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II. DIAGNOSTIC TECHNIQUE DU BAS-FOND..................................................................................5
2.1. PRÉSENTATION DE LA PLAINE................................................................................5
2.2. COMPORTEMENT DE LA NAPPE PHRÉATIQUE............................................5
III. RAPPEL DES OBJECTIFS ET RÉSULTATS..................................................................................5
3.1. OBJECTIFS DE L’ETUDE.............................................................................................5
3.1.1. OBJECTIF GENERAL.............................................................................................5
3.1.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES.....................................................................................6
3.2. RESULTATS................................................................................................................6
IV. DONNÉES DE BASE DE LA CONCEPTION ET CHOIX DU TYPE
D’AMÉNAGEMENT........................................................................................................7
4.1. ÉTUDES TOPOGRAPHIQUES......................................................................................7
4.1.1. DONNÉES DISPONIBLES.........................................................................................................7
4.1.2. MÉTHODOLOGIE ADOPTÉE..............................................................................................7
4.1.2.1. RECONNAISSANCE DU TERRAIN...........................................................................7
La plaine de Finkolo est connue sous le nom de « Plaine de Kokourou ». Elle longe le village
de Finkolo. La zone concernée par l’étude se situe à l’Ouest du village et s’étend du Sud-
Ouest au Nord-Ouest. Elle (zone concernée) est vaste et s’étend de part et d’autre du village
de Finkolo sur une longueur de près de 4km à partir de la piste Finkolo-Nampala à la zone
marécageuse formée à la limite des villages de Tafoloni et de Kokouna. Elle est relativement
dégagée. Les arbustes et les espèces ligneuses forment une touffe qui longe le lit mineur.
Le réseau hydrographique est constitué d’un cours d’eau temporaire alimenté par les eaux de
pluie et présente un caractère très radial.
La plaine est actuellement exploitée dans sa partie basse par les riziculteurs pendant l’hivernage et les
parties hautes sont réservées à la culture du maïs.
Selon les investigations faites sur le terrain, le rabattement de la nappe est fonction du niveau
de rabattement des eaux dans les deux cours d’eau. Dès les premières pluies, la nappe
remonte. Ceci montre une nette relation entre l’hydrologie du bassin versant et le
fonctionnement de la nappe.
L’objectif général des études dans les deux localités est d’élaborer un projet d’aménagement
et de mise en valeur des sites à même d’optimiser la productivité agricole au niveau du site.,
L’élaboration de ce projet d’aménagement et de mise en valeur sera menée en deux étapes :
Étape 1 : Élaboration d’une étude d’avant-projet sommaire (APS) décrivant les
options d’aménagements et de mise en valeur; les résultats de cette étude APS seront
discutés avec l’Unité d’Exécution de l’IPROSI afin de retenir un schéma
d’aménagement qui sera approfondi en phase d’avant-projet détaillé (APD) ;
Etape 2 : Élaboration d’une étude d’avant-projet détaillée (APD) approfondissant
le schéma d’aménagement retenu à l’issue de la phase APS ; les résultats de l’APD
L’étude confiée au bureau Société d’Études Polytechniques (I-SEPT) vise trois objectifs
spécifiques :
Élaborer un plan d’aménagement hydro agricole du site de Finkolo en incluant le
dimensionnement des ouvrages et les dispositifs assurant leur protection ;
Décrire et analyser les caractéristiques socio-économiques des populations ciblées, en
mettant l’accent sur l’organisation des populations en vue de leur participation aux
travaux d’une part et de la mise en valeur du site à aménager d’autre part ;
Élaborer une stratégie locale de mise en valeur agricole permettant de garantir la
rentabilité de l’aménagement, tout en répondant aux besoins alimentaires et
nutritionnels des populations.
3.2. RESULTATS
En référence en la note méthodologique s’appuyant sur les termes de référence (TDR), les
travaux topographiques ont porté sur la mise en place d’une polygonale de base ceinturant la
plaine de Finkolo aussi bien que le maillage en 20X20m dans le but de :
Délimiter et évaluer la superficie du site à aménager ;
Déterminer les courbes de niveaux et, le cas échéant, l’ampleur des différentes zones
inondables ;
Réaliser un profil longitudinal du cours d’eau alimentant la plaine ;
Réaliser des profils transversaux ;
Identifier et positionner les points de singularité sur la carte ainsi que tous les détails de
terrain : bâtiments, pistes, jardin, verger, bois sacré, cimetières, points d’eau, etc.
Le dossier topographique établi comprend :
Un plan topographique à l’échelle de 1/2 000 e;
Un profil en travers du site au 1/1 000 e (longueur) et 1/100 e en hauteur au droit du site ;
Un profil en long du cours d’eau au 1/1 000 e (longueur) et 1/100 e en hauteur.
Tous les dessins font apparaître le terrain naturel et celui des courbes de niveau,
l’implantation avec bornage suivant le maillage prédéfini dans le TDR, le rattachement des
bornes ; ainsi que les détails se trouvant au niveau du site (marigots ; thalwegs, jardin, en bref
un état des lieux).
Les données topographiques disponibles pour la réalisation des études sont les cartes au 1/200
000 que le Consultant, a pu se procurer auprès de l’IGM (Institut Géographique du Mali) ; et
autre image Google 3D de la plaine.
Les travaux de terrain ont été effectués à l’aide de la station totale « LEICA TS06 ». Le
transfert des données a été effectué à l’aide du logiciel « leica Géo -office ».
a) Implantation et de la polygonation de base
Des bornes en béton ont été implantées de part et autre de la polygonale de manière à ce
qu’elles soient bien visibles l’une de l’autre. Elles ont été nivelées en nivellement direct à
l’aide d’un niveau automatique de précision (type NAK2).
Faute d’avoir une borne du réseau de nivellement général dans la zone ; nous avons rattaché à
l’absolu les cotes de nivellement.
L’équipe mobilisée a également procédé au levé de détails ; des semis des points à tous les 20
m à l’intérieur du bas-fond et un bornage de 200X200m.
b) Levé de détails
Il s’agissait de faire un lever exhaustif de tous les thalwegs intérieurs, des profils en long sur
le lit des marigots aussi bien que le site pouvant abriter le micro-barrage.
Ces levés de profils en long ont été effectués à tous les 50 m et travers tous les 50 m pour les
cours d’eau intérieurs.
L’équipe a levé tous les jardins ou autres occupations de la plaine existantes, et matérialisées
sur le fond topographique conformément aux TDR.
Au regard des TDR, l’étude topographique menée sur la plaine Kokourou a permis :
La mise en place d’une polygonale de base sur laquelle a été réalisée l’ensemble des levés
topographiques ;
Le report des informations recueillies sur terrain en coordonnées x, y, z (terrain naturel,
bornes de déport, sommets de la polygonale, courbes de niveau, ouvrages existants, le
profil en long de l’axe des cours d’eau existanst) ;
Le dessin du profil en long du cours existant ;
La section transversale des sites pouvant abriter le barrage.
Pour la réalisation des travaux topographiques de terrain, l’équipe mobilisée comprenait : une
brigade de levés tachéométriques , une équipe de piquetage et de chaînage et un croquiseur.
Le personnel et le matériel suivants ont été mobilisés :
a) Personnel
- Un Ingénieur Topographe,
- Un Opérateur de station totale, Chef d’équipe,
- Un Opérateur topographe pour la manipulation de l’appareil « station totale » ou
nivellement direct ;
- Un contrôleur de la qualité des levés ;
- Deux Porteurs de canne ;
- Un Manœuvre.
Etude d’aménagement de la plaine « Kokourou » de Finkolo Page 9
b) Matériel
- Une station totale de marque LEICA, type TS 06 et ses accessoires,
- du petit matériel : piquets, marteaux, chaînes, coupe-coupe, etc.
c) Logistique
- Un véhicule 4x4 tout terrain,
- Un ordinateur portable,
- Un GPS de navigation à 12 canaux.
d) Traitement des données
Le traitement des données a été fait à l’aide du logiciel leica-géo-office. Les plans ont été
générés à l’aide des logiciels COVADIS et, leur habillage a été réalisé à l’aide du logiciel de
dessin AUTO CAD.
Elles ont pour objectif d’étudier les conditions de remplissages de la réserve d’une part et
d’estimer la crue contre laquelle il est nécessaire de protéger l’ouvrage d’autre part. L’étude
hydrologique a été menée comme suit :
- Collecte des données pluviométriques ;
- Analyse et traitement des données pluviométriques ;
- Estimation des caractéristiques physiques et morpho- métriques des bassins versants ;
- Estimation de la crue du projet.
Ainsi, le choix du type de loi susceptible de s’ajuster au mieux aux différentes séries
collectées a été effectué avec la règle de STURGES qui consiste à les découper en plusieurs
classes. La courbe de distribution résultante de ce découpage présente une allure sensiblement
symétrique autour du maximum. Elle ressemble à la courbe en cloche de Gauss.
Par conséquent, la loi qui s’ajuste au mieux à cette série est la loi de Gauss.
La démarche utilisée est semblable à celle utilisée pour la loi normale. La loi qui s’ajuste au
mieux aux données pluviométriques maximales journalières est la loi de Gumbel
Superficie du BV (S)
Le bassin versant en une section droite d'un cours d'eau, est défini comme la totalité de la
surface topographique drainée par ce cours d'eau et ses affluents à l'amont de cette section.
Kc S 1.128 2
l ( km) 1 1 ( )
- 1.128 Kc
Le bassin est vaste (environ 103,85km²) et les courbes de niveau existent au niveau du bassin
versant. Ce qui fait que la méthode préconisée par le CIEH pour l’estimation de l’indice
global de pente n’est plus valable. Ainsi, pour estimer l’Indice global de pente, le Consultant a
établi en premier lieu la courbe hypsométrique sur laquelle il a déterminé la différence
d’altitude entre les pourcentages de surface de 5% et 95%. Par ailleurs, une courbe
hypsométrique donne une vue synthétique de la pente du bassin et elle représente la
répartition de la surface du bassin versant en fonction de son altitude.
Temps de base
Conformément à la méthode ORSTOM révisée 1993, le temps de base décennal est estimé à partir des
abaques.
Les résultats obtenus à travers l’utilisation des différentes formules ci-dessus citées sont
consignés dans le tableau 1 :
NB : Le réseau hydrographique présente un caractère très radial. Selon les recommandations
de la check liste (cf. Document « Prédétermination des Crues de Fréquence décennale dans les
régions Sahéliennes et Tropicales. Méthode ORSTOM révisée 1993), le temps de base est à
réduire de 30-55%. Le taux de réduction a été pris égal à 42,5%. Le temps de base
initialement estimé à 83723,676 s a été ramené à 48 141,1137 s.
La crue décennale est définie comme étant une crue fictive dont les principales
caractéristiques ont une période de retour 10 ans. Plus précisément, c’est la crue provoquée
par une pluie journalière de hauteur décennale.
L’approche de la méthode est celle d’un modèle global « pluie-débit » fondée sur la théorie
de l’hydrogramme unitaire. Le débit de pointe correspondant au ruissellement de la crue
décennale est défini par la relation :
Q10 1000 * A * S * P10 * 10 * Kr10 / Tb10
Avec
Q10 : débit décennal (m3/s)
A : Coefficient d’abattement
S : superficie du bassin versant (km2)
P10 : Pluie journalière décennale (mm)
10 : Coefficient
Kr10 : Coefficient de ruissellement décennal (%). Il a été calculé par interpolation à partir
Les résultats obtenus lors de l’application de la formule sont consignés dans le tableau 2.
La plupart des études concernant le passage de la crue décennale à la crue de projet proposent
une simple relation linéaire du type
Q100 = C. Q10
Dans laquelle C est un coefficient majorateur supérieur à 1.
où,
P10 est la précipitation journalière correspondant à une période de retour de 10 ans
P100 est la précipitation journalière correspondant à une période de retour de 100 ans
Tb est le temps de base en heures
Kr10 est le coefficient de ruissellement de la crue décennale (exprimé en fraction et non pas en
pourcentage).
En première approximation, les valeurs suivantes pour le rapport entre précipitations de
fréquence centennale et décennale sont prises égale à :
(P100-P10)/P10 = 0,45 en zone sahélienne
0,38 en zone tropicale.
Q10 (retenu) C Qp
52,14 2 104,28
Aucune donnée hydrométrique n’est disponible sur le cours d’eau. Pour mener à bien cette
étude, le consultant a opté pour des formules théoriques permettant d’évaluer l’écoulement
moyen annuel à partir des données climatiques générales.
Le principe de la méthode d’évaluation consiste à estimer le déficit moyen annuel et à
considérer que, globalement l’eau non consommé par évaporation contribue à l’écoulement au
niveau du bassin versant. Cela revient à négliger en particulier les pertes par infiltration
profonde qui percolent au-delà du bassin versant. La formule la plus courante est celle de
TURC qui donne le déficit d’écoulement moyen annuel D exprimé en millimètre (mm).
Ce résultat est un résultat moyen, mais on doit s’assurer que la retenue se remplit aussi en
année quinquennale sèche et en année décennale sèche .Il existe une corrélation qui permet
de déterminer les coefficients d’écoulement correspondants :
Selon les littératures, pour un cours d’eau non jaugé, les apports s’estiment avec la formule
suivante :
V ( m3) 1000 Le ( mm) S ( km2)
Conclusion : Les apports sont nettement supérieurs au volume de la retenue. Ce qui signifie
que la retenue se remplira quel que soit l’année.
Le paramètre climatique (ETP) a été collecté au niveau de la station de Sikasso ville du fait
qu’elle est plus proche de la zone d’études.
Janv Fev Mars Av Mai Juin Juillet Août Sept Octe Nov Dec
Eto (mm/j) 4,6 5,44 6,13 6,01 5,86 4,76 4,07 3,63 3,71 4,31 4,25 4,34
Il a été constaté après plusieurs expériences que l’évaporation au bac diffère sensiblement de
celle de la surface d’un réservoir essentiellement du fait de plus grandes fluctuations de
température sur une masse beaucoup plus réduite. C’est ainsi qu’on estime la valeur de
l’évaporation des nappes d’eau libres en multipliant les valeurs « bac » par un coefficient
compris entre 0,6 et 0,8. La valeur habituellement considérée pour un Bac « classe A » est 0,7
Le tableau5 récapitule mensuellement l’évaporation sur la retenue.
Janv Fev Mars Av Mai Juin Juillet Août Sept Oct Nov Dec
Eto (mm/j) 4,6 5,44 6,13 6,01 5,86 4,76 4,07 3,63 3,71 4,31 4,25 4,34
Etret
(mm/j) 3,22 3,81 4,29 4,21 4,10 3,33 2,85 2,54 2,60 3,02 2,98 3,04
Compte tenu de l’agressivité climatique qui caractérise la zone d’études, la concentration des
précipitations se traduit par une forte érosion du bassin versant (ravinement) et des lits des
cours d’eau (sapement des berges). Les apports solides qui résultent sont importants car ils
conditionnent la durée de vie de l’ouvrage notamment dans le cas d’une retenue. Le volume
d’apports solides est fonction de la taille du bassin versant.
Ainsi, plusieurs formules approximatives ont été mises au point afin d’évaluer annuellement
le volume d’apport solide. Parmi elles, la formule de GOTTSCHLAK et celle de l’EIER-
CIEH (Grésillon).
Formule de GOTTSCHALK
Formule EIER-
103,85 1107 76,57 7951,94 287 950 36
CIEH (Grésillon).
Conclusion : La durée d’envasement suivant les deux méthodes est supérieure à 10 ans. Ce
qui signifie la retenue prendra du temps à se combler à cause du fiable dépôt de sédiments
(environ 2cm/an au niveau de la retenue).
4.3.1.ÉTUDES PÉDOLOGIQUES
La plaine est située dans le haut bassin de la vallée du Fleuve Niger.
La surface de la plaine est cultivée en riz par submersion non contrôlée, dont les rendements
sont aléatoires et faibles.
Les unités cartographiques établies figurent d’une part, l’étendue dans l’espace des modelés
définis par sa forme, son matériau, son régime hydrologique, les sols, d’autre part, l’étendue
dans l’espace d’un ensemble de facteurs limitant la mise en valeur des terres et liés à la fois aux
caractères et à la dynamique de l’unité.
C’est de ce point de vue que la carte dressée dont l’établissement, demande une démarche
interdisciplinaire présente le plus d’intérêt pour la mise en valeur des terres et de
l’aménagement.
Le but de l’étude des sols étant essentiellement pratique, les caractéristiques des sols présentées
ici sont surtout liées à la mise en valeur des terres en l'irrigation.
Les sols recensés sont formés dans des alluvions récentes des différents cours d’eau du site
concernés formant la plaine. Ces alluvions contiennent une nappe phréatique alluviale, quasi
permanente. On distingue les unités de sols de la dépression, de la bordure de la dépression,
des levées moyennes et du bas versant.
La plupart de ces sols sont caractérisés par une hydromorphie temporaire.
La texture va du limon-argileux à argileux. Les taux de matière organique et les teneurs en
azote sont généralement faibles. La capacité d’échange cationique est vraisemblablement
faible et elle atteint 4 à 12 méq/100 g de terre.
Etude d’aménagement de la plaine « Kokourou » de Finkolo Page 20
Les caractéristiques physiques (capacité de rétention en eau) sont favorables. La quantité en
eau disponible est élevée, due à leur texture fine et peut atteindre 18% (volume). Dans le cas
des cultures irriguées, 6-7% d’eau disponible représente le seuil minimum afin d’obtenir un
rendement satisfaisant. La densité apparente des sols oscille entre 1.4 et 1.6 g/cm3.
Cependant, les sols restent toutefois acides à très acides (4.8 < pH < 5.2, dénaturés, de même
la fertilité naturelle étant faible avec une carence éventuellement en phosphore et en
potassium. Par ailleurs les valeurs d’aluminium échangeable sont élevées dans les sols et
peuvent être toxiques pour certaines cultures telles que tabac, arachide ou cotonnier.
Les teneurs sur les taux d’infiltration sont essentielles dans l’évaluation des problèmes de
submersion. Des mesures d’infiltration ont été effectuées en employant la méthode à double
anneau (à charge variable, après 6 heures). Ces mesures d’infiltration ont montré d’une
manière générale une forte variabilité dans les matériaux de profondeur notamment dans les
ferrugineux tropicaux lessivés hydromorphes à taches et concrétions de la plaine inondable,
ceci malgré la présence des taches d’hydromorphie.
Ces sols sont peu profonds sur de la cuirasse à partir de 50 cm. Ils sont caractérisés par le taux
élevé en gravillons (50 à 70 %) en surface avec une texture limono-sableuse (terre fine). Ce
sont des sols peu évolués d’érosion.
Ces sols ne sont pas à l’irrigation, d’autre part, les matériaux latéritiques peuvent servir à la
confection des digues.
Elle comprend l’ensemble des surfaces agricoles potentielles, irrigables, avec une bonne
aptitude culturale. Les conditions physiques et hydrologiques sont favorables, mais les
réserves limitées en éléments nutritifs ne peuvent assurer un bon rendement que grâce à des
amendements en engrais adéquats contenant des éléments calciques et potassiques.
. On y distingue 2 sous classes :
Sous classe S2d
Elle regroupe les sols profonds de qualité moyenne pour les cultures irriguées présentant des
défauts de fertilité et de drainage, susceptibles d’être facilement corrigés.
Les sols se caractérisent par des textures moyennes à fines, une structure le plus souvent
faiblement développée en surface. Ils sont acides à très acides et renferment une quantité
faible de matière organique. Les réserves nutritives sont faibles à moyennes et ils sont
carencés en N, P et K. Leur capacité de rétention est assez bonne, le drainage modéré. Ils sont
soumis en à un engorgement d’ensemble saisonnier du fait de leur position topographique, de
leur nature et de la remontée de la nappe phréatique. Ils possèdent une perméabilité faible à
moyenne.
Ces sols appartiennent aux unités pédologiques L-M.
Aptitudes culturales
Les sols de cette sous classe conviennent bien à la culture du riz. Ils sont aptes aux cultures
céréalières en irrigation (maïs, sorgho), aux cultures légumières types tomate, oignon, gombo,
concombre, poivron, aubergine et aux cultures fourragères etc.
La sous classe S2D est composé de sols ne permettant que quelques cultures irriguées sous
réserve d’implantation d’un système de drainage efficace.
Ils sont profonds et caractérisés par une texture moyenne à fine, des pH très acides et des
réserves nutritives moyennes à bonnes. La matière organique y est assez fournie. Ils sont
carencés en P et K. Leur capacité de rétention en eau est bonne, et le drainage est très pauvre
à pauvre et drainabilité très réduite. Ils présentent aussi certaines contraintes limitant leurs
utilisations agricoles dues :
- à la présence, à faible profondeur d’un horizon très cohérent
- aux caractères vertiques.
Ces sols appartiennent aux unités pédologiques D-A D-M.
Aptitudes culturales
Les sols conviennent bien à la culture du riz, à la culture du sorgho si le drainage est contrôlé.
Cette classe comprend les sols à aptitude moyenne à la culture irriguée. Les propriétés
physiques et chimiques sont peu favorables (texture grossière, lessivage) et la fertilité
naturelle est déficiente.
Le rendement moyen, en cas d’apport d’engrais compensatoire, est suffisant. On distingue la
sous classes.
Sous classe S3s
La sous classe S3s regroupe des terres de qualité faible pour les cultures irriguées accusant un
déficit hydrique remarquablement élevé surtout en saison sèche. Ce sont des sols de texture
moyenne, à structure faiblement développée, généralement moyennement profonds ayant des
pH acides à très acides, des réserves nutritives faibles à moyennes, une capacité de rétention
en eau moyenne, une faible disponibilité en eau utile et présentant une perméabilité faible à
élevée et un drainage modéré. Ils sont carencés en N, P et K.
Les principales contraintes leurs utilisations se rapportent surtout à leurs propriétés
hydrodynamiques (perméabilité, capacité de rétention en eau) et à la topographie.
Ces sols appartiennent aux unités G-S.
Aptitudes culturales :
Ces sols sont pratiquement inaptes à l’irrigation pour les glacis d’épandage suite au drainage
excessif, à la texture trop grossière et à la fertilité naturelle très faible.
Etude d’aménagement de la plaine « Kokourou » de Finkolo Page 24
Dans le cadre de la diversification des cultures, ces sols pourraient être réservés à la culture du
mil et ils sont aptes au maraîchage et à l’arboriculture.
Sur la base des recommandations formulées lors de l’atelier de restitution du rapport d’APS,
le schéma retenu pour l’aménagement de la plaine de Kokourou est l’érection d’un ouvrage.
Il comportera un évacuateur de crues prolongé par des digues en pierres jointoyées avec la
latérite gravillonnaire.
Le calage du plan d’eau normal ou côte de déversement d’un ouvrage de retenue est à la fois
économique et topographique. En effet un plan d’eau calé très haut peut entrainer un ouvrage
très coûteux dépassant les moyens financiers disponibles. À l’inverse, les besoins en eau
peuvent nécessiter un ouvrage plus important que ce qui est techniquement réalisable au plan
topographique ou hydrologique.
Caler un plan d’eau revient à fixer le NNE (Niveau d’eau normal). Ainsi, le Consultant a fixé
le niveau d’eau normal (NNE) de l’ouvrage à 321,50 pour :
- Éviter la submersion de la piste « Finkolo-Nampala » pendant plusieurs mois ;
- Éviter que les ouvrages qui sont situés en amont ne fonctionnent en régime noyé.
En outre, il permet de sécuriser au mieux les zones favorables aux cultures (cf. carte
d’aptitude pédologique).
Tableau 11: Superficie sécurisée
Niveau d’eau normal Superficie (ha) Superficie (ha)
brute sécurisée avec la retenue brute sécurisée par effet
(NNE) nappe
322
321,5
321
Côte (m)
320,5
320
319,5
319
- 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000 350 000 400 000 450 000 500 000
Volume (m³)
Figure 6: Courbe Hauteur-Volume
Placé dans le corps d’un barrage, un évacuateur de crue est un dispositif de sécurité qui
permet d’assurer convenablement l’évacuation des trop-pleins et leur restitution adéquate
dans le thalweg en aval. Il est constitué dans le cadre de cette étude de deux organes :
Un organe de contrôle du débit (déversoir, vanne) ;
Un dissipateur d’énergie installé au pied du déversoir.
Il existe plusieurs types d’évacuateurs de crue d’hydraulicité différente (central et latéral),
parmi lesquels l’évacuateur de surface à entonnement frontal. Ce type d’évacuateur a été
choisi à cause de sa sécurité de fonctionnement, son facilité d’entretien et de la topographie
du site. En outre, parce qu’il restitue directement le débit dans le lit mineur via un bassin de
dissipation partiellement intégré dans le profil du barrage.
Il (évacuateur de type frontal) fonctionne en régime dénoyé avec un bon coefficient de débit.
Contrairement à l’évacuateur de type frontal, le fonctionnement de l’évacuateur de type latéral
est moins efficace (possibilité de régime noyé) et il se pose le problème de restitution des
eaux au point bas du thalweg. En outre, l’évacuateur de type latéral nécessite également les
organes suivantes : un canal à fond plat, un canal à forte pente ou coursier. Ce qui fait qu’il
n’a pas été retenu et en plus le site ne s’y prête pas pour l’édification de cette nature.’
1
H1 Variable 1
Mur étanche
TN TN
Enrochement
Bêche d’ancrage
Tranchée
étanche
Pour un débit donné, le Consultant a le choix entre un déversoir très long entrainant une
charge hydraulique très faible et un déversoir très court avec une charge hydraulique
importante.
Le choix du Consultant s’est porté sur un déversoir très long au lieu d’un déversoir très court.
Parce qu’il réduit d’une part la charge de déversement sur le déversoir et d’autre part le coût
de l’investissement. À contrario, le déversoir très court exige des ouvrages de renforcement ce
qui augmente le coût de l’investissement.
Dimensionner un évacuateur de crues consiste à :
- Déterminer la longueur déversante ;
- Calculer la profondeur, la longueur et la largeur du bassin de dissipation ;
- Calculer les ouvrages annexes.
Calculer les ouvrages annexes.
-
Faisant suite au versant aval du déversoir, le bassin de dissipation a pour rôle de dissiper l’énergie
cinétique issue du déversement. Le bassin permet la transition entre l’écoulement rapide de l’eau
(écoulement torrentiel) et un écoulement tranquille (écoulement fluvial). Il se crée à la jonction de
ces deux écoulements un ressaut hydraulique. Le ressaut se manifeste par une brusque surélévation
(discontinuité) de niveau d’eau sur une très courte distance. En plus, il est accompagné par des
mouvements très turbulents avec des instabilités à la surface (ondulation et entrainement d’air)
Le dimensionnement du bassin de dissipation se résume à :
Caler la côte du fond du bassin de dissipation ;
-
Déterminer la revanche.
-
L’enfoncement a été pris égal à 30cm ceci afin de réduire les travaux de terrassement.
La longueur du ressaut est par définition la distance entre sa face amont et la zone atteinte lorsque
toute l’énergie est pratiquement dissipée et ne provoque plus d’érosion que l’écoulement fluvial,
plusieurs formules ont été proposées pour sa détermination. Parmi toutes celles-ci, le Consultant a
retenue celle proposée par SINNIGER et HAGER et elle formulée comme suit :
: Efficience du ressaut
Lv Lh C H
DONNEES DE BASE
Contrainte admissible du sol de fondation
43,03t/m²
Poids volumique du béton cyclopéen 2,3t/m³
Coefficient de frottement béton/terrain 0,35
Poids volumique de l’eau 1t/m³
Poids de l’ouvrage
Le poids exercé par l’ouvrage sur la fondation et est égal au produit des volumes des matériaux
utilisés par leurs masses volumiques respectives.
Volume Vi
Éléments Surfaces Si (m) (m3) Xgi Si * Xgi
1 1,32 1,32 2,55 3,366
2 2,475 2,475 1,5 3,7125
3 0,57 0,57 1,425 0,81225
4,365 4,365 7,89075
Position du centre de gravité
=1,81m
1
H
1
W1
W2
D
W3 e
Origine
Poussée de l’eau
Elle s’exerce perpendiculairement au parement amont. Elle est donnée par l’expression
suivante :
SANS DÉVERSEMENT DE L’EAU
1
H
F 1
W L
D P
B
Origine
Où désigne le poids volumique de l´eau qui vaut : 10kN/m3 pour une eau pure
11 à 13 KN/m3 pour des eaux chargées et 16 à 19 KN/m3 pour des vases ou boues.
Le diagramme des pressions a la forme d’un trapèze. La poussée s’exerce au centre de
gravité du trapèze
E
h
1
H
F 1
W L
P
D h
e
B
Origine
Stabilité au renversement
S’il y a renversement, il a eu lieu par rapport à l’axe matérialisé par le pied aval de l’ouvrage et que la
somme algébrique des forces horizontales ( Pe ) est suffisamment plus grande que celle des forces
verticales (W-U) pour que la résultante des forces appliquées sur l’ouvrage ( R ) sorte des limites de
la surface de la base (b ).
Mr désigne le moment résultant des forces appliquées à l’ouvrage par rapport au centre de gravité de
la base G ;
Mr le moment résultant des forces tendant à renverser l’ouvrage ;
Ms le moment résultant des forces tendant à stabiliser l’ouvrage
Et si e désigne l’excentricité de la résultante par rapport à G et F un coefficient de sécurité au
glissement variant de 1 à 2,5 .
Ici on prend F égal à 1, compte tenu des dimensions de l’ouvrage.
M sb
La stabilité au renversement est assurée si F
M rb
Sans déversement
STABILITÉ AU RENVERSEMENT
Moments stabilisants 18,15 tm
Moments Renversants 7,19 tm
Coefficient de sécurité (F) 2,52>1,5 (vérifié)
Stabilité au glissement
Où Pb est un terme qui correspond à la mobilisation de la butée en pied d’ouvrage pris ici
nul car l’ouvrage sera conçu de sorte qu’il soit immobile. C désigne la cohésion et l’angle
de frottement interne du terrain.
Le sol de fondation étant argileux, d’où C peut être différent de zéro ou égal à zéro suivant
qu’il soit saturé ou pas.
Pour tenir compte du degré d’incertitude dans la détermination de C et du terrain de
fondation, un coefficient de sécurité de 1,3 a été appliqué sur le frottement et 2 sur la cohésion
ce qui nous donne
b tg
R' C * N*
2 1.3
Pour qu’il n’ait pas de glissement la somme des forces horizontales (Pe) entraînant le
glissement doit être inférieure à R´ d’où
(W U ) * tg
F
T
(W U ) tg 1
D’où Pe
Sans déversement
STABILITE AU GLISSEMENT
Forces stabilisatrices (W-U) 8,415 t
Forces de renversement (P) 1,805 t
Valeur de
0,35
Coefficient au glissement 1,63>1 (vérifié)
Avec déversement
On doit avoir
Avec
Sans déversement
e= (Σ M/ ΣFv –B/2) 0,12
B/6 0,475
| e | < B/6 OK la base de l'ouvrage est comprimée donc la stabilité est assurée
B 2,85m
Avec déversement
e= (Σ M/ ΣFv –B/2) 0,31
B/6 0,475
| e | < B/6 OK la base de l'ouvrage est comprimée donc la stabilité est assurée
B 2,85m
Stabilité au poinçonnement
Il n’y a poinçonnement quand la contrainte de référence est inférieure à la contrainte
admissible du sol q adm . Pour donc vérifier cette stabilité nous devons prouver que :
ref q adm
Sans déversement
STABILITÉ AU POINÇONNEMENT
contrainte maximale
3,72 t/m²<43,03 t/m² (vérifié)
contrainte minimale
2,19 t/m²
Contrainte admissible du sol 43,03 t/m²
Avec déversement
STABILITÉ AU POINÇONNEMENT
contrainte maximale 4,45 t/m²²<43,03 t/m² (vérifié)
contrainte minimale 0,94 t/m²
Contrainte admissible du sol 43,03 t/m²
Adopter des profils de pente qui donneront la stabilité à l’ouvrage sans que celles-ci ne glissent
-
vers le bas du talus ;
Déterminer la revanche.
-
REVANCHE
Elle (revanche) est la différence de côte entre le PHE (Plus hautes eaux correspondant à la crue de
projet) et la crête pour éviter la submersion des ouvrages de raccordement par les vagues, il existe
plusieurs formules basées notamment sur la vitesse du vent (V) et la longueur du plan d’eau (ou fetch)
F qui permettent d’abord de calculer la hauteur des vagues (h). Parmi les formules empiriques, celle
de MALLET et PACQUANT a permis au Consultant d’évaluer la hauteur des vagues à partir du
fetch (F) :
LARGEUR EN CRÊTE
Ainsi :
Côte terrain naturel (CTN) Côte projet (CP) (m) H (m Largeur (m)
(m)
La pente des talus résulte de l’analyse des conditions de stabilité mécanique du massif et de ses
fondations. En l’absence d’étude fine, le Consultant a adopté une 1/2 pour les talus amont et aval.
L’adoption de ce profil de pente nous parait optimale compte tenu de la nature des matériaux
et en plus il donne la stabilité d’autant plus que les hauteurs des ouvrages de raccordement
sont toutes inférieures à 3m.
Les différentes profondeurs d’ancrage au droit de chaque profil sont récapitulées dans le
tableau 15 (annexe 7) ;
Le mur d’ancrage sera réalisé comme le mur aérien avec du béton cyclopéen dosé à
350kg/m3.
En aval du mur vertical, par un massif aval de fruit 1/1 dosé à 350 kg/m3 reposant sur
un tapis filtrant de sable et de gravier d’épaisseur 0,20m soutenu par une bêche. Le
massif aval recevra comme le mur vertical un enduit dosé à 400kg/m3.
Pour éviter la formation des fissures dans le corps du seuil déversant, des joints de
dilatation assortis de dispositifs anti-infiltrations (water-stop) seront aménagés tous les
10mètres. Chaque joint de dilatation débute dans la fondation et se terminera au niveau de
la crête de l’ouvrage par un joint de caoutchouc.
Le déversoir est prolongé en aval par un bassin de dissipation de fond horizontal et est muni
d’un seuil terminal qui permet d’éviter le déplacement du ressaut à l’aval. Vu l’épaisseur de la
lame déversante, le bassin aura une épaisseur de 0,20m et il sera réalisé en béton cyclopéen à
300 kg/m3. En vue de dissiper l’énergie résiduelle de l’eau après le ressaut, l’aval du bassin
sera protégé par un enrochement libre soutenu par une bêche et qui reposera sur un tapis
filtrant de sable et de gravier d’épaisseur 0,20m.
Les caractéristiques dimensionnelles du bassin de dissipation sont les suivantes :
Deux (02) piliers d’épaisseur 0,50 m muni en amont d’un avant bec de forme curviligne ;
-
Deux (02) murs latéraux d’épaisseur 0,50m qui font office de murs bajoyers ;
-
Une dalle en béton cyclopéen dosée à 300kg/m3 d’épaisseur 0,2m terminé par un seuil
-
protégé par un enrochement libre soutenu par une bêche.
Une (01) dalle de circulation en béton armé dosé à 350kg/m3 de 0,25m d’épaisseur de
-
largeur 0,60 et de longueur 4,5m ;
Trois jeux de batardeaux métalliques.
-
Les passes seront équipées de batardeaux métalliques constitués d’éléments de 0,25m réalisés
avec un cadre en profilés métalliques U100 soutenus par des raidisseurs, d’une tôle plate
d’épaisseur 10/10è soudée sur les cadres. Les batardeaux métalliques seront manœuvrés
manuellement. Les tôles seront en acier doux. Ils recevront 2 couches de peintures. Les
rainures en U120 sur lesquelles coulisseront les batardeaux seront ancrées de 20cm pour les
passes d’extrémités dans le mur bajoyer et le pilier.
l’écrêtement des crues hivernales qui jouent un rôle important vis-à-vis de l’hydrogéologie
(recharge des nappes) ;
Le piégeage des sédiments transférés par le bassin versant dans la retenue. Ces sédiments
fins ont tendance à s’accumuler derrière l’ouvrage de retenue.
Afin d’assurer efficacement la gestion et l’entretien des ouvrages, il est recommandé de :
Procéder dès le début à la mise en place d’un comité villageois qui jouera le rôle
d’interface entre les différents intervenants sur le projet et les bénéficiaires ;
Veiller à la participation de la population à la réalisation de l’ouvrage;
Procéder à la mise en place d’un comité de gestion des ouvrages composés en
majorité des éléments du comité villageois et d’un représentant des services
techniques qui jouera essentiellement le rôle de conseiller en cas de problème ;
Procéder à la formation de ce comité sur l’ensemble des techniques d’entretien et de
gestion des ouvrages à savoir :
- la réparation des fissures dans le corps des seuils et du bassin de dissipation ;
- l’arrangement et le remplacement des pierres du bassin de protection après
chaque campagne ;
- le nettoyage et le graissage des batardeaux ou vannes ;
Élaborer des guides de gestion et d’entretien dans les langues locales qu’on mettra à la
disposition du comité. Le guide comprendra les points ci – après :
- présentation de l’aménagement avec un schéma détaillé ;
- explication des principes de fonctionnement des différentes parties de
l’aménagement et leur complémentarité l’un à l’autre ;
- explication des principes de réparation des fissures au niveau du corps du
barrage et du bassin de dissipation ;
- explication du principe de nettoyage et de graissage des vannes ;
- explication du principe d’utilisation des vannes (quand et comment il faut
fermer ou ouvrir un pertuis) ;
Veiller à la formation continue du comité en leur organisant de temps en temps des
visites d’échanges d’expériences
BORNE _ FINKOLO
N° X Y Z
B1 802268 1243329.96 320.5
BB2 802255.47 1243123.22 320.4
B2 802515.77 1243083.5 320.38
B3 802563.99 1243061.22 320.45
B4 802813.46 1242979.07 320.92
B5 802979.61 1242963.9 320.94
B6 803210.42 1242897.33 321.75
B7 803400.12 1242849.66 321.33
B8 803564.07 1242720.29 322.21
B9 803842.69 1242613.61 322.24
B10 804057.18 1242461.04 322.41
B11 804264.55 1242272.12 323.04
B12 804472.44 1242164.04 323.21
B13 804660.49 1242091.92 323.4
B14 804865.36 1242061.62 323.87
B15 804862.09 1242171.98 323.77
B16 805112.77 1242125.03 324.26
B17 805053.51 1242119.61 324.06
B18 805046.7 1242189.54 324.08
B19 802475.43 1243310.89 321.73
BBS2 802325.59 1243056.94 321.37
BS2 802304.86 1243331.79 320.75
B19 802836.45 1243373.54 321.71
B20 802681.49 1243213.57 320.91
B21 803114.1 1243165.53 321.67
B22 802948.97 1243179.33 321.02
B23 803412.13 1243247.03 321.56
B24 803695.38 1243648.39 321.75
B25 803655.63 1243925.75 322.38
B26 803704.5 1243960.59 322.14
B27 803795.66 1243492.08 322.12
B28 803869.51 1243361.66 321.92
B29 804010.19 1243306.36 322.37
B30 804020.25 1243053.13 322.15
B31 804208.66 1242843.84 322.91
B32 804366.43 1242709.47 323.51
13 321,4 1,0
14 321,38 1,0
15 321,37 1,0
16 321,32 1,0
17 321,21 1,0
18 321,09 1,0
19 321 1,0
20 320,94 1,0
21 320,89 1,0
22 320,86 1,0
23 320,83 1,0
24 320,79 1,0
25 320,63 1,0
26 320,47 1,0
27 320,33 1,0
28 320,19 1,1
29 320,14 1,2
30 320,1 1,2
31 320,05 1,3
32 320,04 1,3
33 319,98 1,3
34 319,95 1,3
35 319,93 1,4
36 319,92 1,4
38 319,88 1,4
39 319,84 1,4
40 319,65 1,4
41 319,6 1,6
42 319,67 1,6
43 319,85 1,4
44 319,9 1,4
45 319,96 1,4
46 319,89 1,4
47 319,87 1,4
48 319,94 1,4
49 319,91 1,4
50 319,85 1,4
51 319,87 1,4
52 319,88 1,4
53 319,86 1,4
54 319,84 1,4
55 319,8 1,5
56 319,84 1,4
57 319,89 1,4
58 319,97 1,4
59 320,04 1,3
60 320,11 1,3
320,11 1,3
61
320,09 1,3
62
320,13 1,2
63
320,17 1,2
64
65 320,2 1,2
Etude d’aménagement de la plaine « Kokourou » de Finkolo Page 67
320,26 1,2
66
320,35 1,1
67
320,45 1,0
68
320,56 1,0
69