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AXE 3 : Les défis et les stratégies des

PME face au développement


scientifique et technologique.
Dans toute économie, l’accroissement de la production provient, d’une part d’une plus
grande utilisation des intrants (terre, capital physique et travail), et d’autre part de
l’amélioration de la productivité globale de ces intrants. À son tour, la productivité globale
augmente du fait de divers facteurs ; les évidences empiriques suggèrent que les éléments
clés en sont le capital public (l’accès à l’infrastructure), les réformes au niveau de l’entreprise
(comme par exemple une meilleure organisation du processus de production) et de la
capacité de l’économie à innover. Dans cette perspective, la participation à un marché
concurrentiel mondial tend à contraindre les entreprises à s’engager d’avantage dans des
activités d’innovation ; parallèlement, la mondialisation représente un vecteur important de
transfert de technologies étrangères, qui donc favorisent – au moins dans un premier temps
la croissance de la productivité. Une plus grande intégration internationale du Maroc, est
donc une source importante de croissance.

1. les défis :
-les activités des recherches et l’innovation confrontent à un certain nombre d’obstacles au
Maroc.
Dans une économie mondiale caractérisée par l‘incertitude et par des
perpétuels changements, le succès des entreprises s‘appuie
principalement sur leur capacité de miser sur l‘innovation qui est
nécessaire pour garantir leur croissance et leur développement durable et
pour faire face à la concurrence grandissante. Pourtant, le financement de
l‘innovation est un enjeu colossal au niveau théorique et pratique. En
effet, les différents travaux et rapports internationaux qui ont traité
l‘innovation stipulent nettement que les contraintes financières sont
considérées parmi les obstacles les plus importants que connaissent les
entreprises innovantes, en plus l‘accès à un financement approprié
pour soutenir les activités engagées dans des projets innovants est
un élément critique et nécessaire. Certes, la R&D est la principale
source d‘innovation dans le monde, le pourcentage des dépenses en R&D
par Etat est donc primordial. Selon les dernières statistiques de la banque
mondiale, le budget alloué à la recherche scientifique ne représente
que 0,8% du PIB marocain, ce pourcentage paraît relativement faible par
rapport à celui des pays développés (3% aux Etats unis, 4,36% au
Corée du Sud, 3,34 % au
Japon...).
-les demandes des brevets restes insuffisante.

La grande majorité des brevets d’invention déposés au Maroc provient des non-résidents.
Selon les données de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC),
Le nombre d’ingénieurs et de docteurs en sciences exactes produits chaque année est
relativement faible et la qualité de l’éducation tertiaire est insuffisante ; ceci explique en
partie le faible nombre de brevets accordés aux résidents.
- Un défaut d’approches prospectives susceptibles de faciliter la construction de visions des
priorités.

- Un problème de gouvernance, lié aux déficiences de la coordination entre les organismes


et les équipes de recherche, à un manque de continuité des politiques et à une absence de
culture de l’évaluation.

- Les PME font face, souvent avec difficulté, à la concurrence internationale. ,

(Elles n’exportent pas suffisamment, elles ne développent pas des stratégies conquérantes.
C’est sans doute que l’environnement dans lequel elles évoluent n’est pas toujours
favorable. Beaucoup de progrès restent à faire : les créations d’entreprises sont assez
faibles et concernent encore peu les secteurs innovants technologiquement, alors même que
le développement d’entreprises dans les domaines situés au cœur de la nouvelle économie
constitue un enjeu important ; un retard préoccupant d’investissement matériel et immatériel
s’est accumulé au cours des dix dernières années ; les PME restent encore insuffisamment
tournées vers l’exportation. )

Les stratégies :
Pour éviter ces défis (faible financement du recherche, l’insuffisant de demande des brevets,
encouragement et le financement de l’innovation au sein de l’entreprise reste insuffisant) le
Maroc à mise en place d’un certaines stratégies cherchent à développer le secteur
scientifique et technologique au Maroc .Parmi ses stratégies :

-l’Amélioration de la qualité de l’éducation. Réduire l’analphabétisme,


renforcer et consolider les politiques visant à promouvoir la qualité
de l’éducation aussi bien dans le secteur secondaire que tertiaire, de
même que la formation continue.

- Créer un programme du type STARTUP-Chile pour attirer les talents disponibles


à l’extérieur
du pays.
Le Maroc, qui a déjà lancé des projets dans ce sens, notamment le Techno Park
de Casablanca, pourrait capitaliser sur cette expérience et profiter d’un certain
nombre d’avantages compétitifs.
En effet, il semble être dans une position privilégiée pour créer un tel programme
: sa proximité avec l’Europe, où les perspectives d’emploi à court et moyen
termes sont peu favorables pour beaucoup de jeunes diplômés ; sa stabilité
politique dans la région Moyen-Orient – Afrique du Nord ; un coût de la vie
relativement faible ; et une infrastructure en télécommunications déjà bien
développée. Des investissements, notamment dans le domaine de l’internet à
haut débit, seront bien entendu nécessaires pour créer ce programme et des
financements devront être trouvés ; cependant le potentiel est considérable. Un
programme neutre et méritocratique de subventions et de mesures
complémentaires visant à faciliter l’entrée sur le territoire national de jeunes
entrepreneurs talentueux en provenance du monde entier – en particulier du
Moyen-Orient et des pays à faible croissance en Europe – aurait la capacité de
produire des effets bénéfiques majeurs à court terme pour l’économie dans son
ensemble, notamment en renforçant la culture de l’innovation et de
l’entrepreneuriat. Cette initiative se situerait également dans la lignée du
programme Maroc Innovation, qui fixe des objectifs ambitieux pour les brevets et
les start-up innovantes, en améliorant l’image du Maroc en tant que site de R&D,
en particulier dans les biotechnologies, les NTIC, les matériaux, les nanosciences
et les nanotechnologies.

-la mis en place une stratégie appelée «Stratégie Maroc


innovation » :
L‘innovation est un facteur déterminant de la compétitivité des
entreprises et un moteur de développement des nations. D‘ailleurs, les
dépenses en matière de la recherche et développement (R&D)
demeurent un souci majeur pour les responsables des politiques
publiques des pays. Le Maroc est conscient de l‘importance de la R&D
comme étant un tremplin de développement et de croissance, en
effet, ce dernier a mis en place une stratégie appelée «Stratégie Maroc
innovation » qui a comme objectif principal le renforcement de la
coopération entre les organismes publics de la recherche et l'industrie et
la promotion des mécanismes de financement consacrés à l‘appui du
processus de l'innovation. Ci-après les quatre principaux axes de cette
stratégie qui ont été déclinés en 13 chantiers.
Source :: Elaboré sur la base de Caisse Centrale de Garantie, le Ministère du Commerce l'Industrie et
des Nouvelles Technologies, Maroc Nu meric Cluster.

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