Monsieur le Président, absurde nos volontés les plus farouches de poser des actes
bien pour notre terre. Le « to tché na gnon »est un germe
Vous me pardonnerez bien de ne pas user de la formule que des fils et filles du Bénin ont gardé en eux et, qui «votre excellence »pour m’adresser à vous, malgré toute la comme un feu latent, attend d’être ravivé. Monsieur le déférence que doit requérir mon adresse. C’est pour ne pas Président, que pensez-vous, non, que faites-vous pour me perdre dans des détails. Le peuple béninois s’est protéger ceux là qui veulent bien faire, bien travailler ? Les sérieusement investi pour vous voir dans ce palais. protègeriez-vous par un système de valeurs constructives y Plusieurs personnes après y avoir été installé, ont oublié compris contre vous-même, ou les laisseriez-vous, ou qu’ils sont là pour nous servir. Permettez-moi de vous mieux les feriez-vous tomber dans les griffes du système, demander ce qui suit : que voulez-vous au fond de vous ? comme l’a gaillardement si souvent fait votre Avez-vous un idéal véritable, une promesse à la réalisation prédécesseur ? La crise morale a atteint une telle de laquelle, vous associez les fils et filles du Bénin ? Un propagation que, la plupart des béninois même les plus quart de siècle nous sépare de l’historique conférence fiers, non pas les plus forts il faut l’avouer, disparaissent nationale ; mais depuis qu’en avons-nous fait ou qu’en derrière le mirage de l’argent. On bénit et on absout le faux faisons-nous ? Je ne parle pas de ces travaux publics qui parce que devant soi l’argent impose une déraison. Le n’ont guère pu dépasser la symbolique et populiste étape Bénin mon pays, votre pays, notre pays s’en porte mal, de la première pierre. Je ne veux pas non plus parler de ces même très mal. Le tissu social au Bénin est malade, infrastructures dont la conduite de la construction frise la nécrosé et les frustrations sont diffuses. L’homme est, stricte navigation et la volonté de ne pas aimer la vérité. Et derrière l’argent, passé au second rang. La morale en la vérité sur un certain nombre de désirs des deux derniers politique, autrefois un atout à l’aube de notre démocratie, présidents que le Bénin a connu, c’est qu’ils nous ont a simplement disparu. Aujourd’hui, nos maisons, nos rues, flagellés, torturés dans beaucoup de sens et condamnés, nos écoles, l’administration, nos hôpitaux, et beaucoup de nous fils et filles du Dahomey : nous valons si peu nos frères et sœurs, beaucoup de nos dirigeants…montrent maintenant dans certains fora internationaux. Le pouvoir que l’épuisement moral a atteint chez nous son point était devenu personnel, absolu et vulgaire. L’exemple d’orgue. La corruption règne en maître. Les droits humains donné par la génération là est mauvaise. Les plus n’y sont plus tout à fait garantis ; puisqu’on peut matérialistes ont été formatés à ne résoudre que la disparaître ou être interpellé sur un simple soupçon ou sur question : qu’est-ce que je vais obtenir après avoir dit ou le plus petit vouloir du prince ou d’un de ses pages. Nos fait ceci ? Ce système, en l’espace de dix ans, a fini chaînes radiophoniques et télévisuelles ne nous montrent d’installer en la plupart de nous et sous beaucoup de plus rien de bon, plus rien de constructeur, plus rien de formes, la peur et la dérision, enfermant dans une ironie grand. Pour que cet épuisement moral, en contact avec les adopté ces sources d’énergie dans les habitations et les frustrations et plaies dans les consciences, n’aboutisse à très petites entreprises, libérant ainsi l’énergie des turbines un éclatement, Monsieur le Président de la République, à fuel pour les grandes entreprises et les industries. Avec agissez. Agissez par votre personnalité, que son intégrité, vous le Bénin entend finir avec la spirale du piétinement et sa fermeté dans la douceur et sa conviction deviennent un de l’improductivité. Et l’improductivité Monsieur Le repère, le repère. Qu’en votre règne, que seule la loi puisse Président, le système éducatif béninois en souffre. A véritablement obliger. Rendez opérationnelle cette charte l’Ecole béninoise, ça ne va pas. Le système est à changer. des regroupements politiques. Faites en sorte qu’à partir Un travail d’évaluation des compétences des apprenants du de votre règne, nous n’ayions que cinq parties au plus. Car primaire en français et en mathématiques des pays pour nous Enfants du Bénin, c’est trop facile que des francophones d’Afrique, conduit par des organisations regroupements politiques ne soient tout court que de internationales indépendantes et contenu dans un pseudos registres de commerce seulement actifs le temps document appelé « rezen 2012 »montre que depuis quatre des élections. Que notre coton, soit autrement cultivé et ans nous discutons la lanterne rouge en français avec le géré ; mieux que des industries en transforment ici, au Tchad et, en mathématiques avec la Côte d’Ivoire.. Aux Bénin. Nous ne pouvons plus continuer à acheter des niveaux secondaire et universitaire, point n’est besoin de tissus si chers alors que c’est nous vendons presque pour dire que le bilan n’est pas plus reluisant. Pour les acteurs rien, le coton qui a servi à les fabriquer. Pensez, à toutes du système, ce devrait être inacceptable mais pour le ces sociétés textiles devenues de quasi-boîtes à déficit et à Bénin mon pays, quartier latin de l’Afrique, c’est humiliant. nos matières premières distraites, attaquées et simplement Monsieur Le Président qu’allez-vous faire ? Qu’allons-nous pillées par des hommes véreux. Ces industries de nos faire ? Dans ce que vous prendrez comme mesure, à ce rêves resteraient de l’utopie si vous ne résolviez pas, sujet, pensez à deux langues maternelles du Bénin à Monsieur Le Président, la question de l’énergie. D’autres officialiser. Car, après cinquante ans d’indépendance nous pays, pas loin de nous travaillent à s’auto -suffire dans ce ne pouvons plus accepter de tout faire dans la langue domaine ; le Bénin par contre fait distraire ses maigres maternelle d’un autre. Nos langues, très riches d’ailleurs, ressources dans la construction de solutions énergétiques font partie de notre culture. Et notre culture, c’est notre vaines. Je ne vous demande pas de réfléchir : donnez à identité. Et, on ne peut construire son développement sur notre pays son autonomie énergétique, le développement l’identité d’autrui. Entre autre le Secrétariat d’Etat en a besoin. Le Soleil et le Vent et nos Cours d’eau sont consacré à l’Education s’était mal dupliqué pour ne donner des sources d’énergie incontestables chez nous. Les pays qu’un système inopérant. Unifiez ce ministère. Monsieur le qui ont pris les plus sérieuses options de croissance ont Président, vous devez être le rempart, notre rempart qui protège nos intérêts, c'est-à-dire ceux du peuple béninois. Nous sommes un peuple, un peuple avec son déterminisme ; et c’est avec ça qu’un enfant de ce peuple vous dit que nous ne voulons plus de pose de pierre. Ensuite, construisez nous des voies, trop de produits premiers perdent de leur valeur, rien que par l’état de nos voies. Progressons, pourquoi ne pas construire l’un des plus longs réseaux routiers de la sous-région ? Redonnez-nous, s’il vous plait Monsieur le Président, la fierté d’être originaire de l’Afrique et du Bénin. Le chef de l’Etat sortant avait commencé par rehausser les primes par ceux de ses collaborateurs immédiats. Si vous, vous choisissez de faire cette erreur, commencez par le travailleur, par chaque travailleur à la base ; le panier de la ménagère s’en trouvera garni. Réactivez le civisme au sommet de l’Etat et le reste viendra par conséquence. Remettez de l’élégance dans les choses. Votre élection, issue de l’idée de rupture n’a pas encore gagné ; nous fils et filles du Bénin attendons de pouvoir relever la tête dans les prochaines années. Ne faites surtout pas l’erreur de penser comment vous faire aimer des uns ou des autres. Travaillez et faites nous travailler, ça suffira. Passons maintenant des paradigmes aux actes, des actes qui nous développent. De vous Monsieur Le Président, nous attendons la transformation et le progrès.
Gbéto Christian, Juriste. Professeur de lettres des lycées
La Crise Financière Des Cités Grecques D'asie Mineure Au Ier Siècle A.C. Et La Lettre de Cicéron À Q. Minucius Thermus (Fam., XIII, 56) / Fabrice Delrieux