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Ministére de la culture et de la communication Direction de administration générale Bulletin du Département des études et de la prospective 2, rue Jean Lantier, 75001 Paris, Tal, 42.33.99 84 Telécopie: 42 26 21 02 ‘Supplément & La letrecinformation IN'2stdu 12 noveribre 1980 N° 88 - novembre 1990 DOSSIER Les loisirs culturels des enfants et adolescents de 8a 16 ans Les 8-16 ans représentent en France tune population de plus de 7,5 million cites filles sont léxtrement minoritai- res et qui Se répartissent 2 peu pres également entre les trois ranches de retenues pour analyse :8-10.ans, 11- 1B ans et 14-16 ans Ces jeunes vivent dans une société do- rminge par les médias : rien done de vraiment étonnant & ce que, comme chez les adultes, la télévision et la ‘musique pour les plus grands, tiennent la premigre place dans leurs loisirs, awant le sport et les activités de plein air. TIS sont a priori moins attirés par les activités «tranquilles», peutétre plus exigeantes intellectuellement, telles que lite, écrire des histoires, les- siner ou faire du modlelage... Il serait pourtant exagéré de dire que cette _genérationestréfractaireA1"éerit. Plus de 80% des enfants et adolescents iment lire, dont 40% «heaucoup». L’enquéte éclaire parailleurs lerdlede récole dans orientation des lectures A mesure que les enfants grandissent, comme dans initiation aux arts:e"est dans le cadre des activités scolaires que la majorité des jeunes ont leur pr mier contact avee les musées, le thea- ‘re ou la pratique musicale La télévision en téte des loisirs préférés Latelévision a envahi l'univers quotidien des jeunes, encore plus que des adultes. Elle occupe la premiére place dans leurs loisirs, comme dans leurs préférences. Sur 100 enfants imerroges ‘Quand ils ont du temps libre, les enfants déclarent aimer se liver aux oceupations suivantes : Beaucoup Un peu Regarder la TV ou un film au magnétoscope 75-20 Aller au cinéma, oO Faire du sport 6 Jouer de la musique ou en écouter Cees) Diseuteravee des amis 6430 Faire du vélo, dela moto os Jouer ou tavailler sur micro-ordinateur 7 Faire des jeux de plein air 7M Faire des jeux vidéo S427 Jouer aux cartes ou 2 des jeux de sociéts 3035 Faire les magasins, se balader a8 3 Lire un livee a4 Faire des dessins, poteric, modelage 3036 Lire les jourmaux 2 a8, crite une histoire, des poemes 15 26 [Cengutemine ns pompano ae tects aps fo shin rational epee de SOM) enfants iges de I ane Ellas onto spies développement culturel La hiérarchie des distractions favorites selon I'age 8-10ans 1-13 ans 14-16 ans Plus de 70% Regarderla TV, un filmau ——-Regarder la TV, un film au Jouer ou écouter de la musique magnétoscope magnétoscope Aller au cinéma Faire des jeux de plein sir a 0% Faire du velo Faire du sport Discuter avec des amis Faire du sport Aller au cinéma Regarder Ia TV. un film au Jouer aux cartes ou jeux de ——_Jouer ou travailler sur micro. magnétoscope socigié Jouer ou écouter dela musique Aller au cinéma Jouer ou ravaiflersur micro —_Discuter avec des amis Faire du sport Faire des jeux vidéo Faire du vélo ou de la moto Discuter avec des amis 50 60% Jouer ou écouter de Ia musique Faire des jeux de plein air Faire les magasins, se balader Faire des jeux vidéo Faire du velo ou de la moto Fouer aux cartes ou jeux de sociers Faire les magasins, se balader 40.2 580% Lite un livre Faire des jeux de plein air Faire du dessin ou de la Jouer ou travailler sus micro Poterie Faire des jeux vidéo Se balader Moins de 40% ire des journaux Lire un live Lire un live Ecrire des histoies, des Lire des joumaux Lite des jounaux poemes. Faire du dessin ou dela potetie_ Jouer aux cartes ou jeux de Eerire des histoies, des socists Poémes Faire du dessin ou de la poterie Ecrire des histoire, des pomes. Ainsi, les activités liges & image, sur petit ou grand éeran, sont celles qui ‘emportent parmi les jeunes, quand on eur demande quels sont leurs loisirs favoris, le plus grand nombre de suf- frages. Elles sont suivies de prés par les pratiques musicales, Le sport et les activités de plein air obtiennent des scores proches de 60%, plutot supé- ricurs& ceux des jeux dintérieur, Parmi cces demiers, on notera que les jeux sur micro ou les jeux vidéo devancent les Jeux de société plus traditionnels, ‘Quant la lecture et aux activités eréa- tives, elles n'intéressent vraiment qu'une minorite De manidre générale, les garcons pri vilégient plus que les filles le sport et les activités de plein air, les jeux vidéo ct sur micro-ordinateur, les filles se ‘montrant plus sensibles a la musique, Ia lecture et aux activités «intellec- tuelles» en général La musique, un goat qui s’affirme avec 'age Désigede8 ans, plus de 50% desen- fants manifestent du godt pour la mu- sique. Ce gout ne fait que se dévelop- per avec I’age, au point de devenir un véritable engouement chez. les plus Ages, en particulier chez les filles. Jouer et surtout écouter de Ia musique sont alors en téte des distractions favorites, avant méme la télévision ou les dis ‘cussions avec les amis. La majorité des jeunes disposemt une discotheque individuelte ‘Trois enfants sur quatre possedent des disques, quatre sur 5 possbdent des ‘cassettes, Ceux qui n'en ont pas sont surtout des enfants d’agriculteurs ou de commergants ct dartisans. Mais, ‘en moyenne, dés 8-10 ans, les enfants ‘ont déja une vingtaine de disques et tune douzaine de cassettes. A cet age, ils sont encore peu nombreux a enre- agistrer leurs cassettes eux-mémes, mais cette pratique leur vient tres vite: elle cest le fait de 82% des 14-16 ans. Quand on leur demande s'ils préfe- rent les chanteurs frangais ou anglais, a majorité des jeunes qui se pronon- le font en faveur des Frangais, mais ce choix varie considérablement vee T'dge : la proportion se renverse cchez les plus igés parmi lesquels 29% préferent les chanteurs anglo-saxons, contre 18% les francais, Deux fois plus de jeunes que d’adultes pratiquent sun instrument de musique 40% des jeunes - soit deux fois plus aque les adultes ~ jouent dun instru ment de musique, La pratique s°épa- nouitenire 11 et 13 ans, pour retomber ensuite. Les filles sont les plus nom- breuses & tous ages. La flote est trument le plus joué (28%) : le piano vient ensuite, loin derriére (8%), puis Ja.guitare (3%). Un jeune musicien sur dix fait partie dun groupe de musi- ciens ou de ehanteurs, ces grou pes étant deux fois plus nombreux en milieu rural que dans les grandes vil- les. Les cours hebdomadaires de musique AT’école touchent 3 enfants sur4-entre Let 13 ans. Quant aux conservatoi- ‘es, ils accucillent en moyenne un jeune _musicien sur 8, mais cette proportion double en région parisienne. Ils tou- chent 6% de l'ensemble des enfants de 8-10ans, mais 4% seulement des plus gés. Les enfants de cadres et de pro. {essions intermédiaires y sont, propor- tionnellement, de loin les plus nom- brews. La sortie au concert: un événement rare L'assistancediun spectacle musical est tun événement rare. 21 % seulement des jeunes sont allés au concert «de: puis la rentrée> : 6% A un concert de musique classique, autant 3 un concert de rock, 10% ont vuun specta. cle de varigtés, Les files sont les plus nombreuses, mais ladifférence estrmi- hime pour le rock et s"inverse chez les 14-16 ans. A partir de M4 ans, ta fre quentation des concerts de musique classique et de variétés fléchit, tandis {que celle des concerts rock passe de La bibliothéque municipale et le CDI 2 chez les plus jeunes’ 1féchez les de I’école sont les plus connus et les sings. plus fréquentés. 38% des jeunes sont inscrits dans une bibliotheque: lamoi- 1i6 (16% la fréquentent au moins une Des auditeurs assidus fois par semaine, 14% au moins une de musique ata radio fois par mois. Mais qu’s soient ins- crits ou non, les tois quarts des jeunes Extoe la conséquence de la rareté de fiéquententune bibliothéqueaumoins leurs sorties au concert ? Les jeunes une fois tous les mois. sont des consommateurs avides de tous les médias «musicaux> : laradio, qu'en Quand on demande aux jeunes s'ils ajorité ils eoutent tous les jours et ontludes livres depuis a rentée, 3 sur dont ils aiment enregistrer la musique quatre répondent positivement, pres ou les chansons (52% le font «sou- dum tiers déclarant avoir lu au moins vents); la presse «musicale» et ses 4 livres. Un quart de ces jeunes lee- anicles sur leurs chanteurs ou leurs ters, notamment parmi les plus ges, groupes favoris ;entin, ils constituent ont pris initiative de s'acheter le ala télévision le public le plus assidu. dernier livre qu’ils ont lu; pour les des vidoclips et des émissions de va- autres, il sagissait soit d'un livre pris riers. ‘en bibliothéque ou offert en cadeau, soit d'un emprunt. De maniére générale, les filles sont La lecture, une passion plus attirées par la lecture que les gar- pour une minorité seulement cons (c'est d'silleurs le cas pour la plupart des pratiques dites «culturel- 40% seulement desenfantsetdesado- es»), lescents citent la lecture de livres par- ‘mi leurs loisrs préferés. Les trois quarts ccependant déclarent aimer lire, et li- La bande dessinée est plébiscitée sent effectivement beaucoup (voir mais ce n'est pas le genre tableau ci-dessous). de livre qu'on lt te plus 17% seulement vivent dans des foyers Que lisent donc les jeunes daujour- oiiln’existepasdebibliothéque;plus d’hui ? Pas seulement des. bandes d'un jeune sur deux (55%) a dans sa dessinées, lest vrai que c"est le genre chambre une bibliothéque ou des éta- que préferent,etde loin, les gargons de gres oli ranger ses livres, tous Ages et, un peu moins nettement, les filles notammententre 11 et 13ans.. Pour autant, ce n’est pas le genre qui Des habitués des bibliotheques ‘vient au premierrang dans les lectures. Pratiquement tous ont connaissance — Qu’attendent les jeunes des livres de Vexistence d'une bibliotheque de Principalement qu'ils les fassent rire, lecture publique dans leur voisinage, gurls leur «apprennent des choses», ‘Sur 100 enfants imerrogés ér@t pour les livres, Gargons Filles B10 1113 14I6ans B10 TLS 14.16ans Déclarent aimer lire des livees: = beaucoup yw oM oo 7 463 un peu 33M 8 MoD Total mn 67 ot ss 808 u's leur proposent des «héros sym- pa», quls les aident a s*évader dans des pays lointains, dans un monde fantastique ou imaginaire. Le désir «apprendre est souvent aussi fort que ledésirde rire, et précde nettement la recherche d’évasion, Les goits évoluent selon Te sexe et age. Entre 8 et 10 ans, les filles sont plus nombreuses & préférer les livres sur Ia nature ou les animaux que les bandes dessinées, C’est un age oi les goiits sont & Ia fois trbs marqués et ts ouverts: ces petites filles sont celles qui aiment le plus les contes et Iégen- des, elles s"intéressent au bricolage, aux jeux, a la cuisine, ce sont aussi les plus sensibles a la pogsie, et leur inté- rét pour les sciences et les techniques est égal celui des garcons du méme ge. Aprés 10 ans, leur goat pour les sciences et les livres. pratiques s'émousse, tandis qu’augmente celui des romans qui se renforce encore chez les plus dgées. ‘Quant aux gargons, méme s‘ls avouent une préférence marquée pour les ban- des dessinées, ils sont aussi attiés par les genres qui nourissent leur imagi naire (livres sur la nature, histoire, contest Iégendes) ou répondent leur ccuriosité (encyclopédies, sciences et techniques). Leur goat pour les ces semble s‘affirmer avec age, ‘comme aussi le goat des romans. De la lecture-plaisir aux lectures imposées ‘On remarquera que les écarts entre goits déclaréset genres ius secreusent A partir de 10 ans (alors que T’adéq tion est quasi parfaite avant cet age). Fautil rapprocher de cette observa- tion le fait qu’alors que 61% des en- fants de 8-10 ans déclarent choisir ceux-mémes leurs lectures, cette pro portion tombe 36% pour les 14-16 ans, tandis que gonfle le pourcentage des lectures conseillées par les ensei- ‘gnants (qui passede 11% 142%). est de fait que siles avis positifs, quand on ‘demande aux enfants et aux adoles- ‘cents ce qu’ils ressentent par rapport & Ja lecture, emportent de trés loin sur Les genres de livres préférés, lus et possédés Sur 100 enfants imerrogés Jaime bien Hm'atrive J'ai au moins cegenre den lite ua livre de ce genre Bandes dessinges 33 a2 48 Livres sur les animaux, lanature 40 40 8 Romans ed 2 8 Livres sur histoire 29 35 36 Eneyclopédies 27 38 9 Contes et légendes 26 39 33 Livres sur les jeux 24 30 28 Livres sur les pays étrangers 2 36 2s Livres sur les sciences et techniques 22 31 2 Livres sur des personnages eélabres 20 30 21 Possie 7 31 25 Livres sur la cuisine uv 26 2 Livres sur le bricolage 16 25 19 Tes expressions négatives, ce sont Thédtre quand méme les plus jeunes (8-10ans) ui y prennent le plus de plaisir. Ce plaisir s‘estompe un peu par la suite, ‘mais moins chez les filles que chez les sgargons : estce effet du poids gran- dissantdes lectures imposées? plus de 20% des gargons de 14-16 ans (contre 12% des filles du méme fige) consid®- rent la lecture comme «une corvée>, <,s'achive édition parle Département des études et de la prospective des actes de la 4e conférence internationale sur I"Econo- mie de la Culture, Lowvrage,dressant lun panorama international de Ia situa- tion duspectacle vivant, émoigne dela ‘mutation des entreprises de spectacle, cconfrontées la réduction des concours publics touchés de plein fovet par les restrictions budgétaires, Face aux com- traintes €conomiques, les responsables entreprises culturelles ont d'abord & temtés de recherche une nouvelle Kégi- timité en s'appropriant te discours 6eo- rnomique, au travers notamment des tudes impact dont Pouvrage pre ‘sente quelques exemples. Mats surtout, cettecrise de tation ‘est traduite par une prise de conscience des impeératifs dela gestionet du marketing qui aden nnaissance de nouvelles pratiqueset de nouveaux comportement Sommaire 1. Prédominance des pouvoirs publics cet permanence des problames. - R. Netzer : La danse aux Etats-Unis. -T. to, D. Domian ; Analyse économique ‘des orchesttes américains, - Y. Kura bayashi, Y. Matsuda : Le public des or- ‘chests a Japon. A.F. Murph: L'ex- périence de Topéra de Fort Worth, ‘Texas. ~ G, Grandmont : L'économie du theatre au Québec. — M. Jaurain: Economie du theatre francophone en Belgique. ~ V. Ikonomowa : Le prix ‘comme critre ’efficacité dans la ges- tion des theatres de Belgrade. —- A. ‘Busson : Le renouveau du theatre privé parisien 1, Produetivité et comportements sia ‘égiques. ~ E. Kolarik: Diflérentiel de ressources ct politique publique. ~ R Gouriaan, E. Pommer: La productivi- des ans du spectacle vivant. ~ MLV. Felton : La maladie de Baumol sé elle encore & Louisville, Kentucky ? P. Gravot: Le fonctionnement des con servatoitesnationaux de PM Menger : Productivité stagnante, pro- ductivité eroissante, Les innovations technologiques dans la création musi- cale, ~ D. Sagot-Duvauroux : Le mar- cehé de la subvention publique au théa tte IIL L"appropriation du discours écono ‘mique. --J. Palma : Le discours écono- ‘migque des gestionnaires culturels.~F. Colbert: Répercussions économiques activités culturelles au Québec. 5. Pfleger: Les limites de impact e0- rnomigue de la culture, ~ F. van Putte Jen: L'impact éeon« Amsterdam, ue des ats & IV. Les impératifs de la gestion marketing. M. Simonot : Stratégies ‘pour une redistribution des positions atise tle gestionnaie.—C, Rousse (Choix financiers et citeres analyse de gestion, A. Thomazo: Lescriteres de gestion des entreprises de spect cles. D. Cw : Le marché du theatre: recherche en vue d'accroitre le public Galler: Lestheitres de Chicagoct rarketing. —M. Martniello: Démo- cratisation de opéra et initiatives dé ccentralisatrices, L'exemple liégeois. LLC. Makens : Acctoite le public et es ressources des sites historiques. ~ X. fe: Del éeonomie du patrimoine économie des services patrimoniaus. Rappel des 3 volumes précédents Volume 8: Industries cultureles 1959 350 p.-/S0F Volume 2 : Culture en devenir ot volonté publique - 1988 = cpuse Volume 1: Les outils de I'économiste & Veprenve - 1987-244 p= IDF aL Ee ‘MnusTERe D€ LA CULTURE EOE LACONMUNIGATION CIRECTION OE ADMNIGTAATION GENERALE CEPARTEMENT OES ETUDES ET DEA PROSPECTIVE

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