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Devoir Maison n˚3
δL
En appelant ε = le taux de déformation d’un des deux bras au passage de l’onde, l’intensité
L
lumineuse en sortie de l’interféromètre est de la forme
I = I0 m2 + 2m α ε cos(Ωt) + m2 cos(2Ωt)
où I0 est l’intensité lumineuse du laser utilisé, m dépend de l’épaisseur des matériaux utilisés et α est
proportionnel au rapport de la longueur de chacun des bras sur la longueur d’onde.
La chaîne de détection utilisée transforme alors l’éclairement reçu par le détecteur en une tension Vd (t)
proportionnelle à I(t) : Vd (t) = γ I(t)
1. Expliquer le type de filtrage qu’il convient de faire subir à Vd (t) pour en extraire la composante
proportionnelle à ε.
Le filtre utilisé est modélisé par le circuit représenté sur la figure 2, dans lequel l’amplificateur
opérationnel est idéal et fonctionne en régime linéaire. k est une constante positive.
2. Déterminer sans calcul la nature de ce filtre.
3. En se plaçant en régime sinusoïdal établi de pulsation ω, montrer que la fonction de transfert du
Vs
montage H = peut se mettre sous la forme
Ve
H0 ω
H= ! où x =
1 Ω0
1 + jQ x −
x
Figure 2 –
Figure 3 – Réponse expérimentale du filtre réel (projet LIGO). β = ω est la pulsation. En pratique, on
choisit Ω = 1, 6.106 rad.s−1 , GdB (2Ω0 ) = GdB,max − 43 dB où GdB,max est le gain maximal du filtre.
Figure 4 –
1
2. Tracer le diagramme de Bode de ce filtre. On pose ω0 = .
RC
3. Justifier la conclusion suivante :
"Si le diagramme de Bode d’un filtre présente une pente de 20dB par décade et un déphasage de
π/2, le montage est derivateur."
Figure 5 –
Figure 6 –
En particulier, le comportement de l’A.O. en sortie est modélisé par un générateur de tension idéal
de valeur µε.
On réalise le montage suivant :
Figure 7 –
Vs
6. Calculer la fonction de transfert : H = avec un amplificateur opérationnel réel caractérisé par
Ve
µ0
µ=
f
1+j
f0
1
On définit la fréquence de coupure à gain nul f1 = µ0 f0 et f2 = .
2πRC
A jx
H=
x
1 + j − x2
Q
1
avec x = f /fc , A = −fc /f2 et fc2 = f1 f2 , Q = !.
R′ 1 1
fc +
R f2 f1
8. Application numérique : f1 = 1 MHz, R = 10 kΩ , C = 100 nF, R′ = 50 Ω . Calculer fc , Q et A.
9. Donner l’allure du diagramme de Bode en amplitude GdB = 20 log |H| en fonction de log x.
10. Interpréter le fait que le montage n’est pas dérivateur aux fréquences voisines de 10 kHz.
11. Le signal d’entrée est un signal triangulaire symétrique de fréquence f = 100 Hz. On constate que
le signal de sortie n’est pas tout à fait un signal créneau mais qu’il s’y superpose des ondulations de
fréquence voisine de 10 kHz.
Justifier ces observations à partir du diagramme de Bode et de la décomposition de Fourier d’un
signal triangulaire.
Il pourra être utile de faire appel aux notations et aux données numériques suivantes éventuellement
précisées pour la température T1 = 293 K :
⋆ Masse molaire de l’eau : M = 18.10−3 kg.mol−1 ;
⋆ Masse volumique de l’eau liquide : ρℓ = 103 kg.m−3 (supposée indépendante de la température et de
la pression) ;
⋆ Pression de vapeur saturante de l’eau à 293 K : PV (T1 ) = 2300 Pa ;
⋆ Chaleur latente (massique) de vaporisation de l’eau à 293 K : Lv (T1 ) = 2, 48.106 J.kg−1 ;
⋆ Constante des gaz parfaits R = 8, 32 J.K−1 .mol−1
Dans ce problème, l’eau n’échange avec l’extérieur que de la chaleur et du travail des forces pressantes.
De plus, on néglige le volume du liquide devant le volume de la même masse de vapeur et on attribue les
propriétés des gaz parfaits à la vapeur d’eau, même saturante.
1. Décrire le phénomène d’évaporation. Préciser le rôle qu’y joue la pression de vapeur saturante.
2. On vaporise une masse m d’eau à la température T1 = 293 K, la pression restant constamment égale
à PV (T1 ).
(a) Pourquoi n’est-il pas nécessaire ici de porter l’eau à 100°C pour provoquer son ébullition ?
Calculer pour cette masse d’eau en présentant chaque fois un calcul littéral accompagné de
l’application numérique pour la valeur m = 0, 5 kg :
(b) la quantité de chaleur reçue ;
(c) le travail reçu ;
(d) la variation d’énergie énergie interne ;
(e) la variation d’enthalpie ;
4. On suppose que la chaleur latente Lv est indépendante de la température dans le domaine des
températures explorées.
Exprimer sous forme littérale la pression de vapeur saturante à la température T , soit Pv (T ), en
fonction de la température T (et des constantes R, M, T1 , Lv et Pv (T1 )).
Calculer numériquement la pression de vapeur saturante de l’eau à T2 = 323 K.
Considérons un système fermé S formé de nℓ moles d’eau liquide à la température T et sous la pres-
sion P , surmontées d’une phase gazeuse à la même température et sous la même pression, renfermant nair
moles d’air sec et nv moles de vapeur d’eau (voir figure 8).
On admet que la phase gazeuse se comporte comme un mélange idéal de gaz parfaits.
Figure 8 –
7. Monter que dans cette transformation particulière dG∗ = dG, où G est l’enthalpie libre du système.
En déduire que
dG∗ = µℓ dnℓ + µv dnv
où µℓ et µv sont les potentiels chimiques de l’eau liquide et de la vapeur d’eau.
D’après le cours de chimie, l’expression générale du potentiel chimique d’un constituant Ai est de la
forme
µi = µ0i (T ) + RT ln ai
où µ0i (T ) désigne le potentiel chimique standard (grandeur qui ne dépend que de la nature du
constituant Ai et de la température T ) et où ai est l’activité chimique du constituant. Lorsque le
constituant est seul dans une phase liquide, ai ≈ 1. D’autre part, lorsque le constituant est un gaz
parfait, ai = Pi /P 0 où Pi est la pression partielle du constituant et P 0 est la pression de référence
(P 0 = 1, 00 bar).
D’autre part, la pression de vapeur saturante de l’eau PS (T ) à la température T peut-être définie
par la relation thermodynamique suivante :
" #
P S (T )
µ0v (T ) − µ0ℓ + RT ln =0
P0
8. En déduire l’expression de dG∗ en fonction des seules grandeurs R, T , Pvap (pression partielle de
vapeur d’eau), PS (T ) et dnv .
Considérons un état initial dans lequel les nombres de moles de liquide et de vapeur d’eau sont
respectivement nℓ (0) = n0 et nv (0) = n1 . Désignons par Pvap (0) la pression partielle en vapeur d’eau
dans cet état et supposons Pvap (0) 6= PS (T ).
9. Comment le système évolue-t-il si Pvap (0) < PS (T ). Exprimer la condition sur n0 , P et nℓ pour qu’un
équilibre diphasé puisse être atteint dans l’état final.
10. La température du thermostat est θA = 60°C, température à laquelle la pression de vapeur saturante
vaut PS (60°C) = 1, 98.104 Pa. Calculer la composition finale de S lorsque les quantités de matières
initiales sont :
(a) n0 = 0, 20 mol, n1 = 0, 20 mol et nair = 1, 5 mol ;
(b) n0 = 0, 12 mol, n1 = 0, 15 mol et nair = 1, 5 mol.