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19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Stratégies d’évaluation et de diagnostic en
physiothérapie des personnes présentant 
une lombalgie chronique
Catherine Gauthier, pht
CEGDC du CHUL
CHU de Québec
Nathalie Mathieu, pht, 
Professeure de clinique U. Laval 
CIGD, CHAU de Lévis, CISSS‐CA
14 avril 2016
http://www.builtlean.com/2016/01/29/find-physical-therapist/

CEGDC DU RUIS|UL

Objectifs de l’atelier

Faire connaître:

• Le processus de raisonnement clinique et


le libellé diagnostique en physiothérapie;

• Les stratégies d’évaluation et de diagnostic


en physiothérapie des personnes présentant
une condition complexe de lombalgie chronique.

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CEGDC DU RUIS|UL

Participants à l’atelier

mpe-hve.be

CEGDC DU RUIS|UL

Rôles du physiothérapeute

• Évaluation des déficiences physiques touchant les


systèmes neurologique et musculo-squelettique
(dont les patrons de mouvements et les déficits posturaux)
contribuant à la problématique douloureuse et aux
limitations et restrictions fonctionnelles, et

• Intervention sur ces aspects neuro-musculo-squelettiques


pour que les personnes récupèrent le maximum de leurs
capacités physiques en fonction de leurs propres potentiels
de récupération.

Site internet OPPQ, mars 2016


(Ordre Professionnel de la Physiothérapie)

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Rôle d’évaluation du physiothérapeute au CEGDC

• Au sein des équipes dédiées, le physiothérapeute


assume divers rôles dont celui de participer à
l’évaluation globale de la personne.

• Le physiothérapeute contribue notamment à préciser


les déficiences neuro-musculo-squelettiques et les
limitations / restrictions fonctionnelles en considérant
les facteurs personnels et environnementaux.
(évaluation dans une perspective biopsychosociale)

Poster du Comité physiothérapie du CEGDC-RUIS UL, avril 2014 :


« Rôles des physiothérapeutes travaillant auprès de personnes
présentant des douleurs dans le CEGDC (première étape
pour harmoniser nos pratiques professionnelles) »

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Évaluation en physiothérapie

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Approche biopsychosociale

Considérant de nombreuses évidences démontrant que;

• L’expérience de la douleur musculo-squelettique


et de l’incapacité est influencée par une variété
de facteurs (physiques, psychologiques et sociaux);

• Les facteurs psycho-sociaux jouent un rôle important


dans le développement et la persistance de la
douleur et de l’incapacité;

Il est impératif d’adopter une approche holistique,


biopsychosociale pour le suivi de ces personnes.

(Burton et al., 2004, Main et al., 2010, Nicholas et al.,


2011, Laisné et al., 2012, Singla et al., 2014)

CEGDC DU RUIS|UL

Approche biopsychosociale et lombalgie

Nombreux guides de pratique recommandent cette


approche biopsychosociale en physiothérapie des
personnes présentant une lombalgie:

• CLIP: Clinique des lombalgies interdisciplinaire


en première ligne (2006)
• APTA: American Physical Therapy Association
(Delitto et al., 2012)
• France: Recommandation d’utiliser classification APTA
(Plantin A. 2016)

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Approche biopsychosociale et modèle de la CIF

• Modèle conceptuel de la CIF suggéré pour guider


l’évaluation, le raisonnement et le traitement en
physiothérapie.

• Modèle de la CIF (OMS) reconnaît que la douleur


et les incapacités peuvent être influencées par une
combinaison de facteurs biomédicaux, personnels et
environnementaux. (Approche biopsychosociale)

CIF: Classification internationale du fonctionnement,


du handicap et de la santé 2001
OMS: Organisation mondiale de la santé

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Forme de l’évaluation en physiothérapie

• Histoire
o Revue de dossier
o Échanges professionnels
o Entrevue

• Revue système
o Examen physique sommaire

• Tests et mesures
o Examen physique détaillé
o Outils de mesure
o Goniométrie, gallon è mesurer, etc…
o Auto-questionnaires (mesures de perception)

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Stratégies d’évaluation et de diagnostic en
physiothérapie des personnes présentant 
une lombalgie chronique

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Évaluation des fonctions organiques et   
des structures anatomiques

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Différentes classifications en lombalgie 
utilisées en physiothérapie

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« Prises isolément, ces classifications ne permettent pas de


prendre en considération (toute) la complexité de la lombalgie »
Plantin A. Lombalgies (2016)

Classification de la CIF     Structure et/ou fonction  Tests et examens


(APTA, 2012) organique
Déficit de mobilité Articulaires postérieures Actif/passif: extension, rotation
Disques Mouvemnts combinés en charge

Déficit de coordination Instabilité Prone instability test


Passive lumbar extension test
Painful catch sign
Instability catch sign
Douleur référée dans le  Disque, théorie de la  Préférence directionnelle 
membre inférieur convergence (McKenzie)

Douleur irradiée dans un  Nerf, radiculopathie SLR, SLR croisé, dermatomes, 


segment ou une région Hernie discale myotomes et reflexes
Hypomobilité de la racine
Sténose spinale
“Cognitive or Affective  Sx dépressifs, pensées  PHQ‐2
Tendencies” (et désordre du  catastrophiques, peurs,  Pain catastrophizing scale
système nerveux central)  kinésiophobie, anxiété FABQ
Douleur diffuse généralisée Dlr »3mois, diffuse Pain catastrophizing scale
(et désordre du système  Ne répond pas aux autres  PHQ‐2
nerveux central)  critères ci‐haut détaillés FABQ (Plantin A., 2016)

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Examen physique ‐ Contenu

• Drapeaux rouges
• Analyse posturale
• Mouvements fonctionnels (marche, transferts, etc.)
et tests fonctionnels seront abordés dans la section
“Activité et Participation”
• Mouvements actifs lombaires
• Examen neurologique et tests neuro-dynamiques
• Stabilité et contrôle moteur

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Examen physique – Contenu (suite)

• Examen de l’articulation sacro-iliaque


• Évaluation des articulations adjacentes
(hanches, région thoracique)
• Souplesse musculaire
• Mobilité passive intersegmentaire
• Palpation

Adaptation de l’évaluation (structure, rythme, contenu)


en fonction des facteurs de complexité de la condition
de la personne (douleur intense, kinésiophobie, alliance
thérapeutique en construction, etc.).

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Drapeaux rouges

Plantin A., (2016) Lombalgies: diagnostic et traitement


selon les recommandations de l'APTA. Kinesither. Rev.

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Analyse posturale

Buts:
• Mettre en évidence la présence de déficits
posturaux (structuraux ou fonctionnels).
• Déterminer si ces déficits sont en lien avec la
problématique du patient.

Moyens utilisés:
• Observation: posture naturelle debout, dans les
différents plans (antérieur, postérieur et latéraux)
• Grille posturale

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CEGDC DU RUIS|UL

Analyse posturale

Que doit-on observer:


• Alignement général du patient
• Présence de shift, scoliose, perte de lordose ou
hyperlordose
• Volumes musculaires et l’aspect de la peau
• Présence de positions antalgiques ou de
comportements douloureux
• Attitude générale du patient et sa collaboration

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Mouvements actifs lombaires 

Buts: Évaluer:

• Amplitude de mouvement (différents plans)


et objectiver par la prise de mesures (distance doigt-sol,
mesure de Schober, inclinomètre)
• Reproduction des symptômes et
influence des mouvements sur ceux-ci
• Patron moteur et présence de mouvements aberrants

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Mouvements actifs lombaires (suite) 

Patron moteur
o Qualité du mouvement exécuté qui implique l’action
coordonnée du système nerveux et musculaire.
o Produit un mouvement harmonieux, sans cisaillement
ni changement de plan et une facilité d’exécution.

Mouvements exécutés (vidéo 01.)

Mouvements actifs lombaire

• Vidéo non disponible

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CEGDC DU RUIS|UL

Mouvements actifs lombaires (suite) 

Mouvements aberrants: Éléments objectifs retrouvés lors


des mouvements actifs et associés à la présence d’une
instabilité lombaire.
o Arc douloureux en flexion ou au retour de flexion
o Déviation du plan sagittal lors du mouvement de flexion
ou d’extension
o Gower sign + : utilisation des mains en appui sur les
cuisses pour remonter de la position fléchie
o Inversion du rythme lombo-pelvien
o Mouvements exécutés (Vidéo 02.)

Mouvements actifs lombaires

• Vidéo non disponible

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CEGDC DU RUIS|UL

Mouvements actifs répétés 

Buts:
o Déterminer l’effet des mouvements répétés sur l’intensité
des symptômes et leur localisation (centralisation ou
périphérisation des symptômes?).

Mouvements exécutés:
o Flexion-extension-flexion latérale
debout, répétées 10X
o Extension répétée en D.V.,
extension maintenue 30 sec.

www.osteopathie-france.net

CEGDC DU RUIS|UL

Mouvements actifs combinés 

Buts:
o Évaluer l’amplitude, le patron moteur et la reproduction
de symptômes dans des mouvements plus complexes
lorsque l’information obtenue est insuffisante dans les
mouvements purs.
o Détecter la présence d’hypomobilité ou d’instabilité lors
des mouvements en H et en I, selon ce qui est observé
dans les différents quadrants.

Mouvements exécutés: (vidéo 03.et 04.)


o En H et en I
o En plan oblique ex: 2 mains vers un pied (flexion),
épaules vers un talon (extension)

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Mouvements actifs combinés

• Vidéo non disponible

Mouvements actifs combinés

• Vidéo non disponible

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Examen neurologique

• Clonus, Babinski
• Myotomes, dermatomes, réflexes
• Tests neuro-dynamiques: SLR, PKB, SLUMP
• Sensibilisation centrale
(évaluation selon l’algorithme de Nijs 2014)

CEGDC DU RUIS|UL

Contrôle moteur et stabilité

Contrôle moteur:

o Capacité à régulariser les mécanismes


essentiels aux mouvements.
www.ffgym.com

o Implication des systèmes neurologique et musculo-


squelettique qui doivent travailler de façon concertée et
interdépendante afin que la tâche exécutée soit réussie.
o Interaction entre le neurone, le muscle et l’environnement.

(Laurent Bouyer, Ph.D. Professeur agréé, département de


réadaptation, U. Laval, Chercheur Cirris)

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Contrôle moteur et stabilité

Instabilité lombaire:
www.ankf.fr

• Pendant l’exécution d’un mouvement, le patient perd la


capacité à bien contrôler son geste pendant un bref instant
(Magee 2008).

• Peut impliquer:
o Déficit des éléments passifs de stabilisation (surfaces
articulaires, capsule, ligaments) Ex. spondylolisthesis
o Inefficacité des éléments actifs (muscles)
Ex. Faiblesse de la musculature lombaire
o Combinaison des deux éléments

CEGDC DU RUIS|UL

Contrôle moteur et stabilité

Différents tests sont utilisés pour évaluer le contrôle moteur


et détecter la présence d’une instabilité lombaire:

1. Recrutement du muscle transverse abdominal


2. Station unipodale
3. Extension active de la hanche
4. SLR actif
5. Mouvements actifs en H et en I
6. Prone instability test
7. Pressions postéro-antérieures sur les épineuses
lombaires et autres tests passifs

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CEGDC DU RUIS|UL

Contrôle moteur et stabilité

Recrutement du muscle transverse abdominal

But:
• Évaluer la qualité de la contraction musculaire
(tonus, endurance) et la facilité de le recruter
(présence de stratégies de compensations).

Description du test:
• Palpation et observation dans différentes positions;
en statique et en dynamique
et lors des gestes fonctionnels
(ex. marche, assis/debout, escalier).

www.corewalking.com

CEGDC DU RUIS|UL

Contrôle moteur et stabilité

Station unipodale

But:
• Évaluer la capacité de la musculature stabilisatrice
du tronc, du bassin et des membres inférieurs à
maintenir un bon alignement du corps.
• Évaluer de façon plus spécifique le recrutement des
abducteurs et des rotateurs externes de la hanche
(Trendelenburg’s sign)

Description du test: (vidéo 05.)


• Test positif: Incapacité à garder un bon alignement,
perte d’équilibre, abaissement du bassin d’un côté.

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Contrôle moteur et stabilité

• Vidéo non disponible

CEGDC DU RUIS|UL

Contrôle moteur et stabilité

Extension active de la hanche


But: Évaluer la capacité de recrutement des stabilisateurs
lombo-pelviens.
Description du test: Observation de la qualité d’exécution
et la présence de compensations.
Test positif: Rotation des épineuses, incapacité à garder le
bassin stable, difficulté à soulever la jambe de la table.

SLR actif
But: Évaluer la capacité de recrutement des stabilisateurs
lombo-pelviens.
Description du test: Observation de la qualité d’exécution
et la présence de compensations. (vidéo 07.)
Test positif: Reproduction des symptômes, compensations
lombo-pelviennes, difficultés d’exécution.

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19‐04‐16

Contrôle moteur et stabilité

• Vidéo non disponible

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Contrôle moteur et stabilité

Prone instability test

But:
• Évaluer la probabilité que le patient réponde
positivement à un programme de stabilisation lombaire.
Description du test: (vidéo 17)
Test positif:
• Douleur présente lors de la pression sur une épineuse
en position de repos (partie 1 du test), et qui diminue
de façon significative lors du soulèvement des jambes
du sol (partie 2 du test).
• Une légère diminution des symptômes ne constitue pas
un test positif (Delitto et al, 2012)
Propriétés métrologiques: spécificité 58%, sensibilité 72%
k= 0.87 (Delitto et al, 2012)

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Contrôle moteur et stabilité

• Vidéo non disponible

CEGDC DU RUIS|UL

Contrôle moteur et stabilité

Pression postéro-antérieure sur les épineuses


But:
• Évaluer les structures stabilisatrices passives
Description du test: patient en D.V., application
d’une pression postéro-antérieure progressive
et oscillatoire sur les apophyses épineuses.
Test positif:
• Reproduction de douleur (test provocatif)
• Quantité de mouvement des segments et sensation
perçue en fin de mouvement aussi notés
Propriétés métrologiques: k= 0.25 - 0.55 (douleur)
(Delitto et al. 2012)

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Examen de l’articulation sacro‐iliaque
But:
• Tests dynamiques: Évaluer l’asymétrie du mouvement
des ailes iliaques.
• Tests provocatifs: Déterminer s’il y a reproduction des
symptômes du patient lors de la mise en tension de
l’articulation et des ligaments de la région sacro-iliaque.

Tests utilisés:
• Test dynamique: test de flexion de la hanche (Gillet test)
• Tests provocatifs:
o Écartement
o Compression
o Cisaillement postérieur de la hanche
(thigh trust)
o Pression sacrée

www.pfc.dromgbn.top

CEGDC DU RUIS|UL

Examen de l’articulation sacro‐iliaque
Test de flexion de la hanche (Gillet test)

But:
• Évaluer s’il y a une asymétrie de mouvement de la
région sacro-iliaque lors de la flexion active de la
hanche en mise en charge unipodale
Description du test: (vidéo 19)
Test positif:
• S’il y a asymétrie dans le mouvement
caudal que doit faire l’aile iliaque d’un
côté par rapport à l’autre.
Propriétés métrologiques: spécificité 68%
sensibilité 43% (Drefuss et al, 1996)

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Examen de l’articulation sacro-iliaque

• Vidéo non disponible

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Examen de l’articulation sacro‐iliaque

Tests provocatifs (Szadek et al, 2009)

• Études récentes recommandent l’utilisation de plusieurs


tests diagnostiques pour l’examen de la sacro-iliaque
plutôt que de conclure sur le résultat d’un seul test.

• Combinaison d’au moins 3 tests provocatifs positifs:


Valeur diagnostique élevée (douleur originant de la
région sacro-iliaque) (spécificité 76%, sensibilité 85%)

• Toutefois difficile de préciser l’origine des structures


atteintes: intra-articulaires ou extra-articulaires
(capsule, ligaments, muscles).

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Examen de l’articulation sacro‐iliaque

Test provocatif: Écartement (distraction test)

But:
• Mettre une tension sur les structures ligamentaires
antérieures des articulations sacro-iliaques tout en
créant une compression postérieure des surfaces
articulaires.
Description du test: (vidéo 08)
Test positif:
• Reproduction des douleurs de consultation
Propriétés métrologiques: spécificité 81% sensibilité 60%
(Laslett et al, 2005)

Examen de l’articulation sacro-iliaque

• Vidéo non disponible

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Examen de l’articulation sacro‐iliaque

Test provocatif: Compression

But:
• Mettre une tension sur les structures ligamentaires
postérieures des articulations sacro-iliaques tout en
créant une compression antérieure des surfaces
articulaires.
Description du test: (vidéo 09)
Test positif:
• Reproduction des douleurs de consultation
Propriétés métrologiques: spécificité 70% sensibilité 60%
(Van der Wurff et al, 2006)

Examen de l’articulation sacro-iliaque

• Vidéo non disponible

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Examen de l’articulation sacro‐iliaque

Test provocatif:
Cisaillement postérieur de la hanche (Thigh trust test)
But:
• Créer une force de cisaillement antéro-postérieure au
niveau de l’articulation sacro-iliaque du côté testé.
Description du test: (vidéo 10)
Test positif:
• Reproduction des douleurs de consultation
Propriétés métrologiques: (Szadek et al, 2009)
• Spécificité 66% sensibilité 91%
• Pouvoir discriminatif significatif pour dx dlr sacro-iliaque:
Si 2 tests provocatifs (+) (compression et cisaillement
postérieur de la hanche)

Examen de l’articulation sacro-iliaque

• Vidéo non disponible

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Examen de l’articulation sacro‐iliaque

Test provocatif: Pression sacrée (sacral trust)

But:
• Créer un cisaillement du sacrum sur l’aile iliaque.

Description du test: (vidéo 20)


Test positif:
• Reproduction d’une douleur à la région sacro-iliaque,
correspondant à la douleur de consultation du patient.
Propriétés métrologiques: spécificité 75% sensibilité 63%
(Laslett et al, 2005)

Examen de l’articulation sacro-iliaque

• Vidéo non disponible

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Mobilité de la hanche

But:
• Évaluer la mobilité active et passive de la hanche
et l’influence de la hanche sur les symptômes du
patient.
Description du test: (vidéo 11)
Test positif:
• Reproduction des symptômes lors des mouvements
• Limitation d’amplitude articulaire qui
pourrait influencer la biomécanique
de la région lombaire.

www.dr-lefebvre.fr

Mobilité de la hanche

• Vidéo non disponible

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Test spécifiques à la hanche

FADDIR
But:
• Test de provocation pour une lésion intra-articulaire
à la hanche
Description du test: (vidéo 13)
• Combine des mouvements de flexion, d’adduction
et de rotation interne.
Test positif: douleur à l’aine (douleur de consultation)
Propriétés métrologiques:
• Spécificité 10% sensibilité 75%
• Considéré comme un bon test de dépistage.
• Utilité pour tirer une conclusion est par contre très
faible (Cleland, 2005).

Tests spécifiques à la hanche

• Vidéo non disponible

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Tests spécifiques à la hanche

FABERE
But:
• Détecter une limitation de mobilité et la présence
d’une pathologie à la hanche.
Description du test: (vidéo 12)
• Combine des mouvements de flexion, d’abduction
et de rotation externe.
Test positif: asymétrie ou reproduction de douleur hanche.
Propriétés métrologiques:
• Sensibilité 82%
• Spécificité très faible (Maslowski et al, 2010)

Tests spécifiques à la hanche

• Vidéo non disponible

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Souplesse musculaire

Plusieurs tests existent pour évaluer la souplesse musculaire


de la région de la hanche. Si une perte de flexibilité
musculaire est identifiée, déterminer si elle contribue à la
problématique douloureuse.

Test de Thomas
But:
• Évaluer la souplesse du muscle psoas-iliaque et la
présence d’une contracture en flexion à la hanche.
• Déterminer la présence de raideur de la bandelette
iliotibiale et du muscle droit antérieur.
Description du test: (vidéo 16)
Test positif:
• Cuisse décollée de la table ou lordose augmentée(psoas),
• Hanche en abduction (bandelette)
• Genou fléchi à un angle < à 90 ° (droit antérieur)

Souplesse musculaire

• Vidéo non disponible

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Souplesse musculaire

Mise en tension du pyramidal


But:
• Évaluer la souplesse du pyramidal et
la reproduction des symptômes de consultation
Description du test: (vidéo 14)
Test positif:
• Douleur ou symptômes de consultation à la région fessière
Attention:
• Ce test met en tension plusieurs structures
et n’est pas exclusivement spécifique au pyramidal.
• Il est important de compléter l’évaluation par les
mouvements actifs, passifs, résistés mettant en
tension le pyramidal et par la palpation.

Souplesse musculaire

• Vidéo non disponible

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Mobilité passive intersegmentaire

Mouvements passifs physiologiques intervertébraux


(MPPIV):
But:
• Déterminer si un segment est hypomobile ou hypermobile
Description du test: (Magee, 2008)
• Tester dans plusieurs directions: flexion, extension,
flexion latérale, rotation

Flexion Extension Flexion latérale

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Palpation

Principalement utilisée afin de préciser :


• Tonus musculaire
• Tensions anormales
• Points gâchettes (région lombaire et régions adjacentes)
• Régions hyperalgésiques ou allodyniques lors d’une
sensibilisation du système nerveux.

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Examen neurologique

• Clonus, Babinski
• Myotomes, dermatomes, réflexes
• Tests neuro-dynamiques: SLR, PKB, SLUMP
• Sensibilisation centrale
(évaluation selon l’algorithme de Nijs 2014)

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Tests neuro‐dynamiques

But:
• Évaluer la mobilité du tissu neuro-méningé et sa sensibilité
au stress mécanique et à la compression. (Magee, 2008).

Tests exécutés
• SLR (Straight Leg Raising) ou test de Lasègue
• Slump
• PKB (Prone Knee Bend)

Ce qui est recherché:


• Reproduction ou modification des symptômes du patient
• Amplitude
• Asymétrie

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Tests neuro‐dynamiques

SLR (Straight Leg Raising):


Fait partie des tests neurologiques les plus utilisés

But:
• Mise en tension des racines L4-L5-S1 (nerf sciatique)
Description du test: (vidéo 06) Mise en tension progressive
et séquentielle
Test positif: (Magee, 2008)
• Reproduction de symptômes à la région lombaire ou au
membre inférieur, dans le territoire du nerf sciatique
• Angle de 70 degrés ou moins d’élévation
• Ajout de manoeuvres provocatives : flexion dorsale cheville,
flexion cervicale et autres
Propriétés métrologiques: spécificité 87% sensibilité 33%
(Magee 2008)

Tests neuro-dynamiques

• Vidéo non disponible

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Tests neuro‐dynamiques
Slump:
Test neurologique le plus utilisé pour membre inf. (Magee 2008)
But:
• Évaluer la reproduction des symptômes lors de la mise en
tension du tissu neuro-méningé (principalement nerf
sciatique et dure-mère).
Description du test: (vidéo 15) Mise en tension progressive et
séquentielle
Test positif: (Magee, 2008)
• Reproduction des symptômes de consultation avec les
manoeuvres provocatrices suivi d’une diminution des
symptômes avec le relâchement de la flexion cervicale.
• ET présence d’une asymétrie de l’extension des genoux
Propriétés métrologiques: spécificité 83% sensibilité 84%
(Majlesi et al, 2008)

Tests neuro-dynamiques

• Vidéo non disponible

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Tests neuro‐dynamiques
PKB (Prone Knee Bend)

But:
• Mise en tension des racines L2-L3-L4,
du nerf fémoral et du quadriceps
Description du test: (vidéo 18) Mise en tension progressive
et séquentielle
Test positif: (Magee, 2008)
• Reproduction de symptômes dans la région lombaire
/fesse /cuisse postérieure indique une atteinte des
racines L2-L3.
• Reproduction de symptômes à la face antérieure
de la cuisse indique une atteinte du nerf fémoral
ou une rétraction du quadriceps.
Propriétés métrologiques: inconnues

Tests neuro-dynamiques

• Vidéo non disponible

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Sensibilisation centrale

Définition
• Douleur distincte de la douleur nociceptive ou
neuropathique périphérique.
• Douleur résultant, de façon prédominante, d’une
dysfonction neurophysiologique du SNC:
o Augmentation de l’activité des voies facilitatrices
de la douleur et malfonctionnement des voies
descendantes inhibitrices résultant en un
contrôle endogène dysfonctionnel.
o Hyperactivité de la neuromatrice.

(Smart 2008, Nijs 2010, IASP, Taxonomy 2011,  Nijs et al., 2014 )

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Sensibilisation centrale et lombalgie

• Caractéristique majeure de certains désordres douloureux


chroniques: whiplash chronique, fibromyalgie, syndrome
de fatigue chronique

• Retrouvée chez certains sous-groupes de personnes


dont celles présentant: lombalgie chronique, whiplash,
ostéoarthrite, PAR, épicondylite, douleur épaule, céphalée

• Plusieurs types d’études supportent la présence de SC


pour ces personnes (« Observational brain imaging studies,
psychophysical testing, cerebral metabolism studies»).

(Nijs et al., 2014, Smart 2012, Nijs et Meeus, 2012,Nijs, 2010)

38
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Sensibilisation centrale: Évaluation

Pas de « gold standard »


• « Remains a need for valid and reliable assessment tool
which can accurately link specific clinical signs and
symptoms to a particular mechanism. » (Pergolizz, 2013)

• Questionnaires:
o Plusieurs existent pour différencier douleur
neuropathique vs non-neuropathique (Jones, 2013):
LANSS, NPQ, DN4, StEP, PainDETECT, IDPain, Etc.
o Mais ne différencient pas la sensibilisation centrale.

• Évaluation clinique (dont examen physique)


et le jugement clinique « offer greater potential »
pour classifier la sensibilisation centrale (Nijs et al. 2014)

• Lignes directrices proposées pour la classification différentielle de la douleur


neuropathique, nociceptive et la sensibilisation centrale
o Basées sur « direct and indirect research findings » (plus de 200 publications)
o Supportées par consensus de 18 experts en douleur chronique (13 institutions
et 7 pays) comptabilisant + de 100 années d’expériences cliniques/ recherches

• Conclusions:
o Les cliniciens peuvent utiliser cet algorithme de classification différentielle
o Limitations: Requiert expérimentation dans des études futures

39
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Identifier la sensibilisation centrale 
avec l’algorithme de classification                                             

Rechercher:
• Critère 1: Douleur disproportionnée
• Critère 2: Distribution diffuse des symptômes
• Critère 3: Hypersensibilité à divers stimuli
environnementaux

Sensibilisation centrale « confirmée » si:


o Critères 1 + 2 ou
o Critères 1 + 3

Facteurs psycho-sociaux doivent être évalués mais ils ne font


pas partie des critères de l’algorithme de classification de Nijs.

CEGDC DU RUIS|UL

Algorithme de classification

Critère 1

Critère 2

Hypersensibilité à divers stimuli 
environnementaux Critère 3

Sensibilisation centrale :
• Critères 1 + 2 ou
• Critères 1 + 3

40
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Critère 1: Douleur disproportionnée –
Évaluation               
• Critère obligatoire

• Définition:
o La sévérité de la douleur et des incapacités perçues
est disproportionnée par rapport à la nature et à la
gravité de la blessure/pathologie

• Évaluer (entrevue, examen physique, questionnaire)


et comparer:
o Intensité de la douleur et des incapacités VS
o Nature de la pathologie/blessure

CEGDC DU RUIS|UL

Critère 2: Distribution diffuse des symptômes ‐
Évaluation
Subjectif:
• Douleur, allodynie et hyperalgésie: localisation diffuse
ne correspondant pas à une distribution segmentaire
Objectif:
• Évaluation de la sensibilité. Rechercher:
o Allodynie ou hyperalgésie
o Localisation diffuse hors des segments de la
nociception primaire
• Palpation:
o Douleur/ sensibilité de régions diffuses

41
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Critère 3: Hypersensibilité à divers stimuli –
Évaluation

• Hypersensibilité possible à température, chaud/ froid,


stress, émotions, lumière, bruit, aliments, odeurs, médication
• Hypothèse basée sur nombreuses études psycho-
physiologiques (mais évidences directes encore manquantes)

Subjectif:
• Suggéré de questionner la présence d’hypersensibilité
à la lumière, bruit, odeur, sensations froid/chaud
Objectif:
• Questionnaire « Central Sensitization Inventory »:
Outil en partie validé (Neblett, 2013) mais questionné par
autres chercheurs (Mayer et al., 2012, Neblett et al., 2015)
• Faire l’examen subjectif pour le moment

CEGDC DU RUIS|UL

Évaluation clinique 
des activités et de la participation 

42
19‐04‐16

Évaluation des activités et de la participation

CEGDC DU RUIS|UL

Évaluation des activités et de la participation

Sont recherchées:

• Les limitations d’activités


• Les restrictions de la participation

Évaluation clinique:

• L’entrevue
• L’examen clinique
o Mouvements fonctionnels
o Tests fonctionnels (Outils de mesure)
o Perception d’incapacités: auto-questionnaires
(Outils de mesure)

43
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Entrevue

• AVQ, AVD, loisirs:


o Antérieurs
o Actuels (capacités, difficultés et incapacités perçues)
o Satisfaction

• Travail:
o Arrêt travail
o Litige
o Environnement (physique et humain)
o Capacités et incapacités perçues

CEGDC DU RUIS|UL

Examen clinique: Mouvements fonctionnels

• Mouvements observés:
o Marche et transferts
o Escaliers
o S’accroupir, se relever
o Etc.

• Paramètres évalués:
o Patron de mouvements (qualité du mouvement)
o Amplitude et force
o Symptômes reproduits (douleur, fatigue,
sx sensoriels ou moteurs, etc.)
o Comportements (lenteur, protection,
appréhension, peur, etc.)

44
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Examen clinique: Tests fonctionnels

• Recommandés en complément aux questionnaires


de perception d’incapacités:
o L’ajout de tests fonctionnels permet d’obtenir
« a more comprehensive measure » du
fonctionnement de la personne.
(Andersson 2010, Maureen 98, Harding 94)

• Tests mesurant la réalisation de certaines:


o Activités de la vie quotidienne
o Capacités liées au retour au travail

• Lombalgie; batterie de 6 tests fonctionnels


fréquemment cités dans la littérature
(Harding 94, Maureen 98, Smeets 2007, Magee 2008,
Andersson 2010, Hurjnen, 2013)

CEGDC DU RUIS|UL

Batterie de 6 tests fonctionnels

1. Tests de marche 5 minutes


2. Marche sur 50 pieds
3. Assis-debout 5 fois
4. Escaliers montée-descente 1 minute
5. Loaded forward reach
6. PILE test (Progressive Isoinertial Lifting Evaluation)

(Harding 94, Maureen 98, Smeets 2007, Magee 2008,


Andersson 2010, Hurjnen et al., 2013)

45
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Batterie de 6 tests fonctionnels

• Étudiée chez une population de personnes présentant


lombalgie chronique
• Facile à administrer, équipement et instruction simples
• Mesure des activités de la vie quotidienne affectées
• Outil de mesure de suivi
• Qualités métrologiques: certaines ont été étudiées;
o Évidences modérées pour la validité
o Fidélité inter-évaluateur et fidélité test-retest:
Excellente à bonne (ICC= 0.74-0.99)
o Corrélation modérée avec questionnaires (r=0.37-0.60)
o Valeurs normatives? Certaines données..

(Harding 94, Maureen 98, Smeets 2007, Magee 2008,


Andersson 2010, Hurjnen et al., 2013 Ratter et al. 2014)

CEGDC DU RUIS|UL

Test de marche 5 minutes 

• Épreuve dont l’objectif est de parcourir la plus grande


distance possible de marche en 5 minutes

• Test de suivi

• Environnement:
o Circuit en forme de 8 de 30 mètres de long
o Corridor sans rampe dont les murs sont libres et sur
lesquels la personne peut s’appuyer
o Surface non glissante et sans tapis
o Endroit calme

46
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Test de marche 5 minutes 

• Consignes:
o Marcher la plus grande distance possible durant
5 minutes sans accessoire de marche
o S’appuyer au mur de même que s’asseoir sont permis
o Informer la personne du temps réalisé à chaque tour
(60 mètres) ou à chaque min. si la personne est lente

• Données: distance totale en mètres

• Valeurs de normalité: Simmonds et al. 1998 (n:92)


o 518 m en moy. (376-671m)
o Personnes avec lombalgie: 427 m en moy. (145-613 m)

• Qualité métrologiques: Fidélité excellente


test- retest ICC=0.92 et inter évaluateur ICC=0.99

CEGDC DU RUIS|UL

Marche sur 50 pieds 

• Épreuve dont l’objectif est de marcher le plus


rapidement possible sur une distance de 50 pieds

• Test de suivi

• Environnement:
o Circuit en forme de 8 de 50 pieds
(25 pieds à l’aller, 25 pieds au retour)
o Pas d’autres infos

47
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Marche sur 50 pieds 

• Consignes:
o Marcher le plus vite possible sur ce circuit aller-retour
o Sans accessoire de marche / peut s’appuyer au mur

• Données: temps total en secondes

• Valeurs de normalité: 8 à 9 secondes (Sluka, 2009)

• Qualités métrologiques:
o Fidélité test-retest ICC=0.80, fidélité inter évaluateur
ICC=0.99

CEGDC DU RUIS|UL

Assis‐debout 5 fois 

• Épreuve dont l’objectif est de réaliser 5 fois le transfert


assis-debout le plus rapidement possible

• Test de suivi

• Environnement:
o Chaise sans appui-bras avec assise à 45 cm ou 18 po
o Chaise adossée à un mur

48
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Assis‐debout 5 fois 

• Consignes:
o Vous devez vous lever de la chaise puis vous
rasseoir 5 fois de suite le plus rapidement possible
o Bras croisés (?)
o Réalisez une deuxième fois l’épreuve (?)

• Données: temps total en secondes / faire la moyenne


des deux données pour la donnée finale

• Valeurs de normalités: 7 à 8 secondes (Sluka, 2009)

• Qualités métrologiques:
o Fidélité excellente, Test-retest ICC=0.89, inter-
évaluateur ICC=0.99
o Sensibilité au changement acceptable

CEGDC DU RUIS|UL

Assis‐debout 5 fois 

Autres valeurs de normalité selon l’âge et le sexe

Tiré d’une étude sur les instruments de mesure utilisés au


programme PIED, Direction publique de Montréal, 2007

49
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Escaliers montée‐descente 1 minutes 

• Épreuve dont l’objectif est de monter et de descendre


un pallier d’escalier de 5 marches pendant une minute.

• Test de suivi

• Environnement:
o Pallier de 5 marches d’escalier
o Hauteur des marche non décrite
o Une rampe d’un côté et de l’autre côté, un mur
facilement accessible
o Une chaise disponible pour repos au besoin

CEGDC DU RUIS|UL

Escaliers montée‐descente 1 minutes 
• Consignes:
o Montez et descendez ce pallier de 5 marches pendant
1 minute
o Vous pouvez utiliser la rampe et le mur au besoin
o Une chaise est disponible si vous deviez vous reposer

• Données: Nombre total de marches montées et descendues


(ex: 10 marches montées, 8 marches descendues =18)

• Valeurs de normalité: 48 marches (Magee, 2008, Waddell 98)

• Qualités métrologiques:
o Fidélité excellente, inter évaluateur ICC=0.99,
test-retest ICC=0.94
o Sensibilité au changement acceptable

50
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Loaded forward reach

• Semblable au “Functional reach test”

• Réalisé avec une charge (bâton):


hommes:4.5 kg, femmes:2.25 kg

• Consignes:
o Soulever la charge du sol à la hauteur des épaules
o Étendre les bras avec la charge en bout de bras
(position 1)
o Tendre les bras et le corps vers l’avant avec la charge en
bout de bras sans décoller les talons du sol (position 2)
o Données: distance en cm entre les positions 1 et 2

CEGDC DU RUIS|UL

Loaded forward reach

• Valeur de normalité: non décrite

• Qualités métrologiques: Fidélité Test-retest ICC=0.91,


inter évaluateur ICC=0.99

• Commentaires et réserves:
o Augmente la force de compression a/n vertébral
o À risque d’augmenter la douleur chez notre clientèle ?
o À risque d’altérer l’alliance thérapeutique ?
o Mouvement dont l’ergonomie est inadéquate (mvt à
éviter)
o Non utilisé dans notre réalité de pratique

51
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Examen clinique: Perception d’incapacités:                           
Auto‐questionnaires

Évidences de niveau A soutenant l’importance de réaliser


ces tests.
• APTA : Oswestry et Roland-Morris
• CLIP: Échelle du dos du Québec
• Registre québec douleur: Brief Pain Inventy ou
Inventaire concis de la douleur
• Tests de suivi: « These tools are useful for
identifying a patient’s baseline status relative to
pain, function, and disability and for monitoring»

CEGDC DU RUIS|UL

Perception d’incapacités: auto‐questionnaires

Spécifique à la lombalgie

• Oswestry
• Roland-Morris
• Échelle du dos du Québec

Générique: (IMMPACT 2005, RQDC 2010, CMQ 2009)

• Brief Pain Inventory (BPI) -


Inventaire concis de la douleur (Qc et Fr.)

52
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Oswestry disability index (ODI)

Cambou Michael, 2010

Tiré de: http://mediatheque.univ-paris5.fr/doc/racine/f/flandinf/85983Oswestry.PDF

53
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Échelle du dos du Québec Cambou Michael, 2010

• Fidélité test-retest excellente ICC-0.93 (anglais) et 0.88 (français)


• Corrèle bien avec le Roland-Morris (r=0,77) et Oswestry (r=0.80)
• Bonne sensibilité au changement (0.80) (Wilhelm et al., 2010)

Tiré du
Programme
CLIP, 2006

54
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Brief Pain Inventory (BPI) –
Inventaire concis de la douleur (Québec)

• Outil recommandé et largement utilisé:


IMMPACT 2005, RQRD 2010, CMQ 2009

• Caractéristiques: (Charette 2011)


o Initialement pour douleur et cancer
o Mesure appropriée pour vaste gamme de douleurs
o Excellentes qualités métrologiques

• Contenu: 2 sections
o Intensité (EN)
o Interférence avec la vie quotidienne (EN)

• Cotation: moyenne des résultats par section (Total: 10)


o Passation: environ 10 minutes

Tiré de: « Lignes directrices du


Collège des médecins du Québec-
Douleur chronique et opioïdes:
L’essentiel », mai 2009

Adapté de Cleeland, CS, Ryan K.M.


1994

55
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Évaluation clinique des                        
facteurs personnels et environnementaux

Évaluation des facteurs personnels et 
environnementaux

56
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Facteurs personnels et environnementaux

• L’expérience de la douleur MS et de l’incapacité associée


est influencée par une variété de facteurs
(biopsychosociaux).

• Les facteurs psycho-sociaux jouent un rôle important


dans le développement et la persistance de la douleur
et de l’incapacité.

• Les guides de pratique en lombalgie recommandent


d’évaluer ces facteurs psycho-sociaux.

(Burton et al., 2004, Main et al., 2010, Nicholas et al., 2011,


Laisné et al., 2012, Singla et al., 2014, CLIP 2006,
Delitto et al., 2012-APTA)

CEGDC DU RUIS|UL

Évaluation des facteurs personnels et environnementaux

• Quoique le physiothérapeute utilise le modèle conceptuel


de la (CIF) qui considère l’importance de ces facteurs;

• Quoique certains modèles d’application clinique ont été


proposés pour l’évaluation de ces facteurs en physiothérapie
(Main and George, 2011, Nicholas and George, 2011)

• « Little is know on how physiotherapist apply biopsychosocial


concept in their assessment (…) particularly for persons
with non specific back pain. (Oostendorp et al., 2015)

• L’évaluation clinique de ces facteurs serait « less developed


and structured than their assessment of physical problems.»
(Sanders et al., 2013)

57
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Facteurs personnels et environnementaux
Dimensions à évaluer

Facteurs personnels:
• Croyances, perceptions et compréhensions
• Comportements
• Émotions

Facteurs environnementaux:
• Comportement des proches
• Obstacles reliés au travail et à l’agent payeur
• Obstacles liés au système de santé

(CLIP 2006, Nicholas et al. 2011, Oostendorp et al., 2015)

CEGDC DU RUIS|UL

Facteurs personnels

• Croyances, perceptions et compréhensions de la personne:


o Connaissances/compréhensions de sa problématique
de douleur
o Perception d’une atteinte grave
o Perception erronée sur son pronostic
o Perception d’investigation médicale inachevée
o Présences de diagnostics multiples
o Pensées catastrophiques
o Attentes irréalistes et/ou uniquement axées sur le
soulagement de la douleur
o Perception négative de l’impact de l’activité sur la
condition

(CLIP 2006, Nicholas et al. 2011, Oostendorp et al., 2015)

58
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Facteurs personnels

• Émotions de la personne:
o Kinésiophobie
o Peurs
o Sx dépressifs/I. suicidaires

• Comportements de la personne:
o Stratégies de gestion de la douleur (active vs passive)
o Évitement-repos
o Persévérer dans la tâche
o « Tout ou rien »

(CLIP 2006, Nicholas et al. 2011, Oostendorp et al., 2015 )

CEGDC DU RUIS|UL

Facteurs environnementaux

• Comportement des proches:


o Surprotection vs indifférence

• Obstacles liés au travail et à l’agent payeur/assureur


o Perception que les capacités ne correspondent pas aux
exigences élevées du travail
o Travail perçu comme monotone
o Superviseur et collègues perçus comme non soutenant
o Conflits avec agent payeur et/ou assureur
o Absence de possibilité de travail modifié
o Exigences élevées au travail

(CLIP 2006, Nicholas et al. 2011, Oostendorp et al., 2015)

59
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Évaluation des facteurs personnels 
et environnementaux

Évaluation clinique:

• Entrevue
• Examen clinique
• Auto-questionnaires

CEGDC DU RUIS|UL

Entrevue en physiothérapie
Facteurs personnels et environnementaux 

60
19‐04‐16

The Scientific World Journal, 2015, Article ID


http://dx.doi.org/10.1155/2015/170463

• Objectifs: Développer et évaluer le processus d’entrevue


biopsychosociale que mènent les physiothérapeutes auprès
des personnes présentant lombalgie /cervicalgie chronique

• La méthode SCEBS a été utilisée pour documenter et évaluer


l’entrevue de 20 physiothérapeutes auprès de 108 personnes.

• La méthode SCEBS documente les questions à poser pour


chacune des dimensions suivantes « Somatic, Psychological
(Cognition, Emotion, Behavior) and Social ».

The Scientific World Journal, 2015, Article ID


http://dx.doi.org/10.1155/2015/170463

• Résultats: L’entrevue des dimensions


o Somatique (physique) s’est avérée excellente avec 98.3%
des questions en conformité avec le SCEBS.

o Psychosociales s’est avérée incomplète avec:


43.1% pour la Cognition, 38.3% pour le Comportement,
27.8% pour les Émotions et 18.2% le Sociale du SCEBS.

• Conclusion:
o Forte recommandation d’implanter des stratégies
d’éducation dont la méthode SCEBS dans la formation
des pht en vue d’améliorer l’entrevue biopsychosociale.

61
19‐04‐16

Méthode SCEBS
Propositions 
de questions 
d’entrevue

Méthode SCEBS
Propositions 
de questions 
d’entrevue

62
19‐04‐16

Méthode SCEBS
Propositions 
de questions 
d’entrevue

Méthode SCEBS
Propositions 
de questions 
d’entrevue

63
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Examen clinique
Facteurs personnels et environnementaux

En cours d’examen physique:

• Observer les comportements pouvant témoigner de


la présence de facteurs personnels défavorables tels:
protection, appréhension, douleur, peur, évitement,
crainte, comportements excessifs (se frapper/frotter
intensément), etc.

• Prévoir la passation d’auto-questionnaires pour


documenter la présence et l’importance de ces
facteurs. Choisir un moment et un environnement
propices à cette passation.

CEGDC DU RUIS|UL

Auto‐questionnaires

• D’innombrables questionnaires existent pour documenter


divers facteurs: kinésiophobie, catastrophisme, dépression,
perception d’injustice, anxiété, qualité de vie, etc. (Dworkin
2005, IMMPACT)

• Auto-questionnaires présentés ce jour:

o Échelle des pensées catastrophiques liées à la douleur


Pain Catastrophizing Scale (PCS-CF)

o Échelle de kinésiophobie de Tampa (EKT)


Tampa Scale of Kinesiophobia (TSK)

o Fear Avoidance Belief Questionnaire (FABQ)

64
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Échelle des pensées catastrophiques liées à la douleur
Pain Catastrophizing Scale (PCS)

• Pain Catastrophizing Scale (PCS) (Sullivan et al.,1995)


Traduction canadienne-française (PCS-CF) (French et al., 2005)

• 13 items (pensées et sentiments que les individus


peuvent avoir lorsqu’ils souffrent)

• Échelle Likert de 5 points (0 = pas de tout; 4 = tout le temps)

• Cotation des trois composantes:


1- Rumination (Somme des items 8+9+10+11)
2- Amplification (Somme des items 6+7+13)
3- Impuissance (Somme des items 1+2+3+4+5+12)
Cotation totale: Somme des items. Max. de 52 pts

CEGDC DU RUIS|UL

Échelle des pensées catastrophiques liées à la douleur
Pain Catastrophizing Scale (PCS)
• Cotation: Plus le score est élevé, plus le catastrophisme est
important. Interprétation des scores:
0-20 / 52 : faible
20-30 / 52 : faible à modéré
30-40 / 52 : modéré
40 et +/52 : élevé

• Qualités métrologiques:
o Version canadienne française validée (French et al., 2005)
o Fidélité satisfaisante, stabilité ok, fiabilité ok
o Cohérence interne : coefficient  = ,91
o Test-retest à deux semaines : corrélation r = ,85
o Outil recommandé pour la clinique et la recherche

65
19‐04‐16

Tiré du
Programme
CLIP 2006
French, D.J. et al. (2005). L’Échelle de dramatisation face à la douleur PCS-CF, adaptation canadienne en langue française
de l’échelle « Pain catastrophizing Scale » Revue canadienne des sciences du comportement, 37, p. 181-192

CEGDC DU RUIS|UL

Échelle de Kinésiophobie de Tampa (EKT)

• Tampa Scale of Kinesiophobia (TSK) (Kori et al.1990)


Traduction canadienne-française (French et al., 2002)

• 17 items (croyances et peurs de la douleur/de se blesser à


nouveau en raison du mouvement)

• Échelle de type Likert de 4 points


(1 = fortement en désaccord, 4= fortement en accord)

66
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Échelle de Kinésiophobie de Tampa (EKT)

• Cotation/interprétation:
o Score total (addition de chaque item): max. de 68 pts
o Scores des items (#4, 8, 12, 16) doivent être inversés
o Plus le score total est élevé, plus la kinésiophobie est
importante. Plus précisément: 17-40 /68 : faible,
40-50 /68: modéré, 50-68 /68: élevé

• Qualités métrologiques:
o Validation de l’instrument (French et al., 2002)
o Cohérence interne adéquate (coefficient  = ,71).
o Validité de construit satisfaisante
o Outil recommandé dans la littérature pour la clinique et
la recherche

CISSS , CIGD,
CHAU de Lévis

67
19‐04‐16

CEGDC DU RUIS|UL

Fear Avoidance Belief Questionnaire (FABQ) 

• Validation initiale de l’instrument (Waddelll G. et al. 1993)


et validation française (Chaory K. et al. 2004)

• Caractéristiques:
o Population: douleur lombaire chronique
o Outil recommandé par CLIP 2006 pour évaluer l’obstacle
« Projection du patient face au retour au travail »

• Qualités métrologiques
o Cohérence interne: adéquate (coefficient  = ,77 et ,88)
o Test-retest: bon
o Validité de construit de la traduction: satisfaisante

135

CEGDC DU RUIS|UL

Fear Avoidance Belief Questionnaire (FABQ) 


• 16 questions
• Échelle de Type Likert de 6 points
(O= absolument en désaccord, 6= complètement en accord)
• Contenu: 2 sous-échelles
o Échelle 1: Activités physiques (Questions 1à 5)
o Échelle 2: Travail (Questions 6 à16)
• Cotation:
o Échelle 1: Somme 2+3+4+5 = Total de 24 pts
o Échelle 2: Somme 6+7+9+10+12+15 = Total de 42 pts
• Interprétation:
o “The higher the scale scores the greater the degree
of fear and avoidance beliefs shown by the patient”
(Waddell, 1993)
136

68
19‐04‐16

Waddell et al., 1993,


Version française:
Chaory et al., 2004
Consulté sur le site: www.cofemer.fr/.../ECHELLES%20ADULTES%20TOME%202

Conclusions

Au sein des équipes dédiées au CEGDC, le physiothérapeute


contribue, par son évaluation, à la compréhension globale
de la problématique douloureuse de la personne.
• Ses compétences pour l’évaluation des:
o Fonctions organiques et structures anatomiques
permettent une compréhension des déficiences
neuro-musculo-squelettiques en jeu;
o Activités/participation aident à documenter les
limitations fonctionnelles associées.
• Ses connaissances et ses compétences grandissantes
pour l’évaluation de certains facteurs psycho-sociaux
lui permettent de:
o Comprendre toute la complexité de la problématique
de lombalgie de ces personnes;
o Contribuer activement au raisonnement clinique global
réalisé par les membres de l’équipe interdisciplinaire.

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Des remerciements tous particuliers  sont adressés aux                      
personnes suivantes  pour leur précieuse collaboration à 
l’élaboration de cette présentation:

• M. Antony Barabé, pht, CHU de Québec


• Mme Sylvie Deveault, service multimédia, CHU de Québec
• Mme Mélanie Saillant, pht, CEGDC-CHUL, CHU de Québec
• Membres du Comité clinique du CEGDC/UL en physiothérapie:
o M. Denis Laberge, pht (IRDPQ) du CIUSSS de la CN
o Mme Denise Ouellet, pht, M. Sc., Professeure de clinique
U. Laval, CEGDC-CHUL, CHU de Québec
o Mme Kadija Perreault, pht, Ph.D., Professeure adj. au
Département de réadaptation, U. Laval, Centre
interdisciplinaire de rechercher en réadaptation et
intégration sociale (CIRRIS)

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Grand merci pour votre attention
Questions/Discussion

ncar.ucar.edu

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Principales références

1. Algorithme de prise en charge de la douleur lombaire , MSSS, Centre d’expertise en gestion de la douleur 
chronique du RUIS de l’Université McGill, 2015
2. Andersson E. I. et al , (2010) Performance Tests in People With Chronic Low Back Pain, Responsiveness and 
Minimal Clinically Important Change  SPINE Volume 35, Number 26, pp E1559–E1563, 2010, Lippincott 
Williams & Wilkins
3. Cambou Michael, Les outils d’évaluation du risque de passage à la chronicité chez le patient lombalgique. 
Utilisation en soins primaires, 2010, Université d’Angers Thèse doctorale
4. Chou R, Qaseem A, Snow V, et al., Diagnosis and treatment of low back pain: a joint clinical practice guideline 
from the American College of Physicians and the American Pain Society. Ann Intern Med 2007; 147:478‐91
5. Collège des médecins du Québec, Lignes directrices, DOULEUR CHRONIQUE ET OPIOÏDES: L’ESSENTIEL, mai 
2009, 35 p.
6. Delitto A, Georges SZ, Van Dillen LR, Whitman JM, Sowa G, Shekelle P, Denninger TR, Godges JJ. Orthopeadic
Section of the American Physical Therapy Association. Low back pain. The Journal of Orthopeadic and Sports 
Physical Therapy 2012; 42(4): A1‐57
7. Gendron Chantal, Stabilisation lombaire: renforcement et contrôle "clé en main« Cours offert par atlas‐
Médic:
8. Guide de pratique CLIP (Clinique de Lombalgies Interdisciplinaire de Première Ligne), 2006, 43 p., Direction de 
santé publique, Agence de la Santé et des Services sociaux de Montréal 

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Principales références (2)

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understanding of chronic musculoskeletal disorders?, BMC  Musculoskeletal Disorders 2015 16:25, 
DOI: 10.1186/s12891‐015‐0480‐y
10. Hill JC, Dunn KM, Lewis M, et al., A primary care back pain screening tool: identifying patient subgroups for 
initial treatment. Arthritis Rheum 2008; 59:632‐41.
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Definitions and Notes on Usage" (pp 209‐214), IASP Press, Seattle, ©1994. Site consulté 8 décembre 2014 
13. Jones III R.C. et al., Review of neuropathic Pain screening and assessment tools, Curr Pain Headache Rep 
(2013) 17;363
14. Magee David J., Orthopedic Physical Assessment, 5th Edition, 2008, 1138 p., Musculoskeletal  rehabilitation 
series, Elsevier
15. Mathieu, N., 2015, Sensibilisation centrale et enseignement de la neurophysiologie de la douleur en
physiothrapie, visioconférence du comité physiothérapie du CEGDC du RUIS‐Ul
16. Mathieu Nathalie, Notes du cours PHT‐6002: Douleur et chronicité, Université Laval; Cours “Stratégies 
d’évaluation et de diagnostic; La douleur et ses conséquences”, Janvier 2015 et  “ Stratégies d’intervention 
et de gestion de la douleur et de ses conséquences en physiothérapie”, Février 2015
17. Neblett et al., The Central Sensitization Inventory (CSI): Establishing Clinically Significant Values for 
Identifying Central Sensitivity Syndromes in an Outpatient Chronic Pain Sample, The Journal of Pain, Vol 14, 
No 5 (May), 2013: pp 438‐445

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CEGDC DU RUIS|UL

Principales références (3)

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therapists, Physical Therapy, Vol. 91, Number 5, 2011: pp. 765‐776
19. Nijs J, Kosek E, Van Oosterwijck J, Meeus M. Dysfunctional Endogenous Analgesia During Exercise in Patients 
with Chronic Pain: To Exercise or Not to Exercise? Pain Physician 2012; 15:ES205‐ES213 • ISSN 2150‐1149
20. Nijs J. et al., Applying modern pain neuroscience in clinical practice: criteria for the classification of central 
sensitization pain, Pain Physician (2014); 17:447‐457.ISSN 1533‐3159
21. Nijs J., Meeus M., Conférence : “Central sensitization recognition et Rx,” IFOMPT, Québec, Octobre 2012
22. Nijs J. et al., Recognition of central sensitization in patients with musculoskeletal pain: Application of pain 
neurophysiology in manual therapy practice. Manual Therapy 15 (2010) 135‐141
23. Perron M., 2010,  « Diagnostic émis par le physiothérapeute: Les mots pour le dire », Congrès OPPQ, 2010
24. Plantin A. Lombalgies : diagnostic et traitement selon les recommandations de l'APTA. Kinesither Rev (2016), 
http://dx.doi.org/10.1016/j.kine.2016.01.007 
25. Roberts at al., Central Sensitization: Common Etiology In Somatoform DisordersPublished on Practical Pain 
Management, 2013 http://www.practicalpainmanagement.com/central‐sensitization‐common‐
etiologysomatoform‐disorders‐0
26. Stanton TR, Fritz JM, Handcock MJ, Latimer J, Maher CG, Wand BM, Parent EC. Evelauation of treatment‐
based classification algorithm for low back pain: a cross‐sectional study Physical therapy 2011; 91(4): 496‐
509
27. Van Tulder M, Becker A, Bekkering T, et al., Chapter 3. European guidelines for the management of acute 
nonspecific low back pain in primary care. Eur Spine J 2006; 15 Suppl. 2:S169‐91.

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