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Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser à l’enregistrement des factures et NC tant chez le client que
chez le fournisseur ; nous envisagerons un maximum de ces cas possibles.
La nomenclature des comptes TVA sera étudiée au chapitre IV du Tome II ; néanmoins, dans la mesure où
des opérations traitées ici découle la déclaration périodique à la TVA, nous utiliserons les comptes suivants
(numéros donnés à titre indicatif, dès lors que le PCMN ne prévoit que deux comptes) :
4111 : TVA déductible / achats
4112 : TVA déductible / NC
4511 : TVA due / vente
4512 : TVA due / opérations. cocontractant
4513 : TVA due /acquisitions intracommunautaires
4514 : TVA due / NC
Nous enregistrerons les achats de marchandises au compte 6040 et les ventes et prestations au compte
7000, en notant que les comptes peuvent faire l’objet de subdivisions (ex : 6041 : achats marchandise X,
6042 : achats marchandise Y ; 7001 : ventes marchandise X ; 7002 : ventes marchandise Y ; 7003 : main
d’œuvre, ….).
La valorisation des achats (c’est-à-dire le montant inscrit dans les différents comptes d’achat)
s’effectuera dans le strict respect de l’article 36, al.1 de l’AR/Csoc :
LE PRIX D’ACQUISITION COMPREND, OUTRE LE PRIX D’ACHAT, LES FRAIS ACCESSOIRES TELS QUE LES IMPOTS
NON RECUPERABLES.
Voyez également à ce sujet les avis CNC 126/1 (1980) et 132/6 (1996).
Nous nous baserons sur le fait qu’une entreprise achète trois catégories de biens et services :
ceux qui constituent des investissements (matériel, mobilier,….) qui seront imputés dans des comptes
de classe 2 ;
ceux qu’elle va revendre comme tels, ou après transformation ou fabrication (marchandises, matières
premières et consommables, ….) qui seront imputés dans des comptes 60 (classe 6, charges) ;
ceux qui constituent des « frais généraux » (services et biens divers) qui seront imputés dans des
comptes 61 (classe 6, charges).
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Marc R. FIEVET – comptabilité générale & droit comptable – tome I chapitre V
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Cette matière sera développée complètement au Tome II, chapitre III. Nous ne donnerons ici que les
notions nécessaires à la compréhension des écritures d’achat et de vente.
Le législateur prévoit que toute entreprise procède au moins une fois l’an à un inventaire (disposition
applicable à tous les postes d’actif et du passif) ; on parle « d’inventaire intermittent ». Ce type
d’inventaire peut évidemment être appliqué sur des périodes plus courtes (trimestre, par exemple). Les
mouvements des stocks ne sont donc pas comptabilisés en cours d’exercice.
Les entreprises sont toutefois libres d’appliquer la méthode de l’inventaire permanent ; tous les
mouvements des stocks sont enregistrés en cours d’exercice, au moment où ils se produisent. Cette
méthode est plus complexe ; dans les entreprises qui produisent, il faut entrer les produits en stock à leur
prix de revient (article 37 AR/CSoc), d’où la nécessité d’une comptabilité analytique. Dans tous les cas,
il faut sortir les éléments de stock « à leur coût », en suivant une des méthodes prescrites à l’article 43
AR/CSoc. Ces méthodes seront développées au chapitre III du tome II.
Rappelons que la détermination correcte du résultat de l’entreprise implique qu’il soit tenu compte des
mouvements des stocks. Appliquons par un exemple simple :
Stock de départ : 0
Achat de 1.000 pièces à 4,50 €
Vente de 800 pièces à 6 €
Stock en fin d’exercice : 200 pièces valorisées à 4,50 €
Compte de résultats
__________________________________________________________________________
RESULTAT (bénéfice) 1.200
On ne peut défalquer en coût des ventes que le coût des pièces vendues (soit ici 800 à 4,50 € = 3.600), et
non celui des pièces non vendues ; pour cela, la comptabilité fournit deux éléments : le montant des achats
et la variation des stocks (+ 200 pièces à 4,50 € qui n’ont pas été vendues).
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Encaissement : 4.800
Décaissement : 4.500
Trésorerie : + 300 (alors que le bénéfice = 1.200)
Cela est logique, puisque 900 € (valorisation au prix d’achat) « dorment » dans le stock.
Hypothèses : tous les paiements ont été effectués et nous affectons le bénéfice à la réserve chapitre II) :
ACTIF + 1.200
Stocks + 900
Banque + 300
PASSIF + 1.200
Réserves + 1.200
En toute logique, A = P
Compte de résultats
Pour vendre 750 pièces alors que l’on en a acheté que 600, il faut prendre 150 pièces dans le stock. C’est
un peu comme si l’on avait acheté 600 pièces au fournisseur et 150 au stock ; les deux montants (2.700 et
675) s’additionnent pour fournir le coût des ventes.
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Encaissement :
Décaissement :
Trésorerie : + (alors que le bénéfice = )
ACTIF +
Stocks
Banque
PASSIF +
Réserves
Solution
Explication : des « liquidités dormant dans les stocks » sont se transformées en cash.
ACTIF + 1.125
Stocks - 675
Banque + 1.800 (4.500 recettes – 2.700 dépenses)
PASSIF + 1.125
Réserves + 1.125
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Dans nos exemples, nous supposerons la concomitance entre la livraison des biens et des services et la
facturation, pour des questions d’exigibilité et de déductibilité de la TVA.
TOTAL 834,90
IMPORTANT
avant d’effectuer l’écriture, TOUJOURS se poser la question : la TVA est-elle déductible ou pas, et si
oui, dans quelle proportion ; cela implique que vous connaissiez les notions exposées au chapitre
IV ;
l’opération est enregistrée lors de la réception de la facture (pièce justificative) et non du mobilier
lui-même ;
le total de la facture (à payer) est TOUJOURS imputé au compte 4400 Fournisseurs ; peu importe
qu’elle soit payée comptant ou à terme ; le paiement constitue une opération distincte.
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Chez le vendeur :
Question préalable : la TVA est-elle déductible ? Oui, mais partiellement (50 % maximum). Donc :
4966,29 = 2483,15 déductible + 2483,14 non déductible
Chez l’acheteur :
Par application de l’article 36 AR/CSoc, la TVA non déductible a été ajoutée au prix HTVA de la voiture
dans le compte 2410
Chez le vendeur :
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Chez l’acheteur :
Remarque : le compte 604 peut être subdivisé par types de marchandises, de même que le compte 340.
Chez le vendeur :
Et sortie du stock
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Chez l’acheteur :
Chez le vendeur :
Remarquez que les comptes 4050 et 4450 ne figurent pas au PCMN prévu par l’AR ; on pourrait imaginer
imputer les emballages consignés respectivement en entrée créances (41) et en dettes divers (48).
Toutefois, considérant qu’il s’agit de créances et de dettes de nature commerciale, nous avons créé deux
nouveaux comptes spécifiques, procédure autorisée par l’avis CNC R100/1.
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Chez l’acheteur :
et entrée en stocks : remarquez que le compte 6040 est débité du prix net, remise déduite (article 36
AR/Csoc).
Chez le vendeur :
L’escompte sur 605 € donne 12,10 € ; la TVA est donc calculée sur (605 – 12,10) soit 592,90.
Chez l’acheteur :
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Chez le vendeur
Ce schéma est logique, puisque le vendeur ne sait qu’au moment du paiement si l’acheteur a décidé de
bénéficier de l’escompte ou pas.
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Nous n’envisageons ici que la comptabilisation chez l’acheteur, puisque pour le vendeur, il s’agit d’une
vente de biens ou d’une prestation de services « classique ».
Rappelons que le PCMN prévu par l’AR/PCMN ne donne aucune nomenclature pour les comptes 61, à
l’exception des rubriques 617 et 618, qui sont réservées. Il appartient donc au comptable d’établir cette
nomenclature, propre aux opérations de l’entreprise, en utilisant les compte 610 à 616 (notamment, article
3 al.1 de l’AR/PCMN), en regroupant les charges par nature. Exemple :
Question préalable : la TVA est-elle déductible ? Dans ce cas, OUI, mais à 50% (maximum).
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Cette mention « AUTOLIQUIDATION » est OBLIGATOIRE sur la facture ; son absence peut poser des
problèmes vis-à-vis de l’administration de la TVA, tant à l’acheteur qu’au vendeur. Le renvoi à l’AR1 article
20 est facultatif.
Chez le vendeur
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Notez que lorsqu’une facture d’achat est libellée dans une autre devise que l’euro, il y a lien d’en convertir
les montants en euro en utilisant le cours vendeur de cette devise contre l’euro, c’est-à-dire le cours
comptant du jour auquel le banquier vend cette devise.
$$$$$
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NC pour remise non facturée sur marchandises. Le vendeur avait promis à l’acheteur une remise de 5 %
sur son achat de marchandises ; l’ayant omise sur la facture, il envoie une NC (30,35 € de remise + 6,35 €
de TVA)
Chez l’acheteur :
Lorsque la remise vient « hors facture », il faut utiliser le compte 6080 et non déduire la remise du compte
6040. Le compte 6080 est un compte de « réduction de charges » qui fonctionne « à l’envers » des
autres comptes de classe 6. Dans le compte de résultats, son solde créditeur sera soustrait du montant
des achats.
L’acheteur, ayant déduit la TVA sur le prix plein tel que mentionné dans la facture, doit rembourser à l’Etat
la TVA sur la remise.
Chez le vendeur :
En ce qui concerne le compte 7080, même remarque que ci-dessus, mutatis mutandis
NC pour remise « hors facture » sur achats de services et biens divers. Même situation, mais avec la
facture du point SS3 (annonce publicitaire) ci-dessus : remise de 10 % (19,80 + 4,16 TVA).
Chez l’acheteur :
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Le compte 6080 ne peut être utilisé pour les RRR sur les achats de services et biens divers ; il faut donc
créditer le compte 61 dans lequel l’achat a été imputé.
Chez le vendeur :
RETOUR DE MARCHANDISES
NC pour retour de marchandises ; l’acheteur n’avait commandé que 400 cahiers, et le vendeur en a livrés
et facturés 500 ; l’acheteur lui renvoie 100 cahiers et le vendeur établi une NC (121 + TVA 25,41)
Chez l’acheteur :
Chez le vendeur :
RETOUR D’EMBALLAGE
NC pour retour d’emballage. L’acheteur retourne au vendeur la palette consignée (21,00 €) de la facture S.
Chez l’acheteur :
Chez le vendeur :
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1. Dans les écritures vues ci-dessus, nous avons débité (crédité) un seul compte clients (fournisseurs),
tel que figurant au PCMN. Cette manière de procéder est insatisfaisante, car elle ne permet pas un suivi
des positions des divers clients et fournisseurs.
Par conséquent, nous allons créer des sous comptes appelés respectivement « Comptes particuliers
clients » et « Comptes particuliers fournisseurs », par rapport au compte général (ou centralisateur)
« Clients » (ou « fournisseurs »).
La numérotation de ces comptes est libre ; il est toutefois recommandé d’utiliser un système standardisé,
notamment pour faciliter la recherche de ces comptes. Exemples :
Comptes clients : 4000.001, 4000.002, ….
Et idem fournisseurs : 4400.001, 4400.002, …..
Numéro d’entreprise précédé de la lettre C (F)
Notez que si un même tiers est à la fois client et fournisseur, il faut ouvrir un compte particulier de chaque
type (application du principe de non compensation, article 25 §2 AR/CSoc).
2. Les écritures (créances/dettes et paiements) sont imputées dans le compte particulier ad-hoc, et les
montants sont reportés au compte général (centralisateur) correspondant ; ce report est automatique
dans les comptabilités informatisées. Il est intéressant d’ouvrir un compte particulier intitulé « clients
comptant » ou « clients divers », pour les clients qui paient au comptoir, en cash, chèque, ou encore par
carte de crédit, et ce avec ou sans facture.
Pour rappel, les ventes pour lesquelles il n’est pas délivré de facture doivent être mentionnées au journal
des recettes (voyez chapitre IV, section 3) ; certains professionnels établissent sur base des totaux de ce
journal une FACTURE récapitulative, et ce en fin de période (ex. : semaine, quinzaine, mois). Cette
facture est transcrite au journal des ventes, procédure qui facilite apparemment la rédaction de la
déclaration TVA.
Les comptes particuliers clients présentent normalement un solde débiteur correspondant aux factures
impayées. L’existence d’un solde créditeur doit attirer l’attention du comptable (note de crédit ou erreur
dans le paiement ?)
A partir de ces comptes, on tire régulièrement une BALANCE CLIENTS, qui indique la position de chacun
d’entre eux. Dans une comptabilité informatisée, on peut aisément obtenir :
un historique de chaque compte reprenant, depuis une date déterminée, tous les mouvements D
et C avec les libellés ;
une balance âgée qui va indiquer les clients en retard de paiement (les échéances ayant été
encodées lors de l’imputation des factures).
Ceci s’applique mutatis mutandis aux comptes fournisseurs.
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Outre le paiement en liquide par BANCONTACT, le débiteur dispose d’un certain nombre d’outils
financiers :
le virement : document (ou opération par « phone banking » ou « terminal bancaire » ou « PC banking)
par lequel le titulaire d’un compte courant bancaire donne l’ordre à sa banque de débiter son compte au
profit d’un autre compte, lui appartenant ou appartenant à un tiers. Cette opération est simple, est
effectuée par le système bancaire dans un délai très court et donne lieu à l’émission d’un extrait de
compte.
Attention : les notions de débit et de crédit sont ici utilisées du point de vue des banquiers. Nous
avons vu que dans la comptabilité d’une entreprise, son compte courant bancaire figure à l’actif et
fonctionne selon le schéma D+, C-. Chez le banquier, c’est évidemment le contraire : votre compte
chez lui est un passif, puisqu’il est endetté vis-à-vis de vous du solde positif. Donc, votre compte chez
le banquier fonctionne selon le schéma D-, C+.
Ainsi, lorsque votre compte est en « positif », il présente chez vous un solde débiteur, alors que la
banque parle de solde créditeur !
le chèque est un document par lequel le titulaire d’un compte courant (tireur) donne l’ordre à son
banquier (tiré) de payer la somme indiquée à un tiers (ou à lui-même) à prélever sur son compte.
Le chèque peut être nominatif (le nom du bénéficiaire est indiqué) ou au porteur (pas de nom). Dans
ce cas, pour des raisons de sécurité, il est utile de barrer, avec ou sans indication du numéro de
compte bénéficiaire ; de cette manière, son encaissement ne pourra s’effectuer que via un compte
bancaire identifiable.
Pour le créancier, la réception d’un chèque ne constitue pas une garantie de paiement ; en effet, si le
compte du débiteur n’est pas approvisionné (ou s’il a atteint sa limite de crédit), le banquier ne paiera
pas (l’expression populaire est « chèque en bois »). Le débiteur, quant à lui, ne peut contrôler la date
d’encaissement.
la lettre de change (appelée aussi TRAITE ou encore effet de commerce) est un document aux
formes légales par lequel l’émetteur (tireur) donne l’ordre à un tiers (tiré) de payer la somme
mentionnée dans un lieu et à une date déterminée au porteur de la lettre (bénéficiaire). Voyez le
modèle page suivante
Le débiteur de la lettre peut obtenir l’argent avant l’échéance, dans le cadre d’un crédit d’escompte
bancaire, et moyennant le paiement d’agios (intérêts + frais).
Ce crédit est effectué « sauf bonne fin » ; cela signifie que si le tiré ne paie pas, le banquier se
retournera contre le bénéficiaire (recours cambiaire). La loi interdit d’utiliser la traite dans les
opérations avec les particuliers. ( notion approfondie aux cours de droit commercial et de banque et
finance ; les écritures comptables seront développées au Tome II, Chapitre IV)
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les cartes de crédit (exemple : VISA, MASTER CARD, AMERICAN EXPRESS, ….) constituent
aujourd’hui un moyen de paiement très prisé des consommateurs. Ces cartes peuvent être obtenues
auprès des institutions financières ou d’organismes spécialisés moyennant quelques références
financières et le paiement d’une cotisation annuelle. Elles offrent à leur détenteur une ligne de crédit
limitée en fonction de ses revenus. Le paiement s’effectue à partir d’un terminal disponible chez le
commerçant ; le détenteur reçoit un relevé mensuel et paie à ce rythme ; le créancier reçoit également
un paiement mensuel (entre temps, son débiteur n’est plus le client mais bien l’organisme émetteur),
diminué d’une substancielle commission.
la domiciliation bancaire consiste en une autorisation donnée par un client à son fournisseur de
prélever automatiquement sur son compte courant bancaire le montant des factures reçues. Le
banquier en possession de l'autorisation paie systématiquement les factures reçues du fournisseur
concerné (pour autant que le compte soit approvisionné).
Ce système est utilisé pour payer des factures récurrentes (ex. : eau, gaz, électricité, téléphone, …)
émanant de fournisseurs dignes de confiance.
l’ordre permanent consiste en un ordre donné par le titulaire d’un compte courant bancaire à son
banquier de débiter automatiquement et périodiquement son compte d’une somme fixe au profit d’un
autre compte (le sien ou celui d’un tiers) ; ce système est utilisé pour payer à échéance fixe des dettes
résultant de contrats (exemple : loyer, mensualités d’emprunt, cotisations, …) ou pour transférer
systématiquement vers un compte d’épargne, par exemple.
(Notions approfondies au cours de banque et finance).
Les comptes principalement concernés sont « 5500 banque CC », « 5600 Banque de la Poste » et
« 5700 Caisse espèces ». Ces comptes (d’actif) sont donc :
débités des augmentations (paiements reçus) et
crédités des diminutions (paiements effectués).
Le PCMN prévoit en outre l’utilisation pour les comptes 55 et 56 de sous-comptes de chèques émis, ainsi
que d’un compte 54 valeurs échues à l’encaissement.
L’utilisation de ces sous-comptes présente l’avantage de fournir en permanence les encours des virements
et surtout des chèques émis.
Dans son avis R102/3 (1980), la CNC préconise la comptabilisation des chèques comme suit :
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Variante
Chez l’acheteur :
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Chez le vendeur :
MAIS conformément à l’avis CNC R102/3, s’il y a crédit direct de la banque, on passe directement 5500
banque à 4000 clients.
PAIEMENT EN LIQUIDE
PRELEVEMENT EN CAISSE
Lors de la sortie des fonds, on établi une pièce de caisse pour crédit (-) ; l’extrait de compte permettant de
débiter (+) le compte banque n’arrivant pas nécessairement le même jour, il y a lieu d’utiliser un compte
transitoire : 5800 Virements internes.
Sortie de caisse :
Réception de l’extrait :
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Entrée en caisse :
Réception de l’extrait :
La procédure est identique lors du transfert de fonds d’un compte bancaire vers un autre (entre comptes
courants, d’un CC vers un Compte à terme, ….).
Important : il y a lieu de tenir un compte 55 par compte bancaire effectif. Si l’entreprise dispose d’un
compte chez BELFIUS et d’un autre chez ING, il faut ouvrir deux fiches de compte ; toute compensation
entre ces deux comptes est évidemment interdite.
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ENTREES :
facture n° 349 de LEGRAND, pour achat de marchandises :
654 € + TVA 12% (78,48 €) ) marchandises 1.564 €, TVA 269,58 €
910 € + TVA 21% (191,10 €) ) total facture : 1.833,58 €
facture n° 1026 du garage VW, pour entretien de la voiture, 266 € + TVA 21% (55,86 €) = 321,86 €
facture n° 2587 de ELECTRABEL, consommation d'électricité, 317 € + TVA 21% (66,57 €) = 383,57 € ;
quotité professionnelle 40%
facture n° 123 du chauffagiste DUMONT, pour entretien chaudière, 213 €, TVA 21% (44,73 €) à payer
par le cocontractant, AR n° 1, art. 20
facture n° 652 de INNO, achat d'un cadeau pour 124,45 € + TVA 21% (26,13 €) = 150,58 €
facture n° 1080 du fournisseur STEINER, Luxembourg, pour achat de marchandises, 501 €, la TVA
Belge étant de 21 % (105,21 €)
note de crédit de LEGRAND, pour erreur de facturation, 53,20 € + TVA 21% (11,17 €) = 64,37 €
facture n° 36 du 30/3 des Ets MOBUREAU, achat de mobilier, 664 € + TVA 21% (139,44 €) = 803,44 €
ticket de caisse Traffic pour achat bics et markers, 17,50 € TVAC 21%.
SORTIES :
ma facture n° 1, vente de marchandises à DELBAR :
470 € + TVA 12% (56,40 €) = 526,40 €
1.258 € + TVA 21% (264,18 €) = 1522,18 € total facture : 2.048,58 €
ma note de crédit n°1, pour ristourne à DELBAR, 47,10 € + TVA 12% (5,65 €) = 52,75 €;
ma facture n° 2, pour vente de marchandises à la SARL SERON, Sedan (assujetti FR), montant net de
886 €.
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