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Chapitre I

Le theme de la nature dans l’oeuvre de Rousseau (1712- 1778)


Ce que rousseau apporte de Nouveau
1)Une vision renouvelee de la nature
La nature n’est plus, dan l’oeuvre de Rousseau peoplee de demei
– dieux, de nymphes, de figures mythologiques . L’exactitude d la
description l’emporte desormais sur le merveilleux. Il s’agit deja
d’une vision moderne de la nature
2) Un enrichissement de la sensibilite
la nature cesse d’etre un simple decore. Elle exerce une influence
sur l’homme. Rousseau analyse par exemple le bienfaits physiques
et moraux que la montagne nous procure. Ls paysages s’accordent
pa railleurs aux etats d’ame des personages l(l’automne peut ainsi
evoquer la tristese, le printemps le renouveau de la vie

3) Une interpretation religiouse de la nature


La baute du monde, la complexite organtque des Divinite creatrice
de l’univers

4) Une conviction philosophique et politique


Dans un sens tout fait different du mot, Rousseau oppose l “etat de
nature” l’ “etat social”. L “etat de nature” est anterieur au
progress, la civilization ;

L’ “etat social” se confond , lui, avec la civilization ) . Or , selon


Rousseau, l”etat de nature” est superieur l’ “etat social” . Dns l’
“etat de nature”, en effet, les homes etaient libres, bons et egaux,
Mais la societe les corrompus . Rousseau voit dopnc dans la
nature la source meme de la vertu et du bonheur. Contrairement la
plupart des philosophes du XVIIIe siecle, il ne croit pas au
progress.
Ceal n signifie pas pour autant qu’il souhaite detruire toute vie
sociale, et revenir la prehistoire,. Il faut, hieu au contraire, que
l’homme ameliore la vi en societe, qu’il corrige ses propres defaut
pour retrouver dans son Coeur l’ “etat de nature”.

5- Un art d la description
Rousseau decrit la nature d’une facon originale pour son époque.
Ses principales qualities sont
a) le gout de l’observation
b) le sens deu detail et de la couleur,
c) un emerveillement sincere et communicative devant la
nature.
3) un emerveillement sincere et communicative devant la nature.

LES CARACTERISTIQUES DE LA NATURE DANS


L’OEUVRE DE ROUSSEAU
La decouverte emerveillee de la mantagne
“Il me faut, dit Rousseau, ds torrents, des rochers , des sapins, des
bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux monter et
descendre, des precipices.” Il est le premier ecrivain à avoir fait de
la montagne un “theme Romanesque” c’est –à-dire à y avoir
consacre à plusieurs reprises de longues pages

la nature refuge
“Ô nature ! ôma mere ! me voici sous ta seule garde ; il n’y a oint
ici d’homem adroit et fourbhe qui s’interpose entre toi et moi.” La
nature est une amie protectrice et elle est meilleure que les homes
(voir tesxte n°1, p.9)

Le spectacle de la nature renforce la foi religieuse


“Tout en e promenatn, je faisais ma priere qui ne consistait pas en
un vain balbutiement des levers , mais dans une sincere elevation
de Coeur à l’auteur de cette aimable nature don’t les beautes
etaient sous mes yeux”
Voir texte n°2, p. 16)
La nature, source d e bonheur
“Tout concourait [….] à me render chere la vie recueillie et
solitaire que je menais dans ce beau sejour .” La contemplation de
la nature permer au promeneur de connaitre un bonheur parfait, de
jouir du sentiment de l’existence à l’etat pour (voir texte n°3, p. 21)

text n °1 ; La nature refuge


J’allais alors d’un pas plus tranguille chercher quelque lieu
sauvage dans la foret, quelque lieu desert ou rien , ne montrant la
main des homes, n’annoncat la servitude et la domination quelque
asile ou je pusse croire avoir penetre le premier , et ou nul tiers
importun ne vint s’interposer entre la nature et moi. C’etait la
qu’elle semblait deployer à mes yeux une magnificence tujours
nouvelle. L’or des gents et la pourpre des bruyeres frappaient mes
yeux d’un luxe qui touchait mon coeux ; la majeste des arbrers
qui me couvraient de leur ombre , la delicatesse des arbustes qui
m’environnaient , l’etonnante variete des harbes et de fleurs que je
foulais sos mes peids tenaient mon esprit dans une alternative
continuelle d’observation et d’’admiration : le cvoncours de tant
d’objets intteressants qui se disputatient mon attention , m’attirant
sns cesse de l’un à l’autre, favorisait mon humeur reveuse et pare
sseuse, et me faisait souvent redire en moi-meme : “Non, salmon
dans
Toute sa gloire ne fut jamais vetu dopmme l’un d’eux” mon
imagination ne laissait pas longtemps deserte la terre ainsi paree.
Je la peuplais bientot d’etres selon mon Coeur , et chassant bien
loin l’opinion, les prejuges, toutes les passions factices , je
transportais dans les asiles de la nature des homes dignes de les
habiter.
(correspondance, Troisieme letter
à M. de Malesherhes, 26 janvie r 1762)

LECTURE METHODIQUE
(ETUDE NON LINEAIRE )
presentation du texte
La troisieme letter de Rouseau à M. de Malesherbes explique
comment l’ecrivain qu se croit maladivement entoure d’ennemis,
supporte l’hostilite d’autrui à son egard : en se fefugiant dans la
nature. La uite hors du monde en oit l’un des themes majeurs. La
solitude y apparait en effet comme la condition meme d’une
contemplation emerveillee de la nature, don’t les splendeurs
incitent Rousseau à recreer idealement l’unives.

1-Premier axe d’etude : la fuite hors du monde


Toute l’evolution de texte est determinee par ce besoin de s’isole
au sein d’une nature apaisante.
a)la nature pro
L’emploi de l’imparfait “ j’allais “ , don’t l’une des valeurs est de
traduire l’habitude, suggere d’emblee qu’il s’agit chez lui d’une
activite coutumiere . En depit de leur parallelisme, les formulas
“Quelque lieu sau vage (l.2) , “Quelque lieu desert” (1.3) et
quelque asile “ (1.5) percisent , par approfondissements success
sifs l’etat d’esprit de Rousseau.
De son isolement, L’ecrivain attend qu’il lui fasse oublier d’abord
la civilaisation, puis les homes, enfin les mefats de la vie sociale
Societe pervertit les etres en instaurant entre eux des rapports de
maitre à esclave. C’est pourquoi Rousseau recherché un endroit ou
rien “n’annoncat la servitude et la domiation” (1.4 et 5)
Seul, il eprouve l’impression reconfortanate de revenir à une sorte
de paradis, à l”etat de nature” Rousseau devient le premier homme
au monde (“ou nul tiers importun ne vint interposer entre la nature
et moi”, (1.6 à 8)

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