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Complément sur les taux de change


Le Précis d’économie
• La théorie de la détermination du change, longtemps centrée sur la parité des pouvoirs
d’achat et sur la balance courante, a été complexifiée par l’introduction des anticipations, de la
rationalité mimétique, et de l’hétérogénéité des agents.

• Le taux de change réel exprime le prix relatif des produits étrangers par rapport aux produit
nationaux exprimés en monnaie nationale. La hausse du taux de change réel peut résulter de trois
facteurs :
- Une dépréciation de la monnaie nationale
- Une hausse des prix étrangers
- Une baisse des prix nationaux

• En réalité, un système de changes flottants pur n’existe pas dans la mesure où les
banques centrales continuent à intervenir sur la parité de leur monnaie, notamment par le
maniement des taux d’intérêt : on parle alors de flottement impur.

• Le marché des changes ne dispose d’aucune localisation géographique précise : les


principales transactions sont réalisée simultanément sur les grandes places financières
internationales, telle que Londres, Francfort, Tokyo, Paris, New York.
- Les principales devises échangées sur le marché des changes sont : le dollar (45%
environ), l’euro (19%), et le yen (11%)

• Les opérations de couverture ont connu un essor depuis les années 1970, dans la mesure où
le système des changes flottants s’est caractérisé par de fortes fluctuations de change : la
volatilité des cours peut parfois atteindre plus de 2% au cours d’une seule journée

• Sur le long terme, l’évolution du change est déterminé par des variables
structurelles appelés « fondamentaux » : il s’agit respectivement de l’évolution tendancielle
de la balance courante et de la parité des pouvoirs d’achats (théorise dans les années 1920 par
Cassel et reprise ensuite par les auteurs monétaristes, a connu deux variantes : la théorie de la
parité absolue des pouvoirs d’achat et la théorie relative des pouvoirs d’achat)

- La théorie de la parité absolue des pouvoirs d’achat repose sur la loi du prix unique.
L’idée est simple : su un même bien X homogène est disponible dans les pays A et B, son
prix en A doit être identique à celui en B, après conversion par le taux de change e.
Condition d’équilibre : e = pA /pB
 Plusieurs auteurs ont tenté de vérifier empiriquement la portée de cette approche
en termes absolus. En particulier, Kravis dans les années 1970 a comparé le prix en
dollars de différents biens au taux de change en vigueur à leur prix aux USA. Il
montre que la condition de PPA absolue est à peu près vérifiée pour les pays dvp
mais non pour les PED

- La théorie de la parité relative des pouvoirs d’achat met en relation la variation du


taux de change avec la variation des prix. L’idée est que la variation du change est
déterminée par le différentiel entre le taux d’inflation interne et le taux d’inflation étranger.
Une inflation nationale supérieure à l’inflation étrangère doit déprécier le taux de change
national. Dans une optique monétariste, le différentiel d’inflation renvoie lui-même à un
différentiel de croissance de la masse monétaire et donc de politique monétaire  : une
croissance excessive de la masse monétaire doit logiquement se traduire par une
dépréciation du taux de change
 Vérification empirique : depuis les années 1970, l’évolution du change n’est pas
directement liée à celle de l’inflation pour les principales monnaies. Par ex entre
1973 et 1991, l’évolution du mark par rapport au dollar ne correspond pas au
différentiel d’inflation : l’indice des prix en RFA augmentait moins vite qu’aux USA et
pourtant ce différentiel en défaveur du dollar n’entrainait pas une dépréciation du
dollar par rapport au mark
- L’approche du taux de change en termes de balance courante a été mise en
évidence dans les années 1960. Deux pays ayant le même taux d’inflation peuvent
néanmoins connaître des évolutions divergentes de leur taux de change si le solde
tendanciel de leur balance courante diffère. Deux situations peuvent être envisagées :
 Si un pays dégage structurellement un excédent commercial (car il dispose d’une
bonne spécialisation internationale), il est détenteur net de devises. En
conséquence, il vend ses devises contre de la monnaie nationale sur le marché des
changes, ce qui tend à apprécier la monnaie nationale.
 Si un pays présente un déficit structurel de sa balance commerciale, il est
demandeur net de devises (pour pouvoir régler les importations), ce qui tend à
déprécier la monnaie nationale
 Une étude sur les pays européens au cours des années 1970-1980 parvient à la
conclusion selon laquelle l’évolution des taux de change en Europe a été fortement
influencée par la structure des balances courantes

• Sur le court terme, l’évolution du change est déterminé par des variables financières
et les comportements d’anticipation qui y sont associés.
- Le taux de change répond au principe de la parité des taux d’intérêt : dès lors que
les capitaux sont mobiles, l’égalisation des rendements des placements financiers entre les
différents pays devrait être vérifiée en permanence. L’évolution du taux de change entre
deux devises s’ajuste en fonction du différentiel de taux d’intérêt car sinon les investisseurs
vont privilégier l’investissement dans la devise offrant la plus grande rémunération

- A cout terme, le taux de change peut s’éloigner de son cours d’équilibre


(appréhendé par les fondamentaux tels que la PPA), sous l’influence de
comportements spéculatifs : il s’agit en particulier du phénomène de bulle
spéculative. Conformément au principe de la prophétie auto réalisatrice, si la majorité des
opérateurs sur le marché des changes estime qu’une devise X va s’apprécier, cette
dernière va effectivement s’apprécier. On obtient alors un phénomène de bulle spéculative,
cad un écart croissant entre la valeur observée d’une variable (en l’occurrence une devise)
et sa valeur d’équilibre en termes de fondamentaux. Bien entendu, ce phénomène
spéculatif ne se prolonge pas indéfiniment (une devise ne saurait avoir un cours qui tend
vers l’infini !) : l’éclatement de la bulle survient lorsque la majorité des opérateurs sur le
marché des changes estime que la devise a atteint une valeur critique et se met en
position de vendeur.

- A cout terme, le taux de change peut s’éloigner de son cours d’équilibre, à la


suite d’un phénomène de surréaction. Analyse dvp en 1976, par DORNBUSH, qui
conjugue dans un même modèle l’approche en termes de PPA (à long terme) et l’approche
en termes de PTI (à court terme). L’hypothèse centrale est que les marchés financiers
s’ajustent plus rapidement que les marchés de biens et services ; cette différence dans
l’ajustement des prix va entrainer une variation du change à court terme supérieure à sa
valeur d’équilibre à long terme

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