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UNE INTRODUCTION
Fabien Anselmet
Ecole Centrale de
Marseille
F´evrier 2020
Chapitre 8
Bibliographie
Pour en savoir plus sur la turbulence et les instabilit´es
Instabilit´es hydrodynamiques :
Ouvrages sp´ecialis´es sur la mise en oeuvre des mod`eles et les aspects math
´ematiques et de programmation :
67
Ecole Centrale de Casablanca
Instabilités - Turbulence
Compléments de cours
Fabien Anselmet
Février 2017
Instabilités - Turbulence 1
Fabien Anselmet - Février 2016
Re ≈ Rec : transition
Instabilités - Turbulence 2
Fabien Anselmet - Février 2016
Sens de l’écoulement
Instabilités - Turbulence 3
Ecoulement de jet visualisé par fluorescence
Fabien Anselmet - Février 2016 induite par laser
Instabilités - Turbulence 4
Fabien Anselmet - Février 2017
Instabilités - Turbulence 5
Fabien Anselmet - Février 2016
Instabilités - Turbulence 8
Fabien Anselmet - Février 2017
Instabilités - Turbulence 9
Fabien Anselmet - Février 2017
Equation d’Orr-Sommerfeld
W =0 x
On superpose à l ’écoulement de base une petite perturbation 2D, infiniment petite du 1 er ordre, u’, v’, p’
telle que u ’,v ’ <<U
Pour le champ de base 0=0
1 ∂P
(non perturbé) : 0 = − (1)
+ν∆U
ρ ∂x
1 ∂P
0 = −
ρ ∂y
∂u ' ∂v '
+ =0
Pour le champ des ∂x ∂y
∂(U + u ') ∂ (U + u ∂ (U + u 1 ∂(P + p ')
') ')
perturbations u’, v’ et p’: + (U + u ) +v' =− +ν∆(U + u ') (2)
∂ ∂y ρ
x
∂t ∂x
∂v'
+ (U + u ∂v + v ∂v ' = − 1 ∂(P + p ') +ν∆v '
') ' '
∂x ∂y
∂t
ρ ∂y
Instabilités - Turbulence 12
Fabien Anselmet - Février 2017
érodynamique). On peut notamment citer les travaux de Tollmien et de Schlichting (1929 à 1935) et ceux de Schubauer et S
x croissant
Instabilités - Turbulence Fabien Anselmet - Février 2017 11
Equation d’Orr-Sommerfeld
En soustrayant (1) de (2), et en ne conservant que les termes dominants (les termes de
second ordre sont négligés), on obtient alors les équations dites linéarisées (3) :
Les perturbations de vitesse sont ensuite exprimées à l’aide de la fonction de courant Ψ telle que
∂ψ ∂ψ
u' = , v' = −
∂y ∂x
On utilise alors le fait que toute perturbation peut être décomposée en série de Fourier et, puisque
le système d’équations précédent est linéaire et homogène en u’ et v’, alors, son comportement peut être
réduit à un seul terme de la série. Cela conduit donc à poser (en considérant une évolution, ou
amplification, spatiale des perturbations, mais un calcul tout à fait semblable peut être mené en considérant
une amplification temporelle):
Ψ = Φ(y)exp(
αix )exp( i( αr x − ωt ))
où ω est la pulsation (égale aussi à 2πf, avec f, la fréquence),
αi est le coefficient d'amplification ou d'amortissement, selon qu'il est < 0 ou > 0,
et αr est le nombre d'onde.
dU dΦ
En reportant l'expression de Ψ dans l'équation (4), on obtient alors (en notant U ' = ,Φ'=
dy dy , ..... ) :
2 4 2
Φ '''' 2α Φ '' + α Φ − i Re(( αU − ω )(Φ '' − α Φ ) −α U '' Φ ) = 0
Uδ
qui est l’équation d’Orr-Sommerfeld où Re est le nombre de Reynolds, Re =
(avec Ue la vitesse extérieure et δ l’épaisseur de la couche limite)
Instabilités - Turbulence 14
Fabien Anselmet - Février 2017
gramme de stabilité pour l’équation d’Orr-Sommerfeld
calcule alors le diagramme de stabilité de l’écoulement, en fonction du nombre de Reynolds (ici appelé Rδ)
i <0 ⇒ amplification :
écoulement instable
αi =0 ⇒ stabilité neutre
Instabilités - Turbulence 15
Fabien Anselmet - Février 2017
En pratique, ces résultats sont obtenus en résolvant l’équation de dispersion des ondes. Cette équation est
obtenue en écrivant que l’on cherche à obtenir une solution à l’équation d’Orr-Sommerfeld autre que la
solution triviale Φ=0 (compte-tenu des conditions aux limites qui sont : u’=v’=0, et donc, Φ=Φ’=0 à la paroi (y=0)
et la même chose lorsque y tend vers l’infini).
On peut obtenir un résultat équivalent en raisonnant sur le système d’équations linéarisées (3) pour
les perturbations u’, v’ et p’ :
+ =0 (a)
∂x ∂y
∂u ' 1 ∂p '
∂u '
U + ∂U + v ' =− +ν∆u ' (b)
∂t ∂x ∂y ρ ∂x
∂v ' ∂v ' 1 ∂p '
+ =− +ν∆v ' (c)
U
∂t ∂x ρ
∂y
u' u( y )
v' i( kxx+kz z −ωt )
qui prend la forme suivante en faisant intervenir les expressions
= v( y ) .e :
p' p( y )
ik u + Dv =0 (a)
x
ρ
1
i(k U − ω)u + vDU = −iα p + (D2 − (k 2 + k 2 ))u (b)
x z
x
Re 2 2 2
1
= − Dp + (D − (kx + kz ))v (c)
i(k
U− Re
ω )v x
(avec D=∂/∂y de sorte que, par exemple, DU=∂U/∂y, D2U=∂2U/∂y2, …). c=ω/kx est la vitesse de phase de la
perturbation selon x. Ce système de perturbations bidimensionnelles n’admet de solution non nulle que
Instabilités - Turbulence 16
si le déterminant des coefficients est égal à 0, ce qui donne la relation de dispersion,
Fabien Anselmet - Février 2017
D(k,ω,Re)=0 où k2= kx2+ ky2.
Production (injection) : P
aux grandes échelles
Transfert (cascade) : ε
à travers les échelles
inertielles
Nombre de Reynolds croissant Turbulence en équilibre :
P=ε
Dissipation (destruction) : ε
aux petites échelles
* Equation dite de
continuité
�Ui (1)
0
�xi
* Equation de Navier-Stokes � 2
1 �p � U
�Ui U Ui � � i�
� j �
�t �x � �x (2)
�x �x
j i j j
�x j �xi
'
qui devient, lorsque l’ on en prend la moyenne (et en omettant les termes nuls du type j ou p ' mais
1
�x morceau est nul en
ij
� u' �x j
, dont le deuxième
j j j
2
3) Equation de bilan de l’énergie cinétique de la turbulence (k) exacte.
� �� ��
� i i (Uj i i i i
u j)
�t � �x j�x j
�x j �xi
et sa version moyennée que l’ on vient d’ obtenir :
�Ui 1 �p� � � 2i U �u' i u' j
U j �� �
�x j � �x �x j
�xi j�x j
En multipliant cette équation par u’i (ce qui implique, de façon implicite, une sommation sur
toutes les valeurs de i), on obtient alors :
�u 'i 2
ui' � 'i � u �u 'i u �
�Ui
u 'i u ' j u 'i U j u '
i j�
�u 'i� 1
u ' �p � u' .
� i �� i
'j � �u' ' u 'i
'i t �x j �x j �x j �x j �x �x
� i j�x j
�xi
�x
Le terme 1 a disparu de par le principe que u'i = 0, les termes 2 et 3 ne posent aucune difficulté de
calcul, le terme 4 se transforme et se simplifie compte-tenu du fait que �u' j = 0 et il en est de même
�x j
pour le terme 5 (celui qui contient la pression). La transformation du terme 6 est un peu plus
compliquée à cause de la dérivée seconde :
� 2u
i
� � �u ' � �u ' � �1/ 2 u ' u ' �u '
u
�u '
i
�x �x u 'i �x ( �xi ) �x[u 'i ( i
)] ��x
( i )2 ��x �x
i i
�(�xi ) ,
��x 2
j j j j j j j j j j
ce qui donne ensuite
� 2u
�
u ' �u ' � �1/ 2 u ' �u ' 2
u 'i i �
u 'i ( i ) � i i ( i) ,
�xj �xj �x j �x j �x j �xj
�xj
d’ où :
L’ équation exacte pour � est très compliquée. On ne l’ utilise jamais. On utilise donc, dans les
modèles de turbulence, comme c’ est expliqué en détail dans le poly, uniquement les versions
modélisées des équations pour k (ce qui permet de ramener les inconnues d’ ordre supérieur qui
sont dans les termes de diffusion turbulente de k à une expression qui contient des termes connus)
et pour � :
�k ��
Uj (� � k u ' u ' �Ui
� � � � t )� i j � �
�x j �x j �x j �x j
� �
2 3/2
k k
Soit, avec � t � C� k (� l avec l � )
� �
�k � � 2
k �k �Ui
Uj �
�x � C� �(� ) � � u 'i u ' j � �
j �j x� � � x j� �j x
�� � � 2
k � �Ui � �
2
� ��
Uj �x �(� C� ) � C�1 u 'i u ' j C�2
�j j� � � x j �j xk k
�
Avec les valeurs usuelles des constantes : �u ' v' 2 et C�2
C� � 0.09 (� ( k ) ) , C�1 � 1.44
� 1.92
C’ est ce que l’ on appelle couramment le modèle k-� (voir poly). Il faut noter que le rapport
k
représente un temps caractéristique pour la turbulence, de même que k3 / est une
2