Вы находитесь на странице: 1из 133

La mise en place d’un système de management de

intégré SMI
Quelques définitions

SYSTEME : Ensemble d’éléments corrélés ou interactifs.

MANAGEMENT : Activités corrélées pour orienter et diriger un organisme.

INTEGRE : Opération qui consiste à assembler les différentes parties d’un système
et à assurer la compatibilité ainsi que le bon fonctionnement du système complet.

En conclusion : Un Système de Management Intégré permet d’améliorer les


performances de l’entreprise en mettant en place un management global.
Les problématiques du SMI

ENVIRONNEMENT : Un Système de Management Environnemental permet


d’améliorer les performances environnementales de l’entreprise afin de répondre aux
attentes des parties intéressées.

SECURITE : Un Système de Management de la Santé et de la Sécurité au Travail


permet à l’entreprise :
- de maîtriser les risques pour le personnel et les autres parties
intéressées ;
- d’améliorer les performances de l’entreprise en matière de Santé et de
Sécurité au Travail afin de répondre aux attentes des parties intéressées.
Les problématiques du SMI (suite)

Un Système de Management Intégré


QUALITE – SECURITE – ENVIRONNEMENT
permet d’améliorer les performances de
l’entreprise en mettant en place un
management global intégrant les
problématiques Qualité, sécurité et
Environnement et répondant aux nombreuses
demandes.

La mise en place d’un Système de Management Intégré


repose notamment sur le respect des exigences des
normes ou référentiels appropriés.
Les référentiels concernés

La norme ISO 14001-2004 : Systèmes de management environnemental – Exigences


et lignes directrices pour son utilisation.

Le référentiel OHSAS 18001-2007 : Systèmes de management de la santé et de la


sécurité au travail - spécification.
 LES ENJEUX STRATEGIQUES

 LES ENJEUX REGLEMENTAIRES

 LES ENJEUX COMMERCIAUX

 LES ENJEUX ECONOMIQUES

 LES ENJEUX SOCIAUX


L’orientation parties intéressées :

Dans la norme ISO 9001 : Le client est au centre des


préoccupations des entreprises.
Il convient donc qu’elles comprennent leurs besoins présents et
futurs, qu’elles satisfassent leurs exigences et s’efforcent d’aller au
delà de leurs attentes.

Le Système de Management Intégré étend cette notion


de clients à l’ensemble des parties intéressées.
L’orientation parties intéressées :

Ce sont l’ensemble des personnes ou groupes de personnes, internes ou externes à


l’entreprise, qui expriment des besoins, des intérêts et des exigences vis-à-vis de
la prise en compte de la Sécurité et de l’Environnement.

 Le client,
 Les fournisseurs : de matériels, sous-traitants, banques, transporteurs, avocats, …
 Le personnel : de l’encadrement au personnel opérationnel, CHSCT, intérimaires,
délégués du personnel, …
 La société : Organisations internationales, administration (DRIRE, ADEME,
médecine du travail, sécurité sociale, inspection du travail, …), associations diverses,
voisinage, …
 Les actionnaires.
L’orientation parties intéressées :
DEMANDES En Santé et Sécurité En Environnement
Du dirigeant Assurer la Santé et la Sécurité des Respecter la réglementation et
salariés l’environnement

Des clients Respecter les exigences (législatives et autres) applicables

Du personnel Travailler en sécurité Contribuer à l’image de marque de


l’entreprise
De la société Respecter les exigences (législatives et autres) applicables
Image de la société à l’extérieur
Préserver son environnement

Des fournisseurs Santé et Sécurité Environnement du


personnel intérimaire et sous-traitant
Le leadership :

La stratégie et la politique sont les points fondamentaux


du fonctionnement de l’entreprise.
Elles sont définies au plus haut niveau, donc par la
direction.
Celle-ci doit créer et maintenir les conditions
appropriées pour un déploiement à tous les niveaux de
ses objectifs afin que le personnel se sente directement
impliqué dans la réussite de ces objectifs.
L’implication du personnel :

Une entreprise ne peut fonctionner


correctement sans un personnel totalement
impliqué à tous les niveaux.
L’utilisation au plus juste des compétences
permet un fonctionnement optimisé.

Le Système de Management Intégré ne peut fonctionner


sans l’implication active du personnel.
L’amélioration continue :

Il convient que l’amélioration continue de la


performance globale d’une entreprise soit un
objectif permanent de l’organisme.

Il s’agit d’une démarche structurée qui


favorise l'accroissement des
performances de l'entreprise.

Ce principe est commun aux 3 Systèmes de Management


(Qualité – Sécurité – Environnement). Il s’agit donc d’un
principe important dans la mise en place d’un système
intégré.
Les principes d’amélioration continue
Cette démarche se compose de 4 phases successives qui bouclent
comme suit :
Planifier

Faire

Vérifier et évaluer

Agir, corriger
SUITE
PRINCIPE DE L’AMELIORATION CONTINUE :
La roue de DEMING : PDCA

Act Plan

Check Do
L’approche factuelle pour la prise de décisions :

Le fonctionnement de l’entreprise se mesure au


quotidien.
Seule l’analyse des informations correspondantes
permet des prises de décisions pertinentes et
cohérentes.

Ce principe est commun aux 3 Systèmes de Management (Qualité –


Sécurité – Environnement). En effet, comme dans le SMQ, les
Systèmes de Management de la sécurité et de l’environnement
comportent des étapes de surveillance, de mesure et d’analyse
permettant de prendre les décisions pertinentes et adéquates à
l’amélioration des performances de l’entreprise.
La relation mutuellement bénéfique avec les fournisseurs :

Une entreprise ne fonctionne pas en autarcie.


Des relations de partenariat ne peuvent que
contribuer à une plus grande efficacité de
fonctionnement réciproque.

Ce principe est commun aux 3 Systèmes de Management (Qualité –


Sécurité – Environnement). En effet, comme dans le SMQ, les
Systèmes de Management de la sécurité et de l’environnement
comportent des exigences particulières concernant les personnes
travaillant pour le compte de l’entreprise (= sous-traitants,
fournisseurs, intérimaires, …)
La relation mutuellement bénéfique avec les fournisseurs :

Les fournisseurs sont des parties intéressées importantes dans la prise en compte
de la Santé et de la Sécurité au Travail et de l’Environnement.

 Compétences des fournisseurs,


 Communication des exigences,
 Respect des consignes,
 …
La prévention de la pollution :

La prévention de la pollution est un point


primordial dans la mise en place d’un Système de
Management Environnemental.

L’entreprise doit s’assurer que son SME prend en compte cet aspect
au travers de moyens tels que l’utilisation de procédés, pratiques,
matériaux ou produits qui empêche, réduit ou contrôle la pollution.
La prévention des accidents de travail et des maladies
professionnelles :

La prévention des Accidents de Travail et des


Maladies Professionnelles est un point primordial
de la mise en place d’un Système de Management
de la Santé et de la Sécurité au Travail.

L’entreprise doit s’assurer que son SMSST prend en compte cet aspect
au travers de moyens tels que l’utilisation de procédés, pratiques,
matériaux ou produits qui empêche, réduit ou contrôle les accidents de
travail et les maladies professionnelles.
Ce principe va dans le sens des obligations de l’employeur décrites
dans le code du travail.

SUITE
La prévention des accidents de travail et des maladies
professionnelles :

 Le chef d’établissement doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la


sécurité et protéger la Santé des travailleurs de l’établissement, y compris les
travailleurs temporaires.
 Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels,
d’information et de formation ainsi que la mise en place d’une organisation et de
moyens adaptés.
Le respect des exigences légales et autres:

La norme ISO 14001 et le référentiel OHSAS


18001 imposent à l’entreprise de respecter la
législation et la réglementation applicables ainsi
que les autres exigences auxquelles elle a
souscrit.

Cet engagement de conformité nécessite dans un premier temps


d’identifier les textes et les seuils applicables, puis de veiller au
respect de ces exigences et seuils.
En cas d’écarts réglementaires, il faut alors mettre en place un plan
de mise en conformité et s’y conformer.
Commençons par approfondir
l’un des principes du
management intégré
présenté dans le chapitre
précédent :
LE LEADERSHIP.

SUITE
LE LEADERSHIP
Les dirigeants établissent la finalité et les orientations de
l’entreprise. Il convient qu’ils créent et maintiennent un
environnement dans lequel les personnes peuvent s’impliquer
pleinement dans la réalisation des objectifs de
l’entreprise.

Le leadership, l’engagement et l’implication active de la direction sont essentiels


au développement et à l’entretien d’un Système de Management Intégré de la de
l’Environnement et de la Sécurité efficace et efficient qui procurent des
avantages aux parties intéressées.
Les exigences communes aux 3 systèmes :

La Direction doit assurer que la politique SE :

 Est adaptée.
 Comprend un engagement d’amélioration continue.
 Fournit un cadre pour établir et revoir les objectifs santé et sécurité
et environnement.
 Est communiquée et comprise au sein de l’organisme.
 Est revue quand à son adéquation permanente.
 Comprend un engagement à satisfaire aux exigences.
Les exigences spécifiques au Système de Management
Environnemental :

La Direction doit assurer que la politique Environnementale :

 Comporte un engagement de prévention de la pollution.


 Est communiquée à toute personne travaillant pour le compte de
l’organisme.
 Est disponible pour le public.
Les exigences spécifiques au Système de Management de la
Santé et de la Sécurité Environnement :

La Direction doit assurer que la politique SST :

 Comporte un engagement de prévention des Accidents de Travail et des


Maladies Professionnelles.
 Est communiquée à tout le personnel et aux autres personnes
travaillant sous le contrôle de l’organisme dans l’intention de sensibiliser
les employés sur leurs obligations individuelles concernant la santé et la
sécurité au travail.(Confère exigence de la politique SME)
 Est mise à disposition des parties intéressées.(Confère exigence de la
politique SME)
Commençons par approfondir
l’un des principes du
management intégré
présenté dans le chapitre
précédent :
LE RESPECT DES
EXIGENCES LEGALES ET
AUTRES.

Procédure OBLIGATOIRE dans :


- La norme ISO 14001-2004,
- Le référentiel OHSAS 18001-2007.

SUITE
LES EXIGENCES LEGALES
C’est l’ensemble des textes législatifs et réglementaires :
lois, arrêtés, décrets, …

LES AUTRES EXIGENCES


C’est l’ensemble des exigences légales autres que
législatifs et réglementaires : accords de groupe, accords
passés avec les autorités publiques.
Les origines des exigences légales à respecter :

Réglementation Code du travail


Environnementale

Règlements et directives

Décrets d’application
Permis de construire

Arrêtés ministériels
Contrats clients
Exigences légales et
autres exigences Engagements pris :
Politique groupe applicables fédération professionnelle
Contraintes internes
Voyons à présent les
exigences des référentiels
concernant les exigences
légales et autres.
Identifier les exigences légales et autres :

Vérifier la conformité réglementaire :


Lors de l’identification initiale mais aussi à fréquence définie par
l’entreprise

Planifier la mise en conformité réglementaire :


Pour toutes les non-conformités réglementaires, il est nécessaire de
planifier la mise en conformité
Mettre en place une veille réglementaire :
La réglementation étant en constante évolution, à fréquence régulière, il
est nécessaire
Attribuer les responsabilités :
La conformité réglementaire nécessite de définir les responsabilités de
chacun
Communiquer les exigences réglementaires :

Les exigences réglementaires nécessitent des applications concrètes sur le


terrain.

Vérifier l’application des textes réglementaires :

Afin d’assurer la conformité de l’organisme aux exigences légales et autres


applicables
L’identification des aspects
et des dangers significatifs
est une exigence spécifique
de la norme ISO 14001-
2004 et du référentiel
OHSAS 18001-2007 :

Chapitre 4.3.1 de la norme ISO 14001-2004 : « Aspects


environnementaux »

Chapitre 4.3.1 du référentiel OHSAS 18001-2007 : «


Identification des dangers, évaluation des risques et
mesures de contrôle »
Mais comment identifier les
aspects et les dangers
significatifs ?

En réalisant une
ANALYSE DES RISQUES.
Le principe de l’analyse des risques
L’analyse des risques de l’organisme permet d’identifier les conséquences possibles
des activités de l’organisme sur l’environnement, la santé et la sécurité des salariés.

SUITE
Découvrons comment
identifier les aspects
et les dangers
significatifs.

Procédure OBLIGATOIRE dans :


- La norme ISO 14001-2004,
- Le référentiel OHSAS 18001-2007.
La méthode d’identification des aspects et des dangers
significatifs

Identification des dangers, des aspects et de


leurs conséquences

Évaluation des dangers et des aspects

Détermination des dangers et des aspects


significatifs

SUITE
Découvrons à présent
comment mettre en
œuvre la 1ère étape :

Identification des dangers, des aspects et de


leurs conséquences
Étudier l’organisme dans son
ensemble peut être
complexe. Il est donc
conseillé de découper
l’organisme en activités.

Activité = Opération (Transport, manutention, procédés de


fabrication, procédés de traitement…) qui fonctionne en
traversant différentes phases (démarrage, arrêt, régime
continu, entretien…).
Exemples : manutention, nettoyage, transport, restauration, …

Mais aussi :
En sécurité, l’ ACTIVITE peut
se comparer à la notion
d’UNITE DE TRAVAIL.

L’activité doit se comparer à la notion d’unité


de travail. En effet, on parle de notions de
« tâche », de « machine », « d’installation »,
ou préférentiellement de la notion d’unité de
travail.
La prise en compte des activités des
processus ne suffit pas pour réaliser
une analyse exhaustive de
l’entreprise. Il faut donc également
prendre en compte les activités ne
faisant pas parti des processus et les
infrastructures de l’entreprise.

Chaudières, séparateur d’hydrocarbures,


matériels, …
L’identification des aspects
et des dangers nécessite
de connaître le vocabulaire
: DANGERS et ASPECTS.
L’identification des aspects et des dangers

Le DANGER et l’ASPECT
Ils peuvent être caractérisés par la cause c’est-à-dire la
situation ou le dommage pouvant nuire.

En environnement : En SST :
On parle d’ASPECT On parle de DANGER.
L’identification des aspects et des dangers

Selon la norme ISO 14001-2004 :


Aspect environnemental = Élément des activités, produits ou services d’un organisme
susceptible d’interactions avec l’environnement.

Quelques exemples :
 Rejet de CO2,
 Production de déchets,
 Utilisation de véhicules,
 Épandage de produits,
 Utilisation de groupes électrogènes,
…
L’identification des aspects et des dangers
Selon le référentiel OHSAS 18001-2007 :
Danger = Source ou situation pouvant nuire par blessure ou atteinte à la santé,
dommage à la propriété, à l’environnement du lieu de travail ou une combinaison de
ces éléments.

Quelques exemples :
 Produit répandu sur le sol,
 Objets stockés en hauteur,
 Utilisation d’échelles,
 Utilisation de véhicules sur le chantier,
 Utilisation de produits toxiques,
…
Toujours un peu de
vocabulaire : RISQUES et
IMPACTS.
L’identification des impacts et des risques

Le RISQUE et l’IMPACT
Ils peuvent être caractérisés par la conséquence.

En environnement : En SST :
On parle d’IMPACT On parle de RISQUE.
L’identification des impacts et des risques
Selon la norme ISO 14001-2004 :
Impact environnemental = Toute modification de l’environnement, négative ou
bénéfique, résultant totalement ou partiellement des aspects environnementaux
d’un organisme.

Quelques exemples :
 Pollution de l’eau,
 Nuisances olfactives,
 Pollution de l’air,
 Incendie,
 Épuisement des ressources naturelles,
…
L’identification des impacts et des risques

Selon le référentiel OHSAS 18001-2007 :


Risque = Combinaison de la probabilité et de la (des) conséquence (s) de la survenue d'un
événement dangereux spécifié.

Quelques exemples :
 Risque de glissade,
 Risque de coupure,
 Risque d’incendie,
 Risque de trébuchement,
 Risque de surdité,
…
Les Aspects-Impacts et
les Dangers-Risques
doivent être identifiés en
Situation normale et
anormale et à tous les
stades de fonctionnement
de l’entreprise.
Les situations normales :
Il s’agit du fonctionnement quotidien des procédés, des opérations, de la manipulation «
normale » des produits, de l’exécution quotidienne des prestations, SANS
ANOMALIE. Elles entraînent des impacts ou des risques réels.

Quelques exemples : Quelques exemples :


 Consommation d’eau,  Manipulation normale des
 Consommation de produits chimiques,
matières premières,  Utilisation d’outils
 Consommation d’énergie, tranchants,
 Émanation d’odeurs,  Évolution sur le chantier
… …
Les situations anormales :
Il s’agit de tous les évènements INDESIRABLES susceptibles de se produire en ayant
des conséquences environnementales et sécurité potentielles. Différentes
appellations sont possibles « Dysfonctionnement », « Fonctionnement accidentel »,
« Fonctionnement anormal ».

Quelques exemples : Quelques exemples :


 Fuite ou rupture de  Dégagement accidentel
réservoir, de gaz,
 Arrêt  Génération d’étincelles,
d’approvisionnement en  Panne de dispositif de
électricité, mesure ou de surveillance,
 Entraînement de  Risque d’incendie,
produits lors d’inondation, …
…
Les différents stades de fonctionnement :
Il s’agit de toutes les phases rencontrées dans le fonctionnement de l’entreprise. Ces
différentes phases peuvent entraîner des impacts et des risques différents.

Quelques exemples :
 Phase de production,
 Phase d’arrêt,
 Phase de nettoyage,
 Phase de maintenance,
…
Découvrons à présent
comment mettre en
œuvre la 2ème étape :

L’évaluation des dangers, des aspects, des risques


et des impacts
L’évaluation des dangers et des aspects

L’évaluation des dangers et des aspects nécessite d’utiliser des


CRITERES DE PONDERATION.

En environnement : En Santé et Sécurité Environnement


 Fréquence,  Occurrence (= Fréquence + Durée),
 Gravité,  Gravité,
 Maîtrise.  Maîtrise.

Bien entendu, il s’agit ici d’une proposition de critères de pondération. Chaque entreprise est
libre de choisir et d’adapter ses critères en fonction de ses besoins, de ses sensibilités, de
son contexte, …
Découvrons à présent
comment mettre en
œuvre la 3ème étape :

Détermination des dangers et des aspects


significatifs
La détermination des dangers et des aspects significatifs

La détermination des dangers et des aspects significatifs


nécessite de fixer un SEUIL DE SIGNIFICATIVITE.

SEUIL DE SIGNIFICATIVITE = seuil défini par l’entreprise selon le niveau


d’exigence qu’elle se fixe et au-delà duquel, le danger ou l’aspect est considéré
comme prioritaire
Découvrons à présent le
principe d’amélioration
continue appliqué à
l’identification des aspects
et dangers significatifs :
L’amélioration continue et l’analyse des risques

L’analyse des risques doit s’inscrire dans le processus


d’AMELIORATION CONTINUE de l’entreprise.

L’analyse des risques doit être revue :


 Au minimum une fois par an afin d’intégrer la mise en place des mesures de
prévention et de maîtrise ;
 A chaque évolution de l’entreprise ayant des conséquences sur les dangers, les
aspects et leur évaluation.
Le seuil de significativité doit évoluer afin :
 De prendre en compte de nouveaux dangers et aspects dans le plan
d’amélioration.
A présent, nous avons défini
les dangers et les aspects
significatifs. Planifions donc
nos actions d’amélioration.
Comme dans un Système de
Management de la Qualité, les
éléments qui permettent de planifier
les actions d’amélioration, c’est-à-
dire de constituer le plan d’actions
sont :

 Les activités concernées


 Les objectifs  Les moyens
 Les cibles  Les indicateurs
 Les actions  Les délais.
L’écoute des parties L’analyse des Les exigences
intéressées risques légales et autres

Les objectifs de la
politique QSE

Déclinaison des objectifs au sein des différents processus / activités.

Objectif 1. Objectif 2. Objectif 3. Objectif 4. Objectif 5.


A présent que nous avons
planifié notre Système de
Management Intégré, mettons
le œuvre en commençant avec la
structure et les responsabilités.

Les chapitres des différents


référentiels concernant la structure
et les responsabilités n’ont pas la
même appellation :
Les chapitres concernés :

Les chapitres des différents référentiels concernant la définition de la structure et


des responsabilités n’ont pas la même appellation :

Le référentiel OHSAS
La norme ISO 14001- 18001-2007 :
2004 :
4.1.1. Ressources, rôles,
4.4.1. Ressources, rôles, responsabilités,
responsabilité et autorité obligations de rendre
compte.

SUITE
Les exigences des 3
référentiels concernant la
structure et les
responsabilités ont les
mêmes finalités et sont
quasi-identiques. Il est donc
aisé d’intégrer
l’environnement et la sécurité
aux modalités mises en
œuvre dans le SMQ
existant.
A présent abordons les
exigences concernant la
formation, la sensibilisation et
les compétences.

Procédure OBLIGATOIRE dans :


- La norme ISO 14001-2004,
- Le référentiel OHSAS 18001-2007.
Les chapitres concernés :

Les chapitres des différents référentiels concernant la formation, la sensibilisation


et les compétences ont quasiment la même appellation :

La norme ISO 14001- Le référentiel OHSAS


2004 : 18001-2007 :

4.4.2. Compétence, 4.4.2. Compétence,


formation et formation et
sensibilisation sensibilisation

SUITE
Les finalités et les exigences
La mise en œuvre de ces chapitres consiste à :

 Assurer que le personnel est compétent par la formation initiale, la


formation professionnelle et l’expérience.
- En Environnement, la compétence est portée sur le personnel ayant
des responsabilités dans le SME et sur le personnel exerçant des tâches
sources d’impacts environnementaux réels ou potentiels (voir analyse
environnementale) ; la notion de compétences est étendu au personnel
travaillant pour le compte de l’entreprise (sous-traitants, intérimaires, …)
- En Santé et Sécurité Environnement, la compétence est portée sur
le personnel ayant des responsabilités dans le SMSST et sur le personnel qui
exerce des tâches pouvant avoir des incidences sur la santé et la sécurité sur
le lieu de travail (voir analyse des risques) et sur les autres personnes
travaillant sous le contrôle de l’organisme.
L’intégration des exigences dans le SMQ
Assurer que le personnel est sensibilisé

L’entreprise doit :
 Sensibiliser le personnel :
- A la politique QSE et aux exigences du SMI ;
- Aux procédures du SMI,
- Aux objectifs et cibles du SMI (= plan d’amélioration),
- Aux impacts environnementaux et aux risques significatifs engendrés
par leurs activités,
- A leurs rôles et à leurs responsabilités dans l’amélioration des
performances QSE.
Il s’agit donc d’utiliser les mêmes méthodes de sensibilisation que celles prévues
et mises en œuvre dans le SMQ. Cependant, il faut y ajouter la sensibilisation
aux impacts et risques significatifs.
Les chapitres concernés :

Les chapitres des différents référentiels concernant la communication ont quasiment


la même appellation :

Le référentiel OHSAS
La norme ISO 14001- 18001-2007 :
2004 :
4.4.3. Communication,
4.4.3.Communication participation et
consultation.

SUITE
Les exigences concernant la
communication divergent un
peu d’un référentiel à un
autre, notamment en ce qui
concerne la communication
externe.

Procédure OBLIGATOIRE dans :


- La norme ISO 14001-2004,
- Le référentiel OHSAS 18001-2007.
Les exigences communes aux 3 référentiels
L’entreprise doit mettre en œuvre des méthodes de communication interne :

- En Environnement, la communication interne concerne le Système


de Management Environnemental, ses résultats, son efficacité, …
- En Santé et Sécurité Environnement, la communication interne
concerne le Système de Management de la Santé et de la Sécurité au Travail,
ses résultats et son efficacité, …
En ce qui concerne la
communication interne, le
référentiel OHSAS 18001-2007
exige la consultation du
personnel.
Les salariés doivent être :
- Impliqués dans le développement et la revue des politiques
et des procédures de gestion des risques,
- Consultés lors de la mise en place de tout changement
affectant la santé et la sécurité sur le lieu de travail,
- Représentés lors des questions de santé et de sécurité,
-Informés de l’identité de leur(s) représentant(s) et de celle
du membre de la direction chargés des questions de santé
et de sécurité au travail.
Dans le cadre de la santé et de
la sécurité, le personnel doit
aussi être impliqué.

Les salariés doivent être impliqués :


-Dans l’identification et l’évaluation des dangers et des
risques,
-Dans les enquêtes en cas d’accident,

Et les sous-traitants doivent être


consultés en cas de modifications
affectant leur santé et leur
sécurité.
Les exigences spécifiques
L’entreprise doit mettre en œuvre des méthodes de communication externe pour
communiquer avec :

En environnement : En SST :
Les parties intéressées Les parties intéressées
externes pour : externes
- Recevoir et documenter
leurs demandes
pertinentes, et y apporter
les réponses
correspondantes,
- Communiquer
volontairement ou non sur
les aspects
environnementaux.
A présent abordons les
exigences concernant le
système et la maîtrise
documentaire.

Procédure OBLIGATOIRE dans :


- La norme ISO 14001-2004,
- Le référentiel OHSAS 18001-2007.
L’intégration du système documentaire
Les documents et les modalités du Système de Management Environnemental et SST sont intégrés
aux documents existants du Système de Management de la Qualité :

- Un manuel de management, incluant les modalités adoptées par l’entreprise pour


se conformer aux exigences des 3 référentiels ;
- Des procédures OBLIGATOIRES ,
Procédures obligatoires communes aux 3 systèmes :
- Maîtrise des documents, maîtrise des enregistrements,
- Audit interne,
- Maîtrise du produit non-conforme,
- Action corrective, action préventive.
Procédures spécifiques aux SME et SMSST :
- Identification des aspects et dangers significatifs,
- Exigences légales et autres,
- Formation, sensibilisation et compétences,
- Communication,
- Prévention des situations d’urgence et capacité à réagir,
- Surveillance et mesurage
L’intégration du système documentaire (suite)

- Des instructions de travail, des consignes :


- Intégrées (ex : conduite d’une installation prenant en compte la
Qualité, la Sécurité et l’Environnement),
- Spécifiques à l’un des domaines Qualité, Environnement, Sécurité. (Ex
: gestion des déchets, écoute clients, manutention des charges lourdes,
…)
La maîtrise opérationnelle est
une exigence spécifique de la
norme ISO 14001-2004 et du
référentiel OHSAS 18001-
2007. On peut cependant la
rapprocher du chapitre 7 de la
norme ISO 9001-2000.

Chapitre 4.4.6 de la norme ISO 14001-2004 : «


Maîtrise opérationnelle »
Chapitre 4.4.6 du référentiel OHSAS 18001-2007 : «
Contrôle des opérations »
L’objectif de la maîtrise opérationnelle
La maîtrise opérationnelle consiste à maîtriser les activités, sources d’impacts et de
risques significatifs, en situation NORMALE.

RAPPEL :
 Suite à l’analyse environnementale et SST, l’entreprise a identifié des
Impacts Environnementaux et des Risques SST significatifs, en situation
normale et anormale de fonctionnement.

Moyens de
Situation Risques et Impacts
Activité Danger/Aspect Risque/Impact prévention et de Cotation
N ou A significatifs
maîtrise existant
Nettoyage Utilisation Rejet d’eaux N Aucun > seuil Impact Significatif
d’eau usées

SUITE
L’objectif de la maîtrise opérationnelle (suite)
Il s’agit donc :
 De mettre en place des ACTIONS permettant de maîtriser les
opérations et activités sources d’impacts et de risques significatifs afin
de réduire, canaliser, maintenir à un niveau acceptable, les impacts
environnementaux et les risques SST.

Les ACTIONS peuvent être :


- Des procédures, instructions, consignes, méthodes
- Des contrôles,
- Des moyens techniques, des moyens humains,
Découvrons comment
procéder pour mettre
en œuvre la maîtrise
opérationnelle.
La méthode pour mettre en œuvre la maîtrise opérationnelle

Identification des activités sources d’impacts et de risques


significatifs

Identifier les actions de maîtrise à mettre en oeuvre

Créer des procédures / instructions pour détailler la mise en


œuvre des actions de maîtrise ou les intégrer dans le SMQ

Communiquer les exigences au personnel et à toutes personnes


travaillant pour le compte de l’entreprise

SUITE
L’identification des actions de maîtrise

Il s’agit:
 De prévoir, pour chaque activité, impacts et risques concernés, les moyens de
maîtrise à mettre en oeuvre

ACTIVITES Impacts ou Risques MOYENS A METTRE EN


CONCERNEES Significatifs ŒUVRE
Mise en place d’un tri des déchets :
Production de déchets bac, filière, prestataire
Activités de nettoyage
d’emballage souillés
Sensibilisation
Risque de renversement des Délimitation zones piétons et
Circulation dans l’atelier piétons (circulation commune véhicules
piétons – véhicules) Signalisation de circulation

Mettre en place un séparateur


Rejet d’eaux usées polluées :
Toutes les activités d’hydrocarbures + contrôles avant
pollution de la nappe phréatique
rejet, …
La formalisation des moyens de maîtrise

EXEMPLES de procédures et consignes opérationnelles :

 Procédure de gestion des déchets banals,


 Instruction de nettoyage des unités de production (intégration des consignes
dans un document existant),
 Expédition des matières dangereuses,
 Évaluation des sous-traitants (intégration des consignes d’évaluation
environnement et SST dans un document existant),
 Transmission des consignes environnement et SST aux sous-traitants,
 Vidange des cuves de rétention,
 Manipulation des produits dangereux,
 Gestion de la station d’épuration,
 Fonctionnement de la chaufferie.

SUITE
La communication des exigences

Il s’agit de communiquer les exigences de maîtrise opérationnelle :


 Au personnel.
 Aux fournisseurs et sous-traitants.

 Au personnel.

 Aux fournisseurs et sous-traitants.


La communication des exigences
La communication des exigences aux fournisseurs et sous-
traitants :
La communication avec les fournisseurs et les sous-traitants permet de maîtriser les
impacts et risques liés à leurs activités.
L’entreprise doit s’assurer que tout produit livré ou enlevé, que toute activité sur le site,
s’effectue en respectant les procédures et les exigences environnement et SST.

 Information des fournisseurs et des sous-traitants.

 Recommandations vis-à-vis des fournisseurs.

 Recommandations vis-à-vis des sous-traitants.

 Évaluation des fournisseurs et des sous-traitants.


La maîtrise des situations
d’urgence est une exigence
spécifique de la norme ISO
14001-2004 et du
référentiel OHSAS 18001-
2007.

Chapitre 4.4.7 de la norme ISO 14001-2004 : «


Préparation et réponse aux situations d’urgence »

Chapitre 4.4.7 du référentiel OHSAS 18001-2007 : «


Prévention des situations d’urgence et capacité à réagir »
Quelques définitions

ACCIDENT ENVIRONNEMENTAL (selon la norme ISO 14001-2004) :


Toute circonstance mettant en danger le personnel, les populations extérieures du
site et de l’environnement.

ACCIDENT (selon le référentiel OHSAS 18001-2007) :


Événement imprévu entraînant la mort, une détérioration de la santé, des lésions,
des dommages ou autre perte.

INCIDENT (selon le référentiel OHSAS 18001-2007) :


Évènement ayant entraîné un accident ou qui aurait pu entraîner un accident.

SUITE
Quelques définitions

MOYENS DE PREVENTION :
Dispositions à suivre, afin que les risques potentiels identifiés ne
se produisent pas, ou plus.

CAPACITE A REAGIR :
Mise en place d’actions préventives permettant
l’anticipation des réactions du personnel en cas
d’incidents et/ou d’accidents.
L’objectif de la maîtrise des situations d’urgence

La maîtrise des situations d’urgence consiste à définir et formaliser :


- Les moyens de prévention afin d’éviter que les accidents/incidents ne
surviennent ;
- Les moyens d’intervention (capacité à réagir) afin de savoir réagir en cas
d’accident/incident.

SUITE
L’objectif de la maîtrise des situations d’urgence (suite)
La maîtrise des situations d’urgence consiste à maîtriser les situations ANORMALES.

RAPPEL :
 Suite à l’analyse environnementale et SST, l’entreprise a identifié des
Impacts Environnementaux et des Risques SST, en situation normale et
anormale de fonctionnement.

Moyens de
Situation Risques et Impacts
Activité Danger/Aspect Risque/Impact prévention et de Cotation
N ou A significatifs
maîtrise existant
Nettoyage Renversement Pollution du sol A Aucun > seuil Impact Significatif
de produits
chimiques sur
le sol

SUITE
L’objectif de la maîtrise des situations d’urgence (en bref)
MESURES DE PREVENTION :
- Consignes de manutention,
- Manutention sur rétention,
Situation d’urgence :
Déversement accidentel -… Activité : Manutention
du produit sur le sol d’un fût de produit
chimique

CAPACITE A REAGIR :
- Consigne d’intervention en
cas de déversement
accidentel sur le sol.
Dommage : Pollution du
- Mettre de l’absorbant
sol
Découvrons comment
procéder pour mettre
en œuvre la maîtrise
des situations
d’urgence.

Procédure OBLIGATOIRE dans :


- La norme ISO 14001-2004,
- Le référentiel OHSAS 18001-2007.
La méthode (suite)
1- Identification et analyse des situations d’urgence

2- Faire de la prévention pour que les risques identifiés ne surviennent pas

3- Prévoir ce que l’on fera le jour où l’accident surviendra = capacité à réagir

4- Formalisation des consignes et procédures, formation - sensibilisation

5- Test des procédures et consignes de situations d’urgence

non
Accident ?

oui
6- Révision des procédures et consignes de situations d’urgence
Malgré toutes ces mesures
de prévention et
d’intervention, des incidents
et des accidents peuvent
survenir.
Alors que faut-il faire
lorsqu’un accident survient ?
Quels sont les éléments
nécessitant une surveillance
et des mesurages ?

Procédure OBLIGATOIRE dans :


- La norme ISO 14001-2004,
- Le référentiel OHSAS 18001-2007.
Les éléments de surveillance communs aux 3 systèmes :

L’entreprise doit :

 Surveiller la conformité aux objectifs et cibles Santé - Sécurité,


Environnement.
 Surveiller la conformité du Système de Management Santé-Sécurité -
Environnement.

Suite
Comment surveiller et mesurer l’atteinte des objectifs et
cibles ?
Par des INDICATEURS

Ici, il s’agit d’un outil


Ils constituent la permettant de
base du système mesurer et de suivre
d’évaluation de la les actions planifiées
Qualité. et mises en place.

SUITE
Mesures et surveillance du Système de Management de la
santé, de la sécurité et de l’environnement

Qu’est-ce que la mesure et la surveillance du Système de Management


Intégré ?

Il s’agit de :
 Déterminer la conformité du SMI aux exigences des référentiels, et aux
exigences internes,
 Évaluer l’efficacité du SMI à atteindre les objectifs,
 Détecter des opportunités d’amélioration.

SUITE
Mesures et surveillance du Système de Management de la
santé, de la sécurité et de l’environnement
Par des AUDITS INTERNES

Processus systématique, indépendant et


documenté en vue d’obtenir des preuves
d’audits et de les évaluer de manière
objective pour déterminer dans quelle
mesure les critères d’audits sont satisfaits.

SUITE
Les éléments de surveillance spécifiques au SME et SMSST :

L’entreprise doit :

 Surveiller les activités et opérations qui peuvent avoir des conséquences


sur l’Environnement et la Sécurité.

 Évaluer la conformité réglementaire.

Suite
Mesures et surveillance des activités et opérations qui
peuvent avoir des conséquences sur l’environnement et la
sécurité

Elle consiste à mettre en œuvre :

 Les contrôles imposés par la réglementation.


 L’étalonnage et l’entretien des équipements de
surveillance et de mesure.
 Les autres contrôles planifiés par l’entreprise
permettant de suivre les opérations et activités
sources potentielles de nuisances
environnementales et de risques SST.

SUITE
Mesures et surveillance des activités et opérations qui
peuvent avoir des conséquences sur l’environnement et la
sécurité
Les contrôles imposés par la réglementation :

 Les contrôles des chaudières.


 Les contrôles des extincteurs.
 Les contrôles techniques des véhicules.
 Les contrôles imposés par la
réglementation concernant différents types
de rejets
…
SUITE
Mesures et surveillance des activités et opérations qui
peuvent avoir des conséquences sur l’environnement et la
sécurité
L’étalonnage des équipements de surveillance et de mesure :

Il s’agit d’une exigence du SMQ. Il  Les compteurs.


suffit donc d’utiliser les mêmes méthodes
que celles prévues dans le SMQ afin  Les détecteurs de gaz
d’étalonner les équipements de
surveillance et de mesures utilisés en
…
Environnement et en Sécurité.

SUITE
Mesures et surveillance des activités et opérations qui
peuvent avoir des conséquences sur l’environnement et la
sécurité
Les autres contrôles planifiés par l’entreprise pour suivre ses Aspects Environnementaux et ses
Risques en matière de SST :

 Les mesures de DCO, Comme pour la surveillance et la mesure


des objectifs et cibles, ces suivis sont
 Les mesures de MES, réalisés à l’aide d’INDICATEURS suivis
dans un TABLEAU de BORD.
 Les taux d’accidents de travail
(fréquence, gravité)
…
Évaluation de la conformité réglementaire

Elle consiste à:

 Évaluer régulièrement la conformité de


l’entreprise aux exigences réglementaires et aux
seuils qui lui sont applicables.
 Définir les périodicités et les modes
d’évaluation (audit réglementaire, vérification
documentaire, visites terrain, …)
Avant de mettre en
application cette étape,
comprenons les principes de
l’amélioration continue.

Procédures OBLIGATOIRE dans :


- La norme ISO 14001-2004,
- Le référentiel OHSAS 18001-2007.
Au quotidien, l'entreprise effectue des activités que nous
appellerons ACTIONS
Ces actions peuvent entraîner des
DYSFONCTIONNEMENTS ou NON-CONFORMITES

Il faut alors les corriger et surtout éviter que cela se


reproduise. Pour cela, on met en place des ACTIONS
CORRECTIVES

Et comme il vaut mieux PREVENIR que GUERIR,


on met alors en place des ACTIONS PREVENTIVES

et on adopte une DEMARCHE DE PROGRES


encore appelée AMELIORATION CONTINUE
Quelques définitions

Non-conformité
Non satisfaction à une exigence.

Les origines des non-conformités communes aux 3 systèmes :

 Écart lors d’un audit interne,


 Objectif non atteint,
 Dysfonctionnement interne, …
Quelques définitions

Non-conformité
Non satisfaction à une exigence.
Les origines des non-conformités spécifiques au SME et au
SMSST :
 Les plaintes des parties intéressées,
 Un écart avec les exigences réglementaires et
autres,
 Une non satisfaction aux critères de contrôles
(mesures MES, DCO, …)
 Un dysfonctionnement lors d’un test de
situations d’urgence,
…
Quelques définitions

Action corrective
Actions permettant d’éliminer les causes
de non-conformités afin d’éviter qu’elles
ne se reproduisent.

Action préventive
Actions permettant d’éliminer les causes de
non-conformités potentielles afin d’éviter
qu’elles ne surviennent.
Quelle démarche suivre (la même démarche que dans un SMQ) ?

Détection d’une non-conformité


Fiche d’action, fiche de
non-conformité, fiche de
Ouverture d’une fiche d’enregistrement
dysfonctionnement, fiche
d’amélioration, …

Mesure de Mise en place d’une action immédiate =


l’efficacité de ACTION CURATIVE
l’ACTION
CORRECTIVE ou
Analyse de la cause
PREVENTIVE.

Mise en place d’une action corrective ou


préventive, si nécessaire
La revue du système est
une exigence commune aux 3
référentiels : ISO 9001-
2000, ISO 14001-2004 et
OHSAS 18001.

Chapitre 4.6 de la norme ISO 14001-2004 : « Revue de


direction »

Chapitre 4.6 du référentiel OHSAS 18001-2007 : «


Revue de direction »
Qu’est-ce que la revue de direction ?

RAPPEL :
Les revues de direction sont des réunions planifiées à intervalles réguliers permettant
d’analyser l’ensemble des données du système (éléments d’entrée) afin :

 De s’assurer que le système demeure pertinent, efficace et adéquat,


 D’évaluer les opportunités d’amélioration,
 D’évaluer les besoins de modifications du système.

SUITE
Dans le cadre de l’intégration
de l’environnement et de la
sécurité dans le SMQ existant,
seules les exigences concernant
les éléments d’entrée et les
éléments de sortie de la revue
de direction évoluent.
Les exigences communes aux 3 systèmes :

Les données d’entrée de la revue de direction :


 Les résultats des objectifs et cibles.
 Les résultats des audits internes.
 Les remontées d’informations des parties intéressées.
 Les dysfonctionnements, l’état des actions correctives et
préventives.
 Les résultats de l’évaluation de la conformité
réglementaire
 Les actions issues des revues de direction précédentes.
 Les changements pouvant affecter le système,
 Les recommandations d’amélioration.

Suite
Les remontées d’informations des parties intéressées :

En environnement : En SST :
Il s’agit des remontées Il s’agit des remontées
d’informations des parties d’informations des parties
intéressées (plaintes, intéressées (plaintes,
demandes d’informations demandes d’informations
des parties intéressées, des parties intéressées,
…). …).
Cf : Chap. Cf : Chap :
« Communication » « Communication et
consultation »
Les changements pouvant affecter le système:

En environnement : En SST :
Il s’agit par exemple Il s’agit par exemple
d’évolutions des exigences d’évolutions des exigences
légales et autres, de légales et autres, de
modifications entraînant modifications entraînant
des évolutions des aspects des évolutions des dangers
et impacts et des risques SST
environnementaux (nouveaux matériels,
(nouveaux matériels, nouvelles méthodes de
nouvelles méthodes de fabrication, …)
fabrication, …), …
Les exigences spécifiques au SME et au SMSST :

Le données d’entrée de la revue de direction :

 Les évolutions des exigences légales et autres.


 La performance environnementale et SST de
l’entreprise (tableaux de bord).
 Les accidents et incidents environnementaux et SST.
 Les résultats des tests de situations d’urgence.
Les exigences communes aux 3 systèmes :

Les données de sortie de la revue de direction :

 Les décisions et actions relatives à l’amélioration du


Système de Management Intégré.
 Les actions à mettre en œuvre pour améliorer le produit,
le service, les performances environnementales et les
performances en matière de santé et de sécurité au travail.
 La révision éventuelle de la politique et des objectifs,
 Les besoins en ressources (humaines, techniques et
financières).

FIN

Вам также может понравиться