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Hidalgo voudrait qu'Hollande s'adresse à ceux qu'il a déçus


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Par Marc de Boni
Publié le 24/01/2016 à 15:56

Anne Hidalgo, maire de Paris, et François Hollande, président de la République Crédits photo : DOMINIQUE
FAGET/AFP

LE SCAN POLITIQUE - Si elle se refuse pour le moment à parler de devoir d'inventaire, la maire de Paris estime que le
président doit partir à la reconquête de son électorat s'il veut se présenter en 2017.

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Dans son livre La France pour la vie à paraître lundi, et dont Le Figaro a dévoilé les bonnes feuilles, Nicolas Sarkozy
dresse un «retour d'expérience» sans concessions sur son passage à l'Élysée. Un droit d'inventaire inédit pour un
président sortant qui a longtemps été réclamé dans son camp, et qui semble donner quelques idées à gauche. En
effet, le sujet de légitimer une nouvelle candidature de François Hollande, au sortir d'un quinquennat perçu comme
décevant dans l'opinion publique, agite les états-majors politiques. Invitée ce dimanche du Grand Jury RTL-Le
Figaro-LCI, la maire de Paris Anne Hidalgo appelle l'exécutif à ouvrir un débat pour «entendre les déçus» de la
campagne de 2012.

Conférer une légitimité renouvelée au candidat Hollande, c'est l'un des arguments mis en avant par certains
défenseurs de l'organisation d'une primaire à gauche pour 2017. Une option que ne retient pas la maire de Paris:
«Moi je pense que François Hollande s'il se représente ne peut pas être soumis à des règles de primaire
classique». «Mais en revanche, je suis pour qu'il y ait un débat parce que c'est vrai qu'il y a des gens qui sont
déçus (…) de la promesse de 2012, parce qu'ils ne s'y retrouvent pas. Et les résultats des dernières élections ont
montré qu'il avait un désamour, un désengagement», relève-t-elle.

L'exécutif peut mieux faire pour Hidalgo


«C'est à lui et je pense qu'il a le temps de le faire, de prendre ce sujet en main», assure Anne Hidalgo. Pour elle, la
démarche vise à «faire en sorte, pour être candidat de la gauche en 2017, que celles et ceux qui se sont détournés
de nous (...) retrouvent confiance dans une équipe progressiste». Mais la maire de Paris ne veut pas pour autant
entendre parler de droit d'inventaire: «Il n'en est pas là, il est président de la République, et il est dans une fonction à
un moment très difficile pour lui». «Ce n'est pas un changement de ligne» que réclame Anne Hidalgo. «Je pense qu'il
faut qu'il reparte à la conquête de ce peuple qui lui a fait confiance (…) il faut redonner confiance à ceux qui ont
cru en nous et qui se sont détachés de nous. Il faut remettre des idées et aller régénérer les formations
politiques», martèle la maire de Paris.

Pour le moment, à en croire Anne Hidalgo, l'exécutif fait fausse route dans cette perspective de reconquête de
l'électorat déçu. Alors que certains prêtent au gouvernement la volonté de secouer Solférino par la promotion de
personnalités comme le ministre de l'économie Emmanuel Macron, Anne Hidalgo tempère: «Je pense que dans la vie
démocratique l'effacement de la gauche et de la droite ce n'est pas une bonne chose, elles doivent continuer à
exister et à être en relation avec l'opinion». Pas de satisfecit non plus de la maire de Paris sur la façon dont l'exécutif
mène le débat sur la déchéance de nationalité, «sauf s'il trouve de moyen de donner un peu plus confiance», précise-
t-elle.

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Marc de Boni

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Des mécontents? où avez vous vu des mécontents? en Bretagne ils ont redemandés la gauche à 60% alors
vous voyez bien que les mécontents c'est Sarkozy qui les énerve

Le 24/01/2016 à 19:00
AlerterRépondre

Lifeisgood

Personnellement j'y ai jamais cru. je ne crois pas en ceux qui n'aiment pas les riches mais qui aiment vivre
parmi les riches. Je ne crois pas à ceux qui font la morale aux autres, qui sont pour la solidarité surtout quand il
s'agit de l'argent des autres. Je ne crois pas à ceux qui font une carrière politique qui leur permet d'avoir une
vie sans soucis pendant que le contribuable trime pour leur assurer de confortables retraites. C'est pour cela
que je ne voterais jamais "socialiste". Et même, pendant le mandat de Hollande, je n'ai jamais eu aussi peu
envie d'être solidaire. Je n'ai plus pitié de personne et je n'ai plus envie de partager. L'argent que je gagne
n'appartient pas à l'état, il m'appartient avant tout! Hollande n'a jamais prouvé à qui que ce soit qu'il était
généreux, qu'il partageait ses richesses. Bill gates oui, jamais Hollande.

Le 24/01/2016 à 19:00
AlerterRépondre

domsirta

S'adresser aux déçus pour leur dire que rien ne va changer. on attend plus rien de ce triste sir.

Le 24/01/2016 à 19:00
AlerterRépondre

garance 25

ou comment ceux quin'afronte pas le propre tyran dans leur pays viennent donner des leçons dans le pays qui
vous ont sauvé. et puis entre nous quand l'incapacité est le pillier de leur politique...
Le 24/01/2016 à 18:54
AlerterRépondre

daphnedupont

Il suffit que comme Sarkozy, il écrive un livre et fasse un acte de contrition...


Pour compenser l'inversion de la courbe du chomage qui n'a pas encore eu lieu.. Et puis les français seront
prêts à le réélire. Et c'est "comme ça"
qu'on écrit l'histoire.

Le 24/01/2016 à 18:53
AlerterRépondre

hervé47

le pire président de la 5ème république

Le 24/01/2016 à 18:50
AlerterRépondre

herve actif

Que Mme Hidalgo s'occupe des Parisiens déçus !!! Paris est devenu une ville très sale comparée à d'autres
capitales Européennes !!!

Le 24/01/2016 à 18:50
AlerterRépondre

libertéhonnêtetécourage

Et moi je souhaiterais comme des millions de Français que Hollande démissionne

Le 24/01/2016 à 18:47
AlerterRépondre

alherv

Et qu'il décevra encore...

Le 24/01/2016 à 18:46
AlerterRépondre

Marc ANTOINE 2

A.Hidalgo craint surtout une primaire qui révèlerait les insuffisances de F.Hollande et pénaliserait peut-être son
mandat à la mairie de Paris.

Le 24/01/2016 à 18:43
AlerterRépondre

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