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Introduction
Depuis son apparition en tant que point d’accostage et de trafic de commerce au XVIème
siècle, le port d’Agadir a toujours joué un rôle de jonction entre un arrière-pays fournisseur de
produits divers et un avant-pays récepteur de ces produits. Cette situation s’est affirmée
davantage avec l’avènement de la colonisation française qui a réussi à faire du Souss un
véritable bassin d’exportation de produits agroalimentaire frais à partir du port d’Agadir.
Après l’indépendance, l’Etat marocain n’a fait que renforcer ce choix économique offrant plus
d’opportunités d’emplois et plus de recettes en devises. En plus du soutien des infrastructures
et des suprastructures de la production agricole et halieutique, le port d’Agadir a vu des
réaménagements successifs de grande taille pour constituer un véritable complexe portuaire
occupant une place notoire dans le système portuaire national.
Pour accompagner l’élargissement continu de la base économique de son arrière-pays, les
exigences évolutives du système de transport maritime mondial et les mutations des marchés
de destination, le port d’Agadir n’a cessé d’adapter son offre de service pour arriver à des
prestations plus compétitives. Après une phase d’offre d’un mode de transport en vrac portant
d’évidentes avaries aux produits agricoles périssables, le port est entré dans une phase de
palettisation des produits, et ce avant de passer à l’adoption du mode de conteneurisation
reefer1.
Si le mode de conditionnement palettisé a pu moderniser le transfert maritime des produits
agroalimentaires périssables, il n’a pas véritablement réussi à capturer une partie grandissante
des flux des exportations constituée principalement de primeurs. Les chargeurs de cette
catégorie de produits à base de tomates, font recours quasi-exclusivement au transport routier
offrant beaucoup plus de souplesse et d’avantages que le transfert maritime.
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Reefer : mot d’origine anglaise pour désigner un conteneur sous régime réfrigéré dédié au conditionnement des
marchandises périssables. Dray signifie conteneur normale pour le transport des produits ne nécessitant pas une réfrigération.
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Qualifié de « révolutionnaire » par certains, le mode de conditionnement par conteneur a
constitué une opportunité précieuse pour une nouvelle réintégration du port d’Agadir dans le
réseau du transport maritime mondiale. Pour les observateurs et les acteurs du transport
international, l’intégration de ce port dans le processus de conteneurisation initié par le
Maroc, pourrait améliorer de manière conséquente la compétitivité des exportations des
régions du Sud du pays. Au moins, il pourrait contribuer à la réduction du coût du fret des
marchandises par rapport aux pays concurrents, comme il pourrait en plus aider les
exportateurs dynamiques de la zone à s’imposer au niveau des marchés étrangers lointains.
Figure 1 : Réseau maritime du trafic des conteneurs schématisé par Rodrigue J-P
Source : Rodrigue J-P et als. 2013
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EVP : Equivalent Vingt Pieds, unité de mesure du trafic des conteneurs.
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Le système portuaire marocain et le processus de conteneurisation
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En matière d’infrastructures, le port de Tanger-Med avec sa taille, sa capacité de traitement
de flux commerciaux conteneurisés et ses équipements de dernières générations a suscité un
intérêt mérité de la part les différentes instances ayant des rapports directs ou indirects avec la
marine marchande, mais il ne constitue pas le seul espace de traitement de conteneurs du
pays. Déjà, un terminal a vu le jour au niveau du port de Casablanca à partir des années
soixante-dix et un second au niveau du complexe portuaire d’Agadir à partir des années
quatre-vingt-dix.
Après les amendements des nouveaux apports institutionnels, le gouvernement est passé à
l’élaboration d’une « stratégie portuaire nationale à l’horizon de 2030 » et une « stratégie
nationale de développement de la compétitivité logistique ». Les actions prévues dans ces
deux planifications convergent vers la concrétisation d’un réseau de transport intermodal
performent et compétitif structurant le territoire national et assurant son ouverture sur le
monde.
Si on excepte l’activité du transbordement de conteneurs au niveau de Tanger-Med, l’essentiel
de l’activité portuaire des conteneurs échangés dans le cadre du commerce extérieur du pays -
dit trafic domestique- se réalise au niveau des ports de Casablanca et d’Agadir.
- L’Anti-Atlas : même s’il est considéré comme une zone à potentiel économique limité, ses
assises géologiques offrent un large spectre de substances métalliques (cuivre, barytine, fer,
argent…) et de matériaux de construction. Une bonne partie de ces minerais trouve son
chemin vers les marchés étrangers à partir des quais du port d’Agadir.
- Les Provinces du Sud, leur intégration dans le tissu économique et social s’est basée sur un
développement territorial axé sur la valorisation de ressources halieutiques assez abondantes.
L’activité de la mine des phosphates de Boukrâa reste limitée. L’activité halieutique a
bénéficié d’infrastructures portuaires et de zones de transformations assez importantes dont
l’essentiel de la production est exporté à partir du port d’Agadir offrant une profondeur plus
importante.
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Pour faire face à cette extension croissante de son arrière-pays, le port d’Agadir est passé
d’une simple rade littoral d’accostage de barques de pêche traditionnelle à un véritable
complexe portuaire avec un terminal à conteneurs.
Un port en transformation continue avec une contrainte foncière urbaine pesante
Le port d’Agadir dans son état actuel constitue un complexe portuaire composé de trois
grandes structures : un port de plaisance à caractère touristique, le port de pêche en trois
unités distinctes, et le grand port de commerce.
Le quai appelé actuellement « l’Ancien port de pêche » a constitué un noyau dur autour
duquel se sont accolés « le port de commerce » au Nord puis « le port de plaisance » au Sud.
Selon les données les plus récentes, ce complexe est doté de plus de 178 ha de terre-pleins,
167 ha de plans d’eau, une longueur totale d’ouvrages de protection de plus de 6.700 m.l. et
d’une longueur totale de quais de plus de 5.7000 m.l., avec des tranches de profondeur allant
de -2 à -15 m. (ANP. sans date).
Dans le cadre de la mise à niveau en cours du système portuaire national telle qu’elle est
tracée dans « La stratégie portuaire nationale à l’horizon 2030 », il est prévu que le port
d’Agadir bénéficiera d’aménagements importants : extension et redimensionnement des
infrastructures du port de commerce et principalement du terminal à conteneurs, transfert et
reconstruction d’un nouveau chantier naval, aménagement d’un port à croisières.
La confrontation des orientations de cette stratégie avec les réalités locales aboutit à des
divergences réelles au niveau de la relation du port avec l’agglomération du Grand Agadir. Au
moins deux pistes d’actions s’avèrent prioritaires et sollicitent un redéploiement ou une
délocalisation même partielle des activités portuaires à l’extérieur de l’espace urbain.
Le site du port actuel constitue une contrainte pour la circulation routière. Il est vrai que c’est
le port qui a donné naissance à la ville, mais celle-ci a connu une extension et une
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intensification du cadre bâti avec une congestion de plus en plus étouffante de la mobilité
urbaine engendrée par les flux des camions entrants et sortants du port. Les aménagements
recommandés par les planifications en cours, Schéma Directeur d’Aménagement Urbain et
Plan des Déplacements Urbain du Grand Agadir, ne peuvent apporter que des solutions
provisoires. A ce propos, comme pour l’expérience de la ville de Tanger ou d’autres cas
étrangers similaires, la délocalisation même partielle des activités portuaires reste souhaitable.
Cette option de délocalisation du port est fortement sollicitée par les acteurs touristiques.
Dans leur argumentaire, ceux-ci donnent un grand intérêt à l’extension de la Marina à la place
du port de pêche actuel et à l’aménagement d’un nouveau terminal de croisières. Un tel
déploiement pourrait concrétiser à la fois une bonne valorisation du front de la mer et la
construction d’un nouveau port de pêche moderne loin de l’espace urbain. Les premières
négociations entre les parties prenantes n’ont pas réussi pour l’instant à débloquer cette
situation, les représentants des pécheurs et le conseil municipal d’Agadir ne sont pas
convaincus par cette option, spéculative à leur avis, qui ne pourrait pas conserver leurs
intérêts acquis.
Activité portuaire
Par rapport au poids total du trafic portuaire national, le port d’Agadir ne traite qu’une
proportion modeste, soit une moyenne annuelle de 3,7 millions de tonnes (2011-2013). Cela
représente 5,3% du total du trafic et place le port d’Agadir bien en bas de la liste des ports
nationaux. Mais si l’on retranche le trafic des vracs liquides et solides des combustibles et des
phosphates et leurs dérivés qui sont traités dans des ports spécialisés, le port d’Agadir se
positionnera juste derrière le port de Casablanca en tant que port de commerce de
marchandises diverses.
Cette situation se confirme au niveau du traitement des conteneurs échangés dans le cadre du
trafic domestique du commerce extérieur marocain. Sur la même période de référence (2001-
2013), le port d’Agadir a pu traiter une moyenne annuelle de 1,2 millions de tonnes, ce qui
équivaut au 1/5 du poids total. En nombre de conteneurs, ces grandeurs n’enregistrent que
quelques légers changements, le terminal à conteneurs du port d’Agadir a traité plus de
130.000 EVP, soit 14% du total du trafic domestique des conteneurs du pays. L’importance
du port d’Agadir réside principalement dans le traitement des conteneurs reefer, il achemine
la quasi-totalité des conteneurs de cette catégorie exportés à partir du pays.
Tableau 2 : Etat du Trafic domestique des conteneurs
(Moyenne annuelle 2011-2013)
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Sources des données: ANP. 2012 et 2013 + HCP. ASDM 1995.
Pour être en mesure d’accueillir cette nouvelle activité de transport, en plus de la mise en
place des réaménagements physiques, le port d’Agadir était parmi les premiers à bénéficier
des réformes institutionnelles réalisées à l’échelle nationale. A côté de la Direction Régionale
de l’Agence Nationale des Ports du Sud, une entité de Marsa-Maroc s’est installée pour le
traitement à quai des marchandises. Le renforcement de l’ouverture du secteur à la
concurrence est derrière le lancement d’un appel à intérêt au secteur privé pour l’équipement
et la gestion d’un second terminal à conteneurs au niveau du port de commerce d’Agadir. Le
traitement à bord des marchandises continue à être traité par des entreprises privées de
manutention.
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Figure 4 : Place du mode de transport maritime dans les flux d’exportations issues de l’arrière-
pays du port d’Agadir en millions de T.
(Moyenne annuelle de la période 2011-2013)
Sources : Elaboration personnelle (calculée sur la base des données de l’EACCE et de Marsa-
Maroc).
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Source : Elaboration personnelle à partir des données des compagnies maritimes.
Même si ces changements sont encore récents, il est à constater que le port d’Agadir a
commencé à être plus attractif pour les chargeurs et les compagnies maritimes géantes. Pour
le cas de ces derniers, actuellement le port d’Agadir est programmé dans les réseaux des
lignes maritimes régulières des grands armateurs transnationaux comme Maersk, MSC,
CMA-CGM, AEL et OPDR. Par le biais de ces lignes maritimes, les exportations de la zone
ont des chances d’être acheminées directement avec une nette amélioration de leur
compétitivité vers les plateformes agroalimentaires européennes via des ports comme Port-
Vendres, Anvers et Saint-Pétersbourg, ou vers des marchés lointains par transbordement au
niveau des grands hubs portuaires situés sur la route maritime principale circumterrestre
comme Tanger-Med, Algésiras et Rotterdam.
L’examen de la nature des produits exportés par conteneurs, laisse apparaître que le port
d’Agadir est en train de prendre la forme d’un terminal spécialisé dans le traitement des
conteneurs de type reefer à températures dirigées. En plus de la continuité de la chaîne de
froid, les armateurs ont développé des conteneurs reefer spécifiques de 45 pieds capables de
recevoir 33 palettes de marchandises. Cette dimension est mise en place pour contenir
l’équivalent d’un camion semi-remorque frigorifique.
Au cours des dernières années, le nombre de conteneurs reefer chargés a progressé de manière
assez remarquable, le taux d’accroissement annuel moyen entre 2010 et 2014 était de 40%
environ. Le nombre de ce type de conteneurs est passé subitement de 7.400 EVP seulement en
2009 à plus de 44.000 EVP en 2011, puis à plus de 50.000 EVP en 2013. Cette tendance à la
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hausse du nombre de conteneurs chargés est derrière un élargissement ininterrompu du taux
de conteneurisation des exportations du port d’Agadir qui a atteint 63% en 2014.
Ce sont les produits agroalimentaires qui forgent le profil des exportations conteneurisées, ils
couvrent plus que 87% du total des produits unitarisés, loin devant les minerais et les produits
divers. Parmi ces produits agroalimentaires, les produits agricoles couvrent la proportion la
plus importante avec un taux de 56 % du total des produits agroalimentaires exportés.
Sur le plan des produits exportés, ce sont les agrumes qui dominent les exportations
conteneurisées, elles représentent 29% du poids total des marchandises, 49% des produits
agroalimentaires et 69% des produits agricoles, c’est ce produit qui impose un aspect
saisonnier à l’activité conteneurisé du port d’Agadir. Il est à rappeler dans ce contexte que
l’agrumiculture du Souss-Massa a développé depuis longtemps une stratégie de production de
contre-saison pour éviter la forte concurrence sur les marchés européens en dehors de la
période hivernale.
Le second produit concerne le poisson congelé dont la régularité mensuelle relative
d’exportation n’arrive pas à réduire la saisonnalité de l’activité des exportations du port. De ce
fait, il est à constater que le port d’Agadir perd encore une marge importante en compétitivité.
La saisonnalité des exportations ne donne pas une bonne valorisation des équipements
portuaires et induit un important flux d’importation de conteneurs vides faute de cargaison de
retour des navires. Une telle situation ne peut qu’avoir des répercussions sur l’augmentation
du coût du passage portuaire et de celui du transport maritime.
Agrumes
Primeurs conteneurisés
Figure 6 : Répartition de la moyenne mensuelle des exportations conteneurisées selon le type de
produit (2011-2014) X1.000 EVP
Sources des données : Marsa-Maroc
Le flux global des exportations agroalimentaires selon les marchés de destinations est
concentré principalement sur l’Europe, à raison de 84% du total. Le marché de l’Union-
européenne attire à lui seul les 3/4 des exportations écoulées vers ce continent, un peu plus de
20% sont capturés par le PECO et 3% seulement par l’Europe de l’Est.
La proportion réduite de l’ordre de 16% des marchandises exportées vers les marchés hors
Union-européenne se distribue entre les autres continents :
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− L’Afrique reçoit 7% : les pays de l’Afrique de l’Ouest constituent le second marché
pour les agrumes et les produits de la mer ;
− L’Amérique reçoit 6% : 4% pour ALENA principalement des agrumes et 2% pour
l’Amérique Latine principalement des sous-produits de poisson ;
− L’Asie et l’Océanie reçoivent 2 %: généralement il s’agit de produits de la mer, un
contingent limité de primeurs s’écoule difficilement sur les pays du Golf arabique.
Conclusion
Les dernières évolutions du complexe portuaire d’Agadir, et surtout la mise en place de son
terminal à conteneur avec une possibilité de son élargissement par un second quai candidat à
être équipé et géré par un second opérateur privé, témoigne de la réintégration croissante de
son arrière-pays et du reste du territoire national dans le nouvel ordre maritime mondial
récemment créé par le processus de conteneurisation.
Cette évolution exprimée par la multiplication des connexions du port d’Agadir par le biais
d’un nombre non négligeable de lignes maritimes régulières de porte-conteneurs mises en
place par des armateurs transnationaux, est appelée a être confirmée par le repositionnement
de ce port dans le cadre de la stratégie nationale de la logistique comme une plateforme
principale multimodale de collecte et de redistribution des produits périssables à l’échelle du
territoire national, et peut être des pays voisins. Une telle orientation, pourrait rendre ce port
plus compétitif en équilibrant ses flux d’exportation et d’importation des conteneurs reefer et
en atténuant la saisonnalité de son activité. Les ports du voisinage canarien jouant le rôle de
hubs de transbordement entre les côtes africaines et latino-américaines atlantiques d’une part
et les ports européens d’autre part constituent un cas à méditer.
Il est bien évident que la concrétisation d’une telle évolution ne pourrait être envisageable
sans la réconciliation entre le port et son proche arrière-pays urbain. Dans l’état actuel des
lieux, la relation entre ces deux composantes territoriales de l’agglomération du grand Agadir
est loin d’être harmonieuse : des conflits fonciers et de congestion de la circulation nécessitent
des résolutions urgentes et formelles, même si cela pourrait nécessiter un redéploiement
même partiel et successif de quelques activités portuaires.
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