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ÉCONOMIE
QCM
47
1. La production est qualifiée de non marchande par l’INSEE si :
42
82
a) les entreprises qui la réalisent subissent des pertes
88
:14
b) elle est proposée à un « prix économiquement significatif » .28
c) elle ne peut être évaluée qu’à partir du coût des facteurs de production nécessaires à sa
.35
91
production
5.1
:10
a) des ISBLSM
82
:88
b) comment les revenus se forment, puis circulent entre les agents économiques
NC
:E
ÉCONOMIE
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88
:14
.28
.35
91
5.1
:10
84
30
82
:88
21
61
57
27
:5
ra
nit
Ke
G
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
ÉCONOMIE
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88
:14
4. En se situant au niveau d’un secteur institutionnel donné, que représente un flux entrant ? Un flux sortant ?
.28
.35
91
5. En vous appuyant sur le cadre du circuit économique, donnez une définition du financement de
5.1
:10
l’économie. Précisez les secteurs institutionnels qui dégagent une capacité de financement et ceux qui a
84
30
contrario ont un besoin de financement. Quels sont les mécanismes qui assurent la mise en relation de
82
:88
B. Application
ra
nit
Ke
G
NC
Le schéma ci-dessous représente un circuit économique simplifié, prenant en compte uniquement deux
:E
om
Epargne
Investissement = 200
Entreprises Ménages
8. D’une façon générale, rappelez les principaux moyens de financement de l’investissement des entreprises.
2. Établissez une rapide synthèse du rôle des administrations publiques, en soulignant la problématique du
financement de ce secteur institutionnel.
ÉCONOMIE
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42
82
1. Que représente la Formation brute de capital fixe ?
88
:14
.28
l’équilibre Emplois-Ressources d’une économie. Vérifiez la valeur du PIB à partir de cette équation
5.1
:10
3. Établissez un tableau d’équivalence entre les emplois et les ressources précisés ci-dessus et l’équation
21
61
5. Après avoir rappelé les différentes composantes de la demande intérieure, vous calculerez la contribution
x.c
vo
6. L’analyse keynésienne vous semble-t-elle pertinente afin d’expliquer la contribution des différentes
ww
7. Définissez, puis calculez le solde des échanges extérieurs pour l’année 2009. Identifiez la contribution du
commerce extérieur à la croissance en 2009. Que signifie une contribution positive ? négative ?
ÉCONOMIE
LES COMPTES DE LA NATION EN 2009. UNE RÉCESSION SANS PRÉCÉDENT DEPUIS L’APRÈS-GUERRE.
En 2009, le produit intérieur brut recule de 2009. La demande des entreprises chute Le pouvoir d’achat des ménages
2,6 % en moyenne annuelle, après du fait à la fois d’un décrochage de leurs progresse, notamment grâce à la baisse
+ 0,2 % en 2008 et + 2,4 % en 2007. investissements et d’un déstockage de l’inflation ; leur taux d’épargne
Corrigée du nombre de jours ouvrables, la massif. Les flux d’échanges extérieurs se augmente. Le taux de marge des sociétés
baisse est un peu moindre ( 2,5 %). contractent fortement. En revanche, la non financières se replie. La valeur
Entamée au printemps 2008, la consommation des ménages résiste et ajoutée des sociétés financières rebondit.
fin d’année 2008 et au premier trimestre accélère sous l’effet du plan de relance.
47
42
L’investissement de l’ensemble des recule faiblement, comme c’est souvent le entreprises déstockent massivement.
82
88
agents chute en 2009 ( 7,1 % après cas en période post-électorale. Alors même que les perspectives se
:14
.28
+ 0,5 % en 2008). Jusqu’alors, la plus L’investissement des ménages, constitué dégradaient, tant pour la demande que
.35
forte baisse avait eu lieu lors de la pour l’essentiel d’achats de logements pour les prix de vente, l’aggravation de la
91
récession de 1993 ( 6,2 %). Seul crise financière à l’automne 2008 les a
:10
l’investissement des administrations 2008). L’investissement des entreprises conduites à limiter au maximum leurs
84
publiques résiste et croît même non financières se contracte ( 8,0 % besoins de trésorerie. À lui seul, le
30
82
légèrement (+ 0,5 % contre 2,8 % en après + 2,4 %), particulièrement en biens déstockage réduit le PIB de 1,9 point sur
:88
21
2008), sous l’effet du plan de relance. d’équipement et en construction. l’année ( 0,3 point en 2008).
61
En 2009, les échanges extérieurs de tout comme celui des importations la demande intérieure française ( 2,4 %
ho
sc
biens comme de services se contractent ( 10,7 % après + 0,6 %). Avec la en 2009 après + 0,5 %) entraîne celui des
w.
ww
fortement. La contribution du commerce récession mondiale, la forte contraction de importations, particulièrement de produits
extérieur à la croissance est légèrement la demande adressée à la France est le manufacturés et de pétrole brut. En
négative, à 0,2 point (après 0,3 point facteur principal de la chute des valeur, le solde extérieur se redresse
en 2008). Le recul des exportations en exportations, notamment en produits légèrement tout en restant déficitaire, à
volume ( 12,4 % après 0,5 % en 2008) manufacturés et en produits pétroliers 1,9 point de PIB.
est sans précédent depuis l’après-guerre, raffinés. Dans le même temps, le recul de
Les dépenses de consommation des dépenses alimentaires s’accroissent des dépenses de transport et dans les
ménages progressent de nouveau en quelque peu. Celles en énergie diminuent hôtels-cafés-restaurants.
2009 (+ 0,6 %, après + 0,5 % en 2008). ( 1,9 %), malgré un début d’année Les dépenses de consommation des
Les achats de produits manufacturés rigoureux sur le plan climatique. Les administrations publiques, soutenues par
renouent avec la croissance dépenses des ménages en services le plan de relance, accélèrent à + 2,7 %
(+ 0,8 % après 0,2 %), sous l’effet des progressent de nouveau modérément après + 1,7 %, soit la plus forte
achats d’automobiles. Avec la mise en (+ 0,8 % après + 0,7 %). La hausse des progression depuis 1993 (pour plus de
place du dispositif de « prime à la casse », dépenses de loyers et de services détails sur les comptes des
ces achats sont en effet particulièrement financiers fait plus que compenser le recul administrations publiques en 2009, cf.
dynamiques (+ 4,7 % après 4,1 %). Les bibliographie).
ÉCONOMIE
Produit intérieur brut (PIB) 2,4 0,2 2,6 0,5 1 907,1 2,6
Total des emplois finals 3,1 0,3 4,4 0,7 2 383,8 5,7
dont : dépense de
consommation
47
- des ménages 2,5 0,5 0,6 0,6 1 084,6 0,4
42
82
88
- individualisable des 1,6 2,1 2,0 1,2 305,8 0,3
administrations :14
.28
.35
91
administrations publiques
:10
84
30
fixe, dont :
21
61
financières
:5
ra
nit
(contribution à la croissance)
lar
ho
sc
Source : Houriez G., Passeron V. & Perret A (2010), « Les comptes de la Nation en 2009. Une récession sans précédent depuis
l’après-guerre ». INSEE premières, n° 1294, mai 2010.
ÉCONOMIE
QCM
1. Le courant de pensée à l’origine de la démarche microéconomique est :
a) l’école classique
b) l’école néoclassique
c) l’école keynésienne
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b) chiffre précisément les différents niveaux d’utilité résultant des différentes quantités
42
82
consommées de biens
88
:14
c) est « price-taker » .28
.35
91
a) permet de mesurer la sensibilité de la demande d’un bien face aux fluctuations du prix
nit
Ke
de ce même bien
G
NC
b) est utilisée par Engel pour établir une typologie des biens de consommation
:E
om
production lorsque :
w.
ww
ÉCONOMIE
er
Dès le 1 janvier,
n’oubliez pas de
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88
:14
.28
.35
91
5.1
un résumé de la loi
sc
w.
ww
de Finances
ÉCONOMIE
1. Rappelez les deux grandes théories de la valeur. Quelle est la théorie retenue par la démarche
microéconomique ?
2. Qu’appelle-t-on « utilité d’un bien » dans le cadre de la microéconomie du consommateur ?
3. Définissez les concepts d’utilité cardinale et d’utilité ordinale.
4. Définissez le concept d’utilité marginale. Que signifie l’hypothèse néoclassique de décroissance de
l’utilité marginale ?
5. Donnez une définition large du concept d’élasticité.
47
42
B. Equilibre du consommateur
82
88
:14
.28
On suppose que l’agent économique consomme un panier de biens, composé de deux biens 1 et 2. On retiendra les notations
.35
91
suivantes :
5.1
:10
R : revenu du consommateur
21
61
U(Y1, Y2) : Niveau d’utilité procurée par les quantités consommées de biens 1 et 2.
57
27
:5
ra
nit
Ke
4. Complétez le graphique ci-dessous et localisez le point d’équilibre du consommateur. Quelles sont les
w.
ww
caractéristiques de l’équilibre ?
Y2
Droite du budget
Y1
C. Fonction de demande
1. Définissez puis représentez graphiquement la fonction de demande du consommateur.
2. À quoi correspond le surplus du consommateur ? Peut-on le représenter sur le graphique réalisé dans la
question C.1 ci-dessus.
ÉCONOMIE
47
NB : On suppose que l’entreprise utilise deux facteurs de production, le travail et le capital (technique).
42
82
88
1. Définissez les concepts suivants :
:14
.28
Fonction de production
.35
91
Efficacité ; efficience
82
:88
2. En supposant que le stock de capital utilisé par l’entreprise est fixe, représentez la fonction de production
27
:5
dans le plan (L,Y). Quelle loi est mise en évidence par la concavité de la courbe représentant la fonction
ra
nit
3. Rappelez le programme de maximisation sous contraintes du producteur. Quelles sont les principales
:E
om
Hypothèse retenue : le stock de capital détenu par l’entreprise est fixe. Le niveau de production dépend en
conséquence d’un seul facteur variable : le travail. On retiendra la notation simplifiée suivante : Y=f(L).
1. Définissez les notions de coût total, coût moyen et coût marginal de production.
2. Quelles relations unissent respectivement le coût moyen et la productivité moyenne du travail, le coût
marginal et la productivité marginale du travail.
3. Représentez sur un unique graphique les fonctions de coût moyen et de coût marginal de l’entreprise.
4. Après avoir défini la fonction d’offre, vous la représenterez sur le graphique réalisé pour la question B.3 ci-dessus.
5. Définissez le concept de surplus du producteur.
ÉCONOMIE
QCM
1. En économie de marché, les prix remplissent les trois fonctions principales
suivantes :
a) l’information, l’incitation et la transparence
b) l’équilibre, l’information et la transformation
c) l’information, l’incitation et l’équilibre
47
42
a) Prix de vente = Coût moyen = minimum du coût marginal
82
88
b) Prix de vente = Coût marginal = minimum du coût moyen
:14
.28
c) Prix de vente = Coût marginal = recette marginale
.35
91
5.1
b) l’existence d’un surprofit (c’est-à-dire d’un profit au-delà de la rémunération normale du capital)
:88
4. La concurrence monopolistique :
:5
ra
nit
5. Un monopole discriminant :
lar
ho
a) propose des prix différenciés pour un même produit en fonction des segments de clientèle
sc
w.
c) se différencie des autres firmes, proposant le même produit, par un prix de vente plus faible
ÉCONOMIE
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:14
.28
.35
91
5.1
:10
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:5
ra
nit
Ke
G
NC
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
ÉCONOMIE
Sur la base de vos connaissances personnelles et du document joint reporté page suivante
SUJET (Le Cacheux J, 2010), vous répondrez aux questions ci-dessous :
Auteur ?
Date du document ?
Type de publication ?
47
42
82
B. Définir quelques concepts essentiels :
88
:14
.28
2. Qu’est-ce que la loi de l’offre et de la demande ? Quels rôles jouent les prix en économie de marché ?
:10
84
30
4. Qu’est-ce qu’un marché de concurrence imparfaite ? Quelle est la principale différence entre un marché
21
61
57
6. Définissez le concept de monopole. Quelles sont les caractéristiques de l’équilibre d’un marché en
om
x.c
situation de monopole ?
vo
lar
ho
C. Questions basées sur le texte joint (ayant pour objectif de construire la démarche
d’analyse du document)
1. Qu’est-ce qu’une loi anti-trust ? Quelles sont les deux lois qui ont marqué la volonté américaine de
ème ème
réguler le processus concurrentiel fin 19 – début 20 ?
2. Quels sont les risques associés à une situation de monopole ?
3. Toutes les formes de monopole sont-elles à proscrire ? Justifiez votre réponse.
4. À quels problèmes les autorités sont-elles confrontées en matière de surveillance des concentrations d’entreprise ?
Sur la base de vos connaissances personnelles, vous répondrez aux questions suivantes :
5. Quel est le courant de pensée qui, au cours des années 1960 aux Etats-Unis, a justifié le recours à des
mesures anti-trust ? Quelles sont les justifications avancées par ces auteurs d’obédience libérale ?
6. Exposez la théorie des marchés contestables. A quelles recommandations aboutit cette théorie en
matière de surveillance de la concurrence ?
ÉCONOMIE
« DEPUIS LA FIN DU XIXE SIÈCLE, LES ETATS CHERCHENT À CONTRER LE POUVOIR DES MONOPOLES »
La législation antimonopole n’a cessé de davantage politiques qu’économiques. Le stratégiques, comme ça a pu être le cas
se développer dans la plupart des pays. préambule de la loi stipule que la entre Siemens et Areva à une certaine
D’où est née l’idée de légiférer contre les démocratie américaine ne saurait tolérer époque ou entre Philips et Thomson pour
monopoles ? Tout est parti des Etats- un pouvoir de type « royal » dans le développer de nouvelles technologies.
Unis, lorsqu’à la fin du XIXe siècle domaine de la production. Le pouvoir doit L’exemple de Microsoft est aussi
commence la première mondialisation. y être partagé. Mais cette législation n’a éloquent. L’entreprise est surveillée,
L’introduction de la vapeur avait pas limité les concentrations d’entreprises, parfois condamnée, mais personne ne
considérablement abaissé les coûts de car elle n’était juridiquement pas cherche ni à la nationaliser ni à la
transports terrestres et transatlantiques, et contraignante pour les grandes démanteler.
l’avènement du télégraphe avait accéléré entreprises qui se constituaient en une Les concentrations engendrées par les
les communications, comme c’est le cas seule entité juridique. Le monopole crises économiques (1870, 1929, 1971,
aujourd’hui avec la généralisation pétrolier de Standard Oil a ainsi très bien 2007) créent aussi des conditions
47
d’Internet. survécu au Sherman Anti-Trust Act. Le favorables - des parts de marché plus
42
82
À partir de 1858, date du premier câble poids politique excessif que pouvaient grandes, beaucoup moins de concurrents
88
:14
transatlantique, une information de prendre des entreprises gigantesques par .28 -, permettant aux entreprises qui y
Londres à New York se transmet en le contrôle quasi total d’un marché survivent d’obtenir des surprofits.
.35
quelques minutes contre plusieurs jours préoccupait donc toujours le pouvoir. Les Aujourd’hui, ces derniers pourraient être
91
5.1
auparavant. Apparaissent alors d’énormes Etats-Unis ont alors adopté, en 1914, le investis dans un mode de croissance plus
:10
entreprises ainsi qu’une formidable Clayton Anti-Trust Act qui légifère contre éthique, plus durable... à condition que la
84
30
expansion des investissements directs les concentrations. réglementation incite à aller dans cette
82
étrangers, des flux de capitaux et, déjà, la Certains économistes, comme Joseph
21
constitution de multinationales. Schumpeter, ont vanté les vertus des actionnarial. Mais ce n’est pas le cas. On
61
57
Les très grandes banques, qui se monopoles pour l’économie. Le a bien évité la répétition de la crise de
27
développent alors en Europe, entre 1870 mouvement de concentration des 1929, mais à sa suite, en 1933, les Etats-
:5
ra
nit
et 1890, sont des oligopoles financiers, à entreprises ne peut-il être favorable à la Unis ont adopté le Glass-Steagall Act [qui
Ke
l’instar du Crédit lyonnais en France. Le croissance ? Il peut l’être à condition que séparait banques de dépôts et banques
G
NC
monopole pose alors un problème d’excès les entreprises n’abusent pas de leur d’investissement].
:E
inacceptable dans une vraie démocratie néfaste au consommateur à court terme révision majeure de la réglementation. Les
vo
lar
comme les Etats-Unis. lorsqu’il provoque des hausses de prix, il leçons de la Grande Dépression n’ont pas
ho
L’Europe, après les Etats-Unis, a peut avoir des avantages à plus long toutes été retenues
sc
w.
favorisant la concurrence. Quelles étapes monopole peut investir son surprofit dans Source : Le Monde, Article paru dans
avaient déjà été franchies ? La législation l’innovation. On constate d’ailleurs qu’il y a l’édition du 12.01.10
antitrust a véritablement commencé à toujours arbitrage entre la lutte des Etats Jacques Le Cacheux, directeur du
exister en 1890, avec le Sherman Anti- contre les monopoles pour défendre les département des études de l’OFCE -
Trust Act [qui condamne les ententes intérêts du consommateur, et le soutien Propos recueillis par Anne Rodier
illicites]. Le sénateur Sherman, auteur de des ententes pour favoriser la recherche
la loi, avait alors des motivations et développement, ou encore les intérêts
ÉCONOMIE
Sur la base de vos connaissances personnelles et du document joint reporté page suivante
SUJET (Parienty A., 2009), vous répondrez aux questions ci-dessous :
1. Que signifient les concepts de « libéralisme », de « libéralisation des marchés », de « régulation par les
marchés » et d’« économie de marchés » ?
2. Définissez les concepts suivants :
a) Frontière des possibilités de production
b) Optimum de Pareto
47
c) Échec (ou défaillance) du marché
42
82
88
3. Quels liens peut-on établir entre les concepts suivants :
:14
.28
.35
5. Citez des exemples d’échec du marché. Quelles en sont les conséquences en termes d’intervention de
21
61
l’État ?
57
27
:5
ra
nit
Ke
G
B. Notion d’externalités
NC
:E
om
x.c
1. Expliquez la notion de monopole naturel et justifiez pourquoi, dans une telle situation, la concurrence ne
permet pas une meilleure allocation des ressources.
2. En reprenant le document joint, identifiez le(s)problème(s) résultant de l’ouverture à la concurrence des
services de réseau.
ÉCONOMIE
(...) Un autre problème apparaît lorsque publicité - du "temps de cerveau beaucoup de problèmes pour d’autres
certains effets des activités économiques disponible", avait déclaré Patrick Le Lay, réseaux comme l’électricité, les chemins
ne sont pas pris en compte dans les prix. lorsqu’il dirigeait TF1 - à des annonceurs. de fer ou la Poste. Le nombre
Par exemple, si une aciérie pollue l’air d’entreprises est trop faible pour garantir
sans avoir à payer de taxe, le coût de Enfin, lorsque les coûts de production de la concurrence, si bien que des autorités
cette pollution pour la collectivité est certains biens sont essentiellement des de régulation sont chargées de contrôler
négligé dans le calcul du prix de l’acier; coûts fixes, c’est-à-dire des coûts qui ne les prix. Faute de connaître les coûts,
47
celui-ci est donc "faux", il n’intègre pas les progressent pas avec la quantité produite, elles naviguent entre des prix trop bas, qui
42
coûts que la production fait subir à correspondant à la construction de découragent l’investissement et mènent à
82
88
l’ensemble de la société. Outre ces lourdes infrastructures (un réseau ferré ou des pénuries (cas de l’électricité en
:14
.28
externalités (*) , le marché est également de télécommunication, par exemple), le Californie), et des prix trop élevés, qui
.35
pris en défaut lorsqu’il s’agit de produire marché est dominé par un "monopole assurent des rentes confortables aux
91
d’obliger le consommateur à payer pour distribution d’électricité ayant pour coût consommateurs (cas de l’électricité au
84
l’utilisation des biens, comme dans le cas principal la construction d’un réseau : une Royaume-Uni).
30
82
nationale, il est difficile de fixer un prix. pas avec le nombre d’utilisateurs. A Malgré tous ses mérites, le marché ne
61
Ces problèmes sont sérieux, car les l’inverse, une fois le réseau construit, plus peut donc à lui seul organiser toute
57
27
externalités ou les biens collectifs sont il a d’utilisateurs payants, plus il est l’activité économique. Son fonctionnement
:5
ra
nombreux. Il est en général possible de rentable. Il serait économiquement doit souvent être encadré par l’Etat et
nit
Ke
les surmonter avec l’aide de l’Etat. Dans absurde d’avoir plusieurs réseaux d’autres formes d’organisation sont
G
NC
le cas de certaines pollutions, une taxe concurrents sillonnant le territoire. Mais un souvent nécessaires pour assurer une
:E
peut rétablit le prix juste en accroissant le monopole est généralement inefficace coordination efficace des agents
om
économiques.
x.c
pollution (mais cette solution ne s’applique faut le nationaliser ou le réguler, pour *Externalité : effet économique sur des
sc
w.
pas à tous les problèmes obliger l’entreprise à pratiquer des prix tiers non pris en compte par celui qui
ww
d’environnement). Dans le cas de la bas et empêcher la formation d’une rente prend la décision. Une externalité peut
défense nationale, le financement se fait injustifiée. être positive (lorsque je me fais vacciner,
par l’impôt, la délibération politique étant je réduis les risques pour mon entourage)
censée révéler quelle somme la société Ces dernières années, de nombreux ou négative (si je construis un mur élevé,
souhaite consacrer à ce bien. Il est gouvernements et la Commission je réduis l’ensoleillement pour mes
également possible de trouver des européenne ont essayé de casser ces voisins).
modèles économiques alternatifs: puisqu’il monopoles naturels afin d’introduire de la
est impossible de contraindre les concurrence. L’évolution technique a Source : Parienty A. (2009), « A quoi sert
auditeurs à payer pour une émission de conduit à un certain succès de cette le marché ? ». Alternatives économiques,
radio, au lieu de vendre une émission à démarche dans le cas du téléphone; mais n°286.
des auditeurs, l’entreprise vendra de la l’ouverture à la concurrence pose
ÉCONOMIE
QCM
1. D’après la théorie keynésienne, la consommation des ménages dépend :
a) des anticipations des ménages relatives à leurs revenus futurs
b) du taux d’intérêt réel
c) du revenu réel courant disponible
2. Les lois d’Engel :
a) permettent d’expliquer l’évolution, au cours de plusieurs décennies, de la structure des
dépenses de consommation des ménages
b) permettent d’expliquer l’évolution de la structure des dépenses de consommation des
47
42
ménages en période d’inflation
82
88
c) s’appuie sur la notion d’élasticité de la demande par rapport au prix
:14
.28
.35
a) lorsque le revenu croît, la consommation croît aussi, mais dans une moindre mesure
5.1
:10
b) lorsque le revenu croît, la consommation croît aussi, mais de façon plus que proportionnelle
84
30
c) lorsque le revenu croît, la consommation croît aussi, dans les mêmes proportions
82
:88
c) la propension marginale à consommer est plus forte dans le groupe des ménages dotés de
G
NC
hauts revenus
:E
om
x.c
b) le revenu annuel moyen anticipé par le ménage sur la base des tendances passées
w.
ww
9 Composante autonome de la demande globale : la variation de cette composante ne dépend pas du revenu.
ÉDITIONS CORR OY - B.P. 8 - 8 3560 RIA NS - 04.94.8 0.57.2 5 www.e ditions-corroy.fr
C
48 UE 5 COLLECTION DCG
ÉCONOMIE
- Management (UE7)
21
61
57
27
:5
ra
nit
Ke
G
DSCG
NC
:E
om
x.c
vo
- Finance (UE2)
lar
ho
sc
w.
ww
ÉCONOMIE
Sur la base de vos connaissances personnelles et des documents joints reportés page suivante
SUJET (L’Expansion.com, 2009 et INSEE, 2013), vous répondrez aux questions ci-dessous :
47
d) Propension marginale à consommer
42
82
e) Taux d’épargne
88
f) Epargne (brute) des entreprises :14
.28
.35
En vous appuyant sur le tableau de statistiques extrait des comptes de l’INSEE, vous répondrez aux
84
30
questions ci-dessous :
82
:88
21
3. Quelle était la valeur du taux d’épargne des ménages français en 2008 ? en 2009 ? en 2012 ?
61
57
27
4. Comment a évolué le pouvoir d’achat des ménages français entre 2000 et 2010 ? Que constatez-vous à
Ke
G
compter de 2010 ?
NC
:E
om
x.c
1. Quelle est la variable qui détermine le partage du revenu entre consommation et épargne dans une
w.
ww
1. Quels sont les facteurs avancés par l’économiste Eric Heyer permettant d’expliquer la remontée du taux
d’épargne des ménages français en 2009 ?
2. Expliquez la phrase suivante, extraite du document joint, en mobilisant des apports théoriques
pertinents : « La France incarne en effet un modèle où les ménages mettent de côté leurs économies
quand l’Etat s’endette beaucoup ».
3. Expliquez pourquoi, pour Cyril Blesson, le maintien d’un taux d’épargne à un niveau extrêmement élevé constitue
« une grosse menace sur la reprise ». Quel est le cadre théorique de référence sur lequel s’appuie C. Blesson ?
4. Commentez le dernier paragraphe du document joint.
D. En vous a ppuyant sur les documents joints ainsi que sur vos connaissances
personnelles, vous analyserez le rôle macroéconomique de l’épargne.
NB : Votre réponse prendra la forme d’une argumentation structurée.
ÉCONOMIE
47
Au troisième trimestre, le taux d’épargne rémunérateurs, comme le livret A et point du taux d’épargne sur la fin d’année
42
des ménages atteint 17% des revenus, un l’assurance-vie. 2009.
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record depuis la fin de l’année 2002 et un
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score rarement atteint au cours des Autre facteur d’explication, la Mais l’an prochain, ce taux devrait rester
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dernières décennies puisqu’il faut ensuite compensation de la baisse du patrimoine relativement stable, comme le prédit
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des ménages. "Avec la crise, les Bourses l’OFCE qui prévoit 16,8%.
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retrouver un tel niveau, selon les chiffres se sont effondrées et les prix immobiliers Même constat pour Cyril Blesson qui mise
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de l’Insee. chutent. Les ménages se sentent moins sur 16,4%. Le chiffre, inférieur au
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L’équation est simple : entre juillet et estime M. Heyer. atteint un pic mais on reste à des niveaux
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septembre, les revenus disponibles ont extrêmement élevés", selon lui. "Et c’est
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augmenté de 0,8% et le pouvoir d’achat Par ailleurs, avance Cyril Blesson, une grosse menace sur la reprise", avertit
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ra
consommation sont loin d’avoir absorbé le économiste de Seeds Finance, "vous avez
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NC
surplus, avec une progression limitée de un ralentissement très manifeste du crédit, Ces derniers mois, la France est sortie de
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0,4%. D’où un nouveau bond de l’épargne qui fait mécaniquement remonter la récession, essentiellement grâce à la
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classement des pays qui épargnent le l’inflation, à 1,2% selon Bercy, et la fin des
sc
w.
Face à la hausse du chômage et même plus, loin devant l’Allemagne (avec 9,7% à dispositifs de relance exceptionnels -
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s’ils ne sont pas directement touchés, les la fin du troisième trimestre) et surtout les comme certaines prestations sociales ou
Français ont tendance à faire de États-Unis où le taux de 4,7% en baisses d’impôts-- risquent de peser sur
"l’épargne de précaution", explique à novembre fait figure de niveau les dépenses des ménages.
l’AFP Eric Heyer, économiste de relativement élevé par rapport aux
l’Observatoire français des conjonctures habitudes américaines. Source : L’Expansion.com - publié le
économiques (OFCE). À l’inverse, entre 30/12/2009 à 15:15
2002 et 2008, quand le chômage avait La France incarne en effet un modèle où
reculé, le taux d’épargne avait baissé, les ménages mettent de côté leurs
rappelle-t-il. économies quand l’État s’endette