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Objectifs pédagogiques :
Aborder les aspects principalement matériaux et technologiques du
transport et de la distribution électrique Haute et Basse Tension afin de
connaître les différents éléments et le vocabulaire du métier permettant
Objectifs
d'assurer la réalisation, la gestion ou la maintenance d'une installation
électrique en tenant compte des contraintes de sécurité. Les principales
règles de dimensionnement seront présentées. Des applications seront
étudiées afin de mettre en œuvre les théories de base.
Nombres complexes et représentation vectorielle
Transformée de Fourier
Pré-requis Eléments de calculs matriciels
Calculs de circuits électriques élémentaires
Notions d'électromagnétisme
Contenu
Principe de modélisation et de calcul des circuits électriques en régime sinusoïdal:
Représentations temporelle et vectorielle d'un signal sinusoïdal
Notions de valeur efficace et valeur moyenne (lien dérivation, intégration et
déphasage de signaux sinusoïdaux)
Nombres complexes, représentation complexe.
Liens tension-courant dans un dipôle linéaire (R, L, C), déphasage,
convention, représentation vectorielle des signaux sinusoïdaux
Résolution d'un problème simple en temporel, vectoriel et complexe.
Notion de puissance en monophasé : p(t), P, S, Q, S=P+jQ
Notion de facteur de puissance, compensation de facteur de puissance
Transformateur monophasé :
Magnétisme
Principes physiques : notion de flux, Inductance propre, mutuelle, inductance
de fuite
Dimensionnement : Calcul
Hypothèses et modèle de Kapp
Rendement
Bibliographie
AUTEURS Titre
TH. WILDI, G. SYBILLE ED DE BOECK Electrotechnique
UPERIEUR, 2000
SCHNEIDER ELECTRIC Cahier technique n°158
Techniques de l'ingénieur. Volumes D.
Génie Electrique. Guide de l'ingénierie
Electrique. Techniques et documentations.
(Lavoisier)
P. LAGUENOTTE Les installations électriques. Hermès Paris
2000.
SCHNEIDER ELECTRIC Cahier technique n°18
Le courant alternatif sinusoïdal est plus avantageux que le courant continu pour le transport
électrique. Ce courant peut être obtenu à partir d’une source de tension alternative (alternateur) ou
d’une source de tension continue alimentant un onduleur.
La pulsation , la fréquence f (en Hz) et la période T (en s) de la grandeur y(t) sont liées par les
relations :
1 𝜔
𝑓= =
𝑇 2𝜋
On définit la valeur moyenne Ymoy et la valeur efficace Y d’une grandeur quelconque y(t) par :
1 𝑇
𝑌𝑚𝑜𝑦 = ∫ 𝑦(𝑡)𝑑𝑡
𝑇 0
1 𝑇
𝑌𝑒𝑓𝑓 = 𝑌 = √ ∫ 𝑦 2 (𝑡)𝑑𝑡
𝑇 0
Appliquée à la grandeur sinusoïdale y(t), on obtient :
𝑌𝑚𝑜𝑦 = 0
𝑌𝑚𝑎𝑥
𝑌=
√2
La représentation vectorielle de y(t) dans le plan de Fresnel est :
y(t)
origine
Cette représentation est limitée puisqu’elle ne permet pas d’effectuer les opérations de
multiplication et de division entre grandeurs tournant à la même pulsation. C’est pourquoi la
représentation complexe a été proposée par Stockvis. Celle-ci associe à la grandeur sinusoïdale y(t),
le complexe y (Y : valeur efficace de y(t)):
𝒚(𝑡) = 𝑌√2 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) ⟺ 𝑌 = 𝑌𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑) = 𝑌 ∠𝜔𝑡+𝜑
L'opérateur complexe j est tel que j²=-1. j a pour module 1 et pour argument /2. Si j multiplie une
grandeur, il lui fait subir une rotation de /2.
𝜋
𝑗 = 𝑒 𝑗2
𝒚𝟏 (𝑡) = 𝑌√2 cos(𝜔𝑡 + 𝜑) ⟺ 𝑌1 = 𝑌𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑) = 𝑌 ∠𝜔𝑡+𝜑
𝜋 𝜋
𝑗(𝜔𝑡+𝜑+ )
𝜋
𝒚𝟐 (𝑡) = 𝑌√2 cos (𝜔𝑡 + 𝜑 + ) ⟺ 𝑌2 = 𝑌𝑒 2 = 𝑌𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑) 𝑒 𝑗 2 = 𝑗𝑌 ∠𝜔𝑡+𝜑 = 𝑗𝑌1
2
Y2 =j Y1
Y1
origine
Lorsqu’un circuit électrique, composé exclusivement de dipôles linéaires est alimenté par un
générateur sinusoïdal, les grandeurs du circuit sont toutes sinusoïdales et de même fréquence que le
générateur. Ainsi, comme toutes les grandeurs d'un circuit évoluent à la même pulsation , on peut
donc s'affranchir du terme t et écrire :
𝑌 = 𝑌𝑒 𝑗(𝜔𝑡+𝜑) = 𝑌 ∠𝜔𝑡+𝜑 = 𝑌 ∠𝜑
∠30
Exemple : 𝑦(𝑡) = 10√2 cos(100𝜋𝑡 + 30°) ≡ 𝑦 = 10√2 𝑜𝑢 𝑦 = 10∠30
Remarque :
Dans la plupart des applications industrielles, ce sont les valeurs efficaces des grandeurs qui sont
recherchées. C’est ce qui explique pourquoi dans les représentations de Fresnel et de Stockvis, la
valeur efficace est prise comme module des grandeurs. Cependant, on peut utiliser la valeur
maximale si cela s’impose puisqu’un facteur de 2 lie la valeur efficace et la valeur maximale.
𝑧1 = 𝑎1 + 𝑗𝑏1 = 𝑧1 ∠𝜃1
𝑧2 = 𝑎2 + 𝑗𝑏2 = 𝑧2 ∠𝜃2
𝑏1
𝑧1 = √𝑎1 2 + 𝑏1 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃1 = tan−1 ( )
𝑎1
𝑏2
𝑧2 = √𝑎2 2 + 𝑏2 2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜃1 = tan−1 ( )
𝑎2
𝑧1 + 𝑧2 = (𝑎1 + 𝑎2 ) + 𝑗(𝑏1 + 𝑏2 )
𝑧1 × 𝑧2 = (𝑧1 𝑧2 )∠𝜃1 +𝜃2
𝑧1 𝑧1 ∠𝜃1 −𝜃2
=( )
𝑧2 𝑧2
𝑑𝑖𝐿 (𝑡)
𝑢𝐿 = 𝐿
𝑑𝑡
Une bobine n’admet pas une variation brutale du courant qui le traverse, au risque de créer une
surtension à ses bornes. De plus, elle se comporte comme un court-circuit lorsqu’elle est traversée
par un courant continu.
La capacité C d’un condensateur permet de mesurer son aptitude à stocker une charge électrique.
Elle s’exprime en Farad (F). La tension qui apparait aux bornes du condensateur est liée à sa capacité
et à la quantité de charges :
𝑞(𝑡)
𝑢𝐶 =
𝐶
Comme
𝑑𝑞(𝑡)
𝑖𝐶 (𝑡) =
𝑑𝑡
alors
𝑑𝑢𝐶 (𝑡)
𝑖𝐶 (𝑡) = 𝐶
𝑑𝑡
Le condensateur n’admet pas une variation brutale de la tension à ses bornes sinon une surintensité
importante le traverserait. Il se comporte comme un circuit ouvert lorsqu’il est soumis à une tension
continue (constant).
Le tableau ci-dessous donne les expressions de certains paramètres. Il montre que bobine et
condensateur sont des composants duaux.
Les circuits comportant des bobines et des condensateurs sont régis par des équations différentielles
(nm) liant la grandeur d'entrée x(t) à celle que l'on veut déterminer y(t) :
v(t) C
Les correspondances entre méthode classique et méthode complexe sont établies dans le tableau ci-
dessous :
x(t) dx(t )
x(t )dt
dt
Notation temporelle
X m cos(t ) X m sin(t ) Xm
sin(t )
X m cos(t ) Xm
2 cos(t )
2
Notation complexe
X jX 1 j
X X
j
5. Notion d’impédance
L’impédance d’un élément est par définition, le rapport entre la tension complexe V à ses bornes et
le courant complexe I qui le traverse. C’est donc un nombre complexe. Classiquement, son module
est notée Z et s'exprime en ohms (), et sa phase est (exprimée en degrés ou en radians).
𝑉
𝑍 = = 𝑍 ∠𝜑
𝐼
est le déphasage de V par rapport à I.
Z
I
Par analogie à la résistance en régime continu, l’impédance électrique d’un élément caractérise son
opposition au passage du courant alternatif.
Les impédances complexes sont intéressantes car elles permettent un accès facile aux phases en
donnant directement accès aux valeurs complexes de I et V.
Pour le circuit RLC série,
𝑉 1
𝑍 = = 𝑅 + 𝑗(𝐿𝜔 − )
𝐼 𝐶𝜔
L’admittance Y = 1 /Z du dipôle est l’inverse de l’impédance. Elle s’exprime en siemens (S).
Ces dipôles sont la résistance pure (ou parfaite), la bobine pure (ou parfaite) et le condensateur pur
(ou parfait)
Caractéristiques
Dipôles Représentation
Impédance Equation Valeur Commentaires
élémentaires vectorielle
complexe électrique de
Résistance pure I V I et V sont en
Z=R U=RI =0°
(R) phase
I est en arrière
𝑍 = 𝑗𝐿𝜔 =90°
Bobine pure (L) U=jLI I V de 90° par
= 𝐿𝜔∠90
rapport à V
1
𝑍 = −𝑗 I est en avance
Condensateur pur 𝐶𝜔 =-90°
U=(1/jC)I I V de 90° par
(C) 1 ∠−90
= rapport à V
𝐶𝜔
7. Association de dipôles
Les dipôles élémentaires peuvent être associés en série ou en parallèle. Leurs impédances
équivalentes se déterminent alors en appliquant les lois d’association et en réalisant des opérations
complexes.
L’impédance équivalente d’un dipôle peut toujours se mettre sous la forme :
Z = R + jX, où X désigne la réactance de l’impédance
Si X>0, le circuit est inductif et , l’argument de Z, est compris entre 0 et 90° (le facteur de
puissance est dit arrière).
Si X<0, le circuit est capacitif et l’argument de Z, est compris entre -90 et 0° (le facteur de
puissance est dit avant).
Toutes les lois générales et théorèmes généraux de l’électricité établies pour le régime continu,
restent valables pour le régime sinusoïdal moyennant le remplacement des résistances par les
impédances dans ces formules, et le passage en nombre complexe des relations.
9. Puissances
Soit un circuit électrique caractérisé par le module Z de son impédance et son déphasage . Ce
circuit étant traversé par un courant I lorsqu’il est soumis à une tension V, a puissance instantanée
consommée par le circuit a pour expression :
𝑝(𝑡) = 𝑣(𝑡)𝑖(𝑡)
𝑣(𝑡) = 𝑉√2 cos(𝜔𝑡)
𝑖(𝑡) = 𝐼√2 cos(𝜔𝑡 − 𝜑)
𝑝(𝑡) = 𝑉𝐼[cos(2𝜔𝑡 − 𝜑) + cos 𝜑]
Le premier terme de la puissance instantanée p(t), est appelée puissance fluctuante. Cette puissance
de valeur moyenne nulle, est néfaste pour les systèmes tournants. Le second terme constitue la
valeur moyenne de la puissance instantanée. C’est la puissance active.
Dipôles de base P Q S
2
𝑉 0 𝑉2
Résistance pure (R) 𝑅𝐼 2 = 𝑉𝐼 = 𝑅𝐼 2 = 𝑉𝐼 =
𝑅 𝑅
0 𝑉2 𝑉2
Inductance pure (L) 𝐿𝜔𝐼 2 = 𝑉𝐼 = 𝐿𝜔𝐼 2 = 𝑉𝐼 =
𝐿𝜔 𝐿𝜔
Condensateur pur 0 𝐼2 𝐼2
(C) −𝑉 2 𝐶𝜔 = −𝑉𝐼 = − 2
𝑉 𝐶𝜔 = 𝑉𝐼 =
𝐶𝜔 𝐶𝜔
𝑃 = 𝑃1 + 𝑃2 + ⋯ + 𝑃𝑁
𝑄 = 𝑄1 + 𝑄2 + ⋯ + 𝑄𝑁
𝑆 = √𝑃2 + 𝑄 2
𝑃
𝑐𝑜𝑠 =
𝑆
P1, P2, …, PN : Puissances actives de chaque dipôle du groupement
Q1, Q2, …, QN : Puissances réactives de chaque dipôle du groupement
S, P et Q : Puissances apparente, active et réactive totales du groupement
Attention ! 𝑺 ≠ 𝑺𝟏 + 𝑺𝟐 + ⋯ + 𝑺𝑵
Le facteur de puissance est d’autant proche de 1 que la puissance réactive Q demandée au réseau est
faible devant la puissance active P.
P=cte
S
S Q
Q
P P
Angle faible, cos élevé, S faible Angle élevé, cos faible, S élevée
Un mauvais facteur de puissance (< 0,8 en Côte d’Ivoire) élève la valeur du courant I absorbée par la
charge. Ce qui entraîne :
L'amoindrissement du rendement de l’installation à cause de l’augmentation des pertes par
échauffement.
Des chutes de tension importantes dans les câbles, et les surcharges.
Le surdimensionnement des installations neuves : câbles, transformateur, appareillage de
protection, support de c(S), etc. ... ou le renforcement prématuré des installations existantes
Le paiement de pénalités au fournisseur de l'énergie électrique pour consommation abusive
d’énergie réactive
Pour améliorer la valeur du facteur de puissance d’une installation électrique on apporte par un
moyen extérieur, l’énergie réactive indispensable au fonctionnement des récepteurs en :
Installant des batteries de condensateurs ou
Faisant fonctionner une machine synchrone en compensateur synchrone (moteur surexcité)
La solution "installation de batteries de condensateurs" est la plus efficace et la plus simple à mettre
en œuvre. Les condensateurs apportent l’énergie QC pour compenser Q1. Ce qui fait passer S1 à S2 et
cos𝜑1 à cos𝜑2.
QC
S1 Q1
S2
1
Q2
2
Ainsi, la valeur de la capacité C à installer pour passer d’un cos1 de départ (qui correspond à tan1)
à un cos2 que l'on souhaite atteindre (qui correspond à tan2), est donnée par (, pulsation du
réseau d’alimentation) :
𝑃(tan 𝜑1 − tan 𝜑2 )
𝐶=
𝜔𝑉 2
Si une grandeur y(t) n'est pas sinusoïdale mais périodique, elle peut se décomposer en séries de
Fourier (somme de sinus et de cosinus de fréquences multiples de la fréquence de y(t)).
∞ ∞
𝑦(𝑡) = 𝑦0 + ∑ 𝑦𝑛 sin(𝑛𝜔𝑡 + 𝜑𝑛 )
𝑛=1
Avec :
𝑦𝑛 = √𝑎𝑛2 + 𝑏𝑛2 et 𝜑𝑛 = tan−1 (𝑏𝑛 /𝑎𝑛 )
L'influence des harmoniques de la grandeur y(t) peut être quantifiée en calculant le Taux de
Distorsion Harmonique (THD) ou par le facteur de forme (FF) de y(t) défini par :
THDY n2
Si le THD est égal à 0 (ou si le FF est égal à 1), c'est que les harmoniques de y(t) sont nuls.
Pour un régime (v, i) non sinusoïdale mais périodique de puissance instantanée 𝑝 = 𝑣𝑖, on montre
que la puissance active a pour expression :
∞
𝑃 = 𝑣0 𝑖0 + ∑ 𝑉𝑛 𝐼𝑛 cos 𝜑𝑛
𝑛=1
La puissance réactive Q vaut :
∞
𝑄 = ∑ 𝑉𝑛 𝐼𝑛 sin 𝜑𝑛
𝑛=1
Une charge est dite "linéaire" si le courant qu'elle absorbe est sinusoïdal lorsque sa tension
d'alimentation est sinusoïdale. Ce type de récepteur ne génère pas d'harmoniques. Les charges non
linéaires appellent du réseau sinusoïdal un courant non purement sinusoïdal. Elles génèrent des
harmoniques.
Si la tension d'alimentation d'une charge non linéaire est sinusoïdal (V=V 1, les Vn=0 pour n>2), les
harmoniques de courant contribuent à augmenter inutilement l’intensité efficace du courant
véhiculée par les câbles d’alimentation.
∞
𝐼= √𝐼12 + ∑ 𝐼𝑛2
𝑛=2
Les expressions de la tension et du courant permettent alors de simplifier celles des puissances :
Puissance active : 𝑃 = 𝑉𝐼1 cos 𝜑
Puissance réactive : 𝑄 = 𝑉𝐼1 sin 𝜑
Puissance apparente : 𝑆 = 𝑉𝐼 = 𝑉𝐼1 √1 + 𝑇𝐻𝐷𝐼2
Puissance déformante : 𝐷 2 = 𝑆 2 − (𝑃2 + 𝑄 2 ) ⇒ 𝐷 = 𝑉𝐼1 × 𝑇𝐻𝐷𝐼
𝑃 cos 𝜑
Facteur de puissance : 𝑓𝑝 = 𝑆
=
√1+𝑇𝐻𝐷𝐼2
Remarques :
Les harmoniques du courant (rang 2) ne jouent aucun rôle en ce qui concerne la puissance
active
Les harmoniques du courant (rang 2) ne jouent aucun rôle en ce qui concerne la puissance
réactive
La puissance déformante est directement liée à la présence des harmoniques de courant (rang
2).
Quand le Taux de Distorsion Harmonique du courant (THDI) augmente, le facteur de puissance
diminue (voir Tableau ci-dessous)
Les effets dépendent des Taux de Distorsion Harmonique du courant (THDI) et de la tension (THDU).
Le tableau ci-dessous indique les effets prévisibles en fonction de ces taux.
Transformateur monophasé
⃗ . ⃗⃗⃗
∮𝐻 𝑑𝑙 = ∑ 𝐼𝑒𝑛𝑙𝑎𝑐é𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑜𝑢𝑟
L'excitation H produite, le long d'un contour de longueur l, par une bobine à N spires parcourue par
un courant I est : 𝐻𝑙 = 𝑁𝐼
Les grandeurs B et H qui sont des vecteurs, sont liés par la relations :
⃗ = 𝜇0 𝜇𝑟 𝐻
𝐵 ⃗ = 𝜇𝐻
⃗
Certains matériaux, notamment les ferromagnétiques ont de grandes valeurs de µr (µr >>1). Ce qui
permet d'obtenir des inductions magnétiques intenses. On les utilise entres autres, dans la
construction des machines électriques. La perméabilité µ d'un matériau ferromagnétique est forte
mais non constante. Sa courbe B=f(H) n'est donc pas linéaire et on observe une saturation de B
(notée Bs) lorsque H dépasse un seuil. En outre, lorsque l'excitation est interrompue, il existe une
induction rémanente Br. C'est l'effet mémoire qui se traduit par l'observation d'un cycle d'hystérésis
si l'excitation est alternative.
2. Flux magnétique
Le flux d’induction magnétique (exprimé en Weber -Wb-) à travers une surface S (préalablement
orientée) représente la quantité de champ magnétique vu à travers cette surface. Le flux change
selon l’orientation de la surface par rapport au champ magnétique. Son expression est :
𝜙⃗ = 𝐵
⃗ .𝑆
Remarque : Le flux est conservatif. Cela signifie que si la section d’un matériau magnétique est
constante, alors l’induction magnétique B sera la même en n’importe quel point de ce matériau.
Toute variation de flux magnétique d’un circuit, induit dans celui-ci une force électromotrice (fem).
Ainsi une bobine dont les spires sont traversées par un flux variable, devient une source de tension
électrique (f.é.m.). Si on ferme le circuit de la bobine, un courant va s’établir. Comme il s’agit d’un
courant induit par un champ magnétique, on parle de courant induit et d’induction
électromagnétique.
La fem induite tend à s’opposer à la cause qui lui a donné naissance. Elle a pour expression :
𝑑∅
𝑒=−
𝑑𝑡
Si la bobine est constitué de N spires, la fem totale aux bornes des N spires est la somme des fem
unitaires d’où :
𝑑∅
𝑒𝑡 = −𝑁
𝑑𝑡
On peut donc considérer que le flux totalisé par les N spires est :
Ψ = 𝑁𝜙
Et que :
𝑑Ψ
𝑒𝑡 = −
𝑑𝑡
Donc toute bobine dans un champ magnétique variable est soumise à son auto-induction. C’est
inévitable. On définit alors l’inductance propre (ou simplement inductance) du composant.
5. Inductance mutuelle
L’inductance mutuelle notée M, va caractériser l’effet d’un circuit 1 sur un circuit 2 et vice-versa.
Considérons deux circuits 1 et 2 parcourus respectivement par des courants i1 et i2 et possédant N1 et
N2 spires.
𝒞1
𝒞2
N1 11
I1 12 N2
I2
1f
En général, M12=M21=M.
De ces deux relations, on déduit l’expression de l’inductance mutuelle M en fonction des inductances
propres L1 et L2.
𝑀2 = 𝐿1 𝐿2
𝑀 = ±√𝐿1 𝐿2
D’où, 𝑙1 = 𝐿1 − 𝑀 .
De même, on montrerait aisément que : 𝑙2 = 𝐿2 − 𝑀
Lorsqu’un circuit magnétique fonctionne sous une tension alternative, on constate un échauffement
des parties magnétiques. Cet échauffement qui est dû à des grandeurs électriques, réduit le
rendement du circuit. C’est pour cela qu’on lui associe des pertes appelées « pertes fer ». Ces pertes
sont de deux types : pertes par hystérésis et pertes par courant de Foucault.
Les premières sont dues à l'existence du cycle d'hystérésis. En première approximation, on admet
que les pertes par hystérésis pH sont proportionnelles à la fréquence et au carré de l’induction
maximale :
2
𝑝𝐻 = 𝐾𝐻 𝑓𝐵𝑚𝑎𝑥
Tandis que les pertes par courants de Foucault pCF sont proportionnelles au carré de la fréquence et
au carré de l’induction maximale :
𝑝𝐶𝐹 = 𝐾𝐶𝐹 𝑓 2 𝐵𝑚𝑎𝑥
2
En définitive, on admet que les pertes fer sont proportionnelles à la fréquence et au carré de
l’induction maximale :
2
𝑝𝐹 = 𝐾𝐹 𝑓𝐵𝑚𝑎𝑥
En pratique, les pertes fer du circuit magnétique se déterminent à partir de la masse totale M des
tôles utilisées et de leur facteur de qualité q qui est donné par le constructeur pour une fréquence f
de 50 Hz et une induction maximale Bmax de 1T :
𝑝𝐹 = 𝑞𝑀
Si le circuit magnétique est alimenté sous une fréquence différente de 50 Hz et/ou l’induction
maximale du matériau n’est pas égale à 1T, les pertes fer s’obtiennent par :
𝑓 2
𝑝𝐹 = 𝑞𝑀 𝐵𝑚𝑎𝑥
50
8. Expression de la fem induite aux bornes d’une bobine à noyau de fer (Formule de
Boucherot)
i
r
v
e L
𝑑𝜙
On a la relation : 𝑣 = 𝑟𝑖 − 𝑒 = 𝑟𝑖 + 𝑁 𝑑𝑡
Si v est une tension sinusoïdale et que l’on néglige la résistance r, on obtient :
𝑑𝜙
𝑣 = −𝑒 et 𝑉√2 sin 𝜔𝑡 = 𝑁 𝑑𝑡
𝑉√2
D’où 𝐸 = 𝑉 (en valeur efficace) et 𝜙(𝑡) = 𝑁𝜔
cos 𝑤𝑡 = 𝜙𝑚𝑎𝑥 cos 𝑤𝑡
Aussi en remplaçant V par E et en procédant par identification, on obtient :
2𝜋
𝐸=𝑉= 𝑁𝑓𝑆𝑐 𝐵𝑚𝑎𝑥
√2
Soit la formule de Boucherot :
𝐸 = 4,44𝑁𝑓𝑆𝐶 𝐵𝑚𝑎𝑥
En tenant compte des pertes Joule, des pertes fer et de l’inductance de fuite, le schéma électrique
équivalent d’une bobine à noyau de fer s’établit comme suit :
I R l
U RF E Lp
Le transformateur est un appareil électrique qui transforme une tension alternative de fréquence
donnée en une tension alternative de même fréquence et de valeur efficace pouvant être différente.
Il comporte deux enroulements montés sur le même circuit magnétique.
i1
SOURCE E1
N1 N2 E2 Charge
I2
Un enroulement est relié à la source de tension de laquelle il tire son énergie ; c’est le primaire.
Toutes les grandeurs qui le caractérisent porteront l’indice 1. Un autre enroulement est relié à la
charge à qui il transmet (en partie) l’énergie provenant de la source ; c’est le secondaire. Les
grandeurs relatives à cet enroulement porteront l’indice 2. On adopte pour le primaire la convention
récepteur et pour le secondaire, la convention génératrice.
Remarque :
Il n’existe aucune connexion électrique entre les deux enroulements malgré le transfert de puissance
du primaire au secondaire. Le transformateur permet donc d’isoler galvaniquement la source de
tension et la charge.
En alimentant les N1 spires du primaire du transformateur sous une tension alternative, on force
l’établissement d’un courant i1. Ce courant qui est variable, crée un champ magnétique variable selon
le théorème d’Ampère et un flux variable dans le circuit magnétique. Ce flux va induire une f.e.m. e2
aux bornes de l’enroulement secondaire et une f.e.m. e1 aux bornes de l’enroulement primaire. Si le
secondaire qui comporte N2 spires est refermé sur une charge, il débitera un courant i2.
Ce courant i2 crée lui aussi un flux qui selon la loi de Lenz, aura tendance à s’opposer à la cause qui lui
a donné naissance. Par convention, on admet que les ampères tours créés par i1 et i2 sont de type
additif. Le flux résultant ∅ dans le circuit magnétique du transformateur de reluctance ℛ, est lié à i1
et i2 par la relation d’Hopkinson.
𝑁1 𝑖1 + 𝑁2 𝑖2 = ℛ∅
Le transformateur est une machine statique dite à flux forcé parce que le courant i1 force
l’établissement d’un flux dans le circuit magnétique
I1 R1 l1 I12 I2 R2 l2
I11
V1 E1 E2 V2
RF Lm
I2
I1
V1 E1 E2 V2
Les fem E1 et E2 induites aux bornes de chacun des enroulements ont pour expression :
𝐸1 = 4,44𝑁1 𝑓𝐵𝑚𝑎𝑥 𝑆
𝐸2 = 4,44𝑁2 𝑓𝐵𝑚𝑎𝑥 𝑆
Et donc
𝐸2 𝑁2
𝑚= =
𝐸1 𝑁1
𝑁
Le rapport 𝑚 = 𝑁2 , est le rapport de transformation du transformateur.
1
Kapp considère qu’autour du point de fonctionnement nominal, la chute de tension engendrée par
l’impédance Z1 = R1 + jl1ω est faible devant V1. On peut donc très bien considérer que l’inductance
magnétisante Lm et la résistance RF sont pratiquement soumises à la tension V1. Ce qui revient à
déplacer l’ensemble Zµ = (RF//jXm) en amont de la résistance R1 afin de la soumettre directement à la
tension V1.
Cette hypothèse est d’autant valide que le transformateur fonctionne autour de son point nominal.
Le schéma électrique équivalent devient :
R1 l1 I1t R2
I1 I2 l2
I10
V1 E1 V20=E2 V2
RF Lm
On pose :
RS = m²R1 + R2 ; XS = lSω =m²l1ω + l2ω = m²X1 + X2 et ZS = RS + jXS
φcc = ArgZS = tg-1(XS/RS)
RS, XS, Zs sont respectivement la résistance, la réactance et l’impédance du transformateur ramenées
au secondaire. Elles sont également appelées les éléments du triangle ou du diagramme de Kapp.
En définitive, -mV1 = RSI2 + jXSI2 + V2, soit -mV1 = ZSI2 + V2
De même, en partant des équations précédentes, il est possible de définir la résistance RP, la
réactance XP et l’impédance ZP du transformateur ramenées au primaire. On montre aisément que :
RP = R1 + R2/m² ; XP = X1 + X2/m² et ZP=RP+jXP
RS = m² RP ; XS = m² XP et ZS = m²ZP
V1 = RpI1t + jXpI1t - V2/m
I1 I1t I2 Rs ls
I10
V1 E1 V20=mE1=-mV1 V2
RF Lm
I10 I1
Remarque :
- La tension mV1 = V20 représente la tension à vide au secondaire du transformateur lorsque
son primaire est alimenté sous la tension V1.
- Une hypothèse simplificatrice de Kapp est de considérer comme négligeable, le courant I10.
Dans ce cas les éléments RF et Lm n’interviennent plus dans le schéma équivalent. Cette
hypothèse est en général prise en compte lorsqu’il s’agit de ne déterminer que l’ordre de
grandeur de certains paramètres.
A tension d’alimentation constante, le flux dans le circuit magnétique est constant et reste donc le
même pour un fonctionnement à vide qu’en charge.
On peut donc écrire :
N1I10 = ℛ∅ et N1I1 +N2I2 = ℛ∅
N1I1 + N2I2 = N1I10 et I1 = - (N2/N1) I2 + I10
I1 = - mI2 + I10
Et comme, d’après le schéma électrique du transformateur réel on avait : I1 = I12 + I11 et que l’on a
montré que I11 = I10, alors on a : I12 =
Généralement, on pose I1t =-mI2. I1t est le courant primaire transmis au secondaire. Ainsi,
I1 = I1t + I10 avec I1t = -mI2
La méthode de Kapp permet d’éviter les calculs complexes et est très utilisée en pratique puisque
l’erreur engendrée par l’approximation est faible. Elle permet de déterminer (au secondaire) la chute
de tension totale du transformateur.
Cette méthode suppose que la tension V2 est très grande devant les tensions qui interviennent dans
le triangle de Kapp. Par conséquent, on peut supposer que V20 et V2 sont parallèles.
Direction de V2
Direction de V20
2
V2
V20 ∆V2
2
ZsI2
2
jlsI2 20 = 2
ZsI2 jlsI2 20 cc
2
RsI2 Rs I 2
Ainsi donc la chute de tension totale au secondaire du transformateur ∆V2, s’obtient par :
∆V2 = V20 – V2 = RSI2cos2 + XSI2sin2
∆V2 = V20 – V2 = ZSI2cos(cc - 2)
Conséquence :
Si V20 et V2 sont parallèles alors φ1t = φ20 = φ2.
Comme I1t = -mI2, alors (𝐼̂ ̂ ̂
1𝑡 , 𝑉2 ) = π + (𝐼2 , 𝑉2 ) = π + φ2 = (𝐼1𝑡 , 𝑉20 )
Or (𝐼̂ ̂ ̂ ̂
1𝑡 , 𝑉1 ) = (𝐼1𝑡 , 𝑉20 ) + (𝑉20 , 𝑉2 ) + (𝑉2 , 𝑉1 )
De même, (𝑉̂ ̂
2 , 𝑉1 ) = (𝑉20 , 𝑉1 ) = π, car V20 = -mV1
D’où, (𝐼̂
1𝑡 , 𝑉1 ) = (π + φ2) + 0 + (π) = φ2.
Ainsi donc si l’on adopte la méthode de la chute de tension de Kapp et que l’on exprime le courant I1
en prenant la tension primaire V1 comme référence, on a :
∠−𝜑2 ∠−𝜑10 ∠−𝜑1
𝐼1 = 𝐼1𝑡 + 𝐼10 = 𝑚𝐼2 + 𝐼10 = 𝐼1
a) Essai à vide
I10
P10
A
W
V V10 V V20
b) Essai en court-circuit
Conséquences :
La tension étant réduite lors de l’essai en en court-circuit, le flux dans la machine est
pratiquement négligeable. On peut donc écrire d’après Hopkinson que :
N1I1CC + N2I2CC = ℛ∅cc ≈ 0.
De cette relation, on tire : I1CC / I2CC = -m. En module, on a :
m = I1CC / I2CC
La tension V2CC étant nulle, on a : V20cc = ZSI2CC. D’où : -mV1CC = ZSI2CC et en module
ZS = mV1CC/I2CC
D’après Boucherot, en court-circuit on a : P1CC = pjCC + pFCC = RSI22CC + V21CC/RF. Comme V1CC est
faible et que RF est très élevée, on néglige V21CC/RF devant RSI22CC.
I1cc
P1cc
A
W
V V1cc A I2cc
On a les relations :
𝐼1𝑐𝑐
𝑚=
𝐼2𝑐𝑐
2
𝑃1𝑐𝑐 = 𝑅𝑠 𝐼2𝑐𝑐
𝑚𝑉1𝑐𝑐
𝑍𝑠 =
𝐼2𝑐𝑐
𝑋𝑠 = √𝑍𝑠2 − 𝑅𝑠2
Ik
A
V Vk
d) Rendement du transformateur
Par définition,
𝑃𝑢
𝜂=
𝑃𝑎
Calcul par la méthode directe
𝑃2 𝑉2 𝐼2 cos 𝜑2
𝜂= =
𝑃1 𝑉1 𝐼1 cos 𝜑1
Calcul par la méthode indirecte
𝑃𝑢 𝑃2 𝑉2 𝐼2 cos 𝜑2
𝜂= = =
𝑃𝑢 + ∑ 𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑃2 + 𝑝𝐹 + 𝑝𝐽 𝑉2 𝐼2 cos 𝜑2 + 𝑝𝐹 + 𝑅𝑠 𝐼22
Remarque :
- Le transformateur a un très bon rendement. Il est toujours supérieur à 80%
- A tension V2 et courant I2 secondaires constants, le rendement du transformateur est
maximal pour cosφ2 = 1 c'est-à-dire pour une charge résistive.
- A tension V2 et cosφ2 constants, le rendement du transformateur est maximal si les pertes fer
pF sont égales aux pertes joules pJ. Le courant secondaire I’2 correspondant à ce rendement
maximal a donc pour expression :
𝑝𝐹
𝐼2′ = √
𝑅𝑠
e) Remarques générales
V20n : tension secondaire à vide correspondant à une tension primaire égale à V1n.
𝑥1 = 𝑋𝑚 sin(𝜔𝑡 − 𝜑) 𝑥1 = 𝑋𝑚 sin(𝜔𝑡 − 𝜑)
2𝜋 2𝜋
𝑥2 = 𝑋𝑚 sin (𝜔𝑡 − 𝜑 − ) 𝑥2 = 𝑋𝑚 sin (𝜔𝑡 − 𝜑 + )
3 3
4𝜋 4𝜋
{𝑥3 = 𝑋𝑚 sin (𝜔𝑡 − 𝜑 − 3
) {𝑥3 = 𝑋𝑚 sin (𝜔𝑡 − 𝜑 + 3
)
X3 X2
X1 X1
X2 X3
2𝜋
L’opérateur complexe a fait subir à la grandeur qu’il multiplie, une rotation de 3
. On le définit
comme suit :
1 √3
𝑎 = 𝑒 𝑗2𝜋/3 = − + 𝑗 = 1120°
2 2
Cet opérateur possède les propriétés suivantes :
𝑗4𝜋 𝑗2𝜋
𝑎2 = 𝑒 3 = 𝑒 − 3 = 1−120°
𝑎3 = 1
1 + 𝑎 + 𝑎2 = 0
Les expressions des systèmes triphasés équilibrés directs et inverses deviennent donc :
𝑋1 = 𝑋1 𝑋1 = 𝑋1
2
{𝑋2 = 𝑎 𝑋1 {𝑋2 = 𝑎𝑋1
𝑋3 = 𝑎𝑋1 𝑋3 = 𝑎2 𝑋1
Y31 Y12
X1
X2
Y23
Application : Le système triphasé de tensions composées (u12, u23, u31) est obtenu à partir de la
composition des tensions simples (v1, v2, v3). On peut donc écrire :
𝑈 = √3 𝑉
Si V = 220V, alors U = 380V
Si V = 231V, U = 400V.
Si un système triphasé de grandeurs simples est direct (respectivement inverse), le système
de tensions composées homologues est direct (respectivement inverse)
Avantages du système triphasé :
o Technique : transport d’énergie plus élevé, pas de puissance fluctuante, création de
champs tournants,
o Economique : nombre de conducteurs réduit, pertes Joule réduites, supports et
structures allégés, rapport poids/puissance plus faible des machines triphasées.
La ligne triphasée permet de transporter l’énergie fournit par le réseau, vers la charge. Elle est
constituée de trois conducteurs appelés phases, reliés aux trois bornes non communes du réseau, et
éventuellement d’un conducteur appelé fil de neutre, relié au point neutre (point commun) du
réseau.
Les grandeurs triphasés v1, v2 et v3, entre une phase et le neutre, sont appelées tensions simples ou
tensions étoilées. Les grandeurs u1, u2 et u3 sont les tensions composées ou tensions entre phases.
Les courants i1, i2 et i3 qui transitent par la ligne sont appelés courants de ligne. Le courant dans le
fil neutre est appelé courant dans le neutre.
E1 I1
Z1 I1
V1 V1 U12 U31
I2
E2
Z2 I2
V2 U23
V2
I3
E3
Z3 I3
V3
V3
Un récepteur triphasé est constitué de 3 dipôles. Si ces dipôles ont la même impédance complexe
(même module et même argument), le récepteur est dit équilibré. Les 3 dipôles doivent être couplés
en étoile (Y, y) ou en triangle (D, d, ) avant d'être connectés à l’alimentation triphasé.
En pratique ces couplages sont réalisés sur les plaques à (6) bornes des récepteurs triphasés à l’aide
de barrettes : 2 barrettes reliant 3 bornes disposées horizontalement, pour le couplage étoile, et
pour le couplage triangle, 3 barrettes reliant verticalement deux à deux les bornes.
Les courants qui traversent les éléments récepteurs sont notés J et les tensions à leurs bornes sont
notées V’.
Quand on ne connait pas le couplage d’un récepteur, on le suppose étoile et quand on donne
l’impédance d’un récepteur, c’est l’impédance Z d’un des éléments qui le composent.
𝑍 = 𝑍
5.1 Cas d’étude 1 : Charge équilibrée couplée en étoile et alimentée par une source de tensions
triphasées équilibrées
I1 Z J1
V1
I2 V’1 Z J2 O
V2 Ion
V’2
I3 Z J3
V3
V’3 VOn
Remarque :
En fonctionnement équilibré,
le fil neutre n’est traversé par aucun courant. On peut donc se passer de ce fil c’est-à-dire, le
distribuer ou ne pas le faire.
le système de courants triphasés qui s’établit dans le montage, forme lui aussi, un système
de courants triphasés équilibrés, de même nom que le système de tensions d’alimentation.
le déphasage entre courant et tension d’une phase est le même pour toutes les phases.
5.2 Cas d’étude 2 : Charge équilibrée couplée en triangle et alimentée par une source de tensions
triphasées équilibrées
I13 Z J1
V2 U23 V’2
I32 Z J3
V3 V’3
D’après la dernière équation, les courants polygonaux (J1, J2, J3) forment un système triphasé
équilibré. Il en est de même des courants de ligne qui apparaissent comme des compositions de deux
courants polygonaux et qui forment un système de même nom que celui des courants polygonaux.
Ainsi on a pour le couplage triangle :
𝑼 = √𝟑𝑽 ; 𝑽′ = 𝑼 ; 𝑰 = √𝟑𝑱
Remarque :
Lorsque le récepteur est couplé en triangle, on ne peut pas le connecter au neutre de la ligne et on
ne dispose que d’un système de tensions mesurables à savoir les tensions composées. Cependant, il
est possible de créer un neutre artificiel (fictif) à l’aide d’une charge triphasée équilibrée dont les
éléments sont couplés en étoile. Le point commun de ces éléments, d’après les résultats du cas 1,
constitue un point neutre fictif de la ligne à partir duquel il est possible de mesurer les tensions
simples de la ligne.
Remarque : La notion de phase est évidente lorsque le récepteur est couplé en étoile. Si le récepteur
est couplé en triangle, on utilisera le théorème de Kennely ci-dessous pour obtenir son équivalent
pour un couplage étoile (Z: impédance complexe).
A
A
ZCA ZAB ZA
ZC ZB
C B
ZBC
C B
𝑍𝐴 𝑍𝐵 + 𝑍𝐵 𝑍𝐶 + 𝑍𝐶 𝑍𝐴 𝑍𝐴𝐵 𝑍𝐶𝐴
𝑍𝐴𝐵 = 𝑍𝐴 =
𝑍𝐶 𝑍𝐴𝐵 + 𝑍𝐵𝐶 + 𝑍𝐶𝐴
𝑍𝐴 𝑍𝐵 + 𝑍𝐵 𝑍𝐶 + 𝑍𝐶 𝑍𝐴 𝑍𝐵𝐶 𝑍𝐴𝐵
𝑍𝐵𝐶 = 𝑍𝐵 =
𝑅𝐴 𝑍𝐴𝐵 + 𝑍𝐵𝐶 + 𝑍𝐶𝐴
𝑍𝐴 𝑍𝐵 + 𝑍𝐵 𝑍𝐶 + 𝑍𝐶 𝑍𝐴 𝑍𝐶𝐴 𝑍𝐵𝐶
𝑍𝐶𝐴 = 𝑍𝐶 =
𝑍𝐵 𝑍𝐴𝐵 + 𝑍𝐵𝐶 + 𝑍𝐶𝐴
Si les impédances Z d'un couplage sont toutes égales alors :
Z 3 ZY
7. Puissances en triphasé
La puissance instantanée s’exprime par : 𝑝 = 𝑣1 𝑖1 + 𝑣2 𝑖2 + 𝑣3 𝑖3
En fonctionnement équilibré, on montre aisément que : 𝑝 = 3𝑉𝐼 cos 𝜑 = 𝑃
La formule de la puissance instantanée ne fait apparaître qu’un seul terme qui correspond à la
puissance active. Elle ne contient pas de terme due à la puissance fluctuante. Cette puissance
n’existe donc pas en régime triphasé équilibré. Ce qui permet de réaliser des machines tournantes
triphasées, de forte puissance.
En faisant apparaître la tension composée dans la formule précédente, on obtient :
𝑃 = √3𝑈𝐼 cos 𝜑
Attention : désigne le déphasage de V par rapport à I et non de U par rapport à I.
De mêmes par des calculs simples ont peu obtenir les formules de la puissance réactive (Q) et de la
puissance apparente (S). L’ensemble des formules est résumé dans le tableau ci-dessous où :
- Les caractéristiques de la ligne sont : V, tension simple ; U, tension composée ; I, courant de ligne ;
(I* : complexe conjugué de I)
- Les caractéristiques du récepteur triphasé équilibré sont : V’, tension aux bornes d’un élément ; J,
courant traversant un élément, Z : impédance (d’un élément) du récepteur, : argument de
l’impédance du récepteur
Remarque :
Le théorème de Boucherot reste applicable en régime triphasé équilibré.
En triphasé, la puissance indiquée est relative à l’ensemble des 3 phases.
Le calcul de la capacité du condensateur nécessaire pour relever le facteur de puissance
obéit au même principe que dans le cas monophasé sauf qu’ici, il faut tenir compte du
couplage des condensateurs (avec V’ = V pour un couplage étoile et V’ = U pour un couplage
triangle).
W CHARGE
1 TRIPHASEE
EQUILIBREE
2
3
n
Cependant, si on n’est pas sûr de l’équilibre des phases, il faut utiliser 3 wattmètres afin de mesurer
la puissance de chaque phase et d’en faire la somme pour déterminer P.
𝑃 = 𝑃1𝑛 + 𝑃2𝑛 + 𝑃3𝑛
P13
1 CHARGE
TRIPHASEE
P23
2
EQUILIBREE
Dans le montage ci-dessus, la phase 3 est appelée phase de référence. On a les relations suivantes :
𝑃13 = 𝑈13 𝐼1 cos(𝐼1̂
, 𝑈13 )
𝑃23 = 𝑈23 𝐼2 cos(𝐼2̂
, 𝑈23 )
Or:
𝜋
(𝐼1̂
, 𝑈13 ) = (𝐼̂ ̂
1 , 𝑉1 ) + (𝑉1 , 𝑈13 ) = 𝜑 −
6
𝜋
(𝐼2̂
, 𝑈23 ) = (𝐼̂ ̂
2 , 𝑉2 ) + (𝑉2 , 𝑈23 ) = 𝜑 +
6
En régime équilibré, on obtient donc :
𝜋 𝜋 𝜋
𝑃13 = 𝑈𝐼 cos (𝜑 − ) = 𝑈𝐼 [cos 𝜑 cos + sin 𝜑 sin ]
6 6 6
𝜋 𝜋 𝜋
𝑃23 = 𝑈𝐼 cos (𝜑 + ) = 𝑈𝐼 [cos 𝜑 cos − sin 𝜑 sin ]
6 6 6
D’où :
𝑷 = 𝑷𝟏𝟑 + 𝑷𝟐𝟑
𝑸 = √𝟑(𝑷𝟏𝟑 − 𝑷𝟐𝟑 )
Remarque :
La méthode des 2 wattmètres est valable pour un réseau à 3 fils et pour un réseau à 4 fils si
le fonctionnement est équilibré.
La détermination de P et Q est obtenue directement à partir des lectures effectuées sur les 2
wattmètres.
Si le système de tensions d’alimentation est inverse, il faudra permuter P13 et P23 dans les
formules de P et de Q.
Dans la pratique et dans un souci d’économie, on utilise un seul wattmètre et un
commutateur de courant en lieu et place des 2 wattmètres. Dans ce cas, on relève d’abord
l’une des valeurs puis l’autre.
Les caractéristiques de la source d’alimentation d’un récepteur triphasé doivent correspondre aux
valeurs nominales du récepteur. Ainsi, le couplage des éléments d’une charge se détermine à partir
de la tension que peut supporter un élément de la charge et des tensions (simples et composées) de
la ligne.
A titre d’exemple, pour une ligne triphasée 231 / 400V => V / U,
Un chauffe-eau électrique triphasé 400 V sera couplé en triangle (V’=U)
Un chauffe-eau électrique triphasé 231 V sera couplé en étoile (V’=V)
Un moteur électrique triphasé 400 V peut être couplé triangle (V’=U) ou si ses bornes sont
accessibles, en étoile - triangle (V’=U) afin de réduire l’appel de courant au démarrage.
Remarque :
En triphasé, si une seule tension d’alimentation est indiquée, il s’agit de la tension composée c’est-à-
dire de la tension entre phases ou entre bornes. Si l’on demande une tension sans préciser laquelle, il
faut toujours donner la tension composée.
Il existe trois façons différentes d’obtenir une représentation symétrique à partir de trois grandeurs
sinusoïdales de même pulsation :
1 1 1 2 3
3 2 2 3
Les deux premières représentations (directe et inverse) sont de somme nulle tandis que la dernière
est de somme triple. Fortescue a qualifié les composantes Xd, Xi et X0 de composantes symétriques. Il
a montré que tout système triphasé (X1, X2, X3) quelconque peut s’exprimer comme la somme des
composantes symétriques (Xd, Xi, Xo). Les formules ci-dessous, permettent de passer d’un système
triphasé de composantes réelles connues, à son système de composantes symétriques équivalent, et
inversement :
1
X 1= X d + X i + X 0 X 0= ( X 1 + X 2 + X 3)
3
1
X 2 = a2 X d + a X i + X 0 et inversement X d= ( X 1 + a X 2 + a2 X 3)
3
1
X 3 = a X d + a2 X i + X 0 X i = ( X 1 + a2 X 2 + a X 3)
3
𝑋1 1 1 1 𝑋𝑑 𝑋𝑜 1 1 1 𝑋1
1
(𝑋2 ) = (𝑎2 𝑎 1) ( 𝑋𝑖 ) et inversement (𝑋𝑑 ) = 3 (1 𝑎 𝑎 2 ) (𝑋 )
2
𝑋3 𝑎 𝑎2 1 𝑋𝑜 𝑋𝑖 1 𝑎2 𝑎 𝑋3
I1 Z1 J1
𝐼𝑂𝑛 = 𝐼1 + 𝐼2 + 𝐼3
V1
𝑉1 𝑉2 𝑉3 I2 Z2 J2
𝑍1 + 𝑍2 + 𝑍3
O
𝑉𝑜𝑛 =
1 1 1 V2 Ion
𝑍1 + 𝑍2 + 𝑍3 Z3 J3
I3
𝑉1 − 𝑉𝑂𝑛 V3
𝐼1 = VOn
𝑍1
Remarque :
Si la charge est équilibrée (Z1 = Z2 = Z3), V0n représente la composante homopolaire du système de
tensions :
𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3
𝑉𝑜𝑛 =
3
V0n est égale à 0 si le neutre est relié à la charge.
On peut écrire les équations relatives aux grandeurs d’indice 1 (les autres se déduisant simplement) :
I1 Z1 J1
V1 U12
U31
Z2 J2
𝐼1 = 𝐽1 − 𝐽3 I2
V2 U23
𝑈12 𝑈31
𝐼1 = − I3 Z3 J3
𝑍1 𝑍3
V3
Remarques :
Dans le cas d’un couplage triangle de la charge, on peut appliquer le théorème de Kennely
(transformation - Y) et procéder ensuite comme dans le premier cas d’étude.
Le système de grandeurs composées (Y12, Y23, Y31) du système de grandeurs simples (X1, X2,
X3) admet pour composantes symétriques, les grandeurs composées des composantes
symétriques (Xo, Xd, Xi) des grandeurs simples (X1, X2, X3).
Exercice : Montrer que la composante homopolaire des courants de ligne du schéma précédent est
nulle.
𝑃
Le facteur de puissance en régime déséquilibré est : 𝑘 = 𝑆
1. Présentation
1.1 Définition
Comme un enroulement primaire et un enroulement secondaire sont montés sur la même colonne,
on définit le rapport de transformateur colonne du transformateur par :
N2
mC
N1
1.2 Conventions
Les grandeurs du primaire portent des indices écrits en majuscule tandis que ceux du
secondaire sont en minuscule
Schématiquement, on représente le transformateur avec ses enroulements rabattus dans le
même plan que la plaque à bornes. Les enroulements primaires sont disposés à gauche et
ceux du secondaire, à droite. Les enroulements d’une même colonne (enroulements
analogues) sont alignés sur une droite horizontale.
Le flux entre dans les enroulements (ou sort des enroulements) par l’endroit marqué par le
point.
Remarque : Deux enroulements homologues sont traversés par le même flux. Les tensions aux
bornes de ces enroulements sont en phase, si elles sont (ou ne sont pas) toutes deux orientées vers
le point. Dans le cas contraire, elles sont en opposition de phase.
Les enroulements primaires et secondaires doivent être couplés pour obtenir un transformateur
triphasé. Les couplages possibles sont :
Au primaire : couplage étoile (Y) et triangle (D ou )
Au secondaire : couplage étoile (y), triangle (d) et zigzag
Le vecteur représentant la tension Va (tension entre a et x), homologue de VA, est déterminé
à partir des résultats du cours sur le système triphasé et des relations électriques relatives au
couplage réalisé. Ce vecteur est la petite aiguille des heures d’une montre.
L’indice horaire correspond à l’heure indiquée par la montre.
Exemple :
V’A
A a
V’a
B b
UAC
Va
C c
N n
Dyn7
Le schéma vectoriel ci-dessus, indique 7h à la montre. L’indice horaire est donc 7. Il traduit un
déphasage égal à 7π/6 radians entre Va et VA.
3. Expressions diverses
COUPLAGES
RESISTANCES
Etoile Triangle
Re R ph Re 3R ph
Résistance d’un enroulement
1 3
Re Re R xy Re R xy
2 2
2
Résistance entre bornes Rxy 2 Re R xy Re
3
Rxy Rxy 2R ph
Rxy 2R ph
1
R ph Re R ph R ph
Résistance d’une phase 3
1
Rph R ph Rxy 1
2 R ph R xy
2
Il est important de remarquer que quel que soit le couplage (triangle ou étoile), les pertes Joule
3
pourront toujours s’exprimer par (I courant de ligne) : p J R XY I 2
2
3.2 Expressions des puissances du transformateur
Quel que soit le couplage, la puissance totale d’un transformateur triphasé est la somme des
puissances absorbées par les trois phases ou les trois colonnes du transformateur (Théorème de
Boucherot). En fonctionnement équilibré, elle représente trois fois la puissance d’une phase ou d’une
colonne du transformateur.
S P Q
S ph S C ; Pph PC ; Q ph QC
3 3 3
Rappelons que :
En triphasé, S=3VI=√3UI, P=3VIcos𝜑=√3UIcos𝜑 et Q=3VIsin𝜑=√3UIsin𝜑
La puissance apparente nominale d’un transformateur triphasé a pour expression :
Sn=3V1nI1n=3V20nI2n ou encore Sn = √3U1nI1n = √3U20nI2n
Rendement indirect :
Pu P2 P2C P2 ph
C ph
Pu pertes P2 p F p J P2C p FC p JC P2 ph p Fph p Jph
Remarque :
V20 3V20 U 20
On définit le rapport de transformation global M par : M
V10 3V10 U 10
COUPLAGES D Y
M
y mC mC M
3
d mC M mC 3M
2 2
Z mC M mC M
3 3
Si la puissance d’une installation s’en vient à dépasser les capacités du transformateur installé et que
l’on ne désire pas remplacer ce dernier, il est nécessaire de mettre un second transformateur en
parallèle sur le premier afin d’apporter l’appoint de puissance nécessaire.
Pour que cette mise en parallèle se réalise de façon optimale, les deux transformateurs doivent
posséder :
- Le même rapport de transformation
- La même tension de court-circuit
- Un rapport de puissances apparentes compris entre 0,5 et 2.
De plus, dans le cas triphasé, les conditions supplémentaires suivantes doivent être respectées :
- Avoir le même couplage
- Avoir le même indice horaire ou à défaut, la différence entre les indices horaires doit être un
multiple de 4.
La connexion des bornes ne présente aucune difficulté dans le cas de deux transformateurs
monophasés. Dans le cas triphasé, si les indices horaires des transformateurs sont les mêmes ou si la
différence de leurs indices horaires est un multiple de 4, on relie entre elles, les bornes primaires de
même nom. Les connexions des bornes secondaires dépendent des indices horaires I1 et I2 des
transformateurs T1 et T2. On forme le tableau ci-dessous (le symbole désigne une addition modulo
12) dans lequel 3 chiffres se répètent 2 fois. On relie entre elles, les bornes de T1 et T2 auxquelles on
a attribué les mêmes chiffres.
Bornes secondaires T1 T2
a I1 I2
b I’1 = I1 4 I’2 = I2 4
c I’’1 = I’1 4 I’’2 = I’2 4
Bornes secondaires T1 T2
a 9 1
b 1 5
c 5 9
A a
B b
T1
C c
A a
B b
T2
C c
Ligne Charge
I110
I120
On constate que parce qu’ils sont soumis à la même tension et qu’ils débitent dans la même charge,
les éléments de même nom des transformateurs, sont montés en parallèle. On peut donc en déduire
le schéma électrique monophasé équivalent de deux transformateurs en parallèle.
I10
V1 V20 V2
RFeq Lmeq Zseq
Zµeq
On a donc les relations :
Z 1 Z 2
Z eq Z 1 // Z 2
Z 1 Z 2
Z s1 Z s 2
Z seq Z s1 // Z s 2 Rseq jX seq
Z s1 Z s 2
Attention !
R R
Rseq eZ seq Rs1 // Rs 2 s1 s 2
Rs1 Rs 2
X s1 X s 2
X seq mZ seq X s1 // X s 2
X s1 X s 2
3- Equations électriques
A vide (I2=0) pour éviter les courants de circulation à vide entre les deux transformateurs, il faut
que les deux transformateurs aient le même rapport de transformation et le même indice horaire :
M M 1 M 2
V 20 V 210 V 220
1 2
En charge,
On a (lois de Kirshhoff) :
I 2 I 21 I 22
V 2 V 20 Z seq I 2 V 20 Z s1 I 21 V 20 Z s 2 I 22 Z seq I 2 Z s1 I 21 Z s 2 I 22
Quelle que soit la charge, I21 est en phase avec I22 si et seulement si :
X s1 X s 2
Arg Z s1 Arg Z s 2 cc1 cc 2
Rs1 Rs 2
I21 étant en phase avec I22, le courant dans la charge prend sa valeur maximale et l’ensemble des
deux transformateurs fournissent un rendement maximal.
De l’équation aux tensions de Kirschhoff précédente, on peut tirer les relations suivantes :
Z s1 I 22 Z s1 I Z s2 I
; 2 et 2
Z s 2 I 21 Z seq I 21 Z seq I 22
Et en module, on a donc:
Z s1 I 22 Z s1 I Z s2 I
; 2 et 2
Z s 2 I 21 Z seq I 21 Z seq I 22
Ainsi, le rapport des courants débités par les deux transformateurs est égal au rapport inverse de
leurs impédances de pertes ramenées au secondaire.
La relation complexe précédente nous permet d’écrire (* désignant le conjugué) :
* * * * * *
Z 3V 2 I 22 Z 3V 2 I 2 Z 3V 2 I 2
s1 s1 s2
* *
; * *
et * *
Z s2 3V 2 I 21 Z seq 3V 2 I 21 Z seq 3V 2 I 22
La répartition des puissances apparentes utiles s’effectue en raison inverse des impédances de
pertes ramenées aux secondaires.
Si les deux transformateurs ont la même tension de court-circuit, c’est le rapport des
courants nominaux des deux transformateurs qui est égal au rapport inverse de leurs
impédances ramenées au secondaire. En effet, on a :
Z s1 I 21n Z s 2 I 22n Z s1 I 22n
u cc1 u cc 2
V20n V20n Z s 2 I 21n
Kinésithérapie
Physiologique (rééducation
musculaire)
Par contact indirect avec un élément qui habituellement n’est pas sous tension, mais qui est
entré accidentellement en contact avec un conducteur actif (défaut d’isolement).
L’éclair d’arc électrique est un court-circuit qui se produit dans l’air. Il est généralement dû à :
Des mauvais contacts (desserrage d’une borne)
Une tombée de pièces sur des conducteurs sous tension,
Une utilisation incorrecte d’un appareil de mesure
Si l’éclair d’arc électrique est porté à des températures élevées, on observe une explosion de l’arc
électrique.
Les conséquences du passage du courant dans l’organisme humain sont résumées dans le tableau ci-
dessous.
Les dommages occasionnés par le passage du courant électrique dans l’organisme humain
dépendent de l’énergie qui y est dissipée (W=RI²t). La gravité de l’accident est donc essentiellement
fonction de :
L’intensité et la nature du courant traversant le corps humain
Le temps de passage du courant électrique
𝑇𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 à 𝑙𝑎𝑞𝑢𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑜𝑢𝑚𝑖𝑠
𝐼𝑛𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑡é 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 =
𝑅é𝑠𝑖𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒 é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑟𝑝𝑠 𝑎𝑢 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑢 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡
La résistance du corps humain (fonction des conditions d’humidité et de contact) au passage
du courant électrique
Le danger du courant électrique étant fonction de sa durée de passage, des courbes de sécurité ont
été définies par les normes internationales. Elle donne le temps de coupure maximal du dispositif de
protection en fonction de la tension de défaut. En dessous de 12V, l’homme ne court aucun danger.
Utilisation de la Très Basse Tension (T.B.T. - sources de sécurité isolées par un transformateur
abaisseur)
Isolation des parties actives (boîtier isolant d’un disjoncteur, isolant extérieur d’un câble, …)
Barrières ou enveloppes
Eloignement ou obstacles pour mise hors de portée
Emploi de la T.B.T
Séparation électrique des circuits
Emploi de matériel de classe II (double isolation)
La plus utilisée. N’est efficace que si les deux conditions sont respectées :
Toutes les masses d’utilisation (carcasse des moteurs, coffret d’appareillage, armoire de
distribution, chemins de câbles, conduits métalliques, …) et les éléments conducteurs
accessibles (charpentes et ossatures métalliques, tuyauteries métalliques, voies ferrées,
plomb des câbles, …) doivent être interconnectés et reliés à la terre. Deux masses
simultanément accessibles doivent être reliées à la même prise de terre.
Mauvais montage
Bon montage
Le conducteur de liaison des masses et des éléments conducteurs à la terre est appelé conducteur de
protection (PE). Sa gaine isolante est de couleur jaune vert, couleur normalisée. Aucun appareil de
coupure (fusible, interrupteur, disjoncteur, …) ne doit être intercalé sur les circuits de protection. Ces
circuits doivent être solides et durables.
La coupure doit être compatible avec la courbe se sécurité et s’effectuer par mise hors
tension automatique de la partie de l’installation où se produit le défaut d’isolement. Ceci,
afin de ne pas soumettre une personne à une tension de contact pendant une durée telle
qu’elle soit dangereuse.
La mise hors tension automatique de l’installation est réalisée selon les schémas de liaison à la terre
ou régimes de neutre.
L'appareillage électrique
LE SECTIONNEMENT
Définition Séparation physique de toute source d’énergie d’avec toute ou partie
d’une installation afin d’y intervenir en toute sécurité.
Réalisation Sectionnement du circuit A VIDE par coupure simultanée de tous les
conducteurs actifs (conducteurs de phase et neutre s’il existe) =>
NE JAMAIS ACTIONNER UN SECTIONNEUR EN CHARGE
PAS de coupure du conducteur de protection PE).
Autres Sectionnement visible
fonctionnalités Indicateur ou couleur de position « hors tension »
Verrouillage par un cadenas en position ouvert
Disponibilité de contacts auxiliaires pour couper préalablement le
circuit de commande associé au circuit principal de l’équipement
(permet d’éviter la coupure en charge)
Appareils simples Sectionneur
et combinés (voir Sectionneur porte-fusible (séparation et protection)
figure 1) Interrupteur-sectionneur (séparation et commande)
Emplacement Obligatoire à l’origine de toute installation
Installation possible au niveau de chaque départ principal et
départ divisionnaire.
7
5
5
3
1
3
4
6
2
8
4
6
2
7
5
3
1
5
1
13
23
24
14
4
6
2
8
4
6
2
Interrupteur-sectionneur, 3 phases Sectionneur porte-fusible
LA COMMANDE
Définition Etablissement ou interruption (commutation) d’un circuit en charge de
façon volontaire, manuelle ou automatique.
Réalisation Le dispositif de commande doit pouvoir fonctionner en charge
Coupure simultanée de tous les conducteurs actifs, neutre
compris.
Commande manuelle : Interrupteur (appareil à cadence faible)
Commande automatique : Contacteur (appareil à commande à
distance à cycle élevé, ayant une seule position de repos et
disposant d’un relais électromagnétique où le circuit de
commande est isolé du circuit de puissance).
Autres Coupure de sécurité : mise hors tension rapide en cas de danger,
fonctionnalités d’un appareil d’utilisation ou d’un circuit par un dispositif d’arrêt
d’urgence (commande type « coup de poing »)
Commutateur et inverseur
Minuterie et télérupteur
Programmateur
Emplacement Obligatoire à l’origine de l’installation et partout où l’on doit établir ou
interrompre un circuit indépendamment des autres parties de
l’installation.
5
3
1
67
13
55
A1
A2
56
68
22
14
6
2
Bobine Contacts Contacts Contacts ou pôles
temporisés auxiliaires de puissance
(Circuit de
commande)
Symbole graphique d’un contacteur triphasé
(avec différents contacts auxiliaires)
13
11
13
21
5
1
I II
12
22
14
14
4
6
2
Liaison
mécanique
Déclencheur
thermique
Disjoncteur
Disjoncteur magnétothermique
différentiel
LA PROTECTION
Définition Protection des CIRCUITS et des PERSONNES, par élimination de courants de
défaut dangereux en valeur et en temps, en séparant la partie défectueuse du
reste de l’installation =>
détection des surintensités
coupure des circuits
Ils regroupent en un même produit, la totalité ou une partie des fonctions de base d’un départ
moteur. Cette disposition a l’avantage de :
Simplifier ou même éliminer les problèmes de coordination
Réduire l’encombrement des équipements
Faciliter le dépannage ou la maintenance
Réduire le stock de pièces de rechanges
Les différentes configurations d’appareils à fonctions multiples sont :
Disjoncteur
Contacteur-
magnétique Disjoncteur moteur*
Disjoncteur
« starter »
OUI
Sectionnement (si certifié par le constructeur ou par adjonction OUI
d’un additif de sectionnement cadenassable)
Protection court-circuit OUI OUI OUI
Relais thermique à
Protection surcharge OUI OUI
associer
Commande
- Locale manuelle OUI OUI OUI
- Automatique Contacteur à associer Contacteur à associer
Intégral 18
Exemples (Télémécanique) GV2-P, GV2-ME, GV2-L*, GV3, GV7, NS* Intégral 32
Intégral 63
Le danger du courant électrique est fonction de sa durée de passage. Des courbes de sécurité ont été
définies par les normes internationales. Elle donne le temps de coupure maximal du dispositif de
protection en fonction de la tension de contact en présence d'un défaut d'isolement (défaut
conducteur actif-masse). On peut constater qu’en dessous de 12V, il n'y a aucun danger pour
l'homme.
Le fonctionnement d'un dispositif de protection (DP) doit être compatible avec la courbe de sécurité
pour que la protection des personnes soit assurée. Elle le sera si son temps de fonctionnement reste
inférieur au temps t1 de la courbe de sécurité correspondant à la valeur de la tension de contact
présumée UC.
t t t
t1 t1 t1
tf_D
td_D
UL UC Im ID If(t1) ID
Protection assurée si :
Disjoncteur : t1>tf_D Im < ID
2. Différents schémas
Il existe en BT 3 schémas de liaison à la terre : TT, TN et IT. La première lettre indique la situation du
neutre par rapport à la terre et la seconde, la situation des masses d’utilisation. Ainsi pour le :
Schéma TT : le neutre du transformateur et les masses d’utilisation sont reliés à la terre par
le conducteur de protection (couleur jaune-vert).
Schéma TN : le neutre du transformateur est relié à la terre et les masses d’utilisation sont
reliées au neutre. 2 types de schémas TN :
- TNC : le conducteur de protection PE et le neutre N sont confondus (PEN, interdit pour
des sections inférieures à 10 mm² cuivre et 16 mm² aluminium et pour les canalisations
mobiles)
- TNS : le conducteur de protection PE et le neutre N sont séparés
Schéma IT : le neutre du transformateur est relié à la terre par une impédance de valeur
élevée (infinie dans le cas IT isolé) et les masses d’utilisation sont reliés à la terre.
Remarque : On peut réaliser un schéma TN-C-S. C'est l'association des schémas TN-C et TN-S.
Cependant, il est interdit de réaliser un schéma TN-C après un schéma TN-S. De même, un schéma
de liaison peut être mis en aval d'un autre (exemple : TT à la suite d'un IT)
Salles d'opérations D D C
Installations vétustes C
Structures métalliques C
Continuité de service non impérative et service entretien compétent P
Continuité de service impérative C
Pas de service entretien C
Alimentation des systèmes de contrôle-commande P P
C : Conseillé P : Possible D : Déconseillé
4.1 Schéma TT
Lorsqu'un défaut d’isolement (défaut phase-masse) survient dans un schéma TT, il y a une élévation
dangereuse du potentiel des masses métalliques (qui habituellement sont au potentiel 0V).
Si on considère que la résistance de défaut RD est nulle et que la résistance du corps humain est très
grande devant la résistance RA des masses d'utilisation, on a :
V0 RA
ID et UC V0
R A RN R A RN
Exemple d'application : Réseau 230/400 V => V0=230V (Ph-N) ; RN=10 ; RA=20 ; => ID=7,66A ;
UC=153,3V
4.2 Schéma TN
En schéma TN, dès la survenue d'un défaut d'isolement, on assiste à un court-circuit franc. Si l'on
néglige les réactances des conducteurs, le courant de défaut ID et la tension de contact UC peuvent
être calculés par les formules suivantes :
V0 m S ph
I D 0,8 et U C 0,8 V0 avec m
RPh RPE 1 m S PE
• V0 : tension simple, phase neutre (V)
• Rph : résistance d'un conducteur de phase
• RPE : résistance du conducteur PE
• 0,8V0 : en cas de court-circuit, on estime à 20% la chute de tension dans le circuit aval. La
tension à l'origine du circuit n'est que de 80 % de la tension nominale.
La protection en schéma TN nécessite la coupure au premier défaut par des dispositifs de protection
contre les surintensités. Pour vérifier que la protection des personnes est assurée, l’une des
conditions équivalentes suivantes doit être satisfaite :
• Condition sur le courant de défaut (voir chapitre 1) :
o Disjoncteur : ID > Imag (courant de réglage du magnétique du disjoncteur de
protection)
o Fusible : ID > If(t1) (courant de fusion pour du fusible correspondant au temps t1)
• Condition sur la longueur L de la canalisation : L< Lmax (Lmax est déterminée par les
formules ci-dessous ou à l'aide de tableaux constructeurs) : En remplaçant ID par son
expression dans les formules de la condition précédente et en sachant que R=L/S, on peut
déterminer l'expression de la longueur maximale au-delà de laquelle la protection des
personnes n'est plus assurée :
0,8 V S ph
Lmax Disjoncteur
I mag (1 m)
S ph
0,8 V S ph avec m (1 m 5)
Lmax Fusible S PE
I f (t1 ) (1 m)
4.3 Schéma IT
En régime IT, le premier défaut d’isolement n’est pas dangereux. Le courant de défaut est nul ou de
l'ordre de quelques dizaines de mA à cause de l'impédance Z qui est élevé (Z= en IT isolé et Z est de
l'ordre de quelques milliers d'ohms en IT impédant). La tension de contact UC est donc faible. Il n'y a
donc aucun danger pour les personnes.
V0 RA
ID et U C RA I D V0
R A RN Z R A RN Z
Cependant, le défaut doit être obligatoirement signalé (voyant lumineux et signal sonore), recherché
et éliminé. La mise en œuvre est réalisée avec un Contrôleur Permanent d’Isolement (CPI). La
recherche de défaut est réalisé avec un générateur de courant très basse fréquence (10 Hz) relié
d'une part à la terre et d'autre part à l'un des conducteurs actifs du réseau à contrôler. Ce générateur
fait circuler dans le défaut un courant qui peut être détecté en utilisant un transformateur tore (ou
une pince ampèremétrique) associé à un filtre sélectif accordé sur cette fréquence.
La présence d' un défaut double (mettant en œuvre deux conducteurs actifs différents) représente
un danger pour les personnes. Deux cas sont à distinguer :
• si les masses sont interconnectées (conducteurs PE reliés, voir figure) on applique les règles
du schéma TN
• si les masses sont mises à la terre séparément, on applique les règles du schéma TT en
disposant sur chaque départ des disjoncteurs différentiels
Dans le premier cas, le fonctionnement le plus défavorable se produit pour un défaut biphasé si le
neutre n'est pas distribué, et pour un défaut monophasé si le neutre l'est. Les formules de calculs des
longueurs maximales à ne pas dépasser sont données ci-dessous avec :
• V'=V et S=Sneutre si le neutre est distribué et
• V'=U et S=Sph sinon.
0,8 V ' S
Lmax Disjoncteur S PE
2 I mag (1 m) m
S ph
0,8 V ' S
Lmax Fusible
2 I f (t1 ) (1 m)
Les valeurs de t1 dépendent de la tension nominale et des conditions de contact et d'humidité. Elles
sont fournies dans le tableau ci-dessous.
UL=50V UL=25V
Neutre non distribué
127/220 0,8 0,4
230/400 0,4 0,2
400/690 0,2 0,06
580/1000 0,1 0,02
Neutre distribué
127/220 5 1
230/400 0,8 0,5
400/690 0,4 0,2
580/1000 0,2 0,08
Remarque : La longueur maximale protégée en schéma IT est plus faible lorsque le neutre est
distribuée que lorsqu'il ne l'est pas. La norme conseille donc de ne pas distribuer le neutre en
régime IT.
TABLEAU 1
TABLEAU 2
TABLEAU 3
TABLEAU 4
TABLEAU 5
Les mesures de protection des différents schémas de liaison à la terre sont résumées dans le tableau
de la page suivante.
En schémas TN et IT, lorsque les conditions de protection ne peuvent pas être satisfaites ou
vérifiées, plusieurs autres solutions peuvent être envisagées :
• Utilisation de dispositifs différentiels. La valeur du courant de défaut assez élevée permet
d’utiliser des dispositifs différentiels de basse sensibilité (de l’ordre de l’ampère). Comme en
schéma TT, il n’est plus nécessaire de vérifier la valeur du courant de défaut.
• Utilisation de disjoncteurs à «magnétique bas» (disjoncteurs de courbe B ou disjoncteurs
électroniques).
• Augmenter la section des conducteurs pour augmenter la valeur du courant de défaut
• Réaliser des liaisons équipotentielles supplémentaires. Ces liaisons doivent comprendre tous
les éléments conducteurs simultanément accessibles tels que les masses des appareils, les
poutres métalliques, les armatures du béton. Les conducteurs de protection de tous les
matériels ainsi que ceux des prises de courant doivent aussi être raccordés à ces liaisons.
L’efficacité de cette solution doit être vérifiée par mesure de la résistance effective entre
masses simultanément accessibles.
Grandes longueurs de 3 solutions : (1) Augmenter section des câbles, (2) Régler
DDR
câbles courant magnétique bas, (3) DDR
Protection
complémentaire contre DDR 30mA
les contacts directs
Eclairage Public
DDR 500 mA type S – 30 mA
Enseigne lumineuse
TT TN IT
CARACTERISTIQUES
Coupure au 1er défaut Coupure au 1er défaut Installation d’un CPI
d’isolement d’isolement par un Signalisation du 1er défaut
Installation obligatoire d’un dispositif de protection d’isolement
dispositif différentiel en tête contre les surintensités Recherche et élimination
de l’installation Interconnexion et mise à la obligatoire du 1er défaut
Liaison à la même prise de terre des masses et du Coupure en cas de défaut
terre de toutes les masses neutre impératives double par un dispositif de
protégées par un même protection contre les
dispositif surintensités
Liaison à la même prise de
terre de toutes les masses
simultanément accessibles
AVANTAGES
Plus simple à étudier, à mettre Economie de l’installation Courant de défaut peu
en œuvre, à contrôler et à dans le cas du schéma TNC perturbateur
exploiter Aucune influence de la Meilleure continuité de
Extension des longueurs sans prise de terre sur la service en exploitation
calcul sécurité des personnes si Alimentation de récepteurs
Localisation facile des défauts toutes les masses sont sensibles aux courants de
interconnectées défaut
Peu sensibles aux courants
de fuite élevés
INCONVENIENTS
Nécessité de l'installation de Nécessité de calculs de Coût d'installation élevé
plusieurs différentiels si l'on ligne précis Coût d'exploitation élevé
veut assurer la sélectivité Courants de défaut élevés (personnel qualifié)
Niveau de sécurité dépendant (génération de Sensibilité aux perturbations
de la valeur de la prise de perturbations et risque (mauvaise équipotentialité
terre d'incendie surtout en TNC) avec la terre)
Localisation facile des défauts
Les alimentations à découpage présentes dans les systèmes électroniques des installations
industrielles, génèrent des courants harmoniques importants qui circulent dans les conducteurs
actifs.
Les Schémas de Liaison à la Terre ne sont sensibles qu’aux phénomènes de mode commun : en
intensité, un courant en mode commun se propage dans le même sens dans les conducteurs et
revient par la masse ou la terre soit par couplage capacitif, soit par couplage galvanique
(transmission à travers un transformateur).
Seul le schéma TN-C, qui combine les modes commun et différentiel, puisque le neutre et le
conducteur PE sont confondus (PEN), est sensible aux harmoniques (de rang 3 et multiples) qui
circulent dans le neutre, affectant son équipotentialité. En effet, en régime TNC, le PEN (impédance
commune : Zc) sera parcouru par un courant élevé résultant du déséquilibre des charges et des
harmoniques de rang 3 et multiples. Il apparaît donc une différence de potentiel UAB = ZABIn
(pouvant atteindre 5V), le long d'une liaison censée être une équipotentielle.
Pour les deux équipements communicants par exemple (figure suivante) en liaison analogique 0-10V,
il y a donc un écart de 5V entre la référence de potentiel supposée identique du premier et du
second équipement. De ce fait, il y a quasi-certitude d'erreur de communication
En schéma TN-C toujours, les courants circulant dans le conducteur PEN (notamment les
harmoniques de rang 3), créent des rayonnements électromagnétiques dans les chemins de câbles et
les structures (couplage inductif).
PFC actif : Ce correcteur est plus complexe et plus efficace que le passif. C'est un petit
module intercalé entre le réseau électrique et l'entrée effective de l'alimentation qui dispose
d'une logique interne (sous forme d'un micro contrôleur) qui lui permet d'analyser et de
corriger en permanence l'allure du courant du réseau, par rapport à la tension.
Le PFC actif de la figure ci-dessous est simplement composé d'une inductance L2, d'un
MOSFET qui sert d'interrupteur piloté Q1 (le module présenté en utilise 2 en parallèle), d'une
diode rapide CR1, d'un condensateur C4 et d'un contrôleur PFC intégré (sous la feuille de
cuivre) avec sa circuiterie.
Un module PFC actif seul a un rendement électrique d'environ 94 % tandis qu'un PFC passif est à
environ 97 %. L'ajout d'un module actif tend donc à réduire le rendement de l'alimentation de 1 à 5
% suivant la charge qu'on lui demande. A l'opposé, comme l'indiquent les figures de la page
suivantes, de meilleures résultats sont obtenus avec un PFC actif qu'avec un passif.
Les conducteurs sont utilisés pour véhiculer l'énergie des sources aux récepteurs. Pour une âme
conductrice (Cuivre, Aluminium, ...) et une section S du conducteur, l'intensité maximale que l'on
peut faire passer dans celui-ci est fixé par la densité du courant J (en A/mm²) admissible par l'âme :
𝐼𝑚𝑎𝑥
𝐽=
𝑆
La valeur de J ne doit pas être dépassée pour ne pas produire un échauffement excessif du
conducteur. Pour du cuivre isolé, on tolère les densités suivantes :
0 - 5 mm², J=5 A/mm²
5 - 15 mm², J= 4 A/mm²
15 - 50 mm², J=3 A/mm²
50 - 100 mm², J=2 A/mm²
Pour un conducteur traversé par un courant d'emploi Ib et protégé par un dispositif de protection
(DP) de calibre (ou de courant assigné) In tel que InIb, on détermine son courant admissible Iz par :
Si DP=Disjoncteur : Iz = In
I z = 1,31 I n si I n < 10A
Si DP=Fusible gG : I z = 1,21 I n si 10 < I n < 25A
I = 1,10 I si I > 25A
z n n
Le courant fictif (ou réellement admissible) I’z est le courant admissible Iz auquel des corrections
éventuelles sont apportées. Ces corrections diffèrent selon que la canalisation est enterrée ou non.
Les tableaux qui suivent permettent de déterminer la section des conducteurs de phase d’un circuit.
Ils ne sont utilisables que pour des canalisations non enterrées.
Connaissant le courant fictif I’z admissible, la nature (de l'âme conductrice) et la constitution (isolant)
du conducteur, la détermination de la section pour canalisations non enterrées s’effectue à partir du
document ci-dessous.
Pour une canalisation enterrée, le courant fictif (ou réellement admissible) I’z est le courant
admissible Iz auquel des corrections éventuelles sont apportées :
IZ IZ
I 'Z
K K4 K5 K6 K7 Kn K s
K4 prend en compte le mode de pose
K5 prend en compte l’influence mutuelle des circuits placés côte à côte
K6 prend en compte l’influence de la nature du sol
K7 prend en compte la température ambiante et la nature de l’isolant
Nota Bene :
- Prendre la section normalisée la plus proche : =13 (Cu), 8,5 (Alu), 4,5 (Fe)
- : échauffement admissible (= 160° pour le conducteur isolé ou 180° pour le conducteur nu)
- I= intensité efficace en A du courant de défaut franc (court-circuit).
- t=temps d’élimination du défaut en seconde par la protection. t=20 à 30 ms
Lorsqu’un conducteur est parcouru par un courant, il présente une impédance Z faible mais non
nulle. Ainsi, il se produit une chute de tension entre son origine et son extrémité. Cette chute de
tension peut être nuisible au bon fonctionnement des récepteurs, et par la même de l’installation.
Il est donc nécessaire de limiter les chutes de tension en ligne par un dimensionnement correct des
câbles d’alimentation.
La norme NFC- 15-100 impose que la chute de tension entre l’origine de l’installation BT et tout point
d’utilisation n’excède pas les valeurs indiquées par le tableau ci-dessous.
Si la condition sur la chute de tension n’est pas remplie, il faut changer de section et passer à la
section immédiatement supérieure à la précédente.
abonné
propriétaire du
poste HT/BT
abonné BT
8% (1)
5% (1)
On utilisera les formules du tableau ci-dessous qui permet de calculer la chute de tension U en volts
et en pour différents types de distribution
Avec :
IB : Courant d’emploi en ampère
Un : Tension nominale entre phases
Vn : Tension nominale en phase et neutre.
L : Longueur d’un conducteur en Km.
R : résistance linéique d’un conducteur en /Km ;
22,5 .mm 2 / km
- pour le cuivre, R
S (sec tion en mm 2 )
36 .mm 2 / km
- pour l'aluminium, R
S (sec tion en mm 2 )
X : Réactance linéique d’un conducteur en /km, X est négligeable pour S< 50mm². En
l’absence d’autre indication on prendra X = 0,08 /km .
: déphasage du courant sur la tension dans le circuit considéré. Généralement :
- éclairage : cos = 1
- force motrice : en démarrage cos = 0,35, en service normal cos = 0,8
Les chutes de tension admissibles peuvent être déterminées par un tableau (voir page suivante) pour
une longueur L de câble (en km), en 400V-50Hz triphasé et avec des cosϕ moyens de 0,35, 0,85 ou 1.
Il est nécessaire de connaître la section du câble et le courant IB qui y transite.
U (volts) = K . IB . L
Pour les moteurs, la chute de tension doit aussi bien être vérifiée en régime permanent qu’en phase
de démarrage. Pour cette dernière phase, il faut (tableaux suivants) :
Selon le mode de démarrage du moteur, un coefficient de majoration indiqué dans le tableau ci-
dessous, doit intervenir.
1. Méthode de calcul
- En monophasé :
𝑼𝒏
𝑰𝒄𝒄 = 𝐦 × 𝐜 ×
𝒁𝒆𝒒
- En triphasé :
𝑚 × 𝑐 𝑼𝒏
𝑰𝒄𝒄 =
√𝟑 𝒁𝒆𝒒
o Un = tension nominale entre phases du transformateur (400 V)
o m = facteur de charge à vide = 1,05 (U0=mUn)
o c = facteur de tension = 1,05.
Le tableau ci-dessous définit les valeurs de résistance R et de réactance X à retenir pour les différents
constituants d’ une installation.
Remarques :
(1) : SKQ, puissance de court-circuit de réseau à haute tension en KVA.
(2) : Réactance linéique des conducteurs en fonction de la disposition des câbles.
(3) : S’il y a plusieurs conducteurs en parallèle par phase, diviser la résistance et la réactance
d’ un conducteur par le nombre de conducteurs. R est négligeable pour les sections à
240mm².
(4) : Réactance linéique des jeux de barres (Cu et Al) en valeurs moyennes.
Le tableau suivant permet d’évaluer rapidement l’intensité d’un courant de court-circuit aval
en un point de l’installation, connaissant :
Tous les conducteurs actifs sont à protéger contre les surintensités par des dispositifs de coupure
automatique qui doivent être judicieusement choisis de telle sorte que l'échauffement résultant de la
surintensité présumée, ne puisse être nuisible à la tenue des conducteurs, à leur connexion et à leur
environnement.
Ces dispositifs de protection sont les disjoncteurs et fusibles. Ils doivent satisfaire aux conditions
suivantes pour assurer la :
Remarques :
Cette condition peut être ramenée à une condition sur une longueur maximale à ne pas
dépasser (en triphasé : neutre non distribué et court circuit biphasé, en monophasé :
neutre distribué et court circuit phase - neutre)
0,8 U S ph
Lmax en triphasé
2 I mag (ou I f (t1 )) S ph
avec m
0,8 V S ph SN
Lmax en monophasé
(1 m) I mag (ou I f (t1 ))
avec :
Cu = 0,0225 /mm²/m pour le cuivre
Al = 0,036 /mm²/m pour l'aluminium
Remarque : En schéma IT et TN, lorsque la protection des personnes est assurée par un dispositif de
protection contre les surintensités, le calcul des longueurs ci-dessus est inutile car il conduit à des
longueurs maximales toujours supérieures à celles de la protection des personnes.
Les DP doivent être placés à l'origine de tout changement de section, de mode de pose, de nature ou
de constitution du câble entrainant une réduction de IZ.
Exercice 1
Calculer la tension V ci-dessous. Données : R=8Ω ; ZL=6jΩ ; E=500° V.
L
R
E
v R
R
Exercice 2
On donne le circuit ci-dessous. Dans tout l’exercice, la tension U sera prise comme référence.
1. Donner les expressions complexes (module et argument) de IR, IL, IC.
2. Calculer les puissances active, réactive et apparente consommées par le circuit constitué de R, L
et C.
3. Déterminer la valeur de C1 pour que la puissance réactive consommée par l’ensemble du circuit
soit nulle.
4. Déterminer alors l’expression complexe (module et argument) des courants IC1 et I.
R L
Données :
I IR IL
R=6
IC1 L= 4
U IC 1
C1 8
C C
U = 200 V
f=50 Hz
Exercice 3
Un petit atelier comporte :
- un récepteur de 110V, constitué d'une résistance 5 en série avec une inductance de 16mH,
- un condensateur de 159F, 110V
- un four de 200W, 110V
- 6 lampes fluorescentes de 110V, 40W chacune, cos=0,86AR
- un compresseur d'air de 0,5CV, 110V, de rendement 0,8 et de cos=0,8AR.
L'atelier est alimenté par une source de tension sinusoïdale de 110V, 50Hz.
1. Déterminer la puissance active et la puissance réactive consommées par le récepteur.
2. Calculer la puissance active et la puissance réactive consommées par l'ensemble des
éléments de l'atelier.
3. En déduire le facteur de puissance de l'atelier et le courant qu'il absorbe
4. On désire modéliser l'atelier lorsqu'il fonctionne normalement, par deux éléments montés en
parallèle. Calculer la valeur de ces éléments.
Exercice 4
Une ligne monophasée alimente une société qui comporte deux ateliers et des bureaux. La tension à
l’entrée de la société est de 231V, 50Hz. Les ateliers consomment globalement une puissance active
de 4000W et une puissance réactive de 3000W. L’équipement électrique des bureaux est constitué
de :
Exercice 1
Un moteur triphasé couplé en triangle fonctionne sous 220 V entre phases, 50 Hz, avec un
facteur de puissance de 0,8. L'intensité efficace du courant en ligne du moteur est 25 A.
Calculer :
1. L’intensité efficace du courant traversant chaque enroulement du moteur.
2. La puissance active absorbée par le moteur.
3. La capacité de chacun des trois condensateurs qui, montés en triangle relèveront le
facteur de puissance à 0,92.
4. Quelle est l’intensité efficace du courant en ligne après mise en service des
condensateurs ?
Exercice 2
La valeur efficace de la tension entre phases d’un réseau triphasé équilibré inverse 50 Hz, est
de 220 V. Le réseau alimente un récepteur triphasé équilibré monté en triangle. On mesure
par la méthode des deux wattmètres les puissances suivantes : W1 = 1041 W et W2 = 279 W.
1. Calculer les puissances active P, réactive Q et apparente S absorbées par le récepteur.
2. Déterminer l’expression complexe de l’impédance Z d’une branche.
3. En déduire les expressions complexes des courants J traversant chaque branche.
Exercice 3
Un atelier est alimenté par un réseau triphasé équilibré 4 fils. La tension entre phases à
l’entrée de l’atelier est de 380 V, 50 Hz. L’équipement électrique de l’atelier se compose de :
- 18 lampes fluorescentes monophasées de 150 W chacune, tension 220 V, cos = 0,86AR.
- 2 moteurs triphasés identiques dont les caractéristiques individuelles sont : Putile = 15KW,
= 0,81 ; 220 V ; cos = 0,8 AR.
- 1 four triphasé à résistances de puissance 3 KW, 220V
- 1 récepteur inductif triphasé: 380V, 5A, cos = 0,5
- 1 récepteur capacitif triphasé : 380 V ; cos = 0,6 ; S = 4 KVA.
Exercice 1
Une ligne triphasée 400V entre phases (système direct), 50Hz alimente une charge triphasée
couplée en triangle et branchée comme suit :
une capacité pure C entre les phases 2 et 3,
une résistance pure R entre les phases 1 et 3,
une inductance pure L entre les phases 1 et 2.
Les valeurs de R, L, et C sont telles que : 1/C = R = L = 22.
1. Calculer les courants dans les fils de ligne.
2. Calculer les puissances active, réactive et apparente consommées par cette charge.
Exercice 2
Une ligne triphasée 4 fils (3Ph+N) 400V entre phases (système inverse), 50Hz dessert un
atelier qui comprend :
- un récepteur inductif triphasé (cos = 0.6) de puissance apparente 5 KVA
- quatre moteurs asynchrones triphasés identiques de puissance utile 5500W, avec un cos
de 0.78 et un rendement de 0.85,
- une batterie de condensateur triphasée de puissance réactive nominale de 5,5 KVAR.
- quinze lampes à incandescence de 220V-60W chacune.
A. Le fonctionnement de l'atelier est équilibré
1. Déterminer les puissances active, réactive et apparente consommées par l’atelier ainsi
que son facteur de puissance.
2. Déterminer le courant de ligne et le courant dans le neutre.
B. Le fonctionnement de l'atelier n'est plus équilibré
On branche entre les phases 1 et 3 une résistance R de 5.
1. Déterminer les puissances active, réactive et apparente consommées par l’atelier
Exercice 1
Les essais réalisés sur un transformateur triphasé Yd, 250 KVA, 50 Hz ont donné :
Essai à vide : U10 =U1n = 5000 V ; U20 = 225 V ; Z0 R F //jX m 173286Ω (pour une colonne)
Essai en court-circuit : U1cc = 232 V ; I1cc = 27 A
Mesure de résistances entre phases : RAB = 3,4 ; Rab = 1,4 m
1. Donner l’expression complexe du courant à vide primaire I10.
2. Déterminer pour une colonne, RFc, Xmc, Rsc, Zsc et Xsc.
3. Quelles seraient les indications des deux wattmètres de la méthode des deux wattmètres
lors de l’essai en court - circuit ?
4. Le primaire du transformateur est alimenté sous sa tension nominale. Son secondaire débite
dans une charge triphasée équilibrée inductive de facteur de puissance 0,85. Cette charge
qui est couplée en triangle, absorbe un courant de ligne de 625 A. Calculer la tension U 2 aux
bornes de la charge et le rendement du transformateur.
5. Pour cette même charge, si U2 reste constante, quel devrait être le courant dans une
branche de la charge pour que les pertes au niveau du transformateur soient minimales ?
Exercice 2
Sur un transformateur triphasé Dy on a effectué des essais qui ont fourni les résultats
suivants (U : tension entre phases) :
Essai à vide : U10 = 3500 V ; U20 = 412 V ; P10 = 1245 W, I10 = 4,1 A
Essai en court-circuit : U1cc = 206 V pour I2cc = 350 A
Essai en courant continu : résistance entre phases : (primaire) RAB = 0,18 ; (secondaire) Rab
= 45,7 m.
1. Calculer le facteur de puissance à vide du transformateur.
2. Calculer les pertes fer totales du transformateur.
3. Déterminer les valeurs des éléments de Kapp : Rsc, Zsc et Xsc.
4. Lors d’un fonctionnement en charge, on a relevé aux bornes du transformateur les
grandeurs suivantes : U10 = 3500 V, U2 = 395,8 V, I2 = 261,4 A.
4.1 Quelles sont la puissance active et la puissance réactive consommées par la charge ?
4.2 Calculer le rendement du transformateur.
4.3 Calculer le courant de ligne primaire.
Exercice 3
Une usine de production de caoutchouc comporte trois unités de production (UP1, UP2 et UP3)
et un bâtiment abritant des services généraux (SG). Le régime de fonctionnement électrique de
l’usine est équilibré et toutes les composantes de l’usine (UP et SG) sont alimentées par un
système triphasé direct de tensions 230/400 V de fréquence 50 Hz.
Les caractéristiques électriques relevées à l’entrée des différentes unités ont donné :
UP1 : P = 50 KW, U = 400 V, cos = 0,87 AR
Exercice 4
Les essais réalisés sur un transformateur T1 triphasé Dy5 , 250 KVA, 50 Hz ont donné :
Essai à vide : U10 = U1n = 5000 V ; U20 = 225 V ; Zx=RF//jXm = 1732 86° (pour une colonne)
Essai en court-circuit : U1cc = 232 V ; I1cc = 27 A
Mesure de résistances entre phases : RAB = 3,4 ; Rab = 1,4 m
1. Donner l’expression complexe du courant à vide primaire I10.
2. Déterminer pour une colonne, RF, Xm, Rsc, Zsc et Xsc.
3. Quelles seraient les indications des deux wattmètres de la méthode des deux wattmètres
lors de l’essai en court-circuit ?
4. Le primaire du transformateur est alimenté sous sa tension nominale. Son secondaire débite
son courant nominal dans une charge triphasée équilibrée. La chute de tension secondaire
entre phases est alors égale à 6V. Déterminer le facteur de puissance de la charge ainsi que
le rendement du transformateur.