SOLAIRE THERMIQUE
Cours - Partie 1
Moncef JRAIDI
http://www.ines-solaire.com/solth/page7.html
Par Thomas Letz - INES Education - Savoie Technolac - BP258 - F73375 Le Bourget du Lac -Novembre 2007 1
Mise en forme et enseigné par Moncef JRAIDI
Sommaire
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1.1 Le soleil
Cette énergie envoyée dans toutes les directions est à la fois énorme (environ 8000 à
10 000 fois les besoins terrestres), mais malheureusement assez diluée, puisque la puissance
maximale reçue à l'extérieur de l'atmosphère sur une surface d'un mètre carré perpendiculaire
à la direction du rayonnement est au maximum d'environ 1350 W, appelée constante solaire
(cette valeur est légèrement supérieure en hiver car la distance Terre-Soleil est minimale à ce
moment-là) Pour récupérer une quantité d'énergie importante, il faut donc nécessairement
augmenter la surface qui intercepte le flux solaire. Concentrer le rayonnement solaire
n'augmente pas la puissance ou l'énergie récupérées, mais seulement le niveau de température
pouvant être atteint. A l'échelle humaine, le soleil est bien une source d'énergie renouvelable,
puisque son espérance de vie est d'environ 5 milliards d'années, ce qui laisse le temps de voir
venir….
L’énergie solaire qui arrive sur terre est disponible sous forme de rayonnement
électromagnétique émis depuis le soleil. La puissance transmise par ce rayonnement varie
avec la longueur d'onde du rayonnement. La plus grosse quantité d'énergie est apportée par les
longueurs d'onde visibles (lumière blanche qui est la superposition de toutes les couleurs).
Certaines longueurs d'onde sont absorbées partiellement ou totalement par les particules de
l'atmosphère (les molécules d'ozone absorbent une partie des ultras violets).
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Il en résulte que la puissance disponible sur un mètre carré normal au rayonnement est
de l'ordre de 1000 W par temps ensoleillé alors qu'elle est de l'ordre de 1350 W hors
atmosphère. La puissance incidente par une unité de surface sur un plan donné est appelée
irradiance. Elle est donnée en W/m². Par intégration des irradiances sur un intervalle de temps
donné, on accède aux irradiations correspondantes, usuellement données en J/m² ou en
kWh/m².
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L'irradiation globale verticale (kWh/m²/j) peut être utilisée pour le calcul des apports
passifs sur des parois verticales.
L'héliographe de Campbell-Stokes,
comportant une boule de verre et fonctionnant selon
le principe de la loupe, permet de mesurer la durée
d'insolation, c'est-à-dire la durée pendant laquelle le
rayonnement solaire direct a une puissance
suffisante (en pratique plus de 120 W/m²) pour
brûler ou décolorer une bande de papier changée
chaque jour. La mesure de la longueur des parties
brûlées permet de calculer la durée d'insolation. Pour en déduire l'irradiation, il faut
utiliser des corrélations.
Ces instruments "statiques" sont remplacés par des instruments "dynamiques" où une
fibre optique émet régulièrement un signal qui engendre une impulsion dès que l'éclairement
reçu par le capteur dépasse 120 watts par mètre carré.
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1.2.3.3. L'irradiance
La puissance maximale atteinte en hiver est équivalente à celle qu'on peut obtenir en
été. Dans l'exemple, présenté, un peu plus de 800 W/m² au midi solaire. Aux équinoxes, cette
puissance est plus élevée sur un plan incliné d'un angle égal à la latitude du lieu, car l'angle
d'incidence au midi solaire est nul et le rayonnement solaire arrive perpendiculairement sur le
plan.
Ce qui change entre l'été et l'hiver n'est donc pars la puissance maximale, mais la
durée du jour.
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1.2.3.4. L'irradiation
C'est l'intégrale de l'irradiance arrivant sur un plan caractérisé par son orientation et
son inclinaison.
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1.3.1. La déclinaison
L'axe de rotation de la terre est incliné par rapport au plan de l'écliptique (plan dans lequel la
Terre se déplace autour du soleil)
La déclinaison est l'angle entre le plan de l'équateur et la direction terre - soleil. Elle varie
entre 23 ° 27 ' au solstice d'été à - 23 ° 27 ' au solstice d'hiver, de manière sinusoïdale.
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En astronomie, le zénith (de l'arabe zana'a, monter) est un des points d'intersection de
la verticale d'un lieu donné et de la sphère céleste. Le point d'intersection qui se trouve au-
dessus de la Terre est le zénith tandis que celui qui se trouve au dessus des antipodes est le
nadir. Autrement dit le zénith est le point sur la verticale au-dessus de notre tête tandis que le
nadir est le point sur la verticale situé sous nos pieds. En coordonnées horizontales, l'axe
zénith-nadir est perpendiculaire au plan de l'horizon céleste, tandis que le zénith et le nadir
sont les pôles du grand cercle de l'horizon. Le méridien céleste du lieu passe par ces pôles que
sont le zénith et le nadir.
Le point le plus élevé de la trajectoire d'un astre dans le ciel (par exemple le Soleil)
s'appelle le point de culmination. Le Soleil ne passe au zénith qu'entre les deux tropiques.
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Certains télescopes sont conçus avec des miroirs liquides (au mercure par ex.) en
rotation. Du fait qu'ils doivent rester en permanence à la verticale, ce genre de télescope a un
champ d'observation restreint au zénith.
Le nadir (de l'arabe نظير, nathir) est la direction directement en dessous d'un endroit
particulier, c'est donc l'opposé du zénith.
Lorsque l'on veut utiliser l'énergie solaire à un endroit, il faut non seulement connaître
l'ensoleillement du site, mais aussi déterminer quelle quantité d'énergie vont amputer les
obstacles entre le soleil et ce site. Il faut donc relever les masques à l'endroit où l'on désire
implanter l'installation solaire. Pour cela, il faut se munir d'une boussole et d'un clinomètre et
relever la hauteur angulaire et l'azimut de tous les obstacles potentiels.
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http://sourceforge.net/project/platformdownload.php?group_id=186836
le direct, calculé à partir du direct sur le plan horizontal à l'aide d'un facteur de
transposition géométrique Rb
le diffus, qui est la proportion de diffus total "vue" par le plan en fonction de son
inclinaison
le réfléchi, qui est la proportion de global horizontal total "vue" par le plan en fonction
de son inclinaison et du coefficient de réflexion du sol (albedo).
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La température d'eau froide est plus basse dans le nord de la France que dans le sud :
pour un volume d'eau consommée donné, les besoins thermiques sont donc plus importants au
nord qu'au sud, ce qui compense d'une certaine manière une irradiation plus faible.
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De manière analogue, les températures extérieures sont plus basses dans le nord de la
France que dans le sud, ce qui conduit à des besoins thermiques pour le chauffage plus
importants au nord qu'au sud, ce qui compense d'une certaine manière une irradiation plus
faible.
Pour calculer les besoins de chauffage, on utilise les degrés-jours, qui sont obtenus en
sommant pendant toute la durée de la période considérée (mois ou saison de chauffe) l'écart
entre la température intérieure de référence et la température extérieure moyenne quotidienne.
Si la référence est prise égale à 18 °C, on obtient les degrés-jours unifiés (DJU).
Une installation solaire thermique doit être conçue en tenant compte de paramètres
météorologiques supplémentaires :
Le vent doit être pris en compte pour le calcul des ancrages ou du lest des capteurs
placés sur les toitures ou sur des terrasses
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La neige intervient par son poids : il faut intégrer ce facteur pour éviter des désordres.
Les règles neige et vent NV 65 fixent les dispositifs constructifs à prendre en compte
pour tenir compte de ces contraintes.
En général, la neige ne reste pas sur des capteurs dont l'inclinaison dépasse 35 °. Il y a
lieu de prévoir des dispositifs adéquats pour que la neige ne s'accumule pas en bas des
capteurs, au risque d'en recouvrir une partie et de réduire la quantité d'énergie collectée.
Durées d'ensoleillement
Températures extérieures
Degrés-jours, etc…
NASA : http://eosweb.larc.nasa.gov/sse/RETScreen/
Joint Research Center : http://re.jrc.ec.europa.eu/pvgis/apps/pvreg.php?lang=fr&map=europe
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La toiture d'une grange peut constituer un excellent capteur pour réchauffer l'air
nécessaire au séchage du foin. Cet air est collecté dans une lame d'air aménagée entre la
toiture et un isolant rigide placée en-dessous, puis soufflé grâce à un ventilateur grâce à un
réseau de gaine jusqu’au dessous du fourrage à sécher placé sur un caillebotis.
Il existe des capteurs non vitrés sélectifs utilisant un absorbeur métallique. Ces
capteurs permettent d'atteindre des températures un peu plus élevées que les capteurs
"moquette", ou inversement de fonctionner également en dehors de la période estivale.
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Le capteur plan non vitré en acier à revêtement sélectif permet d'avoir de très bonnes
performances quand les besoins sont en phase avec la ressource. Ils sont peu sensibles à
l'angle d'incidence du rayonnement.
Le capteur plan est le capteur le plus répandu et le mieux adapté aux besoins de
chauffage et d'eau chaude sanitaire dans les bâtiments.
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Les capteurs sous vide permettent d'atteindre des hautes températures (150°C) avec
des rendements corrects. Le vide créé à l'intérieur des tubes permet de réduire de manière
importante les déperditions lors de la montée en température.
Leur utilisation pour le chauffage de l'eau chaude sanitaire est tout à fait possible,
cependant les performances d'un chauffe-eau solaire équipé de capteurs sous vide ne sont pas
tellement meilleures qu'avec des capteurs plans vitrés, dans le cas où l'on produit de l'eau à
50°C. Le choix du capteur sous vide est donc intéressant pour des plages de températures où
les capteurs plans vitrés ont des rendements qui chutent. Le coût de ces capteurs est souvent
supérieur à 700 €/m².
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s'élève jusqu'en partie haute, cède sa chaleur par condensation au fluide caloporteur qui
circule en partie haute, et retourne par gravité en bas du tube.
Pour permettre ce retour, les tubes doivent être installés avec une inclinaison. Ce type
de montage permet le remplacement d'un tube en cas de bris, sans devoir purger toute
l'installation.
(http://www.outilssolaires.com/premier/prin-sousvide2.htm)
Les capteurs sous vide à concentration combinent l'effet de concentration des miroirs
paraboliques (CPC = compound parabolic concentrator) avec des capteurs sous vide
permettant d'obtenir des hautes températures avec des surfaces de captage réduites.
2.4. La concentration
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Ces systèmes permettent d'atteindre des températures de 200 à 400 °C, pour des
puissances de plusieurs centaines de kW.
Les premières centrales industrielles importantes de ce type ont été développées aux
Etats -Unis par la compagnie Luz Solar.
De ce fait, le facteur de concentration est plus important, ainsi que les températures
atteintes.
Ces systèmes permettent d'atteindre des températures de 400 à 800 °C, pour des
puissances de plusieurs dizaines de kW.
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De ce fait, le facteur de
concentration est plus important, ainsi que
les températures atteintes. Compte tenu du
grand nombre de miroirs, les puissances
peuvent atteindre plusieurs MW. Une telle
centrale (Thémis) a été expérimentée dans
les années 80, et devrait reprendre du service prochainement. Ces systèmes permettent
d'atteindre des températures de 400 à 800 °C, pour des puissances de plusieurs MW.
Les capteurs stockeurs, comme leur nom l'indique, sont des ensembles qui cumulent les
fonctions de captage et de stockage de l'énergie solaire. Le mur "Trombe" est une application
connue de ce principe.
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Une partie de l'irradiation solaire qui arrive sur le vitrage traverse celui-ci pour
atteindre l'absorbeur. Ce dernier s'échauffe et transmet la chaleur au fluide caloporteur qui
circule dans les tubes.
Comme tout corps qui s'échauffe, l'absorbeur émet un rayonnement (en grande partie
dans les infrarouges) qui est d'une part absorbé par le vitrage, d'autre part réfléchi par le film
placé sur l'isolant. L'isolant a pour fonction de limiter les déperditions thermiques avec
l'extérieur. En effet, le maximum d'énergie doit être transmis au fluide, il faut donc limiter les
pertes avec l'environnement proche.
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0,95
transmission vitrage t facteur optique b = t.a 0,855
0,9
absorption absorbeur a x 0,06 m².K/W
4
coefficient de pertes K W/K.m² pertes optiques 1-b 14,5 %
20
température moyenne Tm °C pertes thermiques 24,0 %
-10
température extérieure Text °C rendement h 61,5 %
500
irradiation (W/m²) E W/m²
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Les courbes de rendement des capteurs montrent que pour un ensoleillement constant,
les performances des capteurs baissent lorsque l'on demande au capteur de "travailler" à une
température éloignée de la température extérieure. Ceci est dû tout simplement aux
déperditions thermiques qui augmentent avec la température (de manière linéaire pour les
phénomènes de convection et conduction et à la puissance 4 pour les pertes par rayonnement).
Il faut donc, pour tirer meilleur parti des capteurs, utiliser une technologie qui correspond le
mieux aux niveaux de températures auxquels on veut travailler. Un capteur sous vide aura un
rendement 30% supérieur à un capteur plan vitré pour produire de l'eau à 90 °C. Par contre il
sera moins performant qu'un capteur moquette pour réchauffer l'eau d'une piscine de deux
degrés par rapport à la température ambiante.
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thermiques sont faibles. Un capteur sous-vide va donc "démarrer" plus rapidement qu'un
capteur plan.
Elle est d'autant plus élevée que l'irradiation est importante, la température extérieure
élevée et le capteur performant. L'expression de cette température maximale est obtenue en
résolvant l'équation du premier ou du deuxième degré en T donnée par = 0.
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Il y a tout de même un degré de liberté assez large quant à l'implantation sans que les
performances ne s'en fassent trop ressentir. Mais la tolérance dépend de l'utilisation du capteur
(ECS seule ou chauffage + ECS) L'inclinaison peut varier entre 30° et 60° selon que l'on veut
privilégier le rayonnement d'été (haut sur l'horizon) ou celui d'hiver (bas sur l'horizon).
Bien entendu plus les capteurs se rapprochent de la verticale, plus l'orientation aura de
l'importance. La présence de masques (montagnes au lever ou au coucher de soleil) peut aussi
influencer l'orientation.
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3.10.1. Le vitrage
Les capteurs vitrés de bonnes qualités utilisent tous le verre. Les polycarbonates ou
autres matériaux de synthèse, même s'ils sont moins chers, n'ont pas des qualités de résistance
mécanique et de stabilité dans le temps suffisantes (certains jaunissent dans le temps sous
l'action des UV, et peuvent devenir fragiles).
Le verre reste donc le matériau de prédilection pour la couverture des capteurs. Il peut
cependant subir des transformations afin d'améliorer ses qualités.
Le verre trempé a une très bonne résistance aux chocs (chute de grêle).
Il est possible d'obtenir des verres à haute transmission énergétique (t = 0,92) en éliminant la
plupart des oxydes de fer lui donnant sa couleur verte.
On utilise aussi des verres polis ou prismés qui réfléchissent moins les rayonnements
dont les angles d'incidences sont supérieurs à 45°.
Performance
Durabilité
Impact environnemental
3.10.3. L'absorbeur
Lorsqu'il y a des tubes, ces derniers doivent être soudés (attention aux hautes
températures), collés ou sertis, de manière à ce que l'échange de chaleur se fasse le mieux
possible. Au vu de ces contraintes, les deux matériaux les plus employés restent le cuivre et
l'aluminium.
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3.10.4. L'isolation
Les capteurs sont couverts par deux types de certification appuyés sur la norme 12 975 :
Repose sur les normes européennes pour la plupart des essais (sauf arrachement et
vieillissement accéléré)
Intègre l'aspect sécurité et mise en œuvre
Certification CSTBat des produits associés à l'ATEC
Reconnaissance par les assureurs " Solar Keymark (marque européenne)
Certification des produits
Encore peu ou pas de reconnaissance par les assureurs
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Liens :
3.13. Synthèse
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