
Pandan nap pale la-a, ekonomi peyi a sou lagraba, lavi chè
ap fini ak pèp la, lopital leta yo paka bay bon jan laswenyaj
ak popilasyon an, lekòl nasyonal ak lise yo an boulacha, lè se
pa direktè kap mande pi bon mwayen se pwofesè kap mande
touche oubyen elèv kap mande pwofesè. Inivèsité- a atè plat,
pi fò lokal fakilte yo kraze depi goudou goudou, pa gen kanpis,
pa gen laboratwa, pa gen bibliyotèk, pa gen kafeterya, pa gen
bidjè pou rechèch, pa gen pwogram bous pou pèfeksyonman.
Kolektivite teritoryal yo, azèk, kazèk,majistra kominal yo de bra
balanse yo paka jwenn èd leta santral la. Fatra pasi pala. Do
mòn yo kale, leta pa rive anpeche koupe pye bwa pasi pala
pou fè chabon ; depi de ti tak lapli tombé, inondasyon, dlo
anvayi, peyizan yo pèdi jaden , pèdi bèt, kay yo, yo vin pi pòv ;
ensekirite ap vale teren, lapolis, lame manke mwayen katye
popilè yo mande sekou yo pa kapab ankò. Lajistis sou branka,
prizon chaje kou legba, peyi-a tèt anba. Mwen pap janm di se
gouvènman sa-a ki responsab tout chaplè mizè sa-a, men lè
yon nonm pran yon fanm gwòs se paske ou ka okipel ak tout
pitit la. Timoun pa antre nan janda’m epi depiw pa pwason ou
pa antre nan nas.
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ki pou diskite. Peyi a paka tan’n pèp la fatigé jèn gason, jèn
fanm nou yo bouke al pase mizè lòt bò dlo, yo bezwen travay
nan peyi yo. FORCE LOUVERTURIENNE RÉFORMISTE ap mande
Prezidan – an ak gouvènman-an pou voye yon sinyal rapid
pou retabli konfyans. Fòk nou ka wè prese prese moun ki nan
leta-a respekte lajan leta, fòk nou wè yon dispozisyon pou
gwo zotobre yo fè yon sakrifis tou. Nan nouvo bidjè kap vini
la nou ta renmen wè yo bese 20 % sou salè Prezidan, Premye
minis, Minis, Senatè, Depite, Konseye DG elatriye, wete 50 %
sou alokasyon gaz, kat telefòn, kat pou manje, redwi 50 %
tout bidjè ki gen kòb pou achte tikè avyon, peye otèl, frè
reprezantasyon elatriye. Pèp la ta renmen wè yo sispan’n nan
zòrèy li ak gwo machin vit tente yo sirèn ti krik ti krak pandan
yap mennen pitit yo lekòl, mennen madanm ak boubout nan
makèt sou do kòb tax pèp la redi peye, pèp la bezwen rezilta
lajistis sou tout lajan leta ki fè fon, kel te petro karibe, CIRH,
lajan wout kafou, lajan koperativ elatriye. FORCE di ase sou po
do bèf la.
Distingués invités,
33
dans l’éducation, la recherche scientifique, les nouvelles
technologies pour des retombées qualitatives sur notre
environnement, notre industrie touristique, culturelle
et sportive, bref notre capacité en matière d’absorption
économique et de compétitivité, alors dans moins d’un quart
de siècle, je voudrais avoir tort, Haïti sera ce désert artificiel
programmé par les tenants des idéologies dépassées et
les apprentis démocrates nationaux et étrangers, éternels
donneurs de leçons d’une démocratie liberticide, véritables
dilapidateurs des ressources, de l’énergie, de la force et du
génie de tout un peuple. Je ne me laisserai pas paraphraser le
fondateur du journal l’Ami du peuple disant que « le moment
est venu d’organiser momentanément le despotisme de la
liberté pour écraser le despotisme des rois. »
34
Mesdames, Messieurs,
35
1. Renforcer la capacité de l’état à travers les institutions
républicaines pour garantir l’ordre sociétal et asseoir son
autorité démocratique en vue de jouer efficacement son
rôle de régulateur.
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9. Développer une stratégie nationale de sécurité publique,
foncière, environnementale et de défense du territoire.
37
Vue de l’assistance
Des dignitaires du Parti
45
ont inspiré les peuples asservis ou colonisés de tous
les continents jusqu’à porter finalement l’Occident
à renoncer au système colonialiste et å reconnaitre
le désastre de l’esclavage comme Crime contre
I’Humanité.
4. la scission du pays en trois états, brisant les
aspirations exprimées dans l’ Acte de L’indépendance
Nationale et facilitant la reconnaissance de la dette
de l’indépendance d’une part, et contraignant
malheureusement, d’autre part, le Roi Civilisateur à
limiter ses rêves grandioses dans I’espace et dans le
temps.
5. les pressions ou persécutions exercées dans le
temps (sommations, occupations, embargos etc.) par
certaines puissances notoires qui voyaient dans la
Geste Héroïque des Titans de 1804 une menace aux
systèmes de l’époque, voire une insulte à I’Occident.
6. l’exploitation de la naïveté de certains activistes et
pseudo-intellectuels et I’ ensorcellement des couches
défavorisées de la population par de cyniques
messagers des ténèbres ou des politiciens sans
scrupules, sans discipline de Parti, sans projet de
société, lesquels, portés au pouvoir par la magie de
l’histoire, des aberrations socio-politiques ou par quel
travers inexplicable de l’esprit humain, se trouvent
inévitablement condamnés à I’échec à force de jouer
à I’amateurisme ou au machiavélisme.
46
avec une trajectoire relativement semblable à la nôtre et qui
se sont engagés avec le temps dans la voie de la démocratie
et de la modernité, nous nous complaisons plutôt à nous
entredéchirer par des travers inexplicables de l’esprit humain.
47
ses composantes, on s’attendait à un message solennel du
pouvoir avec des cris de ralliement à l’adresse de toutes les
forces vives de la nation pour trouver conjointement et dans la
transcendance les voies et moyens de relever le pays de cette
catastrophe exceptionnelle.
48
impatiemment que le compromis historique entre ses enfants
authentiques pour lui prodiguer des soins appropriés.
49
De I’autre côté, il y a les prises de position bien fondées de
I’opposition, laquelle se laisse malheureusement transformée
en un véritable bouillon de culture avec, certainement, des
patriotes compétents et pleins de conviction, - mais aussi
des acteurs issus de groupes de pression autrefois victorieux
ou collaborateurs du pouvoir et aujourd’hui vaincus, -des
nostalgiques du pouvoir avec des ambitions effrénées, -des
militants de toute doctrine, - des extrémistes de tout bord,
des utopistes, des affairistes de tout acabit près à tous les
actes répréhensibles. Dans ce tourbillon d’acteurs avec des
influences et des intérêts divergents voire incompatibles,
tous en œuvre pour la conquête du pouvoir (après nous,
c’est nous), rien n’est clair et tout peut se déboucher sur le
chaos avec des scènes horribles de déchoucage, un nouveau
désastre humain; les forces de sécurité étant dépassées par
les événements.
50
1. un Pouvoir Exécutif Fort et Perspicace, prestigieux
et soumis devant la loi, soucieux de ses prérogatives
constitutionnelles et fonctionnant à partir d’un pro-
gramme et des politiques publiques connus et accep-
tés par la société et toutes les institutions chargées de
leur mise en application à partir des ressources qui
leur sont allouées et dans la plus grande transparence ;
2. un Pouvoir Législatif honorable et responsable, avec
des représentants d’envergure exerçant sereinement,
avec compétence et rigueur, ses attributions établies
par la Constitution tout en veillant aux intérêts de la
population ;
3. un Pouvoir Judiciaire vigilant avec des magistrats hon-
nêtes et indépendants, veillant à I’application scru-
puleuse des règles du jeu et prompt à mettre l’action
publique en mouvement contre toutes dérogations,
tendances malsaines, dérives ou corruption, pour
rendre justice à qui justice est due et punir les cou-
pables conformément à la loi ;
4. des élus locaux compétents, vigilants et soucieux du
développement durable de leur communauté.
5. des Forces publiques Disciplinées dont, - I’armée char-
gée de la défense du Territoire et des infrastructures
stratégiques, de la protection de l’environnement, du
service civique obligatoire pour les jeunes, des interven-
tions en cas de désastre et -la Police chargée du main-
tien de I’ordre et de la sécurité des vies et des biens ;
6. une Société Civile Organisée, capable d’orienter les
trois pouvoirs, de faire entendre ses doléances ou re-
vendications légitimes par toutes les voies légales à sa
51
portée y comprises des manifestations pacifiques sans
actes de vandalisme;
7. une Presse respectueuse des règles d’éthique, exer-
çant ses droits en toute liberté et cherchant, autant
que possible, à contribuer à I’éducation de la popula-
tion et à freiner ses tendances à la dérive avec des dé-
nonciations sans fondement ou à caractère vindicatif
susceptibles de nuire à I’intégrité morale ou physique
des citoyens ou des institutions ;
8. un secteur privé des affaires très dynamique, proche
de I’enseignement supérieur et de la recherche,
constamment à l’affût des opportunités pour agrandir
et moderniser. les entreprises nationales , les rendre
plus compétitives et ouvertes à des injections mas-
sives directes de technologies et de capitaux étrangers
pour accélérer la création de richesses tout en amélio-
rant le salaire et les conditions de travail des ouvriers,
vaincre le chômage et la délinquance et contribuer
à des œuvres sociales profitables à l’ensemble de la
communauté ;
9. des Partis Politiques organisés, capables de participer
à I’animation de la vie politique et à l’expression du
suffrage, de sélectionner les candidats compétents et
intègres appelés à gouverner, de légitimer et de stabi-
liser le régime démocratique.
52
• développer une vraie politique de logement visant en
tout premier lieu les victimes du séisme du 12 janvier
2010 regroupés dans des abris de fortune dans de dif-
férents camps, les populations des bidonvilles et des
sections communales exploitées trop souvent par des
politiciens sans scrupules ;
• réaliser une croissance économique soutenue et créa-
trice d’emplois pour les ouvriers des villes et des cam-
pagnes comme pour les cadres et les techniciens issus
des universités et des écoles techniques ou profes-
sionnelles dont il faut amplifier l’effectif et diversifier
les connaissances en fonction des besoins ;
• développer le secteur privé, améliorer l’accès aux res-
sources productives et aux activités économiques et
promouvoir le développement rural, le contrôle dé-
mographique, la régénération de l’environnement,
la préservation des ressources naturelles et du patri-
moine national en général;
• promouvoir le développement social et humain, l’épa-
nouissement de la jeunesse, contribuer à assurer un
partage général et équitable des fruits de la croissance
et favoriser l’équité de genre ou l’égalité hommes/
femmes;
• promouvoir la modernisation de I’État, le développe-
ment de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
la décentralisation et le renforcement légal et institu-
tionnel nécessaires à la consolidation de la démocra-
tie, de la bonne gouvernance et des économies de
marché efficaces et compétitives ;
53
II- Des impératifs pour le Parti FORCE au Pouvoir
54
un nouveau type de citoyen hautement discipliné cultivant
un sens aigu du collectif, du respect du bien commun et se
référant constamment à la vision Louverturienne et refusant
le verbalisme stérile au profit d’une attitude positive et
méthodique vis-à-vis de l’effort créateur et de l’harmonisation
des connaissances acquises avec leur application pratique.
Premièrement :
Deuxièmement :
Troisièmement :
55
technique matériel constitue la dimension préférentielle, il
est indispensable d’assumer une responsabilité sociale pour
rehausser la qualité de vie des haïtiens et des haïtiennes et
sauvegarder jalousement les systèmes de libre entreprise.
56
lll- Le Parti FORCE au Pouvoir
57
B- Politique économique
58
En conséquence, la monnaie nationale accélère sa
dépréciation par rapport au dollar américain. Les exportations
haïtiennes diminuèrent. Les importations de produits
alimentaires, de carburant et autres biens de consommation
croissaient de plus en plus. Le déficit de la balance commerciale
s’aggrava d’année en année. La détérioration du pouvoir
d’achat augmenta sous la poussée des vagues inflationnistes.
Les réserves nettes de change diminuèrent de plus en plus.
59
coûts des produits pétroliers et la hausse spectaculaire des
denrées alimentaires, le laxisme et le manque de vision ou de
perspicacité des hauts responsables de l’État, pour déboucher
sur les émeutes de la fin du mois d’Avril 2008 et le bras de fer
entre l’Exécutif, le Parlement et les Partis Politiques à I’affût
des privilèges du Pouvoir en vue du choix d’un nouveau Chef
de Gouvernement après quatre mois de confusion politique,
d’aggravation de la misère du peuple et d’expectative de la
communauté internationale pour les négociations de I‘aide
à apporter à la nation. De plus, les catastrophes naturelles
comme les cyclones Gustave, Hanna et Ike ne font qu’aggraver
davantage la misère du peuple avec leur cortège de morts et
les dégâts matériels considérables laissés sur leur passage à
I’échelle nationale. Finalement, le tremblement de terre du 12
Janvier 2010 a décapitalisé toutes les entreprises nationales,
mettant le pays à genoux.
60
transformations reste que le peuple haïtien, toutes catégories
confondues, et les élites dirigeantes soient persuadés qu’il
n‘est pas impossible de créer des conditions d’existence
qui permettent au simple citoyen de vivre sainement et
de développer ses facultés créatrices dans un milieu qui
l’empêche de se sentir un paria. Si cette prise de conscience
existe, la nation haïtienne disposera d’une puissante force
sociale capable de vaincre l’inertie et le conservatisme et de
garantir le succès d’une stratégie sous-tendue par le respect
de la justice sociale, la poursuite cohérente d’une croissance
modeste du PIB per capita et la gestion efficace, efficience et
transparente des affaires sociales et économiques. Les quatre
axes envisagés sont les suivants :
- Le plein emploi
- La croissance ou le soutien de I’activité économique
- L’équilibre extérieur
- La stabilité des prix
61
des ressources ligneuses qui donne lieu à un ensemble
de problèmes auxquels nous faisons face : processus de
désertification, érosion, inondation, sécheresse, envasement,
disparition quasi-totale de certaines espèces animales et
végétales, baisse de la productivité agricole, pollution de l’air,
pollution du sol et de l’eau etc.
1. La gestion de l’eau
2. L’aménagement de territoire
3. La gestion des aires protégées, parques et forêts
4. La gestion des bassins versants
5. La gestion des déchets solides
62
D. Politique de renforcement du système éducatif
63
Priver la grande masse de la population haïtienne des chances
offertes par l’éducation, c’est se rendre coupable d’un gaspillage
évident de ressources humaines comportant d’importantes
d’incidences économiques notamment le chômage des jeunes.
Des études en effet, confirment que moins de cinquante
pour cent (5() %) de la population scolarisable fréquentent un
établissement d’enseignement, moins de dix pour cent (10 %)
des inscrits en primaire parviennent au niveau secondaire et un
pourcentage encore plus faible de ceux-ci atteignent le niveau
supérieur. En conséquence, le chômage des jeunes prend,
d’année en année, des dimensions inquiétantes. Il ne se voit pas
seulement chez les jeunes qui ont prématurément abandonné
l’école, mais également chez ceux qui ont achevé les cycles
secondaires et supérieurs au prix de pénibles efforts des parents.
64
E. Politique de Santé Publique
65
exemple). L’amélioration du niveau de vie de la population
ne s’obtiendra qu’à condition que chaque personne puisse
avoir accès aux principaux besoins fondamentaux que sont
la nourriture, l’emploi, le logement, les services de santé,
l’éducation, la sécurité. Afin d’orienter et d’organiser son effort
de protection, de promotion et de restauration de la santé
de la population, le gouvernement poursuivra la réforme
du système de soins et définira la politique nationale de
santé publique, selon des objectifs pluriannuels auxquels
correspondront des indicateurs spécifiques permettant de
mesurer et de suivre les résultats obtenus. La détermination
de ces objectifs, la conception des plans, des actions et des
programmes de santé mis en œuvre pour les atteindre ainsi
que l’évaluation de cette politique relèvent de la responsabilité
de I’État qui recherchera à toutes les étapes du processus la
participation de la population et des différents intervenants
dans le secteur.
66
départemental que communal et de s’acquitter avec
efficacité de leurs responsabilités de surveillance à
tous les échelons de la pyramide sanitaire.
67
La réforme du système de soins sera poursuivie ; la
pyramide des Institutions de soins sera objectivement
définie et les ressources (humaines, matérielles et
financières) nécessaires à leur fonctionnement effectif
leur seront régulièrement allouées. Les modalités de
financement des soins de santé à partir de différentes
sources (Trésor public, assurances privées/publiques,
subventions publiques ou privées, bénéficiaires de
soins, etc.) seront établies avec le Parlement, les
bailleurs/donateurs et les Ministères concernés.
68
7. Le renforcement des centres et laboratoires de dia-
gnostic et un meilleur contrôle des systèmes d’appro-
visionnement et de conditionnement des produits
pharmaceutiques, des produits biologiques.
69
Réforme dans les relations de travail entre Patronat et
Salariat pour garantir à I’Entreprise Haïtienne un équilibre
social inducteur du progrès.- La stratégie de développement
socio-économique du pays, fondée sur le dynamisme de
I’entreprise privée, ne saurait réussir dans un climat de tension
permanente entre le Patronat et Salariat. Aussi, un train de
mesures orientées vers l’établissement d’un équilibre social
à l’intérieur de l’entreprise sera-t-il d’application. Ces mesures
comprennent entre autres :
–– Une législation de travail moderne et reconnaissant
aux Patrons et aux Ouvriers le droit d’association et de
recherche à travers des contrats collectifs limités dans
le temps, un climat social favorable à l’innovation, à la
productivité des facteurs et au progrès.
–– Promouvoir le tripartisme comme cadre de concer-
tation et de participation de tous, aux décisions les
concernant dans les domaines économique et social
Fixer en fonction du coût de la vie et en rapport avec la
compétitivité de l’entreprise haïtienne un salaire mini-
mum garanti en respectant la loi y relative
–– Garantir aux femmes l’accès à tous les métiers, à toutes
les professions, à une formation professionnelle adé-
quate, à la protection de la maternité et au droit de re-
cevoir un salaire égal pour un travail égal.
–– Développer un système de sécurité sociale assurant
des prestations de qualité adéquate dans les domaines
sociaux à l’ensemble de la main d’œuvre.
70
• Réforme du système national de commercialisa-
tion des produits agricoles
71
achats, ventes, livraisons) mais encore des études de
marché et la promotion des ventes.
72
augmenter la valeur du produit de I’agriculteur et le
revenu qu’il en tire.
73
dont les citoyens sont les utilisateurs et avec lesquels ils
sont quotidiennement en contact, les choses sont devenues
d’une complication telle que c’est une gageure de susciter
intérêt et passion pour l’ Administration Publique. Des
procédures ont atteint un niveau de complexité qui les
rend incompréhensibles. La création relativement récente
de collectivités territoriales décentralisées : Département
– Commune – Section Communale, ne constitue pas pour
l’opinion un élément de simplification. Bien au contraire pour
les haïtiennes et les haïtiens, l’État ne fait pas ce qu’il faut pour
assurer leur bonheur. Il est trop lointain. C’est un personnage
avec lequel ils ne se sentent pas en pleine communauté
d’esprit. C’est un monstre froid inspirant instinctivement
méfiance. Quant à l’Administration, instrument par lequel l’État
délivre des services d’intérêt public, elle ne s’attire que des
critiques stéréotypées la cataloguant comme une mauvaise
administration qui exige, réclame sans jamais tenir compte de
la demande sociale qu’elle ne comprend jamais.
74
des efforts en matière de protection de l’environnement, de
politique foncière, d’habitat, de transport, d’éducation, de
soins préventifs et curatifs, de services publics en général.
La réussite dans cette ambition exige que nous parvenions
à un dessein plus clair et plus humain de notre paysage
administratif, depuis les sections communales jusqu’à I’État.
Cette exigence permettra une citoyenneté plus active, c’est-
à-dire une liberté réelle dans les choix et un intérêt direct que
chacun pourra porter aux affaires concrètes qui le concernent
dans sa vie de tous les jours.
75
• La déconcentration pour alléger les Administrations
centrales
• La décentralisation pour remédier aux inconvénients
du gigantisme de l’État actuel
• Évaluation du partenariat public-privé dans la gestion
des entreprises de l’État
76
progressive de I’esprit d’initiative, corruption, etc.) vers une
culture de I’engagement, de responsabilisation individuelle
et/ou d’équipe, de motivations, d’objectifs et de résultats pour
répondre aux intérêts de la Nation et satisfaire les besoins des
populations. Dans cette culture, il faut compter avant tout,
avec la stabilité politique, l’engagement formel des bailleurs de
fonds( internes et externes) pour le financement des budgets et
le recours à des compétences dynamiques, intègres et motivées
pour la conception et la mise en œuvre des programmes et des
projets. Il faut finir avec ces reproches des bailleurs internationaux
à l’adresse de la Nation, à savoir le manque de capacité
d’absorption des fonds mis à notre disposition par carence de
compétences de haut niveau pour concevoir et atteindre des
objectifs avec des indicateurs de performance fiables alors que
les besoins pour nos programmes de développement socio-
économiques sont immenses. Les leviers de motivation pour
relever ce défi ne sont autres que la rémunération basée sur la
performance, le développement personnel des fonctionnaires
(formation, promotion, avantages sociaux) et tout le corpus
de valeurs susceptibles de rendre l’État plus efficace pour le
renforcer dans sa légitimité sans négliger, certainement, des
sanctions négatives pour combattre les fléaux qui gangrènent
nos institutions et qui affectent leur crédibilité comme la
médiocrité, le népotisme et la corruption.
77
conditions conformes aux exigences d’un service public
d’égal accès ou d’égale qualité pour tous. Qu’ils soient rudes
travailleurs ou paresseux, efficaces ou inopérants, compétents
ou médiocres, toujours présents à leur poste ou absentéistes,
les agents de I’État bénéficient tous du même traitement, des
mêmes chances de promotion dans leur carrière. Très souvent,
il arrive que les directeurs ou chefs de service chargés du
fonctionnement de l’entité opérationnelle n’aient qu’un poids
indirect et parfois faible sur la carrière des agents placés sous
leur autorité. Toute tentative de leur part de reprise en main se
trouve, de ce fait, plus ou moins compromise et leur stratégie
pour mobiliser les agents se ramène bien vite à gagner leur
bonne volonté, ce qui peut expliquer un certain laxisme en
matière d’absentéisme ou de congé.
Stratégie d’Application
78
économique de la Nation, qui affaiblissent nos institutions et
qui limitent les cadres compétents, progressistes et intègres
dans leurs initiatives, leurs marges de manœuvre pour une
gestion moderne des services publics et de procéder à la mise
en œuvre du principe selon lequel la gestion des agents doit
incomber à ceux qui sont responsables du fonctionnement
opérationnel du service ou des collectivités territoriales où ils
sont affectés. Les questions fondamentales qui se posent alors
sont de savoir :
79
dans les politiques de Restructuration et de Modernisation
de la fonction publique ou de renforcement institutionnel.
Pour y parvenir, en dehors des formations universitaires bien
spécifiques du personnel professionnel et de l’ensemble
des fonctionnaires desservant les différentes institutions
publiques, il s’avère absolument indispensable de :
80
ajuster de façon certaine le budget des programmes,
projets et objectifs et pour prévenir toutes frustrations
tant du côté des organismes chargés de leur exécution
que des populations des zones bénéficiaires.
10. Répartir le budget national par département en
trois chapitres : Fonctionnement- Investissement —
Rémunération.
H. Conclusion
81
leur promesse respective, de cet élan de générosité des pays
amis et des institutions internationales. Et ceci doit être perçu
non pas avec cette vision folklorique de certains décideurs,
mais plutôt avec une vision Christophienne moderne,
capable de transcender et de défier l’espace et le temps, une
vision capable d’intégrer définitivement Haïti dans le cercle
planétaire des nations civilisées.
Chers compatriotes,
82
En hommage au Précurseur de l’Indépendance Nationale,
le Général François Dominique Toussaint Louverture
Toussaint Louverture
Gustave Alaux
Toussaint Louverture est né le 20 mai 1743 au Haut-du
Cap sur l’habitation du Comte de Noé de la famille Bréda. Issu
d’une famille de huit enfants (cinq garçons et trois filles) Tous-
saint est le petit-fils de Gaou-Guinou Roi du Royaume d’Allada
actuellement situé au Bénin. Il épouse Suzanne Simon-Bap-
tiste, une noire libre, mère d’un garçon de premier lit Placide
elle qui lui donne deux enfants Isaac et Saint-Jean.
85
se réjouiront à la vue d’un drapeau d’un gouvernement des
noirs qui flotte maintenant. » Selon un rapport publié en date
du 22 brumaire de l’an VII soit le 12 novembre 1799, le premier
drapeau crée par Toussaint Louverture et un drapeau de cou-
leur blanche timbré d’une tête de nègre.
86
Constitution de 1801
Les députés des départements de la colonie de Saint-Do-
mingue, réunis en Assemblée centrale, ont arrêté et posé les
bases constitutionnelles du régime de la colonie française de
Saint-Domingue, ainsi qu’il suit:
Titre I
Du territoire
Article 1er - Saint-Domingue dans toute son étendue, et Sa-
mana, La Tortue, La Gonâve, Les Cayemites, l’Ile-à-Vaches, La
Saône, et autres îles adjacentes, forment le territoire d’une
seule colonie, qui fait partie de l’Empire français, mais qui est
soumise à des lois particulières.
Titre II
De ses habitants
Article 3 - Il ne peut exister d’esclaves sur ce territoire, la servi-
tude y est à jamais abolie. Tous les hommes y naissent, vivent
et meurent libres et Français.
89
dans l’exercice d’une fonction publique. La loi y est la même
pour tous, soit qu’elle punisse, soit qu’elle protège.
Titre III
De la religion
Titre IV
Des mœurs
Article 11 - L’état et les droits des enfants nés par mariage se-
ront fixés par des lois qui tendront à répandre et à entretenir
les vertus sociales, à encourager et à cimenter les liens de fa-
mille.
90
Titre V
Des hommes en société
Titre VI
Des cultures et du commerce
91
Pour réprimer un vice aussi funeste à la colonie que contraire
à l’ordre public, le Gouverneur fait tous règlements de police
que les circonstances nécessitent et conformes aux bases du
règlement de police du 20 vendémiaire an 91, et de la procla-
mation du 19 pluviôse2 suivant du général en chef Toussaint
Louverture.
Titre VII
De la législation et de l’autorité législative
92
cette formule: L’Assemblée centrale de Saint-Domingue, sur la
proposition du Gouverneur, rend la loi suivante.
31er mars
41er mars 1803
93
Il désigne également les membres de l’Assemblée centrale
actuelle, qui, à l’époque du premier renouvellement, devront
rester membres de l’Assemblée pour deux autres années.
Titre VIII
Du gouvernement
94
général a rendus à la colonie, dans les circonstances les plus
critiques de la révolution, et sur le vœu des habitants recon-
naissants, les rênes lui en sont confiées pendant le reste de sa
glorieuse vie.
95
chef de départements, qui tous, individuellement et sans dé-
semparer, prêteront entre les mains du nouveau gouverneur,
le serment d’obéissance à ses ordres.
96
Article 34 - Le Gouverneur scelle et promulgue les lois; il
nomme à tous les emplois civils et militaires. Il commande
en chef la force armée et est chargé de son organisation; les
bâtiments de l’État en station dans les ports de la colonie re-
çoivent ses ordres.
97
Article 39 - Il surveille et censure, par la voie de ses commis-
saires, tout écrit destiné à l’impression dans l’île; il fait suppri-
mer tous ceux venant de l’étranger qui tendraient à corrompre
les mœurs ou à troubler de nouveau la colonie; il en fait punir
les auteurs ou colporteurs, suivant la gravité des cas.
Titre IX
Des tribunaux
98
Article 45 - Il y a pour la colonie un Tribunal de Cassation,
qui prononce sur les demandes en cassation contre les juge-
ments rendus par les tribunaux d’appel, et sur les prises à par-
tie contre un tribunal entier. Ce tribunal ne connaît point du
fond des affaires, mais il casse les jugements rendus sur des
procédures dans lesquelles les formes ont été violées, ou qui
contiennent quelque contravention expresse à la loi, et il ren-
voie le fond du procès au tribunal qui doit en connaître.
Titre X
Des administrations municipales
99
Dans les autres paroisses, les administrations municipales sont
composées d’un maire et de deux administrateurs, et les fonc-
tions de commissaire près elles sont remplies gratuitement
par les substituts du commissaire près le tribunal d’où relèvent
ces paroisses.
Titre XI
De la Force armée
100
Article 53 - Elle se divise en Garde coloniale soldée et en Garde
coloniale non soldée.
Titre XII
Des finances, des biens domaniaux séquestrés et vacants
101
2. des droits sur la valeur locative des maisons des villes
et bourgs, de ceux sur le produit des manufactures,
autres que celle de culture, et sur celui des salines;
3. du revenu des bacs et postes;
4. des amendes, confiscations et épaves;
5. du droit de sauvetage sur bâtiments naufragés;
6. du revenu des domaines coloniaux.
102
Article 60 - Les étrangers succédant en France à leurs parents
étrangers ou Français, leur succéderont également à Saint-Do-
mingue; ils pourront contracter, acquérir et recevoir des biens
situés dans la colonie, et en disposer de même que les Français
par tous les moyens autorisés par les lois.
Titre XIII
Dispositions générales
103
Article 65 - Tous ceux qui, n’ayant point reçu de la loi le pou-
voir de faire arrêter, donneront, signeront, exécuteront ou fe-
ront exécuter l’arrestation d’une personne, seront coupables
du crime de détention arbitraire.
104
Article 72 - Il sera, par le Gouverneur, décerné, au nom de la
colonie, des récompenses aux guerriers qui auront rendu des
services éclatants en combattant pour la défense commune.
Article 76 - Elle proclame que tout citoyen doit ses services au sol
qui le nourrit ou qui l’a vu naître, au maintien de la liberté, de l’égali-
té et de la propriété, toutes les fois que la loi l’appelle à les défendre.
105
du gouvernement français; néanmoins, et vu l’absence des
lois, l’urgence de sortir de cet état de péril, la nécessité de ré-
tablir promptement les cultures et le vœu unanime bien pro-
noncé des habitants de Saint-Domingue, le général en chef
est et demeure invité, au nom du bien public, à la faire mettre
à exécution dans toute l’étendue du territoire de la colonie.
19 mai 1801
23 juillet 1801
106
Lois
Loi sur la division du Territoire de la Colonie française de
Saint-Domingue, en Départements,
Arrondissement et Paroisses.
TITRE PREMIER.
109
DÉPARTEMENT DU SUD.
DÉPARTEMENT DE L’OUEST.
DÉPARTEMENT DE LOUVERTURE.
110
ment possible au point de jonction de la Capotil! avec le Mas-
sacre ; de ce point elle s’élève sur les crêtes, de la Mine et de
Valière, fuit la chaine des montagnes des Fonds-Bleus, venant
de Sans-Souci, traverse la montagne noire de la Grande-Ri-
vière, parcourt les anciennes limites françaises et espagnoles,
en englobant là Marre à la Roche, passe au Haut du Trou, vient
à l’habitation Laroque, monte droit la chaîne des montagnes
de la Marmelade passe à l’habitation Bedouret, en suivant tou-
jours cette chaine jusqu’aux limites commune aux paroisses
du Borgne, de Plaisance et du Gros-Morne, s’étend le long de
celle du Gros-Morne et du Moustique, et aboutit à la petite ri-
vière des Cotes de Fer et de là à la mer.
DÉPARTEMENT DU NORD.
111
DÉPARTEMENT DE CIBAO.
DÉPARTEMENT DE L’OZAMA.
112
TITRE II.
113
Le Môle Saint-Nicolas. Saint-Raphaël.
Bombarde. Hinche.
Le Grog-Morne. Banica.
Terre-Neuve. Las-Cahobas.
Les Gonaïves. Fatfan.
Plaisance. La Marmelade
La Petite-Rivière, y compris
ce qu’elle acquiert sur
la paroisse de Saint-Marc.
Le Quartier de Louverture
San-Miguel de l’atalaye, y
compris ce qu’elle acquiert
sur le Dondon.
114
Le département de Cibao contient 5 Paroisses, qui sont :
TITRE III.
115
Les Cayes. Jérémie.
Saint-Louis. Tiburon.
L’Anse-à-Veau.
Le Port-Républicain. Neybe.
Léogane. Mirebalais.
Jacmel. Saint-Marc.
Le Cap-Français. Monte-Christ.
Caracole. Le Limbé.
Le Fort-Liberté. Le Port-de-Paix.
Sant-yago La Vega.
Porte-Plate. Samana.
116
Santo-Domingo. Azua.
San-Pedro.
Le Gouverneur de Saint-Domingue ,
Signé TOUSSAINT LOUVERTURE.
117
Loi sur la Religion catholique, apostolique et romaine Du
25 Messidor, au neuf. (15 Juillet 1801.) L’assemblée cen-
trale de Saint-Domingue, fur la proposition du Gouver-
neur, rend la loi suivante...
TITRE PREMIER.
DE. L’EXERCICE DU CULTURE.
ARTICLE PREMIER.
118
6. La fête de l’Annonciation, la fête de Noël, la Fête-Dieu, celle
de l’Assomption de la Vierge, celles de l’Ascension, de la Tous-
saint, de la Saint-Jean, et celle de Saint Dominique, patron de
l’île, seront aussi religieusement observées, de même que les
fêtes de chaque paroisse.
10. À l’égard des bancs qui ont été conservés dans les églises
et dont les propriétaires se trouvent absents , les administra-
tions municipales feront procéder leur vente et adjudication
au profit de la paroisse sans que les adjudicataires puissent
prétendre de les déplacer de l’église.
TITRE II
119
lique, apostolique et romaine, et administrer les sacrements
aux citoyens dans l’étendue des paroisses qui leur seront assi-
gnées par le Gouverneur.
TITRE III.
De la Juridiction des Ministres du Culte.
120
17. Les ministres du culte, pour les cas religieux, seront jugés
par leur préfet; pour les cas civils, ils le seront par les tribunaux
ordinaires d’où relèvent les paroisses où ils résident.
TITRE IV.
Du Préfet.
121
TITRE V.
23. Les ministres du culte seront salariés et logés par les Admi-
nistrations municipales des paroisses qu’ils desservent.
TITRE VI.
Des Biens appartenant aux Paroisses.
122
vents tant dans la partie française ancienne que dans la nou-
velle seront provisoirement régis par l’administration générale
des domaines de la colonie.
Le Gouverneur de Saint-Domingue,
123
Loi sur les Enfants nés hors Mariage.
TITRE PREMIER.
De l’Etat des Enfants nés hors Mariage, dont les Pères sont
vivants
ARTICLE PREMIER
124
6: L’acte de mariage peut contenir la reconnaissance des en-
fants que les deux époux ont eu, tandis qu’ils n’étaient pas en-
gagés dans les liens du mariage.
10. Lorsque l’enfant n’est pas reconnu par son père, la mère
seule est chargée de remplir les devoirs de la nature envers lui ;
alors l’enfant porte le nom de sa mère.
125
Lorsqu’il s’agit de ses intérêts, il est considéré comme vivant
depuis l’instant il a été conçu.
14. Les enfants nés hors mariage n’ont d’autres parents ascen-
dants que leurs père et mère, et collatéraux, que leurs frères et
sœurs, leurs oncles et tantes, nés comme eux hors mariage, et
les descendants de leurs frères et sœurs, oncles et tantes.
15. Celui qui ne connait pas ses parents, est appelé orphelin,
comme celui qui les a perdus.
TITRE II.
16. Les enfants nés hors mariage d’un père qui décédera sans
avoir été marié, ou veuf sans laisser d’enfant, ou descendant
légitime, auront la moitié des biens de la succession, dans la-
quelle moitié seront compris les avantages qu’ils auraient pu
recevoir de leur père de son vivant, autres que leur nourriture,
entretient et éducation.
17. Si un père ayant enfants nés hors le mariage, fait des dis-
positions testamentaires, le montant en fera pris sur la moitié
revenante à ses parents légitimes et non sur la moitié assurant
aux dits enfants, et sauf les réserves coutumières,
126
18. Si les héritiers légitimes d’un défunt; laissant des enfants
nés hors mariage, ne se trouvent pas présents ; soit par eux-
mêmes, soit par fondés de pouvoir pour recueillir la part qui
leur revient, les enfants nés hors mariage pourront se faire
mettre en possession de cette part, sauf à en rendre compte
en temps et lieu , : et il leur sera fait raison des appointements
ou commission d’usage ; ils seront tenus de fournir bonne et
suffisante caution , jusqu’à concurrence de la valeur du mobi-
lier de la succession pour ce qu’il n’en pourrait pas représenter,
et dont la perte pourrait leur être imputée.
127
21. L’enfant né hors mariage, reconnu par sa mère, lui succé-
dera dans la totalité de ses biens, si elle meurt sans enfants ou
descendants légitimes ; mais au contraire; si elle meurt laissant
des enfants ou descendants légitimes, l’enfant né hors ma-
riage ne pourra prétendre la moitié de la portion d’un enfant
né dans le mariage, et ce, sur les seuls biens de la mère.
TITRE III.
Des Enfants née hors Mariage, dont les pères sont décédés.
128
de la cohabitation du père avec la mère au moins pendant un
an dans la même maison, avant la naissance de l’enfant, et des
soins donnés par le père à la nourriture, entretient et éduca-
tion de l’enfant , ou du testament olographe du père.
26. Les enfants nés hors mariage, dont la filiation sera prouvée:
par l’un des trois moyens ci-dessus, auront et exerceront les
mêmes droits que ces enfants nés hors mariage reconnus par
leur père et ne pourront les faire valoir que dans
Le Gouverneur de Saint-Domingue.
129
Loi sur L ‘organisation des Tribunaux.
TITRE PREMIER.
Dispositions Générales.
ARTICLE PREMIER.
130
6. Pour la date des actes, on continuera à suivre l’annuaire ré-
publicain, mais on sera tenu de rapporter entre deux paren-
thèses, la date correspondante de l’ancien calendrier.
TITRE II.
131
Celui du Fort-Liberté fera composé des paroisses de Monte-
Christ, de Laxavon, d’Ouanaminthe, du Terrier-Rouge, du Trous
de Volière et de Sans- Souci.
132
Celui d’Aquin comprendra les paroisses du Petit-Trou, de
l’Anse-à-Veau, de Saint-Michel et de Saint Louis.
14. Dans les affaires qui ne seront point susceptibles d’un ap-
pointement à mettre, mais qui nécessiteront un long examen de
133
pièce, le juge pourra mettre en délibéré et taxer son jugement.
La taxe dans tous les cas ne pourra excéder 100 francs pour
le juge 66 francs pour le commissaire du gouvernement,
lorsque son ministère est nécessaire, et 66 francs pour le gref-
fier, y compris l’expédition du jugement.
TITRE III.
134
21. Il y aura près de chaque tribunal d’appel, un commissaire
du gouvernement, un substitut et un greffier.
23. Les tribunaux d’appel statueront sur les appels des juge-
ments rendus par les tribunaux de première instance.
135
31. Les causes d’appel pendantes dans les tribunaux suppri-
més, seront portées dans l’état ou elles se trouveront, et par
une simple citation, au tribunal d’appel dans le ressort duquel,
siégeait le tribunal qui a rendu le jugement dont est appel.
TITRE IV.
Du Tribunal de Cassation.
136
38. Si la requête est rejetée, le jugement est maintenu, et son
exécution a lieu.
137
causes d’incompétence ou d’excès de pouvoirs proposé par
un citoyen non militaire, ni assimilé aux militaires par les lois, à
raison de leurs fonctions.
138
ressent la colonie d’après les mémoires qui lui seront fournis
par les agents d’administration régisseurs, ou préposés , etc.
TITRE V.
139
Ils se conformeront pour leurs émoluments, au tarif du 4 Dé-
cembre 1775 savoir : ceux près les tribunaux de première
instance, la taxe qui concernait les ci-devant procureurs, et
ceux près les tribunaux d’appel, taxe des ci-devant avocats.
Néanmoins, pour les écritures, on se conformera à l’article VII
du chapitre VIII du règlement du 10 Novembre, 1787, et l’ar-
ticle V du chapitre IX dudit règlement.
140
58. Tout huissier tiendra registre d’entrée et de sortie des actes
qui lui seront donnés signifier. Ce registre sera paraphé sans
frais par le juge et arrêté à la fin de chaque mois, par le com-
missaire du gouvernement.
TITRE VI.
141
TITRE VII.
142
70. Il ne sera pas exigé de ferment de l’accusé, lors de ses inter-
rogatoires mais seulement lors des reproches qu’il proposerait
contre un ou plusieurs témoins.
143
76. Si les accusés n’ont pas le moyen de citer à leurs frais leurs
témoins, le ministère public les sera citer à la requête, sur l’in-
dication qui lui en fera donnée.
144
82. Dans les procès commencés, les procédures déjà faites
subsisteront; mais il sera procédé au surplus de l’instruction
et au jugement suivant les formes prescrites par la présente
loi, et par l’ordonnance criminelle de 1670, en tout ce qui ne
contrarie pas les dispositions ci-dessus; et ce à peine de nullité
de la procédure et d’être recommencée aux frais des juges qui
auront commis la nullité, et infirmité par d’autres juges ou dé-
fenseurs attachés au même tribunal.
TITRE VIII,
De la jurisprudence.
145
l’édit de 1781, par des curateurs qui résideront près de chaque
tribunal de premier instance et qui fourniront caution solvable,
pour raison de leur caisse, devant le juge et le commissaire du
gouvernement près de chaque tribunal.
88. Les saisies arrêts et les saisies exécution qui auraient été
faites sur le défunt, et se trouveraient subsistantes au moment
de son décès, sont converties de droit en oppositions simples
à mains des curateurs et administrateurs mentionnés aux
deux articles précédents ; il n’est pas besoin de le faire pronon-
cer, mais simplement de faire dénoncer les dites saisis aux dits
curateurs et administrateurs ; les droits qui peuvent en résulter
en faveur des créanciers saisissants, leur étant réservés.
146
90. Il ne fera pas de saisie-arrêt entre les mains des exécuteurs
testamentaires sur les successions qui leur sont confiées, ni
entre les mains des curateurs particuliers nommés sur avis de
parents en la colonie, ni en celles des associés survivants, ni en-
fin en celles des tuteurs contre, leurs pupilles. La dénonciation
qui leur sera faite des jugements de condamnation obtenus
contre le défunt, ou les demandes à fin de payement formées
contre eux, vaudront saisie-arrêt et opposition en leurs mains,
sans qu’il soit besoin de le faire prononcer.
TITRE IX
147
TITRE X.
Dispositions additionnelles
148
103. Il est dérogé à toutes lois, règlements et ordonnances
contraires à la présente ; laquelle sera imprimée.
Le Gouverneur, de Saint-Domingue.
149
Loi sur les Notaires, Arpenteurs, Officiers de Santé, Phar-
maciens, Vendeurs publics ; et sur les Prisons, maisons de
Détentions, les Concierges et les Gardiens.
TITRE PREMIER
Des Notaires.
ARTICLE PREMIER.
150
Pour celle de Jacmel, deux.
151
4. Les notaires qui par l’effet de la réduction se trouveront ex-
clus, seront de préférence désignés par les tribunaux à la no-
mination du gouverneur, pour en obtenir des commissions à
résidence dans les villes et paroisses qui en feraient privées
lesquelles ils seront enregistrer au greffe de leur ressort.
152
9. Les notaires feront une double minute des actes emportant
aliénation, ou y suppléeront par une expédition.
10. Tous les six mois les notaires seront le dépôt au greffe du
tribunal de cassation de leurs doubles, minutes, ou des ex-
péditions y supplétives ; le greffier leur en fournira reçu, sans
pouvoir en délivrer des expéditions pendant l’exercice desdits
notaires.
11. Les actes des notaires sont sujets à la taxe du juge, quand
les parties le requièrent ils se conformeront pour leurs vaca-
tions au tarif de 1775.
153
réclamés par les commissaires du gouvernement, transférés et
déposés au greffe du ressort desdits notaires.
TITRE II
Des Arpenteurs.
154
du candidat dans l’arpentage, et sur celle du juge et du com-
missaire du gouvernement près le tribunal dans le ressort du-
quel l’arpenteur devra résider constatant les connaissances du
candidat sur les ordonnances concernant les arpenteurs.
155
actuellement au contrôle de la marine, au Cap, seront à la di-
ligence du gouvernement transférés, au greffe du tribunal de
cassation et inventoriés juridiction par juridiction, pour y res-
ter en dépôt, et en être délivré toute expédition à qui de droit.
TITRE III
156
29. Les conseils de santé certifieront de la capacité des candi-
dats à l’inspecteur général du service de santé, qui les présen-
tera au gouverneur pour en obtenir des commissions à rési-
dence dans les villes et paroisses qui en auront besoin.
TITRE IV
157
35. Les vendeurs publics tiendront registre des ventes qu’ils fe-
ront. Ce registre sera coté et paraphé par le juge, clos et arrêté
tous les mois par les commissaires du gouvernement.
36. Il est alloué aux vendeurs publics cinq pour cent sur le mon-
tant des ventes qu’ils feront à la charge par eux de verser deux
pour cent dans la caisse municipale de la Ville où ils résident.
37. Les deux pour cent qui seront versés dans la caisse munici-
pale du cap-français seront appliques aux besoins journaliers
de l’hospice de la Providence de ladite Ville. L’administration
municipale tiendront registre des recettes et des dépenses,
jour par jour, et en dressera un extrait tous les mois au gou-
verneur.
Et à l’égard des deux pour cent versés dans les caisses muni-
cipales des autres villes maritimes, les administrations mu-
nicipales tiendront registre des versements, sans pouvoir en
disposer et en adresseront un extrait, tous les mois au gou-
verneur afin de le mettre à même de subvenir aux besoins des
indigents des différentes paroisses.
38. En considération des deux pour cent versés par les ven-
deurs publics sur les cinq pour cent qui leur est alloué ils se-
ront dispensés de tout autre service public.
TITRE V
158
39. Dans les villes ou siègent les tribunaux de première instance
et d’appel, il y aura des prisons bien closes, sures et saines.
44. Leurs registres seront cotés et paraphés par le juge et visés tous
les mois par les commissaires du gouvernement ou les substituts.
159
45. Les concierges et gardiens enregistreront tout au long les
ordres d’arrestation et d’élargissement date par date sans in-
terligne, rature ni abréviation, à peine de 300 francs d’amende
et de plus forte en cas de récidive.
160
49. Les concierges des prison et gardiens des maisons de dé-
tention, ne pourront refuser aux parents, amis d’un détenu,
l’entrée de la prison ou de la maison de détention moins que
la défense leur en soit faite par un ordre spécial et écrit.
51. Ils recevront les bêtes cavalines et afines qui leur seront
conduites comme épaves.
Le tarif des droits. et frais , certifié par le juge des lieux demeu-
rera Affiché dans la conciergerie et dans le logement du gar-
dien de la maison de détention
161
Les frais de conduite de la gendarmerie et de capture seront
taxés par le juge du tribunal et dans les bourgs ou paroisses
par les substituts du commissaire du gouvernèrent Ils seront
payés par les concierges des prisons et -les gardiens, des mai-
sons de détention qui en seront remboursés par les prison-
niers lors de leur élargissement.
162
détention, devant le juge ou devant le substitut du com-
missaire du gouvernement dans les paroisses et alors les-
dits cultivateurs, domestiques et ouvriers, pourront récla-
mer les recours d’autres propriétaires fermiers, gérants ou
chefs de maisons sur les habitations ou dans les maisons
desquels ils seront tenus d’aller sur le champ travailler ou servir.
60. Les bêtes cavalines et affines qui auront été remises aux
épaves des maisons de détention, dans les bourgs seront le
douzième jour, transférées aux épaves du ressort pour y être
vendues conformément l’article ci-dessus.
163
63. Les concierges et gardiens sont tenus, lorsqu’il leur sera
conduit un animal marqué de l’étampe d’une paroisse, autres
que celle où est située la prison ou la maison de détention
d’envoyer sur le champ, au concierge de la prison ou au gar-
dien de la maison de détention de cette paroisse, le signale-
ment et l’étampe de l’animal, certifiés pour être affichés et pu-
bliés les jours de marchés ou de fêtes, jusqu’au jour marqué
pour la vente. Le concierge ou le gardien accusera réception
de ce signalement , et en certifiera l’affiche et la publication.
Le jour de la vente; le concierge présentera cet accusé de ré-
ception, et certificat d’affiche et de publication sans lesquelles
le juge ne pourra passer outre à la vente.
64. Les personnes qui voudront réclamer aux épaves, une bête
cavaline ou affine, ou le montant de la vente, seront tenues de
se pourvoir devant le juge qui sur le vu des titres prononcera
ce que de droit.
164
Le Gouverneur de Saint-Domingue.
TITRE PREMIER
ARTICLE PREMIER
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TITRE II
De leurs Fonctions.
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8. Ces modèles imprimés seront remis par les administrations
municipales, aux commandants militaires ou de places, qui en
donneront reçu. Les commandants militaires ou de places les
feront passer à chaque capitaine de la garde coloniale non sol-
dée, qui en accuse réception Les capitaines de la garde colo-
niale, non fondée , distribuent ces modèles imprimés à chaque
propriétaire d’habitation ou de maison chaque fermier, loca-
taire, sous-locataire , et tous autres leurs représentants les-
quels , sous peine d’être considérés comme ennemis de l’ordre
public , et punis comme tels, sont tenus de remettre dans le
délai de vingt jours leur déclaration de l’état de leur habitation
ou maison à leurs capitaines respectifs de garde, coloniale non
soldée. Ces capitaines, après avoir fait la visite desdites habita-
tions ou maisons, certifient sincères et véritables les déclara-
tions qui leur ont été remises.
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de places, qui les transmettent de suite aux commandants de
départements.
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nus provenant des biens et droits de fabrique de tous autres à
leur disposition et si ces revenus sont insuffisants, ou qu’elles
n’en eussent point elles joignent à cet état un plan d’impo-
sition pour subvenir, soit en partie, soit à la totalité de leurs
dépenses, et soumette le tout à l’approbation du gouverneur.
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18 Toute délibération des administrations municipales rela-
tive à une imposition quelconque ou à une acquisition ou alié-
nation d’un bien au nom de la paroisse, une réparation s’éle-
vant à une somme de 1,000 francs , ne pourra être exécutée,
qu’ après avoir été approuvée par le gouverneur.
TITRE III.
23. Les maires ont exclusivement la police des lieux publics des
spectacles, des bals, maisons de, jeu hôtels garnis, auberges et
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cabarets; ils font à cet égard, toute dénonciation, réquisition né-
cessaires aux commandants militaires ou de places lesquels sont
tenus de leur prêter main-forte pour le maintien de l’ordre public
24. Ils sont les conciliateurs des parties qui veulent s’en rappor-
ter à leurs décisions.
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ou entre non militaires, ou entre un militaire et un militaire et
un non militaire seront de la compétence des maires, qui pro-
nonceront telle condamnation que de droit.
TITRE IV
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34. Les Commissaires de police constatent les décès survenus
de causes violentes, par des procès-verbaux, qu’ils remettent
aux commissaires du gouvernement près les tribunaux de pre-
mière instance, lesquels font toutes poursuite, dénonciation et
formalités nécessaires.
TITRE V.
39. Les registres sont fournis aux frais des paroisses, par les
administrations municipales ; ils sont paraphés par les maires,
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clos et arrêtés tous les ans par les commissaires du gouverne-
ment ou leurs substituts, et les doubles sont ensuite déposés
au greffe du tribunal d’où relèvent les paroisses.
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l’ordre de la liste, sera tenu, sur la réquisition du commissaire
du gouvernement ou de son substitut de se transporter, si fait
n’a été aux églises paroissiales et presbytères, l’effet de dresser
inventaire de tous les registres existant entre les mains des mi-
nistres du culte, et de clore les registres courants.
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quence, tout ce qui sera perçu pour les actes et expéditions
des actes de l’état civil soit par l’officier public, soit par secré-
taire greffier, sera versé dans une caisse spéciale et appliqué à
la dépense de ce bureau.
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Table des matières
Constitution de 1801. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
Lois. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
Mai 2019
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