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SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE………………………………………....02
I- LA GESTION INDICIELLE…………………………………………03
1- La notion d’arbitrage………………………………………………..11
2- Présentation du modèle…………………………………………....11
4- Les limites……………………………………………………….......14
CONCLUSION GENERALE…………………………………………….15
ANNEXE…………………………………………………………………..16
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………17
WEBLIOGRAPHIE……………………………………………………….17
Introduction générale
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Gestion Indicielle et2Théorie d´Arbitrage
Il a été démontré par Roll et d’autres auteurs que certaines hypothèses du MEDAF
étaient irréalistes et contraignantes, surtout en ce qui concerne la mesure du portefeuille.
Suite à ces différents travaux et pour pallier les limites des hypothèses du MEDAF on a
développé la gestion indicielle et le modèle d´évaluation par arbitrage.
I- LA GESTION INDICIELLE
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Gestion Indicielle et3Théorie d´Arbitrage
La gestion active
La gestion active est un mode de gestion qui a pour objectif de faire mieux que les
indices boursiers. Elle consiste à prendre des paris en se basant sur les recommandations et les
jugements de gestionnaire et à investir dans la perspective de surperformer le marché ou le
benchmark.
L'investisseur actif estime à priori pour des raisons fondées ou non qu'il peut arriver à
avoir des résultats meilleurs que ceux atteint par le gestionnaire passif.
Le gestionnaire d’un portefeuille peut opter pour une gestion active dans le cas de trois
hypothèses :
-Est-ce qu'il dispose d'informations privilégiées (présence d'incertitude sur
l'information) ? La présence d'incertitude sur l'information nous ramène à la théorie de
l'asymétrie d'information qui a été largement abordée par les chercheurs.
-Est-ce qu'il dispose des compétences analytiques particulières (supérieures à la
moyenne des autres intervenants sur le marché)
-Est-ce que les marchés sont- ils inefficients ?
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Gestion Indicielle et4Théorie d´Arbitrage
Fondamentale et
Top down Bottom up technique
La gestion passive
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Gestion Indicielle et5Théorie d´Arbitrage
La gestion passive de portefeuille est une stratégie qui consiste à éviter toute analyse
économique des titres et à se concentrer sur les indices du marché. Il existe deux approches de
stratégies passives : L'approche de la gestion indicielle qui prend en compte la construction de
l'indice à répliquer et son impact sur le portefeuille le répliquant, et l'approche d'achat-
détention (buy and hold). Cette dernière consiste pour l’investisseur à acheter et à conserver
une action pendant une durée relativement longue. En d’autre terme l’approche
achat/détention consiste à investir les actifs et puis n’apporter aucun changement au
portefeuille.
Un portefeuille indiciel est un portefeuille géré de façon à répliquer le plus
parfaitement possible un indice de référence désigné. Il est motivé par les hypothèses
suivantes : La théorie du MEDAF qui conclut que le portefeuille de marché est le portefeuille
de tangence, les coûts liés à la gestion active qui sont relativement élevés (frais de recherche,
coûts de transaction etc.) et enfin, il est démontré que les gestionnaires parviennent rarement à
battre l'indice phare.
La gestion indicielle consiste à sélectionner l'indice à répliquer (benchmark), les titres
en fonction des choix effectués par les firmes construisant les indices et une erreur de
réplication (Tracking error) acceptable. L'erreur de réplication se traduit par l'égalité suivante :
E r = R tp - R ti
E r = Erreur de réplication
R t p = Rendement total du portefeuille répliquant l'indice
R t i = Rendement total de l'indice à répliquer.
L'Objectif principal est de minimiser l'erreur de réplication. La gestion indicielle vise
donc une erreur de réplication égale à zéro.
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Gestion Indicielle et6Théorie d´Arbitrage
portefeuille optimal). En général, une distinction est faite entre divers niveaux d’efficience, en
fonction du type d’information pris en compte. Dans son sens le plus faible, l’efficience fait
référence à la situation dans laquelle les prix des actifs incorporent, à tout moment, toutes les
informations passées relatives à ces actifs.
Par conséquent, il est impossible de réaliser systématiquement des performances
supérieures à celle du marché sur la base de stratégies d’investissement fondées sur
l’exploitation de données historiques de prix. Les notions de semi-efficience et d’efficience
forte sont plus complexes à appréhender. La seconde se apporte à la situation dans laquelle les
prix des actifs reflètent intégralement toute nouvelle information publique ou privée
disponible, quel que soit le moment considéré. La première s’applique au cas dans lequel
toute nouvelle information publique disponible (mais uniquement l’information publique) est
intégralement prise en compte dans le prix des actifs.
Si le marché est totalement efficient, tout nouvel élément d’information est
immédiatement intégré dans le prix des actifs financiers. La nature de ces informations étant
imprévue et imprévisible, les prix des actifs financiers afficheront un profil d’évolution
aléatoire. Par conséquent, il est vain d’essayer de prévoir la tendance future des cours et, sur
longue période, il est impossible de dépasser les performances du marché dans son ensemble.
Les gestionnaires de fonds qui réussissent à faire mieux que le marché devraient être
considérés comme des « anomalies statistiques ».
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Gestion Indicielle et7Théorie d´Arbitrage
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Gestion Indicielle et8Théorie d´Arbitrage
L’enjeu, en fin de compte, est de savoir si la gestion indicielle introduit un biais dans
la dynamique des prix :
Le développement de la gestion indicielle tend à accroître le nombre des gestionnaires
«Passifs» au détriment de ceux qui activement contribuent à la formation des prix de marché.
On peut alors se poser la question de la «qualité» de ces mécanismes de formation des prix
des actifs, toutes choses égales par ailleurs, le phénomène de la réplication d’indices a
tendance à amplifier les mouvements du marché. Confronté à une hausse (ou à une baisse) du
cours d’une action donnée qui modifiera son poids dans l’indice, le gestionnaire d’indice sera
conduit mécaniquement à renforcer (ou réduire) sa position sur cette action spécifique,
amplifiant ainsi la variation initiale du cours.
Les stratégies de gestions précédentes reposent pleinement sur la théorie de
l’efficience des marchés, la gestion mixte dite aussi alternative repose sur une seconde théorie
qui part du constat que les marchés ne sont pas rationnels et que la confrontation de l’offre et
de la demande peut donner naissance, ponctuellement et provisoirement à des incohérences.
La gestion alternative vise à exploiter cette inefficience des marchés.
Il n’existe pas une définition exacte de la gestion mixte mais elle peut être énoncée
comme suit : « La gestion alternative vise à générer une performance positive quelle que soit
la tendance des marchés : une performance dite absolue. »
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Gestion Indicielle et9Théorie d´Arbitrage
Le poids de chaque valeur est fonction de sa valeur absolue c'est-à-dire son Prix. Plus une
action à un cours élevé et plus son importance dans l'indice sera grande.
On l'appelle aussi l'indice average . Il est calculé de la façon suivante :
Ce genre d'indice est obtenu par le simple calcul de la moyenne arithmétique des
cours. Ce qui implique que les actions qui ont une faible valeur unitaire pèsent moins dans
l'indice que celles qui au contraire ont une forte valeur unitaire et qu'aucun compte n'est tenu
des capitalisations ou des volumes de transactions de ces actions.
En contrepartie, l'avantage de cet indice, qui explique sans doute son succès, réside
dans la facilité de son calcul et de son interprétation, ce qui était le but recherché en 1884.
où l’indice t-1 est la valeur de l'indice à la période précédente; n est le nombre de titres dans
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Gestion Indicielle et10Théorie d´Arbitrage
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Gestion Indicielle et11Théorie d´Arbitrage
Les arbitragistes sont des professionnels incessamment à l’affût des opportunités que
présentent ces différences de prix de marché. Ils ont un rôle important dans l’autorégulation
des marchés financiers en effaçant les distorsions : quand un arbitrage est possible, ces
opérateurs en profitent jusqu’à ce qu’il ne soit plus intéressant. Plus un marché est liquide et
transparent, moins des arbitrages apparaissent et restent longtemps.
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Gestion Indicielle et12Théorie d´Arbitrage
Et c’est grâce à ce principe que ROSS a pu à partir de ses hypothèses tirer la relation
suivante : La rentabilité espérée d’un actif financier est une combinaison linéaire de la
rentabilité de l’actif sans risque et de ses cœfficients de sensibilité aux facteurs économiques
supposés influencer les marchés financiers.
Le développement de ce modèle est donc fondé sur le principe de l’arbitrage, concept
fondamental en finance.
En effet, il constitue le pivot de plusieurs théories. La théorie financière de
l’entreprise de MODIGILIANI et MILLER (1958 ,1961), la théorie d’options de BLACK et
SCHOLES (1973) et les relations de change.
Hypothèse 1 (des anticipations homogènes) : Tous les investisseurs ont les mêmes
vues concernant les taux de rendement des titres.
Hypothèse 2 (du taux sûr) : Il existe un titre dont le rendement est assuré et tous les
investisseurs peuvent obtenir des prêts ou consentir des emprunts à ce taux, sans limite et sans
risque.
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Gestion Indicielle et13Théorie d´Arbitrage
Hypothèse 3 (de l’arbitrage sans risque) : Tous les investisseurs essayent en tout
temps de profiter des opportunités d’arbitrage sans risque et des opportunités d’arbitrage quasi
sans risque.
Hypothèse 4 (du modèle factoriel) : Les rendements des titres sont des fonctions
linéaires d’un ensemble de facteurs de type causal qui déterminent la variabilité et la co-
variabilité des taux de rendement des titres. Certains de ces facteurs ont un impact sur les taux
de rendement de tous les titres existant sur le marché. Ce sont des facteurs généraux. Mais, il
y a aussi d’autres facteurs. Ce sont des facteurs spécifiques, propres à chaque titre i. Ce sont
des facteurs indépendants les uns des autres.
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Gestion Indicielle et14Théorie d´Arbitrage
- Une partie due aux mouvements non prévus des facteurs spécifiques.
Cette démarche constitue l’hypothèse de base du modèle d’évaluation par l’arbitrage.
De façon plus formelle, cette hypothèse s’écrit en supposant qu’il y a K facteurs f influençant
la rentabilité d’une action de la façon suivante.
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Gestion Indicielle et15Théorie d´Arbitrage
Le modèle est dérivé à travers un argument d’arbitrage, et non pas à travers l’examen d’un
problème d’allocation de ressources entre la consommation et l’épargne + le modèle suppose
l’absence de toute possibilité d’arbitrage qui traduit l’existence d’un déséquilibre + Le signe
des coefficients des facteurs n’est pas fiable + Les estimations des primes de risque sont
sensibles aux saisonnalités et aux critères de compositions des portefeuilles.
La linéarité des variables est liée à la disponibilité des théories, de méthodes et de logiciels
bien connu + La détermination des facteurs à prendre en considération, pose un certain
nombre de problèmes (la non unicité des facteurs fausse parfois le choix des facteurs jugés
pertinents, l’interprétation économique des facteurs extraits ne peut être effectuée de manière
directe…) + Inexistence de séries historiques pouvant servir de base à la prévision.
Conclusion
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Gestion Indicielle et16Théorie d´Arbitrage
Néanmoins comme le MEDAF ils ont leurs atouts et leurs limites, et sont utilisés par
les gestionnaires de portefeuilles.
ANNEXE
Illustration I : l’indice de bourse de Casablanca
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Gestion Indicielle et17Théorie d´Arbitrage
Avec une base 1000 au 31 Décembre 1991 (T0) CB( j,t ): capitalisation boursière le
jour j à l’instant t CBA( j ): capitalisation de base ajustée le jour j.
La capitalisation de base ajustée permet d’obtenir la continuité de l’indice, lors de
radiations ou d’opérations sur le capital des valeurs de l’échantillon. Elle est calculée le jour
de l’opération sur titres avant la pré-ouverture. Elle est déterminée de manière récurrente
comme suit :
CBA(j) = Coefficient d’ajustement global(j) * CBA(0), CBA(j) =
Kg(j) * CBA(0)
où le Coefficient d’ajustement global : Kg(j) = Ka(t1)*Ka(t2)*……..*Ka(tn)
Avec Ka(ti) : coefficient d’ajustement appliqué en ti = 1+ (ΔCB / CB(ti-1))
Kg(j) : coefficient d’ajustement global t1, t2, ...tn instants où on a procédé à un
ajustement suite à une ou plusieurs opérations sur titres. Ka(ti) coefficient d’ajustement
appliqué en ti suite à une ou plusieurs opérations sur titres.
ΔCB variation de la capitalisation boursière induite par l’événement ou les
événements ayant eu lieu en ti et nécessitant un ajustement de la capitalisation de base.
Une opportunité d’arbitrage est la situation selon laquelle un agent peut réaliser un gain sur
sans risque ni mise initiale de fonds.
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Gestion Indicielle et18Théorie d´Arbitrage
Le taux sans risque est évalué à 8% et le modèle d’évaluation par arbitrage prend la forme
suivante :
Ri = Rs + [D1 – Rs] i1+ [D2-
Rs]i2
De ce fait,
Rx =0 ,08+ [0,4-0,1]*0,5+[0,16-0,1]*2= 35%
Ry =0 ,08+ [0,4-0,1]*1+[0,16-0,1]*1,5= 47%
Rz =0 ,08+ [0,4-0,1]*1,5+[0,16-0,1]*1= 59%
D’après le tableau ci-dessus, on peut constater que les taux d’équilibre des trois actifs sont
différents des taux de rendement moyens attendus. Et donc y’a une opportunité d’arbitrage,
puisque l’évaluation attribué par le modèle d’arbitrage est différente de celle de la rentabilité
espérée.
Cependant, pour bénéficier de cette occasion, il faut que le portefeuille choisi n’influence
pas la richesse totale investie et soit fortement diversifié afin d’éliminer le risque spécifique.
Autrement dit,
Wx+Wy+Wz=0 pas de variation de la richesse totale
Wx x1+Wyy1 +Wzz1=0 pour le facteur 1
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Gestion Indicielle et19Théorie d´Arbitrage
Rp après arbitrage=0*0,237+1*0,5+0*0,304=50%
Sans engager aucune somme initiale, le taux de rentabilité a augmenté d’à peu près 16%.
Le modèle prédit que cette situation est temporaire, l’accroissement de la demande sur
l’actif va faire retourner son taux à son niveau d’équilibre.
Grosso modo, l’opération d’arbitrage consiste à vendre les actifs dont le taux de rendement
espéré est le même ou inférieur au taux estimé par le MEA et réinvestiront ce montant de la
cession dans un actif ou le taux de rendement évalué par le modèle est supérieur à celui
espéré.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
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Gestion Indicielle et20Théorie d´Arbitrage
- Gestion de portefeuille 4ème édition de BOECK, BROQUET. COBBAUT. GILLET. Van den
BERG
- Finance 2ème édition, collection synthex, André FARBER, Marie-Paule LAURENT, Kim
OOSTERLINCK, Hugues PIROTTE, 2008 Pearson Education France.
- Ingénierie Financière « choix optimal des actifs financiers et gestion de portefeuille » Faris
HAMZA 2ème édition.
- Performance de portefeuille 1ere édition, collection synthex, André GRANDIN, Georges
HUBNER, Marie LAMBERT, 2006 Pearson Education France.
-ARB 033 Arbitrage et évolution internationale des actifs financiers .Economie, édition 1988.
Thèses
WEBLIOGRAPHIE
-www.mémoireonline.com
-www.wikipédia.org
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