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Etude d’assainissement de lotissement
1. Introduction générale
Eau pluviale est le nom que l'on donne à l'eau de pluie après qu'elle a touché le sol ou une surface construite
ou naturelle susceptible de l'intercepter ou de la récupérer (toiture, terrasse, arbre..)
Les eaux usées sont l'ensemble des eaux domestiques utilisées au quotidien, on distingue trois types des
eaux usées :
- Eaux ménagères : ce sont des eaux qui proviennent des cuisine et salle de bain ;
- Eaux vannes : ce sont les sont les eaux qui proviennent des toilettes ;
- Eaux industrielles : ce sont les eaux qui proviennent des zones industrielles
Une partie des eaux pluviales est évacués vers le réseau des eaux usées.
Les réseaux collectifs ont un coût important. C'est pourquoi, s'il n'y a pas assez d'habitations ou que l'habitat
n'est pas assez dense, les collectivités préfèrent utiliser le semi-collectif ou placer les zones en
assainissement individuel
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1.3. Eléments constitutifs du réseau d’assainissement
1.3.1. Conduites :
Les conduites permettent de faire circuler des fluides (eaux usées, eaux pluviales ...) entre deux lieux de
desserte.
• Béton :
Les canalisations en béton sont rigides et peuvent suivant la classe de résistance adoptée reprendre des
efforts importants liés aux remblais et aux charges roulantes. Il existe quatre types de canalisations en
béton :
Les matières plastiques courantes sont le polychlorure de vinyle non plastifié (PVC-U), le polyéthylène haute
densité (PE-HD) et le polypropylène (PP). Ces canalisations peuvent se présenter sous un aspect extérieur
lisse ou annelé, l'intérieur étant toujours lisse.
Les matières plastiques sont de plus en plus utilisées pour les canalisations en assainissement routier.
Les canalisations en matière plastiques sont souples et cette flexibilité leur permet de s’adapter aux
tassements différentiels.
Ils s’ovalisent sous l’effet des contraintes lors de leur remblaiement et de l’exploitation de la route. Cette
ovalisation nécessite de vérifier le module de rigidité en fonction des contraintes du projet. Ces canalisations
sont reconnues pour leur étanchéité, leur résistance à la corrosion, leur facilité de pose et leur faible poids.
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Il est à noter que le Fascicule 70 ne peut pas être appliqué directement aux produits annelés, notamment
pour l’évaluation de la résistance aux contraintes mécaniques (vérification de la pression critique de
flambement, et vérification à l’état limite ultime de résistance).
La dilatation des matières plastiques peut être importante et des précautions sont à prendre lors de la pose.
(Précision utilisation OA AS)
Généralement, le diamètre nominal des canalisations en matières plastiques correspond à leur diamètre
extérieur.
Le PRV est un matériau fabriqué à partir de fibre de verre + résine (liant) et autres (sable-adjuvant) ; la fibre
de verre est un produit obtenu à partir de la silice donc matériau inerte et stable.
Son coût relativement élevé pénalise son utilisation en assainissement pluvial routier et le réserve plutôt à
des usages industriels en milieux agressifs.
Ce matériau est avantageux, pour des travaux de remise à niveau d'ouvrages de rétablissement hydraulique
et peut être usiné à la forme de l'ouvrage à réhabiliter.
Pour les tuyaux PRV-UP (non saturé), il existe 2 séries suivant leur mode de fabrication :
- série A (mode de fabrication par enroulement filamentaire horizontal) pour laquelle le diamètre nominal
correspond au diamètre intérieur ;
- série B (mode de fabrication par enroulement moulage ou pressage vertical) pour laquelle le diamètre
nominal correspond au diamètre extérieur.
• La fonte :
Les canalisations en fonte ductile sont résistantes et peu influencées par le sol environnant. La fonte est un
matériau sujet à la corrosion. Cependant les problèmes de corrosion sont limités par la présence de
revêtements de protection interne et/ou externe. Ce matériau est rarement utilisé en assainissement routier
du fait de son coût élevé.
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Le diamètre nominal des canalisations en fonte correspond à leur diamètre intérieur.
• La capacité hydraulique,
• La résistance des matériaux : résistance mécanique, résistance à la corrosion, résistance à l'abrasion,
résistance aux matières polluantes
• L'étanchéité,
• La mise en œuvre,
• Le coût.
Ce choix est complexe. Il s’agit d’opter pour le produit qui offre le meilleur compromis entre la fiabilité et le
coût tout en ayant le souci du respect de l’environnement. Les éléments qui suivent apportent une aide au
choix du matériau à utiliser.
1.3.2. Ouvrages
1.3.2.1. Branchements particuliers :
• Regard de façade :
Le regard de façade, appelé aussi fosse réceptrice ou boîte de branchement, est un ouvrage en béton armé
de section carrée qui doit être disposé en bordure du trottoir sur la façade de la propriété à raccorder.
Il permet le raccordement des canalisations intérieures collectant les eaux vannes et ménagères ou les eaux
pluviales au réseau public d’assainissement.
• Canalisation de branchement :
On appelle canalisation de branchement, les conduites de raccordement utilisées pour relier le regard de
façade au réseau public.
Il permet le raccordement et le transport des eaux vannes et ménagères ou les eaux pluviales de l’intérieur
d’un immeuble au réseau public d’assainissement.
• Regard borgne :
Le regard borgne est un ouvrage en béton (mini regard non visitable), de section carrée et dont les
dimensions sont réduites au diamètre du collecteur sur lequel se fait le raccordement.
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Il permet de raccorder la canalisation de branchement au réseau public d’assainissement.
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1.3.2.2. Ouvrage de collecte en surface :
• Bouches d’égout à grille :
Ce sont des ouvrages d’engouffrement des eaux pluviales constitués d’une fosse de section carrée en béton,
d’une grille concave à cadre carré en fonte ductile.
Ces ouvrages d’engouffrement permettent de collecter les eaux de surface. Des systèmes de décantation
sont prévus constitués d’un panier amovible permettant d’arrêter les déchets. Le départ conduite est prévue
à 0,30m au-dessous de la côte du fond.
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• Bouches d’égout à avaloir :
Ce sont des ouvrages d’engouffrement à avaloir constitués d’une fosse de section carrée en béton, d’un
tampon en fonte ductile classe C250 et cadre carré avec trou de 12mm et système de verrouillage.
Ces ouvrages d’engouffrement permettent de collecter les eaux de surface. Des systèmes de décantation
sont prévues constitués d’un panier amovible permettant d’arrêter les déchets. Le départ conduite est
prévue à 0,30m au-dessous de la côte du fond.
• Caniveaux :
Ce sont des ouvrages de section rectangulaire ou trapézoïdale, revêtues ou non, pour les sections
rectangulaires elles peuvent être ouvertes ou fermées avec grilles ou dallettes en béton armé.
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Les caniveaux permettent la collecte des eaux pluviales ruisselant sur le profil transversal de la chaussée et
des trottoirs et au transport de ces eaux.
C’est un regard en béton B2 constitué des parois d’épaisseur 0,15m à 0,20m ; muni d’un échelon de
descente en acier inox ou d’échelle mobile. Il est disposé sous trottoir ou sous chaussée pour permettre
l’accès aux conduites.
C’est un ouvrage permettant l’accès du personnel pour assurer l’entretien du réseau. Il permet aussi
l’aération des ouvrages enterrés.
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• Regard de chute :
C’est un ouvrage constitué de 2 regards. Le 1er regard recevant les eaux en chute, le deuxième permet
l’accès au réseau. Si sa profondeur est supérieure à 1,50m, des paliers brise charge en béton armé sont
disposés dans le premier regard. Une ouverture circulaire est opérée entre les regards en bas du regard
amont ; son diamètre est identique à celui de la conduite d’arrivée
Il permet le raccordement d’un branchement ou d’un collecteur situé à un niveau supérieur au réseau public
et l’accès du personnel pour assurer l’entretien du réseau. Il permet aussi l’aération des ouvrages enterrés.
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• Ouvrage de rejet :
L’ouvrage de rejet est constitué d’une paroi verticale et de deux parois latérales (bajoyers) et d’un radier
prolongé par un enrochement. Il permet le rejet des eaux pluviales dans le milieu récepteur.
• Déversoir d’orage :
C’est un dispositif qui permet d’évacuer les pointes exceptionnelles des débits d’orage vers le milieu
récepteur et d’intercepter le débit des eaux usées diluées vers le réseau utilisé en réseau unitaire ou pseudo-
séparatif. Sa fonction essentielle est donc de soulager le réseau aval d’une certaine quantité des eaux
pluviales ; ce qui permet d’éviter les surcharges hydrauliques, et de réduire les dimensions du réseau aval.
• Station de pompage :
C’est l’environnement de pompage constitué des groupes de pompage, des dispositifs de refoulement et de
commande permettant à la pompe de fonctionner dans des bonnes conditions afin de satisfaire les besoins
de débit et de pression.
Son rôle est de transporter en mettant sous pression les effluents d’un point à un autre situé à une certaine
distance ou une certaine dénivellation.
• Fosse septique :
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C’est une fosse étanche (en 2 compartiments), généralement construite en béton ou en matériaux
préfabriqués, dans laquelle les eaux usées séjournent (3 à 4 jours) afin d’y subir une décantation, une
flottation et une digestion anaérobie partielle.
- éliminer par décantation la fraction sédimentable contenue dans les eaux usées,
• Puits perdu :
C’est une fosse, généralement circulaire dont la profondeur de la partie filtrante est d’environ 4,00m avec
une paroi en maçonnerie filtrante et remplie des matériaux filtrants en plusieurs couches successives de
dimensions décroissantes vers le fond.
Il a pour rôle de recevoir les eaux provenant de la fosse septique et de les injecter dans le sous-sol.
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2. Principes de conception :
Les canalisations d’assainissement sont implantés sous-chaussée et/ou trottoir permettant un accès aux
véhicules d’entretien d’un poids de 25 tonnes et d’un gabarit de 4.5 m de hauteur. Ainsi, l’implantation
souhaitable des collecteurs :
- voie large > 20 m : dans l’axe ou dans les deux rives selon le cas
Exercice 1 :
Les regards de visite doivent être implantés dans les singularités suivantes :
- en alignement droit, la distance maximale entre les regards de visite est d’environ 80 m ;
Les regards de visite à avaloir ou à grille doivent être implantés à tous les points bas et carrefours ;
Dans le cas où les hauteurs de chute dépassent une certaine hauteur fixé par le gestionnaire de réseau, il
faut prévoir des regards de visite doubles.
Exercice 2 :
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2.3. Principe de calage du réseau d’assainissement :
Afin d’éviter les risques de cisaillement, en cas de croisement des conduites, la distance minimale entre les
extrados des canalisations est de 0.20 m.
La distance verticale entre les fonds de fouille des collecteurs des eaux usées et des eaux pluviales est de
0.80 m.
Afin d’éviter les points de perturbation hydraulique qui ralentissent l’écoulement, l’angle de raccordement
de deux collecteurs doit être inférieur à 60°.
Pour les conduites de diamètre inférieur ou égal à 600 mm, le raccordement à 90° est toléré, sous réserve,
de construire une cunette directionnelle au niveau du radier du regard de visite.
Pour les branchements, ils sont implantés en fonction du réseau public existant sous-trottoir ou sous-
chaussée entre la limite du domaine privé et l’égout public.
Par contre, le regard de façade est toujours implanté sous-trottoir à la limite de la propriété.
En aucun cas, les réseaux d’assainissement ne doivent être implantés sous des habitations ou sous des
plantations.
Les bouches d’égout (avaloirs ou grilles) sont reliées individuellement sur les réseaux d’eaux pluviales ou
unitaires par une canalisation d’un diamètre minimal de 300 mm raccordée au collecteur par un regard de
visite. Elles sont implantées à tous les points bas, aux carrefours et tous les 100 m environ le long des pentes.
Il faut essayer au maximum de suivre l’allure du projet de voirie en dessous duquel il est implanté le réseau
d’assainissement
Afin de permettre le croisement avec les canalisations d’eau potable, la couverture minimale (sauf exception
justifiée) est de 1.45 m au-dessus de la génératrice supérieure extérieure de la canalisation d’assainissement.
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2.3.3. Vérification de l’autocurage
L’autocurage est l’aptitude d’une conduite d’assainissement à transporter les écoulements qu’elle reçoit
sans encrassement. En pratique, un bon autocurage impose que la capacité de transport des particules
solides soit suffisante pour éviter leur sédimentation et leur dépôt. L’objectif de ce type d’étude consiste
généralement à choisir la pente et les caractéristiques géométriques de la conduite (forme, hauteur, largeur,
diamètre…).
Exercice 3 :
- Calculer la pente d’un collecteur qui fait 38ml et dont les côtes des regards de l’extrémité font
respectivement 45.28 m et 43.49m !
- Calculer la côte du regard Aval d’un tronçon de collecteur dont la pente est de 3.5% et la côte du
regard amont est de 55.64m !
- Calculer la vitesse d’écoulement dans une conduite DN400 pour un débit égal à 0,3 m3/s !
La tranchée type pour conduites circulaires est une ouverture réalisée dans le sol pour la pose de ces
conduites. Elle est de section rectangulaire et de profondeur variable selon le calage du réseau. La largeur LT
de la tranchée est proportionnelle au diamètre Ø de la conduite avec un minimum de 60 cm.
Elle permet de définir les conditions de pose des conduites et de remblaiement des tranchées.
Sable pour terrain ordinaire et gravette pour terrain rocheux et en présence de la nappe (de 10 à 20 cm)
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2.4.3. Remblai primaire
En terre criblée ; compacté à 92% OPM ; épaisseur = 0,30 m au-dessus de la génératrice supérieur de la
canalisation
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3. Démarche suivie pour l’étude d’un réseau d’assainissement en zone
urbaine :
Analyser l'existence (et le type) d'un réseau auquel un raccordement est possible,
Identifier le mode de traitement existant ou prévu,
Vérifier l'existence d'exutoires et les objectifs de qualité du milieu récepteur,
Analyser le type d'urbanisation (densité, taille des parcelles…);
Analyser la nature des sols,
Demander auprès du concessionnaire (Régie ou gestionnaire de réseau), pour le système
préconisé dans la zone objet de l’étude ;
Pour l’identification du mode de raccordement il faut analyser l’environnement du projet, en identifiant les exutoires
des projets adjacents.
Application sur Autocad (prendre en considération les principes d’implantation déjà cité ci-dessus)
Un bassin versant est l'espace drainé par un cours d'eau et ses affluents.
L'ensemble des eaux qui tombent dans cet espace convergent vers un même point de sortie
appelé exutoire : cours d'eau, lac, mer, océan, etc.
Q = K. C . I . A . m
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Pour la ville de Casablanca
, , ,
Q = 1,267. C .I .A .m
C : Coefficient de ruissellement
A : Superficie du BV (ha)
m : Coefficient de la correction de Q
M : Coefficient d’allongement
Bassins en série:
A = A1 + A2
C1. A1 + C2. A2
C=
A1 + A2
L1 + L2
I=( )^2
L1 L2
+
√I1 √I2
L = L1 + L2
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BV1 BV2
BV
Bassins en Parallèle:
, = ,1 + ,2
-1. ,1 + -2. ,2
-=
,1 + ,2
.1. /1 + .2. /2
.=
/1 + /2
0 = 0 (/123)
BV1
BV
BV2
Les débits d'eaux usées à évacuer seront déterminés à partir des consommations en eau potable moyennant
un coefficient de restitution pris égal à 80 %.
Q = 0,8 x C
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Surface en m² Surface en ha Dotation Débit moyen
Equipement
20,00 m3/j 1 . . . . . . . m3/j
commercial
3 3
Le débit global est de : . . . . . . . m /j = . . . . . . . m /s
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3.8. Dimensionnement du réseau (Manning Strickler) :
Avec:
S : section en m²
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