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PSI - Lycée Bellevue Devoir Maison n˚3

Sciences Physiques Pour le mardi 28 septembre 2010


Devoir Maison n˚3

À rendre pour le mardi 28 septembre 2010

I Détection d’ondes gravitationnelles E3A PC 06


Lors du passage d’une onde gravitationnelle, l’espace se "contracte" dans une direction et se "dilate"
dans une direction orthogonale. Afin de détecter une telle onde, on utilise un interféromètre de Michelson
en plaçant sur chacun des bras, des milieux d’indice variable, variant sinusoïdalement à la pulsation Ω
dans le temps (piezoélectriques).

Figure 1 – Principe de la détection d’onde gravitationnelle : projet VIRGO.

δL
En appelant ε = le taux de déformation d’un des deux bras au passage de l’onde, l’intensité
L
lumineuse en sortie de l’interféromètre est de la forme
I = I0 m2 + 2m α ε cos(Ωt) + m2 cos(2Ωt)
 

où I0 est l’intensité lumineuse du laser utilisé, m dépend de l’épaisseur des matériaux utilisés et α est
proportionnel au rapport de la longueur de chacun des bras sur la longueur d’onde.
La chaîne de détection utilisée transforme alors l’éclairement reçu par le détecteur en une tension Vd (t)
proportionnelle à I(t) : Vd (t) = γ I(t)
1. Expliquer le type de filtrage qu’il convient de faire subir à Vd (t) pour en extraire la composante
proportionnelle à ε.
Le filtre utilisé est modélisé par le circuit représenté sur la figure 2, dans lequel l’amplificateur
opérationnel est idéal et fonctionne en régime linéaire. k est une constante positive.
2. Déterminer sans calcul la nature de ce filtre.
3. En se plaçant en régime sinusoïdal établi de pulsation ω, montrer que la fonction de transfert du
Vs
montage H = peut se mettre sous la forme
Ve
H0 ω
H= ! où x =
1 Ω0
1 + jQ x −
x

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Figure 2 –

et où H0 , Ω0 et Q sont des constantes à exprimer en fonction de R, C et k.


4. Définir le gain en décibel associé, noté GdB .
Représenter le diagramme de Bode en amplitude.
Pour le tracé, on supposera Q = 10 et on précisera :
⋆ les asymptotes du diagramme (pente et ordonnée à l’origine) ;
⋆ la valeur du gain GdB en x = 1.
5. Définir et déterminer la largeur de la bande passante du filtre à −3 dB en fonction de Q et Ω0 .
La tension d’entrée du filtre est en fait la tension délivrée par la chaîne de détection : V0 (t) = Vd (t).
6. À quelle condition entre Ω0 et Ω le filtre étudié est-il le mieux adapté pour extraire la composante
"gravitationnelle" du signal ?
7. On suppose cette condition remplie. Montrer que le signal de sortie est la somme de deux composantes
sinusoïdales de pulsation Ω et 2Ω dont les amplitudes, notées respectivement AΩ et A2Ω seront
précisées en fonction de γ, I0 , m, α, ε, Q et H0 .
La tension de sortie est elle-même filtrée pour obtenir une tension finale constante, dépendant de I0
et ε, qui s’exprime sous la forme :
V (I0 , ε) = AΩ + b A2Ω
8. On donne m = 0, 1, α = 5, 9.1011, Q = 10 et ε = 10−21 . Quel est le rapport entre ces deux termes ?
Peut-on espérer détecter le signal d’une onde gravitationnelle.
9. Plutôt que d’utiliser le circuit de la figure 2, il est courant d’employer un filtre modifié, dont le
diagramme de Bode est représenté sur la figure 3 ci-dessous :
Pourquoi le montage réel est-il mieux adapté au filtrage désiré que le filtre étudié auparavant ?

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Figure 3 – Réponse expérimentale du filtre réel (projet LIGO). β = ω est la pulsation. En pratique, on
choisit Ω = 1, 6.106 rad.s−1 , GdB (2Ω0 ) = GdB,max − 43 dB où GdB,max est le gain maximal du filtre.

II Étude d’un filtre passe-haut du premier ordre ENTPE PSI 97

Figure 4 –

1. La tension Ve est une tension sinusoidale de fréquence f . Déterminer la fonction de transfert du


Vs
réseau sur la figure 4 : H = .
Vs

1
2. Tracer le diagramme de Bode de ce filtre. On pose ω0 = .
RC
3. Justifier la conclusion suivante :
"Si le diagramme de Bode d’un filtre présente une pente de 20dB par décade et un déphasage de
π/2, le montage est derivateur."

4. Donner un montage utilisant un A.O. (amplificateur opérationnel) monté en suiveur, permettant


d’observer sans déformation Vs .
On s’intéresse au montage de la figure 5. L’A.O. fonctionne en régime linéaire.
5. Montrer que ce montage réalise une dérivation du signal d’entrée.
Remarque : par essence, cet amplificateur amplifie les signaux de hautes fréquences et donc des signaux parasites captés
par effet d’antenne dans les fils de raccordement. Il faut donc prévoir une limitation du gain en haute fréquence. Il
suffit de rajouter au générateur une résistance R′ en série mais souvent la résistance interne RG du générateur suffit.

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Figure 5 –

Un A.O. idéal fonctionnant en régime linéaire est tel que V+ − V− = ε = 0 et I+ = I− = 0.


On modélise maintenant l’A.O. réel par le schéma suivant :

Figure 6 –

En particulier, le comportement de l’A.O. en sortie est modélisé par un générateur de tension idéal
de valeur µε.
On réalise le montage suivant :

Figure 7 –

Vs
6. Calculer la fonction de transfert : H = avec un amplificateur opérationnel réel caractérisé par
Ve
µ0
µ=
f
1+j
f0
1
On définit la fréquence de coupure à gain nul f1 = µ0 f0 et f2 = .
2πRC

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7. En admettant que R ≫ R′ , f2 ≫ f0 et µ0 ≫ 1, montrer que H se met sous la forme

A jx
H=
x
1 + j − x2
Q

1
avec x = f /fc , A = −fc /f2 et fc2 = f1 f2 , Q = !.
R′ 1 1
fc +
R f2 f1
8. Application numérique : f1 = 1 MHz, R = 10 kΩ , C = 100 nF, R′ = 50 Ω . Calculer fc , Q et A.
9. Donner l’allure du diagramme de Bode en amplitude GdB = 20 log |H| en fonction de log x.
10. Interpréter le fait que le montage n’est pas dérivateur aux fréquences voisines de 10 kHz.
11. Le signal d’entrée est un signal triangulaire symétrique de fréquence f = 100 Hz. On constate que
le signal de sortie n’est pas tout à fait un signal créneau mais qu’il s’y superpose des ondulations de
fréquence voisine de 10 kHz.
Justifier ces observations à partir du diagramme de Bode et de la décomposition de Fourier d’un
signal triangulaire.

III Équilibre liquide vapeur


III.A. Vaporisation de l’eau à température ambiante Concours DEUG 04

Il pourra être utile de faire appel aux notations et aux données numériques suivantes éventuellement
précisées pour la température T1 = 293 K :
⋆ Masse molaire de l’eau : M = 18.10−3 kg.mol−1 ;
⋆ Masse volumique de l’eau liquide : ρℓ = 103 kg.m−3 (supposée indépendante de la température et de
la pression) ;
⋆ Pression de vapeur saturante de l’eau à 293 K : PV (T1 ) = 2300 Pa ;
⋆ Chaleur latente (massique) de vaporisation de l’eau à 293 K : Lv (T1 ) = 2, 48.106 J.kg−1 ;
⋆ Constante des gaz parfaits R = 8, 32 J.K−1 .mol−1
Dans ce problème, l’eau n’échange avec l’extérieur que de la chaleur et du travail des forces pressantes.
De plus, on néglige le volume du liquide devant le volume de la même masse de vapeur et on attribue les
propriétés des gaz parfaits à la vapeur d’eau, même saturante.

1. Décrire le phénomène d’évaporation. Préciser le rôle qu’y joue la pression de vapeur saturante.

2. On vaporise une masse m d’eau à la température T1 = 293 K, la pression restant constamment égale
à PV (T1 ).
(a) Pourquoi n’est-il pas nécessaire ici de porter l’eau à 100°C pour provoquer son ébullition ?
Calculer pour cette masse d’eau en présentant chaque fois un calcul littéral accompagné de
l’application numérique pour la valeur m = 0, 5 kg :
(b) la quantité de chaleur reçue ;
(c) le travail reçu ;
(d) la variation d’énergie énergie interne ;
(e) la variation d’enthalpie ;

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(f) la variation d’entropie.


(g) Déduire du deuxième principe de la thermodynamique la condition sur la température extérieure
pour que cette vaporisation soit réversible.

3. Donner, sans démonstration, la formule de Clapeyron reliant la chaleur latente de vaporisation à la


température T , soit Lv (T ), à la pente de la courbe de vaporisation.

4. On suppose que la chaleur latente Lv est indépendante de la température dans le domaine des
températures explorées.
Exprimer sous forme littérale la pression de vapeur saturante à la température T , soit Pv (T ), en
fonction de la température T (et des constantes R, M, T1 , Lv et Pv (T1 )).
Calculer numériquement la pression de vapeur saturante de l’eau à T2 = 323 K.

III.B. Étude d’un équilibre liquide-vapeur en vase clos E3A PC 09

Considérons un système fermé S formé de nℓ moles d’eau liquide à la température T et sous la pres-
sion P , surmontées d’une phase gazeuse à la même température et sous la même pression, renfermant nair
moles d’air sec et nv moles de vapeur d’eau (voir figure 8).
On admet que la phase gazeuse se comporte comme un mélange idéal de gaz parfaits.

Figure 8 –

5. Rappeler la définition d’un potentiel thermodynamique.


Le système S est placé dans un cylindre fermé par un fond et dont les parois sont diathermanes.
Ce cylindre est en contact avec un thermostat de température TA et il est limité par un piston sans
masse, mobile sans frottement, dont la face externe est en contact avec l’atmosphère de pression
constante PA = 1, 013 bar.
Soient U, S et V respectivement l’énergie interne, l’entropie et le volume de S.
On introduit la fonction G∗ = U − TA S + PA V .

6. Montrer que G∗ est un potentiel adapté aux transformations monothermes et monobares.


Supposons que S soit le siège d’une transformation infinitésimale à température et pression constantes.
À chaque instant, la température T de S et sa pression P restent égales à TA et PA . Seules les quan-
tités de matière varient au cours de cette transformation : nℓ devient nℓ + dnℓ et le nombre de moles
de vapeur passe de nv à nv + dnv . Le nombre nair de moles d’air demeure constant.

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7. Monter que dans cette transformation particulière dG∗ = dG, où G est l’enthalpie libre du système.
En déduire que
dG∗ = µℓ dnℓ + µv dnv
où µℓ et µv sont les potentiels chimiques de l’eau liquide et de la vapeur d’eau.
D’après le cours de chimie, l’expression générale du potentiel chimique d’un constituant Ai est de la
forme
µi = µ0i (T ) + RT ln ai
où µ0i (T ) désigne le potentiel chimique standard (grandeur qui ne dépend que de la nature du
constituant Ai et de la température T ) et où ai est l’activité chimique du constituant. Lorsque le
constituant est seul dans une phase liquide, ai ≈ 1. D’autre part, lorsque le constituant est un gaz
parfait, ai = Pi /P 0 où Pi est la pression partielle du constituant et P 0 est la pression de référence
(P 0 = 1, 00 bar).
D’autre part, la pression de vapeur saturante de l’eau PS (T ) à la température T peut-être définie
par la relation thermodynamique suivante :
" #
P S (T )
µ0v (T ) − µ0ℓ + RT ln =0
P0

8. En déduire l’expression de dG∗ en fonction des seules grandeurs R, T , Pvap (pression partielle de
vapeur d’eau), PS (T ) et dnv .
Considérons un état initial dans lequel les nombres de moles de liquide et de vapeur d’eau sont
respectivement nℓ (0) = n0 et nv (0) = n1 . Désignons par Pvap (0) la pression partielle en vapeur d’eau
dans cet état et supposons Pvap (0) 6= PS (T ).
9. Comment le système évolue-t-il si Pvap (0) < PS (T ). Exprimer la condition sur n0 , P et nℓ pour qu’un
équilibre diphasé puisse être atteint dans l’état final.
10. La température du thermostat est θA = 60°C, température à laquelle la pression de vapeur saturante
vaut PS (60°C) = 1, 98.104 Pa. Calculer la composition finale de S lorsque les quantités de matières
initiales sont :
(a) n0 = 0, 20 mol, n1 = 0, 20 mol et nair = 1, 5 mol ;
(b) n0 = 0, 12 mol, n1 = 0, 15 mol et nair = 1, 5 mol.

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