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Paragraphe 1 : L’existence d’un contrat valable

Le contrat peut être défini comme une convention, constatant la volonté


concordante de deux ou plusieurs personnes en vue de produire des effets
juridiques. Le rapport contractuel intervient donc entre plusieurs partenaires,
appelés les parties. Il s’agit du créancier qui est en droit d’exiger de son l’autre
partie, appelée débiteur une certaine prestation ou une créance.
Pour être valable, un contrat doit respecter quatre conditions énumérées
à l’article 2 du Code des obligations et des contrats. Ces différents
conditions sont relatives au consentement des parties qui s’engagent, à
leur capacité, à l‘objet du contrat et à la cause de l’engagement des parties. En
cas de non respect de ces quatre conditions, la sanction est la nullité.
Toute inexécution d’un contrat, donne au créancier déçu de ne pas avoir obtenu
la prestation le droit de réclamer réparation de ce préjudice.
La réclamation de créancier insatisfait soulève une question de responsabilité.
Le débiteur c’était bien engagé volontairement à exécuter le contrat, mais c’est
contre son gré qu’il est tenu de réparer le préjudice causé par l’inexécution, le
retard, ou la mauvaise exécution du contrat.
En effet, le défaut d’exécution volontaire par le débiteur spontanément ou à la
suite d’une mise en demeure, permet au créancier de disposer normalement
d’une action en justice pour contraindre à l’exécution. Cependant. Tout dépend
de l’étendue de l’obligation que le débiteur s’était engagé à exécuter et de
savoir si l’obligation est une obligation de moyen ou une obligation de résultat.
La responsabilité contractuelle suppose donc l'existence d'un contrat
régulièrement formé. Ce qui exclut:
 Les situations précontractuelles: la faute qui se produit avant la
formation du contrat demeure de nature délictuelle, exemple
l'une des parties rompt les pourparlers dans des conditions
anormales.
 Les situations post-contractuelles: le dommage qui se produit
après l'extinction du contrat relève de la responsabilité
délictuelle.
Paragragraphe2 : Les conventions relatives à la réparation

Il s’agit des dispositions particulières édictées par les contractants, qu’on


applique en cas d’inexécution des obligations. Ces clauses sont de trois sortes :

 Les clauses de non responsabilité


Les clauses de non responsabilité, appelées aussi clauses exclusives ou clauses
exonératoires, sont celles par lesquelles il est stipulé dans le contrat que le
débiteur ne sera plus responsable et ne devra pas des dommages-intérêts en cas
d’inexécution, d’exécution tardive, défectueuse de ses obligations ou de
certaines d’entre elles. A titre d’exemple le propriétaire d’un parking qui
décline toute responsabilité en cas de vol.

La validité de ces clauses n’est pas douteuse, à condition qu’elles ne prennent


pas une telle extension que l’obligation en devienne purement potestative, à
condition aussi, qu’elles ne se heurtent pas à des lois impératives, d’où la
jurisprudence admet en principe la validité des clauses de non responsabilité,
sauf dans certains cas où des raisons diverses ont conduis à les annuler.

 Les clauses limitatives de responsabilité


Il s’agit donc des clauses ayant comme but de réduire le montant des
réparations en instaurant un plafond d’indemnisation insusceptible d’être
dépassé même si le préjudice subi est supérieur. Telle la clause spécifiant qu’en
cas de perte d’un colis, le transporteur ne sera, au maximum, tenu de verser
qu’une certaine somme.
Par ailleurs, le débiteur ne cherche pas, dans le contrat à se rendre
irresponsable, mais il entend calculer son risque financier. La clause limitative
de responsabilité, au sens précis du terme, n’exclut pas l’appréciation du
dommage causé, qui peut être inferieur, égal, ou supérieur au plafond fixé.
En principe, la clause limitative de responsabilité est admissible sur le
fondement de la liberté contractuelle, toutefois, ladite clause peut être écartée
dans deux cas d’exception du principe :
En premier lieu, l’essence du contrat : certaines obligations font partie
de l’essence (la nature) même du contrat et lui donne tout son sens.
Donc pour être valable, la clause ne doit pas contredire la portée de
l'engagement pris par le débiteur. Elle ne doit pas contrevenir à une
obligation essentielle du contrat.
En deuxième lieu, les obligations impératives : le législateur intervient
pour faire face à ces clauses qui peuvent se révéler dangereuses en les
interdisant Ou en les règlementant. On outre, si le préjudice trouve sa
source dans le dol, ou la faute lourde , dans ce cas la clause limitative de
responsabilité cesse de produire ses effets, sur le fondement de l’art 232
du D.O.C. qui dispose : « On ne peut stipuler d'avance qu'on ne sera pas
tenu de sa faute lourde ou de son dol ».

 La clause pénale
La clause pénale est une clause contractuelle qui prévoit d’embler le montant
des réparations que l’une des parties devra payer si elle ne n’exécute pas, ou si
elle exécute mal ou encore si elle s’attarde dans l’exécution de son obligation.
Tel que l’entrepreneur qui s’engage à construire un bâtiment, mais il est
convenu que, si le bâtiment n’est pas achevé dans le délai convenu, il payera
telle somme par jour de retard.
Toutefois, La clause pénale n’a pas été définit par le législateur marocain, mais,
elle trouve son application dans l’article 264 du code des obligations et
contrats. Elle s'applique en cas de violation contractuelle de la part d'une des
parties et cela sans qu'il soit nécessaire de faire intervenir un juge.

En outre, la clause pénale a une fonction comminatoire. Cette fonction


dissuasive, tend à prévenir l’inexécution ou la mauvaise exécution du débiteur
de l’obligation. Ce dernier, en effet connait d’avance les conséquences
pécuniaires de ses agissements imprudents.

La sanction prévue au sein d'une clause pénale peut varier selon le contexte.
Certains contrats instaurent une clause pénale prévoyant que la partie fautive
devra payer une certaine somme d'argent pour sanctionner le manquement à
son obligation indépendamment du préjudice subi par la partie lésée. D'autres
clauses pénales imposeront à la partie fautive d'exécuter une prestation ou au
contraire de s'abstenir de faire quelque chose.
Par ailleurs, la clause pénale peut faire l'objet d'une révision de la part du juge.
La révision permet au juge de modérer ou d’augmenter la peine lorsqu’il
estime que la clause pénale est soit excessivement généreuse, soit au contraire
dérisoire.

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