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Bruno MILLION

Benjamin LEFEBVRE

Etude de la rupture par


fatigue
Sommaire
QU’EST CE QUE LE PHENOMENE DE FATIGUE ?................................... 3
QU’EST CE QUE L’ESSAI DE FATIGUE ? ............................................... 3
LES DIFFERENTES GRANDEURS MECANIQUES CARACTERISTIQUES DE
LA FATIGUE ......................................................................................... 4
ETUDE DES DOCUMENTS ..................................................................... 4
Qu’est ce qu’est un essai de matériau ? .......................................... 4
Influence d’une entaille sur la durée de vie d’une éprouvette ........ 5
PREVISION DE LA DUREE DE VIE ......................................................... 5
MANIPULATION ................................................................................... 5
CONCLUSION ....................................................................................... 6
Qu’est ce que le phénomène de fatigue ?
Il est de première importance sur les structures d’avions et dans de nombreux autres
domaines (roulement, engrenage, arbre de transmission…). Une roue de voiture mal
équilibrée est un exemple de système soumis à un phénomène de fatigue. La rupture peut se
produire, après un certain nombre de cycles ou allers et retours, sous des efforts bien
inférieurs aux limites usuelles du matériau (Re).
Le mode de rupture est simple. Les fissures de fatigue démarrent à partir des
imperfections en surface : rayures, empreintes, stries d’usinage, arête de filetage,
hétérogénéité due au traitement thermique, défaut du réseau cristallin… Après amorce, la
fissure s’agrandit sous l’action des efforts alternés qui écartent et rapprochent continuellement
les parties fissurées il y a un phénomène de concentration de contrainte en ces points. La
rupture définitive se produit brutalement lorsque les dimensions de la partie non encore
fissurée ne sont plus suffisantes pour supporter les charges exercées.

Qu’est ce que l’essai de fatigue ?


C’est un essai statistique dans la mesure où des éprouvettes identiques, sous conditions
d’essai, donnent des résultats différents. Il y a une répartition statistique des résultats autour
d’une valeur moyenne ou médiane. Cette valeur moyenne, une fois déterminée, est choisie
comme représentative de la capacité du matériau. Il y a trois types d’essais de fatigue :
traction compression, torsion alternée et flexion alternée.
Lors du TP nous avons fait des essais de fatigue en flexion alternée dont le schéma de
la machine est similaire à la photo ci-dessous.

Les différentes grandeurs mécaniques caractéristiques de


la fatigue
D’après l’étude des documents qui nous sont proposés, il en ressort que trois grandeurs
mécaniques sont importantes pour étudier le comportement en fatigue d’une éprouvette.

Ø La durée de vie, c’est-à-dire le nombre de cycles au bout duquel l’éprouvette


casse sous une contrainte (dans notre cas sinusoïdal) de valeur moyenne imposée.

Ø La limite de fatigue, c’est-à-dire la plus grande amplitude de contrainte pour


laquelle il n’est pas constaté de rupture après un nombre considéré infini de
sollicitations (traditionnellement évalué à 107 sollicitations) pour une contrainte
moyenne donnée.

Ø La limite d’endurance, c’est-à-dire la plus grande amplitude de contrainte pour


laquelle il est constaté 50% de rupture après un nombre fini N (appelé censure) de
sollicitations en contraintes purement alternées (c’est-à-dire avec une contrainte
moyenne nulle).

On remarque qu’il est question de 50% de rupture car les essais de fatigue sont des essais
statistiques. On ne peut pas conclure à partir d’un petit nombre d’éprouvettes. Toutefois, à
partir d’un grand nombre d’essais, on s’aperçoit que la courbe représentant l’évolution du
nombre de sollicitations en fonction du nombre d’éprouvettes cassées est une “courbe en
cloche’’ (correspondant à une distribution Gaussienne).

Etude des documents


Qu’est ce qu’est un essai de matériau ?

Un essai de matériau sert à caractériser un matériau en utilisant une éprouvette sur


laquelle on applique des contraintes pour déterminer en mesurant ses déformations son
module de Young, sa limite élastique par exemple. Ce qui caractérise cette éprouvette, c’est le
fait qu’elle ait une zone qui ait une section constante dans laquelle les contraintes sont
identiques qu’elle que soit la section.
Dans le cas des essais de fatigue que nous avons réalisés, la présence d’entailles, ne
permet pas de classer ce test dans les essais de matériaux.

Influence d’une entaille sur la durée de vie d’une éprouvette

La présence d’entaille, crée des concentrations de contraintes. C’est à dire, lorsqu’il y


a un changement brusque de la géométrie, les contraintes sont beaucoup plus grandes. Ainsi,
la durée de vie de l’éprouvette s’en trouve grandement réduite.

Prévision de la durée de vie


Tout d’abord, pour déterminer la durée de vie avec la méthode proposée, il faut
connaître la valeur de la contrainte normale maximum qui s’applique sur l’éprouvette en
flexion pure, c’est à dire au niveau de la surface.
Pm l 0 aV
Pour cela on utilise la formule qui nous est donnée : σ f = avec
2kI

Pm=2.5 Kg
K=60mm
l 0 =100mm
1
= 41.67 mm 3
V

La présence d’entailles crée des concentrations de contraintes donc la valeur de


σ f doit être multipliée par un coefficient Kt pour obtenir la valeur réelle de la contrainte.
Pour l’éprouvette dont la rainure est en V, on nous à dit d’utiliser l’abaque proposé pour les
rainures en U car les valeurs sont proches. On trouve Kt=1,38.
Finalement, pour déterminer la durée de vie, il faut regarder la courbe de Wohler qui donne
pour une contrainte donnée, le nombre de cycle moyen auquel l’éprouvette peut résister. Il
s’avère que les résultats obtenus sont très loin de ceux que l’on a trouvés expérimentalement
par la suite. On obtient des valeurs de l’ordre de 10 4 alors que théoriquement elles sont de
l’ordre de10 5 à 10 6 .
Les valeurs ne correspondant pas aux courbes 1.6 page 6 et 1.8 page 7 elles ne sont
donc pas exploitables.

Manipulation
Pour nos expérimentations, nous avons utilisé les éprouvettes dont la rainure est en V.
Voici les résultats que nous avons obtenus pour différentes valeurs de « a » :

a en mm σ f en MPa K t * σ f en MPa N expérimentale


150 73.5 101.4 Non terminé
200 99.9 137.8 12300
250 124.9 172.7 3100
300 147.0 202.8 2000
A partir de ces valeurs, nous pouvons tracer l’esquisse d’une courbe de Wohler avec
les trois points.

Courbe de Wohler expérimentale

14000
12000
Nombre de cycles

10000
8000
Série1
6000
4000
2000
0
137,8 172,7 202,8
Contrainte

Conclusion
Au travers de cette étude, on a pu dégager quelques points qui seront à prendre en
compte lors de la conception d’une pièce mécanique. En effet, étant donné que beaucoup de
pièces d’un produit sont sollicitées cycliquement lors de leur utilisation, il faudra éviter autant
que possible les variations brutales de section. Si cela est obligatoire, faut utiliser des congés
de raccordement dont le rayon est le plus grand possible pour minimiser les concentrations de
contrainte et ainsi augmenter la durée de vie de la pièce.

Les résultats que nous avons obtenus, ne sont pas valables. Nous étions peut être trop
près de la limite élastique du matériau qui a plastifié à chaque flexion et ainsi accéléré
l’apparition de la rupture par fatigue. Il faudrait faire des essais avec des contraintes plus
faibles pour obtenir des résultats plus en accord avec les courbes de Wolher proposés.

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