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Vetus Testamentům
"Que peut-il encore pousser dans le jardin d'Éden?". C'est ainsi que
débute la recension que H.N. Wallace consacre au livre qui nous occupe
( RBL 12 [2008], sur le site internet de la Society of Biblical Literature).
Dans le même sens, nous pourrions demander qui est encore intéressé à se
promener dans ce jardin après avoir pris connaissance de l'immense
bibliographie sur le sujet. Notre auteur réussit pourtant le tour de force de
nous faire franchir la porte que gardent désormais des chérubins armés de
glaive de feu. Les raisons principales sont deux. Tout d'abord, et il faut le
souligner, il écrit avec une clarté que l'on souhaiterait rencontrer plus
fréquemment dans la littérature exégétique. L'A. explique à chaque étape
la méthode qu'il emploie et il résume les résultats obtenus à la fin de
chaque chapitre. En second lieu, il pose immédiatement des questions
essentielles et il y répond pas à pas, dans un exposé linéaire, en exposant
ses arguments et sans se laisser séduire par les sirènes qui attirent les
exégètes vers les gouffres de l'érudition ou les tourbillons des hypothèses
fragiles.
L'ouvrage comprend sept parties. Dans l'introduction (1), l'A.
explique le but de son enquête. Les deux questions essentielles auxquelles
il cherchera de répondre sont les suivantes: (1) Quel est le thème central
de Gn 2,4-3,24? (2) Est-ce que l'auteur - ou le "poète" comme l'appelle
T.M. - a utilisé des matériaux pré-littéraires plus anciens pour composer
son récit? Si c'est le cas, quelle transformation a-t-il fait subir à ces maté-
riaux?
À propos du thème du récit, il faut constater qu'il n'existe guère de
consensus même si les exégètes reprennent souvent les mêmes termes:
immortalité, sagesse, péché, vie, mort, obéissance, hybris ... Il vaut donc
la peine, selon notre A. de remettre l'ouvrage sur le métier. L'enquête part
d'une constatation intéressante: le récit parle de deux arbres, l'arbre de la
connaissance du bien et du mal et l'arbre de la vie. Mais, cette juxta-
position n'est pas sans problèmes. Par exemple, quel est "l'arbre au
milieu du jardin" (2,9; 3,3)? Depuis K. Budde, Die biblische Urges-
chichte. Gen. 1-12,5 (Gießen 1883) 51-58, beaucoup d'exégètes abattent
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Recensiones 289
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290 Recensiones
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Recensiones 291
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292 Recensiones
M. Rohde hat es sich zur Aufgabe gemacht, der Frage nachzugehen, was
die Rede von Ijob als Knecht impliziert. Im Vordergrund der Untersu-
chung stehen deshalb die so genannten Himmelszenen (1,6-12; 2,1-7) und
das göttliche Schlussurteil (42,7-9), in denen Ijob insgesamt sechs Mal
aus der Perspektive Gottes als "mein Knecht bezeichnet wird".
Die Analyse erfolgt auf drei Ebenen.
Auf synchroner Ebene untersucht M. Rohde zunächst Motive und
Traditionen, die zu Erhellung und Profilierung der Ijobfigur in den
besagten Textabschnitten beitragen (40-101). Dabei stellt er fest, dass die
unmittelbare Nähe und personale Bindung Ijobs gegenüber Gott vorausge-
setzt wird. Dies macht M. Rohde nicht nur an der Titulatur "mein
Knecht" sondern auch an der Angesichtsmetaphorik fest. Gerade am
Gebrauch der Angesichtsmetaphorik werde aber die paradoxe Stellung
Ijobs vor Gott deutlich. Einerseits setze sie voraus, dass Ijob Mitglied des
Thronrats Gottes ist und dadurch mental in die göttliche Sphäre gerückt
wird, andererseits drücke sie im Kontext einer möglichen Verfluchung
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