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Devoir surveillé n°1

Branche : Sciences Economiques et de Gestion Durée : 1 H Matière : Economie Générale et Statistique

Filière : Sciences Economiques Coefficient : 6 Professeur : Larbi TAMNINE

Vendredi 11 Octobre 2013

DOCUMENT 1 : Matériaux de construction : la demande en baisse à deux chiffres


Il n’aura fallu que quelques échos, faisant état de nouvelles taxes sur les matériaux de construction dans la
prochaine Loi de finances, pour mettre tous les industriels du secteur sur le qui-vive. Ces opérateurs, rassemblés
sous la bannière de la Fédération des matériaux de construction, ont demandé à rencontrer ces dernières semaines le
ministère de l’habitat pour le mettre en garde contre les effets néfastes d’une telle décision. Ils basent leur
argumentaire sur les retombées négatives des prélèvements déjà appliqués pour le sable et le fer à béton depuis
l’entrée en vigueur de la Loi de finances 2013. Selon eux, ces taxes ont naturellement eu pour effet direct
d’encourager des pratiques illégales surtout dans le secteur du sable. Elles ont aussi, indirectement, déstabilisé des
filières utilisant les produits taxés comme intrants, avec en première ligne le béton préfabriqué. «Depuis le début de
l’année, nous avons subi des augmentations de prix de nos intrants allant jusqu’à 20%», soutient Mehdi Maachi
Haddou, vice-président de l’Association marocaine de l’industrie du béton [...].
Quand on sait que les autres filières sont soumises aux mêmes conditions de marché, pour le moins tendues, l’on
comprend pourquoi toute l’industrie s’oppose farouchement à de nouvelles taxes. En effet, la promotion
immobilière qui tire la consommation de la majorité des matériaux de construction a considérablement ralenti la
cadence. Les mises en chantier des opérations économiques et sociales (logement social et auto- construction), seul
segment encore dynamique il y a peu, ont dégringolé de 46% au premier semestre de l’année, selon les chiffres
officiels. Et la demande est restée quasiment au point mort ce début de second semestre en raison de l’interruption
d’une majorité de chantiers durant l’été, d’autant plus que la saison a concordé avec le mois de Ramadan .
www.lavieeco.com, édition du 13/09/2013

DOCUMENT 2 : Ventes ciment, marché domestique

http://www.cimentsdumaroc.com, consulté le 10/10/2013


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DOCUMENT 3 : Le financement des entreprises en otage
Durant le premier trimestre de l’année 2013, le déficit de la liquidité bancaire a atteint 71,7 milliards de dirhams,
soit plus de 10% par rapport au trimestre précédent, en raison de l’incidence restrictive des opérations du Trésor, à
l’origine d’une ponction de liquidité de 9,4 milliards de dirhams. Comment? Selon le rapport de la Banque centrale,
l’effet restrictif lié aux souscriptions bancaires aux adjudications des bons du Trésor (32,3 milliards de dirhams) et
à l’encaissement du 4ème acompte de l’IS au titre de l’année 2012, n’a été que partiellement compensé par les
remboursements des échéances de la dette intérieure au profit du système bancaire (23,2 milliards de dirhams), le
paiement des salaires des fonctionnaires (5,8 milliards de dirhams) et le règlement des dépenses de compensation
(5,2 milliards de dirhams)...
Malgré la décision de Bank Al-Maghrib de maintenir le taux directeur à 3%, de baisser le taux des réserves
obligatoires à 4%, et de continuer ses avances à 7 jours pour booster la liquidité du système bancaire et, partant,
relancer la machine de crédit, malgré toutes ces mesures, la sous-liquidité n’a pas reculé, et le financement des
entreprises, tant prisé en ces temps de crise, a régressé. Cette décision empêche toute augmentation du taux.
Au fait, la sous-liquidité bancaire, qui est devenue patente depuis début 2008, a été l’effet principalement de
l’aggravation du déficit commercial et de la stagnation de l’immobilier, mais aussi le recul des revenus liés aux
IDE, aux transferts des MRE et des revenus du tourisme, et des dépôts par rapport aux crédits, en raison,
notamment, des sorties massives d’argent par des clients craignant les récentes dispositions relatives aux Avis à
tiers détenteurs (ATD), qui autorisent le fisc à prélever directement des comptes bancaires les impôts en retard.
A vrai dire, le resserrement du crédit par les banques n’est pas seulement l’effet du manque de liquidités. Il y a
aussi le fait que les banques ne veulent pas prendre beaucoup de risques face à la morosité de la conjoncture, mais
aussi à cause des normes bancaires prudentielles Bâle II.
Maroc Hebdo International n° 1023 - Du 03 au 09 Mai 2013

TRAVAIL A FAIRE : (noté sur 10)

1) Caractérisez les marchés, objet des documents 1 et 3, en complétant l’annexe (Page 3) 4 points
2) Relevez, du document 1, deux raisons du recul de la demande des matériaux de constructions au 2 points
Maroc.
3) Que signifie chacun des chiffres soulignés dans le graphique objet du document 2? 1 point
4) Expliquez le titre du document 3. 1 point
5) Relevez du document 3, deux facteurs explicatifs de la rareté de la liquidité sur le marché monétaire. 2 point
3
Annexe à rendre avec la copie

ANNEXE : Les marchés

Type de marché Offreurs Demandeurs Evolution des prix


selon l’objet

……………………. ………………………………..
Les entreprises
…………………… ……………………………..…
DOCUMENT 1 Ou les producteurs …………………… ……………………………..…
de matériaux de ……………………. ……………………………….
………………… construction …………………… ………………………….……
………………….. ………………………….……..
…………………
………………….. …………………….………….
………………… ……………………………….
………………… ……………………………….
……………………………….
……………………………….

(0,5 pt) (0,75 pts) (0,75 pts)

................................. Les banques à ………………………………..


DOCUMENT 3 …………………. ................................. besoin de ………………………………..
…………………. ................................. financement ……………………………….
…………………. ................................. ……….……………………….
............................... ……………………………….
………………………………...
……………………………….
……………………………….
……………………………….

(0,5 pt) (0,75 pts) (0,75 pts)

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